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Rue des délices
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1. a e si im I g 1 e gt Lil CQ g un 2 E bd g a fn d p 5 1 p E A LL lt 1 g T en e gt 5 lt kial lt 1 gt g 2 D E p N E un e e 2 d l Janvier 2005 des rassemblements familiaux de la joie et de la fraternit Avec elles la cit les bourgs et les villages se transforment mettent leurs habits de lumi re Les places et les rues s animent la foule s y presse et les paysages de la nuit rivalisent d effets festifs cin tiques et publicitaires Il est ainsi des p riodes de l ann e o la ville s impr gne de la d licieuse humeur du temps De m me pour l architecture qui dans notre d partement peut tre plus encore qu ailleurs accompagne le bonheur de vivre et le plaisir des instants Ce num ro d IMAGO nous invite au voyage dans le ravissement des lieux Comment mieux accompagner les v ux que nous formulons pour que cette prochaine ann e soit celle de votre propre f licit es f tes de No l et de fin d ann e sont toutes proches Elles sont le temps de la d tente Christian GAUDIN H M i h Entr e en Mati re le miroir aux alnuttes a ville met le couvert dans le d sordre Fourchette gauche couteau droite nous avait on appris Ici rien que du toujours plus la corne d abondance verse son message de bonheur dans tou
2. 10 venu CHANTIER ACT ne E chos du CAUE Fleurs en f te e palmar s 2004 epuis trois ans le Conseil g n ral de Maine et Loire a engag une d marche de partenariat avec le CAUE qui effectue une pr s lection des communes candidates Cette pr s lection est r alis e sur la base d un dossier d inscription constitu par le CAUE comprenant pour chaque commune une fiche technique faisant appara tre les points forts et les am liorations apporter dans l avenir Cette fiche est ensuite communiqu e l ensemble des communes participantes l issue des visites Le jury d partemental est compos de conseillers g n raux de repr sentants de l Union horticole de l Anjou et du CAUE Il effectue sa tourn e dans la premi re quinzaine de Juillet Classement d partemental par cat gories 1 cat gorie moins de 500 habitants 1 gt Armaill 2 gt Pontign 3 gt Saint Sulpice sur Loire 2 cat gorie de 501 1000 habitants 1 gt Freign 2 gt La Plaine 2 ex quo Chavagnes les Eaux 3 gt Chaudefonds sur Layon 3 cat gorie de 1001 2500 habitants 1 gt Gennes 2 gt Champtoc sur Loire 3 gt Sainte Gemmes d Andign 4 cat gorie de 2501 5000 habitants 1 gt Durtal 2 gt Saint Pierre Montlimart 3 gt Baug 5 cat gorie de 5001 30000 habitants 1 gt Saint Barth l my d Anjou 2 gt Saint Macaire en Mauges 3 gt Longu
3. te et de restauration implant en bord de Sarthe sur la commune de Juvardeil Jean Marc MAUPOU lt Au d part la communaut de communes de Ch teauneuf engage une r flexion pour dynamiser le tourisme gr ce la cr ation d une Maison de la Ri vi re premier l ment d un projet touristique plus vaste qui comprend galement un lieu d h bergement et de restauration Mais la Maison de la Rivi re est un projet trop lourd qui est repouss moyen terme au profit de la cr a tion d un g te d tape et d un lieu de restauration programme plus concret port sur la dynamique commune de Juvardeil Au d part il est envisag d installer cet quipement dans une maison du XVII situ e l entr e du bourg de Juvardeil en bord de Sarthe Cette propri t se trouve tre le dernier chantier naval du bassin de la Maine Apr s avoir t retenu pour ce pro jet j accompagne la r flexion des lus dans la pr cision de leur pro gramme qui se r sume ce stade la cr ation d un g te d une capa cit suffisante pour accueillir un bus d une cinquantaine de personnes et celle d un lieu de restauration type guinguette au bord de l eau La maison retenue est inadapt e le terrain trop exigu En revanche le site voisin pr sente un r el po tentiel et la pr sence de quelques maisons propri t s communales constitue un atout aux yeux des lus la fois pour ma triser les co ts de l op ration et p
