COMITÉ D`EXPERTS DES MALADIES VÉNÉRIENNES
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1. apr s ces m thodes satisferaient aux conditions essentielles des r actions de fixation du compl ment et de floculation pour le diagnostic de la syphilis Un plan pour la conduite d une tude pilote de cette nature est annex au pr sent rapport Ce plan a t pr par et recommand par le repr sentant du Comit d experts 16 Annexe 1 page 26 SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 9 pour la Standardisation biologique tant entendu que l tude serait ex cut e en collaboration avec le Statens Seruminstitut Copenhague et les six laboratoires suivants Institut Pasteur Paris France School of Tropical Medicine Calcutta Inde H pital municipal et H pital Beilinson Tel Aviv Isra l Institut Gade Universit de Bergen Norv ge Venereal Diseases Reference Laboratory St Peters Hospital Londres Royaume Uni Venereal Disease Research Laboratory Communicable Diseases Center Chamblee Ga Etats Unis d Am rique L tude pilote devra porter exclusivement sur les s rums de 12 donneurs et les r sultats observ s ainsi que les rapports tablis devront tre commu niqu s dans les six mois qui suivront Les observations doivent tre adres s es au Secr taire du sous comit aux fins d analyse et de communication aux membres du sous comit et aux laboratoires participants ainsi qu aux membres du Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses et a2. constitue une autre forme d change des chantillons elle sera tendue d s que possible d autres laboratoires 4 3 Conservation des s rums Le sous comit a examin des rapports relatifs aux exp riences de conser vation institu es sur des s rums naturels au cours de l ann e 1949 50 Il a t signal que les s rums se conservaient bien lorsqu ils taient emma gasin s 10 C et 40 C Sept s rums donnant de fausses r actions positives avaient conserv galement leur pouvoir de r action apr s conser vation pendant 30 jours 10 C Certains laboratoires utilisent comme t moins pour la d termination de la sensibilit quotidienne des m langes de s rums dess ch s sous cong lation selon des m thodes relativement simples Le programme d activit envisag par POMS cet gard et qui pr conise l emploi de m thodes de dessiccation plus perfectionn es comme base l exp rience pilote projet e est trac dans ses grandes lignes PAnnexe 1 voir page 26 Le sous comit a examin galement les moyens de maintenir la s ro r activit de diff rents types d chantillons savoir le s rum accompagn du ca llot le sang citrat le sang h parin ainsi que des s rums et des liquides c phalo rachidiens avec ou sans agent de conservation le mer thiolate Le sous comit a t inform que le s rum au merthiolate avait t utilis avec succ s dans certains laborat
3. mes conditions et en m me temps 3 L valuation des m thodes au cours de conf rences ant rieures a constitu un l ment utile d appr ciation pour choisir les preuves qui pourraient tre adopt es l chelle nationale dans plusieurs pays On a exprim l opinion qu une conf rence centrale se bornera it cons tater laptitude de plusieurs techniciens appliquer certaines techniques au cours de 10 15 journ es de travail qu il n tait pas d montr que d excel lents r sultats seraient obtenus par tous ou m me par de nombreux autres techniciens d autres pays op rant dans d autres conditions Le sous comit a donc examin la possibilit d tudier dans plus d un laboratoire la sen sibilit et la sp cificit de chaque m thode valuer Le sous comit a examin des extraits de rapports relatifs aux conf rences de laboratoire ant rieures en particulier celle qui s est tenue Washington D C Etats Unis d Am rique en 1941 et a re u de nouvelles informations sur les techniques pour les prises de sang et de liquide c phalo rachidien Il a t saisi d un rapport statistique sur certains r sultats obtenus et le v u a t exprim que la documentation de la conf rence de 1941 et les valuations effectu es ult rieurement soient utilis es pour l analyse statistique des variations constat es dans les r sultats de r actions effec tu es deux reprises 12 MALADIES
4. Roulier Kahn Kline Meinicke VDRL R action de fixation du com pl ment Medical Research Council Kahn R action de clarification de Meinicke R action de floculation rapide R action de fixation du com pl ment avec des antig nes bruts et base de cardiolipine Meinicke R action en tubes du VDRL 30 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES Venereal Diseases Reference Laboratory R action de fixation du com St Peters Hospital pl ment avec antig ne brut et Londres antig ne base de cardiolipine Royaume Uni PPR r action de pr cipitation de Price Venereal Disease Research Laboratory Kolmer Communicable Diseases Center R action en tubes du VDRL Chamblee Ga Epreuve sur lames du VDRE Etats Unis d Am rique Mazzini Rein Bossak SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 31 Annexe 2 COMIT D EXPERTS DES MALADIES V N RIENNES ET DES TR PON MATOSES EXAMEN DU RAPPORT DU SOUS COMIT Le comit a adopt les r solutions suivantes I Le Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses Ayant pris acte des progr s importants r alis s par le Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire dans la r union d infor mations sur les antig nes base de cardiolipine et sur les pr paratifs de la Conf rence internationale de S ro Diagnostic qui doit se tenir en 1951 APPROUVE le rapport du sous comit Ce faisant le comi
5. Seruminstitut Copenhague Danemark l Institut Pasteur de Paris France le Venereal Diseases Reference Laboratory Public Health Laboratory Service St Peter s Hospital Londres Royaume Uni et le Venereal Disease Research Laboratory US Public Health Service Communicable Diseases Center Chamblee Ga Etats Unis d Am rique auparavant Staten Island N Y le sous comit s est d clar en faveur du maintien de tels changes et de extension de ce syst me d autres r gions En effet il a estim que ces changes entre les laboratoires natio naux permettraient d obtenir des indications sur a la sensibilit respective d une seule et m me r action selon le labo ratoire o elle est pratiqu e b les degr s respectifs de sensibilit des diff rentes techniques utilis es couramment dans les divers laboratoires c l influence du transport sur les chantillons 18 Voir Annexe 1 page 26 14 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES d les chantillons de s rum des cat gories de donneurs que les divers laboratoires ne peuvent se procurer sur place Le sous comit a reconnu qu il tait n cessaire d adjoindre des rensei gnements cliniques aux chantillons chang s entre les laboratoires afin d avoir les moyens d valuer les diff rences possibles de sensibilit Il a estim important qu au cours de ces changes les laboratoires participants ex cutent au moins une preuv
6. V N RIENNES ET TR PON MATOSES 3 3 S lection des participants Le sous comit a tudi diverses m thodes de s lection des participants la conf rence Il s est d clar convaincu qu il tait impossible de faire en se bornant aux tests crits un choix logique et scientifiquement fond entre les diverses techniques propos es Du point de vue des techniques de laboratoire les m thodes effectivement propos es taient dans de nombreux cas ignor es des membres du sous comit En effet un grand nombre de r actions ne sont utilis es que sur le plan national et certaines d entre elles ont t modifi es si r cemment qu on ne pouvait faire tat de descriptions crites leur sujet Etant donn que la technique de plu sieurs r actions a t modifi e depuis lors et ne pouvait tre jug e sur la base de l exp rience acquise le sous comit a admis que l valuation des r sultats obtenus au cours des conf rences s rologiques ant rieures tant nationales qu internationales ne constituait pas une base rationnelle de s lection Le sous comit a discut de l utilit de convoquer des conf rences r gionales soit comme conf rences pr liminaires soit en lieu et place d une conf rence centrale Il a t d avis que la convocation de conf rences r gionales pr liminaires entra nerait de lourdes d penses budg taires D autre part tant donn que plusieurs r actions tr s employ es seraient
7. dans une large mesure des r sultats de l tude pilote pr cit e le sous comit n a pas discut en d tail l organisation administrative de la conf rence Les observations suivantes de caract re g n ral ont t pr sent es 1 Le sous comit a estim qu il y aurait int r t adjoindre aux s ro logistes participants un technicien ainsi on pourrait examiner chaque jour plus de 100 s rums et viter que le facteur temps n influe sur l exactitude des preuves ex cut es La r p tition et l valuation quantitative de chaque s ro r action impliquerait un travail plus consid rable que dans les conf rences internationales ant rieures 2 Le sous comit ayant t saisi comme il l avait demand au cours de sa premi re session 17 d un rapport sur les locaux disponibles Copen hague Londres et Paris respectivement a estim que pour le moment les locaux qui seraient disponibles Paris l automne 1951 taient mieux am nag s que ceux de Copenhague tandis qu il n en existe pas Londres De vastes laboratoires pourvus de tables de travail de 4 m au moins et pr sentant une surface de plus de 20 m pour chaque participant consti tueraient une condition minimum 3 Le sous comit a t d avis qu il y aurait lieu d obtenir l assistance technique non seulement des laboratoires situ s dans la r gion o aura lieu la conf rence mais encore de ceux d autres pays le sou
