PCS bilan 2010 version définitive - Les services de l`État en Ille
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1. flexion ni appropriation Ce document peut m me tre r alis par une personne seule sans partage avec les acteurs charg s de sa mise en ceuvre la fourniture aux communes de questionnaires dirig s pour l laboration du PCS Le questionnaire dirig pour l laboration du PCS fixe la liste des questions se poser voire des pistes de r ponse possibles Il peut tre compl t sur la base du retour d exp rience de PCS mis en place Il favorise l appropriation du PCS par la commune La DSC est favorable la mise disposition d ja r alis e par certaines pr fectures de ces documents En savoir FICHE N 6 Le questionnaire d accompagnement Cette d marche peut galement s appuyer sur la mise en place d un PCS t moin dans une commune avec le soutien direct de la pr fecture Ce PCS mis en exergue sert ensuite d exemple prototype aux autres communes permettant d illustrer concr tement la d marche aupr s de celles ci 62 La trame de l essentiel du PCS n Dans le m me esprit que la d marche du paragraphe pr c dent et pour corroborer l approche du PCS intuitif 1l peut tre propos par les pr fectures une trame guid e intelligente de PCS mat rialisant une organisation simple centr e sur les th mes suivants moyens humains et mat riels de proximit d finition et mode d emploi de l alerte capacit s d appui ou de soutien la population assur es en autonomie En2. Celle ci se d ploie actuellement avec une dynamique variable d un d partement l autre Les actions men es finissent alors par produire leurs effets La pers v rance sur les premi res mesures g n riques mises en place compl t e par une politique plus individualis e d accompagnement aboutissent En r sum Le bilan des actions men es par les pr fectures fait appara tre nettement que seules les politiques volontaristes et structur es d accompagnement permettent d aboutir au d veloppement des PCS Les simples rappels l ordre des maires ne suffisent pas 11 Les bonnes pratiques 2010 Le d veloppement des strat gies d accompagnement la mise en place des PCS s articule autour de nombreux outils parfois originaux con us par les pr fectures Ces strat gies visant a susciter appropriation de la d marche s appuient sur trois outils essentiels LES ACTIONS DE SENSIBILISATION LES EQUIPES D ACCOMPAGNEMENT LES OUTILS D ACCOMPAGNEMENT Les l ments ci dessous d velopp s compilent diff rents dispositifs jug s int ressants et pouvant ce titre tre repris dans tous les d partements de France Certaines pr fectures les ont structur s au sein d une strat gie ambitieuse et volontariste d accompagnement des communes constituant un v ritable projet global Cela passe par la mobilisation de nombreux partenaires au del du seul service charg de la s curit civile et
3. Moyens mat riels internes la collectivit v v v La commune dispose t elle de moyens logistiques v hicules petit mat riel groupes lectrog ne etc Si oui un inventaire de ces moyens a t il t tabli et maintenu a jour La commune a t elle identifi les personnes comp tentes pour les moyens mat riels sp cifiques chauffeurs poids lourds par exemple Les moyens de relogement communaux et leurs vuln rabilit s ventuelles ont ils t identifi s salles des f tes gymnases foyer rural etc Les moyens de ravitaillement ont ils t identifi s aliments de premi re n cessit eau lait pour enfants en bas ge etc La commune dispose t elle de moyens de communication entre ses intervenants radios portatives t l phones CB etc 27 2 3 Moyens pouvant tre mis disposition de la commune Quelle que soit la taille de la collectivit il est souvent possible de s appuyer sur des moyens externes pour assurer les missions communales de sauvegarde Pour ce faire le maire dispose d un pouvoir de r quisition sur le territoire de sa commune mais il est indispensable d avoir pr alablement identifi les partenaires potentiels pouvant apporter ce soutien SVN eS ANN Quelles sont les entreprises sises sur le territoire de la commune Quels sont les moyens techniques pr sents dans ces entreprises Existe t il d autres ressources potentiellement mobilisables par la commune ass
4. as identifi s sur certaines communes du d partement et la population concern e sont importants la m me logique que pour les r unions de sensibilisation a judicieusement t privil gi e dans certains d partements qui ont orient prioritairement leurs efforts sur un ph nom ne un bassin de risques ou encore une entit territoriale donn s enfin les zones touristiques stations de sports d hiver stations baln aires ont parfois t cibl es en priorit lorsque la situation le justifiait En effet l afflux massif et saisonnier de populations dans ces zones pose des difficult s sp cifiques plus ou moins importantes en termes d alerte d quipement d organisation etc qui obligent les communes les anticiper bien en amont pour tre en capacit d y faire face efficacement le moment venu 25 FICHE N 6 Le questionnaire d accompagnement Ce questionnaire a pour but d aider plus particuli rement les communes de taille modeste laborer leur PCS en posant les principales questions auxquelles celles ci doivent r pondre Tous les services de la commune devront tre sollicit s pour r pondre ces questions partir des informations dont ils disposent d j ou qu il leur faut rassembler Il revient aux pr fectures d adapter ce questionnaire en fonction des besoins et caract ristiques de chaque commune avant de le lui soumettre Par ailleurs les communes sont d j sollicit es pour l
5. au sein de sa propre municipalit un maire sensibilis la culture du risque peut parfois avoir des difficult s convaincre le conseil municipal de l int r t de la d marche Il peut tre rappel que les premiers PCS mis en place bien avant la loi de 2004 appel s alors notamment plans de secours communaux taient d initiative communale 3 3 Recensement des cueils relev s dans certains PCS Quelques pr fectures ont tudi le contenu m me des PCS Il en ressort parfois les difficult s suivantes une absence de volont politique de d signer essentiellement dans les communes les plus peupl es malgr l implication av r e du maire un chef de projet qui coordonne l laboration du PCS de fa on transversale un contenu h t rog ne et pas toujours adapt annuaires peu exploitables pas d inventaire de moyens pas de fiche r flexe par service 10 une faible culture globale du risque parfois m me l approche focalis e sur un risque pr minent cyclone par exemple dans les DOM occulte tout autre risque des dispositifs d alerte et d vacuation insuffisamment organis s une absence d exercice permettant de v rifier la pertinence et le contenu op rationnel des PCS une absence d organisation des retours d exp rience au niveau communal ne permettant pas de capitaliser les v nements v cus un recours par facilit des cabinets de consultants ext rieurs p