4. Ali Baba ouverte tous vents pour une quinzaine de jours au plein c ur de l hiver Pour peu qu il y ait de la neige ce qui est rare ci la rumeur de la ville galement se m tamorphose et contribue au C est beau une ville la nuit spectacle Le pas est sourd alors et tous les bruits se perdent dans le murmure urbain la mi janvier le chapiteau sera d mont et la rue No l 2004 Angers reviendra son paysage quotidien en nent les motifs qui ne tar deront pas lui offrir de nouvelles farandoles La qualit durable an dispositif d partemental coh rent e fonds d intervention touristique Anjou Val de Loire a pour objectif de favoriser le d veloppement touristique du d parte ment en soutenant plus particuli rement les projets d inves tissement contribuant au d veloppement de l conomie marchande h bergements lieux de visite sites attractifs d int r t r gional Il est destin aux op rateurs publics collectivit s locales et structures intercommunales SEMI Le fonds d intervention touristique Anjou Val de Loire intervient en priorit pour accompagner les projets r pondant aux principes suivants e Viabilit conomique du projet sur le long terme e Qualit de l environnement pro che acc s services de proximit ca dre paysager offre touristique locale e Inscription dans une strat gie g n rale en mati re de promotion de po litique comme
5. Jumelles R sultats du concours r gional 2004 1 Fleur Durtal Freign Gennes Saint Barth l my d Anjou Saint Macaire en Mauges 2 Fleur Boc Bouchemaine 3 Fleur ainsi que le prix r gional de l Arbre Beaufort en Vall e m VALIT DE LA MAISON DE chantiers celui de la MATP qu ures titanesqu D ifficile cohabitation entre deux Angers qui prend des all mbres Encore quelqu locaux toujours pr vue en J contournement nord d l autre tremble de tous ses me Installation dans ces nouveaux L ARCHITECTURE DES TERR i se poursuit sans faib es Quand l un d roul es mois de ce r gime l et nous serons sor uin 2005 E ARBRES REMARQUABLES EN MAINE ET LOIRE L exposition r alis e en collabora tion avec le Conseil g n ral en 2003 a entam une nouvelle vie Apr s avoir t pr sent e au lyc e du Fresne Sainte Gemmes sur Loire elle s expose au lyc e agricole de Montreuil Bellay du 3 janvier au 11 f vrier 2005 Elle reste la disposition des collec tivit s et associations qui en feront la demande aupr s du CAUE de Maine et Loire Une brochure pr sente l exposition les conditions de pr t la fiche tech nique et le plan de montage Dispo nible sur simple demande au CAUE de Maine et Loire F D RATION NATIONALE DES CAUE La repr sentation nationale des CAUE depuis septembre sous la pr sidence de Christian GAUDIN est maintenant en ordre de marche Le proje
6. le Conseil en architecture urbanisme et environ nement de Maine et Loire Le dossier pr sentant la proc dure de contractualisation est retirer aupr s de la Direction de l am nagement et du d veloppement conomique Service de l action conomique et du tourisme m Conseil g n ral Direction de l am nagement et du d veloppement conomique Service de l action conomique et du tourisme SAET T l 02 41 81 49 62 Conseil technique Comit d partemental du tourisme de l Anjou T l 02 41 23 51 51 La case CAZALS Porte voix Du plaisir A loisir architectures du temps libre Arnaud T Z est directeur d partemental du tourisme Son m tier est de vendre l Anjou de promouvoir son image et de contribuer au d veloppement de son attractivit touristique La qualit des paysages et du patrimoine ne sont pas ses derniers atouts Imago lt En quoi les lieux de restau ration v hiculent l image du d parte ment de Maine et Loire Arnaud T Z lt Il faut tout d abord resituer les pratiques touristiques dans un contexte global Aujourd hui le tourisme n chappe pas cer taines motivations profondes qui animent les soci t s urbaines l poque d internet des changes tr s grande vitesse la plan te est toute petite et les gens ont besoin de pauses pour retrouver un rythme plus biologique des dimensions plus palpables On per oit aussi une v ritable recher
7. Harriet Pattison M Pei Moshe Safdie Robert A M Stern Alexandra Tyng Anne Tyng Shamsul Wares PARIS Now Design vivre Salon international du Design Du 28 janvier 2005 au 01 f vrier Parc des expositions Paris Nord Villepinte wWww nowdesignavivre com ANGERS 20 Salon du V g tal 16 17 et 18 f vrier 2005 Parc des Expositions www salonduvegetal com Livres Les derniers livres arriv s la Doc e BRICKELL Christopher Encyclop die universelle des 15000 plantes et fleurs de jardin de Z Ed Bordas 2001 1080 p e LANCASTER Roy Encyclop die des plantes et des arbres de jardins Ed Solar 2003 310 p e REBOIS Didier Europan 7 r sultats europ ens Ed de l Imprimeur 2004 335 p e NUSSAUME Yann Toy6 It6 Structures l g res d tails Ed Le Moniteur 2003 265 p e MASBOUNGI Ariella BOURDIN Alain Un urbanisme des modes de vie Ed Le Moniteur 2004 96 p e NARBONI Roger La lumi re et le paysage cr er des paysages nocturnes Ed Le Moniteur 2003 230 p e RAGOT Gilles DION Mathilde Le Corbusier en France projets et r alisations Ed Le Moniteur 1997 415 p e MICHON J r me La nouvelle r glementation des march s publics Ed Le Moniteur 2004 519 p e JOFFROY Pascale La r habilitation des b timents conserver am liorer restructurer les logements et les quipements Ed Le Moniteur 1999 312 p e LENCLOS Jean Philippe LENCLOS Do