8. de diff ren tiation au moyen du microscope lectronique 3 les nouveaux r sultats obtenus en ce qui concerne les rapports immu nologiques entre les tr pon mes de la syphilis du pian du b jel de la pinta d une part et entre les diverses souches de T pallidum lui m me d autre part 5 Actes off Org mond Sant 8 63 15 24 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 14 6 7 Actes off Org mond Sant 25 12 8 R solution WHA3 37 Actes off Org mond Sant 28 28 6 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES 4 la possibilit d appliquer le test de Nelson aux tudes sur les modifi cations de l immunit chez l homme et l animal en relation avec le trai tement 5 la d couverte d antig nes base d acide phosphatidique autres que la cardiolipine Le sous comit a proc d l examen de la s rologie et des techniques de laboratoire des maladies v n riennes et des tr pon matoses telles qu elles sont envisag es dans le programme et les activit s de l OMS pour 1949 et 1950 il a tudi soigneusement la documentation mise la disposition des membres avant et pendant la deuxi me session Une grande partie de ces informations ont t demand es par le sous comit lors de sa premi re session en vue de joindre l ordre du jour de la deuxi me session une documentation l appui Cette documentation comprenait des donn es sur l valuation des r sultat
9. diff rents degr s de positivit provenant de malades diff rents stades de la syphilis et de divers types de sujets pr sentant de fausses r actions positives Au cas o il serait possible d utiliser des s rums de ce genre comme talons provisoires les donn es de plusieurs probl mes importants relatifs l organisation de la Conf rence internationale de S ro diagnostic s en trouveraient peut tre modifi es En attendant que ces tudes pr liminaires sur la possibilit d tablir une telle collection de s rums dess ch s aient t men es bonne fin il conviendrait de surseoir une organisation plus pouss e de la conf rence D autre part le sous comit a pass rapidement en revue les progr s techniques relatifs aux tr pon matoses autres que la syphilis ainsi que ceux qui touchent la blennorragie et aux maladies v n riennes moins graves progr s r alis s depuis la premi re session du sous comit On a fait observer que plusieurs de ces points m riteraient de retenir Patten tion du sous comit une date ult rieure savoir 1 les techniques de laboratoire relatives au lymphogranulome v n rien 2 la conservation de Treponema pallidum vivant hors de l h te humain ou animal les communications r centes relatives la culture pr tendue possible des tr pon mes sur des milieux artificiels les tudes sur le cycle volutif de T pallidum et les r sultats obtenus dans les essais
10. entre ces laboratoires 26 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES Annexe 1 PLAN D UNE TUDE PILOTE SUR LES S RUMS DESS CH S SOUS CONG LATION A DIFF RENTS DEGR S DE SENSIBILIT Les propositions suivantes sont pr sent es dans espoir qu elles seront approuv es par le Statens Seruminstitut Copenhague Danemark 1 Les donneurs de sang Il est propos de pr lever d importants chantillons de sang chez 12 don neurs dont les r actions s rologiques s tablissent comme suit 2 syphilitiques pr sentant de fortes r actions positives 2 syphilitiques pr sentant des r actions positives mod r es 2 malades non trait s atteints de syphilis r cente et faiblement ositifs 2 malades trait s faiblement positifs 2 malades non syphilitiques s rum faussement positif 2 sujets non syphilitiques ne pr sentant pas de r action Il y aura lieu de prouver par examen clinique et bact riologique que les huit donneurs rang s dans la cat gorie des syphilitiques le sont effec tivement On pourrait choisir les malades faussement positifs parmi ceux qui sont atteints de pneumonie 2 Pr paration des chantillons dess ch s sous cong lation Une prise de sang doit tre op r e sur CHAQUE donneur de mani re obtenir environ 160 ml de s rum Dans chaque cas le s rum sera r parti raison de 2 ml exactement dans des ampoules et dess ch sous cong lation en couche mince Une fois la des
11. licit de ce que le Comit d experts pour la Standardisation biologique ait invit deux de ses membres participer sa prochaine r union pour discuter cette question de mani re plus approfondie 3 Il y aurait lieu de choisir un nombre restreint de laboratoires charg s d entreprendre le contr le des nouveaux lots de cardiolipine et de l cithine purifi e Le sous comit a sugg r que POMS tudie la possibilit d appuyer de tels ordres d activit par des subventions et de renforcer le personnel technique de tels laboratoires par l attribution de bourses d tudes Un ou plusieurs de ces laboratoires devraient tre situ s dans une zone tropicale ou subtropicale afin de mettre la disposition des exp rimentateurs des s rums de diff rents types locaux La question des centres de contr le pour la cardiolipine et la l cithine devrait tre tudi e en relation avec la recommandation qui figure dans le rapport du sous comit sur sa premi re session que les membres du sous comit tablissent un plan en vue de l institution d un syst me mondial de standardisation des s ro r actions et des antig nes pour le d pistage de la syphilis lequel viserait la d signation ult rieure d un ou plusieurs centres qui seraient charg s de d livrer les chantillons t moins et les antig nes talons aux labo ratoires r gionaux et nationaux de s ro diagnostic Le sous comit est d avis que les labor
12. non syphilitiques peuvent utilement servir une appr ciation de la valeur des tests s rologiques 6 PREND ACTE du fait que l tude pilote est en cours 7 ATTIRE l attention sur les progr s r alis s dans l change d chantillons entre divers laboratoires et 8 APPROUVE la convocation en 1952 du Sous Comit de la S rologie et des Tech niques de Laboratoire R solution EB7 R66 Actes off Org mond Sant 32 2 Afin d viter que des retards ne soient apport s l examen du pr sent rapport les membres du Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses ont t consult s par correspondance et se sont ralli s aux r solutions qui figurent l Annexe page 31 4 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES Sur l invitation du Pr sident le D Mary Pangborn Division of Labo ratories and Research New York State Department of Health Albany N Y Etats Unis d Am rique et le D C Rein Associate Clinical Pro fessor of Dermatology and Syphilology New York University Bellevue Medical Center N Y Etats Unis d Am rique ont assist plusieurs s ances Ces experts conseils ont particip au colloque sur la syphilis convoqu par POMS qui s est tenu Paris la m me poque Le D E H Hermans Directeur m dical de l Association antiv n rienne Rotterdam Pays Bas a assist une s ance en qualit d obser vateur du Comit d experts des Mala
13. s au cours de la discussion g n rale sur les m thodes envisag es pour ces produits 5 1 Consid rations g n rales La production de la cardiolipine et de la l cithine s est d velopp e un tel point que ces produits se trouvent actuellement dans le commerce il est f cheux toutefois qu ils ne puissent tre obtenus que de r gions monnaie forte La production hors des Etats Unis a commenc dans un nombre limit de pays mais dans quelques cas seulement elle est suffi sante pour couvrir les besoins nationaux Dans plusieurs pays certains laboratoires ont entrepris la pr paration de ces produits titre exp ri mental et d autres laboratoires envisagent de suivre leur exemple Il r sulte des informations pr sent es au sous comit que la production en faibles quantit s est la r gle plut t que l exception en sorte que tous les laboratoires ne disposent pas de quantit s suffisantes pour employer cou ramment cet antig ne Le sous comit a estim que la production en grand dans les pays monnaie faible devrait tre encourag e car cela permettrait aux Etats qui ne produisent pas eux m mes des antig nes base de cardiolipine de se les procurer plus facilement A cet gard le sous comit s est f licit d tre saisi d une proposition appuy e conjointement par POMS et le FISE en vue d tablir dans l Inde un laboratoire central produisant de la cardiolipine Au cours de l ann e c
