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REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MAI 2009

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1. Choi lui a pr cis que la certification des lections pour laquelle l Onu lui a donn mission va porter sur la pr sidentielle et les l gislatives La paix l inclusivit les m dias d Etat la liste lectorale et les r sultats a expliqu le chef de l Onuci sont les cinq crit res cadres de cette certification Mme Sabina Vigani Centre Jimmy Carter C te d Ivoire L observation et la certification des lections viennent renforcer la confiance Le Patriote la demande des autorit s ivoiriennes la Fondation Jimmy Carter a ouvert un bureau Abidjan pour suivre et apporter son expertise pour des lections transparentes et cr dibles La directrice du bureau d Abidjan Mme Sabina Vigani s en explique Quel doit tre selon vous le mode d emploi dans la certification des lections Je crois que le Repr sentant Sp cial du Secr taire G n ral M Choi est la voix la plus autoris e pour r pondre votre question puisqu il a t justement investi du mandat de certification des lections Les observateurs internationaux ceux du Centre Carter mais aussi d autres qui vont arriver de l Union africaine de l Union europ enne de la CEDEAO etc sont appel s t moigner de ce qui se passe dans le processus lectoral Mais alors quelle est la diff rence entre la certification et l observation des lections Ily a une diff rence au niveau du mandataire Le mandat de certification des le
2. Et r v l en s appuyant sur ses neuf ann es d exp rience au pouvoir qu un pays n est respect que lorsqu il sait se d fendre Ch ri Ousmane c de son pouvoir L inter Sauf changement de derni re heure c est demain mardi 26 mai que sera donn le coup d envoi de la passation des charges entre les chefs de guerre de l ex r bellion et les repr sentants l gaux de l Etat La c r monie officielle est pr vue pour se tenir demain mardi Bouak la capitale des Forces nouvelles A l issue de cette c r monie le commandant de la zone 1 en l occurrence Ch rif Ousmane verra son pouvoir d administrateur transf r au pr fet du d partement de Bouak Avec cette passation des charges c est d sormais au pr fet de Bouak qu il appartiendra de g rer la cit en tant que premier repr sentant l gal de l Etat La c r monie de demain devrait donc en th orie signer la fin du r gne de Ch rif Ousmane et partant de tous les autres com zones comme administrateurs des zones qui taient jusque l sous contr le de l ex r bellion C est dire qu elle constitue un moment fort dans le processus de r unification du pays Maintes fois report e la passation des charges pr vue demain mardi est donc tr s attendue Vu l enjeu de cette c r monie le ministre de l Int rieur D sir Tagro a convi dans un communiqu rendu public r cemment tous les lvoiriens y assister Copyright ONUCI Op ration des Nations
3. E DE PRESSE DU LUNDI 25 MAI 2009 Akoup D sir Tagro ram ne la paix entre autochtones et Allochtones Fraternit Matin La hache de guerre a t d finitivement enterr e Akoup dimanche dernier apr s trois jours d affrontements entre autochtones Aky et allochtones Malink la suite de la mort du jeune Adjia Djan Prince Le ministre D sir Tagro de l Int rieur et Ohouochi Clotilde Yapi conseiller du Pr sident de la R publique dont ils taient les missaires ont r ussi ramener la paix apr s plus de 8 heures de pourparlers avec les deux forces antagonistes Le ministre a fait savoir que les lois du pays autorisent tout lvoirien et m me tout ressortissant de la Cedeao s installer en tout lieu du territoire ivoirien Aussi a t il exhort les Aky vivre en bonne intelligence avec les allog nes et allochtones tablis sur leur sol Ne les provoquez pas a t il conseill Nanan Assi Yao Lambert au nom des Aky s est plaint des allochtones qui a t il indiqu ont fait de la provocation en barrant la voie Akoup Affery et celle menant Abengourou Quant au porte parole des jeunes Adiko Achille il leur reproche d avoir fait du quartier Tchad celui de tous les risques Aussi ont ils souhait qu il soit ras pour tre viabilis Pour leur part les allochtones par la voie de leur porte parole le doyen Tahirou Diarra ont r fut toutes les accusations port es contre eux Nous refusons
4. REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MAI 2009 Extrait du ONUCI Op ration des Nations Unies en C te d Ivoire http www onuci org REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MAI 2009 Copyright ONUCI Op ration des Nations Unies en C te d Ivoire Page 1 6 REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MAI 2009 Nouvelle page 1 lt p MsoNormal mso style parent margin bottom 0001pt font size 12 0pt font family Times New Roman margin left Oin margin right 0in margin top 0in h2 margin bottom 0001pt page break after avoid font size 14 0pt font family Times New Roman margin left Oin margin right Oin margin top Oin Red ploiement des forces de d fense et de s curit Gbagbo apr s il n y aura plus de risque Fraternit Matin Le Pr sident Gbagbo a rappel la n cessit de la restauration de l autorit de l tat face l administration et aux tudiants de l Ucao Le Pr sident Laurent Gbagbo a d fini les crit res de la paix samedi l Universit catholique de l Afrique de l ouest Ucao O il a re u le prix de la paix et de la solidarit Pour lui la paix se b tit sur la R publique et la d mocratie La d mocratie tant le pouvoir du peuple tandis que la R publique appartient au peuple Cependant la R publique repose selon lui sur deux r gles La premi re l arm e Citant C sar l empereur romain il a indiqu Pas de R publique sans l gion Car les pays en paix sont ceux qui ont une grande a
5. Unies en C te d Ivoire Page 2 6 REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MAI 2009 Notre Heure crit PREFETS COM ZONES LA PASSATION COINCE TOUJOURS LE PASSAGE DE TEMOIN REDUIT A L ACTE SYMBOLIQUE CHERIF OUSMANE PREND DE NOUVELLE DISPOSITIONS Ratissage de l op ration d identification La phase de ratissage a d marr l int rieur du pays Le Patriote La Commission Electorale Ind pendante CEI a le plaisir d informer les lvoiriens et la Communaut internationale que la phase de ratissage de l op ration d identification de la population et de recensement lectoral a effectivement d marr l int rieur du pays comme pr vu Elle souligne que bien que concernant l ensemble du territoire national la priorit sera accord e aux 205 centres de collecte non encore visit s par les quipes d enr lement aux 22 centres propos s par les partis politiques et aux personnes issues de l op ration de reconstitution des registres de l tat civil perdus ou d truits S agissant des lvoiriens de la diaspora il est envisag de d marrer dans la premi re quinzaine de juin pour s achever fin juin au plus tard Mais d j partir du 05 juin les Commissaires Superviseurs de la Commission Electorale Ind pendante seront pr sents dans les 19 pays retenus pour le recyclage de ses agents recrut s sur place et la sensibilisation de nos compatriotes de l tranger sur la n cessit de se faire enr ler ainsi que les documents fournir pour pa
6. ctions dont a t investi M Choi rel ve d une d cision du Conseil de S curit des Nations Unies En revanche les missions d observation internationales des lections sont tributaires d une invitation officielle des autorit s du pays qui les accueille Mais au del de cette diff rence la certification et l observation lectorale pr sentent des points communs Pour commencer elles partagent les m mes objectifs renforcer l int grit du processus lectoral augmenter la confiance des citoyens r duire le risque de conflit autour des lections et finalement reconna tre la l gitimit des repr sentants lus par des lections cr dibles En outre la certification et l observation lectorales partagent galement le m me cadre de r f rence pour valuer le processus lectoral le respect de la loi ivoirienne et des standards internationaux sans ignorer le contexte politique culturel et historique de la Cote d lvoire Vous voyez donc que le certificateur et les observateurs internationaux ne travaillent pas en vase clos puisqu ils partagent les m mes objectifs et le m me cadre de r f rence pour l valuation du processus Il y a logiquement des passerelles entres les deux Je pense que l analyse des observateurs ind pendants internationaux mais nationaux galement constituent l une des sources d information que le certificateur pourra prendre en consid ration dans l ex cution de son mandat La certification est en quelque s
