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1. INFORMATIONS SYNDICALES W La Mauvaige Herbe e i Journal des Paysans de La Dr me Cond nel m faspsanne de la Dr me N 121 Mars 2014 4 LL CETTE EI gg MEN Occupation des bureaux de l Interprofession Semenci re GNIS lire page 6 SOMMAIRE LA VIE DU SYNDICAT INSTALLATION AGRICULTURE PAYSANNE pages 2 8 page 10 pages 14 16 Agenda et dito Lutte contre l accaparement Bilan de campagne semences paysannes Bilan de l Assembl e G n rale de la Conf des terres agricoles en Ard che Les laines crois es dans les Alpes Maritimes Loi d Avenir Agricole Questions Mikel Hiribarren QUESTIONS SOCIALES VIE DES ELEVEURS Victoire contre la privatisation des semences page 11 pages 17 22 Une session ordinaire de la Chambre Le point sur nos principales revendications et leur tat d avancement Gaz de schiste c est loin d tre fini QUESTIONS JURIDIQUES PORTRAIT DE PAYSAN SRE e To paag RON pages 12 et 13 La gestion des loups Une transmission r ussie Une osiericultrice dans le Vercors Les soins par les plantes en levage Hommage Georges APAP Inventaire des b liers et g notypage INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe Mars 2014 Ce que l on ne nous volera jamais qui ne sera jamais d lay par les incessantes pluies de l hiver et que le nouveau Comit D partemen tal fra chement lu veillera comme une poule sur ses ufs ce sont nos valeurs J ai
2. Pour plus d informations voici la liste des intervenants dont vous pouvez retrouver les travaux sur Internet Marie Fr d rique Bacqu Guy Chouraqui Jean Luc Daub Vinciane Despret David et No lle Faure Amandine Faynot Anne Flottes Elisabeth de Fontenay Manuela Fr sil Jean Ri chard Freymann Lise Gaignard Michelle Julien Elisabeth L crivain Jean Louis Le Tacon J r me Michalon Colette M chin S bastien Mouret Corine Pelluchon Jocelyne Por cher Nathalie Savalois Thierry Schweitzer Isabelle Sorente Armand Touzanne Enrique Utria Nadia Veyri Anne Vo nesch Vous pouvez aussi vous rendre sur le site de l universit de Strasbourg Stanislas Kraland Huffpost journal en ligne y fait une synth se tr s pertinente A noter que l ensemble des rencontres ont t film es par Dominique Henry et son quipe film qui para tra en 2015 dont certains extraits sont visibles sur CANALC2 ou sur le site du colloque Pour la d l gation Nicolas Gruer Pr sentation du Colloque par les organisateurs Le colloque organis conjointement pas l Universit de Strasbourg EA 3071 et l INRA UMR Innovation traitait du lien social que les leveurs entretiennent avec leurs ani maux mais aussi de l attachement de l homme l animal de son identification ce dernier et des souffrances com munes que ces derniers partagent lorsque l animal est mis mort Cette rencontre interdisciplinaire visait favoriser le d
3. Sefi Mars 2014 La vie du Syndicat Ste manque de clart concernant la subven tion accord e aux correspondants territoriaux Fdsea La deuxi me d lib ra tion portant sur l approbation du budget primitif 2014 voit 5 abstentions s expri mer Conf Modef CR le reste tant pour L aussi l explication est simple et logique vue la d cision pr c dente La derni re d lib ration portait sur la mise en vente de l ancien si ge de la Chambre d Agriculture situ e au 2 boulevard Vau ban Elle autorise Madame la Pr sidente signer le compromis de vente ainsi que l ensemble des documents permettant cette vente Le vote est unanime Plus de pr cisions lors d un prochain article ce sujet Les Comit s d Action et de Projet CAP Lors de cette session de novem bre nous sommes revenus sur le projet strat gique de la chambre Le rendu de la demi journ e de travail des lus du mois de juin 2013 a fait ressortir l envie de dy namiser et mieux faire conna tre les actions de la chambre aupr s des agri culteurs en allant leur rencontre dans le but de faire merger ou d identifier les projets en gestation sur les territoires pour mieux les aider les conseiller et ou les accompagner Cela se traduit par la mise en place de Comit s d Action et de Projets CAP par secteur g ographique o se situent les antennes locales de la cham bre 3 qui seront repr sent s comme suit les lus de l
4. bat entre les plus grands sp cialistes de la question ani male C tait pour la plupart des chercheurs en sociologie en psychologie des philosophes ou des psychanalystes mais aussi des crivains des journalistes qui centrent leurs O o INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe Mars 2014 travaux sur les relations entre humains et animaux et la place de la mort des animaux dans ces relations Ces ren contres invitaient galement des professionnels femmes et hommes qui travaillent au quotidien avec les animaux et qui nous ont partag leur exp rience de la vie commune avec les b tes partir d un tat des lieux des probl mes li s l abattage industriel des animaux nous avons r fl chi aux alternatives possibles l abattoir industriel et la consommation carn e et nous avons analys les questions politiques pos es par les rapports qu entretiennent au jourd hui les hommes et les animaux La vie des leveurs Les larmes de Thierry Thierry Schweitzer est leveur de porcs en Alsace Il a le souci que ses animaux soient lev s dans les meilleurs conditions aires paill es faible densit d animaux alimentation auto produite de qualit Souci pour les b tes elles m mes souci pour les consommateurs car il transforme la viande de ses porcs Thierry n a pas pu terminer son intervention au colloque la gorge serr e par l motion les yeux mouill s de larmes Cer tains intellectuels jouent avec les
5. conditions d existence la fois des hommes et des troupeaux c est poser de fa on erron e la question des rapports des hommes et des animaux domestiques et finir par percevoir les leveurs comme des barbares voire des criminels Les hommes ont orient canalis les forces de la vie pour cr er les trou peaux domestiques en vue de satisfaire leurs besoins de nourriture et de v tement mais il n y a pas la vie sans la mort A chaque saison une partie des agnelles viennent pour rempla cer les brebis g es Et une bonne partie des agneaux sont limin s vers la boucherie sinon le troupeau p rirait La mort est n cessaire l quilibre du troupeau notamment en ce qui concerne les ressources en herbe Le troupeau survit et pros p re parce que chaque ann e l leveur limine une bonne partie des b tes n es en les destinant la boucherie Tous les leveurs le savent C est pour cela que paradoxalement ils conduisent l abattoir les animaux qu ils ont parfois aid na tre et toujours soign le plus souvent avec affection et une certaine com plicit dans leur relation INFORMATIONS SYNDICALES Avec Thierry Schweitzer notre motion tait son comble lors de la derni re s quence du colloque lorsqu un universitaire Enrique Utria posa la question de notre droit tuer les animaux car c tait bien videmment condamner tout levage donc notre existence On comprend pourquoi il fit alors un exercice de
6. moigner sur ce sujet Notre m tier d leveur nous confronte quotidiennement la maladie la mort Cette r alit incontournable s incruste en nous au fil du temps sans chappatoire L occasion nous a t donn e d exprimer cette souffrance trop souvent conte nue De leurs c t s les sp cialistes chercheurs et universitaires en sciences humaines se penchent chacun dans sa sp cialit sur tous ces dilemmes qui se posent l homme dans sa relation l animal sans toujours tre au fait de sa complexit au quotidien Ces 48h dans une am biance conviviale ont t l occasion d changes d une grande richesse Pour Jocelyne Porcher ces rencontres entrent dans le cadre plus large d une tude sur les alternatives aux abattoirs in dustriels mis en place par l INRA de Montpellier en collaboration avec la Conf d ration paysanne et l ensemble des leveurs concern s l chelle nationale Ce travail sera pr sent au minist re de l agriculture sous forme d un livre blanc dans les prochains mois 3 films ont t pr sent s comme support nos changes Adak abattage traditionnel en Turquie d Amandine Faynot Tuerie chez Pauline un retour parfois maladroit aux coutumes et gestuelles des anciens de Jean Louis Tacon Entr e du personnel t moignage sur l abattage indus triel de Manuela Fresil film remarquable qui int grait le monde ouvrier malheureusement absent du d bat
7. Divajeu Mont limar et Nyons Par antenne locale il y aura 2 comit s pour mieux prendre en compte la r partition g ographique du secteur o rayonne l an tenne de la chambre Au final les CAP seront au nombre de 10 Mars 2014 COMIT d ACTION JURIDIQUE Questions juridiques F LINE SUR RIMANDOULE La transmission r ussie de la ferme Rodet Erwan Le Texier gr ce l appui efficace du CAJ La transmission C est en avril 2013 que j ai repris la ferme Rodet F lines sur Rimandoule Il s agit de vergers de pommiers dont les premiers ont t plant s dans les ann es 1960 Au fil des ans Jean Paul Rodet a d velopp la vente la ferme qui repr sente aujourd hui plus de 80 de son chiffre d affaire Aux pommes sont venus s ajouter des produits d riv s jus pur es compotes gel es Jean Paul Rodet a pris sa retraite en 2003 sa femme Malou est alors devenue chef d ex ploitation J y suis arriv en 2011 apr s ma formation BPREA au CFPPA du Valentin En 2013 j ai repris l exploitation et nous avons invers les r les avec Malou d sormais c est moi qui l embauche La particularit est que la propri t est di vis e entre Jean Paul et Malou usufruitiers et leur fils Antoine nu propri taire Attach s leur terre ils ne souhaitaient pas vendre Je ne souhaitais pas acheter Nous tions donc d accord sur ce point Je ne loue pas toutes leurs terres mais seulement les par
8. Lettre de Motivation avant le 15 mars 2014 philippe mejean free fr et contact dryade26 0rg Recherche de terres e Urgent cherche terrain agricole Je n ai plus de terres d but avril 2014 Cherche 5000 m mi nimum avec sol frais l irrigation serait un plus pour culture de menthe d s mars avril j ai d j les jeunes plants Secteurs vall e de la Dr me Diois Et Cherche hangar agricole 100 400 m m me secteurs Nicolas Delval 31 ans 06 73 17 64 97 nico delval yahoo fr Les compagnons de la terre les praves 26400 Eurre e Recherche de terrain agricole Nous sommes actuellement agriculteurs dans le haut jura 39 Nous allons mettre en vente notre bien afin de se r installer dans le secteur de Die Nous cher chons 3 4 ha de terrain avec ou sans b ti Pour projet d levage de 300 400 poules pon deuses des ruches cologiques et un jardin potager p dagogique en agriculture biologique Agn s et Marc Royet marc royet orange fr Recherche mat riel de mara chage Conf d ration Paysanne Syndicats pour une agriculture paysanne et la d fense de ses travailleurs Membre de la Coordination europ enne Via Campesina et de la Via Campesina Pour le lancement d une activit mara ch re St Jean en Royans nous recherchons occa sions r cup et bons plans pour l achat de serres mat riel d irrigation de culture pour le stockage et la vente directe outils manuels toiles hors sol filet
9. Novembre d cembre 2013 Le texte est d abord examin par la com mission parlementaire comp tente pour le domaine concern dans notre cas c est la INFORMATIONS SYNDICALES la Mauvaige Herbe Mars 2014 commission des affaires conomiques D autres commissions peuvent galement donner leur avis d veloppement durable La commission valide un rapporteur propos par le gouvernement qui assure la courroie de transmission tudie le texte et r dige un rapport Germinal Peiro d put de Dor dogne pour la Loi d Avenir II peut comme le 6 La vie du Syndicat TEAS les autres membres de la commission pro poser des modifications au texte de la future loi Ce sont des amendements Pour les syn dicats c est un moment privil gi pour faire du lobbying en proposant ou appuyant des amendements Le rapport est ensuite adopt par cette commission parlementaire 3 L examen et le vote du Parlement en premi re lecture Janvier 2014 Le projet ou la proposition de loi apr s ins cription l ordre du jour peut tre examin e par la 1 re assembl e o il a t d pos g n ralement l Assembl e natio nale Selon le cas les d put s ou les s nateurs votent d abord pour chaque article et amendement avant de voter sur Pensem ble du texte Une fois adopt le texte est transmis la seconde assembl e S nat La 4 La navette F vrier mars 2014 Le S nat examine le texte selon le
10. OGM sont le symbole controvers MJD dA INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaise Herbe Mars 2014 Agriculture paysanne Une fili re pour les laines crois es dans les Alpes Maritimes L APPAM Association pour la Promotion du Pastoralisme dans les Alpes Maritimes poursuit son travail exp rimental de valorisation des laines du d partement des Alpes Maritimes Apr s les races Brigasque et M rinos d Arles voir encadr il restait trouver des utilisations pour le dernier type de laine la laine dite crois e Un peu de vocabulaire Crois e Pour l industrie laini re il y avait deux types de brebis les M rinos et les autres Durant les 18 et 19 si cles en Europe l objectif soutenu par les Etats tait de transformer les races locales en brebis M rinos par croise ments successifs afin d augmenter la production de laine fine Les laines crois es constituent donc tous les in term diaires entre les laines M rinos et les laines des races locales qui ont r sist la m rinisation comme par exemple la brebis Brigasque Dans les Alpes Maritimes les laines crois es proviennent des races Moure rous et Pr alpes du Sud de leurs croisements entre elles et avec d autres comme le M rinos d Arles Ces laines sont consid r es comme moyennes par le n goce Une expertise r v latrice d une laine au potentiel int ressant Afin de v rifier ou d infirmer ce point de
