Réaliser une enquête - Université Paris Diderot
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1. 21 1991 La th orie des champs Didactique des 222. des r gles d action des invariants op ratoires des possibilit s d inf rences en situation Mais G Vergnaud est revenu sur ce qu il appelle lui m me le triangle des linguistes Vergnaud 1994 p 189 190 pour le transformer ainsi REEL REPRESEN TATION Situations Sch mes r f rent Invariants op ratoires Objets et propri t s Conceptions et nonc s signifiants gt signifi s Rappelons enfin que pour G Vergnaud un champ conceptuel est un ensemble de situations renvoyant l id e de proc dure II FAIRE REALISER UN TRAVAIL D ENQUETE PAR LES ETUDIANTS A Introduction L exp rience des ann es pr c dentes nous avait montr un d sint r t certain chez quelques tudiants pour les s ances consacr es cet enseignement En accord avec la direction du d partement nous avons d cid que les tudiants par groupes de quatre seraient charg s en fin de cursus de faire une enqu te par questionnaires B L organisation de l enseignement de la statistique dans le d partement GEA Ce temps pass en entreprise est g om trie variable entre premi re et deuxi me ann e il a conduit l quipe enseignante donner des poids diff rents aux cours de statistique dans chacune des ann es En premi re ann e une quarantaine d heures est consacr e l tude de la statistique descriptive cet enseignement donne lieu deux
3. de Strasbourg pp 255 279 R gnier JC 1994 Statistique documents auto correctifs et auto valuatifs d aide l apprentissage ISPEF Universit Lyon2 R gnier JC 2000a L alternance des vidences en aux questions Forum revue de la recherche en travail social n 93 pp 38 47 ISSN 0988 6486 R gnier JC 2000b Auto valuation et autocorrection dans l enseignement des math matiques et de la statistique Note de synth se pour l obtention de l Habilitation Diriger des Recherches Universit Marc Bloch 13 d cembre 2000 240 p Revuz A 1980 Est il impossible d enseigner les math matiques Puf 12 13 14 15 16 17 18 Ronan C 1988 Histoire mondiale des sciences Seuil 704 p Rousset P 1997 L IUT Lumi re une exp rience d IUT en alternance communication pr sent e dans Patelier formations professionnelles du secteur tertiaire et alternance aux journ es d tudes sur la professionnalisation dans l enseignement sup rieur 19 20 Serres M 1989 El ments d histoire des sciences Bordas Vergnaud G conceptuels Recherches en math matiques 10 2 3 pp 133 169 Vergnaud G 1994 Le r le de l enseignant la lumi re des concepts de sch me et de champ conceptuel in M Artigues R Gras C Laborde P Tavignot EDS Vingt ans de didactiques des math matiques en France Grenoble La Pens e Sauvage Editeurs pp 177 191
4. ralement pr c der les statistiques du calcul des probabilit s On peut remarquer pour la statistique les m mes interrogations que celles d Andr Revuz pour les math matiques Revuz A 1980 p 142 comme de ne pas massacrer les math matiques au nom des applications et ne pas n gliger ces applications au nom d une puret mal comprise Toutefois ici nous n interviendrons pas dans ce d bat dans la mesure o nous consid rons la pratique de la statistique comme un l ment fondamental de l enseignement et de l apprentissage cette discipline Dans un premier temps nous nous limiterons d crire un travail d enqu te par questionnaire r alis par des tudiants Nous nous attacherons aux conditions de sa r alisation sa place dans le cours de statistique de deuxi me ann e du DUT GEA nous essayerons de comprendre comment le travail d enqu te a permis la construction de la connaissance de l apprenant a donn du sens ses apprentissages et a augment sa capacit utiliser les outils statistiques dans son insertion professionnelle Dans un second temps nous analyserons les obstacles li s cette strat gie p dagogique ramenant enfin notre propos dans le temps et dans l espace des apprentissages quelles sont les statistiques que l on voudrait que soient capables de manipuler nos tudiants et avec quel dessein l issue du DUT GEA II LE CADRE THEORIQUE A De l alternance en formation 1 L a
