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1. 42 Les travaux vraiment libres la composition musicale par exemple c est diablement s rieux cela exige m me l effort le plus intense Le travail de production mat rielle ne peut rev tir ce caract re que t si son contenu social est assur 2 s il est d un genre scientifique et devient en m me temps du travail g n ral si de force naturelle ayant subi un dressage d termin le labeur humain en fait le sujet du processus de la production non plus sous un aspect brut et primitif mais comme activit r gulatrice des forces de la nature Grundrisse Pl iade T 1 p 290 Marx montre dans les Grundrisse que la grandeur historique du capitalisme est de diminuer historiquement Je temps de travail n cessaire mais que sa pauvret historique est de se servir de ce fantastique instrument de lib ration pour ENCHAINER _ L HOMME AU SURTRAVAIL permettant QUELQUES UNS dont Monsieur Gorz qu il nous pardonne cette perfide mesquinerie mais il est vrai que cela nous d mange de b n ficier du temps libre d gag par le SURTRAVAIL D AUTRUI La voila la seule contradiction la contradiction historique du mode de production capitaliste Le capital est contradiction en acte il tend r duire au minimum le temps de travail tout en en faisant l unique source et la mesure de la richesse Aussi le diminue t il dans sa forme n cessaire pour l augmenter dans sa forme inutile faisant du temps de travail superflu la2. DE CELLE CI Mais en m me temps Marx et Engels ont toujours montr que cette SOCIALISATION n tait possible que parce que pr cis ment l emprise individuelle du travailleur sur le proc s de son travail et le produit de son travail taient d truites par le progr s des forces productives Si apologie il y a c est une apologie HISTORIQUE d un mouvement HISTORIQUE el non l apologie imm diate d un mouvement que les communistes savent pertinemment tre porteur de la destruction de l individu et de la souffrance de g n rations et de g n rations d ouvriers C est bien l d ailleurs ce qui diff rencie le regard du dialecticien communiste de celui du moraliste petit bourgeois Le premier sait que le mouvement historique a lieu DE _ TOUTES _LES FACONS sans lui le second reproche l histoire sa m chancet cel cherche des am nagements une siluntion qui Jui parait 41 insupportable 1 Monsieur Gorz qui comme beaucoup de sa g n ration a t stalinien et aujourd hui s en repent a cru lu lib ration par le travail 11 reproche donc Marx d y avoir cru aussi Mais il lui reproche galement d avoir senti que cela n tait pas possible et donc d avoir repouss la sph re de la libert hors des heures de travail L o commence le v ritable panouissement de l tre humain Jaloux de cette contradiction notre petit bourgeois propose sa propre solution oui le travail industriel ne peut pas tre porte
3. condition question de vie ou de mort du temps de travail n cessaire D un cot le capital met en branle toutes les forces de la science et de la nature il stimule la coop ration et le commerce sociaux pour lib rer relativement la cr ation de la richesse du temps de travail d un autre cot il entend mesurer en temps de travail les immenses forces sociales ainsi cr es de sorte qu il en contient immobilise et limite les acquis Forces productives el relations sociales double principe du d veloppement de l individu ne sont et ne signifient pour le capital que de simples moyens pour se maintenir sur sa propre base troite En r alit ce sont l des conditions mat rielles qui feront clater les fondements du capital Marx Grundrisse Pl iade Oeuvres T 2 p 306 307 Car voil ce que Monsieur Gorz oublie le mode de production capitaliste n est pas une forme technique c est une forme sociale de production son but n est pas de r duire le temps de travail pour permettre le plein panouissement de l individu son but est la PRODUCTION D UNE QUANTITE MAXIMUM DE PLUS VALUE A la limite qu il utilise pour cela comme moyens techniques la machine faire des bulles de savon plut t que la machine vapeur ou l lectronique n a en__soi aucune importance Ce qui compte c est que le but social a utilis et favoris l mergence et le d veloppement de la machine vapeur puis de l lectronique plut t