6. chiffr es sur les taux de r alisation des PCS 3 Analyse des mesures d incitation la mise en place des PCS 3 1 Les premi res mesures d incitation d ploy es par les pr fectures 3 2 De fortes r ticences 3 3 Recensement des cueils relev s dans certains PCS 3 4 Bilan des actions men es par les pr fectures LES BONNES PRATIQUES 4 Les actions de sensibilisation 4 1 Des r unions de sensibilisation mieux cibl es 4 2 Le recours de nouveaux outils 4 3 La sensibilisation au PCS par le biais de mesures de s curit civile 4 4 La sensibilisation par la mise en situation 4 5 La sensibilisation partir des documents d urbanisme et d information pr ventive J La mise en place d quipes d accompagnement 5 1 La d signation de correspondants particuliers des communes 5 2 l implication des services publics 5 3 La mise en place d organes de suivi pour l laboration des PCS 5 4 l implication directe du corps pr fectoral 5 5 La priorisation de l accompagnement 5 6 L organisation de l accompagnement par des quipes 57 l implication des structures intercommunales 5 8 La formation des maires des conseillers municipaux et des cadres communaux 6 La mise en place d outils d accompagnement 61 Les kits m thodologiques ou maquettes de PCS 6 2 La trame de l essentiel du PES n 6 3 Les produits num ris s de type logiciels PCS 6 4 La sous traitance 6 5 Des organismes parapublics experts FICHES TECHNIQUES FIC
7. la qualit op rationnelle r elle et l efficacit du PCS sont impossibles valuer la simple lecture du seul plan Sans appropriation pr alable par ceux qui un jour le mettront en uvre un PCS au plus t t d couvert le jour de la crise sera peu efficace dans les situations d stabilisantes o les rep res disparaissent Le rendu papier du PCS ne vise qu formaliser le travail de r flexion et la concr tisation du r seau d acteurs Il peut se limiter des pense b te fiches r flexe Destin e la protection g n rale des populations l organisation mise en place par le PCS doit ensuite vivre tre actualis e faire l objet d exercices ou de rappels Un dispositif qui n volue plus et n est pas remis en question cesse peu peu d tre efficace En r sum Donn es statistiques sur la r alisation des PCS Une augmentation constante du nombre de PCS Les premi res valuations nationales non exhaustives du nombre de PCS arr t s dans les communes soumises l obligation d en r aliser faisaient tat d but 2008 de 1200 PCS r alis s d but 2009 de 1475 PCS r alis s d but 2010 de 2130 PCS r alis s En novembre 2010 le recensement op r fait appara tre des donn es beaucoup plus pr cises De nombreuses pr fectures ont en effet lanc une enqu te aupr s des communes sur la r alisation des PCS durant l t 2010 La France compte 36 711 communes dans les d pa
8. savoir FICHE N 7 Exemple de trame de PCS 6 3 Les produits num ris s de type logiciels PCS n Quelques organismes mettent parfois gracieusement disposition des communes des produits num ris s d laboration des PCS Sous r serve que ces produits participent la d marche vertueuse de pleine appropriation du PCS par la commune cette approche peut tre attractive vis vis d lus int ress s par les supports num riques La mise en place d un tel outil n emporte pas satisfaction de l obligation pour la commune de r aliser un PCS L outil ne remplace pas l organisation Il doit uniquement assister la d marche de r alisation du PCS 17 Il convient enfin de pr ciser que le PCS est activ dans des conditions souvent d grad es en termes d alimentation lectrique et de communications lectroniques qui peuvent fragiliser ou interdire l utilisation des outils informatiques particuli rement lorsqu ils sont en r seau En r sum Le PCS type trous ou le logiciel PCS clefs en main ne suffisent pas la d marche vertueuse du PCS qui n cessite une appropriation par ceux qui le mettront en oeuvre 6 4 La sous traitance Le recours a des aides externes pour la r alisation des PCS est voqu e dans le guide pratique d laboration des PCS publi en 2005 par la DSC En r sum cette aide externe doit se limiter l animation pertinente du projet de mise en place du PCS Pour
9. Ed Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Bilan 2010 el bonnes pratiques l usage des pr fectures de d partement Novembre 2010 Direction de la s curit civile Ce document dresse un bilan de la r alisation des plans communaux de sauvegarde PCS par les communes et des mesures d incitation a leur mise en place d velopp es par les pr fectures de d partement Il comprend deux parties bien distinctes gt la premi re est une synth se du bilan et des mesures d incitation gt la seconde rassemble diff rentes fiches techniques portant sur une pr sentation plus d taill e des mesures d incitation ainsi que sur des outils d aide m thodologique adapter en fonction des sp cificit s de chaque commune Il r sulte de l exploitation des r ponses des 101 d partements de m tropole et d outre mer aux circulaires du 6 avril et du 25 juin 2010 relatives au d veloppement des plans communaux de sauvegarde Ce document a t r alis par le Minist re de l int rieur de l outre mer des collectivit s territoriales et l immigration Direction de la s curit civile Sous direction de la gestion des risques Bureau de l alerte de la planification et de la pr paration aux crises Novembre 2010 Document de Synth se LE BILAN 2010 1Rapnel du cadre et des objectifs du plan communal de sauvegarde 2 Donn es
10. HE N 1 Organiser des r unions de sensibilisation mieux cibl es FICHE N 2 Inscrire le PCS au coeur des relations avec les communes FICHE N 3 Profiter des exercices pour sensibiliser au PCS FICHE N 4 La mise en situation FICHE N 5 D finir des priorit s en mati re d accompagnement FICHE N 6 Le questionnaire d accompagnement FICHE N 7 Exemple de trame de PCS DOCUMENT DE SYNTHESE LE BILAN 2010 Le plan communal de sauvegarde PCS a t cr il y a cing ans Les catastrophes r centes qui ont durement frapp des dizaines de communes fran aises d montrent qu il est n cessaire d intensifier les efforts d anticipation des v nements majeurs aux cons quences importantes sur les personnes et les biens Les r ponses des pr fets de d partement aux circulaires des 6 avril et 25 juin 2010 permettent de dresser un premier tat des lieux pr cis de la mise en place du PCS et des mesures d appui favorisant son d veloppement Le plan communal de sauvegarde a t institu par la loi de modernisation de la s curit civile du 13 ao t 2004 Il est obligatoire pour toute commune soumise un risque majeur identifi par un plan de pr vention des risques naturels pr visibles PPRN approuv ou par un plan particulier d intervention PPI pour les risques technologiques localis s Il est fortement recommand pour toutes les autres Son contenu et sa m thode de mise en place ont t pr cis s par un