5. contr les devoirs individuels sur table et une valuation sous la forme d une enqu te concentr e sur plusieurs disciplines communication marketing statistique etc et r alis e en groupes En deuxi me ann e seize heures sont consacr es travailler sur les notions de lois de probabilit s d chantillonnages d estimations d intervalles de confiance C Mise en place du travail d enqu te par questionnaires Par rapport aux emplois du temps tr s charg s des tudiants nous ne pouvions envisager un travail d enqu te par questionnaires aussi lourd que dans d autres contextes comme celui par exemple de la statistique en premi re ann e GLT Gestion Logistique et Transport dont on pourra consulter un compte rendu dans Le Nir M Oriol JC 2000 Nous avons donc pris le parti de consacrer la fin du cours quatre heures une matin e ou une apr s midi cette activit d enqu te par questionnaires En voici le d roulement Consignes donn es aux tudiants ils sont regroup s par groupes de 4 au maximum Phase 1 d terminer une question ou plusieurs d terminer la population de votre tude venir faire valider votre projet aupr s de l enseignant Phase 2 Construire un questionnaire en pr voyant le traitement futur venir faire valider votre questionnaire aupr s de l enseignant Phase 3 Taper votre questionnaire sous un traitement de texte D termin
6. des documents auto correctifs et auto valuatifs R gnier 1994 qui a renforc l autonomie des tudiants par rapport aux apprentissages Il existe quatre livrets qui sont structur s de la fa on suivante e Une pr sentation Quelques objectifs sp cifiques Un mode d emploi Quelques l ments d histoire de la statistique Des propos g n raux sur la notion abord e Plusieurs documents de travail comportant une situation probl me un traitement faire une grille d auto valuation une feuille remplir d analyse personnelle des erreurs commises e un corrig du traitement des donn es La principale difficult r side dans la motivation des apprenants IV CONCLUSION Favorisant la pratique de production des apprenants ce travail d enqu te par questionnaires renforce pour les tudiants les signifiants mais aussi les signifi s l int rieur de m me de la situation de formation Oblig s de construire leurs propres nonc s de travailler dans des situations ouvertes les apprenants s approprient plus ais ment les sch mes qui sont convoqu s dans l apprentissage de la statistique Dans cette activit ils travaillent la fois par rapport l thique du sens et celle de la norme organisant les concepts statistiques et l on peut supposer que les sujets ont ainsi construit des comp tences pouvant tre plus facilement et plus imm diatement investies sur le terrain profes
7. orie des champs conceptuels La th orie des champs conceptuels est une th orie cognitiviste qui vise fournir un cadre coh rent et quelques principes de base pour l tude du d veloppement et l apprentissage des comp tences complexes notamment celles qui rel vent des sciences et des techniques et pour la compr hension des filiations et des ruptures entre connaissances La conceptualisation l ment central de l apprentissage prend appui sur la notion de concept qui est un triplet de trois ensembles l ensemble des situations qui donnent du sens au concept la r f rence l ensemble des invariants sur lesquels l op rationalit des sch mes le signifi l ensemble des formes langagi res et non langagi res qui permettent de repr senter symboliquement le concept ses propri t s les proc dures de traitement le signifiant Vergnaud 1991 repose Suivons G Vergnaud 1994 p 180 qui pour affiner progressivement la d finition d un sch me dit d abord que c est une totalit dynamique fonctionnelle c est dire quelque chose qui fonctionne comme une unit en second lieu que c est une organisation invariante de la conduite pour une classe de situations donn es l algorithme est un cas particulier du sch me et en troisi me lieu qu un sch me est compos de quatre cat gories d l ments des buts intentions et anticipations
