Rapport - Le médiateur du cinéma
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1. soutien selon un pourcentage variable selon les r gions des d penses ligibles Ce pourcentage peut tre modul selon le nombre d crans le premier cran b n ficiera d un pourcentage plus lev que le deuxi me par exemple le nombre de s ances hebdomadaires le nombre de contributions num riques re ues dans l ann e ou encore selon des bonifications li es au projet culturel cas de l Ile de France Le plafond des d penses ligibles est variable mais la majorit des r gions a repris celui du CNC savoir 74 000 euros par cran auxquels s ajoutent 10 000 euros par tablissement Les autres plafonds restent dans une fourchette comprise entre 70 000 euros et 90 000 euros par cran base de comparaison le premier cran montant d aide forfaitaire par cran La somme peut tre modul e selon le bassin de la population le montant de la prime art et essai ou encore le taux de couverture du soutien automatique l exploitation du CNC 4 Mat riel ligible Le mat riel ligible au soutien du CNC est repris par l ensemble des r gions aussi bien le mat riel de projection projecteur anamorphoseur onduleur serveur chaine sonore les travaux connexes extraction d air climatisation de la cabine travaux lectriques que le mat riel pour l tablissement biblioth que c blage interne et r seau syst me d automatisation Des diff rences peuvent toutefois venir de l quipement rel2. Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 du 30 septembre 2010 relative l quipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques mars 2012 Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 du 30 septembre 2010 relative l quipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques mars 2012 Pr ambule Depuis l adoption de la loi du 30 septembre 2010 relative l quipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques la num risation du parc de salles s est fortement acc l r e En France pr s de deux tiers des crans sont aujourd hui num ris s La majorit des tablissements quip s ont moins de quatre crans Si les tablissements les plus grands repr sentent la plus forte proportion de cin mas quip s plus de 98 des tablissements de 8 crans et plus sont quip s les cin mas qui rel vent de la petite exploitation ont eux connu la plus forte croissance par rapport fin 2010 153 en nombre d crans num ris s Le Comit de concertation instaur par la loi a permis de faciliter les n gociations entre distributeurs et exploitants pour la diffusion num rique en salles Le Comit de suivi parlementaire a eu un r le crucial en tant charg d valuer l application de la loi et de s assurer qu elle r pond bien aux exigences de diversit culturelle de l offre cin matographique et d am nage
3. maintenir un taux de s ances consacr es aux films europ ens dans sa programmation tel que pratiqu au moment de l octroi de l aide consacrer une part de sa programmation des uvres accessibles aux sourds et malentendants films sous titr s et aux malvoyants audio description dans la mesure de leur disponibilit 20 Les aides des collectivit s territoriales Face la r volution technologique qui s op re dans le secteur de l exploitation cin matographique avec le passage au num rique des salles de cin ma les collectivit s territoriales et en premier lieu les r gions ont d cid d accompagner cette mutation Ainsi la quasi totalit des conseils r gionaux a vot une aide en faveur de la num risation d une partie des salles de leur territoire Plusieurs conseils g n raux ont galement fait Le choix de soutenir leurs salles de cin ma mais ce stade seuls 11 d partements ont adopt des dispositifs sp cifiques 1 Quelques chiffres Sur les 22 r gions que compte la France m tropolitaine 21 r gions ont vot une politique de soutien la num risation des salles de cin ma dont 12 en 2010 et 9 en 2011 1 distribue des aides ponctuelles au cas par cas dans le cadre d une aide consacr e aux quipements Corse Trois r gions Aquitaine Ile de France et Poitou Charentes ont adopt leur r glement avant la loi du 30 septembre 2010 Trois r gions Aquitaine Limousin et Auvergn
4. cran g ographiquement rattach la commune d un des points de projection appel e localit principale ou localit pilote D finition Les circuits itin rants galement appel s tourn es sont des modes d exploitation cin matographique particuliers regroupant des lieux de projections situ s g n ralement en zone rurale et dans un m me secteur g ographique Ces lieux sont desservis p riodiquement par le tourneur qui se d place le cas ch ant avec son mat riel de projection Les lieux desservis raison g n ralement de deux s ances par mois sont tr s divers Il s agit dans la plupart des cas de salles des f tes ou de foyers ruraux Mais les circuits itin rants organisent galement des projections dans des coles voire dans des lieux o le public est captif comme dans les maisons d arr t ou les h pitaux Il n existe pas de d finition juridique du circuit itin rant ni de texte particulier fixant un nombre minimum de points de projection n cessaire la cr ation d un circuit itin rant Le circuit itin rant ne r pond pas davantage la d finition de l tablissement cin matographique donn e par l article L 212 1 de l ordonnance du 25 juillet 2009 Toutefois par commodit l organisateur d un circuit itin rant est assimil un exploitant d tablissement de spectacles cin matographiques identifi comme les autres tablissements par un num ro d autorisation attribu en f
5. l quipement num rique des salles de l tablissement de spectacles cin matographiques Article 2 L article L 213 19 du m me code s applique galement aux contrats conclus avant la promulgation de la pr sente loi 1e octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRAN AISE Texte 2 sur 142 Article 3 L article L 213 1 du m me code est compl t par un 4 ainsi r dig 4 A l application du 1 du I de l article L 213 16 et de l article L 213 17 Article 4 Apr s le 6 de l article L 421 1 du m me code il est ins r un 6 bis ainsi r dig 6 bis Des dispositions du I de l article L 213 16 relatives l obligation de versement de la contribution l quipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques et des dispositions de l article L 213 21 relatives l obligation de transmission de donn es ainsi que des d cisions prises pour leur application Article 5 L article L 145 36 du code de commerce est compl t par un alin a ainsi r dig Le prix du bail des locaux construits ou am nag s en vue d une utilisation comme tablissement de spectacles cin matographiques au sens de l article L 212 2 du code du cin ma et de l image anim e est par d rogation aux articles L 145 33 et suivants du pr sent code d termin selon les seuls usages observ s dans la branche d activit consid r e Article 6 Dans un
6. l enqu te desservent 1 716 points de projection soit une moyenne de 20 points de projection par tourn e La tourn e la plus petite dessert un seul point de projection la plus grande en dessert 93 Cin Ligue Nord Pas de Calais Sur les 1716 points de projection d nombr s 155 sont quip s de projecteurs 35 mm fixes soit environ 9 des points de projection Par tourn e une moyenne de deux points de projection quip s en projecteurs fixes est d nombr e La tourn e affichant le plus de points quip s en projecteurs fixes en compte 33 Il s agit de la Coop rative R gionale de Cin ma Culturel en Alsace qui compte 49 points de tourn e au total Les 88 tourn es r pondantes fonctionnent avec 167 projecteurs itin rants Ont t d nombr s en moyenne deux projecteurs itin rants par tourn e La tourn e qui compte le plus de projecteurs itin rants en compte six Il s agit de la tourn e Cin Rural 60 qui dessert au total 90 points de projections R sultats sur l ensemble des 88 r pondants points de projection points de projection projecteurs 35 mm desservis quip s de projecteurs mobiles 35 mm fixes moyenne 20 2 2 max 93 33 6 R sultats des dix tourn es desservant le plus de points de projection nom de la tourn e num ro points points projecteurs d autorisation de projection de projection 35 mm mobiles desservis quip s de projecteurs 35 mm fixes oo Cin Rural 60 3 122 720 90 2 F d
7. 1149 1e octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRAN AISE Texte 2 sur 142 LOIS LOI n 2010 1149 du 30 septembre 2010 relative l quipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques 1 NOR MCCX1016100L L Assembl e nationale et le S nat ont adopt Le Pr sident de la R publique promulgue la loi dont la teneur suit Article 1 Le chapitre III du titre I du livre II du code du cin ma et de l image anim e est compl t par une section 4 ainsi r dig e Section 4 Equipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques Art L 213 16 I Sont tenus de contribuer soit directement soit par un interm diaire au financement des investissements n cessaires l installation initiale des quipements de projection num rique des salles des tablissements de spectacles cin matographiques existantes la date de promulgation de la loi n 2010 1149 du 30 septembre 2010 relative l quipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques ainsi qu l installation initiale des quipements de projection num rique des salles des tablissements de spectacles cin matographiques homologu es avant le 31 d cembre 2012 1 Les distributeurs qui dans le cadre de contrats de concession des droits de repr sentation cin matographique mentionn s l article L 213 14 mettent disposition de l exploitant de
