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tatouage avec effraction cutanée et perçage corporel. Nouveau

1. 3 4 Arr t s publi s en 2008 et 2009 e Arr t du 29 octobre 2008 pris pour l application de l article R 1311 7 du CSP et relatif au per age par la technique du pistolet perce oreille T7 Il fixe la liste des conventions collectives art 1 et des sous classes de la nomenclature d activit fran aise art 2 concern es par la mise en uvre de cette technique si le professionnel rel ve de l un de ces cas la d claration de mise en uvre de la technique du pistolet perce oreille n est pas obligatoire e Arr t du 3 d cembre 2008 relatif l information pr alable la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e de maquillage permanent et de per age corporel T8 L article 2 pr cise le contenu de l information d livrer oralement au client notamment sur le caract re irr versible des tatouages le caract re ventuellement douloureux des actes les risques allergiques et infectieux les pr cautions respecter pour une bonne cicatrisation et la recherche de contre indications li es au terrain ou aux traitements en cours L article 3 renvoie une information qui peut tre t l charg e sur le site du Minist re et l article 4 rappelle que pour les actes r alis s sur les mineurs l information doit tre dispens e au mineur et personne titulaire de l autorit parentale ou au tuteur pr alablement au recueil du consentement mentionn l article R 1311 11 du CSP
2. Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 37 Notre enqu te aupr s des tatoueurs et perceurs lorrains r alis e en m me temps que se mettaient en place les derniers supports r glementaires et que d butait la proc dure d habilitation des organismes de formation les concernant nous a fait d couvrir des personnes tr s motiv es am liorer la qualit de leurs prestations et la s curit de leurs clients Des inqui tudes ont t exprim es notamment vis vis de pratiques plus occultes l occasion de grands rassemblements ou l inverse dans l intimit du domicile Les entretiens avec les personnes en charge de ces questions au niveau des autorit s sanitaires galement tr s motiv es ont t tout aussi enrichissants Un renforcement de la communication transversale entre les diff rentes entit s pourrait optimiser le fonctionnement des diff rentes structures Enfin entre tatoueurs perceurs et professionnels de sant le maintien d une communication efficace respectueuse des connaissances de chacun devrait leur permettre de d finir ensemble les limites de leurs comp tences respectives afin que les clients des uns deviennent le moins souvent possible les patients des autres Pour r ussir dans ces missions il nous faudra tous apprivoiser le langage des autres Le recours un langage neutralis s impose toutes les fois qu il s agit d tablir un consensus pr
3. Cet arr t comporte une annexe intitul e Tatouages maquillages permanents piercing Quels risques Quelles pr cautions dont les d tails sont reproduits en Annexe 2 du pr sent document e Arr t du 12 d cembre 2008 pris pour l application de l article R 1311 3 du CSP et relatif la formation des personnes qui mettent en uvre les techniques de tatouage par effraction cutan e et de per age corporel T9 mentionn es au 1 de l art L 5132 1 et l art L 1342 2 du CSP Noter que l art R 231 51 du Code du travail a t abrog par le D cret n 2008 2 44 du 7 mars 2008 art 9 V www sante jeunesse sports gouv fr 20 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 Il pr cise le contenu de la formation d une dur e minimale de 21 heures r parties sur trois jours cons cutifs art 1er en deux modules dont le d tail est fourni en annexe de l arr t le format de l attestation de formation art 2 le contenu du dossier de demande d habilitation que les organismes doivent d poser aupr s du pr fet de r gion territorialement comp tent art 3 et les conditions d exercice des organismes de formation art 4 7 L article 8 stipule que les personnes titulaires d un dipl me d Etat de docteur en m decine ou d un dipl me d universit de sp cialit hygi ne hospitali re sont dispens es de la formation et renvoie la directive 2005 36
4. La pr sente section s applique au per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez par la technique du pistolet perce oreille Art R 1311 7 La technique cit e l article R 1311 6 ne peut tre mise en uvre que par les personnes qui ont effectu la d claration pr vue l article R 1311 2 les personnes relevant de conventions collectives ou ayant une activit principale r f renc e dans la nomenclature d activit s fran aise dont les listes sont fix es par arr t du ministre charg de la sant gt Arr t du 29 octobre 2008 Art R 1311 8 Les personnes qui mettent en uvre la technique mentionn e l article R 1311 6 sont soumises au respect des r gles g n rales d hygi ne et de salubrit Elles respectent en particulier les r gles suivantes la peau du client est isol e des l ments permanents du pistolet perce oreille par un l ment jetable et usage unique servant de support au bijou de pose le bijou de pose et son support sont fournis st riles dans un emballage herm tique qui en garantit la st rilit jusqu son utilisation Les modalit s d application du pr sent article sont fix es par arr t du ministre charg de la sant gt Arr t du 11 mars 2009 Art R 1311 9 L emballage herm tique de chaque unit constitu e par le bijou de pose et son support mis sur le march titre gratuit ou on reux comporte les indications suivantes inscrites
5. Suite aux discussions avec la personne en charge la DGS une information de l ensemble des r f rents DDASS et DRASS de France est pr vue avec transmission du questionnaire et des r sultats pour information et utilisation ventuelle dans d autres r gions L tablissement d un premier contact avec le groupe de professionnels dans la r gion Lorraine par le biais d une action d information devrait faciliter les relations ult rieures et la promotion de projets locaux de plus grande envergure 4 4 3 Insuffisances Comme souvent la phase r dactionnelle permet d identifier les donn es manquantes d une tude Ici des donn es comme l acc s une m decine du travail la couverture vaccinale ou la fr quence des accidents d exposition au sang auraient pu tre recueillies dans le m me temps d enqu te Si l action programm e et les modes op ratoires choisis semblent adapt s a posteriori le non respect du calendrier original en partie li la non prise en compte d v nements pr visibles combin un volume inattendu d informations pertinentes dans la litt rature m dicale l ouvrage final apparait inachev Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 31 5 DISCUSSION x Il est int ressant de comparer la situation des tatoueurs et perceurs celle des chirurgiens dentistes qui fait couramment l objet d une action d ensemble visant renforcer la pr vention des infe
6. Tatouagedoc net infos et documentation sur le tatouage Toutes les informations pratiques pour les tatou s une source de documents utiles pour les tatoueurs un forum pour discuter et changer un portfolio d couvrir http tatouagedoc net REVIH STS R seau VIH h patites toxicomanies en Savoie Campagne de pr vention Le tatouage le piercing si c est bien fait c est OK http www piercing tatoo com Sant Canada Agence de sant publique du Canada http www hc sc gc ca index fra php Tatouage et per age http www hc sc gc ca hl vs iyh vsv life vie tat fra php Syndicat national des artistes tatoueurs SNAT http www s n a t org Syndicat des perceurs professionnels fran ais Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 45 http www peaudencre com sppf syndicat html Liste des annexes Annexe 1 Tatouages ph m res Annexe 2 Extraits de textes de loi Annexe 3 Lettre d envoi de l enqu te DRASS de Lorraine Juin 2009 Annexe 4 Questionnaire Tatouage et Piercing Annexe 5 Tableaux de r sultats de l enqu te Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 Annexe 1 Tatouages ph m res Par d p che APM du 11 juin 2009 l Afssaps r it rait sa mise en garde contre le recours aux pratiques de tatouage ph m re noir souvent propos pendant les vacances d t En effet le nombre de cas d
7. publique d cret d application n2006 477 du 26 avil 2006 arr t s et d cisions s y rapportant disponibles sur www afssaps sante fr Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 fis en semaine 20 avec un d lai de r ponse de trois semaines Une deuxi me p riode de trois semaines tait ensuite pr vue pour le traitement des donn es et des entretiens avec des tatoueurs perceurs lorrains pour observer les pratiques et induire des changes plus informels Les deux derni res semaines taient d di es initialement la r daction de la version finale avec soumission en fin de semaine 28 2 2 Strat gies retenues Des rencontres individuelles ont t pr f r es aux changes par courrier lectronique ou par t l phone avec les personnes exer ant dans des domaines d expertise sp cifique notamment celles directement impliqu es dans la formation de professionnels de sant en Lorraine ou dans les d veloppements r glementaires la DGS et l AFSSAPS afin d optimiser la compr hension du contexte et de son volution Le m me objectif qualitatif tait poursuivi dans l exploration des activit s en cours dans les DDASS cette fois ci en groupe afin de favoriser les changes et la mise en commun d exp riences d outils ou de documentation La technique de l enqu te par courrier a t pr f r e l entretien individuel pour s adresser aux professionnels puisque l objectif tait surt
8. tre compl t La situation est encore plus obscure pour les v nements ind sirables li s aux pratiques de piercing dont le circuit de d claration aux autorit s comp tentes est encore incertain L Afssaps n a t amen e qu une seule fois 7 http www inpes sante fr 60 1 1 Tatouage et per age corporel un probl me de sant publique p 4 34 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 prendre une s rie de mesures de police sanitaire concernant un produit de tatouage T17 Pour que le syst me national de vigilance exerc e sur les produits de tatouage institu par le d cret n 2008 210 du 3 mars 2008 T6 fonctionne les professionnels de sant doivent en avoir connaissance et en ma triser l acc s Un rapprochement des autorit s comp tentes pour une mutualisation des moyens de communication serait profitable La lettre l diteur de Straetemans et al 40 est cependant encourageante ce sujet elle rapporte une acc l ration des d clarations d v nements ind sirables li s des actes de maquillage permanent la Food and Drug Administration FDA un effet d entra nement est souvent observ lors de la mise en place de ce type de dispositif En sus des connaissances techniques et scientifiques une partie du questionnaire utilis pour l enqu te lorraine appr hendait indirectement les aspects juridiques de l exercice En effet la plupart du temps les
9. 2009 Ces deux derni res remarques n ont pas t reprises en 2007 par le groupe de travail de l Acad mie nationale de m decine qui s est pench sur les complications de ces m mes techniques rapport es dans la litt rature 27 En faisant l amalgame entre les deux techniques et leurs risques associ s et en tentant la description d une population type adepte en listant divers tats ignorant par l les volutions soci tales multiples qui ont contribu l acceptation contemporaine des modifications corporelles m me haut risque ce rapport a t plut t mal re u par les professionnels du marquage cutan consid rant ses propos diffamatoires et homophobes et parfois critiqu par des professionnels de sant qui le jugent trop alarmiste et pr conisent galement des recommandations distinctes pour les deux types de pratiques 28 3 2 Le contexte international En juillet 1999 la division des infections nosocomiales et du travail de Sant Canada ditait des lignes directrices pour la pr vention des infections dans trois types de services personnels le tatouage le per age des oreilles et l lectrolyse 8 Ce guide de pr vention r alis par des op rateurs de terrain et des professionnels de la sant d crit les pratiques g n rales de lutte contre les infections les mesures sp cifiques pour chacune des pratiques et inclut une tude bibliographique sur les risques associ
10. M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 6 CONCLUSION Les premiers probl mes de sant publique li s au tatouage datent de la fin du XIX me si cle avec des cas de syphilis d inoculation secondaires l utilisation de la salive du tatoueur pour diluer l encre de Chine nettoyer la peau voire favoriser la cicatrisation 41 C est pourtant seulement r cemment que la r glementation fran aise s est dot e d un dispositif permettant d exiger l application des mesures d hygi ne et de salubrit permettant de pr venir les risques connus ou mergents li s aux pratiques de tatouage avec effraction cutan e et de per age corporel L tude d taill e de ce dispositif permet de constater que les recommandations pour la pr vention de la transmission des maladies infectieuses l usage des professionnels de l effraction cutan e mises par le CSHPF en 2000 26 ont t entendues et sont maintenant couvertes par des mesures sp cifiques Il reste cependant transposer celles ci dans la r alit L observation des pratiques sur les lieux d exercice et les informations obtenues lors de l enqu te r alis e aupr s des professionnels du tatouage par effraction cutan e et du per age corporel lorrains en juin 2009 font para tre les nouvelles exigences r glementaires tr s contraignantes Ce groupe de professionnels est h t rog ne en termes de qualifications de statuts de techniques d exp rience et
11. de mani re tre facilement lisibles clairement compr hensibles et ind l biles 1 La d nomination du produit 2 La date de durab ilit maximale d finie comme tant la date Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 jusqu laquelle ce produit conserv dans des conditions appropri es continue remplir sa fonction initiale cette date est annonc e par la mention A utiliser avant suivie soit de la date elle m me soit de l indication de l endroit de l tiquetage o elle figure la date se compose de l indication en clair et dans l ordre du mois et de l ann e 3 Le num ro de lot de fabrication ou la r f rence permettant l identification de la fabrication 4 La mention st rile 5 Le nom ou a raison sociale et la ou les adresses du fabricant ou du responsable de la mise sur le march ces mentions peuvent tre abr g es lorsque l abr viation permet l identification de l entreprise Section 3 Dispositions communes Art R 1311 10 Un tatouage par effraction cutan e ne peut tre r alis qu avec des produits de tatouage respectant les dispositions pr vues par les articles L 513 10 1 L 513 10 4 Les tiges utilis es lors d un per age initial jusqu cicatrisation et les tiges utilis es apr s cicatrisation sont conformes aux dispositions de l article R 5182 45 et aux textes r glementaires relatifs au nickel pris pour son application Ar
12. ecz ma de contact rapport s l Afssaps via le r seau de cosm tovigilance est pass de 17 cas en 2007 32 cas en 2008 avec un nombre total de cas d clar s de 82 depuis 2004 Il s agit surtout de femmes jeunes moyenne d ge 17 ans mais 12 cas concernent des enfants de 4 12 ans Les r actions surviennent g n ralement quelques jours quelques semaines apr s l application Leur gravit est variable mais peut n cessiter une intervention urgente voire une hospitalisation Il faut distinguer ces tatouages ph m res des tatouages par effraction cutan e Benedetti dans un article tr s complet sur la question propose l appellation application cosm tique cutan e Le terme de tatouage est en effet incorrect car il ny a pas de p n tration de colorant dans le derme La m thode est d riv e des tatouages au henn utilis s depuis tr s longtemps dans les pays du Moyen Orient et du Maghreb La substance active colorante du henn extraite de plantes du genre Lawsonia est la lawsone une naphtoquinone faible potentiel allergisant Pour obtenir des teintes plus fonc es et des temps de pose plus courts la paraphenyl ne diamine ou PPD une diamine aromatique est m lang e au henn naturel La PPD est galement utilis e pour les colorations permanentes des cheveux comme colorant dans l industrie textile dans l industrie du caoutchouc et en photographie Son potentiel allerg ne est connu tant en milieu prof
13. le majeur des instances repr sentatives de la profession dans la communication et la mise en application des mesures de r duction des risques Les mesures de protection de soi m me et de ses collaborateurs sont bien comprises et appliqu es alors que celles qui concernent le patient peuvent encore tre am lior es Ce groupe professionnel b n ficie pourtant d un enseignement initial long d une formation continue et de l laboration de guides sp cifiquement adapt s ses pratiques Combien de temps faudra t il des personnes n ayant pas cette ducation pour ne pas se laisser berner par le nom trompeur d un appareil Sauront ils se prot ger contre les risques clairement tablis pour eux m mes 19 comme savent le faire les chirurgiens dentistes La vaccination contre l h patite B est maintenant recommand e pour les tatoueurs etc 31 32 33 mais on ne connait rien de la couverture vaccinale de ce groupe de professions ni l implication de la m decine du travail dans le relais des messages de pr vention Depuis 1998 les personnes ayant eu un piercing dans l ann e sont exclues du don du sang et b n ficient par ailleurs d un d pistage de l h patite C dans les centres d examen de sant Des quelques entretiens 5 ibid p 22 5 Commission consultative r gionale de s curit sanitaire d Aquitaine Auto valuation de la gestion du risque infectieux au cabinet dentaire en Aquitaine 2004 57 L
14. patites B et C et galement le virus du sida L infection peut passer de client client par le biais des instruments s ils ne sont pas correctement st rilis s mais aussi de l op rateur vers le client et enfin du client vers l op rateur en cas de piq re accidentelle L tat de sant du client en particulier s il suit un traitement anticoagulant peut contre indiquer l acte envisag notamment en cas de terrain allergique aux produits et mat riels utilis s encres de tatouage et m taux des bijoux de pose Il est conseill d en discuter pr alablement avec le professionnel et son m decin traitant Quelles sont les pr cautions de base respecter apr s l acte Le client doit veiller aux r gles d hygi ne corporelle Les soins locaux constituent un facteur important de la dur e et la qualit de la cicatrisation L exposition certains environnements peut tre d conseill e L application d une solution antiseptique est recommand e durant les premiers jours apr s l acte Pour toute interrogation il est conseill de prendre contact avec le professionnel qui a r alis l acte En cas de complication il est important de consulter un m decin Autres indications renseigner le cas ch ant Arr t du 12 d cembre 2008 pris pour l application de l article R 1311 3 du code de la sant publique et relatif la formation des personnes qui mettent en uvre les techniques de tatouage par effra
