Lire GROSInfo SPECIAL CONGRES
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1. Merci tous les participants Sommaire GROSInfo num ro 6 Directrice de r daction Sabrina JULIEN R dacteur en chef G rard APFELDORFER Le congr s vu par page 3 Education alimentaire page 6 Actualit s page 9 Eduquer ou punir page 11 Un pas vers la sagesse page 13 Vous avez valu le congr s page 15 Quelques photos page 16 Tous les abstracts sont disponibles sur le site N h sitez pas les consulter en cliquant ici Et les vid os seront prochainement en ligne Le congr s vu par La pr sidente du congr s Katherine Kur ta Vanoli Nos journ es ont rassembl plus de 300 personnes Je m en r jouis Ce congr s annuel est loccasion de r unir les membres du GROS diss min s un peu partout en France en Suisse en Belgique et au Canada Il a permis de belles rencontres parmi des personnes qui d couvrent notre association Cette ann e taient pr sents des professionnels proches des jeunes ou qui le seront des m decins et infirmi res scolaires des p diatres des ducateurs sportifs des membres des REPOP et aussi des enseignants des chercheurs des tudiants dans les secteurs de la di t tique de la psychologie de la socio logie de la pharmacie venus de toute la France dont La R union et de diff rents pays Belgique Suisse Maroc Isra l de la r publi que de Chypre Je les remercie d avoir fait le d placement J esp re qu ils contribueront2. fants se perd Sans compter des croyances sur ducation la Dolto une pens e de Dolto mal dig r e soit dit en passant qui conduit cette id e que les enfants n ont pas tre duqu s et qu il convient d attendre la manifestation de leur d sir SJ Vous semblez dire que l ducation peut se faire par d autres personnes que les parents Est ce exact Lorsque les parents sont d ficients ou bien absents des substituts parentaux peuvent prendre le relais et enfant se bricole parfois les parents qu il peut Il s agira parfois d autres per sonnes de la famille ou d ducateurs profes sionnels Bon a c est dans les bons cas Parce que se bricoler des parents ce n est pas si facile Comment par exemple s extraire de parents gentils sympa mais qui ne sont que des grandes s urs ou de grands fr res Comme disait Jules Renard tout le monde ne peut pas tre orphelin Education alimentaire Natalie RIGAL Education alimentaire mode d emploi Natalie Rigal est enseignante chercheur en psy chologie l universit Paris Ouest NR Mon intervention permet de clarifier un certain nombre de points pour les parents qui du fait de cette plus grande conscience de certaines connaissances pour ront mieux avec leurs propres en vies leurs propres limites leurs propres possibilit s aider lenfant adopter des comportements alimentaires qui lui permettent de se d velopper ad quate
3. interviennent bien d autres niveaux et cette hypo th se pourrait expliquer que les enfants ob ses n ont pas seulement plus de tissu adipeux mais ils sont aussi plus grands ont plus de masse muscu laire et une maturation avanc e Toutes ces carac t ristiques peuvent en effet s expliquer par des ap ports lev s de prot ines D autres tudes ont confirm l association entre apports lev s en pro t ines et croissance rapide Il y a sans doute d autres facteurs qui entrent en jeu dans l tiologie de l ob sit mais que nous ignorons encore Le c t soudain de la stabilisation de la pr valence depuis le d but des ann es 2000 nous am ne nous interroger sur ces facteurs Jean Michel LECERF Les parents tremblent les enfants d gustent JML est Professeur et chef du service de nutrition de l Institut Pasteur de Lille JML Il est important que les professionnels qui travaillent sur l ob sit des enfants es saient d en comprendre les d terminants et parmi les d ter minants il y a videmment le comportement alimentaire Ce comportement alimentaire des enfants ne vient pas n importe comment il est sous influence et parmi les influences extraordinairement importan tes il y a les parents mais pas tant par ce qu ils disent que par ce qu ils font On doit s int resser au mod le parental On peut aider les parents retrouver leur r le leurs respon sabilit s celui
4. aider ces jeunes en surpoids en modifiant leur vision de ce probl me En effet il est vain de ne s occuper qu r p ter des conseils nutrition nels connus de tous qui appliqu s ou pas nous le constatons bien ne r glent rien long terme Stigmatiser ces jeunes c est aggraver leur difficult cela ne les aide pas Ils ont be soin d une aide empathique et globale Durant ces 2 jours les jeunes qui nous int ressent tant taient pr sents travers la lec ture de quelques histoires courtes extraites de r cits de patients s lectionn s par certains de nos membres la projection de photos fournies par le centre de la Beline Il tait important de garder en m moire leur exp rience pour qu au retour dans nos services et cabinets respectifs nous ayons un savoir utile pour encore am lio rer leur accompagnement Cependant il ny a pas de recette et l exercice reste compliqu et souvent long Parce que chacun d eux est uni que et diff rent Je souhaite remercier les intervenants qui ont accept de nous donner un peu de leur pr cieux temps et nous faire partager leurs id es et le fruit de leurs exp riences La lecture des valuations de notre congr s montrent qu ils ont t en majorit tr s appr ci s 90 de satisfaits et tr s satisfaits Nom breux parmi les participants souhaitent plus d changes plus de communications autour de la clinique et de cas concrets ceci dans toutes les c
