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1. 60 1 3 Liens entre les difficult s de compr hension en lecture la compr hension orale et le Aeren e LEUR M EN tO S P e te P DA a 61 2 LIMITES APPORTS DE L TUDE 62 3 PISTES D INTERVENTION ET DE RECHERCHER 62 R F RENCES BIRLIOCRAPHIOUES EENEG 65 ANNEXE A 80 EXEMPLE D UN FORMULAIRE DE CONSENTEMENT 80 ANNEXE WE 83 SCH MA ILLUSTRANT LES CROISEMENTS ENTRE LES VARIABLES 83 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 chelle des niveaux de compr hension de 1 11 Tableau 2 Comp tences valu es dans l preuve de compr hension en lecture selon le Minist re de la Communaut fran aise 1998 39 Tableau 3 Score en compr hension de lecture 51 Tableau 4 Score et temps d identification des mots IRR GULIERS l OD DYS 52 Tableau 5 Score et temps d identification des mots R GULIERS l OD DYS 52 Tableau 6 Score et temps d identification des NON MOTS l OD DYS 53 Tableau 7 Niveau de lecture des adolescents au TDD 54 Tableau 8 Nombre total moyen d erreurs effectu l C O S SE selon l ge 55 Tableau 9 R sultat l valuation du vocabulaire l oral au W
2. Directrice de recherche Nadia Rousseau Membre du jury M moire accept le Habilet s langagi res en relation la compr hension en lecture chez des adolescents en difficult d apprentissage et scolaris s dans un Centre de formation en entreprise et r cup ration Anick Auger R sum du m moire pr sent la Facult d ducation en vue de l obtention du grade de Ma tre s arts Ma trise en sciences de l ducation Universit de Sherbrooke Juillet 2010 R sum Dans la soci t occidentale la ma trise ou non de la lecture a une influence majeure sur le fonctionnement d un individu dans la soci t en influen ant sa r ussite scolaire et son insertion socioprofessionnelle Dans ce m moire nous nous interrogeons savoir quelles sont les habilet s langagi res entrant en relation avec la compr hension en lecture Une valuation individuelle des processus d identification des mots de la compr hension orale et crite de m me qu une valuation du niveau de vocabulaire ma tris l oral ont t effectu es aupr s d adolescents g s de 15 16 ans Les analyses montrent que leurs difficult s de compr hension en lecture ne sont pas associ es des difficult s d identification de mots mais bien une faiblesse au niveau du vocabulaire oral Ces r sultats vont dans le m me sens que les recherches sur le sujet qui d montrent que le vocabulaire jou
3. Nous d crirons donc dans les paragraphes suivants quels sont ces structures et processus qui influencent le bon fonctionnement de la variable lecteur Ces derniers sont galement pr sent s de fa on sch matique Figure 4 p 26 2 3 1 Les structures Les structures du lecteur sont donc ce que ce dernier poss de ind pendamment des situations de lecture Deux structures sont ici distingu es e les structures cognitives celles qui font r f rence aux connaissances que le lecteur poss de sur la langue et sur le monde Les connaissances li es la langue font r f rence la conscience phonologique la construction syntaxique s mantique et pragmatique et aux connaissances sp cifiques du vocabulaire li l apprentissage Alors que les connaissances sur le monde font r f rences aux liens faits entre nos savoirs personnels et le texte l tendue de nos savoirs la richesse des exp riences v cues et leur mise en mots e les structures affectives celles qui font r f rence l attitude g n rale du lecteur et son int r t vis vis la lecture Par exemple l attitude face l acte de lire l attitude face au contenu du texte la peur de l incertitude ou de l chec 26 4 LECTEUR Ca NN Structures j Structures cognitives Connaissances sur monde Connaissances sur la langue VAT So 4 CU CONTEXTE Processus d laboration Se Ps
4. autres termes cela signifie qu une proportion non n gligeable d adolescents g s de 14 15 ans lit moins bien que des enfants g s de 9 10 ans et une proportion importante ne lit pas mieux que des enfants de 9 10 ans Pierre 2003 Finalement lors de l Enqu te internationale sur l alphab tisation et les comp tences des adultes men e en 2003 il a t observ que seulement le tiers des adultes g s de 16 65 ans se classent au niveau 3 et seulement 15 des gens de ce groupe d ge se situent aux niveaux 4 ou 5 Institut de la statistique du Qu bec 2006 C est donc dire que pr s des deux tiers de ces personnes seraient des analphab tes fonctionnels soit en dessous du seuil minimal niveau 3 pour tre capable de fonctionner en soci t 2 LA MA TRISE DU FRAN AIS FACTEUR D TERMINANT DE LA REUSSITE SCOLAIRE la suite de ces constats la ma trise du fran ais nous appara t comme tant un facteur d terminant pour la r ussite scolaire d un individu Certains l ves prouvent toutefois des difficult s ou des troubles d apprentissage qui auront des cons quences plus ou moins graves sur leur r ussite scolaire La diff rence entre une difficult et un trouble d apprentissage est sa persistance une difficult est temporaire alors qu un trouble est persistant Une difficult d apprentissage est habituellement li e des facteurs externes qui perturbent ou retardent
5. preuve sont r pertori es dans le Tableau 2 p 39 La passation de cette preuve a t effectu e pendant les heures de classe par les enseignants de chacun des CFER visit s Les enseignants avaient pour consignes de pr senter le contenu du test oralement en sp cifiant que le r sultat de ce test n influencerait pas leurs r sultats scolaires mais qu ils devaient tout de m me faire de leur mieux Par la suite les jeunes devaient compl ter individuellement le test au meilleur de leurs connaissances Pour les r ponses choix multiples un point tait attribu par bonne r ponse et pour les questions r ponse ouverte deux points taient attribu s pour une r ponse compl te un point pour une r ponse incorrecte ou incompl te et z ro pour une absence de r ponse Le score total de bonnes r ponses et des r ponses compl tes cette preuve maximum 75 points de m me qu un score pour chacune des comp tences valu es sera utilis pour d crire le niveau de comp tence en compr hension crite des jeunes rencontr s la fin de leur formation en contexte CFER Selon le Minist re de la communaut fran aise 1998d le seuil de ma trise correspond une r ussite de 80 6 Le texte injonctif ou prescriptif est un type de texte dans lequel l auteur donne des consignes des ordres des conseils ou des indications pour aider ou inciter le lecteur faire ou ne pas faire quelque chose ex mode
6. tant un analphab te fonctionnel 1 OCDE Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques 2 RHDSC Ressources humaines et d veloppement social Canada 11 Tableau 1 chelle des niveaux de compr hension de l crit Niveau Description Niveau 1 Les l ves de ce niveau sont capables de rep rer un l ment simple d identifier le th me principal d un texte ou de faire une connexion simple avec des connaissances de tous les jours Niveau 2 Les l ves qui se situent au niveau 2 sont capables d effectuer des t ches l mentaires de lecture notamment localiser des informations directes tablir divers types d inf rences d ordre inf rieur d couvrir le sens d un passage bien d limit d un texte et utiliser des connaissances ext rieures pour le comprendre Niveau 3 Les l ves situ s au niveau 3 de l chelle de compr hension de l crit sont capables d effectuer des t ches de lecture d une complexit mod r e notamment localiser de multiples fragments d information tablir des liens entre diff rentes parties de texte et les mettre en relation avec des connaissances famili res de la vie courante Niveau 4 Les l ves qui atteignent le niveau 4 de l chelle de compr hension de l crit sont capables d effectuer des t ches difficiles de lecture notamment localiser des informations enfouies dans un texte d gager du sens de nuances de langage faire face des ambig
7. comme la plupart des adolescents des CFER devrait avoir un pourcentage moyen de 68 8 52 75 Trois adolescents ont obtenu un score au dessus de cette moyenne et un seul d entre eux a un score qui se situe pr s du seuil de r ussite 78 7 Le score moyen des sujets se situant pour la majorit d entre eux en dessous du seuil de r ussite et de la norme pour les classes compos es d un quart d l ves doubleurs cela nous indique que les adolescents valu s ont des difficult s majeures en compr hension de lecture On peut donc penser que sur l chelle des 51 niveaux de compr hension de l crit Tableau 1 p 11 ces adolescents auraient un niveau de litt racie gal ou inf rieur au niveau 3 ce qui nous laisse croire que certains seraient des analphab tes fonctionnels Tableau 3 Score en compr hension de lecture Dans les n 31 Moyenne Score 75 cart type Norme de 3 secondaire g n rale et technique CFER 74 2 38 87 51 83 10 27 1 2 Identification des mots crits L identification des mots crits a quant elle t valu e partir de trois listes de mots extraites de l ODEDYS Zorman Valdois et Jacquier Roux 2002 soit une liste de mots irr guliers de mots r guliers et de non mots En ce qui concerne la liste de mots irr guliers le score moyen de ces l ves des CFER est de 14 65 mots correctement identifi s sur une possib
8. est montr e qu une fois l nonc lu et sans attendre De mani re g n rale les nonc s ne sont pas r p t s sauf s il y a eu du bruit ou si l on constate une distraction vidente chez le jeune Le crit re de d part pour les jeunes g s de 7 ans ou plus est le bloc 7 soit les 14 derniers blocs de l preuve et le crit re d arr t est l chec 6 blocs cons cutifs 20 nonc s Le nombre d erreurs par bloc est comptabilis afin de d terminer un pourcentage moyen d erreur pour chacun des sujets Lors de l analyse statistique le nombre total moyen d erreurs pour l ensemble des nonc s Les r sultats seront ensuite compar s aux normes tablies dans l C O S SE 2 4 valuation du niveau lexical La derni re valuation avait pour but de mesurer le niveau lexical des jeunes rencontr s l aide d un test de vocabulaire tir de l chelle d intelligence de Wechsler une batterie psychom trique standardis e qui est une adaptation fran aise de la Wechsler Intelligence Scale for Children WISC Wechsler 1996 Ce test est constitu d une liste de 30 mots qui sont nonc s oralement un un par l valuateur et le jeune doit d finir chacun d eux en ses mots Les mots d finir sont class s par ordre ascendant de difficult la moiti d entre eux sont des noms et les autres sont soit des adjectifs ou des verbes Cette preuve permet de mesurer la connaissance des mots acquis
9. identifi s dans des proportions similaires aux mots irr guliers soit plus difficilement et plus lentement Cependant quel que soit le type de mots lus les adolescents des CFER ont eu en moyenne des r sultats se rapprochant de ceux d un l ve de 5 ann e du primaire Toutefois compte tenu de leur ge nous aurions pu nous attendre ce que les l ves des CFER obtiennent un score plus lev que cette norme et bien s r un temps d identification plus rapide On peut donc penser que les mots nouveaux seront galement plus lentement identifi s ce qui fait en sorte que lorsque les jeunes seront confront s des textes dont les informations sont plus loign es de leur v cu personnel ou de leurs connaissances ant rieures la compr hension sera plus difficile 1 3 Proc dure de traitement des mots crits La proc dure de traitement des mots crits a t valu e l aide du TDD Griffin Walton et Ward 1998 Parmi les 31 l ves valu s 23 74 2 ont atteint le niveau de lecture associ la 5 secondaire un seul 3 2 a un niveau quivalent la 3 secondaire et 5 16 1 ont obtenu un r sultat quivalent la 2 secondaire Tableau 7 p 54 Seulement un adolescent a obtenu un r sultat quivalant un niveau de lecture primaire En tout l valuation du niveau de lecture d montre que 29 des 31 l ves 93 5 ont un niveau de lecture proche de leur niveau r el au plan scolaire e
10. l aide du WISC Wechsler 1996 Le score moyen des l ves des CFER cette valuation est de 33 sur 60 t 3 903 Tableau 9 p 56 Ce score quivaut celui d un adolescent de 12 ans Selon leur ge au moment de l valuation de 15 16 ans leur score aurait d se situer entre 41 et 43 sur 60 Seulement deux des 31 l ves ont obtenu un score l int rieur de la norme pour leur ge Le niveau de vocabulaire oral de la majorit de ces l ves est donc bien en dessous de ce qu il devrait tre pour leur ge 56 Tableau 9 R sultat l valuation du vocabulaire l oral au WISC selon l ge 180 203 mois Dans les CFER n 31 Moyenne cart Normes du WISC x 60 type Min Max e Un score de 33 quivaut au r sultat d un enfant de 12 ans Le score d un adolescent g de 15 et 16 ans devrait varier entre 41 et 43 sur 60 32 96 3 903 26 43 2 ANALYSES CORR LATIONNELLES En croisant chacune des variables soit l identification des mots crits la compr hension orale et le niveau de vocabulaire l oral avec le score en compr hension en lecture nous sommes en mesure d observer s il existe ou non des relations significatives entre ces variables L analyse corr lationnelle des donn es de la pr sente recherche montre cependant qu il n existe aucune relation lin aire entre le r sultat obtenu en compr hension de lecture et le temps ou le score d id
11. nous avons choisi de faire une analyse quantitative des r sultats aux diff rentes valuations Nous allons donc traiter nos donn es l aide d analyses statistiques apr s les avoir compil es dans une base de donn es faite partir du logiciel de traitement de donn es statistiques SPSS Les tests statistiques effectu s lors de l analyse des donn es seront choisis en fonction du type de variables disponibles soit nominale ordinale ou scalaire Les r sultats de chacune de ces valuations feront l objet d une analyse statistique visant d abord les d crire et ensuite les comparer entre eux 3 1 L chantillon Au total 7 CFER ont t visit s et 54 adolescents d butant leur scolarisation en contexte CFER ont t rencontr s lors de cette tude Pour cette ma trise comme le sujet principal est la compr hension en lecture nous analyserons uniquement les r sultats des sujets ayant compl t l valuation de leur compr hension en lecture En tout 6 CFER sur les 7 nous ont retourn les compr hensions de lecture compl t es 45 par leurs l ves Au total 38 l ves ont compl t l valuation de la compr hension en lecture sur une possibilit de 54 De ce nombre nous avons volontairement soustrait les compr hensions de lecture des l ves ayant une d ficience intellectuelle n 4 ou un trouble sp cifique de la lecture 3 car leurs r sultats risquaient de biaiser nos analyses Ces derni
12. sentatif de l ensemble des classes de 3 ann e de l enseignement secondaire g n ral technique et professionnel de la Communaut fran aise de Belgique soit 2861 l ves au cours de l ann e scolaire 1998 1999 L valuation est compos e de trois carnets distincts et les textes puis les items de chacun d eux r pondent des objectifs diff rents Le carnet 1 est compos d un texte narratif et d un texte informatif issu de l valuation externe men e en 1996 1997 Le carnet 2 est compos d un sous ensemble de textes et de documents issus de l enqu te internationale LEA Reading Literacy effectu e au printemps 1991 dans un chantillon repr sentatif de classes de 2 ann e du secondaire Les deux premiers carnets ont donc pour but de comparer les comp tences des l ves dans le temps Le 3 carnet est compos de nouveaux textes l un caract re persuasif et l autre caract re argumentatif Dans son ensemble cette valuation est compos e de deux 38 textes narratifs quatre textes documentaires un texte injonctif deux textes informatifs et de deux textes argumentatifs L preuve s lectionn e pour valuer la compr hension de lecture des jeunes comprend donc des textes diversifi s et des modes de questionnement divers tels que des questions choix multiples des r ponses ouvertes br ves et quelques r ponses ouvertes plus labor es L ensemble des comp tences valu es dans cette
13. tence apprendre par la lecture Van Grunderbeeck Th or t Cartier Chouinard et Garon 2003 En d but d apprentissage de la lecture une connaissance superficielle des mots pouvait suffire la compr hension dans des contextes familiers mais au secondaire la connaissance lexicale fond e sur une appr hension claire des 30 relations s mantiques peut tre n cessaire pour la compr hension et l utilisation des mots dans des contextes non familiers Fayol Morais et Rieben 2007 p 99 Plusieurs de ceux qui ont des difficult s d apprentissage croient que pour tre capable de comprendre ce qu ils lisent il leur suffit d tre capable de d coder tous les mots du texte Goigoux 1999 Beno t et Boule 2004 la compr hension lecture c est bien plus qu une simple identification de mots La compr hension d un texte implique que le lecteur construise la signification du texte cette signification tant le r sultat d une interaction entre le texte et les connaissances activ es ou labor es par le lecteur en cours de lecture Fayol 2003 Irwin 2007 Marin et Legros 2008 La compr hension d un texte d pend en effet en grande partie des connaissances qu a le lecteur du monde qui l entoure c est dire des connaissances d velopp es dans le cadre du contexte et de la culture dans laquelle il grandit Marin et Legros 2008 la suite d une tude faite sur des l ves de SEGPA
