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PdF (730 ko) - Programme Solidarité Eau

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1. R alisation AA Fondation Energies pour le Monde Ze 146 rue de L Universit 75007 Paris Em www energies renouvelables org IES UPM Instituto de Energia Solar Universidad Polit cnica de Madrid Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc 1 Introduction Ce document recense les le ons apprises suite la mise en place d un programme de pompage d eau potable dont les quipements ont fait appel l nergie photovolta que Il a concern 20 localit s isol es du milieu rural du sud du Maroc dans les provinces de Ouarzazate et Zagora Ce programme photovolta que op rationnel depuis 1997 s est d roul dans le cadre de la coop ration europ enne par le biais d ONGs et a fourni de l eau potable des villages d environ 500 habitants Chaque syst me de pompage solaire de 2 kWc est reli un r seau de distribution qui achemine l eau jusqu aux maisons Ce projet qui jusqu pr sent a permis de distribuer plus d un million de m tres cubes d eau peut tre consid r comme une r f rence dans le domaine du pompage photovolta que pour les raisons suivantes Excellent fonctionnement technique des installations tous les syst mes fonctionnent de fa on satisfaisante depuis leur installation Assez bonne gestion des syst mes qui a conduit Une plus grande disponibilit des donn es op rationnelles donn es quotidiennes des volumes d eau pom
2. Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc signal la pompe d injection qui r gule la quantit de chlore pour rendre l eau potable Interphase Bague pour le conduit de distribution sur laquelle s adapte l injecteur Stockage R servoir servant stocker l hypochlorite de sodium Alimentation nerg tique Syst me d alimentation en lectricit fonctionnant au moyen de l nergie solaire photovolta que Le syst me d assainissement a t con u par l IES suivant les conditions requises et se compose d une pompe de dosage lectronique membrane aliment e sur du 12 V pouvant injecter 1 51 h une pression de 12 bars Elle est munie d un capteur de r servoir vide et d un signal de contr le du rythme d injection de 4 20 mA Ce signal de contr le est g n r par un capteur de courant effet Hall Le principe de fonctionnement est le suivant le capteur de courant est fix dans la station de pompage d eau en faisant passer un des c bles d alimentation de la pompe travers le dispositif effet hall Ce capteur met un signal proportionnel au courant d entr e de la pompe proportionnel au volume d eau pomp e Ainsi de fa on adapter au mieux le syst me 1l faut simplement pouvoir injecter la bonne quantit de chlore par m tre cube d eau Le signal de contr le peut s effectuer au moyen d un d bitm tre Le diagramme de fonctionnement de
3. Ni avant le projet lorsque l approvisionnement en eau se faisait de mani re traditionnelle ni apr s l installation des syst mes photovolta ques de pompage n ont t formul es les pr occupations relatives la qualit sanitaire de l eau par les usagers Aucun puits ne disposait de couvercle et ni les cordes ni les seaux n taient rang s dans des lieux propres Mars 2003 79 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc malgr le fait qu ils constituaient une source certaine de contamination Les suggestions d un possible traitement de l eau n ont re u pour r ponse qu un air tonn Il faut reconna tre que les villageois se soucient peu de la qualit de l eau et qu ils renvoient leurs priorit s sur la fiabilit dans l approvisionnement le bon go t et la r duction de l effort fournir pour S approvisionner L tablissement de cette chelle de priorit s que nous tudierons plus en avant dans de prochains paragraphes n a pas t remise en cause La standardisation des accessoires Il y a une constante valable pour ce projet et d autres similaires La partie strictement photovolta que des syst mes de pompage pr sente rarement des probl mes techniques Il a t d montr que cette robustesse n est pas le facteur d terminant de la fiabilit des syst mes Sous le terme d accessoires se trouvent les composants du syst me qui bien qu
4. Canalisations qui r cup rent l eau Figure 18 Bidons et cruches en argile dans lesquels rejet e leau est transvas e Le nombre de cruches employ es simultan ment varie tout au long de l ann e Une famille type de dix personnes en utilise deux trois l hiver et douze treize l t Par l usure les pores des cruches s obstruent par les d p ts laiss s par l eau sel carbonates etc L vaporation ne peut plus alors se faire et elles perdent leur effet rafra chissant Une famille type consomme entre 8 et 10 cruches par an qui co tent chacune de 5 dirhams 0 45 l hiver et 10 dirhams 0 90 l t J Un usage de l eau extr mement soign Il n y a jamais de gaspillage et cela est normal puisque les gens respectent l eau qu ils poss dent et qu ils d ploient des efforts consid rables pour l obtenir Les efforts fournis et d j comment s pour canaliser l eau rejet e jusqu aux puits sont remarquables tout comme le fait d avoir recours l eau destin e des usages moins nobles pour humidifier les cruches 3 3 Le orgware L inexistence d une organisation permanente Le orgware se compose principalement de foreurs et de potiers qui se chargent respectivement de forer les puits et de fabriquer les cruches Mars 2003 25 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc k Les foreurs sont des artisans sp cialis s qui travaillent a
5. exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 47 Visserie oxyd e Figure 48 Rondelles oxyd es dans la structure du g n rateur d Albi La visserie des fixations des structures n est pas prot g e contre la corrosion Figure 49 Oxydation des fixations Absence d humidit au niveau des prises de terre Il faut les maintenir humides pour pouvoir planter proximit n importe quelle plante qui exige un arrosage quotidien Fermeture inappropri e des puits S ils se trouvent l int rieur de constructions qui les pr servent d ventuels dommages m caniques ou de chutes d objets de grande taille ils ne sont pas prot g s de la tomb e de poussi re qui est importante Dans le cas notamment Mars 2003 58 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc d Ourika le toit de l abri trou juste au dessus des puits a aggrav le ph nom ne des excr ments d oiseaux Figure 50 tombant directement dans l eau Il convient de couvrir les puits avec un couvercle en bois dot des orifices n cessaires pour pouvoir lire facilement les compteurs Figure 50 Fermeture inappropri e des puits facilitant la contamination de l eau La restriction de l eau dans quelques villages des crises estivales d eau eurent lieu Iferd et Oum Remane mais sans cons quences graves du fait que les consommations en eau sont rest es sup rieur
6. faisant son tour diminuer la pression dans le tuyau et provoquant le red marrage de la pompe L hyst r sis initial fut tel que le pressostat battait jusqu 10 fois par minute fr quence exag r e devant tre corrig e pour temporiser le processus 4 fois par heure maximum Trois modules photovolta ques se sont cass s durant le transport L un deux tait perfor en deux endroits et la bo te d coll e Figure 42 et Figure 43 Ils furent remplac s de fa on ce qu ils gardent leurs caract ristiques lectriques Mars 2003 55 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 42 Module perfor Abdi Figure 43 Bo tier d coll d un module Abdi Fuite d eau dans le r servoir d Ourika Figure 44 La r paration du r servoir fut n cessaire tout comme 1l fut n cessaire de le vider Figure 44 Fuite d eau Ourika Fuite d eau dans le conduit de sortie de la pompe Abdi Figure 44 Mars 2003 56 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 45 Fuite d eau Abdi La coloration brune est due la pr sence d argile dans l eau La mise terre de ces structures pr sente des d ficiences au niveau du branchement du c ble Figure 46 Figure 46 Prises de terre inadapt es La visserie de cette structure n est pas prot g e contre la corrosion Mars 2003 57 Retour d
7. ils soient consid r s comme simples ne pr sentent aucun probl me dans leur conception ou dans leur installation ils proviennent g n ralement du magasin du coin et sont confi s aux mains expertes de l installateur ou sont consid r s comme de simples d tails qui n ont aucune influence r elle sur le fonctionnement du syst me Malgr cette assertion une pl iade de facteurs qui ainsi que l a montr e l exp rience Marocaine d terminent la bonne ou mauvaise fiabilit du syst me On peut ainsi souligner La capacit r elle du puits est en de des calculs effectu s lors de la conception du syst me provoquant l ass chement du puits Mars 2003 80 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Le r servoir et le mat riel pr vus pour sa r alisation provoquent des fuites d eau importantes alors que les utilisateurs en ach tent des quantit s consid rables Les syst mes de distribution s oxydent et des fuites d eau apparaissent Les puits sont mal bouch s risque pour la sant par la contamination possible de l eau et pour la pompe qui peut s obstruer avec les mat riaux tomb s dans le puits Tous ces probl mes se caract risent par le fait qu ils repr sentent une influence certaine sur la fiabilit Le disfonctionnement d un ou plusieurs composants du syst me affecte le caract re fiable de l ensemble Sa gravit contraste avec la fai
8. la population n a pas accept la proposition de substituer le syst me photovolta que par une connexion au r seau Elle pr f rait garder la pompe photovolta que all guant qu il n avait jamais t question dans le contrat de la d placer N anmoins cette r action n est pas n gative L introduction de ce syst me solaire avait g n r une mobilisation g n rale et suscit l int r t des villageois sur la question de l enseignement de l hygi ne l aide financi re apport e par les migrants install s l tranger qui sont pour certains revenus s installer au village Devant ce constat il serait pr f rable de maintenir en place le syst me photovolta que au sein de la population malgr la concurrence du r seau lectrique tant donn la mobilisation g n rale sociale qu il engendre Le type de contrat qui r git les relations entre Tichka et les villages b n ficiaires du projet comprend d j une clause introduite aussit t apr s la recommandation faite dans un rapport ant rieur qui envisage la possibilit de changer la pompe par un mod le plus conventionnel ce qui devrait permettre de pallier d ventuelles difficult s futures Mars 2003 66 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Absence de protection contre l ass chement du puits Le syst me de pompage doit pouvoir s arr ter de fonctionner de fa on automatique lorsque le nivea
9. soit que la recette diminue Dans les deux cas une pompe ou un convertisseur qui tombe en panne est un impr vu d sagr able dont la r paration exige un effort ponctuel non n gligeable Il faut r partir l effort financier ce qui n est pas chose facile puisque cela demande du temps Les tudes r alis es sur les proc d s de diffusion des innovations en g n ral expliquent que l conomie faite ne se voit pas de fa on imm diate d o la difficult de tenir une certaine discipline pour la faire Aussi 1l faut voir comme positif le fait que pratiquement toutes les populations ont connu r cemment des situations o les fonds mobilis s se sont trouv s similaires ou sup rieurs ceux envisag s Par exemple l ouverture du puits de Tinerdene a co t 30 000 dirhams l acquisition d un groupe diesel pour fournir Abdi en lectricit a demand 40 000 dirhams etc En fait les populations ont la capacit conomique et organisatrice suffisante pour faire face aux d penses ponctuelles et pour pouvoir entretenir long terme les syst mes d approvisionnement en eau Mars 2003 5I Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Par ailleurs d autres exp riences montrent galement le fait que les difficult s faire face aux d penses ponctuelles grandissent avec l incertitude li e l isolement des populations R duire cette incertitude est prioritaire dans ce genre de p
10. un programme de pompage photovolta que au Maroc A Figure 28 Salle de bains d une demeure d Iferd Figure 29 Chauffe eau de la maison pr c dente Le relev des compteurs de chaque habitation se fait mois apr s mois depuis septembre 1997 et jour apr s jour sur la pompe depuis avril 1997 Les registres contiennent divers commentaires comme l heure de la mise en marche et d arr t de la pompe les incidents climatiques etc Ces r flexes permettent aujourd hui de disposer d une importante base de donn es exp rimentales un outil clef pour tirer des enseignements Un registre comptable des revenus et des d penses depuis janvier 1998 est tenu ce jour Son analyse montre un exc dent d environ 1 300 dirhams Une r serve de 10 000 dirhams a t cr e consid r e intouchable et destin e l entretien g n ral remplacement de la pompe tous les 5 ou 6 ans Le reste sert couvrir les autres besoins de la communaut comme la construction de l difice de l association R cemment 1l fut d cid de r parer la salle de classe de l cole en piteux tat Figure 30 suite la mauvaise gestion du Minist re de l ducation Avec ce m me argent fut aussi achet le mat riel qui servit r parer la fuite du r servoir Il est important de signaler qu la dynamique de cette gestion ont t ajout s les cr dits dans les magasins de fourniture de mat riel leur permettant de faire face aux d p
11. 1 Euro Tarification progressive 1 Dh m pour la consommation de base lt 1 m personne et par mois 5 Dh m pour les consommations sup rieures Revenus moyens mensuels 1 626 5 Dh mois 156 euros mois pour l achat de l eau Eau pomp e depuis le Total 32 515 m point d approvisionnement Moyenne quotidienne 21 9 m jour op rationnel Tableau 1 Caract risation de Iferd Ce syst me Puits chloration est repr sentatif des r gions sans plan d eau superficiel o 1l faut creuser des puits ou des forages pour l approvisionnement en eau des populations et o la source de contamination principale est bact riologique Dans les puits d une certaine profondeur les sources de contamination sont habituellement et principalement localis es dans les syst mes de distribution et de stockage Mars 2003 7 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Le syst me d approvisionnement photovolta que en eau est compos de Ressource Eau souterraine r cup r e au moyen d un forage diam tre d environ 15 cm ou d un puits 60 cm lt diam tre lt 200 cm une profondeur situ e entre 10 et 100 m tres et qui est distribu e tout au long de l ann e sans probl me de contamination chimique Captage Une moto pompe d une puissance de 200 500 W associ e un syst me d alimentation photovolta que pour pouvoir fournir environ 40 litres par personne et pa
