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Télécharger La Santé de l`homme 410 - Inpes

1. 19 Internet un r le croissant dans l information et l intervention en sant publique Jo lle Kivits tre amandes dates 21 Circulation des connaissances entre chercheurs communicants et professionnels de la sant une exp rience canadienne Lise Renaud J r me Elissalde Judith Gaudet Sylvie Louise Desrochers 24 Au Canada des centres de collaboration nationale en sant publique pour rendre accessibles les connaissances Fran ois Benoit Myl ne Maguire 27 Les ressources incontournables en promotion de la sant P les r gionaux de comp tence en ducation pour la sant une fonction documentaire Catherine Gerhart 5 25 3e 30 Cerfep un centre de ressources et de formation l ducation du patient Murel DefODi 2 52 essuie 31 Fnes un travail en r seau sur les ressources documentaires Nathalie Cornec 32 Nord Pas de Calais un site Internet et un r seau documentaire en promotion de la sant Beno t Dejonghe 32 P dagoth que une base nationale d analyse des outils p dagogiques Marie Jos Moquet 33 Belgique une base de donn es sp cialis e en outils p dagogiques sant Pierre Baldewyns 33 Une base d outils p dagogiques d intervention en ducation pour la sant Nathalie Cornec 5 2 ssss3ee 34 R gion Bourgogne un centre de ressources et de r
2. num ro n l homme i O i me 4 s docun O i e sante fr www inpes J P Tassi P fassin C L absence de s curit cotes jeunes L onsommateurs eS medecins g n rali istes face e la institut national t de pr vention e favorise l ise l addicti lIOn de drogues souffranc e des pati lents d ducation pour ia sant Minorit s sexuelles risques suicidaires plus lev s de la pr vention et de l ducation pour la sant l actualit l expertise les pratiques les m thodes d intervention dans les domaines de la pr vention et de l ducation pour la sant les professionnels de la sant du social et de l ducation HA les relais d information Injection laitement inp s les d cideurs de drogue enqu te pstitut national Ans et A pe tion pr venir les risques I et propositions e ication pour ta sant experts et praticiens acteurs de terrain responsables d associations et de r seaux journalistes La Sant de l homme int gralement accessible sur Internet Retrouvez La Sant de l homme sur Internet partir du n 405 janvier f vrier 2010 tout nouveau num ro publi est d sormais int gralement accessible sur Internet partir du site de l inpes www inpes sante fr Vous y trouverez galement e La revue pr sentation contacts e Les sommaires num ros parus et index depuis
3. CJC voir encadr page 7 vise offrir une r ponse individualis e l ensemble des consommateurs de drogues notam ment les plus jeunes Gr ce l enqu te men e par l Observatoire fran ais des drogues et des toxicomanies OFDT aupr s des professionnels intervenant en consultations jeunes consomma teurs on conna t le public accueilli au sein du dispositif 2 3 L analyse porte sur un chantillon de 2 938 consomma teurs de drogues observ s en 2007 dans plus de 80 des consultations jeunes consommateurs alors en activit Profils des usagers de cannabis Le produit motivant la venue en consultations jeunes consommateurs est le cannabis dans 92 des cas Les autres produits cit s sont l alcool 3 0 l h ro ne 2 7 la coca ne 0 7 le tabac 0 6 et les addic tions sans produit aux jeux vid o ou Internet 0 5 Les hommes sont majoritaires 81 ainsi que les jeunes majeurs 18 25 ans qui repr sentent 27 du public devant les plus de 25 ans 26 et les mineurs 17 Parmi les plus jeunes consultants jusqu 20 ans la majorit est scolaris e et se distingue de la population g n rale par une sur repr sentation des apprentis 41 17 ans vs 11 4 singuli rement chez les filles 34 vs 7 17 ans Un consultant sur deux est adress par la justice 48 les autres venant spontan ment 22 ou adress s par un tiers famille
4. LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 li Marie Reine Mattera Photononstop enqu te l hypoth se d un changement de nature de la probl matique ce stade du suivi l enjeu devient non plus de r duire mais d arr ter Le public qui r ussit r duire sa consommation court terme sans que l on puisse savoir si cette r duction sera durable est significativement plus mas culin et plus g les consultants de plus de 25 ans ont une probabilit deux fois sup rieure celle des mineurs de diminuer leur consommation ce qui sugg re que l usage de cannabis est identifi une tape de la vie adoles cente apr s 25 ans avec la sortie du syst me scolaire entr e dans la vie active et l installation dans une vie conjugale et ou familiale l usage d cline Toutes choses gales par ailleurs les consultants qui r duisent leur niveau d usage sont aussi plus sou vent des usagers occasionnels de can nabis qui fument pour r guler leur angoisse et sont plus fr quemment scolaris s et ou ins r s professionnel lement la situation d activit apparais sant comme un facteur cl de r ussite Enfin la capacit diminuer le niveau d usage est associ e aux d buts du par cours de consultation jusqu la qua tri me s ance et au nombre de visites qui augmente la probabilit d une baisse de l usage surtout la troisi me s ance Conclusion Le dispos
5. ducation se rapprochant au plus pos sible de ses besoins Le suivi t l pho nique en fait partie Pauline Rigollier Charg e du suivi t l phonique Muriel Salvat Coordinatrice m dicale Sylvie Ducreux Coordinatrice param dicale Resic 38 Yannick Neuder Responsable unit fonctionnelle insuffisance cardiaque CHU de Grenoble R f rences bibliographiques 1 ESC Guidelines for the diagnosis and treat ment of acute and chronic heart failure European Heart Journal 2008 vol 29 n 19 p 2388 2442 En ligne http eurheart oxfordjournals org content 29 19 2388 ull pdf html 2 2009 Focused Update Journal of the ameri can college of Cardiology 2009 vol 53 n 15 p 1343 1382 En ligne http content online jacc org cgi reprintframed 53 15 1343 3 Bras P L Duhamel G Grass E Am liorer la prise en charge des malades chroniques les enseignements des exp riences trang res de disease management Paris Igas rapport RM 2006 136P 2006 210 p En ligne http www ladocumentationfrancaise fr rapports publics 064000763 index shtml 4 D vernois J F Gagnayre R Apprendre du quer le patient Paris Maloine 2008 p 1 35 p 41 60 p 65 82 5 DeWalt D A Malone R M Bryant M E Kos nar M C Corr K E Rothman R L et al A heart failure self management program for patients of all literacy levels a randomized controlled trial BMC Health Services Researc
6. e par l industrie du tabac Globalement en France et en Europe l industrie du tabac continue de faire du lobbying de mani re beaucoup plus discr te mais tout aussi efficace S H Comment le lobbying de l in dustrie du tabac a t il t contre carr au niveau europ en Les r sultats les plus spectaculaires ont t obtenus par l Office de lutte antifraude Olaf de l Union euro p enne pas sur le lobbying directe ment mais sur la lutte contre la contre bande L Olaf a depuis les ann es 2000 port plainte au civil aux tats Unis contre plusieurs grandes compa gnies notamment pour organisation de la contrebande et suite des n gociations de gr gr la plus importante des compagnies concer n es a accept de payer plus d un mil liard de dollars paiements tal s sur douze ans Suite l enqu te de l Olaf c est en fait l Union europ enne appuy e par dix tats membres dont la France qui avait d pos plainte contre deux cigarettiers Pour l Union il s agis sait de r cup rer ainsi les taxes qui n avaient pas t acquitt es puisque les cigarettes de contrebande chappent bien entendu toute fiscalit S H La convention cadre de l OMS ne repr sente t elle pas une avan c e majeure pour prendre en compte la sant publique face aux dangers du tabac Sur le plan du lobbying l outil le plus labor de lutte est effectivement la convention c
7. 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 J Pour en savoir plus Nous pr sentons dans cette rubrique une liste de sources d information en promotion de la sant et en ducation pour la sant Loin d tre exhaustive cette s lection pr sente des bases bibliographiques des bases d actions des sites Internet et des revues qui nous ont sembl repr sentatifs du paysage de la promotion de la sant francophone et que nous avons s lectionn s pour la richesse de leurs contenus Les sites mentionn s ont t consult s pour la derni re fois le 1 d cembre 2010 gt Bases de donn es bibliographiques e Le Centre for Reviews and Dissemination est un laboratoire de recherche de l Universit d York et de l Institut national de sant publique anglais Sur le site de l Institut une base de don n es bibliographiques comprenant des donn es en sant est accessible elle interroge en paral l le les bases suivantes la base Dare constitu e de r sum s structu r s de revues syst matiques obtenues de diff rentes sources et appr ci es de mani re criti que par les sp cialistes du NHS Centre for Reviews and Dissemination la base EED constitu e des r sum s corres pondant des valuations conomiques des diff rentes pratiques m dicales estim es en termes d analyses co t b n fice et co t effica cit la base HTA regroupe les r sum s des va luations des technologies utilis es d
8. Depuis pr s de dix ans la F d ration nationale d ducation et de promotion de la sant Fnes soutient l activit documentaire assur e au sein de son r seau Ce r seau documentaire coor donn et anim par le Comit r gional d ducar tion pour la sant Provence Alpes C te d Azur Cres Paca et compos de vingt quatre r f rents r gionaux professionnels de la documen tation dans les Instances r gionales d ducation et de promotion de la sant Ireps a d velopp au fil des ans un programme visant l accessibi lit des ressources sur l ensemble du territoire et l harmonisation des pratiques profession nelles Deux tats des lieux r alis s en 2003 puis 2007 ont permis de mesurer l volution de la mission documentaire et les b n fices de cette coordination recensement des produits docu mentaires harmonisation du langage et des pratiques cr ation de bases de donn es et d un catalogue collectif des p riodiques mise jour d un thesaurus professionnalisation des docu mentalistes valorisation nationale des actions et des ressources en ducation pour la sant Cette mobilisation est soutenue financi rement par l Institut national de pr vention et d duca tion pour la sant Inpes dans le cadre d une convention Fnes Inpes ces activit s s inscrivent dans la perspective du r seau national Sant pr vention info doc Spidoc mis en place par l Inpes L ensemble de ces ressou
9. R PUBLIQUE FRAN AISE ional e itut nation Nutrition ms r vention GEEN Sant d ducation POUT ja sant MINIST RE CHARG Plus d infos sur www mangerbouger fr
10. btip www orsnpdc org Association Sida Info Service Sis http www sis asso fr Nord Pas de Calais et Picardie Pour en savoir plus La plaquette de pr sentation du GRPS http www santenpdc org wp content uploads 2009 01 PlaquetteGRPS2 pdf P dagoth que une base nationale d analyse des outils p dagogiques La P dagoth que est un dispositif national d ana lyse et de valorisation d outils p dagogiques en promotion de la sant Il a pour objectif d aider les professionnels choisir les outils pertinents pour leurs actions de promotion de la sant et identifier les limites de certains outils favoriser la vigilance des professionnels La P dagoth que a t mise en place en 1997 par le Comit fran ais d ducation pour la sant CFES et les comit s d partementaux et r gio naux d ducation pour la sant dans le but d ap pr cier la qualit de ces outils la grille initiale s est substitu e en 2005 l utilisation d une grille d analyse des outils qui permet aux profession nels d appr cier la qualit de la conception du contenu de l approche p dagogique et du sup port des outils qu ils utilisent ou envisagent d uti liser Cette grille a t labor e dans le cadre du r f rentiel des crit res de qualit des outils d in tervention en ducation pour la sant Ce r f rentiel a t construit partir d une analyse de la litt rature sp cialis e et d un consens
11. cole Ma triser les l ments de ce d bat reconna tre les int r ts des gens qui parlent d crypter le discours etc nous devons donner aux citoyens les cl s de la compr hension C est aussi je pense la fonction que doivent assu mer les pouvoirs publics en mati re de pr vention et d ducation pour la sant S H Consid rez vous que l infor mation donn e par les pouvoirs publics et celle g n r e par des groupes int r t conomique ou autre sont bien identifiables Il y a actuellement une norme confusion qui provient selon moi de la non obligation faite aux gens de d clarer leur s int r t s L industrie des produits et services touchant la sant et la maladie est bas e sur l id e que des produits des services et des soins sont la disposition des usagers Cette industrie g n re galement de la recherche En termes de pr vention et d ducation pour la sant il est fait r f rence l id e que la promotion de la LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 BE sant est autant un bien individuel qu un bien commun Notre int r t est de garder notre bonne sant en bien mangeant bien bougeant Les axes du bien tre sont consolid s en termes de concept depuis les d clarations d Ot tawa Mais qui doit ma triser cette infor mation L industrie de la maladie p se des milliards d euros en recherche en prestations diverses et vari
12. de r daction alimente un blogue d information en sant lieu de capitalisation et de prolongement des r flexions pr sentes dans les dossiers En ligne http www elserevue fr e Actualit et dossier en sant publique AdSP est la revue trimestrielle du Haut Conseil de la sant publique Les articles abordent la question de la sant publique sous divers aspects pi d miologie conomie sociologie politique Chaque num ro contient un dossier th matique Certains articles sont disponibles gratuitement en texte int gral sur le site de la revue En ligne http Awww hcsp fr explore cgi adsp ae adsp amp clef 105 amp menu 1 11282 e Education Sant est une revue mensuelle publi e par l Alliance nationale des mutualit s chr tiennes de Belgique Destin e aux acteurs de terrain animateurs enseignants param di caux centres de sant etc son objectif est de soutenir la promotion de la sant travers les strat gies les m thodes et processus d valua tion et les initiatives de terrain L acc s aux articles en version lectronique est gratuit et accessible via le site de la revue En ligne http www educationsante be es sommaire php j e Anciennement appel e Promotion amp duca tion la revue Global Health Promotion est une revue multilingue anglais fran ais espagnol comit de lecture dit e par l Union internatio nale de promotion de la sant et d ducation pour la sant
13. la question suivante quelles strat gies d information en sant publique pour quels Illustrations Aude Samama enjeux Le lecteur trouvera dans une seconde partie des ressources pour s informer en promo tion de la sant un corpus pratique des outils et des rep res qui lui permettront de s orienter parmi la diversit des sources d information propos es notamment en ligne C line Deroche Inpes avec le r seau Spidoc Nathalie Cornec Comit r gional d ducation pour la sant de Provence Alpes C te d Azur Beno t Dejonghe et Willy Tenailleau Groupement r gional de promotion de la sant Nord Pas de Calais C cile Onillon et Muriel Deroo Centre r gional de ressources et de formation l ducation du patient Cerfep Val rie Le Bec Corbisier Association nationale de pr vention en alcoologie et addictologie 1 Pour plus d informations sur les partenaires du r seau bttp wuww spidoc fr 2 Article L1417 5 du Code de la sant publique L Inpes l constitue un r seau national documen taire sp cialis sur les th ories et pratiques relatives aux domaines de la pr vention et de la promotion de la sant ouvert au grand public aux associations et aux professionnels et met leur disposition des sup ports d information des outils p dagogiques et m tho dologiques d ducation pour la sant 3 Pour consulter les actes btip wwiw inpes sante fr jp cr 2009 s4 asp 4
14. tion ce relationnel n est pas comp titif il devient sympathique L assistante sociale que je suis est aussi d sormais identifi e comme faisant de la relaxa tion je suis per ue diff remment et je vois les l ves autrement La relaxation est un temps de repos de d tente de calme Cela prend quelques minutes ils s vadent Beaucoup d enfants s endor ment profond ment car ils sont vraiment fatigu s Les enseignants avaient d ailleurs observ que de nombreux enfants dormaient r ellement en classe non par ennui mais par fatigue L atelier relaxation agit comme une sorte de miroir Il nous oblige porter une r flexion sur le sommeil et donc d battre avec les parents Des questions plus complexes sont pos es sur l hy gi ne du sommeil ou sur l hygi ne ali mentaire Nous rejoignons l notre pro jet global ducatif et p dagogique port par le Comit d ducation la sant et la citoyennet Propos recueillis par Denis Dangaix Journaliste Les missions des comit s d ducation la sant et la citoyennet Le comit d ducation la sant et la citoyennet Cesc s inscrit dans le pilotage de chaque tablissement scolaire du second degr conform ment aux dispositions du Code de l ducation articles R 421 46 et 421 47 Instance de r flexion d observation et de proposition il con oit met en uvre et value un projet ducatif en mati re d ducation la c
15. tion nous avons recherch dans la cigarette les autres produits qui pou vaient la g n rer Et nous avons d cou vert que ce sont d autres compos s comme les inhibiteurs de monoamine oxydases IMAOSs qui associ s la nicotine g n raient cette addiction En associant nicotine et IMAOS nous avons en effet retrouv ce d couplage des deux syst mes qui caract rise l ad diction En termes de pr vention cette d couverte a un impact majeur le sevrage tabagique par substitut nicoti nique seul ne peut tre efficace S H Qu est ce qui cr e ce d cou plage neurobiologique qui caract rise l addiction Ce couplage neurobiologique n existe pas la naissance il va se mettre en place et se structurer en fonc tion de l histoire de vie de chaque indi vidu et de son environnement social qui jouent comme facteurs d favo rables ou favorables bien tre et s cu rit dans l enfance et l adolescence s curit affective par exemple pou voir s adosser des parents sont des l ments majeurs pour favoriser cette r gulation l inverse ce couplage ne va pas se mettre en place correctement chez les individus en situation d ins curit Par ailleurs comme nous l avons d j mentionn le fait de prendre des drogues de fa on r p t e d couple ces deux syst mes La consommation pr coce de drogue entre 10 14 ans perturbe les syst mes en cours de mise en place
16. tre exploit s Pour 85 des r pon dants la fr quence des appels cinq fois par an incluant un bilan annuel est jug e suffisante et pour 89 leur dur e convenable dur e moyenne d un appel dix minutes Leur perception du r seau est celle du soutien de laccom pagnement et de l identification d un lieu de ressources et d informations 90 des r pondants estiment les appels utiles Par ailleurs suite aux appels t l phoniques plus de la moiti 57 des personnes interrog es pensent avoir principalement modifi la surveillance ducation du patient de leurs signes cliniques d une d com pensation cardiaque et 51 leur com portement alimentaire dans le cadre d un r gime hydro sod 38 pensent avoir am lior leur pratique d activit physique Mais un quart seulement des personnes interrog es pense avoir obtenu la r ponse aux questions concer nant leur pathologie Sur le plan des pr conisations formul es par le profes sionnel coutant 72 des appelants ont t invit s consulter leur m decin ou cardiologue et deux tiers d entre eux disent l avoir fait 74 ont t invit s rencontrer un autre professionnel du r seau et un peu plus de la moiti d entre eux l ont fait les professionnels les plus sollicit s sont les di t ticiens puis les kin sith rapeutes les psycholo gues les pharmaciens et les infirmiers L analyse du questionnaire montre un niveau c
17. 14 m decin 7 ducation nationale 4 ou autre 5 Jusqu 17 ans l orientation fami liale est la plus fr quente entre 18 et 30 ans ce sont les injonctions judi ciaires au del les demandes sponta n es et l adressage m dical passent en t te des recours Plus g es en moyenne les femmes viennent plus souvent spontan ment 35 vs 19 tandis que les orientations judiciaires sont pr dominantes chez les hommes 55 vs 21 Fr quence et modalit s de consommation Pr s de deux consultants sur cinq fument du cannabis tous les jours 38 et un sur cinq de mani re r gu li re mais non quotidienne entre 10 et 29 pisodes dans le dernier mois LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 L usage quotidien est associ l ge 23 des consultants de 12 15 ans 34 des 16 17 ans 37 des 18 25 ans et aux motivations de consommation les usages auto th rapeutiques pour lutter contre l angoisse et le stress pour mieux dormir ou pour tenir le coup et routinis s par habitude avec un sentiment de d pendance au produit sont plus fr quents parmi les usagers quotidiens De surcro t fr quence et intensit de consommation sont li es 38 des usages auto th rapeutiques et 48 des usages habituels sont associ s des consommations inten sives de plus de cinq joints un jour typique de consommation vs 23 des usages motiv s par u
18. Cette session s est inspir e de la Conf rence annuelle de l Association pour la sant publique du Qu bec ASPO et du Groupe de recherche M dias et sant GRMS de l universit du Qu bec Montr al UQAM Internet et sant propos e lors des Journ es annuelles de sant publique Montr al en mars 2010 et du num ro sp cial de la revue Sant publique consacr cette th matique Internet et sant publique pratiques exp riences et enjeux Sant publique novembre d cembre 2009 hors s rie 154p 5 Pour consulter les actes btip wwiw inpes sante fr jp cr 2010 S9 asp LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 Bi Promotion de la sant tat des lieux de l information en France Promouvoir la sant des personnes c est aussi leur donner un acc s le plus large possible l information sur leur propre sant comme le souligne avec force la charte d Ottawa r f rence en la mati re En France les r centes lois de sant publique ont renforc le droit du patient tre inform de son tat de sant et au del le droit plus g n ral de la population acc der une information fiable Mais comme le soulignait en 2009 le Haut Conseil de la sant publique si les sources de donn es sont nombreuses elles demeurent encore difficilement accessibles La Charte d Ottawa d crit l acc s illimit et permanent aux informations sur la sant comme une condition
19. LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 Sambre Avesnois bttb wuww ch sambre avesnois fr Carrefour d initiatives et de r flexions pour les missions relatives la vie affective et sexuelle Cirm Centre r gional d information et de pr vention du sida Crips btp www cirm crips org Comit d parte mental d ducation pour la sant codes 62 bttp www cres npdc org _front Pages page php bpage s Caisse primaire d assurance maladie C te d Opale btip www ameli fr assures votre caisse cote d opale index_cote d opale php d partement du Nord P le addictions btip wuwiw cg59 fr frontoffice AfficheAr ticle aspx IdArticle 1026GidArborescence 76 Eclat Graa bttp wwuw eclat5962 0org Groupe r gional de l association nationale des intervenants en toxicoma nie et addictologie Granitea bttp www anitea fr regions nord php Institut r gional du bien tre de la m decine et du sport sant IRBMS bttp www irbms com index php Instance r gionale de promotion et d ducation pour la sant Ireps Nord Pas de Cala s http www cres npdc org Institut de sant au travail du nord de la France STNE btp www istnf fr la Maison intercommunale de pr vention et de promo tion de la sant Mipps bttb www bruaysis fr bruay sis php rub 51 la Maison de promotion de la sant Mpo btip www mps dunkerque com Observa toire r gional de la sant ORS Nord Pas de Calais
20. T l 05 58 06 29 67 M l contact codes40 org 41 LOIR ET CHER Pdt G rard Gouzou Dir Evelyne Gond 34 avenue Maunoury 41000 Blois T l 02 54 74 31 53 Fax 02 54 56 04 30 M l ades41 wanadoo fr 42 LOIRE Pdt Dr G rard Mathern Dir Mohamed Boussouar 26 avenue de Verdun 42000 Saint tienne T l 04 77 32 59 48 Fax 04 77 33 89 28 M l direction codes42 org www codes42 org 43 HAUTE LOIRE Pdt Louis Teyssier 8 rue des Capucins 43000 Le Puy en Velay T l 04 71 04 94 86 Fax 04 71 04 97 41 M l codes43 wanadoo fr www codes43 fr 44 LOIRE ATLANTIQUE S adresser l Ireps Pays de la Loire P le Loire Atlantique M l ireps44 irepspdi org 45 LOIRET Pdt Dani le Desclerc Dulac Dir Romain Laniesse Espace Sant 5 rue Jean Hupeau 45000 Orl ans T l 02 38 54 50 96 Fax 02 38 54 58 23 M l info codes45 org www codes45 org 46 LOT Padt Christian Massaloux Dir Gilles Nouzies 377 avenue du 7 R I 2 tage 46000 Cahors T l 05 65 22 64 77 Fax 05 65 22 64 50 M l codes46 wanadoo fr http perso wanadoo fr codes 46 47 LOT ET GARONNE Pdt Dr St phane Hary Lieu dit Toucaut Route de Cahors 47480 Pont du Casse T l 05 53 66 58 59 Fax 05 53 47 73 59 M l codes4 wanadoo fr www educationsante aquitaine fr 48 LOZERE Pdt M C Giraud Jalabert 1 bis all e des Soupirs 48000 Mende T l 04 66 65 33 50 Fax 04 66 49 26 77 M l cod
21. d appel projets a fait place un conventionne ment pluriannuel avec les p les dans le but de consolider le dispositif L valuation r alis e en 2008 montre que mal gr une implantation et une structuration tr s h t rog nes d une r gion l autre les p les de comp tence contribuent l am lioration de la qualit des programmes et des actions en dur cation pour la sant ainsi qu la professionnali sation des acteurs Ils ont jou un r le important dans le d veloppement d une culture commune Aujourd hui les p les sont per us comme des lieux de partage et d change indispensables au sein des r gions Avec la cr ation des agences r gionales de sant ARS les p les sont un maillon central du d veloppement de la structu ration de l ducation pour la sant et de la pro motion de la sant sur le territoire r gional En ce qui concerne la fonction documentaire les p les de comp tence ont d velopp un tronc commun d activit s d velopper un r seau r gional de documentation en ducation et pro motion de la sant en coh rence avec le r seau national Spidoc ce qui signifie coordonner les documentalistes des centres de ressources diss min s dans les d partements am liorer la qualit de l accueil et des services documen taires faciliter l acc s la documentation pour les professionnels y compris les intervenants de terrain mettre disposition l ensemble des res so
22. elle est enceinte son absence de r action d cid e r sulte certainement de sa crainte de d plaire la jeune fille il n ose pas la contredire alors qu on a vu qu elle s attend sans doute ce qu il l aide prendre une d cision et il acquiesce en fait tout ce qu elle dit Sa position par rapport la grossesse est donc toute diff rente de celle de Juno si la jeune fille se sent compl tement engag e sinon domin e par cette grossesse et les contraintes qu elle repr sente lui est compl te ment soumis ce qu il per oit comme tant la volont de la jeune fille et il est domin par sa propre passion et la peur de lui d plaire Il subordonne son attitude par rapport la grossesse la volont de Juno annoncerait elle son intention de garder l enfant qu il acquiescerait certainement cette d cision Lors de leurs rencontres suivantes on constate alors qu il essaie timide ment de renouer avec elle qu il lui fait des compliments qu il sugg re m me qu ils puissent se remettre ensemble mais c est elle qui brise l ses minces tentatives par ses remarques iro niques On comprend ainsi que dans cette relation amoureuse le jeune homme est tr s g n ralement domin et que c est Juno qui a le v ritable pou voir de d cision que ce soit pour ini tier un rapport sexuel ou pour garder ou non cet enfant D autres interpr tations N est ce pas l cependant fo
23. il reste ami avec Juno il semble n avoir aucune r action ni positive ni n gative par rapport aux choix qu elle pose comme si cet enfant ne le concernait en rien il ne prend pas non plus sa d fense quand sa m re d clare que ce n est pas une fille fr quentable et il semble m me accepter la suggestion de Juno de sortir avec une autre fille de l cole qu il pr tend d ailleurs ne pas aimer parce qu elle sent la soupe Aime t il Juno Beaucoup en dou tent et sugg rent m me qu il a seule ment profit de l occasion qui s est pr sent e pour avoir une premi re relation sexuelle avec elle Pourtant lorsqu elle lui reproche de mani re apparemment incoh rente de ne pas l emmener au bal de promotion il lui r pond que c est lui qui aurait le droit d tre nerv et que c est elle qui lui a bris le c ur Dans l ambiance iro nique de cette com die la r plique appara t comme grandiloquente sinon ridicule mais il n aurait aucune raison de la prononcer ce moment si elle n tait pas vraie De la m me mani re que l ironie constante de Juno lui per met de masquer ses doutes la timidit de Bleek cache certainement lamour qu il prouve son gard mais que l adolescente ne semble pas partager Si l on relit l ensemble de ses r actions au cours du film on constate facilement que tous les indices vont effectivement dans ce sens Ainsi lorsque Juno annonce Bleek qu
24. la construction des savoirs Recherche d information On peut distinguer premi rement la recherche d information pure il s agit de se documenter de mieux com prendre une pathologie une maladie un probl me de sant r cemment dia gnostiqu chez soi ou chez un proche Le probl me peut tre plus ou moins grave et engendrer une recherche d in formation occasionnelle ou plus r gu li re Ces recherches d information sont rarement isol es et manent d une d marche plus large autres m dias r seaux familiaux et amicaux mais surtout rencontres avec des pro fessionnels viennent compl ter des recherches sur Internet La recherche d information concerne galement les services une adresse d un sp cialiste proximit un tablissement pouvant accueillir un proche etc La d mocratisation de lIn ternet pousse en effet les tablisse ments de soins et de sant disposer d un site Internet diffusant l informa tion n cessaire l usager La recherche d information peut enfin relever d un int r t personnel pour les questions de sant et de bien tre Dans un contexte o est promue une meilleure alimentation par les professionnels de sant par les pou voirs publics etc et o le corps sain actif voire productif devient la norme et est sans cesse valoris les individus abordent la sant comme un aspect essentiel du quotidien pr ser ver notamment via l alim