14. www ien ucl ac uk dev_group ufrith documents Frith 20Beneath 20the 2 Osurface 20o0f 20developmental 20dyslexia 20copy pdf gt 70 Frith U 1986 developmental framework for developmental dyslexia Annals of Dyslexia 36 p 69 81 Document t l accessible l adresse lt http www icn ucl ac uk dev eroup ufrith documents Frith 20A 20development groug al 20framework 20for 20developmental 20dyslexia 20copy pdt gt Gauthier B 2003 Recherche sociale De la probl matique la collecte des donn es 4 d Sainte Foy Presses de l Universit du Qu bec Giasson J 1990 La compr hension en lecture Boucherville Ga tan Morin diteur Goigoux R 1999 Note de synth se apprentissage et enseignement de la lecture en SEGPA n Minist re de l ducation nationale de la Recherche et de la Technologie dir Accompagnement des Programmes en SEGPA p 147 164 Paris CNDP Document t l accessible l adresse lt http www cendp fr archivage valid 42706 42706 8329 9492 pdf gt Goigoux R 2000a Les l ves en grande difficult de lecture et les enseignements adapt s Suresnes CNEFEI Goigoux 2004 M thodes et pratiques d enseignement de la lecture L apprentissage de la lecture 1 p 37 56 Document t l accessible l adresse lt http www revuedeshep ch pdf vol 1 2004 1 goigoux pdf gt Gough P B et Tunmer W E 1986 Decoding reading and r
15. ans R ducation Orthophonique 213 p 77 96 Ecalle J et Magnan A 2002 L apprentissage de la lecture Fonctionnement et d veloppement cognitifs Paris Armand Colin Ehri L C 1997 Apprendre lire et apprendre orthographier c est la m me chose ou pratiquement la m me chose Jn Rieben L Fayol M et Perfetti C A Des orthographes et leur acquisition p 231 265 Paris Delachaux et Niestl Fayol M 2003 La compr hension valuation difficult s et interventions Document envoy au PIREF en vue de la conf rence de consensus sur l enseignement de la lecture l cole primaire Paris 4 5 d cembre 2003 Document t l accessible l adresse lt http www bienlire education fr 01 actualite document fayol pdf gt Fayol M Morais J et Rieben L 2007 Le d veloppement cognitif et la lecture au coll ge Germain et Mazel I dir La lecture au d but du coll ge l ments de r flexion 89 111 Paris Minist re de l ducation nationale Observatoire national de la lecture Document t l accessible l adresse lt http onl inrp fr ONL publications publi2007 gt Frith U 1985 Beneath the surface of developmental dyslexia In Patterson K Marshall J et Coltheart M dir Surface Dyslexia Neuropsychological and Cognitive Studies of Phonological Reading p 301 330 London Erlbaum Document t l accessible l adresse lt http
16. aux mots r guliers du point de vue de la longueur et de la structure phon mique Les trois listes de mots et de non mots sont adapt es au niveau CM2 soit le plus haut niveau acad mique offert dans l OD DYS Le fait que cette preuve soit europ enne peut induire un biais cette valuation car les mots identifier sont des mots plus fr quemment utilis s dans le vocabulaire europ en que qu b cois 8 quivalent la 5 ann e du primaire dans le syst me scolaire qu b cois 42 Cependant au moment de s lectionner les preuves utiliser pour cette tude l OD DYS tait le seul test standardis notre disposition En ce qui concerne la proc dure de passation le jeune avait pour consigne de lire chacune des listes de mots l une apr s l autre du mieux possible et le plus rapidement possible Avant la lecture de la derni re colonne l valuateur prenait le temps de mentionner au jeune que cette liste tait compos e de mots qui n existent pas et qui ne veulent rien dire Le jeune devait donc lire ce qui tait crit sans chercher comprendre L valuateur d clenchait le chronom tre au d but de la lecture de chaque liste et l arr tait lorsque le jeune avait termin de lire le dernier mot de la liste Les erreurs et le temps pris pour la lecture de chacune des listes sont not s Les r sultats ainsi obtenus nous permettront de d crire l efficacit ou l inefficacit des proc dures or
17. coll ge est quivalent l cole secondaire et accueille des jeunes de 11 15 ans 33 compr hension d un texte d crits pr c demment Tableau 1 p 11 l identification des mots la compr hension orale le traitement du texte crit incluant le vocabulaire la syntaxe de l crit l organisation textuelle et la capacit d autor gulation 4 QUESTION SP CIFIQUE DE RECHERCHE La majorit des tudes recens es pr c demment ont valu la compr hension en lecture d enfants et d adolescents provenant de l Europe ou des tats Unis Au Qu bec plusieurs chercheurs se sont int ress s la lecture son apprentissage et son enseignement entre autres Jocelyne Giasson Nicole Van Grunderbeeck et Sylvie Cartier D autres ont orient leurs recherches plus sp cifiquement sur l int r t des jeunes envers la lecture de m me que sur leurs habitudes de lecteur entre autres Monique Lebrun et Manon Th or t En ce qui concerne la compr hension en lecture outre Giasson 1990 qui traduit le mod le d Irwin 1986 pr sentant les processus impliqu s dans la compr hension en lecture et Cartier 2004 2005 2007 qui s est int ress l apprentissage par la lecture aupr s d adolescents en milieu d favoris peu de chercheurs se sont int ress s aux habilet s langagi res impliqu es dans la compr hension en lecture aupr s des adolescents qu b cois et francophones De plus not
18. construisent difficilement une repr sentation mentale d un texte et ne semblent pas non plus aller au del de ce que dit explicitement le texte pour satisfaire une intention de lecture Ils ont donc de la difficult percevoir les relations causales entre les v nements et ont tendance ne retenir que les relations temporelles En r sum les difficult s de compr hension des adolescents faibles lecteurs peuvent d couler de lacunes sur ces trois points un d ficit au niveau des connaissances du monde une faiblesse des traitements linguistiques et de l identification des mots un manque de clart cognitive sur la n cessaire op ration du lecteur avec le texte Irwin 1986 Goigoux 2000 Parbeau Gueno Pasquet Nanty et Khomsi 2007 Ces lacunes nous ram nent au mod le d Irwin Figure 3 p 23 et la n cessaire interaction entre le lecteur le texte et le contexte pour que la compr hension en lecture ait lieu Une lacune l int rieur de l une de ces trois variables entra ne immanquablement une baisse de la qualit de la compr hension et parfois m me l incompr hension de ce qui est lu 3 1 Facteurs influen ant la qualit de la compr hension en lecture ce sujet certains facteurs concernant les habilet s du lecteur semblent avoir plus d influence sur la qualit de la compr hension en lecture mais les r sultats de recherche se contredisent parfois En effet quelques tudes affirment qu il
19. coop ration et de d veloppement conomiques OCDE 2002 La lecture moteur de changement Performances et engagement d un pays l autre R sultats du cycle d enqu te de PISA 2000 Paris OCDE Document t l accessible l adresse lt http www pisa oecd org dataoecd 43 33 33690971 pdf Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE 2004 Apprendre aujourd hui r ussir demain Premiers r sultats du Programme international pour le suivi des acquis PISA 2003 Paris OCDE Document t l accessible l adresse lt http www pisa oecd org document 29 0 3343 en 32252351 32236173 34023965 1 1 1 1 00 html gt Parbeau Gueno A Pasquet F Nanty et Khomsi A 2007 valuation des comp tences linguistiques au coll ge une perspective d analyse des dysfonctionnements en lecture pour les enseignants Rep res Recherches en didactique du fran ais langue maternelle 35 p 93 115 Pelletier K 2004 D marche d alphab tisation en contexte CFER ABC Quels outils et quelles utilisations Saint Rapha l R seau Qu b cois des CFER Pierre R 2003 Introduction L enseignement de la lecture au Qu bec de 1980 2000 fondements historiques pist mologiques et scientifiques Revue des sciences de l ducation XXIX 1 3 35 Document t l accessible l adresse lt http A1d erudit org iderudit 009490ar gt Pierre R 2000 Pr ven
20. du secondaire Action concert e pour le soutien la recherche en lecture Qu bec Minist re de l ducation du Loisir et du Sport Direction de la recherche des statistiques et des indicateurs Document t l accessible l adresse lt http www mels gouv qc ca stat recherche lec_sec_fr pdf gt Gouvernement du Qu bec 2006b Classe ordinaire et cheminement particulier de formation temporaire Analyse du cheminement scolaire des l ves en difficult d adaptation ou d apprentissage leur arriv e au secondaire Qu bec Minist re de l ducation du Loisir et du Sport et Direction de la recherche des statistiques et des indicateurs Document t l accessible l adresse 72 lt http www mels gouv qc ca stat recherche doc06 EDAA_ brochure 470990 pdf gt Gouvernement du Qu bec 2007a D crochage et retard scolaires Caract ristiques des l ves l ge de 13 ans Analyse des donn es qu b coises recueillies dans le cadre du projet PISA EJET Rapport d tude Qu bec Minist re de l ducation du Loisir et du Sport Document t l accessible l adresse lt http www mels gouv qc ca stat recherche doc07 decroRetardScolRapport pdf gt Gouvernement du Qu bec 2007b De l cole vers le march du travail Analyse des trajectoires des l ves selon leur cheminement scolaire et leur insertion sur le march du travail Rapport d tude Qu bec Minist re de l ducation du Loi
21. entreprise et r cup ration DEUXI ME CHAPITRE LE CADRE TH ORIQUE Les habilet s li es au traitement des mots crits et la compr hension ont ces derni res ann es particuli rement int ress les chercheurs qui se sont interrog s sur la fa on dont s effectue l apprentissage de la lecture C est depuis les ann es 80 que des chercheurs d montr de l int r t plus sp cifiquement en ce qui trait au d veloppement des proc dures de traitement des mots crits quoique quelques tudes aient t faites auparavant Les tudes de Frith 1985 1986 Ehri 1997 Seymour 1997 Ecalle et Magnan 2002 Ecalle 2003 entre autres ont men l laboration de mod les permettant d expliquer de quelle fa on s effectue le traitement des mots crits Cependant pour en arriver ma triser la lecture savoir identifier correctement les mots crits ne suffit pas il faut tre capable de comprendre le sens de ce qui est lu et de se l approprier La compr hension est une variable importante qui permet l acc s la lecture dans son ensemble Giasson 1990 La lecture se d finit comme une construction de sens elle est le r sultat d une interaction entre les donn es propres au texte et les connaissances du lecteur connaissances linguistiques et connaissances conceptuelles en fonction des buts qu il poursuit travers cette lecture Les connaissances du lecteur conduisent celui ci d velo
22. existe une corr lation lev e entre la compr hension en lecture et l identification des mots crits Goigoux et Thomazet 2003a Holmes 2009 alors que d autres affirment le contraire Parbeau Gueno er al 2007 Une chose est cependant vidente un nombre important d adolescents ayant des difficult s d apprentissage ont encore de grandes difficult s dans l identification des mots crits Goigoux 2000a Pour ceux ayant des difficult s graves d apprentissage des difficult s avec les proc dures alphab tiques et orthographiques peuvent persister tout au long de la scolarit bid Pour les lecteurs habiles l identification des mots est une op ration rapide et 32 automatis e leurs ressources attentionnelles peuvent donc tre consacr es aux autres processus qui assureront progressivement la compr hension du texte comme les processus d int gration et les macroprocessus Goigoux 2000a Marin et Legros 2008 Pour les lecteurs en difficult l attention qu ils portent au d codage et l identification des mots se fait au d triment des autres processus et de la compr hension Cependant l automatisation des proc dures d identification des mots s av re n cessaire mais pas suffisante l am lioration de la compr hension des textes C be Goigoux et Thomazet 2003 Le vocabulaire quant lui est diff rent de l identification des mots car un individu peut facilement d c
23. jeunes g s de 11 15 ans Roland Goigoux 1999 pu identifier des comportements propres aux l ves ayant des difficult s de compr hension en lecture Ces derniers sont souvent incapables de se donner des intentions de lecture donc de moduler leur lecture Ils confondent la lecture compr hension avec une simple recherche d informations sollicit e par un questionnaire a posteriori Ibid p 151 Lorsqu ils ont faire un rappel de r cit plusieurs d entre eux m morisent la forme litt rale des nonc s ce qui est l inverse de ce que font les lecteurs experts ces derniers se centrant principalement sur le contenu plut t que la forme De plus ces faibles lecteurs n ajustent pas leur vitesse de lecture et ne reviennent jamais en arri re pour s assurer de la qualit de leur compr hension Ils croient tort qu un texte facile comprendre est un texte o il n y a pas trop de mots difficiles et la lecture haute voix est La section d enseignement g n ral et professionnel adapt SEGPA est un dispositif p dagogique adapt pour les l ves des coll ges de France pr sentant des difficult s scolaires graves et durables Elle s inscrit dans le domaine plus global de l Adaptation et l Int gration Scolaire AIS Source Wikip dia htip r wikipedia org wiki SEGPA le 5 mars 2010 31 leurs yeux le seul moyen d auto valuer leur propre compr hension bid Les faibles lecteurs se
24. les apprentissages d un l ve de fa on temporaire Gouvernement du Qu bec 2008 p ex un d m nagement des probl mes familiaux la maladie etc Ces difficult s sont passag res et peuvent se manifester 13 dans une ou plusieurs mati res scolaires mais elles ne sont en aucun cas reli es l intelligence de l l ve Si une intervention ad quate est faite aupr s de l l ve pour liminer ou du moins diminuer l impact des facteurs externes qui le perturbent l l ve retrouvera peu peu un rythme d apprentissage normal AQETA 2006 Un trouble d apprentissage est quant lui li des facteurs internes d ordre neurologique qui affectent l acquisition l organisation la r tention la compr hension ou le traitement de l information verbale ou non verbale ACTA 2002 Il se manifeste par une difficult durable et persistante en d pit d une intelligence normale et de conditions socioculturelles satisfaisantes Bonnelle 2002 Les troubles sont toutefois sp cifiques c est dire qu ils peuvent affecter une ou plusieurs habilet s pr cises sans que les autres en soient affect es ACTA s d b C est le cas par exemple du trouble sp cifique de la lecture dyslexie de l orthographe dysorthographie de l criture dysgraphie du langage dysphasie des apprentissages math matiques dyscalculie de la m moire de la coordination motrice dyspraxie et du d ficit de l attention av
25. les processus m tacognitifs sont ceux qui permettent l individu de s ajuster au texte de d tecter une perte de compr hension et le cas ch ant d utiliser les strat gies appropri es pour rem dier au probl me Ce sont galement eux qui permettent au lecteur d acqu rir de nouvelles connaissances partir de la lecture d un texte Les processus d laboration permettent quant eux au lecteur de d passer le texte en faisant par exemple des pr dictions des images mentales ou des liens avec ses connaissances ant rieures Finalement un lecteur voluant de fa on normale devrait tre capable de lire un texte avec fluidit sans avoir recours majoritairement la proc dure alphab tique pour d coder les mots une fois rendu l adolescence Ce n est malheureusement pas le cas de tous les adolescents car comme il l a t montr dans la probl matique certains d entre eux prouvent encore des difficult s lire pour apprendre 3 LA COMPR HENSION EN LECTURE CHEZ LES ADOLESCENTS l adolescence et plus particuli rement l cole secondaire 1 lecture a d sormais comme principal objectif de fournir les l ments de base destin s l apprentissage Fayol Morais et Rieben 2007 p 89 Pour saisir le sens d un texte l l ve doit faire preuve de comp tences en compr hension en lecture et afin d acqu rir des connaissances par la lecture il doit d velopper la comp