12. arr t e sans raison apparente La population s est mobilis e et a d mont la pompe la sortant du puits pour chercher la panne Un fil de fer de plusieurs m tres de long s tait emm l l int rieur de la pompe centrifuge Apr s l avoir retir la pompe fut r install e et s est remise fonctionner Dans ce cas les capacit s internes sont insuffisantes pour r parer Ce qui fait que le puits fut sec la fin d un t de s cheresse Ce probl me dont la solution technique tait port e de main de la population se heurtait au co t financier d un nouvel approfondissement du puits On a vu que la fiabilit de l approvisionnement en eau tait une n cessit prioritaire aux yeux de la population et que pour une telle fin et non sans un certain effort les fonds n cessaires pouvaient tre lev s Les explosions faites en vue d approfondir le puits de quelques m tres rendirent le convertisseur de la pompe inutilisable probl me d licat car bien que son co t Mars 2003 83 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc soit moindre compar celui de l approfondissement du puits il n existait dans la zone aucun fournisseur disposant de ce type de composants n1 personne qui sache le programmer afin de le faire fonctionner correctement Cela n a pu tre r solu que gr ce la bonne disposition de l installateur et sa volont d tre pr sent sur la z
13. ce syst me de purification est pr sent dans la Figure 2 Mars 2003 10 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Pompe Eau de Javel Signal de contr le ne Sighal avertissant Citerne que la iterne d eau de est vide javel Conduit d eau Figure 2 Diagramme du moyen de fonctionnement du syst me de purification L quipement est aliment par un syst me photovolta que compos d un g n rateur d une batterie et d un r gulateur qui le prot ge Le sch ma suivant indique comment ces composants se combinent ensemble figure 3 Syst me de purification Batterie Figure 3 Diagramme de fonctionnement du syst me photovolta que alimentant le syst me de purification Mars 2003 11 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc La r serve de chlore peut contenir 100 litres Diff rents produits de chloration ont t essay s certains base d hypochlorite de sodium et d autres base de chlorure de calcium Le premier est liquide alors que le second est solide et tous deux s utilisent sous forme granul e Ce dernier malgr le fait qu il ait l avantage de perdre tr s peu de chlore ne peut tre utilis des concentrations sup rieures 5 6 quivalent l eau de javel commerciale et g n re de nombreux r sidus qui obstruent la pompe apr s un processus de dissolution compliqu D un autre c t 1l est
14. communautaire et 40 litres par personne lorsqu il y a des robinets au sein des habitations Cette derni re valeur devrait atteindre 55 litres par personne dans le cas o la population est urbanis e Toutefois les zones rurales des pays pauvres sont loin d tre uniformes Aussi les valeurs des consommations expos es auparavant pourrait tre inad quates comme standards de consommation dans les programmes de pompage photovolta que dans de nombreux autres cas Cependant 1l faut consid rer premi rement la relation entre consommation et la distance gt i m l parcourir jusqu la source d approvisionnement et deuxi mement le mode de vie de la population comme bases de typologie des syst mes de pompage photovolta que Mars 2003 76 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc La qualit de l eau Le syst me d approvisionnement doit garantir une bonne qualit de l eau Protection des puits pendant l tude du syst me traditionnel il tait coutume de voir des bidons en plastique des feuilles et d autres ordures flottant la surface de l eau au fonds des puits Pour viter toute source de contamination et les chutes d excr ments d oiseaux il faut mettre en place une norme pour la protection des bouches de puits en construisant autour d elle une enceinte la couvrant et l isolant Figure 69 Figure 69 Puits rempli d ordures et pui
15. de s curit Le probl me du chlorure de sodium pour l assainissement de l eau Deux types de composants chlorhydriques ont t test s l eau de javel hypochlorite de sodium et le chlorure de calcium le d nomm HTH Mars 2003 67 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Ce dernier avait pour avantage d tre sous forme granul e donc plus facile utiliser ne causant aucune perte dans la concentration en chlore pendant l vaporation Cependant sa manipulation se r v le difficile et dangereuse pour du personnel non sp cicialis De plus les r sidus solides g n r s tout comme les d p ts accumul s au fonds de la citerne obstruent les tuyaux Figure 64 L eau de javel quant elle a pour avantage d tre liquide de s vaporer et sa manipulation est plus simple Elle est plus connue et est disponible partout elle peut s acheter dans n importe quel commerce de la zone Mars 2003 68 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 64 Processus de remplacement du HTM Figure 65 Processus de remplacement de la javel N anmoins l exp rience r alis e avec les deux produits dans chaque village montre que les d savantages li s la manipulation et aux r sidus de HTH furent d terminants de telle sorte qu il fut d cid d utiliser l eau de javel au sein de toutes les populations Rupture du tub
16. difficile dans ces r gions de trouver de l hypochlorite de sodium des concentrations sup rieures 12 ce qui explique l utilisation d eau de javel commerciale bien que sa faible concentration n cessite un d bit plus important Approximativement tous les deux mois 1l faut remplir la cuve de stockage R gulateur de charge 71 m Convertisstur Pompe de FT Capteur de ERNA E Ni E Pia i PEF IENE gt RE FO L ECECECECCCCECECECECCCE CETTE IE D CCE TE EE CEE G n rateur i Eo Module photovolta que Batterie photovolta que R servoir de Puits o io oe Distribution ETETETT Pompe eau Syst me de purification Syst me photovolta que Figure 4 Diagramme d taill de l ensemble syst me de pompage d eau syst me de purification et syst me d alimentation photovolta que Mars 2003 12 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc 3 M thodologie La m thodologie utilis e pour valuer ce programme de pompage photovolta que n est pas une question accessoire mais au contraire une partie fondamentale de l analyse de fonctionnement des syst mes Cette m thodologie est aussi une des le ons du projet puisque tout en tant un facteur d volution elle s int gre dans la planification et l introduction de programmes de pompage photovolta que en milieu rural L valuation de quelque projet que ce soit d aide au d veloppement
17. est pourquoi il para t logique de vouloir rapprocher le consommateur de la source d eau Si cela se fait par des fontaines communautaires ou des points d approvisionnement isol s un effort consid rable sera demand pour le transport Les deux sous syst mes consommation humaine et autres usages resteront s par s et la Mars 2003 75 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc consommation faite au point d approvisionnement usage humain sera d environ 15 litres par personne et par jour Si l eau est accessible en installant des robinets dans les maisons les deux sous syst mes fusionneront augmentant ainsi la consommation globale d eau Dans ce cas et pour viter le gaspillage en eau l effort devra tre substitu par un autre facteur de limitation de consommation Cette limitation par exemple par un tarif progressif pour la consommation en eau permet de contenir une valeur moyenne annuelle d environ 40 litres par personne et par jour Finalement une variation estivale mentionn e ant rieurement am ne consid rer pour le dimensionnement du syst me photovolta que les mois d t comme les mois critiques Le syst me photovolta que devra tre optimis de fa on fournir le maximum d nergie durant cette p riode Ainsi les moyennes quotidiennes mensuelles devraient tre consid r es pour fournir 18 litres par personne dans le cas d une fontaine
18. identique a celui mentionn mais sans distribution dans chaque habitation Pendant cette p riode transitoire et ainsi que l exige le projet distribution interne robinets WC l objectif tait de d montrer aux populations que le nouveau syst me tait fiable pour g n rer la confiance n cessaire devant permettre chaque usager de changer de comportement Cette p riode fut importante pour le pr sent travail puisqu elle a permis d analyser le syst me des fontaines communautaires qui fournissaient l eau gratuitement et dont la consommation tait limit e par l effort exig pour se rendre jusqu au point d approvisionnement et transporter l eau jusqu l habitation Mars 2003 5 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Tout en respectant les sch mas traditionnels de gestion de l eau les syst mes photovolta ques sont g r s par des organisations locales Ces associations pr sentes au sein de chaque village Sont responsables du forage des nouveaux puits sont fortement impliqu es dans l installation des pompes photovolta ques chantiers civils construction du r servoir d eau etc ont en charge la s curit et l entretien basique des installations la majeure partie des syst mes photovolta ques b n ficie de la pr sence permanente d un gardien qui les prot ge contre les vols ventuels sont responsables de l enregistrement des donn es d
19. les contr les quotidiens de la teneur de l eau en chlore sont effectu s par les autorit s comp tentes du Minist re de la Sant qui de plus ont le pouvoir de sanctionner les responsables de l entretien des syst mes de chloration Au fil du temps et du bon fonctionnement des installations des preuves d une chloration fr quente mais en de faibles concentrations ont t trouv es dans quelques autres villages Oum Remane et Ait Mersid La chloration se faisait au moyen d eau de javel habituellement en vente dans les commerces et dont le mode d emploi pour la d sinfection figure sur l tiquette Figure 34 Son prix est de 5 dirhams par litre soit une d pense moyenne de 20 40 dirhams par mois soit moins de 5 par rapport aux revenus habituels Il n est pas possible de savoir si cette nouvelle relation entre l assainissement de l eau et la sant ont fait voluer les m urs Par contre la pr sence d excr ments d oiseau dans le puits d Ourika et l absence de couvercles sur les puits paraissent indiquer le contraire L explication possible est que les gardiens des syst mes sont des personnes particuli rement Mars 2003 39 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc ouvertes la nouveaut et font preuve d un z le impressionnant pour mettre en pratique ce qui m me si cela ne figure pas dans les demandes de la population fait partie du projet Figur
20. maison adoss e celle qui abrite l installation ou la gestion de administration du service dans chaque village la personne qui note les consommations g re Mars 2003 45 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc les encaissements et fait la comptabilit D apr s les observations qui furent faites toutes ces nouvelles fonctions sont assum es par des hommes g L eau perd son caract re gratuit et sa consommation pr sent est tarii e Les sommes sont parfois significatives pour beaucoup de familles D o deux cons quences notables d un c t les hommes renforcent leur r le vis vis de l usage de l eau du fait que ce sont eux qui ram nent et g rent l argent du m nage d un autre c t l argent se substitue l effort et pour l heure limite le risque de gaspillage La tarification progressive Iferd d crite dans le pr c dent paragraphe de 1 dirham pour le premier m par personne et par mois jusqu 10 dirhams par trimestre invite la prudence L tablissement des tarifs est du ressort de chaque population et s est finalement tablie de fa on similaire pour tous les villages C est l une des grandes innovations du projet bien que dans le syst me traditionnel l eau n ait aucun co t direct m me si indirectement d riv du soin prodigu aux nes du creusement du puits etc Malgr cette innovation aucun usager n
21. on consid re l conomie de la r gion de la part de chaque homme g entre 16 et 60 ans De plus les familles s organisent tour de r le de fa on ce qu il y ait toujours une personne dans la journ e pr s du puits et de la pompe et deux personnes la nuit Pendant les visites 1il a t constat l excellent tat de conservation des infrastructures propret des modules r vision p riodique des contacts habitations impeccables etc et divers d tails originaux comme la protection du puits et des convertisseurs au moyen d un couvercle m tallique install de la propre initiative des habitants Figures 24 et 26 Mars 2003 31 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Concernant les installations l int rieur des habitations elles virent le jour tr s lentement Figure 27 Figure 29 Lors des visites les infrastructures sanitaires taient propres Ces infrastructures sanitaires se sont progressivement g n ralis es dans les habitations ainsi qu en fait r f rence les crits qui relatent les premi res installations r alis es Figure 24 G n rateur photovolta que Iferd Figure 25 Puits Iferd prot g par un couvercle en m tal Figure 26 Convertisseurs d Iferd galement Figure 27 Douches et toilettes de l cole d Iferd prot g s Observez les jardins arros s gr ce aux fuites d eau Mars 2003 2 Retour d exp rience d
22. populations et m me si elles n avaient pas un moment donn fonctionn normalement la pompe photovolta que les aurait rappel es l ordre Les donn es en eau pomp e et en eau consomm e au sein des maisons sont collect es Figure 41 et figurent dans des documents comptables avec les charges et les d penses La p rennit des pompes est un facteur de grande importance Des exp riences conduites dans d autres lieux furent des checs cause du co t de la remise en tat des pompes et des convertisseurs qui en moyenne repr sente 15 000 20 000 dirhams tous les 5 ans p riode pendant laquelle se d roule le pr sent programme de pompage Mars 2003 50 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 41 Relev du compteur la sortie du puits volume d eau pomp e La complexit de ces structures est li e l incorporation de nouveaux concepts Le remplacement des composants s effectue gr ce aux fonds provenant des revenus r guliers tir s de la tarification mensuelle Cela suppose l int gration d un concept de pr vision long terme dans la m canique de d cision des soci t s rurales qui souffrent fr quemment de carences en tout genre et qui les pallient en ayant recours leurs ressources conomiques Cela d habitude pour cons quence que soit les fonds qui proviennent de l eau couvrent les n cessit s de premier ordre sans rapport avec elle
23. pourraient tre les administrations publiques ayant d j des responsabilit s dans ce secteur Une autre possibilit qui pourrait avoir des chances de fonctionner serait d viter n importe quel type de structure organisatrice qui ne serait ni locale ni r gionale Dans le syst me traditionnel de l eau 1l n existait aucun type d organisation sociale associ e l eau et 1l y avait simplement des organisations temporaires et efficaces pour la r alisation des puits Ce travail ne fut pas facile puisqu il demandait de nombreux moyens financiers et l accord de toute la population Cependant il a t d montr que pendant de nombreuses ann es cette modalit a bien fonctionn Il en a t de m me dans le cas des syst mes photovolta ques la population a exclusivement t mobilis e lorsque les probl mes sont apparus percevant ainsi l argent n cessaire pour r soudre le probl me Bien s r la barri re des services existant appropri s s est pos e lorsque survient l v nement d sagr able Il y a t il alors quelqu un qui puisse r parer et payer De tels services ne peuvent exister que s ils sont r mun rateurs ou Si au contraire c est l administration qui le garantit Dans le premier cas cela ne serait viable que dans un contexte de haute qualit d installation et o le march ferait appara tre ces acteurs Dans la phase interm diaire lorsqu est initi e l lectrification d cent
