Parte 1.
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1. O Fos SRE TE DE y 860 MODIFICATEURS DES S CR TIONS ET DES EXCR TIONS stri es mais les fibres lisses C est pourquoi la digitalie qui est diur tique aux doses th rapeutiques devient anur tique et produit des sueurs aux doses toxiques alors que la tension vasculaire diminue par suite de la paralysie des fibres lisses des vaisseaux lesquelles tant contract es sous l influence de faibles doses d terminaient une aug mentation de pression vasculaire et par suite la diur se C est ainsi que nous pouvons nous rendre compte des effets diaphor tiques ou plut t sudorifiques des Antimoniaux pris aux doses toxiques tandis qu aux doses th rapeutiques d apr s Trousseau ces agents ne provo quent pas les sueurs C est tr s probablement ce groupe de substances que sera rattach un sudorifique pr cieux le jaborandi lorsque l tude du m canisme par lequel cet agent produit les sueurs sera lucid 2 Il existe des substances qui par suite de leur volatilit peuvent s liminer par la peau et agir soit par dialyse p 778 soit par une paralysie des fibres lisses des vaisseaux qui se rendent aux follicules sudoripares tels sont l alcool l acide sulfhydrique Enfin si Pon se rappelle que plus le sang est riche en eau plus ce liquide en exc s tend s chapper non seulement par les reins mais par les follicules sudoripares et si l on ajoute cette notion aux pr c dentes on aura pr2. d 55 mm eee a i om Se me 2 a a a D te dt Pre mets emr ro AL 2e nas ti de 2 TRE 7 pe ANE TO amam sam o AT OD o o a D a i T s aee pe a iD E ng
3. l ment sudoripare isol lequel est repr sent essentiellement par un follicule enroul qu en toure un riche r seau de capillaires dont les mailles jouent le m me r le qu un glom rule de Malpighi dans le rein on comprend que plus l afflux du sang est consid rable dans ce r seau plus ce liquide laisse transsuder travers ce m me r seau les mat riaux qui constituent la sueur Or ik existe des agents qui poss dent la propri t de proyoquer cet afflux plus consid rable du liquide sanguin dans ces capillaires l faut citer d abord la chaleur qui poss de la propri t de diminuer la contractilit de la fibre lisse et m me de la paralyser comme nous le dirons plus tard dans l tude de cet agent puis certaines substances toxiques et m dicamenteuses telles que l aconitine la f ve du Calabar la digitale les Antimoniaux la v ratrine etc qui haute dose para lysent soit indirectement soit directement non seulement les fibres 4 Comptes rendus de la Soci t de biologie 1873 p 211 dis NT A gt lt g TD EN 7 niti P d SAS EST NA A p DIT N E ER O A ot O D a ee a A Y Per Dramane m PE o T om M de Mainu nd amma us i AD TER Pre Montois Gui mit ram m l AO E damier ant hasta at j 1 f 1 a Hg EN Li 4 PUE W f Hi a TE Ts Sa mi Date _ eh ur Le A p L ea Le FeS Lo ER TE ES 4 Pr SEE ET USS Try
4. t que comme des produits de s cr tion Des sucurs normales et pathologiques Chez les sujets l tat de sant la sueur excr t e en un point quelconque de la surface Cu tan e except dans certaines r gions o les glandes s bac es sont tr s d velopp es se pr sente sous l aspect d un liquide limpide inco lore ou peine troubl par des lamelles pith liales Elle poss de une odeur sp ciale due un principe volatil non d fini et une acidit tr s prononc e due un autre principe peu tudi encore et auquel Fabre a donn le nom d acide sudorique ou hydrotique Elle contient divers sels chlorures de sodium et de potassium phosphates de potasse et de soude etc de l ur e des traces de mati res grasses mais elle ne renferme pas de compos s ammoniacaux moins qu elle n ait subi un commencement de putr faction Fabre n a pu y trouver ni sucre ni acide hippurique Les sueurs des r gions axillaire inguino scrotale vulvaire celles des intervalles des orteils diff rent des pr c dentes en ce que la r action en est alcaline au lieu d tre acide parce qu elles se trouvent m lang es avec la mati re s bac e de ces r gions laquelle est alcaline Elles poss dent une odeur variable suivant ces m mes r gions et suivant les esp ces animales On a attribu cette odeur aux acides capro que val rique etc D apr s des recherches nombreuses faites par Andral quelles