26. professeure Julie Myre Bisaillon Universit de Sherbrooke D partement d tudes sur l adaptation scolaire et sociale 821 8000 poste 1226 Le but du projet est d tablir le profil diagnostique d taill des comp tences en langage crit et oral des l ves fr quentant les CFER Pour y arriver le chercheur et les assistantes de recherche devront proc der l valuation diagnostique des comp tences langagi res des l ves des CFER La premi re phase de cette recherche se d roulera au cours de l ann e scolaire 2004 2005 aura un pr test et un post test dont les modalit s seront les m mes La partie de l valuation collective aura lieu en classe sur une dur e de 3 heures r parties en deux temps La partie individuelle sera d une dur e de 60 minutes Les s ances d valuation auront lieu l int rieur de l cole durant les heures de classe et la partie individuelle sera enregistr e sur cassette audio afin de permettre une analyse d taill e des r ponses verbales Il n y a pas de risques ou d inconv nients personnels pr visibles associ s cette recherche Certains avantages peuvent cependant tre identifi s une meilleure connaissance de ses difficult s personnelles donnant acc s une meilleure estime de soi et un meilleur contr le sur ses capacit s des informations pr cises et pertinentes pour d velopper des modalit s d intervention efficaces Avant de me demander mon accord les chercheurs ont
27. test statistique appropri en d pendra Notre base de donn es est donc compos e en majorit de variables dites scalaires telles que des scores et des temps Les variables scalaires regroupent l ensemble des 10 La diff rence en une difficult et un trouble d apprentissage a t abord e dans le premier chapitre de ce m moire p 13 46 variables num riques dont les intervalles s parant chacune des donn es sont calculables et comparables c est dire des intervalles sont gaux Gousard 1999 Nous pouvons par exemple attribuer ce titre des variables repr sentant des scores des pourcentages et des temps en secondes variant de z ro l infini Des trois types de variables les variables scalaires sont les plus structur es Notre base de donn es se compose galement de variables dites nominales telles que le sexe des participants leurs caract ristiques individuelles et leur niveau de lecteur Ces variables sont qualitatives ce qui consiste apposer une tiquette sans valeur num rique une information ex le sexe le type de proc dure etc Goussard 1999 s agit d une classification peu structur e Des variables ordinales auraient pu tre ajout es notre base de donn es en transformant certaines variables scalaires en variables ordinales Ces variables auraient pu tre class es selon une structure d ordre c est dire en hi rarchisant les donn es selon un rang ou
28. une chelle Goussard 1999 Par exemple nous aurions pu d cider de classer le temps pris pour identifier une liste de mots selon une chelle de type rapide moyen lent plut t qu en secondes Nous avons choisi de ne pas transformer des variables scalaires en variables ordinales car ce type de variable n tait pas n cessaire aux analyses que nous voulions effectuer De plus une variable transform e perd toujours de sa pr cision et vu la petite taille de notre chantillon nous ne pouvions pas nous permettre de perdre de la pr cision 3 3 Analyses statistiques L analyse statistique doit se faire en fonction des questions de recherche et du type de variable analyser En ce qui nous concerne nous allons d abord faire une analyse descriptive de chacune des variables pour ensuite les comparer deux deux Cette derni re analyse nous permettra d tablir les relations existantes entre les variables 47 3 3 1 Analyse descriptive L analyse descriptive sera diff rente selon que les variables soient nominales qualitatives ou scalaires quantitatives En ce qui concerne les variables nominales sexe caract ristiques individuelles et niveau de lecteur nous les d crirons l aide d une analyse de fr quences et de pourcentage Pour les variables scalaires scores temps nous utiliserons plut t la moyenne la m diane et l cart type Ces analyses statistiques vont nous permettre de d
29. 2003 Table ronde des experts en lecture 2003 Braze ef al 2007 Biemiller 2007 Enseigner le vocabulaire et pratiquer fr quemment la lecture est un moyen s r d augmenter le vocabulaire et de favoriser la capacit de compr hension pourvu que les textes soient adapt s du point de vue du vocabulaire ou qu ils soient pr sent s par autrui de mani re les rendre intelligibles ONL 2000 Fayol 2003 Toutefois enseigner le vocabulaire et favoriser la pratique de la lecture peuvent avoir tr s peu d influence en l absence de motivation et d int r t En effet il faut porter une attention particuli re aux textes qui sont pr sent s aux jeunes afin qu ils soient adapt s aux capacit s lire des l ves si le texte est trop facile ou trop difficile les l ves pourraient perdre leur int r t et leur motivation Kirby 2007b Il est donc bon d encourager les enseignants porter une attention toute particuli re ce point et pas seulement ceux qui enseignent dans les CFER mais les enseignants de tous les niveaux que ce soit au primaire ou au secondaire Il a en effet t d montr que plus le vocabulaire d un individu est restreint plus il aura de difficult s comprendre ce qu il lit plus son int r t envers la lecture tendra diminuer et de ce fait moins il acquerra de vocabulaire cr ant ainsi un cercle vicieux qui aura un impact tout au long de sa vie Archambault et Chouinard 1996 Viau 199
30. 9 Kirby 2007b Biemiller 2007 L apprentissage et le d veloppement du vocabulaire doivent donc tre amorc s d s le d but de la scolarit afin de pr venir des difficult s ult rieures en compr hension de lecture 64 Au Qu bec les CFER utilisent d j des outils tels que la lecture du journal et l laboration d un fichier orthographique pour am liorer la compr hension en lecture et augmenter le niveau de vocabulaire de leurs l ves Il serait donc int ressant dans la perspective de recherches futures de faire le parall le entre les outils utilis s dans les CFER pour enseigner le fran ais et le d veloppement des habilet s en compr hension de lecture des adolescents scolaris s dans ces milieux Une tude de ce genre permettrait aux enseignants des CFER de valider leurs outils ou de les am liorer si besoin il y R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Archambault J et Chouinard R 1996 Vers une gestion ducative de la classe Boucherville Ga tan Morin diteur Arsenault R Brunelle D Gosselin J M et Maurice N 2002 La t che globale Le plaisir d enseigner aux l ves en difficult Victoriaville R seau qu b cois des CFER Association canadienne des troubles d apprentissage ACTA s d a Sfatistiques sur les troubles d apprentissage Site t l accessible l adresse lt http www Iidac taac ca gt Consult le 28 janvier 2006 Association canadienne des troubles d
31. ISC selon l ge 180 2031018 EE E 56 Tableau 10 Variable ayant une corr lation significative avec le score en compr hension de lecture AE 57 Tableau 11 R gression lin aire simple dont la variable d pendante Y est le score total en compr hension de 57 LISTE DES FIGURES Figure 1 Cons quence des difficult s d apprentissage en 1 17 Figure 2 Effets de la motivation sur les difficult s d apprentissage 18 Figure 3 Mod le contemporain de la compr hension en lecture 23 Figure 4 Variable lecteur du mod le contemporain de la compr hension en ENEE EE 26 Figure 5 Processus de traitement de l information crite cec00000 27 INTRODUCTION Dans la soci t occidentale l alphab tisme est primordial pour pouvoir se tailler une place dans la soci t et r ussir La ma trise ou non de la lecture aura une influence majeure sur le fonctionnement d un individu dans la soci t en influen ant d abord sa r ussite scolaire et ensuite son insertion socioprofessionnelle Un enfant comprend sa langue bien avant d tre confront l crit mais le texte n est pas la parole et demande d tre enseign Lecocq Casalis Leuwers et Watteau 1996 La ma trise de la lecture est un processus complexe demandant de nombreuses habilet s t
32. Les comp tences en compr hension du langage crit occupent en effet une place fondamentale tant dans le parcours scolaire d un individu que dans son d veloppement personnel social et professionnel En r alit l int gration de l crit dans toutes les sph res d activit coupl e l informatisation de ces activit s a non seulement modifi les types de comp tences ou les types de litt racie qu il faut aujourd hui d velopper pour s int grer dans la soci t mais elle a contribu au rehaussement des niveaux de ma trise de l crit requis pour ex cuter les t ches courantes de la vie quotidienne qui impliquent l utilisation de l crit Pierre 2000 p 83 Au d but du si cle le niveau de litt racie de base correspondait la capacit de signer son nom et le niveau moyen tait l quivalent de la 4 ann e du primaire Pierre 2003 y a quelques ann es Statistiques Canada et l OCDE RHDSC s d Gouvernement du Qu bec 2007a lors d une enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes l EIAA a permis de distinguer cinq niveaux de litt racie Tableau 1 11 o le premier niveau correspond aux comp tences de 4 ann e primaire Le seuil minimal reconnu pour tre capable de se d brouiller dans la soci t se situe quant lui au niveau 3 ce qui correspond aux comp tences d une 3 secondaire En de de ce niveau l individu est consid r comme
33. SIONNELLE Au Qu bec plus de la moiti des emplois disponibles demandent un dipl me postsecondaire ou universitaire Pourtant 1l y a encore vingt cinq ans des jeunes pouvaient quitter l cole avec une formation de base r duite sans qualification professionnelle pr cise et pourtant tre actif dans des emplois et dans la soci t Inchausp 2003 p 29 Les emplois d aujourd hui demandant de plus en plus de qualification les jeunes g es de 15 29 ans n ayant aucun dipl me et ne fr quentant plus l cole ont un taux d emploi inf rieur aux autres jeunes du m me ge Gouvernement du Qu bec 2007b Bien souvent les jeunes sans dipl me et qui sont sur le march du travail occupent des emplois peu r mun r s qui n cessitent peu de comp tences et 10 qui sont principalement concentr s dans la fabrication le commerce de d tail l h bergement et les services de restauration bid OCDE 2002 Dans une soci t alphab tis e telle que la soci t qu b coise la ma trise du fran ais est consid r e comme tant un facteur d terminant de l insertion sociale et professionnelle des jeunes et de leur participation active la vie civique Gouvernement du Qu bec 2001 OCDE 2002 Roy 2006 Il a d ailleurs t d montr qu il existe une relation claire entre la ma trise des comp tences en compr hension de texte et l importance des gains d emploi Desrosiers et Traor 2006
34. UNIVERSIT DE DI SHERBROOKE Facult d ducation Habilet s langagi res en relation avec la compr hension en lecture chez des adolescents en difficult d apprentissage et scolaris s dans un Centre de formation en entreprise et r cup ration par Anick Auger M moire pr sent la Facult d ducation en vue de l obtention du grade de Ma tre s arts M A Ma trise en sciences de l ducation Juillet 2010 Anick Auger 2010 DO Library and Archives Biblioth que et Canada Archives Canada Published Heritage Direction du Branch Patrimoine de l dition 395 Wellington Street 395 rue Wellington Ottawa ON 1 ON4 Ottawa ON K1A ON4 Canada Canada Your file Votre r f rence ISBN 978 0 494 65637 2 Our file Notre r f rence ISBN 978 0 494 65637 2 NOTICE AVIS The author has granted a non exclusive license allowing Library and Archives Canada to reproduce publish archive preserve conserve communicate to the public by telecommunication or on the Internet loan distribute and seli theses worldwide for commercial or non commercial purposes in microform paper electronic and or any other formats The author retains copyright ownership and moral rights in this thesis Neither the thesis nor substantial extracts from it may be printed or otherwise reproduced without the author s permission L auteur a accord une licence non exclusive permettant la Biblio
35. a compr hension orale Leurs r sultats cette preuve sont nettement en dessous de la norme si l on se r f re leur ge et leur niveau scolaire Cependant nos analyses ne d montrent pas l existence d une corr lation significative entre le nombre d erreurs faites l valuation de la compr hension orale et le r sultat obtenu en compr hension de lecture Il est certain que la petite taille de l chantillon 30 en compr hension de lecture 22 en compr hension orale peut avoir eu une influence sur ce r sultat Par contre nos analyses que nous avons effectu es supposent l existence d une relation significative entre la compr hension en lecture et le vocabulaire l oral chez ces adolescents ce qui va dans le m me sens que plusieurs recherches men es l ext rieur du Qu bec Dans ces tudes il a t d montr que le vocabulaire de m me que les connaissances ant rieures jouent un r le important dans la compr hension de texte ONL 2000 2004 National Reading Panel 2000 Parbeau Gueno ef al 2007 Wagner Muse et Tannenbaum 2007 Biemiller 2007 devan ant m me les habilet s morphosyntaxiques et le niveau de compr hension orale chez les adolescents Parbeau Gueno et al 2007 Braze Tabor Shankweiler et Mencl 2007 Le vocabulaire occupe donc une place importante dans la compr hension en lecture tel qu il l a t d montr par plusieurs tudes faites en dehors du Qu bec e
36. aitement sont lents et les jeunes les plus en difficult s sont ceux dont la proc dure orthographique est moins efficace De ce fait ces derniers ont recours la proc dure alphab tique qui est plus lente 55 1 4 Compr hension orale l C O S SE Lecocq 1996 le nombre total moyen d erreurs faites lors de l valuation de la compr hension orale des adolescents des CFER est de 6 91 t 2 543 Tableau 8 Ce nombre correspond celui d un enfant g de 9 ans norme moy 7 07 t 4 418 ou la 4 ann e du primaire norme moy 6 98 si l on se r f re au niveau scolaire Pour leur ge le nombre d erreurs moyen aurait d tre de moins de 4 88 erreurs puisque cette norme est celle tablie pour les adolescents g s de 12 13 ans soit la plus haute norme tablie l C O S SE Seulement 9 des 21 l ves des CFER ont commis 5 erreurs ou moins Ces r sultats d montrent de un qu il y a une tr s grande diff rence entre l ge r el des adolescents et celui refl t par leurs r sultats en compr hension orale et de deux que beaucoup d entre eux ont des difficult s en ce qui concerne la compr hension orale Tableau 8 Nombre total moyen d erreurs effectu l C O S SE selon l ge Nb total d erreur 21 Moyenne cart type Norme de l E C O S SE 12 13 ans CFER 1 5 Niveau lexical L valuation du niveau lexical l oral t effectu e
37. algr le fait que l chantillon soit restreint au milieu des CFER les r sultats de notre tude donnent tout de m me un portrait int ressant des difficult s d apprentissage d adolescents qu b cois De plus nos r sultats confirment ce que des tudes trang res avaient observ au sujet des habilet s langagi res en lien avec la compr hension en lecture ce qui est int ressant car notre connaissance aucune tude qu b coise n a port directement sur ce sujet Finalement les r sultats de notre tude sugg rent des pistes d intervention afin de pr venir les difficult s en lecture pistes qui seront pr sent es dans la section suivante 3 PISTES D INTERVENTION ET DE RECHERCHE La recherche men e dans le cadre de notre ma trise a permis d identifier certaines habilet s en lien avec la compr hension en lecture d adolescents en 63 difficult d apprentissage Une tendance nous indique que le niveau lexical soit le vocabulaire ma tris l oral influence en partie le r sultat en compr hension de lecture de ces adolescents Des interventions portant sur le vocabulaire seraient donc b n fiques pour l am lioration de leur compr hension en lecture Des recherches ont mis en vidence le fait que l instruction portant directement sur le vocabulaire tel que l tablissement de relations entre les mots leurs d finitions et leurs usages am liorerait la compr hension en lecture Fayol