11. a fourniture d l ments utiles en mati re de s curit civile ind pendamment des PCS tels que v KKKKKK SK lt le recensement des sites susceptibles de faire office de Centres d Accueil et de Regroupement CARE le recensement des lieux d h bergement le recensement des personnes vuln rables la mise jour de l annuaire de crise la transmission des alertes GALA l alerte des populations l approvisionnement d grad en eau potable la d signation des correspondants communaux charg s de remonter des informations g n rales sur l tat des r seaux lectriques ou de t l communications en cas d intemp ries etc Il convient donc bien de pr ciser aux communes de ne pas r inventer ces informations mais simplement de les compiler lorsqu elles existent au sein de leur PCS La mise en place d un plan communal de sauvegarde s appuie sur une connaissance des risques mena ant le territoire communal et qui sont recens s dans plusieurs documents de r f rence sur lesquels la commune doit s appuyer 11 Les documents g n raux d affichage des risques v v v v Quels sont les risques identifi s sur la commune dans le DDRM Quels sont ceux r pertori s dans le port connaissance La commune a t elle enrichi l analyse de ces risques dans un DICRIM De mani re g n rale quels sont les risques auxquels la commune est expos e 1 2 Connaissance des ph
12. acit de mobilisation de moyens Constitution d quipe d valuation R partition sur le terrain ou par mission Relation avec les services ext rieurs engag s E D F pompier G D F Formalisation et transmission des informations vers Le P C C Les modalit s d cisionnelles de d clenchement Les moyens op rationnels utilis s en fonction des cibles retenues L efficacit de la diffusion en fonction des cibles La proc dure de contr le de la bonne r ception de l alerte par les cibles V rifier l alimentation en information du standard par la cellule communication La prise en charge des appels t l phoniques La prise en charge de personnes physiques La diffusion de l information par les supports retenus La prise en charge des m dias Mobilisation des moyens humains et mat riels de la commune La mise labri Information de la population Gestion administratives des mesures prises Organisation de la prise en charge des personnes recensement et onentation Organisation mat rielle pour assurer l h bergement locaux et quipements L accompagnement psychologique et administratif La prise en charge des personnes sensibles La prise en compte des besoins de premi re n cessit ravitaillement v tements
13. aires diffus s Un autre levier de sensibilisation initiale a t la tenue de r unions avec les lus Ces r unions de sensibilisation en direction des maires ont t organis es pour l ensemble du d partement ou par arrondissement Elles ont alors t g n ralement pr sid es et anim es par les sous pr fets 3 2 De fortes r ticences Cette d marche d incitation la mise en place des PCS n est pas ais e et n a pas toujours t couronn e de succ s Des objections ou des inerties locales parfois tr s fortes existent en effet absence de culture et de connaissance du risque sentiment que la confrontation de la commune une crise majeure est tr s peu probable inutilit du PCS objectifs de la d marche incompris caract re anxiog ne de la d marche vis vis des populations contrainte suppl mentaire s ajoutant notamment aux PPRN mise en place trop complexe a r aliser voire technocratique en particulier pour les communes rurales charge de travail manque de moyens PCS consid r comme une d charge de responsabilit de l Etat vers les communes dans la gestion de crise Ces objections peuvent aller jusqu a des refus cat goriques des maires d entrer dans la d marche A l inverse certains lus touch s par des v nements ayant frapp leur commune sont demandeurs d informations sur la conduite tenir avant et pendant un v nement Parfois m me
14. avail ou lors de la transmission de documents l articulation naturelle entre le PCS et les dispositifs suivants peut tre mise en exergue les plans de pr vention des risques naturels pr visibles PPRN les porter connaissance PAC information des acqu reurs et locataires IAL les dossiers d information communaux sur les risques majeurs DICRIM les dossiers d partementaux des risques majeurs DDRM 13 De plus la pr sentation des points de convergence entre les divers instruments r glementaires relatifs a l information et la pr vention des risques a contribu a d mythifier un ensemble sur lequel le PCS peut s appuyer dont la coh rence n est pas toujours clairement appr hend e par les lus g La mise en place d quipes d accompagnement 5 1 La d signation de correspondants particuliers des communes La d signation de correspondants identifi s conseillers des communes pour leurs PCS peut se d velopper sous trois aspects essentiels le recrutement de conseiller s affect s la promotion des PCS anciens officiers de l arm e en liaison avec le DMD conseillers d fense ou hauts fonctionnaires la retraite Le conseiller rencontre individuellement les maires la mise en place d un point d entr e unique la pr fecture mobilisant un des agent s nomm ment d sign s la mise en place d un groupe de travail compos du SIDPC du SDIS de la DDT
15. d cret n 2005 1156 du 13 septembre 2005 et par trois guides et m mentos guide d laboration m mentos de pr sentation de la d marche et de r alisation d exercices dit s par la direction de la s curit civile L essentiel du dispositif Le PCS est l organisation de gestion de tous les v nements de s curit civile qui peuvent frapper une commune qu ils soient issus de risques majeurs ou non un mouvement de terrain un coup d eau inondant les maisons suite un violent orage une temp te privant un village d lectricit et d eau potable une intoxication alimentaire collective la cantine de l cole Pour les communes les moins peupl es avec peu de moyens le PCS est la structuration l mentaire de la solidarit entre habitants sous la tutelle de la municipalit Le PCS organise en situation d grad e la continuit des activit s courantes de la commune La sauvegarde n est pas une nouvelle mission confi e celle ci et ne transforme pas les lus en sp cialistes du risque Le PCS s inscrit dans la nouvelle d marche ORSEC Il constitue la d clinaison ORSEC de cet acteur de s curit civile que sont le maire et l quipe municipale L esprit de la d marche Il convient de souligner que la d marche du PCS est avant tout une d marche de prise de conscience et d appropriation de la s curit civile La commune organise avec son PCS sa structure de gestion des v nements Ainsi