5. de savoir quelle tait la substance active du jabo randi Pour r soudre cette question j ai fait trois exp riences en mettant a profit 2 75 de feuilles tout ce que j avais encore ma disposition d indiquerai seulement les r sultats de ces exp riences 1 L eau distill e des feuilles ayant t ing r e n a produit sur moi aucun effet 2 La portion de l extrait aqueux insoluble dans l alcool absolu et d pourvue d amertume ayant t prise trois jours plus tard dans 40 grammes d eau froide n a produit galement aucun effet 3 La portion de l extrait aqueux soluble dans l alcool et dou d amer tume ayant t prise huit jours plus tard dissoute dans un peu d eau a produit des effets tr s marqu s J ai rendu en une heure pr s de 240 grammes de salive je wai pas eu de sueur proprement dite mais le front et les lombes se sont n anmoins humect s sous l influence de la dose minime de l extrait ing r La substance am re contenue dans le jaborandi est donc le principe sialogogue et sudorifique de cette plante Exp riences cliniques Ces exp riences sont dues au docteur SUDORIFIQUES 863 S Coutinho qui les a faites dans le service de Gubler Elles ont t publi es dans le Journal de th rapeutique o Gubler a consign les r sultats de ses observations personnelles Le jaborandi pris en infu sion par divers malades aux doses de 4 6 grammes a produit con stamment les effet
6. 414 DIN f SHE IUE JAM ji i pa 4 4 21 13 i 10H l 47 f 4 No i wg NAF Hi 1 Hi 1171 We MTL 1 URI R 1e IL j 14 f t H i E p y HR SIE f H H MEIG T i H H 1 y i E H f Iy Bii LM UMR K L IF pyi nn j i i j i nt i p f IEE A t79 Ja t KA De i y AE P a BU i i i M A1 1 pE Un LR i CR ES ER DD D A A NE SP AS DR Re ass OS Do so antenne 2 mt 0 D mnt hr Ts da ee ment re mme T Daat 242 sms Le Samar ai e om mr 4 s 5i Ara 864 MODIFICATEURS DES S CR TIONS ET DES EXCR TIONS animale chez les f bricitants et chez les sujets qui se livrent un exer cice violent La chaleur seule celle des tuves des bains de sable chaud etc est rarement employ e pour provoquer les sueurs On recourt en g n ral leau chaude qui est un puissant sudorifique 30 Eau et infusions aqueuses chaudes charg es de diverses substances L eau simple et surtout l eau chaude addditionn e de substances qui en favorisent l absorption gastro intestinale au lieu d en faire un agent m tique est consid r e juste titre comme l un des meilleurs sudo rifiques Les effets en sont m me tels comparativement ceux qu on a attribu s d une mani re exag r e d autres substances que certains m decins l ont consid r e comme le seul sudorifique assur pourvu que la te
7. amenant le ramollissement de la sub stance de la paroi propre du glom rule pour que la rupture des capil laires se traduise par un coulement sanguin dans les glandes sudori pares Ch Robin Les orifices glandulaires cutan s peuvent donner issue une mati re colorante d un bleu fonc et constituer ainsi une s cr tion anomale laquelle on a donn les noms de chromidrose de chromocrinie cutan e La chromidrose qui a t tudi e par Ch Robin Le Roy de M ricourt Ordonnez 1 si ge de pr f rence aux paupi res aux r gions axillaires surtout chez les femmes Les taches qu elle produit peuvent tre enle v es compl tement l aide d un linge impr gn d huile mais elles reparaissent apr s un temps plus ou moins long Elles sont dues une Substance qui pr sente de l analogie avec certains produits de l co nomie animale d origine pathologique et connues en g n ral sous la d nomination de m lanose Quelquefois les sueurs sans cesser de pr senter une composition normale sont s cr t es anormalement en certains points du corps Il s agit des sueurs locales ou de l hyper phidrose locale affection p nible 1 Journal danat et de physiol de Ch Robin 1864 p 299 SUDORIFIQUES 899 dont on ne conna t gu re la cause et qui d apr s un fait signal r cem ment par Ollivier 1 peut tre parfois h r ditaire Enfin on a d sign par l expression bizarre de sueurs