38. am liorer leur pers v rance poursuivre des tudes Rousseau et Courcy 2003 3 Association canadienne des troubles d apprentissage 15 L un des objectifs de la formation en CFER est que les l ves qui les fr quentent deviennent des citoyens autonomes et engag s dans la soci t Pour y parvenir ma triser la langue fran aise orale et crite est primordial c est pourquoi les CFER ont d velopp divers outils acad miques qui leur sont propres soit les caravanes la lecture quotidienne du journal et la confection d un fichier orthographique D abord les caravanes visent d velopper des comp tences l oral Ce sont des pr sentations itin rantes de sensibilisation l environnement et l utilisation responsable des ressources B langer Courcy et Mercille 2003 p 4 Il y a trois types de caravanes la caravane de la r cup ration la caravane de l efficacit nerg tique et la caravane de l eau Pelletier 2004 Ces pr sentations sont anim es par trois ou quatre l ves des CFER et ont lieu devant des publics diversifi s entre autres dans des coles primaires et secondaires des c geps des municipalit s des colloques ou des salles de congr s Le contexte des caravanes permet aux jeunes de travailler la m morisation et d acqu rir des comp tences en fran ais oral qui leur seront utiles pour les entrevues d emploi et autres situations de la vie bid La lecture quotidienne
39. apprentissage ACTA s d b Ce qu il faut savoir sur les troubles d apprentissage Site t l accessible l adresse lt http www Idac acta ca fr En savoir plus Id basics ce quil faut savoir sur les ta html gt Consult le 26 juin 2010 Association canadienne des troubles d apprentissage ACTA 2002 D finition nationale des troubles d apprentissage Site t l accessible l adresse lt http www ldac acta ca fr En savoir plus Id definies definition nationale des troubles dapprentissage html gt Consult le 26 juin 2010 Association Canadienne de la Dyslexie s d b Les formes de dyslexie Site t l accessible l adresse lt http www dyslexiaassociation ca francais formes shtml gt Consult le 9 avril 2009 66 Association qu b coise des troubles d apprentissage AQETA 2006 Difficult s et troubles d apprentissage comment les d pister Site t l accessible l adresse lt http www mamanpourlavie com sante developpement apprentissages 350 difficultes et troubles d apprentissage comment les depister thtml gt Consult le 26 juin 2010 B gin J 2009 Analyse quantitative en psychologie Notes de cours PSY4031 Universit du Qu bec Montr al Site t l accessible l adresse lt http www er ugam ca nobel r30574 PSY1300 gt Consult le 30 septembre 2009 B langer S Courcy et Mercille E 2003 Les Centres de Formation en Entr
40. arch S minaire de management culturel Montr al Document t l accessible l adresse lt http www gestiondesarts com fileadmin media PFD seminaires Colbert_ C9tude march E9 pdf Couture Y B langer M et Arsenault R 1995 Programme de formation en entreprise et r cup ration Victoriaville Commission scolaire de Victoriaville et le Centre de formation en entreprise et r cup ration Dehaene S 2007 Les neurones de la lecture Paris Odile Jacob Deshler D D et Hoock 2007 Adolescent literacy where we are where we need to Pressley M Billman A K Perry K Reffitt K Moorhead Reynolds J dir Shaping literacy achievement research we have research we need p 98 128 New York U Guilford Press Desrosiers H et Traor I 2006 Chapitre 4 Comp tences emploi et pratique de la litt racie au travail Jn Institut de la statistique du Qu bec dir D velopper nos comp tences en litt racie un d fi porteur d avenir Rapport qu b cois de 1 Enqu te internationale sur l alphab tisation et les comp tences des adultes 2003 p 107 132 Qu bec Gouvernement du Qu bec Document t l accessible l adresse lt http www stat gouv qce ca publications sante pdf2006 alphabetisation2003c4 pdf 69 Ecalle J 2003 D veloppement des processus d identification de mots crits une tude transversale entre 6 et 8
41. au 11 Ce pourcentage tant de plus de 10 nous pouvons donc consid rer qu il existe un effet lev de la variable ind pendante sur la variable d pendante Il est donc possible de dire qu il existe une relation de cause effet entre la compr hension en lecture et le niveau de vocabulaire l oral F 12 658 1 28 p lt 0 01 et que le score en compr hension en lecture augmente en fonction de ce dernier 0 558 Tableau 11 R gression lin aire simple dont la variable d pendante Y est le score total en compr hension de lecture Variation de la ee WE Valeur de pr diction plicatives X du mod le sation de Y ind pendantes X expliqu e par sa qualit variation de Y quand X augmente de 1 2 _ F 7 434 1 27 _ Age en mois R 0 187 p 0 011 0 472 Score vocabulaire sur 60 R 0 286 EE points p 9 002 58 CINQUI ME CHAPITRE DISCUSSION ET CONCLUSION Dans ce chapitre nous commencerons par dresser un portrait des adolescents scolaris s en contexte CFER partir des r sultats pr sent s dans le chapitre pr c dent Nous poursuivrons en mettant en lien ces r sultats et les diff rents mod les th oriques de la compr hension en lecture Nous ferons ensuite tat des limites de notre tude et des apports de cette derni re en ce qui concerne la recherche au Qu bec Nous terminerons en proposant quelques pistes d inter
42. bilet s d identification des mots crits D autres preuves ont port sur l valuation des processus sp cifiques en lecture tels que les proc dures d identification de mots crits orthographique ou alphab tique L valuation des habilet s d identification des mots crits a t r alis e l aide de deux preuves standardis es e Le formulaire A du Test de dyslexie TDD Griffin Walton et Ward 1998 40 e liste de mots moins fr quents pour CE1 CM1 et 2 de l Outil de d pistage des dyslexies d veloppementales ODEDYS Zorman Valdois et Jacquier Roux 2002 2 2 1 Le test de dyslexie TDD Le Test de dyslexie TDD Griffin Walton et Ward 1998 est g n ralement utilis aupr s des l ves de la 2 la 12 ann e pour diff rencier les l ves qui ont des caract ristiques de la dyslexie de ceux qui ont des difficult s d origine diff rente en lecture en criture et en pellation Association Canadienne de la Dyslexie s d Ce test est divis en trois parties la premi re est consacr e la recherche d inversions crites de lettres et de chiffres la deuxi me partie value le mode de d codage des mots orthographique ou alphab tique la troisi me consiste en une valuation du mode d encodage orthographique ou alphab tique En ce qui nous concerne nous avons utilis le TDD pour valuer l aptitude reconna tre rapidement des mots appel s mots
43. cipales r sumer un texte ainsi qu retenir l information lue traiter l information dans une structure de texte autre que la structure narrative se rappeler les concepts et les faits dans diff rents domaines d tude ainsi qu les appliquer et les ma triser faire des liens entre les concepts et les utiliser dans des t ches semblables ou dans d autres t ches Cartier et Viau 2001 Gouvernement du Qu bec 2005 premi re vue toutes ces caract ristiques font r f rences pour la plupart des habilet s li es la compr hension de l crit si l on se fie la d finition faite dans le Programme international pour le suivi des acquis des l ves PISA la compr hension de l crit est la capacit de comprendre et d utiliser les textes crits dans des situations de la vie courante et aussi la capacit de r fl chir leurs propos diff rentes fins OCDE 2002 2004 20 3 QUESTION G N RALE DE RECHERCHE En reconnaissant que l objectif ultime de toute lecture est de comprendre il nous para t pertinent d tudier les relations entre cette compr hension et diff rentes habilet s langagi res Dans le cadre de notre recherche de ma trise nous nous interrogerons donc savoir Quelles sont les habilet s langagi res en relation avec la compr hension en lecture chez des adolescents en difficult d apprentissage et scolaris s dans un Centre de formation en
44. clair proc dure orthographique selon le niveau de scolarit donn du sujet C est donc la deuxi me partie du test qui a t utilis e Cette partie comporte 11 listes de mots la premi re tant con ue pour la 1 ann e du primaire et la derni re pour la 5 ann e du secondaire Deux s ries de 11 listes sont disponibles pour effectuer un pr test et un post test S rie et Pour notre tude nous n utiliserons que la s rie Puisque nos sujets sont des adolescents le crit re de d part a t la liste de mots associ s la 4 ann e du primaire Le niveau sp cifique recherch est celui auquel le sujet est capable de reconna tre et de nommer voix haute de fa on juste 50 des mots d une liste 5 10 dans un d lai donn de deux secondes par mot identification des mots par la proc dure orthographique Le niveau scolaire associ cette liste indique le niveau de lecture du sujet Les mots incorrectement identifi s sont ensuite relus par le sujet et ce sans contrainte de temps afin de pouvoir valuer l efficacit de la proc dure alphab tique Les mots toujours incorrectement identifi s apr s cette relecture sont consid r s comme tant 7 Dans le syst me scolaire qu b cois CE1 et CM2 quivalent la 2 4 et 5 ann e du primaire 41 des mots inconnus Dans le cadre de cette recherche de ma trise nous utiliserons pour nos analyses statistiques le nombre total de mots id
45. cognitive et affective M LECTEUR Structures el de l auteur Proces e rocessus I gt Contenu Psychologique Social Physique Source Giasson 1990 La compr hension en lecture Boucherville Ga tan Morin diteur p 7 Figure 3 Mod le contemporain de la compr hension en lecture La compr hension en lecture varie donc selon le niveau d interaction entre ces trois variables et les difficult s en lecture se d velopperont lorsque l une de ces variables ne jouera pas pleinement son r le dans la situation de lecture pendant une 24 longue p riode de temps Il est donc essentiel que lors de la p riode d apprentissage de la lecture tous les jeunes qui apprennent lire comprennent l importance de chacune de ces variables et l interaction entre celles ci car selon ce mod le plus les variables lecteur texte et contexte seront imbriqu s les unes dans les autres meilleure sera la compr hension Giasson 1990 p 7 2 1 La variable Texte La variable Texte r f re la classification des textes car il a t d montr que le lecteur se comporte diff remment selon le texte qui lui est pr sent Giasson 1990 Pour classifier un texte il faut d abord r f rer l intention de l auteur et au genre litt raire Il faut aussi observer la fa on dont les id es sont organis es structure du texte ainsi que les th mes abord s par l auteur contenu du texte La st
46. condes ou moins pour identifier la liste de mots r guliers Tableau 5 Score et temps d identification des mots R GULIERS l OD DYS Norme de l OD DYS en CM2 5 ann e Dans les CFER 31 Moyenne 1 cart type 2 carts types Moyenne cart type 16 84 2 746 score 20 temps sec 25 74 10 122 L identification des non mots est quant elle semblable l identification des mots irr guliers en ce qui a trait au score et au temps d identification Pour l identification de cette liste de mots les l ves ont obtenu un score moyen de 14 06 sur 20 t 3 999 et ont mis en moyenne 32 45 secondes t 11 251 pour le faire Tableau 6 p 53 La norme de l OD DYS pour un l ve de 5 ann e est un score moyen de 16 9 sur 20 en 27 4 secondes Seulement 13 des 31 l ves 42 ont r ussi identifier 16 mots ou plus et uniquement 11 35 6 ont pris 26 secondes ou moins 53 Tableau 6 Score et temps d identification des NON MOTS l OD DYS Norme de l OD DYS en CM2 5 ann e Dans les CFER n 31 Moyenne 1 cart type 2 carts types Moyenne cart type 1 4 06 3 999 20 16 9 14 6 12 temps sec 27 4 37 1 47 32 45 11 251 Les adolescents des CFER qui ont t valu s ont donc identifi plus efficacement et plus rapidement les mots r guliers que les mots irr guliers Les non mots quant eux ont t
47. crire les r sultats obtenus pour chacune des valuations Ces r sultats pourront ensuite tre compar s aux normes tablies pour chacun des outils utilis s La comparaison des r sultats avec les normes permettra d tablir un profil descriptif des jeunes valu s la suite de l analyse des variables individuellement nous d crirons les relations entre les variables li es la compr hension en lecture et les autres variables l tude l identification des mots le vocabulaire et la compr hension orale 3 3 2 Analyses corr lationnelles Puisque l ensemble des scores obtenus sont des variables scalaires nous utiliserons l analyse corr lationnelle de Pearson pour v rifier ou inf rer l existence d un lien entre les variables Le sch ma illustrant les croisements possibles entre les variables est pr sent en annexe Annexe B p 81 Le coefficient de corr lation de Pearson r est une mesure d association entre deux variables quantitatives permettant de v rifier l existence d une relation lin aire significative p lt 0 05 entre les variables en plus de nous indiquer le sens et la force de la relation B gin 2009 Plus le coefficient de corr lation se rapproche de 1 plus la relation est forte plus il se rapproche de O plus elle est faible Il ne faut toutefois pas utiliser les r sultats de l analyse corr lationnelle pour tablir une relation de cause effet car ce type d analys
48. d emploi recette publicit etc Scol DOC site internet disponible l adresse hitp membres multimania fr scoladoc page typtext htm consult le 5 mars 2010 39 Tableau 2 Comp tences valu es dans l preuve de compr hension en lecture selon le Minist re de la Communaut fran aise 1998a Cat gories Comp tences valu es D couvrir le sens d un mot partir du contexte Conna tre les relations que les mots entretiennent les uns avec les autres Comprendre le sens des mots mettre des hypoth ses sur la suite du texte et les v rifier D couvrir des informations implicites Extraire des informations explicites B laborer des significations C Orienter sa lecture D gager l intention dominante de l auteur Th me et id es principales D gager la th se R aliser des activit s en suivant des directives Identifier quelques arguments D Percevoir le sens global Rep rer les indices d organisation reprises et substituts lexicaux e Rep rer l encha nement des informations E Percevoir l organisation F Relier un texte des GN Relier un texte des informations donn es par des informations donn es par des Ss l ments visuels l ments visuels G Rep rer la situation de e Identifier la cible communication e Identifier l metteur 2 2 valuation des ha
49. du journal permet quant elle de d velopper des habilet s li es la lecture et la compr hension de texte En effet c est force de lire tous les jours que ces jeunes d veloppent la compr hension de lecture Comit p dagogique du R seau Qu b cois des CFER 1998 dans Henripin 1999 p 132 De plus la lecture d un quotidien permet aux l ves d tre inform s et de mieux comprendre l actualit locale B langer Courcy et Mercille La lecture du journal sert galement de base pour la confection d un fichier orthographique visant largir le vocabulaire des l ves Cet outil est en fait une bo te de fiches sur lesquelles les l ves inscrivent les nouveaux mots de vocabulaire qu ils rencontrent au cours de leur lecture ainsi que la d finition de ces derniers B langer Courcy et Mercille Il a en effet t constat que les jeunes qui arrivent au CFER ne poss dent pas tout le vocabulaire n cessaire la lecture d un quotidien 16 l laboration et la tenue jour de ce fichier vient donc s ajouter la lecture pour combler ce besoin de vocabulaire Henripin 1999 Pelletier 2004 Pour conclure le choix des outils de formation en contexte CFER et le temps consacr au d veloppement des comp tences en production et compr hension orale et crite du fran ais environ 300 heures sur les 650 consacr es la formation g n rale d montrent l importance accord e au d ve
50. e F est lev e le niveau de signification est petit lt 0 05 ce qui indique l existence d une relation importante entre les deux variables d pendante et ind pendante et que les r sultats ne sont pas li s au hasard Finalement le mod le de r gression lin aire permet de d terminer la valeur de la variable d pendante pour des valeurs donn es de la variable ind pendante ce qui sera indiqu par le coefficient de variation b S il est positif cela indique qu une augmentation de la variable ind pendante x entra ne une augmentation de la variable d pendante y alors que s il est n gatif cela indique qu une augmentation de la variable ind pendante x entra ne une diminution de la variable d pendante y Langlois s d Les r sultats d une r gression lin aire ne nous permettront toutefois pas de dire si la relation entre les variables est une relation de cause effet ou s il s agit d un impact Yergeau 2007 49 Dans notre cas les variables ind pendantes x seront les scores et les temps en identification de mots le score au vocabulaire oral et le nombre d erreurs en compr hension orale alors que la variable d pendante sera le score en compr hension de lecture Une analyse de r gression lin aire simple sera effectu e entre deux variables seulement si l existence d une corr lation lin aire significative lt 0 05 et mod r e r gt 0 30 est d montr e De plus seule