8. Les travaux d embellissement de rues espaces publics et fa ades de b timents publics en co visibilit avec l attraction principale Loire rivi res du bassin de la Maine ou centre ancien prot g devant repr senter au moins 20 du pro gramme de travaux Travaux de ravalement de fa ades toitures murets et autres l ments caract ristiques du patrimoine du village l exception des b timents et monuments historiques faisant l objet de financements sp cifiques ex DRACO Travaux d effacement des r seaux a riens d clairage public Travaux de valorisation paysag re caract re p renne des espaces publics dont ceux n cessaires l organisation d v nements et ma nifestations de dimension d parte mentale l exception des travaux de voirie traditionnelle ex traite ment bitum de surfaces Travaux visant masquer ou d truire les points noirs paysagers du village L intervention du Conseil g n ral s exercera dans le cadre d une pro c dure de contractualisation d un projet global d am nagement L laboration du projet et sa con tractualisation seront tablies apr s une p riode de concertation de 3 mois maximum r unissant lus lo caux lus d partementaux et orga nismes conseils d partementaux Le pilotage technique de la concer tation et de l laboration du projet sera assur par le Comit d parte mental du tourisme de l Anjou en collaboration avec
9. ante dans les lieux exis tants AT lt Je n en ai pas connaissance dans le d partement En Anjou c est le patrimoine qui oriente l archi tecture du projet touristique pour les raisons que l on vient de voir sans aucun doute Tant pis pour le pari architectural du cr ateur Sous forme de boutade nous pourrions dire que l Anjou est victime de sa richesse patrimoniale Et puis la cr ativit est peut tre davantage stimul e dans une r gion mal pour vue en patrimoine b ti o les lieux sont moins vidents En dehors de produits issus d un marketing de marque la plupart en p riph rie d agglom rations il n y a pas l heure actuelle de porteurs de projets touristiques engag s dans une d marche de cr ation architecturale contemporaine Si des architectes associ s ou non d autres comp tences veulent concevoir un projet original et co h rent viable conomiquement l quipe du CDT est leur coute avec plaisir Il faut galement garder l esprit que le projet de parc du v g tal doit tre un formidable laboratoire architectural et paysager Peut tre fera t il cole m Concepteur de l quipement touristique intercommunal r alis Juvardeil l architecte Jean Marc MAUPOU souligne les difficult s et les contraintes sp cifiques la d finition puis la r alisation d un tel quipement port par une petite collectivit Imago lt Quelle est la gen se de ce projet de g
10. che d authenticit une qu te de sens et m me de spi ritualit Cette nouvelle donne est une oppor tunit pour les d partements d int rieur riches de patrimoines On ne vient pas en Bourgogne ou en Anjou par hasard Ces r gions v hiculent une certaine image d quilibre et de s r nit dont les racines sont ancr es sur une Histoire plut t glorieuse et une nature particuli rement riche aux dimensions humaines Ce sont des valeurs refuge dont la consom mation touristique devrait tre rem bours e par la s curit sociale Ces atouts sont jouer galement aupr s de la client le trang re qui vient avec une certaine id e de notre pays La question du choix d une destina tion touristique est un sujet d tude permanent Pourquoi telle p riode part on en vacances dans un endroit plut t qu un autre Avant tout par ce que l on a une image des lieux qui r pond parfaitement aux aspirations du moment Comment se forme ou s est form e cette image c est bien l l enjeu Par exemple l Anjou doit une part de son rayonnement ses sites class s avec des ch teaux qui sont ressentis par les visiteurs comme des monu ments taille humaine dans lesquels ils peuvent tr s bien s imaginer vivre Comme les enfants peuvent partir l assaut du donjon au seul nom de Richard C ur de Lion alors que les parents plus rabelaisiens se voient partager leur motion autour d un verre de Layon ou sous la