8. c 14 grammes l autre avec 28r 75 seulement de feuilles de jaborandi et qui sont les seules que l on poss de jusqu ici il y a trois choses principales consid rer dans ces feuilles d abord un prineipe volatil en second lieu une partie insoluble dans l alcool et soluble dans l eau mais d nu e de saveur enfin une partie soluble dans l alcool et dans l eau et poss dant une saveur am re Effets physiologiques Ces effets sont des plus remarquables Dix quinze minutes apr s l ingestion d une tasse d une infusion re froidie pr par e avec 4 6 grammes de feuilles de jaborandi r duites en poudre grossi re on commence prouver de la moiteur au front et sur la poitrine de la salivation puis une sudation abondante qui de vient de plus en plus consid rable mesure que la salivation augmente J ai constat sur moi m me ces effets qui m ont vivement tonn Apr s avoir pris une infusion presque froide que j avais pr par e avec 200 grammes d eau et moins de 3 grammes 287 90 de feuilles de jabo randi r duites en poudre j prouvai des sueurs tr s abondantes p n dant une heure et demie et une salivation galement abondante qui dura deux heures La temp rature buccale rest e peu pr s normale fut cependant un peu plus lev e au moment o les effets du m dica ment furent le plus actifs c est dire trois quarts d heure apr s l in gestion de l infusion Il tait n cessaire
9. l existe une disposition anatomique qui favorise le cours du sang de la veine porte dans les veines sus h patiques sans passer par les capillaires d o r sulte une d rivation centrale de ce liquide et par cons quent de la chaleur qui se porte moins la p riph rie La circulation veineuse se trouve favoris e ce qui rend moins imp rieuse l augmentation de l nergie des battements cardiaques et contribue sans doute diminuer l essoufflement Toujours est il que les sueurs deviennent plus abon dantes sous l influence de la chaleur et que par leur vaporation la surface du corps il se produit une r frig ration salutaire qui permet de tol rer pendant un certain temps des temp ratures excessives telles que celles qui ont t support es par les exp rimentateurs cit es pr c demment De m me la chaleur latente enlev e par la vaporisation de la sueur met un obstacle l l vation progressive de la temp rature EEE o o a a eae ee E de 2 E o aE we FT E TERNET s ne a il MES co PV MIA 3 a Pr ie 3 Tet 4 r 4 C 4 a ee R 2 picna d td etat M M Es F M TE M r il IPUIN 1 ag tn KFE H s PU n ME g i 0 l i pr 1a 1184 T4 41 i RER HAUTE f Tj 11 h r In R sigi PEN BE 1 a i 14 E HFI 16 d mn IE 11 149 H E A AIN 1 L D OU 9 sil i JRTAU A L Yan ARI IN 1 LAIT i j
10. les Antisudorifiques 1 SUDORIFIQUES Les Sudorifiques sont d finis Agents ayant la propri t d activer les sueurs Avant de commencer l tude des agents de ce groupe il importe de sig aler quelques notions pr liminaires Il s chappe constamment de la surface cutan e une grande quantit d eau l tat de vapeur dont le poids s l ve environ 1000 grammes par jour soit 40 42 grammes par heure Ce ph nom ne constitue ce qu on appelle la transpiration insensible D un autre c t s chappe accidentellement par les follicules sudoripares de l eau l tat liquide qui constitue les sueurs proprement dites La transpiration insensible et les sueurs sont parfois confondues SUDORIFIQUES 857 cependant elles diff rent notablement En effet la premi re peut tre compar e l exhalation pulmonaire puisque les produits qu elle fournit sont repr sent s non seulement par de l eau en vapeur mais par de l acide carbonique et qu elle s effectue par la surface cutan e tout en ti re aussi bien que par les follicules Les sueurs peuvent au contraire tre compar es aux urines par leur composition imm diate de plus elles sont excr t es par un appareil particulier dont le principal organe est le follicule sudoripare qui pr sente une certaine analogie avec un l ment excr teur du rein C est pour ce motif que les sueurs doivent tre consid r es comme des produits d excr tion plut