4. des moyens d existence de la soci t toute enti re sera fix e Un temps X de travail que l on peut compter hebdomadairement mensuellement ou annuellement comme le demande Monsieur Gorz peu importe Il se pourrait m me qu il ait raison et qu un quota de travail annuel soit plus facile socialement g rer sera demand chaque individu comme participation l effort commun Dans certains cas ce travail pourra difficilement techniquement tre transform en partie de plaisir moins de tomber dans l utopie psycho sociologique la Fourier qui estimait que suivant les inclinaisons de leur nature les enfants l age du Caca Boudin seraient utilis s pour curer les fosses merde etc Mais il sera premi rement r duit dans le temps deuxi mement effectu selon une rotation des t ches qui l am neront tre partag tous les hommes participent ainsi au travail productif qui n est accompli aujourd hui que par les prol taires troisi mement autant que possible toujours plus r duit par l emploi de machines qui seront en priorit affect es aux travaux p nibles et dangereux le but de la soci t tant de PRODUIRE __POUR__IA__SATISFACTION _DES_ BESOINS _ HUMAINS __ET NON _ POUR PRODUIRE ENCORE PLUS DE PLUS VALUE Dans le communisme la sph re du travail n cessaire est elle m me d ores et d j boulevers e R duction du temps de travail Bouleversement de l organisation capita
5. fendant il est vrai en v ritable propagandiste du communisme c est lorsqu il livre ses propres solutions au probl me qui il va de soi laissent subsister l change marchand le salariat les classes et la plus value Monsieur Gorz montre que la situation actuelle ne peut plus durer qu elle est grosse de situations explosives et qu elle est grosse de solutions mais comme et le titre de son ouvrage l indique il cherche un sens au travail il imagine que des voisins par exemple se cotiseront pour l achat d un four afin de faire cuire eux m mes leur pain Ce pain nous apprend il lyrique Liendra de l oeuvre plus que du produit p 210 Ici le plaisir d apprendre de coop rer de perfectionner est pr pond rant et le sou i de se nourrir subalterne idem Adieu prol taires Bonjour boulangers boulang res ct petits mitrons Mais quittons ces pages d un cologisme coeurant de sociologie la mie de pain pour revenir Ja vision autrement plus vaste au plan historique du programme communiste Dans le communisme l humanit associ e en une seule communaut de vie et de travail produira selon un plan commun Les besoins sociaux et individuels seront pris en compte en fonction du degr de d veloppement des forces productives n cessaires leur satisfaction Sur cette base une participation obligatoire minimale l ex cution des t ches n cessaires la production et la reproduction
6. pour limite le temps exc dentaire des ouvriers Elle ne se sou ie nullement de l exc dent absolu du temps gagn par la soci t Le d veloppement des forces productives n a d importance pour elle que dans la mesure o il accroit le surtravail de la classe ouvri re et non parce qu il diminue le temps de travail pour la production mat rielle en g n ral Il se meut ainsi dans la contradiction Marx Capital 111 3 Pl iade 2 p 1044 Et voil pourquoi dirons nous en modeste cho cette lointaine pr diction de Karl Marx le livre de Monsieur Gorz est int ressant Parce qu il t moigne comme ces livres de patrons qui trouvent les ouvriers fran ais trop paresseux leur go t que la soci t en est arriv e un point o le temps de travail lib r par le d veloppement des forces productives peut et doit tre r cup r par la soci t toute enti re pour permettre le libre d veloppement de chacun travers j panouissement de tous Que les r formistes aujourd hui en soient abandonner la culture ouvri re du travail quitte pour cela faire leurs adieux au prol tariat qui ne leur a pourtant rien demand ct se demander comment utiliser cette masse de temps libre g n r e par l exploitation hont e des masses prol taires en dit long sur le degr explosif de ia contradiction laquelle est parvenue la soci t capitaliste aujourd hui Mais l o Monsieur Gorz se mue son corps d
7. 39 CRITIQUE D UN SOCIOLOGUI DANS LE PETRIN Monsieur Andr Gorz ce penseur de la gauche bourgeoise qui fit en 1980 ses Adieux au prol tariat Adieu Monsieur Gorz prend en 1988 la peine de r cidiver dans sa critique du Marxisme cf Metamorphoes du travail Qu te du sens Critique de la raison conomique Comme quoi L nine avait bien raison il y a d j trois quarts de si cle lorsqu il montrait que livre apr s livre les bourgeois prouvent toujours le besoin de noircir des centaines de pages pour critiquer un marxisme qu ils ont d j proclam mort et d pass Si nous prenons la peine ici de consacrer quelques pages au livre de Monsieur Gorz ce n est pas qu il en vaille la peine c est que par sa seule existence et les probl mes qu il soul ve il montre combien la seule question actuelle est celle du communisme et que toute critique de la soci t pr sente qui ne se place pas ouvertement sur le terrain du programme communiste et de la r volution est condamn e retomber dans le r formisme le plus cul et la plate utopie petite bourgeoise Comme a l accoutum e dans ce genre d ouvrage pour critiquer Marx l auteur va d abord tre amen le falsifier La question centrale du livre est celle ci comment chapper l ali nation du travail d s lors que tout le travail actuellement est effectu sous forme de travail industriel et que l industrie porte en elle m me les crit res de la rationalis