15. un environnement propre autour du champ op ratoire Le passage aux gants usage unique st riles n cessitera galement une adaptation de la part des fabricants car la plupart des tatoueurs et perceurs rencontr s utilisent des gants en latex noir sans explication rationnelle sauf une pr f rence esth tique Les quelques changes que j ai pu observer entre professionnels et clients ont t instructifs galement En exemple la recommandation d aller chez un m decin pour la prescription d un produit analg sique ou d une pommade antibiotique car elle n est plus en vente libre pose la question de l exercice de la m decine tout comme la recherche de contre indications m dicales Enfin l alternance d entretiens avec des professionnels du terrain les personnes en charge au niveau de l Afssaps ou du Minist re de la sant et des m decins g n ralistes ou sp cialistes a rendu encore plus perceptibles les habitus linguistiques de ces diff rents groupes 4 4 Discussion des r sultats 4 4 1 R sultats obtenus imm diatement La conduite de ce travail a permis d identifier les personnes concern es par cette probl matique dans les diff rents services en Lorraine d une part les r f rents DRASS DDASS demand s par la DGS et d autre part les personnes d j impliqu es avant la nouvelle r glementation notamment en Sant Environnement pour la gestion des DASRI et dans l un des d partements soumis des lois loc
16. 73 6 4 ans 2001 1995 2009 Tatouage et piercing 18 60 Six personnes seulement ont d clar exercer une activit l ext rieur des locaux professionnels Les lieux cit s sont conventions 5 fois domicile du client 1 fois coll gues 1 fois 4 2 2 D claration de l activit Onze 37 r pondants disent avoir d clar leur activit la DDASS de leur lieu d exercice entre 1995 et 2009 dont 2 en 2008 et 5 en 2009 La cause de non d claration est explicite dans 16 cas manque de temps 1 manque d information 7 dans les d lais 2 DDASS pas inform e 5 ouverture en 2003 1 4 2 3 Obligation de formation Vingt six 87 se disent inform e s de l obligation de se former au titre de personne mettant en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e Arr t du 12 d cembre 2008 Sept 7 personnes se disent titulaires de l un des dipl mes ou titres de formation dispensant de cette formation Les dipl mes cit s sont les suivants formation par un organisme priv Jet France Tattoo 2000 Formation de body pierceur 1998 Studio titane formation agr e par le Minist re du travail Dermographie Metz 2006 Ecole d esth tique Guichard Metz 2002 et Dipl me d tat d infirmi re Metz 1983 Hormis le dernier cas qu il conviendra de v rifier quant une formation universitaire en hygi ne hospitali re aucun des dipl mes cit
17. CE du Parlement europ en pour la reconnaissance de titres quivalents d livr s par l autorit comp tente d un autre Etat membre l Union europ enne T10 e Arr t du 23 d cembre 2008 fixant les modalit s de d claration des activit s de tatouage par effraction cutan e y compris de maquillage permanent et de per age corporel T11 La d claration doit tre adress e avant d marrage de l activit au pr fet du d partement du lieu principal d exercice art 1 Elle doit mentionner les nom et pr nom du d clarant l adresse du des lieux d exercice la nature de la des techniques mises en uvre art 2 Le pr fet peut inviter le d clarant r gulariser ou compl ter sa d claration si elle est irr guli re ou incompl te Il donne r c piss de la d claration compl te au d clarant art 3 L attestation de formation ou le titre accept en quivalence devra tre produit avant le 27 d cembre 2010 art 7 Les modalit s de d claration de transfert d activit dans un autre d partement ou de cessation d activit sont pr cis es dans l article 4 Celles de la mise en uvre ponctuelle n exc dant pas 5 jours ouvr s par an sur un lieu sont explicit es dans les articles 5 et 6 Il est noter que dans ce cas est consid r comme d clarant l exploitant ou le propri taire des lieux dans lesquels la ou les techniques sont mises en uvre ou la personne physique mettant en uvre la ou l
18. Comt Ma trise du risque infectieux en cabinet dentaire la situation en Franche Comt Juin 2008 32 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 aussi bien directs investissement qu indirects temps y consacrer li s la mise en uvre du suivi des recommandations interviennent galement dans le non respect de certaines recommandations En Aquitaine 38 une auto valuation de la gestion du risque infectieux au cabinet dentaire r alis e en 2004 donc avant l dition du guide cit plus haut avait d j conclu sur un constat similaire d am liorations possibles en mati re de formation initiale et continue des praticiens et de leurs assistants sur la n cessit de renforcer les modalit s de diffusion d informations concernant la gestion des AES et les recommandations d hygi ne Une observation avait t faite concernant les appareils type Chemiclave assimil s par certains des autoclaves Les auteurs soulignaient la confusion qui peut persister concernant l utilit et la s curit des appareils de st rilisation et s interrogeaient sur la compr hension de la question par les praticiens Les appareils et les pratiques des tatoueurs et des perceurs utilisant le pistolet perce oreille pr sentent de nombreuses similitudes avec ceux des chirurgiens dentistes Divers enseignements pourraient tre tir s des tudes ci dessus On peut souligner le r
19. Risques infectieux ts responsables des complications infectieuses O Bien O Assez bien M canismes de l infecton facteurs de risque transmission O Bien O Assez bien Risques allergiques O Bien O Assez bien Pr cautions et contre indications au tatouage per age O Bien O Assez bien 5 St rilisation et d sinfection du mat riel D sinfection du mat riel r utilisable thermosensible O Bien O Assez bien St rilisation du mat riel O Bien O Assez bien Conditionnement maintenance des dispositifs m dicaux O Bien O Assez bien Tra abilit des proc dures et des dispositifs O Bien O Assez bien 6 R gles de protection du travailleur en particuber Accidents infectieux par transmission sanguine O Bien O Assez bien Vaccinations exemple t tanos h patites O Bien O Assez bien 7 Elimination des d chets O Bien O Assez bien 8 Nettoyage et d sinfection des espaces de travail O Bien O Assez bien 9 Proc dures d asepsie Hygi ne des mains O Bien O Assez bien Utilisation des gants en particulier les gants st riles O Bien O Assez bien Pr paration et utilisation d un champ st rile O Bien O Assez bien R alisation des proc dures de st rilisation et contr les O Bien O Assez bien Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout 0000 Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout 0000 Pas assez bien Pas d
20. alisation des proc dures de st rilisation et contr les 24 6 0 0 0 ne pratiquent pas le piercing Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 XIII
21. article R 1311 1 doivent avoir suivi une pr vues par l article R 1311 4 Un arr t du ministre charg formation aux conditions d hygi ne et de salubrit de la sant d termine les cat gories d tablissements et les organismes habilit s par le repr sentant de l Etat dans la r gion d livrer cette formation ainsi que le contenu de celle ci et les dipl mes accept s en quivalence gt Arr t du 12 d cembre 2008 Art R 1311 4 La mise en uvre des techniques mentionn es l article R 1311 1 s exerce dans le respect des r gles g n rales d hygi ne et de salubrit Elle respecte en particulier les r gles suivantes le mat riel p n trant la barri re cutan e ou entrant en contact avec la peau ou la muqueuse du client et les supports directs de ce mat riel sont soit usage unique et st riles soit st rilis s avant chaque utilisation les locaux comprennent une salle exclusivement r serv e la r alisation de ces techniques Les modalit s d application du pr sent article sont fix es par arr t du ministre charg de la sant gt Arr t du 11 mars 2009 Art R 1311 5 Les d chets produits sont assimil s aux d chets d activit s de soins risques infectieux Leur limination est soumise aux dispositions des articles R 1335 1 R 1335 8 R 1335 13 et R 1335 14 Section 2 Dispositions sp cifiques au per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez Art R 1311 6
22. d cembre 2008 Bien Assez Pas Pas du Pas de bien assez bien tout r ponse Normes concernant e les encres de tatouage 19 6 3 1 1 e les bijoux de per age 18 3 2 2 D Anatomie physiologie de la peau y compris cicatrisation 20 8 1 0 1 R gles d hygi ne Flore microbienne 15 11 4 0 0 Pr cautions universelles r gles d hygi ne 23 7 0 0 0 Antiseptiques d sinfectants spectre d action utilisation 25 5 0 0 0 Risques allergiques Risques infectieux Agents responsables des complications infectieuses 17 10 3 0 0 M canismes de l infection facteurs de risque transmission 21 7 2 0 0 Risques allergiques 15 11 4 0 0 Pr cautions et contre indications 21 8 1 0 0 St rilisation et d sinfection du mat riel D sinfection du mat riel r utilisable thermosensible 28 0 0 1 1 St rilisation du mat riel 29 0 0 0 1 Conditionnement maintenance des dispositifs m dicaux 26 3 0 0 1 Tra abilit des proc dures et des dispositifs 19 6 2 1 2 R gles de protection du travailleur Accidents infectieux par transmission sanguine 28 1 1 0 0 Vaccinations exemple t tanos h patite 24 4 2 0 0 Elimination des d chets 27 0 Nettoyage et d sinfection des espaces de travail 29 1 0 0 0 Proc dures d asepsie Hygi ne des mains 30 0 0 0 0 Utilisation des gants en particulier les gants st riles 26 4 0 0 0 Pr paration et utilisation d un champ st rile 25 2 2 1 0 R
23. d Aquitaine Auto valuation de la gestion du risque infectieux au cabinet dentaire en Aquitaine 2004 39 Tremblay M Rhainds Benedetti JL Risques la sant associ s la pratique du tatouage Bulletin d information en Sant environnementale Institut national de sant publique du Qu bec 2007 18 1 8 40 Straetemans M Katz LM Belson M N Engl J Med 2007 356 2753 Correspondence 41 Kluger N Guillot B Les annales de dermatologie et de syphiligraphie en 1895 chancres syphilitiques multiples cons cutifs au tatouage Annales de dermatologie et de v n r ologie 2009 136 393 4 42 Floret N Marquant A Laperche S Coignard B Poujol I Lot F Transmission nosocomiale du virus de l h patite B d un soignant un patient France 2005 BEH 2009 18 19 182 4 43 Bourdieu P Ce que parler veut dire L conomie des changes linguistiques Ed Fayard 1982 245p Textes l gislatifs et r glementaires T1 Conseil de l Europe Comit des Ministres R solution ResAP 2003 2 sur les tatouages et les maquillages permanents adopt e par le Comit des Ministres le 19 juin 2003 lors de la 844 me r union des d l gu s des Ministres T2 Conseil de l Europe Comit des Ministres R solution ResAP 2008 1 sur les exigences et les crit res d innocuit des tatouages et des maquillages permanents adopt e par le Comit des Ministres le 20 f vrier 2008 lors de la 1018 me r union des d l gu s des Mini
24. de degr de r flexion sur la s curit de leurs clients et la leur L impl mentation des nouvelles mesures devra tre progressive et bien accompagn e Elle pourrait n cessiter un programme de formation plus large que celui qui est actuellement propos car le socle des connaissances en anatomie physiologie physico chimie des mat riaux et st rilisation le plus souvent autodidactes est bien l ger compar celui d autres professions qui b n ficient d un enseignement des bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit d s leur formation initiale puis tout au long de leur cursus professionnel et qui pourtant sont parfois prises en d faut l occasion de contr les de routine 37 38 ou secondairement suite des incidents 42 Alors que certains d entre eux souhaitent l obtention d un agr ment de la part des autorit s sanitaires apr s v rification de l application correcte des proc dures le spectre de l inspection inqui te malgr tout ces professionnels Une r pression trop brutale pourrait d clencher un retour la clandestinit de ces pratiques de plus en plus populaires et donc d apparence b nigne aux yeux du public Sor Kluger N et Guillot B Chancres syphilitiques multiples cons cutifs au tatouage Annales de dermatologie et de v n r ologie 2009 136 393 4 Floret N et al Transmission nosocomiale du virus de l h patite B d un soignant un patient France 2005 BEH 2009 18 19 p 183
25. de r daction 22 3 6 Autres textes applicables ss sssnnnrssnnnes 22 3 7 Autres r f rentiel S i aaraa he aaae Ra AE de ere nr 7 23 3 8 Autorit s de contr le isinne nn nn ne tn ne 24 4 RESULTATS DE L ENQUETE ten snenmrensnenmeenmnen eee iiiad 25 AN Participation issc ins iniininineennnininsenmminRsurnnsmae 25 4 2 Analyse des r sultats de l enqu te 25 4 2 1 Nature DE ACHMI ESA SUN ee ne ne nee 25 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 4 2 2 D claration de l activit EE A E E E EEE TT 26 4 2 3 Obligation de formation enne 26 4 2 4 Connaissances des bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit s00nnsnnnen 27 4 2 5 Connaissances du syst me de vigilance sur les produits de tatouage 27 4 2 6 Information pr alable et consentement parental pour les mineurs sssssseeee 27 4 2 7 Commentaires libres eenen nenene nennen nnne ennenen nnne 28 4 3 Synth se des r suHats er ra aar raara armana ra Ea ne diaaa iaae E ERE 29 4 4 Discussion des r sultats 30 4 4 1 R sultats obtenus imm diatement 30 4 4 2 Effets plus long me esse use netnmitmenateeeemtnatiiessl 31 4 4 3 4InSUHISanCSS Lis he os Re er sn ces es Pr cr 31 5 DISCUSSION isnsinsanenmnsenennennenmnrnnennennennennensesese aai iaaii iai aat 32 6 CONCLUSIO N nn raaraa aaa aeaa aaa aaea aaaea aaa a aa aaiae iaaa 37 Bibli graphie EE TE eeuen e e eenaa baana ae toaa aa oaee aa Enine
26. des maquillages permanents Le taux de lib ration de nickel est limit 0 2 ug cm semaine Exemples acier chirurgical titane or argent niobium polyt trafluoro thyl ne ou T flon acrylique ou Plexiglass corne os ambre 14 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 l valuation de la s curit pour la sant humaine de la d tention et de la surveillance des stocks de mati res premi res et de produits finis e Art L 513 10 3 qui soumet la fabrication des produits de tatouage aux r gles de bonnes pratiques de fabrication BPF et l valuation de leur s curit pour la sant humaine aux bonnes pratiques de laboratoire BPL L article L5311 1 est modifi pour ajouter les produits de tatouage au 17 de la liste des produits finalit sanitaire destin s l homme et des produits finalit cosm tique pour lesquels l Afssaps participe l application des lois et r glements relatifs l valuation aux essais la fabrication la pr paration l importation l exportation la distribution en gros au conditionnement la conservation l exploitation la mise sur le march la publicit la mise en service ou l utilisation L ann e 2008 a t une ann e cl dans l volution du dispositif l gislatif et r glementaire fran ais avec la publication de deux d crets majeurs l un concernant les pratiques du tat
27. des h pitaux de Paris Groupe fran ais d tude et de recherche sur le piercing Guide des bonnes pratiques du piercing Guide technique l usage des professionnels du piercing recommandations pour la pr vention de la transmission des maladies infectieuses Mars 2001 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 39 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 Guiard Schmid JB Picard H Slama Maslo C Amiel C Pialoux G Lebrette MG Rozenbaum W Le piercing et ses complications infectieuses un enjeu de sant publique en France La presse m dicale 2000 1948 56 Luminet B S curit sanitaire tatouages et piercing Etude exploratoire aupr s de onze tatoueurs et trois pierceurs dans le d partement de l H rault M moire de fin d tude formation de m decin inspecteur de sant publique Ecole nationale de la sant publique Rennes 2000 Publi dans Luminet B Guyonnet JP S curit sanitaire tatouage et piercing des pratiques professionnelles risques BEH 2002 04 2002 15 7 Et Med Mal Infect 2002 32 531 2 Lafont E S curit sanitaire et pratique de piercing et de tatouage A propos d une exp rience en Savoie M moire de fin d tude m decin inspecteur de sant publique Ecole nationale de la sant publique Rennes 2005 Disponible sur http wd043 lerelaisinternet com pieros 2 pdf piercing pdf consult le 4 juill
28. des r cipients Ces dispositions entrent en vigueur en mars 2010 art 4 I L article R 513 10 2 d finit les modalit s de la d claration de fabrication conditionnement et importation des produits de tatouage Cette d claration est obligatoire depuis mars 2008 art 4 II du pr sent d cret L article R 513 10 3 d finit le contenu du dossier produit que le fabricant ou le responsable de mise sur le march doit tenir disposition des autorit s de contr le Ce dossier comporte notamment le nom l adresse et la qualification de la personne responsable de l valuation de la s curit pour la sant humaine Ces dispositions sont applicables d s mars 2009 art 4 III La composition des produits de tatouage L article R 513 10 4 pr voit la transposition en droit fran ais des listes des substances qui ne peuvent pas entrer dans la composition des produits de tatouage et de celles qui le peuvent mais avec des restrictions et conditions cf 3 2 T2 3 Un arr t en cours de r daction l Afssaps fixera le contenu de ces listes L tiquetage des produits de tatouage L article R 513 10 5 d finit les mentions obligatoires qui doivent figurer sur le r cipient et l emballage de chaque unit de produit de tatouage mis sur le march titre gratuit ou on reux La liste est longue et comporte notamment la date de durabilit maximale utiliser avant fin lt gt la mention st rile la liste des subs
29. e La dur e moyenne d exercice est de 6 4 ans pour le piercing et de 7 ans pour le tatouage L aspect quantitatif des r ponses ne sera pas d taill ici la volont de r pondre juste l ayant probablement emport e sur l objectivit la plupart des r pondants 80 100 selon les items s estiment bien ou assez bien au fait des r gles de bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit et des exigences de la r glementation actuelle Un secteur se d marque cependant des autres avec des r ponses moins positives et une demande de formation plus forte Il s agit du dispositif de vigilance avec seulement 54 des r pondants disant conna tre des principes de d claration d v nements ind sirables et de m susage et 70 estimant qu une formation sp cifique sur ce sujet leur serait utile Ces r sultats sont mettre en regard avec les r ponses aux questions ouvertes d une part et avec les changes avec les professionnels sur leur lieu de travail d autre part En effet les r ponses crites aux questions concernant la d claration d activit plusieurs d clarations auraient t faites avant 2008 ou la nature des dipl mes pouvant dispenser de la formation r glementaire ainsi que les exemples de contre indications viennent en contrepoint des r sultats chiffr s bruts De la m me mani re divers entretiens avec des tatoueurs dans leurs locaux ont mis en vidence des interpr tations tr s personnelles des