11. lor e en rouge brun elle a l o deur des feuilles et de plus une saveur am re Cette infusion vapor e siccit au bain marie donne un r sidu brun et amer que l alcool absolu s pare en deux parties l une qui est soluble dans ce liquide l autre qui ne l est pas La partie insoluble dans l alcool n a pas de sa veur celle qui est soluble dans l alcoolabsolu a une saveur tr s am re L analyse chimique appliqu e la recherche d un alcalo de dans ces feuilles n y indique la pr sence d aucun principe basique 4 On consid re souvent les Ammoniacaux comme des agents sudorifiques Je me suis expliqu ce sujet p 292 et suivantes L ammoniaque elle m me n a pas sur les glandes sudoripares les effets que j tais enclin lui attribuer en me reposant sur la foi des auteurs qui se r p tent sans exp rimenter jamais ni au point de vue physiologique ni au point de vue clinique 2 Journal de th rapeutique 1874 p 162 et Union m dicale 14 avril et 9 mai 14874 3 On a dit que cet arbrisseau appartenait la famille des Rutac es RE CRE DS Dh TR og Re A tee ed Zn amp a e a aa di en IAR Ni EUR AR IR A ie d 4 HA H i i 4 i i 4 f i fc i An 7 E TH i E I Hpi HHN Bpan H Hii ii Il HAN fil i ct 862 MODIFICATEURS DES S CR TIONS ET DES EXCR TIONS En somme d apr s les donn es que m ont fournies deux analyses faites l une ave
12. m dicamen teuses les ruptions qu on observe parfois apr s l usage de diverses substances par exemple du copahu de la belladone Division des sudorifiques Le nombre des agents auxquels on a attribu la propri t d activer l excr tion sudorale est tr s consid rable On les a divis s autrefois en diaphor liques et en sudorifiques proprement dits les premiers ayant pour attribution d activer la dia phor se c est dire la transpiration insensible les autres ayant qualit pour provoquer les sueurs D un autre C t on a suivi les errements anciens on a group les m dicaments d apr s leur origine on les a r partis en sudorifiques min raux et v g taux Je rejetterai l exemple de plusieurs th rapeutistes modernes la dis tinction des diaphor tiques et des sudorifiques un m me agent pouvant provoquer suivant son mode d emploi tant t des sueurs tr s l g res diff rant peu de la transpiration insensible tant t des sueurs abon dantes Je rejetterai de m me les distinctions artificielles tablies sur la provenance des m dicaments r put s sudorifiques Mais fid le aux principes qui doivent d sormais servir de guide dans tout groupement naturel des agents th rapeutiques je consid rerai le mode d action de ces m mes agents et je les grouperai d apr s les notions que l on poss de sur le m canisme de la production de la sueur 40 Si l on se rappelle la constitution d un
13. mp rature ext rieure et la temp rature centrale fussent suffi samment lev es sans quoi ce liquide ne produirait gu re que des effets diur tiques Aussi ajouterai je peu d importance cette foule de sudorifiques v g taux qu on a vant s Toutefois je citerai les plus vulgaires pour satis faire l usage Mais je le r p te l eau chaude est l agent efficace tandis que les diverses substances qu on y fait infuser sont des adjuvants plus ou moins agr ables mais souvent inertes QUATRE BOIS SUDORIFIQUES On a donn cette d nomination quatre produits v g taux tr s r put s jadis comme sudorifiques sa voir le bois de ga ac la racine de sassafras les rhizomes