14. sation tant de la cardiolipine que de la l cithine ainsi que sur le contr le de ces produits 3 que le Comit d experts pour l Unification des Pharmacop es soit invit examiner la possibilit de faire figurer dans la Pharmacopoea inter nationalis des monographies sur la cardiolipine et la l cithine purifi e 4 que des donn es techniques sur la production de la cardiolipine et de la l cithine soient transmises au Comit d experts pour la Standardisation biologique en vue d obtenir de nouveaux avis de ce comit quant l ta blissement d talons internationaux pour la cardiolipine et la l cithine 5 que ind pendamment de la Division of Laboratories and Research New York State Department of Health Etats Unis d Am rique il y 22 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES aurait lieu de pressentir un nombre limit d autres laboratoires qui seraient charg s de contr ler le degr de puret de la cardiolipine et de la l cithine II Le Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire du Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses Afin de diff rencier les nombreux types d antig nes actuellement utilis s pour le s ro diagnostic de la syphilis y compris les antig nes base de cardiolipine et de l cithine purifi e RECOMMANDE que tous les chantillons d antig nes pr par s pour le s ro diagnostic de la syphilis soient accompagn s d indicat
15. 4 les chantillons de s rum dess ch sous cong lation pourraient tre convenablement utilis s soit comme t moins soit la place de sang complet pour valuer l efficacit respective des r actions la possibilit d employer ces pr parations cette fin pourrait tre d termin e au pr alable peu de frais dans un d lai de six mois Le sous comit a tudi en d tail le point 4 et a examin l utilit qu il y aurait tablir une collection de s rums dess ch s sous cong lation de divers degr s de positivit provenant de malades diff rents stades de la syphilis et de diff rents types de sujets pr sentant de fausses r actions positives L utilisation d chantillons de tels s rums pourrait permettre de choisir les preuves les meilleures et les plus s rieuses en vue de leur d mons tration la conf rence Avec les techniques utilis es ant rieurement il tait difficile de maintenir la stabilit des s rums dess ch s faiblement positifs ou repr sentant divers types de r action faussement positives Le repr sentant du Comit d experts pour la Standardisation biologique a signal qu on disposait d sormais de m thodes de dessiccation sous cong lation des s rums qui n avaient pas t appliqu es jusqu ici aux s rums de syphilitiques Le sous comit a accueilli avec faveur la proposition d organiser une tude pilote pour d terminer si les chantillons de s rum d shydrat d
16. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT S RIE DE RAPPORTS TECHNIQUES N 33 COMIT D EXPERTS DES MALADIES V N RIENNES ET DES TR PON MATOSES Rapport sur la deuxi me session du Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire Paris 23 septembre 2 octobre 1950 Pages L troduction 4 05 Les de una en a ere EEE art i 3 2 Progr s et perspectives soos 4 3 Conf rence internationale de S ro Diagnostic 7 4 Activit s d ordre national et international en mati re de s ro diagnostics rsg a Me iey EN NAT ue d Ra Ru 13 5 Cardiolipine e ee 604 6 no poid 6 nus nt 16 6 Etudes sur le tr pon me 22 7 Examens s rologiques en s rie 23 8 Syst me de notation des s ro r actions 24 Annexe 1 Plan d une tude pilote sur les s rums dess ch s sous cong lation diff rents degr s de sensibilit 26 Annexe 2 Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses Examen du rapport du sous comit 31 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT PALAIS DES NATIONS GEN VE AVRIL 1951 COMIT D EXPERTS DES MALADIES V N RIENNES ET DES TR PON MATOSES Deuxi me session du Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire Membres Mr Harris Chief Serology Section Venereal Disease Research Labo ratory US Public Heal
17. aire l objet d une tude sp ciale 7 Examens s rologiques en s rie Le comit a tudi les m thodes utilis es pour les examens s rologiques em s rie en se r f rant tout sp cialement la documentation r unie par FOMS Le sous comit a t d avis qu on ne pouvait pas obtenir avec une seule preuve des r sultats positifs dans fous les cas de syphilis ou avec tous les chantillons r agissant d une mani re positive d autres tests et qu en cons quence il n tait pas possible de recommander exclusivement une seule preuve pour proc der aux examens s rologiques en s rie Le sous comit a estim que l emploi du terme preuve liminatoire screen test serait de nature donner entendre qu une pareille preuve permettait de d celer tous les cas non syphilitiques au moyen d une r action n gative Il a t reconnu qu il serait pr f rable d employer le terme m thode liminatoire screening procedure condition qu il f t bien sp cifi que ce terme devait s entendre d une m thode pratique comportant un certain risque de fausses r actions n gatives et positives dont il importerait de tenir compte Toutes les fois qu un laboratoire a le choix entre a la m thode scientifiquement rationnelle de l emploi d une s rie de r actions diff rentes choisies pour se compl ter et b la m thode pratique qui consiste examiner un grand nombre d
18. atoires d sign s pour proc der au contr le de la cardiolipine devront recevoir des chantillons de la Division of Laboratories and Research du New York State Department of Health aux fins de r f rence et en vue de l exercice des techniques de standardisation Le sous comit estime galement que les laboratoires ainsi d sign s doivent demeurer en liaison la plus troite possible en changeant des chantillons et des informations Il y aurait lieu d autre part de proc der dans ces centres de contr le des travaux de recherche sur les m thodes s rologiques autres que celles actuellement employ es qui pourraient tre A pr parer par les soins de la Division of Laboratories and Research New York State Department of Health Albany N Y Etats Unis d Am rique 2 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 14 14 SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 19 utiles pour d terminer le degr de puret ou d impuret de la cardiolipine et de la l cithine Pour assurer dans de bonnes conditions le contr le actuel de la cardio lipine et de la l cithine il sera n cessaire d appliquer la fois des m thodes chimiques et s rologiques Le contr le chimique qui pourrait tre effectu dans des laboratoires d analyses bien quip s est un pr liminaire n cessaire seuls les produits qui satisfont aux preuves chimiques devraient tre soumis au titrage s ro logique Le contr
19. bre au 2 octobre 1950 1 Le Conseil Ex cutif au cours de sa septi me session a adopt la r solution suivante Le Conseil Ex cutif Ayant examin le rapport sur la deuxi me session du Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire cr par le Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses ainsi que les recommandations pr sent es par le comit d experts lui m me REMERCIE les membres du sous comit du travail accompli 2 AUTORISE la publication du rapport 3 APPROUVE les recommandations selon lesquelles il convient de faire figurer une description de la cardiolipine et de la l cithine dans la Pharmacopoea Internationalis et d tablir des talons provisoires pour la cardiolipine et la l cithine 4 EXPRIME sa satisfaction au sujet des mesures appropri es prises par le Comit d experts pour l Unification des Pharmacop es et le Comit d experis pour la Stan dardisation biologique 5 ACCEPTE l ajournement de la Conf rence internationale de S ro Diagnostic jusqu au moment o auront t tudi s les r sultats des exp riences pilotes sur Tlutilit des s rums dess ch s sous cong lation pour l valuation des preuves s ro logiques car il pourrait tre n cessaire de modifier les plans tablis pour la conf rence au cas o il appara trait que les s rums dess ch s de r f rence de divers degr s de sensibilit provenant de syphilitiques et de
20. chantillons d une mani re moins efficace en raison du fait qu un examen s rologique complet au moyen de plusieurs techniques n est pas possible le sous comit reconna t qu il est parfois n cessaire en raison de condi tions locales d utiliser une seule preuve pour les examens en s rie La m thode choisie dans ces conditions devrait toutefois pr senter un haut degr de sensibilit compatible avec un degr de sp cificit suffisant Toutes 24 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES les fois que pareille m thode est utilis e pour l examen de vastes groupes d mographiques il se peut que certains cas de syphilis divers stades donnent des r sultats n gatifs Ces fausses r actions n gatives s observent non seulement la phase initiale des infections syphilitiques mais aussi dans certaines phases o d autres preuves donneraient des r sultats fortement positifs C est pourquoi il y aurait lieu toutes les fois qu il serait possible de compl ter les r actions s rologiques par l examen des individus du groupe d mographique ainsi englob par l enqu te Le sous comit d sire attirer l attention sur les points suivants les conditions techniques r gnant tant au laboratoire que dans la pratique la pr dominance de certains types de cas faussement positifs et la fr quence des tr pon matoses dans la r gion consid r e devraient tre examin es avant que le choix d une preuve sp c