16. de ses effectifs parfois bien trop modestes pour assurer cette difficile mission 4 Les actions de sensibilisation 4 1 Des r unions de sensibilisation mieux cibl es Des r unions d information aux objectifs plus pr cis peuvent tre organis es soit en direction de publics cibl s au del des lus notamment les directeurs g n raux des services dans un cadre g ographique pr cis par intercommunalit ou par bassin de risques autour de th matiques li es un v nement ayant r cemment frapp Des t moignages d lus ayant r alis un PCS ou l ayant mis en oeuvre sont souvent convaincants L implication des associations repr sentatives d lus est appr ciable D autres r unions des maires ayant un tout autre objet sont aussi l occasion de promouvoir la d marche En savoir FICHE N 1 Organiser des r unions de sensibilisation mieux cibl es 4 2 Le recours de nouveaux outils Plusieurs mesures parfois d ampleur limit e contribuent galement cette sensibilisation continue parmi lesquelles la distribution aux nouveaux lus de mallettes p dagogiques consacr es la s curit civile l dition de brochures sp cifiques ou la cr ation de pages internet sur le sujet 4 3 La sensibilisation au PCS par le biais de mesures de s curit civile Cette sensibilisation passe par diff rents leviers Une organisation de s curit civile intuitive De nombreuses communes ont enga
17. des sous pr fectures du conseiller de d fense Une feuille de liaison p riodique r alis e par la pr fecture peut galement cr er un lien actualis entre les lus et ce correspondant Pour les communes les plus peupl es le pr fet peut demander au maire de d signer deux r f rents en mati re de risques sur le principe d un bin me constitu d un lu et d un cadre administratif territorial En r sum L identification formelle par les lus d un correspondant PCS au sein de la pr fecture contribue un suivi individualis de la d marche 9 2 l implication des services publics La mise en place d une dynamique forte des services de l Etat et autres acteurs tels que les sous pr fectures la DDT le SIDPC le SDIS directions ou groupements territoriaux a des effets tangibles sur les communes Ce dispositif d accompagnement peut tre circonscrit dans le temps quelques mois pour donner un effet de pouss e initiale Celui ci peut d ailleurs tre renforc en associant des structures intercommunales ou en s appuyant sur les structures repr sentatives des maires du d partement 14 Il peut aussi tre utile d int grer les experts locaux de la s curit civile sapeurs pompiers ou gendarmes dans la d marche Le relais du responsable local de ces services peut tre appr ciable compte tenu de sa proximit avec les lus Il est souhaitable dans ce cas que ces responsables soient
18. eux m mes form s la m thode et la logique du PCS Au del des mesures incitatives ponctuelles engag es par les pr fets la mise en place d un p le temporaire de comp tence d partemental inter services r uni une fois par trimestre sous la pr sidence du pr fet avec le SIDPC la DDT le service en charge du contr le de l galit la les sous pr fecture s le DMD et le SDIS peut prolonger la dynamique initi e Une instance d partementale permanente ayant la s curit civile dans son objet peut assurer ce suivi et ainsi p renniser la d marche 5 4 l implication directe du corps pr fectoral Le pr fet et les membres du corps pr fectoral peuvent marquer en direction des lus leur attachement la d marche Plusieurs moyens peuvent tre employ s la relance personnelle du pr fet aupr s des maires des communes Lorsque le PCS est achev le pr fet peut manifester la reconnaissance du travail accompli en adressant au maire e un courrier personnalis le f licitant pour sa d marche et le sensibilisant sur la n cessit d une mise jour constante e un logo type apposable l occasion de rencontres du pr fet avec les lus la pr paration par les services en charge des PCS d une fiche de point de situation de s la commune s concern e s implication forte des sous pr fets d arrondissement aupres des lus prenant la forme d un rappel du r le et de leur responsabilit en ma
19. g une d marche analogue celle pr conis e dans le cadre du PCS sans le savoir Par exemple l existence d une astreinte d lus et les proc dures de mise en place ponctuelle de syst mes mobiles de protection anti crues r alis es dans certaines communes 12 constituent des l ments fonctionnels d un PCS Elles peuvent ainsi servir de base concr te a la d marche globale du PCS et tre valoris es dans ce sens Le PCS interface de l ORSEC d partemental La pr fecture peut inscrire toutes les demandes qu elle doit faire aux communes en mati re d ORSEC dans le cadre du PCS m me s il n existe pas encore g n rant une dynamique permanente autour de celui ci Par exemple la pr fecture demande une commune dans le cadre d ORSEC soutien d identifier les capacit s d accueil d urgence En r ponse la commune va recenser ces moyens en adoptant une d marche qui s inscrit dans la logique d laboration du PCS En savoir FICHE N 2 Inscrire le PCS au coeur des relations avec les communes L association l laboration de la planification d partementale Les communes doivent tre associ es aux dispositifs d laboration de la planification d partementale dispositions sp cifiques ORSEC notamment les P P I industriels ou grands barrages afin de permettre dans la mesure du possible la r alisation concomitante d un PCS dans les communes concern es Elles profitent d s lors de la dynamique e
20. les sur l tat des r seaux lectriques en cas d intemp ries etc Ces l ments normalement d tenus et formalis s par les communes constituent le socle d un PCS implicite Aussi revient il chaque pr fecture de mettre l accent sur cette r alit afin de leur faire prendre conscience la fois de l int r t et de la simplicit d laboration du PCS A la fois simple et vidente cette d marche int gr e de s curit civile est paradoxalement trop peu r pandue 21 FICHE N 3 Profiter des exercices pour sensibiliser au PCS Le rappel de la n cessit des PCS s inscrit parfaitement au travers des exercices ORSEC P P L site industriel canicule tunnel chute d avion auxquels les communes doivent tre associ es La participation aux exercices a un double int r t Y tester ou r der le PCS v sensibiliser de mani re tr s concr te les lus d pourvus de PCS en les invitant en qualit d observateurs dans la commune concern e par l exercice Le retour d exp rience de l exercice d montre ais ment l utilit de se doter d un PCS En continuit de cette d marche l exercice peut permettre de pr senter au sein du COD le dispositif op rationnel de liaison avec les lus communaux cellule d di e que la pr fecture peut utilement cr er Cet outil implique la mise en place c t communal dans le cadre du PCS d une interface structur e pour entrer e
21. me Elle permet en outre de d velopper l exp rience des participants en mati re de raisonnement op rationnel et de favoriser leur appropriation du PCS dans la mesure o ils participent directement son laboration Elle pr sente n anmoins l inconv nient de manquer de r alisme pour les joueurs dans la mesure o elle ne permet pas de reproduire de mani re suffisante les conditions d un v nement r el pas d volution dynamique reproduisant la cin tique d un sinistre Le choix des th mes de r flexion pour une mise en situation peut tre effectu partir de la liste des th mes d exercice incluse dans la fiche n 3 Il convient donc de se reporter celle ci pour trouver les exemples adapt s au contexte local Pour m moire Le m mento PCS sur les exercices dit par la DSC en octobre 2008 propose un sc nario d taill d tude de cas inondation pp 32 33 24 o re n Z L Plus encore que pour la d marche de sensibilisation l accompagnement des communes n cessite de fixer des priorit s En effet cette d marche para t d autant plus n cessaire que la disproportion entre le nombre lev de communes dans chaque d partement et la faiblesse des moyens disponibles pour la mener bien est importante Plusieurs m thodes ont donc t d ploy es par les pr fectures pour optimiser leur d marche d accompagnement en fonction des particularit s de leur d partement