11. e d veloppement du rable distribu par des architectes fran ais qui sont dix longueurs de retard par rapport entre autres aux Scandinaves aux Allemands ou m me aux Espagnols dont on se moque souvent en raillant le peu de cas qu ils feraient de leur environnement Nous nous avons le verbe l excellence du propos l intelligence des mots la clair voyance d une langue sublime que nous serions peu peu les seuls comprendre Mais peu importe Le pavillon fran ais est cette image celle d une certaine suffi sance na ve sans doute plus que v ritablement pr tentieuse Ce qui n excuse rien au contraire m IMAGO n 28 Janvier 2005 Directeur de la publication Bruno LETELLIER Maquette Manuela TERTRIN Cr dit photos CAUE de Maine et Loire Papier recycl CyclusPrint 115g m D p t l gal Janvier 2005 Impression Atlantique Graphic N ISSN 7282 5204 ECHOS DU CAUE P 9 M diath que et architecture Prix d partemental de l architecture et de TUE TELLE LA P le Atlantique de formation continue B LETELLIER S PROUTEAU et C BODINIER METAMORPHOSE P 2 Entr e en mati re le miroir aux alouettes Plaisirs de table go ter le patrimoine L habit de No l la troisi me dimension de l espace public B LETELLIER Publication trimestrielle du CAUE de Maine et Loire Le Tertre au Jau 49100 ANGERS T l 02 41 22 99 99 Fax 02 41 22 99 90 Couriel caue49 wanadoo fr Site w
12. es maisons isol es Les transformations impos es par l usa ge et notamment l accessibilit des personnes mobilit r duite ont t largement simplifi es par une construction neuve Les deux terrasses en bois de l h bergement et du restaurant en porte faux sur la partie inonda ble s avancent telles des proues de bateaux Autre clin d il aux anciens chan tiers navals de Juvardeil les vol es droites d escaliers ext rieurs sem blables celles des ports de plai sance ou encore les m ts dress s v ritables points de rep re pour les touristes en p nichettes sur la Sarthe Le m lange des formes des ma t riaux et des couleurs parfois vives qui soulignent chaque lieu d activit permet d obtenir une ar chitecture ludique int gr e au b ti environnant Si la conception architecturale tient compte de la qualit du site du rapport la rivi re en revanche le projet ne pr voit pas l accom pagnement du b timent En effet faute de budget les abords ne sont malheureusement pas trait s dans le projet global Les am nagements et l installation de pontons seront effectu s dans un second temps Mais cet quipement a insuffl une dynamique sur l ensemble de la commune et de la communaut de communes Ainsi le d veloppe ment souhait du tourisme fluvial a permis d engager une r flexion sur la station d puration avec comme objectif la d pollution de la Sarthe Parall lement une autre r f
13. fin de r pondre aux demandes des membres du jury le CAUE propose de r nover le Prix d partemental de l architecture et de l am nagement cr il y a plus de dix ans Quelques innovations seront tr s prochainement propos es pour une nouvelle formule Au del de ces volutions potentielles le Prix restera bien videmment un outil de la valorisation de la production architecturale dans notre d partement et de promotion de ses professionnels L appel candidatures pour l dition 2005 sera effectu en mars prochain m PE Atlantique LA Ver A Lal x ET AAA TT I IAA A f A f P y LA j Hd A l id VA AL L 7 LA h itol e P le de formation continue des m tiers du cadre de vie mis en place par les CAUE des Pays de la Loire et l cole d architecture de Nantes conna tra bient t une vitesse de croisi re La formation HQE a notamment obtenu cette ann e un vif succ s aupr s des professionnels La programmation 2005 2006 propose les formations suivantes De la programmation l intervention en secteur patrimonial Le d veloppement durable et la haute qualit environnementale Programmation architecturale et ma trise d ouvrage Programmation des lieux sc niques l preuve de l usage Initiation la sc nographie d expositions Cours d architecture contemporaine hitecture de MN Renseignements UR CAUE Pays de la Loire 02 41 22 99 91 m arc z des CAU cole d Union r gionale
14. les bonnes tables se r servaient plut t le centre ville ou la place du village le vite manger colonise aujourd hui l entr e des villes on peut y avaler sa dose de calories quotidienne tout en prenant de l essence sans que l oreille quitte l autoradio Rien de plus pratique m Extrait de Carnet de Loire Pascal PROUST illustrateur de plus en plus le long du Fleuve et dont la carte n est plus seulement r serv e la piquette du samedi soir On y conjugue les bonheurs du go t et de la vue le fumet des fritures s alliant aux parfums de la vall e La gastronomie est ainsi fid lement arrim e au patrimoine et l identit locale pour offrir une douceur de vivre partag e Dans no tre pays de vignoble cette symbiose est une tradition qui ne demande qu durer m e centre de la ville comme ce lui du bourg est un visage qui se farde chaque opportunit un habit qui se pare de paillettes et de strass d s que l occasion se pr sente il n en manque pas une No l est de celle l L habit de f te m tamorphose la ville en changeant son ambiance ainsi que son usage Le pi ton reconquiert les rues qui offrent l talage d une braderie saisonni re Les vitrines illuminent l espace public comme autant d aimants o s agglutinent les re gards et pas seulement ceux des en fants La ville grouille et le chaland y fourmille par tous les temps C est la ville providence le grand d ballage la caverne d