7. d avoir envoy la guerre Mais ce qui est le plus d plorable c est que Pascal Affi N Guessan s en est pris vertement au Rassemblement des R publicains et son secr taire g n ral d l gu le ministre Gon Coulibaly Des insultes et all gations graves aux antipodes des dispositions du code de bonne conduite sign en pr sence du secr taire g n ral des Nations unies Ban Ki moon Les signataires s interdisent d utiliser la violence sous toutes les formes et s engagent faire preuve de retenue dans les discours crits attitudes comportement et respecter les opinions d autrui stipule l article 4 Pr occupations dont ne s accommode apparemment pas le pr sident du parti au pouvoir gt Tourn es du pr sident du FPI au Nord les rebelles emp chent Affi de parler aux Dozos Notre Voie Le s jour du pr sident du FPI ne s est pas d roul sans heurts dans le Nord dans le nord la C te d Ivoire Voulant se rendre dans un village pour rencontrer des chasseurs traditionnels appel s Dozos samedi dernier Pascal Affi N Guessan en a t emp ch par les ex rebelles de Fofi Kouakou Fofi Kouakou chef local de la r bellion est joint par le pr sident du FPI Mails il tente de convaincre Affi N Guessan que ses hommes agissent ainsi parce que la s curit des responsables du FPI ne serait pas assur e chez les Dozos Copyright ONUCI Op ration des Nations Unies en C te d Ivoire Page 5 6 REVU
8. i envoyer une paix durable dans les pays en Afrique Selon ses explications l lite politique n est qu une composante de la communaut nationale Dans la r solution de la crise a insist le coordonnateur de la Csci on a tendance penser qu il suffit que l lite politique soit d accord pour que les probl mes soient r gl s a ne s est pass nulle part en Afrique Seule l lite politique ne peut r soudre la crise Focus Le soutien de la communaut internationale Fraternit Matin Le chef de la d l gation de la Commission de l Union europ enne Ue en C te d Ivoire Michel Arrion a saisi l ouverture des Journ es de consensus national Jen pour saluer la composition plurielle de la Convention de la soci t civile ivoirienne Csci Une composition qui a t il dit est d un tr s bon augure et qui a convaincu l Ue de s engager dans l organisation des Jen Il est remarquable d avoir tabli travers la Convention de la soci t civile ivoirienne une plate forme cr dible et repr sentative int grant notamment les syndicats les Copyright ONUCI Op ration des Nations Unies en C te d Ivoire Page 3 6 REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MAI 2009 organisations professionnelles les organisateurs du secteur priv tous soucieux de leur autonomie et de leur ind pendance vis vis de la soci t politique Le Repr sentant sp cial du Secr taire g n ral des Nations unies en C te d Ivoire
9. opposition se trouvaient sur des positions diam tralement oppos es Si je ne fais erreur l opposition avait r clam un moment donn que l ONU se charge enti rement de l organisation des lections une revendication jug e inacceptable par le pouvoir en place Le m diateur de l poque le Pr sident Thabo MBeki et l ancien Secr taire G n ral des Nations Unis Kofi Annan avaient donc propos l id e de la certification par les Nations Unies Parce que le fait de savoir qu il y a un oeil ext rieur et non partisan qui veille sur le processus lectoral et qui finalement juge de sa cr dibilit devrait rassurer les uns et les autres A ce que je sache aucun des acteurs politiques concern s n a r cus le principe de la certification qui doit donc tre per ue positivement pour la simple raison qu elle incite tout le monde travailler de mani re transparente C est une mesure pour renforcer la confiance dans le processus Je crois que c est quelque chose de positif Le code de bonne conduite viol Le Patriote Et revoil Affi N Guessan dans son r le d insulteur public En tourn e dans la partie septentrionale de notre pays le pr sident du Front populaire ivoirien a encore fait parler de lui Malheureusement en mal Celui qui soutient mordicus qu il faut le d sarmement avant des lections dans la partie nord de la C te d lvoire n a pas manqu de lancer des piques et des philippiques ceux l qu il accuse