8. 2010 Annexe 2 D cret No 2010 1034 du 1er septembre 2010 Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 D cret No 2010 1034 du 1er septembre 2010 modifiant le d cret No 98 750 du 24 ao t 1998 relatif au soutien financier la diffusion de certaines uvres cin matographiques en salles de spectacles cin matographiques et au soutien financier la modernisation et la cr ation des tablissements de spectacles cin matographiques NOR MCCK1018748D Version consolid e au 29 f vrier 2012 Le Premier ministre Sur le rapport du ministre de la culture et de la communication Vu le r glement CE No 1998 2006 de la Commission du 15 d cembre 2006 concernant l application des articles 87 et 88 du trait aux aides de minimis Vu le code du cin ma et de l image anim e notamment ses articles L 111 2 et L 112 2 Vu le d cret No 98 750 du 24 ao t 1998 modifi relatif au soutien financier la diffusion de certaines uvres cin matographiques en salles de spectacles cin matographiques et au soutien financier la modernisation et la cr ation des tablissements de spectacles cin matographiques Vu le d cret No 2002 568 du 22 avril 2002 portant d finition et classement des tablissements de spectacles cin matographiques d art et d essai Vu le d cret No 2010 654 du 11 juin 2010 relatif au Centre national du cin ma et de l image anim e notamment son article 5 D cr t
9. contrat sur le territoire fran ais 2 2 Une nouvelle soci t interm diaire Cinelia Cinelia qui est une SAS a t cr e durant l t 2010 par quatre exploitants Patrick Brouiller Jean Haffner Alain Bouffartigue et Jean Pierre Villa A ce jour Cinelia semble avoir contract avec environ 450 crans r partis dans plus de 200 tablissements ainsi qu avec la plupart des distributeurs francais soit une cinquantaine de distributeurs essentiellement adh rents des GIE DIRECT et INDIS cf point 2 4 ci dessous 2 3 Les associations d exploitants Nombre d exploitants se refusent a recourir aux services d une soci t commerciale et pr f rent soit n gocier directement avec les distributeurs soit se regrouper dans ce but Beaucoup de ces regroupements ont l intention de mettre en place via une associa tion loi 1901 un mod le de stricte mutualisation des contributions des distributeurs s appuyant sur une redistribution totalement galitaire de celles ci Ont ainsi t cr es par l initiative d exploitants ou sont en passe de l tre Cinemascop qui a pour ambition de regrouper environ une centaine d tablissements regroupant 120 150 crans cr e par le GNCR Groupement National des Cin mas de Recherche et la Ligue de l enseignement le FMR LR Fonds de Mutualisation R gional du Languedoc Roussillon qui regroupe 18 tablissements 30 crans cr l initiative de l exploi
10. d une retransmission sportive en direct o la France serait finaliste Tournoi des 6 nations finales des coupes du monde football et de rugby Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 31 5 L adaptation du soutien financier Par ailleurs cette pratique de diffusion du hors film en salles de cin ma a conduit adapter le soutien financier mis en uvre par le CNC en ce qui concerne plus particuli rement la diffusion de certains genres de programmes que sont les manifestations sportives et les programmes audiovisuels dits de flux vari t s jeux magazines Ainsi le d cret du 17 janvier 2011 a modifi les textes relatifs au soutien financier l industrie cin matographique pour y pr voir l exclusion du calcul du soutien financier automatique et du b n fice du soutien financier s lectif au titre de la repr sentation en salles de retransmissions sportives d missions de divertissement et de vari t s d missions autres que de fiction r alis es en plateau magazines et de jeux En revanche parce que leur diffusion permet d largir l acc s la culture le r gime de soutien financier n a pas t modifi dans le cas des retransmissions en salles en direct ou en diff r de spectacles vivants 32 Annexe 1 Loi No 2010 1149 du 30 septembre 2010 relative l quipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010
11. dernier sur Cinedi com Vapplication du CNC de d claration des bordereaux de recettes des exploitants Recommandation de bonne pratique No 6 relative la contribution des r gies publicitaires et des autres utilisateurs des quipements de projection num rique Recommandation de bonne pratique No 7 relative aux l ments constitutifs d un contrat simplifi entre exploitants et distributeurs concernant la contribution pr vue l article L 213 16 du code du cin ma et de l image anim e Recommandation de bonne pratique No 8 apportant des pr cisions aux recommandations de bonne pratique No 1 2 6 et 7 Recommandation de bonne pratique No 9 relative l quit entre les distributeurs concernant la contribution l installation initiale des quipements de projection num rique des exploitants Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 17 Lade du CNC la num risation des salles 1 Historique et objectifs Le CNC a lanc ce dispositif suite la parution le 2 septembre 2010 du d cret du Ter septembre 2010 mettant en place l aide s lective la num risation des salles de cin ma Il s adresse aux salles qui ne per oivent pas du fait de leur programmation essentiellement de continuation c est dire la programmation partir de la 2 me semaine de sortie nationale de films qui cessent d tre exploit s dans d autres tablissements suffisamment de contributions des distr
12. en Europe 1 1 Une croissance soutenue depuis deux ans Selon Screen Digest pr s de 50 000 des 115 000 crans actifs dans le monde taient dot s fin juin 2011 d un quipement de projection num rique soit plus de 43 Un semestre plus tard le nombre d crans num riques avait cru de pr s de 30 En 18 mois il avait t multipli par trois Il ne fait de doute pour personne que cette acc l ration du d ploiement est notamment due la forte attractivit des films en relief depuis la sortie d Avatar en d cembre 2009 mais aussi la mise en place concr te de modalit s de collecte et de redistribution d une partie des conomies r alis es par les distributeurs gr ce au passage au num rique 1 2 Les Etats Unis pays le plus quip au monde la France en t te de l Europe La r partition g ographique des 50 000 crans num riques est la suivante 21000 sont situ s en Am rique du Nord soit 42 du total des crans num ris s 14000 en Europe 28 11 000 en Asie 22 et 4000 dans le reste du monde 8 Les trois pays les plus quip s sont les Etats Unis 18 953 crans num ris s en juin 2011 soit environ la moiti des crans actifs suivis de la Chine 5 699 crans en juin 2011 et de la France 1 3 Plus de la moiti des crans europ ens sont num ris s fin 2011 Selon l Observatoire europ en de l audiovisuel 52 des crans actifs europ ens taient num ris s la fin de l an
13. l tablissement concern sous forme de fichier num rique des uvres cin matographiques de longue dur e in dites en salles Cette contribution est due au titre de chaque salle lors des deux premi res semaines suivant la date de sortie nationale de l uvre cin matographique pour la premi re mise disposition de l uvre dans l tablissement La contribution reste due au del des deux premi res semaines lorsque l uvre est mise disposition dans le cadre d un largissement du plan initial de sortie Toutefois la contribution n est pas due lorsque l uvre est mise disposition pour une exploitation en continuation La date de sortie nationale l largissement du plan initial de sortie et l exploitation en continuation sont d finis par les usages professionnels 2 Les personnes qui mettent disposition de l exploitant de l tablissement concern sous forme de fichier ou de donn es num riques des uvres ou documents audiovisuels ou multim dia et des uvres caract re publicitaire l exception des bandes annonces Cette contribution est due au titre de chaque projection 3 Les personnes qui louent l exploitant de l tablissement concern une ou plusieurs salles d s lors que cette location implique l utilisation des quipements de projection num rique des salles concern es Cette contribution est due au titre de chaque location II Le financement de l instal
14. l ann e 2 me tape Il s agirait dans une seconde tape d ouvrir l ensemble des autres salles peu actives Toutefois le Pr sident du CNC et le comit d experts charg de donner un avis sur les demandes d aide la num risation seraient conduits consid rer ces demandes notamment au regard de deux crit res qui rev tent une importance toute particuli re pour cette cat gorie de salles 1er crit re tat de la num risation des salles de cin ma dans la zone de chalandise Concr tement l octroi d une aide une salle peu active pourrait tre report s il apparait que des salles actives de la zone de chalandise concern e ne sont pas encore num ris es 2 me crit re prise en compte des participations des collectivit s territoriales L important financement public n cessaire la num risation d une salle peu active n a de sens que dans la perspective d un am nagement culturel du territoire harmonieux et quilibr C est pourquoi le CNC ne soutiendrait la num risation de ces salles peu actives qu la condition que les collectivit s territoriales concern es participent elles aussi cet effort important Un cofinancement de la part de la commune ou de la communaut de communes d implantation de la salle pourrait notamment tre exig Plus g n ralement une demande pourrait tre rejet e s il tait estim que la faible implication des collectivit s territoriales concern es ne lai
15. ration d partementale des foyers ruraux de Sa ne et Loire 6 114 971 56 0 gt Coop rative r gionale de Cin ma Culturel C R C C 8 139 022 49 33 w Grand Ecran 6 275 460 49 2 Centre r gional de promotion de l image Limousin 4 143 772 41 2 wo N 6 Synth se de l tude de 2009 sur les circuits itin rants Le CNC a r alis en d cembre 2009 une tude sur les circuits itin rants en France Cette tude pose les caract ristiques particuli res des circuits itin rants tant sur le plan juridique que sur le plan fonctionnel Elle dresse un bilan des aides accord es aces derniers Elle fait galement un tat des lieux du parc des circuits itin rants en France et de leur repr sentativit dans l ensemble du parc cin matographique national nombre de points de projection typologie de ces points population touch e programmation et fr quentation M thodologie Les donn es relatives l quipement la programmation et la fr quentation des circuits sont issues des d clarations de recettes transmises de mani re hebdomadaire par les tablissements cin matographiques au CNC ainsi que des demandes d autorisation faites par les exploitants aupr s du CNC Les d clarations de recettes ne permettent pas de connaitre la programmation et la frequentation de chaque point de projection Au regard de la billetterie un circuit itin rant est consid r comme un tablissement mono