15. lexion est engag e sur la mise en valeur des chemins de halage grignot s par les propri taires riverains Malgr l absence d am nagement sp cifique le b timent vit avec le site d autant que l espace situ au pied du b timent est un terrain communal qui accueille de nom breuses manifestations de plein air m L INT GRALIT DES INTERVIEWS DE ARNAUD T Z ET JEAN MARC MAUPOU EST DISPONIBLE SUR SIMPLE DEMANDE AU CAUE DE MAINE ET LOIRE RTS M diath que et architecture ans le cadre de l exposition Quatre projets de m diath ques Beaucouz Bouchemaine Les Ponts de C Tr laz pr sent e du 12 novembre au Be Le se 3 d cembre le CAUE et la biblioth que municipale d Angers convie m ati O n ont r uni concepteurs lus techniciens et professionnels du livre Une quarantaine de personnes ont r pondu F arie Te l appel de la table ronde qui s est d roul e le 23 novembre E Fa fessi dans la salle d tude de la biblioth que Toussaint r alis e is p r O0 g voil plus de 25 ans mais d j symbole du nouveau temple du savoir Prochain rendez vous la visite des projets r alis s Pa ci E U Ann es et mois confirmer Une bonne pr figuration des rendez e vous r guliers que proposera d s son ouverture la future maison de l architecture des territoires et du paysage m r ec l arcni Prix d E rx aArementa x 1 s pe dt 4 Ln E f i i f j d C f
16. majest d une sublime vo te romane des bords de Loire Et la Loire elle m me lorsqu on la qualifie de dernier grand fleuve sauvage d Europe est ce un mythe ou une r alit Qu importe c est pass pour beaucoup dans l imaginaire collectif Le mariage entre la gastronomie et le patrimoine participe pleinement de cette identit Les fouasses doivent tre savour es sorties du four en pierre d un troglo pas au Mac Do du coin comme le vin ne se d guste pas dans un go belet en plastique On vient de loin pour notre identit la pr server est plus un enjeu notamment cono mique qu un signe d immobilisme Ce qui n emp che pas de b tir des strat gies sur d autres besoins comme le tourisme de d couverte conomique les loisirs sportifs ou plus ludiques qui viendront enrichir l image de demain C est dans le m me esprit que l on cherche d velopper l h ber gement touristique Ainsi des r flexions sont men es sur l h berge ment chez l habitant en troglodyte nous avons plus de demandes que d offres le r ve dans une conomie de march Le CDT et le CAUE tudient 15 20 sites troglodytiques suscepti bles d accueillir de l h bergement touristique dans le Saumurois Les consommateurs sont en qu te d authenticit mais ne veulent pas sacrifier au confort bien s r Autant le cr neau du restaurant en cave troglodytique s est d velopp de puis 15 ans autant l h bergement est insuffi
17. minique Couleurs de la France g ographie de la couleur Ed Le Moniteur 2003 272 p e DESCHAMPS Claude DAYDE Alain L am nagement des espaces verts Ed Le Moniteur 1992 277 p e KOVESS MASFETY Architecture et psychiatrie Ed Le Moniteur 2004 198 p e Atlas Phaidon de l architecture contemporaine mondiale Ed Phaidon 2004 810 p e LECUYER Philippe Le guide de l habitat cologique Ed du Fraysse 2004 1296 p e Metamorph 9 International architecture exhibition Ed Marsilio 2004 3 vol catalogue Biennale de l architecture de Venise 2004 e SARAZIN Andr Suppl ment au dictionnaire historique g ographique et biographique de C lestin Port Editions R gionales de l Ouest Mayenne 2004 2 vol D couverte ense et sa biennale ung grande F te d architectures l extr mit de la ville apr s le dernier canal qui m ne vers l Arsenal les Guardini sont le seul grand parc public de Venise le v g tal pre nant ponctuellement la place de l eau et de la pierre Le parc est peu entretenu juste ce qu il faut et certains petits jardins semblent les fant mes d une grandeur pass e Diff rents pavillons sont implan t s composant ce qui ressemble l environnement d une exposition universelle comme il s en faisait au d but du si cle La rencontre avec le pavillon fran ais est un instant attendu Il est plut t petit derri re sa colonnade d entr e aux accents pseudo palladie