30. enqu te afin d viter la d claration obligatoire la Commission nationale informatique et libert s 8 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 Une communication active en direction des partenaires internes DRASS DDASS DGS et externes syndicats des tatoueurs et perceurs a t tablie chaque tape du projet 2 3 M thodologie de l enqu te L enqu te a t men e par voie postale en juin 2009 Le fichier d adresses utilis pour l envoi des questionnaires a t r alis de novo partir de l annuaire des Pages jaunes acc d le 3 juin 2009 avec les mots tatouage tatoueurs perceurs piercing les r sultats ont t crois s avec les annuaires disponibles sur le site Le Tatouage com Le tatouage le site du tatouage piercing et du body art sur le site du Syndicat national des artistes tatoueurs SNAT et sur le site du Syndicat des perceurs professionnels fran ais SPPF Une recherche compl mentaire avec l outil Google TM France utilisant de multiples combinaisons de mots cl s tatouage tatoueurs perceurs piercing Lorraine lorrain Moselle Meurthe et Moselle Vosges Meuse a permis d identifier une dizaine d adresses suppl mentaires Les tatoueurs amp perceurs ainsi identifi s dans la r gion ont re u un questionnaire accompagn d un courrier d explication sign de la directrice r gionale des affaires sanitaires et social
31. f rable de communiquer sur un mode ouvert favorisant les changes en ayant conscience des difficult s de communication li es l usage d un jargon m dico scientifique et juridique d une part et artistique de l autre qu il faudra savoir d coder et apprivoiser progressivement Enfin concernant la gestion du dossier en service d concentr il est probable que le niveau de priorit accord cette probl matique ne soit pas lev en particulier dans une r gion en carence chronique de ressources m dicales S agissant d un domaine innovant il faudra s assurer que les niveaux hi rarchiques sup rieurs adh rent aux d marches propos es et que tous les collaborateurs concern s soient inform s des actions entreprises 2 MATERIEL ET METHODES 2 1 Plan d action et planning pr visionnel Le premier temps de ce travail semaines 14 18 devait consister en une analyse essentiellement documentaire permettant de replacer la commande initiale dans l ensemble du dispositif r glementaire existant Des entretiens avec des personnes ressources ont eu lieu comme pr vu pendant cette phase Le deuxi me temps l enqu te sur les besoins en formation des tatoueurs et perceurs lorrains a n cessit l laboration d un formulaire la constitution d une liste de destinataires l organisation logistique de l op ration l envoi du questionnaire tait pr vu 11 Loi n2004 806 du 9 ao t 2004 relative la polit ique de sant
32. m decine adopt le 11 d cembre 2007 Bulletin de l Acad mie nationale de m decine 2007 9 1819 38 28 Kluger N Pratiques du tatouage et du piercing en France Presse Med 2008 37 1109 1111 29 Papameletiou D Zeni A Schwela D B umler W European Commission Directorate General SANCO Risks and health effects from tattoos body piercing and related practices final Draft Ispra European Commission Joint Research Centre 05 May 2003 30 Noah N Regulatory review of the European Commission on the safety of tattoos body piercing and related practices Euro Surveillance 2003 7 47 ii 2330 Disponible sur www eurosurveillance org ViewArticle aspx Articleld 2330 consult le 10 juin 2009 31 Direction g n rale de la sant Comit technique des vaccinations Guide des vaccinations dition 2008 Saint Denis coll Varia 2008 448 p Disponible sur le site de l INPES www inpes sante fr et sur le site du Minist re de la sant http www sante sports gouv fr 32 Institut de veille sanitaire Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2009 selon lavis du Haut conseil de la sant publique BEH 2009 16 17 145 76 Disponible sur http www invs sante fr beh 2009 16 17 index htm consult le 8 juillet 2009 33 Direction g n rale de la Sant Plan national de lutte contre les h patites B et C 2009 2012 12 janvier 2009 Disponible sur http www sante sports qouv fr IMG pdf Pl
33. naturation du corps ou retour au primitif Gyn cologie Obst trique amp Fertilit 2006 34 41 3 Stirn A Vom initiationsritual zur geschm ckten Haut T towierung im Spiegel von Stammestraditionen und neuem Kunstverst ndnis Psychother Soz 2001 3 4 283 305 Kluger N Tatouages permanents pid miologie et complications Images en Dermatologie 2008 1 2 226 Soci t Fran aise de Dermatologie Groupe Laser Fiche d information Traitement d un tatouage par laser pigmentaire Disponible sur http www sfdermato org pdf tatouagelPigm pdf acc d le 4 juillet 2009 Sant Canada Relev des maladies transmissibles au Canada Suppl ment guide de pr vention des infections Pratiques de pr vention des infections dans les services personnels tatouage per age des oreilles per age corporel et lectrolyse 1999 25 3 1 82 ISSN 1188 4169 Disponible sur le site de Sant Canada www hc sc gc ca hpb lcdc consult le 10 juin 2009 Conseil sup rieur d hygi ne publique Avis et recommandations Recommandations pour la pr vention de la transmission des maladies infectieuses piercing tatouage maquillage permanent pilation par lectrolyse rasage Guide l usage des professionnels 11 d cembre 2000 Consultable sur le site du Minist re de la sant www sante gouv fr consult le 25 mai 2009 Extraits consultables sur www tatouagedoc net consult le 6 juillet 2009 10 Assistance publique
34. puis le temps du consentement entrecoup hors situation d urgence d un d lai raisonnable de r flexion Faudra t il envisager une proc dure quivalente pour les actes comportant un marquage corporel En 2004 suite un signalement en provenance de la r publique tch que faisant tat de la contamination d encres noires de tatouage par Acremonium fungi l importation l exportation la mise sur le march et l utilisation de l ensemble des encres de tatouage de la marque Starbrite colors ont t interdites Leur nombre est pass de seulement cinq v nements de 1988 et 2003 plus de 150 en 2007 Notamment le piercing les scarifications ou l inclusion de corps trangers sous la peau 4 Mod le disponible sur http www drrc aphp fr assurance_qualite consentement php Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 35 Pour se prot ger certains professionnels font signer une d charge leur client avant la r alisation de l acte D pourvue de valeur juridique cette d marche peut n anmoins semer le doute dans l esprit du client en particulier en ce qui concerne son acc s des droits r paration Une assurance sp cifique comme celle qui est requise pour les promoteurs d essais th rapeutiques pourra t elle couvrir ces risques Et sinon l Assurance maladie doit elle continuer d assumer le co t des complications m dicales de ces pratiques 36 Anny FETTER
35. r gles d hygi ne pr conis es Par exemple dans un tablissement par ailleurs tr s bien am nag clair quip de mat riel chirurgical digne d une salle d examen de service d accueil d urgence l autoclave tait install dans les toilettes Ailleurs apr s une longue conversation t l phonique au cours de laquelle ce professionnel m num ra toutes les modifications qu il avait apport es son environnement de travail pour se mettre en conformit avec la nouvelle Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 29 r glementation la surprise fut r elle sur place La premi re pi ce une assez spacieuse salle d attente plut t sombre ouvre sur deux pi ces en enfilade tr s exig es les plans de travail le mat riel usage unique et autres quipements disparaissaient de la vue tel point toutes les surfaces disponibles sont envahies d objets de collection Une observation faite dans l un des tablissements visit s m a rendue attentive lors des visites virtuelles sur les sites de tatoueurs et de perceurs riches en s quences vid o Il s agit de l usage de cellophane alimentaire apparemment une pratique courante elle sert emballer tous les l ments que le tatoueur ou perceur est amen toucher lorsqu il op re avec des mains d j gant es lampe dessus de table rampe de chariot de mat riel Ce mat riau est r put contribuer la pr servation d
36. rile ou st rilis pour la p n tration de la barri re cutan e ou le contact avec la peau ou la muqueuse du client et l existence d une salle exclusivement r serv e la r alisation de ces techniques Les modalit s d application ont t fix es par l arr t du 11 mars 2009 T13 L article R 1311 5 assimile les d chets produits aux d chets d activit s de soins Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 15 risques infectieux DASRI et soumet leur limination aux dispositions des articles R 1335 1 R 1335 8 R 1335 13 et R 1335 14 du CSP A l article 2 III du m me d cret la date d entr e en vigueur est fix e six mois apr s la publication du pr sent d cret soit au 21 ao t 2008 Section 2 Dispositions sp cifiques au per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez L article R 1311 6 d finit le champ per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez par la technique du pistolet perce oreille L article R 1311 7 concerne l obligation de d claration d activit art R 1311 2 et la qualification des personnes autoris es mettre en uvre cette pratique qui a t pr cis e dans l arr t du 29 octobre 2008 T7 L article R 1311 8 impose le respect des r gles g n rales d hygi ne et de salubrit en particulier l utilisation d un support au bijou de pose usage unique jetable et d un emballage herm tique pour la fourniture du bijou de
37. s et un glossaire reprenant les termes techniques l ensemble dans un langage tr s accessible En 2002 2003 un groupe d experts europ ens tablissait l initiative du Directorate general DG Sanco de la Commission europ enne un bilan des connaissances sur les risques sanitaires li s aux pratiques de tatouage et de piercing avec une revue exhaustive de la litt rature sur le sujet et un tat des lieux de la r glementation en vigueur dans les tats membres de l Union europ enne 29 30 En 2003 galement le comit des ministres du Conseil de l Europe adoptait la premi re r solution sur les tatouages et maquillages permanents d finissant chacune des pratiques et les sp cifications requises pour les produits et leur tiquetage et tablissant les listes des substances qui Acad mie nationale de m decine Piercings et tatouages la fr quence des complications justifie une r glementation Ibid p 3 Ces modifications corporelles traduisent plusieurs tats perception n gative des conditions de vie mauvaise int gration sociale souci d am lioration de l image de soi pr cocit des rapports sexuels avec grand nombre de partenaires homosexualit usage de drogues et consommation d alcool activit s illicites et appartenance un gang mauvaises habitudes alimentaires 4 www s n a t org 25 Kluger N Pratiques du tatouage et du piercing en France Presse Med 2008 p 1110 A propos de
38. s ne correspond ceux qui seraient admis en quivalence de la formation requise par l arr t du 12 d cembre 2008 T9 Le tableau IIl r sumant les r ponses la s rie de questions sur la connaissance des diff rents th mes de la formation d crits dans l annexe de l arr t du 12 d cembre 2008 figure en Annexe 5 page XIII La grande majorit des r ponses se situe dans les zones bien et assez bien Le plus faible taux revient aux normes concernant les bijoux de per age que seulement 70 des r pondants disent conna tre la majorit des autres tant des tatoueurs La proportion de bien et assez bien en r ponse aux autres 50 Le mot convention signifie assembl e en anglais C est le terme consacr pour les foires et rassemblements des professionnels du tatouage et du piercing 26 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 rubriques varie entre 83 et 100 Les items pour lesquels au moins quatre r pondants ont coch pas assez bien pas du tout ou n ont pas r pondu sont Normes concernant les encres de tatouage et les bijoux de per age flore microbienne risques allergiques et tra abilit des proc dures 4 2 4 Connaissances des bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit Vingt cinq des 28 personnes 89 qui ont r pondu cette question disent avoir pris connaissance des r gles g n rales d hygi ne et de salubrit pour le
39. sur une future p ridurale La formation sera t elle prise en charge part pour droit la formation incluse dans les cotisations sociales Y aura t il un interlocuteur pour toutes nos questions la DDASS ou la pr fecture Les commentaires suivants ont t faits 28 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 L aspect r barbatif des nouvelles mesures risque d augmenter les pratiques domicile au noir donc les risques d infections Les pistolets perce oreille ne sont pas st rilisables De plus ils causent un clatement des chairs en raison de la violence de l impact d o lenteur de la cicatrisation et porte d entr e aux microbes Attention aux tatoueurs de cave ou ceux qui pratiquent lors de manifestations publiques hygi ne douteuse r utilisation des aiguilles Plusieurs personnes ont d crit le mat riel utilis tout jetable et pr cis que la st rilisation n est donc pas n cessaire 4 3 Synth se des r sultats La r alisation de cette enqu te a permis d identifier environ 70 enseignes de perceurs et ou tatoueurs dans la r gion Lorraine Le taux de participation 43 5 est lev surtout dans les communes de moins de 10 000 habitants o il atteint 63 Le nombre de personnes qui se sont identifi es dans leur r ponse 83 est galement lev alors qu une option d anonymat tait propos
40. 009 9 inform e de l op ration Les r ponses au questionnaire l exception des donn es d identification nominative ont t saisies sur un fichier Microsoft Office Excel 2007 2 4 R ajustements en cours d action e Concernant l analyse documentaire Le dispositif r glementaire devait tre pr sent sous forme synth tique Compte tenu de la nouveaut du sujet et de la richesse en informations pratiques de certains arr t s le choix a t fait de restituer plus de texte original qu initialement pr vu Les tatouages ph m res bien que n entrant pas dans le champ des techniques vis es par le dispositif r glementaire dont il est question ici feront n anmoins l objet d une mise au point rapide Annexe 1 car ils sont presque toujours voqu s par les non initi s lorsque le th me du tatouage est abord e Concernant les th mes abord s par l enqu te Initialement seuls les th mes de formation propos s dans l annexe de l arr t du 12 d cembre 2008 taient pr vus Apr s prise de connaissance de l ensemble de la r glementation il a sembl utile d interroger les professionnels sur leurs connaissances concernant les r gles de bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit d crites dans les annexes de l arr t du 11 mars 2009 sur le syst me de vigilance mis en place pour les produits de tatouage d cret no 2008 210 du 3 mars 2008 et sur les implications l gales des notions d information p
41. 2 pratique consistant cr er sur la peau une marque permanente ou un dessin permanent un tatouage par injection intradermique d un produit compos de colorants et d ingr dients auxiliaires e Tatouage Le Petit Larousse illustr 100 me dition 2005 dessin pratiqu sur le corps au moyen de piq res qui introduisent sous la peau des colorants ind l biles e Tatouage Encyclopedia universalis Technique d ornementation corporelle ou expression graphique pouvant rev tir des significations multiples le tatouage est grav sur et dans la peau cette deuxi me particularit en faisant l ind l bilit et donc le prix ou la charge Original de par son support particulier le tatouage intrigue parce qu il concerne autant l me humaine que la peau Plus qu un simple dessin c est un v ritable langage cod d une grande valeur symbolique pour son d tenteur qui r veille chez le spectateur tout comme peut le faire la vision d une blessure quelque chose de profond qui tient la fois de la peur et de la fascination Ce mode d expression tr s particulier r serv longtemps des groupes restreints dans nos soci t s tend se r pandre dans l ensemble des couches sociales depuis une dizaine d ann es L apparition des tatouages d l biles chez les enfants et les adolescents souligne l envi l ambigu t qui reste attach e cette manifestation singuli re de signes 1 http www universalis fr Abonnemen
42. M decin inspecteur de sant publique Promotion 2008 2009 Date du Jury Septembre 2009 TATOUAGE AVEC EFFRACTION CUTANEE ET PER AGE CORPOREL Nouveau dispositif r glementaire et besoins en formation des professionnels lorrains Dr Anny FETTER Remerciements Je d die ce travail Fran ois en esp rant lui tre utile parfois Merci Jean Luc et Eric pour le support logistique Merci Madame Sylvaine Gaulard directrice adjointe Mme Mireille Willaume directrice Mme Martine Machado Mme Sabine Rigon Mr Yannick Joseph Alexandre Mr Thierry Poor Mme Jocelyne Martin Mme le Docteur Eliane Piquet et Mr le Docteur Thierry Doumergue DRASS de Lorraine Mme Marie France Auzepi Dufau DGS Mmes Dani le Chiambaretto C cile Verdier et Nedjwa Abbadi AFSSAPS Mmes le Dr B atrice Luminet et le Dr Elisabeth Lafont Mme le Dr Isabelle Jamet et Mme Marie Elisabeth Cosson Hamon Mr le Docteur Fran ois Petitjean mes coll gues de la promotion de MISP 2008 2009 EHESP et Messieurs les tatoueurs et perceurs lorrains qui m ont consacr du temps pour ce travail Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique le 31 juillet 2009 Sommaire 1 INTRODUCTION nn nn nes antenne essaie pendant sean bn anne tetes ene sn teen n 3 1 1 Tatouage et per age corporel un probl me de sant publique 2ss11222 3 1 2 La commande dans son contexte professionnel 5 1 3 D fi i
43. Schmid 11 voir aussi 3 1 ainsi que d autres initiatives pr coces comme celles soutenues par la Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales DDASS de l H rault et par le r seau Revih 73 en Savoie Ces derni res ont d ailleurs inspir les Docteurs B Luminet et E Lafont pour leur m moire de fin d tudes de formation de m decin inspecteur de sant publique MISP en 2000 et en 2005 respectivement 12 13 La presse m dicale s est largement ouverte ces sujets et diff rentes sp cialit s m dicales comme la dermatologie 4 6 14 15 12 13 14 l infectiologie 16 17 l allergologie 18 ou l h patologie 19 s y voient confront es essentiellement l occasion de complications certaines av r es et connues et d autres mergentes et moins bien document es qui pr occupent m decins du sport 20 dentistes 21 22 et autres sp cialit s 23 24 25 5 Rassemblement festif dansant et plus ou moins clandestin des amateurs de house ou de techno g n ralement dans un b timent d saffect ou en plein air Le Petit Larousse illustr 2005 Grognard C Tatouage piercing d coration D corporation D naturation du corps ou retour au primitif p 48 Re Kluger N Tatouages permanents pid miologie et complications p 22 A ce jour il n existe toujours pas de donn es chiffr es sur la pr valence et l incidence des tatou s ni sur le nombre de tatoueurs e