11. autres s opposent la diversit des modes d levage et aux choix individuels des leveurs en particulier sur l autonomie alimentaire des troupeaux Elles pr sentent des risques importants par l appauvrissement de la vari t g n tique qu elles induisent Les justifier par l radication de la trem blante ovine n est pas recevable il n a pas t tabli que ne conserver que des animaux porteurs de g nes r sistants nous mettrait l abri de cette menace et des autres Il est par contre assez vident que toute uniformisation g n tique am ne des risques r els de nouvelles crises sanitaires mais est aussi totalement contradictoire avec le souci de maintenir des levages autonomes et adapt s nos terroirs Nous combattrons donc tout ce qui conduirait faire de tels sch mas de s lec tion des passages oblig s et toutes nouvelles contraintes impos es aux leveurs qui ont d j fort faire pour assurer la p rennit de leurs levages En particulier nous nous opposerons ce que l inventaire des b liers et de leur g no type continue d tre pr sent comme obligatoire Nous demanderons ce que les res sources inutilement d pens es dans ces d rives bureaucratiques soient plut t consa cr es encourager des d marches de s lection participative men e par et pour les leveurs Le Comit D partemental de la Conf d ration paysanne de la Dr me Mars 2014 Formations ARD
12. celles int ressantes sur un plan agricole 5 5 ha de vergers et 2 8 ha de terres nues S y ajoute un vaste b timent agricole d envi ron 600 m au sol C est tout cela qui constitue mon fermage de nombreux points de vue la transmis sion a t exemplaire L entente est parfaite entre Jean Paul Malou et moi et nous avons la m me vision du m tier de paysan Pour autant je tenais ce que les choses soient pos es par crit pour avoir une r f rence plus solide que la m moire orale et pour parer un ventuel d saccord qui viendrait dans le futur D o la n cessit d un bail crit La r daction du bail J avais des connaissances sur les baux ru raux mais quand on est confront un cas r el beaucoup de questions se font jour Nous avions besoin d tre aid s pour r diger le bail et pour en valuer le montant J avais connu le CAJ via ma formation au Valentin o Guy Perret tait intervenu Apr s un change t l phonique avec Guy j ai ren contr les b n voles du CAJ au bureau lors d une permanence Nous avons list tous les aspects qui demandaient tre pr cis s et certaines questions ont d j trouv leur r ponse L une des remarques importantes tait qu il fallait tre le plus pr cis possible dans le bail pour viter tout d saccord dans le futur Ensuite trois membres du CAJ sont venus sur place F lines Cela a permis d aborder les points qui n cess
13. d fense de la viande in vitro actuellement synth tis e en laboratoire puis destin e par la suite tre produite industriel lement Eliminer les leveurs pour laisser le champs libre ou plut t le march de l alimentation humaine aux industriels on a d j vu a avec les OGM La philosophie est loin on est dans le pro jet politique La morale et un certain questionnement philosophique apparaissent alors pour ce qu ils sont r elle ment des moyens de domination et d limination des producteurs pour permettre la reproduction des profits capita listes Alors on peut se poser la question pourquoi aujourd hui ap paraissent des points de vue et m me une vision du monde qui conduisent jeter l opprobre sur les leveurs tueurs d ani maux Ces id es ne naissent pas dans les cerveaux de certains penseurs Elles sont le produit des rapports de domi nation dans la soci t On est frapp par le fait que la condamnation des leveurs in tervient alors que partout dans le monde les droits des paysans et des leveurs reculent droits sur les terres droits d acc s au march transmission de ces droits Nos droits reculent notre libert exercer notre m tier est de plus en plus sous contrainte face l app tit des industriels et des constructeurs transports urbanisme etc C est ainsi que les philosophes pr tent main forte aux finan ciers ce sont des chiens de garde de l ord
14. de schiste o nous vous in diquions que son vote tait report afin de la r crire en commun avec l ex cutif de la chambre Nous avons effectivement chang sur le sujet et nous sommes parvenu un accord de texte pr senter lors de cette session du 22 novembre 2013 Vous trouverez la motion dans son int gralit en page suivante La formula tion finale fait ressortir la volont de soutenir des pratiques innovantes de re cherches ou d exploitations des gaz et huiles de schiste seulement si celles ci ne pr sentent aucun danger pour l envi ronnement en g n ral et pour les activit s humaines et agricoles en parti culier Il est noter que le r sultat de la concertation que nous avons eu avec l ex cutif de la chambre est positif ce qui peut laisser entrevoir la possibilit l avenir de travailler plus ais ment sur d autres sujets importants Le vote est sans appel il est unanime Personnellement je m attendais ce qu il y ait des abstentions aux vues des d bats que nous avions eu lors de la pre mi re pr sentation de la motion en septembre 2013 Ce ne fut pas le cas ce qui est la fois positif et surprenant Des motions propos es par la CR qui n ont pas t pr sent es au vote Toujours au sujet des motions la Coordination Rurale CR a souhait pr senter deux motions une sur le projet de construction d un center park sur le plateau des Chambaran cheval entre la Dr me et l Is re
15. en partie perdu par les paysans lors du vote de la loi sur les Certificats des Obtention v g tales en 2011 ne re tient pas l attention du gouvernement Actuellement le d cret d application n est toujours pas sorti mais la menace est tou jours l L abroger dans la Loi d Avenir permettrait de clarifier la situation Compil par Samuel Richard animateur Cp69 d apr s un travail collectif paru dans Campagnes Solidaires n 291 Questions Mikel Hiribarren Eleveur au Pays Basque Secr taire national de la Conf d ration paysanne Quel est ton avis g n ral sur ce projet de loi Avec le discours que nous sert le ministre Le Foll depuis qu il a pris ses fonctions on aurait pu s attendre une v ritable loi d orientation de l agriculture II a beaucoup utilis en particulier produire autrement et agro cologie Le projet de Loi d Avenir est tr s loin de l ambition que peuvent re couvrir ces mots C est tr s loin d tre une loi d orientation qui aurait impos une v ri table politique d installation en agriculture une audacieuse utilisation agronomique des sols une impulsion forte la qualit des pro duits et leur destination vers le march int rieur C est pour ma part la premi re fois que je travaille sur un projet de loi Et je suis d abord surpris par le volume du document Il s agit d un gros pav et qui ne se lit pas comme un roman Est ce que l
16. mais elle a avanc d un grand pas Si les semences de ferme ne consti tuent plus une contrefa on leur interdiction ou leur taxation perdent toute l gitimit Pour les esp ces d rogatoires la loi oblige encore le paysan payer des royalties mais les obtenteurs ont perdu un moyen juri dique majeur pour les r cup rer Pour les autres esp ces les semences de ferme restent interdites mais les obtenteurs ne peu vent pas menacer les acheteurs des r coltes de saisie et de destruction pour qu ils obligent les paysans acheter des se mences certifi es ou de payer des royalties Avec ce vote les paysans ont renforc leurs moyens de conti nuer d sob ir aux lois ill gitimes et de poursuivre ainsi la lutte pour les abroger toutes article apr s article Le collectif semons la biodiversit et la Conf d ration Paysanne s y emploieront Guy KASTLER r seau Semences Paysannes repr sentant la CP au HCB Haut Comit pour les Biotechnologies La vie du Syndicat Chronique d une session ordinaire de la Chambre d Agriculture marqu e par le vote consensuel d une motion rejetant l exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique La motion sur les gaz de schiste Dans le num ro pr c dent de LMH du mois de novembre 2013 n 120 nous avons longuement abord la question des motions pr sent es la chambre l initiative de la Conf Parmi celles ci il y avait celle se rapportant au gaz et huiles
17. mais le non respect d une de ces clauses permettra en revanche au propri taire de r silier le bail Derri re les bonnes inten tions c est un coin qui serait enfonc dans le statut du fermage si cette disposition tait adopt e e l hypocrisie du texte visant r duire les pesticides Apr s moult r flexions l acteur le plus ef ficace pour aboutir une r duction d utilisation des pesticides a t trouv c est le vendeur L article 23 dit que le ven deur sera tenu titre exp rimental de mettre en uvre des actions ayant pour objet de r duire l utilisation des produits phytopharmaceutiques A t on d j vu un commer ant s investir dans la r duction de son chiffre d affaire Pour couronner le tout le vendeur pourra se lib rer de cette obligation en achetant des certificats d conomie de produits phytopharmaceu tiques La Conf trouve qu il manque e une protection des produits fermiers Devant les d rives et abus de l utilisation des mots ferme et fermier r cup r s par la grande distribution la Conf d ration paysanne demande ce que la Loi d Avenir acte la reconnaissance et la protection officielles des produits et des producteurs fermiers ainsi que l attribution de l agr ment europ en plein et entier adapt aux ateliers fermiers e une progressivit du bar me des coti sations sociales Il faudrait une refonte du syst me de co tisations so
18. pas le probl me Ce sont les loups en situation de pr dation qui doivent tre limin s Les loups et la fin du mod le pastoral Les loups prot g s de fa on irresponsable gagnent de nouveaux espaces poussant toujours plus d leveurs en fermer leurs animaux Dans le m me temps la pression du mod le agricole industriel s intensifie L Europe et l Etat fran ais pratiquent une politique qui favorise essentielle ment l agro industrie Pr tendre prot ger l environnement en refusant de prendre la r elle mesure de la situation des bergers et leveurs face aux loups c est encore une fois favoriser l industrialisation de l agriculture Les levages hors sols eux n ont rien craindre des loups Mais nous nous refusons d enfermer nos animaux dans des b timents comme celui des 1000 vaches dans la Somme Aujourd hui c est l levage paysan qui est en dan ger Nous affirmons qu il reste encore des femmes et des hommes qui vivent au quotidien dans des espaces natu rels qui occupent et entretiennent les milieux m me les plus difficiles tout en produisant une alimentation de proxi mit et de qualit ce qui correspond aux attentes de la soci t Nous ne serons pas les cobayes d une cohabitation impossible Le groupe LOUPS de la CP Nationale IMPRIM VERT La vie des leveurs FERME OUVERTE BOURDEAUX Les soins par les plantes en levage une pratique en danger Le vendre
19. plus d un Etat membre de l Union Europ enne un autre l appli cation des r glements peut tre diff rente De m me chez nous d un d partement l autre l interpr tation d une note du minist re peut varier Pour la Conf d ration paysanne de la Dr me cette nouvelle atteinte la li bert des leveurs est inacceptable Elle les prive d un savoir faire ancestral et les conduit grand pas dans un mo d le de plus en plus industriel Les leveurs doivent r sister et la Conf d ration paysanne les accompagnera dans ce combat S bastien Pelurson 1 Direction D partementale de Protection des Popula tions 2 Agence Nationale de S curit Sanitaire de l Alimen tation de l Environnement et du Travail 3 Enregistrement valuation autorisation et restriction des produits chimiques a Mars 2014 La vie des leveurs Inventaire des b liers et g notypage La CP de la Dr me d nonce la manipulation du texte r glementaire par la Direction de l EDE L EDE de la Dr me a de s rieux probl mes avec les dispositions l gales mais surtout et c est plus grave pour comprendre les interrogations des leveurs sur les sch mas de s lection l initiative des lus de la Conf la Cham bre d Agriculture de la Dr me dans sa session du 24 septembre 2013 a vot l unanimit une motion demandant l abroga tion de l article L 653 6 du code rural qui pr voyait une obligation de certi
20. rant e les d marches de qualit entreprises par l agriculture dr moise dans la valorisation des terroirs et des savoir faire au travers des nombreuses AOP et IGP ainsi que de l Agri culture Biologique e le manque d alternatives la fracturation hydraulique dont l impact physique et en vironnemental sur le sous sol ne peut tre occult e l int r t de pr server l int grit de la ressource en eau tant pour la consommation hu maine que pour l usage agricole Demande e Que soit maintenu le moratoire sur l exploitation des gaz et huiles de schiste par re cours la fracturation hydraulique e Que soient poursuivies les recherches visant favoriser les nergies renouvelables et les conomies d nergie et favoriser la recherche de proc d s innovants et respectueux de l environnement pour r pondre nos besoins nerg tiques O o oo INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe nous laissons la main et faisons totale ment confiance aux personnes pr sentes Et selon les projets retenus notre absence nous interdirait alors de les contester en cas de d saccord Bien entendu cette r flexion n engage que moi les adh rents se doivent de donner leur avis et aussi de donner une directive au comit d partemental NDL l instant o je r dige ce docu ment je n ai pas connaissance que les CAP aient t r unis en ce d but d ann e 2014 La convention avec la MSA La chambre et