22. n liaison avec le COD lors d un v nement L un des objectifs de l exercice peut consister 4 tester la mise en uvre d un dispositif tr s pr cis et tr s concret du PCS telles que la pr paration d un centre d accueil et de regroupement la diffusion de l alerte et de l information la mise en place du PC communal etc Le m mento sur les exercices PCS publi par la DSC en octobre 2008 pr sente les diff rents types d exercice la mani re de les organiser et des exemples de simulation r alis e par les communes La liste des th mes d exercices pr sent e ci dessous en est extraite Elle peut galement tre utilis e pour choisir des th mes de mise en situation cf fiche n 4 L exercice doit tre pr sent comme l aboutissement pratique de la d marche th orique de construction du PCS qu il soit r alis de fa on autonome au niveau communal ou en lien avec l ORSEC d partemental Enfin il convient de rappeler que les exercices constituent le principal moyen de p renniser et de faire vivre dans le temps l organisation communale de sauvegarde Exemples de themes pour les sc narios d exercice e Risques Naturels ph nom nes m t orologiques localis s violents orages gr les etc vague de froid ou de chaleur chutes de neiges exceptionnelles glissements de terrain de terrain coul es de boue effondrement fontis recul de falaise mar e de temp te feux de fo
23. ngag e et ont l assurance d une bonne coordination des deux niveaux de planification Les exercices de s curit civile Le rappel de la n cessit des PCS s inscrit parfaitement au travers des exercices ORSEC P P I site industriel canicule tunnel chute d avion auxquels les communes doivent tre associ es Le retour d exp rience de l exercice d montre ais ment l utilit de se doter d un PCS Il convient de rappeler que l exercice doit tre pr sent comme l aboutissement pratique de la construction du PCS et constitue le principal moyen de le p renniser En savoir FICHE N 3 Profiter des exercices pour sensibiliser au PCS 4 4 La sensibilisation par la mise en situation Une d marche p dagogique assez labor e de pr sentation des PCS peut tre d velopp e Au cours de r unions organis es par la pr fecture avec un nombre de participants limit une mise en situation permet aux lus de s interroger sur la base d exemples simples que faudrait il mettre en place dans ma commune si tel v nement survenait En Savoir FICHE N 4 La mise en situation 4 5 La sensibilisation partir des documents d urbanisme et d information pr ventive Le rappel de l obligation de se doter d un PCS s inscrit dans la continuit de la gestion des risques qui comprend l information la pr vention et l organisation communale de la sauvegarde Ainsi l occasion des r unions de tr
24. nom nes mena ant la collectivit Lorsque les documents ci dessous existent la commune doit galement en tenir compte pour l analyse des risques dans le cadre de l laboration de son PCS Ainsi elle doit s interroger sur l existence v d un Plan de Pr vention des Risques Naturels d un Plan de Pr vention des Risques Technologiques de plans particuliers d intervention et des dispositions sp cifiques ORSEC de la pr fecture qui la concernent KKKKK SK 26 d une tude sur les risques naturels carte d al as PER atlas de zones inondables etc de port s connaissance sur les risques industriels d arr t s de reconnaissance de l tat de catastrophe naturelle ou technologique d archives relatant des v nements naturels pass s d autres l ments de connaissance et d valuation des ph nom nes rep res de crue etc d autres tudes techniques permettant une bonne connaissance des ph nom nes tude hydraulique g otechnique 1 3 Connaissance des enjeux exposes KKK K SA Quelle est la r partition de la population par secteur hameaux quartiers Quels sont les Etablissements Recevant du Public ERP Quelles sont les zones expos es un al a et les populations expos es Quels sont les tablissements les plus sensibles coles cr ches maisons de retraite tablissements hospitalier monuments historiques etc Existe t il des
25. ociations Quelles sont les coordonn es des personnes ressources pour mobiliser les moyens r pertori s nom du chef d entreprise n de t l phone etc Une convention est elle mise en place avec ces partenaires Quelle aide les communes voisines peuvent elles fournir Si un tablissement public intercommunal existe quel soutien technique est il en mesure de fournir 9 L valuation globale de la gestion de l alerte doit permettre la commune d adapter sa capacit actuelle recevoir une alerte et la diffuser efficacement la population v SSS SSS Quelles sont les proc dures sp cifiques permettant la commune d tre alert e rapidement syst me d annonce des crue etc Quel est le syst me d alerte et d information des populations mis en place par la commune Quel est le d lai n cessaire pour alerter l ensemble de la population Les moyens d alerte et les consignes diffus es sont ils adapt s aux risques pr sents sur la commune La population connait elle ces moyens d alerte Comment la population est elle inform e des consignes appliquer en cas d alerte Quel est le temps n cessaire l vacuation des sinistr s ou la mise l abri des personnes Quelles sont les actions d information des populations pr vues en cas de mise en vigilance m t o France par exemple Pour m moire Tous les points voqu s dans ce questionnaire sont trait
26. our l laboration du PCS conduisant transposer des organisations inadapt es aux sp cificit s locales un PCS r alis en quelques semaines par la secr taire de mairie ou un policier municipal seul voire par un stagiaire sans implication de la municipalit et des autres services communaux Il convient de pr ciser que ces appr ciations qualitatives n incombent pas r glementairement aux pr fectures Celles ci en constatant des oublis dans les PCS qu elles re oivent ne peuvent que prodiguer a posteriori des conseils et favoriser les bonnes pratiques 3 4 Bilan des actions men es par les pr fectures Il ressort des l ments fournis par les pr fectures de d partement que toutes ont d ploy un dispositif d incitation la mise en place des PCS plus ou moins toff Ces premi res d marches n ont pas dans l ensemble rencontr l adh sion attendue De plus les r sultats sont tr s contrast s Ainsi une m me mesure d incitation ne produira pas le m me effet d un d partement l autre Les r sultats ne sont donc pas syst matiquement proportionn s aux efforts d velopp s Les pr fectures ont pers v r dans leurs actions de sensibilisation soit spontan ment soit sur la base d un bilan approfondi de mise en place des PCS Mais elles ont d faute d adh sion des lus d passer ces outils l mentaires de sensibilisation pour passer une v ritable politique d accompagnement