8. R aliser une enqu te par questionnaires un outil didactique pour la statistique inf rentielle l Universit JEAN CLAUDE ORIOL Centre d Etudes de Recherche et de Recherche Action CERRAL IUT LUMIERE 160 BD DE L UNIVERSITE 69676 BRON CEDEX Doctorant en didactique de la statistique cole Doctorale ECLIPS Universit Lyon 2 Jean Claude Oriol univ lyon2 fr ou jeanclaudeoriol aol com http iut univ lyon2 fr R sum L IUT Lumi re fonctionne en alternance avec un syst me permettant aux tudiants d effectuer un stage de 7 semaines en premi re ann e puis une alternance effective en deuxi me ann e dans les quatre d partements STID OGP GLT et GEA dans ce dernier l enseignement de la statistique inf rentielle se d roule au cours de la deuxi me ann e entre les p riodes pass es en entreprise par les tudiants Cette formation en alternance riche en exp riences pour les tudiants oblige un renouvellement des pratiques p dagogiques universitaires Dans cette perspective nous avons mis en uvre une situation didactique plac e en fin du cours de statistique inf rentielle fond e sur la pratique r flexive d enqu tes par questionnaires r alis es par les tudiants eux m mes selon des modalit s pr cises Nous nous proposons d exposer cette exp rience didactique en donnant les fondements pist mologiques les contraintes didactiques les strat gies p dagogiques int grant l auto valuatio
9. Tilman Antoine F Pacquisition des connaissances formalis es est le r sultat de la g n ralisation des connaissances pratiques acquises sur le terrain professionnel Grootaers D Tilman F distinguent quatre formes d alternance l alternance fusion SF situations de formation et SP situations de production ont lieu sur le m me site L cole impose sa logique de formation et l entreprise impose sa logique de production aux apprenants le lien est uniquement g ographique l alternance juxtaposition il n y a pas de communication entre les probl mes rencontr s par l apprenant en SF et ou en SP le sujet en formation construit ses comp tences dans un lent processus dynamique impliquant inter activement des connaissances formalis es acquises l cole et des connaissances pratiques acquises sur le terrain professionnel 1988 l alternance compl mentarit les SF et SP ont les m mes objectifs l altermance articulation liaisons syst matiques entre SF et SP il existe un lien structurel Ce classement est repris par Fran oise Raynal et Alain Reunier dans l article p dagogie de l alternance Raynal F Reunier A 1997 p 226 On le voit en dehors des effets innovants propres toute diff renciation p dagogique l alternance ne peut elle seule porter le poids symbolique des apprentissages La m canique alternance es
10. Weber 1982 ou Combes 1996 Avant d aller plus avant il convient sans doute de faire un point sur cette notion d alternance Ainsi J C R gnier R gnier 2000a souligne d j dans le titre de son article Des vidences de la formation en alternance qui posent questions l angle sous lequel il aborde ce sujet L auteur de l article approche la notion d alternance en formation par l entr e des apprentissages qu il repr sente par le sch ma suivant Apprendre pour quoi GAETE Pourquoi apprendre Apprendre pour qui er gt ESPRIT CERVEAU Apprendre avec qui er mem mt pist mique Ye Apprendre o Apprendre quand R gnier 2000a p 44 A quel rythme apprendre Cette approche permet l auteur de distinguer 4 types d alternance dans le domaine de la formation l alternance l alternance l alternance l alternance juxtapositive d ductive inductive int grative le sujet en formation construit ses comp tences partir des connaissances formalis es acquises l cole parall lement aux connaissances pratiques acquises sur le terrain professionnel l acquisition des connaissances pratiques est le r sultat de la mise en uvre des connaissances formalis es acquises l cole R gnier 2000a p 48 D autres taxinomies sont possibles par exemple en se r f rant une approche plus institutionnelle Antoine Grootaers et
11. cience les exemples sont nombreux et les noms sont c l bres Newton et la gravitation Berthollet et Lavoisier et l affinit en chimie Galil e et le mouvement des plan tes Mendele ev et le classement p riodique des l ments etc Par ailleurs lorsque l on consid re les ouvrages d histoire des math matiques ils ne citent la plupart du temps que Calcul de probabilit s ou parfois statistique math matique dans leurs index ainsi l Abr g d histoire des math matiques Dieudonn 1978 p 277 ne parle t il pas de statistique Les statisticiens partagent eux aussi l id e de cette dualit ainsi A Qu telet crit dans une lettre intitul e La statistique est elle un art ou une science au Duc