Rapport sur le C3P : décryptage - Site officiel du syndicat CFDT
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1. claircissement apporter au dispositif e Le cas particulier des int rimaires Les absences longues CDD sur un pic d activit port des EPI expatri s exposition sur une p riode limit e Enfin et contrairement ce qui a pu tre annonc la mission n a pas donn de suite favorable au report du dispositif Toutefois elle souligne que la d claration de l exposition peut tre r alis e jusqu janvier de l ann e N 1 Le rapport pr conise que les CARSAT soient vigilantes dans la r gulation du dispositif pour les int rimaires Si en r gime de croisi re l identification de la p nibilit pourra tre r alis e en amont de la conclusion du contrat de mise disposition tel ne pourra pas tre le cas pour les ann es 2015 2016 Une souplesse de calendrier est donc demand e pour les populations de salari s int rimaires Compte tenu des difficult s de mise en uvre le rapport recommande que l administration s abstienne de tout contr le spontan les deux premi res ann es Recommandation n 9 Faire voluer la fiche d exposition vers une d claration la CNAV CARSAT MSA via le logiciel de paie dans le cadre de la DADS DSN les informations relatives l exposition tant adress es au salari et au service de sant au travail dans le cadre de l envoi du relev de compte par la CNAV CARSAT MSA modification l gislative Recommandation n 10 Revoir par d cret ou pr ciser par circulair2. de nuit et travail en quipes successives alternantes il est expliqu dans le rapport que si l on veut viter le cumul entre ces deux facteurs un d calage des horaires devrait permettre d viter ce cumul De plus le rapport invite pr ciser dans une circulaire que les temps d astreinte sans intervention ne peuvent pas tre consid r s comme une p riode d exposition au facteur de travail de nuit e Travail r p titif la mission propose que deux situations soient maintenues la r mun ration la pi ce et la r p titivit induite par un process qui fixe un temps de cycle Contraintes physiques marqu es Manutentions manuelles de charges il semblerait que ce facteur pose un probl me particulier d valuation des diff rentes actions lever porter pousser tirer d placement cumul de manutention la mission propose donc une approche globale de ce facteur exposition 120 jours de manutention caract ris e par o Les 7 5T cumul s par jour o Soit au moins quarante lev s port s dans la journ e o Soit quarante pouss s tir s dans la journ e Postures p nibles pas de modification e Vibration m caniques pas de modification Toutefois il est pr cis que pour l ensemble des contraintes physiques marqu es la solution la mieux adapt e est de proc der une approche collective par r f rentiels professionnels et groupes homog nes d exposition Il reste encore des points d
3. l abaissement des d lais de contentieux la CFDT d sapprouve que la s curisation de l employeur pr vale sur celle du salari faire valoir ses droits La CFDT estime que la recommandation qui fait tat que la d claration d exposition ne peut constituer une pr somption de manquement l obligation de s curit de r sultat de l employeur est une attaque faite au droit du salari de se d fendre en cas de manquement de la part de l employeur D autant que les entreprises qui avaient mis en place des plans d action ou des accords d entreprise reconnaissant l exposition la p nibilit n ont pas vu se d velopper le contentieux ce sujet La CFDT refuse sous pr texte de s curiser le dispositif p nibilit que cela se fasse au d triment des droits des salari s en mati re de sant Pour la CFDT les employeurs auraient eu tout int r t se positionner sur le volet de la pr vention afin de satisfaire leur obligation de s curit de r sultat ce qui aurait permis d aborder les questions de l organisation du travail de l information et de la formation entre autres lll LA SIMPLIFICATION DU DISPOSITIF Constats de la mission Le rapport fait tat d une lourdeur administrative concernant l tablissement de la fiche d exposition notamment du fait d une partie de son contenu qui doit renseigner la dur e les facteurs d expositions et les mesures de pr vention ainsi que de sa d claration aupr
4. Rapport sur le C3P d cryptage La Loi du 20 janvier 2014 a instaur la mise en place du Compte Personnel de Pr vention de la P nibilit dit C3P C est une mesure de justice sociale acquise par la CFDT pour les salari s dont l esp rance de vie est impact e du fait de leur exposition un travail p nible D s la parution des d crets ainsi que la circulaire d instruction du CSP les organisations patronales se sont mobilis es afin de faire en sorte que le C3P ne s applique pas Les arguments mis en avant par le patronat sont la complexit de mise en uvre et son caract re opposable juridiquement Ce lobbying a eu pour effet de retarder la mission de Michel De Virville qui consistait accompagner les branches pour pr parer l utilisation et la s curisation juridique de mode d emploi de branches A cette mission s est rajout e celle de Mrs Christophe Sirugue et G rard Huot dont les objectifs taient de simplifier le dispositif d assurer la s curit juridique d assurer l articulation avec les actions de pr vention des entreprises ainsi que de porter une attention toute particuli re aupr s des tr s petites et moyennes entreprises Les deux missions viennent de rendre leur rapport au Premier Ministre en pr sence de Marisol Tourraine et Fran ois Rebsamen La pr sente circulaire a pour objet de vous faire une pr sentation des points majeurs qui se d clinent en trois grandes approches e La pr vention e La s cur