24. puits sont une propri t collective et 1l est plus que normal de respecter l ordre d acc s au puits L effort que requiert l extraction de l eau est une raison suffisante pour viter les risques de surconsommation ou de gaspillage Dans beaucoup de puits l eau g ch e lorsqu elle est transvas e des seaux aux bidons est canalis e dans un lieu de proximit ce qui permet d viter la formation de flaques insalubres et la floraison de plantes Figure 17 h Le transport jusqu l habitation s effectue fr quemment dos d ne animal qui peut charrier jusqu 100 litres en un seul voyage Chaque famille ou presque poss de un ne affect cette t che ce qui engendre des frais significatifs Il faut ajouter l achat de l ne et du harnais le fourrage En cas d absence de p turage les frais d entretien s l vent 20 dirhams 1 80 par jour et par animal montant tr s lev pour l conomie de la r gion 1 L eau est stock e dans les m mes bidons en plastique utilis s pour le transport Figure 18 Pour boire l eau on la transvase dans des cruches en terre poreuses pouvant contenir chacune 15 litres o elle se rafra chit par vaporation Mars 2003 24 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc ES E z E ee i PF a i l TE CT re A D B E i pe Te ai e E A tre g 14 F j Ae ni E L F ad gt Figure 17
25. thode suppose un outil permettant de poser les bonnes questions et la possibilit de r aliser correctement les actions recherch es Pourtant 1l convient de faire remarquer que tout ce qui affecte les syst mes sociaux est de nature intrins quement complexe et que l heure de faire des diagnostics et des interpr tations rien ne remplace le sentiment commun l ouverture d esprit et la capacit d observation La traduction de cette m thodologie en instruments pratiques de type questionnaire liste des aspects quantifier etc est possible Elle a d j t exp riment e et peut s av rer utile pour Mars 2003 15 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc celui qui fait ses premiers pas dans ce domaine Pourtant c est avec la volont de rendre la lecture agr able qu il n a pas t jug opportun d aller plus loin dans la pr sentation des questions m thodologiques mais d en pr senter les r sultats uniquement Une derni re question concerne les limites de cette m thode Restreindre l analyse un syst me unique dans le cas pr sent l eau pour la consommation humaine fait penser qu il s agit d un syst me isol ce qui bien entendu n est pas le cas Cette restriction est n cessaire dans n importe quelle analyse autrement la complexit du probl me la rend quasi inabordable mais limite la port e des effets produits par l innovation Par exemple c
26. un molis 2D rat 15 m3 10 D J ALa ESEA DAANA AKLA AAAA AAE Jour Figure 19 Volume d eau pomp e quotidiennement Iferd pendant le mois de novembre 1997 Mars 2003 29 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Le relev des compteurs de chaque habitation se fait mensuellement Figure 20 Figure 22 et s additionne La comparaison des volumes d eau pomp e et consomm e permet de d tecter l existence de fuites importantes dans le r seau de distribution C est ce qui arriva fin octobre 1997 lorsque l analyse des donn es des compteurs mit en vidence que le d bit avait quasi doubl 820 m furent pomp s en octobre alors que 486 m seulement avaient t consomm s La panne fut r par e fin octobre et aussit t le volume d eau pomp e a diminu comme on peut le constater dans la Figure 23 Le cas s est reproduit l ann e suivante Fig 20 Fig 21 Fig 22 Figure 3 Relev des compteurs de chaque maison et repr sentation graphique de la consommation quotidienne totale Iferd Figure 4 Relev et repr sentation graphique du volume d eau pomp e mensuel Iferd Figure 5 Relev et repr sentation graphique du volume d eau consomm e mensuel Iferd Mars 2003 30 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc a EXP ESEST y 0 cmbec M iniii Figure 23 Volume mensuel d eau po
27. 0 ans pour les modules photovolta ques et d 1 an pour le reste du mat riel La p rennit de cette entreprise locale d entretien est possible condition d avoir un nombre minimum d installations dans la zone dont la puissance cr te est estim e environ 150 200 kWc Cette organisation supra locale manquait dans l bauche du projet et sa pr sence s est av r e indispensable tant donn la complexit et le manque de r f rences sur ce sujet dans le monde de la coop ration au d veloppement Seule Tichka ONG marocaine peut et doit assumer ce r le visant mettre en pratique les recommandations expos es ant rieurement 2 Observations techniques Mars 2003 54 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Toutes les observations techniques qui permettent de tirer des le ons universelles pour d autres projets et d identifier les d ficiences signal es lors des visites qui furent impossibles pr voir dans la phase d bauche ont t recens es L int r t de ce travail n est pas de dresser une liste des d faillances anecdotiques plus ou moins grandes mais d en tirer des conclusions susceptibles d en diminuer les risques d apparition Temporisation des pressostats On sait que le d bordement du r servoir est vit gr ce au flotteur qui ferme le tube et au pressostat qui d tectant l augmentation de la pression active le signal d arr t de la pompe
28. 003 14 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc 2 D termination du degr de nouveaut soit comparer les syst mes d finis par le pass d tecter les diff rences les plus significatives et les analyser jusqu ce que ces diff rences soient per ues comme un avantage ou un d savantage pour les utilisateurs 3 Mise en place des proc dures visant r duire le degr de nouveaut sp cialement dans ce qui peut tre per u comme un d savantage et compenser les effets n gatifs qui peuvent provenir du processus innovateur Il est int ressant de noter que cette m thode porte une attention toute particuli re l tude pr projet avec la double volont d tablir une r f rence qui permette de juger de son bon impact et d acqu rir les connaissances utiles sa conception Il est par ailleurs assez navrant de constater que les proc dures administratives d attribution des subventions ne permettent pas de mani re g n rale de consacrer les efforts n cessaires ces tudes Cette situation est l origine de bon nombre d checs dans des projets pourtant bien intentionn s Dans le cas pr sent ont t tudi s non seulement les villages concern s par le projet d approvisionnement en eau par nergie solaire mais aussi d autres villages de la r gion dont le syst me traditionnel d approvisionnement est rest inchang Il convient galement de noter que cette m
29. a Figure 56 le mat riel cit est pr sent plus en d tail Il est clair que les sp cifications techniques de construction des r servoirs ne sont pas adapt es tout du moins au regard de la qualit de l eau de cette zone Figure 52 Conduit rouill Figure 53 Pi ces oxyd es la sortie de la pompe de Oum Erromane Mars 2003 61 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 54 Tuyau oxyd dans le r servoir de Oum Figure 55 Pi ces oxyd es dans le conduit du Erromane r servoir d Iferd Figure 56 Perte d eau due au d bordement du r servoir caus par les fuites dans les conduits Diff rentes solutions permettent d viter ce probl me Par exemple si des tuyaux m talliques taient install s l int rieur du r servoir au lieu de tuyaux en poly thyl ne comme c est le cas dans le reste du conduit Une temp rature excessivement lev e par ailleurs t not e l int rieur des r servoirs acc l rant la d t rioration des mat riaux Si leur isolement n est pas opportun d autres Mars 2003 62 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc moyens tr s simples pourraient tre utilis s au lieu de les peindre en marron couleur de la brique il serait plus judicieux de les peindre en blanc ce qui permettrait au ciment d absorber moins de radiation solaire Autre solution poser sur le plafond de
30. a refus de payer Cela est d au fait que les tarifs sont pertinents le prix de la consommation de base tant moindre et le gaspillage banni Il ne semble pas que les variations de tarif d un village l autre affectent la consommation Si les tarifs ne sont pas tr s lev s il existe cependant des m canismes de solidarit Le versement moyen par famille oscille de 15 25 dirhams par mois somme qui suffit couvrir Mars 2003 46 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc non seulement les co ts d entretien courants mais galement cr er un fonds en pr vision de pannes importantes h La disparition du transport de l eau doit logiquement s accompagner d une r duction du nombre d nes ce qui son tour doit avoir une r percution sur l conomie des familles En effet dans diff rents villages le nombre d nes a diminu du fait qu il n y ait plus besoin de transporter l eau Iferd par exemple il n en reste que 10 le reste ayant t vendu aux populations proches Cette division par 5 du cheptel d nes suppose une pargne consid rable pour les familles Le co t d entretien de ces animaux selon quelques sources locales peut atteindre 20 dirhams par jour 1 80 et par ne On peut en conclure qu Iferd a conomis jusqu 292 000 dirhams par ne 26 280 Ce chiffre probablement exag r montre n anmoins une conomie
31. abitants des villages s organisent que ce soit pour distribuer les charges personnelles en ce qui concerne la r alisation des tranch es etc ou pour d cider de la gestion de l eau tarification entretien personnel etc La coh rence sociale de chaque population ant rieure au commencement du projet est un facteur d terminant de la rapidit et de l efficacit de la mise au point d une telle organisation Mars 2003 21 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Parce qu il est tr s repr sentatif de la situation g n rale des installations le cas d Iferd sera d crit avec pr cision L annexe fournit toutes les informations sur l tat des installations des autres villages incluant les probl mes et les solutions apport es C est de l exp rience sur un ensemble d installations qu ont t tir es les le ons expos es ult rieurement Pour des raisons d espace que le lecteur comprendra ais ment seul l exemple paradigmatique des villages sera pr sent Iferd Le raccordement du r seau de distribution est finalis et l organisation locale fonctionne de fa on routini re depuis 1997 Entre f vrier date de l installation des pompes et ao t de cette m me ann e les quipes pomp rent l eau de fa on normale Cependant la distribution au consommateur se faisait aux bornes fontaines plac es au niveau du r servoir dont l acc s tait libre et gratuit Cet
32. age photovolta que au Maroc epa bii Pia CL He wj Ham miN Der Mm CSC D a n p Hrer Figure 67 Evolution de la consommation en eau Iferd Les chiffres du tableau 2 permettent de souligner la variation de consommation moyenne entre les diff rents villages Elle varie d environ 15 litres par personne et par jour 40 litres par personne et par jour Localit s Consommation en l pers jour Iferd 35 5 24 8 29 9 Ait mersid Bouzergane Tableau 2 Consommation quotidienne en eau sur un chantillon de localit s La Figure 68 montre la fonction de probabilit des donn es de consommation en eau par habitation en des lieux bien diff renci s La mise en application d une preuve d hypoth se Kolmogorov Smirnov permet d affirmer que dans le cas de chaque village comme dans l ensemble de toute la base de donn es une Mars 2003 fe Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc fois normalis e la fonction de distribution correspondante peut tre ajust e une fonction gamma par exemple dans le cas d Iferd cette fonction gamma peut tre caract ris e par un facteur de forme p de 2 34 et un facteur d chelle a de 3 65 Cela permet d baucher une d finition du comportement des utilisateurs d installations photovolta que de pompage et d analyse de diff rents aspects compl mentaires valeurs standards de consommation calcul de tarifs strat giques pour ga
33. aine est unique et choisi exclusivement en fonction du go t de son eau et de la distance laquelle il se trouve pouvant aller jusqu plusieurs kilom tres ce sujet la r ponse des personnes interrog es fut unanime Dans de nombreuses habitations 1l existe en effet des puits particuliers destin s d autres usages mais jamais la consommation humaine c L effort Une fois l eau garantie tant du point de vue quantitatif que gustatif prime l effort minimum pour son extraction et son transport Cela est clairement visible Imzouren o la population S approvisionne un ruisseau et n a recours au puits situ proximit que lorsque le ruisseau Mars 2003 20 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc est sec pendant l t Figure 12 alors que le go t de l eau est identique et que la qualit sanitaire du puits est nettement sup rieure d La qualit sanitaire Cet aspect est en dernier lieu dans la mesure o les familles concern es n y pr tent pratiquement pas attention Le cas d Imzouren peut servir de paradigme L eau du ruisseau est fr quemment contamin e Figure 13 et cause d importantes maladies Il y a quelques ann es 60 personnes une par famille en moyenne atteintes du typhus durent se faire hospitaliser simultan ment Elles avaient bu l eau de la rivi re Cela fut rapport par l une des personnes hospitalis es sans montrer appar
34. ang son mode de vie et entra n l appropriation de tout un quipement domestique Wc salles de bain petits appareils lectrom nagers etc La consommation moyenne annuelle dans les autres villages du programme est de 40 6 litres par personne par jour lorsque l installation est accessible et le village bien desservi et de 14 8 lorsque l installation requiert plus d efforts pour l approvisionnement en termes de d placement et de transport Dans ce dernier cas l eau transport e depuis la pompe photovolta que se limite la quantit strictement n cessaire la consommation humaine tandis que l eau destin e un autre usage provient de sources non potables mais plus accessibles Il existe peu de donn es de consommation dans les ouvrages similaires permettant de confirmer ou d infirmer les constatations Celles accessibles mais peu nombreuses corroborent les chiffres de consommation correspondant aux sources communautaires n cessitant de fournir un effort important pour le transport de l eau Certaines donn es publiques indiquent des consommations qui varient de 10 15 litres par personne et par jour pour des points d approvisionnement pour 250 habitants On rel ve aussi des donn es de consommation en eau de l ordre de 10 20 litres par personne et par jour pour des syst mes dont les points d approvisionnement exigent que la population se d place sur 300 m tres soit un d placement de 15 minutes C