16. selon l usage professionnel en petite moyenne ou grande exploitation en fonction notamment de son niveau annuel d entr es Ainsi les cin mas r alisant moins de 80 000 entr es sur une ann e rel vent de la petite exploitation ceux qui enregistrent entre 80 000 et 450 000 entr es de la moyenne exploitation les autres tant class s dans la grande exploitation Poids du num rique dans le parc total 100 84 5 50 0 tablissements crans H petite exploitation E moyenne exploitation E grande exploitation Equipement selon la r gion administrative tablissements mars 11 juin 11 sept 11 d c 11 Aquitaine 49 67 74 CO NO ee Basse Normandie 11 19 26 Bretagne 58 65 72 CO NO CH Champagne Ardenne 7 8 9 NO FA Franche Comt 11 12 19 93 108 137 16 Ile de France CO Limousin 8 8 O1 CO Midi Pyr n es k Pays de la Loire CO N Poitou Charentes 28 Rh ne Alpes 65 81 103 RO ice oO O o bei n mars 11 juin 11 sept 11 d c 11 gt a C 2 D 150 211 248 26 Zz F 3 D J a D DA o oo NI on cel Gel we fed Wd ao Wu W CH ja OO 2 CH Q gt D 3 D D m gt D gt 5 o D J J D T oi Oo 3 oO O O 3 D Ile de France 436 568 656 753 Limousin 25 ER 83 Midi Pyr n es Pays de la Loire Poitou Charentes 84 91 106 Rh ne
17. 72 tablissements taient dot s en France d au moins un quipement de projection num rique soit une croissance de 87 en un an 830 de ces 972 tablissements soit 85 ont la totalit de leurs salles quip es en num rique Le nombre d tablissements totalement num riques est ainsi pass de 199 fin 2010 830 La majorit des tablissements quip s ont moins de trois crans et plus de 55 rel vent de la petite exploitation 62 des tablissements dot s d au moins une salle quip e comportent entre 1 et 3 crans soit 603 tablissements 56 3 des tablissements quip s soit 547 tablissements rel vent de la petite exploitation Cette cat gorie de l exploitation est d ailleurs celle dont la num risation a connu la plus forte croissance par rapport fin 2010 208 9 d tablissements num ris s contre 31 9 pour la moyenne exploitation et 20 5 pour la grande exploitation Au final 35 5 des tablissements relevant de la petite exploitation comportent au moins un cran num rique 78 8 des tablissements relevant de la moyenne exploitation 84 6 des tablissements relevant de la grande exploitation et tous les tablissements de 8 crans et plus une exception sont dot s d au moins un cran num rique 2 3 L Aquitaine les Pays de la Loire et la Bretagne sont les trois r gions les mieux quip es Les parcs cin matographiques r gionaux les plus largemen
18. Alpes 191 252 349 381 Poids du num rique dans le parc total de la r gion a Q 90 70 60 50 40 30 20 10 8 Alsace Basse Centre Languedoc Picardie Normandie Franche Comt Roussillon Midi Pyr n es Rh ne Alpes E tablissements E crans sources direction des tudes des statistiques et de la prospective du CNC Cinego Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 11 L tat des lieux des n gociations entre exploitants et distributeurs 1 L obligation de contribution pos e par la loi du 30 septembre 2010 11 Cadre juridique des n gociations La loi relative l quipement num rique des tablissements de spectacles cin matographiques instaure l obligation d une contribution des distributeurs pour l ensemble des films in dits et des salles d s lors que le film est diffus en num rique au cours des deux premi res semaines suivant la sortie nationale et au del dans le cas d un largissement du plan de sortie initial Cette obligation s applique galement aux contenus audiovisuels et multim dias la publicit sauf bandes annonces et en cas d usage des quipements de projection dans le cadre de locations de salles Le montant de la contribution ne doit pas exc der l conomie r alis e par les distributeurs Cette contribution n est plus requise une fois assur e la couverture du co t de l installation initiale des quipements en te
19. Media taient actives en France Arts Alliance Media Rappelons qu Arts Alliance Media a sign d s novembre 2007 le premier contrat de ce type en France avec le circuit CGR pour la num risation de la totalit de ses 401 crans Depuis la signature de ce contrat Arts Alliance Media ne semble selon nos informations avoir sign sur le territoire fran ais que quelques tr s rares contrats isol s Sur Le plan europ en cette soci t britannique propri t d un armateur norv gien Thomas H egh aurait sign des contrats portant sur la num risation de plus de 3 000 crans travers l Europe 12 Ymagis Ymagis de son c t a conclu des contrats en France avec notamment les circuits UGC Cin ville et MK2 Au total Ymagis aurait conclu des contrats relatifs la num risation de 2 250 crans dont 1 669 r partis dans 311 tablissements seraient d j quip s d but janvier 2012 En France la m me date 159 tablissements regroupant 1 007 crans seraient d ores et d j num ris s en tant sous contrat avec Ymagis Cin mas quip s par Ymagis au 2 janvier 2012 Pays Nombre d tablissements Nombre d crans Allemagne 84 280 Andorre 1 3 Belgique 14 96 Espagne 38 225 France 159 1 007 Luxembourg 9 29 Maroc 2 7 Pays Bas 2 20 Suisse 2 2 Total 311 1 669 source Ymagis Il faut noter enfin que la soci t XDC tiers d origine belge bien implant ailleurs en Europe n a sign aucun
20. aide locaux ont t adopt s en premier Ile de France Rh ne Alpes Aquitaine Midi Pyr n es et Languedoc Roussillon Par taille d unit urbaine En coh rence avec la typologie des salles aid es la large majorit des tablissements soutenus se situent dans les zones urbaines de moins de 20 000 habitants 70 6 regroupant 63 4 des crans 2 6 Classement art et essai La large majorit des salles aid es sont class es art et essai 84 6 des tablissements 84 2 des crans dont la plupart en E 59 4 des tablissements et 58 5 des crans 3 Engagements de programmation En signant la convention d aide la num risation le b n ficiaire s engage sur les points suivants pour la dur e de la convention article 3 de la convention type pour les tablissements class s art et essai l ann e de l octroi de l aide maintenir ce classement ane pas r duire son activit cin matographique telle que constat e au moment de Voctroi de l aide en mati re de nombre de semaines de fonctionnement et en fr quence de s ances Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 19 assurer ou maintenir une programmation cin matographique diversifi e et la diffusion la plus large des uvres cin matographiques ce titre la programmation de contenus compl mentaires commun ment appel s hors film ne doit pas exc der 10 des s ances annuelles assurer ou
21. ass s art et essai 97 6 fonctionnent 40 semaines ou plus en 2008 56 5 des circuits itin rants actifs moins de 20 semaines en 2008 comptent moins de 5 points de projection 3 2 Films programm s En 2008 les circuits itin rants programment 949 films diff rents in dits ou pas soit 18 7 de l ensemble des films exploit s sur le territoire fran ais En dix ans le nombre de films projet s par ces circuits augmente de 59 contre 22 1 tous cin mas confondus Parmi les films propos s par les circuits itin rants en 2008 47 2 sont francais 25 1 sont am ricains 18 1 sont europ ens non francais et 9 6 sont non europ ens et non am ricains En 2008 67 2 des films projet s par les circuits itin rants sont recommand s art et essai Sur l ensemble des cin mas fran ais ces films repr sentent 69 7 de l offre 28 Parmi les films exploit s par les circuits itin rants 35 5 sont des films sortis dans l ann e 11 de l offre tous cin mas confondus En moyenne chaque circuit iti n rant programme 44 films in dits en 2008 dont 2 sont programm s d s la semaine de leur sortie et 3 partir de la deuxi me semaine de leur exploitation La plupart des films in dits sont cependant programm s par les circuits itin rants apr s leur septi me semaine d exploitation 19 films en moyenne par circuit Les circuits itin rants class s art et essai projettent 783 films en 2008 soit 82 5 de l off
22. cettes en repr sentant 0 1 des s ances R sultats du hors film 2008 2009 2010 2011 Recettes M 0 61 2 29 3 92 8 24 Entr es 61 884 145 705 229715 452 063 Recette moyenne par entr e 9 80 15 70 17 08 118722 S ances 980 1451 2 821 6 837 donn es provisoires Ainsi le hors film malgr sa croissance rapide repr sente encore aujourd hui en termes de s ances une activit marginale en comparaison du nombre de s ances d di es la diffusion d uvres cin matographiques 0 1 du nombre total de s ances en 2011 Poids du hors film dans le total 2008 2009 2010 2011 Recettes 0 05 0 19 0 30 0 61 Entr es 0 03 0 07 0 11 0 21 S ances 0 01 0 02 0 04 0 10 donn es provisoires Toutefois le hors film a t ces derni res ann es un sujet de tensions entre distributeurs et exploitants dans la mesure notamment o un grand nombre de s ances qui y sont consacr es ont lieu en soir e et le week end samedi soir conduisant la d programmation de films lors de p riodes de forte audience cin matographique Les tensions entre exploitants et distributeurs sur ce sujet ont conduit le CNC pr voir ne serait ce qu titre pr ventif la r gulation du hors film par trois moyens le dispositif r glementaire des engagements de programmation l adaptation du soutien financier et le suivi dans le cadre de l Observatoire de la diffusion de ce type de programmation 4 L