5. est qu il est n cessaire de laisser l ado libre de son choix de maigrir ou pas d enlever la pression maigrir de la part des parents ce qui est difficile pour eux afin que l ado puisse changer sans avoir l impression d ob ir ou d tre aim de fa on conditionnelle Un autre th me tr s important est la prise alimen taire en cachette Tout enfant ou ado que l on cher che aider en limitant son acc s certains ali ments se trouve t t ou tard manger en cachette Cette fa on de manger est d l t re pour le poids mais aussi largement pour l estime de soi de l ado dans l imm diat et long terme SJ Ulla voyez vous les parents avec les ados UM Je vois le plus souvent les ados avec l un de leurs parents la premi re fois puis les ados seuls ensuite Parfois je demande revoir un des pa rents voire les deux pour faire un point apr s quel ques consultations SJ Que travaillez vous avec les ados quand ils viennent en consultations UM Je commence le plus souvent par les croyan ces alimentaires en pr sence du parent accompa gnateur Je travaille ensuite sur les sensations ali mentaires les motions et l image corporelle avec l ado sans le parent SJ Comment abordez vous le travail motionnel UM G n ralement je pars du v cu que l ado ex pose lors de la consultation J explique le fonction nement et l int r t des motions de fa on permet tre l ado de mieux les supp
6. pour sa sant L id e c est que le parent s autor gule ait une approche quili br e et ne tombe pas dans l exc s du contr le SJ Vous travaillez sur cette auto r gulation MG Oui on apprend aux parents avoir une ap proche quilibr e s apprendre eux m mes l au tor gulation Si des parents r pondent je n arrive pas me contr ler moi m me je n arrive pas me mettre de limites on leur apprend se mettre des limites Pouvoir manger des bonbons mais pas en exc s etc Moria GOLAN travaille donc avec les parents ex clusivement pour les enfant jusqu l ge de 18 ans Son travail diff re cependant sensiblement du n tre Nous ne faisons pas de psycho ducation Peut tre devrait on le faire Peut tre certains le font ils d j Le deuxi me point qui nous s pare est qu elle ne travaille pas sur la restriction cogni tive ni sur la r gulation Les motions Je ne lui ai pas pos la question Une belle rencontre donc qui nous permet d avan cer dans notre r flexion 1 The Patch Program Parental Agency Targeting Children s Health Moria Golan Maxanna Press 2008 Katherine KURETA VANOLI La prise en charge des enfants avec la m thode du GROS Katherine Kur ta Vanoli est di t ticienne nutritionniste Cla mart et vice pr sidente du GROS Elle nous a parl de sa clinique dans la prise en charge des enfants Une clinique diff rente de Moria
7. AS ne recommande pas la chi rurgie pour les enfants et adolescents Une pratique qui existe qui est demand de la part des ados et qui peut nous rendre perplexe Patrick Tounian faisait partie de la table ronde je lui ai demand de nous expliquer une de ses affirma tions l ob sit de l enfant est une maladie de l hypothalamus PT L ob sit de l enfant est une maladie de l hypothalamus on va dire du cerveau du syst me ner veux central La maladie est avant tout d origine g n tique elle a peut tre galement une origine pig n tique c est dire une modification de l expression des g nes par des facteurs environnementaux tr s pr coces in utero La troisi me possibilit est d avoir des l ments environnementaux qui agis sent sur le cerveau les chocs motionnels graves les traumatismes cr niens s v res certains m di caments ayant une action c r brale les hormones les psychotropes l insuffisance prolong e de som meil la radioth rapie c r brale les tumeurs c r brales Au GROS on parle beaucoup de psycholo gie et jusqu preuve du contraire la psychologie a se passe aussi dans le cerveau Je commence m me dire maintenant de mani re provocatrice qu il ny a peut tre pas de lien direct entre l alimentation et l ob sit Puisque l origine est dans le cerveau l alimentation n est que le moyen qui permet l expression de cette maladie pas sa cause Jean P
8. Agn s MIGNONAC Efforts d un industriel pour la pr vention Agn s Mignonac est di t ticienne nutritionniste responsable nutrition Lu France Une communication d un industriel agro alimen taire dans notre congr s L id e c tait AM De conna tre comment fonctionne une entreprise agro alimentaire est important car elle a des r gles On ne voit souvent une entreprise qu tra vers les messages publicitaires Ce que j ai voulu montrer au jourd hui c est que derri re il y avait un talent humain et des vrais questionnements sur com ment on fabriquait nos produits dans quelles con ditions on allait les pr senter comment on prenait notre part de responsabilit pour faire voluer au fur et mesure notre profil nutritionnel On se met des contraintes dans notre communication gale ment Dans les publicit s on ne favorise pas un mode de comportement qui peut tre p joratif et qui pourrait laisser croire que ce mode de compor tement est compatible avec une alimentation qui libr e On met des garde fous toutes les tapes SJ Vous faites des recherches sur la sati t pou vez vous nous en dire plus AM Oui nous menons une tude avec Agro Paris Tech sur la sati t Comment la sati t peut tre influenc e par les textures le croustillant le moel leux le sec Comment de telles diff rences peu vent impacter le rassasiement Mais nous n avons pas encore les r sultat