44. a base de henne restez vigilants Communique affichette 23 06 2008 T 155 ko Dr Philippe Auriol Allergies Fiche pratique le PPD http allergie remede org fiches ppd html Straetemans M Katz LM Belson M N Engl J Med 2007 356 2753 Correspondence Annexe 2 Extraits de textes de loi D cret n 2008 149 du 19 f vrier 2008 fixant les co nditions d hygi ne et de salubrit relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutan e et du per age et modifiant le code de la sant publique Extraits Section 1 Tatouage par effraction cutan e et per age corporel Art R 1311 1 Les dispositions de la pr sente section s appliquent la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e y compris la technique du maquillage permanent et du per age corporel l exception du per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez quand il est r alis par la technique du pistolet perce oreille Art R 1311 2 Les personnes qui mettent en uvre les techniques cit es l article R 1311 1 d clarent cette activit aupr s du pr fet du d partement du lieu d exercice de cette activit La cessation de cette activit est d clar e aupr s de la m me autorit Les modalit s de ces d clarations sont fix es par arr t du ministre charg de la sant gt Ar t du 23 d cembre 2008 Art R 1311 3 Les personnes qui mettent en uvre les techniques cit es l
45. aaa Teien 39 Liste d s anexe Sinnsir aaa aaa aaa eus l Annexe 1 Tatouages ph m res Il Annexe2 Extraits de textes de loi V Annexe 3 Lettre d envoi de l enqu te DRASS de Lorraine Juin 2009 VIII Annexe 4 Questionnaire Tatouage et Piercing ssssessesesrererrsrrnrrrrrrrerrrrs X Annexe 5 Tableaux de r sultats de l enqu te nnneseenennernsnrrnerrsrrrrrrerrsrrene XIII Liste des tableaux Tableau Taux de r ponse par d partement et par taille de la commune 25 Tableau II Nature et anciennet de l activit 26 Tableau IlI Connaissance des th mes de la formation Annexe 5 p XIII Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 Liste des sigles utilis s AES Accident d exposition au sang AFSSAPS Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant ARLIN Antenne r gionale de lutte contre les infections nosocomiales ARS Agence r gionale de la sant BEH Bulletin pid miologique hebdomadaire BPF Bonnes pratiques de fabrication BPL Bonnes pratiques de laboratoire CCLIN Centre de coordination et de lutte contre les infections nosocomiales CSHPF Conseil sup rieur d hygi ne publique de France CSP Code de la sant publique DASRI D chets d activit s de soins risques infectieux DDASS Direction d partementale des
46. activit s de diagnostic de suivi et de traitement pr ventif curatif ou palliatif dans les domaines de la m decine humaine et v t rinaire e Dispositif m dical article L 5211 1 du CSP tout instrument appareil quipement mat riel produit l exception des produits d origine humaine ou autre article utilis seul ou en association y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement destin par le fabricant tre utilis chez l homme des fins m dicales et dont l action principale voulue n est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par m tabolisme mais dont la fonction peut tre assist e par de tels moyens e Effet ind sirable article R 513 10 6 du CSP r action nocive et non recherch e se produisant dans les conditions normales d emploi d un produit de tatouage ou r sultant d un m susage d un tel produit e Effet ind sirable grave article R 513 10 6 du CSP effet ind sirable qui soit justifierait une hospitalisation soit entrainerait une incapacit fonctionnelle permanente ou temporaire une invalidit une mise en jeu du pronostic vital imm diat un d c s ou une anomalie ou une malformation cong nitale e Maquillage permanent Conseil de l Europe T2 injection intradermique d un produit compos de colorants et d ingr dients auxiliaires destin s souligner les traits du visage e M susage article R 513 10 6 du CSP utili
47. affaires sanitaires et sociales DGCCRF Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes DGS Direction g n rale de la sant DG SANCO Directorate general for Health and Consumer Protection DRASS Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales EHESP Ecole des hautes tudes de sant publique ENESP Ecole nationale de la sant publique FDA Food and Drug Administration HAS Haute autorit de sant INPES Institut national de pr vention et d ducation pour la sant InVS Institut de veille sanitaire IRS Inspection r gionale de la sant JORF Journal officiel de la R publique Fran aise SNAT Syndicat national des artistes tatoueurs SPPF Syndicat des perceurs professionnels fran ais VHB Virus de l h patite B VHC Virus de l h patite C VIH Virus de limmunod ficience humaine Note les r f rences bibliographiques des articles et documents cit s sont num rot es entre parenth ses par ordre d apparition dans le texte dans le style des recommandations de Vancouver 0 Les r f rences des textes l gislatifs et r glementaires sont num rot es s par ment avec des num ros pr c d s de la lettre L Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 Lexique e D chets d activit s de soins risque infectieux DASRI article R 1335 1 du Code de la sant publique CSP d chets issus des
48. airement de porter un jugement sur les pratiques du piercing en cause leur point de vue tant de prendre acte de l augmentation croissante du recours ces pratiques en France et de proposer des recommandations techniques visant la r duction du risque infectieux Ainsi d s 2001 2002 ces professionnels de sant par un travail en troite collaboration avec les professionnels du tatouage et du piercing mettaient des recommandations distinctes pour chacune des pratiques en raison de risques associ s diff rents 11 1 Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Recommandations pour la pr vention de la transmission des maladies infectieuses piercing tatouage maquillage permanent pilation par lectrolyse rasage Guide l usage des professionnels p 8 7 Assistance publique H pitaux de Paris Guide des bonnes pratiques du piercing p 3 21 ibid p 39 40 apr s revue des donn es techniques et m dicales concernant ces dispositifs leur utilisation encore fr quente pour les cartilages des oreilles du nez voire plus exceptionnellement les piercings g nitaux est particuli rement dangereuse et doit tre totalement interdite Il est en effet impossible de le nettoyer et le st riliser correctement Les dispositifs cartouches st riles jetables ne permettent pas plus de garantir un piercing sans risque 12 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique
49. ales une personne ayant r alis des inspections dans des locaux de professionnels La rencontre de personnes impliqu es au niveau central DGS Afssaps a permis de d buter une mutualisation des informations et d tablir des connexions pour la poursuite des travaux en cours Cette enqu te sans grande pr tention en ce qui concerne l information recueillie a permis n anmoins de caract riser les professionnels de la r gion et d entendre certaines de leurs demandes Le questionnaire a t bien accueilli et sa mission ducationnelle 30 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 semble avoir t accomplie m me si l analyse des r ponses met en vidence une volont d afficher de bonnes r ponses l absence de r ponses d autres questions est informative Plusieurs des personnes qui ont r pondu l enqu te ont fait des commentaires positifs sur la d marche souhaitant plus d information active en leur direction y compris l envoi de textes de loi 4 4 2 Effets plus long terme Il est peu probable qu un nombre important de questionnaires nous parviennent pendant les mois d t Si tel devait tre le cas les r ponses seraient int gr es dans la pr sentation des r sultats finaux en septembre Les r sultats pourront tre pr sent s aux instituts de formation habilit s dans la r gion afin qu ils puissent identifier d ventuels besoins sp cifiques la r gion
50. an hepatites 2009 2012 pdf consult le 8 juillet 2009 34 B Hamon DDASS de Moselle Service Sant Environnement Professionnels donnant des soins personnels Recommandations g n rales sur les r gles d hygi ne de base conna tre et respecter 1998 mise jour au 2 semestre 2007 35 Institut de veille sanitaire Analyse du risque infectieux li la non st rilisation entre chaque patient des porte instruments rotatifs en chirurgie dentaire Mai 2009 Rapport disponible sur le site de l InVS consult le 10 juillet 2009 http www invs sante fr publications 2009 risques chirurgie dentaire index html Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 41 36 Minist re de la sant et des solidarit s Direction g n rale de la sant Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Comit technique national des infections nosocomiales et des infections li es aux soins Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Juillet 2006 37 Observatoire r gional de la sant et DRASS de Franche Comt Ma trise du risque infectieux en cabinet dentaire la situation en Franche Comt Collection Les tudes Juin 2008 38 Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales d Aquitaine Centre de coordination et de lutte contre les infections nosocomiales du Sud ouest Commission consultative r gionale de s curit sanitaire
51. ar effraction cutan e et de per age corporel JORF n 300 du 26 d cembre 2008 Texte n 74 p 2006 Lien http www legifrance gouv fr affichTexte do jsessionid 58173091098F34FB5B73B5F2AD CDFO5E tpdjoi2v 3 cidtexte JORFTEXT000019992712 amp dateTexte amp oldAction rechJO amp categorieLien id T10 Directive 2005 36 CE du Parlement europ en et du Conseil du 7 septembre relative la reconnaissance des qualifications professionnelles Publi e au Journal officiel de l Union europ enne L255 22 du 30 septembre 2005 T11 Minist re de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative Arr t du 23 d cembre 2008 fixant les modalit s de d claration des activit s de tatouage par effraction cutan e y compris de maquillage permanent et de per age corporel JORF n9005 du 7 janvier 2009 Texte n 40 p 451 Lien http www legifrance gouv fr affichTexte do jsessionid cidTexte JORFTEXT00002 0041163 amp dateTexte amp oldAction rechJO amp categorieLien id T12 Minist re de la sant et des sports Arr t du 11 mars 2009 relatif aux bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit pour la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e y compris de maquillage permanent et de per age Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 43 corporel l exception de la technique du pistolet perce oreille JORF n 0067 du 20 mars 2009 Texte n 32 p 5041 Lien http www legifra
52. atique entre des agents ou un groupe d agents dot s d int r ts partiellement ou totalement diff rents 43 57 Bourdieu P Ce que parler veut dire L conomie des changes linguistiques Ed Fayard 1982 p 18 38 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 Bibliographie NB les r f rences des articles et documents sont num rot es par ordre d apparition dans le texte Les textes l gislatifs et r glementaires sont num rot s s par ment avec des num ros pr c d s de la lettre T Articles et documents 1 International Committee of Medical Journal Editors Uniform Requirements for Manuscripts Submitted to Biomedical Journals Writing and Editing for Biomedical Publication updated October 2008 Disponible sur http www icmije org consult le 10 juin 2009 Minist re de la sant et des solidarit s Direction g n rale de la sant Infections li es aux soins r alis s en dehors des tablissements de sant Guide de pr vention Janvier 2006 Minist re de la sant et des solidarit s Direction g n rale de la sant Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Comit technique national des infections nosocomiales et des infections li es aux soins Guide de pr vention des infections li es aux soins en chirurgie dentaire et en stomatologie Juillet 2006 Grognard C Tatouage piercing d coration D corporation D
53. aux pratiques du tatouage avec effraction cutan e et du per age T5 publi le 19 f vrier 2008 rapidement suivi du d cret n 2008 210 fixant les r gles de fabrication de conditionnement et d importation des produits de tatouage et instituant un syst me national de vigilance T6 publi le 5 mars 2008 en ins rant des dispositions r glementaires dans le Code de la sant publique constitue les piliers de l difice r glementaire fran ais qui sera d crit en d tail au chapitre 3 de ce travail Dans une soci t o les discours discriminatoires ne sont plus permis l impl mentation de ces mesures devra se faire rapidement mais progressivement avec un accompagnement la fois des professionnels de la modification corporelle pour l apprentissage des pratiques de r duction des risques et des professionnels de sant pour les aider d finir leur place dans ce dispositif dont le b n ficiaire ultime doit rester le client 1 2 La commande dans son contexte professionnel Suite la parution du d cret n 2008 149 du 19 f vrier 2008 T5 encadrant d sormais les pratiques de tatouage avec effraction cutan e et de per age corporel et de deux arr t s d application T7 T8 la sous direction de la pr vention des risques infectieux la Direction g n rale de la sant DGS s est adress e le 23 janvier 2009 aux directeurs des DDASS et des Directions r gionales des affaires sanitaires et sociales DRASS pour leur appo
54. chapitre Les peines encourues par les personnes morales sont 1 L amende dans les conditions pr vues l article 131 41 du code p nal 2 La peine de confiscation de la chose qui a servi ou tait destin e commettre l infraction ou la chose qui en est le produit Art R 1312 13 La r cidive des contraventions pr vues aux articles R 1312 9 et R 1312 10 est r prim e conform ment aux articles 132 11 et 132 15 du code p nal Arr t du 3 d cembre 2008 relatif l information pr alable la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e de maquillage permanent et de per age corporel Extraits Annexe Tatouages maquillages permanents piercings quels risques quelles pr cautions Quels sont les risques Chaque acte qui implique une effraction cutan e piercing tatouage et maquillage permanent notamment peut tre l origine d infections si la peau de la personne sur laquelle l acte est r alis n est pas d sinfect e si le mat riel p n trant la barri re cutan e n est pas st rile ou si l ensemble des r gles d hygi ne n est pas respect Tous les piercings quelle que soit la partie du corps les tatouages et maquillages permanents entra nent de minimes saignements ou de microscopiques projections de sang ou de liquides biologiques pas toujours visibles et peuvent donc transmettre des infections bact riennes le plus souvent mais aussi les virus des h
55. cle R 5132 45 Pour des raisons d hygi ne et de sant publique la production la fabrication le transport l importation l exportation la d tention l offre la cession l acquisition ou l emploi ainsi que la publicit des substances ou pr parations mentionn es l article L 5132 2 peuvent faire l objet de mesures d interdiction ou de restriction ou de prescriptions particuli res d finies apr s avis du Haut Conseil de la sant publique par arr t du ministre charg de la sant et selon le cas des ministres charg s de l agriculture de la consommation des douanes de l environnement ou de l industrie officiers et agents de police judiciaire fonctionnaires et agents du minist re de la sant ou des collectivit s territoriales habilit s et asserment s dans des conditions fix es par d cret en Conseil d Etat 16 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 ans L article R1311 12 concerne l information obligatoire et pr alable affich e de mani re visible et remise par crit aux clients sur les risques et les pr cautions respecter Le contenu de cette information et les modalit s de sa d livrance ont t d taill s dans l arr t du 3 d cembre 2008 T8 L article R1311 13 pr cise que les dispositions du chapitre ler ne sont pas applicables aux professionnels de sant lorsqu ils r alisent des actes de soins qui restent r gis par les dispositions l gi
56. comme le site internet du Minist re de la sant ou leur vulgarisation sur les plaquettes de l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant INPES pourrait aboutir une meilleure connaissance des risques encourus La communication active entre tatoueurs perceurs ou clients et professionnels de sant doit tre encourag e pour faciliter le d cryptage de cette litt rature et aboutir une prise de d cision clair e de la part du client Une information dirig e vers l ensemble des professionnels de sant est galement n cessaire En effet la litt rature s enrichit de jour en jour de la publication de nouveaux articles rapportant des v nements ind sirables li s soit au piercing soit au tatouage souvent g n riques 14 16 18 39 mais aussi comme cela t voqu en introduction rapportant des v nements nouveaux 15 17 20 22 24 25 De plus les effets d l t res d autres techniques plus r centes comme le maquillage permanent font leur apparition 40 Or la base de donn es de vigilance sp cifique au tatouage mise en place en France reste d sesp r ment vide La personne en charge l Afssaps soup onne les professionnels du tatouage de ne pas oser faire la d marche et les professionnels de sant soit de ne pas tre sollicit s soit de ne pas conna tre la proc dure A ce jour un seul dossier a t ouvert concernant une r action locale un tatouage mais il n a pas pu
57. ction cutan e et de per age corporel Annexe Module de formation th orique L enseignement du module th orique comprend les sept unit s suivantes Unit 1 Rappel des r glementations relatives au tatouage et au per age et des normes concernant les encres de tatouage et les bijoux de per age Unit 2 G n ralit s d anatomie et de physiologie de la peau notamment cicatrisation Unit 3 R gles d hygi ne en lien avec le contenu de l arr t pr vu par l article R 1311 4 du code de la sant publique flores microbiennes pr cautions universelles concernant les r gles d hygi ne antiseptiques et d sinfectants spectres d action et modalit s d utilisation Unit 4 G n ralit s sur les risques allergiques et infectieux notamment agents infectieux notamment responsables des complications infectieuses li es aux actes de tatouage et de per age m canismes de l infection facteurs de risques modes de transmission pr cautions et contre indications li es la r alisation de l acte Unit 5 St rilisation et d sinfection d sinfection du mat riel r utilisable thermosensible st rilisation du mat riel y compris le conditionnement et la maintenance des dispositifs m dicaux utilis s tra abilit des proc dures et des dispositifs Unit 6 R gles de protection du travailleur et notamment les accidents infectieux par transmission sanguine et les obligations et recommandations vaccinales U