8. ation capitaliste L auteur feint de croire que ce dilemme chappe Marx et est donc g n rateur de contradictions dans l oeuvre communiste Marx aurait t comme d autres penseurs du 19 si cle un chantre de la lib ration par le travail th me qui aurait parcouru le mouvement ouvricr traditionnel fond sur le m tier jusqu au stalinisme avec son culte de l ouvrier mod le etc Or Marx n aurait jamais pu commettre cette erreur car Marx ne traite pas dans sa critique de l conomie politique du travail comme cat gorie abstraite mais de la forme du travail dans la soci t capitaliste savoir le travail salari qui ne peut __en aucun cas tre consid r comme lib rateur car le travail salari bien gu il metle en sc ne le travailleur dit libre est __la forme historique d esclavage La pire qui ait jamais exist et Marx le sait Pourtant Monsieur Gorz qui n est visiblement pas un ignorant de l oeuvre de Marx se r v le incapable d en interpr ter les passages les plus explicites sur ce sujet et qu il a pourtant parfaitement su d nicher l o ils se trouvent La soi disant contradiction expos e par Monsieur Gorz r side en ceci Marx d crit le caract re ali nant et d shumanisant du travail de l ouvrier moderne Il pose l essence de cette ali nation dans le fait que l ouvrier affronte du capital et non dans la forme technique m me de ce travail grande indus
9. du Capital A la v rit le r gne de la libert Commence seulement partir du moment o cesse le travail dict par la n cessit et les fins ext rieures il se situe donc par SR nature m me au del de la sph re de la production mat rielle proprement dite Tout comme l homme primitif l homme civilis est forc de se mesurer avec la nature Pour satisfaire ses besoins conserver et reproduire sa vie cette contrainte existe pour l homme dans toutes les formes de la soci t et sous tous les types de production Avec son d veloppement cet empire de la n cessit naturelle s largit Parce que les besoins se multiplient mais en m me temps se d veloppe le processus productif pour les satisfaire Dans ce domaine la libert ne Peut consister qu en ceci les producteurs associ s l homme socialis r glent de mani re ratipnnelle leurs changes organiques avec la possible dans les conditions les plus dignes les plus conformes leur nature humaine Mais l empire de Ja n cessit n en subsiste pas moins C est au del que Commence l panouissement de la puissance humaine qui est sa propre fin le v ritable r gne de la libert qui cependant ne peut fleurir qu en se fondant sur ce r gne de la n cessit La r duction de la Journ e de travail est la condition fondamentale de cette lib ration Marx apital III Conclusion p 1488 Pl iade t 2 EL voil le mot d ordre que Monsieur G
10. encore faire taire les lamentations de Monsieur Gorz Car ces quatre heures s effeclueront toujours comme TRAVAIL INDUSTRIEL et le travail industriel est en soi ali nant destructeur de la personnalit etc Or Monsieur Gorz persiste crire travail industriel l o il faudrait lire en fait travail salari En effet c est parce que la machine est du capital capital fixe incarnation du pouvoir du capital sur l ouvrier qu elle incarne le renversement l expulsion du broducteur imm diat du Processus de production Marx n a rien fait d aulre que de montrer comment dans ces conditions historiques Je travail devenait un fardeau et un sacrifice En fait la critique de Marx s exerce dans deux directions la fois En priorit elle fail le proc s de l conomie politique capituliste et montre et ceci d s 1844 que dans le contexte du salariat l activit productive de l homme se transforme en un fardeau ali nant En m me Lemps il montre que la solution ne r side pas dans le simple fait de d cr ter comme Fourier que le travail doit devenir un jeu Tout travail exige en fait une d pense d nergie qu elle soil physique ou intellectuelle de la part de l homme qui cherche atteindre son objet et ce d autant plus que ce dernier est plus complexe La solution historique r side dans la lib ration de l activit productive des chaines du salariat Le travail libre n esl pas forc ment Synonyme de facilit et de jeu