23. crans par tablissement aid cela porte le plafond moyen de d pense 81 495 2 3 Statut des exploitants aid s 54 des tablissements aid s ont pour exploitants des municipalit s 33 des associations le reste tant des soci t s commerciales 2 4 Analyse selon la typologie petite moyenne et grande exploitation La quasi totalit des tablissements 98 7 et des crans 96 ligibles rel vent de la petite exploitation Cependant la part de la moyenne exploitation parmi les salles aid es s l ve 2 6 en nombre d tablissements 7 8 en nombre d crans et 6 8 en montant d aides attribu es Cette diff rence s explique essentiellement par la participation d tablissements relevant de la moyenne exploitation des regroupements mutualisant les contributions des distributeurs titre d exemples le S maphore de N mes 7 crans participant au FMR LR Fonds de Mutualisation R gional du Languedoc Roussillon ou encore le Studio des Ursulines de Tours 7 crans qui a rejoint Cinemascope Il est noter que dans ces deux cas l aide du CNC a t limit e par le plafond de minimis de 200 000 2 5 Analyse g ographique Par r gion Les salles aid es sont implant es dans toutes les r gions fran aises Les r gions dans lesquelles les salles aid es sont les plus nombreuses sont celles qui accueillent le plus grand nombre de salles et ou celles dans lesquelles les dispositifs d
24. d lai d un an compter de la promulgation de la pr sente loi un comit de suivi est charg d valuer son application et de s assurer qu elle r pond aux exigences de diversit culturelle de l offre cin matographique et d am nagement culturel du territoire Il demande un rapport sur la mise en uvre de la pr sente loi au Centre national du cin ma et de l image anim e et propose le cas ch ant les adaptations n cessaires Ce comit comprend deux d put s et deux s nateurs d sign s par les commissions charg es des affaires culturelles auxquelles ils appartiennent Un d cret fixe les modalit s d application du pr sent article La pr sente loi sera ex cut e comme loi de l Etat Fait Paris le 30 septembre 2010 NICOLAS SARKOZY Par le Pr sident de la R publique Le Premier ministre FRAN OIS FILLON Le ministre de la culture et de la communication FR D RIC MITTERRAND 1 Travaux pr paratoires loi n 2010 1149 Assembl e nationale Proposition de loi n 2486 Rapport de M Michel Herbillon au nom de la commission des affaires culturelles n 2620 Discussion et adoption le 16 juin 2010 TA n 490 S nat Proposition de loi adopt e par l Assembl e nationale n 563 2009 2010 Rapport de M Serge Lagauche au nom de la commission de la culture n 604 2009 2010 Texte de la commission n 605 2009 2010 Discussion et adoption le 16 septembre 2010 TA n 163 2009
25. de l tablissement Ce crit re trouve sa justification dans les politiques de soutien l ducation l image car il permet notamment le maintien des projections de films du patrimoine peu disponibles ce stade au format num rique maintien d une offre cin matographique sur l ensemble du territoire Dans le cadre d un am nagement culturel du territoire quitable certaines r gions favorisent les tablissements situ s en zone rurale Midi Pyr n es par exemple exigence d une programmation art et essai et d un projet culturel ambitieux Dans le cadre de leur politique culturelle nombreuses sont les r gions qui exigent le classement art et essai et un projet culturel fort qui pourrait se d velopper gr ce l quipement num rique Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 21 engagement de diffuser les films soutenus la production ou accueillis sur le territoire r gional En compl mentarit avec leur politique de soutien la production et l accueil de tournage de films certaines r gions demandent ce que les salles qui re oivent un soutien la num risation s engagent mener des actions autour des films soutenus s ances rencontres avant premie res 3 Deux principales m thodes pour calculer le montant de l aide r gionale Plusieurs m thodes sont utilis es pour calculer le montant de l aide r gionale Les deux principales sont les suivantes
26. e Article 1 Le d cret du 24 ao t 1998 susvis est modifi conform ment aux articles 2 et 3 du pr sent d cret Article 2 A modifi les dispositions suivantes Modifie D cret n 98 750 du 24 ao t 1998 art 19 V Article 3 A modifi les dispositions suivantes Cr e D cret n 98 750 du 24 ao t 1998 art 19 1 V Cr e D cret n 98 750 du 24 ao t 1998 art 19 2 V Dispositions transitoires et finales 38 Article 4 Les exploitants d tablissements de spectacles cin matographiques qui ont proc d l installation initiale d un quipement de projection num rique dans leurs salles depuis le 1er octobre 2009 et jusqu la date de publication du pr sent d cret peu vent jusqu au 31 d cembre 2010 demander le b n fice des dispositions de l article 19 1 du d cret du 24 ao t 1998 susvis dans sa r daction issue du pr sent d cret Article 5 Le ministre de la culture et de la communication est charg de l ex cution du pr sent d cret qui sera publi au Journal officiel de la R publique francaise Fait Paris le 1er septembre 2010 Par le Premier ministre Francois Fillon Le ministre de la culture et de la communication Fr d ric Mitterrand Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 39 senbiydeiSozewaeuls sej9ezoeds ep syuewesshqee s p anbeunu juewedinbe e eAlje 01 OLOZ 21qu83des OE NP 6 L L OLOZ ON 10 E 8p aana ua esu EI ins poddey JF OU MMM o
27. e destination des exploitants comportant notamment une analyse du traitement comptable des contributions des distributeurs Concernant les cr dits bancaires l intervention de l IFCIC qui a t dot sp cifique ment par le CNC de 2 1 M en 2010 renouvel s en 2011 afin de garantir les pr ts ban caires contract s pour la num risation devrait contribuer aplanir les difficult s ren contr es par certains exploitants L IFCIC est intervenu depuis d but 2010 et jusqu ce jour en faveur de 31 cin mas pour financer l quipement de 148 crans en projection num rique au total Cela repr sente un montant de cr dits cumul de 6 99 millions d euros 14 Interventions de VIFCIC Ann e Nombre d tablissements Nombre d crans Montant de cr dit M 2011 21 91 4 96 source IFCIC Par ailleurs la FNCF a mis en ligne dans le cadre de son mode d emploi du financement de l quipement num rique une fiche p dagogique destin e expliquer aux tablissements bancaires les m canismes de financement par le biais des contributions des distributeurs Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 15 Le comit de concertation pour la diffusion num rique en salles 1 Nomination et fonctionnement du comit Le comit de concertation pour la diffusion num rique en salles pr vu par la loi du 30 septembre 2010 a t mis en place le 8 octobre 2010 par une d cision de la Pr sidente du CNC Il est c
28. e ces deux derni res dans le cadre d un plan commun intitul Plan Massif Central mis en place d s 2009 ont proc d pr alablement une exp rimentation avant de voter un m canisme de soutien 2 Des soutiens calqu s sur celui du CNC mais avec des sp cificit s locales Hormis l Alsace qui a fait le choix de soutenir uniquement les tablissements de 4 7 crans n appartenant pas un circuit de plus de 50 crans non prioritaires au soutien du CNC les r gions ont adopt une politique d aide qui reprend les principaux crit res d ligibilit du Centre savoir les tablissements n appartenant pas un circuit de plus de 50 crans poss dant de 1 8 crans assurant au moins 5 s ances publiques hebdomadaires en moyenne ne pouvant g n rer du fait de leur programmation ou d un choix de mutualisation suffisamment de contributions de la part des distributeurs Toutes les r gions et collectivit s territoriales d une mani re g n rale placent leur aide sous le r gime de minimis et s inscrivent dans le cadre pr vu par les dispositions du code g n ral des collectivit s territoriales anciennement loi Sueur N anmoins le respect d autres crit res ayant trait au territoire ou aux politiques r gionales existantes est parfois exig Les principaux sont les suivants maintien lorsque cela est possible d un projecteur 35 mm dans au moins l une des salles
29. es engagements de programmation Le nouveau dispositif relatif aux engagements de programmation qui vise pr server la diversit de l offre cin matographique et la plus large diffusion des uvres cin matographiques conforme l int r t g n ral permet d appr hender cette nouvelle offre compl mentaire en imposant ou en incitant les op rateurs qui y sont soumis prendre des engagements de programmation relatifs au hors film Ainsi lors de la derni re proc dure d homologation des engagements des op rateurs concern s intervenue la fin de l ann e 2010 le M diateur du cin ma dans son avis du 26 octobre 2010 a soulign qu il semblait opportun travers le dispositif concern d encadrer le hors film IL a toutefois estim qu il apparaissait pr matur s agissant d une activit encore en pleine volution de soumettre les op rateurs des r gles trop contraignantes Aussi a t il recommand dans un premier temps quele CNC assure dans l ann e un suivi du hors film dans le cadre des travaux de l Observatoire de la diffusion et de la frequentation cin matographiques afin d appr cier son volution et son impact que les exploitants concern s annoncent leurs intentions en mati re de hors film afin que la profession sache quoi s en tenir que les exploitants s engagent informer en amont les distributeurs au moment des n gociations relatives au placement des fi
30. guIue OSE ap 19 ewu Np Jeuogeu 31 U39 np uoigeongnd eun Centre national du cin ma et de l image anim e CNC 12 rue de L beck 75116 Paris www cnc fr mars 2012
31. ibuteurs pour couvrir au moins 75 du co t de leurs investissements soit selon les valuations du CNC environ 1 000 salles r parties dans 750 tablissements auxquelles s ajouteront les cat gories des salles peu actives et des circuits itin rants L aide la num risation du CNC est plac e au niveau communautaire sous le r gime d exemption du r glement de minimis qui autorise les Etats accorder des aides qui n exc dent pas 200 000 sur trois exercices fiscaux cons cutifs A l instar de l aide s lective la cr ation et la modernisation des salles l aide la num risation est r serv e aux tablissements n appartenant pas un circuit ou groupement exploitant plus de 50 crans Elle est accord e aux tablissements qui sauf d rogation ne comportent pas plus de trois salles 2 Bilan d tape Un comit d experts de l aide la num risation s est r uni 7 fois en 12 mois de d cembre 2010 d cembre 2011 Au 20 d cembre 2011 350 tablissements regroupant 467 salles ont t aid s pour leur num risation 21 Le nombre de salles ligibles sera sup rieur aux pr visions 17 d tablissements et 27 d crans L examen des premi res demandes d aide la num risation montre que deux cat gories de salles qui n avaient pas t identifi es comme ayant besoin d aide publique devront recourir au dispositif du CNC les salles ayant des copies en circulation En