25. n cessaire permettant aux individus d op rer des choix de participer et de contr ler les questions sanitaires et donc d atteindre un meilleur niveau de sant qualifi de potentiel de sant optimal La promotion de la sant vise au d veloppement individuel et social en offrant des informations Cette mise disposition de connaissances ne peut s op rer sans l aide de m diateurs adapt s le secteur sanitaire bien s r mais pas seulement La Charte encou rage et exige une action concert e de tous les intervenants du champ gou vernements secteurs de la sant uni vers sociaux et conomiques CONNEXES milieux associatifs et organisations non gouvernementales organismes d inter vention r gionale et locale groupe ments professionnels industrie m dias et bien entendu tout un chacun au niveau individuel familial ou commu nautaire Une infinit d metteurs et de diffuseurs d information que nous sou hai iterions observer Notre ambition dans cet article sera donc de mettre en lumi re les grandes volutions en mati re de valorisation de l information sant et les tendances concernant au premier plan les professionnels dans leur mission de promotion de la sant Information sant et r glementation Apr s des d cennies de d bats nourris sur l acc s l information m di cale la loi du 4 mars 2002 dite loi Kouchner consacre deux principes troitement li s le consen
26. res mot cl ville th me population En ligne http www villes sante com datas somO1 htm e Les actions des comit s d ducation pour la sant site de la Fnes Le site de la F d ration nationale des comit s d ducation pour la sant propose une base de donn es r unissant les actions d velopp es par les comit s d ducation pour la sant Elle comprend aujourd hui environ 2 478 actions recens es La recherche peut s effectuer travers une carte interactive ou par mots cl s titre struc ture th me public localisation ann e En ligne http www fnes fr fnes Actions Cartographie e Outil de suivi cartographique des actions r gionales de sant Oscars Cr l initiative du Comit r gional d ducation pour la sant Provence Alpes C te d Azur Oscars est un outil de pilotage et de suivi des programmes de sant disponible en acc s natio nal depuis d but 2010 Le site propose la recherche selon de nombreux crit res th me public type d action zone g ographique finan ceur type de structure ann e On peut ainsi acc der aux actions environ 6 300 recens es pour les r gions Paca Marti nique et depuis novembre 2010 Nord Pas de Calais L application souhaite voluer pour int grer terme l ensemble des r gions de France via les agences r gionales de sant En ligne http www oscarsante org Quelques sites Internet francophones en promotion de la san
27. rue Jules Moulet 13006 Marseille T l 04 91 04 97 30 Fax 04 91 04 97 25 M l contact codes1 3 org www codes13 org 14 CALVADOS s adresser la r gion Basse Normandie Pdt D Dani le Souqui re Degrange B timent de l Horloge 9 place de la Paix 15012 Aurillac Cedex T l 04 71 48 63 98 Fax 04 71 48 91 80 M l codes15 wanadoo fr http www codes15 fr 16 CHARENTE Pdt Denis Debrosse Dir Marie Vabre Centre hospitalier de Girac 16470 Saint Michel T l 05 45 25 30 36 Fax 05 45 25 30 40 M l codes16 wanadoo fr 17 CHARENTE MARITIME Pdt V ronique Heraud 32 avenue Albert Einstein 17000 La Rochelle T l et fax 05 46 42 24 44 M l codes17 voila fr PICARDIE Pdt Pr G rard Dubois Dir Philippe Lorenzo Espace Industriel Nord 67 rue de Poulainville 80080 Amiens T l 03 22 71 78 00 Fax 03 22 71 78 04 M l cres crespicardie org wWww crespicardie org POITOU CHARENTES Pdt Eric Pascal Satre Dir Isabelle Escure 17 rue Salvador Allende 86000 Poitiers T l 05 49 41 37 49 Fax 05 49 47 33 90 M l cres educationsante pch org COTE D AZUR Pdt Pr Jean Marc Garnier Dir Zeina Mansour 178 cours Lieutaud 13006 Marseille T l 04 91 36 56 95 Fax 04 91 36 56 99 M l cres paca wanadoo fr www cres paca org RHONE ALPES Pdt Jacques Fabry Dir Olivier Fran ois 9 quai Jean Moulin 69001 Lyon T l 04 72 00 55 70 Fax 04 72 00 07 53 M l contac
28. tenu par les professionnels de sant et les groupes d int r t conomique Il appartient de le replacer dans son contexte en encourageant la participation des citoyens Les derni res d cennies ont t marqu es par la mont e en puis sance de l Internet comme espace de diffusion et de valorisation de toute information la r duction de la fracture num rique repr sente donc un enjeu fort de d mocratie sanitaire Pour finir nous citerons les propos f d rateurs d A Vial L information l ducation et le v cu voil donc ce qui fait nos comportements de sant Si l on ne peut agir sur les deux derniers c est au contraire possible sur le premier l infor mation Certains l ont compris utilisent l information pour promouvoir leurs id es ou leurs produits et obtiennent des r sultats Agir sur l information c est d j admettre son influence identifier ses sources r elles et ses diff rents inter m diaires conna tre ses circuits et m canismes analyser ses flux et ses montages financiers C line Deroche Responsable du d partement Veille et documentation Inpes US LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 1 OMS Sant et bien tre social Canada Association canadienne de sant publique Charte d Ottawa pour la promotion de la sant Ottawa OMS 1986 3 p En ligne bttp wwuw cres rouen org eps_pdf Charte_ Ottawa pdf derni re consultation le 15 12 2010 2 R publ
29. ulti mement l utilisation des connaissances dans les diff rentes organisations parti cipantes m diatiques de recherche de sant La valorisation de la recherche peut tre d finie comme l en semble des actions et des activit s ayant pour but d augmenter la valeur des r sultats de recherche et plus g n rale ment de mettre en valeur les connais sances elle r f re plus globalement l ensemble des activit s qui mettent en relation le monde de la recherche et la sph re conomique et sociale elle s appuie de fa on g n rale sur le d ploiement et l change de connais sances et ce dans tous les domaines de d veloppement du savoir 1 Le GRMS adh re cette d finition en insistant sur le fait que les connais sances dont il s agit ne sont pas exclu sivement issues du milieu scientifique Le groupe de recherche fait office de catalyseur entre les connaissances et leurs utilisateurs potentiels Il uvre alors trouver les m canismes favori sant la mise en valeur de certaines don n es de recherche et de certaines pra tiques et initiatives de terrain Ce qui fait entre autres la sp cificit de la valorisa tion est que les connaissances sont s lectionn es selon leur pertinence per ue par le GRMS et exprim e par les publics cibles La valorisation des connaissances se d cline en deux strat gies le transfert et la diffusion des connaissances Transfert des connaissa
30. 1999 e Les articles en ligne depuis 2003 3 10 articles accessibles en ligne par num ro e Et prochainement l int gralit des articles publi s depuis 2000 noter si vous souhaitez effectuer une recherche sur un th me pr cis utilisez le moteur de recherche du site de l Inpes qui permet de trouver instantan ment tous les articles de La Sant de l homme ainsi que d autres documents de l Inpes traitant cette th matique wwwinpes sante i Institut national de pr vention et d ducation pour la sant 42 bd de la Lib ration 93203 Saint Denis Cedex France Sant est dit e par L Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Inpes 42 boulevard de la Lib ration 93203 Saint Denis Cedex T l 01 49 33 22 22 Fax 01 49 33 23 90 http www inpes sante fr Directrice de la publication Thanh Le Luong REDACTION R dacteur en chef Yves G ry Secr taire de r daction Marie Fr d rique Cormand Assistante de r daction Danielle Belpaume RESPONSABLES DES RUBRIQUES Qualit de vie Christine Ferron lt dired inpes sante fr gt La sant l cole Sandrine Broussouloux et Nathalie Houzelle lt sandrine broussouloux inpes sante fr gt D bats Eric Le Grand lt ericlegrand35 orange fr gt Aide l action Florence Rostan lt florence rostan inpes sante fr gt Etudes Enqu tes Fran ois Beck lt francois beck inpes sante fr gt International Jennifer Da
31. UIPES Destin e aux profession nels de l ducation et de la promotion de la sant cette revue propose des pistes sur les programmes de sant r alis s travers le monde ainsi que des articles plus th oriques sur le concept de promotion de la sant Les r sum s sont accessibles gratuitement sur le site de l diteur Sage En ligne http ped sagepub com Laurence Auvray Olivier Delmer Laetitia Haroutunian Documentalistes D partement Veille et Documentation INPES LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 EE sant l cole Entretien avec Val rie Monfollet assistante sociale au coll ge Condorcet et au lyc e Camille Claudel de Pontault Combault Seine et Marne Seine et Marne des ateliers de midi pour am liorer le climat en coll ge et lyc e Confront s au d s uvrement des l ves pendant le temps de midi et la d t rioration du climat dans l tablissement un coll ge et un lyc e de Seine et Marne ont instaur dans le cadre d un projet d velopp en lien avec leur Comit d ducation la sant et la citoyennet des ateliers pour offrir une activit encadr e r pondant aux attentes des l ves Cette initiative a un impact positif sur l ambiance au sein de l tablissement ainsi que sur les relations enseignants l ves La Sant de l homme Pourquoi ces deux tablissements ont ils mis en place depuis la rentr e une nou velle
32. aborde trois grands champs de connaissances l valuation des impacts sur la sant des politiques publiques en vigueur ou en cours d laboration le processus d laboration et d adoption des politiques publiques ainsi que les m thodes et les strat gies de synth se et de transfert des connaissances dans le contexte de politiques publiques favorables la sant www ccnpps ca e Centre de collaboration nationale des d terminants de la sant Ce centre se concentre sur l tude des d terminants de la sant ou de la combinaison de d terminants Les travaux du centre ont notamment port sur la sant des jeunes enfants les visites domicile et la matu rit scolaire Www ccnds ca LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 P les r gionaux de comp tence en ducation pour la sant une fonction documentaire Les p les r gionaux de comp tence ont t mis en place par l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Inpes en 2004 pour soutenir la mise en uvre des sch mas r gio naux d ducation pour la sant Sreps am lio rer la qualit des actions en ducation pour la sant dans chaque r gion et faciliter une meilleure articulation entre les niveaux d inter vention nationaux et r gionaux Les p les ont pour mission de d velopper les services trans versaux de support suivants documentation appui documentaire conseil m thodologique formation continu
33. adoles cent en opposition frontale avec l adulte une alliance th rapeutique est recher cher car elle nous permettra de placer ce jeune en position de pouvoir bouger Je pense par exemple cette jeune fille dont le cursus scolaire s est bris du fait de conflits avec ses parents sur les modes et les choix de vie comme cela arrive cet ge cette adolescente se trouve enga g e dans un cursus d apprentissage alors que le reste de la famille parents com pris a fait des tudes sup rieures puis elle se retrouve prise avec des copains et copines qui renforcent ce sentiment d chec La consommation de cannabis va progressivement s installer dans ce contexte difficile pour l adolescente Maintenant consciente que cet usage lui apporte de moins en moins la solution esp r e et un peu plus de probl mes et d s lors qu arr ter n est pas un pr alable impos elle accepte de se poser la ques tion si nous cherchions ensemble une autre solution Peu peu elle va d elle m me mod rer son usage rendant pos sible l arr t S H L accompagnement n est il alors qu une d marche conjointe Le danger quand nous voquons des cas pr cis de mani re aussi synth tique est que notre discours et donc notre ana lyse peuvent para tre m caniques En fait il s agit dun entrecroisement beaucoup plus complexe entre une coute une alliance une empathie un travail motiva tionnel Le but est de
34. apr s une surveillance quotidienne du web et d crites manuellement par une quipe de documentalistes pour apporter le plus de garanties possibles sur la qualit de leur contenu Le moyen le plus direct pour acc der ces res sources est le moteur de recherche Doc CISMer http doccismef chu rouen fr Pour une recherche documentaire plus labo r e le portail terminologique de sant http pts chu ouen fr permet de fouiller le vocabu laire m dical la recherche des meilleurs ter mes de recherche avant d interroger CISMeF mais aussi la base de donn es bibliographiques PubMed Une page du site s adresse particuli rement au grand public CISMeF Patients http www chu rouen fr cismefp Un moteur de recherche sp cifique et de grandes rubriques permettent d acc der aux ressources qui lui sont destin es 4 600 pages et brochures sur les pathologies et les questions de sant 1 700 sites associatifs 1 800 documents sur les m dicaments Ga tan Kerdelhu Documentaliste Biblioth que m dicale quipe CISMeF Rouen Pour en savoir plus http www cismef org LA SANT DE L HOMVE N 410 NOEVBRE D MVBRE 2010 Mode d emploi pour trouver une information fiable sur Internet Sur la promotion de la sant comme sur tout autre sujet Internet fournit une information consid rable diffici lement identifiable Comment s y retrouver et surtout comment acc der une information f
35. cinq ans de consommation Quant l alcoo il d clenche relativement peu d addiction 2 8 des consomma teurs sont d pendants et cette d pen dance est g n ralement la cons quence d une longue impr gnation S H Pourquoi les d couvertes neurobiologiques r centes boule versent elles la connaissance que nous avons de l addiction Pendant tr s longtemps on a consi d r que l addiction venait d un exc s de plaisir que la substance apporte la dopamine lib r e par la drogue d clen chant ce plaisir et qu partir de l le consommateur ne pouvait plus s en passer Mais les toxicomanes nous disent que tr s rapidement le plaisir n a plus d importance qu ils prennent un produit pour se soulager face au malaise qu ils ressentent quand ils sont sans produit Effectivement nos recherches nous ont permis de consta ter que ce raisonnement classique autour du plaisir ne tient pas Par exemple le tabac est extr mement addictif alors qu il donne relativement peu de plaisir la sexualit en revanche peut donner beaucoup de plaisir mais d clenche peu d addiction S H Il faut donc remonter une autre cause Nous sommes all s voir plus loin en amont quel niveau les drogues pou vaient elles agir avant ventuellement de donner du plaisir Nous avons mon tr que pour qu il y ait d clenchement de plaisir pour les drogues qui en offrent il faut une stim
36. del il convient de consid rer les logiques de ces usages partir d une enqu te men e au Qu bec Marc Lemire distingue trois logiques qu il qualifie de logiques de responsa bilisation et qui ne sont pas exclusives La premi re est la logique profession nelle il sagit de mieux comprendre d tre mieux inform en lien avec ce que les sp cialistes m dicaux et de la sant apportent La deuxi me est une logique consum riste o le jugement personnel prime la consultation des sites Internet permettant de se forger une opinion personnelle sur tel sujet ou tel aspect dun probl me Enfin une logique communautaire est identifi e o le partage d exp riences et len traide au sein de certains forums sont privil gi s Chacun des usages peut se comprendre et doit tre compris au travers de ces trois logiques montrant ainsi la complexit des pratiques Jo lle Kivits R dactrice en chef adjointe Revue Sant publique Soci t fran aise de sant publique Vand uvre l s Nancy 1 La premi re partie de cet article reprend des extraits d un article publi dans la revue Sant publique Kivits J Lavielle C Tho r C Internet et sant publique comprendre les pratiques partager les exp riences discuter les enjeux Sant Publique 2009 vol 21 hors s rie n 2 p 5 12 En ligne www cairn info revue sante publique 2009 hs2 page 5 btm R f rences bibliographiques 1 Kivits J E
37. documents publications pdf science _technologie fr pqsi mrst_savoir changer pdf derni re visite le 21 mars 2010 2 Alliance de recherche universit commu naut en conomie sociale Aruc S R seau qu b cois de recherche partenariale en cono mie sociale Guide pour la valorisation des connaissances en contexte de recherche par tenariale Montr al Aruc S RQRP S 2007 7 8 En ligne http www aruc es uqam ca Portals 0 docs pdf Guide_Valorisation pdf derni re visite le 3 mars 2010 LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 Pour plus de d tails e Elissalde J Renaud L Les d marches de circulation des connaissances mobilisation et valorisation des connaissances In Renaud L dir Les m dias et la sant De l mergence l appropriation des normes sociales Qu bec Presses de l Universit du Qu bec coll Sant et soci t 2010 p 409 429 En ligne http www grms ugam ca production publications livres 42 4es medias et la sante de lemer gence html e Elissalde J Gaudet J Renaud L Circulation des connaissances mod le et strat gies Revue internationale de communication sociale et publique 2010 n 3 4 p 135 149 En ligne http www revuecsp uqam ca numero n3 4 pdf RICSP_ElisaldeGaudetRe naud_2010 pdf Au Canada des centres de collaboration nationale en sant publique pour rendre accessibles les connaissances Pour mieux transf rer les connais
38. du tabac elle m me qui est en perte de cr dibilit ce depuis une bonne d cennie L accusation d int grisme est infond e et facile ce n est pas nous qui avons un Comportement anor mal mais l industrie du tabac elle m me La plus ancienne organisation de lutte contre le tabac est le Comit national contre le tabagisme CNCT cr en 1868 Parmi toutes les associations qui luttent contre le tabac des fins de sant publique on peut citer en France lAl liance contre le tabac qui r unit une trentaine d associations pour lesquelles l accusation d int grisme est farfelue LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 F d ration fran aise de cardiologie Ligue nationale contre le cancer etc Il en est de m me au niveau international o les associations r unissent les d fen seurs de la sant publique sans aucune composante int griste titre d exemple la Framework Convention Alliance FCA regroupe plus de trois cents asso ciations au niveau mondial dont lAl liance contre le tabac le CNCT et Droits des non fumeurs pour la France elle prend des positions concernant l volu tion des textes du Trait De la m me mani re au niveau de l Europe le R seau europ en de pr vention du tabagisme REPT dont nous faisons partie d fend des positions de sant publique En conclusion le lobbying de sant publique sur le tabac est bien organis aux niveaux fran ais
39. e sur les malades chroniques qui par des inter ventions directes aupr s des patients aide suivi conseil vise accro tre leurs capacit s g rer leur maladie dans la perspective d am liorer les r sultats sanitaires et de r duire les d penses 3 L Organisation mondiale de la sant OMS d finit l ducation th rapeutique du patient comme devant permettre aux patients d acqu rir ou conserver les capa cit s ou les comp tences qui les aident vivre de mani re optimale leur vie avec leur maladie Il s agit par cons quent d un processus permanent int gr dans les soins et centr sur le patient 4 Dans leur discussion sur les moyens p dago giques utilis s en ducation th rapeu tique du patient l accompagnement ou coaching t l phonique est mentionn mais son utilisation doit respecter certains crit res pour pouvoir tre consid r comme ducatif I doit poursuivre et compl ter une ducation pr alable du patient il doit tre planifi r p t et continu dans le temps il doit tre r alis par une personne form e il doit r aliser des r ajustements pour maintenir ou am liorer la ma trise des objectifs mais aussipour apporter de nouvelles connais sances au patient Le suivi t l phonique s effectue une fr quence de cinq changes par an aux 1 3 6 9 mois et un an Le charg de suivi t l phonique du Resic 38 r pond aux questions du patient
40. en place des psychoth rapies extr mement poin tues pour certains adolescents de fournir des prises en charge tr s sp cifiques sur le mod le de la th rapie familiale Nous pouvons produire des accompagne ments qui associent l ducatif et le th ra peutique dans un contexte o le lien social est souvent d faillant et o la soci t est moins structurante et davan tage addictog ne En r sum accompa gner les jeunes et s il le faut leur ouvrir l acc s une th rapie S H Quel bilan tirez vous de ces consultations Ce dispositif a largement particip la stabilisation voire au recul de la consommation de cannabis pour une partie des adolescents et des jeunes adultes Il a permis de recevoir de jeunes consommateurs qui n taient pas re us auparavant de rencontrer des familles de discuter avec elles et d viter ainsi les pi ges classiques de la diabolisation ou de la banalisation Les consultations ont su s adapter centr es de fait sur le cannabis elles ont permis d accueillir les poly consomma teurs les adeptes du binge drinking mais aussi des addictions sans produit Ce bilan est donc positif J attire toutefois l attention sur un fait les consultations fonctionnaient aupr s de consomma teurs provenant 40 de contrainte judiciaire et 60 de contrainte duca tive Or quelques ann es plus tard ces chiffres se sont invers s Soyons clairs aucun adolescent ne vient de lu
41. es statistiques elles occupent une place toute particuli re dans le champ de la sant permettant d tablir des indica teurs n cessaires par exemple au d ploiement d actions de pr vention donn es produites ou r unies par des r seaux de surveillance donn es de mortalit propos es par l Inserm C piDc etc ou encore issues des enqu tes qu elles soient nationales Enqu te sur la sant de l Insee Drees Barom tres sant de l Inpes euro p ennes ou internationales ex Health Behaviour in School aged Children HBSC tude dirig e par l OMS sur les comportements de sant l adoles cence Moteurs de recherche en sant portails et r pertoires permettent de retrouver cette information Grands organismes de sant Outre la capacit de produire col lecter et mettre disposition des don n es brutes les grands organismes de sant disposent de moyens puissants pour relayer l information Les cam pagnes de communication figurant dans les diff rents programmes de sant publique sont l un des outils pri vil gi s par les pouvoirs publics qui utilisent les diff rents espaces m dias pour d livrer des messages Les strat gies de communication sont fond es sur une connaissance pr cise de l opinion d un public sur un sujet particulier Il n est pas rare que soient r alis es des enqu tes de type KABP Knowledge Attitude Belief and Practice mesurant les conna
42. et d accompagnement individuel ainsi Resic 38 un r seau de professionnels au b n fice des patients insuffisants cardiaques Le R Seau des insuffisants Cardiaques de l Is re Resic 38 r seau ville h pital cordonne l activit des professionnels de sant pour am liorer la prise en charge des patients insuffisants cardiaques chroniques Le r seau maintient le patient autant que possible son domicile par la pr vention des d compensations cardiaques via une meilleure vigilance personnelle et un suivi collectif de la part de l quipe d intervenants la diminution des r hospitalisations it ratives l am lioration de la qualit de vie des patients et de la prise en charge globale de l insuffisance cardiaque Le r seau dispose d une coordination ville h pital autour d une quipe pluridisciplinaire de dossiers de soins partag s et de r f rentiels de soins communs Une ducation th rapeutique est propos e aux patients et leur famille pour favoriser une auto surveillance Des formations sp cialis es sont organis es et financ es pour les professionnels m dicaux et param dicaux afin d actualiser leurs connaissances et de les former l ducation th rapeutique Plusieurs structures de sant centre hospitalier universitaire de Grenoble centre hospitalier de Voiron centre hospitalier de La Mure clinique d Alembert clinique Belledonne clinique des C dres clinique Mutualiste assurent la prise en charge pluridi
43. et devient donc un facteur de vuln rabilit l addiction chez l adulte S H Cette explication de l addic tion est elle connue des profession nels et du grand public Elle est tr s peu connue du grand public et in galement chez les profes sionnels Ces travaux scientifiques datent de 2007 ils mergent peine dans la litt rature et n ont donc pas supplant l explication traditionnelle bas e sur le plaisir Pour progresser il convient de mieux informer les profes sionnels d abord le grand public ensuite Il importe de souligner aupr s des professionnels que la premi re cause de ce d couplage est la vuln ra bilit de la personne qui d pend de son histoire Il ne sert rien de dire une personne confront e l addiction d arr ter de prendre un produit Le pro fessionnel devra avec elle remonter l origine de la prise toxique en ayant l esprit le principe que quelqu un qui va bien n a aucun int r t prendre des drogues et plus forte raison d une fa on r guli re S H Comment r orienter la pr vention et la prise en charge Si l on parle pr vention et prise en charge l important est notamment de d dramatiser la prise de produit en tant que telle qui n est que l expression d un malaise qu il faut d crypter Tout mal tre et stress vuln rabilisent lindi vidu par rapport la prise de drogue donc plus le consommateur de drogue va tre plac dans u
44. et la formation des pro fessionnels et futurs professionnels de sant Il offre ce m me public et dans ce m me domaine une expertise de capitalisation des savoirs et de recherche gr ce son centre de ressources documentaires Du fait de la multidisciplinarit de l ducation th rapeutique du patient le centre de ressources du Cerfep propose un fonds documentaire qui couvre de nombreuses disciplines des sciences humaines et de la sant philosophie p dagogie conomie de la sant etc II dispose ainsi ce jour d une base de donn es d environ trente mille documents dont une partie est consultable sur Internet sur le site de la Carsat Nord Picardie Le centre compl te cette offre par des informa tions collect es notamment aupr s des acteurs de terrain professionnels de sant etc L du cation th rapeutique du patient est en effet depuis peu au c ur des enjeux de sant publique et il existe ainsi peu de m dias revues outils etc qui lui sont sp cifiques Ce savoir et ces retours d exp riences sont aujourd hui partag s gr ce notamment une plate forme collaborative d outils p dagogiques en ducation th rapeur tique du patient cr e par les documentalistes du centre En termes de services les documentalistes du Cerfep r pondent aux demandes formul es par tous les professionnels et futurs professionnels de sant dans le cadre de leurs projets que ce soit par exemple en mati
45. explor Les pratiques et les exp riences de l Internet en sant publique restent ainsi assez peu document es dans la litt rature scientifique notam ment francophone Et ce alors m me que l outil suscite un int r t manifeste chez les professionnels d veloppant des interventions de pr vention et de promotion de la sant Cet int r t des professionnels d coule tout d abord de la popularit de l Internet aupr s du public pour la recherche d informa tions sur la sant et de son potentiel de diffusion rapide et grande chelle Les propri t s interactives de l outil rendent par ailleurs possible l instau ration de communications personnali s es avec les publics cibles qui sem blent plus efficaces que les interventions m diatiques large dif fusion pour amener des changements de comportements 3 5 De plus la recherche d informations en ligne LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 FAI constitue g n ralement une d marche active de l utilisateur ce qui a pour cons quence d en am liorer la r cep tion Enfin l outil offre une certaine garantie d anonymat caract ristique valoris e par certaines populations qui peuvent craindre de faire l objet de discrimination et pour certaines pro bl matiques de sant comme par exemple la sant sexuelle la toxico manie et la sant mentale Internet vecteur de pr vention et de promotion de la sant Les
46. insuffisante nos yeux Seconde d cision prise l Europe a mis en place un forum alcool et sant table ronde qui r unit les producteurs et les tenants de la sant publique et qui se r unit depuis trois ans en pr sence des fonc tionnaires de la Commission les institu tions europ ennes esp rent que les pro ducteurs et les tenants de la sant publique vont travailler ensemble C est tr s difficile car si d un c t effective ment certains producteurs sont pr ts jouer le jeu de l autre le lobbying intensif des producteurs continue se d rouler et trouve une audience titre d exemple d but d cembre 2010 nous les contre lobbyistes tenants de la sant publique n avions toujours pas obtenu de rendez vous aupr s du commissaire europ en la sant nomm il y a environ un an S H Quelle mesure pr conisez vous pour d velopper la pr vention au niveau europ en Parall lement la strat gie et au forum mis en place par l Union europ enne le lobbying souterrain o pas des pro ducteurs d alcool se poursuit et c est sans doute la raison pour laquelle le dossier de la pr vention de l alcool progresse peu au niveau europ en Il nous semble que pour avancer il faudrait obtenir des mesures symbo liques fortes ainsi la loi Evin pourrait tre sinon un mod le tout au moins un objectif mettre en place au niveau de l ensemble de l Union europ enne Pour
47. l approche socio anthropologique de la maladie de la relation m decin patient et du contexte social de cette rencontre lls proposent aussi dans la formation de m decine g n rale de d velopper une formation sp cifique sur cet aspect d instaurer une collaboration entre les internes de m decine g n rale et les enseignants de psychiatrie pour pouvoir envisager les probl mes de la souffrance psychique sous le point de vue des diff rents acteurs En formation conti nue ils recommandent de mettre en place et d velopper des formations interactives les seules ayant prouv une efficacit en termes de change ment dans les pratiques professionnelles Il s agit des groupes de pairs et de discussion centr s sur la prise en charge des probl mes de sant en rapport avec la souffrance psychique ainsi que des ateliers de jeux de r le et des groupes Balint Pour en savoir plus se r f rer l ouvrage complet Y G VYA LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 ou m me les pleurs la souffrance est souvent simplement ressentie par le m decin devant des patients pr sentant des douleurs ou des troubles soma tiques mal d finis Alors le g n raliste engage un ensemble d examens com pl mentaires ayant toujours l angoisse de passer c t d une pathologie grave Or tr s souvent cette succession d examens ne donne rien ce qui d so riente les m decins en fait ces dou leurs ou trouble
48. laboration nationale en sant publique tablir des r seaux entre les praticiens les responsables de poli tiques et ceux qui pratiquent la syn th se l application et l change de connaissances SAEC constitue une approche importante pour l apprentis sage mutuel et une mani re de diffuser l innovation en accord avec la per ception que les connaissances sont socialement construites les centres de collaboration nationale cr ent des espaces de dialogue et facilitent la pen s e critique et cr ative dans leur pro cessus de transfert de connaissances Traduction libre Gr ce cette approche participative les utilisateurs sont au c ur du processus de transfert de connaissances les outils et les publications sont constamment va lu s par les utilisateurs et de ce fait sans cesse am lior s De plus les r seaux permettent de rep rer les lacunes dans les connaissances et d at tirer l attention l o la recherche est n cessaire ils facilitent le partage des meilleures donn es probantes et des meilleures pratiques en sant publique Les prochaines tapes Apr s un premier cycle de finance ment de cinq ans 2004 2009 le pro gramme des centres vient d tre renou vel pour un autre mandat quinquennal Une grande partie des nergies sera consacr e d velopper les modalit s de la mise en commun des exp riences des centres Chacun d eux a pu d ve lopper des r seaux d usage