11. liste du travail par la disparition des formes sociales de contr le la rotation des t ches et l abolition de la division du travail la suppression de toute la hi rarchie parasitaire et d mplois li s des fonctions a ou anti sociales R duction du travail improductif Elargissement de la sph re du machinisme Abolition du travail de nuit Le sens du travail change ainsi du seul fait qu il est accompli par la communaut humaine comme humanit consciente organis e face la nature Le libre d veloppement de tous devient comme dit Marx la condition du libre d veloppement de chacun La contradiction qui existe entre la sph re du travail n cessaire comme n cessit et la sph re du loisir comme libert se r soud dans Jle communisme parce que tout le travail y est effectu imm diatement par et pour la soci t cf critique de Marx du livre de James Mill La n cessit devient elle m me libert n cessit comprise parce qu elle esL v cue comme Jl accomplissement de l change organique de l homme avec la nature et avec lui m me Il ne s agit donc pas comme dans la critique situationniste ou autre d abolir purement et simplement le travail mais d abolir le travail salari pour le transformer en activil libre Au del de l accomplissement de ces t ches n cessaires irr ductibles dont le sens m me pour r pondre une inqui tude de Monsieur Gorz sera 45 quand m me Penson
12. orz ne pourra jamais mettre en conclusion de son livre et de tous les livres qu il pourra crire tant qu on le laissera gacher du papier ABOLITION DU TRAVAIL SALARIE 46 o00 1 Que Monsieur Gorz p dale dans la semoule c est son probl me Nous dirons m me que c est en quelque sorte sa fonction Il est plus inqui tant de voir que cette perte du sens dialectique affecte des th oriciens communistes comme Luk cs Ce dernier s inqui te galement des effets de l ali nation inh rente au travail de type industriel En ne repla ant pas sa critique dans le contexte historique de la critique du travail salari Luk cs se place dans une situation de type autogestionnaire ce qui tait galement l illusion du KAPD o il ne voit pas que cette destruction des qualit s individuelles du travail est historiquement un mal n cessaire pour que TOUTE L HUMANITE r cup re ses fonctions productives ETC
13. que de la machine faire des bulles de savon Ce sont l des moyens utiles au capital mais dont les effets produits enferment le capital dans une contradiction mortelle en d veloppant les possibilit s de r duire le travail n cessaire une expression minimale le mode de production capitaliste produit les bases d une soci t o LE TEMPS DE _ TRAVAIL CESSERA_ D ETRE LA MESURE DU DEVELOPPEMENT DE L INDIVIDU 43 Monsieur Gorz en arrive au point de sa d monstration o s il tait communiste mais alors il ne serait pas Monsieur Gorz il saluerait ce d veloppement inh rent nu capital en ces termes Un d veloppement des forces productives qui diminuerait le nombre absolu des ouvriers donc qui permettrait toute La nation d accomplir sa production totale en un temps moindre entrainerait une r volution parce qu il rendrait superflue la majeure partie de la population Nous voil une fois de plus devant la limite sp cifique de la production capitaliste elle n est aucun titre une forme absolue du d veloppement des forces productives ni de la cr ation de la richesse bien au contraire parvenue un certain point elle entre en conflit avec ce d veloppement Ce conflit se manifeste en partie dans des crises p riodiques qui r sultent du fait que tant t telle fraction tant t telle autre de la population ouvri re est rendue superflue dans son ancien mode d emploi La production capitaliste a
14. s nous chang du seul fait qu il s agira d une t che accomplie pour la communaut des hommes et non pour un patron ou l administration d une soci t anonyme commence le r gne de la libert Cette affirmation est tellement claire chez Marx qu on ne comprend pas pourquoi Monsieur Gorz y voit une contradiction Et quoi sera mise profit cette sph re de la libert si ce n est pas Pour faire cuire son pain dans le four Commun croyons nous entendre Monsieur Gorz demander A vivre sa Communaut dans la Gemeinwesen humaine r pondons nous Car aucun moment Monsieur Gorz dans son utopie de soci t la journ e de travail r duite ne nous dit qui d cide de Ja production qui planifie le travail de la soci t qui g re les affaires Communes qui s occupe de pr voir le d veloppement de l humanit qui construit les outils n cessaires cette derni re pour s affranchir des contraintes naturelles assurer son avenir organiser son d veloppement Pr cis ment l homme lib r des Contraintes de la production imm diate ramen es un minimum P R QUOIQU IL ARRIVE et surtout lib r de l inf me carcan des soci t s marchandes et du mode de production capitaliste sera celui qui PRENDRA __EN CHARGE _ SON PROPRE DESTIN Mais Jamais nous ne pourrons transcrire aussi bien ce chef d oeuvre de PENSEE DIALECTIQUE qui toujours chappera aux petits bourgeois r formistes que le fit Marx en conclusion du livre ILI