51. e du fran ais Saint Laurent ditions du Renouveau P dagogique Figure 1 Cons quence des difficult s d apprentissage en lecture 18 Malgr toute l aide ext rieure qui peut lui tre apport e il faut que la motivation vis vis du d veloppement de ses comp tences langagi res vienne de l int rieur car l apprentissage est un processus que seule la personne en cause peut diriger Gouvernement du Qu bec 1984 p 7 Le vouloir et le pouvoir sont deux conditions essentielles de l engagement et de la pers v rance et ces derniers se manifestent par la performance de l l ve dans 1 situation d apprentissage vis e Cartier 2002 et par l am lioration des comp tences langagi res Figure 2 Difficult s d apprentissage en lecture Performance et am lioration des comp tences langagi res Vouloir Pouvoir wh D Reeg Con u partir de Viau R 1999 Motivation dans l apprentissage du fran ais Saint Laurent ditions du Renouveau P dagogique Cartier S 2002 Augmenter le pouvoir d apprendre des l ves ayant des difficult s d apprentissage Document t l accessible l adresse lt http wvww seript lu activinno conferences difficulte_apprendre conferences difficulte_ apprendre cartier_texte continu pdf Figure 2 Effets de la motivation sur les difficult s d apprentissage 19 2 3 Portrait des l ves ayant des diffic
52. e n a pas t con u pour cela De plus la corr lation est tr s sensible aux valeurs extr mes Pour cette raison nous prendrons 48 soins de retirer de notre analyse tous les sujets dont les r sultats aux valuations se situeront dans les extr mes Nous utiliserons donc le graphique nuage de points en prenant soins de marquer les points du graphique selon leur appartenance afin d tre en mesure d identifier les sujets dont les r sultats se situent dans les extr mes 3 3 3 Analyses de r gression lin aire simple Alors qu une analyse corr lationnelle permet de d crire la force d une relation entre deux variables l analyse de r gression lin aire permet de d duire une quation d estimation qui d crit la nature fonctionnelle de la relation entre deux variables B gin 2009 L analyse de r gression lin aire simple permettra en effet d estimer si une variable ind pendante x et pr dicteur permet de mieux expliquer la variabilit de la variable d pendante y qu un mod le sans pr dicteur Cette variabilit sera observ e l aide du coefficient de corr lation lev au carr R qui une fois exprim en pourcentage servira identifier la proportion de la variance expliqu e par le mod le avec pr dicteur L am lioration de la pr diction li e au mod le avec pr dicteur sera quant elle observ e l aide de la valeur F et son niveau de signification Lorsque la valeur d
53. e par le Comit d thique de la Facult d ducation de l Universit de Sherbrooke et les sujets ont tous consenti participer l tude en signant le formulaire de consentement Annexe p 78 L objectif g n ral de la plus vaste tude est d tablir un profil diagnostique d taill des comp tences en langage crit et oral des l ves fr quentant les CFER Les comp tences li es au langage crit des jeunes fr quentant les CFER n ayant notre connaissance pas fait l objet d tude cette recherche s inscrit donc dans le cadre d une recherche descriptive tude que Ketele 1991 d finit ainsi On parlera souvent de recherche descriptive comme du processus pr paratoire une valuation ou une recherche lorsque le syst me est d une complexit telle qu il est n cessaire de commencer par le d crire le plus rigoureusement possible Elle intervient donc surtout en support aux processus d valuation et de recherche Cependant certaines recherches descriptives constituent au d part un but en elles m mes Ce n est que dans un second temps qu elles d bouchent sur d autres recherches p 94 En tant qu assistante de recherche nous avons apport notre contribution cette tude en participant aux collectes et la compilation des donn es leur analyse ainsi qu la diffusion des r sultats par l entremise d un article et de communications 36 dans divers colloqu
54. e un r le important dans la compr hension de texte chez les adolescents Mots cl s lecture compr hension vocabulaire identification des mots crits adolescents SOMMAIRE Dans la soci t occidentale l alphab tisme est primordial pour pouvoir se tailler une place dans la soci t et r ussir La ma trise ou non de la lecture a une influence majeure sur le fonctionnement d un individu dans la soci t en influen ant d abord sa r ussite scolaire et ensuite son insertion socioprofessionnelle Ce m moire de ma trise portera sur les difficult s de compr hension en lecture d adolescents en difficult s d apprentissage Nous nous interrogerons plus pr cis ment savoir quelles sont les habilet s langagi res qui entrent en relation avec la compr hension en lecture l adolescence Pour ce faire nous utiliserons des donn es recueillies dans le cadre d une tude visant d crire le profil des comp tences langagi res des l ves qui fr quentent les Centres de formation en entreprise et r cup ration CFER et qui a t financ e par la Chaire de recherche Normand Maurice de l Universit du Qu bec Trois Rivi res Dans cette tude une valuation individuelle des processus d identification des mots de la compr hension orale et crite de m me qu une valuation du niveau de vocabulaire ma tris l oral ont t effectu es aupr s d adolescents g s de 15 16 ans L analy
55. eading disability Remedial and Special Education 7 1 6 10 Goussard J 1999 Probabilit s et variables LICENCE 98 99 cours de C1 M4 Manuscrit non publi Document t l accessible l adresse lt http www3 educ usherbrooke ca crie edu706 documents ProbaEtVariables goussard pdf gt 71 Gouvernement du Qu bec 1984 Guide p dagogique secondaire Les difficult s d apprentissage en communication crite lecture et criture Qu bec Publication du Qu bec Gouvernement du Qu bec 2000 l ves handicap s ou en difficult d adaptation ou d apprentissage EHDAA D finitions Minist re de l ducation Direction de l adaptation scolaire et des services compl mentaires Document t l accessible l adresse lt http www csmb qc ca servcomp Documents Definitions pdf gt Gouvernement du Qu bec 2001 Lire crire communiquer r ussir Plan d action pour la valorisation du fran ais langue d enseignement Qu bec Minist re de l Education Document t l accessible l adresse lt http www mels gouv qc ca lancement lire_ecrire fran_ens pdf gt Gouvernement du Qu bec 2003 Les difficult s d apprentissage l cole Cadre de r f rence pour guider l intervention Qu bec Gouvernement du Qu bec Document t l accessible l adresse lt http wWww meq gouv qc ca dassc pdf 19 7051 pdf Gouvernement du Qu bec 2005b La lecture chez les l ves
56. ec ou sans hyperactivit TDA H Qu il soit inn ou acquis le trouble d apprentissage est permanent et l l ve devra composer avec lui tout au long de sa vie Au Qu bec les l ves ayant des difficult s d apprentissage et ceux qui l on a diagnostiqu un trouble d apprentissage sont dans le milieu scolaire consid r comme tant des l ves handicap s ou en difficult d adaptation ou d apprentissage EHDAA Gouvernement du Qu bec 2000 Ces l ves tant consid r s comme risque d chec peuvent b n ficier d un soutien particulier de la part de divers intervenants scolaires Au Qu bec par rapport la population totale des EHDAA qui entrent au secondaire l ge de 12 ou 13 ans les l ves ayant des difficult s d apprentissage forment le sous groupe le plus important soit 75 5 des EHDAA g s de 12 ans et 86 2 des EHDAA de 13 ans Gouvernement du Qu bec 2006b Parmi ces l ves qui ont des difficult s d apprentissage 90 prouvent des difficult s en lecture qui 14 ont pour la plupart pris naissance au primaire et qui se poursuivent maintenant au secondaire Saint Laurent 2002 Manesse 2007 Ces difficult s en lecture constituent d ailleurs la principale source d checs au secondaire Gouvernement du Qu bec 2003 car il est reconnu que la ma trise du fran ais est un facteur d terminant de la r ussite scolaire bid 2001 De ce fait plusieurs de ce
57. elles que les mouvements des yeux et leur fixation appropri e l attention du lecteur la connaissance du syst me crit et du traitement des mots ainsi que la compr hension de ce qui est lu Dehaene 2007 Pour comprendre un texte il faut de plus construire partir du texte et de ses connaissances ant rieures une repr sentation mentale de la situation voqu e par la lecture Giasson 1990 Ce qui para t simple pour l un n est pas si simple pour qui a des difficult s d apprentissage Ce m moire de ma trise portera donc sur les difficult s de compr hension en lecture d adolescents en difficult s d apprentissage Nous nous interrogerons plus pr cis ment savoir quelles sont les habilet s langagi res qui entrent en relation avec la compr hension en lecture l adolescence L interaction entre la compr hension en lecture et d autres habilet s langagi res telles que l identification des mots la compr hension orale et le vocabulaire l oral seront observ s aupr s d adolescents en difficult d apprentissage Dans les chapitres suivants la probl matique de la ma trise du fran ais sera pr sent e comme tant un facteur d terminant de l insertion sociale et professionnelle des individus de m me qu un facteur d terminant de la r ussite scolaire Le cadre th orique supportant notre tude sera quant lui compos d une br ve pr sentation de mod les expliquant les diff rente
58. entifi s par les proc dures orthographique et alphab tique Cela nous permettra de d terminer le niveau de lecture du jeune et l efficacit de ces proc dures 2 2 2 L Outil de d pistage des dyslexies d veloppementales ODEDYS L OD DYS Zorman Valdois et Jacquier Roux 2002 quant lui a t utilis pour valuer les habilet s d identification Cet outil d velopp en France est compos de subtests extraits du partir du Bilan analytique du langage crit BALE Jacquier Roux Valdois et Zorman 1999 qui ont t s lectionn es pour permettre une valuation et une analyse succincte des l ves pr sentant un retard de lecture Il s agit d un bilan diagnostique pour les enfants dyslexiques qui utilise les mod les cognitifs du langage oral et crit Cet outil permet de faire le diagnostic diff renti des dyslexies pour orienter la r ducation et l adaptation p dagogique Les preuves du BALE ont t valid es en France aupr s de 536 enfants ne pr sentant aucune pathologie reconnue influen ant leurs apprentissages et n ayant jamais doubl d ann e scolaire En fonction des besoins pour cette recherche nous avons s lectionn dans l OD DYS une preuve compos e de trois listes de 20 mots isol s soit une liste de mots irr guliers une liste de mots r guliers et une liste de non mots afin de poursuivre l valuation des comp tences identifier les mots crits Les non mots sont appari s
59. entification des mots irr guliers temps r 0 202 0 284 score 0 228 p 0 226 des mots r guliers temps r 0 129 0 496 score r 0 270 0 149 et des non mots temps 0 088 0 643 score 0 190 p 0 314 Le nombre d erreurs faites lors de l valuation de la compr hension orale ne serait galement pas en interrelation lin aire avec le score en compr hension de lecture r 0 408 0 066 bien qu ils se rapprochent du seuil de signification lt 0 05 Toutefois une forte relation significative est pr sente entre le score en compr hension de lecture et le niveau lexical l oral soit le vocabulaire r 0 558 p 0 001 Tableau 10 p 57 57 Tableau 10 Variable ayant une corr lation significative avec le score compr hension de lecture Variable N Corr lation de Seuil de Force de la relation Pearson signification Tr s lev e 29 0 558 p lt 0 01 Le r tant positif plus Y augmente plus X est lev Vocabulaire score 60 3 ANALYSE DE R GRESSION LIN AIRE SIMPLE Le vocabulaire tant corr l avec le score en compr hension de lecture une analyse de r gression lin aire a donc t effectu e entre ces deux variables Les r sultats de cette analyse montrent que le score en vocabulaire permet de pr dire pr s du tiers 28 7 de la variation du score en compr hension de lecture R 0 287 Table
60. entre autres tre capable de localiser de multiples fragments d information et d tablir des liens entre diff rentes parties du texte Les r sultats obtenus nous laissent donc supposer que plusieurs des adolescents valu s auraient un niveau de litt racie de niveau 3 et certains m me de niveau 2 puisque l habilet faire des inf rences n est pas acquise pour tous 60 1 2 Liens entre les r sultats obtenus et la th orie de Gough et Tunmer 1986 Selon la th orie de l acte de lire de Gough et Tunmer 1986 la compr hension de lecture est le produit de la reconnaissance de mots isol s combin e la compr hension orale s mantique et syntaxique partir de ce mod le les recherches ONL 2000 Fayol 2003 Kirby 2007b font mention de l existence de deux sous populations de faibles compreneurs Les premiers ont des difficult s de compr hension en lecture sans avoir des difficult s en compr hension orale ce qui signifie que leurs difficult s se situent davantage au niveau des processus d identification des mots que de difficult s propres la compr hension Les seconds ont des difficult s de compr hension en lecture sans avoir des difficult s avec les processus d identification des mots crits mais ils ont certaines difficult s de compr hension langagi res qui interf rent avec la compr hension en lecture difficult faire des inf rences comprendre le langage figur et g rer leur c
61. eprise et R cup ration Une approche novatrice pour les jeunes ayant des difficult s graves d apprentissage Document t l accessible l adresse lt http www adaptationscolaire org themes diap documents textes diap_belanger pd L gt Benoit H et Boule F 2004 Les difficult s d apprentissage en SEGPA Sc narios didactiques en fran ais et math matiques Document t l accessible l adresse lt http www cnefei fr descol francais SEGPABenoitBoule pdf gt Biemiller A 2007 L influence du vocabulaire sur l acquisition de la lecture Encyclop die sur le d veloppement des jeunes London ON R seau canadien de recherche sur le langage et l alphab tisation Document t l accessible l adresse lt http literacvencyclopedia ca pdfs L 27influence du vocabulaire sur _1 27acquis ition de la _lecture pdf gt Bonnelle M 2002 La dyslexie en m decine de l enfant Marseille Solal 67 Braze D Tabor W Shankwe ler D P et Mencl W Einar 2007 Speaking up for vocabulary Reading skill differences in young adults Journal of Learning Disabilities 40 3 p 226 243 Cartier S 2002 Augmenter le pouvoir d apprendre des l ves ayant des difficult s d apprentissage Document t l accessible l adresse lt http www script lu activinno conferences_difficulte apprendre conferences_diffic ulte apprendre cartier_texte continu pdf gt Cartier 2005 Mieux co
62. es et congr s Dans le cadre de notre recherche de ma trise nous n utiliserons qu une partie des donn es soit celles concernant la lecture Dans ce chapitre portant sur la m thodologie nous d cririons les modalit s de collecte de donn es de m me que les mesures d valuation utilis es pour valuer la compr hension en lecture les habilet s d identification des mots crits la compr hension orale et le niveau lexical Nous terminerons en abordant les diverses modalit s d analyses statistiques utilis es 1 MODALIT S DE COLLECTE DE DONN ES Les sujets rencontr s pour cette tude sont des adolescents fr quentant des CFER r partis dans diverses r gions du Qu bec Ces CFER ont tous t s lectionn s par le R seau qu b cois des CFER en fonction de leur disponibilit pour cette recherche Certains des adolescents rencontr s se sont port s volontaires mais pour la majorit ils ont t s lectionn s par leur enseignant en fonction de leur disponibilit au moment de l entrevue Finalement l ensemble des adolescents participants cette tude a t rencontr de fa on individuelle pour une valuation de leurs comp tences en lecture et toutes les rencontres ont t enregistr es sur bande audio afin d en limiter la dur e et faciliter les analyses ult rieures 2 MESURES D VALUATION Les mesures prises lors de ces rencontres visaient l valuation de la compr hension de l crit des suj
63. ets l valuation des processus sp cifiques en lecture identification de mots l valuation de la compr hension orale et finalement l valuation du vocabulaire oral Les outils d valuation ont t s lectionn s par la chercheure responsable de cette tude en fonction du fait qu ils avaient t normalis s 37 aupr s d une client le semblable la n tre ou s en rapprochant le plus possible Peu d outils de ce genre ont t d velopp s ou adapt s pour le Qu bec c est pourquoi la majorit provient de l Europe Chacun des outils d valuation sera d crit dans les prochaines parties 2 1 L valuation de la compr hension de l crit L valuation de la compr hension de lecture aupr s des jeunes a t faite l aide du Test de lecture valuation externe en 3 ann e de l enseignement secondaire g n ral et technique Minist re de la Communaut fran aise 1998 Cette preuve a t s lectionn e car le niveau correspond celui estim pour des jeunes de 16 ans soit celui correspondant l ge chronologique des jeunes fr quentant les CFER Ce test a aussi t choisi car notre connaissance au Qu bec il n y avait pas de test adapt et standardis pour des jeunes de cet ge et ayant des difficult s d apprentissage Ce test a pour objectif de faire le point sur les comp tences des jeunes en lecture Elle a t normalis e aupr s d un chantillon repr