5. contentieuse du salari partir du 30 juin suivant l ann e d exposition et de cinq trois ans le d lai de contr le des caisses modification l gislative Recommandation n8 Pr ciser dans la loi que la d claration d exposition ne peut constituer en elle m me une pr somption de manquement l obligation de s curit de r sultat de l employeur Expression de la CFDT En cela la CFDT d plore que le rapport n incite pas plus les branches professionnelles aller la n gociation M me s il est fait r guli rement r f rence aux accords de branche tendus il y a un risque fort ce que nous nous dirigions vers des r f rentiels homologu s Ce manque d incitation la n gociation met mal l expression qui aurait pu tre donn e aux partenaires sociaux de branche La CFDT regrette toutefois que le rapport ne fasse pas plus preuve d ouverture concernant l implication des IRP dans le cadre de l laboration des r f rentiels professionnels favorisant ainsi l expression des salari s sur l organisation du travail et amor ant de cette mani re une approche concert e de la pr vention Pour ce qui est d une expertise des r f rentiels professionnels par des organismes sociaux uvrant dans le domaine de la pr vention avec un avis du COCT cela va dans le sens voulu par la CFDT d impliquer les partenaires sociaux sur le sujet au sein d une instance gouvernance paritaire Pour ce qui est de
6. cteurs de p nibilit restants sera fix e au 1 juillet 2016 Afin que ce d calage ne p nalise pas les salari s concern s en 2016 ceux ci b n ficieront exceptionnellement pour le second semestre 2016 des points quivalant une ann e enti re La CFDT r fute cette lecture du rapport par le Gouvernement Le rapport ne fait nulle part r f rence un d lai de 6 mois de l entr e en vigueur des 6 facteurs de p nibilit restant mais pr cise que si les modes d emplois ne sont connus qu la mi 2016 cela ne posera pas de probl me de d claration pour les salari s en CDI mais qu il faudra donner un peu plus de souplesse pour les salari s int rimaires et en CDD Quoi qu il en soit la CFDT sera vigilante durant cette p riode transitoire ce que les salari s ligibles au titre de la p nibilit acqui rent le bon nombre de points Cependant le fait que le rapport recommande l administration de s abstenir de tout contr le spontan durant les deux premi res ann es a de quoi faire r agir la CFDT sur un report d guis du dispositif Si tel tait le cas ce serait un tr s mauvais signal de la part du Gouvernement vers la CFDT et les salari s estimant que les employeurs ont d j eu deux ans pour laborer des r f rentiels Au travers de ce rapport la CFDT fait le triste constat que le Gouvernement n assume pas politiquement cette mesure de justice sociale qu est la reconnaissance de la p nibilit C
7. e selon les cas la d finition de certains facteurs Recommandation n 11 Consolider dans une doctrine administrative au fil de la mise en uvre du dispositif les r ponses aux questions d j ouvertes et celles que ne manqueront pas de susciter l homologation des r f rentiels professionnels et leurs usages Recommandation n 12 Compte tenu des difficult s dans la mise en uvre du dispositif administration devra s abstenir de tout contr le spontan les deux premi res ann es Expression de la CFDT La CFDT conteste la modification de la fiche d exposition qui est vid e de ses deux objectifs principaux savoir la tra abilit et la pr vention Cela aurait permis l ensemble des acteurs de la sant d avoir les donn es des salari s expos s ainsi que l approche pr ventive mise en uvre et qui aurait pu tre valoris e pour le plus grand nombre La lourdeur administrative dont fait tat le rapport pouvait tre effectivement consid r e lors du diagnostic de la p nibilit mais aucunement l tablissement de la fiche d exposition Pour autant concernant l information au salari si cela ne change rien in fine pour lui il est regrettable une fois de plus que l on loigne les changes et le dialogue entre l employeur et le salari Concernant les volutions des facteurs de risques la CFDT s inscrira pleinement dans la d marche de consultation qui sera initi e afin de faire valoir les cri