18. n On y parle de d veloppement durable d uto pie urbaine L espace central est principalement occup par quatre grandes maquettes qui expriment l essai de simulation de ce que sera la ville demain deux mille vingt deux mille quarante la ville lib r e des voitures et distribu e par de grands hubs o livrent des dirigea bles non polluants Rien ou en tous les cas rien d imm diatement visible sur les nouveaux usages le logement les modes d habiter comme on dit En p riph rie de la salle deux pi ces sont r serv es l coute attentive d interview des concepteurs de ces projections urbaines imaginaires On s assoit dans un canap petit bourgeois et assez d fonc la biennale dure depuis le mois de juin et l on ne peut rien couter puisque deux dis cours sont dans ce petit lieu diffu s s simultan ment Alors on s en va la sortie du pavillon qui est aussi l entr e tr ne un moniteur int gr une colonne sur laquelle sont coll s des fac simil s de titres imagin s dans la presse quotidien ne des ann es deux mille quarante De l heure d ouverture celle de l extinction des feux ce moniteur diffuse en boucle le commentaire philosophique d H l ne Jourda architecte commissaire de l expo sition du pavillon fran ais Nous ne restons qu un court moment couter son discours celui ci sem ble convenu et un peu pr tentieux Il est curieux de voir et d entendre les le ons d
19. ns d urbanisme successifs Centre d Information sur l Urbanisme CIU 14 rue Lebastard 35000 Rennes T l 02 99 78 33 72 B LE Dialogues entre architecture et sculpture du XVIII si cle nos jours D 4 Une v ritable architecture c est de la sculpture Constantin Brancusi Archisculpture s attache retracer les parent s et les interactions entre l architecture et la sculpture moderne qui ont pris une empreinte toute particuli re au XX si cle La sculpture a toujours fait certains emprunts l architecture tandis que cette derni re adoptait des formes et des structures propres la sculpture Mais depuis l poque moderne les fronti res entre ces deux genres se sont ind niablement estomp es Certaines tendances de l architecture contemporaine vont jusqu donner l impression de poursuivre l histoire de la sculpture sous forme d difices Maquettes sculptures et peintures Jusqu au 30 janvier 2005 Fondation Beyeler B le Colloques salons autres manifestations ANGERS My architect En janvier 2005 Au cin ma les 400 coups le film documentaire de Nathaniel Kahn v Le r alisateur Nathaniel Kahn part la d couverte de son p re le myst rieux Louis l Kahn c l bre architecte qui mena de front une triple vie amoureuse et mourut alors que son fils n avait que 11 ans En vedette Edmund Bacon Frank 0 Gehry Philip Johnson Louis Kahn Nathaniel Kahn Sue Ann Kahn
20. nt Cet aspect r gle mentaire faisait passer le projet de la 5 la 4 cat gorie ce qui tait suffisant pour remettre en cause le projet compte tenu des cons quen ces financi res D autres adaptations du projet ont t n cessaires Le futur gestionnai re retenu sur appel candidature a apport des changements notables au projet Ainsi le patio de la partie h bergement est remplac par une piscine la cuisine commune du g te d tape est transform e en salle de fitness et de remise en forme lt Comment le parti architectural int gre t il le rapport au site et propose t il une criture contem poraine JMM lt D s le d part les lus en visagent un projet multivolume du type bungalow car ils redoutent l implantation d un immeuble de grande chelle l entr e de la commune sur un site naturel de qualit Une nouvelle fois je r oriente l id e initiale tout en conservant l id e de plusieurs volumes mais en proposant une volum trie va ri e qui conserve une coh rence et une homog n it l ensemble du projet Ce dernier est soumis deux fortes contraintes d une part l ind pendance du restaurant et de l h bergement et d autre part l im plantation sur un terrain inondable pour moiti Les studios en rez de jardin sont con us pour tre inond s sans gra ves dommages L espace commu nautaire s installe dans une maison r habilit e tandis que le restaurant remplace l