21. d montrant que le produit donne satisfaction dans les conditions locales int ressant la fois le laboratoire et la nature des chantillons mis l preuve Le sous comit a estim que en raison des progr s pr vus dans l emploi de la cardiolipine il y aurait lieu de prendre toutes pr cautions utiles pour assurer un contr le g n ral de la puret des antig nes base de cardiolipine et qu il conviendrait de d finir d une mani re satisfaisante tous les composants desdits antig nes Les avantages que pr sente l utilisation de ces antig nes seraient r duits n ant si des produits peu satisfaisants taient coul s sur le march ou fabriqu s en petites quantit s dans des laboratoires aux fins d emploi local sans contr le pr alable appropri Aux Etats Unis l ensemble de la production est r gi par le brevet N 2 456 836 21 d cembre 1948 pris par le D Pangborn et c d au New York State Department of Health sur une base non commerciale et des fins non lucratives en vue d assurer le contr le de la puret de la cardiolipine Tous les fabricants int ress s des Etats Unis ont sign un accord stipulant que chaque lot de cardiolipine produit dans leur ta blissement sera contr l par la Division of Laboratories and Research du New York State Department of Health La plupart de ces producteurs demandent galement que les chantillons de la l cithine purifi e utiliser soient analys s tou
22. dies v n riennes et des Tr pon matoses Le Dr A A Miles Director Department of Biological Standards National Institute for Medical Research Medical Research Council Londres Royaume Uni a assist plusieurs s ances en qualit de repr sentant du Comit d experts pour la Standardisation biologique Le Dr J A Lorenzo Directeur du Laboratoire central de S rologie Minist re de la Sant publique Montevideo Uruguay d sign par le Minist re de la Sant publique de Uruguay en qualit d observateur a assist plusieurs s ances Le sous comit a lu l unanimit Mr A Harris Pr sident le D I N Orpwood Price Vice Pr sident et le D Venkatraman Rapporteur Le projet d ordre du jour a t adopt la s ance d ouverture La session a comport 15 s ances et le rapport a t adopt l unanimit 2 Progr s et perspectives Le Comit d experts des Maladies v n riennes a rappel en 1949 que toute activit antiv n rienne rationnelle d pend en tr s grande partie de la conduite efficace des s ro r actions pour le d pistage de la syphilis il a signal quel point les m thodes les techniques et le mode de commu nication des r sultats des examens s rologiques manquaient d uniformit Le Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire tabli sur la recommandation du comit susmentionn a fait sienne cette mani re de voir sa premi re ses
23. e en commun Si par accord mutuel ces laboratoires recouraient aux m mes techniques et aux m mes antig nes provenant de lots identiques pour pratiquer des r actions sur les chantillons chang s l valuation statistique des r sultats obtenus en serait facilit e d autant Au cours de la phase initiale de l valuation des r sultats obtenus par les divers laboratoires la transmission de certains chantillons de s rum a soulev des difficult s douani res Ces difficult s ont t r solues gr ce l action conjugu e du minist re de la sant int ress du laboratoire des tinataire et de POMS Afin d obvier de telles difficult s lors de l extension du programme d changes le sous comit a sugg r que POMS avise au meilleur moyen de d crire les chantillons et de les marquer d une mani re distincte afin d acc l rer leur envoi par la poste et leur passage en douane 4 2 Stabilit des chantillons de sang transmis par la poste Avant de convoquer une conf rence s rologique internationale il y aurait lieu de se documenter sur les risques les modifications ventuelles que pourraient subir les s ro r actions effectu es sur des chantillons de sang envoy s par la poste de r gions qui n ont pas encore particip ces changes Apr s une discussion sur les diverses m thodes utilisables il a t sugg r que les laboratoires repr sent s par des membres du sous comit et ventue
24. e qui permettra d appr cier les alt rations videntes des chantillons exp di s des laboratoires lointains participant l exp rience 4 Plan sch matique du test Les laboratoires participants qui sont repr sent s par les membres du sous comit sont au nombre de six Chacun d eux recevra 12 ampoules du s rum dess ch pr lev sur chacun des douze donneurs D s r ception du mat riel le laboratoire proc dera imm diatement lessai de 3 ampoules 3 autres ampoules seront conserv es labri de la lumi re au dessous de 0 C de pr f rence 10 C 3 seront conserv es l abri de la lumi re la temp rature du laboratoire la temp rature devant tre consign e chaque jour aussi proche que possible de 20 C et 3 seront conserv es l abri de la lumi re 370C Apr s trois mois environ ces 9 ampoules de s rum pr lev sur chacun des douze donneurs seront soumises des preuves parall les un jour fix un seul lot de chacun des r actifs n cessaires tant utilis Il n est pas indispensable que les 108 ampoules soient soumises l essai le m me jour mais il faut que toutes les ampoules contenant le s rum d un donneur d termin le soient la m me date Il faudra si possible recourir tout au moins une r action de fixation du compl ment et deux r actions de floculation en pratiquant des techniques quantitatives sur tous les chantillons Il faudra de
25. echn 1950 14 17 10 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 13 17 1 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 14 12 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 13 26 13 Actes off Org mond Sant 25 12 l R solution WHA3 64 Actes off Org mond Sant 28 39 15 R solution EB6 R22 Actes off Org mond Sant 29 10 8 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES Le sous comit a relev les points suivants 1 les fonds actuellement disponibles permettraient seulement la parti cipation de 15 quipes de chercheurs alors que 27 demandes de partici pation la conf rence manant d auteurs de r actions et repr sentant 40 m thodes diff rentes sont d j parvenues 2 il serait difficile d tablir une base scientifique rationnelle pour limiter le nombre des participants et faire porter le choix sur les r actions suscep tibles de pr senter le plus grand int r t pour la conf rence 3 bien que les antig nes base de cardiolipine aient t plus largement utilis s au cours de l ann e coul e de nombreux laboratoires n ont pas encore acquis l exp rience n cessaire de leur mode d emploi et il y a lieu de pr voir que plusieurs nouvelles r actions ou modifications d anciennes r actions feront l objet de publications au cours de l ann e ainsi les diffi cult s de choisir les r actions pour la conf rence seront plus consid rables qu on ne le pr sumait il y a un an
26. gner les antig nes pr par s partir de ce produit en ajoutant des fins s rologiques d autres substances telles que la l cithine le cholest rol par exemple Il conviendra de toujours pr ciser la nature de l preuve pour laquelle un antig ne base de cardio lipine a t pr par Le sous comit a examin les informations r centes relatives aux per fectionnements des m thodes de production de cardiolipine et de l cithine purification par l acide ac tique emploi de l cithine d uf au lieu de l cithine de c ur possibilit de contr ler le degr de puret au moyen de la chromatographie Les r sultats des exp riences actuellement en cours permettront probablement de simplifier dans une certaine mesure la pro duction de la l cithine La pr paration d une qualit uniform ment pure de l cithine pourrait tre grandement facilit e si l on substituait la l cithine extraite de l uf celle qui est pr par e partir de myocarde D importantes tudes in dites sur la l cithine d uf et la l cithine de c ur effectu es au cours de l ann e coul e ont montr que la zone de r action optimum de la l cithine d uf tait un peu plus large que celle de la l cithine de myocarde et que ces produits ont pu tre remplac s l un par l autre sans que l on e t enregistr de modifications de la sensibilit et de la sp cificit dans les examens effectu s jusqu ici Le sous comi
27. gnostic L OMS a galement notifi aux Etats Membres que la conf rence se tiendrait en 1951 conform ment la r solution adopt e par le Conseil Ex cutif sa cinqui me session 1 et du fait que cet ordre d activit a t inscrit au budget de 1951 tel qu il a t approuv par la Troisi me Assembl e de la Sant 4 et par le Conseil Ex cutif la sixi me session Un communiqu indiquant les grandes lignes de la conf rence a t publi par la presse m dicale et des demandes pr liminaires de participation la conf rence sont parvenues POMS Il a t not d autre part que le Directeur g n ral avait pris toutes dispositions utiles pour r pondre d une mani re rationnelle aux besoins d ordre statistique pendant la phase d organisation de la conf rence ainsi que pour l valuation des r sultats obtenus 3 1 Consid ration g n rales Le sous comit a confirm qu il tait d avis qu une conf rence consti tuerait un moyen utile d valuer l efficacit respective des diverses m thodes de s ro diagnostic de la syphilis Une conf rence visant la standardisation sur le plan mondial des techniques de s ro diagnostic m nagerait galement l occasion de proc der un change rapide et facile d informations scienti fiques la faveur des d monstrations et des discussions entre les s rologistes participants auteurs des m thodes de r actions Org mond Sant S r Rapp t