32. ief le CNC prend en charge l quipement pour la projection relief mais pas les crans ni les lunettes Pour les r gions tous les cas de figure existent Majoritairement elles ont adopt la m me position que le CNC N anmoins certaines r gions ne pr cisent pas si les lunettes et l cran sont concern s par le soutien r gional exemple Auvergne Centre Champagne Ardenne tandis que d autres ne participent pas du tout au financement de la projection en relief exemple Picardie Pays de la Loire et enfin d autres font entrer l int gralit de l quipement pour la projection en relief dans leur champ d intervention exemple Poitou Charentes Bretagne du scaler quipement permettant de relier au projecteur d autres appareils ordinateur magn toscope num rique Le CNC n int gre pas le scaler dans les d penses ligibles au contraire de la grande majorit des r gions Cela s explique notamment par l int r t que peuvent voir les collectivit s locales diversifier Le champ d action de la salle de cin ma gr ce au num rique les extensions de garantie et les frais financiers Le CNC int gre ces d penses dans son champ d intervention La position des r gions sur ce point est tr s variable 22 La num risation des salles peu actives A ce stade les salles peu actives l exception de celles qui rejoignent un regroupement d exploitants mutualisant les cont
33. in rants au cours du 1er trimestre 2012 Ces prototypes devront tre test s in situ afin de v rifier avant leur commercialisation leur ad quation litin rance 2 Enqu te sur la nature et le nombre de projecteurs utilis s par les circuits itin rants Dans le cadre de la num risation des salles de cin ma et dans l objectif de mettre en place des modalit s sp cifiques d aide financi re le CNC a men une enqu te en vue d estimer les besoins de financements des circuits itin rants 21 M thodologie Cette enqu te a t r alis e aupr s des professionnels de f vrier ao t 2011 Au cours de cette p riode 130 circuits ont t interrog s par courrier et par mail Le questionnaire tr s court portait sur le nombre de points de projections desservis par la tourn e le nombre de points de tourn e quip s en projecteurs 35 mm fixes le nombre de projecteurs 35 mm itin rants avec lesquels la tourn e fonctionne Au 10 ao t 2011 88 circuits itin rants ont r pondu soit un taux de r ponse d environ 68 A noter que parmi les 46 questionnaires manquants figurent dix circuits peu actifs et trois circuits ferm s ou en d p t de bilan Circuits interrog s 130 100 dont par courrier 29 22 dont par mail 101 78 R pondants 88 68 dont par courrier 12 9 dont par mail 76 58 Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 25 2 2 Bilan chiffr Les 88 circuits ayant r pondu
34. it itin rant dans leur commune soit 11 2 de la population fran aise totale En France 2 164 communes 5 9 des communes fran aises b n ficient du passage d un circuit itin rant Les circuits itin rants ajoutent plus de 2 000 communes aux 1 545 quip es en salles fixes portant ainsi le nombre de communes quip es d un cin ma itin rant ou fixe 8 635 La tr s grande majorit de ces communes comptent moins de 10 000 habitants 96 1 des communes quip es 88 d partements sont desservis par au moins un circuit itin rant A l exception de la Corse toutes les r gions de France sont desservies par au moins un circuit itin rant en 2008 La r gion Rh ne Alpes est celle qui compte le plus de points de projection 330 soit 14 0 du total 3 Programmation et fr quentation des circuits itin rants 3 1 Activit des circuits itin rants En 2008 60 3 des circuits itin rants fonctionnent au moins 40 semaines contre 81 4 toutes salles confondues 12 2 des circuits itin rants sont actifs moins de 10 semaines dans l ann e 4 2 tous cin mas confondus Cette part est relativement stable sur la d cennie Les circuits itin rants qui repr sentent 6 3 du parc d tablissements cin matographiques fran ais sont surrepr sent s parmi les cin mas ouverts moins de 10 semaines par an En effet 18 2 de ces tablissements sont des circuits itin rants La quasi totalit des circuits itin rants cl
35. l mentaires ou alternatifs Il s agit principalement de la diffusion en direct o diff r de spectacles vivants op ra ballets concerts et d v nements sportifs ou culturels 2 Les op rateurs Cette offre quasi inexistante dans l univers photochimique a t essentiellement d velopp e par deux op rateurs qui sont tous deux aujourd hui des filiales de grands circuits d exploitation le premier est la soci t Path Live anciennement Ciel Ecran qui rel ve du groupe Les Cin mas Gaumont Path Cet op rateur est leader sur le march de la diffusion de hors film en direct il programme des contenus compl mentaires dans environ 200 salles en France et 420 l tranger le second est C t Diffusion filiale du groupe CGR qui programme les tablissements de ce groupe ainsi que ceux de certains circuits et exploitants ind pendants il devrait programmer tr s approximativement entre 50 et 100 tablissements Par ailleurs il convient d ajouter que le groupe UGC a d velopp directement une offre de diffusion d op ras pour la tr s grande majorit en diff r dans le pro gramme de la saison 2011 2012 sur dix op ras un seul devrait tre diffus en direct Cette offre est d nomm e Viva l op ra dans les cin mas UGC 3 R sultats du hors film en 2011 En 2011 les programmes hors film ont r alis 0 2 des entr es 0 6 des re
36. lation initiale des quipements de projection num rique des salles des tablissements de spectacles cin matographiques peut tre mutualis La mutualisation peut tre effectu e entre exploitants d tablissements de spectacles cin matographiques exploitants propri taires des fonds de commerce de plusieurs tablissements cin matographiques ou par des interm diaires assurant le financement des investissements n cessaires Dans ce cas 1 Les contrats relatifs au montant et aux conditions de versement de la contribution pr vue au 1 du I ainsi que les contrats relatifs au financement des quipements de projection num rique conclus entre les exploitants d tablissements de spectacles cin matographiques et les interm diaires mentionn s au premier alin a du I fixent la liste des tablissements relevant de la mutualisation et d taillent les modalit s de cette mutualisation notamment la r partition des contributions entre les diff rents b n ficiaires 2 Les contrats relatifs au montant et aux conditions de versement de la contribution pr vue au 1 du I pr voient par ailleurs les conditions dans lesquelles il est rendu compte de l affectation de la contribution III La contribution pr vue au I n est plus requise une fois assur e la couverture du co t de l installation initiale des quipements de projection num rique des salles de l tablissement de spectacles cin matographiques concern es ou de
37. les le nombre d tablissements peu actifs est le plus lev En revanche les r gions dans lesquelles la part d tablissements peu actifs est la plus forte Corse Franche Comt Picardie Centre et Languedoc Roussillon figurent parmi les r gions les plus rurales 3 Analyse selon l activit R partition selon le nombre de semaines d activit Plus du tiers des tablissements peu actifs 37 8 ont une activit r guli re tout au long de l ann e en tant ouverts au public plus de 40 semaines par an En revanche pr s de la moiti d entre eux 49 8 sont ouverts moins de 30 semaines par an Cette r partition montre que seule une moiti au plus des tablissements peu actifs peuvent tre consid r s comme saisonniers R partition selon le nombre de s ances par semaine calendaire IL apparait que pr s des trois quarts des tablissements peu actifs 74 9 organisent en moyenne sur l ann e moins de 3 s ances hebdomadaires R partition selon le nombre de s ances par semaine d activit La r partition des tablissements peu actifs selon le nombre de s ances par semaine d activit est relativement homog ne Enfin les tablissements organisant plus de 5 s ances par semaine d activit repr sentent pr s du quart des tablissements peu actifs 22 3 Ce sont vraisemblablement des tablissements saisonniers Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 23 Conclusi
38. leur c t les distributeurs se sont galement regroup s pour n gocier collectivement avec les exploitants o leurs interm diaires Les adh rents de DIRE Distributeurs Ind pendants R unis Europ ens ont ainsi cr le GIE DIRECT et ceux du SDI Syndi cat des Distributeurs Ind pendants le GIE INDIS 3 Les difficult s rencontr es 3 1 Une nette acc l ration des n gociations depuis mai 2011 L ensemble des professionnels s accordent reconnaitre que les n gociations entre distributeurs et exploitants quel que soit le mode de collecte choisi par ces derniers ont connu une nette acc l ration depuis mai dernier M me les exploitants ayant choisi de collecter en direct les contributions et qui de ce fait se heurtaient jusqu alors de fortes r ticences de la part des distributeurs t moignent de cette am lioration En outre les versements des contributions sont d sormais effectifs pour la quasi totalit des distributeurs actifs en France m me si les n gociations continuent sur la r daction des contrats 3 2 Cr dits bancaires et contrats simplifi s Concernant les contrats simplifi s les recommandations du Comit de concertation et notamment la 7 me recommandation publi e fin avril dernier proposant des l ments constitutifs d un contrat simplifi devraient servir de guides aux exploitants et distributeurs En outre la F d ration Nationale des Cin mas Fran ais FNCF a mis en ligne un guid