21. our assurer l insertion architecturale du projet en regroupant quelques maisons existantes L analyse du b ti existant du site et du niveau des plus hautes eaux lors des inondations de 1995 permet d aboutir rapidement une esquisse avec la guinguette s par e de l h bergement L tude conomique et touristique r v le l ambigu t du projet qui ci ble trois cat gories tr s diff rentes les scolaires dans le cadre des classes vertes le troisi me ge et les touris tes de passage comptant sur la dou ble attractivit du tourisme fluvial et de la d couverte du patrimoine local L accueil d un bus de 60 per sonnes est la condition incontour nable du projet mais aussi son point fort en effet il s agit du seul qui pement d une telle capacit au del de 20 km d Angers C est pourquoi l agglom ration d Angers et la ville d Angers ont soutenu le projet lt Quelles sont les raisons qui ont fait basculer le projet de guinguette initialement envisag et adapt au site en bord de Sarthe vers un res taurant plus traditionnel JMM lt En r alit il n y a gu re de diff rence C est un restaurant type guinguette avec animation musi cale m me s il ne s agit pas d une v ritable guinguette En effet la guinguette doit r pondre un ca hier des charges pr cis concernant la musique et la capacit d accueil surface gale la guinguette peut accueillir 50 de personnes en plus qu un restaura
22. rciale de programme d animations et d investissements e Adaptation des prestations aux at tentes des client les sp cifiques et en particulier celles des enfants et des personnes en situation de handicap Montant de la subvention e La cr ation l extension la modernisation de sites quipements touristiques situ s sur le secteur concurrentiel mais justifi es par la carence de l initiative priv e et ou l existence d une mission de service public Pour les projets situ s dans la zone d influence lig rienne e Capacit capter un public inter national volont d attirer satisfaire et d velopper la fr quentation des client les touristiques trang res e Appartenance l identit et l ima ge Val de Loire valorisation de la th matique Loire et des fili res qui s y rattachent vignoble v g tal troglodytes par une qualit esth tique des travaux d am nagement des services et de la d coration Domaines d intervention La cr ation l extension la mo dernisation de sites quipements touristiques situ s sur le secteur Plancher de d penses subventionnables Plafond de d penses subventionnables 1 000 500 00 concurrentiel mais justifi es par la carence de l initiative priv e et ou l existence d une mission de service public Les actions d accompagnement des op rations d h bergements structurants identifi s dans le plan directeur Loi
23. re Les op rations de valorisation touristique et esth tique des com munes riveraines de la Loire et du bassin de la Maine des villages re marquables disposant d un ensem ble architectural ancien reconnu par un label de qualit de dimension au moins r gionale Chaque projet pr sent sous la forme d un programme pluriannuel de 3 5 ans devra avoir fait l objet pr alablement d une r flexion stra t gique globale sur les conditions d un d veloppement touristique du site Sont concern es les actions sous ma trise d ouvrage publique Taux de subvention Pour les projets situ s en zone d influence lig rienne le taux de subvention est port 20 e Les actions d accompagnement des op rations d h bergements structurants identifi s dans le plan directeur Loire Territoires concern s Communes riveraines 75000 750000 Communes riveraines du Bassin de la Maine 30 000 300 000 Travaux co financ s par la R gion Plancher de d penses subventionnables Villages remarquables 75 000 450 000 20 30 Plafond de d penses Taux de subvention subventionnables Etudes pr alables 50 000 e Les op rations de valorisation touristique et esth tique des communes riveraines de la Loire et du bassin de la Maine des villages remarquables reconnus par un label de qualit de dimension au moins r gionale Plafond de d penses subventionnables Taux de
24. s les sens Pour se singulariser dans cette zone o tout est confondu on l ve la t te on joue des coudes et on tend le cou Toujours plus haut pour Mac Do nald qui vante son fast food en pre nant le maximum de hauteur c est le phare de la mal bouffe Tou jours plus kitch pour les marchands de roosbeef qui d clinent leur faux semblant de Lille Marseille et de Brest Besan on Du fast food au far west la ville se d lite dans la profusion des enseignes le cligno tement des lumi res et la confusion des signes surtout anglo saxons Si Plaisirs de table goter Le patrimoine i certains grands chefs se suffi sent eux m mes et drainent leur client le quel que soit le lieu de leur production ou l en vironnement de la d gustation la qualit d un paysage l originalit d un site ou l excellence d une r f rence patrimoniale sont des atouts qui contribuent la reconnaissance h teli re La gas tronomie a ses terroirs et le terroir a son image L une des mises en relation entre un site et une cuisine est celle propos e dans le cadre tro glodytique Au del de la pomme tap e et du folklore culinaire les nombreux restaurants de la cote saumuroise ou de la plaine mar quent bien l ad quation de l insolite et du plaisir de la table M me chose pour les qguinguettes qui fleurissent l auberge havre que l on voyait de loin avait le bord des routes pour implantation privil gi e et que