21. s est tenue Livron le 28 janvier dernier Nous tions une quarantaine tre pr sents mais la proportion des jeunes a bien fait baisser la moyenne d ge Les diff rents rap ports ont permis d aborder les sujets internes au syndicat La question des adh sions d abord On aurait perdu une pro portion non n gligeable d adh rents entre 2012 et 2013 Cela suscite des interrogations Si c est un oubli profitez en pour renouveler votre adh sion Du fait de l augmentation des co ts d impression et d envoi de la Mauvaise Herbe il a aussi t d cid d augmenter le tarif de l adh sion car il comprend l abonnement la Mauvaise Herbe 40 pour les cotisants solidaires et retrait s et 80 pour les autres Quoi qu il en soit il est toujours pr f rable de cotiser hauteur de ses moyens plut t que de s abstenir O aura lieu notre traditionnelle f te paysanne cette ann e nous tous de nous mettre en chasse pour trouver un lieu qui Soit la hauteur du camping Reynard Le d fi est de taille Dans l id e de nous retrouver aussi d autres moments de l ann e et dans diff rents endroits du d partement un pique nique avait t organis l ann e derni re F lines A renouveler c est l occasion de voyager Le projet d Adear avance petit petit Cette structure asso ciative a pour mission de travailler concr tement sur l agriculture paysanne Elle accompagnera des can
22. s il a encore de la force Jamais la Conf ne sera le syndicat de ceux qui baissent la t te Di gnit pour toutes et tous Solidarit enfin car tout seul on n est rien ou pas grand chose face des grands groupes avides de pouvoir et d argent Faire les Don Qui chotte on laisse a d autres La solidarit est notre raison d tre soyez en assur s tous et toutes Soyez en rassur s jamais nous ne vous laisserons tomber lorsque vous serez victimes d abus et nous l avons prouv dans le pass Que peuvent 500 000 paysans face 5 centrales d achat et une administration quand on est isol Solida rit avec les autres classes de la soci t victimes d un syst me financier et marchand Certains diront j ai trop de travail pour aller au syndicat La vie syndicale fait partie int grante du travail d une ferme Il en a toujours t ainsi Si l on ne se bat pas pour la libert l arbitraire s installe et la libert recule Si l on ne se bat pas pour la dignit l humiliation s installe et la dignit recule Si l on ne se bat pas pour la justice l injustice s installe Et si l on ne se bat pas pour la solidarit l isolement grandit et la so lidarit recule Ces valeurs sont comme des plantes dont il faut prendre soin sinon elles se fanent Nous sommes nombreux savoir cultiver ce genre de plantes ici la Conf mais nous ne serons jamais assez nombreux Et n oubliez jamais que le pouvoir aime appuyer l
23. sent es la chambre au jourd hui surtout la minorit peuvent fournir ces efforts L est la question Il sera sage de veiller observer cela l avenir pour en tirer les conclusions qui s imposeront La proposition de la chambre est ap prouv e par les lus hormis ceux de la CR qui ont vot contre Le budget 2014 Encore la convention de financement de 30 000 la Fdsea Comme chaque session de fin d an n e les lus doivent prendre connaissance et valider la proposition du budget pour l ann e venir en l occur rence celui de 2014 Apr s la pr sentation et les questions et re marques qui s imposent les lus passent au vote Cela se fait par le biais de d lib rations qui reprennent en r sum ce qui a t d battu auparavant Avant cela nous avons discut une fois encore de la convention entre la cham bre et la Fdsea sur les correspondants territoriaux C est tout de m me de la somme de 30 000 dont on parle l En cette fin d ann e aucun r sum ne nous a t pr sent quant au travail r alis par ces correspondants Esp rons que cela sera pr sent la prochaine session au printemps prochain Le r sultat des votes de ce budget 2014 est le suivant Concernant la pre mi re d lib ration portant sur les subventions accord es par la chambre 3 votes ont t contre la CR et 2 abs tentions Conf et Modef le reste tant pour Notre abstention s explique par le
24. vue nous huit leveurs de l AP PAM avons r uni six tonnes de laine pour les faire expertiser et ventuelle Q ment les faire transformer dans le Pi mont italien Biella Au cours d un voyage d tude dans cette ville au jourd hui encore grand centre lainier international nous avons acquis les bases du tri et visit quelques unit s de transformation Nous y sommes rest s trois jours pour commencer trier Huit cat gories diff rentes de laine ont t constitu es Nous avons re u chacun un borde reau individuel d expertise de notre laine mentionnant les quantit s par ca t gorie et la valeur de chaque cat gorie sur le march international Cette d marche est plus int ressante que l habituelle vente en vrac cela permet d initier une r appropriation de notre produit brut Le verdict est int ressant nos laines sont plut t fines 28 microns en moyenne plut t douces et pr sentent un tr s beau caract re gonflant d j bien connu par le n goce qui les vend pour la r alisation de futons Par contre le tri n a pas apport de plus value financi re notable notre laine en suint II s agissait donc d essayer de d velopper des produits finis INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe 4 Une premi re exp rience de transformation Dans un premier temps nous avons d cid de r aliser des produits finis partir des laines longues 30 du lot car ces d
25. Conf d ration Paysanne de la Dr me au 04 75 25 21 72 les lundis mardis et jeudis ou par email drome confederationpaysanne fr Recherche d emploi et de stage e Berg re exp riment e cherche garde de bre bis ou ch vres mi temps ou temps si possible avec h bergement sur place ventuel lement en caravane Contact Marie H l ne au 07 77 22 49 90 e Assistante berg re cherche poste en levage ou agriculture dans la Dr me Joanna Blake Le Po t Celard T l 07 50 40 51 12 e JH 27ans recherche emploi en Dr me Ar d che Salari agricole nombreuses exp riences vari es en levage et culture Etudie toutes propositions Contact 06 12 06 21 66 geradm polo hotmail fr e En cours de conversion en mara chage bio Pour cela je veux travailler aupr s de produc teurs et b n ficier de leur exp rience connaissance et savoir faire pour apprendre le m tier Je suis s rieuse motiv e et dispo par tir d Avril 2014 Marion Lebard tel 0628282958 mail idrifia yahoo fr e Recherche un stage en vue d une reprise Je souhaite m installer dans le cadre d une trans mission ou association sur une ferme caprine avec transformation fromag re d ici 1 2 ans Je d sirerai pouvoir louer le foncier ainsi que les b timents agricoles J ai 27 ans et suis li gible la DJA Contact 06 81 11 66 41 Offre d emploi et de stage e cherche stagiaire ou salari e mara chage bio mars sept 2014 stage p
26. EAR Formation Travail agricole en Traction animale Les 27 et 28 Mars St Gervais sur Roubion 26 Logement possible sur place Perfectionnement de vos pratiques de travail agricole en traction animale Formation aux ateliers de travail du sol de d bardage et d attelage Inscriptions 04 75 64 49 93 confpays07 wanadoo fr Formations organis e par le Mouve ment pour l Agriculture Biodynamique la ferme de Baume Rousse Cobonne Logement possible sur place Contact 04 75 25 08 68 Arboriculture biodynamique taille et soins Du 28 au 30 mars Intervenants St phane Cozon producteur en biodyna mie et Richard Tassan animateur formateur des D couverte de l arbre et formations la taille Apiculture biodynamique Les 16 et 17 avril Intervenant Thierry Bordage apiculteur et animateur nature formateur en biodynamie Faire produire des pistaches par des pistachiers t r binthes des prunes par des prunelliers pineux des n fles par des aub pines mais aussi des tomates par des pieds de morelle noire ou des piments par la douce am re tout cela est possible la condition de pratiquer l art du gref fage c est dire assujettir la Nature la culture selon les propos de l auteur Maurice Chaudi re nous montre l extraordinaire potentiel de cr ation et de production que rec le ces milieux incultes que d j les leveurs et les bergers avaient apprivois par leurs pratiques past
27. ODE D IDENTIFICATION DES ANIMAUX Les diff rentes administrations fran aises ne sont pour le moment pas pr tes de bouger sur cette revendication s abritant derri re la r glementation europ enne r glement CE n 21 2004 du 17 d cembre 2003 Pourtant tous les pays de l Union Europ enne ne sont pas log s la m me enseigne 14 pays n ont pas d obligation d identifier lectroniquement leurs animaux sous pr texte de petits cheptels moins de 600 000 brebis ou 150 000 ch vres C est une bonne raison pour continuer demander notre libert INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaise Herbe Mars 2014 La vie des leveurs LE COLLOQUE DE STRASBOURS 5 ET 6 D CEMBRE Autour du lien social que les leveurs entretiennent avec leurs animaux la question de la mort Les 5 et 6 D cembre 2013 avait lieu la facult de psychologie de Strasbourg un colloque sur le th me de la relation homme animal face la mort organis conjointement par Marie Fr d rique Bacqu de l universit de Strasbourg et Jocelyne Porcher et Nathalie Savalois de L INRA Montpellier sous la pr sidence d Elisabeth de Fontenay philo sophe que l on peut suivre tout les dimanches sur France inter Alain Boutonnet v t rinaire Nicolas Gruer leveur bovins et Jean Louis Meurot leveur ovins lait ont t invit s par Jocelyne Porcher pr faci re du Livre Hom opathie la ferme Edition REPAS auquel ils ont particip venir t
28. a Conf peut avoir des motifs de satisfaction Il faut reconna tre que sur un certain nom bre de chapitres nous pouvions tre s duits en charge de la Loi d Avenir par la prise de conscience des enjeux qui y taient rapport s Pour unique exemple je ci terais le constat de l impasse laquelle nous arrivons avec la politique d agrandissement des exploitations depuis les soixante der ni res ann es qui souffre de fermes difficiles transmettre de mod les de production simplifi s l exc s et de g n rations qui ne se renouvellent plus Face cela l objectif af fich par le ministre est de ralentir l agrandissement excessif et de pr server la diversit des agricultures Ce v ritable pro bl me est bien point mais la r ponse apport e par le projet de loi manque large ment de souffle En quoi cela ne suffit pas Il faut des actes derri re ces belles pa roles Par exemple la fa on dont a t trait e la question des produits phytos est assez r v latrice du manque d ambition de ce projet de loi On d clare faire une priorit de la r duction des produits phytos et on met en place des certificats d conomie de produits phytos qui sont une sorte de droits polluer payants L intention est louable mais les moyens sont souvent de l ordre du symbo lique De quelle fa on la Conf d ration pay sanne essaye de peser sur cette loi La Conf d ration paysanne a fortement
29. a chambre du territoire nombre non d fini 4 membres Fdsea 2 membres Jeunes Agriculteurs un membre Conf un membre CR et un coordinateur chambre un salari de l antenne locale Les objectifs de ces CAP sont de s organiser pour r fl chir construire et agir mais aussi pour que les actions de la chambre soient plus vi sibles mieux identifiables de l ext rieur Comment fonctionneront les CAP Ils se r uniront au minimum 2 fois par an et ce d s le d but de l ann e 2014 Le coor dinateur chambre aura pour fonction d animer ces CAP Cela va nous deman der de trouver des personnes qui si geront dans ces comit s soit au total 10 repr sentants Reste savoir si nous aurons les forces suffisantes pour cela Et aussi de savoir si nous pensons avoir r ellement notre place dans ces groupes Personnellement je pense que oui car ne pas y tre voudrait dire que Motion Gaz de schiste La Chambre d Agriculture de la Dr me r unie en Session le 22 novembre 2013 Bourg les Valence sous la Pr sidence de Madame Anne Claire VIAL Vu e la pr pond rance de la question nerg tique dans les prochaines d cennies e l importance strat gique de ne pas devoir d pendre que des seules importations dont une large part en provenance de zones forte instabilit g opolitique e l impact sur le d veloppement conomique des pays ayant recours aux nouvelles sources d hydrocarbures gaz et huile de schiste Consid
30. a vision du monde qu a la soci t qui produit ces techniques L his toire de l am lioration des plantes au cours des 150 derni res ann es est donc relier aux repr sentations du progr s g n tique et aux transformations des sciences et de l agriculture pendant la m me p riode Ce livre dense et tr s document retrace cette histoire et identifie les trois grandes tapes de l appropriation du vivant Malgr l mer gence des maisons semenci res au XIX si cle la semence demeure un bien domestique reproduit par les paysans sur leurs fermes jusqu la seconde guerre mondiale A partir de l l usage des semences s lectionn es se g n ralise c est l tape du progr s g n tique planifi A travers la co gestion chercheurs et fonctionnaires en lien avec la profession produisent l innovation vari tale et la r gu lent pour moderniser la ferme France L acceptation de ce progr s doit parfois contrer une certaine r sistance l pisode du remplacement des vari t s populations de ma s par les hybrides l illustre parfaitement Enfin partir des ann es 1980 on entre dans l re du profit g n tique mondialis M me la puissance publique n est plus en me sure de ma triser l horloge du progr s qui ne se traduit plus par la vari t la plus productive mais par le g ne le plus profitable Le g ne devenu une marchandise convoit e est la clef de l appropriation du vivant dont les
31. ans Il est temps que les actes notamment politiques soient forts au del des beaux discours La Commission d partementale de consommation des espaces agricoles s est prononc e une premi re fois en juin 2013 donnant un avis n gatif la r alisation du projet Mais peine deux mois plus tard le dossier inchang re passait devant la m me commission avec un vote diam tralement oppos Les repr sentants de l Etat du Conseil g n ral de la Fdsea des JA et de la Chambre d Agriculture votaient alors POUR le projet la Frapna s abstenant et la Conf d ration paysanne restant seule avec un repr sentant des maires voter contre Que s est il pass entre temps Cer tains int r ts auraient ils prim sur la d fense des terres agricoles Le trai tement tonnant de ce dossier pose de nombreuses questions Par son action du 23 novembre la Conf d ration paysanne demandait tous les acteurs concern s de se re trouver afin de r fl chir une action locale coordonn e pouvant aboutir une installation agricole dont les terres de Vagnas feraient partie Nous demandons que les terres agri coles soient sanctuaris es afin d enrayer la perte irr versible de ce bien commun qui est avant tout un outil de travail pour de nombreux tra vailleurs que sont les paysan ne s L activit agricole doit tre prot g e en tant qu activit conomique au m me titre que le tourisme Fanny M tr