9. FROGUEL Jean Michel LECERF et Patrick TOU NIAN Personne videmment n attendait une r ponse tranch e chacun r pondant selon ses propres pra tiques et convictions C est videmment un conti nuum que nous observons mais il est clair qu au jourd hui l accent est mis sur l environnement Non pas que la g n tique ou la psychologie d oivent mais la premi re reste inaccessible aux cliniciens et la seconde appara t trop co teuse trop chrono phage L pid mie d ob sit est pass e par l et devant la loi du nombre les sp cificit s individuelles sont clips es Ainsi le point de vue plut t organi que de Patrick TOUNIAN pour qui l ob sit reste une maladie de lhypothalamus ce qui laisse la porte ouverte toutes les interpr tations lhypotha lamus tant soumis tant aux influences internes qu externes ne s oppose pas aux mises en exer gue des cliniciens de terrain comme Dominique CASSUTO ou Dominique AMAR SOTTO pour qui le comportement des parents et leur attitude face l alimentation restent d terminants quant aux pro bl mes de poids des enfants C est une ducation th rapeutique qu il faut effectuer en premier lieu dans l environnement familial de l enfant Une question n a pas t abord e mais aurait pu l tre dans ce d bat l environnement peut il in fluencer la g n tique C est toute la question de l pig n tique et de la transmission des ca
10. GOLAN moins format e plus individualis e SJ Katherine voyez vous uniquement les parents KKV Je pr f re voir les parents seuls dans un premier temps pour que nous posions ensemble l histoire du poids de leur enfant son comportement alimentaire et celui de la famille ainsi que les diffi cult s rencontr es Ce temps est n cessaire pour qu ils renoncent la solution r gime pour leur enfant et qu ils acceptent qu il ne maigrisse peut tre pas ou pas tout de suite ou pas autant qu ils l auraient souhait A ce niveau je leur explique la r gulation physiologique et nous r fl chissons en semble aux raisons qui font que leur enfant mange trop par rapport ses besoins Si je constate qu un des parents a des difficult s au niveau de son pro pre comportement alimentaire un temps leur est consacr pour qu ils travaillent sur leur r gulation et leurs croyances alimentaires Je leur propose quelques exercices pratiques et des exp riences encadr es Je les encourage reprendre leur r le d ducateur et poursuivre l ducation alimentaire Ensuite je rencontre l enfant SJ Que travaillez vous avec les enfants quand is viennent en consultations Un pas vers la sagesse KKV Avec l enfant le travail est orient sur la sen sorialit Nous discutons autour des sensations alimentaires et des raisons qui font qu il ne les coute pas G n ralement l enfant sait quand il a faim et quan
11. Une vraie journaliste notre congr s pour ani mer la table ronde J en ai profit pour lui deman der ce qu elle pensait de no tre association BFC En tant que journaliste cela fait plusieurs ann es que je suis le GROS J ai l impres sion que le groupe a compris avec une longueur d avance qu il n y avait pas de miracles dans la perte de poids que les r gimes n taient pas la pana c e Vous aviez vraiment un longueur d avance Je trouvais int ressant la prise en charge des patients le travail sur les sensations alimentai res la faim la sati t Tous les rapports qui sortent aujourd hui vous donnent raison Il y a le fameux set point qu on ne peut pas modifier Je vous suis depuis longtemps Et cette id e de mangeur motionnel le fait que l on mange pour ne pas supporter une motion trop forte m int resse vraiment En fait ce que la haute autorit de sant a dit derni rement le GROS lavait dit il y a long temps Je vais continuer vous suivre Eduquer ou punir Didier PLEUX L enfant roi table DP est psychologue clinicien et psychoth rapeute directeur de l Institut Fran ais de Th rapie Cogni tive S J Vous avez parl de l intol rance la frustration mais qu en est il des autres motions D P Ce que lont voit en psychoth rapie c est que souvent la base de toutes les motions il y a ce refus du principe de r alit On peut avoir de l ango
12. ange in the management of childhood obesity from re search tu practice and Managing childhood obesity with parents as exclusive agents of change barriers ans facilitators Moria GOLAN Isra lienne Senior teacher de la School of Nutritional science directrice du Eating Disor ders Intensive Treatment Center chercheuse renomm e nous a ex pliqu comment elle avait mis au point sa m thode de prise en charge et comment elle arrivait surmonter les obstacles pour faire adh rer les parents sa pratique Pour en savoir plus sur sa m thode vous pouvez vous procurer son manuel en langue anglaise 1 SJ Les enfants choisissent eux m mes les quanti t s et d cident de se resservir ou non est ce bien cela MG Oui mais si enfant d cide de ne pas manger heure du repas il devra attendre le repas sui vant il ne pourra pas manger avant SJ Vous ne donnez pas de conseils sur la qualit des aliments mais que faites vous en cas de pa rents en hyper contr le MG Certains parents hyper r agissent aux pro bl mes d ob sit de leur enfant en poussant manger trop sain l id e c est qu il faut un quili bre entre la demande et comment on va r pondre cette demande Si un parent est hyper r actif en ce concentrant uniquement sur les aliments sains ce la peut en effet induire une r action de l enfant qui va rechercher uniquement les aliments gras su cr s sal s mauvais