8. e en sorte in fine que le moins de personnes possible soient concern es gr ce la pr vention et aux quipements de protection Cette modification la d tourne de cet objectif Le Gouvernement valide l id e d une valuation de l exposition via les r f rentiels professionnels homologu s ou les accords de branches tendus tout en soulignant que le rapport met un accent fort sur la pr vention de la p nibilit par une adaptation des outils et des organisations du travail La CFDT conteste cette analyse gouvernementale car il n y a rien dans le rapport qui incite au dialogue social dans l entreprise de ce point de vue puisque toute l gitimit du r f rentiel est laiss e la responsabilit de l employeur La CFDT met beaucoup de doute quant une volont du patronat de s inscrire dans une d marche de n gociation de branche Pour autant la CFDT d fend le principe des accords de branches tendus ou r f rentiels professionnels homologu s notamment pour les TPE PME car c est un outil adapt au format de ces entreprises Cependant ces r f rentiels ne doivent pas occulter la mesure individuelle des expositions car il faut tenir compte de la polyvalence des salari s et de la r alit du terrain Le Gouvernement a annonc que pour laisser aux organisations professionnelles le temps n cessaire l tablissement l homologation et l appropriation de ces r f rentiels l entr e en vigueur des 6 fa
9. e rapport donne des gages au patronat sans avoir la moindre certitude que ce dernier s inscrira bien dans la d marche du dispositif Contraintes physiques marqu es manutentions manuelles de charges postures p nibles vibrations m caniques INRS Institut National de Recherche et de S curit OPPBTP Organisme Professionnel de Pr vention du B timent et des Travaux Publics Y COCT Conseil d Orientation sur les Conditions de Travail V Article D4162 24 Chaque ann e la Caisse Nationale d Assurance Vieillesse des travailleurs salari s enregistre sur le compte personnel de pr vention de la p nibilit du salari les points correspondant aux donn es d clar es par l employeur au titre de l ann e pr c dente sur la d claration pr vue l article L 133 5 4 du code de la s curit sociale ou dans les conditions pr vues au Ill de l article R 4162 1 La caisse charg e de la liquidation des pensions de retraite du r gime g n ral dans la circonscription de laquelle se trouve l tablissement fait conna tre au salari par voie lectronique au plus tard le 30 juin que l information aff rente son compte est disponible sur un site d di A d faut elle porte cette information sa connaissance par lettre simple a
10. hes tendus devront faire l objet d une homologation par les minist res charg s du travail et des affaires sociales apr s avis du COCT qui a une gouvernance paritaire L objectif tant de s curiser le dispositif tout en le rendant opposable Cela signifie que les employeurs qui auront utilis les modes d emplois ou r f rentiels homologu s seront mieux prot g s que les employeurs qui auront utilis s d autres outils que ceux l De fait ils ne seront pas assujettis aux majorations de retard de p nalit s financi res pr vues par la loi Les rapporteurs estimant que cela devrait inciter les employeurs s inscrire dans le processus d laboration des r f rentiels professionnels ou des accords de branches tendus L abaissement de l action du contentieux du salari est justifi par les rapporteurs du fait que l appr ciation de la situation suppose une certaine proximit temporelle Le contentieux est possible par le salari compter du 30 juin de l ann e suivant le 30 juin tant la date limite de communication du relev de compte en application de l article D4162 24 Le rapport propose galement de r duire le d lai de contr le par les caisses Des craintes ont t soulev es par les employeurs concernant le risque de contestation possible sur le terrain de l obligation de r sultat en mati re de s curit notamment impliquant la faute inexcusable de l employeur Voire comme dans le cas de l amia
11. ibilit du DUER pour recenser les groupes homog nes d exposition la p nibilit et faciliter la d claration de l exposition des salari s aux facteurs de p nibilit La coh rence de ces documents devra jouer un r le d cisif dans le cadre des contr les et du traitement des recours amiables Recommandation n 2 Elaborer le volet p nibilit du DUER en coh rence avec l accord de branche tendu ou le r f rentiel professionnel homologu d s lors que ce document est appliqu par l entreprise Recommandation n 3 Mettre en place une incitation financi re pour valoriser les entreprises impliqu es dans la d marche de diagnostic laboration du volet p nibilit du DUER et de pr vention de la p nibilit mise en uvre d un plan de pr vention Recommandation n 4 Mobiliser via une instruction minist rielle l ensemble des administrations sociales CARSAT DIREECTE INRS pour accompagner les entreprises dans le cadre de leurs missions de pr vention des risques professionnels dans le diagnostic et la pr vention de la p nibilit Expression de la CFDT Mettre en place un volet sp cifique la p nibilit au sein du DUER est en soi une bonne chose car cela donne du sens et de la coh rence un document dont l objet est d avoir une cartographie de l organisation du travail et du travail r el Cela permettrait de cibler les actions de pr vention mettre en uvre pour limiter voire su