58. ctions associ es aux soins en chirurgie dentaire et en stomatologie L analyse publi e r cemment par l Institut de veille sanitaire InVS 5 35 dont l objectif tait d valuer le risque de transmission virale crois e entre patients li e des insuffisances dans l application des recommandations de st rilisation des porte instruments rotatifs est int ressante Si le mod le utilis par l InVS anticipe un risque individuel relativement faible de contracter une infection aux virus de l immunod ficience humaine VIH et des h patites C VHC et B VHB compte tenu du nombre lev d actes de chirurgie dentaire r alis s plusieurs enqu tes men es en parall le mat rialisent la persistance d insuffisances notoires chez certains praticiens malgr la publication d un guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie en juillet 2006 36 Dans le cadre du suivi de la mise en uvre de ces recommandations la DGS avait engag plusieurs actions dont des enqu tes r gionales en partenariat avec les services d concentr s dont il peut tre int ressant de tirer des enseignements En Franche Comt une forte mobilisation des Ordres des chirurgiens dentistes avait entra n la participation massive des chirurgiens dentistes 97 37 Plus de sept praticiens sur dix consid raient le risque infectieux comme important ou tr s important dans leur pratique les chirurgiens denti
59. d crite en annexe de l arr t du 12 d cembre 2008 pris pour l application l article R 1311 3 du CSP mais s est largie aux autres nouveaut s r glementaires Les techniques de tatouage m dical utilis dans la reconstruction mammaire ou le marquage de la muqueuse intestinale ne sont videmment pas abord es ici 6 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 De m me la transposition en droit fran ais de la r glementation relative aux recherches biom dicales interventionnelles portant sur des produits de tatouage entr e en vigueur le 27 ao t 2006 n est pas trait e 1 4 El ments prendre en compte pour la gestion du dossier En France les professions de tatoueurs et perceurs sont des professions lib rales non encore r glement es Il n existe donc pas de r pertoire de ces professionnels pour mener l action d information pr vue en Lorraine L augmentation r cente du nombre de professionnels souvent jeunes si elle est visible n est pas forc ment tra able en raison des moyens modernes de communication et d changes souvent utilis s Les pratiques concern es sont anciennes m me ancestrales la publication soudaine d une s rie de textes est potentiellement anxiog ne la crainte du contr le jusque l non pratiqu risque de g n rer un effet pervers de retour la clandestinit de ces pratiques qui commen aient tout juste se montrer Il est donc pr
60. donn es disponibles concernant les actes corporels sans caract re m dical avec effraction cutan e mettait l avis suivant 26 Une information et ou une formation sur le risque infectieux aupr s des personnes r alisant ces actes ou s y soumettant est n cessaire des pr cautions d hygi ne de base en adaptant les recommandations existantes en milieu de soins doivent tre respect es par toutes les personnes r alisant ces actes ces pr cautions concernent les locaux le mat riel les produits les modalit s de r alisation des actes en particulier les d sinfections cutan es ou muqueuses les proc dures de nettoyage de d sinfection et de st rilisation et d limination des d chets par une fili re prot g e le mat riel usage unique d s lors qu il existe devrait tre utilis des guides de proc dures qui pourraient s inspirer des recommandations pour la surveillance et la pr vention des infections nosocomiales et pour la d sinfection des dispositifs m dicaux r alis s avec la collaboration des personnes qui pratiquent ces actes et soumis pour avis au CSHPF seraient tr s utiles des contr les devraient tre effectu s sur le respect des pr cautions d hygi ne dites standard dans les locaux des personnes qui pratiquent ces actes studios de tatouages et de piercing salons d esth tique ou de coiffure immunisation contre le virus de l h patite B des personnes qui effectuent ces ac
61. e fran aise de s curit sanitaire des produits de sant les produits de tatouage s curit des produits de tatouage http www afssaps fr Produits de sante Produits de tatouage gt Fiche de d claration d effet ind sirable cons cutif la r alisation d un tatouage http www afssaps fr var afssaps site storage original application 91ed479dce8982125da 1fc7245f2a8ad pdf Google Moteur de recherche d informations sur internet http www google fr Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Piercing Tatouages Risques d infections Mesures l mentaires de pr vention http www inpes sante fr L gifrance Le service public de l acc s au droit http www legifrance gouv fr Le Tatouage le site du tatouage piercing et du body art http www le tatouage com Minist re de la sant et des sports www sante jeunesse sports gouv fr Minist re de la sant et des sports Tatouage par effraction cutan e et per age http www sante sports gouv fr dossiers sante tatouage tatouage par effraction cutanee percage html Pages jaunes Annuaire des professionnels http www pagesjaunes fr Passion Piercing Le magazine du body piercing Les types de piercing et leur origine http www passion piercing fr types piercings leur origine a 50 html Piercing et tatouage un risque une mode chez les artistes http www medecine des arts com Piercings et tatouages un risque html
62. e guide de pr vention de la transmission des maladies infectieuses en Stomatologie Odontologie dit sous l gide du Minist re charg de la sant en d cembre 1997 tait en vigueur 58 ibid p 12 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 33 avec les professionnels rencontr s il ne semble pas qu ils soient bien inform s de la signification r elle de ces mesures Alors que les dentistes s interrogent sur leur r gime de prise en charge en cas d AES et de l int r t de disposer d une assurance sp cifique pour ce risque particulier les tatoueurs perceurs connaissent ils seulement la d marche suivre en cas d AES Parall lement la mise en place des mesures de d claration d activit et de formation et des activit s de contr le y aff rant l acc s l information est probablement lun des chantiers majeurs d velopper En effet la litt rature m dicale est riche et apporte souvent des r ponses aux questions que se posent les tatoueurs et perceurs ou leurs clients On peut citer l exemple du tatouage en r gion lombaire et des risques ult rieurs de l analg sie p ridurale qui pose question l un des r pondants de notre enqu te un article r cent propose aux anesth sistes des conduites tenir adapt es la nature du tatouage 23 Le partage de l information par la mise disposition des publications m dicales sur des supports l gitimes
63. e la s curit sanitaire li e vos activit s professionnelles je vous saurais gr de bien vouloir r pondre au questionnaire recto verso ci joint portant sur la gestion du risque infectieux li vos pratiques Le questionnaire compl t est retourner la DRASS de Lorraine au moyen de l enveloppe r ponse jointe avant le 20 juin 2009 Cette enqu te doit aussi permettre d identifier les difficult s li es la mise en uvre des recommandations de bonnes pratiques Je vous invite donc prendre connaissance galement de l arr t du 11 mars 2009 relatif aux bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit en particulier de ses annexes 1 concernant le tatouage et le maquillage Immeuble Les Thiers 4 rue Piroux CO 71 54036 NANCY CEDEX T l 03 83 39 29 29 Fax 03 83 39 28 93 permanent 2 concernant le per age corporel et 3 d crivant le protocole de st rilisation des mat riels Je souhaite que cette d marche marque le point de d part d une r elle dynamique r gionale vous associant pour la pr vention globale des infections li es aux activit s de tatouage par effraction cutan e et de per age corporel Je vous remercie de votre collaboration et vous prie d agr er Madame Monsieur l expression de mes sentiments les meilleurs SIGN M Willaume PJ un questionnaire une enveloppe r ponse i Arr t du 23 d cembre 2008 fixant les modalit s de d claration des activit s de tatouage
64. e pose de composition tr s h t roclite sont soumis la r glementation du commerce notamment les dispositions du Code du commerce concernant la conformit et la s curit des produits et des services dans la relation vendeur consommateur 3 3 1 Loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 relative la politique de sant publique Cette loi ins rait les premi res dispositions concernant les produits de tatouage dans la partie l gislative du Code de la sant publique T4 en cr ant notamment les articles suivants e Art L 513 10 1 qui d finit les produits de tatouage On entend par produits de tatouage toute substance ou pr paration colorante destin e par effraction cutan e cr er une marque sur les parties superficielles du corps humain l exception des produits qui sont des dispositifs m dicaux au sens de l article L 5211 1 du CSP e Art L 513 10 2 qui rend applicables aux produits de tatouage certaines dispositions pr vues pour les produits cosm tiques notamment l obligation de d claration d ouverture ou d exploitation d tablissements de fabrication de conditionnement ou d importation de produits de tatouage et la d signation de personne s qualifi e s poss dant des connaissances scientifiques suffisantes responsable s de la fabrication du conditionnement de l importation des contr les de qualit de 8 R solution ResAP 2008 1 sur les exigences et les crit res d innocuit des tatouages et
65. entaire Publi au JORF n 0061 du 12 mars 20 08 Texte n 147 p 37008 T17 Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant D cision du 14 septembre 2004 portant interdiction de l importation de l exportation de la mise sur le march titre gratuit ou on reux et de l utilisation des lots 7996988 et 7996989 d encres de tatouage d nomm es Starbrite Colors Black Magic Starbrite Colors Tribal Black et Starbrite Colors Scarlet Red fabriqu es par la soci t Tommy s Supplies et portant suspension de l importation de l exportation de la mise sur le march titre gratuit ou on reux et de l utilisation des autres encres de tatouage de marque Starbrite Colors JORF n237 du 10 octobre 2004 Texte n12 page 17347 Disponible sur http www afssaps fr Infos de securite Communiques de presse Interdiction de l ensemble des encres de la marque Starbrite Colors language fre FR Sites internet Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Activit s essais cliniques produits cosm tiques ou de tatouage http www afssaps fr Activites Essais cliniques Essais cliniques produits cosmetiques ou de tatouage offset 13 pt Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Dossiers th matiques s curit des produits de tatouage http www afssaps fr Dossiers thematiques Securite des produits de tatouage Securite des produits de tatouage offset 0 Agenc
66. es et d une enveloppe r ponse pr affranchie cf Annexes 3 et 4 Un d lai de 15 jours tait propos pour r pondre avec une date limite au 20 juin 2009 Le questionnaire comportait des rubriques d ordre g n ral sur le lieu d exercice la nature et l anciennet de l activit une section sur les connaissances du professionnel concernant la r glementation les bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit la vigilance l information pr alable et le consentement parental et enfin une section ouverte pour des suggestions et commentaires Afin d autoriser l anonymat lorsqu il tait souhait les professionnels pouvaient renseigner leur nom et coordonn es ou s identifier par un pseudonyme ou ne mentionner que le d partement d exercice et la taille de la localit Les enveloppes r ponses libell es Enqu te Tatouage amp Piercing gt avec la mention P le Actions de sant et non Inspection r gionale de la sant IRS taient dirig es vers l assistante de l IRS par la personne responsable du courrier pr alablement http www pagesjaunes fr http www le tatouage com annuaire tatoueurs pierceurs http www s n a t org http www peaudencre com sppf syndicat html http www google fr gt 10000 10 20 000 20 50 000 gt 100 000 habitants La Lorraine ne compte pas d agglom ration de 50 100 000 habitants Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2
67. es techniques ou le cas ch ant l organisateur de la manifestation e Arr t du 11 mars 2009 relatif aux bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit pour la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e y compris de maquillage permanent et de per age corporel l exception de la technique du pistolet perce oreille T12 Il comporte trois annexes qui d taillent avec pr cision les r gles g n rales d hygi ne et de salubrit pour la mise en uvre de la technique du tatouage et du maquillage permanent Annexe 1 et de la technique du per age corporel Annexe 2 et le protocole de st rilisation des mat riels Annexe 3 L organisation des locaux la nature du mobilier l et reproduit en Annexe 2 du pr sent document Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 21 les normes des produits d entretien y sont pr cis s et la proc dure d hygi ne des mains d crite L utilisation de gants st riles est requise pour la r alisation de l acte de per age Ces annexes sont consultables et t l chargeables sur www sante jeunesse sports gouv fr e Arr t du 11 mars 2009 relatif aux bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit pour la mise en uvre du per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez par la technique du pistolet perce oreille T13 Corollaire de l arr t pr c dent il d crit les r gles g n rales d hygi ne et de salubrit po
68. essionnel que domestique Les complications imm diates sont plut t locales et r versibles sous traitement corticost ro de et antihistaminique mais des cicatrices ch lo des une hyperpigmentation post inflammatoire ou une lichenification ont t rapport s Le v ritable risque r side dans la sensibilisation au PPD avec des r actions g n ralis es tr s s v res en cas de r exposition l occasion d une nouvelle application de henn la PPD ou de teintures capillaires ou d une autre exposition professionnelle ou domestique l allerg ne lui m me ou l un des nombreux produits pour lesquels des allergies crois es ont t rapport es y compris certains m dicaments dapsone benzoca ne ou colorants textiles Dans plusieurs observations des r actions positives au henn et la PPD aux patch tests sugg rent une potentialisation des effets Il existe des l ments susceptibles d indiquer que des encres ou p tes utilis es pour le tatouage temporaire au henn noir contiennent de la PPD la pr paration et le tatouage sont d un noir de jais l encre s che tr s rapidement la p te de henn naturel doit s cher de 24 48 heures avant de prendre toute sa couleur le tatouage temporaire dure de une trois semaines sans se d colorer l encre ou la p te au henn noir est tr s peu ou Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 pas odorante le henn naturel sen
69. et 2009 Kluger N Bessis D Raison Peyron D Guillot B Tatouages permanents de nouvelles complications au XXI me si cle Presse Med 2006 35 1597 9 Cook J Metcalf J Images in clinical medicine Tattoo Allergy N Eng J Med 2009 361 el Samantha S Tweeten M Rickman LS Infectious Complications of Body Piercing Clinical Infectious Diseases 1998 26 735 40 Hanif J Frosh A Marnane C Ghufoor K Rivron R Sandhu G Lesson of the week High ear piercing and the rising incidence of perichondritis of the pinna BMJ 2001 322 906 7 Dron P Lafourcade MP Leprince F Nonotte Varly C Van Der Brempt X Banoun L Sullerot I This Vaissette C Parisot L Moneret Vautrinhttp www sciencedirect com science _ob ArticleURL amp udi B6W8N ANWW6GSN 2 amp user 10 amp origUdi B6W71 46BSJHC 9 amp fmt high amp coverDate 10 2F31 2F2007 amp rdoc 1 amp orig article amp acct CO0 0050221 amp version 1 amp urlVersion 0 amp userid 10 amp md5 2a685a0793d84bc670f1ie 891d9410cb8 affi DA Les allergies aux piercings et aux tatouages enqu te du r seau d allergo vigilance Revue fran aise d allergologie et d immunologie clinique 2007 47 398 401 Ouzan D Piercing et h patite C ph nom ne de mode ou probl me de Sant Publique Gastroenterol Clin Biol 2004 28 455 7 Auffret JC Piercing tattoos et pratiques sportives Congr s commun de la Soci t Fran aise de M decine du Sport et la Soci t Fran ai
70. euvent mais avec des restrictions et conditions en cours de r daction l Afssaps e Projet de plan d inspection et de programme de formation sp cifique l inspection des tatoueurs perceurs et maquilleurs permanents en cours la DGS 3 6 Autres textes applicables e Circulaire interminist rielle NDGS RI2 DHOS DGT DS S 2008 91 du 13 mars 2008 relative aux recommandations de prise en charge des personnes expos es un risque de transmission du virus de l immunod ficience humaine VIH 22 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 L annexe 2 de cette circulaire T15 d crit sous forme tabul e les pr cautions standard pour la pr vention des risques d accidents exposants au sang pour chaque pratique risque Ces recommandations sont tout fait adapt es aux pratiques des tatoueurs et perceurs Son annexe 6 d crit les modalit s de suivi apr s accident d exposition avec un chapitre sp cifique dans le contexte d un accident du travail e D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 relatif au code du travail partie r glementaire Ce d cret T16 cr e l article R4423 1 du Code du travail qui stipule que pour toute activit susceptible de pr senter un risque d exposition des agents biologiques une valuation du risque doit tre r alis e Elle permet d identifier les travailleurs risque de maladie professionnelle et pour lesquels des mesures sp ciales de protecti
71. fr Nancy le 4 juin 2009 Madame Monsieur La r glementation relative aux activit s de tatouage par effraction cutan e y compris la technique du maquillage permanent et du per age corporel s est enrichie d une s rie de nouveaux textes en 2008 et 2009 Parmi les mesures nouvelles figure l obligation de d claration d activit En effet toute personne physique qui met en uvre une ou des techniques de tatouage de maquillage permanent ou de per age corporel sauf pistolet devra dans le cas d activit s permanentes et pr alablement au d marrage de l activit avoir effectu une d claration au pr fet du d partement si ge du lieu d activit principal au plus tard le 7 janvier 2010 La direction d partementale des affaires sanitaires et sociales DDASS de votre lieu d exercice sera destinataire de votre d claration Le dossier de d claration devra contenir une attestation de formation ou le cas ch ant la justification de l un des titres accept s en quivalence qui devra tre communiqu e la DDASS au plus tard le 26 d cembre 2011 La direction r gionale des affaires sanitaires et sociales DRASS est charg e d habiliter des organismes pour la formation des personnes qui mettent en uvre les techniques de tatouage par effraction cutan e et de per age corporel en Lorraine Afin de r pondre au mieux vos besoins dans le d veloppement d actions r gionales de formation et d changes sur le th me d