13. ant nous travaillons sur des photos des bandes dessin es des peintures repr sentant les motions et des personnages en situation d en ressentir Ainsi l enfant apprendra nommer les motions parler de celles qu il ressent mais aus si que ressentir des motions est normal et aussi qu elles passent Parall lement le parent est encourag prolonger ce travail Pour certains pa rents il est bon de rappeler que tout ne se soigne pas en mangeant Ils devront supporter que l enfant manifeste m contentement col re et tristesse en essayant d y r pondre au mieux apprendre len fant accueillir une motion et la supporter en lui reconnaissant son c t l gitime Ulla MENNETEAU La prise en charge des adolescents avec la m thode du GROS Ulla Menneteau di t ticienne nutritionniste Riom et Clermont Ferrand nous a expliqu sa clinique avec les adolescents UM Avec les ados c est compliqu car il faut g rer l environnement dans lequel il vit et l entourage peut h siter pour de multiples raisons de modifier son fonctionnement L ado doit donc chercher chan ger dans un contexte qui n est pas toujours favora ble un changement surtout lorsque ce changement con siste en plus d coute des sen sations et des motions Les ados sont tr s diff rents entre eux et si on compte l en vironnement familial il n y a pas deux prises en charge qui se ressemblent Ce que l on peut dire c
14. at gories professionnelles Certains aime raient que soient nouveau organis s comme les ann es pr c dentes des ateliers pratiques Nous tiendrons compte bien entendu des dif f rentes remarques pour am liorer notre pro chain congr s Voil nous pouvons nous r jouir du succ s de ces journ es il nous faut continuer discu ter et r fl chir ce sujet Souhaitons qu un jour viendra ou les per sonnes en surpoids et notamment les jeunes seront trait s avec respect et accompagn s pour r ussir tre autonomes et sereins face leur alimentation et leur corps Le congr s vu par Notre pr sident Bernard Waysfeld Les 9 mes Rencontres du G R O S se sont d roul es les 3 et 4 novembre 2011 La facult de m decine leur a donn une nouvelle saveur particuli re comme si la nouveaut des pro pos pouvait s inscrire dans l in temporalit de la tradition m dicale Ces journ es centr es sur la clinique ont tenu leur promesse en r unissant m decins chercheurs psychologues nutritionnistes sociologues et m me sp cialistes de sant publique pid miologistes Les communications furent de qualit chacun apportant sa pierre l difice Qu en retenir Sans doute le moment f cond o la question fut pos e sous forme de table ronde Enfant de plus en plus gros O placer le curseur g n tique Environnement avec Dominique AMAR SOTTO Dominique CASSUTO Philippe
15. d il na plus faim mais il ne respecte pas ses sensations alimentaires A ce niveau les parents sont encore sollicit s pour qu ils installent une alimentation vari e pour d velopper la palette gustative de leur enfant et assurent une pr sence r guli re des aliments pr f r s de l enfant ce qui laidera vaincre sa peur de manquer Le suivi de lenfant doit tre ludique et je m appuie sur les 5 sens pour travailler un certain nombre de points Je leur propose diff rents mat riaux tactiles odorants La p te modeler permet de travailler avec l enfant sur l image corporelle la croissance la forme du corps sont voqu es par ce biais Dif f rentes odeurs l entrainent tre attentif ce qui l entoure en g n ral et ce qu il mange en particu lier J utilise aussi les contes ou des m taphores o l enfant est mis dans une situation choisie en tant que personnage pour voquer les difficult s res senties quand on est diff rent l amour incondition nel des parents la jalousie Mais aussi plus en lien avec l alimentation les quantit s adapt es aux diff rents membres d une famille les caract risti ques gustatives des pr parations Durant ces con sultations l enfant apprendra s couter s ex primer pour avoir une attitude plus sereine face tous les aliments en particulier et ceux qui l en tourent en g n ral SJ Comment abordez vous le travail motionnel KKV Avec l enf
16. ent ses besoins 2 apprendre se nourrir au moyen de conduites alimentaires so cialis es 3 acqu rir des repr sentations per mettant de penser les aliments et les conduites alimentaires et en quelque sorte apprivoiser les aliments Sur le plan psychologique l ducation permet d acqu rir une ma trise motionnelle Le petit d homme doit pouvoir diff rer la satisfaction de ses besoins alimentaires et non alimentaires en fonction des r gles sociales accepter le man que temporaire Ce qui s obtient par la mentalisation c est dire par la capacit mettre des mots sur les objets sur ce qu on ressent et sur ce qu on pense SJ A votre avis l ducation alimentaire est elle moins faite qu auparavant et si oui pourquoi GA La France reste un pays privil gi les Fran ais consid rent encore que manger est une activit sociale et qu il s agit de partager avec sa famille ses amis ses coll gues Si bien que les repas de famille existent encore dans bien des cas Contrairement aux USA ou au Royaume Uni par exemple o chacun mange pour lui m me au moment qui lui convient Comme la plus grande part de l ducation ali mentaire se fait par modelage les enfants fran ais apprennent encore quelque chose de leurs parents et ils ont d ailleurs moins de probl mes d ob sit que dans les pays anglo saxons Mais malgr tout nous nous am ricanisons nous nous di t tisons et l ducation des en