28. ifique pour l examen en s rie ne soit fait dans certaines r gions il pourrait tre pr f rable de proc der une enqu te pr liminaire pour d terminer la technique la plus appropri e Le sous comit a examin les m thodes pratiques permettant d obtenir des chantillons de sang au cours des examens s rologiques en s rie y compris le pr l vement dans des tubes ordinaires et dans des veinules et Putilisation du sang pr lev au doigt dans des tubes capillaires 8 Syst me de notation des s ro r actions Le syst me de notation des r sultats des s ro r actions a t discut la premi re session du sous comit les recommandations suivantes ont t formul es 1 S rums ne donnant pas de r action d signer par le signe 2 S rums r action douteuse d signer par les signes indiquant la n cessit d un nouvel examen des sujets chez qui l anamn se ou l examen clinique ne r v le pas de sympt mes de syphilis 3 S rums positifs d signer par le signe 4 Les r sultats quantitatifs des preuves doivent tre exprim s en titre le titre tant la plus haute dilution du s rum produisant une r action par exemple s rum r agissant jusqu 1 160 26 En raison du fait que dans un texte autoris il a t signal que le terme douteux indiquait que le laboratoire n tait pas certain de l exactitude technique de sa propre exp rience et du fait q
29. ions sp ciales concernant leur composition et leurs caract ristiques ou pourvus d une tiquette portant ces indications 6 Etudes sur le tr pon me Le sous comit a relev avec un vif int r t les progr s r alis s dans les tudes de POMS sur le tr pon me il est convaincu de la valeur de la coop ration envisag e entre plusieurs quipes de POMS op rant dans des r gions o les diff rentes tr pon matoses s vissent l tat end mique d une part et l International Treponematosis Laboratory Centre Balti more Md Etats Unis d Am rique d autre part Le sous comit s est f licit d apprendre que les tests d immobilisation du tr pon me Nelson pouvaient tre pratiqu s dans les laboratoires de diff rents pays Il y aurait un int r t particulier ce que ces tests soient effectu s dans des pays o les tr pon matoses autres que la syphilis pr sentent un haut degr de fr quence par exemple en Indon sie en Irak en Tha lande o les programmes patronn s par POMS et le FISE sont actuellement en cours d ex cution Le sous comit a t d avis de faire figurer le test d immobilisation du tr pon me parmi ceux qui sont appliqu s lorsqu il y a lieu d analyser les chantillons de s rum dess ch sous cong lation Il conviendrait de pour suivre les recherches sur le test de Nelson afin de contr ler sa sp cificit et sa valeur dans les cas de syphilis sans manifestati
30. le Comit d experts pour la Standardi sation biologique en vue de d terminer la possibilit d utiliser les s rums dess ch s sous cong lation de sujets syphilitiques et les s rums faussement positifs comme r f rences diff rents degr s de r activit 2 d utiliser les r sultats de l tude pilote s ils taient satisfaisants en vue de constituer une collection importante de s rums d shydrat s d apr s laquelle pourrait tre fait le choix des r actions qu il y aurait lieu de retenir pour la conf rence internationale de s ro diagnostic dont la r union est envisag e 3 de surseoir l organisation d finitive de la Conf rence internationale de S ro Diagnostic qui doit se tenir en 1951 jusqu ce que l on puisse faire tat des r sultats de l tude pilote susvis e d examiner nouveau la prochaine r union du sous comit l int r t que pourraient pr senter les r sultats de l tude pilote dans l ex cution du programme long terme poursuivi par l OMS pour standardiser les m thodes de s ro diagnostic de la syphilis et de maintenir cet gard une liaison troite avec le Comit d experts pour la Standardisation biologique 4 Activit s d ordre national et international en mati re de s ro diagnostic 4 1 Evaluation des r sultats obtenus par les divers laboratoires Apr s avoir examin le rapport sur l change d chantillons de sang entre le Statens
31. le confusion la technique de la pr paration de la sitolipine devrait tre publi e int gralement le plus t t possible que des chantillons purifi s de sitolipine devraient tre distribu s des fins de comparaison aux laboratoires ayant acquis de l exp rience dans les travaux sur la cardiolipine et que de vastes exp riences devraient tre institu es pour d terminer la valeur que pr sente ce nouveau compos du point de vue s rologique Les travaux de cette nature devraient tre ex cut s et contr l s dune mani re analogue ceux dont la cardiolipine a fait l objet 5 2 Recommandations Le sous comit a adopt les r solutions suivantes I Le Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire du Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses Ayant examin le rapport sur la production et le contr le de la cardio lipine et de la l cithine et Ayant pris acte des conseils du D Mary Pangborn de la Division of Laboratories and Research New York State Department of Health Etats Unis d Am rique RECOMMANDE l que la production de la cardiolipine soit encourag e dans quelques laboratoires centraux situ s en particulier dans les r gions monnaie faible 2 que l Organisation Mondiale de la Sant r unisse et communique aux autorit s sanitaires et aux principaux laboratoires des informations techniques sur les m thodes d isolement de purification et de standardi
32. le s rologique de la cardiolipine et de la l cithine peut tre pratiqu dans un laboratoire de s rologie dot d un personnel familiaris avec la comparaison des antig nes et disposant de la possibilit d examiner le s rum de sujets syphilitiques de sujets normaux et si possible de sujets dont le s rum donne de fausses r actions positives A partir de chaque nouveau lot de cardiolipine et de l cithine il y aurait lieu de pr parer des antig nes pour les preuves de floculation et de fixation du compl ment en se fondant sur une formule d termin e et en utilisant pour une nouvelle cardiolipine la l cithine talon et pour une nouvelle l cithine la cardiolipine talon Ces antig nes devront tre ensuite compar s avec d autres antig nes contenant de la cardiolipine talon et de la l cithine talon dans les m mes proportions Il y aurait lieu partir de ces deux antig nes de proc der des preuves parall les sur plusieurs centaines d chantillons pendant plusieurs jours ces preuves ne devraient pas pr senter d cart important et comprendre des r actions quantitatives Il conviendrait d appliquer des m thodes statistiques pour d terminer le degr de constance de l preuve employ e afin d viter l limination d chantillons sur la base de diff rences qui en fait se situent entre les limites d erreur de lecture Les indications de cette nature relatives aux m thodes de con
33. llement certains autres laboratoires ayant d sign des membres du groupe consultatif d experts proc dent un compl ment d enqu te en exp diant des chantillons de sang et en se les faisant r exp dier aux fins de nouvel examen Etant donn que la conf rence fera porter ses exp riences sur des s rums provenant de cat gories sp ciales de groupes de donneurs des zones tropicales le sous comit a estim que le laboratoire du Guatemala 19 Il y aurait lieu de pr lever quatre chantillons sur chaque sujet devant faire l objet de ce test un qui serait examin le m me jour deux qui seraient envoy s par la poste dans une autre ville d o ils seraient imm diatement r exp di s le quatri me devant tre conserv 40C dans le laboratoire exp diteur Les chantillons r exp di s et l chantillon conserv devraient tre examin s simultan ment Il faudrait proc der une double preuve sur chaque chantillon examin en recourant des m thodes quantitatives afin d obtenir des donn es statistiques pour mesurer le changement de titre imputable au transport SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 15 subventionn par le Bureau Sanitaire Panam ricain devait tre en posses sion de donn es fondamentales utiles dont il conviendrait d avoir com munication le plus t t possible L tude pilote des s rums dess ch s sous cong lation vis e l Annexe 1 voir page 26
34. m me si possible proc der un contr le bact riologique En soumettant lessai les 3 ampoules chaque temp rature on se propose de d terminer s il y a des diff rences entre les ampoules C est 28 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES pourquoi il est n cessaire de soumettre chaque ampoule tous les tests que les laboratoires participants adoptent pour l exp rience Le test des 3 ampoules pratiqu d s r ception des chantillons a pour objet de permettre chaque laboratoire participant de se faire une id e du degr de r activit des s rums qui lui sont parvenus et par comparaison avec le degr de r activit d termin Copenhague de se faire une id e approximative de la mani re dont les s rums dess ch s ont r sist aux al as du transport Le test important et d cisif porte sur la comparaison entre les trois s ries d ampoules soumises un traitement diff rent apr s conservation Dans ce test les ampoules conserv es 10 C serviront en quelque sorte de s rum talon pour la journ e r serv e l preuve en effet il r sulte de lexp rience acquise que la conservation basse temp rature 10 C est le meilleur moyen de pr server l activit des anticorps y P P Il est bien vident que les s rums faiblement r actifs choisis par Copen hague sont susceptibles de donner des r sultats n gatifs avec certaines techniques c est pourquoi les che