32. ar exemple dans le cas de productions non r f renc es dans le d partement ou si du temps est consacr la transformation la vente l agrotourisme c est le temps de travail qui est retenu Si celui ci atteint les 1200 heures annuelles le statut d actif agricole est obtenu Il est galement possible d at teindre ce statut si le revenu professionnel d gag atteint au moins 800 SMIC ho raires soit actuellement 7 544 euros par an O o e La fin de l obligation de la certification de la voie m le La Conf attend des pr cisions sur e la mise en place des GIEE Soutenir un groupe de paysans voulant faire voluer leurs pratiques agrono miques gagner en autonomie fourrag re augmenter sa marge par la transformation de ses produits ou la commercialisation en circuit court Autant d exemples de pro jets pouvant tre appuy s par le nouvel outil phare de la Loi d Avenir Agricole et Foresti re le Groupement d Int r t Eco nomique et Environnemental GIEE Cette nouvelle structure agricole semble tre le support trouv par St phane Le Foll pour exprimer son ambition agro cologique Le GIEE ne jouit pas d un statut juridique pro pre Ce doit tre un groupe d agriculteurs portant un projet territorial avec pour ob jectif l am lioration de la double performance conomique et environ nementale Ses membres jouiront alors de priorit d acc s ou de majoration d aides du second pilier de
33. at et David Loupiac porte parole de la Conf d ration paysanne d Ard che Nature et Progr s Europe Ecologie les Verts les Alternatifs le Parti de Gauche le groupe d Aubenas de la F d ration Anarchiste et l association des amis de la Grange des Pr s Mars 2014 Questions sociales Gaz de schiste c est loin d tre fini La confirmation de l interdiction de la fracturation hydraulique par le conseil constitutionnel le 10 octobre 2013 n a pas clos le dossier du gaz de schiste en France En effet l article 2 de la loi pr voit une possibilit d lt exp rimentation de la fracturation hydraulique C est une commission d exp rimenta tion dont les membres n ont pas encore t nomm s qui d ciderait au cas par cas d autoriser ces forages pour la recherche Les p troliers ont repris l offensive sur ce terrain l Union fran aise des in dustries p troli res vient d ailleurs de s exprimer en ce sens en r clamant une application compl te de la loi L exploitation du gaz de schiste reste par ailleurs possible si d autres techniques sont d velopp es La Loi Jacob est une loi d urgence li mit e et mal ficel e D une part elle n interdit pas l exploitation de ces hy drocarbures par une autre technique d autre part elle ne d finit pas la frac turation hydraulique C est aussi une bataille juridique si une soci t arrive faire reconna tre que la technique qu elle entend utilise
34. brigasque est toujours bien vivante et s toffe d ann e en ann e Le travail ne manque pas pour la section laine de la toute nouvelle association de la bre bis brigasque cr e en automne 2012 pour relancer l utilisation de cette race tr s attachante vente de tapis brigasques et de coussins teintures v g tales animations r flexion sur la localisation des activit s de fabrication La fili re M rinos d Arles Brebis de la grande transhumance la toison lain e tr s fine L utilisation de sa laine pour produire des textiles tr s doux et fins tait vidente En 2010 partir d un lot de deux tonnes de laine nous avons fait faire des laines tricoter multicolores des v te ments tricot s du teeshirt la veste et des accessoires tiss s charpes et toles entre la France et le Pi mont italien Les exp riences se succ dent depuis 2011 Elles restent encore se structurer sur le long terme c t de d marches d j existantes Il est clair que cette laine a un tr s fort potentiel du fait de sa finesse sa douceur et sa blancheur Lien d une mission Terre Terre sur cette fili re http www franceculture fr emission terre a terre laines d europe 2013 01 05 L association ATELIER Laines d Europe L association ATELIER Laines d Europe regroupe des leveurs des tondeurs dont l Association des Tondeurs de Moutons des entreprises et des artisans de la fili re laine ainsi que quelques art
35. ciales qu elles soient proportionnelles aux revenus et au volume d activit Aujourd hui le statut de cotisant solidaire implique un niveau de cotisations de quelques centaines d euros 400 800 euros par an alors qu un statut de chef d exploitation n cessite d acquitter a mi dadl izi Mars 2014 La vie du Syndicat elan nima 3 600 euros somme bien trop lev e pour les petites fermes Le cap est dur passer En attendant la Conf d ration pay sanne demande louverture imm diate du dispositif actuel d exon ration de cotisa tions sociales sur les cinq premi res ann es tous les candidats l installation quel que soit leur ge il est aujourd hui r serv aux moins de 40 ans L agriculture est un vi vier d emploi l Etat se doit d encourager l installation sous toutes ses formes e une publicit fonci re claire et accessi ble tous La loi devrait largir la publicit sur les terres agricoles lib r es pour permettre tous d avoir connaissance des terres dis ponibles au m me titre que les voisins agriculteurs ou les amis des propri taires La loi manque galement de clart sur le seuil de d clenchement du contr le des Structures La Conf d ration paysanne de mande que tout soit mis en uvre pour que les op rations d agrandissement soient clairement encadr es e le r tablissement du droit de resemer sa r colte C est une honte de voir que ce droit fon damental
36. conflictuelle comme la mienne Mais nous avons pu b n ficier d une as sistance b n vole pr cieuse pour nous mettre d accord sur le bail qui scelle nos re lations pour les ann es venir Une des grandes qualit s des membres du CAJ est qu ils ne nous ont jamais impos de d ci sions Ils ont donn leur avis bas sur leurs connaissances du Code Rural et sur leur ex p rience de cas similaires Ils nous ont permis d avancer sans faire le travail notre place En un mot le CAJ gagne tre connu pour son aide pr cieuse et pas seulement quand a va mal Erwan Le Texier Hommage Georges APAP magistrat militant Georges APAP est d c d ce mois de d cembre 2013 Procureur au tribunal de Valence de 1982 1990 ce magistrat mili tant a t un pr curseur dans le monde de la justice Il a fait partie des magistrats qui ont cr le syndicat de la magistrature alors que cette profession l poque n avait pas le droit de se syndiquer Il s est battu tout au long de sa carri re pour une justice di mension humaine Participant une Assembl e G n rale de l association des Fermiers Dr mois 1991 il comprenait et soutenait le fonctionnement des tribunaux paritaires o des paysans s investissent c t des magistrats professionnels afin de rendre une d cision de justice plus adapt e la r alit Les Comit s d Action Juridique n existaient pas encore mais leur fonction nement e
37. di 13 d cembre 2013 la Conf d ration paysanne de la Dr me organisait une visite de la ferme de Sandrine Lizaga Bourdeaux Cette leveuse de brebis laiti res a re u un contr le de la Direction D parte mentale de la Protection des Populations en juillet 2013 Sandrine Lizaga est install e en fer mage Bourdeaux depuis 2010 elle l ve 60 brebis m res en Agriculture Biologique sur 52 hectares Elle trans forme le lait de ses brebis la ferme fromages lactiques yaourts et tomes press es qui sont vendues en direct Sandrine a subi un contr le de la DDPP au mois de juillet 2013 sur les aspects sanitaires et le bien tre des animaux conditionnalit des aides PAC C est la 6 me fois qu elle est contr l e cette ann e Les inspec teurs ont ainsi relev une anomalie qui concernait la pr sence de m dicaments sans ordonnance granul s d hom o pathie huiles essentielles et extraits de plantes La Conf d ration paysanne a rencon tr la DDPP suite ce contr le Les agents de l Etat nous ont inform s que selon le R glement UE 230 2013 et une note de l ANSES d finissant le m di cament animal il fallait pr sent une ordonnance d un v t rinaire pour soi gner ses animaux avec des plantes Toutefois l utilisation de l hom opathie n est pas soumise cette r glementa tion et peut encore tre r alis e librement par l leveur Nous leur avons fait remarquer qu on pe
38. didats l installation ainsi que des paysans souhaitant travailler sur leur biodiversit animale et v g tale Une rencontre est d j pr vue en mars avec le CFPPA du Valentin Le CAJ continue travailler en lien avec la Conf et tiendra son Assembl e G n rale le 7 avril Deux autres sujets ont t abord s Il semble tous impor tant d tre pr sents aux commissions de travail mises en place par les Chambres M me si notre capacit tre entendus reste limit e nous devons montrer notre int r t pour les ques tions abord es Peut tre r ussissons nous faire bouger les choses petit petit La question du travail b n vole notam ment sous la forme du WWOOFing pose probl me aux administrations qui connaissent mal cette formule voire ne la reconnaissent pas Ce sujet n est effectivement pas simple il COMIT JURIDIQUE DROME INFORMATIONS SYNDICALES la Mauvaige Herbe Mars 2014 pose les questions des limites du travail de la nature de ce travail b n vole de son encadrement C est en tout cas une vraie question sur laquelle on doit se pencher vu le nombre de paysans qui ont recours cette forme de travail et vu le nom bre de personnes demandeuses Deux personnes de l ancienne quipe ne se repr sentent pas J r me Mougnoz et C cile Grigoryev Christophe Mo rantin et Clarisse Arnaud se proposent pour renforcer l quipe qui reste en place Vincent Delmas Jea
39. e d leveurs Par contre il faudra tre tr s vigilants car il se pourrait que cette obligation revienne sous une autre forme dans les ann es venir Les pressions des industriels sont normes CONDITIONNALITE AIDES PAC FIN DE LA DOUBLE PEINE C tait galement une de nos revendications principales Lors de la rencontre avec l administration la Pr fecture de r gion le 24 octobre l Agence de Service et de Paiement ASP qui contr le le paiement des aides PAC nous a annonc vouloir en finir avec les p nalit s en cascade Explication Lorsque les b tes ne sont pas identifi es lectroniquement elles sont consid r es comme inexistantes ce qui fait baisser le chargement et donne lieu des p nalit s sur la totalit de l ICHN et la PHAE Conclusion une non conformit dans un contr le qui doit aboutir une retenue de 5 sur les aides coupl es Aide aux Ovins Aide aux Caprins donne lieu des retenues qui dans beaucoup de cas malheureusement repr sentent le revenu de l leveur Le minist re nous a confirm la possibilit de changer les r gles sur le chargement qui sont d cid es au niveau fran ais SIMPLIFICATION DES DECLARATIONS DE MOUVEMENT D ANIMAUX Sur le millefeuille administratif li aux d clarations de mouvement d animaux le minist re est d accord sur le fait que le syst me est la fois compliqu et redondant il essaiera de r unir les acteurs concern s pour le simplifier LIBRE CHOIX DU M
40. e hor mone de bouturage Enfin j ai encore plein de choses explorer Je devrais aussi pouvoir bient t planter une nou velle oseraie sur le Vercors avec des vari t s que je choisirai et afin d avoir toutes mes cultures pas trop loign es de ma ferme Enfin l osier c est une passion LMH Tes productions ce sont essentiellement des paniers des 2 objets finis 7 Emmanuelle Oui et non Je transforme je fabrique beaucoup et ce qui me pla t c est que je travaille avec l osier que je cultive Mais je vends aussi de l osier vivant en vert non s ch des collectivit s qui veulent r aliser des am nage ess Mars 2014 Portrait de paysan Pilit ments des cr ations paysa g res et des particuliers Je hi propose aussi moi m me des M cr ations paysag res en ext MN rieur Et puis j aime bien transmettre ce que je sais faire et j organise plusieurs fois dans l ann e des stages ou ateliers Il y a toujours des d butants qui viennent d 2 couvrir le travail de la vannerie et quelques l ves plus confirm s et fid les qui reviennent d ann e en ann e Pour vendre mes paniers et mes cr ations je ne fais pas beaucoup de march s hebdomadaires mais plut t des march s lors d v ne ments o cela m arrive de faire des d monstrations y a les march s pay sans du Vercors avec le r seau des Fermes du Vercors auquel j appar tien
41. entir d sempar s dans de telles situations il est tout aussi dur d tre confront s l incompr hension et aux reproches du grand public N Conf d ration paysanne 60 avenue Jean Rabot 26400 CREST T l 04 75 25 21 72 drome confederationpaysanne fr Directeur de publication Jean Louis Meurot Imprim au Crestois 52 rue Sadi Carnot 26400 Crest sur papier FSC Gestion durable des for ts Ont particip ce num ro Bruno Clavel Vincent Delmas Nicolas Gruer Ana s Hammel Margot Jobb duval Guy Kastler Marion Lelarge Erwan Le Texier David Loupiac Fanny Metrat Jean Louis Meurot Christophe Morantin J r me Mougnoz S bastien Pelurson Samuel Richard Alain Volle les leveurs de l APPAM le groupe Semences de la Dr me le groupe Loups de la Conf d ration Paysanne Les loups esp ce strictement prot g e et non g r e L Etat communique au moment des r unions du Groupe National Loup mais dans les faits il ne g re plus la situa tion Alors qu il est d j insuffisant pour assurer une v ritable gestion d mographique le Plan loup cens per mettre 24 pr l vements ne peut pas tre appliqu ni techniquement ni juridiquement Sur 71 tentatives de pr l vements en 2013 seuls 7 loups ont t tu s par des chasseurs et par les agents de l Etat On reste donc loin de l objectif cens assurer la r gulation La gestion chiffr e ne r soudra d ailleurs