25. sant lt Quels sont les liens tablis entre le terroir la gastronomie et les lieux de restauration AT lt La gastronomie en Anjou n est pas suffisante elle seule pour at tirer les touristes en nombre en revanche elle est indissociable de la valorisation du patrimoine de l image de douceur angevine qu il faut comprendre dans un sens qualitatif valorisant et non dans un sens fig C est pourquoi les restaurants et les h bergements les plus touristiques investissent des b timents anciens charg s d histoire porteurs d un certain imaginaire d une certaine qualit de vie Sur les bords de la Loire l activit touristique est directement tourn e vers le fleuve le coteau et la plaine alluviale Angers c est le patri moine b ti en schiste et tuffeau qui sert d crin aux projets Dans les Mauges on r investit l habitat traditionnel ou plus contemporain comme le font d j tr s bien les mus es de soci t Il existe des domaines qui deman dent tre d velopp s en s ap puyant sur l identit des lieux Le th me de la p che dans le Haut Anjou par exemple celui de la for t dans le Baugeois De m me la res tauration et l h bergement au c ur du vignoble sont aujourd hui trop peu nombreux lt Existe t il des projets de cr a tion de restaurant qui misent sur la contemporan it du lieu associ e au paysage par exemple et non pas sur celle du patrimoine qui semble pr pond r
26. subvention Nb le montant des travaux prendre en consid ration concerne toute la dur e de contractualisation 3 ans Des communes ou collectivit s intercommunales riveraines de la Loire Des communes ou collectivit s in tercommunales riveraines du Bassin de la Maine Des villages remarquables organi s s en sites de visites reconnus pour la qualit de leur patrimoine archi tectural par un label de dimension r gionale et participant ou s en gageant participer au concours r gional des villages fleuris Pour cette derni re cat gorie d op rations les d penses ligibles concernent e Les travaux et quipements per mettant de structurer l accueil et les services aux touristes devant repr senter au moins 20 du program me de travaux et notamment Micro signalisation touristique en seignes circuit d interpr tation mobi liers d accueil et de jeux mat riels de comptage des client les sanitaires Am nagements pontons et haltes fluviales mobiliers d accueil des touristes itin rants Am nagement de sonorisation mise en lumi re et sc nographie du patrimoine Am nagement int rieur de locaux d accueil information et ou d ex position permanente de locaux commerciaux pour artisanat d art et produits r gionaux Am nagements d aires de station nement dans le cadre d un plan de circulation et de stationnement res pectueux de l esth tique du village e
27. t f d ral en cours d labo ration sera soumis aux instances statutaires l ch ance du prin temps prochain SEMAINE DE L ARCHITECTURE 2005 10 dition de la Semaine de l archi tecture du 7 au 13 mars 2005 PROCHAIN NUMERO D IMAGO Sortie du n 29 le 1 avril 20085 sur le th me formes urbaines ITOIRES ET DU PAYSAGE lesse et celui du e ses bulldozers tis d affaire Calendrier Expositions ANGERS Marie Raymond Yves Klein au Mus e des Beaux Arts du 20 novembre 2004 au 27 f vrier 2005 v Une exposition collective des artistes Marie Raymond et Yves Klein est un v nement c est l occasion unique d acc der aux uvres les plus importantes d une m re connue dans les milieux artistiques de l avant garde des ann es 50 et celles de son fils devenu rapidement l un des artistes fran ais les plus importants de la seconde moiti du XX si cle c l bre gr ce au bleu Klein L exposition est une cohabitation familiale particuli rement risqu e sur le plan artistique RENNES Rennes m moire et continuit de la ville Le Centre d Information sur l Urbanisme pr sente jusqu au 26 f vrier 2005 l exposition Rennes m moire et continuit de la ville qui retrace l volution architecturale et urbaine de Rennes du Moyen Age nos jours en incluant la production architecturale de l ann e 2003 et en montrant la coh rence de la ville assur e par les pla
28. ww caue49 com MODE D EMPLOI P 4 La qualit durable un dispositif d partemental coh rent J P DUCOS D COUVERTE P 12 Venise et sa biennale une grande f te d architectures B LETELLIER z ement isme et de GA i 1 rpanis nn Cl MNchitec ttes Loire F I de Mal Conseil PORTE VOIX P 6 Arnaud TEZE et Jean Marc MAUPOU S PROUTEAU
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