49. le compor tement de Bleek le personnage mas culin et les hommes ou adolescents sur celui de Juno le personnage f mi nin Pour donner plus de mati re cette r flexion on pourra soumettre chacun des sous groupes une s rie d extraits des dialogues qui paraissent particuli rement significatifs Quelles r ponses peut on alors apporter ces questions en se basant essentiellement sur les indices d livr s par le film Juno entre ironie et incertitude En ce qui concerne Juno deux confusions doivent tre lev es La solution trouv e par Juno consis tant faire adopter son futur b b par un couple ayant publi une petite annonce dans un journal est videm ment possible dans certains tats am ricains mais ne le serait pas dans la plupart des pays europ ens o l adop tion n est pas consid r e comme une affaire priv e et est plus ou moins stric tement contr l e par les autorit s publiques ou par des organismes agr s par elles Sur ce point il convient donc de lever les incertitudes que peu vent manifester les spectateurs Par ailleurs certains spectateurs interpr tent le renoncement de Juno pratiquer une IVG comme une prise de position politique philosophique ou religieuse contre l avortement Cette interpr tation est d mentie par plusieurs l ments du film notam ment le fait que l opposante l IVG est cinesant un personnage caricatural et rid
50. lement les conditions de production et d utilisation du savoir Mais concen trons nous sur les originalit s permises par le web en mati re de diffusion de l information sant Commen ons par la question de le sant Elle est d finie comme l appli cation des technologies de l informa tion et de la communication TIC l ensemble des activit s en rapport avec la sant La demande d information en sant explosant les TIC se doivent de proposer des services adapt s aux diff rents publics qu ils soient citoyens professionnels de sant ou d cideurs politiques et recouvrir tous les objectifs possibles allant de l aide l informa tion du diagnostic la prise en charge au suivi etc Ce vocable recouvre donc des objets aussi vari s que la t l m de cine ou le syst me fran ais de prise en charge administrative et des rembour sements S same Vitale de l Assurance maladie voquons maintenant les dispositifs d e learning sant l Universit m di cale virtuelle francophone regroupe actuellement trente trois universit s dominante m dicale et a pour mission de mettre en uvre un centre de res sources interactif dans le domaine de la sant un centre d information et de pr vention pour le public et un espace de diffusion et de promotion de la science m dicale fran aise dans le monde Que l interface soit destin e un professionnel ou au grand public sur le web dans la
51. pas de distinguer les sources institutionnelles et professionnelles des sites vocation commer ciale Dans ce contexte le but du Catalogue et index des sites m dicaux de langue fran aise CISMeF projet du CHU de Rouen est de recenser et de d crire les ressources prove nant de telles sources accessibles librement et gratuitement afin de permettre leur consulta tion Ces ressources m dicales ou plus large Soci t fran aise de sant publique Pour en savoir plus http www cairn info Cairn la sant via les sciences humaines et sociales Cairn info est un site Internet n de la volont de quatre maisons d dition ayant en charge la publication et la diffusion de revues de sciences humaines et sociales d unir leurs efforts pour am liorer leur pr sence sur la toile et de proposer d autres acteurs souhaitant d velopper une version lectronique de leurs publications les outils ad quats Le site h berge actuellement 248 revues dont plusieurs titres traitant diff rents niveaux de la pr vention de la promotion de la sant et de l ducation pour la sant Parmi ces titres figure Sant publique la revue de la ment du domaine de la sant peuvent tre des sites web sites d agences sanitaires sites uni versitaires sites associatifs etc comme des documents articles scientifiques rapports brochures etc Les 75 000 ressources dispo nibles actuellement ont toutes t s lection n es
52. patient b n ficie d un suivi t l phonique r gulier Le r seau Resic 38 R Seau des Insuffi sants Cardiaques de l Is re est un r seau de sant ville h pital lire l encadr ci dessous mis en place en 2005 pour am liorer la prise en charge du patient insuf fisant cardiaque sur les plans m dical param dical ducatif et ambulatoire cette prise en charge est d finie dans le cadre de r f rentiels internationaux 1 2 Lors de son inclusion dans le r seau le patient b n ficie dun bilan ducatif partag r alis par l infirmi re coordina trice param dicale du r seau bilan dif fus ensuite aux professionnels entou rant le patient m decins g n raliste et sp cialiste pharmacien kin sith ra peute infirmier di t ticien et psycholo gue Ce bilan ducatif partag identifie le fonctionnement et les besoins de la per sonne face la prise en charge de sa maladie en abordant les th mes du suivi m dical clinique de alimentation des activit s physiques et autres recomman dations m dicales relatives l insuffi sance cardiaque L offre ducative du r seau repose sur un accompagnement di t tique psycholo gique une aide la surveillance clinique de l insuffisance cardiaque du patient par un infirmier une prise en charge de kin sith rapie en ambulatoire ou en centre de r habilitation des s ances d ducation collectives et des s ances d ducation
53. plus directement avec le grand public Ainsi par exemple dans les missions de t l vision qui les concernent ils refusent d tre pr sents Mais pour autant le lobbying reste pour eux essentiel et ils continuent de le prati quer autrement ils utilisent massive ment et de plus en plus des porte voix personnes ou organisations qui vont parler pour eux En France c est le cas de la Conf d ration des buralistes de France qui depuis une dizaine d an n es d fend publiquement les int r ts de l industrie du tabac et re oit des financements de cette industrie Autre strat gie qui s est d velopp e au cours des derni res d cennies lin dustrie du tabac cr e des organismes sur mesure qui vont faire du lobbying sans que l on sache qu elle les finance et qu ils lui servent de relais Lors d une discussion dans le cadre de la conven tion cadre de l Organisation mondiale de la sant OMS pour la lutte anti tabac nous avons d couvert un docu ment d montrant que l International Tobacco Group ATG qui parle au nom des planteurs de tabac a t cr e de toutes pi ces par l industrie du tabac pour faire du lobbying en faveur de ses int r ts De la m me fa on nous avons d couvert lors des d bats autour des LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 K cons quences du tabagisme passif qu une organisation internationale d h tels et de restaurants avait t cr
54. produisent des analyses utiles peut leur permettre de prendre de la distance par rapport la souffrance du patient Ils ne se sentent alors plus responsables de tout ils prennent conscience que cela ne rel ve pas de leur comp tence qu ils ne sont pas tous seuls S H Comment leur permettre de mieux prendre en charge la souf france des patients Les m decins g n ralistes posent un diagnostic de souffrance du patient mais ne peuvent pas s adosser des connaissances cliniques sur la souf france psychique Cette clinique l est d velopper En attendant ils posent leur diagnostic en mobilisant tout ce qu ils connaissent de la vie du patient et qu ils ont engrang au fil du temps C t positif leur proximit avec le patient est un atout consid rable ils replacent le patient dans son histoire et son contexte et c est exactement ce qui est n cessaire dans la relation m decin patient Mais ils n ont pas d outils dana lyse de cette histoire et de ce contexte c est ce que nous essayons de faire en enseignant l anthropologie m dicale et les sciences sociales et plus g n rale ment les sciences humaines dans les facult s de m decine Mais nos cursus ne sont pas obligatoires et donc peu de futurs m decins les suivent D o selon nous la n cessit d int grer ces sciences sociales au tronc obligatoire du cursus des tudes de m decine ce qui n est effectif qu en premi re ann e jusq
55. re de pr sentation des ressources en ducation th rapeutique du patient de recherches documentaires et biblio graphiques etc lls r alisent des missions p da gogiques pour les intervenants et les partici pants des formations organis es par le Cerfep propositions pour l laboration des interven tions des formateurs point d actualit et bulletin d information formation aux m thodes docu mentaires etc et ont cr une base de don n es Formation afin de faciliter la communi cation et les changes d informations entre ces diff rents acteurs L quipe du centre contribue en outre aux changes de savoirs et la promotion de l dur cation th rapeutique du patient dans le cadre de partenariats r gionaux Groupement r gional de promotion de la sant futur r seau documenta tion sant Nord Pas de Calais nationaux Banque de donn es en sant publique R seau national des documentalistes hospitaliers et internationaux Universit catholique de Louvain Murielle Deroo Documentaliste Centre de ressources et de formation l ducation du patient Carsat Nord Picardie Villeneuve d Ascq 1 Pour plus d information sur les activit s et la base de donn es du Cerfep btip www carsat nordpicardie fr Contact cerfepnp carsat nordpicardie fr LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 il Fnes un travail en r seau sur les ressources documentaires
56. retrouver du plaisir de l envie et d accepter des limites Le travail d accompagnement va tre dans un premier temps d accepter de navi guer entre plusieurs registres envisa geables de sentir lesquels correspondent le mieux au jeune au moment o il est en LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 enqu te face de nous sans abandonner les autres registres Car nous savons que tous pour ront tre utiles un moment d termin S H L OFDT souligne dans son enqu te la difficult de convaincre les jeunes en particulier les mineurs revenir lors de ces consultations pourquoi ont ils tendance ne venir qu une fois Posons nous une autre question pourquoi faut il les faire revenir Il a t parfois plus utile de travailler avec les parents qu avec le jeune concern Et puis il y a cette h t rog n it cette diversit d approche relev e pr c dem ment en fonction des jeunes qui vien nent consulter Dans certains cas une th rapie particuli re multidimension nelle plusieurs entr es type MDFT MultiDimensional Family Therapy aujourd hui valid e est n cessaire D autres situations posent la question de la d pression chez l adolescent et des r ponses m dicales parfois utiles etc Alors pour davantage fid liser ces jeunes dans ces consultations il nous faut travailler sur plusieurs volets e mieux comprendre ce qui au cours du premier rendez
57. s lectionne de nouveaux outils susceptibles de soutenir des d marches actives et participatives e ces outils sont valu s par des cellules d ex perts sur la base d une grille d analyse sp ci fique e PIPSa propose un moteur de recherche adapt pour permettre aux professionnels de trouver l outil le mieux adapt leurs besoins e sur le site chaque outil comporte sa fiche de pr sentation par le promoteur et quand il a t analys l avis des experts relatif ses contenus scientifiques et psychop dagogiques et ses qualit s formelles e chaque outil est mis en lien avec les centres o il peut tre emprunt lou ou achet e les utilisateurs peuvent donner leur avis sur les outils Une newsletter informe deux fois par mois les abonn s de tous v nements formations et publications en lien avec la promotion de la sant et les outils p dagogiques Pierre Baldewyns Coordinateur sant promotion de la sant Union nationale des mutualit s socialistes Bruxelles Belgique 1 440 outils au 10 novembre 2010 2 Pour l analyse de chaque outil une cellule est constitu e de trois valuateurs et dun membre de l quipe du Service promotion de la sant PIPSa compte ce jour 50 experts form s 3 3 500 abonn s ce jour Pour en savoir plus http Wwww pipsa org LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 Une base d outils p
58. strat gie avec un sch ma datant des ann es 1980 du lobbying d une compagnie qui explique qu il faut influencer tous azimuts les m dias les groupes id ologiques notamment les libertariens oppos s aux d cisions d in terdiction de la soci t des cono mistes des hommes politiques les lec teurs etc Un autre document explique comment s y prendre pour influencer les hommes politiques et les d cisions l gis latives c est tr s int ressant car le l gis lateur est au milieu du sch ma entour de multiples modalit s d intervention Tous les moyens sont sugg r s y com pris la subversion Ce lobbying peut tre tr s cibl titre d exemple aux tats Unis un industriel du tabac finan ait les associations de pompiers pour tenter de d douaner ou minimiser l impact de la cigarette qui serait la premi re cause d incendie Alors bien s r ces m thodes d non c es l poque n ont plus forc ment cours sous la m me forme Mais quelle que soit la d finition du lobbying que l on retient l industrie du tabac l a toujours pratiqu e l exc s Ainsi par exemple partout elle d marche des hommes poli tiques ou des groupes pour en faire des porte voix de ses int r ts S H Comment le lobbying des industriels du tabac a t il volu r cemment Depuis un peu plus d une d cennie l image de l industrie du tabac est telle ment n gative qu ils ne communiquent
59. vous rend plus effi cace l alliance th rapeutique e se pencher sur les liens et le travail faire avec la famille car le fait que l ado lescent ne revienne pas n est pas forc ment un mauvais indice e bien distinguer dans le suivi le moment o il est n cessaire que l ado lescent revienne que la famille soit pr sente et que nous ayons le temps d un travail sur une s rie d entretiens avec l adolescent et sa famille Nous interve nons ainsi aupr s d un adolescent qui commence avoir une consommation importante de cannabis en amont d une situation qui risquerait de devenir plus probl matique Cela fait partie de ces interventions pr coces utiles et qui sont la crois e des chemins entre pr ven tion accompagnement et information S H Il n y a donc pas d accompa gnement ni de prise en charge cal s sur une r f rence unique Pour un certain nombre d adoles cents nous avons des sch mas que nous connaissons bien Il m arrive tr s souvent de travailler avec des adolescents en nous accordant sur le sch ma suivant Nous allons nous voir r guli rement pendant deux trois mois puis ensuite NOUS NOUS verrons tous les deux mois en fonction du rythme scolaire personnel Mais les jeunes ne sont pas accompagn s en se basant sur un seul sch ma L effort que nous faisons est d avoir une porte d en tr e tr s diversifi e Nous sommes par exemple capables de mettre
60. 10 Fax 05 56 33 34 19 M l contact craes crips com www educationsante aquitaine fr AUVERGNE Pdt Gilbert Condat Dir Ginette Beugnet le Roch 30 rue tienne Dolet 63000 Clermont Ferrand T l 04 73 91 96 67 Fax 04 73 93 42 56 M l auvergnepromotionsante wanadoo fr www auvergne promotion sante fr BASSE NORMANDIE Pdt Dr Pascal Faivre d Arcier Dir Jean Luc Veret 1 place de l Europe 14200 H rouville St Clair T l 02 31 43 83 61 Fax 02 31 43 83 47 M l cores bn wanadoo fr Comit s d partementaux d ducation pour la F d ration nationale des comit s d ducation pour la sant Fnes Pdt Pr Jean Louis San Marco Vice Pdt Loic Cloart D l gu ric Bourgarel Si ge social Immeuble Etoile Pleyel 42 bd de la Lib ration 93200 Saint Denis T l 01 42 43 77 23 Fax 01 42 43 79 41 M l fnes fnes info www fnes info Pdt Jean Claude Degout Dir Juliette Fovet Julieron Adessa Education Sant Ain Parc Les Bruy res 293 rue Lavoisier 01960 Peronnas T l 04 74 23 13 14 Fax 04 74 50 42 98 M l ades01 wanadoo fr http ain education sante ra org Pdt G rard Dubois 1A rue mile Zola Zac Le Champ du Roy 02000 Chambry T l 03 23 79 90 51 Fax 03 23 79 48 75 M l aisne crespicardie org 03 ALLIER Padt Jean Marc Lagoutte Dir Annick Anglar s 2 place Mar chal de Lattre de Tassigny 03000 Moulins T l 04 70 48 44 17 M l abes codes03 w
61. 3 83 61 e lreps Bourgogne Dijon T l 03 80 66 73 48 e lreps Bretagne Rennes T l 02 99 50 64 33 e F d ration r gionale des acteurs en promo tion de la sant Fraps Centre Tours T l 02 47 37 69 85 e reps Champagne Ardenne Chalons en Champagne T l 03 26 68 28 06 e lreps Corse Ajaccio T l 04 95 21 47 99 e lreps Franche Comt Besan on T l 03 81 41 90 90 e reps Guadeloupe Basse Terre T l 05 90 41 09 24 P les r gionaux de comp tence en ducation e Guyane Promo Sant Cayenne T l 05 94 30 13 64 e lreps Haute Normandie Petit Quevilly T l 02 32 18 07 60 e lreps Languedoc Roussillon Montpellier T l 04 67 04 88 50 e F d ration limousine des comit s d ducation pour la sant FL Codes Limoges T l 05 55 37 19 57 e lreps Lorraine Laxou T l 03 83 47 83 10 e Creslreps Martinique Le Lamentin T l 05 96 63 82 62 e Cres Midi Pyr n es Codes Haute Garonne Toulouse T l 05 61 23 44 28 e lreps Nord Pas De Calais Loos T l 03 20 15 49 40 e Cres Paca Marseille T l 04 91 36 56 95 e lreps Pays de la Loire Nantes T l 02 40 31 16 90 e lreps Picardie Amiens T l 03 22 71 78 00 e Cres Codes Poitou Charentes Poitiers T l 05 49 41 37 49 e lreps R union Saint Paul T l 02 62 71 10 88 e lreps Rh ne Alpes Lyon T l 04 72 00 55 70 LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010
62. 9 35 19 Fax 03 86 61 57 18 M l codes58 wanadoo fr 59 NORD s adresser l Ireps Nord Pas de Calais Pdt Alfred Lorriaux 11 rue Jean Monet Parc d activit Le Ch ne bleu 60000 Beauvais T l 03 44 10 51 90 Fax 03 44 10 00 90 M l oise crespicardie org Pdt Pierre Chastrusse 14 rue du Cygne 61000 Alen on T l 02 33 82 77 70 Fax 02 33 82 77 71 M l codes61 wanadoo fr 62 PAS DE CALAIS Pdt G rard Pez Dir Virginie Tintinger 3 rue des Agaches BP 80505 62008 Arras Cedex T l 03 21 71 34 44 Fax 03 21 51 25 73 M l cdes 62 nordnet fr 63 PUY DE DOME Pdt Marie Gentile Gardies Dir Jean Philippe Cognet Espace Guy Vigne 30 rue Etienne Dolet 63000 Clermont Ferrand T l Fax 04 73 34 35 06 M l codes63 wanadoo fr 64 PYRENEES ATLANTIQUES Pat Jean Claude Maupas Dir Jeanine Larrousse 15 all e Lamartine 64000 Pau T l 05 59 62 41 01 Fax 05 59 40 28 52 M l contact codes64 orange fr www educationsante aquitaine fr Carnet d adresses 65 HAUTES PYRENEES Pdt Dr Bernard Dupin Dir Claudine Lamet CPAM 8 place au Bois 65021 Tarbes Cedex 9 T l 05 62 51 76 51 Fax 05 62 51 76 53 M l codes65 wanadoo fr ORIENTALES Pdt Dr Marie Jos Raynal 12 avenue de Prades 66000 Perpignan T l 04 68 61 42 95 Fax 04 68 61 02 07 M l codes66 po wanadoo fr 67 BAS RHIN s adresser au Cres Alsace 68 HAUT RHIN s adresser au Cres Alsace 69
63. C Br ves Education Sant est un mensuel r alis par le service Infor Sant Mutualit chr tienne avec l aide de la Communaut fran aise de Belgique D partement de la sant Pour recevoir un exemplaire de ce num ro education sante mtc be La revue papier est diffus e par abonnement gratuit en Belgique Pour consulter les articles parus dans la revue depuis 2001 ou t l charger la revue en pdf http www educationsante be N 262 en ligne http vww educationsante be es telechargmt_pdf php pdf pdf es262 pdf Novembre D cembre 2010 S informer se documenter en ducation et promotion de la sant Ce dossier propose une r flexion concr te sur les enjeux de l information et de la documenta tion dans le paysage de la sant publique tant au plan national que local et plus particuli re ment dans le champ de la promotion de la sant Il est en effet devenu incontournable d organiser et de partager les informations d avoir acc s une s lection pertinente de donn es et de capi taliser les connaissances pour mettre en uvre une politique de sant publique ou pour nourrir les actions de terrain l heure o les questions traiter se complexifient o la gouvernance par la preuve scientifique s impose o le web donne acc s un nombre croissant d informations ce dossier a pour but d apporter des connais sances et des ressources Ce dossier a t labor avec la par
64. INISTRATION D partement logistique Gestion des abonne ments Manuela Teixeira 01 49 33 23 52 Commission paritaire 0711B06495 NISSN 0151 1998 D p t l gal 4 trimestre 2010 Tirage 5 000 exemplaires Les titres intertitres et chap sont de la responsabilit de la r daction sommaire D QUALITE DE VIE L absence de s curit un facteur favorisant l addiction aux drogues Entretien avec Jean Pol Tassin 4 D ENQUETE Consultations jeunes consommateurs accue llir informer prendre en charge orienter Ivana UDradOViC sse reena 4 ri eue 6 Accompagner les jeunes s il le faut leur ouvrir l acc s une th rapie Entretien avec Jean Pierre Couteron 9 Dossier mmm S informer se documenter en ducation et promotion de la sant Introduction C line Deroche et al 11 Strat gies d information et enjeux de sant publique Promotion de la sant tat des lieux de l information en France C line Deroche 445 ss sssite scies 12 Apporter au citoyen les cl s pour comprendre l information sur la sant et la pr vention Entretien avec Tim Greacen 15 Le lobbying de sant publique est une n cessit face aux producteurs d alcool Entretien avec Michel Craplet 17 Face au lobby du tabac d livrer une information de sant publique cr dible et v rifi e scientifiquement Entretien avec G rard Dubois
65. MBRE 2010 lement accessibles et insuffisamment coordonn es Il formule une s rie de recommandations visant une meilleure coordination des syst mes d information et incite les organismes producteurs et utilisateurs de donn es d velopper des dispositifs d observa tion et de surveillance syst matiques Au travers de ce nouveau cadre r glementaire et technologique se des sine un changement de paradigme du devoir d informer du professionnel de sant au droit de l usager du syst me de sant d tre inform Cette transfor mation du paysage juridique laisse entrevoir une nouvelle perception des enjeux conc d s l information sant et vient en appui aux nombreux dispo sitifs pr existants Information officielle Nombreuses sont les sources d infor mation propos es par les organismes officiels essentiellement les institutions les grands organismes publics de sant comme le HCSP les soci t s savantes et les grands diteurs Les bases de donn es sont produites le plus souvent par des institutions ou des soci t s ditoriales elles ont pour vocation de recenser l information Elles peuvent signaler des donn es sta tistiques brutes des donn es de sant m dicales fond es sur des preuves evidence based medicine des outils d aide l action recenser des interven tions de terrain De nombreux exemples sont propos s dans la seconde partie de ce dossier Revenons aux donn
66. RE 2010 S H Qu entendez vous par vraie d mocratie sanitaire La notion de d mocratie sanitaire existe bien avec la loi de 2002 Donner la parole aux usagers y est bien inscrit Mais cette d mocratie sanitaire doit aller plus de lavant et investir de nouveaux champs L cole par exemple Il est n cessaire d apprendre aux enfants et aux adolescents identifier les met teurs des messages d crypter les int r ts derri re chaque message chaque publicit chaque information m me scientifique ou administrative Former les jeunes comprendre aimer le d bat contradictoire intervenir cr er ensemble de nouveaux messages etc c est utile pour leur bien tre aussi Cela suppose que nous osions remettre en jeu tout ce qui est magistral et que le r le de l enseignant devienne surtout facili tateur du discours de l enfant Permet tons aux jeunes de d battre et de jouer tous les r les Je pense que c est comme cela que se construit un discours d mocratique S H Existe t il de nouvelles voies pour une participation citoyenne l information Oui En mati re de sant je crois la notion de droit la formation tout au long de sa vie Il s agit de renforcer les connaissances et les comp tences de chacun de donner des espaces aux per sonnes tous les ges de leur vie pour que cette d mocratie sanitaire puisse exister par le d bat Il est aussi important de dire qu
67. RHONE Pdt Dr Bruno Dubessy Dir Sylvain Jerabek 292 rue Vend me 69003 Lyon T l 04 72 41 66 01 Fax 04 72 41 66 02 M l info adesr asso fr www adesr asso fr 70 HAUTE SAONE Pdt Alain Cusenier Dir Michel Jassey 4 cours Fran ois Villon 70000 Vesoul T l 03 84 76 16 30 Fax 03 84 75 00 77 M l CODES 70 wanadoo fr 71 SAONE ET LOIRE Pdt Jean Claude Guillemant 17 place des Tulipiers 71000 M con T l 03 85 39 42 75 Fax 03 85 39 37 10 M l codes 1 wanadoo fr 72 SARTHE Pdt Jo l Barault Dir Laurence Dujardin 92 94 rue Moli re 72000 Le Mans T l 02 43 50 32 45 Fax 02 43 50 32 49 M l codes 2 ahs sarthe asso fr www codes72 fr 73 SAVOIE Pdt G rard Vanzetto 306 rue Jules Bocquin 73000 Chamb ry T l 04 79 69 43 46 Fax 04 79 62 10 22 M l contact sante savoie org www sante savoie org 74 HAUTE SAVOIE Pdt Marc Rabet Dir Magali Chatelin 14 avenue de Berthollet 74000 Annecy T l 04 50 45 20 74 Fax 04 50 45 34 49 M l ades 4 voila fr 76 SEINE MARITIME S adresser au Cres Haute Normandie 78 YVELINES Pat Jean Pierre Couteron Dir Isabelle Grouas 47 rue du Mar chal Foch 78000 Versailles T l 01 39 49 58 93 Fax 01 39 51 47 48 M l CYES wanadoo fr www cyes info 79 DEUX SEVRES Pdt Philippe Gobert 10 bis avenue Bujault 79000 Niort T l 05 49 28 30 25 Fax 05 49 24 93 66 M l codes79ayraud aol com 80 SOMME s adress
68. a maladie et de veiller ce que chaque nouvelle d couverte chaque nouvelle approche possible soient accessibles aux personnes vivant avec le VIH C est dire avoir un acc s aux relais d information afin de pouvoir mieux g rer les savoirs dans nos propres int r ts Une information l gi time doit faire l objet de d bats et tre le fruit d une r flexion partag e L ob jectif de notre association tait bien de faire de notre mieux pour obtenir les l ments les plus b n fiques pour l in t r t de la personne concern e S H Quel est votre regard sur l in formation communiqu e par les pouvoirs publics dans le domaine de la pr vention La situation est extr mement com plexe Le discours sur la sant en France a t accapar par les professionnels de sant depuis fort longtemps Et il est ind niable et parfaitement l gitime que l acc s aux savoirs soit pilot par des experts notamment les communica teurs Je pose alors une question est ce que prodiguer un enseignement est synonyme d informer la population Ceux qui sont form s pour cela sont ma tres de leur discours Ils savent reconna tre les origines des messages Mais nous pouvons tout autant avoir confiance dans un message ou nous en m fier Je crois avant tout que l duca tion pour la sant est fondamentale ment politique au sens noble du terme Elle n cessite un d bat entre citoyens Et ce d bat doit commencer d s l
69. adre de l OMS pour la lutte anti tabac entr e en vigueur au niveau international depuis 2005 Cette convention dont la France a t l un des premiers signataires s engage notamment via son article 5 3 main tenir l ind pendance des pouvoirs publics vis vis de l industrie du tabac Cela signifie que les pays qui l ont rati fi e acceptent de maintenir les indus triels du tabac distance des d cisions politiques puisque ce trait a un carac t re contraignant et engage donc les signataires Mais dans la pratique la convention n a pas supprim le lob bying ni les tentatives d influer les d ci sions politiques dans les pays signa taires loin s en faut souligner que cette convention a des missions beau coup plus larges que la lutte contre le lobbying de l industrie du tabac elle participe faire voluer les l gislations au niveau international en mettant en avant le seul int r t de la sant publique S H Vous tes l un des contre lobbyistes les plus en vue dans la d fense de la sant publique que r pondez vous vos opposants qui vous qualifient d int griste de la l gislation et portant atteinte aux libert s individuelles L argument a effectivement souvent t utilis par le lobby du tabac et par ses d fenseurs pour tenter de nous d cr dibiliser Mais cet argument ne fonctionne plus aupr s des m dias et du grand public car d sormais c est lin dustrie
70. an nabis 93 des quelque cent mille usagers interpell s chaque ann e sont des hommes 5 Au sein de cette popu lation de justiciables certaines cat go ries sont surrepr sent es les jeunes majeurs 18 25 ans les personnes d s colaris es ou sans emploi les usagers occasionnels de cannabis d clarant consommer pour rechercher du plaisir et de la convivialit plut t que pour r guler une angoisse Les justiciables sont plus souvent re us par un duca teur un infirmier ou un travailleur social que par un psychologue ou un m decin Enfin ils ont plus de proba bilit s de faire l objet d une valuation limit e une seule s ance conclue par la remise d une attestation de pr sence garantie d ex cution p nale opposable en France r partis dans toute la France Trois cents consultations jeunes consommateurs Les consultations jeunes consommateurs CJC visent accompagner les jeunes usagers de cannabis et d autres substances psychoactives et leur famille en assurant information et valua tion aux premiers stades de la consommation usage usage nocif et en d clenchant une prise en charge br ve ou une orientation si n cessaire vers une structure de soins sp cialis s un service hospitalier en psychiatrie un centre m dico psychologique Elles doivent accueillir tous les publics patients plus g s ou entourage en s adressant en priorit aux jeunes et prendre en compt
71. anadoo fr BOURGOGNE Padt Dr Jean Claude Guillemant 34 rue des planchettes 21000 Dijon T l et fax 03 80 66 73 48 M l cores bourgogne wanadoo fr www educationsante bourgogne org BRETAGNE Pdt Dr Jeanine Pommier Dir Christine Ferron 4 rue du Bignon 35000 Rennes T l 02 99 50 64 33 M l contact irepsbretagne fr www irepsbretagne fr CENTRE Pdt Pr Emmanuel Rusch Dir Luc Favier Fraps UFR de m decine 10 bd Tonnel 37000 Tours T l 02 47 37 69 85 Fax 02 47 37 28 73 M l fraps orange fr www frapscentre org CHAMPAGNE ARDENNE Pdt Yvonne Logeart Dir K vin Gouraud 89 rue tienne Oehmichen 51000 Ch lons en Champagne T l 03 26 68 28 06 Fax 03 26 68 97 60 M l cres cha wanadoo fr http champagne ardenne fnes fr 04 ALPES DE HAUTE PROVENCE Pdt Dr Georges Guigou Dir Anne Marie Saugeron Centre m dico social 42 bd Victor Hugo 04000 Digne Les Bains T l 04 92 32 61 69 Fax 04 92 32 61 72 M l codes ahp wanadoo fr 05 HAUTES ALPES Pdt Dr Gilles Lavernbe Dir Brigitte Nectoux Immeuble Les Lavandes 1 Place Champsaur 05000 Gap T l 04 92 53 58 72 Fax 04 92 53 36 27 M l codes05 codes05 org www codes05 org 06 ALPES MARITIMES Pdt Dr Claude Dreksler Dir Chantal Patuano 61 route de Grenoble 06002 Nice T l 04 93 18 80 78 Fax 04 93 29 81 55 M l codes am wanadoo fr 07 ARDECHE Pdt Dr Jean Marie Bobillo Dir Gis le B