35. ars 2003 4 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc eau consistant en l installation de 20 syst mes de pompage photovolta que qui d buta en f vrier 1997 Chaque syst me se compose d un g n rateur photovolta que de 0 8 3 1 kWc d un convertisseur DC AC fr quence variable d un r servoir d eau et d un r seau de distribution qui conduit l eau jusqu aux habitations La puissance totale install e au cours du programme d passe les 40 KWc Un r gime de tarifications progressives r gissant le prix de l eau consomm e a t tabli La consommation d eau et le prix pay sont syst matiquement enregistr es mensuellement et abonn par abonn De plus un d bitm tre a t install la sortie de chaque pompe photovolta que dont le relev s effectue de fa on quotidienne La comparaison effectu e des donn es pour l eau pomp e et des donn es pour l eau consomm e a permis de d tecter une fuite d eau dans le r seau de distribution ce qui montre l importance que rev t l enregistrement syst matique de ce type d information dans les projets d approvisionnement en eau par nergie photovolta que De surcro t le syst me de pompage inclut la potabilisation de l eau bas e sur l injection de chlore Il faut mentionner que les cinq premiers villages qui b n fici rent de pompes photovolta ques connurent une p riode transitoire qui consista en un syst me
36. ation et bases comptables du revenu du co t de l eau et des d penses pour l entretien de base il est certain qu au fil du temps des sympt mes de rel chement transpara tront au sein de chaque population La fr quence des relev s et des facturations se fera de plus en plus rare Il a t observ que les d penses courantes d entretien entre 200 et 400 dirhams mois sont bien en dessous des revenus autour de 1 600 dirhams mois ce qui n a aucune r percussion conomique imm diate mais d autres motivations doivent maintenir la discipline qu impose une gestion anticipatrice et capable d pargner des fonds suffisants pour faire face aux futurs remplacements de mat riels Ces fonds qui seraient amplement suffisants si dans la dynamique actuelle les conomies annuelles taient de 14 000 dirhams environ ou ce qui reviendrait au m me de 70 000 dirhams tous les cinq ans face aux 20 000 dirhams pour le remplacement du convertisseur et de la pompe conomiser veut dire savoir renoncer dans l imm diat pour pouvoir b n ficier dans le futur Cette d cision demande maturit et sens des responsabilit s Cela n est gu re surprenant et les populations qui jouissaient avant le commencement du projet d un dynamisme majeur et d une coh rence interne disposent aujourd hui des m canismes de gestion les mieux huil s Cela n est rien de plus que la manifestation du sentiment commun largement r it r
37. ble diff rence de co t qu implique des crit res de qualit dans la partie non solaire Pour tout cela il est n cessaire d une part de standardiser non seulement les composants photovolta ques mais galement tout le syst me de pompage et d autre part d instituer des crit res de qualit pour chacun des composants et pour les prestations d installation Il faut cela ajouter une multitude de d tails dont la d ficience n est due ni l ignorance de l tat de l art n1 au manque de qualit technique des composants mais dans des proc d s d installation Ainsi des d tails tels qu une visserie qui s oxyde pr matur ment ou des prises de terre d fectueuses sont simplement l expression d une rapidit excessive et d une impr voyance au moment de l installation que l on peut r soudre avec un savoir faire minimum Cependant de simples d tails peuvent devenir dans des circonstances bien particuli res des facteurs d terminants pour la fiabilit du syst me ou ce qui est pire pour la s curit des personnes Mars 2003 81 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Finalement un syst me de pompage install dans les normes doit prendre en consid ration les circonstances extr mes de fonctionnement qui m me rares peuvent provoquer la destruction des syst mes Deux situations se sont r v l es critiques lorsque la pompe travaille dans le vide lorsq
38. bution ou d approvisionnement sont contamin s puisque l eau apr s avoir t d sinfect e au moyen d ultra violets est au contact d un air vici Les m canismes qui peuvent viter cette recontamination consistent en des syst mes lectroniques compliqu s qui pour pouvoir fonctionner d pendent de structures d entretien professionnelles inexistantes dans les zones rurales Cependant le traitement par le chlore tr s connu par la population para t tre implantable L hypoclorite de sodium se trouve dans n importe quel march rural sous forme de bidons d eau de javel qui dans ces pays en plus de donner le mode d emploi pour laver le linge sur l tiquette donne des informations sur le mode d application pour la d sinfection de l eau De plus la technologie d injection de fluides au moyen par exemple de petites pompes membranes est galement mondialement accessible et facile d entretien Cependant cette option de d sinfection ainsi que d j dit se heurte un obstacle d envergure le fait que le go t de l eau soit prioritaire pour les usagers et c est bien connu le chlore affecte de mani re importante le go t de l eau Aux travaux men s pour r soudre ce probl me deux conclusions peuvent tre formul es 2 Il est n cessaire d associer l injection de chlore per ue par la population comme une g ne et comme un d savantage d au changement de go t de l eau d aut
39. d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 60 Ombres sur le g n rateur de Ouaougloute Modules sales auxquels on peut difficilement avoir acc s pour effectuer leur nettoyage Figure 61 Salet accumul e sur les modules de Figure 62 Manque de propret sur les modules de Ouaougloute Ouaougloute Probl me des excr ments d oiseaux qui tombent sur les modules photovolta ques Il est recommand de poser un fil barbel sur le c t sup rieur pour emp cher les oiseaux de s y poser Figure 63 Excr ments d oiseaux sur le g n rateur d Ourika Mars 2003 65 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc L arriv e du r seau lectrique Pr visible le r seau lectrique s est tendu sur les zones les plus proches du r seau routier Le projet avait pour dessein devant l incongruit de faire coexister un syst me photovolta que autonome avec le r seau lectrique conventionnel de d placer celui l vers un village n ayant pas acc s au r seau sans entra ner de co t financier pour la localit Le projet s est bien d roul et les pompes install es fonctionnaient sur le r seau tendu jusqu aux villages gardant en r serve les modules photovolta ques pour d autres populations ce qui permet de faire une conomie sur le projet et de faire profiter plus de villages des b n fices Le cas d Ait Mersid m rite un commentaire En effet
40. dans le cadre de la coop ration qui veut qu une soci t g re d autant mieux ses ressources lorsqu elle est bien organis e Il y a cela deux raisons La premi re est qu il convient de continuer garantir l approvisionnement en eau de tous les villages et non seulement des bons villages Mars 2003 53 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc La seconde est que l eau en tant que priorit pour la population est un facteur de motivation pour am liorer de fa on notable l organisation de la communaut villageoise Une bonne gestion peut tre tenue par une organisation supra locale intervenant aupr s de chaque population pour les rendre conscientes de l importance d entretenir long terme et d assurer une r serve de fonds suffisante pour pouvoir faire face au remplacement de la pompe et du convertisseur et pouvoir faire face d autres d penses suivant l tat des comptes comme pour construire un local r nover le r servoir ou autre Naturellement pour que cela soit efficace il faut que cette organisation soit cr dible aux yeux de la population et qu elle montre qu elle est bien organis e Cela peut en pratique se faire de diff rentes fa ons Un interm diaire peut par exemple tablir des contrats d entretien avec l entreprise locale li e son fournisseur de mat riel responsable de la garantie des composants dans ce cas de 1
41. de mettre en avant les avantages per us qui l emportent sur les d savantages comme l alt ration du go t la chloration par doses progressives en commen ant par des proportions infimes jusqu atteindre la dose ad quate permet la population de s habituer au changement de go t Proc dure qui doit se faire lorsque les risques de contamination des tuyaux sont nuls puisqu au d but de la chloration la dose inject e ne suffit pas r pondre aux normes sanitaires 5 2 Le software Le rattachement des syst mes e La consommation Dans les habitations l eau des robinets Figure 38 est non seulement disponible mais elle est meilleure ce qui a provoqu la fusion des deux syst mes consommation humaine et autres usages qui r gissent le maniement traditionnel de l eau et l augmentation de la consommation en eau Mars 2003 42 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 38 Robinets l int rieur des habitations plusieurs occasions il a t remarqu que l eau provenant des robinets n tait pas seulement utilis e pour la consommation humaine mais aussi pour l hygi ne personnelle la consommation animale et le lavage du linge Ainsi toute l eau passe par un compteur unique et oblige rencontrer les habitants pour tenter d valuer les quantit s d eau consomm es pour chaque usage Par exemple Ait Mersid la consommation mensuelle
42. de cette constatation la baisse d utilisation des besaces ni son impact sur les artisans n ont t quantifi es Les informations recueillies montrent que ces artisans vivent dans des villes relativement grandes o ils ont leurs ateliers et des activit s diversifi es Aussi faut il esp rer que l impact sur cette collectivit ne soit pas trop important La structure d une organisation permanente sp cialement charg e de la gestion de l eau est une nouveaut plus qu importante associ e au projet et dont le bon fonctionnement est la condition sine qua non pour garantir son succ s final Les missions de cette organisation comprennent la mise en place des r gles du jeu tarification choix du personnel etc l administration des ressources conomiques Mars 2003 49 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc venant des usagers et la vigilance quant la bonne ex cution des travaux d entretien ce sujet il convient de parler de trois chelons bien diff renci s quotidien nettoyage des modules relev des compteurs d tection et r paration des fuites dans la distribution annuel vidage et propret des r servoirs sur le long terme r paration et ou substitution de pompes et des convertisseurs Ces structures organisatrices sont n cessaires et repr sentent une des plus grandes nouveaut s du projet Elles fonctionnent normalement au sein de la plupart des
43. e de stockage et de distribution de l eau Les quantit s d eau r ellement consomm es L utilisation des donn es op rationnelles pour pouvoir d tecter les ventuelles fuites dans la distribution de l eau et pour permettre un dialogue entre la population et une organisation externe en charge de l entretien Les proc dures techniques pour la v rification de la qualit des syst mes in Situ Ces le ons peuvent tre consid r es comme valables et devraient tre diss min es parmi les principaux acteurs de l industrie photovolta que europ enne de la coop ration au d veloppement ONG institutions etc et des administrations charg es du d veloppement rural et de l approvisionnement en eau C est pr cis ment l objectif principal du projet financ par la Commission europ enne Best practices for PV water pumping and purification programmes Lessons from a selected experience in Morocco NNE5 2000 35 partir duquel est construit le pr sent document Ces le ons formeront la base exp rimentale Mars 2003 3 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc qui conduira au produit final de ce projet des guidelines pour l installation de syst mes de pompage d eau potable faisant appel l nergie photovolta que tout en prenant en consid ration les aspects techniques sociaux et de gestion La plupart du temps notre travail a pu s effectuer sans
44. e 33 Bidons d eau de javel Iferd Figure 34 Etiquette d un bidon d eau de javel sur laquelle on peut lire le mode d emploi pour d sinfecter l eau Cela peut en tout cas vouloir dire que les b n fices qui d coulent du projet en termes de disponibilit sont plus que suffisants au moins ce moment donn comme pour compenser les effets n gatifs qui pourraient d couler d une chloration mod r e de l eau Pour confirmer ce point Figure 35 dans une premi re phase deux syst mes de chloration Iferd et Ait Mersid ont t install s pour servir d exp rience pilote et proc der ou non la seconde phase l extension des chlorations automatiques au reste des populations Figure 35 Syst me d assainissement dans la pompe photovolta que d Iferd Mars 2003 40 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Les associations locales re oivent une formation sur le contr le et l entretien de l appareil de chloration et le contr le de la quantit de chlore r siduel contenu dans l eau des robinets des maisons par une simple v rification de la couleur de l eau Figure 36 Figure 37 Il existe diff rents proc d s de d sinfection comme la radiation aux ultraviolets ou la micro filtration mais 1ls ne semblent pas appropri s aux contextes socio conomiques concern s Le traitement au chlore para t appropri dans la mesure o il est connu de
45. e consommation en eau et du co t des quittances correspondantes Il faut souligner que l usage r p t de ces donn es des fins de recherches a t appr ci par les associations et par la population Le sentiment que les donn es enregistr es ont un int r t pour le monde ext rieur a accru la motivation de telle sorte que toutes les donn es recueillies lors des visites p riodiques sont consid r es comme un mode de liaison permanent avec l ext rieur Au total les syst mes photovolta ques de ce programme approvisionnent plus de 10 000 personnes en eau potable les premi res pompes install es ont actuellement plus de cinq ans de fonctionnement continu le volume total de l approvisionnement en eau est sup rieur un million de m et le projet vient de s tendre 30 nouveaux villages titre d exemple le tableau 1 r sume les caract ristiques des installations dans un des villages Iferd Il faut noter que le programme comprend galement la construction de latrines et un enseignement sur la sant particuli rement destin aux femmes qui sont les principales responsables de l hygi ne et de l usage de l eau dans les habitations Mars 2003 6 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Personnes 622 Habitations 61 B tail 15 vaches et 400 ch vres G n rateur photovolta que 2 5 kWc R servoir d eau 50 m Tarif Taux fixe de 4 2 Dh par compteur 1Dh 0
46. e la population refuse de les prendre La mise en application de cette m thodologie a permis de comprendre le probl me depuis le point de vue des utilisateurs et galement d arbitrer les solutions envisageables depuis ce point de vue Les r sultats ainsi que d taill s dans le paragraphe suivant sont ce jour tr s satisfaisants Le ons sur l introduction des quipements potabilisateurs Trois l ments peuvent tre synth tis s l Il existe une grande vari t de syst mes de potabilisation de l eau mais aucun ne s ajuste aux caract ristiques de consommation nerg tique appropri es pour son utilisation avec l nergie solaire photovolta que Par ailleurs si on consid re le caract re variable du contexte d centralis dans lequel ce type de syst mes se d veloppent une grande partie de ces Mars 2003 89 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc syst mes ont vu leur viabilit r duite aussi bien en raison des probl mes d entretien que parce que le syst me de potabilisation s av rait inefficace dans l environnement En exemple les tentatives men es pour utiliser l illumination par rayons ultraviolets comme moyen de d sinfection Son utilisation dans les r seaux de distribution o l tat des tuyaux garantie sa qualit hygi nique fut couronn e de succ s Cependant elle perd tout son pouvoir de potabilisation dans les endroits o les syst mes de distri