17. ents Moria Golan apprend aux parents les principes d une alimentation di t tiquement cor recte utilisant pour cela les recettes des th rapies cognitivo comportementales les plus classiques tandis que Vincent Boggio recommande avec sa La r dactrice Sabrina Julien nous vous proposons les dessous m thode Papillotte une discipline alimentaire f roce o on mange ce qui est servi et quand y en a plus y en a plus Tous deux nous disent que leurs m thodes fonctionnent bel et bien Moria Golan nous le prouve avec force statistiques l appui tandis que Vincent Boggio nous l affirme p remptoirement Je les crois tous les deux bien entendu Mais quel est le moteur de leurs succ s Leurs principes ducatifs qui seraient sup rieurs aux autres mod les Somme toute rien n est plus variable que les principes ducatifs d une poque l autre d un pays l autre d une famille l autre Et pourtant malgr des messages variables plus ou moins dis cutables parfois carr ment bizarres les enfants poussent et mettent en place des comportements alimentaires qui ne sont pas tous dysfonctionnels loin de l Peut tre l important en d finitive n est il pas la pertinence des principes ducatifs mais leur existence Qu importe les m thodes ducatives des parents du moment qu ils duquent leurs enfants Et comme le dit si justement Vincent Boggio pour duquer ses enfants enc
18. eurs enfants Une petite histoire pour nous expliquer fort simplement comment quelque fois les comportements pouvaient avoir une cause hormonale locytocine pour les campagnols Il nous a galement parl longuement de limpor tance du p re S J Pourquoi nous parler du p re alors que nous parlons toujours de la m re Avec la mont e du f minisme les hommes et les p res ne savent plus vers quel saint sein se tourner IIS n assument plus trop souvent la fonction sym bolique favorisant le langage et ouvrant sur le so cial IIs ne permettent pas non plus la construction du f minin qui implique l existence d une instance masculine et d sirante D s lors et bien souvent disqualifi s ils laissent la dyade m re enfant se p renniser dans une relation fusionnelle pr verbale et conflictuelle Ces diff rents l ments aboutissent des configu rations fr quemment rencontr es aujourd hui chez des adolescentes pr sentant des troubles alimen taires souvent graves pr ludes des ob sit s et des vies ult rieurement g ch es 11 Eduquer ou punir Patrick TOUNIAN Suivi des ados apr s une chirurgie bariatrique Le Pr Patrick Tounian est p diatre et nutritionniste l h pital Armand Trousseau Paris Patrick Tounian a humblement parl de la chirurgie bariatrique chez les adolescents Beaucoup de questions de r flexions d ventuels probl mes ju ridiques puisque H
19. ierre CORBEAU Burgers adolescence et sociabilit JPC est Professeur de sociologie l Universit Fran ois Rabelais de Tours SJ En quoi une tude sociologique peut elle aider les cliniciens JPC Elle d montre preuves statis tiques l appui que lorsque lon voque le fast food on est dans une repr sentation qui baigne vraiment dans l id ologie et que finale ment on peut sans doute travailler et avoir toute une action avec les jeunes en essayant de com prendre et d observer la fa on dont ils se servent du fast food Finalement le hamburger restaurant devient un lieu de communication de civilit d apprentissage de la vie ce qui a toujours t refus dans toutes les re pr sentations qu on a pu s en faire Cela peut galement montrer aux cliniciens que s il y a Surconsommation alimentaire ce n est pas n cessairement dans les hamburger restaurants que cela se passe mais plut t domicile ou dans ce qu on appelle la street food Le fast food est une alternative plus ch re et plus ponctuelle Quelques chiffres Le temps r ellement pass dans le fast food par tir des chronom trages portant sur 200 adoles cents 42 passent entre 30 minutes et une heure 75 fr quentent le hamburger restaurant avec des amis ou la famille Une consommation plut t raisonnable 58 pren nent uniquement le menu de base Un pas vers la sagesse Moria GOLAN Parents as exclusive ch
20. isse parce qu on se sent incapable de s ac commoder au r el impuissant de vant la r alit des probl mes r gler Un d pressif ou un suicidaire dit souvent c est parce que je n y arrive pas je me sens impuissant Ellis disait souvent et jy crois qu la base de toutes les pathologies il y a de l in tol rance la frustration C est la d finition entre le r el et moi comment j arrive m accommoder et trouver un quilibre de vie Il y a des col res d ap pel au secours des col res de culpabilit mais aussi des col res irrationnelles ce que l on voit de plus en plus En fait ce qui gave ce sont les attitudes molles la pharmacie qui font que a ne va pas assez vite ou le p riph rique qui est encombr Des tas de gens ont baiss leur seuil de tol rance la frus tration et sont en col re toute la journ e parce que le monde ne marche pas comme ils voudraient qu il marche L intol rance la frustration c est passer de va leurs personnelles des valeurs universelles Je me suis construit un mode de vie et je veux que la vie r ponde mon mode de vie mes attentes mes d sirs mes exigences C est la base de pleins d motions dysfonctionnelles Les gens qui sont plus quilibr s psychiquement ne sont pas dans l acceptation stoique mais dans l acceptation au bon sens du terme de la vie la vie est comme a les autres sont comme a je ne les ai