42. er la pa ternit de l initiative des pr sentations des motions Selon leurs arguments la chambre tirerait tous les lauriers et lais serait sous entendre que la minorit ne fait rien J ai pour ma part approuv la proposi tion de la chambre et j ai aussit t pris la parole pour motiver cette d cision mais aussi pour soulever d autres points qui me sont apparus importants Premi re ment je suis revenu sur l exemple de la motion sur les gaz et huiles de schiste que nous venions de voter qui est le fruit de la concertation ce qui me semble tre un point tr s positif Deuxi mement sur la question de la paternit il m a sembl bon de dire que quoiqu il en soit il convient chacun de nous de communi quer en dehors du cercle de la chambre pour faire conna tre le qui fait quoi Car c est nous les lus qu il incombe d in former nos r seaux respectifs sur ce qui se passe la chambre lors des sessions INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe J ai aussi ajout que l effigie importe peu au final pourvu que la d cision act e aille dans le sens de l int r t g n ral Pour finir j ai toutefois soulev un point n ga tif cette nouvelle fa on d aborder la pr sentation des motions Dor navant elles seront tudi es en groupe de tra vail ce qui suppose une disponibilit accrue par rapport ce qui se faisait jusqu alors donc cela va demander plus d efforts encore Mais est ce que les forces repr
43. erni res peuvent tre pei gn es ce qui garantit un r sultat d pourvu de mati res v g tales et per met d obtenir les fils les plus fins possibles jusqu 16 000 m kg dans notre cas Nous avons t combl s par la qualit du ruban peign et des fils tricoter obtenus doux solides et gon flants Cela nous a persuad s de faire tisser cette laine pour obtenir des plaids du tissu au m tre et des charpes Les essais ne sont pas ter min s Il resterait r aliser des tricots et trouver une valorisation des laines courtes qui repr sentent la partie la plus importante de la r colte Les premiers r sultats sont d ores et d j encourageants L accueil par le public est bon Nous avons eu la chance de participer au salon l Aiguille en F te Paris en f vrier avec un petit stand de vente pr s de l exposition Wools of Europe Laines d Europe Nous avons ainsi pu tester dans la r alit les r actions d un public nombreux et int ress par notre d marche Nous sommes pr sents sur desliai Mars 2014 Agriculture paysanne lets les foires locales et lors des v ne ments d di s la laine Enfin nous comptons tablir des relations suivies avec des professionnels artisans et des distributeurs car nous sommes avant tout leveurs et sommes d j tr s occup s par nos animaux Aujourd hui du fait de la valeur attri bu e par le march nos produits et de l effor
44. erspectives Le groupe Semences de la Dr me Agribiodr me rue Edouard Branly 26400 Crest 04 75 25 99 75 contact agribiodrome fr Grain Avenir rue Pierre Charignon 26750 G nissieux 04 75 02 67 42 06 83 92 29 41 v abatzian grainavenir fr amp Gagn La vie des leveurs Revendiscope le point sur nos principales revendications et leur tat d avancement amp Q ra ed Presque gagn En bonne voie Pas gagn continuons Vigilance continuons pousser nous mobiliser REPORT DU REBOUCLAGE DES ADULTES FIN 2014 Annonc en avril dernier par le ministre au Congr s de la Conf d ration paysanne le rebouclage avec des puces lectroniques des adultes n s avant le 1er juillet 2010 initialement obligatoire au 1er juillet 2013 est repouss au 31 d cembre 2014 Un petit soulagement qui ne r soud rien long terme FIN DE LA CERTIFICATION OBLIGATOIRE DE LA VOIE M LE D cid e en 2006 annonc e pour 2015 la certification obligatoire de la voie m le qui aurait d nous emp cher d utiliser librement nos animaux reproducteurs d changer nos m les etc devrait selon toute vraisemblance tre abrog e dans la Loi d Avenir Agricole et Foresti re qui sera vot e d but 2014 L article d abrogation est aujourd hui dans le texte provisoire de loi donc sauf fronde massive des entreprises de g n tique animale nous devrions voir aboutir cette revendication majeure pour la conservation de notre autonomi
45. et une portant sur un projet de loi mettant en cause la respon sabilit des agriculteurs sur les dommages caus s l environnement Ces motions n ont pas t mises aux votes pour des raisons de bon d roule ment des d bats et pour arriver des votes plus justes et en ad quation avec la ma trise des sujets mis en avant En d autres termes et pour une meilleure compr hension du propos les motions pr sent es la chambre lors de la ses sion ne sont g n ralement connues que de ceux qui les proposent et du bureau de la chambre qui les re oit et les tudie Tous les autres lus en prennent connaissance uniquement lors de la pr sentation en session Or si les sujets abord s sur lesquels il est demand de s exprimer et de prendre position sont d ordres techniques et ou mal connus il est difficile de voter sans douter de la d cision prise sur l instant L ex cutif de la chambre a alors pro pos qu l avenir toute motion devant tre mise aux votes en session devra au pr alable tre travaill e et discut e en groupe de travail se rapportant au sujet Cela permettrait ou pas d arriver crire un texte qui pourrait alors tre dif fus l ensemble des lus avant la session afin que chacun puisse d une part en prendre connaissance et d autre part se documenter pour mieux voter La CR n a pas approuv et s est exprim e contre cette proposition en argumentant Sur le fait que cela allait supprim
46. etrait 40 Cotisant Solidaire 40 Autre selon vos possibilit s adh rer 15 Montant total charges de l exploitation INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe Mars 2014 Je souhaite m abonner au journal La Mauvaise Herbe mais je ne souhaite pas ch que l ordre de Conf d ration paysanne Je souhaite recevoir un re u par courrier si cette case n est pas coch e je recevrai un re u par email Pour information le montant de l adh sion est d ductible d imp t uniquement pour les producteurs au r el imputez votre cotisation syndicale sur le compte Merci de renvoyer ce bulletin accompagn de votre r glement Conf d ration paysanne de la Dr me 60 Avenue Jean Rabot 26400 CREST Les informations recueillies sont n cessaires pour votre adh sion Elles font l objet d un traitement informatique et sont destin es au secr tariat de l association ou du syndicat En application des articles 39 et suivants de la loi du 6 janvier 1978 modifi e vous b n ficiez d un droit d acc s et de rectification aux informations qui vous concernent Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concernant veuillez vous adresser Conf d ration paysanne de la Dr me 60 avenue Jean Rabot 26400 CREST
47. fication pour le mat riel g n tique support de la voie m le en fran ais les b liers les boucs les taureaux ou leurs semences acquis par les leveurs de ruminants Suite la mobilisation au niveau national de la Conf de collectifs d leveurs et de di verses organisations professionnelles le ministre ou plut t ses conseillers avaient annonc fin 2013 son intention d abroger cet article L 653 6 dans le cadre de la Loi d Ave nir pour l Agriculture Ceci figure explicitement l article 32 de ce projet de loi adopt par l Assembl e nationale le 14 jan vier 2014 moins que le S nat ne soit charg d un ni me tour de passe passe on pouvait donc consid rer que nous avions t entendus et que pour une fois au moins le ministre avait tenu parole C est dans ce contexte que l EDE de la Dr me et apparemment celui de nombreux d partements ont continu d annexer l in ventaire annuel des troupeaux ovin celui des b liers qui doivent tre list s individuelle ment avec leur num ro et la mention de leur g notype en pr sentant cette d marche comme obligatoire Un de nos adh rents a interrog une nou velle fois la Chambre d Agriculture sur les fondements l gaux et l objectif de cet inven taire des b liers Cette fois ci le directeur de l EDE s est enfin fendu d une r ponse ou plut t d une non r ponse qui est assez di fiante Elle tente d abord d accr diter l id e que cet
48. inventaire des b liers resterait obligatoire en lien avec l article L 653 6 du code rural et en lien avec le r glement CE 21 2004 Ce sont 2 contrev rit s tonnantes de la part d un responsable d un organisme ayant une mission de service public L article L 653 6 du code rural n tait ap plicable qu partir de 2015 sous r serve d un d cret qui n est jamais paru Aucune obligation ne peut donc en d couler pour 2013 ou 2014 m me s il n est pas encore formellement abrog ce jour 2 Le r glement CE 21 2004 qui a institu l identification lectronique d finit dans son article 7 le recensement annuel il doit d nombrer les effectifs globaux de chaque esp ce dans chaque levage mais nulle part le r glement CE ne mentionne une liste d taill e des animaux femelles ou m les et encore moins de leur g notype I y a donc une confusion entretenue avec l annexe B 2 de ce m me r glement CE 21 2004 le g notype est l un des l ments s il est connu que l leveur doit mention ner dans son registre individuel d fini l article 5 Que l EDE se r clame de ce texte de loi pour pr senter son inventaire des b liers comme obligatoire est donc totalement in fond Ensuite le Directeur de l EDE fait r f rence la motion adopt e par la Chambre d Agri culture de la Dr me qu il annexe son courrier La motivation des 34 lus qui ont vot pour sur 34 votants aurait t que ce
49. isir et ventuellement d truire toute r colte soup onn e de contrefa on sans m me avoir besoin d en apporter la preuve D tricoter les mauvaises lois Sensibilis e par les campagnes du collectif semons la biodiver sit l Assembl e nationale introduit d but janvier trois nouveaux articles dans la Loi d Avenir Agricole les paysans pourront chan ger leurs semences de vari t s non prot g es par un COV produire des semences de ferme sans tre oblig s de s enregistrer et ven dre librement leur r colte en cas de pr sence fortuite de caract res g n tiques brevet s Malheureusement le brevet leur interdit tou jours d y puiser leurs semences esp rons que les s nateurs r pareront cet oubli O oo INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe Mars 2014 Restait la contrefa on Le 21 janvier la Conf d ration paysanne s installe dans les riches bureaux de l interprofession semenci re GNIS pour obtenir une exception agricole Quelques heures apr s le ministre de l Agriculture promet de lui donner satisfac tion Le 4 f vrier les d put s votent deux amendements le premier d clarant que l utilisation des semences de ferme ne constitue pas une contrefa on le deuxi me que la nouvelle loi sur la lutte contre la contrefa on n est pas applicable aux semences de ferme Une victoire politique qu il faut encore conclure La lutte contre la privatisation du vivant n est pas termin e
50. istes et projets autour de la laine en France et en Europe Elle a pour mission de d velopper promouvoir et valoriser la production et la trans formation de fibres naturelles d Europe dans le cadre d entreprises individuelles ou collectives artisanales ou agricoles Elle r alise pour cela un travail d information et de formation sur la laine ses propri t s l organisation de la fili re Elle accompagne ga lement les projets de valorisation de la laine comme l initiative des leveurs des Alpes Maritimes pr sent e dans cet article Pour tout contact ATELIER Laines d Europe C o Filature de Chantemerle 05330 Saint Chaffrey t l phone 04 92 25 71 88 email atelier5 orange fr http pagesperso orange fr atelier laine La Mauvaige Herbe Mars 2014 Agriculture paysanne Bilan de campagne semences paysannes Un petit groupe de mara chers de la Dr me consti tu fin 2011 s est r uni le 21 janvier dernier dans les locaux d Agribiod me avec Samuel L Orphelin animateur Agribiodr me et Val rie Abatzian Grain Avenir technicienne et formatrice en se mences paysannes administratrice du R seau Semences Paysannes pour faire le bilan d une deuxi me ann e de travail autour de la production de semences potag res paysannes Avec une campagne difficile les objectifs de production de semences se sont recentr s sur les cultures les plus faciles tomate haricot pomme de terre laitue m me si po
51. itaient d tre d taill s dans le bail par exemple la r partition des travaux sur les b timents entre propri taires et fermier l issue de la visite nous avons pris un long moment pour valuer le montant du bail Jean Paul Rodet souhaitait un montant global sans entrer dans les d tails Finale ment sans distinguer le potentiel de chaque parcelle et en simplifiant le syst me des points permettant le calcul du bail parcelle par parcelle et b timent par b timent nous sommes tomb s d accord sur un prix situ dans le haut de la fourchette pour valoriser le fait que l exploitation tourne bien et qu elle a une client le fid le M me si la m thode employ e lors de la visite du CAJ peut sem bler imparfaite elle a permis de trancher cette question que nous repoussions tou jours plus tard valuer le montant du bail la suite de cette visite un nouvel entre tien au bureau et des changes de courriels nous ont permis de prendre les derni res d cisions Les juristes du CAJ Rh ne Alpes nous ont clair sur la l galit des clauses que l on voulait int grer Nous avons ainsi tranch la question des frais pour les futures plantations Les atouts du CAJ J ai pu constater que le CAJ est naturelle ment du c t des fermiers et a l exp rience des conflits voire des s ances au Tribunal Pa ritaire des Baux Ruraux Peut tre cela irrite t il les propri taires m me dans une si tuation non