de Saxe Cobourg et Gotha Droesbeke 1997 p 5 toutes les sciences d observation leurs d buts ont subit les m mes phases c tait des arts car elles se bornaient grouper d une mani re plus ou moins heureuse des collections de faits appartenant un m me ordre des choses et c est par le rapprochement et l tude de ces faits qu elles se sont lev es ensuite au rang o on les voit briller aujourd hui On voit encore cette double perspective dans l enseignement de la statistique d un c t les tenants d une approche li e l pist mologie historique de cette science et privil giant les tudes de cas le terrain etc de l autre les partisans d une approche plus formelle faisant g n
12. er votre mode de travail combien de questionnaires faire passer quelles proc dures etc venir faire valider ce travail aupr s de l enseignant Phase 4 faire passer le questionnaire saisir les donn es l aide d un tableur dialogues avec l enseignant par rapport aux premi res hypoth ses avanc es Phase 5 finir en dehors de la s ance de 4 heures crire un rapport environ dix pages concernant cette tude et le rendre une date pr cise ce rapport donnera lieu une valuation et une note D Quelques sujets Les sujets taient librement choisis par les tudiants seulement soumis l approbation du professeur Nous n avons jamais eu refuser un sujet mais seulement faire pr ciser la question que les tudiants posaient Parmi les nombreux sujets trouv s en voici quelques uns 1 Quelle est la part du budget des tudiants accord e aux vacances et quelles sont leurs destinations 2 Comportement des tudiants par rapport au sport et les influences que celui ci exerce sur cette population 3 Que font les tudiants de leur temps libre Influence des m dias sur les choix politiques 5 Quelle est la distribution du budget global mensuel suivant les postes logement transport alimentation sport et loisirs habillement de la population des tudiants de Lyon 2 6 Origine et r partition du budget des tudiants de Lyon2 7 Mode de transport des tudian
13. es somme toute assez traditionnels Qu est ce qui motive les enseignants utiliser l enqu te par questionnaire comme appui l enseignement et comme outil d valuation en compl ment de l ensemble cours magistral et travaux dirig s Sans doute retrouvent ils dans cette dualit la double nature de la statistique et ou des statistiques ces derni res auraient comme objet de pr senter des r sultats la statistique ayant elle le statut d une science Ce constat s accorde avec le propos de Colin Ronan pour qui d une part les statistiques d but rent au XVIIe si cle lorsqu une s rie de relev s de noyades ayant abouti la mort fut effectu e Londres en 1662 par John Graunt et William Petty Ronan 1988 p 604 et qui d autre part souligne que les travaux de Qu telet Poisson Galton et Pearson fond rent la statistique Nomm professeur de math matiques au University College en 1884 il Pearson accepta en 1911 la chaire fond e par Galton et l occupa avec distinction pendant les vingt deux ann es qui suivirent posant les solides fondations math matiques de toute la science statistique du XXe si cle Ronan 1988 p 608 Ce n est ici qu un cas particulier du mouvement qui accompagne la construction d une science ainsi que le souligne Michel Serres dans l ments d histoire des sciences Serres 1989 c est dans le passage de la table des observations la loi que se construit une s
14. iques Masson Paris 376 p 5 Combes M C 1996 coordination de L alternance enjeux et d bats Paris La documentation fran aise 6 Dieudonn J 1978 sous la direction de Abr g d histoire des math matiques Hermann tome 1 392 p et tome 2 472 p La formation de l esprit d histoire des 7 Droesbeke J J et Tassi Ph 1975 Histoire de la statistique PUF 8 Le Nir M Oriol JC 2000 L enqu te l ment central de l enseignement de statistique en premi re ann e GLT in CNR IUT 2000 Recherche et innovation Presses Universitaires d Orl ans pages 157 169 9 er Oriol J C 1999 L valuation en alternance in Actes du colloque sur l alternance IUT Lumi re Lyon Malglaive G Weber A 1982 Th orie et pratique approche critique de l alternance en p dagogie Revue fran aise de p dagogie n 61 pp 17 27 11 10 Raynal F Reunier A 1997 P dagogie dictionnaire des concepts cl s ESF Editeur Paris 408 p R gnier JC 1983 tude didactique d un test autocorrectif en trigonom trie Strasbourg IREM Universit L Pasteur Tome 1 307 pp Tome 2 171 p Th se de doctorat de 3 cycle en didactique des math matiques R gnier JC 1988 tude didactique d une m thode d apprentissage fond sur le t tonnement exp rimental de l apprenant Annales de Didactique et de Sciences Cognitives s minaire de Didactique des Math matiques