10. orte un cachet de l ONU qui repr sente la communaut internationale qui atteste qu une lection s est d roul e de mani re juste et transparente Que se passe t il si une lection n est pas certifi e par l ONU Copyright ONUCI Op ration des Nations Unies en C te d Ivoire Page 4 6 REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 MAI 2009 C est un cas de figure qui ne s est pas encore pos et d ailleurs n oubliez pas que la certification est intervenue dans deux pays seulement part la C te d Ivoire On peut n anmoins supposer que la non certification d un processus lectoral par les Nation Unies pourrait avoir des cons quences n gatives au niveau des relations du pays concern avec les autres membres de la communaut internationales avec les bailleurs de fonds etc Mais vous savez je pense que la perspective de la certification par l ONU est la fois un puissant facteur de motivation pour organiser des lections cr dibles et un puissant facteur de dissuasion de toute volont de fraude En clair selon vous la C te d Ivoire ne peut pas se passer de la certification Mais rappelez vous que dans le cas ivoirien l id e de la certification est d abord le r sultat d un compromis entre les principaux acteurs politiques qui par la suite a t ent rin e par le Conseil de S curit des Nations Unies Souvenez vous que dans la perspective des lections qui auraient d se tenir en 2005 le r gime en place et les principaux partis d
11. rm e Le Chef de l Etat a donn l exemple de la Chine qui a les armes nucl aires et les conventionnelles De m me que les Am ricains qui ont en plus l arme chimique et bact riologique La seconde condition capitale est que le pouvoir militaire doit tre soumis au pouvoir civil Et c est cette condition qu on en arrive selon lui la d mocratie Malheureusement pendant longtemps les Africains n ont pas compris cela D o les nombreux coups d Etat militaires Alors que la destin e des armes n est pas de donner le pouvoir mais de prot ger la R publique Le pays qui ne l a pas compris est selon lui livr au d sordre la pagaille C est dans ce sens que nous construisons la paix Construire des l gions pour prot ger la paix c est le sens du d ploiement actuel des Forces de d fense et de s curit Quand nous aurons achev de red ployer toutes les forces travers tout le pays il n y aura plus de risques Il n existe pas de pays sans arm e Sans armes Le Pr sident de la R publique a profit de l occasion pour dire que ses pr d cesseurs ont eu tort de ne pas construire une grande arm e C est parce qu ils ont fait ce choix que le pays a t surpris le 19 septembre et l arm e a d reculer Je n ai jamais vu un pays au monde d velopper son conomie sans une grande arm e a par ailleurs d nonc l attitude de la France qui a refus d assurer l int grit du pays malgr les accords de d fense
12. rticiper l op ration Sortie de crise Patrick N Gouan Seule l lite politique ne peut r soudre la crise Fraternit Matin Le coordonnateur de la Convention de la soci t civile ivoirienne Csci Patrick N Gouan a saisi la c r monie d ouverture des premi res Journ es de consensus national Jen vendredi au Palais de la culture de Treichville pour exprimer les revendications de son organisation relatives au processus de sortie de crise en cours La Convention n est pas contre l Accord politique de Ouagadougou La Convention n a rien proposer pour remplacer Ouaga a t il averti Avant de revendiquer Ce qu elle dit est qu il faut d mocratiser l Accord de Ouagadougou Il faut y associer les forces vives de la nation pour que le pays sorte rapidement de la crise Une exigence accueillie par une forte ovation signe que l assembl e y adh re D mocratisons les accords de paix D mocratisons la sortie de crise a poursuivi l orateur sous les acclamations du public Pour lui tant que ce principe ne sera pas appliqu la crise ivoirienne aura de beaux jours devant elle Son argument est que quoi que l lite politique ait provoqu la crise elle n est pas la seule en subir les cons quences Les revers de la crise a rappel Patrick N Gouan sont l affaire de toute la soci t Quand on compte uniquement sur l lite politique en cartant l ensemble des forces vives de la nation on n a jamais r uss
13. une fois encore qu on nous attribue le d c s du jeune Adjia Djan Prince dont nous n avons jamais vu le corps et qui dit on a t retrouv devant la concession d un B ninois Toutefois les communaut s sont d accord pour une autopsie du corps et une enqu te pour situer les diff rentes responsabilit s Copyright ONUCI Op ration des Nations Unies en C te d Ivoire Page 6 6

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