72. ans le domaine des soins de sant En ligne http www crd york ac uk crdweb e Le R seau de collaboration Cochrane est un r seau international cr en 1993 Organisa tion ind pendante et but non lucratif son objectif est d aider les professionnels de sant les patients et les d cideurs prendre des d ci sions clair es concernant les soins de sant en laborant et en mettant jour des revues de lit t rature rendues accessibles sur Internet sur le site de la Cochrane Library Base de r f rence en m decine fond e sur les donn es probantes la Cochrane Library permet d acc der des revues syst matiques de la litt rature en promo tion de la sant L acc s au texte int gral peut tre obtenu via un abonnement En ligne http www thecochranelibrary com view 0 index html e Doctes est une base de donn es bibliographi ques cr e en 1984 sous l gide de l Universit catholique de Louvain Elle est aliment e par un r seau RESODoc de plusieurs centres de docu mentation en promotion et en ducation pour la sant huit centres de documentation y contri buent La promotion de la sant est le c ur des th matiques pr sentes dans la base de donn es ducation du patient habitat comportement de sant et mode de vie etc Cette base de donn es r guli rement mise jour propose des ressour ces exhaustives et pertinentes Une seconde base de donn es pr sente sur le site la b
73. ant publique maladies infectieuses et sant envi ronnementale www ccnsa ca e Centre de collaboration nationale en sant environnementale Ce centre touche plusieurs th matiques Parmi celles ci citons l impact sur la sant de l environnement b ti des petits r seaux d alimentation en eau potable des pisodes de chaleur accablante des oliennes et des services personnels salons de bronzage de tatouage www ccnse ca e Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses Les projets de ce centre touchent les quatre domaines suivants les maladies transmissibles prioritaires pour la sant publique les interven tions les programmes les technologies et les outils Le centre a d ve lopp une s rie de revues de donn es probantes sur le VIH un guide de planification d approche des populations vuln rables et un bulletin hebdo madaire r sumant des articles soumis l examen de pairs et pertinents pour la sant publique intitul La Note mauve www ccnmi ca Pour en savoir plus sur l ensemble des centres www ccnsp ca e Centre de collaboration nationale des m thodes et outils Ce centre propose une multitude d outils portant sur la synth se l appli cation et le partage des connaissances dont des modules d apprentis sage un forum de discussion et un outil de planification tous disponibles en ligne www ccnmo ca e Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la sant Ce centre
74. ase lexique propose quant elle de nombreuses d finitions de concepts en sant publique En ligne http www uclouvain be reso bdd html e Medline Medical Literature Analysis and Retrieval System Online est une base de don n es bibliographiques couvrant tous les domai nes m dicaux biochimie biologie m decine clinique conomie thique psychiatrie sant publique etc de 1947 nos jours G r e et mise jour par la National Library of Medicine s Etats Unis elle propose plus de 18 millions de r f rences issues de 5 400 p riodiques interna tionaux en 39 langues Elle est consultable gratuitement depuis l interface PubMed En ligne http www ncbi nim nih gov pub med Bases de donn es d actions e R seau fran ais des Villes Sant de l OMS Le R seau fran ais des Villes Sant a t initi par l Organisation mondiale de la sant au niveau europ en en 1986 pour ensuite s tendre au r seau national partir de 1988 Ses objectifs sont d am liorer les conditions de vie et de travail la qualit de l environnement les relations sociales et la culture au sein des villes En France soixante dix villes et deux communau t s d agglom ration constituent ce r seau LA SANT DE L HOMVE N 410 NOVEVBRE D MVBRE 2010 Le site comprend une base d actions r perto riant les actions men es par les Villes Sant francophones On peut rechercher par ville carte ou par crit
75. ay de le montrer tr s diff rente et m rite une explicitation sinon une cine esant TEA di 14 confrontation un film comme uno avec ses personnages de fiction offre aux spectateurs un miroir imaginaire qui peut tre l occasion d un tel dialo gue en vue d une meilleure compr hension entre les uns et les autres Il doit permettre de mieux comprendre comment les uns et les autres s enga gent ou se sentent engag s diff rem ment dans un tel processus mais aussi quelles sont leurs attentes les plus pro fondes et les plus intimes par rapport la relation amoureuse Michel Cond Docteur s lettres animateur Centre culturel Les Grignoux Li ge Belgique 1 Assigner les individus un genre sexu comme n importe quelle autre identit construite sociale ment peut tre r ducteur et per u comme une vio lence symbolique tous les hommes n ont pas envie de faire partie du groupe des hommes On veillera donc donner cette proposition l aspect d un d fi ludique et temporaire tes vous capable de comprendre une personne de l autre sexe 2 Pour des raisons de place ces extraits ne sont pas reproduits ici mais ils peuvent tre consult s sur le site des Grignoux l adresse suivante http www grignoux be dossiers 212 40_Juno php derni re consultation le 13 09 2010 3 On peut longuement discuter sur les sentiments qu prouve Juno l gard de Bleek a
76. ce d une telle structure avait t constat e lors de la crise de l closion du syndrome respiratoire aigu s v re Sras en 2003 Le rapport du comit charg de tirer les le ons de cette crise avait notamment soulign limpor tance d une ressource centrale pour l application des connaissances et la prise de d cisions bas es sur les faits y compris l identification des besoins en recherche 2 Pour combler ce besoin le gouvernement du Canada a donc mis sur pied en 2004 le pro gramme des centres de collaboration nationale en sant publique partir d un budget administr par l Agence de la sant publique du Canada Les activit s de ces centres consis tent publier des synth ses favoriser la cr ation de r seaux documenter les exp riences prometteuses rep rer les lacunes de la recherche organiser ou contribuer des activit s de forma tion Chaque centre a le m me budget et la m me client le cible les unit s de sant publique locales Et comme ils s adressent un public r parti dans les treize provinces et territoires cana diens ces centres m nent leurs activi t s en fran ais et en anglais Utilisant un cadre de r f rence ax sur la sant des populations ces centres partagent galement des pr occupations communes les in galit s de sant et l importance de prendre en compte les particularit s des commu naut s autochtones de m me que celles des autre
77. ces Les diagnos tics les plus fermes portent sur la d pendance et l usage risque le moins ferme sur l usage nocif Les consultants d pendants plus nombreux fumer pour lutter contre l angoisse et avec un sentiment de d pendance font plus souvent appel au dispositif pour r duire leur consom mation ils expriment aussi plus sou vent un objectif d arr t complet ce qui explique la raret des consultations uniques dans cette sous population Le dispositif joue donc bien son r le de plate forme de rep rage des usages probl matiques et d orientation le cas ch ant vers des services sp cialis s dans le traitement des addictions Parcours au sein du dispositif et conditions d efficacit Parmi les consultants encourag s revenir apr s la visite de contact 30 d crochent et ne reviennent pas Or c est parmi les consultants qui viennent pour une troisi me ou une quatri me consultation que les taux de r duction de l usage de cannabis sont les plus lev s pr s de 60 Comment l ex pliquer Les usagers arrivant jusqu ce stade sont logiquement parmi les plus motiv s Cependant ces taux de r us site chutent apr s la quatri me consul tation Ainsi donc le nombre de s ances influe favorablement sur les chances de diminuer la consommation de cannabis jusqu la quatri me s ance mais partir de la cinqui me cette probabilit d cro t ce qui sugg re
78. cir culer les connaissances dans le but de e d velopper un capital d change et d entraide entre les partenaires du groupe afin de g n rer un enrichisse ment mutuel e d velopper une culture de collabora tion et de co construction des connais sances entre les milieux de pratiques et universitaires e am liorer les attitudes des chercheurs vis vis des r alit s et des pr occupa tions des milieux de pratiques e am liorer les attitudes des partenaires et de leurs milieux quant la r ceptivit et l utilisation des connaissances scientifiques Strat gies et moyens mis en place Ainsi par la circulation des connais sances entre trois groupes recherche m dias et sant le GRMS vise g n rer de nouvelles compr hensions des ph nom nes manant autant des exp riences personnelles des pratiques de terrain que des recherches ancr es dans les contextes de chaque organisa tion ceci afin d am liorer si n cessaire les pratiques Dans sa d marche de circulation des connaissances le GRMS fait appel des strat gies de mise en r seau d change et de valorisation transfert et diffusion dont le but ultime est de susciter plu PL LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 sieurs types d utilisation des connais sances Mise en r seau et change La mise en r seau vise l tablisse ment de liens de confiance et la circu lation fluide des informations entr
79. culation des savoirs les rela tions entre les acteurs et les pratiques de sant L Internet comme source d information du public sur les mala dies les traitements les facteurs de risques les ressources profession nelles et les tablissements d une part et d autre part l Internet comme outil de travail collaboratif pour les diff rents professionnels de sant engen drant une r organisation de certaines pratiques professionnelles figurent parmi les deux principaux axes de transformation connus et reconnus par les professionnels et les cher cheurs du champ de la sant publique L Internet d di la sant s est ainsi constitu au cours de la derni re d cennie comme un objet de recherche part enti re Une recherche rapide sur les principales bases de donn es biblio graphiques g n re des milliers de r f rences discutant de l utilisation des technologies de l information et de la communication TIC plus particuli rement de l Internet en lien avec la sant La sp cificit de la recherche sur l Internet et la sant est d tre multidis Ciplinaire m decine sociologie psy chologie g ographie sciences de l ducation sciences de l information etc figurent parmi les principaux champs de recherche Il est ainsi ten tant de voir appara tre un nouveau champ de recherche que l on peut ti queter de e health studies 1 Selon le portail de la Commission europ enn
80. d alcool Au niveau europ en il ne faut effec tivement pas sous estimer la puissance de l industrie de l alcool en g n ral adoss e au sein d importantes multina tionales Ce secteur suit une logique industrielle implacable et certaines de ces entreprises vont accepter de courir les risques de lancer par exemple une campagne publicitaire ill gale apr s avoir valu le rapport b n fice risque d une telle strat gie de marketing et escompt qu elle pouvait tre conomi quement payante Ils acceptent la pers pective ventuelle d tre condamn s car en contrepartie cela leur aura rap port gros Ces grandes entreprises regroupent des forces commerciales et financi res consid rables au vu des quelles effectivement nous contre lobbyistes disposons de faibles res sources Pourtant le lobbying de sant publique est une n cessit face aux actions des producteurs d alcool et l indiff rence de la plupart des respon sables politiques Propos recueillis par Yves G ry Pour en savoir plus mcraplet anpa asso fr Entretien avec le professeur G rard Dubois service de sant publique h pital Nord Amiens Somme pr sident d honneur de l Alliance contre le tabac et du Comit national contre le tabagisme Face au lobby du tabac d livrer une information de sant publique cr dible et v rifi e scientifiquement Comment informer sur le tabac Sur cette question de sant p
81. dagogiques d intervention en ducation pour la sant Riche de plus de mille r f rences la base d ou tils p dagogiques Bop est aliment e collective ment par les vingt trois comit s et instances d ducation pour la sant des r gions Pro vence Alpes C te d Azur Languedoc Rous sillon Champagne Ardenne Franche Comt et Midi Pyr n es Elle permet d afficher les mat riels d intervention disponibles dans chacune de ces r gions sur un seul portail accessible tous les intervenants en ducation pour la sant Des livres pour enfants utilis s lors d une anima tion un DVD grand public pour engager un d bat un jeu de l oie pour construire un parcours de sant des photos th matiques pour travailler sur les repr sentations les outils r f renc s dans Bop sont utilis s lors d interventions ou d animations en ducation pour la sant qu il s agisse de mat riel construit selon des objec tifs p dagogiques dans une d marche ducative nonc e ou de mat riel pouvant tre utilis par un animateur sant Accessible en ligne Bop permet une recherche en fonction du type de support DVD jeu photo expression sur plus de trente th mar tiques alimentation accident environnement etc et en fonction du public concern Il est aussi possible de lister tous les outils ou cat go ries d outils disponibles dans un comit ou dans une r gion Concue et d velopp e dans le cadre des activ
82. de l alcool en Europe Le lobbying des producteurs d al cool est tr s important Si l on se place au niveau europ en pendant des d cennies les instances du Parlement europ en et de la Commission euro p enne ont t submerg es par les communications des producteurs et de leurs alli s et il n y avait pas de contre lobbying de sant publique C est seu lement depuis vingt ans que nous fai sons ce travail Nous avons cr au niveau europ en l organisme Eurocare qui a commenc travailler aupr s du Parlement et de la Commission pour donner l avis des tenants de la sant publique Nous consid rions que la d r gulation et le grand march euro p en portaient des coups aux poli tiques de pr vention nationales et nous pensions qu il fallait intervenir au niveau europ en et que cela pouvait apporter une plus value S H Pourquoi agir au niveau europ en L obstacle est double dune part les politiques de sant publique ne sont pas une comp tence europ enne d autre part toutes les actions que l on peut entreprendre doivent respecter le grand march et son article 95 de libre circula tion des produits et des services Or ce qui est bon pour le march libre circu lation et d r gulation ne l est pas pour la sant Comme l Union europ enne n a pas de comp tence en sant les ins tances europ ennes se d faussent sur les tats membres et demandent donc cha
83. de la sant ou de sujets connexes en r alit cette th matique est prise en charge de facon transversale par de nombreux partenaires BDSP m me si elle ne se situe pas au c ur de leur activit C est la diversit de ces apports qui fait la principale originalit et la richesse des ressources propos es par le r seau BDSP Un nouveau site Internet Le site a r cemment int gr un nouveau moteur de recherche et de nouvelles fonctionnalit s dans le but principal de simplifier la recherche d information Ainsi dans la base documentaire la recherche repose exactement sur les m mes principes que ceux pratiqu s dans les moteurs de recherche les plus courants Saisir par exemple une phrase telle que la pr vention du surpoids chez l enfant puis cliquer sur le bouton Rechercher suffisent lancer la requ te et lister les r sultats qui par d faut s affichent par ordre de pertinence Pour pr ci ser votre recherche il est possible gr ce au nuage de mots cl s s affichant droite des r sul tats de pointer sur des descripteurs tels que Ob sit Poids corporel Activit physique ou Alimentation etc comme autant de nouvelles pistes explorer D autres aides sont d couvrir en ligne correcteur orthographique pr sence de nombreux liens dans les notices etc documentaire 14 500 le Glossaire 44 Le site BDSP quelques donn es chiffr es e R f rences index es avec le s terme s pr
84. dernier est souvent tr s bien inform sur le plan de la neurochimie En tant que chercheur je re ois souvent des courriers de per sonnes en situation d addiction qui ne vont pas forc ment en consultation m dicale qui veulent prendre un pro duit et me demandent quelles en sont les cons quences neurobiologiques Ce n est pas mon travail mais celui du clini cien Ceci tendrait prouver qu il y a un manque d information S H Quel type de d pendance ou d addiction l Internet et les jeux d ar gent provoquent ils En l absence de substance psy choactive et donc d incidence pharma cologique sur le syst me nerveux cen tral je ne pense pas que le jeu puisse d clencher une addiction en revanche il peut procurer un soulagement face l addiction aux substances psychoac tives Ainsi les cliniciens ont ils observ que 60 des joueurs pathologiques sont de gros fumeurs de tabac 60 sont alcoolod pendants et 30 ont des troubles de la personnalit Ce qui signifie que les joueurs sont une popu lation hautement vuln rable Mais ce n est pas le jeu qui les rend vuln rable La d pendance au jeu est donc beau coup plus facile soigner que l addic tion aux drogues et les pourcentages de sevrage r ussi sont beaucoup plus le v s Entre le jeu pathologique et les substances psychoactives la pr ven tion et la prise en charge doivent tre totalement diff renci es Propos recueillis par Y
85. divers Un professeur d an glais associ l infirmi re propose du Scrapbooking un atelier de d coration sur support photo ou petit agenda Cette activit concerne davantage les filles Elle fait appel la g n rosit des parents et des professeurs pour r cu p rer du mat riel Elle s auto organise sur une p riode de six semaines per mettant ainsi aux l ves inscrits dans un autre atelier de pouvoir y participer aussi Autres ateliers ceux propos s par les professeurs de sport par exemple Ils animent deux activit s l une concerne le foot en salle Pautre le tennis de table Ces ateliers mobilisent davantage les gar ons Un surveillant dirige le vendredi une acti vit de danse hip hop un professeur de Sciences et vie de la terre SVT se concentre sur une activit cologie dont le th me principal est le recy clage avec une subvention du conseil g n ral Cet atelier est int ressant car outre la recherche et le partage de connaissances qu il induit il se donne aussi pour objectif de rendre le coll ge propre Il r fl chit la cr ation de points strat giques de collecte dans l tablissement en y associant les agents de service Enfin des profes seurs de musique animent des ateliers de chant Des enseignants de SVT et l infirmi re accueillent une fois par mois des l ves demi pensionnaires pour leur apprendre des gestes quoti diens de secours D autres ateliers
86. domaine trait sont elles pr cis es e De QUOI est il question Quel est le sujet ou le th me g n ral du site Les informations semblent elles exactes objectives Le traitement du sujet est il complet satisfaisant L information est elle r dig e de fa on correcte syntaxe orthographe vocabulaire e De QUAND date l information Date de la cr ation du site Date de la mise jour du site Cette mise jour est elle r guli re Les liens r f renc s sont ils encore actifs e POURQUOI cette information Est ce un site commercial informatif p dagogique de propagande L objectif du site est il sp cifi e COMMENT l information est elle pr sent e La navigation dans le site est elle faci lit e par un menu un plan du site un moteur de recherche interne Les publicit s s il y en a sont elles clairement s par es des informations contenues dans le document e PERTINENCE des informations Le contenu du document correspond il au sujet de recherche Le contenu du document correspond il au niveau d tude Une liste de r f rences ou de liens est elle disponible pour une recherche plus approfondie Est il possible de v rifier l information en consultant d autres sources en ligne ou non Sandra Kerzanet Documentaliste D partement Veille et documentation Inpes LA SANT DE L HOMME N
87. du politique et du l gislateur La plupart du temps la pratique en elle m me du lobbying avance masqu e men e pour le compte d industries dont certaines cherchent par ce biais minimiser ou cacher l impact de leurs produits Ces groupes ont souvent des ressources financi res nettement plus importantes que celles dont les organismes officiels disposent d o leur force d impact L information que diffusent ces groupes au service de strat gies d in fluence doit tre consid r e avec pr caution Mais faut il pour autant oppo ser cat goriquement les m thodes d information des pouvoirs publics et celles des lobbyistes Les strat gies d influence concernent potentiellement tous les acteurs connexes la sph re sanitaire chacun essayant finalement de se faire conna tre et d infl chir la d cision publique C est ensuite au citoyen au politique de d cider par tir de l ensemble des l ments d infor mation en sa possession la r ponse face cette profusion d metteurs n tant autre que le d bat Aussi aider le public et le politique analyser cette information doit tre le fer de lance des acteurs en sant et des professionnels de l information Les m dias relais de l information sant Comment traiter la question des relais de l information sans voquer la presse crite Commen ons par la presse sp cialis e dont les auteurs issus de lunivers scientifique s adres sent
88. e valuation ing nierie de projet analyse d outils d intervention en duca tion pour la sant Depuis 2007 toutes les r gions fran aises m tropole et d partements d outre mer ont leur p le de comp tence en ducation pour la sant et la grande majorit d entre eux propose tous les services ci dessus pr vus dans le cahier des charges Ces p les initialement d velopp s dans le r seau des comit s d ducation pour la sant int grent d sormais d autres op rateurs de la pr vention Ils constituent ainsi des plates formes de services f d rant les ressources et les comp tences de la r gion pour les mettre disposition de tous les acteurs institutionnels professionnels associatifs etc Ce dispositif des p les est soutenu sur le plan m thodolo gique et financ par l Inpes via un appel projets annuel depuis 2004 En 2010 la proc dure pour la sant contacts e Instance r gionale d ducation pour la sant Ireps Alsace Strasbourg T l 03 88 11 52 41 e Comit r gional aquitain d ducation pour la sant Centre r gional d information et de pr vention du sida Craes Crips Aquitaine Bordeaux T l 05 56 33 34 10 e Auvergne Promotion Sant Centre r gional d information et de pr vention du sida APS Crips Clermont Ferrand T l 04 73 91 96 67 e Comit r gional d ducation pour la sant Cores Basse Normandie H rouville Saint Clair T l 02 31 4
89. e d di la Soci t de l information e health ou sant en ligne ou encore e sant renvoie l application des TIC l ensemble des fonctionnalit s qui touchent la sant des citoyens et des patients Outil d information et de communication Cette d finition de la sant en ligne refl te le souci d innovation dans l or ganisation des services de sant incluant les possibilit s des technolo gies de l information et de la communi cation et ce pour un large panel de professionnels de la sant et des soins mais aussi pour les d cideurs poli tiques les gestionnaires de sant et plus g n ralement pour les patients et le public Ce qui est plus particuli re ment en jeu et qui a le plus mobilis les chercheurs en sciences sociales c est l utilisation de l Internet et des m dias lectroniques dans la communication des services de sant et dans l informa tion en lien avec la sant 2 Actuelle ment l Internet appara t en effet comme un l ment incontournable des services de sant notamment dans les relations des administrations en charge de la sant avec le public et plus g n ralement de la gestion personnelle de la sant Support pour les interventions de sant publique L utilisation de l Internet en tant que support pour des interventions de sant publique vis e essentiellement pr ventive constitue un troisi me axe de transformation qui a t moins
90. e ce d bat ne va pas tre consensuel Il est certes aliment par des scientifiques mais il est aussi partag par les usagers les b n ficaires les cibles de l action de pr vention ou de promotion de la sant Il y aura des personnes qui exprimeront leur d saccord et c est tant mieux Prenons le cadre de l emploi Il me semble essentiel que les entreprises proposent leurs salari s des temps de discours sur la sant Une sorte de temps participatif sous forme de m diation produisant du discours de la discussion et non pour consommer du message Tout le monde quelle que soit sa posi tion sociale pourra alors faire un bout de chemin Ensemble Semblable Diff rent Propos recueillis par Denis Dangaix Journaliste Entretien avec Michel Craplet m decin d l gu l Anpaa pr sident d Eurocare Paris Le lobbying de sant publique est une n cessit face aux producteurs d alcool Il y a vingt ans le contre lobbying des d fenseurs de la sant publique tait inexistant au niveau europ en face au lobbying des producteurs d alcool Le docteur Michel Craplet de l Association nationale de pr vention en alcoologie et addictologie souligne limpor tance d informer les d cideurs politiques et les professionnels de la sant et de la com munication en contrepoint des moyens consid rables de lobbying dont disposent les producteurs d alcool La Sant de l homme Quelle est l ampleur du lobbying
91. e du respect d autrui les mod rateurs de forums s en tenant souvent la simple exclusion de mes sages racistes etc o chacun peut s exprimer et donner son opinion Bien que certaines tudes montrent une construction de discours assez uniforme et proche du discours bio m dical le principe d change reste celui du d bat e ces espaces sont ouverts et ne demandent qu une identification a minima Il est d montr aujourd hui que sont pr sents dans les forums les producteurs de biens et services en sant dont les m dicaments sous le masque de participants lambda aux forums Participation la construction des savoirs Enfin il est essentiel de reconna tre aujourd hui un usage particulier de l Internet sant celui de la participa tion la construction des savoirs Cet usage peut rev tir plusieurs formes une des premi res tant la participa tion aux forums Le web 2 0 a acc l r cette tendance web participatif il permet la contribution directe de lin ternaute au contenu l exemple par excellence tant Wikip dia En mati re de sant deux usages font maintenant autorit e les sites Internet permettant d va luer un tablissement de sant un professionnel etc e les sites communautaires de patients tels que www patientslikeme com permettant aux patients d changer leurs exp riences et ainsi de proposer un contenu structur autour de patho logies ou de traitements Au
92. e impr vue que pensent ils Qu prouvent ils vrai ment Pourquoi semblent ils r agir de mani re relativement incoh rente Comme dans la vie courante les personnages n explicitent que partiel lement leurs motivations et avouent m me dans certains cas leur confu sion En outre le film est une com die et Juno fait preuve d un humour sou vent f roce dont on pressent aussi qu il est en partie un masque l gard des autres et de son petit ami en particulier Sans doute de nombreux indices diss min s notamment dans les diff rents dialogues permettent de deviner et de comprendre les motivations pro fondes de Juno et de Bleek Mais l ex p rience de quelques d bats autour de ce film r v le ce propos de pro fondes diff rences d interpr tation notamment en fonction du sexe des intervenants les femmes ont plus d empathie pour la jeune h ro ne dont elles devinent le d sarroi tandis que les hommes s accordent souvent sur les sentiments profonds du jeune homme qui paraissent chapper de nombreuses spectatrices Bien entendu cette tendance conna t de nombreuses exceptions sans m me tenir compte des r actions de rejet ou d incompr hension que ces person nages peuvent susciter chez certains mais elle peut aussi tre l occasion de sugg rer dans un groupe mixte une r partition des participants selon le sexe les femmes ou les jeunes filles tant invit es r fl chir sur
93. e la r daction www elserevue fr e les conf rences d bats e les sites et outils web sp cifiques des actions de sant r gionales sant des apprentis espace ressources cancers localisation des acteurs et des actions etc Par ailleurs dans le souci d une d marche qua lit en documentation un r seau documentaire r gional s est constitu regroupant vingt orga nismes du Nord Pas de Calais partir d une tude partag e de l offre et des pratiques docu mentaires un programme d animation du r seau coordonn par le GRPS inclut formations jour n es de sensibilisation th matiques et services communs Beno t Dejonghe D l gu g n ral GRPS Nord Pas de Calais Loos 1 Association nationale de pr vention en alcoologie et addictologie Anpaa 59 bttp wwiw alcoolinfo com Association nationale de pr vention en alcoologie et addictologie Anpaa 62 btibp www anpaaG2 fr Association pour la pr vention de la pollution atmos pb rique Appa bttp www abppanpc fr Centre de r f rence r gional en canc rologie CRRO btip www registrecancers59 fr Comit d partemental contre les maladies respiratoires CDMR http www cg59 fr frontoffice AfficheArticle aspx IdArticle 1026 amp idArborescence 76 Centre r gional de res sources et de formation l ducation du patient Cer feb btip www carsat nordpicardie fr Sante Educa tionPatient Install html Centre hospitalier de
94. e les individus et leurs organisations L change implique une interaction ponctuelle et r ciproque entre des per sonnes ou des organisations La cr ation d un espace de rencontre o intervenants m diatiques de sant et chercheurs se c toient permet d une part une meilleure compr hension des dynamiques des r alit s des contextes et des contraintes de chaque milieu de travail sant m dias recherche et d autre part offre chacun l occasion de faire valoir son expertise favorisant len richissement mutuel et le respect des comp tences de chacun Le groupe de recherche a recours trois outils sp cifiques la mise en r seau et l change e les rencontres de partenaires temps privil gi s pour encourager l change et le r seautage des intervenants cr er des ponts entre eux cerner les contraintes et exposer les objectifs de chacun e la r f rence en r ponse aux demandes r guli res qui lui sont faites d identifier des ressources en communi cation et sant le GRMS relaie des infor mations vers les chercheurs et les pro fessionnels de la sant et des m dias e l organisation en commun de col loques ou de formations avec des par tenaires permet d accro tre notre connaissance mutuelle et de mieux rejoindre nos publics cibles par la mise en commun de nos r seaux Valorisation des connaissances La valorisation est une d marche pour optimiser l identification et