35. oires des Etats Unis 4 4 Informations sur les m thodes de s ro diagnostic utilis es dans diff rentes parties du monde Le sous comit a tudi les rapports relatifs aux m thodes s rologiques utilis es dans diverses parties du monde qui sont parvenus au Secr tariat en r ponse une circulaire de l OMS Les informations fournies par un certain nombre de pays ne sont pas encore suffisantes et le sous comit a exprim le d sir de reprendre l tude de cette question une session ult rieure Il y aurait lieu d obtenir des renseignements pr cis de cha que source au moyen de r f rences ou de textes publi s ainsi qu il est demand dans le questionnaire Les r f rences aux techniques de r actions modifi es devraient tre accompagn es d une description d taill e de la variante 16 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES 5 Cardiolipine Apr s avoir examin nouveau les recommandations relatives la cardiolipine et la l cithine purifi e Pangborn pr sent es sa premi re session le sous comit a tudi les progr s r alis s dans la production et l utilisation de ces r actifs dans diff rentes r gions du monde au cours de l ann e coul e Le sous comit a eu le privil ge d entendre un expos du Dr Mary Pangborn qui a donn des pr cisions sur les m thodes actuelles de production et de contr le de la cardiolipine et de la l cithine Des avis ont t palement donn
36. on et d une valuation rapide de toutes nouvelles m thodes d preuve Enfin ces s rums dess ch s pourraient remplacer les chantillons de sang complet pour l valuation de l efficacit respective des s ro r actions 10 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES En raison de ces consid rations le sous comit propose de surseoir l organisation d finitive de la conf rence de s ro diagnostic jusqu ce que les r sultats de l tude pilote soient acquis au d but de l ann e 1951 Il sera peut tre possible alors de d terminer plus nettement l int r t que pr senteraient respectivement une conf rence centrale unique des conf rences r gionales multiples ou encore le choix de laboratoires d termin s dans plusieurs parties du monde en vue d valuer les techniques s rolo giques r cemment publi es D autre part il y aurait lieu de pr ciser lors d une r union du sous comit tenue au d but de 1951 la valeur que pr sentent les s rums d shydrat s en tant que moyens de choisir les r actions qu il y aurait lieu d admettre la conf rence de s ro diagnostic ainsi que la valeur g n rale de cette tude en corr lation avec le programme de standardisation long terme adopt par l OMS dans la s rologie de la syphilis 3 2 Organisation de la conf rence Etant donn que le programme d finitif et l organisation pratique de la conf rence centrale de s rologie doivent d pendre
37. ons cliniques mais pr sentant une s ro positivit persistante d montr e par une ou plusieurs s ro r actions pratiqu es avec un antig ne base de cardiolipine Le sous comit a examin les informations r centes en ce qui concerne la culture de T pallidum virulents et leur utilisation ult rieure dans les s ro et les dermo r actions pour le d pistage de la syphilis Les infor mations et les donn es r sultant de la r p tition de ces exp riences devraient 25 US Pat No 2 513 327 4 juillet 1950 Culture du Treponema pallidum et substances qui en proviennent SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 23 tre port es l attention du sous comit et des membres du groupe d experts Le sous comit continuera de s int resser aux efforts tent s pour cultiver le tr pon me sur des milieux artificiels car une r ussite de cette tentative serait de nature contribuer l am lioration des m thodes de s ro diagnostic Le sous comit reconna t que le transport de mat riel infect travers les fronti res nationales soul ve certains probl mes pratiques Il y aurait donc lieu d entamer des n gociations ce sujet avec les autorit s douani res et v t rinaires comp tentes bien avant que ces exp ditions aient lieu POMS devrait participer aux dispositions prendre en cas de n cessit Les m thodes par lesquelles POMS pourrait apporter sa collaboration cet gard devraient f
38. oserait l organisation de la Conf rence POMS et au laboratoire du pays h te 4 d examiner soigneusement la possibilit d tablir des s rums dess ch s de r f rence diff rents degr s de r activit lorsque seront connus les r sultats des tudes pilotes vis es au paragraphe 2 32 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES Membres pressentis D W E Coutts Professeur de V n r ologie Chef du D partement de Hygi ne sociale Adminis tration de la Sant publique Santiago Chili D R Degos Professeur agr g la Facult de M decine de l Universit de Paris France Dr S Hellerstr m Professeur de Dermato syphili graphie l Universit de Stockholm Su de D E H Hermans Directeur m dical de l Associa tion antiv n rienne Rotterdam Pays Bas Dr G L M McElligott Director Venereal Disease Department St Mary s Hospital Adviser in Venereal Disease Ministry of Health Londres Royaume Uni Dr J F Mahoney Commissioner of Health New York N Y Etats Unis d Am rique D I H Nagi Directeur de la Section des Maladies v n riennes Minist re de l Hygi ne publique Le Caire Egypte D R V Rajam Professor of Venereology Govern ment General Hospital Madras Inde Date des r ponses re ues 26 octobre 1950 17 novembre 1950 18 novembre 1950 28 novembre 1950 30 octobre 1950 27 oc
39. oul e de nombreuses m thodes s rologiques ont t modifi es du fait de l introduction d antig nes base de cardio lipine l cithine Certaines de ces m thodes ne sont parvenues la connais sance du sous comit que par voie de communications personnelles ma nant des laboratoires Plusieurs laboratoires utilisent actuellement un ou plusieurs antig nes base de cardiolipine soit comme compl ments d autres antig nes soit leur place D une mani re g n rale le sous comit est d avis que les difficult s mon taires et les probl mes techniques soulev s 20 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 14 14 SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE EI DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 17 par l organisation d une production nationale ont pour effet de retarder les exp riences et plus forte raison l emploi g n ral d antig nes base de cardiolipine L emploi des antig nes contenant de la cardiolipine a permis d aug menter la fois la sensibilit et la sp cificit des r actions s rologiques pour le diagnostic de la syphilis L emploi g n ral d un antig ne base de cardiolipine m nagerait de nouvelles possibilit s de standardiser les r actions s rologiques aux degr s voulus de r activit et par la suite de choisir une ou plusieurs r actions pour servir de m thode standard uni verselle L adoption de nouveaux r actifs doit tre fond e sur des preuves exp rimentales suffisantes
40. rcheurs utilisant ces techniques ne seront pas en mesure de d terminer si ces s rums ont t alt r s Cet inconv nient est in vitable dans une preuve pilote restreinte de la nature de celle qui est envisag e L tanch it des ampoules devra tre v rifi e avant distri bution lors de la r ception et trois mois apr s car le d faut d tanch it entra nerait une plus grande alt ration 5 M thodes utiliser par les laboratoires participants L objet principal de l preuve pilote est de permettre chacun des labo ratoires participants d tre certain que les chantillons ne s alt rent pas La r activit est mesur e par ces m thodes sensibles avec lesquelles le laboratoire est enti rement familiaris Point n est besoin par cons quent que chaque participant utilise une grande vari t de m thodes mais celles qui sont choisies doivent tre telles que la plupart des techniques de fixa tion du compl ment et de floculation soient pratiqu es dans un ou plu sieurs des six laboratoires 6 Communication des r sultats Le groupe charg du pr l vement des s rums doit communiquer POMS ses observations sur le pr l vement et la dessiccation ainsi que sur le contr le des chantillons reconstitu s Il est indispensable de signaler le nombre des donneurs limin s au cours de la s lection Chaque laboratoire participant l exp rience adressera un expos d taill de ses observa
41. retenues et que des s rologistes autres que les auteurs de r actions devraient les ex cuter ces conf rences donneraient lieu de nouveaux probl mes de s lection ce qui causerait un surcro t de difficult Le sous comit a examin la possibilit de choisir les participants une conf rence en proc dant une tude pr alable au cours de laquelle seraient utilis s des chantillons appropri s de s rum sous forme dess ch e il s est prononc en faveur d une telle s lection lorsque des s rums talons de ce genre auraient t ventuellement tablis en conclusion de l tude pilote voir section 3 1 3 4 Recommandations Le sous comit a adopt la r solution suivante Le Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire du Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses Ayant tudi la documentation relative aux progr s r alis s dans l orga nisation de la Conf rence internationale de S ro Diagnostic Ayant examin les divers aspects techniques et autres du probl me de la standardisation et de l valuation des m thodes de s ro diagnostic de la syphilis Ayant tudi les avis du repr sentant du Comit d experts pour la Standardisation biologique SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 13 RECOMMANDE 1 de proc der une tude pilote limit e comme il est sugg r dans le plan tabli en collaboration avec