12. isation juridique du dispositif e Simplification du dispositif l LA PREVENTION Constats de la mission Le rapport soul ve le probl me que le Document Unique d Evaluation des Risques DUER est moins utilis dans les tablissements de moins de 20 salari s que dans les grands tablissements et dans la fonction publique qui b n ficie de services RH organis s Les employeurs des petites entreprises estiment que mettre en place et tenir jour le DUER est g n rateur d une charge de travail consid rable Pourtant le DUER impulse une vraie prise en compte de la pr vention d s lors qu il est mis en place dans une entreprise Il est n cessaire d aborder la p nibilit directement la source c est dire en valuant les postes ou les activit s Par exemple tableau croisant les postes activit s avec les facteurs de p nibilit chacun d entre eux devant renseigner si le poste est au dessus des seuils et dur es d exposition ou au dessous L employeur aurait donc remplir ce tableau en pr cisant expos non expos mais pr vention mettre en place ou non expos et aucun probl me de pr vention De plus le rapport pr conise de faire voluer le DUER en y int grant un volet p nibilit Mettre en place un volet p nibilit au sein du DUER n cessite que cela soit en synergie avec ce qui se fera au niveau des accords de branche tendus ou des r f rentiels homologu s Le rapport propo
13. lles lignes sur le sujet et limiterait sans l emp cher l ouverture d un march de l expertise qui peut se r v ler comme un march juteux sans int r t pour les salari s ll LA SECURISATION JURIDIQUE DU DISPOSITIF Constats de la mission Dans leurs feuilles de routes les missions devaient aborder les questions d accompagnement des branches dans l laboration des modes d emplois ou r f rentiels et de s curisation juridique Ce qui en ressort la lecture du rapport c est que l approche des facteurs est diff renci e selon qu ils puissent tre valu s de mani re individuelle travail de nuit quipes alternantes milieu hyperbare et selon le cas la temp rature ou le bruit ou collective contraintes physiques marqu es par l employeur Pour les facteurs collectifs le rapport pr conise des accords de branches ou des r f rentiels professionnels qui permettraient de prendre en compte la diversit des secteurs professionnels au sein d une m me branche tout en laissant la possibilit aux employeurs de d finir les facteurs qu ils jugent indispensable de pr ciser au sein de ces outils Plus clairement si les employeurs le souhaitent ils peuvent int grer d autres facteurs que les contraintes physiques marqu es lors de l laboration des r f rentiels Une expertise en amont de ces r f rentiels devra tre labor e par l INRS ii et l OPPBTPAi Ces r f rentiels professionnels et les accords de branc
14. nte du pr judice d anxi t partant du principe que l employeur admet au travers de l envoi de la fiche d exposition que le salari a t expos un ou plusieurs risques professionnels M me s il est pr cis que le l gislateur n a pas entendu cr er avec la fiche d exposition une pr somption de manquement l obligation de s curit de r sultat le risque de jurisprudence n est pas carter Recommandation n5 Pr ciser dans la loi que des accords tendus ou des r f rentiels professionnels homologu s par les minist res charg s du travail et des affaires sociales apr s instruction de l INRS ou de lOPPBTP et apr s avis du COCT peuvent d terminer l exposition des travailleurs aux facteurs de p nibilit au regard des seuils pr cis s dans le d cret partir de situations types d exposition faisant notamment r f rence aux postes occup s et aux mesures de protection collective et individuelle Recommandation n 6 Pr ciser dans la loi qu en cas de contentieux l employeur qui aura respect les dispositions d un accord de branche tendu ou d un r f rentiel professionnel homologu par les minist res charg s du travail et des affaires sociales apr s instruction de l INRS et de l OPPBTP et apr s avis du COCT ne pourra tre redevable des majorations de retard ou p nalit s financi res pr vues par les textes Recommandation n7 R duire de trois deux ans le d lai de l action