47. e photovolta que au Maroc 4 Le syst me actuel Ce paragraphe analyse le degr de nouveaut qu a entra n l innovation technologique repr sent e par les pompes photovolta ques et explique la conduite tenir et les recommandations donner pour que les syst mes soient fiables et p rennes Au fil du temps les nombreux villages qui comptent aujourd hui une pompe photovolta que pr sentent des situations diff rentes bien que toutes les pompes aient t install es la m me poque et bien qu elles fonctionnent pratiquement toutes correctement depuis Les diff rences sont apparues d s que le r seau de distribution d eau a raccord le r servoir aux habitations et ce en fonction du d veloppement des organisations charg es de la gestion de l eau Il ne faut pas oublier que les pompes n ont t install es que lorsque les puits et les r servoirs taient pr ts Le plus gros du mat riel conduits ciment etc tait fournis par le projet et les villageois assumaient la totalit de la main d uvre Le r seau de distribution jusqu l entr e des habitations est r gis selon le principe de r partition des co ts entre les initiateurs du projet et les b n ficiaires Le co t de la distribution a l int rieur des habitations compteur tuyaux et robinetterie revient totalement la charge de chacune des familles Dans l ensemble la mise en place du r seau de distribution exige que les h
48. e qui relie la pompe d injection de chlore au tuyau de distribution d eau et fr quence excessive d entretien raison d une fois par mois alors que l entretien conseill par le fabricant est d une fois par an Figure 66 Les raisons de cette rupture sont complexes la plus probable est la combinaison de la temp rature de la pression et d autres facteurs ambiants Dans tout les cas ce processus ne fut ni d tect ni reproduit Mars 2003 69 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc lors des essais en laboratoire Le remplacement du conduit originel par un conduit en t flon bien plus r sistant a t d cid en accord avec le fabricant Depuis lors aucun incident ne fut signal Figure 66 Conduit cass et remplac Mars 2003 70 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Pour conclure ce paragraphe 1l faut souligner la bonne qualit g n rale des syst mes renforc e par les observations techniques effectu es comme le montre le graphique suivant D ficiences Corrections Mars 2003 71 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc ENSEIGNEMENTS TIR S Quantit d eau Standardisation de la consommation Ce projet supposait une modification notable du syst me traditionnel de l eau tant en termes de disponibilit que d utilisation et de m urs Le syst me traditionnel usage domesti
49. ement si les utilisateurs du syst me le per oivent comme un inconv nient Par cons quent 1l conviendra premi rement de d finir le syst me initial ant rieur au projet Cette d finition doit tre caract ris e par toutes les dimensions du syst me puisque c est par celles c1 que seront sugg r s les concepts de hardware de software et d orgware Mars 2003 88 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Deuxi mement il conviendra de caract riser le syst me apr s l implantation du projet en l imaginant bien dans le cas o il n y aurait eu aucune r alisation similaire dans la r gion qui n ait t tudi e Enfin la m thodologie sugg re de comparer les deux syst mes afin de d tecter les degr s de nouveaut et de d terminer la fa on de r duire son impact sur tous ceux que la population aurait per u comme n gatifs Les avantages de cette m thodologie ont t d montr s dans le cas pr sent par exemple lors de l introduction de l utilisation de l eau potable avec du chlore Les tentatives qui furent faites par le pass pour introduire ce type de technologie furent un chec Il suffit simplement de se pr senter n importe quelle association qui propose des services sanitaires dans des camps de r fugi s pour savoir premi rement comment doivent tre jet es aux ordures les pastilles de chlore destin es la potabilisation de l eau puisqu
50. emment quelque inqui tude que ce soit quant une possible r p tition de la situation Figure 12 Puits et ruisseau proches d Imzouren Aucune pr occupation concernant la qualit sanitaire de l eau n a t mentionn e Aucun puits ne dispose de couvercle et n1 les cordes n1 les seaux ne sont gard s dans des endroits particuli rement propres malgr le fait qu ils constituent une source indubitable de contamination des puits Le seul soin prodigu observ fut dans une habitation un couvercle pos sur les cruches pour emp cher les insectes d y p n trer Figure 15 Cependant l eau utilis e pour se rafra chir provenait des cruches et pour augmenter son effet rafra chissant on Mars 2003 21 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc utilisait un syst me d di d autres usages dont la propret tait plus que douteuse Figure 14 Il est clair que l effort primait sur la qualit sanitaire de l eau Des d chets b tons bouteilles en plastique etc flottant l int rieur Figure 6 des puits ont t fr quemment observ s Cette rare pr occupation de la propret de l eau peut para tre paradoxale aux yeux de la mentalit occidentale Pourtant elle se v rifie dans presque tous les milieux ruraux o ont t men es des tudes similaires C est pourtant la source de 80 des maladies Les raisons qui sous tendent cette r alit sont tr s profonde
51. encombre Nous profitons de ces quelques lignes pour exprimer notre plus grande reconnaissance aussi bien envers les habitants des localit s qu envers les trois ONGs impliqu es dans ce projet L accueil exceptionnel dont nous avons fait l objet m me lorsque nous avons mis des critiques nous fait conclure cette introduction en manifestant notre d sir de continuer tudier au moyen d valuations futures le devenir de ce projet avec la conviction que nous disposons de tous les ingr dients n cessaires pour r ussir et pour occuper une place de choix dans l ensemble du panorama international 2 Pr sentation du programme de pompage photovolta que dans la vall e de Dra a Ce programme d approvisionnement en eau potable au moyen de syst mes photovolta ques s est d roul dans les provinces de Ouarzazate et de Zagora au sud du Maroc C est une r gion pr d sertique avec des villages de 100 2 000 habitants qui se ravitaillent en eau des puits artisanaux de g n ralement 150 centim tres de diam tre et de 15 30 m tres de profondeur et qui ont r guli rement connu de graves probl mes d approvisionnement en eau amenant les populations prendre conscience de sa valeur et du soin dont son usage doit faire l objet Sous les auspices de la Commission europ enne et des ONGs une espagnole CIPIE et une marocaine Tichka ont facilit le d veloppement d un programme d approvisionnement en M
52. enses ponctuelles mais consid rables comme par exemple la construction du b timent de association Mars 2003 33 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Cette gestion mod le est le fruit d une organisation galement exemplaire dont le bon fonctionnement se manifeste par d autres actions comme l am nagement d une habitation pour le gardien au lieu o se trouve l installation photovolta que la construction d un centre communautaire pour la gestion de l eau et l enseignement de l hygi ne etc Concernant l tat de l installation lors des visites successives et au fil du temps il a t constat que le conduit d vacuation du r servoir tait rempli d une quantit non n gligeable d eau malgr le fait qu un flotteur bouchait la sortie de la pompe Une tude plus approfondie mit en vidence que ces tuyaux taient dans un tat de corrosion tellement avanc qu ils s taient perc s et avaient provoqu des fuites Figure 31 Cette corrosion de toute vidence excessive par rapport au temps d utilisation 2 ans environ indique que la protection galvanique des tuyaux est inad quate tout du moins pour cette qualit d eau De plus d autres composants de la tubulure les coudes les embranchements etc en fer et d pourvus de toute protection ont contribu l acc l ration de la corrosion Ce probl me survenu plusieurs reprises dans d aut
53. ent de l eau k L ouverture et l am nagement des puits suivent les r gles traditionnelles de la r gion et font en particulier appel la m me main d uvre Le projet ne doit par cons quent avoir d impact que dans le sens d une continuit 1 Comme mentionn auparavant les cruches en terre sont toujours utilis es Ainsi les potiers ne se trouvent pas p nalis s Mars 2003 48 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc m La disparition des bidons ne doit affecter aucun corps social de la r gion dans la p mesure o le recyclage de certains l ments comme la r utilisation de l huile de cuisine ne fait pas l objet d une commercialisation sp cifique La diminution du nombre d nes ne doit pas avoir de cons quence majeure sur l organisation sociale bien qu actuellement 1l ne semble pas qu il existe un l ment sp cifique relatif sa production ou sa commercialisation Les besaces risquent de se faire de plus en plus rares non seulement parce qu il y a de moins en moins besoin de transporter l eau mais galement parce que le transport est pr cis ment la principale raison de leur d gradation La paille dont elles sont constitu es s ab mant en prenant l eau C est pourquoi les artisans qui fabriquent aujourd hui les besaces peuvent tre p nalis s par l installation de syst mes d approvisionnement en eau domicile Au del
54. ent du fait que leur implantation est difficile Dans ces zones urbaines l entretien des syst mes est une question d argent Cet obstacle que conna t aussi le milieu rural n est pas unique dans les milieux Mars 2003 82 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc ruraux et isol s S en ajoute une autre celle de la difficult des structures organisatrices maintenir l entretien des syst mes Lors des visites effectu es dans le cadre des programmes d lectrification rurale nous avons souvent observ des populations qui souhaitaient r parer leurs quipements qui avaient les moyens financiers mais qui ne trouvaient personne pour leur venir en aide n1 de personnel qualifi pour ex cuter les travaux Cela limite la dur e de vie des installations si on ne prend pas en compte les pannes importantes qui peuvent tre caus es par les habitants eux m mes C est par exemple le cas de Tamzaghalte une des populations quip es d un syst me de pompage photovolta que dans le cadre du programme valu et tudi Ce village a fait preuve d une discipline optimale dans l entretien et la gestion du syst me Ce z le pourrait se retrouver dans le registre des donn es de consommation effectu es quotidiennement et dans les donn es de consommation effectu es mensuellement au sein des habitations Cependant apr s avoir fonctionn normalement pendant un certain temps la pompe s est
55. es 80 des valeurs correspondant aux p riodes sans restriction Il est possible d am liorer la situation en modifiant simplement l angle d inclinaison des modules de 20 actuellement de 45 modification simple faire d un point de vue technique Quelques puits s ass chent cause de la s cheresse persistante dont souffre la r gion certains des puits n ont pu fournir assez d eau Il a t tent de pallier cette situation en approfondissant les puits et en creusant des galeries Dans les villages qui ont b n fici de ces travaux pour augmenter la capacit de captage des d ficiences au niveau de l tanch it Mars 2003 59 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc du c ble d alimentation de la pompe ont t observ es Figure 51 En effet tout est fait pour allonger le c ble cons quence de l approfondissement du puits Il est pourtant tr s facile de corriger cette erreur en employant une bo te de connexion tanche et un c ble avec une protection ad quate L allongement du c ble et la remise en marche de la pompe malgr l approfondissement du puits ont t enti rement r alis s par les techniciens de Tichka L tude des nappes phr atiques tant notre sp cialit nous avons men notre enqu te visitant d autres puits dans les villages connaissant le m me probl me pour savoir quel usage ils en faisaient Il faut mentionner tout partic
56. es d ficiences apparues tout au long de ces ann es sera d taill e dans le paragraphe suivant Elle permettra de tirer les le ons retenir pour de futurs projets similaires Il faut sur ce point souligner la disponibilit et la collaboration de l installateur et des associations locales qui ont aid pallier les d ficiences observ es dans le paragraphe suivant Mars 2003 37 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc b Le go t Tous les puits quip s dans le cadre du projet ont une eau bonne l eau de consommation provient uniquement des puits qui lui sont d di s Depuis l installation des pompes aucune autre source n a t utilis e pour la consommation humaine Il est par contre clair que les devins du projet rencontr s jouissent d un excellent odorat Sauf Tinerdene o la consommation m me de l eau a provoqu la salinisation du puits le go t de l eau semble tre rest le m me au fil des ans dans les autres villages c L effort Le projet est suppos constituer une conomie importante en temps consacr l approvisionnement en eau et en p nibilit des femmes et enfants qui ont cette t che charge Cette conomie ne peut tre vue que comme positive leurs yeux Cela fut confirm par une quipe d investigation exclusivement f minine qui put rencontrer ces femmes puisque pour des raisons d ordre culturel propres la r gion elle
57. est d environ 450 m l t et 300 m l hiver selon les relev s du compteur Il y a dans le village 15 vaches et 400 ch vres qui boivent respectivement 60 litres et 7 litres par t te l t et moiti moins l hiver ce qui revient dire que la r partition en eau entre les personnes et le b tail est respectivement de 75 et 25 Faute de meilleures donn es les analyses suivantes consid reront les chiffres en litres par habitant et par jour calcul s en quotient simple entre la consommation totale et la consommation par personne c est dire sans discerner les diff rents usages L augmentation de la consommation en eau est logique puisque l eau est devenue plus disponible cependant il ne faut pas n gliger le risque auquel conduirait la surexploitation des puits ou le fait d augmenter nouveau la capacit des pompes photovolta ques Mars 2003 43 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc On ne conna t pas aujourd hui les cons quences d une telle surconsommation Les syst mes sont con us pour fournir 30 litres par personne par jour et si on prend en compte la hauteur et le rendement leur capacit r elle de pompage avoisine les 40 litres voire 50 litres les mois de forte radiation solaire Les chiffres de consommation pour les populations distinctes tudi es au fil des ans partir de donn es exp rimentales confirment que ces chiffres ne sont jamais d pa