52. la MSA ont sign lors de cette session une convention qui a pour objectif l change des donn es entre les deux organismes afin d assurer un meil leur accompagnement des futurs install s des futurs c dants et aussi des personnes en difficult Bien entendu les donn es seront chang es si et seule ment si les personnes concern es donnent leur accord Au sujet des futurs install s l objectif est d offrir un suivi et un appui technique le meilleur qui puisse tre afin que l ins tallation se fasse dans des conditions optimales Il en est de m me pour les c dants Pour les publics en difficult je reste sceptique sur l efficacit du partenariat car il n est jamais ais de parler ou de se confier si la sollicitation vient de l ext rieur C est souvent une d marche personnelle qui demande beaucoup d ef fort la personne concern e Et puis sur quels crit res objectifs se baser pour dire qu il est temps d intervenir aupr s des personnes mon avis un bilan s imposera d ici un an pour conna tre l utilit r elle de cette convention La prochaine session chambre aura lieu le mercredi 19 mars 2014 14 heures au si ge de la Chambre d Agri culture Bourg les Valence J r me Mougnoz 1 Voir le lien suivant pour plus d nformation https www goo gle fr q center park sur le plateau des Chambaran 2 http nvw assemblee nationale fr 14 propositions pion1043 asp 3 Romans Bourg Les Valence
53. la PAC mesures agroenvironnementales aides l investis sement ou l animation mais pas d aides sp cifiques Ils pourront tre soutenus pour une dur e de cinq ans Ce cadre l gal est voulu l ger par le minist re pour ne pas brider l initiative Pour la Conf d ration paysanne le projet est a priori s duisant m me si beaucoup de ques tions restent en suspens En premier lieu nous pensons que la performance sociale maintien et cr ation d emplois paysans doit s ajouter aux performances cono miques et environnementales C est une condition indispensable la coh rence de tels projets La question du financement est galement essentielle si les aides ne sont pas plafonn es par ferme et par GIEE on risque de voir des projets normes au hasard un m thaniseur en Picardie capter tous les budgets au d triment d initiatives bien plus innovantes performantes et conomes INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe La Conf d nonce e le bail environnemental qui menace le statut du fermage Dans son volet le projet de loi d avenir ouvre tout propri taire priv de foncier agricole le droit de faire valoir des clauses environnementales dans le bail propos son fermier techniques de travail du sol non retournement des prairies conduite en bio L insertion de ces clauses permettra peut tre au fermier de n gocier une baisse de son fermage au regard des contraintes
54. mots mais il est des mots qui blessent profond ment C en tait trop Les leveurs pr sents ont ressenti dans les propos de certains conf renciers autant de d nis des liens d attention et d affection qu ils por tent leurs animaux C tait une remise en cause de ce qui fait le fond de notre vie quotidienne avec les b tes Il y a les argu ments philosophiques oui les animaux domestiques ne sont pas des machines ils ont une conscience certaine Alors cer tains posaient la question avons nous le droit de tuer les animaux La derni re session du colloque s intitulait tuer les animaux est il un crime Nous devons r pondre cette question de fa on simple avec notre v cu quotidien la fois pour ne pas nous culpabiliser sur la mise mort de nos b tes mais aussi pour faire face l of fensive de d nigrement de la part de certains milieux contre les leveurs et les bergers L existence des populations d animaux domestiques est le produit d une volution voulue et organis e par les soci t s hu maines la domestication et c est propos du travail que se sont tiss es les relations entre les hommes et les animaux le v s Ce sont les leveurs et les bergers qui ont cr ces liens qu aujourd hui certains voudraient d truire en condamnant les leveurs tueurs Consid rer les rapports homme animal en dehors de cette r alit de fa on abstraite c est dire sans tenir compte des
55. nce sanitaire pour ne pas avoir des brins trop ab m s Je cul tive sans aucun produit et j essaye de travailler au mieux avec la lune La r colte a lieu apr s les premi res bonnes gel es en lune descen dante La lune c est tr s important cela va avoir une incidence ensuite sur le comportement des plants le s chage des brins leur conserva tion Cette ann e je coupe partir K du 10 f vrier II faut tout couper O o INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaise Herbe ras du trognon qui d an n e en ann e grossit comme un t tard nain Ensuite au fur et me sure que la plantation vieillit il faut la renouveler Cela peut se faire par bou ture c est l occasion d essayer d autres vari t s d osier il y a toute une palette de couleurs Mais elles n ont pas toutes les m mes qualit s vanni res et ne sont pas toutes adapt es au climat monta gnard Une fois l osier ramass le travail de tri m occupe pendant deux bons mois On trie les brins par longueur chaque lon gueur est li e un diam tre du brin la base ce qui d termine l utilisation qu on peut en faire sa r sistance L osier est s ch puis retremp avant d tre travaill Avec l osier on est toujours en lien avec l eau et beaucoup aussi avec le froid J aimerais maintenant essayer de valoriser les d chets li s au tri pour faire de la couverture de sol par exemple le saule est aussi tr s int ressant comm
56. nes Mais r fl chir ses semences c est aussi une mani re de r fl chir ses pratiques et de les ques tionner Les mod les alternatifs qu on aimerait explorer sont certes difficiles mettre en place et rendre rentables mais ils n en sont pas moins int ressants pour autant L id e est donc d essayer de travailler la mise en place d ateliers plus concrets et plus localis s changes de travail et temps de partage comme cela se fait de mani re infor melle dans certains endroits avec un temps annuel de retrouvailles et de mise en commun de nos exp riences de nos semences Se pose alors la question du suivi et de l animation Plus de technicien mara chage la Chambre Pour l instant Agribiodr me ne peut pas s engager sur un suivi technique des mara chers Enfin les financements de la R gion vis s en 2014 par Val rie dans le cadre du projet Divagri ne seront O oo INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe Mars 2014 s rement pas la hauteur de ses esp rances et ne permet tront pas d envisager un accompagnement personnalis des mara chers dr mois Nous avons donc d cid de garder le contact pendant l ann e 2014 de continuer nous int resser nos semences sur nos fermes d essayer de prendre mal gr tout le temps de se rencontrer et d changer au cours de la saison A la fin de l ann e nous nous retrouverons avec une nouvelle moisson de semences et probablement de nou velles p
57. nlou Meurot Christine Riba et S bastien Pelurson L apr s midi deux interventions ext rieures le collectif Non aux Gaz de schiste nous propose de nous associer leur mo bilisation et la mise en place d un front anti TAFTA ces accords internationaux permettraient aux entreprises priv es d intenter des proc s aux Etats L association des bergers et leveurs du Vercors Dr me ls re nous ont invit s leur As sembl e G n rale qui s est tenue le 22 f vrier dernier Enfin Mikel Hirribaren membre du secr tariat national nous a courageusement pr sent le projet de la future loi agri cole LAAF qui semble effectivement aussi complexe que ce qu il nous en a montr La Conf d ration paysanne nationale demande aux structures d partementales de s organiser pour interpeler ce sujet leurs s nateurs avant le mois d avril Christophe Morantin et Margot Jobb duval Assembl e G n rale ere du Comit d Action Juridique de la Dr me Lundi 7 Avril 14h la Salle des F tes de Mirabel et Blacons 6 La vie du Syndicat Loi d Avenir Agricole De quel avenir parle t on A chaque ministre sa marque chaque ministre sa loi de moder nisation d orientation ou de r orientation St phane Le Foll a tranch Cette loi sera une loi d avenir Vraiment Alors que la loi entame en janvier Son premier passage l Assembl e Nationale il est temps de faire le point sur son ambition e
58. nomm la justice la libert la dignit et la solidarit La raison d tre d un syndicat est la d fense des int r ts de ses membres mais guid e par ses valeurs Nous ne sommes pas des justiciers mais l injustice nous insupporte L injustice dans la r partition des terres quand l app tit sans limite de certains emp che les projets d installation L injustice dans la r partition des aides PAC et l ann e coul e a vu de grandes man uvres pour maintenir les privil ges de certains L injustice dans les pr occupations de l administration qui pers cute ceux qui Soignent leurs animaux avec des plantes pendant que d au tres en toute impunit font un recours massif aux m dicaments chimiques dont les antibiotiques pour maintenir en survie leur pro duction industrielle Libert car beaucoup d entre nous ont choisi ce m tier pour tre ma tre de leur destin Libert de choisir le mode d identification de nos animaux libert de choisir nos b liers de soigner nos b tes avec des plantes de les transporter sans avoir le signaler l administration Libert de cultiver sans tre pollu par des cultures OGM Dignit car il ne faut pas oublier d o l on vient La r volution de 1789 a mis fin mille ans de servage o le paysan travaillait 3 jours par se maine pour le Seigneur deux jours par semaine pour l glise et le reste de la semaine pour payer la taille et la gabelle Aujourd hui certaines adminis
59. o c est mou donc Soyons unis et soyons durs Vincent Delmas p tences en constituant le collectif plantes li bres Il s agit de l association Agribiodr me de la f d ration des CIVAM de la Dr me de la Conf d ration paysanne de la Dr me du Syndicat Caprin du Mouvement de l Agriculture Bio Dynamique et du syndicat des SIMPLES Dans un premier temps le collectif se propose de sensibiliser l opinion publique la question de la li bert d utilisation des plantes la fois pour des usages agricoles et humains s agit aussi de d fendre les droits des agriculteurs et des leveurs pouvoir utiliser librement les plantes selon des sa voir et savoir faire transmis de g n ration en g n ration depuis des si cles y A cette fin le collectif organisera une soir e d information et de d bat avec des repr sen Is tants du monde des plantes des v t rinaires M des leveurs et des naturopathes le Vendredi 4 avril 2014 20h30 dans l amphith tre de l cosite de Eurre a A partir de 19h Accueil autour de stands de Mn producteurs de PPAM librairie et documenta ai tion sur l utilisation des plantes rencontre des associations membres du collectif Possibilit de restauration rapide Vous tes cordialement invit s y participer La vie du Syndicat Bilan de l Assembl e G n rale de la Conf Cette ann e l Assembl e G n rale de la Conf d ration paysanne de la Dr me
60. o ralisme fa onne et entretient les paysages C est cette pratique et donc l levage en g n ral qui est aujourd hui mise en danger par l augmentation des attaques de loups en 2013 1800 attaques et 6000 victimes Les loups ne limitent pas leurs aires g ographiques ce qu on voudrait appeler espaces sauvages Loin de se cantonner aux alpages ils attaquent directement sur les p turages des fermes et en p riph rie des villes La pr da tion n est pas un probl me cologique mais un probl me social Les loups et les conditions de travail des bergers Gardiennage parc de nuit chiens de protection La mise en place massive de moyens de protection et d exp rimention en tout genre depuis vingt ans est une impasse Les meutes peuvent atteindre une dizaine d individus et se sont adapt es toutes ces mesures Par cons quent leveurs et bergers soumis la pr da tion vivent dans un stress permanent Pour ceux qui s obstinent pratiquer le pastoralisme prot ger le trou peau devient une obsession au quotidien Les heures de travail que cela repr sente souvent en vain ne sont jamais reconnues ni valoris es Chaque attaque est v cue comme un drame et les leveurs ou bergers finissent la plupart du temps par s enfermer dans le d sarroi la solitude ou la co l re Ils doivent se battre sur tous les fronts face aux loups face l administration face aux id es re ues Parce qu en plus de se s
61. orales N avons nous pas en gardant les brebis ou les ch vres ou au cours d une balade par les collines cueilli quelques fruits d autant plus savoureux qu ils sont minuscules baies de gen vriers d glantiers ou d am lancher poires ou pommes sauvages alises La main de l homme permet par le greffage de magnifier ces dons de la nature En premi re partie ce livre invite la r flexion sur l action de l homme sur la Nature sur ce qu elle peut nous donner l e a lt C onseil de lecture La for t fruiti re ou l art de rendre productifs friches landes causses garrigues et maquis Maurice Chaudi re Editions de Terran 95p 15 Plantes m dicinales et aromatiques Les 11 et 12 juin In tervenants Marion Haas et St phane Cozon producteurs en plantes m dicinales et aromatiques et polyculture levage en biodynamie Cycles de jardin en biodynamie les samedi 22 mars 17 mai 14 juin du 5 au 7 septembre et le samedi 11 octobre Inter venants Marion Haas et St phane Cozon producteurs depuis plus de 25 ans La Ferme de Baume Rousse polyculture le vage en biodynamie Formations AB26 e Voyage d tude en Bourgogne vinification sans soufre 7 amp 8 mars e Plantes m dicinales et aromatiques en biodynamie 11 et 12 mars sud Dr me e Plantes bio indicatrices levage 19 amp 20 mars e Plantes bio indicatrices levage 19 amp 20 mars e Transformer ses fruits e