64. ez des l ves du secondaire Rapport de recherche Action concert e du Fonds FCAR CQRS MCC MEQ MFE Programme pour le soutien de la recherche en lecture Montr al Universit de Montr al Viau R 1999 Motivation dans l apprentissage du fran ais Saint Laurent ditions du Renouveau P dagogique Wagner Muse E et Tannenbaum K 2006 Vocabulary instruction Implications for reading comprehension New York Guilford Press 79 Wechsler D 1996 WISC Wechsler Intelligence Scale for Children 3 d Toronto The Psychological Corporation 1991 Adaptation fran aise faite par les ditions du Centre de Psychologie Appliqu e ECPA Yergeau 2007 Introduction l analyse quantitative Initiation au traitement des donn es quantitatives avec le logiciel SPSS Notes de cours EDU 712 Sherbrooke Universit de Sherbrooke Zorman Valdois S et Jacquier Roux M 2002 Un outil de d pistage des dyslexies d veloppementales ODEDYS Document t l accessible l adresse lt http www grenoble iufm fr recherch cognisciences index html gt ANNEXE EXEMPLE D UN FORMULAIRE DE CONSENTEMENT 81 FORMULAIRE CONSENTEMENT DES L VES Par la pr sente je m engage participer au projet de recherche intitul Profil des comp tences langagi res des l ves qui fr quentent les CFER constats volution et perspectives de d veloppement dirig par la
65. f rences On parle de r f rent ou d anaphore quant un mot ou une expression est utilis pour en remplacer un autre le pronom qui remplace le nom Les connecteurs sont des mots qui relient deux v nements entre eux et peuvent tre utilis s pour unir deux propositions ou deux phrases ex ou parce que devant bien que Finalement les inf rences sont le fait d inf rer des liens implicites bas s sur le texte et sur les connaissances du lecteur En ce qui concerne les macroprocessus ces derniers ont pour fonction de permettre la compr hension du texte dans son ensemble Ils demandent le d veloppement d habilet s identifier l id e principale d un texte afin de pouvoir en faire le r sum ainsi que des habilet s se servir de la structure d un texte pour mieux le comprendre et retenir l information Pour cette derni re habilet l individu doit tre capable d int grer les diff rentes parties du r cit afin de mieux traiter l information Cette habilet se d veloppe de mani re intuitive chez la plupart des lecteurs elle appara t d s le pr scolaire et se d veloppe avec l ge Habituellement elle est bien ma tris e par les enfants de 7 8 ans ces derniers en ont alors une connaissance qui se rapproche de celle de l adulte 29 Le d veloppement des habilet s li es ces processus est continuellement influenc par les processus m tacognitifs et les processus d laboration Les premiers
66. fluen ant la qualit de la compr hension en lecture 31 4 QUESTION SP CIFIQUE DE RECHERCHE einen 33 TROISI ME CHAPITRE LA M THODOLOGIE sente 35 1 MODALIT S DE COLLECTE DE DONNEES 36 2 MESURES D VALUATION 36 2 1 L valuation de la compr hension de l crit 37 2 2 Evaluation des habilet s d identification des mots crits 39 2 3 Evaluation de la compr hension orale 42 2 4 Evaluation du niveau lexical sisi 43 3 MODALIT S D ANALYSE STATISTIQUE DES DONN ES einen 44 St L chantillons ss enter nan Pe ve nee 44 8 2 Dp s EE 45 NEE 46 QUATRI ME CHAPITRE LES R SULTATS seems 50 1 PR SENTATION DES R SULTATS PAR OUTIL D VALUATION seen 50 1 1 Compr hension en lecture sise 50 1 2 Identification des mots crits ss 51 1 3 Proc dure de traitement des mots crits 53 1 4 Compr hension orale ss 55 EE EE 35 2 ANALYSES CORR LATIONNEILLES 56 3 ANALYSE DE R GRESSION LIN AIRE SIMPLE 57 1 PORTRAIT DES ADOLESCENTS SCOLARIS S EN CONTESTECEER 58 1 1 Liens entre les r sultats obtenus le mod le d Irwin 1986 et l chelle des niveaux de compr hension de l crit de LEI 59 1 2 Liens entre les r sultats obtenus et la th orie de Gough et Tunmer 1986
67. ignement be index php page 25267 gt Consult le 9 avril 2009 Minist re de la Communaut fran aise 19984 valuation externe 3 ann e de l enseignement secondaire g n ral et technique Test de lecture r sultats et commentaires Document no 4 Communaut fran aise de Belgique Document t l accessible l adresse lt http www enseignement be index php page 25267 gt Consult le 9 avril 2009 Myre Bisaillon J B dard M E et Auger 2007 Portrait des comp tences langagi res des l ves scolaris s en premi re ann e CFER ducation et Francophonie num ro th matique XXXV 7 National Institute for Literacy 2006 Put Reading First The Research Building Blocks of Reading Instruction Kindergarten through Grade Three 3 d Document t l accessible l adresse lt http www nifl gov publications pdf PRFbooklet pdf gt National Reading Panel 2000 Teaching children to read An evidence based assesment of scientific research literature on reading and its implications for reading instruction 3e dition Washington DC National Institute of Child Healt and Human Development Document t l accessible l adresse lt http www mchd nih gov publications nrp upload smallbook_pdf pd gt Observatoire national de la lecture 2000 Ma triser la lecture Poursuivre l apprentissage de la lecture de 8 11 ans Paris ditions Odile Jacob 76 Organisation de
68. ilit de 20 4 3 210 et pour un temps d identification moyen de 29 87 secondes t 13 591 Tableau 4 52 La plus haute norme tablie dans l OD DYS 5 ann e du primaire est un score moyen de 15 2 sur 20 en 23 2 secondes avec un cart type de 11 7 Dans l ensemble 20 des 31 l ves 64 7 ont obtenu un score de 15 sur 20 ou plus et 12 41 9 ont pris 23 secondes ou moins pour identifier l ensemble des mots de la liste de mots irr guliers Ces r sultats se situent donc dans la norme pour des l ves de 5 ann e avec toutefois un temps d identification plus lent que ces derniers 1 Le CM2 soit l quivalent de la 5e ann e du primaire dans le syst me scolaire qu b cois est le plus haut niveau normalis dans l OD DYS 52 Tableau 4 Score et temps d identification des mots IRR GULIERS l OD DYS Norme de l OD DYS en CM2 5 ann e Moyenne 1 cart type 2 carts types Dans les CFER 31 Moyenne cart type score 20 14 65 3 210 temps sec 29 87 13 591 Quant aux mots r guliers le constat est semblable La norme de l OD DYS associ e la 5 ann e du primaire situe un score moyen de 18 6 sur 20 en 21 0 secondes Les l ves des CFER ont obtenu un score moyen de 16 84 sur 20 en 25 74 secondes t 10 122 Tableau 5 Plus de la moiti soit 19 l ves sur 31 61 3 ont obtenu un score de 18 sur 20 ou plus et 14 45 3 ont pris 21 se
69. ir l illettrisme la responsabilit de l cole du 21e si cle 69 89 In Ebrahimi M dir La mondialisation de l ignorance Montr al ditions IQ 77 Ressources humaines et d veloppement social Canada RHDSC s d Lire l avenir un portrait de l alphab tisme au Canada Rapport canadien fond sur les r sultats de l Enqu te internationale sur alphab tisation des adultes de 1999 Site t l accessible l adresse lt http www rhdse gc ca fr pip daa sna Enquetes eiaarcdb shtml gt Consult le 19 ao t 2008 Rousseau N et Courcy E 2003 L chec scolaire chez les jeunes qu b cois N cessit de nouvelles approches p dagogiques et de gestion du temps N Rousseau dir Les Centres de formation en entreprise et r cup ration Pour une p dagogie mancipatrice p 25 40 Sherbrooke ditions du CRP Roy J M 2006 Lire aujourd hui Vie p dagogique 139 17 19 Document t l accessible l adresse lt http www mels gouv qgc ca sections viePedagogique numeros 139 vp139 17 19 pdf gt Saint Laurent L 2002 Enseigner aux l ves risque et en difficult au primaire Boucherville Ga tan Morin diteur Seymour P H K 1997 Les fondations du d veloppement orthographique et morphographique Rieben L Fayol M et Perfetti C dir Des orthographes et leur acquisition Paris Delachaux et Niestl p 385 403 S
70. leurs l ves que ce soit par la lecture de textes ou l tablissement de relations entre les mots leurs d finitions et leurs usages TABLE DES MATI RES LISTE DES TABLEAUX nn 5 LISTE DES FIGURES i 6 INTRODUCTION disent ten 7 PREMIER CHAPITRE LA PROBL MATIQUE sense 9 1 LA MA TRISE DU FRAN AIS FACTEUR D TERMINANT DE L INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE Seege letras Edel eer et 9 2 LA MA TRISE DU FRAN AIS FACTEUR D TERMINANT DE LA R USSITE SCOLAIRE 12 2 1 Le mod le scolaire des Centres de formation en entreprise et r cup ration 14 2 2 Cons quences des difficult s en lecture ss 16 2 3 Portrait des l ves ayant des difficult s d apprentissage en lecture 19 3 QUESTION G N RALE DE RECHERCHE rennes 20 DEUXI ME CHAPITRE LE CADRE TH ORIOUE eener 21 1 UN MOD LE SIMPLE DE L ACTE DE LIRE sueessseserecsenenesereececsenceecesneneereeesenesenceeoeseneee 22 2 CONCEPTION CONTEMPORAINE DE LA COMPR HENSION EN LECTURE 22 21 Lavariable Texte rares it lente re ane 24 22 La variable lt COMexte EE 24 2 3 Lavariable d EE 25 3 LA COMPR HENSION EN LECTURE CHEZ LES ADOLESCENTS 29 3 1 Facteurs in
71. loppement des comp tences langagi res dans le contexte de la formation CFER Couture B langer et Arsenault 1995 Ces outils ont t b tis la suite de la constatation d un besoin important chez les jeunes En effet les jeunes qui fr quentent les CFER malgr leur ge et leur scolarisation ant rieure ont une capacit de lecture parfois limit e Arsenault Brunelle Gosselin et Maurice 2002 De plus certains n ont pas atteint un niveau d alphab tisme suffisamment fonctionnel pour leur permettre d voluer harmonieusement dans la soci t Pelletier 2004 c est dire qu ils n ont pas atteint le niveau 3 sur 5 de l chelle des niveaux de compr hension de l crit de l EIAA Tableau 1 p 11 Cela constitue donc un obstacle majeur leur insertion dans le march du travail 2 2 Cons quences des difficult s en lecture La non diplomation et la difficult s ins rer dans le march du travail ne sont pas les seules cons quences des difficult s en lecture et de l analphab tisme En plus de ne pas obtenir leur dipl me d tudes secondaires en cinq ans l l ve ayant des difficult s en lecture au primaire ou au secondaire risque galement d avoir des difficult s d apprentissage d ordre plus g n ral Roy 2006 Le plus souvent les difficult s d apprentissage sont accompagn es de certains d ficits notamment sur le plan de l attention et de la m moire et ces d ficits entra
72. mal et bon lecteur est toujours quivalente sa compr hension du m me texte pr sent l oral C est donc dire que la compr hension du langage crit et celle du langage oral reposent sur des m canismes communs et que la compr hension en lecture implique des habilet s linguistiques similaires celles qui sont investies dans la compr hension orale Parbeau Gueno Pasquet Nanty et Khomsi 2007 p 93 2 CONCEPTION CONTEMPORAINE DE LA COMPR HENSION EN LECTURE Actuellement le mod le le plus utilis pour d crire l ensemble des processus impliqu s dans la compr hension en lecture est celui d Irwin 1986 Ce dernier a t adapt et traduit en fran ais par Giasson 1990 Avec ce mod le Irwin 1986 postule qu il existe une interaction entre les diff rents processus de m me qu une interd pendance entre eux puisque certains servent de base pour le d veloppement des autres Selon elle Irwin 1986 la compr hension en lecture est le r sultat d une 23 interaction entre le texte le contenu la structure du texte et l intention de l auteur le lecteur ses connaissances son attitude ses int r ts et ses habilet s et le contexte psychologique social et physique Cette interaction est pr sent e de fa on sch matique dans la figure suivante Figure 3 COMPR HENSION production de sens construction d une repr sentation mentale attribution d une intention r action
73. mprendre les difficult s d apprentissage des l ves et mieux les aider l exemple de l apprentissage par la lecture In Deblois L dir La r ussite scolaire mieux comprendre et mieux intervenir chap 10 p 119 133 Saint Nicolas Collectif CRIRES Presses de l universit du Laval Cartier S et Viau R 2001 Analyse de la litt rature scientifique et professionnelle traitant de l apprentissage par la lecture d l ves du secondaire en difficult d apprentissage Rapport de recherche Montr al Universit de Montr al Cartier S et Th or t M 2004 Enseigner des strat gies d apprentissage par la lecture Universit de Montr al Cartier S Butler D et Janosz M 2007 L autor gulation de l apprentissage par la lecture d adolescents en milieu d favoris Revue des sciences de l ducation 33 3 p 601 622 Document t l accessible l adresse lt http id erudit org iderudit 018960ar gt S Goigoux R et Thomazet S 2003a Enseigner la compr hension principes didactiques exemples de t ches et d activit s Zn Minist re de l ducation 68 Nationale et le Minist re de la Justice dir Enseigner le Fran ais en Classe Relais C d rom Document en partie t l accessible l adresse lt http eduscol education fr D0049 lire ecrire enseigner comprehension pdf gt Consult le 3 juin 2009 Colbert F 2006 L tude de m
74. nent fr quemment un manque de motivation et une baisse de l estime de soi Saint Laurent 2002 ce sujet les l ves qui prouvent des difficult s d apprentissage et qui subissent de nombreux checs ont tendance avoir des croyances n gatives quant leurs capacit s ce qui accentue leurs chances de subir des checs renforce l auto valuation n gative et provoque une d t rioration graduelle de l estime de soi Il en r sulte alors une 17 augmentation de leurs difficult s scolaires et une alt ration encore plus grande de leurs syst mes m tacognitif et affectif Archambault et Chouinard 1996 p 121 cause de ses difficult s en lecture et des checs que cela entra ne il en r sulte que l adolescent en difficult d apprentissage se per oit de fa on n gative Il se per oit comme un pas bon et perp tue cette image au del de la lecture dans les autres sph res de sa vie Figure 1 Cette perception de soi influe grandement sur ses relations interpersonnelles et son int gration sociale et plus long terme sur ses capacit s d int gration au march du travail Difficult s d apprentissage en lecture Con u partir de Van Grunderbeeck N 1985 Difficult d apprentissage Difficult s de lecture au secondaire In M Th rien et G Fortier Dir Didactique de la lecture au secondaire p 121 134 Montr al Ville Marie Viau R 1999 Motivation dans l apprentissag
75. ntre autres les recherche de ONL 2000 2004 de Fayol 2003 de Parbeau Gueno et de ses collaborateurs 2007 celle de Wagner Muse et Tannenbaum 2007 de Biemiller 2007 et de Braze Tabor Shankwe ler et Mencl 2007 pour ne nommer que celles l 62 2 LIMITES ET APPORTS DE L TUDE R ALIS E Toute recherche comporte certaines limites et la n tre ne fait pas exception D abord le fait que la majorit des outils utilis s pour l valuation des comp tences langagi res sont des outils europ ens constitue une limite importante En effet le vocabulaire utilis couramment en Europe diff re de celui utilis au Qu bec et pourrait avoir occasionn des biais dans les valuations faites aupr s des adolescents particuli rement en ce qui concerne l valuation de la compr hension orale et crite de m me que lors de l identification des mots crits De plus en ce qui concerne l chantillon sa petite taille et le fait qu il tait restreint au milieu des CFER ont limit la profondeur des analyses que nous avons pu effectuer et rendent nos r sultats difficilement g n ralisables avec l ensemble des adolescents qu b cois prouvant des difficult s d apprentissage Il faut donc interpr ter les r sultats de notre tude comme tant des tendances qui pourront tre confirm es ou infirm es dans une recherche ult rieure sur un chantillon plus grand et repr sentatif de la population tudi e Par contre m
76. obtenu l autorisation du R seau CFER Ma participation cette recherche est titre libre et gratuit De plus je peux en tout temps d cider de me retirer sans pr judice Afin de pr server l anonymat un code num rique remplacera le nom de l l ve sur les valuations et les donn es seront gard es en lieu s r De plus les publications relatives cette recherche ne permettront pas l identification sp cifique des participants J aurai acc s aux r sultats du projet de recherche qui concernent mon valuation et sur demande au portait g n ral Les cassettes audio seront gard es en lieu s r en tout temps et seules quelques personnes directement engag es dans le projet y auront acc s Les enregistrements seront effac s lorsque l tude sera compl t e En cas de questions sur les aspects thiques de cette recherche vous pouvez contacter monsieur Alain Villeneuve pr sident du Comit institutionnel d thique 821 8000 poste 2329 avilleneuve adm usherb ca ou monsieur Sylvain Bourdon pr sident du Comit facultaire M Sylvain Bourdon 819 821 8000 poste 3412 Sylvain Bourdon Usherbrooke ca Profil des comp tences langagi res des l ves qui fr quentent les CFER constats volution et perspectives de d veloppement Julie Myre Bisaillon Universit de Sherbrooke 82 SIGNATURES DES L VES CONSENTANTS la pr sente je m engage participer au projet de recherche intitul Profil des comp