21. it elle prendre du poids Elsa STORA nous a parl du lien de la souffrance de la culpabilit et enfin du retour la normale ES Je n ai pas eu le temps de parler des pistes de prise en charge Ce que je voudrais simplement dire c est que je pense que le travail pluridiscipli naire est fondamental En fait moi j ai demand aux m decins avec qui je travaille d avoir un il sur les l ments effectivement difficiles dans les histoi res de ces familles d avoir un il une oreille et de pouvoir les sortir un peu de la culpabilit d essayer de mettre en place une alliance th rapeutique avec les parents et de pouvoir leur proposer de parler ailleurs de cette souffrance Je voudrais sensibiliser les autres professionnels la souffrance de ces familles Pas simplement la souffrance de l enfant gros mais aussi celle des parents Il y a une v ritable souffrance familiale Cette simple prise en compte cr e un climat de confiance pour am liorer la prise en charge et je pense que nous sommes tous responsable de cela SJ Marie Lou r ussit ne plus se servir de la nour riture pour g rer ses motions ES Oui sa m re avait une grande capacit d la boration une maman qui en fait n allait pas si mal que cela Elle a travaill et a donc d saffectiv la nourriture La la prise en compte de la souffrance de la ma man a t fondamentale dans l am lioration de la situation
22. le que s il ne l est pas Ou son temp rament les enfants tr s r ticents tr s opposants sont plus difficiles nourrir galement Les parents peuvent se donner comme objectif d aider l enfant largir son r pertoire alimentaire et pour cela il faut qu ils aient connaissance de ce qu ils peuvent faire de ce que l enfant ne veut pas faire et de comprendre qu ils doivent interagir avec les sp cificit s de leur enfant Vincent Boggio Itin raire d un m decin Vincent Boggio physiologiste et p diatre au CHU de Dijon nous a expliqu comment au fil de son exp rience il est arriv sa m thode simple la m thode Papillote qui repose sur quatre soins et quatre pr cisions Les quatre soins sont Il ne sera jamais seul la maison Il marchera 30 minutes chaque jour I ne mangera que pendant les repas Il ne sera pas resservi Les quatre pr cisions sont Les soins sont constants sans exception Un repas est un moment o l enfant est assis de vant une table avec des couverts et quelqu un d autre Le menu du go ter comporte un seul aliment Les boissons sauf l eau sont des aliments liqui des Cette m thode diff re videmment de notre prati que celle du GROS par plusieurs aspects Si VB comme les membres du GROS n interdit aucun aliment et ne prodigue aucun conseil nutritionnel point essentiel qui nous relie lui il n envisage pas dans sa m thode de travail sur les
23. le retour des ateliers Th mes aborder TCA T moignages Th rapie motionnelle Image du corps Estime de soi R gime restrictif et TCC cohabitation Quelques photos G rard Apfeldorfer mod rateur de la premi re matin e apr s une GROSSE introduction sur l ducation ou plut t la non ducation A sa gauche Natalie RIGAL L amphith tre presque complet Plus de 300 personnes pr sentes Notre pr sident qui demande quelques pr cisions Un petite pause bien m rit e Une petite pr cision du professeur Guy Grand Petite v rification du nombre de survivants apr s le d jeuner Un repas pour f ter la fin du congr s A l ann e prochaine
24. me pas forc ment mais je fais avec Une bonne th rapie c est quelqu un qui va me dire ma m re ne m aimait pas mais je sais que je peux vivre sans un m re aimante ce qui va l inverse des th rapies analytiques Pour moi le fin du fin c est l acceptation totale de son histoire car une m re qui a t mal aimante ne sera jamais aimante La r silience c est quoi qu il arrive dans la vie de catastrophique de traumatique est ce que mes pouvoirs de synth se cognitifs comportementaux motionnels me permettent de vivre mieux avec mes cicatrices S J Et pour les enfants D P Si un enfant a appris tr s t t nous on t aime parce que nous sommes tes parents tu es formidable mais tout le monde ne pense pas cela c est un rapport l autre ta petite copine peut te rejeter si tu ne lui pr tes pas tes jouets il sera plus apte affronter le r el Ca s apprend en mod le des parents et en conflic tualit Apprendre la r alit est important car elle n est pas douce et sans cela l enfant se la pren dra seul en pleine face Si j apprends faire du v lo Amsterdam l Alpes d Huez sera difficile Bernard Waysfeld Relations parents enfants Nouvelles perspectives BW est m decin psychiatre nutri tionniste et accessoirement Pr si dent du GROS Bernard nous a parl des campa gnols des champs infid les des campagnols des prairies fid les et soucieux de l
25. ment sur le plan corporel nutritionnel et psychologique L id e c est la fois d aider les parents com prendre qu il est normal sur un plan statistique et adaptatif que les enfants se montrent r ticents largir leur r pertoire de consommation partir de 2 ans C est une phase qui va en moyenne appa ra tre l ge de 2 ans puis perdurer jusqu l ge de 5 ans diminuant progressivement par la suite Savoir galement qu il est difficile pour les en fants d appr cier les l gumes pour un certain nombre de raisons Donc finalement rassurer les parents sur le fait que le comportement de rejet alimentaire de leur enfant est normal La deuxi me chose qu on peut leur apprendre c est qu il y a un certain nombre de strat gies de trucs qui mar chent assez bien chez les enfants notamment ce que l on appelle la consommation r p t e plus l enfant go te un produit plus il va l appr cier Il ne faut donc pas renoncer si l enfant n a pas aim les petits pois les premi res fois et il faut continuer les lui reproposer r guli rement Il finit le plus sou vent alors par accepter d en manger ce n est qu une strat gie parmi d autres possibles Enfin comprendre que ce ne sont pas que les parents qui d terminent ce qu est l enfant que l enfant est l avec ses propres sp cificit s Sa sensibilit l amertume par exemple va faire qu il sera plus difficile s il y est tr s sensib