15. pprimer l exposition aux risques Pour la CFDT il faudra tre vigilant ce que cette nouvelle fonction du DUER soit vraiment mise en uvre afin que des actions de pr ventions soient r ellement effectives au sein des entreprises en lien avec le CHSCT ou les d l gu s du personnel Pour la CFDT il conviendrait d tre plus pr cis lors du renseignement du DUER sur les actions men es Pour la CFDT tablir un lien entre le DUER et les accords de branches tendus ou les r f rentiels professionnels donne du sens la d marche La CFDT ne s oppose pas une aide pour les petites entreprises pour remplir le volet p nibilit au sein du DUER d autant plus si elle d bouche sur des actions concr tes de pr vention vers les salari s concern s et ne servent pas uniquement payer des experts lesquels pour remplir les DUER Un bilan sur cette recommandation de financement dans 3 5 ans serait n cessaire La CFDT n exclue pas la piste d un financement via le haut degr de solidarit pr vu dans le cadre de la mise en place des compl mentaires sant Concernant le bonus malus il conviendrait de lui donner une orientation forte en termes d actions de pr vention aupr s des salari s Remplir le DUER n est pas une action de pr vention en soi c est une d marche qui ne peut tre ligible au bonus malus Mobiliser les administrations sociales comp tentes INRS OPPBTP permettrait d viter de cr er de nouve
16. s des caisses CARSAT CNAV MSA Les employeurs font valoir qu il y a une redondance de proc dures Le rapport pr conise de simplifier la d marche en modifiant le contenu de la fiche d exposition en pr cisant uniquement une fois par an aupr s des caisses via le logiciel de paie e Les facteurs de p nibilit e La p riode d exposition du salari Le rapport propose galement que ce soit les caisses qui envoient les informations aux salari s concern s et non plus l employeur comme cela tait le cas auparavant Pour ce qui est des facteurs de p nibilit le rapport souligne que ces pr cisions devraient simplifier leur valuation selon les propositions mises par les employeurs Facteurs Environnement physique agressif e Agents chimiques dangereux suite la consultation de juillet 2014 la mission qui s en est saisie r pond favorablement certaines demandes celles ci concernent L exclusion des classes de dangers toxicit aig es o La fixation de la garantie d exposition 20 de la valeur limite d exposition VLEP o La pr sentation diff rente des logigrammes ex cution logique d un programme Les missions de poussi res et de fum es sont bien couvertes par la r daction actuelle e Activit s exerc es en milieu hyperbare pas de modification e Bruit la mission propose de passer de 80 81dB sous EPI d une exposition ambiante de 85dB Certains rythmes de travail e Travail
17. se des aides financi res pour encourager les petites et moyennes entreprises mettre en place le volet p nibilit du DUER Le financement de ces aides pourrait tre assur e __ Soit par le fond de financement du compte p nibilit en lui rajoutant une nouvelle mission Soit sur les fonds accordant d j des aides la pr vention fond d am lioration des conditions de travail aides de la commission accidents du travail maladies professionnelles Ces aides financi res seraient soumises certains calibrages e _ Etre cibl es sur des tr s petites entreprises ayant r ellement fait un effort de diagnostic et d investissement dans la pr vention e Etre faciles acqu rir en termes de formalit s administratives Elles pourraient ventuellement prendre la forme d un contrat d objectif La piste d une exon ration de cotisation additionnelle pourrait tre galement examin e Le rapport mentionne que la piste d un bonus malus n cessite une expertise dans un souci d quilibre des comptes Les rapporteurs pr cisent bien que si les incitations financi res sont utiles elles ne sont pas suffisantes Pour ce faire il convient que l administration puisse accompagner la d marche notamment en faisant r f rence aux outils d j existants en mati re d information d valuation des risques professionnels de diagnostic et de pr vention de la p nibilit Recommandation n 1 Organiser le volet p n
18. t res les plus justes pour les salari s expos s Concernant les points particuliers suscitant des interrogations int rimaires expatri s absences longues la CFDT veillera ce que les r ponses soient dans l int r t des salari s concern s Si le rapport pr conise que l administration doit viter les contr les spontan s durant deux ans aupr s des entreprises de travail temporaire cela ne signifie pas pour autant que si les choses n avancent pas il n est pas possible d en r f rer qui de droit La CFDT sera vigilante pour que la Loi s applique dans l int r t des salari s et dans les d lais impartis en faisant la distinction entre salari s int rimaires CDD et salari s en CDI IV ANNONCES GOUVERNEMENTALES Que dit la CFDT Il est important de souligner que le compte p nibilit n est pas remis en cause et continue de s appliquer l ensemble des salari s ce qui reste une victoire de la CFDT Sous couvert de simplification le Gouvernement a baiss la garde sur le dispositif du compte personnel p nibilit C3P En effet il semble que ce dernier se satisfasse des propositions mergeant du rapport notamment pour ce qui concerne la modification de la fiche d exposition ce qui pour la CFDT ne va absolument pas dans le sens de la tra abilit de la pr vention La CFDT a toujours mis en avant que la fiche d exposition tait un outil permettant de mesurer l exposition aux risques pour fair
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