95. e site Internet de l INSPQ donne acc s l ensemble des publications de l Institut L INSPQ fait partie du r seau Sant com regroupement de six centres de documentation qu b cois du secteur de la sant publique qui alimentent une base de donn es bibliographiques commune et acces sible sur http www santecom qc ca En ligne http www inspq qc ca S lection de revues e Sant Publique est une revue bimestrielle six num ros par an comit de lecture cr e en 1988 par la Soci t fran aise de sant publique Essentiellement francophone la revue s adresse tous types d acteurs en sant publique acteurs de terrain chercheurs etc Ses articles couvrent tout type de document relevant du domaine de la sant publique interventions pratiques opinions etc La revue est aujourd hui disponible en ligne sur la plate forme Cairn en plus de la version papier Les sommaires et les r sum s des articles sont disponibles en libre acc s l acc s au texte int gral tant r serv aux abonn s En ligne http www cairn info revue sante publique htm e Contact Sant est une revue bimestrielle di t e par le Groupement r gional de promotion de la sant Nord Pas de Calais GRPS Destin e aux professionnels de sant et aux acteurs de la promotion de la sant la revue comprend notamment un dossier th matique m lant r flexions et t moignages sur les actions En compl ment de la revue le comit
96. e toutes les substances relevant de l addictologie alcool cannabis cocaine psycho stimulants ainsi que les addictions sans produit jeux Internet etc Bien que les consultations jeunes consommateurs aient d abord t centr es sur un produit au point d tre baptis es consultations cannabis leur vocation est g n raliste De mars 2005 d cembre 2007 elles ont accueilli soixante dix mille personnes On compte aujourd hui trois cents points de consultation e 1 i 1 3 aux services judiciaires La plupart des consultants r pondant une injonction judiciaire ex cutent en effet une mesure alternative aux poursuites 66 qui les oblige venir en consultations jeunes consommateurs pour obtenir une suspension des poursuites p nales mais ils ne sont pas astreints une obligation de soins Les crit res d appr ciation clinique de la d pendance Plus d un tiers 36 des consultants sont jug s d pendants et 17 en situation d usage nocif Les facteurs cli niques qui orientent le plus le diagnos tic sont la fr quence d usage et les quantit s Ils ne jouent toutefois pas comme crit res univoques 37 des usagers quotidiens de cannabis ne sont pas jug s d pendants Les crit res d valuation clinique sont en outre mouvants pr s de deux enqu te diagnostics sur dix sont r vis s entre les deux premi res s an
97. echerche en information et documentation Sabrina Deschamps ss soccer 34 Banque de donn es en sant publique un r seau d information sur la sant publique Marie dith Vignon 35 L es aD gt Novembre D cembre 2010 CISMeF un catalogue et index des sites m dicaux de langue fran aise Ga tan Kerdelhu 36 Mode d emploi pour trouver une information fiable sur Internet Sandra Kerzanet sas rss cr tautua 37 Pour en savoir plus Laurence Auvray Olivier Delmer Laetitia Haroutunian s25 cs8es 38 D SANTE A L ECOLE Seine et Marne des ateliers de midi pour am liorer le climat en coll ge et lyc e Entretien avec Val rie Monfollet 40 D EDUCATION DU PATIENT En Is re une exp rience de suivi t l phonique pour les patients insuffisants cardiaques Pauline Rigollier Muriel Salvat Sylvie Ducreux Yannick Neuder 42 Les m decins g n ralistes sont face la souffrance des patients Entretien avec Claudie Haxa re 44 D CINESANTE Juno une adolescente face une grossesse non d sir e Miche CONE 3242 dorer 46 Illustrations Aude Samama Sant qualit de vie Entretien avec Jean Pol Tassin neurobiologiste directeur de recherche Inserm Paris L absence de s curit un facteur favorisant l addiction aux drogues Contrairement une id e r pan due le plaisir ne serai
98. els mais galement des pouvoirs publics des associatifs etc et de nouvelles zones d incertitudes Certes les travaux de recherche principalement anglo saxons plus r cemment francophones sont nom breux analyser l usage de l Internet dans le champ de la sant et de la maladie Progressivement d mystifi et consid r comme facteur de pro gr s tant par les patients usagers que par les professionnels du soin et de la sant il n en reste pas moins que ses usages sont multiples voire com plexes touchant des populations tr s diff rentes Ses d veloppements sont rapides ses impacts encore difficile ment mesurables l information qu il v hicule semble parfois hors contr le etc Dans ce contexte il est important de mieux comprendre les usages de l Internet sant tudes et enqu tes montrent que les usages de l Internet sont vari s et que le chercheur d information sant maladie sur l Internet ne correspond pas un profil unique Si la survenue d une maladie est souvent le d clen cheur d une recherche sur Internet les motivations et les raisons de consulter des sites proposant de l information LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 sant maladie sont aussi vari es que les parcours de sant ou de maladie des internautes Il est possible cepen dant de distinguer trois types d usages recherche d informations change d exp riences participation
99. enne rapporte l int r t de ce mod le de partage des connaissances dans le contexte canadien Dans le secteur de la sant publique les centres de collaboration nationale ont commenc fournir des occasions pour un meilleur change de connaissances Le Centre de colla boration nationale de la sant autoch tone a r uni des repr sentants des gouvernements f d ral et provinciaux et des repr sentants autochtones dans le but d changer des connaissances au sujet des d terminants sociaux de la sant Le Centre de collaboration nationale en sant environnementale a r uni des inspecteurs de l eau de tout le Canada afin de mettre leur expertise en commun Un programme d ensei gnement offert lors d une r union r gionale Terre Neuve pour former des op rateurs travaillant dans de petits r seaux d alimentation en eau LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 potable est actuellement reproduit en Alberta Nous devons offrir plus d oc casions comme celles ci afin de tirer avantage de l exp rience des autres Favoriser une approche participative Le d veloppement et la consolida tion de r seaux locaux r gionaux nationaux et internationaux consti tuent l un des objectifs poursuivis par les centres afin de rendre utiles et accessibles les connaissances perti nentes la pratique en sant publique Tel que l indiquait Denise Kouri 4 dans son article sur les centres de col
100. entation La recherche d information sur l Internet peut alors tre distincte d un probl me av r Il est ainsi erron de voir cette recherche comme tant le fait unique de patients de malades ou de leurs proches Cependant la fronti re est mince partir de quel moment une information sur l alimentation rel ve t elle du seul bien tre ou de la m de cine Ce flou est un enjeu important nombre d acteurs en jouant notam ment les industriels produisant de lin formation caract re scientifique afin de promouvoir et vendre des produits sant et bien tre Echange d exp riences L usage longtemps d cri sur lIn ternet est celui de l change d exp riences entre non professionnels sur des questions de sant et de maladie Les forums toujours tr s actifs rejoints par les blogues et plus r cemment par les r seaux sociaux permettent une facilit et une multiplication des changes Si l change d exp riences en mati re de sant et de maladie est une pratique traditionnelle dans l es pace domestique l Internet change quelque peu la donne e on change avec des personnes ren contr es sur l Internet et non int gr es un r seau familial ou amical certes l echange peut cr er de nouveaux liens et r seaux mais il sera n cessai rement de nature nouvelle e on change rapidement et de mani re contradictoire Les forums se veulent des espaces libres d expres sion dans la limit
101. er l Ireps Picardie 81 TARN Pdt Fabien Catala Dir Marie Laure Manbes 4 rue Justin Alibert 81000 Albi T l 05 63 43 25 15 Fax 05 63 43 18 08 M l codes81 wanadoo fr 82 TARN ET GARONNE s adresser au Cres Midi Pyr n es 83 VAR Pdt Dr Jacques Lachamp Dir Christine Madec Immeuble le Verdon 82 bd L on Bourgeois 83000 Toulon St Jean du Var T l 04 94 89 47 98 Fax 04 94 92 80 98 M l codes var wanadoo fr 84 VAUCLUSE Pdt Dr Claude Soutif Dir Alain Douiller 13 rue de la P pini re 84000 Avignon T l 04 90 81 02 41 Fax 04 90 81 06 89 M l codes84 wanadoo fr www codes84 fr 85 VENDEE lreps Pays de la Loire P le Vend e Dir lise Guth Qu lennec Maison de la sant CHD Les Oudairies Bd St phane Moreau 85925 La Roche sur Yon Cedex 9 T l 02 51 62 14 29 Fax 02 51 37 56 34 M l ireps85 irepspdl org 86 VIENNE S adresser au Cres Poitou Charentes 87 HAUTE VIENNE Pat Evelyne Robert 5 rue Monte regret 87000 Limoges T l 05 55 37 19 57 88 VOSGES s adresser l Ireps Lorraine 89 YONNE Pdt Sylvie Pitois 56 bis avenue Jean Jaur s 89000 Auxerres T l 03 86 18 83 83 Fax 03 86 51 49 89 M l codes89 orange fr DE BELFORT Pdt Dr Albert Pontes Dir Val rie Berton 22 rue Gaston Defferre 90000 Belfort T l et fax 03 84 54 09 32 M l codes 90 wanadoo fr Pdt Didier Hoeltgen Dir Claude Giordanella Immeuble Bor al 5 place C
102. es en investissements Une grande partie du budget de l Assurance maladie est d pens e sur ces postes Alors que le concept de promotion de la sant ren contre toujours des difficult s trouver sa place dans le milieu de la sant en France nous estimons que d ici une dizaine d ann es l industrie post Ottawa celle du bien tre va atteindre les m mes montants financiers Toute l industrie du bien tre celle qui explique qu il faut bien manger bien bouger y compris la communication sera alors d un poids quivalent L ave nir c est la promotion de la sant C est le prochain champ d investissement majeur de l industrie de la sant S H Y a t il une strat gie d in fluence particuli re en mati re de promotion de la sant Regardez la recherche priv e com mandit e par les industries Ces der ni res investissent tr s fortement le monde du bien tre enjeu conomique des ann es venir Ces recherches au contraire de celles conduites pour le domaine public sont plut t secr tes En revanche les strat gies sur le march issues de ces recherches sont de plus en plus lisibles Que disent elles Elles expriment l id e qu il est bien d tre bien et non plus seulement qu il est bien de n tre pas ou plus malade Cette strat gie d influence est illustr e par de la promotion intense de produits nutri tionnels et ou d activit s physiques voire men
103. es adultes de leur entourage Cette ques tion est au centre de notre travail elle en fait pour partie son originalit S H Qu est ce qui vous frappe dans l histoire de ces jeunes Il faut tre prudent L enqu te de l Observatoire fran ais des drogues et des toxicomanies OFDT NDIER lire l article page 6 dresse de mani re int ressante les typologies que l on retrouve dans des sous groupes certains adoles cents sont dans une consommation h doniste d autres dans une consom mation d auto m dication etc Cette diversit d approche m avait d j frapp lorsque nous avons mis en place ces dispositifs au d but des ann es 2000 Par ailleurs nous recevons encore aujourd hui des adolescents qui ont un niveau d usage lev avec des cons quences importantes pour eux et pour tant il ny a pas syst matiquement de probl mes psychopathologiques majeurs derri re cet usage L un des int r ts de ces consultations est de bien identifier cela S H Quel type d accompagnement leur apportez vous Pour moi l accompagnement c est tout sauf laisser faire La d finition m me d accompagner est marcher avec quelqu un cheminer c t Il est n cessaire de r ussir se faire accepter pour cheminer c t Cela veut dire aussi qu il faut r ussir mettre l autre en tat de marche pour qu il puisse reprendre sa marche en avant Prenons le cas de figure d un
104. es professionnels des prises en charge sociales de leurs patients Cela ne fait en tous cas pas partie de leurs premiers r flexes S H Que pr conisez vous pour all ger la souffrance que ressentent les m decins g n ralistes face aux patients eux m mes en souffrance Les m decins g n ralistes sont essentiellement form s l interroga toire clinique c est dire extraire du discours du patient des signes cliniques qui leur permettent de poser un dia gnostic Or ce qui arrive leur patient et ce avec quoi le patient arrive dans leur cabinet de consultation d borde compl tement ce cadre Dans leur for mation il conviendrait donc a minima d ajouter une formation la relation clinique Certains d entre eux qui en font la d marche re oivent d ailleurs une formation l coute psycholo gique qui les forme une v ritable empathie c est dire pouvoir tre focalis sur son patient mais en gardant de la distance Dans l Union europ enne un cer tain nombre de pays Allemagne Pays Bas Royaume Uni et pays nor diques ont int gr sinon l coute psychologique du moins la communi cation dans le cursus initial des forma tions des m decins et leur dispensent de plus des cours de sciences sociales Idem au Qu bec On leur apprend a minima analyser ce qui se passe au niveau social Le simple fait de savoir que les sciences sociales en tant que discipline du savoir
105. es29 org 30 GARD Pdt Christian Polge 7 place de l Oratoire 30900 N mes T l 04 66 21 10 11 Fax 04 66 21 69 38 M l CDES30 wanadoo fr 31 HAUTE GARONNE S adresser au Cres Midi Pyr n es 32 GERS Pdt Jean Pierre Thibaut Dir Pascale Femy 80 rue Victor Hugo 32000 Auch T l 05 62 05 47 59 Fax 05 62 61 25 91 M l codes32 wanadoo fr 33 GIRONDE S adresser au Cres Aquitaine 34 HERAULT Pdt Dr ric Perolat Dir Ren Fortes R sidence Don Bosco 54 chemin de Moular s 34000 Montpellier T l 04 67 64 07 28 Fax 04 67 15 07 40 M l chesfraps wanadoo fr www chesfraps com 35 ILLE ET VILAINE Pdt G rard Guingouain Dir Pascale Canis 4A rue du Bignon 35000 Rennes T l 02 99 67 10 50 Fax 02 99 22 81 92 M l codes 35 wanadoo fr 36 INDRE Padt Francis Martinet Dir S verine Dropsy 73 rue Grande 36019 Chateauroux Cedex T l 02 54 60 98 75 Fax 02 54 60 96 23 M l codes 36 wanadoo fr Pdt Dr Pierre Dell Accio Dir Jean Philippe Lejard 23 av Albert ler de Belgique 38000 Grenoble T l 04 76 87 06 09 Fax 04 76 47 78 29 M l adessigr wanadoo fr 39 JURA Pdt Pierre Benichou Dir Agn s Borgia 35 avenue Jean Moulin 39000 Lons le Saunier T l 03 84 47 21 75 Fax 03 84 24 89 73 40 LANDES Pdt Claude Desbordes Dir Sylvie Ramis H pital Sainte Anne B timent Ritournelle 782 avenue de Non res BP 10262 40005 Mont de Marsan Cedex
106. es48 wanadoo fr 49 MAINE ET LOIRE lreps Pays de la Loire P le Maine et Loire Dir Jamy Pacaud 15 rue de J rusalem 49100 Angers T l 02 41 05 06 49 Fax 02 41 05 06 45 M l ireps49 irepspdi org www sante pays de la loire com 50 MANCHE S adresser au Cres Basse Normandie Padt Patrick Bourlon Dir Anne Patris P le Dunant ducation 1 rue du docteur Calmette BP 7 51016 Ch lons en Champagne T l 03 26 64 68 75 Fax 03 26 21 19 14 M l codes 51 wanadoo fr http champagne ardenne fnes fr 52 HAUTE MARNE Pdt Robert Mercey Dir Eva Bardet 5 bis bd Thiers 52000 Chaumont T l 03 25 32 63 28 M l codes 52 wanadoo fr http champagne ardenne fnes fr 53 MAYENNE lreps Pays de la Loire P le Mayenne Dir Christel Fouache 90 avenue Chanzy 53000 Laval T l 02 43 53 46 73 Fax 02 43 49 20 72 M l ireps53 irepspdl org 54 MEURTHE ET MOSELLE S adresser l Ireps Lorraine S adresser l Ireps Lorraine 56 MORBIHAN Pdt Marie Odile Barbier Zone tertiaire de Kerfontaine Rue Lo c Caradec 56400 Pluneret T l 02 97 29 15 15 Fax 02 97 29 16 50 M l codes 56 wanadoo fr 57 MOSELLE lreps Lorraine Site de Metz Pal Jeanne Meyer Dir Olivier Aromatario 20 rue Gambetta BP 30273 57006 Metz Cedex 1 T l 03 87 68 01 02 Fax 03 87 68 11 89 M l codes5 wanadoo fr 58 NIEVRE R sidence Blaise Pascal 3 bis rue Lamartine 58000 Nevers T l 03 86 5
107. et change avec lui sur les difficult s occasionn es par sa pathologie sur ses habitudes et ses com portements pour l accompagner vers la qualit de vie la meilleure possible Il rep re d ventuels freins dans sa prise en charge et l oriente si n cessaire vers les services procur s par les professionnels du r seau consultation du m decin g n raliste du cardiologue accompa gnement psychologique di t tique prise en charge de kin sith rapie duca tion th rapeutique dispens e titre individuel Le charg de suivi t l phonique aborde syst matiquement cinq th matiques l tat clinique ressenti le suivi m dical le r gime hydro sod la pratique d activit physique et le moral L change prend en compte l ant riorit du patient au sein du r seau et donc toutes les informations disponibles le concernant les difficult s attentes et besoins exprim s lors du bilan ducatif partag ou des suivis m dicaux di t tique psychologique de kin sith rapie ou d ducation qui ont fait l objet de comptes rendus Enqu te aupr s des patients Afin d valuer le ressenti des patients face aux appels t l phoniques un ques tionnaire a t con u puis envoy en mars 2010 aux cent premiers patients inclus en 2009 Il les interroge notam ment sur d ventuelles modifications de comportements cons cutives aux appels 52 des patients ont r pondu et quarante sept questionnaires ont pu
108. europ en et inter national Il fait office de contre pouvoir indispensable Nous d livrons une information cr dible et v rifi e scienti fiquement ce qui nous diff rencie du lobbying industriel Une autre diff rence majeure ce sont nos moyens qui demeurent tr s modestes au regard des moyens consid rables d ploy s par l industrie du tabac Propos recueillis par Yves G ry 1 Dubois G Le rideau de fum e Les m thodes secr tes de l industrie du tabac Paris Seuil 2003 369 p Internet un r le croissant dans l information et l intervention en sant publique Au cours de la derni re d cennie l Internet est devenu un vecteur majeur de l information en sant publique La toile ne se contente pas d informer elle est aussi un outil de pr vention et de promotion de la sant donnant des conseils en ligne qui peuvent tre dis pens s par des professionnels mais aussi par des industriels L un des probl mes majeurs est d identifier l metteur d une information Ainsi par exemple certains forums sont instrumentalis s par des intervenants qui profitent de l anonymat et de l absence de v ritables mod rateurs pour d fendre des int r ts masqu s L outil n en est pas moins irrempla able et d une tres grande utilit condition de l aborder avec prudence et recul Depuis plusieurs ann es l Internet a investi le champ de la sant trans formant les processus de construction et de cir
109. f Web Based vs Non Web Based Interven tions A Meta Analysis of Behavioral Change Outcomes Journal of medical Internet research 2004 vol 6 n 4 e40 9 Woodruff S I Conway T L Edwards C C Elliott S P Crittenden J Evaluation of an Inter net virtual world chat room for adolescent smo king cessation Addictive behaviors 2007 vol 32 n 9 p 1769 1786 10 Noar S 10 year retrospective of research in health mass media campaigns where do we go from here Journal of health communication 2006 vol 11 n 1 p 21 42 11 Korp P Health on the Internet implications for health promotion Health education research 2006 vol 21 n 1 p 78 86 En ligne http her oxfordjournals org content 21 1 78 full LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 Circulation des connaissances entre chercheurs communicants et professionnels de La sant une exp rience canadienne Au Canada un groupe de chercheurs de l universit du Qu bec Montr al a cr le Groupe de recherche M dias et sant GRMS Ce groupe encourage le partage et la diffusion des connaissances sur la sant entre les chercheurs les communicants et les professionnels de la sant Il fait office de catalyseur des connaissances aupr s de leurs utilisateurs potentiels L un des objectifs est aussi de permettre aux journalistes de s approprier ces informations afin de pouvoir les r percuter ensuite aupres du grand
110. g e d tudes P le valuation des politiques publiques Observatoire fran ais des drogues et des toxicomanies OFDT Saint Denis Pour en savoir plus http www ofdt fr ofdtdev live publi rap ports rap09 epfxiop1 html R f rences bibliographiques 1 Legleye S Spilka S Le N zet O Hass ler C Choquet M Alcool tabac et cannabis 16 ans Premiers r sultats du volet fran ais de l enqu te Espad 2007 Tendances janvier 2009 n 64 6p En ligne www ofdt fr BDD publications docs eftxsip1 pdf 2 Obradovic I Consultations cannabis Enqu te sur les personnes accueillies en 2005 Saint Denis OFDT 2006 109 p En ligne http www ofdt fr ofdtdev live publi rapports rap06 epfxioma html 3 Obradovic I valuation du dispositif des consultations jeunes consommateurs 2004 2007 Publics fili res de recrutement modalit s de prise en charge Saint Denis OFDT 2009 174 p En ligne http www ofdt fr ofdtdev live publi rapports rap09 epfxiop1 html 4 Legleye S Beck F Spilka S Le N zet O Drogues l adolescence en 2005 Niveaux contextes d usage et volutions 17 ans en France R sultats de la cinqui me enqu te nationale Escapad Saint Denis OFDT 2007 77 En ligne http www ofdt fr ofdtdev live publ rapports rap0 7 epfxsin5 html 5 Office central pour la r pression du trafic illicite des stup fiants OCRTIS Usage et tra fic des produi
111. g n ralement aux professionnels du monde de la sant lire Pour en savoir plus S lection de revues page 39 Consid r e comme une r f rence en mati re de fiabilit scienti fique elle expose en effet des donn es sourc es qui peuvent ainsi tre criti qu es par d autres sp cialistes du domaine Dans ces articles les modali t s de financement des recherches sont de plus en plus souvent mentionn es ce qui repr sente une information pr cieuse lorsque les fonds proviennent d organismes ayant des int r ts cono miques La presse g n raliste quant elle tient un autre r le Dans les ann es 1950 les rubriques sant sont confi es des m decins dont l exercice de vul garisation permet de relayer la voix du corps m dical Durant les d cennies 1980 1990 les crises sanitaires du Sida du sang contamin ou encore les cons quences sanitaires de l explosion d un r acteur de la centrale nucl aire de Tchernobyl provoquent un renou veau critique de la presse g n raliste qui se positionne alors comme une contre voix face aux d cideurs poli tiques aux acteurs de sant publique et aux chercheurs alors d stabilis s par ces affaires d envergure D sormais la presse tente de prendre davantage en compte la diversit des acteurs et des points de vue L gitimisation des associations de patients Autre effet de ces crises sanitaires la l gitimisation des associations de patients qui o
112. h 2006 vol 13 A O p30 6 DeWalt D A Pignone M Malone R Rawls C Kosnar M C George G et al Development and pilot testing of a disease management program for low literacy patients with heart failure Patient education and counseling 2004 vol 55 n 1 p 8 86 7 Holst M Willenheimer R M rtensson J Lindholm M Str mberg A Telephone follow up of self care behaviour after a single session edu cation of patients with heart failure in primary health care European journal of cardiovascular nursing 2007 vol 6 n 2 p 153 159 Epub 2006 Aug 22 8 Sandrin Berthon B duquer un patient com ment tre plus performant La revue du praticien m decine g n rale 2001 tome 15 n 549 p 1727 1730 LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 W ducation du patient Entretien avec Claudie Haxa ire ethnologue d partement des sciences humaines de la facult de m decine de Brest et Cesames CNRS Paris V Les m decins g n ralistes sont face la souffrance des patients En Bretagne une quipe pluridisciplinaire ethnologue linguiste m decin g n raliste psychiatre s est mise l coute des m decins g n ralistes pour recueillir leur ressenti et les difficult s auxquelles ils sont confront s en consultation Il en ressort notamment que ces m decins sont tres souvent d munis face la souffrance de leur patient une souffrance qui n est pas
113. health and renewed sociological approaches of health and illness In Prior N Orton Johnson K Eds Rethinking Sociology in the Digital Age Palgrave para tre 2 Gustasfson D H Wyatt J C Evaluation of Ehealth Systems and Services British medical journal 2004 vol 328 n 7449 p 1150 3 Lustria M L A Cortese J Noar S M Gluec kauf R Computer tailored health interventions delivered over the web Review and analysis of key components Patient education amp counse ling 2009 vol 74 n 2 p 156 173 4 Neuhauser L Kreps G L Rethinking com munication in the e health era Journal of health psychology 2003 vol 8 n 1 p 7 23 5 Norman G J Zabinski M F Adams M A Rosenberg D E Yaroch A L Atienza A A A review of eHealth interventions for physical activity and dietary behavior change American journal of preventive medicine 2007 vol 33 M Ap 3360345 6 Bailey J V Murray E Rait G Mercer C Morris R W Peacock R etal Interactive com puter based interventions for sexual health promotion Cochrane Database of Systematic Reviews 2007 Issue 2 Art N CD006483 doi 10 1002 14651858 CD006483 7 Tate D F Wing R R Winett R A Using Internet technology to deliver a behavioral weight loss program Journal of the american medical asso ciation 2001 vol 285 n 9 p 1172 1177 8 Wantland D J Portillo C J Holzemer W L Slaughter R McGhee E M The Effectiveness o
114. i t s de l Ireps Paca Bop est compl t e d une base bibliographique en ducation pour la sant Bib Ces deux bases sont accessibles l adresse http www cres paca org bib bop Nathalie Cornec Documentaliste Cres Paca Marseille R gion Bourgogne un centre de ressources et de recherche en information et documentation 34 En Bourgogne pour permettre aux intervenants et acteurs de terrain de d velopper des projets en ducation pour la sant et en promotion de la sant l instance r gionale d ducation et de promotion de la sant Ireps s est dot e d un Centre de ressources et de recherche en infor mation et documentation CRRID Ce centre a une triple fonction e mise disposition de ressources base de donn es documentaires catalogue de p rio diques en ligne p dagoth que etc e publication veille production gestion et trans fert de connaissances guides r pertoires et r f rentiels bases de donn es etc e communication espace d di Internet lettres d information etc Le centre s appuie en particulier sur deux outils de r f rence e un site portail unique intitul pisant www episante bourgogne org pour changer parta ger Informer sur la sant publique Pour contri buer au d veloppement d une dynamique de travail en r seau les acteurs de sant de la LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 r gion ont ainsi ras
115. i m me en disant c est g nial Il faut qu il y ait une contrainte une obligation Il me semble que les soignants doivent avoir pour objectif de pouvoir intervenir en amont de l interpellation Celle ci n est jamais banale elle est in gale et tr s diff rente d une commune l autre et d un contexte sociologique lautre Les consultations jeunes consommateurs ont r ellement besoin de moyens et d attention Propos recueillis par Denis Dangaix Journaliste IKJ LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 e COMMUNIQU o Sant sommaire n 262 d cembre 2010 Initiatives La participation au programme de d pistage du cancer du sein De Bock C Les tats g n raux de la m decine scolaire Ga tan Absil Les m decins scolaires en qu te d une nouvelle identit professionnelle Govers P Saglimbene C Sida PAfrique du Sud fait sa r volution Huon P Le temps passe pas le sida Pr vention du suicide chez les jeunes De Bock C R flexions Les groupes Balint dans un monde en volution acc l r e Thiry L Strat gie o o valuation des dispositifs de sant en Communaut fran aise Chantal Leva Outil Shalimar Lu pour vous Tous dop s Quelle thique de la m decine d d am lioration Bastin P Vu pour vous Votre ducation Sant vous le pren drez papier ou Internet De Bock C Visitez notre site De Bock
116. iable Voici une feuille de route des questions se poser Le regard critique est la seule chose pour laquelle les robots moteurs de recherche annuaires bases de don n es ne peuvent tre utiles C est alors l intelligence humaine qui prend le des sus sur l intelligence artificielle Ainsi dans le cadre d une recherche d infor mation il est conseill de ne pas se satisfaire des r ponses automatiques fournies par les outils classiques Google Yahoo etc mais de tenter de r pondre un certain nombre de ques tions list es ci dessous et qui permet tent de peser la fiabilit des informa tions recueillies En premier lieu il est propos de d finir quoi sert l information recher ch e et dans quelle d marche elle s ins crit Ensuite il est recommand de d finir le sujet de recherche et enfin au regard des r sultats obtenus d ana lyser l information identifi e en s assu rant de sa qualit et de sa fiabilit 1 Pourquoi rechercher de l information En d finissant au mieux les objectifs initiaux de sa recherche on ciblera plus finement la nature et le niveau des infor mations attendues Voici une liste non exhaustive d objectifs de recherche e Construire l argumentation d une action justifier du bien fond du projet e Ma triser la th matique e Ma triser le contexte e Alimenter une bibliographie e Mieux conna tre le public vis par un projet e Conna tre de
117. icule En outre les auteurs le r alisateur Jason Reitman et la sc nariste Diablo Cody se sont explicitement d clar s pour le droit des femmes l avorte ment Ainsi la d cision de Juno doit tre comprise comme un choix subjec tif purement individuel sans conno tation id ologique m me si le contexte sur cette question conflic tuelle aux tats Unis peut expliquer une certaine prudence dans le propos du film Mais quelles peuvent tre alors les motivations de ce choix inattendu de confier l enfant un couple Certes Juno voque la suite de Su Chin l opposante l avortement l image d plaisante des ongles que poss de rait d j le f tus mais cette motiva tion n est sans doute pas la cause de son revirement Cest davantage un sympt me d une d cision prise par ailleurs En effet la premi re s quence du film montre l tonnement sinon la stup faction de la jeune adolescente d couvrant sa grossesse et recom men ant par trois fois le test toujours positif on ne saura pas s il s agit d un accident pr servatif d chir ou LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 K4 cin sant du r sultat d une impr voyance mais cet v nement la place devant un choix et une prise de responsabilit laquelle elle n avait jamais t confront e Dans le milieu ouvert et tol rant qui est le sien l avortement est alors lop tion qu elle en
118. iero E Frank J Introducing the national collaborating centres for public health Canadian medical association journal 2006 vol 175 n 5 p 493 494 En ligne http www cmaj ca cgi content full 1 75 5 493 2 Rapport du comit consultatif national sur le SRAS et la Sant publique Lecons de la crise du SRAS Renouvellement de la sant publique au Canada Octobre 2003 En ligne http www phac aspc gc ca publi cat sars sras naylor index fra php 3 B gin M Eggertson L Macdonald N country of perpetual pilot projects Canadian Medical Association Journal 2009 vol 180 n 12 p 1185 En ligne http www cmal ca cgi contentfull 180 12 1185 4 Kouri D Knowledge exchange strategies for interventions and policy in public health Evi dence amp Policy 2009 vol 5 n 1 p 71 83 2 Les praticiens en sant publique qui travaillent en premi re ligne uvrent au sein d organisations dont le mandat est r gional Elles sont d sign es sous diffe rents noms selon la r gion du Canada unit s de sant publique autorit s r gionales de sant direc tion de sant publique De la sant des autochtones aux d terminants de sant six centres pourvoyeurs d information e Centre de collaboration nationale de la sant autochtone Ce centre aborde trois axes principaux la sant des enfants et des jeunes les d terminants sociaux de la sant chez les autochtones et les nouvelles priorit s en s