de salsepa reille et de squine Ga ac Ce bois est fourni par les Guaiacum officinale et sanc tum grands arbres qui croissent aux Antilles notamment la Ja ma que Saint Domingue et qui appartiennent la famille des Zygo phyll es Il nous arrive sous forme de b ches nues ou recouvertes d une corce gris tre compacte r sineuse et am re dont la face interne pr sente parfois des cristaux brillants Le ga ac est inodore mais lorsqu on le r pe il d veloppe une odeur particuli re La poudre en est jaune elle produit l ternument Les principes les plus importants du ga ac sont une r sine et une ma ti re extractive am re et piquante La r sine de ga ac est d un brun verd tre friable soluble partielle men
14. ns zm Che O 856 MODIFICATEURS DES S CR TIONS ET DES EXCR TIONS gineux On a r ussi parfois d autres fois l insucc s a t complet Pour faire une th rapeutique judicieuse de cette affection il faudrait d abord en bien d terminer la cause Est elle li e une affection enc phalique d pendant de la syphilis l iodure de potassium est alors utile est elle li e un trouble de la nutrition les ferrugineux peuvent parfois devenir souverains Ce sont surtout les Anglais qui ont prescrit les ferrugineux ils ont administr le perchlorure de fer dans cette pens e que ce m di cament agissait comme astringent dans la profondeur de l organisme Mais j ai d montr que le perchlorure de fer se transforme en proto chlorure dans l conomie de sorte que l administration de ce m dica ment l int rieur revient celle du protochlorure de fer Enfin les soins hygi niques surtout ceux de la peau ne doivent pas tre n glig s Il faut activer autant que possible la fonction des folli cules sudoripares si l on veut que l eau soit limin e par les reins en moindre quantit TROISI ME ORDRE MODIFICATEURS DE L EXCR TION SUDORALE OU DE LA SUDORATION La peau renferme des follicules dits sudoripares dont le fonctionne ment peut tre activ ou ralenti sous l influence de divers agents Les modificateurs de l excr tion sudorale peuvent donc tre r partis en deux groupes 1 les Sudorifiques 2
15. nt rieur et le bois l ger et poreux Elle contient une r sine balsamique une huile essentielle essence de sassafras Cette essence qui est incolore quand elle est r cente mais qui jaunit avec le temps a une saveur cre et une odeur rappelant celle du fenouil Elle laisse d poser une basse temp rature des cristaux d un cam phre particulier appel sassafrol C10H1002 Le sassafras est consid r depuis longtemps comme un sudorifique et un stimulant nergique Nous venons de dire que le ga ac a t gratifi tort des m mes propri t s et nous verrons bient t qu il en est de m me pour la salsepareille et la squine Cependant il faut reconna tre que des quatre bois sudorifiques le sassafras est dou d une certaine efficacit qu il doit aux substances volatiles qu il contient Salsepareille On connait sous ce nom les rhizomes de diverses esp ces de Smilax de la famille des Asparagin es dont les principales sont Le Smilax salsaparilla qu on rencontre dans les diff rentes parties de l Am rique m ridionale et au Mexique et dont les rhizomes r duits en fragments fendus constituent la salsepareille rouge de la Jama que Le S officinalis originaire de la Nouvelle Grenade dont les rhi zomes constituent dans le commerce de la droguerie la salsepareille caraque Le S medica qui croit au Mexique et dont les rhizomes portent le nom de salsepareille de Vera Crux RABUTEAU Th rap 2