72. h des produits de tatouage et des bijoux de piercing au titre de ses missions g n rales de surveillance de la s curit des produits Des enqu tes sur les produits de tatouage sont men es conjointement par l Afssaps et la DGCCRF dans le cadre d un protocole de coop ration mis en place en d cembre 2006 Des inspections sp cifiques d installations de tatouage ou de per age par les services d concentr s de l Etat ont eu lieu dans certaines r gions rendues possibles car inscrites dans le r glement sanitaire d partemental comme en Savoie 12 ou en Moselle mais aussi dans le cadre du contr le de l application des r gles g n rales en mati re d hygi ne et de pr vention des maladies et transmissibles et des r gles sp cifiques en mati re des risques sanitaires des milieux notamment celles relatives l eau aux eaux us es et aux DASRI 34 La nouvelle r glementation encadrant la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e et du per age corporel d crite dans les sections pr c dentes rel ve des comp tences de contr le des six corps d inspection du minist re de la sant Un programme d inspection sp cifique est en cours de validation la DGS ibid p 38 6 ibid p 41 4 DDASS de Moselle Professionnels donnant des soins personnels Recommandations g n rales sur les r gles d hygi ne de base conna tre et respecter 1998 rev 2007 8 Notamment CSP 3i me par
73. ire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 3 L gitim es par la m diatisation de leur usage par les people ces pratiques sont tr s populaires chez les adolescents et les jeunes adultes particuli rement sensibles au discours souvent associ de retour au tribal 4 5 Artistes tatoueurs et perceurs exercent en mode lib ral comme artisans leur profession n est pas r glement e Il ny a donc pas de donn es pid miologiques nationales concernant leur nombre et leur activit 6 Une tude am ricaine r cente men e chez 500 sujets g s de 18 50 ans rapporte qu un quart des sujets tait tatou 8 tant la fois tatou s et perc s dans plus de 70 des cas le tatouage avait t r alis entre 18 et 22 ans L effet de mode pass la d cision de d tatouage pourra se prendre quelques ann es plus tard Le d tatouage au laser de plus en plus fr quemment propos par des esth ticiennes et des tatoueurs pose les m mes questions d hygi ne et de r glementation que l acte initial ce qui n est pas le cas lorsque le m me acte est r alis avec le m me appareil qui est alors un dispositif m dical par un dermatologue 7 Diff rentes chartes de bonnes pratiques ont t labor es en partenariat entre professionnels de la sant et du tatouage et du per age corporel 8 9 10 II convient de saluer ici le travail r alis par le groupe coordonn par le Docteur Guiard
74. l information de mani re visible dans le local o est r alis l acte Une information crite est remise au client apr s la r alisation du geste dans 25 cas sur 29 89 Cinq r pondants sur 30 17 estiment qu une formation sp cifique sur l information et le consentement serait utile 4 2 7 Commentaires libres La moiti des personnes qui ont r pondu a utilis l espace libre pour des commentaires demandes et suggestions trois d entre elles ont ajout des commentaires sur feuille libre Parmi les commentaires les plus fr quents figurent le manque d information 5 dont 3 demandes d envoi des arr t s parution la description de mat riel et de m thodes utilis s 4 fois la demande de coordonn es des organismes de formation 4 fois le souhait d une visite de conformit des locaux 3 fois Les suggestions suivantes ont t faites Suivre les formations propos es aux infirmi res Proposer des formations dans les locaux en activit pour corriger les gestes Distinguer les formations pour tatoueurs et pour perceurs car les pratiques ne sont pas les m mes m me si elles sont pratiqu es dans les m mes studios Les questions suivantes ont t pos es Quel est l ge l gal pour un piercing chez un mineur m me avec le consentement parental Pourquoi les tatoueurs ne peuvent ils s inscrire comme tels la Chambre des m tiers Quelles sont les cons quences d un tatouage bas du dos
75. la contre indication de la rachianesth sie en cas de tatouage lombaire 76 Sant Canada Pratiques de pr vention des infections dans les services personnels tatouage per age des oreilles per age corporel et lectrolyse 1999 7 R solution ResAP 2003 2 sur les tatouages et les maquillages permanents Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 13 ne doivent pas tre pr sentes dans ces produits en raison de leurs propri t s canc rig nes mutag nes reprotoxiques et sensibilisantes T1 Cette r solution a t amend e et renomm e r cemment pour mettre jour les listes pr cit es et inclure les crit res d valuation de l innocuit de certaines substances T2 Concernant le piercing la directive du 27 septembre 2004 de la Commission europ enne d termine la limite du taux de lib ration de nickel autoris e pour les bijoux de piercing T3 3 3 Les bases de l difice fran ais L introduction de la d finition des produits de tatouage et leur assimilation aux produits cosm tiques par la loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 puis la publication de deux d crets en f vrier et mars 2008 ont modifi fondamentalement le paysage l gislatif fran ais concernant les produits de tatouage et les pratiques de tatouage et de per age corporel Note Les produits de piercing gt labrets tapers et autres Prince Albert encore appel s bijoux de pose ou de deuxi m
76. n activit en France 8 Laumann AE Derick AJ Cit par Kluger N ibid p 22 Soci t Fran aise de Dermatologie Traitement d un tatouage par laser pigmentaire 10 REVIH STS R seau VIH h patites toxicomanies en Savoie http www piercing tatoo com 4 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 Les chartes de bonnes pratiques largement utilis es par les professionnels qui les placent volontiers sur leur site internet ou dans leur salle d attente ne pr sentent cependant pas de caract re contraignant pour les tatoueurs et perceurs Ainsi devant les exigences grandissantes du public il devenait urgent de mettre en place une r glementation coh rente de ces pratiques pour en pr venir les complications vitables et minimiser les r percussions financi res sur la sant publique La loi fran aise reconnait pour la premi re fois les produits de tatouage en 2004 avec la loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 relative la politique de sant publique T4 qui ins re leur d finition et des dispositions les concernant dans le code de la sant publique CSP Les r sultats des groupes de travail mis en place l initiative du Minist re de la sant textes r glementant les activit s de piercing tatouage et maquillage permanent tr s attendus par la profession ont commenc para tre en 2008 Ainsi le d cret n 2008 149 fixant les conditions d hygi ne et de salubrit relatives
77. nce gouv fr affichTexte do jsessionid CD6262D885BD5F7A6ED5C 5336C8A670C ipdjoi2v_ 3 cidTexte JORFTEXT000020414285 amp dateTexte 20090709 T13 Minist re de la sant et des sports Arr t du 11 mars 2009 relatif aux bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit pour la mise en uvre du per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez par la technique du pistolet perce oreille JORF n0067 du 20 mars 2009 Texte n 32 p 5041 Lien http www legifrance gouv fr affichTexte do jsessionid CD6262D885BD5F7A6ED5C 5336C8A670Ctpdjoi2v 3 cidTexte JORFTEXTO00020414245 amp dateTexte 20090709 T14 Minist re de la sant et des sports Direction g n rale de la sant Sous direction pr vention des risques infectieux Bureau infections et autres Circulaire N DGS RI3 2009 197 du 06 juillet 2009 concernant la r glementation relative la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e y compris de maquillage permanent et de per age corporel T15 Minist re de la sant de la jeunesse et des sports Minist re du travail des relations sociales et de la solidarit Circulaire interminist rielle NDGS RI2 DHOS DGT DSS 2008 91 du 13 mars 2008 rela tive aux recommandations de prise en charge des personnes expos es un risque de transmission du virus de l immunod ficience humaine VIH Disponible sur http www geres org docpdf ci VIH 13mars08 pdf T16 D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 relatif au co de du travail partie r glem
78. nit 7 Elimination des d chets Module de formation pratique Il est conseill d enseigner ce module de mani re diff renci e en regroupant les personnes selon les techniques mises en uvre Ce module comporte au moins une mise en situation permettant aux personnes form es d acqu rir les bonnes pratiques Ce module pratique comprend les deux unit s suivantes Unit 8 Conna tre les diff rents espaces de travail nettoyage et d sinfection Unit 9 Savoir mettre en uvre les proc dures d asepsie pour un geste de tatouage ou de per age conna tre la proc dure d hygi ne des mains savoir utiliser des gants notamment st riles savoir pr parer le poste de travail savoir pr parer le mat riel notamment st rile et l organiser savoir pr parer et utiliser un champ st rile savoir r aliser les proc dures de st rilisation y compris les contr les de st rilisation Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 VII Annexe 3 Lettre d envoi de l enqu te DRASS de Lorraine Juin 2009 Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re du Travail des Relations Sociales de la Famille de la Solidarit et de la Ville Minist re de la Sant et des Sports Direction R gionale des Affaires Sanitaires et Sociales de Lorraine P le Actions de Sant Dossier suivi par Dr Anny Fetter M decin inspecteur stagiaire Mail annyfetter sante gouv
79. nt la mise en uvre de l acte DO NON Avant la mise en uvre de la technique informez vous vos clients cochez aufant de cases que n cessaire sur le caract re irr versible des tatouages sur le caract re ventuellement douloureux des actes les risques d infections sur les nsques allergiques encres de tatouage ou boux de piercing sur le temps de cicatnsabon et les risques ccatriciels sur les pr cautions pour permettre une cicatrisation rapide Demandez vous un consentement crit pr alable la personne titulaire de l autorit parentale ou au tuteur lorsque vous r alisez un acte de tatouage ou de per age sur un mineur O NON o OUI Demandez vous la personne titulaire de l autorit parentale ou au tuteur d tre pr sent lorsque vous d livrez cette information un mineur O NON D oul L information est elle affich e de mani re visible dans le local o est r alis l acte O NON o oul Remettez vous une information crite au chent apr s la r alisation du geste O NON o OUI Estimez vous qu une formation sp cifique sur l information et du consentement vous soit utile O NON D oul Cette Information peut tre t l charg e sur le ste Internet www sante Jeuneese sports gouv fr Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 XI Annexe 5 Tableaux de r sultats Tableau IV Connaissances des th mes de la formation d crits dans l annexe de l arr t du 12
80. oire comporte une description du dispositif r glementaire fran ais avec un point sur les volutions La deuxi me partie consiste en une action d information en direction des professionnels lorrains sous la forme d une enqu te port e par un questionnaire sur leur niveau de connaissances et leur besoin de formation Des entretiens avec des professionnels ont eu lieu 1 3 D finition du champ La formation aux conditions d hygi ne et de salubrit pr vue l article R 1311 3 du CSP T5 concerne les personnes qui mettent en uvre les techniques cit es l article R 1311 1 savoir les techniques de tatouage par effraction cutan e y compris la technique du maquillage permanent et du per age corporel l exception du per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez quand il est r alis par la technique du pistolet perce oreille Pour ce travail l enqu te s est limit e aux tatoueurs et aux perceurs de Lorraine Une action similaire pourra tre envisag e pour les personnes pratiquant le maquillage permanent et les techniques d pilation par lectrolyse voire celles qui pratiquent le per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez par la technique du pistolet perce oreille m me si ces derni res ne sont pas concern es par l obligation de formation L information en direction des professionnels lorrains ne s est pas limit e l obligation de formation aux conditions d hygi ne et de salubrit
81. on peuvent tre n cessaires L employeur recommande sur proposition du m decin du travail aux travailleurs non immunis s contre les agents biologiques pathog nes auxquels ils sont ou peuvent tre expos s de r aliser sa charge les vaccinations appropri es 3 7 Autres r f rentiels e Guide des vaccinations Dans la derni re dition 31 le Comit technique des vaccinations de la DGS et le CSHPF incluent les tatoueurs dans le groupe des personnes qui dans le cadre d activit s professionnelles ou b n voles sont susceptibles d tre en contact direct avec des patients et ou d tre expos es au sang et d autres produits biologiques soit directement contact direct projections soit indirectement manipulation et transport de dispositifs m dicaux de pr l vements biologiques de linge de d chets chez qui la vaccination contre le virus de l h patite B est recommand Ces recommandations sont reprises dans le num ro th matique annuel du Bulletin pid miologique hebdomadaire BEH 32 qui cite d ailleurs en r f rence l avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France de 2000 9 e Plan national de lutte contre les h patites B et C 2009 2012 La derni re version de ce plan 33 fait r f rence aux tatoueurs et perceurs plusieurs reprises notamment dans la section 1 4 propos de pr vention de la transmission des virus B et C lors des actes risque et d ac
82. onditionnement et d importation des produits de tatouage instituant un syst me national de vigilance et modifiant le CSP dispositions r glementaires La r glementation applicable aux produits de tatouage se rapproche de celle des cosm tiques Il n existe pas d autorisation pr alable de mise sur le march il incombe au fabricant de garantir des produits satisfaisant aux exigences l gislatives et r glementaires et ne pr sentant aucun danger pour la sant Leur fabrication doit tre r alis e en conformit avec les bonnes pratiques de fabrication L Afssaps est en charge de la s curit d emploi de ces produits depuis ao t 2004 cf 3 3 1 soit une amende de 1 500 euros Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 17 Ce d cret du 3 mars 2008 T6 cr e un chapitre X intitul Produits de tatouage en cinq sections au titre III du Livre ler et un chapitre VII intitul Produits de tatouage au titre III du livre IV de la cinqui me partie du CSP Ces sections d finissent les nouvelles mesures concernant La fabrication le conditionnement et l importation des produits de tatouage L article R 513 10 1 pose l exigence de st rilit de ces produits et d finit la notion de dose quantit de produit utilis e pour une seule personne au cours d une seule s ance Il pr cise les sp cifications exig es pour la qualit des substances colorantes et autres et
83. ositions r glementaires JORF n9055 du 5 mars 2008 Texte n 26 p 3976 Lien http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXT000018209615 amp f astPos 1 amp fastReqld 67400522 amp categorieLien cid amp oldAction rechTexte T7 Minist re de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative Arr t du 29 octobre 2008 pris pour l application de l article R 1311 7 du CSP et relatif au per age par la technique du pistolet perce oreille JORF n 0257 du 4 novembre 2008 Texte n 43 p 16766 Lien http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXT000019720688 amp f astPos 37 amp fastReqld 1580096387 amp categorieLien cid amp oldAction rechTexte T8 Minist re de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative Arr t du 3 d cembre 2008 relatif l information pr alable la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e de maquillage permanent et de per age corporel JORF n0290 du 13 d cembre 2008 Texte n 31 p 19053 Lien http www legifrance gouv fr affichTexte do dateTexte amp categorieLien id amp cidText e JORFTEXT000019917687 amp fastPos 22 amp fastReqld 756088127 amp oldAction rechExpText eJorf T9 Minist re de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative Arr t du 12 d cembre 2008 pris pour l application de l article R 1311 3 du CSP et relatif la formation des personnes qui mettent en uvre les techniques de tatouage p
84. ouage et du piercing et l autre portant sur les produits de tatouage et de leurs arr t s d application 3 3 2 D cret n 2008 149 du 19 f vrier 2008 fixant les conditions d hygi ne et de salubrit relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutan e et du per age et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires Ce d cret T5 ins re un chapitre ler intitul Tatouage par effraction cutan e et per age au titre ler du Livre Ill de la premi re partie du CSP ce chapitre se divise en trois sections NB Le d tail des articles R 1311 1 13 est fourni en Annexe Il du pr sent document Section 1 Tatouage par effraction cutan e et per age corporel L article R 1311 1 en d finit le champ tatouage par effraction cutan e maquillage permanent et per age corporel L article R 1311 2 concerne les d clarations d activit et de cessation d activit Les modalit s de ces d clarations ont t fix es par l arr t du 23 d cembre 2008 T11 L article R 1311 3 traite de la formation aux conditions d hygi ne et de salubrit Les cat gories d tablissements et les organismes habilit s d livrer cette formation son contenu et les dipl mes accept s en quivalence ont t d taill s dans l arr t du 12 d cembre 2008 T9 L article R 1311 4 impose le respect des r gles g n rales d hygi ne et de salubrit en particulier l utilisation de mat riel usage unique et st
85. out quantitatif avec des d lais contraints un nombre important de destinataires d apparence homog ne et la n cessit d un traitement rapide et standardis des donn es Le vocabulaire employ n a volontairement pas t vulgaris afin de pouvoir rattacher directement les th mes aux r f rences des articles de loi correspondants dans une d marche d information ce choix devrait en outre permettre de mettre en vidence des variations dans l interpr tation des textes par les destinataires L objectif de l enqu te tait d abord de sensibiliser les professionnels lorrains la r glementation en vigueur puis de leur donner l opportunit d exprimer les difficult s qu ils pourraient rencontrer dans la mise en uvre des recommandations de bonnes pratiques La m thodologie utilis e bas e sur les d clarations des int ress s ne serait pas adapt e si lon souhaitait r aliser un v ritable tat des lieux des connaissances concernant les mesures de r duction du risque infectieux li aux pratiques de tatouage et de piercing prises par les professionnels S agissant d un secteur nouvellement r glement toute r f rence un possible contr le comme la mention Inspection r gionale de la sant dans l adresse a t volontairement omise dans la correspondance De plus le questionnaire proposait une option de r ponse anonyme Il n a pas t constitu de fichier nominatif des professionnels impliqu s dans l