58. ette m thode permettrait pour l utilisation de l eau boisson cuisson d aliments hygi ne etc d valuer sa disponibilit mais pas l effet que pourrait avoir l am lioration de l hygi ne sur le taux de mortalit Pour cette derni re 1l faudrait avoir recours aux enseignements tir s d autres exp riences voire tendre l analyse un plus grand syst me ce qui en plus d tre complexe n est aujourd hui pas possible compte tenu du faible d lai entre l installation des quipements et l valuation 3 Le syst me initial L usage domestique traditionnel de l eau se fonde sur deux syst mes associ s des usages finaux diff rents la consommation humaine boisson th cuisson d aliments et lavage d ustensiles de cuisine les autres usages hygi ne personnelle abreuvement du b tail arrosage de petits jardins etc Les deux syst mes sont g n ralement bien diff renci s d s leur origine Le choix des puits pour la boisson et le lavage se fonde sur principalement la meilleure qualit de l eau go t Mars 2003 16 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc tandis que le choix des puits destin s aux autres usages vise simplement fournir un minimum d efforts pour l extraction et le transport Traditionnellement chaque village utilise un puits unique pour la consommation humaine parfois loign de quelques kilom tres des habitati
59. fectu e par l agent externe ce qui montre le peu d int r t de la tarification aux yeux de la population Une fois d tect e on peut y pallier en effectuant des Mars 2003 44 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc visites p riodiques aupr s de la population effectu es par l organisation supra locale Tichka pour recueillir les donn es et les r pertorier dans des fichiers informatiques simples qui constituent aujourd hui la base de donn es exp rimentale Les r sultats d analyse de ces donn es ont conduit des conclusions et des enseignements d crits dans les paragraphes suivants f Les porteurs d eau Les femmes et les enfants ont perdu leur r le de porteurs d eau m me s ils gardent un r le pr dominant dans sa gestion compte tenu de leur r le dans d autres activit s cuisine etc Figure 39 Cela les a fortement soulag s dans leur charge de travail et leur a laiss plus de temps pour se consacrer d autres activit s ducation loisirs etc L impact peut tre consid rable sur la vie des villageois en g n ral et l tude r alis e par l quipe f minine d investigation a confirm ce fait Figure 39 Femme lavant les verres th De nouvelles fonctions sont apparues du fait du soin apport aux installations comme celle de gardien qui par exemple Iferd est tour de r le un des hommes du village qui est mis disposition une
60. ge photovolta que au Maroc avec des d faillances graves par exemple Oum Romane et 1l en existe cependant d autres o en plus de la coh sion interne le projet provoque un mouvement de synergie voisine fort heureusement cela est principalement le cas dans des villages tels qu Iferd ou A t Mersid qui peuvent servir de r f rence Au sein de ces derniers la structure de gestion s est montr e tr s effective tant au niveau technique primaire qu au niveau conomique percevant de fortes sommes d argent gr ce au contexte socio conomique de la r gion N anmoins ces microstructures locales ne peuvent travailler avec l ext rieur alors que les deux t ches qui leur incombent requi rent des contextes externes la gestion conomique dans une large mesure avec des institutions bancaires et l tablissement de contrats d entretien avec des entreprises techniques du secteur Les deux sont inaccessibles pour les villages isol s Une entreprise de photovolta que ne verra jamais d int r t financier entretenir une installation de pompage Cependant si ce qui est isol n est pas attractif ce qui est regroup au sein d une r gion peut s av rer s duisant C est ici qu appara t l importance de disposer d une structure de gestion supralocale qui rassemble toutes les populations qui disposent d un syst me de pompage et qui serait capable d agir de fa on responsable avec l ext rieur Cette structu
61. la population lhypochlorite de sodium javel peut se trouver partout dans la r gion la technologie injection est mondialement accessible et facile d entretien Cependant ce proc d se heurte un obstacle majeur les utilisateurs voient comme une priorit la saveur de l eau or le chlore affecte le go t L initiative approuv e par les deux populations a permis d opter pour l injection progressive de chlore en commen ant par une dose relativement faible alt rant peu le go t de l eau et qui lors des visites successives est augment e Figure 36 Syst me de chloration automatique Figure 37 Entra nement pour mesurer la quantit install e Entra nement sur l entretien de chlore pr sente dans l eau Mars 2003 41 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc L exp rience pilote s est r v l e concluante et transpara t dans le fonctionnement des syst mes mis en place et entretenus par les utilisateurs Les registres de contr le hebdomadaire indiquent la quantit de chlore pr sente dans l eau La population affirme que bien qu elle ait remarqu le changement de go t de l eau celui ci en revanche n est pas tr s fort Les chiffres de consommation en eau indiquent qu elle ne provient jamais d autres sources d approvisionnement D o les conclusions suivantes pour que le chlore soit bien accept par la population 1l est n cessaire
62. matique est particuli rement visible ferd Il y a 60 ans environ une centaine de ses habitants se sont lanc s dans la construction d un tunnel de 7 kilom tres destin acheminer l eau jusqu au village depuis un aquii re proche voir Figure 11 Le diam tre du tunnel est tel qu il permet ais ment un homme d y marcher et tous les 10 m tres un puits reli l ext rieur et creus manuellement sert extraire la terre L effort que requiert le forage environ 15 m de terre extraite par chaque habitant est cons quent De plus cet impressionnant chantier hydraulique s est compl tement ass ch en 1982 laissant la population dans une situation angoissante et laquelle il tait impossible de pallier de fa on satisfaisante jusqu la mise en place du projet Mars 2003 19 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Il n est pas surprenant de constater le soin apport l usage de l eau tout particuli rement Iferd Figure 10 Utilisateur d montant la corde la poulie Figure 11 Les monticules sont le r sultat des et le seau apr s avoir tir de l eau travaux occasionn s par la construction du tunnel d Iferd 5 m sous terre b Le go t L importance qui est donn e au go t de l eau est probablement li e sa salinit et s observe dans tous les villages visit s Le puits destin l approvisionnement en eau pour la consommation hum
63. mp e Iferd depuis la mise en fonctionnement de l installation photovolta que Mars 2003 31 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Cette gestion de l eau qui ne peut tre qualifi e que de mod le est probablement li e l histoire hydrographique bien particuli re de cette localit qui pour survivre a d r guli rement faire appel la solidarit intercommunautaire L importance que les habitants d Iferd portent la disponibilit de l eau transpara t travers l effort impressionnant qu ils fournissent dans l ex cution des infrastructures effort particuli rement impressionnant du fait que le puits et le r servoir sont distants de plus de trois kilom tres Ainsi la population fournit jusqu 1 941 jours hommes de travail non sp cialis creusement manuel des tranch es etc et jusqu 194 789 dirhams 18 731 mat riaux de construction 396 jours de travaux sp cialis s pay s 50 dirhams jour un camion pour transporter l eau du puits jusqu au r servoir pendant la construction de ce dernier etc Cette somme repr sente environ 3 200 dirhams 306 par famille auxquels il faut ajouter une cotisation pour l installation des compteurs de 600 dirhams 54 09 et le co t d installation des tuyaux et robinetterie l int rieur des habitations qui varie de 100 1 600 dirhams Ces contributions requi rent cet effort conomique consid rable si l
64. ndant la p riode de crise tait de 32 litres par personne et par jour soit l g rement inf rieure la consommation effectu e sur plusieurs mois sans restriction par exemple pendant le mois pr c dent juillet la consommation moyenne tait de 37 litres par personne et par jour en tout cas bien sup rieure la consommation avant la mise en place du projet La marge d optimisation dans les syst mes comme expliqu e dans le paragraphe 5 a permis de r soudre le probl me Le syst me a fonctionn sans incident notable jusqu en octobre 2002 jusqu ce que le convertisseur ne prenne feu de fa on spectaculaire voir Figure 32 incendie provoqu priori par une panne de ventilateur La dur e de vie estim e pour ce type de composant tant Mars 2003 33 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc de 5 ans le probl me de la p rennit du syst me tait alors pos puisqu il est impossible de remplacer ce composant introuvable dans la r gion Le probl me n a pu tre r solu que gr ce au savoir faire de l entreprise ayant proc d l installation L Figure 32 tat du convertisseur ayant pris feu apr s 5 ans de fonctionnement 1 L impact du projet Le pr c dent paragraphe d crit jusqu 14 des caract ristiques qui d finissent le syst me traditionnel de l eau pour la consommation humaine conform ment au sch ma conceptuel autour duquel s artic
65. ne pouvait rencontrer des hommes De l le point de vue des b n ficiaires en termes de temps et d efforts pargn s est positif d d autant plus que le projet a permis un nouveau mode de communication entre les femmes elles m mes en se r unissant par exemple dans les diff rentes maisons pour coudre etc d La qualit sanitaire L unique indice de traitement de l eau fut d abord Iferd o des bouteilles d eau de javel ont t trouv es dans le puits et dans le r servoir Figure 33 Le gardien du syst me nous a assur que le r servoir etait chlor chaque semaine Mars 2003 38 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Dans la plupart des villages les questions pos es sur la qualit de l eau n ont re u pour r ponse qu un air tonn ce qui permet de confirmer les propos tenus sur le syst me traditionnel le fait que les habitants des villages portent une attention limit e la qualit sanitaire Une premi re conclusion en d coule quel que soit le proc d de traitement de l eau il doit tre confi une structure professionnelle sp cifique et d une certaine fa on trang re aux consommateurs Cela ne doit surprendre personne car c est de cette fa on qu est g n ralement g r le traitement de l eau C est par exemple le cas de tous les r seaux qui approvisionnent les populations europ ennes en eau la chloration automatique et
66. one Cet exemple montre combien l absence d interlocuteurs valables peut limiter la fiabilit effective du syst me Il n existe pas d exemples de ce type et aucune r f rence d autres exp riences v cues avec l assurance de ne pas conna tre d checs ne peut tre trouv e Seul le temps montrera la sagesse des solutions adopt es La strat gie retenue consiste doter tous les villages concern s de structures organisatrices qui ont en charge la gestion de l eau Elles sont de deux types une structure locale charg e de la gestion interne du syst me une structure supralocale responsable des relations avec les agents ext rieurs au projet La structure de gestion locale est interne la population et comprend dans ses missions d un c t l entretien basique de l installation propret des modules et du r servoir contr le du chlore d tection d anomalies vigilance vis vis de l installation etc et d un autre c t la collecte et la gestion des ressources conomiques n cessaires l entretien tarification encaissement mensuel sur la consommation registre comptable sauvegarde des fonds conomis s etc Cette structure locale de gestion s est montr e fortement d pendante de la coh sion interne de la population Il existe des villages qui connaissent des probl mes internes o elle fonctionne Mars 2003 84 Retour d exp rience d un programme de pompa
67. ons alors que pour tous les autres usages les villages utilisent des puits plus proches des habitations parfois m me l int rieur m me des habitations De la Figure 5 la Figure 9 sont d crits les proc d s d extraction de transport de stockage et de distribution correspondant l usage traditionnel de l eau destin la consommation humaine l extraction est totalement manuelle et se fait l aide d une corde au bout de laquelle sont attach s deux sceaux qui montent et descendent respectivement du puits gr ce un syst me de courroie Diff rents bidons en plastique d une capacit de 5 litres sont galement attach s la corde et se transportent jusqu aux habitations dos d ne voire si la distance est inf rieure une centaine de m tres brouette Ces m mes bidons servent stocker l eau jusqu son utilisation Pour la boire on la transvase dans une cruche en terre poreuse qui la rafra chit par vaporation Les femmes et les enfants sont les personnes charg es d aller chercher l eau au puits t che qu ils effectuent deux fois par jour Figure 5 Extraction manuelle de l eau Mars 2003 17 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Le syst me associ aux autres usages diff re du pr c dent du fait que le travail d extraction et de transport est r duit au minimum puits et rivi res proches de l habitation quelle que soit la quali
68. p e par chaque village et donn es mensuelles des volumes d eau consomm e au sein de chaque habitation Ces donn es ont t recueillies et enregistr es de fa on syst matique depuis novembre 1997 Le prix de l eau conform ment aux tarifs tablis avec la population permet de faire face aux frais d entretien des installations Ces syst mes de pompage photovolta que comportent galement des syst mes de purification de l eau bas s sur l injection de chlore Le chlore est inject la sortie de la pompe juste avant l entr e du r servoir L introduction progressive des doses de chlore dans l eau a fortement Mars 2003 2 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc aid son acceptation sociale Cela vaut la peine d tre soulign puisque dans le monde de l aide au d veloppement la qualit sanitaire de l eau n est pas ce jour l une des priorit s de l aide aux populations rurales Ces villages ont t l objet d une valuation continuelle et exhaustive de fa on ce que tous les avatars historiques tant techniques sociaux ou de gestion ainsi que toutes ses donn es op rationnelles soient connues et aient t enregistr es et analys es Cela a conduit une s rie de le ons associ es La n cessit de prendre en consid ration les aspects techniques non seulement des pompes photovolta ques mais galement des infrastructures de captag