26. onsultations pour les adolescents ne doivent pas tre trop espa c es sinon ils ont tendance a l cher Ce qui est impor tant c est de les voir r gu li rement m me si ce n est pas longtemps Quelquefois une consultation peut durer 10 minutes 15 minutes si le sujet du jour n est pas tr s long juste venir se voir r guli rement ponctuer pour maintenir le lien Car chez les adolescents il faut vraiment maintenir le lien Parfois m me ne pas h siter ne pas pe ser l ado ce jour l si ce n est pas le but de la con sultation Le but de la consultation est de savoir comment il Va o il en est et de d pister ventuel lement quelque chose de compliqu aussi bien somatique que psychologique D autres jours les consultations peuvent tre tr s longues car il a plein de choses dire et faire avec vous GA Quelle est la proportion d adolescents pour lesquels on estime qu ils ont besoin d un Suivi psy chologique DAC Aucune id e Je travaille sur le restriction cognitive sur les sensations alimentaires et en suite si besoin on les am ne sur la piste motion nelle et donc vers un suivi psychologique Pourquoi mangeraient t ils beaucoup encore apr s le travail sur les sensations alimentaires et la restriction si ce n est pas par les motions Nous les pr parons donc cette r flexion pour que le deuxi me travail commence Table ronde anim e par Brigitte FANNY COHEN
27. ore faut il tre pr sent leurs c t s ne pas les abandonner eux m mes Les parents plus ou moins bons sont ir rempla ables Et comme th rapeute je peux vous dire que c est du boulot par la suite de gu rir de leur absence Il y a le congr s et les dessous du congr s Le congr s vous pourrez le voir tr s prochainement sur notre site alors aujourd hui J ai interview chaque orateur pour aller encore plus loin dans la r flexion Merci eux d avoir accept de me donner un peu de leur temps Petite pr cision les textes ci apr s sont issus de mes enregistrements j en prends len ti re responsabilit Bonne lecture Education alimentaire G rard APFELDORPFER D finition de l du cation alimentaire G rard Apfeldorfer nous a fait une introduction sur l duca tion ou plut t sur la non du cation alimentaire Sans ducation on a de bon nes chances de rester englu dans sa vie de nourrisson On mange dans l urgence vite goul ment pr f rentiellement des aliments haute densit ner g tique on en reste aux go ts les plus simples qui sont autant de plaisirs faciles et imm diats on mange seul sans partager La satisfaction des besoins reste tyrannique est domin e par la faim et le besoin de diminuer le niveau motionnel L enfant doit donc 1 ne pas d sapprendre couter ses sensations et motions alimentaires qui lui signal
28. orter Je cherche ga lement avec l ado si certaines motions peuvent devenir moins fr quentes ou moins intenses Il s agit pour l ado de comprendre le lien motion en vie de manger et de choisir de manger ou non quand il ressent des motions d sagr ables plut t que de subir sans comprendre ce qui se passe Les r sultats des valuations MEDECINS Interventions les plus cit s 1e Didier Pleux 2 Moria Golan 3 ex eaquo Nathalie Rigal et La prise en charge du GROS 4 re Vincent Boggio Aimeraient d interactions d changes de clinique et de pratique Th mes aborder Ob sit et grossesse avant pendant apr s et l enfant Education motions entretien motivationnel Chirurgie bariatrique lt gt le corps Le corps travail sur le corps Apport des neurosciences dans la compr hension du comportement alimentaire DIETETICIENS Interventions les plus cit s 1e Didier Pleux 2 La prise en charge du GROS 3 me Natalie Rigal 4 me Elsa Stora Aimeraient de concret d outils de cas clinique et le retour des ateliers Th mes aborder Acceptation de soi G rer les motions Chirurgie bariatrique Corps TCC Pleine conscience ACT Affirmation de soi AUTRES PROFESSIONS Interventions les plus cit s 1 Didier Pleux 2 Elsa Stora 3 me Moria Golan 4 Vincent Boggio Aimeraient de clinique de pratique
29. qui donne l exemple qui sera ob serv qui va tre copi ou au contraire pris con tre pied Donc il est tr s important si on s int resse aux enfants de s int resser d abord aux pa rents Les parents sont rarement de mauvais parents mais ils sont parfois maladroits pas toujours con scients de ce qu ils font Notamment les parents qui ont des probl mes de poids ou de comporte ment alimentaire peuvent reporter cela sur leurs enfants Ce n est pas par hasard qu il y a plus d enfants ob ses dans les familles de parents obe ses y a des comportements d incitation man ger ou d incitation se restreindre qui vont avoir les m mes effets L id e c est de s occuper des parents de les va loriser et de leur redonner ce r le central avec des choses simples le repas en famille qui a un r le r gulateur un r le dans la familiarisation Le r le du p re se joue dans l opposition avec les barri res et les limites qu il donne et qui permettent aux en fants d tre confront s au fait que tous ses d sirs ne sont pas ex cut s Alors que la m re sera da vantage nourrici re Actualit s Dominique Ad le CASSUTO l enfant ob se en devenir adulte Dominique Ad le CASSUTO est m decin nutri tionniste et attach e du service de Nutrition l h pital Piti Salp tri re SJ Vous avez mis l accent sur l importance de garder le lien avec les adolescents DAC Oui les c