39. lms sur les cons quences possibles d une activit hors film sur l exploitation de l uvre et sur les mesures de compensation envisag es Selon le M diateur il serait en effet anormal et cela constituerait m me un vident pr judice qu un distributeur d couvre a posteriori des suppressions de s ances au titre du hors film Les principaux op rateurs tenus de souscrire des engagements de programmation ont pris lors de la derni re proc dure des engagements dans le sens des pr conisations du M diateur Ainsi Le groupe Les Cin mas Gaumont Path groupement de programmation EuroPalaces s est engag informer pr alablement les distributeurs concern s par des suppressions de s ances li es aux offres compl mentaires et par ailleurs tablir un bilan annuel du nombre de s ances concern es par ces s ances sp cifiques Le groupe UGC s est engag informer au moins deux semaines l avance les distributeurs des dates et heures de diffusion de nos programmes hors films susceptibles de venir modifier la diffusion du film concern de ce distributeur et a envisag pour le moment de limiter le hors film aux jours de la semaine l exception du samedi et du dimanche Le groupe CGR s est engag ce que les offres alternatives ne soient pas diffu s es les jours de forte fr quentation comme le samedi soir ou le dimanche apr s midi sauf cas exceptionnel
40. mage anim e r unit un comit de concertation professionnelle charg d laborer des recommandations de bonne pratique permettant d assurer dans le cadre de la projection num rique la plus large diffusion des uvres cin matographiques conforme l int r t g n ral le maintien de l am nagement culturel du territoire ainsi que la diversit des uvres cin matographiques et des tablissements de spectacles cin matographiques Ce comit est compos de repr sentants des organisations professionnelles repr sentatives des exploitants d tablissements de spectacles cin matographiques ainsi que de repr sentants des organisations professionnelles repr sentatives des distributeurs d uvres cin matographiques En tant que de besoin le pr sident du Centre national du cin ma et de l image anim e associe les autres organisations professionnelles repr sentatives du secteur du cin ma et de l image anim e et les entreprises concern es La composition et l organisation du comit sont pr cis es par d cision du pr sident du Centre national du cin ma et de l image anim e Art L 213 21 Les exploitants d tablissements de spectacles cin matographiques transmettent aux distributeurs les donn es extraites des journaux de fonctionnement des quipements de projection num rique relatives l exploitation des uvres cin matographiques de longue dur e que ces distributeurs ont mises leur dis
41. ment culturel du territoire La num risation des salles a t significativement accompagn e par les collectivit s territoriales La totalit des r gions de nombreux d partements et villes ont en effet mis en place depuis un an des dispositifs d aide compl mentaires celui du CNC La loi du 30 septembre 2010 tait essentielle pour la diffusion des ceuvres francaises et europ ennes Son adoption dans un large consensus a permis de donner l lan souvent n cessaire aux grandes r formes pour qu elles puissent prendre leur envol Le mouvement initi ainsi par le Parlement a entrain travers l ensemble du territoire d autres adh sions ace grand projet national et de nouveaux soutiens Les faits parlent d eux m mes la France est aujourd hui au troisi me rang mondial apr s les Etats Unis et la Chine pour la num risation de ses salles Augmentant de plus de 75 par rapport fin 2010 le nombre d crans num ris s en France enregistre une croissance sup rieure la moyenne mondiale La fr quentation des salles a elle aussi connu une progression en 2011 La petite exploitation a d ailleurs connu une croissance tr s sup rieure la moyenne montrant ainsi que la politique men e de num risation des salles permet aux exploitations les plus modestes d tre les premiers b n ficiaires de ces volutions La r gion Aquitaine a t la premi re a mettre en place un dispositif d aide la num risatio
42. n e 2011 Le nombre d crans num riques a ainsi cru de 295 entre fin 2009 et fin 2011 La France est le pays europ en le plus quip Elle est suivie de la Grande Bretagne et de l Allemagne La Norv ge a t le premier pays au monde devenir totalement num ris A la mi 2011 11 pays europ ens dont la France et le Royaume Uni avaient num ris plus de la moiti de leur parc 2 En France pr s des deux tiers des crans taient num ris s fin 2011 2 1 Fin d cembre 2011 65 3 des crans sont num ris s Entre fin 2010 et fin 2011 le nombre d crans num riques a quasiment doubl et s l ve d sormais 3 612 Un peu moins de 60 de ces crans soit 2 124 crans appartiennent des tablissements relevant de la grande exploitation soit une croissance de 70 5 constat e en un an De leur c t les crans num riques appartenant des tablissements relevant de la petite exploitation au nombre de 749 soit 21 des crans num riques ont connu la plus forte croissance de 230 sur la m me p riode et plus de 110 pour la moyenne exploitation dont les crans num riques sont au nombre de 739 soit 20 5 des crans num riques 36 des crans de la petite exploitation sont num riques contre 69 pour la moyenne exploitation et 89 5 pour la grande exploitation Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 7 2 2 Fin 2011 pr s de 50 des tablissements taient num ris s 9
43. n des salles Elle dispose aujourd hui du parc cin matographique r gional le plus largement num ris Elabor dans le dialogue la concertation et dans le respect de la diversit des entreprises et des territoires concern s le plan de num risation prolonge et amplifie l action d j men e depuis plus de 10 ans par le CNC en faveur des technologies innovantes et du d veloppement du num rique Nos efforts conjugu s permettront au secteur de la cr ation de franchir le cap de cette r volution num rique o seuls ceux qui s y seront pr par s pourront en tre les acteurs Eric Garandeau Pr sident du CNC Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 3 Sommaire 1 Le d ploiement de la projection num rique en salles page 7 2 L tat des lieux des n gociations entre exploitants et distributeurs page 12 3 Le comit de concertation pour la diffusion num rique en salles page 16 4 L aide du CNC la num risation des salles page 18 5 Les aides des collectivit s territoriales page 21 6 La num risation des salles peu actives page 23 7 La num risation des circuits itin rants page 25 8 Le hors film page 30 Annexe 1 page 33 Loi No 2010 1149 du 30 septembre 2010 Annexe 2 page 37 D cret No 2010 1034 du 1er septembre 2010 Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 5 Le d ploiement de la projection num rique en salles 1 Pr s de 50 000 crans num riques dans le monde dont 14 000
44. nant compte des autres sources de financement des exploitants apports propres et subventions publiques et le cas ch ant de la mutualisation des contributions des distributeurs Par ailleurs aucune contribution n est due au titre d une exploitation du film en continuation Ces obligations cessent dix ans apr s l installation initiale des quipements et au plus tard le 31 d cembre 2021 1 2 Diff rentes natures de relations contractuelles Comme la loi le pr cise le versement des contributions l quipement num rique des salles peut s op rer directement ou via un interm diaire En outre la loi indique que les contributions peuvent tre mutualis es entre exploitants Dans les faits les exploitants et distributeurs recourent ces diff rentes modalit s pr vues par la loi de versement et de perception des contributions Si certains exploitants font le choix de recourir un interm diaire ou de se regrouper pour mutualiser les contributions d autres de toutes tailles pr f rent n gocier directement avec les diff rents contributeurs au premier rang desquels les distributeurs 2 La mise en uvre des diff rents types de relations contractuelles 21 Les interm diaires historiques Ymagis et Arts Alliance Media Jusqu la publication de la loi du 30 septembre 2010 seules deux soci t s interm diaires jouant selon les cas le r le de tiers collecteur ou de tiers investisseur Ymagis et Arts Alliance
45. ne de sortie nationale sur 50 copies Lors de la 2 me semaine de sortie nationale ce m me film est distribu sur 70 copies 45 copies sont exploit es dans des salles qui le programmaient d j en 1 re semaine de sortie nationale et 25 dans des salles qui ne le programmaient pas Aux termes de la loi le distributeur est redevable de 20 contributions compl mentaires Mais la loi n indique pas quels exploitants parmi les 25 programmant le film pour la premi re fois en 2 me semaine de sortie nationale le distributeur concern doit verser ses contributions La recommandation No 5 propose pour r soudre ce probl me la cr ation d une Caisse de r partition des contributions dues en cas d largissement simultan une exploitation en continuation L hypoth se la plus vraisemblable ce stade est que la Caisse soit g r e par une organisation professionnelle du secteur Cette proposition a naturellement ses d tracteurs qui jugent cette solution lourde de gestion et complexe Cependant aucune meilleure solution n a pu tre identifi e ou propos e Par ailleurs cette m me recommandation No 5 envisage que le CNC publie pour l information de l ensemble des exploitants distributeurs et interm diaires le nombre de mises disposition en sortie nationale ainsi que les ventuels largissements lors des trois semaines suivantes Ces informations d clar es par les distributeurs sont mises en ligne depuis octobre