16. ontienne t de l albumine qu on ne trouve pas dans la sueur Ainsi au point de vue des r actions il n y a pas de diff rence entre les sueurs des sujets valides ou malades Toutefois G Daremberg a trouv dans les sueurs des agonisants une quantit suffisante d acide urique pour obtenir d une mani re nette la r action de la murexide On voit parfois chez ces malheureux la peau s cher et se couvrir d une poussi re blanche que cet exp rimentateur a reconnue tre form e en majeure partie d acide urique et d urates Ce fait semblerait indiquer la pr sence de ces m mes principes dans les sueurs normales et plus forte raison dans les sueurs des goutteux bien que ni Fabre ni Ubaldini et Martini ne les y aient signal s J ajouterai que la propor tion de l ur e augmente dans les sueurs des chol riques que celles des diab tiques renferment du sucre que celles des ict riques des sujets atteints de fi vres putrides bilieuses tachent parfois les linges en jaune Je rappellera en outre qu on a signal des cas de sueurs sanguinolentes ou d h matidrose co ncidant soit avec des troubles de la menstruation d Andrade soit avec un tat typhique On se rend compte facilement de ce fait en se rappelant la disposition du riche r seau de capillaires entourant de mailles troites l enroulement du follicule sudoripare de mani re figurer un glom rule vasculaire Il suffit de quelque tat g n ral
17. que soient les conditions de sant ou de maladie les sueurs sont toujours acides moins qu elles ne soient tout fait abondantes Dans ce der nier cas elles deviennent neutres Jamais elles ne sont alcalines Les sueurs des malades m me de ceux qui sont atteints de fi vre typho de grave pr sentent donc comme celles des sujets sains une r action acide Le liquide des sudamina offre la m me r action Ce dernier point est important noter car les liquides contenus dans toutes les autres v sicules telles que celles de l herp s de l ecz ma contrairement une opinion de PB rensprung ou dans les bulles telles que celles du n m n 2 n 1 t Lin No t LA TO y 7 4 Pi RACE ss LL PET K ANTEe i WT amire TEEB CS ES D O EA RS A MEGa tennis gt wys aA un re lt Da es e maen re 4 nr peri w E 2 2 7 si e ne _ ee is mL _ are ris a vue bee Ce M an AH HE IR M E r y vi d 4 gg e PN n m s ra s F 74 Dd a a 1 EE s D P A s me np eee a i Le i ejn AT a aE _ porppm en Drea s im non e Da ag EA GE 2 P we Are A mr f e LT ee fa mn AE SE n o free 858 MODIFICATEURS DES S CR TIONS ET DES EXCR TIONS pemphigus celles qui sont provoqu s par la cantharidine pr sentent une r action alcaline et de plus ils c
18. s auteurs ont cru devoir ranger dans le groupe des Sudorifiques 1 49 Jaborandi L introduction de cet agent dans la th rapeutique est due au docteur S Coutinho de Pernambuco Une analyse chimique et une tude phy siologique de ce m me agent ont t faites par moi en op rant sur des feuilles qui m avaient t remises par Coutinho 2 Nature et composition On d signe par l expression de jabo randi les feuilles d un arbrisseau qui croit dans l int rieur des pro vinces du nord du Br sil et dont le classement botanique n est pas d termin 3 Ces feuilles sont ovales allong es enti res longues en g n ral de 8 12 centim tres larges de 2 4 centim tres nervation penn e surface sup rieure luisante On a dit qu elles ressemblaient aux feuilles de laurier Laurus nobilis mais la confusion entre les feuilles de jaborandi et ces derni res est impossible Le jaborandi a une odeur difficile d finir mais qui rappelle un certain degr celle des herbes dess ch es du foin par exemple Cette odeur qui est faible lorsque les feuilles sont intactes devient plus manifeste lorsqu elles sont broy es la mastication des feuilles d ve loppe une saveur qui est en m me temps fade et l g rement am re Lorsqu on distille de l eau sur le jaborandi on obtient un liquide incolore poss dant une saveur l g rement poivr e d ailleurs tr s faible L infusion aqueuse de jaborandi est co