69. que tait lui m me constitu de deux syst mes bien diff renci s associ s des usages diff rents consommation humaine boisson th cuisson d aliments et lavage des ustensiles de cuisine et autres consommations hygi ne personnelle abreuvement du b tail arrosage des jardins etc Les puits pour la consommation humaine sont choisis suivant la qualit de l eau qui doit avoir le meilleur go t alors que les puits destin s aux autres usages sont choisis par rapport au minimum d effort fournir pour l extraction et le transport Dans ce cas la consommation en eau variait de 5 10 litres par personne et par jour hiver comme t Gr ce l introduction de robinets dans les maisons le pompage effectu dans les puits concern s par un r seau de distribution a am lior le go t de l eau et l a rendue plus accessible Aussi les deux syst mes utilisation d eau ont fusionn et s en est suivi une augmentation de la consommation en eau Aussi des compteurs furent install s la sortie de la pompe et l entr e de chaque maison pour valuer la consommation en eau et la ma triser La Figure 67 montre l volution de la consommation en eau au sein de quelques populations repr sentatives Iferd On peut observer une tendance saisonni re marqu e la consommation d eau en t est le double de celle d hiver Mars 2003 12 Retour d exp rience d un programme de pomp
70. r Jour Conduit Tuyauterie de poly thyl ne avec un d bitm tre fix en sortie de moto pompe ou l entr e du r servoir Stockage R servoir sur lev en b ton d une capacit sup rieure 3 fois la consommation totale quotidienne Distribution Tuyauterie de poly thyl ne qui relie la sortie du r servoir chaque habitation pourvu d un compteur et d une distribution interne T E Puits noirs et canalisations pour viter la formation de flaques Les pompes photovolta ques devinrent op rationnelles en f vrier 1997 voir figure 1 une fois men s bien les travaux d infrastructure des puits des r servoirs et des conduits les reliant Depuis chaque population a avanc dans les travaux d infrastructure pour la distribution et la Mars 2003 8 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc consommation d eau et dans la mise en place d une organisation locale sp cialement charg e de g rer cette nouvelle ressource Dep sito de almacenamiento elevado Convertidor Usuario Figure 1 Syst me de pompage photovolta que type dans la vall e de Dra a Le syst me d assainissement est compos de Pompe d injection Pompe de dosage pourvue d un contr le de la fr quence d injection pouvant injecter la dose ad quate de chlore pour un pompage au d bit maximal Capteur qui contr le la quantit d eau pomp e et met un Mars 2003 9
71. ralis e il para t in vitable qu il faille recourir des mod les de gestion aussi simples et locaux que possible Mars 2003 87 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Dans le second cas cela ne para t pas r aliste si l on consid re les conomies d ficientes des pays consid r s La m thodologie d introduction la technologie novatrice La m thodologie utilis e pour introduire la technologie novatrice que supposent les syst mes de pompage photovolta que a d j t mentionn e dans un paragraphe pr c dent Par cons quent il s agit simplement d en rappeler les principes comme outils de r flexion pour pouvoir r fl chir son utilit et ses conditions d application Cette m thodologie se basait sur la th orie de syst mes et se r sume ainsi Lorsqu on introduit une innovation dans un syst me les caract ristiques de celui ci changent Si le syst me est capable de l assumer 1l volue selon d autres caract ristiques distinctes qui le d terminent sur un nouveau mode Si ce n est pas le cas le syst me est d truit entra nant une chose ou une autre selon le degr de nouveaut que l innovation technologique implique Bien s r si ce degr de nouveaut est important il y a de plus grandes chances pour que le syst me soit d truit et pour qu il soit rejet L objectif de la m thodologie sera d essayer de r duire ce degr de nouveaut seul
72. rantir l entretien etc i Hi LUE ml An oo L j E La E PTT p DA go m pP p in E wmi X mi t am DE E x H mif l al T AE i al g El afi E ee D HAH 11 dd Ale ni 9 Cd Mi Mi T Doan pores er Emsnt CE lents Gad APR Eh Fe met a Iferd b Toute la base de donn es pr alablement normalis e pour la consommation moyenne dans chaque population Figure 68 Fonctions de densit de probabilit de la consommation en eau dans quelques villages marocains Le tableau 2 pr sente une liste de donn es de consommation repr sentatives de diff rentes situations et permet plusieurs interpr tations Le cas de Bouzergane correspond la p riode transitoire mentionn e lorsqu une seule fontaine approvisionnait tout le village On peut consid rer ce cas comme repr sentatif d une situation o l acc s l eau est difficile D un autre c t l isolement de Iferd pour atteindre un village de taille moyenne comme Nkob qui n est pas desservi par les transports en commun 1l faut parcourir une route secondaire pendant une heure et traverser une piste d sertique pendant encore une heure a contribu faire perdurer les coutumes et modes de vie traditionnels Alors qu au contraire Ait Mersid bien Mars 2003 74 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc mieux desservi peine une demie heure de route secondaire desservie par les transports en commun a ch
73. re n gocierait un contrat d entretien avec une soci t externe prestatrice de services et par l m me devrait tre capable de g rer conjointement les fonds n cessaires de la totalit des populations Il en r sulte videmment deux choses La premi re est que cette structure supra locale doit gagner la confiance des populations pour leurs ressources conomiques La seconde est que plus grand sera le nombre d installations en termes de kWc pour le potentiel total install plus faible sera le co t d entretien pour chaque population en particulier et plus int ressant sera le contrat pour l entreprise de services Cela implique Mars 2003 85 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc une strat gie de la part des agents promoteurs du projet de concentrer les installations photovolta ques sur une seule zone g ographique jusqu atteindre un nombre qui d pendra des caract ristiques concr tes de la r gion dispersion des installations distance depuis le noyau urbain principal co t de la main d uvre locale etc Cette structure d entretien supralocale n a pas t envisag e dans le projet d origine l heure actuelle cette option a t n goci e d un c t avec chacune des populations tout comme avec l entreprise qui a proc d l installation des syst mes de pompage Les cas ponctuels qui jusqu pr sent ont montr que la substitution de
74. res infrastructures qui sont per ues par les utilisateurs comme de grands avantages Le bilan global entre les Mars 2003 90 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc b n fices et les pr judices est alors per u comme positif Cette appr ciation suscitera r ellement l int r t pour entretenir le syst me de potabilisation Dans l exp rience marocaine d crite cela t men bien en associant la d sinfection de chlore le syst me photovolta que lui a permis d approvisionner de fa on fiable le village en eau la distribution jusqu aux habitations De cette mani re l alt ration du go t de l eau s oppose la r union de deux des avantages per us par la population l assurance d un bon approvisionnement et la r duction de l effort 3 Finalement 1l est n cessaire de proc der une injection progressive du chlore en commen ant par de petites doses pour atteindre la dose ad quate donnant le temps n cessaire pour que la population s habitue au changement de go t Pour mener bien cette pratique il est n cessaire de la mettre en place rapidement apr s l installation du syst me et afin qu il n y ait pas de risques d infection des tuyaux puisque au d but du processus l ingection de chlore est tellement basse qu elle n a aucun effet sur la sant Ce temps est n cessaire pour que la population accepte le syst me de potabilisation
75. res villages est tr s grave puisque m me s il ne repr sente qu une infime partie du co t total des infrastructures lt 1 et pr sente une menace pour la fiabilit du syst me des habitants Ce probl me sera trait dans le paragraphe consacr aux enseignements tir s Mars 2003 34 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 30 Etat d une salle de classe Iferd Figure 31 Corrosion des conduits du r servoir On peut voir les l zardes provoqu es par la corrosion dans lequelles 1l est possible de faire passer un couteau Le reste du syst me fonctionnait correctement les modules taient propres et les prises de terre humides Pour savoir si le r servoir est plein un flotteur bouche le conduit Un pressostat met un signal d alerte et provoque l arr t de la pompe d s que la pression est trop forte Lors de nos premi res visites il a t remarqu un ph nom ne de battements le pressostat agissait 10 fois par minute L hyst r sis a t modifi e pour assurer au maximum 4 changements d tat par heure Il y eut une crise de l eau qui d buta le 26 7 98 et perdura jusqu au 25 8 98 p riode durant laquelle le pompage ne satisfaisait pas totalement la demande Le temps d approvisionnement quotidien a t limit de 11h du matin jusqu au moment o le volume stock dans le r servoir descendait jusqu 10 m La consommation en eau pe
76. rojets Pour cela 1l est recommand Mars 2003 d une part d encourager des pratiques rigoureuses dans l administration de fonds non seulement court terme comptabilisation des revenus et des d penses courantes mais galement long terme cr dits bancaires etc Dans cette optique ce programme fait un pas en avant consid rable dans la fourniture d outils administratifs normalis s et la formation du personnel De telles pratiques peuvent et doivent tre renforc es par une v rification p riodique des donn es comptables de m me que sont contr l es les donn es de consommation D autre part d introduire dans les contrats tablis entre l organisation supra locale Tichka et les villages l obligation de maintenir un fonds minimum devant permettre de couvrir les r parations importantes sans trop de difficult s Par exemple pargner 15 000 dirhams en trois ans Enfin de disposer d une organisation supra locale Tichka ou d un autre organisme capable d apporter des solutions techniques imm diates aux populations pour r pondre leur probl me Un contact permanent avec l quipe technique du gouvernement ou avec les entreprises du secteur qui peuvent s tablir dans la r gion est un l ment important 52 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Bien que ces modalit s de gestion soient effectu es r guli rement registres de donn es de consomm
77. s quipements tait impossible ont un contre effet positif dans le fait que la population a pris conscience que cette entreprise tait n cessaire titre d exemple les co ts d entretien qui ont baiss sont les suivants si on consid re un unique contrat pour 20 villages qui l heure actuelle disposent de syst mes de pompage et de deux centrales photovolta ques en cours d installation d un v hicule et d un stock de pi ces de rechange de visites routini res tous les mois et qui sont disponibles pour r pondre la moindre panne impr vue et enfin Si on consid re le remplacement d une pompe et d une convertisseur tous les cinq ans dur e de vie estim e partir de ce type de composants alors le co t total serait approximativement de 1200 Dh mois Ce chiffre premi re estimation tr s approximative r pond aux capacit s financi res de la population d montr es par l encaissement des redevances de l eau Mars 2003 80 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Cette strat gie a ses points faibles avec en particulier le r le crucial que tient la structure supralocale dans le cas de Tichka car il n est ni facile de l identifier ni simple de la garder honn te dans le temps Indubitablement ces risques et limites conditionneront la configuration de cette strat gie Cependant les acteurs qui peuvent remplir ce r le sont vari s Ce
78. s et ce n est pas le lieu pour les analyser en d tail Il suffit d insister sur le fait que cette non pr occupation des consommateurs vis vis de la propret de l eau qu ils boivent est un l ment qu il faut retenir lors de telles op rations de pompage Mars 2003 22 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 13 Ruisseau Imzouren La turbidit de Figure 14 Seau d eau pour humidifier les cruches l eau est loquente Figure 15 Cruches avec couvercle pour emp cher Figure 16 Objets apparents l int rieur d un puits les insectes et la salet d entrer 3 2 Le software L eau comme bien pr cieux Le software du syst me traditionnel se compose de l ensemble des normes et des habitudes li es l utilisation de l eau pour la consommation humaine A savoir e La consommation varie entre 5 et 10 litres par personne et par jour selon que l on soit en hiver ou en t Mars 2003 23 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc f Les porteurs d eau sont les femmes et les enfants qui se rendent au puits de pr f rence le matin ou en fin d apr s midi Le temps imparti cette t che est tr s variable d un lieu un autre en fonction de la distance qui s pare le puits des habitations Un kilom tre de distance et plus de trois heures de trajet sont fr quents g L eau est gratuite Les
79. s r servoirs des branches de palmier en guise d isolants Adopter ces moyens n engendre pas de grandes d penses Par exemple l achat de nouveaux tuyaux ferd pour la r paration du r servoir mat riel de seconde main qui provient d une installation qui a fonctionn pendant 14 ans et qui d apr s les estimations est de bonne qualit co tait 100 dirhams par m tre celui du poly thyl ne est de 35 dirhams par m tre et fut pay gr ce l augmentation de la consommation en eau Figure 57 on peut voir le nouveau tube et celui qui doit tre remplac Cependant ces d penses pourraient tre vit es si ces am liorations taient faites d s la conception des r servoirs supposant chaque fois un co t suppl mentaire de 1 500 dirhams maximum Figure 57 Ancien tuyau rouill et tuyau neuf de substitution On peut observer une couleur jaun tre sur les modules photovolta ques Figure 58 Mars 2003 63 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 58 Jaunissement des modules sur le g n rateur de Oum Erromane Double probl me d ombrage sur chacun des g n rateurs photovolta ques d un c t des ombres assombrissent le mur et d un autre c t des ombres assombrissent une structure assombrissant elle m me sa voisine Figure 59 et Figure 60 Figure 59 Ombres sur le g n rateur de Tamzaghalte Mars 2003 64 Retour d exp rience
80. sans obstacles appr ciables et que se prennent des r flexes d entretien et de contr le de la quantit de chlore dans l eau Mars 2003 91
81. significative et met en vidence l importance des b n fices indirects associ s l lectrification rurale Les nes restants servent au ramassage du bois et aux travaux des champs 1 L apparition des robinets dans les maisons ne rend plus n cessaire le stockage de l eau Du coup les bidons disparaissent A l inverse les cruches sont toujours utilis es pour rafra chir l eau Leur utilit reste la m me puisque l eau du robinet est ti de du fait de la faible isolation thermique des r servoirs jJ Il semble que l usage de l eau soit toujours extr mement soign puisque d apr s les observations qui furent faites l entourage des robinets tait sec et propre Les robinets Mars 2003 47 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc vitent galement les multiples op rations de transvasement qui causent en plus ou moins grande quantit des pertes d eau Par ailleurs la n cessit de construire des fosses septiques dans chaque habitation a t introduite dans les contrats entre Tichka et chaque population base l gale et r gulatrice du projet Il semble cependant que de telles fosses existaient d j dans la majorit des cas Figure 40 Figure 40 Construction d une fosse septique comme celles utilis es traditionnellement dans la r gion Les puits font en g n ral 7 m tres de profondeur 5 3 Le orgware La nouvelle organisation autour du paiem