77. oder un mot sans en conna tre le sens C be Goigoux et Thomazet 2003a Le vocabulaire oral plus pr cis ment r f re aux mots entendus ainsi qu aux mots mis Aussi appel vocabulaire d coute ou d expression le vocabulaire oral r f re aux mots dont une personne est capable de saisir le sens et qu elle emploie correctement lorsqu elle s exprime National Reading Panel 2000 National Institute for Literacy 2006 Table ronde des experts en lecture 2003 Selon quelques tudes C be Goigoux et Thomazet 2003a Parbeau Gueno et al 2007 le vocabulaire peut tre consid r comme un bon pr dicteur de la qualit de la compr hension En effet pour les individus ayant de faibles habilet s d identification des mots crits le vocabulaire oral plus pr cis ment est significativement corr l avec la compr hension en lecture Parbeau Gueno et al 2007 Wagner Muse et Tannenbaum 2007 Le vocabulaire joue donc un r le pr pond rant dans la constitution des ressources compensatoires pour comprendre en lecture au coll ge devan ant les habilet s morphosyntaxiques et le niveau de compr hension orale Parbeau Gueno et al 2007 p 106 partir des r sultats de leur tude quelques chercheurs Deshler et Hoock 2007 Kirby 2007b C be Goigoux et Thomazet 2003a en sont arriv s la conclusion qu il existe trois facteurs influen ant l atteinte des diff rents niveaux de 5 Au Qu bec le
78. ompr hension Les r sultats de notre tude montrent que les adolescents valu s dans les CFER font pour la plupart partie de cette deuxi me sous population En effet nos analyses montrent que les difficult s de compr hension en lecture de ces derniers ne sont pas sp cifiquement li es des difficult s de d codage mais plut t un niveau restreint du vocabulaire connu l oral De ce fait il est int ressant de constater que l identification des mots crits n a pas le m me poids chez les adolescents valu s qu elle peut en avoir chez le jeune lecteur Au cours des premi res ann es de l apprentissage de la lecture la compr hension de l crit est troitement d pendante de la pr cision de la rapidit et de l automatisation des processus d acc s au lexique et de reconnaissance du mot Lecocgq ef al 1996 5 Toutefois au fur et mesure que les l ves avancent dans leur scolarit le traitement des mots s am liore en vitesse et en pr cision le poids du d codage tend diminuer au profit de celui de la compr hension orale et la corr lation entre la compr hension orale et crite devient tr s forte chez les adolescents ONL 2000 61 13 Liens entre les difficult s de compr hension en lecture la compr hension orale et le vocabulaire L valuation de la compr hension orale des adolescents en CFER d montre qu ils ont en effet une faiblesse vidente au niveau de l
79. ontextuel Traitement par groupe de mots Micros lection PROCESSUS D LABORATION aller au del du texte Pr diction is Imagerie mentale R ponses motives d Raisonnement Int gration de l information nouvelle aux connaissances ant rieures KE a Source Giasson J 1990 La compr hension en lecture Boucherville Ga tan Morin diteur Figure 5 Processus de traitement de l information crite 28 D abord les microprocessus ont pour fonction d effectuer les liens intraproposition et intraphrase Ils incluent entre autres les m canismes d identification des mots qui sont compos s des proc dures orthographique reconnaissance visuelle imm diate acc s direct au lexique mental et alphab tique d coupe du mot en unit correspondance graph me phon me acc s indirect au lexique mental ainsi que de l indice s manticocontextuel utilisation des indices syntaxiques et s mantiques Ils comprennent galement la lecture par groupe de mots qui consiste identifier les l ments de la phrase qui forment des sous unit s de sens et finalement la micros lection soit la capacit d identifier l id e principale de la phrase Les processus d int gration ont quant eux pour fonction d effectuer des relations entre les propositions ou les phrases Ils demandent l utilisation de r f rents mots de substitution des connecteurs mots de relation et la capacit de faire des in
80. par l exp rience personnelle et l ducation la richesse des id es la qualit du langage et le niveau d abstraction de la pens e Le crit re de d part pour des sujets g s de 14 16 ans est le 7 mot de la liste les pr c dents tant consid r s comme r ussis Le crit re d arr t est l chec quatre mots cons cutifs Une note est attribu e chacune des d finitions 2 points D finition compl te indiquant une bonne compr hension du mot nonc et correspondant celle d finie par la WISC 44 1 point D finition correcte mais incompl te et d montrant une certaine pauvret de contenu 0 point Une d finition tr s vague incorrecte ou une absence de r ponse Le score ainsi obtenu maximum 60 points est ensuite compar au score moyen normalement attribu pour l ge du jeune ce qui nous permet d valuer le niveau de vocabulaire 3 MODALIT S D ANALYSE STATISTIQUE DES DONN ES Apr s avoir d fini le contexte de la recherche et les outils d valuation dans les paragraphes pr c dents nous d crirons dans cette section les modalit s d analyse statistique L objectif de cette analyse est d abord de d crire notre chantillon et par la suite d observer les liens entre les diff rentes variables li es la compr hension en lecture et celles li es l identification des mots crits le vocabulaire et la compr hension orale Selon le type de donn es notre disposition
81. pper un horizon d attente vis vis du texte selon le contexte de lecture L activit de lecture aboutit un retour personnel sur le contrat de lecture initial et un travail interpr tatif autrement dit au sens large l laboration d un jugement Goigoux 2004 p 53 En r sum la lecture est la capacit construire partir d un texte et de ses connaissances ant rieures une repr sentation mentale de la situation voqu e par la lecture d un texte Elle est de plus un processus dynamique qui vise int grer les informations au fur et mesure qu elles sont per ues ONL 2000 22 1 UN MOD LE SIMPLE DE L ACTE DE LIRE En 1986 Gough et Tunmer ont labor une th orie de l acte de lire RxC L Selon ce mod le la performance en lecture L c est dire la facult comprendre l crit r sulte de la reconnaissance de mots isol s R combin e la compr hension orale s mantique et syntaxique Chacune de ces deux capacit s R et C est essentielle la lecture mais chacune d entre elles prendra plus ou moins d importance selon le niveau atteint par le lecteur Ainsi plus un l ve progressera dans sa scolarit moins il devrait faire appel au d codage donc moins la reconnaissance de mots isol s devrait prendre d importance dans une activit de lecture De plus Sprenger Charolles et Casalis 1996 ont d montr que la compr hension d un texte crit chez un enfant nor
82. prenger Charolles L et Casalis S 1996 Lire Lecture et criture acquisition et troubles du d veloppement Paris Presses Universitaires de France Table ronde des experts en lecture 2003 Strat gies de lecture au primaire Rapport de la table ronde des experts en lecture Toronto Minist re de l ducation de l Ontario Document t l accessible l adresse 78 lt http www edu gov on ca fre document reports reading reading pdf gt Torgesen J K Alexander W Wagner R K Rashotte C A Voeller K Conway T et Rose E 2001 Intensive remedial instruction for children with severe reading disabilities Immediate and long term outcomes from two instructional approaches Journal of Learning Disabilities 34 p 33 58 Document t l accessible l adresse lt http www ferr org publications publicationspdffiles intensive remedial pdf Van Grunderbeeck N 1985 Difficult d apprentissage Difficult s de lecture au secondaire In M Th rien et G Fortier Dir Didactique de la lecture au secondaire 121 134 Montr al Ville Marie Van Grunderbeeck N 1994 Les difficult s en lecture Diagnostic et pistes d intervention Montr al Ga tan Morin Van Grunderbeeck N Th or t M Cartier S Chouinard R et Garon R 2003 tude longitudinale et transversale des conditions scolaires favorables au d veloppement des habitudes et des comp tences en lecture ch
83. r Figure 5 p 27 le fait que les adolescents valu s mettent beaucoup de temps pour identifier les mots nous indique que pour certains d entre eux des difficult s persistent au niveau des microprocessus et par le fait m me qu ils peuvent avoir des difficult s faire des liens l int rieur d une proposition ou d une phrase De plus le nombre lev d erreurs en compr hension orale et le faible score en compr hension de lecture sugg rent qu ils puissent galement avoir des difficult s avec les processus d int gration et les macroprocessus Les processus d int gration n cessitent l utilisation des r f rents et des connecteurs de m me que la capacit faire des inf rences Les macroprocessus quant eux sont les processus permettant la compr hension d un discours dans son ensemble et implique l utilisation de la structure du discours l identification de l id e principale et la capacit r sumer Un individu qui a de difficult ma triser les microprocessus aura par le fait m me des difficult s ma triser les processus sup rieurs que sont les processus d int gration et les macroprocessus car ces derniers sont d pendants des microprocessus Cet individu est donc risque d analphab tisme car pour pouvoir tre fonctionnel en soci t il faut que le niveau de litt racie d un individu se situe au minimum au niveau 3 voir Tableau 1 p 11 ce niveau il devrait
84. re connaissance au Qu bec aucune recherche n a permis d valuer sp cifiquement le poids des habilet s langagi res telles que l identification des mots la compr hension orale et le traitement du texte crit sur la compr hension en lecture aupr s d adolescents et encore moins aupr s des adolescents en difficult d apprentissage tant donn le peu de recherche faite sur le sujet aupr s d adolescents qu b cois dans le cadre de cette ma trise nous nous interrogerons donc savoir 34 Quelle influence peuvent avoir la capacit identifier les mots crits le niveau de vocabulaire l oral et les habilet s de compr hension orale sur la compr hension en lecture chez des adolescents en difficult d apprentissage et scolaris s dans un Centre de formation en entreprise et r cup ration TROISI ME CHAPITRE LA M THODOLOGIE Les donn es utilis es dans cette recherche de ma trise font partie des donn es recueillies dans le cadre d une tude men e sous la responsabilit de Julie Myre Myre Bisaillon B dard et Auger 2007 visant d crire le profil des comp tences langagi res des l ves qui fr quentent les Centres de formation en entreprise et r cup ration CFER Cette tude a t financ e par la Chaire de recherche Normand Maurice de l Universit du Qu bec Trois Rivi res Afin de r pondre aux exigences en mati re d thique cette recherche a t approuv
85. res porteront donc sur 31 jeunes soit 8 filles et 23 gar ons dont l ge moyen est de 15 ans et 9 mois 189 mois et ayant pour caract ristique commune le fait d avoir des difficult s d apprentissage ayant entra n es un retard sur le plan scolaire L chantillon que ce soit par sa nature ou sa taille influencera grandement les analyses statistiques et l interpr tation que nous ferons des r sultats Tel qu il l a t mentionn dans les modalit s de collecte de donn es notre chantillon est de nature probabiliste et il est principalement compos de volontaires un type d chantillon couramment utilis en sciences sociales Gauthier 2003 De plus il est consid r comme tant de petite taille puisqu il ne comporte que 31 sujets Un chantillon de 30 sujets est le seuil minimal accept en analyse statistique pour qu il soit significatif Colbert 2006 Un chantillon de cette taille ne nous permettra pas de g n raliser les r sultats des analyses que nous ferons l ensemble de la population car il n est pas repr sentatif de celle ci Par contre les analyses nous indiqueront certaines tendances qui pourront tre confirm es ou infirm es dans une recherche ult rieure sur un chantillon plus grand et repr sentatif de la population tudi e 3 2 Types de variables Avant de commencer les analyses il faut avant tout identifier le type de variable que nous utiliserons car le choix du
86. rformance en lecture et contexte ducatif Enqu te internationale men e aupr s d l ves de 9 ans et de 14 ans Bruxelles De Boeck Langlois s d M thodologie d utilisation des microdonn es Site t l accessible l adresse lt http biblioxtrn uqar gc ca stat Default htm gt Consult le 30 septembre 2009 Lecocq P 1996 L CO S SE une preuve de compr hension syntaxico s mantique Villeneuve d Asqc Presses Universitaires du Septentrion Lecocq P Casalis S Leuwers L Watteau N 1996 Apprentissage de la lecture et compr hension d nonc s Lille Presses Universitaires du Septentrion Manesse D 2007 Les difficult s de lecture en coll ge n Germain B Mazel dir La lecture au d but du coll ge l ments de r flexion p 29 34 Paris Minist re de l ducation nationale Observatoire national de la lecture Document t l accessible l adresse lt http onl inrp fr ONL publications publi2007 gt pubiications pubirzUU Fr Marin B et Legros D 2008 Psycholinguistique cognitive Lecture compr hension et production de texte Bruxelles ditions De Boeck Universit 75 Minist re de la Communaut fran aise 1998 valuation externe 3 ann e de l enseignement secondaire g n ral et technique Carnet de l l ve Document no 1 Communaut fran aise de Belgique Document t l accessible l adresse lt http www ense
87. ructure et le contenu du texte sont troitement reli s car l auteur choisira une structure en fonction du contenu qu il veut transmettre Giasson 1990 p 19 2 2 La variable Contexte Le contexte comprend toutes les conditions dans lesquelles se trouve le lecteur au moment de faire sa lecture Il peut tre divis en trois types de contexte e contexte psychologique concerne l int r t du lecteur pour le texte lire sa motivation et son intention de lecture En effet la fa on dont le lecteur aborde le texte influencera sur ce qu il comprendra et retiendra Giasson 1990 p 22 e le contexte social r f re quant lui aux interactions qui ont lieu au cours d une t che de lecture que ce soit par exemple une lecture individuelle une lecture guid e ou une lecture devant un groupe le type d interaction aura une influence sur la lecture e le contexte physique comprend quant lui les conditions dans lesquelles se d roule la t che de lecture ex bruit temp rature ambiante qualit d impression du texte etc 25 2 3 La variable Lecteur La variable lecteur est la variable la plus importante dans le processus de traitement de l information crite Pour Giasson 1990 p 9 tout lecteur aborde la lecture avec les structures cognitives et affectives qui lui sont propres et met en uvre diff rents processus qui lui permettront de comprendre le texte
88. s l ves ne parviendront pas obtenir un dipl me d tudes secondaires ou professionnelles et d crocheront du syst me scolaire 15 ans pour un peu plus de la moiti des jeunes qui ont abandonn l cole ou doubl une ou des ann es scolaires leurs comp tences en lecture se situent tout au plus au niveau 2 57 6 et 53 8 et en comparaison les jeunes ayant une scolarit jour se classent pour la majorit 92 au niveau 3 ou plus Gouvernement du Qu bec 2007a De plus les statistiques d montrent que 35 des jeunes ayant un trouble d apprentissage identifi d crochent du secondaire soit le double du taux de leurs coll gues non handicap s et sans inclure ceux qui ne sont pas identifi s et qui d crochent ACTA s d a 2 1 Le mod le scolaire des Centres de formation en entreprise et r cup ration Au Qu bec le mod le scolaire des Centres de formation en entreprise et r cup ration CFER s adresse particuli rement ces jeunes g s de 15 18 ans qui sont risque d abandonner le syst me scolaire sans avoir obtenu un dipl me L une des caract ristiques communes ceux qui fr quentent les CFER est le fait qu ils ont des difficult s d apprentissage ou un retard scolaire suffisamment important pour qu ils ne puissent s int grer une classe ordinaire en vue de l obtention d un dipl me d tudes secondaires DES ou professionnelles DEP La p dagogie CFER a donc pour but d