46. num rique comme en 35 mm certaines salles se partagent d s la 1 re semaine de sortie nationale les copies des films une m me copie pouvant tre utilis e la m me semaine par deux trois voire davantage d tablissements Dans ce cas de figure et comme le pr conisent au demeurant les recommandations du comit de concertation les contributions des distributeurs sont elles m mes partag es entre ces diff rents exploitants ce qui conduit inclure certaines salles dans le p rim tre de l aide les salles proc dant une mutualisation des contributions La mutualisation des contributions des distributeurs a pour effet de rendre ligibles des tablissements qui ne l auraient pas t en percevant directement les contributions et contribue donc accroitre le montant total des aides accord es Cependant cette mutualisation a aussi pour effet d augmenter la part d avance remboursable des tablissements qui auraient t ligibles m me en percevant les contributions en direct Donc in fine la mutualisation aura pour effet de diminuer le co t pour le CNC et les collectivit s territoriales une fois les avances rembours es 18 2 2 Co ts de num risation Le co t moyen de num risation par cran pour les tablissements aid s s l ve 77 393 Rappelons que les plafonds de d pense ont t fix s 74 000 par cran auxquels s ajoutent 10 000 par tablissement Compte tenu du nombre moyen d
47. ompos de cinq repr sentants des exploitants et de cinq repr sentants des distributeurs Marie Christine Desandr Pr sidente adjointe de la FNCF Jean Pierre Decrette les Cin mas Gaumont Path Tr sorier de la FNCF Michel Humbert Pr sident adjoint de la FNCF Pr sident du SCARE Syndicat des Cin mas d Art de R pertoire et d Essai Jean Lab Pr sident de la FNCF Richard Patry Pr sident adjoint de la FNCF en tant que repr sentants des exploitants Martin Bidou Haut et Court Victor Hadida Metropolitan et Pr sident de la FNDF F d ration Nationale des Distributeurs de Films Etienne Ollagnier Jour2F te et Pr sident du SDI Olivier Snanoudj Warner Alain Sussfeld UGC en tant que repr sentants des distributeurs 2 Les neuf recommandations de bonne pratique Le comit s est r uni un rythme soutenu depuis sa cr ation et a ainsi pu adopter les neuf recommandations de bonne pratique Recommandation de bonne pratique No 1 relative la d finition au regard des usages professionnels de la date de sortie nationale de l largissement du plan initial de sortie nationale et de l exploitation en continuation d une uvre cin matographique de longue dur e in dite en salles Recommandation de bonne pratique No 2 relative la dur e et la date de d but d ex cution des contrats encadrant le versement des contributions num riques dues par les distributeurs d uvres cin ma
48. onction de la localisation de l tablissement Dans le cas du circuit itin rant c est l une des localit s choisie par l exploitant parmi tous les points de projection desservis dite localit principale ou localit pilote qui servira identifier le circuit Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 27 1 Nombre de circuits itin rants En 2008 131 circuits itin rants actifs sont d nombr s en France Ils taient 134 en 1999 lls repr sentent 6 3 du parc d tablissements cin matographiques fran ais en 2008 Entre 2001 ann e de r forme de l art et essai et 2008 le classement art et essai des circuits itin rants s largit En effet si en 2001 26 9 des circuits taient class s ils sont 31 3 l tre en 2008 Les 131 circuits itin rants actifs en 2008 desservent 2 351 points de projection diff rents Les plus petits ne desservent qu un seul point de projection le plus grand en dessert 80 22 1 des circuits itin rants comptent moins de 5 points de projection en 2008 et 16 8 en comptent 30 ou plus 68 des points de projection des circuits itin rants 1 599 sont des salles des f tes 2 Population touch e par les circuits itin rants 2 245 des 2 351 points de projection sont situ s dans des communes de moins de 10 000 habitants soit 95 5 du total 61 40 millions d individus vivent en France En 2008 6 85 millions de Fran ais disposent d un point de projection de circu
49. ons La population des tablissements peu actifs apparait comme relativement h t rog ne Elle comporte tant des tablissements saisonniers ayant une forte activit hebdoma daire pendant une part seulement de l ann e que des tablissements ayant une acti vit faible mais r guli re tout au long de l ann e Cependant au del de cette h t rog n it les tablissements ayant l activit la plus faible sont les plus nombreux IL faut enfin noter que l analyse statistique des tablissements peu actifs ne permet pas de d tacher pr cis ment une cat gorie d tablissements saisonniers que ce soit en termes de nombre de semaines d activit ou en termes de nombre de s ances 4 Projet d ouverture du dispositif d aide la num risation aux salles peu actives Ace stade le projet du CNC qui reste discuter avec les organisations professionnelles concern es est de soutenir la num risation aux salles peu actives en deux tapes successives courant 2012 1 re tape Il s agirait d abord d ouvrir le dispositif deux cat gories de salles peu actives les salles activit r guli re ayant eu en 2010 plus de 32 semaines d activit durant l ann e et ayant organis plus de 150 s ances les salles saisonni res Il s agit des salles implant es dans des zones touristiques stations de montagne ou villes baln aires ayant une activit forte pendant l affluence touristique et faible le reste de
50. position Les exploitants d tablissements de spectacles cin matographiques transmettent galement au Centre national du cin ma et de l image anim e les donn es extraites des journaux de fonctionnement pr cit s relatives toutes les utilisations de leurs quipements de projection num rique Les donn es mentionn es aux alin as pr c dents leurs modalit s et leur p riodicit de transmission sont fix es par d cision du pr sident du Centre national du cin ma et de l image anim e Art L 213 22 Les quipements de projection num rique et les fichiers ou les donn es num riques mentionn s l article L 213 16 leurs conditions d utilisation ainsi que les journaux de fonctionnement mentionn s l article L 213 21 sont conformes aux normes internationales ISO relatives la projection num rique en salles Art L 213 23 Lorsqu elles ont pour objet le financement m me partiel de l installation initiale des quipements de projection num rique les aides financi res s lectives du Centre national du cin ma et de l image anim e sont subordonn es des engagements de programmation contr l s par le pr sident du Centre national du cin ma et de l image anim e dans les m mes conditions que ceux relevant du 4 de l article L 212 23 Ces engagements de programmation sont contr l s pendant une dur e de cinq ans suivant la date de la derni re aide financi re ayant concouru
51. re globale de ces cin mas Ils diffusent en moyenne 37 4 de films de plus que les circuits non class s En 2008 huit circuits itin rants ne proposent que des films sortis dans l ann e soit 6 1 du parc de circuits En 1999 ils n taient que quatre dans ce cas 3 du parc 3 3 Programmation et fr quentation En 2008 les circuits itin rants programment 36 715 s ances r alisent 1 54 million d entr es et g n rent 6 00 M de recettes guichets Le parc de circuits itin rants repr sente ainsi 0 56 des s ances 0 81 des entr es et 0 53 des recettes r alis es par l ensemble des tablissements cin matographiques fran ais Rapport e aux r sultats des salles situ es dans des communes de moins de 10 000 habitants qui abritent plus de 95 des points de projection la part de march des circuits itin rants s tablit 5 1 en entr es et 3 6 en recettes La recette moyenne par entr e des circuits itin rants s l ve 3 91 contre 6 01 tous cin mas confondus Les circuits itin rants class s art et essai programment 18 290 s ances 49 8 des s ances de la totalit des circuits Ils r alisent pr s de 812 000 entr es 52 8 de la fr quentation totale des circuits itin rants et g n rent 3 M de recettes guichets 51 6 des recettes des circuits itin rants La recette moyenne par entr e des circuits itin rants class s 3 82 en 2008 est moins lev e que celle des circuit
52. ributions des distributeurs ne sont pas prioritaires pour l acc s l aide la num risation du CNC L objectif est d sormais d ouvrir progressivement le dispositif d aide la num risation du CNC cette cat gorie de salles 1 D finition donn es g n rales Dans le cadre de cette analyse sont consid r s comme peu actifs les tablissements qui en 2010 ont organis moins de 5 s ances hebdomadaires en moyenne dans l ann e soit moins de 265 s ances au total Ces tablissements peu actifs sont au nombre de 352 regroupant 358 crans En excluant de l analyse les salles class es art et essai et celles appartenant des circuits ou groupements de plus de 50 crans sont consid r s comme peu actifs 291 tablissements regroupant 296 crans 2 Analyse g ographique La majorit des tablissements peu actifs 64 8 sont situ s dans des zones rurales ou des unit s urbaines de moins de 20 000 habitants Toutefois plus du quart 25 8 des tablissements peu actifs sont situ s dans des unit s urbaines de plus de 200 000 habitants ou dans l unit urbaine de Paris Beaucoup de ces tablissements sont en fait des centres culturels ou des palais des congr s ayant une activit cin matographique marginale Les r gions les mieux dot es en tablissements de spectacles cin matographiques Ile de France Rh ne Alpes et Provence Alpes C te d Azur sont aussi en toute logique celles dans lesquel
53. s tablissements de spectacles cin matographiques mutualisant leurs financements compte tenu des autres financements Elle n est plus requise au del d un d lai de dix ans apr s l installation initiale des quipements de projection num rique sans que ce d lai n exc de le 31 d cembre 2021 Les contrats relatifs au montant et aux conditions de versement de la contribution pr vue au 1 du I ainsi que les contrats relatifs au financement des quipements de projection num rique conclus entre les exploitants 1e octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRAN AISE Texte 2 sur 142 d tablissements de spectacles cin matographiques et les interm diaires mentionn s au premier alin a du I pr voient les conditions dans lesquelles les exploitants rendent compte directement ou indirectement aux distributeurs du co t de l installation initiale des quipements de projection num rique restant couvrir En application de l article L 111 2 et la demande des distributeurs ou des exploitants le Centre national du cin ma et de l image anim e peut apporter son concours pour l analyse des comptes rendus effectu s en application de l alin a pr c dent Le pr sident du Centre national du cin ma et de l image anim e requiert aupr s des personnes mentionn es au m me alin a communication de tout renseignement ou document qu il estime utile Art L 213 17 Le montant de la contribution pr v