27. personnes vuln rables domicile sp cifiquement recens es Quel serait l impact des v nements redout s sur les infrastructures de la commune routes eau potable r seaux d assainissement r seaux d clairage etc Quel serait l impact des v nements redout s sur les structures conomiques de la commune industries commerces exploitations agricoles etc Quel serait l impact des v nements redout s sur le patrimoine communal 2 Liste des moyens organisationnels et techniques mettre en uvre Certaines communes disposent d j de certaines proc dures voire d une organisation qu il convient d int grer dans le PCS Dans le cas contraire elles doivent s organiser pour tre en mesure de r pondre favorablement aux questions suivantes 2 1 Moyens organisationnels de gestion d v nement KKKKSK SSS Une astreinte lu est elle pr vue Une astreinte technique est elle organis e Un annuaire des lus et agents est il en place et maintenu jour Ces astreintes sont elles communiqu es r guli rement aux services de secours et ou la pr fecture En cas d v nement une r partition des r les entre les personnes est elle arr t e Un poste de commandement communal est il pr vu en cas de sinistre Le maire connait il ses missions de Directeur des Op rations de Secours Existe t il un plan d vacuation en cas de sinistre n cessitant cette mesure 2 2
28. pr sentant 50 des communes assujetties l obligation Le plus faible taux d partemental de r alisation de PCS obligatoires s tablit 2 et les plus forts taux 83 en m tropole et 100 en outre mer Pour les communes non soumises l obligation 523 PCS ont t arr t s et 346 sont actuellement en cours d laboration Il est noter que les communes non soumises I obligation de r aliser un PCS sont globalement moins suivies par les pr fectures que les autres Au total 6 206 communes toutes cat gories confondues sont dot es ou seront prochainement dot es d un PCS soit 16 des communes fran aises Les donn es chiffr es sur la r alisation desdits plans sont indicatives et doivent tre consid r es avec prudence En effet elles ne refl tent pas n cessairement la mise en place de la d marche de s curit civile voqu e plus haut Certes dans bien des cas vertueux la r daction du PCS sera le point de d part de celle ci Parfois m me des organisations communales simplifi es ne portant pas express ment le nom de PCS constituent d j une tr s efficace base op rationnelle de r ponse des communes En revanche parfois le PCS est un plan alibi r pondant une obligation l gale sans caract re op rationnel Il est alors labor sans implication de la municipalit par une personne cochant les cases d un plan type ou par un prestataire ext rieur charg de livrer un documen
29. r le global des maires en mati re de s curit civile l alerte en cas de risques naturels ou technologiques le suivi des ERP la fonction de directeur des op rations de secours DOS la notion de premier maillon de la s curit civile sur le territoire communal la mission de sauvegarde des populations les actions mener par le maire lorsque le pr fet est DOS etc Y pour pr senter le nouveau DDRM qui concerne directement toutes les communes du d partement Enfin des r unions d information destin es tous les maires et consacr es l ensemble du champ des questions de s curit civile permettent de promouvoir les collaborations entre communes et services de l Etat Toutes ces r unions doivent tre autant que possible pr sid es par un membre du corps pr fectoral assist par un repr sentant du SIDPC du SDIS et ou de la DDT De m me l implication directe pour soutenir leur organisation des associations repr sentatives association d partementale des maires ou de pr sidents de communaut s de communes association d partementale des secr taires g n raux de mairie etc est appr ciable Ce soutien se mat rialise par des invitations co sign es par le pr fet et le pr sident de l association En dehors des r unions organis es en pr fecture le Congr s d partemental des Maires les journ es des maires les autres r unions g n rales d lus la tenue d un stand lors de foires exposi
30. r ts 22 Risques Technologiques accident ou incendie dans une industrie renfermant des mati res dangereuses pollution d un cours d eau d une nappe phr atique ou littoral hydrocarbures ou divers produits accident impliquant un moyen de transport de mati res dangereuses voie ferr e ou voie routi re accident de transport collectif car avion ou train sur le territoire de la commune accident de transport collectif qui concerne des administr s car avion ou train hors du territoire de la commune incendie de grande ampleur ou effondrement concernant un b timent communal mairie services techniques ou un tablissement recevant du public cr che cole maison de retraite stade inondation par rupture de digue d une canalisation importante ou d un barrage d couverte de munitions de guerre n cessitant une vacuation rupture d une canalisation de transport de gaz ou d hydrocarbure Risques Sanitaires intoxication alimentaire collective dans un tablissement de la commune cole maison de retraite pizooties d couverte de plusieurs animaux morts ou pr sentant la m me maladie cas de m ningite de l gionellose de rage etc pand mie sur le territoire de la commune dysfonctionnement majeur du r seau d assainissement de la commune Perturbation de la vie collective probl me d alimentation en eau potable rupture d alimentation en ne
31. rgie Exemples d incidents coupures des moyens de communication t l phones infrastructures routi res impraticables lus ou personnels indisponibles concern s par l v nement ou injoignables absence d nergie sur la commune ph nom ne cin tique tr s rapide ph nom ne de longue dur e 23 FICHE N 4 La mise en situation Pour les communes de petite taille la technique simple et p dagogique de la mise en situation peut tre utilis e en compl ment du questionnaire d accompagnement de la fiche n 7 du pr sent document Elle consiste proposer par exemple l occasion d une r union des lus municipaux un th me de r flexion tr s concret consistant se demander que faire face aux cons quences de l al a tudi naturel ou technologique Les divers aspects du PCS peuvent tre ainsi abord s au cours de quelques r unions en tentant de r pondre aux principales questions suivantes v v v v v A quel type d v nement les communes du d partement sont elles confront es Quels sont les enjeux concern s Quelle est la strat gie la plus appropri e 4 mettre en ceuvre en fonction des sc narios Quels sont les objectifs en fonction de l v nement et de la strat gie appliquer Quelles sont les actions r aliser pour chaque objectif et qui r alise ces actions Cette m thode a l avantage d tre concr te simple rapide et cono