42. s comit s est f licit d apprendre par l interm diaire de l OMS que le US Public Health 17 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 14 8 SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 11 Service avait fait savoir qu il serait dispos collaborer et participer l organisation de la conf rence 4 Le sous comit a estim que la conf rence devrait ind pendamment des tests adopt s en vue de la v rification de la sp cificit des s ro r actions tudier les r actions de fixation du compl ment de floculation en tube et de floculation sur lames qu il s agisse du sang ou du liquide c phalo rachidien Il a estim que le test d immobilisation du tr pon me Nelson devrait constituer pour la conf rence un ordre d activit essentiel Lors de la discussion relative l valuation des m thodes s rologiques qui seraient effectu es soit au cours d une conf rence soit par toute autre voie sous les auspices de POMS les points suivants ont t galement mis en lumi re 1 Une conf rence permettrait d valuer et de consigner le degr d exac titude et de simplicit technique des diverses r actions d autre part elle pourrait retenir les r actions les plus utiles et les mieux adapt es aux condi tions r gnant dans diverses parties du monde 2 Il serait possible au cours d une conf rence de faire distribuer tous les s rologistes chaque chantillon dans les m
43. s de la syphilis dans des conditions diverses et toujours changeantes mais fourniront galement POMS des informations sur le pian et le b jel qui pourront servir de base moyennant une faible d pense suppl mentaire l tude compar e des caract ristiques biolo giques et immunologiques et du rapport des tr pon matoses avec leurs agents pathog nes respectifs L exp rience acquise a montr que les chan tillons de laboratoire et les animaux d exp rience peuvent d sormais tre exp di s par les quipes op rant dans diff rentes r gions l International SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 7 Treponematosis Centre Baltimore afin que celui ci puisse proc der au test d immobilisation des tr pon mes ainsi il sera possible de poursuivre sur le plan international l tude des tr pon matoses selon les directives recommand es au cours de la premi re session du sous comit et approu v es par le Comit d experts des Maladies v n riennes au cours de la troisi me session qu il a tenue en 1949 10 3 Conf rence internationale de S ro Diagnostic Le sous comit a examin en d tail le rapport sur sa premi re session H ainsi que les observations du Comit d experts des Maladies v n riennes sur ledit rapport Depuis la premi re session du sous comit l OMS a r uni de nombreuses informations concernant le si ge ventuel de la Conf rence internationale de S ro Dia
44. s des tests effectu s par diff rents laboratoires notamment par le Statens Seruminstitut Copenhague Danemark l Institut Pasteur Paris France le Venereal Diseases Reference Laboratory Public Health Laboratory Research St Peter s Hospital Londres Royaume Uni et le Venereal Disease Research Laboratory US Public Health Service Communicable Diseases Center Chamblee Ga Etats Unis d Am rique auparavant Staten Island N Y les travaux s rologiques de l quipe de d monstration antiv n rienne Simla Inde subventionn e par l OMS l effet de l alt ration des chantillons la suite du transport les erreurs de laboratoire et le programme de travail de l International Treponema tosis Laboratory Centre de la Johns Hopkins University Baltimore Md Etats Unis d Am rique Plusieurs quipes de l OMS ont pass l action au cours des quelques derniers mois et des tudes pr liminaires ont t entreprises en vue d tablir d autres centres pour les quipes Au cours des prochaines ann es au fur et mesure que les techniques devront s adapter aux conditions tropicales la s rologie des maladies v n riennes se heurtera des difficult s jusqu pr sent encore insuffisamment tudi es les facteurs provoquant des fausses r actions positives feront l objet d un compl ment d enqu te Les quipes recueilleront non seulement des donn es techniques sur les aspects s rologique
45. siccation principale achev e les ampoules seront s ch es nouveau dans le vide sur P O dans des exsiccateurs remplis ensuite d azote sec et scell es puis marqu es si possible l encre ind l bile 1 Propos par le D A A Miles Director Department of Biological Standards National Institute for Medical Research Medical Research Council Londres Royaume Uni et membre du Comit d experts de POMS pour la Standardisation biologique SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 27 Pour Fex cution du test il importe que la r activit du s rum soit d termin e non pas par des preuves pratiqu es sur des s rums liquides mais par des preuves sur les s rums dess ch s reconstitu s par la quantit appropri e d eau distill e Cette prescription s applique en particulier aux s rums donnant de faibles r actions et aux s rums faussement positifs 3 Tests permettant de caract riser les s rums en premi re analyse Les diverses d signations r actions fortes r actions mod r es r actions faibles et r actions faussement positives seront tablies d apr s la m thode de fixation du compl ment et la m thode de Kahn utilis es couramment Copenhague On v rifiera les s rums afin d y d celer ventuellement les particules visibles au microscope grossies 100 fois Les r sultats des tests ex cut s Copenhague constitueront une sorte de rep r
46. sion 4 Apr s avoir proc d un nouvel examen de la situation le sous comit a d cid qu il devrait poursuivre ses travaux en s inspirant de cette d claration et que au cours de l ann e venir il devrait s attacher tout particuli rement conseiller l OMS sur les nouveaux ordres d activit qui pourraient contribuer am liorer et uniformiser les m thodes de s ro diagnostic de la syphilis sur le plan tant national qu international 8 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 13 25 4 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 14 6 SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 5 Les travaux pr paratoires pour la convocation de la Conf rence interna tionale de S ro diagnostic en 1951 se sont poursuivis en 1949 et 1950 selon les directives tablies l origine par le comit principal5 et mises au point par le sous comit au cours de sa premi re session apr s approbation par la cinqui me session du Conseil Ex cutif et par la Troisi me Assembl e Mondiale de la Sant f Toutefois certains progr s ont t r alis s depuis lors et les techniques de dessiccation sous cong lation sont d sormais couramment utilis es dans la pr paration des s rums talons utilis s pour la standardisation inter nationale des divers produits et des diverses m thodes On n a pas encore eu recours ces techniques perfectionn es pour tablir une collection de s rums syphilitiques de
47. t a exprim le v u que la description des deux sortes de l cithine figure dans la monographie pr par e pour le Comit d experts pour l Unification des Pharmacop es et que l effet de l emploi de la l cithine d uf dans la production des antig nes base de cardiolipine soit valu sur les chantillons de s rums qui n avaient pas t essay s jusqu ici Pour autant qu on le sache la synth se de la cardiolipine n a pas encore t tent e ce jour le sous comit a t inform que selon toute probabilit une telle synth se pr senterait de grandes difficult s Des substances ressemblant la cardiolipine et apparent es aux acides phosphatidiques complexes ont t pr par es partir du bacille tuberculeux de certains l gumes et du bl Un acide phosphatidique complexe a r cem ment t isol de l embryon de bl en Finlande L usage de cette substance qui a t d nomm e sitolipine se trouve actuellement au stade exp rimental il r sulte des premi res informations qu elle pourrait tre utilis e dans le s ro diagnostic de la syphilis Le sous comit croit savoir que la sitolipine 2t Ann Med exp Biol fenn 1950 1 72 SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 21 est d un prix peu lev et facile produire Il y aurait donc lieu de suivre de pr s les exp riences pratiqu es avec la sitolipine le sous comit estime que pour viter toute nouvel