54. s non class s 4 01 en 2008 72 6 des circuits itin rants programment moins de sept s ances hebdomadaires soit moins d une s ance par jour en 2008 et 93 2 en proposent moins de 14 moins de deux s ances par jour A titre de comparaison 32 5 des cin mas fran ais organisent moins de sept s ances par semaine et 52 5 moins de 14 En termes d entr es 58 1 des circuits itin rants r alisent moins de 10 000 entr es en 2008 56 en 1999 contre 27 4 de l ensemble du parc des cin mas 30 6 en 1999 Ce taux peut tre compar celui des tablissements mono crans qui r alisent moins de 10 000 entr es en 2008 qui s tablit 42 8 48 en 1999 Parall lement 77 1 des circuits itin rants g n rent moins de 75 000 de recettes guichets en 2008 79 9 en 1999 contre 66 5 des tablissements mono crans 72 2 en 1999 et 42 tous cin mas confondus 47 en 1999 En 2008 plus de la moiti 50 4 des circuits itin rants enregistre une recette moyenne par entr e inf rieure 4 contre 19 5 de l ensemble des cin mas francais Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 29 30 Le hors film 1 Le hors film L installation d quipements de projection num rique a permis le d veloppement au sein des salles de spectacles cin matographiques d une offre nouvelle commun ment d nomm e hors film consistant en la diffusion de contenus dits comp
55. sse pas pr sager d un r le culturel affirm jou sur le plan local par la salle 24 La num risation des circuits itin rants La num risation des circuits itin rants est un sujet important compte tenu du r le culturel qu ils jouent sur notre territoire en permettant notamment de doubler le nombre de communes ayant une activit cin matographique Cependant ce stade leur num risation bute sur l absence de solution technique qui leur soit adapt e 1 Contraintes des circuits itin rants sp cifications techniques Les conditions de projection propres aux circuits itin rants posent des contraintes importantes mat rielles portabilit robustesse stabilit r sistance aux chocs et aux variations de temp rature logistiques acc s aux copies et aux cl s de lecture des films Pour autant il est indispensable que les circuits itin rants puissent utiliser les m mes copies num riques conformes aux normes ISO que les salles fixes afin que les distributeurs n aient pas g rer deux types de supports de projection garantir le m me niveau de s curit des contenus que celui encadr par les normes ISO Un cahier des charges pr cisant ces contraintes a t adress aux industriels fabricants et installateurs de projecteurs num riques en ao t 2010 Deux industriels ont en f vrier 2012 indiqu tre susceptibles de d velopper un prototype de projecteur adapt aux circuits it
56. ssements num ris s sont class s art et essai et 34 des crans num ris s appartiennent des tablissements class s Parc num rique fin d cembre 2011 Barom tre de l extension du parc num rique nombre mars 11 tablissements 571 crans 2153 tablissements 100 quip s 288 crans des tab 100 quip s 1 223 Poids du num rique dans le parc total 80 60 40 20 0 mars 11 juin 11 sept 11 d c 11 Equipement selon le nombre d crans tablissements mars 11 1 cran EN 2 ou 3 crans 126 4 ou 5 crans 92 6 ou 7 crans 54 8 11 crans 84 12 crans et plus 84 total 571 Poids du num rique dans le parc total 100 juin 11 688 2 686 451 1 885 sept 11 827 3 191 645 2 698 H tablissements crans sept 11 271 204 112 68 87 85 827 d c 11 972 3612 830 3 275 80 60 40 20 0 tablissements crans cran M2ou3 crans MAouS crans M6ou crans M8 11 crans W12 crans et plus Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 Equipement selon la cat gorie d exploitation tablissements mars 11 juin 11 sept 11 d c 11 moyenne exploitation 145 157 168 17 total 571 688 827 97 crans mars 11 juin 11 sept 11 d c 11 moyenne exploitation 444 547 626 73 total 2153 2 686 3 191 3 612 Chaque tablissement cin matographique fait l objet d un classement
57. t num ris s sont ceux d Aquitaine 80 9 des crans des Pays de la Loire 78 et de Bretagne 76 2 Rappelons que la R gion Aquitaine a t la premi re r gion francaise a mettre en place durant l t 2010 un dispositif d aide la num risation des salles La R gion Pays de la Loire avait elle aussi adopt tr s t t en novembre 2010 un r glement d intervention en faveur de la num risation des salles En outre quatre des cinq d partements de cette r gion interviennent galement dans le financement de la num risation des salles Par ailleurs la signature pr coce d un accord entre le tiers Ymagis et le circuit Cin ville tr s bien implant en Bretagne le dynamisme de la petite exploitation bretonne le plus souvent associative ou municipale contribuent fortement expliquer le tr s haut niveau d quipement de la Bretagne La R gion Ile de France suit de pr s ces trois r gions avec 74 des crans num ris s 2 4 La num risation des tablissements class s art et essai selon le classement 2010 1078 tablissements soit 52 des tablissements actifs regroupant 2 238 crans soit 40 5 des crans actifs sont class s art et essai Plus de la moiti des tablissements class s comportent au moins un cran num ris soit 560 tablissements 55 des crans appartenant des tablissements class s art et essai en 2011 sont num ris s soit 1 286 crans Par ailleurs 57 des tabli
58. tant du S maphore de N mes Ouest Gestion Contributions Num riques ex GIE Grand Ouest comportant environ 75 tablissements regroupant 83 crans de Bretagne la Coordination des Associations de Cin mas d Art et Essai en Rh ne Alpes qui regroupe trois associations r gionales ACRIRA GRAC et Ecrans entend monter en collaboration trois fonds de mutualisation des contributions num riques pour leurs adh rents respectifs c est dire au total pr s de 90 tablissements regroupant plus de 120 crans Rapport sur la mise en uvre de la loi No 2010 1149 13 ARTEC qui regroupe 13 tablissements pour la plupart en Aquitaine le R seau Cin Parvis 65 qui regroupe 13 tablissements 14 crans des Hautes Pyr n es Par ailleurs une trentaine d exploitants de la moyenne exploitation ont cr association Cin o afin de g rer la n gociation et la collecte des contributions des distributeurs sans mutualisation de celles ci Cette association regroupe environ 210 crans Ces diff rentes structures ont entam leurs n gociations avec les distributeurs et pour les premi res cr es ont d j sign des contrats avec les distributeurs le plus souvent francais et de taille petite ou moyenne Enfin certains exploitants qu il s agisse de circuits ou d exploitants de taille moyenne manifestent leur choix de n gocier en direct avec les distributeurs 2 4 Les regroupements de distributeurs De
59. tographiques de longue dur e in dites en salles Recommandation de bonne pratique No 3 relative la n gociation des contrats entre exploitants et distributeurs concernant le montant et la dur e de la contribution pr vue l article L 213 16 du code du cin ma et de l image anim e nature et proportion des d penses de l exploitant pouvant tre couvertes par la contribution modalit s de calcul des conomies r alisables par un distributeur et proportion de l conomie prise en compte au titre de la contribution Recommandation de bonne pratique No 4 relative la d finition de la notion d quit dans le cadre de la n gociation du montant de la contribution pr vue l article L 213 16 du code du cin ma et de l image anim e Recommandation de bonne pratique No 5 relative la contribution pr vue l article L 213 16 du code du cin ma et de l image anim e en cas d largissement du plan initial de sortie d une uvre cin matographique Remarques relatives ala recommandation No 5 La recommandation No 5 s attaque notamment la probl matique pos e par la loi du 30 septembre 2010 d identification des b n ficiaires de contributions dues par les distributeurs en cas d largissement du plan initial de sortie d un film lorsque cet largissement est simultan une exploitation en continuation Cette situation survient par exemple dans le cas suivant un film est distribu en 1 re semai
60. ue l article L 213 16 est n goci entre les parties des conditions quitables transparentes et objectives afin notamment qu il reste inf rieur la diff rence entre le co t de la mise disposition d une uvre sur support photochimique et celui de la mise disposition d une uvre sous forme de fichier num rique Art L 213 18 En cas de litige concernant l application du 1 du I de l article L 213 16 et de l article L 213 17 le m diateur du cin ma peut tre saisi en application de l article L 213 1 Le m diateur du cin ma requiert des parties au litige communication de tout renseignement ou document qu il estime utile notamment des contrats mentionn s l article L 213 14 et au III de l article L 213 16 Art L 213 19 Afin de pr server la diversit de l offre cin matographique est prohib e toute pratique et est r put e non crite toute clause contractuelle de nature rendre d pendants des conditions de fixation de versement de la contribution pr vue l article L 213 16 ou de financement de l installation initiale des quipements de projection num rique soit les choix de distribution ou de programmation en salles des uvres cin matographiques soit la d termination du taux de la participation proportionnelle aux recettes d exploitation pr vue aux articles L 213 9 L 213 11 Art L 213 20 Le pr sident du Centre national du cin ma et de l i
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