30. ract res acquis Le sujet ne manquera pas de s imposer dans les ann es qui viennent rel guant la s lection naturelle de Darwin pour r habiliter Lamarck et son transformisme Quoi qu il en soit les tenants des causes envi ronnementales occupent le haut du pav en pr nant le retour une ducation plus stricte moins permis sive r habilitant les r les parentaux et l int gration d interdits et de limites C est cet exercice que se sont livr s notamment Vincent BOGGIO et Didier PLEUX qui ont rencontr un vif succ s sa mani re Moria GOLAN star internationale de l approche th rapeutique de l ob sit de l enfant ne dit pas autre chose il faut cibler les parents et les syst mes ducatifs sans prendre en compte les particularit s individuelles Cette approche est sans doute la plus efficace en terme statistique mais nous laisse nous Fran ais sur notre faim car nous ne savons faire fi des demandes individuelles La s paration la d pression le deuil les comporte ments gravement d viants marquent de fa on s v re les troubles des conduites alimentaires tant chez l adulte que chez l enfant et justifient aussi une approche individualis e C est aussi cette approche que nous proposons travers les interventions tr s appr ci es de Katherine KURETA VANOLI et Ulla MENNETEAU qui m lent le cognitivo comportemen talisme une r flexion clinique subtile et individuali s e Chacun a p
31. s suivre Actualit s Marie Fran oise ROLLAND CACHERA Alimentation pr coce et stabilisation de l ob si t chez l enfant MFRC chercheur de r putation internationale a r alis ses recherches au sein de l Unit Mixte de Recherche Inserm Inra Cnam Universit Paris 13 et a collabor avec de nombreux organismes de recherche MERC Une augmentation rapide de l ob sit de l enfant tait observ e jusqu en 2000 A partir de 2000 une stabilisation soudaine appara t L environnement du jeune enfant a lui aussi chang soudainement e diminution du tabac chez les femmes enceintes allaitement maternel plus fr quent e quilibre des nutriments plus proche du lait ma ternel e meilleure qualit des acides gras e diversification plus tardive de l alimentation Tous ces facteurs ont pu contribuer la stabilisa tion de la pr valence de l ob sit des enfants ob serv e apr s 2000 SJ Pouvez vous nous confirmer que l exc s de prot ines joue un r le dans les risques d ob sit et comment A partir de notre tude longitudinale sur la nutrition et la croissance des enfants nous avons relev une relation entre apports lev s en prot ines au d but de la vie et rebond d adiposit pr coce Une des explications serait que les prot ines augmenteraient les facteurs de croissance qui inter viennent dans la multiplication des adipocytes En fait ces facteurs de croissance
32. sensations ali mentaires et de travail motionnel La m thode est plus directive nettement plus cadrante VB J ai d crit la m thode que j ai affin e progressive ment C est une m thode globale un ensemble J in siste beaucoup sur ce point Quelqu un m a pos la ques tion de la n cessit ou non de l interdiction de se resservir Non La m thode Pa pillote c est 4 soins et 4 pr cisions et on prend tout comme cela Pour moi cette m thode fonc tionne d autres coll gues me disent que a mar che bien pour eux Voil Mon r le d universitaire est de trouver des pistes des id es c est ce que j ai fait Apr s vous pouvez ou non l utiliser Education alimentaire Elsa STORA Zoom sur les relations pa rents b b Quels enjeux Elsa STORA psychologue clinicienne d orientation psy chanalytique qui travaille en p do psychiatrie et en con sultation d ob sit l h pital Necker Paris nous a racont une belle histoire une histoire qui finit bien L histoire d une petite fille Marie Lou s par e de sa m re quelques mois et qui la retrouve deux ans plus tard Sa m re tait tudiante et devait finir ses tudes Elles n taient ensemble que le week end Le dipl me en poche la famille a pu retrouver son quilibre Mais la m re est venu consulter en posant cette question simple pourquoi alors que tout tait rentr dans l ordre Marie Lou conti nua
33. u trouver mati re entendre et r fl chir et enrichir ses propres concepts C est bien le but que nous souhaitions atteindre Le congr s vu par Le R dac chef G rard Apfeldortfer Quel congr s passionnant Le sujet rappelons le en tait le poids de nos enfants Nos orga nisateurs gr ce leur soit rendue avaient invit des orateurs qui pensent comme nous mais aussi d autres orateurs aux points de vue bien diff rents La majorit cependant se sont rejoint sur un point essentiel il revient aux parents d duquer leurs enfants tant sur le plan alimentaire que d un point de vue g n ral Et telle est bien la difficult qui se pose aujourd hui celle de parents d pass s par les v nements ou bien trop occu p s gagner leur pain quotidien et les sucreries de leurs enfants Ces enfants l livr s eux m mes rois d un royaume d sert pour tout dire abandon n s s emplissent de nourritures virtuelles et mat rielles pour chapper au vide qui les saisit Attardons nous sur les prestations de Mme Mo ria Golan psychologue isra lienne renomm e et du docteur Vincent Boggio p diatre dijonnais En voil deux qui en ce qui concerne l ducation alimen taire sont loin des conceptions du GROS La res triction cognitive la lev e des interdits l coute des sensations alimentaires l intol rance aux mo tions Des concepts qui les laissent parfaitement indiff r
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