15. tiquement la limitation de cet individu __ sur le plan social La sph re dans laquelle cet individu se meut est limit e l horizon born du champ ou de l atelier C est m me cette limitation qui est la condition de son panouissement dans le travail individuel 11 faul d ailleurs signaler ici que tout tant relatif les tenants de ce que Marx appelait le socialisme r actionnaire dans le Manifeste et auxqueis s apparente Monsieur Gorz font ici r f rence quelques individus des soci t s pass es l artisan maitre de son ouvrage le paysan moyen en dehors des p riodes de disette etc Car ni l esclave ni le serf ni m me le compagnon ne jouissent forc ment d un profond panouissement individuel lorsqu ils suent la t che Certes le mode de production capitaliste a d finitivement limin cette dimension de r alisalion individuelle travers le travail Or et c est l une contradiction qui parce que dialectique chappe d finitivement l entendement moyen petit bourgeois le programme communiste a os dire que CE FUT LA SON MERITE La grande oeuvre du MPC a t pr cis ment de SOCIALISER LA PRODUCTION c est dire de mettre en commun les diff rentes forces de travail individuelles l oeuvre dans la soci t pour les regrouper en un VASTE RESEAU SOCIAL partir duquel est enfin possible L APPROPRIATION COLLECTIVE _ PAR TOUS LES MEMBRES__DE LA SOCIETE DE L ENSEMBLE DES FONCTIONS PRODUCTIVES
16. trie Il se trompe donc lorsqu il pense que le travail industriel peut devenir panouissant lorsque les ouvriers seront organis s en producteurs associ s et seront propri taires de moyens de production Pour cela il est oblig de repousser la libert et la 40 r alisation de l homme hors de la sph re du travail ce gui est contradictoire Force nous est de dire ici que la contradiction n existe que dans la t te de Monsieur Gorz Fille cest d ailleurs normale car en bon bourgeois Monsieur Gorz qui crivait aussi sous pseudonyme dans le Nouvel Observateur est incapable de distinguer entre ce qui ressort de l individu et ce qui appartient au caract re social de l homme Il est galement incapable de saisir quand et comment une contradiction se d ploie dialectiguement travers le d veloppement historique Nous saisirons donc ici l occasion pour rappeler bri vement les positions cardinales du programme communiste concernant le travail et sa forme moderne bourgeoise le Lravail salari Le travail de l artisan ou du paysan dans les soci t s pr capitalistes o l change ne dirige pas la production mais o la satisfaction des besoins imm diats joue encore un r le ce travail donc respecte une certaine int grit de J individu en ce qu il permet son panouissement travers l exercice d une activil productive Mais le corollaire de cet panouissement individuel est pr cis ment dialec
17. ur de lib ration oui il permet de r duire globalement le temps que Ja soci t passe produire et reproduire ses moyens d existence la solution esL toute trouv e il faut donc r duire le temps de travail mais attention notre petit bourgeois ajoute pr cautionneusement le moL PRO GRES SIVE MENT Apr s tout il n est pas question ici de r volutionner quoi que ce soit On retrouve l la technique habituelle des critiques connaisseurs du marxisme pour les cr tins ils nous inqui tent moins ils se rangent d embl e dans la cat gorie des adversaires d clar s dont La gauche disait qu ils forment nos adversaires pr f r s Sur le terrain de le r duction du temps de travail notre homme aura du mal battre ces champions qu tuient les r volutionnaires du horrosco referens 19 si cle Devinetle Sachant qu en 1848 et compte tenu du degr de d veloppement des forces productives d alors le d nomm Engels affirmail gue la seule socialisation de la production sous l gide de la communaut des producteurs associ s permettrait de r duire DE MOITIE la Journ e de travail alors de douze heures de combien peut tre r duite aujourd hui en 1988 la Journ e de travail de huit heures sur la base du d veloppement des forces productives en vigueur Disons de moiti ET TOUT DE SUITE L humanit d aujourd hui d s la dictature du prol tariat travaillera quatre heures Mais ceci ne suffit pas
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