89. s les r gressions lin aires ayant un coefficient de corr lation ajust significatif p lt 0 05 qui transform en pourcentage permet d expliquer 10 o plus de la variation du score en compr hension de lecture seront consid r es car cette norme d montre un effet lev de la variable ind pendante sur la variable d pendante Kinnear et Gray 2004 QUATRI ME CHAPITRE LES R SULTATS En ce qui concerne les r sultats une description des r sultats obtenus sera mise en lien avec les normes tablies et ce pour chacun des outils d valuation utilis s dans le cadre de cette tude Par la suite des analyses corr lationnelles et de r gression lin aire viendront montrer les relations entre l identification des mots crits la compr hension orale le niveau de vocabulaire l oral et la compr hension en lecture 1 PR SENTATION DES R SULTATS PAR OUTIL D VALUATION 1 1 Compr hension en lecture L valuation de la compr hension en lecture des adolescents fr quentant les CFER a t faite l aide d un test de lecture du Minist re de la Communaut fran aise 1998a tel que d crit dans la m thodologie cette valuation les l ves des CFER ont obtenu en moyenne 51 83 39 75 ce qui est en dessous du seuil de r ussite qui est fix 80 60 75 Tableau 3 p 51 Cependant selon les normes tablies une classe comprenant 25 d l ves ou plus ayant redoubl au moins une fois
90. s variables composant la compr hension de la lecture Nous compl terons ce cadre en pr sentant les caract ristiques particuli res des adolescents en difficult d apprentissage en ce qui a trait la compr hension en lecture ainsi que les facteurs pouvant influencer la qualit de leur compr hension Nous encha nerons avec la pr sentation de la m thodologie entourant notre tude Dans cette derni re nous pr senterons les diff rentes mesures d valuation de m me que les modalit s d analyse statistique Nous conclurons ce m moire par la pr sentation des r sultats et conclusions de notre tude PREMIER CHAPITRE LA PROBL MATIQUE Dans une soci t telle que la n tre o l crit est pr sent dans toutes les sph res de notre vie Torgesen Alexander Wagner Rashotte Voeller Conway et Roses 2001 la libert de choix dans plusieurs domaines de la vie quotidienne telle que lire des journaux obtenir son permis de conduire d crocher un dipl me d tudes ou se trouver un emploi se retrouve grandement limit e par une mauvaise ma trise du fran ais OCDE 2002 La ma trise du fran ais s impose donc comme tant un facteur de r ussite non seulement sur le plan scolaire mais galement en ce qui concerne l insertion sociale et professionnelle d un individu C est ce que nous pr senterons dans les prochains paragraphes 1 LA MA TRISE DU FRAN AIS FACTEUR D TERMINANT DE L INSERTION SOCIALE ET PROFES
91. se des donn es voque une certaine tendance savoir que les difficult s de compr hension en lecture de ces adolescents ne sont pas li es des difficult s d identification des mots crits mais bien au niveau de vocabulaire connu l oral En effet les analyses montrent que le vocabulaire permettrait de pr dire pr s du tiers de la variation du score en compr hension de lecture Ces r sultats vont dans le m me sens que les recherches sur le sujet Ces derni res d montrent en effet que le vocabulaire de m me que les connaissances ant rieures jouent donc un r le important dans la compr hension de texte chez les adolescents Des recherches aupr s d enfants et d adolescents ont mis en vidence le fait qu un enseignement portant directement sur le vocabulaire tel que l tablissement de relations entre les mots leurs d finitions et leurs usages am liorerait la compr hension en lecture Ces recherches ont galement d montr que plus le vocabulaire d un individu sera restreint plus ce dernier aura de difficult comprendre ce qu il lit ce qui aura pour effet de diminuer son int r t envers la lecture En cons quence moins il lira moins il aura d occasions de d velopper son vocabulaire Cette situation cr era un cercle vicieux qui aura un impact tout au long de sa vie Les enseignants auraient donc avantage porter une attention particuli re l enseignement du vocabulaire aupr s de
92. sir et du Sport Document t l accessible l adresse lt http www mels gouv qc ca stat recherche doc08 Etude DeEcoleVerMarcheTravail pdf Gouvernement du Qu bec 2008 Questions et r ponses sur les probl mes d apprentissage Document de r f rence Minist re de l ducation du Loisir et du Sport Direction de l ducation des adultes et de l action communautaire Document t l accessible l adresse lt http www mels gouv qc ca dfoa general apprentiss gt Griffin J R Walton H N et L Ward 1998 TDD Test de dyslexie Culver City Californie Reading and Perception Therapy Center Henripin M 1999 Diff rencier le curriculum au secondaire vers des parcours scolaires stimulants pour tous les jeunes Publication du Conseil Sup rieur de l Education Document accessible l adresse lt http www cse gouv qc ca pdfs dif_curr pdf gt 73 Holmes 2009 Bottom up processing and reading comprehension in experienced adult readers Journal of Research in Reading 32 3 p 309 326 Inchausp 2003 chec scolaire ou chec de l cole Jn N Rousseau et L Langlois dir Vaincre l exclusion scolaire et sociale des jeunes vers des modalit s d intervention actuelles et novatrices 11 34 Sainte Foy Presses de l Universit du Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 2006 D velopper nos comp tences en litt racie un d fi porte
93. t utilisent la proc dure orthographique avec efficacit pour identifier les 54 mots crits Les mots n ayant pas t identifi s par la proc dure orthographique ont pour la plupart t identifi s correctement lors de la seconde lecture l aide de la proc dure alphab tique car en moyenne pour l ensemble des sujets seulement 2 des mots sont demeur s inconnus apr s la seconde lecture Tableau 7 Niveau de lecture des adolescents au TDD Dans les 31 Le plus haut niveau de lecture r ussi 6 ann e 1 secondaire 2 secondaire 3 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Les r sultats au TDD am nent donc un clairage diff rent de ceux obtenus l OD DYS Une explication plausible cette situation serait que les r sultats l OD DYS aient t biais s par le fait que les listes de mots utilis s taient d abord des listes de mots moins fr quents et qu ils taient davantage connus des Europ ens que des Qu b cois Le TDD ayant t d velopp par des chercheurs am ricains et qu b cois la traduction fran aise des listes de mots est donc probablement mieux adapt e au contexte qu b cois Les r sultats obtenus au TDD semblent donc refl ter davantage la r alit et les comp tences r elles de ces adolescents Cependant m me si les r sultats peuvent sembler contradictoires ils d montrent n anmoins une r alit similaire les temps de tr
94. tences langagi res des l ves qui fr quentent les CFER constats volution et perspectives de d veloppement dirig par la professeure Julie Myre Bisaillon Universit de Sherbrooke Nom de l l ve lettres moul es Signature Date Profil des comp tences langagi res des l ves qui fr quentent les CFER constats volution et perspectives de d veloppement Julie Myre Bisaillon Universit de Sherbrooke ANNEXE SCH MA ILLUSTRANT LES CROISEMENTS ENTRE LES VARIABLES 84 SCH MA ILLUSTRANT LES CROISEMENTS EFFECTU S ENTRE LES VARIABLES Variable d pendante de type scalaire
95. th que et Archives Canada de reproduire publier archiver sauvegarder conserver transmettre au public par t l communication ou par l Internet pr ter distribuer et vendre des th ses partout dans le monde des fins commerciales ou autres sur support microforme papier lectronique et ou autres formats L auteur conserve la propri t du droit d auteur et des droits moraux qui prot ge cette th se Ni la th se ni des extraits substantiels de celle ci ne doivent tre imprim s ou autrement reproduits sans son autorisation compliance with the Canadian Privacy Act some supporting forms may have been removed from this thesis While these forms may be included in the document page count their removal does not represent any loss of content from the thesis Canada Conform ment la loi canadienne sur la protection de la vie priv e quelques formulaires secondaires ont t enlev s de cette th se Bien que ces formulaires aient inclus dans la pagination il n y aura aucun contenu manquant UNIVERSIT DE SHERBROOKE Facult d ducation IDENTIFICATION DU JURY Habilet s langagi res en relation avec la compr hension en lecture chez des adolescents en difficult d apprentissage et scolaris s dans un Centre de formation en entreprise et r cup ration Anick Auger a t valu e par un jury compos des personnes suivantes Ghislain Samson Pr sident du jury Julie Myre
96. thographique et alphab tique et seront compar s avec les normes tablies dans l OD DYS 2 3 valuation de la compr hension orale Quant la compr hension orale elle a t valu e l aide d un test normalis de compr hension syntaxico s mantique C O S SE Lecocq 1996 Le but de cette preuve est d valuer et comparer la compr hension d nonc s en modalit auditive et visuelle L preuve de compr hension est compos e de 23 blocs A compos s chacun de quatre nonc s Ces nonc s proposent des items lexicaux les noms les verbes les adjectifs les comparatifs les marqueurs de relations spatiales et des phrases des plus simples aux plus complexes comportant notamment des phrases actives passives relatives L ensemble des blocs a t class selon un ordre croissant de complexit Lors de l valuation une phrase est pr sent e au jeune dans la modalit crite et lue voix haute par l valuateur Ensuite l valuateur lui pr sente une planche o Pour l ensemble des valuations l valuateur est soit une assistante de recherche ou la chercheure principale de l tude 43 figurent quatre dessins dont l un illustre la situation voqu e par l nonc les autres repr sentent des pi ges lexicaux ou grammaticaux Le jeune doit donc d signer le dessin correspondant la phrase qui lui a t pr sent e La feuille de dessin n
97. u t s et valuer un texte de mani re critique Niveau 5 Les l ves qui atteignent le niveau 5 de l chelle de compr hension de l crit sont capables de mener bien des t ches complexes de lecture notamment traiter des informations difficiles trouver dans des textes qui ne sont pas familiers comprendre des textes de ce type de mani re approfondie et en d gager des informations pertinentes pour la t che accomplir proc der des valuations critiques et laborer des hypoth ses recourir des connaissances sp cialis es et appr hender des concepts contraires aux attentes Source RHDSC s d OCDE 2004 Gouvernement du Qu bec 2007a Dans une tude men e par l Association internationale pour l valuation des apprentissages IEA Lafontaine 1996 les r sultats d montrent que 32 des enfants ne savent pas encore lire 9 10 ans et seulement 25 peuvent tre consid r s comme des lecteurs comp tents alors que 50 ne le sont toujours pas 12 14 15 ans Seulement 68 des enfants de 9 10 ans ont les comp tences de base niveau 1 attendues pour la fin du 1 cycle du primaire Parmi ces 68 55 atteignent le second niveau et 43 le troisi me niveau En ce qui concerne les jeunes de 14 15 ans les comp tences li es au premier niveau sont ma tris es par 97 des jeunes 81 pour les comp tences du deuxi me niveau et seulement 68 d entre eux atteigne le troisi me niveau En d
98. ult s d apprentissage en lecture Les l ves ayant des difficult s en lecture ont cependant des caract ristiques communes et Van Grunderbeeck 1994 en a dress un portrait g n ral Selon elle un l ve en difficult ne v rifie jamais sa d couverte d un mot au moyen d une autre strat gie que celle qu il a utilis e puisqu il est d pendant de l enseignant et surutilisera la strat gie de lecture privil gi e par son enseignant En plus de ne pas se v rifier les mauvais lecteurs ne savent probablement pas comment discriminer au cours de leur lecture ce qui est pertinent de ce qui est un d tail sans importance Ibid En effet ils mettent tellement d nergie tenter de reconna tre plusieurs mots d un texte qu ils perdent le fil conducteur de celui ci Le co t cognitif qu exige la reconnaissance d un mot est si lev qu il ne leur reste plus d nergie pour reconstruire le sens du texte Zbid p 31 La compr hension du texte lu est donc affect e par la ou les strat gies utilis es par le lecteur au cours de sa lecture ainsi que par la mani re dont le cerveau traite l information Pour les adolescents du secondaire certaines caract ristiques d l ves en difficult d apprentissage sont particuli res ceux ayant des difficult s d apprentissage en lecture G n ralement ces adolescents de la difficult bien comprendre le sens de ce qu ils lisent et s lectionner les id es prin
99. ur d avenir Rapport qu b cois de l Enqu te internationale sur l alphab tisation et les comp tences des adultes EIACA 2003 Qu bec Gouvernement du Qu bec Document t l accessible l adresse lt http www stat gouv qc ca publications sante alphabetisation2003 pdf hum Irwin J W 1986 Teaching reading comprehension process Englewood Cliffs N J Prentice Hall Irwin J W 2007 Teaching reading comprehension processes 3 d Boston Pearson Education 1 d 1986 Jacquier Roux M Valdois et Zorman M 1999 Bilan analytique du langage crit BALE Acad mie de Grenoble Laboratoire Cogni Sciences et Laboratoire de Psychologie et Neuro cognition de Ketele J M 1991 M thodologie du recueil d information fondements des m thodes d observation de questionnaire d interviews et d tude de documents Bruxelles De Boeck Kinnear et Gray D 2004 SPSS 12 Made Simple New York Psychology Press 74 Kirby J R 2007b La compr hension de la lecture Sa nature et son apprentissage In R seau canadien de recherche sur le langage et l alphab tisation dir Encyclop die sur le d veloppement des jeunes p 1 10 London Canada Document t l accessible l adresse lt http www literacyencyclopedia ca pdfs La compr amp eacute hension_de la lecture Sa nature son_apprentissage pdf gt Lafontaine D 1996 Pe
100. vention et de recherche 1 PORTRAIT DES ADOLESCENTS SCOLARIS S EN CONTEXTE CFER L ensemble des r sultats descriptifs et des analyses d crites ci dessus nous permet donc de dresser un portrait int ressant des habilet s langagi res des adolescents qu b cois en difficult d apprentissage et qui entrent dans les CFER D abord ils ont des difficult s majeures en compr hension de lecture Toutefois ils se d brouillent plut t bien en ce qui a trait l identification de mots isol s Ils semblent pour la plupart bien utiliser la proc dure orthographique puisque leur niveau de lecture se situe pr s du niveau scolaire associ leur ge Par contre le temps mis pour l identification des mots est plut t lent pour leur ge et leur niveau de scolarit ce qui nous laisse croire que certaines difficult s persistent au niveau des microprocessus Ces adolescents ont galement pour la majorit des difficult s majeures en compr hension orale de m me qu une faiblesse au niveau du lexique soit le niveau de vocabulaire connu l oral Des analyses plus pouss es montrent que 59 le vocabulaire aurait d ailleurs une influence importante sur le score en compr hension en lecture 1 1 Liens entre les r sultats obtenus le mod le d Irwin 1986 et l chelle des niveaux de compr hension de l crit de L EIAA Si l on se r f re au mod le contemporain de compr hension en lecture d Irwin 1986 voi
101. ychologique Social Physique Source Giasson 1990 La compr hension en lecture Boucherville Ga tan Morin diteur p 7 Figure 4 Variable lecteur du mod le contemporain de la compr hension en lecture 2 3 2 Les processus En ce qui concerne les processus nous nous baserons sur les propos de Giasson 1990 pour expliquer les composantes et les fonctions de ces diff rents processus Cette derni re s est inspir e d Irwin 1986 qui a identifi les cinq niveaux de processus soit les microprocessus les processus d int gration les macroprocessus les processus d laboration et les processus m tacognitifs La passation entre les diff rents niveaux de processus devrait se faire naturellement au cours d un apprentissage normal de la lecture Ces processus de m me que l interaction entre ces derniers sont pr sent s dans la figure 5 p 27 et seront d crits dans les prochains paragraphes 27 PROCESSUS M TACOGNITIFS _ Savoirs m tacognitifs Gestion et ajustement des strat gies EEN auto contr le auto r gulation Validation de sa d marche PROCESSUS D INT GRATION lien inter propositions et inter phrases Utilisation des r f rents Utilisation des connecteurs Inf rence MICROPROCESSUS lien intra proposition amp intra phrase M canismes d identification des mots crits Traitement orthographique Traitement alphab tique Indice s manticoc

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