82. ss s m me dans le pire des cas N anmoins vu la qualit des donn es sur l eau pomp e et consomm e qui permettent d valuer le fonctionnement du syst me et le peu d information sur lesquelles il faut s appuyer pour appr hender les r gles de consommation en eau en milieu rural 1l est n cessaire de pr ter une attention toute particuli re la discipline suivre lors du relev quotidien des chiffres de pompage et du relev mensuel des chiffres de consommation familiale au sein des villages et leur analyse Ces relev s s effectuent sur le long terme permettant de disposer d une base exp rimentale de donn es Cette disponibilit d information permettra la cr ation d une base d information susceptible de fournir des enseignements sur l tat de l art du secteur en g n ral Cette base permettra galement aux initiateurs du projet associations locales de gestion de l eau et gardiens du syst me de voir quel point leur projet un impact sur l ext rieur renfor ant ainsi leur d sir de bien faire Si peu de puits peuvent se pr valoir au niveau mondial d une prise de notes exhaustive des donn es de consommation en eau il a t observ que ces annotations se firent de moins en moins fr quentes au fil du temps elles qui taient faites tous les mois se retrouv rent effectu es tous les quatre mois Ce rel chement dans le relev des donn es est d semble t il la faible collecte ef
83. suppose de fa on basique que l on r ponde trois types de questions Les besoins des usagers sont ils satisfaits Cela a t il t fait de fa on correcte L option choisie a t elle t celle de moindre co t Ainsi formul es ces questions semblent attendre des r ponses simples Mais cela est trompeur Les risques majeurs d erreurs viennent de la tendance naturelle utiliser comme point de r f rence l chelle de valeurs de l valuateur lui m me La m thodologie d valuation utilis e tente d esquiver cette difficult en employant des concepts propres la th orie g n rale des syst mes issus de l application universelle Il convient de retenir 1c1 les consid rations suivantes a Le premier enseignement tirer de l introduction d une innovation dans un syst me caract ris par une organisation stable est que cela implique n cessairement un processus instable et transitoire qui conduit soit un nouveau syst me ou organisation stable diff rente de la pr c dente soit la destruction de celui ci Dans ce dernier Mars 2003 13 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc cas le syst me tentera de se pr munir en refusant l innovation Ce qui conduit tel ou tel r sultat d pend essentiellement du degr de nouveaut de l innovation compris comme la moyenne des diff rences qui entra nent l innovation dans le cas du
84. syst me initial b Le second enseignement qui compte pour beaucoup est le degr de nouveaut car plus grande est la capacit de destruction de l innovation plus grande est la tendance du syst me la repousser c Le troisi me enseignement qui d coule de la combinaison des deux premiers veut qu une innovation sera bien accept e seulement si on arrive am liorer les conditions pr existantes du syst me et seulement si cela n entra ne pas de changements substantiels dans son organisation d Le quatri me consiste d finir un syst me technologique comme un tout constitu de trois l ments bien diff renci s le hardware ou l ensemble des moyens techniques avec leurs caract ristiques particuli res le software ou l ensemble des m thodes et proc dures qui r gissent l emploi de tels moyens techniques c est dire le comportement et le savoir faire des utilisateurs et enfin le orgware ou la structure organis e dans laquelle s appui la maintenance du service et travers celle ci le service int ractif avec d autres de diff rentes natures Comme base de ces concepts il a t d velopp une m thode d analyse de projets comportant les d marches suivantes 1 D finition des syst mes pr existants et finaux Elle consiste d crire de la fa on la plus pr cise possible chacun des trois l ments mentionn s dans le d et est l objet principal du travail de terrain Mars 2
85. t de l eau abreuvoirs villageois proches de la rivi re etc Il est principalement utilis par les hommes Le syst me associ la consommation humaine sera seul analys Figure 6 Remplissage des bidons pour le transport Figure 7 Transport dos d ne Figure 8 Distribution de l eau dans chaque Figure 9 Bidons du stock et cruches pour rafra chir habitation l eau Mars 2003 18 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc 3 1 Le hardware La fiabilit comme priorit Le hardware se compose du puits des cordes des nes des bidons et des cruches Ses caract ristiques sont telles que d finies par les utilisateurs savoir dans l ordre a La fiabilit La garantie de l approvisionnement en eau est la pr occupation premi re des familles En effet chacune dispose de sa propre corde et de ses propres seaux et puise l eau du puits chaque fois que n cessaire ce qui est bien plus s r que de devoir utiliser un hypoth tique quipement usage communautaire install en permanence qui s il est utilis de fa on excessive et avec n gligence deviendrait vuln rable Figure 10 Cette pr occupation vis vis de la fiabilit est logique puisque l eau est primordiale en g n ral et qu elle est de plus pure vue l historique hydrographique de cette r gion soumise des s cheresses persistantes ces deux derni res d cades Cette situation dra
86. te p riode test permis aux habitants de se familiariser avec les nouveaux quipements de v rifier fiabilit et capacit de pompage d envisager l avance les phases de raccordement du r seau de distribution et les phases d organisation Iferd est aujourd hui un village qui peut servir de mod le pour beaucoup d autres quant sa capacit de gestion Son organisation vaut la peine d tre d crite avec pr cision Le nombre d habitants est de 622 personnes r parties en 61 familles Un registre d taill recense pour chaque famille le nombre de personnes et le nombre de t tes de b tail Mars 2003 28 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc La tarification de l eau est progressive elle se base sur la consommation mensuelle par personne et s ajuste sur l chelle suivante Premier m par personne et par mois 1 dirham m Second m par personne et par mois 5 dirhams m partir du troisi me m par personne et par mois 10 dirhams m Il faut ajouter ces tarifs une cotisation fixe de 4 2 dirhams mois pour chaque compteur Deux familles qui n avaient pas les moyens financiers n eurent rien r gler Concr tement il s agissait de deux veuves ayant chacune des enfants charge Le volume d eau pomp e est relev quotidiennement sur le compteur situ la sortie de la pompe La Figure 18 pr sente l volution de cette valeur sur
87. ts couvert Protection des citernes Afin d viter les d p ts de poussi res tous les r servoirs doivent tre couverts Figure 70 Mars 2003 77 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 70 R servoir de stockage de l eau Le syst me de conduits Le syst me de distribution doit tre con u pour viter toutes infiltrations possibles Le choix de conduits en poly thyl ne et le contr le des fuites possibles dans les joints sont des mesures recommand es Figure 71 Figure 71 Conduits expos s en plein air pour d tecter les ventuelles fuites Il faut souligner que les conduits en m tal au sein des r servoirs ont souvent une galvanisation d ficiente provoquant corrosion et fuites comme le montre la Figure 72 Mars 2003 78 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 72 Corrosion des conduits avec fuite d eau Evacuation L introduction de robinets dans les habitations peut repr senter une source de contamination si l vacuation de l eau r siduelle n est pas pr vue Figure 73 C est pourquoi doit figurer au sein des formalit s pour pouvoir disposer d eau dans la maison la r alisation pr alable des infrastructures sanitaires canalisations puits noirs sanitaires etc Cela n cessite dans la majorit des cas un fort investissement Figure 73 Robinet dans une maison Les usagers
88. u de l eau dans le puits atteint la cr pine car sinon un m lange d eau et d air serait pomp m lange pouvant alt rer la pompe En effet 1l y a dans le corps des pompes centrifuges des coussinets en caoutchouc riches en carbone dont le refroidissement est assur par l eau pomp e L entr e de l air diminue la capacit de refroidissement et cr e un risque d apparition de graphite dans la jointure de caoutchouc le processus est tr s rapide au dessus de 200 C et de destruction de la pompe Il existe des convertisseurs qui peuvent d tecter l ass chement du puits gr ce la brusque augmentation de fr quence provoqu par la perte de charge qui se produit normalement lors de l entr e d air dans la pompe Cela interrompt alors automatiquement la pompe et pendant un d lai de s curit d une heure le rechargement du puits s effectue avant la r imitialisation de la pompe Cependant il existe d autres convertisseurs qui ne sont pas munis de ce dispositif et qui ont t install s dans certaines localit s du programme Ce convertisseur limite simplement la vitesse de rotation de la pompe une certaine valeur pour que lorsque le niveau de l eau atteint la cr pine le pompage se maintienne aspirant alors un m lange d eau et d air qui pr sente un risque important de d t rioration du mat riel Il est ainsi recommand de remplacer ces syst mes de pompage par d autres munis de dispositifs
89. u niveau r gional Tr s couramment pour la r alisation du forage et la pr paration d un puits toutes les familles d un village se r unissent participent financi rement et par des moyens mat riels nourrissent les ouvriers et construisent leur propre puits Le prix par m tre lin aire for en terrain mou se situe autour de 500 dirhams 45 07 et 1 000 dirhams 90 15 par m tre en terrain dur pour lequel il faut avoir recours la dynamite Le prix d un puits est de l ordre de 30 000 dirhams 2 704 55 Il importe de retenir ce chiffre car 1l quantifie la capacit organisationnelle des villageois 1 Les potiers sont aussi des artisans sp cialis s qui fabriquent leurs produits les cruches dans n importe quelle zone o l argile pr sente les caract ristiques appropri es Ils se rendent ensuite dans les diff rents march s pour vendre directement leurs produits aux paysans m Les bidons de 5 litres dans lesquels se charrie l eau du puits jusqu aux habitations sont parfois des bidons recycl s qui servaient auparavant pour l huile de cuisine Il n existe ainsi pas d organisation qui en fasse sp cifiquement leur commercialisation n Il n existe pas d organisation permanente qui se charge au niveau local de tout ce qui a trait l eau Chaque village s organise de fa on ponctuelle pour forer et r parer les puits Mars 2003 26 Retour d exp rience d un programme de pompag
90. ue le puits est sec et lorsque la pompe apr s que le r servoir se soit rempli ne s arr te pas Tous les cas observ s d s l valuation du projet renvoient la n cessit d une standardisation o d un c t la r alisation du programme de pompage prend en compte et recherche tous les recoins o le diable pourrait se cacher pour tenter de miner la fiabilit du syst me et o d un autre c t celui ci propose des crit res de qualit qui augmentent la fiabilit de l ensemble de l installation Les points faibles de l tat actuel des choses sont signal s C est une ligne d investigation future et urgente que de proposer des standards de qualit et les proc d s d application correspondants Ces derniers n cessiteront des mesures de contr le suffisantes dans les installations de pompage rendant possible leur valuation in situ D autres exp riences pass es ont montr aux fabricants de pompes que le fait d installer un d bitm tre en sortie de pompe un manom tre qui permette de mesurer la hauteur manom trique vue par la pompe un tableau de connexion bien d fini sur lequel il sera facile d effectuer des mesures lectriques et de faciliter le contr le de la profondeur moyenne de l eau facilitant le futur contr le de la qualit du fonctionnement du syst me La structure de gestion et l entretien des installations Les syst mes photovolta ques doivent tre entretenus Cela est vid
91. ule la m thode d valuation Chacune de ces caract ristiques sera par la suite reprise en signalant les modifications qui paraissent favorables la mise en place du projet C est avec le souhait de garder l information compr hensible qu a t gard e la m me nomenclature que pour la description des caract ristiques d crites dans ce paragraphe Mars 2003 36 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc 5 1 Le hardware La confiance en la fiabilit a La fiabilit Toutes les personnes interview es ont t moign leur confiance vis vis de la fiabilit des pompes solaires Cela est logique puisque toutes ces pompes ont fonctionn sans conna tre aucune panne pendant les 5 ann es qui ont suivi leur installation Cette confiance transpara t dans l effort consid rable que fournissent de nombreuses familles pour accro tre la disponibilit de l eau dans leur maison au moyen de compteurs d une robinetterie d une douche de toilettes etc Il est bon de signaler ici l excellent aspect que pr sentent d un point de vue technique les quipements dans leur ensemble Les pompes les r servoirs et les r seaux de distribution sont bien con us correctement install s et font appel des mat riaux de premi re qualit raisons de confiance pour la fiabilit des syst mes dans le futur N anmoins et sans vouloir porter ombrage cette vision globale plut t positive une liste d
92. uli rement le puits d Ourika dont beaucoup disent qu il contient simplement de l eau et que certains d signent comme l alternative majeure du projet Quelques questions sur son usage nous am ne conclure que dans les moments d extraction majeure nous n avons pas d pass les 2 m jour ce qui est plus que suffisant pour la maison o il se trouve mais cela est tr s loin des besoins de la population dans l ensemble qui sont estim s entre 13 et 16 m jour Quant au puits concern l aspect du mat riel extrait en l approfondissant nous fait penser que sa perm abilit est bien faible ce qui limite norm ment le d bit Les 10 m environ qui sont extraits actuellement correspondent essentiellement sa capacit d accumulation De ce fait extraire 10 m suppl mentaires sous forme d une ou plusieurs galeries lat rales pourrait solutionner le probl me C est ce qui fut fait avec d excellents r sultats Mars 2003 60 Retour d exp rience d un programme de pompage photovolta que au Maroc Figure 51 Branchements d ficients dans le puits d Ourika La corrosion dans les tubules des r servoirs C est un des principaux probl mes techniques qui se pose au cours du projet Sa gravit contraste avec le faible co t des conduits des r servoirs Cela montre quel point une d faillance dans un seul maillon peut affecter de fa on dramatique la fiabilit d un syst me De la Figure 52 l

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