119. inscrire cette question dans un contexte plus large qui claire les diffi cult s de choix auxquelles la jeune h ro ne est confront e Mais l o l on peut supposer que le personnage op re ses choix de fa on imm diate et implicite sans v ritable analyse de ses motivations les spectateurs pourront travers la m diation de la fiction s in terroger de mani re plus approfondie sur ces r actions les comparer aux leurs et enfin les confronter celles d autres spectateurs L exp rience des d bats r v le en effet de grandes diff rences dans l interpr tation psycholo gique du comportement de l h ro ne mais galement des autres person nages Ces divergences nous paraissent int ressantes exploiter dans le cadre d une approche r fl chie de la psycho logie individuelle mais galement d un dialogue interindividuel entre des per sonnes d ge ou de sexe diff rents La psychologie tant une discipline uni versitaire objet d tudes sp cialis es la plupart d entre nous recourons en ce domaine au sens commun avec par fois des na vet s et des erreurs d appr ciation Il ne saurait tre question ici de former les spectateurs la psychologie scientifique ni d imposer un mode unique d interpr tation en fonction de l une ou l autre cole en ce domaine mais seulement de favoriser un ques tionnement en confrontant les r ac tions des spectateurs propos des
120. insi on peut penser que c est parce qu elle n est pas r ellement amoureuse de lui qu elle choisit de faire amour avec lui Si lui tait vierge lors de leur premier rap port comme elle le dit explicitement plus tard il est tr s vraisemblable qu elle l tait galement elle a donc choisi Bleek pour une premi re exp rience sexuelle pr cis ment parce qu elle ne se sentait pas profond ment li e lui et qu elle pouvait ainsi avoir le sentiment de garder la ma trise des choses Le jeune bomme et la jeune fille se sont ainsi engag s tr s diff remment dans cette relation LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 4 Carnet d adresses Signalez vos changements d adresse de t l phone Saraniya Canabady Inpes 42 bd de la Lib ration 93203 Saint Denis Cedex Fax 01 49 33 23 90 Pour toute commande et abonnement s adresser Manuela Teixeira T l 01 49 33 23 52 Comit s r gionaux d ducation pour la sant Cres Instances r gionales d ducation pour la sant Ireps ALSACE Padt Joseph Becker Dir Dr Nicole Schauder H pital civil de Strasbourg Ancienne clinique ophtalmologique 1 tage 1 place de l H pital BP 426 67091 Strasbourg Cedex T l 03 88 11 52 41 Fax 03 88 11 52 46 M l info cresalsace org www cresalsace org AQUITAINE Pdt Pr Fran ois Dabis Dir Colette Laugier Craes Crips 6 quai de Paludate 33800 Bordeaux T l 05 56 33 34
121. interven tions de mani re synth tique et inci ter l interaction avec ses publics cibles Le blogue Internet et Sant destin aux intervenants de sant vise com prendre partager et s inspirer pour mieux intervenir sur Internet en mati re de sant Il est d velopp en collabo ration avec l Association pour la sant publique du Qu bec Le blogue C est malade destin aux professionnels des m dias jeunesse vise outiller LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 informer inspirer et susciter des r flexions critiques propos des m dias des jeunes et de leur sant Il propose des contenus susceptibles d influencer les pratiques des profes sionnels m diatiques cibl s et in fine la sant des jeunes e faits saillants de recherche ces r su m s de recherche destin s aux profes sionnels de l information journalistes chroniqueurs recherchistes etc visent mettre en lumi re et rendre acces sibles des recherches parfois peu consult es mais de grande qualit Ils sont r dig s par des communicateurs scientifiques form s cet effet e service de veille une veille m dia tique et scientifique est r alis e en fonc tion des int r ts et des pr occupations des partenaires et des chercheurs puis est achemin e aux personnes int res s es Ce service permet notamment d attirer l attention des praticiens sur des donn es proba
122. interventions en ligne peuvent prendre diff rentes formes actions d ducation la sant programmes de pr vention promotion de la sant et sensibilisation aux risques de sant dispositifs d accompagnement mais aussi d intervention dans la prise en charge d une maladie chronique ou simples relais d information pour des populations isol es ou marginali s es Les interventions qui visent la promotion de saines habitudes de vie parmi les plus document es concer nent notamment l arr t du tabac l en gagement dans l activit physique la saine alimentation et la pr vention des infections transmissibles sexuellement et par le sang TSS 6 9 Ces inter ventions qui ont largement cibl les jeunes publics misent de plus en plus sur le potentiel qu offrent les m dias sociaux notamment les activit s de r seautage dont les usages se d ve loppent dans tous les pays et semblent traverser les barri res sociales Toutefois de mani re g n rale les actions utilisant l Internet comme outil de pr vention et de promotion de la sant restent malgr tout assez peu relay es et insuffisamment documen t es Il serait important de recenser l ensemble des domaines et des popu lations cibl s mais aussi de mieux r pertorier les objectifs vis s de cer ner les processus de d veloppement des interventions qui sont les profes sionnels concern s S appuient ils sur des mod les d intervention et le
123. ion et Conseil des ministres ne traite que de la consommation chez les jeunes Or si l on n agit pas sur un plan global on n obtient pas de r sultats et cela peut m me tre contreproductif de cibler trop et de stigmatiser une population L Union est entr e dans le sujet via la population des jeunes au moins s est elle saisie du sujet Le Parlement euro p en s est mobilis sur la question des premix et des alcopops qui n ont d ailleurs pas eu d influence consid rable en France et c est une bonne chose et a sign une p tition pour que la question soit trait e Aucune d cision n a t prise mais cela a t l occasion de montrer que certains producteurs n avaient aucune limite et que la sant publique n tait aucun moment prise en compte face l conomie Cela a permis de montrer du doigt certaines actions de marketing de producteurs qui sont la limite de la l galit et qui par fois ne respectent pas la loi Cette mobi lisation europ enne a clairement jou une fonction d alerte S H Que faudrait il faire en priorit au niveau europ en Le Conseil des ministres de l Union europ enne s est bien dot d une strat gie en mati re de pr vention de l alcool LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 mais l essentiel de cette strat gie est de dire aux tats membres Attention faites quelque chose Cette r solution est donc
124. ique fran aise Loi n 2002 303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qualit du syst me de sant Journal Officiel 5 mars 2002 p 4118 En ligne btip www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXTO0000022701 5 3 R publique fran aise Loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 relative la politique de sant publique Journal Officiel 11 ao t 2004 p 14277 En ligne bttp www legifrance gouv fr affichTexte do jsessionid 9C A2FGCEB16EE9833C89356269955395 tpdjo03v_2 cidTexte JORFTEXTOU000078 7078 amp categorieLien id 4 Haut Conseil de la sant publique Les syst mes d information pour la sant publique Paris HCSP 2009 41 p En ligne btip www hcsp fr docspd avisrapports hcspr20091111_sisp pdf 5 Pour plus d informations se reporter au chapitre Principales sources de donn es identifi es de la note 4 6 btip www s sp fr 7 Lenglet R Lobbying et Sant Paris Pascal 2009 8 htip www leciss org 9 Pour en savoir plus sur la d mocratie sanitaire lire l entretien avec Tim Greacen page 15 10 Professeur titulaire en promotion de la sant et sant communautaire l universit Laval Qu bec 11 Source Commission europ enne 12 Dussart C Petit C Elearning et sant de la recherche au terrain Paris Herm s et Lavoisier 2007 230 p 13 btip www umuf org 14 btip www bon ch 15 Lustria M L A Cortese J Noar SM Glueckauf R Computer
125. ir Cathy Julien Mezzanine des Halles Rue Claude Huez 10000 Troyes T l 03 25 41 30 30 Fax 03 25 41 05 05 M l codes10 orange fr http champagne ardenne fnes fr Pdt Dr Pierre Dufranc 14 rue du 4 septembre 11000 Carcassonne T l 04 68 71 32 65 Fax 04 68 71 34 02 M l codesi1 wanadoo fr http codesl1 1 over blog com 12 AVEYRON Pdt Jacky Druilhe Dir Myl ne Carr re 13 bd Laromigui re 12000 Rodez T l 05 65 73 60 20 Fax 05 65 73 60 21 M l codes aveyron wanadoo fr LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 LORRAINE Pdt Dr Jeanne Meyer Dir Olivier Aromatario 1 rue de la For t 54520 Laxou T l 03 83 47 83 10 Fax 03 83 47 83 20 M l creslor wanadoo fr MIDI PYRENEES Pdt Dr Anne Marie Rajon Dir Laurence Birelichie 77 all e de Brienne 31000 Toulouse T l 05 61 23 44 28 Fax 05 61 22 69 98 M l cres midi pyrenees wanadoo fr NORD PAS DE CALAIS Pat Pr Jean Marie Haguenoer Dir Loic Cloart Parc Eurasant 235 avenue de la Recherche BP 86 59373 Loos Cedex T l 03 20 15 49 40 Fax 03 20 15 49 41 M l ireps npdc orange fr www ireps npdc org PAYS DE LA LOIRE Pdt Pr Pierre Lombrail Dir Dr Patrick Lamour H pital Saint Jacques 85 rue Saint Jacques 44093 Nantes Cedex 1 T l 02 40 31 16 90 Fax 02 40 31 16 99 M l ireps irepspdl org www santepaysdelaloire com DU RHONE Pat Pr Jean Louis San Marco Dir Nathalie Merle 8
126. is sances attitudes pratiques et croyances d un public cible avant de mettre en uvre une campagne de pr vention estimant sa capacit adh rer ou pas une strat gie de communication Autre acteur phare reconnu puisque ancr dans le paysage de la sant depuis parfois plus d un si cle les soci t s savantes Ces associations d experts de chercheurs permettent de confronter et d exposer le r sultat de leurs recherches via diff rents m dias revues conf rences colloques et autres r unions scientifiques Elles exercent une r elle influence dans l univers de la sant publique Prenons l exemple de la Soci t fran aise de sant publique SESPY cr e en 1877 elle regroupe diff rents acteurs de sant scientifiques professionnels de terrain politiques acteurs cono miques et du social proposant ainsi une r flexion collective et interprofes sionnelle notamment par l analyse critique des donn es et des faits scien tifiques ainsi que des pratiques profes sionnelles Cette d marche aboutit la formulation de propositions l inten tion des d cideurs informe l opinion publique sur les enjeux les forces et les faiblesses des politiques publiques de sant Information non officielle Lobbying le mot est l ch Le terme anglo saxon est avant tout utilis par les m dias fran ais avec une connotation n gative pour d signer des groupes visant influencer les d cisions
127. itif centr sur une clien t le cible d usagers de cannabis consti tue un recours contraint pour la moiti du public qui sursoit ainsi des pour suites p nales ou emprisonnement en particulier chez les hommes g s de 18 25 ans Ce constat invite r fl chir aux moyens d am liorer l effectivit du dispositif pour accueillir davantage de demandeurs spontan s L enqu te d montre par ailleurs l influence signi ficative de plusieurs variables associ es la r duction de la consommation de cannabis sexe ge situation d activit fr quence et motivations d usage du cannabis nombre de s ances L en qu te souligne que c est au d but du parcours de suivi dans le dispositif que se mettent en place les conditions favo rables une r duction de la consom mation de cannabis et que c est apr s la troisi me consultation que l enjeu d un arr t complet devient plausible L enjeu en termes de pr vention est donc de retenir les consultants dans le dispositif au del des deux premi res consultations en leur fournissant sou tien et encadrement dans leur d marche d auto limitation Il faut cependant se montrer prudent dans l interpr tation de ces r sultats qui reposent largement sur des donn es d claratives par nature expos es au risque d une dissi mulation ou d une sous estimation en particulier au sein du public sous contrainte judiciaire Ivana Obradovic Politiste char
128. itoyennet et la sant et de pr vention de la violence int gr au projet d tablissement Le Cesc organise le partenariat en fonction des probl matiques ducatives traiter Ses principales missions sont de contribuer l ducation la citoyennet de pr parer le plan de pr vention de la violence de proposer des actions pour aider les parents en difficult de lutter contre l exclusion et de d finir un programme d ducation la sant et la sexualit et de pr vention des conduites addictives Les Cesc sont compos s de repr sentants des personnels ducatifs sociaux et de sant de l tablissement des personnels enseignants des parents des l ves de la commune et de la collectivit de rattachement D D Source bttp www eduscol education fr Pour en savoir plus Protection du milieu scolaire Comit d ducation la sant et la citoyennet Cesc Circulaire n 2006 19 du 30 novembre 2006 En ligne http www education gouv fr bo 2006 45 MENE0602019C htm LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 Ai ducation du patient En Is re une exp rience de suivi t l phonique pour les patients insuffisants cardiaques Cinq tablissements hospitaliers et des professionnels de sant lib raux sont r unis dans le R seau des insuffisants cardiaques de l Is re Resic 38 Ce r seau propose au patient des soins un suivi et un accompagnement global Depuis 2007 le
129. li e une pathologie mais leurs conditions de vie Cette quipe de chercheurs pr conise notamment de mieux former les m decins g n ralistes aux sciences sociales et une approche socio anthropologique Entretien avec l ethnologue Claudie Haxaire qui a pilot cette recherche La Sant de l homme Pourquoi et comment avez vous r alis cette enqu te aupr s des m decins g n ralistes Lors d une enqu te pr c dente les m decins g n ralistes nous avaient beaucoup parl de ceux qu ils appel lent les patients psy Dans cette cat gorie se trouvent des patients qui n ont pas de probl mes psychologiques d clar s et qui ne prennent pas de m dicaments psychotropes pour les quels ils ne posent pas de diagnostic particulier Mais ils per oivent chez eux une souffrance psychique et ils pensent que ces patients pourraient avoir recours dans un proche avenir un traitement m dicamenteux du type psychotropes Nous avons donc pour suivi nos recherches sur ce sujet en croisant plusieurs types d enqu tes Nous avons en particulier organis des groupes de discussion avec des m de cins g n ralistes de Bretagne propos des nouveaux probl mes qu ils rencon traient en consultation Nous avons aussi analys des lettres envoy es par les m decins g n ralistes aux urgences psychiatriques S H quoi renvoie ce th me de la souffrance des patients en m de cine g n rale Les g
130. majorit des cas c est linternaute d valuer la perti nence et la fiabilit de l information qu il consulte les dispositifs d e sant visent un effort de labellisation la d marche Health On the Net HON entre autres est une r f rence large ment admise pour les contenus de sant en ligne et les diteurs m dicaux Nouveaux espaces d expression Abordons maintenant le sujet des nouveaux espaces d expression propo s s par le web blogues personnels forums et r seaux sociaux participent d une mani re certes moins formalis e que celle des associations de patients l intervention dans le champ de la sant publique des malades ou plus g n ralement de toute personne concern e par des probl matiques de sant Bien que n entrant pas dans la sacro Sainte cat gorie de l information valid e scientifiquement ces sources profanes repr sentent une mine d in formations sur les patients leurs usages du syst me de sant leurs repr senta tions que les chercheurs commencent observer avec attention Ces espaces d expression laissent en outre augurer un fort potentiel d action en promotion de la sant l intervention de profes sionnels de l ducation pour la sant dans ces espaces s av rerait plus perti nente que les grandes campagnes m diatiques pour amener des change ments individuels de comportement Conclusion Le discours sur la sant notamment en France est largement d
131. montrer la difficult de concilier le grand march conomique euro p en avec sa libre circulation et la sant publique rappelons que la loi Evin avait longtemps t consid r e comme un frein par l Union avant qu elle ne soit d clar e compatible avec les lois europ ennes par la Cour de justice europ enne Cette non reconnaissance de la loi Evin a pendant longtemps donn des arguments aux producteurs pour tenter de ne pas prendre en compte les questions de sant publique Force est de constater que la strat gie retenue par l Union europ enne ce jour progresser en mati re de pr ven tion en misant sur l autor gulation des producteurs d alcool ne fonctionne pas parce que certains producteurs ne respectent pas les r gles du jeu ni la loi S H Quelle autre mesure de pr vention vous semble souhaitable Instaurer un taux d alcool mie unique au niveau europ en Cela fait plus de vingt ans que nous plaidons sans succ s pour cette mesure forte ment symbolique Alors que les citoyens europ ens circulent d sormais sur des routes europ ennes sans fronti res nous ne voyons pas pourquoi l on peut passer d un taux de 0 2 g 0 8 g dun pays l autre Certes la plupart des tats membres sont 0 5 g et la variation n est donc pas consid rable pour la majeure partie des pays Mais trois pays de l Union Royaume Uni Irlande et Malte r sistent tr s fortement Le Ro
132. n d avorter mais si cette d cision tait aussi ferme qu elle le pr tend elle n aurait pas vraiment de raison d en discuter avec lui Cette sc ne qui semble anodine est sans doute essentielle car elle laisse deviner que derri re une fa ade d hu mour et d assurance elle se prom ne avec une pipe teinte au bec Juno cache une grande incertitude et une grande confusion Et ce qu elle demande implicitement Bleek ce moment l c est un avis une opinion d cid e qui l aide pr cis ment faire son choix dans un sens ou dans l autre Le jeune adolescent ne faisant qu acquiescer aux propos de Juno la solution raisonnable s impose alors elle jusqu ce que resurgisse de fa on inattendue l option refoul e conserver malgr tout l enfant L adop tion devient alors la solution miracle son dilemme Bleek un personnage falot Le personnage de Bleek appara t comme relativement terne et inconsis tant il ne semble pas r agir quand Juno lui annonce qu elle est enceinte elle lui dit m me qu elle est d sol e d avoir fait l amour avec lui notam ment parce que ce n est pas lui qui en a eu l id e et il r pond seulement C tait l id e de qui En outre Bleek n a aucune part la d cision US LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 qu elle prend de faire adopter son futur enfant Par la suite son r le semble secondaire et s
133. n projet d tablissement discut avec l ensemble de la communaut scolaire Pour cette pause m ridienne nous pouvions imaginer un d coupage administratif avec des cr neaux horaires remplir sans r flexion sur le contenu et sans suivi valuatif Ce n tait pas notre intention Il y a quelques ann es des professeurs avaient d j propos spontan ment des ateliers pour les l ves devant passer plus de temps que les autres au coll ge Le club d checs par exemple fonctionnait le midi Cette exp rience avait d montr qu une acti vit dans un temps donn tait certes b n fique pour la gestion du hors temps de classe mais n tait pas suffi sante si elle n tait pas inscrite dans un programme p dagogique S H Comment avez vous arr t un programme d activit s pour cette pause m ridienne Nous avons d battu entre nous et d gag un certain nombre de th mes AZ LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 sur lesquels des coll gues voulaient s investir Nous avons souhait donner du temps aux l ves quinze jours avant les vacances de la Toussaint pour leur permettre de faire leur choix en toute connaissance de cause Puis ces ateliers ont t mis en place Cela fonctionne plut t bien puisque tous les jours de la semaine nous avons quatre cinq ateliers tr s exactement cinq les lundi mardi et jeudi quatre le vendredi Les th mes de ces ateliers sont tr s
134. nces Dans le domaine sociosanitaire le transfert des connaissances correspond une d marche syst mique articul e et structur e autour des donn es pro bantes pour g n rer des changements de pratiques de comp tences ou de comportements Le GRMS consid re que les connaissances sont obligatoire ment reconstruites et que leur transfert vise l int gration des connaissances dans la pratique des individus et des organisations el ultimement un chan gement dans les comportements indivi duels ou organisationnels ou des d ci sions d ordre institutionnel ou poli tique 2 Pour le groupe de recherche le trans fert des connaissances est une d marche continue ponctu e par des allers retours entre chercheurs intervenants de la sant et m dias Il s agit dune d marche bidirectionnelle entre cher cheurs et ou milieux En effet une tude qui ne tiendrait pas compte des connais sances des partenaires de terrain aurait peu de chances d int resser les milieux de pratiques et de leur tre utile Le groupe de recherche met en place diff rents moyens pour soutenir le transfert des connaissances comme les recherches men es en partenariat avec les milieux de pratiques et le tra vail collaboratif entre chercheurs issus de divers champs disciplinaires Diffusion des connaissances L Alliance de recherche universit communaut en conomie sociale mentionne que la diffusion des connaissances con
135. ne ques tion de traitement m dical Remonter dans l histoire de l individu et identifier les l ments sensibles Cest ce que font les alcooliques anonymes ils appren nent aux alcoolod pendants rep rer leurs motions et les contr ler ils les conduisent exprimer leurs motions ce qui leur permet de les supporter et de passer outre S H Comment d velopper une meilleure information des profes sionnels Le professionnel ne dispose pas n cessairement des informations les plus r centes il convient donc de lui offrir toutes les possibilit s de s informer afin qu il puisse transmettre cette infor mation au grand public de fa on simple Ainsi si l on parle du cannabis face la panique exprim e par certains parents dont les enfants sont consommateurs expliquer qu il n y a pas de quoi objec tivement paniquer rappeler comme le font la tr s grande majorit des profes sionnels que le cannabis est pratique ment un fonctionnement soci tal oblig sinon le jeune est rejet par son groupe qualit de vie valuer la consommation r elle et sa fr quence entre un jeune qui fume avec les copains le samedi soir et un autre qui fume tous les matins avant d aller en classe il y a une diff rence fondamentale Or certains profession nels souffrent d un d ficit d information Plus un m decin est inform sur la toxi comanie plus il sera efficace face au toxicomane parce que ce
136. ne recherche de convivialit Des taux lev s d usage d autres produits psychoactifs Le tabagisme est logiquement d au tant plus fr quent que l usage de can nabis est r gulier Moins syst matique l usage r gulier d alcool est le fait de 23 des consultants Le public accueilli se distingue de la population g n rale par une sur consommation des autres drogues illi cites au cours des douze derniers mois hormis le poppers coca ne 11 8 vs 0 6 en population g n rale ecs tasy 11 1 vs 0 5 champignons hallucinog nes 4 3 vs 0 3 h ro ne 5 4 vs 0 1 Les consultants qui ont exp riment l h ro ne la coca ne ou l ecstasy s av rent plus souvent fumeurs r guliers ou quotidiens de cannabis et y ont t plus pr cocement initi s ils sont aussi plus souvent fumeurs quotidiens de cigarettes et buveurs quotidiens Une demande majoritaire d aide l arr t Quels que soient l ge des consul tants et la fr quence d usage de canna bis la demande d aide majoritairement exprim e concerne l arr t de la consommation 44 Parmi les mineurs un tiers sollicite une aide l arr t un tiers une information ou un conseil et un dernier tiers une aide la r duction de l usage ou un autre type de demande Des usages plus occasionnels parmi les justiciables Quatre fois plus masculin le public sous main de justice refl te le sex ratio des interpellations pour usage de c
137. ne situation anxio g ne plus il aura besoin de son pro duit C est ainsi qu en prison les d te nus sont dans la situation la plus propice au maintien de la d pendance Illustrant ce lien entre addiction et vul n rabilit une tude a montr que parmi les soldats am ricains combat tant au Vietnam et qui ont pris de l h roine 94 d entre eux ne sont pas ensuite devenus d pendants leur retour aux tats Unis C est donc bien le contexte qui les a pouss s prendre de l h ro ne le fait den avoir pris n a pas entra n d addiction chez 94 d entre eux S H La volont peut elle per mettre d arr ter de consommer des drogues Ce n est pas une question de volont on confond motion et cognition Le toxicomane vit une motion et la volont rel ve de la cognition Le professionnel ne va pas faire appel la volont du consommateur de drogue lui deman der d arr ter le rendra encore plus mal heureux parce qu il n y parviendra pas Le professionnel va l aider trouver en lui les forces affectives qui vont lui per mettre de supporter le manque il l paulera dans son acceptation de la souffrance il l aidera la rep rer la dompter et identifier ce qu il recherche travers la drogue ce peut tre surmon ter une s paration une ins curit un deuil dans tous les cas une souffrance C est un travail de psychoth rapeute pour rechercher la cause pas u
138. nfin il s efforce de rechercher du financement directement li ce type d actions Force est de constater l int r t croissant des organismes subvention naires pour ce genre d initiatives La circulation des connaissances n cessite une volution des pratiques ainsi que du temps autant pour les cher cheurs que pour les partenaires Les chercheurs du groupe modifient leurs habitudes de travail afin de tenir compte du d ploiement particulier des actions li es la circulation des connaissances pr sentations aux partenaires disponi bilit pour les journalistes relecture de contenus vulgaris s etc De leur c t les partenaires prennent conscience du temps n cessaire l laboration des recherches et con oivent de mani re plus pr cise ce que celles ci peuvent apporter leurs pratiques Ils sont invi t s partager leurs connaissances des milieux leur savoir faire mais aussi leurs questionnements Par ailleurs des r sultats de recherche les am nent par fois poser un regard critique sur leurs propres pratiques et invitent modifier certaines strat gies d action Le fait de r unir trois groupes issus d univers diff rents m dias sant et recherche offre une grande richesse tout en soulevant cependant d impor tants d fis de communication Les inter venants qui se c toient sont issus de disciplines vari es et leurs champs d ex pertise sont souvent bien distincts Diverses cult
139. nt alors su repr senter les victimes en engageant notamment des batailles judiciaires Elles sont d sor mais reconnues comme des acteurs fondamentaux de l information sant Mais leur d marche d passe la com munication d informations aux patients aux familles ou aux pouvoirs publics Elles placent en effet le patient lusa ger au c ur du d bat le consid rant comme un expert v ritable profes sionnel de sa pathologie le plus m me de d terminer ses priorit s en termes de qualit de vie Prenons l exemple du Ciss Collectif interasso ciatif sur la sant Il regroupe plus de trente associations et appuie sa cr dibi lit sur une approche compl mentaire prenant en compte les personnes malades et handicap es les consom mateurs et les familles ainsi constitu s en r seau et ce partir de r alit s concr tes Ainsi le Ciss la fois collec teur producteur diffuseur et porte parole de la connaissance en sant a LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 Bi acquis une v ritable l gitimit en mati re de d mocratie sanitaire qui lui permet d influer sur l adaptation du syst me de sant Internet m dia vedette Et l Internet Devenu m dia vedette il h berge la tr s grande majorit des sources d information cit es pr c dem ment D apr s M O Neill au titre de nouveau lieu centralot la vie humaine se passe Internet transforme radica
140. ntes d enrichir les recherches et de faire circuler des infor mations au sein de r seaux qui ne pos s dent pas toujours l acc s aux sources de donn es Enfin notons que le groupe de recherche adopte galement les canaux traditionnels de diffusion des r sultats de recherches articles recueils de textes rapports de recherche et partici pations des conf rences Discussion Bien que cette d marche de circula tion des connaissances n ait pas t valu e de fa on formelle l exp rience des derni res ann es en d montre la faisabilit Dans un premier temps ces initiatives ont permis de faire se ren contrer des intervenants qui en ont peu l occasion Ainsi le GRMS offre un espace o se c toient plus d une dizaine de chercheurs de diff rentes disciplines plusieurs partenaires de sant et des partenaires m diatiques Les changes sur les int r ts de chacun et leur participation active aux travaux de mise en circulation des connais sances permettent de g n rer une pers pective commune et d appr hender de mani re novatrice la recherche sur les m dias et la sant La mise en place des strat gies et des moyens d crits dans cet article est tou tefois conditionnelle la pr sence de ressources humaines et financi res d di es la circulation des connais sances Le GRMS emploie ainsi un agent de mobilisation des connaissances dont les t ches se centrent autour de cette mission E
141. ntre d affaires Agora B t G niveau O BP 1193 tang z abricot Pointe des Grives 97200 Fort de France T l 0 596 63 82 62 Fax 0 596 60 59 77 M l cres martinique orange fr http martinique fnes fr GUADELOUPE Pdt Roberte Hamousin M tregiste Dir Pascale Melot 6 r sidence Casse Rue Daniel Beauperthuy 97100 Basse Terre T l 0 590 41 09 24 Fax 0 590 81 30 04 M l ireps ireps gp http guadeloupe fnes fr 24 DORDOGNE Pdt Dr Josiane Dereine DDASS 48 bis rue Paul Louis Courier 24016 P rigueux Cedex T l 05 53 07 68 57 Fax 05 53 06 10 60 M l codes24 wanadoo fr www educationsante aquitaine fr 25 DOUBS Pdt Andr Grosperrin Dir lisabeth Piquet 4 rue de la Pr fecture 25000 Besan on T l 03 81 82 32 79 Fax 03 81 83 29 40 M l codes25 wanadoo fr www codes25 0rg 26 DROME Pdt Dr Luc Gabrielle Dir Laurent Liz Dr me Pr vention Sant 36 B rue de Biberach 26000 Valence T l 04 75 78 49 00 Fax 04 75 78 49 05 M l ades26 free fr 27 EURE S adresser au Cres Haute Normandie 28 EURE ET LOIR Pdt Dr Fran ois Martin Dir Myriam Neullas CESEL H tel Dieu 34 rue du Dr Maunoury BP 30407 28018 Chartres Cedex T l 02 37 30 32 66 Fax 02 37 30 32 64 M l cesel cesel org 29 FINISTERE Pdt Henri H naff Dir Pascale Bargain 9 11 rue de l Ile d Houat 29000 Quimper T l 02 98 90 05 15 Fax 02 98 90 11 00 M l codes29 wanadoo fr www cod