48. t estime qu il est hautement souhaitable d tendre l change d chantillons de s rums un plus grand nombre de laboratoires que ce n est le cas actuellement IT Le Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses RECOMMANDE 1 de mettre l tude le plus t t possible en collaboration avec le Comit d experts pour la Standardisation biologique l tablissement d talons internationaux de cardiolipine et de l cithine purifi e de charger l OMS de choisir un nombre limit de laboratoires pour s assurer que la puret de ces produits est conforme ces talons et d inviter le Comit d experts pour l Unification des Pharmacop es faire figurer une description de la cardiolipine et de la l cithine purifi e dans la Pharmacopoea Internationalis 2 de proc der en pr vision de la Conf rence internationale de S ro Diag nostic des tudes pilotes afin de d terminer la possibilit d tablir des s rums dess ch s sous cong lation titre d talons provisoires pour les diff rents degr s de r activit s rologique dans le diagnostic de la syphillis 3 de surseoir temporairement aux pr paratifs d taill s de la conf rence afin de pouvoir examiner la possibilit d utiliser des s rums dess ch s sous cong lation comme base technique de s lection des participants ce qui permettrait ventuellement de r duire l ampleur de la conf rence ainsi que les charges qu imp
49. tefois ce produit n est pas brevet et ne fait l objet d aucun accord Les analyses de contr le tant de la cardiolipine que de la l cithine ont t ex cut es titre gratuit Depuis que la production de la cardiolipine a commenc titre exp rimental en dehors des Etats Unis de nombreux chantillons ont t re us et prouv s par la Division of Laboratories and Research du New York State Department of Health Le sous comit a t inform par le DT Pangborn que ce travail ne pourrait se poursuivre ind finiment car il impose une lourde charge de nature augmenter encore Le sous comit a confirm sa mani re de voir sur le caract re interna tional des probl mes relatifs la standardisation des antig nes base de 18 MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES cardiolipine et s est ralli aux suggestions suivantes concernant les moyens par lesquels POMS pourrait contribuer r soudre cette question 1 Il y aurait lieu de faire figurer une description de l talon de cardio lipine et de la l cithine purifi e 2 dans la Pharmacopoea Internationalis 2 Ladite description devrait tre port e l attention du Comit d experts pour la Standardisation biologique en vue d obtenir nouveau l avis de ce comit quant la possibilit d tablir des talons internationaux pour la cardiolipine et la l cithine purifi e Le Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire s est f
50. th Service Communicable Diseases Center Chamblee Ga Etats Unis d Am rique Pr sident D R Laporte Chef du Service de la S rologie Institut Pasteur Paris France D I N Orpwood Price Director Venereal Diseases Reference Laboratory Public Health Laboratory Service St Peter s Hospital Londres Royaume Uni Vice Pr sident D F Rappaport Chef des Laboratoires H pital Municipal et H pital Beilinson de Tel Aviv Isra l D K V Venkatraman Serologist to the Government of India School of Tropical Medicine Calcutta Inde Rapporteur D T M Vogelsang Professeur de Bact riologie Institut Gade Universit de Bergen Norv ge o Secr tariat D T Guthe Chef de la Section des Maladies v n riennes OMS D P Krag Section des Maladies v n riennes S rologie et Techniques de Laboratoire OMS Secr taire Le rapport sur la deuxi me session de ce sous comit a paru originalement sous forme de document ron ographi WHO VD 73 en date du 28 novem bre 1950 Org mond Sant S r Rapp techn 1951 33 COMIT D EXPERTS DES MALADIES V N RIENNES ET DES TR PON MATOSES Rapport sur la deuxi me session du Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire 1 Introduction La deuxi me session du Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire du Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses s est tenue Paris du 23 septem
51. tions et des r sultats obtenus au Secr taire du SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 29 Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire Organisa tion Mondiale de la Sant Palais des Nations Gen ve Suisse ainsi que son avis sur la fa on dont se comportent les s rums reconstitu s dans les preuves de s ro diagnostic de la syphilis d apr s sa propre exp rience Ces r sultats et ces observations feront l objet d un rapport g n ral qui accompagn des donn es initiales sera adress pour commentaire aux participants et au groupe de Copenhague Apr s quoi et compte tenu de ces commentaires POMS saisira d un rapport final les comit s comp tents Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire du Comit d experts des Maladies v n riennes et des Tr pon matoses et Comit d experts pour la Standardisation biologique 7 Liste des laboratoires participants et des techniques utilis es Laboratoires participants Statens Seruminstitut Copenhague Danemark Institut Pasteur Paris France School of Tropical Medicine Calcutta Inde H pital Municipal et H pital Beilinson Tel Aviv Isra l Institute Gade Universit de Bergen Norv ge Techniques R action de fixation du com pl ment avec antig ne brut et antig ne base de cardiolipine Kahn Meinicke Epreuve sur lames du VDRL Venereal Disease Research La boratory Kolmer
52. tobre 1950 19 novembre 1950 31 octobre 1950
53. tr le devraient tre publi es par les soins de POMS Le contr le du degr de puret des antig nes serait extr mement compli qu s il tait de r gle de se borner une production limit e dans n grand nombre d entreprises en effet les op rations de contr le sont identiques que le lot contienne 1 g ou qu il en contienne 20 La puret des antig nes base de cardiolipine et de l cithine d pend non seulement d un contr le appropri de ces deux l ments mais encore d un degr de puret suffisant de lalcool et du cholest rol ou de toutes autres substances utilis es Si l antig ne base de cardiolipine contenait d autres composants ceux ci devraient tre d finis du point de vue chimi que En cas d impossibilit il y aurait lieu de pratiquer un contr le s ro logique analogue celui qui a t indiqu pour la cardiolipine et les pro duits dont le degr de r activit s carterait de celui des produits pr par s 233 Voir Bull Org mond Sant 1951 4 sous presse 20 f MALADIES V N RIENNES ET TR PON MATOSES ant rieurement ne devraient pas tre utilis s avant que leur sensibilit et leur sp cificit n aient t l objet d une nouvelle et compl te valuation Le sous comit a d cid qu il y avait lieu de r server le terme cardio lipine pour d signer l acide phosphatidique complexe lui m me et le nom d antig ne base de cardiolipine pour d si
54. ue ce terme 26 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 14 22 27 Moore J E 1949 The diagnosis of syphilis by the general practitioner Washing ton D C J vener Dis Inform Suppl No 23 p 48 SOUS COMIT DE LA S ROLOGIE ET DES TECHNIQUES DE LABORATOIRE 25 voque si fr quemment l id e d insuffisance de laboratoire le sous comit est d avis qu il y aurait lieu de renoncer ce terme dans la notation des r sultats des s ro r actions Le terme r activit partielle d signerait la zone de r activit s rologique comprise entre les phases de r action et de non r action d sign es autrefois comme positives et n gatives Reconnaissant que des s rums forte r activit ne donnent parfois que de faibles r actions dans les tests qualitatifs il y aurait lieu en pareil cas de soumettre ces sp cimens des r actions quantitatives avant de pr senter un rapport leur sujet La notation quantitative telle que r agissant 1 60 ou 1 120 ne doit tre indiqu e que si la dilution suivante n est pas pleinement r active Le sch ma des dilutions utilis devrait tre port la connaissance du destinataire du rapport On ne peut faire tat ce jour d une exp rience suffisante pour justifier actuellement le choix d une seule m thode s rologique standard qui pourrait tre recommand e des fins de comparaison g n rale dans les laboratoires du monde et
55. ux membres du Comit d experts pour la Standardisation biologique pour plus ample examen Si cette tude pilote donne des r sultats encourageants sans toutefois qu ils soient enti rement satisfaisants il y aurait lieu de la renouveler afin d examiner d une mani re plus approfondie les facteurs qui lui ont t d favorables et les am liorations techniques ventuelles qui pourraient tre apport es en vue d obtenir des s rums syphilitiques dess ch s et stables divers degr s de positivit Au cas o les r sultats obtenus seraient satisfaisants il serait justifi de r unir un grand nombre de s rums dess ch s sous cong lation provenant de sujets atteints de syphilis divers stades trait e et non trait e et divers degr s de positivit Cette collection comprendrait aussi des s rums de sujets pr sentant de fausses r actions positives atteints de diverses maladies et affections et provenant de diff rentes parties du monde le sous comit reprendrait alors l tude de la question sa prochaine session en vue d tablir titre provisoire des talons de s rums dess ch s Il a t sugg r qu il serait n cessaire de disposer de 80 s rums et d environ 500 ampoules de chaque s rum Une telle entreprise exigerait beaucoup de temps mais si elle tait men e bonne fin il serait possible d tablir un centre ayant qualit pour d livrer des s rums sur demande en vue d une investigati
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