86. par effraction cutan e y compris de maquillage permanent et de per age corporel Arr t du 12 d cembre 2008 pris pour l application de l article R 1311 3 du CSP et relatif la formation des personnes qui mettent en uvre les techniques de tatouage par effraction cutan e et de per age corporel iii Arr t du 11 mars 2009 relatif aux bonnes pratiques d hygi ne et de salubrit pour la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e y compris de maquillage permanent et de per age corporel l exception de la technique du pistolet perce oreille Annexe 4 Questionnaire Tatouage et Piercing Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 IX TATOUAGE ET PIERCING besoins en formation des professionnels lorrains Merci de retourner ce questionnaire compl t avant le 20 juin 2009 DRASS de Lorraine Pole Actions de sant Enqu te Tatouages Piercing CO 80071 54036 Nancy cedex Nom pr nom adresse facuRat _ T l phone O _ L L_ L_L JLL IL L Adresse lectronique OU st vous souha ez garder l anonymat A D partement O Meurhe et Mosele O Meuse D Moselle O Vosges Ville de O lt moins de 10 000 habitants C 10 000 20 000 hab amts 0 20 000 100 000 habitants Oplus de 100 000 habitants Activite s O Tatouage Depuis _ _ _ _ indiquer l ann e O Piercing Deours _ __ _ __ indiquer l ann e Vous arrive t il de pratiquer ce
87. pose et de son support qui en garantisse la st rilit jusqu utilisation les modalit s d application de cet article ont t fix es par l arr t du 11 mars 2009 T13 Les sp cifications concernant l tiquetage de l emballage herm tique unitaire du bijou de pose et son support sont pr cis es dans l article R 1311 9 L article 2 IV du pr sent d cret fixe la date d entr e en vigueur de ces dispositions un an apr s la publication du pr sent d cret soit au 21 f vrier 2009 Section 3 Dispositions communes L article R1311 10 dispose qu un tatouage par effraction cutan e ne peut tre r alis qu avec des produits de tatouage respectant les dispositions pr vues par les articles L 513 10 1 L 513 10 4 du CSP et que les tiges utilis es lors du per age initial jusqu cicatrisation ainsi que celles utilis es apr s cicatrisation soient conformes aux dispositions de l article R 5132 45 et aux textes r glementaires relatifs au nickel pris pour son application T3 L article 2 IIl du pr sent d cret fixe la date d entr e en vigueur six mois apr s sa publication soit au 21 ao t 2008 L article R 1311 11 interdit de pratiquer ces techniques R 1311 1 et R 1311 6 sur une personne mineure sans consentement crit d un titulaire de l autorit parentale ou du tuteur La preuve du consentement doit pouvoir tre pr sent e aux autorit s de contr le mentionn es l article L 1312 1 pendant trois 31 Arti
88. r alable du consommateur et de consentement en particulier chez les mineurs arr t du 3 d cembre 2008 Lors des entretiens la perception de la signification de ces notions a galement t explor e e Concernant l organisation et la planification Le support administratif initialement propos n a pas pu tre fourni en raison d autres priorit s intercurrentes Les enveloppes r ponse initialement pr vues n ont pas pu tre livr es dans les d lais pourtant n goci s au pr alable une solution artisanale a t organis e Le questionnaire n a pu tre valid et le courrier d envoi sign qu en fin de semaine 28 le d lai de r ponse a par cons quent t r duit deux semaines Plus d un tiers des r ponses n a t r ceptionn qu en semaines 26 et 27 L exploitation des donn es avec un premier gel de la base de donn es au 2 juillet pour la r daction de ce m moire sera ventuellement compl t e par une deuxi me analyse apr s confrontation aux donn es enregistr es par les DDASS et pr sent e lors de la soutenance du m moire en septembre 2009 10 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 3 LE DISPOSITIF REGLEMENT AIRE FRAN AIS 3 1 Le contexte en France En sa s ance du 15 septembre 2000 le groupe de travail sur les h patites de la section des maladies transmissibles du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France CSHPPF apr s avoir analys les
89. r hension ou la douleur occasionn e par le geste La premi re partie est d di e aux modes de transmission des infections et leurs effets sur l organisme elle aborde les r les respectifs du professionnel et du client dans la pr vention de ces risques La deuxi me partie pr sente les r gles dites universelles d hygi ne Les chapitres suivants d crivent les caract ristiques respecter pour l installation des locaux le choix du mat riel la pr paration de l acte lavage des mains et nettoyage de la peau et ses suites nettoyage et d sinfection ou st rilisation du mat riel gestion des d chets pour le client soins effectuer pr cautions prendre et conduite tenir en cas d infection La derni re partie informe le professionnel sur les risques d accidents li s l exposition au sang Il comporte galement un recueil des textes l gaux en vigueur et un lexique reprenant les principaux termes techniques utilis s En mars 2001 toujours sous la direction du Dr Guiard Schmid un Guide des bonnes pratiques du piercing a t produit par le Groupe fran ais d tude et de recherche sur le piercing r unissant des professionnels de la sant et du piercing 10 Ce groupe se pronon ait tr s clairement contre l utilisation des pistolets perce oreille et autres appareils manuels de piercing Il est int ressant de relever que ces professionnels de sant impliqu s dans sa r daction se gardent volont
90. rter des pr cisions sur l application de ces textes et sur le r le des services d concentr s dans le dispositif et pour leur demander d identifier les r f rents en charge de ce dossier au niveau r gional et d partemental Les personnes mettant en uvre des techniques de tatouage de maquillage permanent ou de per age corporel doivent d clarer cette activit au pr fet du d partement si ge de leur lieu d activit principal au plus tard le 7 janvier 2010 Les DDASS sont destinataires Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 5 de ces d clarations d activit Le dossier de d claration doit contenir une attestation de formation communiquer la DDASS avant le 26 d cembre 2011 Les DRASS quant elles sont charg es d habiliter les organismes de formation qui devront d poser une demande d habilitation aupr s du pr fet de r gion Le 6 mars 2009 MISP stagiaire la DRASS de Lorraine j ai t d sign e suppl ante de Mme R conseill re technique r gionale en soins r f rente titulaire pour la DRASS de Lorraine Il a t demand ce bin me d valuer la n cessit pour la DRASS de Lorraine d habiliter un ou des organismes d livrer la formation pr vue l article R 1311 3 du CSP Ce th me a alors t identifi comme pouvant servir de support au m moire de fin d tudes de la formation de MISP Pour r pondre au cahier des charges propos le m m
91. s activit s en dehors de votre local habituel O NON O OUI pr ciser Declaration Arr t du 23 d cembre 2008 Avez vous d clar votre actit la Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales DDASS de votre d partement d exercice O OUI Date I I JI I JII IJ 1 O NON pr cisez la raison Formation Arr te du 12 decembre 2008 Etes vous mform e de l obligation de vous former au titre de personne mettant en uvre des techniques de tatouage par efiraction cutan e D NON O OUI Etes vous titulaires de l un des dipl mes ou titres de formation vous dispensant de cette formation O NON o oul Si oui lequel nature date et lieu d obtention Connaissez vous les diff rents th mes de la formation d crits dans l Annexe de l arr t du 12 d cembre 2008 1 R glementation relative au tatouage et au per age Normes concernant les encres de tatouage O Bien O Assez bien Pas assez bien Pas du tout les bjoux de per age O Bien O Assez bien Pas assez bien Pas du tout 2 Anatomie physiologie de la peau y compris ccatnsation O Bien O Assez bien Pas assez bien Pas du tout 3 R gles d hygi ne Flore macrobienne O Bien O Assezbien O Pas assez bien Pas du tout Pr cautions universelles concernant les regles d hygi ne O Bien O Assezbien O Pas assez bien Pas du tout o Antisepbques desin ectants spectre d actioniutilisation O Bien O Assez bien Pas assez bien Pas du tout 4 Risques allergiques
92. s cutan es ecz ma et grains de beaut les allergies 5 dont 1 allergie aux pigments les traitements 4 dont traitement m dical anticoagulants m dicament li au sang antibiotiques le diab te 4 l h mophilie 4 l pilepsie 2 la tension 1 HIV 2 h patites B C 1 infection 1 La plupart des r pondants 23 sur 24 disent les rechercher syst matiquement avant la mise en uvre de l acte L information prodigu e avant la mise en uvre de la technique porte sur e le caract re irr versible des tatouages 26 cas e e caract re ventuellement douloureux des actes 28 cas Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 27 e es risques d allergies aux encres de tatouage ou aux bijoux de piercing 25 cas dont une fois si le client le demande e le temps de cicatrisation et les risques cicatriciels 28 cas e les pr cautions pour permettre une cicatrisation rapide 28 cas Quatre professionnels ont r pondu ne pas accepter d intervenir sur des mineurs Un consentement crit pr alable est demand la personne titulaire de l autorit parentale ou au tuteur en cas de tatouage ou de per age sur un mineur dans 26 cas sur 28 93 La pr sence de la personne titulaire de l autorit parentale ou du tuteur est demand e lorsque cette information est d livr e un mineur dans 25 cas sur 28 89 Seuls 19 sur 29 66 des r pondants disent afficher
93. sation non conforme la destination du produit son usage habituel ou son mode d emploi ou aux pr cautions particuli res d emploi mentionn es au 7 de l article R 513 10 5 e Piercing Le Petit Larousse illustr 100 dition 2005 pratique consistant percer la peau du corps ou certains organes pour y fixer un bijou ce bijou Note on utilisera indiff remment piercing ou per age corporel le dernier tant de r gle dans les textes l gislatifs et r glementaires fran ais Anny Fetter M moire de l cole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 1 e Produit cosm tique article L 5131 1 du CSP substance ou pr paration destin e tre mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain notamment l piderme les syst mes pileux et capillaire les ongles les l vres et les organes g nitaux externes ou avec les dents et les muqueuses buccales en vue exclusivement ou principalement de les nettoyer de les parfumer d en modifier l aspect de les prot ger de les maintenir en bon tat ou de corriger les odeurs corporelles e Produit de tatouage article L 513 10 1 du CSP toute substance ou pr paration colorante destin e par effraction cutan e cr er une marque sur les parties superficielles du corps humain l exception des produits qui sont des dispositifs m dicaux au sens de l article L 5211 1 du CSP e Tatouage Conseil de l Europe ref T
94. se de Traumatologie du Sport Paris Septembre 2008 Diaporama consult le 3 juin 2009 disponible sur http www irbms com rubriques Ressources diaporamas medecine sport php Levin L Zadik Y Becker T Oral and dental complications of intra oral piercing Dental Traumatology 2005 21 341 3 Soci t suisse d odonto stomatologie Piercing une parure exotique avec complications Berne Suisse Communiqu de presse du 20 juillet 2007 23 Raynaud L Mercier FJ Auroy Y Benhamou D et l quipe SOS ALR Analg sie par voie p ridurale et tatouage lombaire que faire Ann Fr Anesth R a 2006 25 71 3 24 Modest GA Fangman JJW Nipple piercing and hyperprolactinemia N Engl J Med 2002 347 1626 7 25 Girard Claudon A Villedieu MH Endom triose cutan e complication d un piercing Proc Journ es nationales provinciales de dermatologie Mars 2006 Marseille France Les nouvelles dermatologiques 2006 25 427 26 Conseil sup rieur d hygi ne publique Section des maladies transmissibles Avis concernant les r gles de prophylaxie des infections pour la pratique d actes corporels sans caract re m dical avec effraction cutan e tatouage piercing dermographie pilation par lectrolyse rasage S ance du 15 septembre 2000 27 Civatte J Bazex J Piercings et tatouages la fr quence des complications justifie une r glementation Rapport au nom d un groupe de travail de l Acad mie nationale de
95. slatives et r glementaires les concernant En outre ce d cret n 2008 149 du 19 f vrier 2008 compl te la section II du chapitre Il du titre ler du livre IIl de la ere partie r glementaire du CSP en pr voyant une contravention de 5e classe art R 1312 9 et 1312 10 voire la confiscation de la chose qui a commis ou qui tait destin e commettre l infraction ou de la chose qui en est le produit art R 1312 11 pour les personnes qui mettraient en uvre des techniques de tatouage ou de per age corporel sans d clarer leur activit aupr s du pr fet du d partement Sans respecter les conditions d hygi ne et de salubrit pr vues Sans avoir re u la formation aux conditions d hygi ne et de salubrit Sans proc der l information et l affichage requis Sans respecter la r glementation relative aux DASRI en utilisant des produits ou des mat riaux non conformes sur un mineur sans avoir recueilli l accord pr alable du titulaire de l autorit parentale La responsabilit p nale des personnes morales dans les conditions pr vues l article 121 2 du code p nal pour les infractions pr vues au pr sent chapitre et les peines encourues sont pr cis es dans l article R 1312 12 L article R 1312 13 concerne la r pression des r cidives conform ment aux articles 132 11 et 132 15 du code p nal 3 3 3 D cret n 2008 210 du 3 mars 2008 fixant les r gles de fabrication de c
96. stes et leur personnel taient d ailleurs tr s bien vaccin s contre l h patite B Le taux d accidents d exposition au sang AES rapport tait faible 5 mais la conduite tenir en cas d AES tait mal connue Les pr cautions standard concernant l hygi ne du personnel hygi ne des mains et tenue taient largement respect es mais certaines insuffisances avaient t soulign es pour l hygi ne vis vis du patient notamment la d sinfection des t guments p ribuccaux et de la cavit orale r alis e syst matiquement par un praticien sur deux et la d sinfection de l opercule de la cartouche d anesth sie un praticien sur quatre Pour les appareils de st rilisation la quasi totalit des chirurgiens dentistes utilisaient des autoclaves vapeur d eau mais des appareils qui ne sont pas vapeur d eau et ne devraient donc plus tre utilis s restaient encore en fonction Les co ts 5 InVS Analyse du risque infectieux li la non st rilisation entre chaque patient des porte instruments rotatifs en chirurgie dentaire Mai 2009 52 Moins d une contamination par an pour le VIH moins de deux pour le VHC et environ 200 pour le VHB en cas de non st rilisation des porte instruments rotatifs Direction g n rale de la sant Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Juillet 2006 54 Observatoire r gional de la sant et DRASS de Franche
97. stres T3 Directive 2004 96 CE de la Commission du 27 septembre 2004 modifiant la directive 76 769 CEE du Conseil en ce qui concerne la limitation de la mise sur le march et de l emploi du nickel dans les parures de piercing en vue d adapter son annexe au progr s technique T4 R publique fran aise Loi n 2004 806 du 9 ao t 200 4 relative la politique de sant publique JORF n 185 du 11 ao t 2004 Texte 4 sur 94 Lien http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do idArticle LEGIARTI000006690184 amp cidT 8 L ensemble des liens Internet de cette section a t v rifi le 9 juillet 2009 exte LEGITEXTO00006072665 amp dateTexte 20090709 amp fastPos 8 amp fastReqld 601576812 amp oldAction rechCodeArticle T5 R publique fran aise D cret n 2008 149 du 19 f vrier 2008 fixant les co nditions d hygi ne et de salubrit relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutan e et du per age et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires JORF n 043 du 20 f vrier 2008 Texte n 24 page 3 042 Lien http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXT000018149461 amp f astPos 2 amp fastReqld 472112007 amp categorieLien cid amp oldAction rechTexte T6 R publique fran aise D cret n 2008 210 du 3 mars 2008 fixant les r gles de fabrication de conditionnement et d importation des produits de tatouage instituant un syst me national de vigilance et modifiant le CSP disp
98. t R 1311 11 Il est interdit de pratiquer les techniques mentionn es aux articles R 1311 1 et R 1311 6 sur une personne mineure sans le consentement crit d une personne titulaire de l autorit parentale ou de son tuteur Les personnes r alisant ces pratiques sur une personne mineure doivent tre en mesure pendant trois ans de pr senter la preuve de ce consentement aux autorit s de contr le mentionn es l article L 1312 1 Art R 1311 12 Les personnes qui mettent en uvre les techniques mentionn es aux articles R 1311 1 et R 1311 6 informent leurs clients avant qu ils se soumettent ces techniques des risques auxquels ils s exposent et apr s la r alisation de ces techniques des pr cautions respecter Cette information est affich e de mani re visible dans le local o ces techniques sont pratiqu es et est remise par crit aux clients Le contenu de cette information est fix par arr t du ministre charg de la sant gt Arr t du 3 d cembre 2008 Art R 1311 13 Les dispositions du pr sent chapitre ne sont pas applicables aux professionnels de sant lorsqu ils r alisent des actes de soins Ils restent r gis pour ces activit s par les dispositions l gislatives et r glementaires les concernant Art R 1312 12 Les personnes morales peuvent tre d clar es p nalement responsables dans les conditions pr vues l article 121 2 du code p nal des infractions pr vues au pr sent
99. t habituellement la terre le foin ou les huiles essentielles qui y ont t ajout es L afssaps a dit une affichette illustrant la mise en garde envers l utilisation des tatouages ph m res et rappelle que tout effet ind sirable cons cutif l utilisation de produits cosm tiques doit tre d clar l Afssaps sur la Fiche de d claration d effet s ind sirable s suite l utilisation d un produit cosm tique Il faut signaler que ce service est aussi de plus en plus fr quemment propos sur le site internet des esth ticiennes il suffit d entrer tatouage ph m re dans un moteur de recherche pour mesurer l ampleur de l offre Pour en savoir plus D p che APM International 32 cas d ecz ma de contact avec des tatouages noirs au henn en 2008 LDMFB007 11 06 2009 16 40 Disponible sur www apmnews com Benedetti JL Risques toxicologiques li s au henn et ses produits associ s dans les teintures usage corporel Bulletin d information toxicologique Institut national de sant publique et Centre antipoison du Qu bec 2006 22 8 19 Disponible sur www Inspq ac ca bulletin Information toxicologique consult le 25 juin 2009 i Sant Canada Tatouages temporaires au henn noir contenant de la PPD http www hc sc gc ca cps spc pubs cons black henna henne noir fra php i Afssaps http www afssaps fr Infos de securite Communiques de presse Tatouages ephemeres noirs