32. rmanences mensuelles des quipes d accompagnement peuvent tre galement mises en place dans les sous pr fectures 9 1 l implication des structures intercommunales La dynamique intercommunale qui succ derait une politique de sensibilisation de m me niveau pr sente aussi de nombreux atouts Cette strat gie permet de favoriser la coop ration la solidarit entre les communes la r flexion et la mise en commun des ressources On peut insister sur l int r t de l intercommunalit pour mutualiser la d marche dans les communes les moins peupl es 0 6 La formation des maires des conseillers municipaux et des cadres communaux De mani re plus structur e en liaison avec les organismes ad hoc centres de gestion CNFPT des formations d lus ou d agents territoriaux peuvent galement tre organis es en liaison avec la pr fecture 16 L aide mat rielle peut prendre de nombreuses formes 6 1 Les kits m thodologiques ou maquettes de PCS De nombreuses pr fectures ont mis en place des PCS type r pondant ainsi une forte demande exprim e par les communes qui ne savaient pas comment aborder le sujet A ce stade il convient de distinguer deux approches la fourniture aux communes de simples documents type compl ter constituant directement une fois remplis le PCS crit La DSC est d favorable cette d marche En effet l laboration du PCS risque de se limiter 4 un simple remplissage de cases vides sans r
33. rs les personnels directement charg s de la mise en place effective des PCS cadres des services techniques secr taires ou directeurs g n raux de collectivit s v dans un cadre g ographique pr cis soit par affinit s administratives ou de territoires le canton une intercommunalit une vall e de montagne un plateau soit par bassin ou zone de risques en lien fort avec un al a connu la vall e d un cours d eau le littoral une zone bois e soumise aux feux de for ts Cette approche permet de confronter les maires une vision commune des risques et de l organisation mettre en place des questions pratiques vont se poser dans les m mes termes e Exemple Une r union rassemblant les maires du littoral peut avoir les objectifs suivants anticiper avec un repr sentant de m t o France les risques partir des outils de pr vision se pr parer la crise avec une pr sentation du dispositif d alerte des maires et le rappel des principales dispositions mettre en uvre pour faire face aux risques dans le PCS v autour de th matiques du moment li es un v nement ayant r cemment frapp une tornade des pluies torrentielles un pisode neigeux etc et ses effets coupures de routes interruption des r seaux d eaux et d lectricit etc vy autour du th me d un risque majeur impactant l ensemble du d partement cyclone s isme temp te etc v autour du
34. rtements m tropolitains et d outre mer Les communes assujetties 10 546 communes sont soumises l obligation de r aliser un PCS Elles seront au moins 11284 d ici deux ans Cette volution pr visible est due la variation des deux crit res d assujettissement Le premier crit re est la mise en place et l approbation des PPRN Ces documents vocation urbanistique dans les zones risques naturels dont la n cessit a t fermement rappel e par le Pr sident de la R publique d but 2010 sont amen s se d velopper encore dans les ann es venir Leur nombre est donc en hausse constante Le deuxi me crit re l existence d un PPI est plus stable Les PPI sont li s la pr sence de grandes installations g n rant des risques technologiques installations industrielles grands barrages hydrauliques installations nucl aires La quasi totalit des PPI sont r alis s Leur nombre voluera peu en fonction des nouvelles implantations ou de changements de seuil d assujettissement Seule la derni re cat gorie de PPI apparue dans la r glementation savoir les infrastructures de transport de mati res dangereuses g n re progressivement de nouveaux plans Les PCS r alis s et en cours de r alisation Pour les communes soumises l obligation 2 988 PCS ont t arr t s et 2 349 sont actuellement en cours d laboration Au total 5 337 PCS sont arr t s ou en cours d tablissement re
35. s de fa on d taill e dans le Guide pratique d laboration d un plan communal de sauvegarde dit en novembre 2005 par la DSC 28 FICHE N 7 Exemple de trame de PCS Le tableau ci dessous extrait du m mento PCS sur les exercices dit par la DSC en octobre 2008 d crit les principales missions relevant du maire lors d un v nement de s curit civile survenant sur le territoire de sa commune et les conditions requises pour qu il puisse les assumer pleinement La commune a donc tout int r t se servir de ce document comme trame pour l laboration de son PCS en compl ment du questionnaire d accompagnement pr sent en fiche n 6 Missions El ments prendre en compte dans l laboration du PCS Assurer la veille Organisation de la permanence la r ception R activit de la permanence par rapport la r ception d une information et le traitement veille ou alerte ext rieure ou locale des alertes Transmission aux personnes concern es Rappel des membres du P C C Les moyens mat riels du P C C L organisation fonctionnelle et les outils cartes documents Les relations avec Les cellules de terrains La capacit d analyse de la situation La coordination et le suivi des actions Les relations avec les chelons voisins et sup rieurs La capacit de fournir les informations demand es par les services ext rieures pr fectures pompiers La cap
36. t sur tag re et ne sera pas op rationnel En r sum Compte tenu des imp ratifs d appropriation du PCS par les acteurs charg s de sa mise en uvre l accompagnement dans la mise en place des PCS ne peut tre qu incitatif personne ne peut et ne doit faire le PCS la place de la commune La premi re action du pr fet consiste faire prendre conscience aux maires de l importance du PCS et du caract re intuitif de cette organisation 3 1 Les premi res mesures d incitation d ploy es par les pr fectures La quasi totalit des pr fets ont signifi l obligation r glementaire de r aliser leur PCS par lettre circulaire aux maires des communes concern es Ces campagnes ont t men es soit l occasion de la sortie des guides nationaux relatifs aux PCS soit l occasion du renouvellement des conseils municipaux soit post rieurement des v nements naturels intemp ries inondations ayant frapp tout ou partie du d partement Elles ont parfois t d embl e largies l ensemble des communes y compris celles qui n taient pas soumises obligatoirement la d marche En outre la documentation nationale r alis e par la DSC a galement t diffus e en deux vagues successives D but 2006 lors de la parution initiale de celle ci et d but 2008 lors de la parution d un nouveau m mento sur les exercices et de la nouvelle dition du document de sensibilisation en tout plus de 40 000 exempl