142. ollon 2 passage de l Ancien Th tre 07000 Privas T l 04 75 64 46 44 Fax 04 75 64 14 00 M l adessa codes 07 wanadoo fr http perso wanadoo fr adessa CORSE Padt Pierre Jean Rubini Dir C line Dani R sidence Les Jardins de Bodiccione B t A1 Bd Louis Campi 20090 Ajaccio T l 04 95 21 47 99 Fax 04 95 28 36 76 M l contact ireps corse fr www ireps corse fr FRANCHE COMTE Padt Jeannette Gros Dir Pascale Angiolini 3 rue Rodin 25000 Besan on T l 03 81 41 90 90 Fax 03 81 41 93 93 M l contact ireps fc fr www ireps fc fr HAUTE NORMANDIE Pdt Bernard Lamday Dir Marion Boucher Le Bras Immeuble le Bretagne 57 avenue de Bretagne 76100 Rouen T l 02 32 18 07 60 Fax 02 32 18 07 61 M l cres haute normandie wanadoo fr WWW cres rouen org ROUSSILLON Pdt Dr Claude Terral H pital la Colombi re 39 avenue Charles Flahault 34295 Montpellier Cedex 5 T l 04 67 04 88 50 Fax 04 67 52 02 57 M l cres Lr wanadoo fr www cres lr org 08 ARDENNES Pdt Dr Catherine Juillard Dir Fran oise Maitre 21 rue Ir n e Carr 08000 Charleville M zi res T l 03 24 33 97 70 Fax 03 24 33 84 34 M l CO DES 08 wanadoo fr http champagne ardenne fnes fr 09 ARIEGE Pdt Marie Laure Moneger Dir Th r se Fruchet 6 cours Ir n e Cros 09000 Foix T l 05 34 09 02 82 Fax 05 61 05 62 14 M l caes ariege wanadoo fr 10 AUBE Pdt Sylvie Le Dourner D
143. omotion sante et ou education sante dans la Base e Sites sp cialis s en promotion de la sant dans l Annuaire de sites 67 e Colloques rep r s fin 2010 et 2011 sur le th me de la promotion de la sant 8 e Nombre de d finitions traduites en quatre langues sur le th me de la promotion de la sant dans Quant la recherche avanc e galement facili t e dans cette nouvelle version elle permet d affiner la requ te par l introduction de crit res suppl mentaires Avant de d marrer toute recherche documen taire il est pr conis de s inscrire gratuit et de se connecter afin de b n ficier des am liorar tions en mati re d exploitation des r sultats Ainsi et tant qu il nest pas vid le panier conserve les r ponses La s lection pourra tre Novembre 2010 export e dans un fichier transform e en biblio graphie pr te imprimer envoy e par messa gerie lectronique ou bien transf r e dans un gestionnaire de bibliographies RefMan Zotero EndNote etc Marie dith Vignon Responsable BDSP cole des hautes tudes en sant publique Rennes 1 Membres du r seau BDSP btip www bdsp ebesp fr reseau Pour en savoir plus http www bdsp ehesp fr LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 KE GSM un catalogue et index des sites m dicaux de langue fran aise Dans le domaine m dical les moteurs de recherche comme Google ne permettent
144. opernic Courcouronnes 91023 Evry Cedex T l 01 60 79 46 46 Fax 01 60 79 55 27 M l codes91 orange fr www codes91 org 93 SEINE SAINT DENIS Pdt Antoine Lazarus Dir Laurent Bauer UFR M decine 74 rue Marcel Cachin 93017 Bobigny Cedex T l et fax 01 48 38 77 01 M l codes93 hotmail com www codes93 org 95 VAL D OISE Pdt Hussein Mokhtari Dir Isabelle Beulaigne CODESS 95 2 avenue de la Palette BP 10215 95024 Cergy Pontoise Cedex T l 01 34 25 14 45 Fax 01 34 25 14 50 M l codess valdoise fr www codes95 org MAYOTTE Pdt Ali Ahmed cotes B timent du dispensaire De M tsarp r 97600 Mamoudzou T l et fax 0 269 61 36 04 ET MIQUELON Pdt Dr Bourdeloux DDASS Rue Abb Pierre Gervain BP 4200 97500 Saint Pierre et Miquelon T l 0 508 21 93 23 NOUVELLE CALEDONIE Dir Dr Bernard Rouchon Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle Cal donie 16 rue du G n ral Gallieni BP P4 98851 Noum a Cedex T l 00 687 25 07 60 Fax 00 687 25 07 63 M l bernard rouchon ass nc POLYNESIE FRANCAISE Dir Dr R Wongfat Rue des Poilus Tahitiens BP 611 Papeete 98601 Tahiti T l 00 689 42 30 30 Fax 00 689 43 00 74 LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 hi rd hui Photo Thomas Millet ne i i F Te N i N 3 Q 4 O as E DE Programme Bouger 30 minutes par jour c est facile En 3
145. orchestre et chorale recherche scientifique sont par ailleurs organi s s Pour ma part j anime deux fois par semaine une activit relaxation S H Comment s organisent les ateliers et quel est leur niveau de fr quentation Nous avons modul les inscriptions de fa on ce que les l ves puissent participer plusieurs ateliers au cours de l ann e La relaxation comme le scrapbooking par exemple se d rou lent sur un cycle de six semaines entre les vacances scolaires Au premier bilan dress apr s quelques semaines d acti vit s 320 l ves sont inscrits ce qui repr sente plus de la moiti des demi pensionnaires ce qui est tr s satisfai sant La relaxation le scrapbooking les gestes quotidiens de secours et la danse sont bien fr quent s Mais nous sommes oblig s de limiter le nombre d l ves pour pouvoir assurer un travail de qualit Tous les niveaux de la 6 la 3 sont repr sent s et il y une bonne mixit gar ons filles S H Les parents d l ves ont ils t associ s l organisation de ces ateliers Directement non C est une d marche provenant de l quipe inter venant dans le coll ge Bien videm ment nous avons pr sent cette initia tive aux repr sentants des parents et inform ces derniers le plus largement possible via Internet ou par courrier La cr ation de ces activit s a t ent ri n e par le conseil d administration et int g
146. organisation de la pause m ridienne Notre d marche est directement issue des orientations du Comit d du cation la sant et la citoyennet Cesc qui depuis trois ans coordonne au sein du coll ge Condorcet nos actions p ri scolaires La nouvelle quipe de direction en lien avec les enseignants et les parents a en d but d ann e exp riment un changement de rythmes scolaires pour que les jeunes l ves commencent le matin huit heures trente et non plus huit heures et qu il y ait une seule p riode de demi pension service de repas entre onze heures trente et midi trente Les l ves ne reprenant les cours de l apr s midi qu quatorze heures il nous fallait r fl chir sur l usage que nous pouvions faire de ce temps de pause du midi Notre tablissement compte aujourd hui 435 demi pension naires sur un effectif total de 700 l ves De plus le coll ge install sur deux b timents simplement s par s par une passerelle ne propose aux l ves ins crits la cantine qu une cour avec un petit pr au Enfin nous tions pr occu p s par le d veloppement d actes d in civilit voire de violence notamment parce que les l ves taient d s uvr s pendant la pause m ridienne faute d activit s organis es et encadr es S H Vous voquez les orientations du Cesc En quoi concernent elles une nouvelle organisation du temps Nous sommes bien dans le cadre d u
147. orrect de satisfaction des patients face au r seau et au suivi t l phonique Toutefois il convient de consid rer avec pr caution ces r sultats compte tenu de la m thodologie de l enqu te qui demeure fragile et du nombre limit de r pondants n 47 N anmoins l enqu te met globalement en avant le soutien per u l accompa gnement et le r confort ressenti par la prise en charge au fil du parcours du patient dans le r seau Les ventuelles modifications de comportement ali mentation activit physique etc d clar es par les r pondants semblent imputables au parcours global d ac compagnement bien au del du seul accompagnement t l phonique En conclusion le suivi t l phonique tel que propos au patient par le Resic 38 peut tre envisag comme une possibilit ducative si l on se r f re la d finition de l ducation th rapeutique une com p tence d aller la rencontre de l autre individu dans sa singularit en prenant en compte ses comp tences et ses difficul t s sans pour autant renier sa profession ses intentions etc 8 L enqu te montre en effet que le suivi t l phonique est principalement identifi et per u comme une forme de soutien Il offre un temps d coute et d change la disposition des patients L ducation th rapeutique du patient au sein du Resic 38 recouvre plu sieurs composantes ducatives qui sad ditionnent pour offrir au patient une
148. plus tard les d partements de la documentation et de la communication de lInpes se sont associ s la Soci t fran aise de sant publique SFSP pour proposer une nouvelle session aux Journ es de la pr vention 2010 intitul e Internet et sant publique pra tiques exp riences et enjeux Cette session a t consacr e l tude de l influence d Internet dans le champ de la sant publique notamment en mati re de pr vention Anim e par des experts d institutions fran aises qu b coises et n erlandaises elle s est centr e sur les nou veaux usages et pratiques d Internet dans le champ de la sant campagnes nationales de sant publique sites d accompagnement ou de coaching Elle s est int ress e la place d Inter net comme support de partage de connais sance et d expertise au service des profession nels mais galement comme outil d influence Face cet engouement pour l information sur la promotion de la sant sujet encore peu trait o de mani re disparate dans la litt rature l Inpes a souhait tendre son effort de commu nication sur les connaissances leur valorisation et leur transfert au lectorat de La Sant de l homme Ce num ro propose un dossier qui se veut la fois outil d information de r flexion et d aide l action Il invite dans sa premi re par tie une r flexion autour du r le de l information et de ses diff rents visages en essayant de r pondre
149. principaux personnages du film Suggestion d animation Deux questions paraissent perti nentes aborder avec les spectateurs La premi re porte sur le changement d attitude de la jeune h ro ne Juno d couvrant au tout d but du film qu elle est enceinte Juno d cide assez rapidement d avorter sans en avertir ses parents son p re et sa belle m re et elle se rend dans un centre d IVG Devant celui ci elle croise une condis ciple qui brandit une pancarte contre l avortement mais Juno se moque d elle et poursuit son chemin Pour tant peine arriv e elle va changer d avis s enfuir et confier son d sarroi son amie Leah Apr s une p riode d incertitude elle trouvera finalement une solution inattendue faire adopter son futur b b par un couple en mal d enfant Ce n est qu alors qu elle se confiera ses parents La deuxi me question concerne le p re de l enfant na tre Bleek un jeune adolescent dont Juno ne para t pas faire grand cas bien qu elle lui annonce son intention d avorter elle ne semble pas attendre de r action parti culi re de sa part et elle consid re qu elle n est pas li e lui si ce n est par une vague amiti Elle lui conseillera m me de se trouver une nouvelle petite amie Bleek lui ob ira mais lui repro chera de lui avoir bris le c ur Pour Bleek comme pour Juno se pose la question de leurs r actions face l an nonce d une grossess
150. psy cat gorie dans laquelle ils englobent les psy chiatres les psychanalystes les psycho logues etc Dans la majorit des cas le m decin coute son patient et a un sentiment d impuissance car il n a pas les moyens d agir pour r duire sa souffrance si cette derni re est psychosociale il n a pas la capacit d agir sur le contexte social de ces personnes Mais trop proche de son patient il ne peut ducation du patient prendre la distance n cessaire et c est cela qui le met en souffrance S H Votre enqu te met en avant le fait que les m decins g n ralistes se sentent souvent seuls face leur patient Quelle forme prend cette solitude Effectivement ce qui ressort en tous cas de notre enqu te et ne peut tre g n ralis l ensemble du corps m di cal est que les m decins bretons que nous avons interview s travaillent peu en r seau avec les autres profession nels comme les travailleurs sociaux et ils disent que ce n est pas toujours facile pour eux d adresser leur patient un psychiatre un psychanalyste ou un psychologue que ces derniers ne sont pas disponibles ou que le patient refuse de les rencontrer Dans les cas les plus difficiles ils adressent bien entendu le patient vers les psychiatres des urgences Mais pour les autres cas plus courants les conditions quotidiennes d exercice de leur m tier font qu ils ont des difficult s co construire avec d autr
151. public L univers de la sant et celui des m dias fonctionnent bien souvent isol ment et rares sont les occasions qui leur sont offertes de se rencontrer et de trou ver des points de jonction Ce constat se trouve l origine de la cr ation du Groupe de recherche M dias et sant GRMS de l Universit du Qu bec Montr al UQAM qui pr ne une colla boration entre chercheurs partenaires m diatiques et partenaires de sant Cet article vise exposer les diff rentes stra t gies et outils de circulation des connais sances mis en place par le GRMS instau rant ainsi un espace de rencontre entre les partenaires suivants e intervenants m diatiques uvrant la conception production et diffusion de contenus en presse crite t l vision radio et Internet t l diffuseurs pro ducteurs d missions sc naristes jour nalistes etc e intervenants de sant concevant implantant et valuant des programmes de sant populationnelle minist re agences de sant direction de sant publique organismes non gouverne mentaux etc e chercheurs int ress s par le domaine de la sant ou par celui des m dias issus de diverses disciplines et exer ant dans plusieurs universit s coll ges ou organisations partenaires Objectifs du GRMS Le GRMS con oit le travail avec l en semble des partenaires comme un pro cessus dynamique planifi continu et interactif visant notamment faire
152. que pays d agir son niveau au nom du principe de subsidiarit NDLR on ne m ne des politiques communes que dans les domaines o cela apporte une valeur ajout e de travailler ensemble Or nous soutenons au contraire depuis vingt ans qu il faut agir au niveau europ en que c est plus efficace et que c est absolument n cessaire dans la mesure ou les pro duits et services publicit et marketing notamment circulent de plus en plus librement par dessus les fronti res avec les moyens technologiques modernes et ne respectent absolument pas les r gles en mati re de pr vention que souhaite s assigner un pays S H Qu avez vous obtenu ce jour en tant que contre lobbyiste Notre premi re avanc e majeure a t de r ussir inscrire lalcool sur l agenda europ en c est dire dame ner la Commission europ enne et le Parlement europ en s y int resser En 1995 seule l OMS Europe s int ressait la question c est suite un congr s organis Paris par cette instance sur la question de l alcool que l Union euro p enne a commenc s y impliquer par le biais du binge drinking chez les ado lescents Une fa on d entrer dans le sujet insuffisante et regrettable car sur la pr vention de l alcool il est plus pertinent d avoir une approche globale plut t que de parler seulement de la consomma tion des jeunes L essentiel des r solu tions de l Union europ enne Commis s
153. r e dans notre projet d tablisse ment Par ailleurs dans les courriers adress s aux parents figurait une auto risation permettant aux enfants de participer S H Quels sont les principaux enseignements de ce trimestre d activit s Des personnels de service aux enseignants tout le monde est ravi Lambiance est meilleure Nous avons gagn de la fluidit dans la gestion de la cantine dans celle de la vie scolaire dans celle de la cour Nos relations sont donc diff rentes Afin de permettre cette organisation nouvelle du temps de la pause du midi nous avons ima gin au niveau de la demi pension un code couleur par jour Cette couleur correspond aux activit s propos es Les l ves peuvent alors pr senter leur carte de cantine avec un code couleur donnant une priorit pour aller se res taurer Une centaine d l ves par jour est concern e Ce qui permet de mieux g rer le flux de la demi pension S H Vous parlez de relations dif f rentes c est dire Il se passe incontestablement quelque chose pendant le temps de ces ateliers Tous les intervenants adultes le disent Ces moments cr ent un autre relationnel avec les l ves entre eux d abord mais aussi avec nous Les professeurs parlent sant l cole d un autre regard Les l ves se d cou vrent dans la cr ation d objets de chants de musique dans l activit collective Comme il n y a pas de notes ni d valua
154. rcer l interpr tation et chaque spectateur n a t il pas le droit de conserver toute libert Ne doit on pas tenir compte du fait que les personnages en ques tion sont des tres de fiction sur les quels aucune v rit ne peut tre en d finitive tablie Il serait videmment absurde d imposer de fa on dogma tique ces interpr tations du comporte ment des diff rents personnages elles r sultent d une lecture attentive du film et lors des rencontres avec les spectateurs elles emportent g n rale ment apr s discussion une assez large adh sion Mais l interpr tation importe sans doute moins que ce qu elle permet de r v ler de mani re plus g n rale Juno et Bleek n prouvent peut tre pas les sentiments que l on a voqu s mais la difficult exprimer certains affects l motion cach e derri re l iro nie la crainte de perdre la face la timidit provoqu e par la passion amoureuse la domination morale ou mentale subie par un partenaire dans un couple apparemment galitaire l incompr hension r ciproque qui peut en r sulter sont des ph nom nes beaucoup plus g n raux mais sur les quels nous avons peu l occasion de nous exprimer parce que nous sommes pris dans la dynamique des relations quotidiennes Plus concr tement la mani re dont filles et gar ons peuvent r agir face un v nement comme une grossesse inattendue est sans doute comme on a ess
155. rces est accessible sur le site de la Fnes dans la rubrique Ressources documentaires Nathalie Cornec Documentaliste Cres Paca Marseille Pour en savoir plus http www fnes fr Nord Pas de Calais un site Internet et un r seau documentaire en promotion de la sant Le Groupement r gional de promotion de la sant Nord Pas de Calais GRPS f d re en un lieu unique neuf organismes dot s d expertises sp cifiques en sant Du local au r gional le GRPS agit aux c t s des acteurs de sant et des institutions pour contribuer l am lioration de la sant de la population du Nord Pas de Calais en d veloppant des programmes d actions coor donn es En mati re d information le Groupement a pris le virage du num rique d s 2006 avec un ensemble de services accessibles en ligne L es pace r gional de sant www santenpdc org ouvert aux contributions des acteurs et au d bat diffuse en direction de tous les publics diff rents produits d information e a veille sur les th matiques prioritaires les v nements et les actions de sant en r gion e les newsletters hebdomadaires actualit s sant nouveaut s documentaires et p dago giques et des flux RSS th matiques e la base de donn es documentaires partag e avec dix organismes implant s en r gion e les sessions de d couverte d outils d interven tion en sant e la revue bimestrielle Contact Sant et le blogue d
156. rner Le film Juno est une jeune adolescente qui apr s une relation amoureuse se retrouve enceinte Cet v nement impr vu va mettre en question aussi bien ses rapports avec son petit ami qu avec son entourage tout en ame nant la jeune fille s interroger sur le sens g n ral de son existence Juno n est cependant pas une fille comme les autres et elle se distingue par son ind pendance d esprit comme par une tonnante maturit qui se traduit en particulier par une constante ironie par rapport aux autres mais aussi par rap port elle m me Le film de Jason Reitman se pr sente comme une com die sur l ado lescence qui chappe largement aux clich s habituels du genre Par petites touches il aborde avec finesse des questions qui se posent aux filles et aux gar ons qui entrent dans l ge adulte A quel public s adresse le film Ce film peut tre vu par un large public d adolescents et d adultes Ses th mes peuvent tre l occasion d un dialogue entre les g n rations Mais Juno qui propose des portraits contrast s de diff rents couples per met galement de s interroger avec les ZA LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 spectateurs sur les difficult s et les ambigu t s des relations amoureuses Relations la probl matique sant Le th me de la grossesse non d sir e peut int resser de nombreux duca teurs la sant L int r t du film est d
157. roupes ont travaill sur ce qui r v lait cette souffrance psychique des patients en m decine g n rale Outre les sympt mes de fatigue d insomnie Former les m decins g n ralistes parler collectivement de la souffrance Les m decins g n ralistes prennent en charge en France 80 des troubles mentaux et psychosociaux des affections psychiatriques carac t ris es un mal tre diffus pour lequel le label de souffrance psy chique est propos comme le soulignent les auteurs de cette enqu te Or ces g n ralistes ont t tr s peu form s la psychiatrie au cours de leurs tudes et ils ont t contraints de se construire un savoir pratique en la mati re L enqu te pr sent e ici est une recherche qualitative et empirique ayant pour objectif d identifier les repr sentations de la souffrance psychique par des m decins g n ralistes de Bretagne occidentale Finist re et C tes d Armor et de mettre jour leur savoir pratique Elle a t men e par une quipe pluridisciplinaire constitu e de chercheurs en sciences sociales ethnologues linguistes m decins et psychiatres Six m decins g n ra listes ayant des contextes d exercice diff rents ont notamment t interro g s ainsi que quatre groupes de formation continue Ce travail se conclut sur des propositions comment mieux former les m decins Les auteurs pr conisent de d velopper pendant les tudes de m decine l introduction de
158. rs originaux et des modalit s de transfert de connais sances propres ses client les Cette nouvelle phase sera l occasion de miser sur la synergie de l action commune qui son tour permettra chaque centre de maximiser la diffusion de ses produits aupr s de sa client le de d velopper un nombre plus important de productions et de mener une s rie de r flexions sur les effets de son mod le les obstacles rencontr s et les r sultats de ses activit s Il y a donc encore beaucoup faire Le programme des centres de collaboration nationale en sant publique n est pas fix dans la pierre et ne se pose pas en mod le Il permet cependant de constater l impact rapide que peuvent avoir des activit s cibl es consacr es au partage de connaissances lorsqu elles sont men es en troite collaboration avec les utilisateurs Fran ois Benoit Responsable Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la sant Myl ne Maguire Agente de communication Centres de collaboration nationale en sant publique Montr al Qu bec 1 Le travail des centres ne s adresse pas au grand public donc il n existe pas de strat gie de diffusion syst matique cependant toutes les publications et tous les outils sont accessibles sur le site Internet wWwWW CCNSp ca D R f rences bibliographiques Les sites Internet mentionn s ont t consul t s le 10 11 2010 1 Medlar B Mowat B Di Rugg
159. s activit s de l Internet qui sont privil gi es Il serait galement utile de mieux identifier les interventions les plus efficaces pour changer les com portements et les plus attractives pour les populations et de voir aussi com ment elles se comparent et s articulent aux modes plus traditionnels d ac tion 10 Enfin il importe de savoir si les interventions de sant publique en ligne ne risquent pas de creuser l cart entre les utilisateurs tant les usages et les capacit s d appropriation de l information relative la sant sem blent varier selon le niveau de scolarit 11 Panorama des usages de l internet sant La seconde partie de cet article dresse un panorama des usages de l Internet sant L Internet comme source d information en sant n est plus une nouveaut Objet du quoti dien tant dans la sph re profession nelle que priv e l Internet est omni pr sent et ses usages en tant qu outil d information dans le champ de la sant et de la maladie sont aujourd hui devenus routiniers Cette routine n est cependant pas sans poser certaines questions D une part la place pr do minante qu occupe le m dium inter roge les mani res dont la sant et ou la maladie se vivent aujourd hui la diffusion rapide d informations aupr s du plus grand nombre cr e la fois l mergence de nouvelles pratiques que ce soit du point de vue du public et des patients que des professionn
160. s essentiellement consommateurs de cannabis dans le cadre du dispositif national des consultations jeunes Il souligne l imp ratif d un double accompagnement de la personne et de son comportement d usage la pertinence du recours environne ment familial les parents notamment et si c est n cessaire sous forme de th rapie fami liale Il met en avant l int r t de ce dispositif qui recoit une part importante d adolescents en grande difficult et en rupture mais aussi des usagers simples consommateurs La Sant de l homme Comment abordez vous ces consultations Ces consultations permettent de jeunes consommateurs plut t concern s par le cannabis l alcool et le tabac tant aussi impliqu s d acc der aux soins dans une d marche pr coce Nous avons faire des adolescents qui ne se reconnaissent pas comme des per sonnes n cessitant une quelconque prise en charge Mais l inqui tude de leur entourage est inversement propor tionnelle cette non reconnaissance Notre premier objectif est donc de r duire un peu cet cart pour ensuite essayer de mettre en place un dispositif plus constructif autour de ces jeunes Le public que nous rencontrons est divers classiquement compos d adolescents en grande difficult et en grande rupture mais aussi d adolescents fortement consommateurs mais encore bien ins r s Comment recevoir ces jeunes qui ont parfois des difficult s tre reconnus par l
161. s fonctionnels sont r v lateurs de la souffrance psychoso ciale de ces personnes Comme nous l crivons dans notre enqu te ces souf frances refl tent souvent les difficult s actuelles que les sujets et les familles rencontrent solitude isolement diffi cult s professionnelles ch mage diffi cult s affectives qui se disent en consul tation ou dont ces m decins ont eu connaissance au long de la relation th rapeutique Les sympt mes sont alors interpr t s par les g n ralistes dans le contexte des histoires de vie qui donnent les raisons de la souffrance S H Que provoque cette souf france des patients chez leur m decin C est cette souffrance diffuse qu ils per oivent chez leurs patients qui place leur tour les m decins eux m mes en souffrance ils peinent se mettre dis tance ils disent ne pas avoir d outils de distanciation En fait ils n ont pas de recours ni de prise en charge proposer autre que justement les m dicaments psychotropes d autant que c est souvent ce que le patient attend de son m decin Face ces patients en souffrance ils ne disposent que de l coute qui marche parfois de fa on magique Bien s r l coute est une premi re r ponse tota lement adapt e et ils l utilisent Mais ils ne sont pas form s l coute psycholo gique qui travaillerait sur les motifs d un mal tre dissimul derri re un symp t me comme le font les
162. s groupes marginalis s de la population Partager les connaissances en fonction des besoins Contrairement au transfert de connaissances issues de la recherche LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 41 les activit s de partage de connais sances des centres se d veloppent uniquement partir des besoins des usagers Les synth ses produites visent donc r pondre une question des usagers praticiens ou d cideurs en faisant l tat des connaissances per mettant de r pondre la question Dans ce contexte l information sur les besoins des usagers est cruciale Les travaux des centres sont aliment s par un processus continu de recueil des besoins qui comprend notamment des rencontres d usagers des son dages r guliers ou des ententes cibl es avec des unit s de sant publique Un comit consultatif national repr sentatif de cette client le valide les plans de travail des centres et la qualit des productions tout en don nant des indications sur les strat gies de d veloppement du programme La qualit des membres de ce comit et le choix de son pr sident le directeur scientifique de l Institut de la sant publique et des populations Institut de recherche en sant du Canada ont jou un r le majeur dans la reconnais sance de ce programme et dans le d veloppement de ses activit s Un r cent ditorial 3 paru dans le Journal de l Association m dicale canadi
163. s informer en toute transparence et en amont sur les int r ts pouvant exister au vu des prestations propos es qu il s agisse d information de soins de pr vention ou de promotion de la sant Il appelle de ses v ux une v ritable ducation l information sur la sant qui doit d marrer des l cole en d veloppant d une part l esprit critique des plus jeunes et en leur donnant des cl s pour savoir d o vient l information d autre part leur esprit cr a tif afin qu ils construisent leur propre discours sur la sant et puissent devenir des acteurs efficaces et inventifs de leur bonne sante La Sant de l homme Vous affirmez que toute information qui n est pas cr e avec la participation des usa gers manque de l gitimit pour les usagers Que voulez vous dire Je tire cette id e de mon exp rience d ancien pr sident pour l Ile de France de l association de lutte contre le sida Aides Nous avons v cu durant un temps une confrontation entre des populations victimes d exclusion sociale homosexuels usagers de dro gues migrants avec une maladie inconnue difficile soigner difficile vivre survivre et un syst me de sant peu habitu cette poque l partager l information et d autant moins partager la r alit de son impuissance face ce qui tait alors inconnu Pour nous associatifs engag s lob jectif tait bien de ma triser cette infor mation sur l
164. s projets similaires e Choisir une m thodologie de projet appropri e e Identifier des outils d intervention e Identifier d autres quipes travaillant sur une th matique cibl e e Profiter des acquis d autres exp riences e Alimenter un site Internet r alis au cours du projet e Mettre en uvre une valuation 2 D finir le sujet de recherche e Formuler votre question en une phrase e Tirer de la question de d part au minimum 2 3 mots ou 2 3 expressions cl s e Appliquer la d marche pr dictive qui consiste formuler sa question partir des mots attendus dans la r ponse e Analyser les r sultats la ou les expressions cl s en gras la qualit des sources la lecture des URL 3 Indices pour valuer la fiabilit de l information Une fois les pages ou sites Internet localis s il est essentiel de v rifier la fiabilit de ces ressources car les infor mations n y sont pas toujours valides Un document bien identifi est un document fiable Voici quelques questions qu il convient syst matiquement de se poser lors d une recherche d information sur le web autour des interrogations sui vantes qui quoi quand pourquoi comment e QUI produit l information L auteur ou l organisme responsable est il identifiable facilement S agit il d un site personnel ou d un site institutionnel Peut on joindre l auteur Comment Ses comp tences dans le
165. sances scientifiques vers les acteurs de terrain les autorit s canadiennes ont cr six centres d information en sant publique destin s aux professionnels praticiens et d cideurs de premi re ligne Les centres informent sur les th mes suivants sant des autochtones sant environnementale maladies infectieuses d terminants de sant politiques publiques m thodes et outils Ils ont pour originalit de ne travailler qu en r ponse une commande pr cise d usagers Ces derniers ont un droit de critique sur l expertise fournie par les centres Au Canada les autorit s de sant publique ont cr un r seau tr s cibl de six centres consacr s un partage de connaissances en sant publique 1 Ces centres ont le mandat de se concen trer uniquement sur les besoins des praticiens et des d cideurs de premi re ligne en sant publique du Canada Pour cette client le chaque centre d veloppe une th matique particuli re d importance en sant publique Il existe ainsi un centre sur la sant autochtone la sant environnementale les maladies infectieuses les d termi nants de la sant les politiques publiques favorables la sant et sur les m thodes et les outils en transfert de connaissances La cr ation de ces centres visait faire la promotion d une pratique uti lisant des donn es probantes en sant publique et d velopper les condi tions n cessaires cette pratique L ab sen