62. ours est inqui tant sur plusieurs points Les collectivit s locales pourraient toucher des redevances pour faciliter l acceptation des forages Il serait port par le seul minist re du Redressement Productif et non par le minist re de l Environnement Le gouvernement envisagerait de le faire passer par ordonnances c est dire sans d bat parlementaire Les nergies carbon es sont des nergies du pass des nergies d pass es Apr s la manifestation Anti Fracking du 19 octobre Mont limar notre combat continue Il est global c est dire plan taire car le r chauffement cli matique est mondial comme vient de le INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe GAZ DE SCHISTE contirmer le r cent rapport du GIEC groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat Nous ne voulons pas subir l impact de l goi sme am ricain de la boulimie nerg tique de la Chine et de l avidit des multinationales du secteur p tro lier et gazier Fracturation hydraulique ou pas nous refusons l exploitation des gaz de schiste dans nos territoires en deman dant leur interdiction d finitive et nous sommes totalement solidaires des luttes men es dans les autres pays Profitons des prochaines ch ances lectorales pour demander nos res ponsables politiques nos d cideurs d envisager une autre d marche que le productivisme et le court termisme car les gaz de schiste ne no
63. r ne rel ve pas de la fracturation la loi ne lui sera plus opposable En outre l attitude du gouvernement sur ce dossier est ambigu le jeudi 23 janvier le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg est Sorti de six mois de silence sur le gaz de schiste en affirmant vouloir convaincre Fran ois Hollande d avan cer sur la recherche de techniques propres son exploitation cologique C est pourquoi nous serons tr s vi gilants sur le permis de Mont limar accord au p trolier TOTAL puis abrog en octobre 2011 Ce permis concerne 71 communes de la Dr me Le groupe fran ais a d pos un re cours contre l Etat devant le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise 95 arguant du fait que sa demande de per mis ne mentionnait pas le recours la fracturation hydraulique Ce proc s suit son cours Il y a de fortes chances que ce permis soit r ta bli suite des erreurs de proc dure et une application litigieuse de la loi Total n a vraiment pas renonc forer en France r cemment interrog sur France 24 en marge du Forum cono mique mondial de Davos en Suisse le PDG de Total Christophe de Margerie a d clar qu il mise sur la premi re ex p rience que le groupe p trolier fran ais va mener dans le gaz de schiste en Grande Bretagne pour faire changer d avis la France oppos e pour l instant cette source d nergie fos sile Le projet de r forme du code minier en c
64. r paratoire l installa tion possible ou salariat temps partiel 24h semaine au smic si possible ligible contrats aid s environ 15 mars 15 sept et plus selon les possibilit s ensuite r coltes pr pa rations de march s plantations d sherbage entretien des cultures travail sous serre tunnel et en plein champ Exp rience pas obligatoire mais bonne motivation indispensable Pas de logement sur place Contact Elisabeth Moy Sa lani lafermedubouligat free fr T l 04 75 58 30 28 26120 Montmeyran e L association Les Compagnons de la Terre re crute un maraicher re exp riment e responsable de la couveuse Cette personne aura g rer une exploitation de 8 ha5 certifi e en agriculture biologique avec des terres irri gu es situ es sur la commune d Eurre au c ur de la Biovall e Renseignement 09 73 17 99 53 06 84 20 61 46 Envoyer votre candidature CV Lettre de Moti vation avant le 15 mars 2014 l attention de Mme la Pr sidente de l association des Compa gnons de la Terre l adresse suivante lescompagnonsdelaterre gmail com e L association Dryade recrute un animateur pour l accompagnement la mise en place d AMAP bois b che Sous l autorit du conseil d administration le salari r pondra aux objectifs fix s Il animera la dynamique de Crest relancera celle de Die cherchera des finance ments organisera des formations etc Envoyer votre candidature CV
65. ravailler avec mes mains de travailler sur mon lieu de vie sur le Vercors En 2005 j ai fait le BPREA de Die en polyculture levage J ai v cu des choses vraiment diverses dans mes stages un le vage d alpagas pour la laine et puis j ai travaill avec un vannier paysan Mon projet d installation dans ma belle famille n a pas pu se concr tiser Mais en fin de formation j ai rencontr une personne qui avait plant une oseraie sur le Vercors et qui n en faisant rien allait la d truire Alors je me suis install e avec l osier C est pour que cette oseraie ne soit pas d truite que je m y suis int ress e et j ai trouv l l alliance que je cherchais entre le travail de la terre le v g tal et la cr ation partir d une mati re vivante pour faire des objets du quotidien Apr s j ai pu reprendre une autre par celle d osier en plaine sur l Is re LMH Parle nous un peu de cet osier Comment le cul tive t on comment le travaille t on Emmanuelle L osier est le nom du saule arbrisseau Il a toujours fait partie de la vie paysanne pour la ligature ou la vannerie car il est souple et solide la fois On en voit sou vent devant les fermes en bordure de parcs de vignes Il est taill en t tard c est dire partir d un petit tronc moi je le cultive au niveau du sol C est une culture assez sim ple une plante vigoureuse qui ne n cessite pas trop de soins particuliers si ce n est une surveilla
66. re capitaliste Jean Louis Meurot Questions trait es lors du colloque Sur le plan thique e Quels probl mes thiques pose l abattoir industriel e L abattage des animaux peut il avoir une l gitimit morale e Les alternatives l abattage des animaux sont elles morale ment soutenables Sur le plan psychanalytique Quelle est cette alt rit de l animal en nous et cette humanit de l animal e Nous analyserons le double mouvement qui consiste soit anthropomorphiser soit objectaliser l animal Sur le plan sociologique e Quels mod les de relations construisent les rapports de travail de l homme avec les animaux e L abattage des animaux prend son sens dans la relation de travail entretenue la vie durant avec les animaux Or quel que soit le syst me d o sont issus les animaux ils seront abattus dans un abattoir industriel Comment penser les alternatives la production et l abattoir industriel O La Mauvaige Herbe Mars 2014 La vie des leveurs LA GESTION DES LOUPS Au service de l levage industriel Les loups et le retour du sauvage Ils sont de plus en plus nombreux plus de 300 loups en France en 2013 et leur territoire s tend 18 d partements aujourd hui Tout laisserait donc croire que le sauvage retrouve une place dans notre soci t Pourtant un environnement respect n est pas inh rent la pr sence des loups Depuis des mill naires le past
67. res comme en plus je n ai pas le statut entier j ai parfois du mal exister II y a vraiment une n cessit faire voluer ce statut aberrant Mais je suis en lien avec le CAJ afin d es sayer de d m ler tout cela et de r fl chir mon statut LMH Pour toi la militance c est quoi Comment tu la vis dans ton tra vail Emmanuelle La militance c est es sayer de rejoindre ces valeurs d humanit dans ce que je fais il y a aussi l envie de redonner de la valeur aux choses C est tout de m me in croyable qu on mette nos r coltes notre nourriture dans du plastique Alors que la nature offre des mat riaux absolument extraordinaires Les pay sans fabriquaient tous auparavant leurs outils de travail r cipients et conte nants compris L utile et le beau sont li s et ont du sens c est la force du vi vant la recherche d une certaine autonomie face cette soci t de plus en plus industrialis e et d pendante de l conomie des march s une certaine id e de libert dans une petite produc tion de montagne de surcro t C est ce que j essaie de faire passer par mon travail Propos recueillis par Margot Jobb duval 4 Conseil de lecture G nes pouvoirs et profits Recherche publique et r gime de production des savoirs de Mendel aux OGM Christophe Bonneuil Fr d ric Thomas 2009 ditions Quae RANA AL 4 A Ii ANE L volution des techniques est indissociable de l
68. s alv oles caisses tr teaux balance Merci d avance Annabel 06 84 85 65 23 et Maxime 06 95 07 67 ou 04 75 45 96 55 Coupe selective de bois R colte de bois coupe s lective B cheron pro pose Coupe s lective de bois pour valorisation locale en bois de chauffage Maintien du cou vert forestier apr s coupe au max 1 quart des arbres est pr lev Mat riel l ger laissant peu de traces au sol Vision de la for t long terme alliant conomie et cologie Cherche Parcelles foresti res Propri taires forestiers souhaitant gt conserver l ambiance foresti re de leur par celle gt valoriser conomiquement vente bois sur pied gt un avis en co gestion foresti re Contact Romain Gury 06 38 02 82 00 A vendre e La Conf Dr me dispose de 19 chaises en plas tic blanc vendre 5 pi ce et de plusieurs paquets de 100 gobelets plastique jetables vendre 1 le paquet Si vous tes int ress s passez au local ou appelez le 04 75 25 21 721 ee Bulletin d adh sion la Conf d ration paysanne de la Dr me ou Abonnement seul au journal La Mauvaise Herbe Nom Pr nom Adresse Code postal Ville T l Fax Mobile Email Production s J adh re la Conf d ration paysanne calcul du montant ci dessous Votre statut Adh sion AVEC le journal La Mauvaise Herbe Actif 80 R
69. s et o je retrouve les coll gues du plateau J aime bien avoir mon stand entre les fromages le saucisson et le pain et expliquer que ma production aussi est paysanne D ailleurs ce sont beaucoup des paysans qui m ach tent ou me commandent des paniers pour pr senter leurs produits J ai fait aussi partie de deux magasins de produc teurs et j ai r alis les paniers pour les clients d autres points de vente directe qui sont pour moi une grande partie d une vraie conomie Solidaire Et puis je fais aussi le march paysan de la f te de 1 la Conf J ai aussi un grand jardin TOR MPA que je travaille avec un cheval et o je produis des l gumes de saison des patates des poireaux des carottes des oi A gnons des haricots des salades je fais aussi un peu de petits fruits et de la volaille Une ferme paysanne en somme LMH Mais quel est ton statut Il ne doit pas y avoir beaucoup de r f rences sur l osi riculture la Chambre Emmanuelle C est peu dire Nous sommes tr s peu d osi riculteurs en France et les Chambres et la MSA sont compl tement perdues avec cette pro duction en tout cas pour ce qui est de la Dr me Du coup je suis coti sante solidaire Ce qui ne m apporte pas beaucoup de droits et encore moins de reconnaissance je ne peux pas voter aux lections de la Cham bre Sur le Vercors les trois quarts des agriculteurs ont des vaches lai ti
70. s m mes r gles Des amendements peuvent aussi tre vot s Le texte doit alors repartir vers une premi re assembl e pour tre nouveau examin C est la navette Pendant cette phase seuls les articles modifi s sont tu di s 5 L adoption Mai juin 2014 Le projet de loi est adopt lorsqu il est vot dans les m mes termes par les deux cham bres S nat et Assembl e nationale En cas de d saccord le gouvernement peut convo quer une commission mixte paritaire Elle est compos e de 7 d put s et de 7 s nateurs qui doivent proposer un texte commun vot en suite par chaque assembl e En cas d chec une nouvelle lecture du texte a lieu dans les deux assembl es et le gouvernement peut donner le dernier mot l Assembl e natio Dans le meilleur des cas la LAAF pourrait tre adopt e vers mai juin mais cela d pen dra de l avanc e des travaux 6 La promulgation Juin 2014 Le texte est ensuite promulgu par le pr sident de la R publique dans les 15 jours Pendant ce d lai le pr sident peut demander un nouvel examen du texte et le Conseil constitutionnel peut tre saisi pour v rifier qu il n est pas contraire la Constitution La loi promulgu e entre en vigueur apr s sa pu blication au Journal Officiel 7 La mise en uvre Plus tard Les articles de loi fixent un cadre g n ral mais manquent parfois de pr cisions pour tre appliqu s concr tement Dans ce cas l ar
71. t article L 653 6 pose un probl me de vice juridique par rapport aux textes europ ens et que les sch mas de s lection d velopp s actuellement doivent tre pr serv s La motivation des lus de la Conf pour proposer et voter cette motion tait bien de demander l abrogation de l article L 653 6 et de r clamer la libert de choix dans la s lection des m les reproducteurs C est dans ce sens que la motion se r f rait aux sch mas de s lections actuellement d velopp s Tout cela pour conclure enfin que c est la demande du minist re de Tutelle que len semble des EDE ont d poursuivre le recensement des b liers pour l exercice 2013 En 2014 le recensement des repro ducteurs ovins devrait tre r alis dans le cadre de la nouvelle Loi d Avenir Si ce courrier a un int r t c est bien celui de confirmer la duplicit de l EDE et du mi nist re sur cette question Et de nous alerter sur le fait qu apr s la Loi d Avenir son d cret d application risque de revenir sur l une de ses rares avanc es positives La Conf d ration paysanne de la Dr me tient donc rappeler sa position au del de ces arguties juridiques Toutes les d marches de s lection bas es INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe D apr s l EDE vaut mieux viter les g notypes ARR Qu est qu on mange de bon ce soir sur un petit nombre d individus et de crit res GMQ et prolificit entre
72. t d marche participative se mettaient alors en place Dans les ann es 80 Georges Apap a facilit la cr ation et mise en place des boutiques de droit qui ont d mocratis l acc s au monde de la justice Dans son travail de magistrat il aura voulu faire prendre conscience chaque citoyen de sa responsabilit dans les situations de conflit Il a toujours voulu duquer plus que sanctionner Dans la Dr me il a c toy l am INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaise Herbe Mars 2014 biance syndicale militante de de la Conf d ration paysanne qui a Su se battre contre les d cisions arbitraires des pouvoirs publics soutenant par principe un syndicalisme dit majoritaire FDSEA Georges Apap a t t moin lors du proc s en appel des 10 de Valence Grenoble Une fois de plus a a t pour lui l occasion de dire haut et fort que le travail agricole pour tre efficace et pertinent doit s attaquer aux fondements du syst me social en place Bruno Clavel E o Installation Foncier C est la terre qui nous nourrit 400 ch vres et brebis fin novembre contre le projet de camping Hut topia sur des terres agricoles Vagnas la Conf d ration paysanne lutte en Ard che comme ailleurs contre l accaparement des terres agricoles Les militants de la Conf d ration pay sanne de l Ard che n taient pas seuls avec leurs animaux manifester Va gnas le 23 novembre sous la banderole au slogan e