15. lternance l IUT Lumi re Depuis sa cr ation en 1992 l IUT Lumi re est le seul IUT former ses tudiants compl tement en alternance Cette formation est ainsi construite en premi re ann e les tudiants suivent un stage de sept semaines dans une entreprise pendant la p riode avril mai la deuxi me ann e est r ellement en alternance donnant lieu la signature d un contrat d apprentissage deux syst mes sont en place en GEA selon l option choisie en deuxi me ann e par les tudiants 2 jours 3 jours 7 semaines 7 semaines une autre gestion du temps savoir 15 jours l IUT 15 jours en entreprise se pratique dans les trois autres d partements Dans tous les cas la surcharge horaire nous oblige finir l ann e en septembre jurys et d livrance des dipl mes Cette forme est d sign e par syst me 1 1 On trouvera des compl ments d taill s sur l organisation des cursus dans une communication de Paul Rousset directeur de l IUT depuis sa cr ation Rousset 1997 et plus particuli rement sur le d partement GEA dans un article d Isabelle Barth Barth 2001 qui a dirig le d partement GEA pendant plusieurs ann es 2 Approche taxinomique de l alternance Bien entendu l alternance est consid r e a priori comme un levier qui favorise les apprentissages mais c est galement un poids on trouvera une mise en perspective de cette pratique p dagogique chez de nombreux auteurs Malglaive
16. n et l autocorrection R gnier 1983 2000a 2000b ainsi que la m thode pour construire nos donn es et les premiers r sultats obtenus dans le cadre de cette ing nierie didactique Mots cl s statistique enqu te par questionnaires didactique de la statistique champs conceptuels alternance I APPROCHE EPISTEMOLOGIQUE ET HISTORIQUE Si l on se penche sur l origine du mot enqu te on trouve Le Robert 2001 que l origine de ce mot provient en effet du d but du XIIe enqueste du latin populaire inqu sita du latin classique inquisita ayant comme substantif inquirere qui signifie chercher d couvrir De la polys mie inh rente tout terme aux racines riches donnant au mot enqu te diverses acceptions aux r sonances plus ou moins brutales inquisition par exemple on distinguera son sens en rapport avec la recherche scientifique mais aussi le lien syntaxique et s mantique qu il tisse entre cette derni re et la pratique de recherche au sens du t tonnement exp rimental de l apprenant R gnier 1988 Cette pratique de recherche est souvent au centre de situations probl mes consid r es comme une condition n cessaire une v ritable appropriation des savoirs Un grand nombre d enseignants charg s de cours de statistique l universit confient une enqu te par questionnaire leurs tudiants ce travail donnant lieu une valuation en contrepoint de contr l
17. sionnel On peut raisonnablement penser comme G Bachelard qu en tablissant propos de chaque notion une chelle de concepts en montrant comment un concept en a produit un autre s est li avec un autre Alors il aura quelque chance de mesurer une efficacit pist mologique Aussit t la pens e scientifique appara tra comme une difficult vaincue Bachelard 1938 p 18 C est une observation scientifique du travail d enqu te par questionnaires faits par les tudiants qui nous donnera des indications pr cieuses sur les obstacles que rencontrent les tudiants dans l apprentissage de la statistique et sur les concepts mis en oeuvre ce travail nous permettra d apporter une pierre la construction de la didactique de la statistique et au passage de r pondre la question liminaire de quoi sont capables nos tudiants tant sur le terrain de la statistique que sur celui de la statistique de terrain V REFERENCES 1 Antoine F Grootaers D Tilman F 1988 Manuel de la formation en alternance Lyon Chronique sociale Bruxelles Vie ouvri re 2 Bachelard G 1938 scientifique Vrin 3 Barth I 2001 L utilisation de la situation de travail dans la formation d un cursus dipl mant cas du DUT GEA de l IUT Lumi re Deuxi me rencontre des acteurs de la formation technologique d Europe et d Am rique Latine Pointe Pitre 4 Bourbaki N 1984 El ments math mat