166. sciplinaire sur une grande partie du d parte ment de l Is re en lien avec les professionnels de villes suivants cardiologues m decins g n ra listes infirmiers di t ticiens psychologues kin sith rapeutes et pharmaciens Afin de permettre aux soignants d intervenir domicile le Resic 38 les indemnise pour les actes suivants prise en charge di t tique soutien psychologique et ducation th rapeutique individuelle Il indemnise ga lement le temps investi dans la coordination autour du patient et le temps consacr la formation Pour en savoir plus http www resic38 org VYA LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 qu un suivi t l phonique Cette offre ducative compl te le suivi m dical g n raliste et cardiologique n cessaire Un contrat de soin est tabli entre le r seau et le patient lors du bilan ducatif partag et ce dernier choisit la carte dans cette offre ce qui lui convient Suivi t l phonique des patients Face une file active importante et gran dissante 400 patients au mois de mars 2010 plus de 750 patients inclus depuis 2005 mais surtout dans le souci d assu rer une qualit de prise en charge d ac compagnement et d ducation th rapeu tique du patient insuffisant cardiaque le Resic 38 a mis en place depuis 2007 un suivi t l phonique r gulier des patients Ce suivi est inspir du concept de disease management d marche centr
167. sembl leurs travaux leurs tudes et leurs outils Professionnels de sant porteurs de projets tudiants journalistes etc peuvent visualiser l ensemble des services et ressources disponibles dans la r gion e une lettre lectronique d information men suelle CanalSant envoy e plus de 1 500 destinataires elle constitue un lien privil gi et interactif entre les partenaires du p le de com p tences et les professionnels de sant publique Elle propose une information synth tique sur l actualit r gionale en ducation pour la sant et promotion de la sant Sabrina Deschamps Charg e de projet lreps Bourgogne Dijon Pour en savoir plus http www ireps bourgogne org Banque de donn es en sant publique un r seau d information sur la sant publique La Banque de donn es en sant publique BDSP est un r seau constitu d une quarantaine de membres sp cialistes de la sant publique ou ayant des centres d int r t proches et mutuali sant leurs activit s de surveillance et de collecte de l information Le r seau et le site BDSP sont anim s administr s et d velopp s par un ser vice mis disposition par l cole des hautes tudes en sant publique EHESP Les r alisa tions de la BDSP sont diffus es partir d un site Internet d di cette capitalisation collective des savoirs en sant publique Si certains membres du r seau sont sp cialistes de la pro motion
168. siste rendre acces sibles et faire conna tre des audi toires susceptibles d y tre int ress s l existence et les r sultats d une recherche qu ils soient pr liminaires ou finaux 2 La diffusion peut tre une action cibl e en fonction des int r ts des destinataires le GRMS opte pour des moyens de diffusion adapt s ses publics cibles Cette d marche s inscrit dans une volont de rejoindre les publics non naturels des productions universitaires Elle implique un travail important de s lection et d adaptation des r sultats de recherche qu ils soient pr limi naires ou finaux pour les rendre acces sibles et les faire conna tre des audi toires susceptibles d y tre int ress s De plus cette d marche assure un ancrage des dynamiques dans les milieux et pr pare leur p rennit Plusieurs outils Le groupe de recherche met en place plusieurs moyens pour soutenir la diffusion des connaissances e site Internet et page Facebook le site Internet du GRMS fait office de vitrine des activit s La majorit de ses publi cations y est aussi t l chargeable et il donne acc s aux outils de diffusion d velopp s par le groupe La page Facebook permet de publiciser les acti vit s de susciter l interaction et d lar gir le r seau de diffusion e blogues le groupe de recherche a d velopp deux blogues qui visent diffuser des contenus issus de la recherche scientifique et d
169. ssus en promotion de la sant Le site fournit aux professionnels un moyen de donner de la visibilit leurs pratiques et leurs ressources Il propose un acc s rapide la d finition des concepts de base en promo tion de la sant et une s lection de sites Internet francophones en promotion de la sant En ligne http www promosante org e Union internationale de promotion de la sant et d ducation pour la sant UIPES Association mondiale professionnelle ind pen dante l Union internationale de promotion de la sant et d ducation pour la sant UIPES IUHPE en anglais rassemble des personnes et des organisations engag es pour am liorer la sant et le bien tre des populations par l ducation l action communautaire et le d veloppement de politiques publiques favorables la sant par tout dans le monde Son site Internet fournit des informations sur les activit s de l Union sur ses publications et donne acc s un agenda de conf rences et un congr s en promotion de la sant En ligne http www iuhpe org e Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ L INSPQ est un centre d expertise et de r f rence en mati re de sant publique au Qu bec dont l objectif est de faire progresser les connaissances et les comp tences de propo ser des strat gies ainsi que des actions inter sectorielles susceptibles d am liorer l tat de sant et le bien tre de la population L
170. t e Inpes L Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Inpes est un acteur de sant publique plus particuli rement charg de mettre en uvre les politiques de pr vention et d dur cation pour la sant dans le cadre plus g n ral des orientations de la politique de sant publique fix es par le gouvernement Son site particuli rement riche propose outre les informations institutionnelles et l ensemble des campagnes de sant publique mises en uvre l ensemble des documents dit s par l Institut Une base bibliographique sp cialis e en ducation pour la sant pr vention et promo tion de la sant d velopp e par le d partement Veille et Documentation de l Inpes est disponible dans la rubrique Bases documentaires En ligne http www inpes sante fr e Promosant D velopp par le R seau francophone interna tional pour la promotion de la sant R fips le site Promosant a pour mission d outiller les intervenants francophones en promotion de la sant au Canada et dans l espace francophone international pour qu ils puissent intervenir plus efficacement aupr s de leurs communaut s Ayant pour vocation de devenir une r f rence pour la recherche d informations sur les meilleures pratiques en promotion de la sant Promosant propose un moteur de recherche permettant de rechercher par th mes popula tions cibles milieux de pratique strat gies de pratique zone proce
171. t education sante ra org www education sante ra org sant 18 CHER Pdt Dr Michel Verdier Dir Marie C te 4 cours Avaricum 18000 Bourges T l 02 48 24 38 96 Fax 02 48 24 37 30 M l codesducher wanadoo fr 19 CORREZE Pdt Dr Andr Cigana Dir Isabelle Schill Centre hospitalier Ancienne Entr e 1 bd du Dr Verlhac 19312 Brive la Gaillarde Cedex T l 05 55 17 15 50 Fax 05 55 17 15 57 M l codes 19 wanadoo fr 21 COTE D OR Padt Dr Pierre Besse 15 rue Jean XXIII 21000 Dijon T l 03 80 68 04 51 Fax 03 80 73 43 24 M l codes21 wanadoo fr www educationsante bourgogne org 22 COTES D ARMOR Pdt Anne Galand 15 bis rue des capucins BP 521 22005 Saint Brieuc Cedex 1 T l 02 96 78 46 99 Fax 02 96 78 42 30 M l codes armor wanadoo fr 23 CREUSE Pdt Dr Fran oise L on Dufour R sidence du jardin public Porche A1 27 avenue de la S natorerie 23000 Gu ret T l 05 55 52 36 82 Fax 05 55 52 75 48 M l codes23 wanadoo fr Pdt Dr Benjamin Bryden Dir C dric Pedre 13 rue Roland Garros 97460 tang Saint Paul T l 02 62 71 10 88 Fax 02 62 71 16 66 M l accueil ireps reunion orange fr wWww irepsreunion org GUYANE Pdt Robert Ulic Dir St phanie Lang Association Guyane Promo Sant 59 avenue Voltaire 97300 Cayenne T l 0 594 30 13 64 Fax 0 594 35 84 80 M l guyane promosante orange fr MARTINIQUE Pat Dr Didier Chatot Henry Ce
172. t pas l l ment principal de l addiction aux drogues C est le d couplage de deux syst mes neurobiologiques qui serait l origine de l addiction L histoire de vie et l ins curit expli quent tr s largement la vuln rabi lit ce ph nom ne de d couplage D autres facteurs d addiction exis tent une consommation r guli re mais aussi une consommation pr coce Pour Jean Pol Tassin prim pour ses travaux sur l origine neu robiologique des processus addic tifs ces nouvelles connaissances am nent reconsid rer les strat gies de pr vention et de prise en charge des consommateurs de dro gues La Sant de l homme L addiction aux drogues est elle la m me selon les produits Du tabac l alcool en passant par le cannabis l h ro ne et la coca ne les m canismes sont communs mais le potentiel addictif varie consid rable ment d un produit l autre Ainsi le tabac est tr s addictif tandis que le can nabis ne l est que tr s peu contraire ment ce qui a pu tre dit Dans la tr s grande majorit des cas l addiction n arrive ni du jour au lendemain ni de mani re syst matique Ainsi par exemple ce n est pas parce que vous avez pris une fois de la coca ne que vous devenez d pendant les tudes montrent d ailleurs que 85 des consommateurs de coca ne ne sont pas d pendants Mais on peut tre d pen dant la coca ne 25 ans soit au bout de
173. tailored ealth interventions delivered over the web review and analysis of key components Patient education amp counselling 2009 vol 74 n 2 p 156 173 16 En qu te d une information m dicale ind pen dante 1 D R f rences bibliographiques 1 Information et sant Dossier S ve 2005 107 p En ligne http www cairn info revue les tribunes de la sante 2005 4 htm 2 Renaud L dir Les m dias et la sant de l mergence l appropriation des normes sociales Qu bec Presses de l universit de Qu bec 2010 429 p En ligne http www grms uqam ca upload files livres Medias_ sante normes_soc_GRMS_2010 pdf 3 Internet et sant publique pratiques exp riences et enjeux Sant publique novembre d cembre 2009 hors s rie 154 p Entretien avec Tim Greacen repr sentant des usagers l h pital europ en Georges Pompidou Paris Apporter au citoyen les cl s pour comprendre l information sur la sant et la pr vention C est un v ritable plaidoyer pour la transparence de la source d information que formule Tim Greacen repr sentant des usagers l h pital europ en Georges Pompidou Pour ce sp cialiste la d mocratie sanitaire ne peut fonctionner pleinement que si tout intervenant qu il soit issu du public ou du priv assume et d clare les int r ts qu il peut avoir afin que le public puisse en appr cier les enjeux Il s agit pour l ensemble des citoyens de pouvoir
174. tales de toute nature Et cela marche Aux tats Unis on estime par exemple que deux tiers des personnes faisant leurs courses sont motiv s dans leurs achats par un d sir de promotion de leur sant sous toutes ses formes S H Peut on parler de lobbying en pr vention Incontestablement L industrie de l alcool par exemple est productrice de messages de pr vention qui sont souvent en ad quation avec une culture locale Cette culture du bien boire si ch re des pays viticoles tels que la France l Italie l Espagne etc Cest le champ d investigation et d investisse ment de l industrie de l alcool Si tout coup nous prenions en compte le fait que l alcool est tr s mauvais pour la sant et que nous l interdisions la vente ce serait une catastrophe non seulement conomique mais aussi culturelle pour toute une partie de la population Les lobbies sont pr sents dans tous les camps chez les produc teurs certes mais aussi chez les fonda mentalistes anti alcool voire dans lin dustrie des soins curatifs li s aux d g ts caus s par l alcool D o l id e essen tielle de d claration de ses int r ts Et selon moi un pays o l tat a un r le fort sur la sant se doit de poser publi quement la question de la production du discours sur la sant C est l tat qui doit veiller aux conditions d une vraie d mocratie sanitaire IK LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMB
175. tement libre et clair du patient et son droit tre inform sur son tat de sant article L 1110 2 du Code de la sant publique Pr alablement obligation d ontolo gique pour tous les m decins la loi du 4 mars 2002 a choisi de renforcer ce principe le patient doit ainsi d sormais disposer de tous les l ments n ces saires la compr hension de sa situa tion m dicale personnelle pour pou voir donner de mani re libre et clair e son consentement aux actes m dicaux et aux traitements Acc s aux donn es de sant Les r formes de 2004 viennent ajouter cette volont de rendre acces sible l information sant avec l obliga tion de mettre en uvre des syst mes d information pour les grandes struc tures sanitaires et sociales transmis sion du dossier m dical tout malade ou ses ayants droit Ces mesures ren dent possible l acc s aux donn es de sant notamment des fins de recherche mise disposition des don n es de l Assurance maladie cr ation de l Institut des donn es de sant etc Les deux enjeux majeurs de cette nou velle politique sont la protection de la sant publique et la r gulation des d penses de sant En 2009 le Haut Conseil de la sant publique HCSP conclut dans son rap port sur les syst mes d information en sant publique que les sources de donn es sont nombreuses mais diffici PA LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CE
176. ticipation active des membres du r seau national de docu mentation Spidoc Sant pr vention info doc coordonn par linpes Destin au grand public aux associations et aux professionnels du champ de la promotion de la sant de la pr ven tion et de l ducation pour la sant Spidoc a pour missions d outiller les professionnels dans leurs actions et leurs projets d ducation pour la sant d accompagner le d veloppement de l ducation pour la sant sur l ensemble du terri toire et de d velopper la diffusion des connais sances dans ce domaine La cr ation de ce r seau concr tise l une des missions assign es l Inpes par la loi mais r sulte surtout de la rencontre entre diff rentes institutions ayant pour volont de rendre plus visibles et de valori ser les supports d information outils p dago Dossier coordonn par C line Deroche res ponsable du d partement Veille et documenta tion de l inpes coordinatrice du r seau Spidoc Avec la collaboration du d partement Veille et documentation de l Inpes et du r seau Spidoc giques et m thodologiques d ducation pour la sant indispensables la reconnaissance des champs de l ducation pour la sant et de la promotion de la sant L une des premi res actions collectives du r seau Spidoc a t d organiser en 2009 une session intitul e S informer se documenter d cider et agir lors des Journ es de la pr ven tion de l Inpes Un an
177. ts stup fiants en France en 2007 Paris OCRTIS 2008 119p LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 e COMMUNIQU quilibres ur tout l actualit Une lettre mensuelle po savoir SUT t de la pr vention et de l ducation pour la sante F num ro 66 d cembre 2010 D EE ce TION ET DE L POUR LA SAN RE DE LA PR VENTION ET DE L DUCATION CR TTRE D 7 LALE ESEE VIH un d pistage propos tous L occasion du 1 d cembre Journ e mo le sida l Inpes et di aa io ET campagne plan ii EE Agir pour la sant des d tenus ANNONCI LE 28 OCTOBRE 2010 LE PLAN D ACTIONS STRAT GIQUES 2010 2014 POLITIQUE DE SANT POUR LES PERSONNES PLAC JUSTICE S I LIOR LE PLAN D ONS Six axes sont sau R sister au tabac Le LEM dont plus pr coces que les je d indique que Le taba tre 1999 et 2007 mais mpor quilibres num ro 66 d cembre 2010 page 3 Z VOUS ent sante fr enqu te Entretien avec Jean Pierre Couteron psychologue clinicien dans une consultation jeunes consomma teurs Centre de soins d accompagnement et de pr vention en addictologie de Mantes la Jolie Yvelines et pr sident de l ANITeA F3A Accompagner les jeunes s il le faut leur ouvrir l acc s une th rapie Psychologue clinicien Jean Pierre Couteron recoit en consultation des adolescents et des Jeunes adulte
178. u pr sent puis plus sp cifique ment la formation de m decine g n rale Propos recueillis par Yves G ry 1 Repr sentations de la sant mentale et de la souf france psychique par les m decins g n ralistes Bre tagne occidentale Claudie Haxaire dir Elisabeth Richard Cristina Dumitru Lahaye Philippe Genest Pierre Bodenez Philippe Bail et les tudiants C line Bouakkaz Loubriat Christine Noumbissi Nana Avec la participation de Michel Walter Cesames UMR 8136 CNRS Paris V D partement des sciences humaines et de m decine g n rale de la facult de m decine service Alcool Toxiques CHU Lab CR 49 Brest 2005 314 p LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 4 cin sant Juno une adolescente face une grossesse non d sir e La grossesse non d sir e est le th me central du film Juno D couvrant avec stupeur sa grossesse une jeune adolescente voit sa vie et ses relations avec son entourage boule vers es et entend faire adopter son futur b b par un couple Le film de Jason Reitman donne l occasion par exemple de montrer aux gar ons le tres fort impact psychologique pour une adolescente d une perspective de maternit inattendue Comme l explique Michel Cond un tel dialogue doit pouvoir favoriser une meilleure compr hension entre filles et gar ons Un film de Jason Reitman Etats Unis 2007 1h31 Avec Ellen Page Michael Cera Jennifer Ga
179. ublique comme sur toutes les autres il existe d un c t l information d livr e par les industriels de l autre celle dispens e par les tenants de la sant publique Lobbyistes et contre lobbyistes s affrontent depuis des d cennies d fendant des int r ts diam tralement oppos s Le professeur G rard Dubois est tr s impliqu dans le lobbying de sant publique contre le tabac II souligne que le lobbying des industriels est tout aussi puissant qu avant mais beaucoup plus discret Ce lobbying a notamment recours des porte voix qui peuvent tre des organismes cr s de toutes pi ces pour d fendre le point de vue des industriels La Sant de l homme Comment d finissez vous le lobbying face une question de sant publique Le lobbying ce n est pas seulement informer c est tenter d influer sur les d cisions On peut influencer de plu sieurs mani res directement par soi m me et indirectement via des organi sations professionnelles de lobbying ou en finan ant des organisations qui vont parler pour vous Les Anglo Saxons appellent cela des front groups L industrie du tabac utilise les trois strat gies depuis toujours Dans un ouvrage 1 j ai publi deux documents internes de l industrie du tabac qui ont t rendus publics apr s une d cision judiciaire am ricaine en 1998 Ils mettent nu les pratiques de lobbying difiantes de l industrie du tabac Ces documents d voilent leur
180. ulation de deux syst mes neuronaux l un qui lib re de la noradr naline qui rep re et nous met en veil vis vis de ce qui vient de l ext rieur l autre qui lib re de la s rotonine et qui prot ge notre cer veau contre ces m mes v nements ext rieurs Ce dernier r gule nos impul sions Sch matiquement lorsqu une personne est confront e un v ne ment nouveau le premier syst me d marre et l autre la s rotonine suit Les deux sont donc coupl s et se contr lent mutuellement CR LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 Or le fait de prendre des drogues active les deux syst mes ce qui chez certains individus entra ne la dispari tion du couplage qui les lie Ce d cou plage cette d synchronisation c est la situation dans laquelle se trouve le toxi comane qui est en tat de d pendance La drogue va lui permettre de se soula ger en remettant en marche pendant le temps o elle aura un effet les deux syst mes simultan ment Ce ph no m ne de d couplage et donc d addic tion nous l avons observ pour les amph tamines la coca ne l h ro ne et l alcool Mais pas pour le cannabis ni la nicotine du tabac C est sans doute la raison pour laquelle la d pendance au cannabis ou la nicotine est moindre S H Si la nicotine ne provoque pas de d pendance pourquoi le tabac provoque t il autant d addiction La nicotine provoquant peu d addic
181. urces disponibles le plus souvent via la cr a tion de sites Internet etc Catherine Gerhart Chef de d partement Territoires et milieux Direction de l animation des territoires et des r seaux Inpes 1 Circulaire du 22 10 2001 DGS n 2001 504 rela tive l laboration des sch mas r gionaux d duca tion pour la sant 2 La structuration du p le r gional prend la forme d une organisation de nature vari e telle que plate forme r seau f d ration etc qui regroupe les res sources et les comp tences de la r gion susceptibles de venir en appui aux actions en ducation pour la sant ou en promotion de la sant 3 Comit s r gionaux d ducation pour la sant Cres devenus Instances r gionales d ducation pour la sant Ireps et Comit s d partementaux d duca tion pour la sant Codes 4 valuation du dispositif des p les de comp tence en ducation pour la sant Inpes Ernst et Young f vrier 2009 Cerfep un centre de ressources et de formation l ducation du patient Le Centre de ressources et de formation l du cation du patient Cerfep est un service de la Caisse d assurance retraite et de la sant au travail Carsat Nord Picardie Install Ville neuve d Ascqa dans le Nord il uvre depuis 1997 l volution de la relation soignant soign Il est ainsi l un des principaux acteurs nationaux en ducation th rapeutique du patient pour l accompagnement
182. ures organisationnelles se croisent alors et l int r t pour le traite ment m diatique des th matiques de sant est motiv par des logiques diff rentes Enfin nous croyons que le fait de prendre du temps pour conna tre les contextes de travail de chacun en accord avec notre philosophie d action collaborative et interactionniste est gagnant Les relations de confiance lat mosph re de coll gialit la confiden tialit de certains propos repr sentent des facteurs qui ont favoris la formation de r seaux et la collaboration Lise Renaud Ph D J r me Elissalde M Sc 3 Judith Gaudet Ph D 4 Sylvie Louise Desrochers M Sc 1 Directrice fondatrice du Groupe de recherche M dias et sant GRMS et professeure titulaire au d partement de communication sociale et publique Universit du Qu bec Montr al UQAM 2 Membre du GRMS 3 Agent de recherche et de planification en mobilisa tion des connaissances Service de la recherche et de la cr ation UQAM 4 Professeure associ e au d partement de communi cation sociale et publique UOAM 5 Coordonnatrice du GRMS Pour en savoir plus http www grms uqam ca R f rences bibliographiques 1 Minist re de la Recherche de la Science et de la Technologie Politique qu b coise de la science et de l innovation savoir changer le monde MRST 2001 p 86 En ligne http www mdeie gouv qc ca fileadmin sites internet
183. us les publics en particulier l ensemble des acteurs de l ducation pour la sant ainsi qu aux professionnels des milieux ducatif sanitaire et social Ceux ci comme en t moi gnent les taux lev s de fr quentation de ces pages du site se sont tr s vite empar s de ces r sultats d analyse d outils Marie Jos Moquet Chef de d partement Qualit et labellisation Inpes Pour acc der la p dagoth que http www inpes sante fr index2 asp page lt pedagotheque presentation asp Belgique une base de donn es sp cialis e en outils p dagogiques sant P dagogie interactive en promotion de la sant PIPSa est le site web de l outilth que sant du Service promotion de la sant de la Mutualit socialiste soutenue financi rement par le minis t re de la Sant de la Communaut fran aise de Belgique PIPSa met disposition des profession nels du secteur et des intervenants de premi re ligne enseignement monde associatif soins de sant une base de donn es d outils p dago giques en promotion de la sant kits p dago giques dossiers jeux expositions DVD etc sur des th matiques de sant diverses alimentation tabac activit physique sexualit sant mentale comp tences psychosociales etc PIPSa vise avant tout aider l utilisateur dans ses choix d outils de qualit et adapt s ses besoins e une quipe pluridisciplinaire
184. us d ex perts en ducation pour la sant et en valua tion Il d finit une liste de crit res de qualit des outils d intervention en ducation pour la sant trente et un crit res essentiels trente crit res importants et quatre crit res mineurs Cette activit s inscrit d sormais dans les objec tifs principaux des p les de comp tences r gio naux en ducation pour la sant lire l article page 30 L Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Inpes y apporte son soutien financier dans le cadre de son appel projets D veloppement pour la sant L Insti tut assure galement un soutien m thodolo gique national deux journ es d changes et une valorisation de cette activit diffusion nationale des r sultats des analyses d outils sur le site Internet de l Inpes La coordination nationale est assur e par l Institut en lien avec les r f rents du dispositif dans chaque r gion Chaque outil fait l objet d une expertise coll giale par un groupe d experts en r gion et d une relecture par l Inpes avant validation avec le site r f rent Les avis publi s par l Inpes font l objet d une information aupr s du concepteur de l outil Gr ce ce dispositif plus de deux cents outils ont t analys s Les r sultats de ces analyses ont t collig s dans une base de donn es la P dagoth que Elle est acces sible par Internet sur le site de l Inpes to
185. ves G ry 1 Anthony J C Warner L A Kessler R C Compara tive epidemiology of dependence on tobacco alcohol controlled substances and inhalants Basic findings from the national comorbidity survey Experimental and Clinical Psychopharmacology 1994 vol 2 n 3 D 244 268 LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 enqu te Consultations jeunes consommateurs accueillir informer prendre en charge orienter Depuis 2005 des consultations jeunes consommateurs ont t mises en place sur l ensemble du territoire fran ais notamment pour aider les usagers de cannabis et d autres substances psychoactives diminuer ou arr ter leur consommation L enqu te sur ces consultations publi e par l OFDT en 2009 bouscule pas mal d id es re ues Ainsi par exemple de nombreux consommateurs souhaitent r duire ou arr ter leur consommation y compris parmi les plus jeunes De mars 2005 d cembre 2007 ces consultations ont accueilli soixante dix mille personnes Le cannabis est la drogue illicite la plus consomm e en France surtout chez les jeunes malgr une baisse de son usage depuis 2002 apr s dix ans de hausse En 2007 5 des gar ons et 2 des filles d claraient 16 ans un usage r gulier de cannabis c est dire au moins dix pisodes de consomma tion dans les trente derniers jours 1 Cr en 2005 le dispositif des consultations jeunes consommateurs
186. vies lt jennifer davies inpes sante fr gt Education du patient Isabelle Vincent lt isabelle vincent inpes sante fr gt Cin sant Michel Cond lt michelconde grignoux be gt et Alain Douiller lt alain douiller free fr gt Lectures Outils Centre de documentation lt doc inpes sante fr gt COMITE DE REDACTION Elodie A na Inpes Jean Christophe Azorin Epidaure CRLC Centre de ressources pr ven tion sant Soraya Berichi Direction de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative Haut Commissaire la jeunesse Dr Zinna Bessa direction g n rale de la Sant Mohammed Boussouar Codes de la Loire Dr Michel D pinoy InVS Alain Douiller Codes de Vaucluse Dr Julien Emmanuelli Mildt Annick Fayard Inpes Christine Ferron Cres de Bretagne Lau rence Fond Harmant CRP Sant Luxem bourg Jacques Fortin professeur Christel Fouache Codes de la Mayenne Sylvie Giraudo F d ration nationale de la Mutualit fran aise Philippe Guilbert Inpes Zo H ritage R seau fran ais des villes sant de l OMS Jo lle Kivits SFSP Laurence Kotobi MCU Universit Bordeaux 2 Eric Le Grand conseiller Claire M heust Inpes Colette Menard Inpes F licia Narboni minist re de l Education nationale Jean Marc Piton Inpes Dr St phane Tessier Regards Fondateur Pr Pierre Delore FABRICATION R alisation Editions de l Analogie Impression Groupe Morault ADM
187. visage imm diatement Les raisons rationnelles d un tel choix sont compr hensibles tant donn son jeune ge et les difficult s qu une gros sesse entra nerait notamment en termes d tudes De fa on plus fonda mentale on comprend que la naissance d un enfant implique une limitation importante des choix de vie si la maternit a t longtemps v cue comme le destin naturel des femmes ce mest plus le cas pour beaucoup de jeunes filles aujourd hui qui comme Juno supportent difficilement que leur avenir soit ainsi brutalement restreint par un tel accident Ce point m rite d tre discut notamment avec les participants mas culins qui ne per oivent sans doute pas de fa on aussi intense la contrainte mat rielle mais surtout psychologique que repr sente la maternit surtout lorsqu elle est inattendue Bien entendu toutes les jeunes femmes ne r agissent pas de la m me mani re et certaines m me aussi jeunes que Juno peuvent bien s r faire ou assu mer le choix d une maternit Mais dans un cas comme dans l autre le sentiment de la libert de choix per sonnel et intime est sans doute essentiel Et on peut d ailleurs soup onner que d s la d couverte de sa grossesse la possibilit de garder cet enfant reste pr sente l esprit de Juno le lende main en effet elle se rend chez Bleek et lui fait part toujours de mani re ironique de sa d cisio
188. yaume Uni fait valoir non sans per tinence son faible niveau d accidents sur les routes Car il est vrai qu il ne suffit pas d adopter un taux d alcool mie s v re tout d pend de l application de la loi fr quence des contr les etc et de la lourdeur des sanctions S H Et la France C est une terre d importants para doxes en mati re de pr vention de HE LA SANT DE L HOMME N 410 NOVEMBRE D CEMBRE 2010 l alcool Paradoxe entre d une part un lobbying tr s puissant des producteurs d alcool l importance conomique et culturelle de l alcool dans notre pays et d autre part une l gislation la pointe de l Europe en mati re de pr vention dans certains domaines Ainsi avec la loi Evin la France poss de la l gislation la plus restrictive et donc la plus favo rable la pr vention de tous les pays de l Union europ enne Autre exemple la France a instaur une information des femmes enceintes sur les risques li s la consommation d alcool pendant la grossesse avec l apposition du pictogramme femmes enceintes sur les conditionnements d alcool or aucun autre pays euro p en n a pour l instant r ussi le faire malgr les tentatives de certains membres du Parlement europ en dans ce sens Ceci d montre que la France peut montrer l exemple suivre S H N y a t il pas disproportion de moyens entre contre lobbyistes de la sant publique et producteurs

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