19. s signal s Telles sont les donn es actuelles sur un m dicament qui n tait utilis nagu re que par les Indiens du Br sil Quand cette substance se trou vera dans le commerce nous poss derons un sudorifique v ritable tandis que nous n avions en r alit pour provoquer les sueurs que l eau et les infusions chaudes et abondantes de diverses plantes plus ou moins inert s 90 Chaleur Ce modificateur devant tre trait avec quelques d tails parmi les agents impond rables je rappellerai seulement que la chaleur active la circulation p riph rique l afflux du sang dans les capillaires de la peau notamment dans les r seaux qui entourent les follicules sudori pares Ce r sultat se produit sous l influence de la chaleur ext rieure comme dans les exp riences c l bres de Tillet et Duhamel de Dobson Berger Blagden qui support rent quelque temps dans des fours ou dans des tuves s ches des temp ratures excessivement lev es Dob son 98 88 Berger 109 48 Blagden 127 67 Le m me r sultat se produit galement lorsque la circulation tant activ e la chaleur cen trale se trouve transport e plus rapidement du centre la p riph rie ce qui a lieu lorsqu on se livre la course ou un exercice ner gique On peut objecter que les animaux coureurs devraient avoir une sueur plus abondante que celle qu on observe chez eux mais on sait que chez ces animaux chez le cheval par exemple i
20. sentes l esprit les principales conditions qui d terminent la pro duction des sueurs D apr s ces donn es on voit que le nombre des agents sudorifiques du moins de ceux que nous puissions employer dans un but th rapeu tique est tr s restreint Un v ritable sudorifique un agent typique de cet ordre serait celui qui sans n cessiter l emploi primitif de la chaleur ni de l eau chaude provoquerait des sueurs abondantes tout en ne produisant sur l orga nisme aucune action nuisible aux doses n cessaires pour provoquer les sueurs Or si nous retranchons tout d abord certaines substances dont les effets sudorifiques sont des ph nom nes d un ordre toxique telles que la digitale la f ve du Calabar l aconit le curare et une foule d autres m dicaments et poisons qui produisent ces m mes effets lorsqu ils sont administr s des doses funestes qui d terminent m me des sueurs froides ou glaciales par suite de la stase du sang dans les capillaires alors que les battements cardiaques sont insuffisants conduire le mouvement circulatoire il ne reste que 4 le Jaborandi m dicament nouveau qui para t devoir tre appel remplacer tous les moyens sudorifiques connus aujourd hui 2 la chaleur 3 l eau simple ou mieux les infusions chaudes de diverses substances auxquelles on a SUDORIFIQUES 864 attribu souvent d une mani re exag r e la propri t d activer les sueurs 4 les Sulfureux que diver
21. t dans l alcool l ther les huiles essentielles insoluble dans les huiles grasses Elle se colore en bleu sous l influence de l ozone des rayons violets ou rayons chimiques du spectre et sous l influence des SUDORIFIQUES 865 oxydants du chlore par exemple Ainsi la teinture de ga ac est bleuie par le perchlorure de fer par le peroxyde d azote vulgairement appel acide hypoazotique Les r ducteurs tels que l hyposulfite de soude l acide sulfureux en pr sence du zinc la d colorent au contraire L ex tractif amer est peu connu On est peu difi d ailleurs sur les effets physiologiques de la r sine ing r e isol ment Pris faible dose le bois de ga ac comme l corce qui est moins efficace active la circulation augmente la chaleur animale pris haute dose il d termine une sensation de chaleur dans la gorge et dans Pes tomac il produit de la c phalalgie des coliques de la diarrh e et sou vent de la salivation Il active dit on les sueurs mais on doit remar quer que cet effet n a lieu qu apr s l ingestion d infusions chaudes de ga ac et l aide d une chaleur ambiante suffisamment lev e Sassafras Le sassafras Laurus sassafras de la famille des Laurin es est un arbre de l Am rique du Nord qu on rencontre dans l ouest de la France et dans le sud de l Angleterre La racine de cet arbre est fourchue et volumineuse l corce en est grise l ext rieur rouge tre l i
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