18. t d tudiantes E Parcours d apprentissage Ces temps de dialogues entre un groupe de 4 tudiants et l enseignant sont des moments d valuation qui leur permettent de se fixer de nouveaux objectifs donnant leur parcours d apprentissage une forme d j explicit e Oriol 1999 et que l on peut repr senter ainsi Objectifs vis s O4 OI 02 03 F es Contr le 1 C3 Processus C2 Capacit s Contr les mobilisables Evaluation Ci Temps des valuations TI F2 T3 T4 Evaluation initiale Parcours d apprentissage Oriol 1999 Dans cette repr sentation forc ment discutable du parcours d apprentissage on peut cependant faire quelques remarques les moments indiqu s par les points Contr les et valuation sont des moments extr mement importants en effet chaque tape les objectifs se sont d plac s Le contr le permet de faire le point dans le temps et dans l espace de l apprentissage l valuation de se fixer des nouveaux objectifs de nouvelles directions de prendre conscience du chemin parcouru du processus C est par cette vision cin tique du parcours que l apprenant peut avancer en face des obstacles On trouvera dans Oriol 1999 un morphog n se des parcours d apprentissage F L utilisation d exercices auto corrig s Afin de ne pas diminuer le nombre d exercices tudi s par rapport aux ann es pr c dentes nous avons utilis
19. t plus complexe qu il n y para t la lecture d un simple emploi du temps Si cette complexit n est pas prise en compte en tant que telle elle donnera lieu diff rents sympt mes parmi lesquels on peut citer la mise en place de proc dures compliqu es cette complication donnant naissance de la complicit entre ceux qui savent se mouvoir dans le syst me la poursuite des innovations perp tuelles ce qui peut permettre de ne pas se poser de questions 3 La place des tuteurs Un autre probl me que l on rencontre dans cette situation concerne la formation des tuteurs moniteurs ma tres de stages ou accompagnateurs qui souvent se r sume un minimum faute de temps et ou de moyens Cette interrogation est aussi bien celle de JC R gnier R gnier 2000a que de Antoine Grootaers et Tilman Antoine F Grootaers D Tilman F 1988 p 71 ces derniers pr cisent les qualit s en ces termes Trois crit res d gale importance devraient influencer le choix d un tuteur sa ma trise professionnelle sa motivation ses capacit s relationnelles et p dagogiques B Au champ conceptuel La vision de l alternance en rapport avec les apprentissages nous permet de rebondir sur la question fondamentale Comment apprenons nous G rard Vergnaud 1991 p 135 donne une r ponse qui nous semble convenir au travail des apprentissages de la statistique en d finissant la th
20. ts de Lyon2 en rapport avec diverses variables sexe budget etc 8 Influence de l ge sur le mode d habitation 9 Pratique d un sport et tabagisme tudiants de Lyon2 10 La typologie du vacancier tudiant de l universit Lyon2 11 Les tudiants et le sport 12 Les tudiants et les discoth ques 13 Qui sont les tudiants de l UTLumi re 14 Impact de la distribution d un quotidien gratuit M tro 15 Etc Remarques imm diates e Population tudi e pour des raisons de commodit la population tudi e est celle de l universit Lyon2 et quelquefois celle de l IUT Lumi re e Types de sujets nous pouvons remarquer qu il y a eu tr s peu d enqu tes ayant la politique comme sujet et aucun sujet sur la sant e L anticipation concernant le traitement des donn es est pratiquement toujours pr sent e Le questionnement sur les types de variables envisag es n est pr sent qu une fois sur deux environ P e La ma trise de l outil traitement de textes est largement suffisante e La ma trise du tableur est plut t bonne e Beaucoup de groupes pr voient d interroger plus de personnes que n cessaire afin d avoir un peu de marge e Peu de groupes s interrogent sur la possibilit de donn es aberrantes e Quelques groupes s inqui tent de ne pas avoir dans leur chantillon 50 de gar ons en fait la population des tudiants de Lyon2 est compos e d une forte majori
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