37. tant certaines pr fectures rel vent que des op rateurs priv s proposent aux maires de r diger leur PCS Or les r sultats de ces prestations sont h t rog nes Dans certains cas les prestations sont jug es localement au mieux inefficaces simple remise en forme des dossiers types fournis par la pr fecture et au pire contre productives par m connaissance totale de la doctrine de planification de la s curit civile Dans d autres cas les prestations paraissent plus adapt es aux besoins des communes en b n ficiant de l appui de consultants exp riment s Dans tous les cas leur co t est tr s variable Le recours des renforts ext rieurs dans un cadre supra communal est une approche d j tent e dans plusieurs d partements Une pr fecture a ainsi mis en place avec un financement par les fonds Barnier un appel d offre en direction de bureaux d tudes pour aider les communes mettre en place leur PCS Le recours des cabinets ext rieurs charg s seuls de l laboration ou du suivi de l laboration des PCS est fortement d conseill Ainsi l administration centrale se refuse envisager toute proc dure de recommandation ou d agr ment de tels organismes priv s Une telle proc dure tendrait corroborer le principe selon lequel les PCS ne peuvent pas tre mis en place sans aide ext rieure ce qui n est pas exact comme l ont prouv toutes les communes qui ont d ores et d j mis en place seules le
38. ti re de s curit civile et de PCS En r sum L implication directe du corps pr fectoral affiche une posture r solue de l Etat faire aboutir la d marche des PCS dans l int r t des populations et des municipalit s 15 5 9 La priorisation de l accompagnement Reprenant l approche du paragraphe 4 1 le travail d accompagnement peut tre cibl autour d un ph nom ne d un bassin de risques d une entit territoriale L aide m thodologique voire l aide directe apport e par les services de l Etat compte tenu des moyens disponibles peut ainsi tre prioris e Aussi plusieurs m thodes ont t d ploy es par certaines pr fectures focaliser les efforts d laboration et l appui des services de l Etat en priorit sur les communes les plus peupl es insister sur les zones touristiques stations de sports d hiver stations baln aires En savoir FICHE N 5 D finir des priorit s en mati re d accompagnement 5 6 L organisation de l accompagnement par des quipes Hormis l assistance directe prenant la forme d une participation des r unions de travail ou aux comit s de pilotage des PCS la mise en place d quipes d di es aptes r pondre en permanence aux sollicitations ponctuelles des communes est pr conis e En outre des ateliers anim s par exemple par la DDT et le SIDPC peuvent tre organis s sur rendez vous pour une ou plusieurs communes Des pe
39. tion auxquelles les lus participent sont galement l occasion de promouvoir la d marche Ces approches visent essentiellement sensibiliser les lus et le maire au premier chef le PCS tant un r el projet politique communal porter 20 FICHE N 2 Inscrire le PCS au coeur de vos relations avec les communes Pour g n rer une dynamique permanente autour du PCS il convient pour chaque pr fecture d inscrire toutes ses demandes adress es aux communes en mati re d ORSEC en r f rence ce document m me lorsqu il n existe pas et ou n est pas obligatoire En effet comme l illustrent les exemples ci dessous ces sollicitations sont fr quentes et toutes les r ponses doivent en principe se trouver dans le PCS v S N NN KON l identification des capacit s d accueil ou d h bergement d urgence dans le cadre d ORSEC soutien la mise en place d une proc dure de transmission des alertes suite une mise en vigilance m t o la mise jour de l annuaire GALA la d signation d un contact permanent dans chaque commune l utilisation du recensement volontaire des personnes vuln rables registres nominatifs communaux d identification des personnes g es et handicap es l organisation de l alerte des populations les modalit s d approvisionnement d grad en eau potable la d signation des correspondants communaux charg s de remonter des informations g n ra
40. ur PCS Des organismes parapublics notamment sp cialis s en mati re de pr vention des risques et d information pr ventive comme l Institut des risques majeurs IRMa de Grenoble ou le CYPRES en r gion Provence Alpes C tes d Azur ont une exp rience longue l gitime et reconnue pour appuyer les d marches de mise en place des PCS Ils sont bon droit sollicit s par les communes ou les pr fectures de leur ressort et proposent un accompagnement de facture semblable au soutien qui serait assur par les pr fectures Ces m mes organismes peuvent galement tre sollicit s dans le cadre des d marches de sensibilisation des lus en participant aux r unions notamment FICHES TECHNIQUES 19 FICHE N 1 Organiser des r unions de sensibilisation mieux cibl es Pour tre plus efficace la d marche de sensibilisation gagnerait sans doute diversifier les intervenants les publics les th matiques et les m thodes Le renouvellement des lus ou l absence totale de r ponse d un nombre important de communes aux sollicitations pr fectorales incitent maintenir le principe des r unions de sensibilisation tout en affinant la mani re de les concevoir L objectif est de rassembler un auditoire aux pr occupations communes et de mieux ajuster le discours aux r alit s de terrain A cette fin les r unions peuvent tre organis es de la mani re suivante v en direction de publics cibl s au dela des lus ve
41. v certaines d entre elles ont focalis leur soutien sur les communes les plus peupl es de mani re couvrir le maximum de population Cette solution est d autant plus adapt e que la population est fortement concentr e dans un nombre limit de communes au sein d un m me d partement a fortiori lorsque ces derni res sont expos es 4 de forts enjeux de s curit civile a contrario l accompagnement des communes les moins peupl es n a pas t forc ment d laiss par toutes les pr fectures compte tenu du faible investissement que repr sente l laboration de leur PCS En effet plus la commune est petite plus le PCS est simple concevoir et ce aussi bien au niveau de l alerte de l organisation mettre en place que des moyens recenser et mobiliser En toute logique l accompagnement pour chacune de ces communes doit permettre de mobiliser proportionnellement beaucoup moins d nergie que pour celui d une grande ville dont le PCS sera n cessairement plus compliqu mettre en place et l laboration duquel la pr fecture est susceptible d tre plus fortement mobilis e notamment par sa participation un comit de pilotage d autres pr fectures ont concentr leurs efforts vers les communes risque lev au regard du croisement entre les al as connus et les enjeux en termes de population d environnement et de biens Cette approche plus fine para t d autant plus adapt e que les al
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