100. t le plus souvent pratiqu s par des personnes n ayant b n fici d aucune formation ces bonnes pratiques d hygi ne et qui ont donc une connaissance limit e des risques sanitaires li s ces pratiques et des moyens permettant de les r duire Il s agit notamment des techniques de per age corporel ou piercing de tatouage et de maquillage permanent de rasage et d pilation par lectrolyse Les risques sont major s quand ce type d activit est pratiqu dans des locaux non d di s cette seule activit voire en ambulatoire comme au domicile dans les foires conventions ou rave parties ou en milieu p nitentiaire Ces vingt derni res ann es piercing et tatouages apr s avoir progressivement perdu leur mauvaise image sont sortis de la clandestinit pour rencontrer aujourd hui un engouement sans pr c dent dans toutes les couches de la soci t et tous ges Direction g n rale de la sant Infections li es aux soins r alis s en dehors des tablissements de sant Guide de pr vention Janvier 2006 3 Direction g n rale de la sant Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Guide de pr vention des infections li es aux soins en chirurgie dentaire et en stomatologie Juillet 2006 Le mot convention signifie assembl e en anglais C est le terme consacr pour les foires et rassemblements des professionnels du tatouage et du piercing Anny FETTER M mo
101. t les pr sentations et contenances des diff rents conditionnements commercialis s art R 5183 10 12 L article R 513 10 13 astreint au secret professionnel dans les conditions pr vues l article 226 13 du code p nal les personnes qui ont acc s ces informations L information du public L article R 513 10 14 pr cise les informations qui doivent tre mises disposition du public notamment la formule qualitative du produit la quantit de substances 35 R solution ResAP 2008 1 Op cit Les d finitions de l article R 513 10 6 sont donn es dans le lexique en page i au d but du pr sent document Le www afssaps sante fr dossiers thematiques securite des produits de tatouage sa www afssaps sante fr activites essais cliniques EC produits cosmetiques ou de tatouage Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 19 dangereuses et la nature et la fr quence des effets ind sirables r sultant de l usage du produit Le fabricant a obligation de r pondre toute personne qui demande ces informations selon les modalit s d crites dans l article R 513 10 1 Les suites p nales en cas d infraction Les articles R 5437 1 4 d finissent les infractions et les peines amendes et confiscation encourues pour les contraventions et r cidives en cas de mise sur le march de produits non conformes ou de non mise disposition du public des informations pr vues ci dessus
102. t requis Consult le 23 mai 2009 2 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 1 INTRODUCTION 1 1 Tatouage et per age corporel un probl me de sant publique Tout acte faisant intervenir une effraction cutan e comporte un risque d introduction de germes dans l organisme Certaines pratiques comportent en outre des risques li s la nature ou l origine des mat riaux utilis s et ou la qualit de leur pr paration Par ailleurs les saignements ou projections de sang ou de liquides biologiques m me microscopiques peuvent tre l origine de contaminations interhumaines Ces risques ainsi que les pr cautions et mesures d hygi ne mettre en uvre pour les pr venir sont g n ralement bien connus des professionnels de sant pratiquant l effraction cutan e l occasion d actes chirurgicaux diagnostiques ou infirmiers et font partie int grante des programmes de formation initiale des professions concern es Ces connaissances sont ensuite r guli rement mises jour et des guides sp cifiques sont dit s si besoin comme par exemple le guide de pr vention des infections li es aux soins en dehors des tablissements de sant 2 ou le guide de pr vention des infections li es aux soins en chirurgie dentaire 3 Certains actes de modification corporelle vis e esth tique impliquant l introduction d un instrument g n ralement une aiguille travers la peau son
103. tances colorantes et autres ingr dients dont la nomenclature utiliser est galement pr cis e dans l article Ces dispositions sont applicables depuis le 9 mars 2009 art 4 III Le syst me national de vigilance exerc e sur les produits de tatouage Une s rie d articles rend effectif le syst me national sp cifique de vigilance mis en place par l Afssaps Le r le central de l Afssaps est confirm par l article R 513 10 10 Cette vigilance destin e surveiller les risques d effets ind sirables r sultant de l utilisation de produits de tatouage s exerce sur l ensemble de ces produits apr s leur mise sur le s http www afssaps fr Produits de sante Produits cosmetiques 18 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 march art R 513 10 7 Elle repose sur la d claration des effets ind sirables et le recueil d informations les concernant elle pr voit l enregistrement l valuation et l exploitation de ces informations dans un but de pr vention L Afssaps peut mettre en place des travaux concernant la s curit d emploi de ces produits et organiser la r alisation et le suivi des actions correctrices art R 513 10 9 L article R 513 10 8 identifie les intervenants du syst me national de vigilance l Afssaps les autorit s administratives comp tentes art L 221 1 3 du Code de la consommation le groupe d experts sur l valuation des risques des produits de ta
104. tatouage et pour le per age corporel et pour la st rilisation des mat riels d crites dans l arr t du 11 mars 2009 Seules 9 32 d entre elles se posent des questions sur ces recommandations dont l une sur l ensemble des items et estiment avoir besoin de clarification sur e Environnement disposition des locaux salle technique nature du mobilier 9 cas e Entretien et nettoyage des locaux produits recommand s 3 cas e Hygi ne des mains d sinfection produits gants 3 cas e Pr paration de la zone tatouer ou percer 2 cas e Pr paration de la table et du mat riel 2 cas e Protocole de st rilisation 3 cas e Autres pr cisez Remise niveau r guli re envoyez l arr t tous les professionnels demande de liste d tablissements de formation 4 2 5 Connaissances du syst me de vigilance sur les produits de tatouage Quinze des 27 personnes 54 qui ont r pondu cette question disent connaitre des principes de d claration d v nements ind sirables et de m susage 19 70 d entre elles estiment qu une formation sp cifique sur ce sujet serait utile 4 2 6 Information pr alable et consentement parental pour les mineurs Vingt deux sur 26 84 r pondants disent connaitre les contre indications li es au terrain et aux traitements en cours Les conditions cit es sont les probl mes cutan s 7 fois dont probl mes de cicatrisation maladie de peau acn l sion
105. tatoueurs et perceurs prennent en charge la lourde responsabilit de s assurer que le client ne pr sente pas de contre indication la mise en uvre de leurs pratiques Ont ils la comp tence requise Il est probable qu terme cette responsabilit revienne aux m decins qui l on pourrait demander d tablir un certificat pr alablement la mise en uvre de toute effraction cutan e vis e esth tique La question de la responsabilit p nale peut aussi se poser en cas de complications de certains actes pour lesquelles les m decins encourraient des sanctions judiciaires lourdes Certains actes pourraient tre assimil s des gestes de petite chirurgie donc la pratique ill gale de la m decine d autant plus que le mat riel utilis est souvent m dical On peut se demander aussi si la question pos e par l un des r pondants l enqu te concernant l ge minimal m me avec consentement parental ne fait pas allusion la limite avec la notion de mauvais traitements aux mineurs A l extr me la loi punit les mutilations sexuelles ou les actes de violence et de barbarie Ainsi revient toujours la notion de consentement clair qu il faudra toujours pouvoir documenter Dans d autres situations comme dans la recherche biom dicale l obtention du consentement clair se fait en deux temps distincts un premier temps d information o une notice d crivant les risques et les ventuels b n fices est remise au patient
106. tes est fortement recommand e est rappel que certains actes r glement s notamment les actes d pilation par lectrolyse ne peuvent tre pratiqu s que par un m decin Code de la sant publique Arr t du 6 janvier 1962 En d cembre 2000 des recommandations pour la pr vention de la transmission des maladies infectieuses paraissaient sous la forme d un Guide l usage des professionnels 9 Ce guide adress aux perceurs aux tatoueurs mais galement aux bijoutiers qui posent des boucles d oreille aux esth ticiennes qui pratiquent le maquillage permanent aux coiffeurs qui rasent leurs clients et plus g n ralement tous 8 Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Avis concernant les r gles de prophylaxie des infections pour la pratique d actes corporels sans caract re m dical avec effraction cutan e tatouage piercing dermographie pilation par lectrolyse rasage Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 11 les professionnels concern s par les pratiques de modification corporelle avec effraction cutan e qu ils soient ou non organis s en corps de m tier constitu volontairement limit la r duction des risques infectieux alertait n anmoins les professionnels sur de possibles ph nom nes allergiques anomalies de la cicatrisation et d autres complications potentielles y compris le malaise vagal li l app
107. tie Livre l 49 M decins et pharmaciens inspecteurs de sant publique inspecteurs de l action sanitaire et sociale ing nieurs du g nie sanitaire ing nieurs d tudes sanitaires et techniciens sanitaires Art R 1421 13 18 du CSP 24 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 4 RESULTATS DE L ENQUETE Un total de 78 professionnels du tatouage et du per age corporal ont t identifi s dans la r gion Lorraine et ont t destinataires du questionnaire 4 1 Participation Sur 78 enveloppes envoy es 9 n ont pas t distribu es par la poste du fait d une adresse erron e et une autre est revenue avec la mention refus Au total 69 professionnels ont donc en principe r ceptionn le questionnaire Parmi eux 30 avaient r pondu au 4 juillet 2009 soit un taux de participation de 48 5 L analyse a port sur l ensemble des trente questionnaires tous consid r s exploitables La majorit 25 soit 83 des professionnels s est identifi e Le plus souvent l adresse postale 21 cas soit 70 lectronique 25 cas soit 83 et ou le num ro de t l phone 17 cas soit 57 taient renseign s Seuls cinq 17 des r pondants ont pr f r conserver l anonymat Tableau I Taux de r ponse par d partement et par taille de la commune d exercice lt 10000 10 20 000 20 50000 gt 100 000 Total D partement habitants habitan
108. tionidu champs nn nr tn nee D ni en ae aan 6 1 4 El ments prendre en compte pour la gestion du dossier s ssssssnsesnsnnnnnnns 7 2 MATERIEL ET METHODES scs n e aaa aea aaaea atara a patarana rahina nanaii narar aiian narai nanaii 7 2 1 Plan d action et planning pr visionnel is 7 2 2 Strat gies r lenues 1 520205 tire mienne ert ne tg esse e tasse dore else badania 8 2 3 M thodologie de l nqu te niini menton 9 2 4 R ajustements en cours d action 10 3 LE DISPOSITIF REGLEMENTAIRE FRAN AIS nrrrereene 11 3 1 Le contexte en FFANC 5 5 5iderni ins senenenn sn oette dense trmn sieste ninss mittene 11 3 2 Le contexte international sn 13 3 3 Les bases de l difice fran ais 14 3 3 1 Loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 relative la politique de sant publique 14 3 3 2 D cret n 2008 149 du 19 f vrier 2008 fixant les co nditions d hygi ne et de salubrit relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutan e et du per age et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires eeneeeeeeee eneee eneee n ennnen nenene 15 3 3 3 D cret n 2008 210 du 3 mars 2008 fixant les r gles de fabrication de conditionnement et d importation des produits de tatouage instituant un syst me national de vigilance et modifiant le CSP dispositions r glementaires 17 3 4 Arr t s publi s en 2008 et 2009 im mnnnmnnanmennene 20 3 5 Documents en cours
109. tions de communication pr voir dans 42 Guide des vaccinations dition 2008 p 235 Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2009 selon l avis du Haut conseil de la sant publique BEH 2009 Direction g n rale de la Sant Plan national de lutte contre les h patites B et C 2009 2012 12 janvier 2009 p 14 Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 23 les milieux festifs un chapitre sp cifique en est d di la r glementation relative la s curit des actes de tatouage et de per age avec effraction cutan e 3 8 Autorit s de contr le L Afssaps qui a en charge la surveillance du march des produits de tatouage peut intervenir au titre de l valuation des dossiers de substances utilis es dans les produits de tatouage et de l valuation des effets ind sirables li s leur utilisation Ses services d inspection peuvent contr ler les activit s de fabrication de conditionnement ou d importation et de mise sur le march de ces produits Enfin elle peut diligenter des contr les de st rilit des produits Cette surveillance peut aboutir des demandes de mise en conformit des mesures de police sanitaire des recommandations et ou des modifications de la r glementation La Direction g n rale de la consommation de la concurrence et de la r pression des Fraudes DGCCRF est galement en charge de la surveillance du marc
110. touage R 513 10 4 les professionnels de sant les fabricants ou leurs repr sentants les personnes pour lesquelles des produits de tatouage sont fabriqu s les responsables de la mise sur le march et les distributeurs de produits de tatouage les personnes qui r alisent des tatouages L article R 513 10 6 d finit les termes de m susage effet ind sirable et effet ind sirable grave Les professionnels de sant qui l ont constat ou les personnes r alisant des tatouages qui en ont eu connaissance doivent d clarer sans d lai au directeur g n ral de l Afssaps tout effet ind sirable grave susceptible d tre d un produit de tatouage art R 513 10 11 En outre ces personnes doivent d clarer les autres effets ind sirables dont elles ont eu connaissance Une fiche sp cifique de d claration d v nement ind sirable grave est disponible sur le site de l Afssaps diff rente de la fiche de D claration de suspicion d effet s ind sirable s grave s ou ayant n cessit un traitement m dical ou paraissant rev tir un caract re de gravit observ s lors d une recherche biom dicale portant sur un produit de tatouage Sur demande motiv e du directeur de l Afssaps le fabricant ou le responsable de la mise sur le march doit transmettre sans d lai les informations concernant chaque produit notamment la concentration exacte des substances dont l innocuit fait l objet d un doute s rieux e
111. ts habitants habitants Taille commune 54 Meurthe et Moselle 5 8 1 3 0 1 6 12 12 24 50 55 Meuse 2 1 0 3 0 0 2 4 50 57 Moselle 4 8 2 9 5 8 1 6 12 31 39 88 Vosges 1 2 0 3 7 0 4 9 44 Total 12 19 3 15 8 16 7 18 30 68 63 20 50 39 44 R sultats pr sent s sous la forme R ponses re ues Nombre de questionnaires envoy s L enveloppe revenue pour cause de refus n est pas incluse Le taux de participation par d partement varie de 39 en Moselle 50 en Meuse et Meurthe et Moselle Le taux de r ponse appara t plus lev 63 dans les communes de moins de 10 000 habitants 4 2 Analyse des r sultats de l enqu te 4 2 1 Nature de l activit La pratique du tatouage est plus fr quente que celle du piercing mais 60 des r pondants pratiquent les deux Elle est galement plus ancienne 7 0 ans vs 6 4 ans plusieurs tatoueurs ont plus de 20 ans d exp rience La population est plut t masculine avec 19 hommes et 6 femmes lorsque l information est disponible la r partition hommes femmes entre les deux pratiques semble comparable avec quatre femmes d clarant une activit de per age Anny FETTER M moire de l Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique 2009 25 Tableau Il Nature et anciennet de l activit Activit N Anciennet Ann e m diane de moyenne d but d activit range Tatouage 26 87 7 ans 2002 1979 2009 Piercing 22
112. u tout Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout 00 00 Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout Pas assez bien Pas du tout O000 BONNES PRATIQUES D HYQIENE ET DE SALUSRITE Arr t du 11 mars 2009 Avez vous pris connaissance des r gles g n rales d hygi ne er de salubrit pour le tatouage et pour le per age corporel et pour la st rilisation des mat riels d crites dans l arr t du 11 mars 2009 O NON D oul Vous posez vous des questions sur ces recommandations O NON D oul Si oui sur quels th mes auriez vous besoin de clarification cochez aufant de cases que n cessaire Environnement disposition des locaux salle technique nature du mobilier Entretien et netioyage des locaux produits recommand s Hygi ne des mans d sinfection produits gants Pr paration de la zone tatouer ou percer Pr paration de la table et du mat riel Protocole de stenksation Autres pr cisez SYSTEME DE VIGILANCE SUR LES PRODUITS DE TATOUAGE D cret no 2003 210 du 3 mars 2008 Connaissez vous les principes de d claration d v nements ind sirables et de m susage Pensez vous qu une formation sp cifique sur ce sujet serait utile INFORMATION PREALABLE Arr t du 3 d cembre 2008 Connaissez vous les contre indications li es au terrain et aux traitements en cours O NON Lesqueles 7 Les recherchez vous syst matiquement ava
113. ur la mise en uvre du per age du pavillon de l oreille et de l aile du nez par la technique du pistolet perce oreille en annexe consultable et t l chargeable sur www sante jeunesse sports gouv fr L utilisation de gants usage unique est suffisante et la pr paration de la zone percer suit un protocole simplifi en un seul temps e Circulaire NDGS R13 2009 197 du 06 juillet 2009 co ncernant la r glementation relative la mise en uvre des techniques de tatouage par effraction cutan e y compris de maquillage permanent et de per age corporel Cette circulaire T14 explicite la d marche suivre par les services d concentr s pour le traitement des d clarations d activit de tatouage et de per age corporel et des demandes d habilitation des organismes dispenser la formation pr vue par l article R 1311 3 du CSP a t diffus e le 9 juillet 2009 Elle comporte en annexes des mod les de r c piss d une d claration d activit avec ou sans attestation de formation ou titre accept en quivalence ou d un d p t de dossier de demande d habilitation ainsi que les mod les de d cision portant habilitation dispenser la formation ou refus d habilitation dispenser la formation pr vue l article R 1311 du CSP 3 5 Documents en cours de r daction e Arr t fixant le contenu des listes des substances qui ne peuvent pas entrer dans la composition des produits de tatouage et de celles qui le p

tatouage avec effraction cutanée et perçage corporel. Nouveau

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