73. t de s lection men durant tout le 20 si cle nous nous consid rons avant tout comme producteurs de viande Nos actions auront donc en clench un changement de regard sur le produit oubli et pourtant embl ma tique du mouton qu est la laine Elles auront galement permis de d mysti fier le discours tabli l instar des herbes il n y a ni mauvaise ni bonne laine mais seulement des laines di verses poss dant des potentialit s qui leur sont propres Et c est l que lima gination la cr ation et l organisation entrent en jeu quels produits d velop per pour valoriser ces potentialit s Quels circuits de commercialisation adopter Comment regrouper les dif f rents acteurs de la fili re L aventure ne fait que commencer Les leveurs de l APPAM www appamo06 fr INFORMATIONS SYNDICALES L APPAM et ses d marches laini res L APPAM est une association d leveurs ovins caprins des Alpes Maritimes consti tu e en 2002 pour apporter des solutions la pr dation des troupeaux par le loup Depuis 2006 l association porte des d marches de valorisation de la viande et de la laine Elle a d j men des exp riences sur les races Brigasque et M rinos d Arles La fili re Brigasque Brebis laiti re end mique faible effectif et la toison poilue et jarreuse La valeur de la laine au n goce s approche de z ro euro Depuis 2009 et notre premier voyage en Sardaigne la fili re
74. t l gumes 10 amp 11 avril Crest e Concevoir et fabriquer son cultibutte printemps date confir mer e Apprendre la boulange fermi re mi avril centre Dr me La for t fruiti re pour vivre le r le social de la for t mais aussi sur le regard que nous portons sur elle compl tant cet approfondissement au del l apport de la vie pastorale regard d amour et de contemplation c l bration po tique interrogations philosophiques La deuxi me partie sans tre un guide complet du gref fage montre les diff rents types de greffages le choix des greffons le petit outillage tout cela avec un grand nombre de photos de qualit Il faut aussi voquer la pr face de Fran ois Hall d au tant plus importante qu elle est tr s courte les greffes intersp cifiques seraient un moyen de comprendre ce qui remplace chez les plantes les syst mes immunitaires de l animal et de l tre humain Il n existe pas d immunologie v g tale Pourtant les plantes savent faire la diff rence entre le soi et le non soi sauf quand Maurice les induit en erreur remarquable convergence entre l arboriculture fruiti re et les probl matiques actuelles en biologie des organismes JLM INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe Mars 2014 Petites Annonces Vous cherchez vous installer ou vous avez des terres une ferme ou des b timents proposer Vous tes int ress par une annonce Contactez la
75. t son contenu D corticage du projet de loi Nous vous pargnons la lecture de la quarantaine d articles qui compose ce pro jet de loi en vous pr sentant ce qui retient l attention de la Conf d ration paysanne Ce n est pas exhaustif mais a a le m rite d tre clair La Conf approuve e l application du contr le des structures pour les soci t s agricoles Le texte pr voit de remettre en place un contr le sur les transferts de fonciers entre soci t s agricoles C est un point important car suite la loi de 2006 de tr s nombreux agriculteurs utilisaient les montages soci taires pour agrandir leur ferme en contournant le contr le C est de cette ma ni re que certains en Picardie peuvent imaginer consacrer 3000 ha de terres agri coles l pandage du digestat d un m thaniseur nourri par le lisier de 1000 vaches Pour les biens de famille gale ment le projet pr voit un contr le si la surface totale mise en valeur apr s le trans fert exc de le seuil de d clenchement pour viter les op rations de concentration d tourn e e le remplacement de la SMI par un vo lume minimum d heures de travail La notion d Activit Minimale d Assujet tissement AMA remplace la Surface Minimum d installation SMI Jusque l il fallait d tenir la moiti de la SMI pour pr tendre un statut plein et entier de chef d exploitation Avec l AMA si on ne peut pas se baser sur la surface p
76. ticle de loi nonce qu un d cret minist riel devra pr ciser son application Il arrive d ail LAAF en sera l courant janvier nale leurs que des d crets d application ne sortent jamais Une nouvelle victoire contre la privatisation des semences La d sob issance contre une loi ill gitime est l gitime Depuis 1970 la loi fran aise interdit les semences de ferme de vari t s prot g es par un Certificat d Obtention V g tale COV Depuis 1994 un r glement europ en les autorise pour 21 esp ces d rogatoires condition de payer des royalties aux obtenteurs Mais depuis 43 ans les paysans refusent d appliquer ces lois ill gitimes Depuis 2001 les royalties sont directement pr lev es sur la facture de vente des r coltes de bl tendre obligatoirement ta blie pour cette esp ce par un organisme agr Mais pour toutes les autres esp ces les obtenteurs n ont pas trouv le moyen d em p cher les paysans d utiliser leurs semences de ferme ni de les forcer payer des royalties La menace de la contrefa on En 2011 le parlement vote une loi qualifiant les semences de ferme de contrefa on et obligeant les agriculteurs qui les produi sent s enregistrer afin de pouvoir plus facilement les poursuivre Dans le m me temps les brevets sur des caract res g n tiques des semences se multiplient Fin 2013 le S nat approuve une pro position de loi mettant les douanes au service des obtenteurs pour sa
77. tra vaill sur le projet de loi tout cet automne d s que les premi res versions du texte ont pu tre accessibles Nous avons fait parve nir un cahier d amendements l ensemble des d put s Par ailleurs nous avons expos nos analyses et nos propositions aux d pu t s qui taient en charge de ce projet de loi agricole De nombreuses fois nous avons pu faire savoir aux parlementaires qu il y avait de v ritables bonnes intentions dans ce pro jet de loi mais qu il fallait avoir l nergie et le courage d imposer de nouvelles r gles Mal heureusement nous pouvons constater un manque de connaissance et de motivation de la plupart des parlementaires pour les ques tions agricoles Malgr cela nous allons continuer d essayer d attirer leur vigilance sur certains points fondamentaux Propos recueillis par Samuel Richard Loi d Avenir agenda et mode d emploi 1 L initiative Novembre 2013 L initiative de la loi peut venir du gouverne ment ensemble des ministres ou des parlementaires d put s et s nateurs Sub tilit quand c est le gouvernement on parle d un projet de loi Quand cela vient des par lementaires on parle d une proposition de loi La LAAF est un projet de loi pr par par le gouvernement Le ministre de l Agriculture a officiellement pr sent son projet de Loi d Avenir Agricole au Conseil des ministres le 13 novembre 2013 2 L examen par les commissions parle mentaires
78. trations bras du pouvoir inf od aux lobbies ont des agents qui se prennent pour des seigneurs Ils vien nent contr ler le manant pour voir si celui ci applique bien la r glementation Soigner des animaux avec des plantes sans passer par le v to Quelle horreur Vendredi 4 awil 19h l co dile de Eurre Soir e d information et de d bat autour de l utilisation des plantes aromatiques et m dicinales Alors que le ministre de l agriculture a mis en uvre un plan pour la r duction de l usage des antibiotiques dans les levages plan coantibio contre toute attente les autorit s sanitaires fran aises et europ ennes ont pris des dispositions r glementaires notamment le r glement UE n 230 2013 servant r duire fortement la libert d utilisation des plantes aromatiques et m dicinales la fois dans le but de compl mentation alimentaire et dans un but th rapeutique Pour r pondre aux besoins et aux demandes des leveurs de la Dr me plusieurs organisations pro fessionnelles agricoles uvrent l essor de l utilisation des plantes notamment en organisant des formations Elles on d cid d unir leurs efforts et leurs com Edito et Agenda Aux valeurs La vie de certains coll gues en int gration n a gu re envier celle des serfs d antan travailler 3 jours par semaine pour l int grateur deux jours pour la MSA un jour pour les fournisseurs et autres ban quiers et le dimanche pour lui
79. ur ces derni res personne n a finalement r ussi produire ses se mences Deux vari t s de haricot circulent dans le groupe depuis deux ans partir d un petit lot de graines rapport es par Val rie du mus e du Revermont Les haricots Bardet et Religieuse sont absolument d licieux et peuvent tre consomm s tous les stades Plusieurs mara chers dispo sent d une belle gamme de vari t s de tomates et font avec succ s leurs propres semences Manu pr voit de faire des semences de poireau et S verine dispose d une grande va ri t de semences de fleurs Margot a reproduit quelques vari t s de pommes de terre p ruvienne la chair ferme et de diff rentes couleurs Ces tubercules ne demandent qu circuler dans d autres fermes car c est connu la patate aime voyager D ailleurs il pourrait tre int ressant de s inspirer des travaux de Mitchourine un savant russe du d but du 20 si cle pour faire notre tour des essais sur la r g n ration de la pomme de terre Quand une culture commence tre ma tris e on peut commencer aborder des questions de s lection de tri des semences La production de semences sur la ferme n est g n ralement pas une priorit surtout quand on est en phase d installa tion et parce qu on a aujourd hui acc s des catalogues diversifi s privil giant les vari t s paysannes et anciennes chez certains artisans semenciers membres du r seau Se mences Paysan
80. us sortiront pas de la crise Il est craindre qu il ne s agisse que d un feu de paille financier une nouvelle bulle financi re et sp cu lative Notre volont est d aller vers une conomie d carbon e en initiant une transition nerg tique bas e confort quivalent sur la sobri t l efficacit nerg tique et le d velop pement des nergies renouvelables Alain VOLLE pour le collectif Non au Gaz de Schiste Mont limar Dr me Sud tel 06 85 12 40 62 NB Pour toute information compl mentaire aller sur le site Collectif Non au gaz de schiste Dr me Mars 2014 Portrait de paysan Emmanuelle Brumelot Aussibal culture et vanneries d osier du Vercors une production originale pour une installation paysanne L agriculture n a pas pour seule vocation de fournir des aliments De ces au tres missions l agriculture industrielle n a retenu que la fourniture d agrocarburants ou la production d amidon de ma s en remplacement du p trole et du plastique Alors que l agriculture paysanne qui a toujours t intimement li e l artisanat peut nous v tir nous abriter et nous fournir les contenants pour nos prochaines r coltes LMH Comment es tu venue l osi riculture Ce n est pourtant pas une production commune Emmanuelle la base je travaillais plut t dans le milieu du tourisme et de la culture Et puis j ai eu envie de passer autre chose de travailler la terre de t
81. ut acheter li brement huiles essentielles et extraits de plantes pour se soigner soi m me La Conf d ration paysanne de la Dr me a donc organis une journ e Ferme Ouverte sur la ferme de San drine Apr s la visite de l levage et de la fromagerie le matin une table ronde a r uni environ 35 personnes autour du th me de la libert des pratiques d le vage et en particulier les soins aux animaux par les plantes Alain Bouton net v t rinaire hom opathe Claire Montesinos productrice cueilleuse de plantes m dicinales et distillatrice et plusieurs acteurs dr mois concern s par la question ont pu clairer l assis tance sur de nouvelles r glementations qui restreignent la production la com mercialisation et l usage des plantes Directive REACH qui met les Huiles Essentielles au m me niveau que des produits chimiques toxiques R glement UE 230 2013 qui interdit 600 plantes Note de l ANSES sur le statut juri dique du m dicament v t rinaire au regard des produits base de plantes Il en est ressorti des incoh rences entre la r glementation pour les hu mains et pour les animaux et des contradictions entre ce qui est autoris en tant qu aliment ou en tant que INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe A soin par les plantes La volont af fich e de r duire l utilisation des antibiotiques est elle compatible avec tant de restrictions sur l usage des plantes De
82. xplicite C est la terre qui nous nourrit Outre les organisations en soutien 1 400 ch vres et brebis taient venues leur c t occuper les 15 hectares de terres agri coles menac es par un projet de camping Le groupe Huttopia porte un projet de tourisme branch Il compte d j sous cette marque 7 sites en France et 15 implantations au Qu bec et sous la marque Indigo 14 autres campings en France Huttopia se targue d exploiter des lieux uniques o luxe rime avec nature espace et d connexion En Ard che comme partout ailleurs Le m me jour Cavaillon Vaucluse La Conf d ration paysanne manifestait dans le quartier de la Voguette en la bourant quatre des 44 hectares acquis par la soci t Auchan Immochan puis en l ensemen ant avec de l orge Depuis des ann es une forte opposition se manifeste l encontre de l im plantation d un centre commercial tant de la part des riverains que des paysans La construction d un nouvel hypermarch avec routes parkings et autres qui pements serait un g chis de terres agricoles parmi les plus fertiles de la r gions EA 0 www plus1 hectare org wordpress aN INFORMATIONS SYNDICALES La Mauvaige Herbe dans le monde les terres agricoles sont de plus en plus menac es le d partement a perdu 12 de sa superficie agricole en 10 ans 3 au niveau national et plus de 14 000 pay san ne s en 30

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