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Le film d`intérêt régional à la Bibliothèque municipale de Lyon

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1. cho des festivals locaux de la sortie de documentaires majeurs ainsi pendant notre stage est sorti un documentaire sur la Lib ration de Lyon et proposent de temps en temps des portraits de r alisateurs Les bulletins gratuits d information culturelle particuli rement nombreux dans la r gion lyonnaise sont galement une source importante d information Souvent anim s par des quipes jeunes ayant encore un pied dans le milieu tudiant ils ont l avantage d tre parfois moins consensuels et plus novateurs plus en pointe que la presse quotidienne Ainsi Le petit bulletin ou Kiblind dont nous avons par ailleurs rencontr les concepteurs 38 Par exemple J D Derhy C line L on elle crit avec sa cam ra Lyon Figaro 19 11 04 p 14 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 43 Droits d auteur r serv s Partie 2 3 1 1 2 Les catalogues de fournisseurs aux collectivit s Une autre source traditionnelle consiste dans les catalogues et bulletins d information des fournisseurs des biblioth ques c est dire les diffuseurs qui ont n goci les droits pour le pr t et ou la consultation sur place dans un cadre non commercial des vid ogrammes Si leur ligne ditoriale est avant tout nationale voire internationale certains diffuseurs notamment l ADAV font une place grandissante aux documentaires r gionaux Voici la liste des principaux fournisseurs Dire
2. pr voir dans un avenir proche mais nous ne pouvons les anticiper En France le droit d auteur est r gi par la loi du 11 mars 1957 et par la loi du 3 juillet 1985 qui ont t codifi es dans le Code de la propri t intellectuelle en 1992 L article L 112 2 de ce dernier mentionne express ment parmi les uvres de l esprit tant prot g es au titre du droit d auteur les uvres cin matographiques et autres uvres consistant dans des s quences anim es d images sonoris es ou non d nomm es ensemble uvres audiovisuelles Ces derni res tant des uvres de collaboration plusieurs co auteurs en d tiennent les droits e l auteur du sc nario e l auteur de l adaptation e auteur du texte parl LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 51 Droits d auteur r serv s Partie 2 e auteur des compositions musicales sp cifiquement cr es pour l uvre e le r alisateur On distingue les droits moraux droit de divulgation droit au respect du nom et de la qualit de l auteur droit au respect de l uvre droit de repentir et de retrait qui sont incessibles et les droits patrimoniaux qui nous int ressent ici directement puisque ce sont eux qui font l objet de la cession aux biblioth ques Le droit patrimonial qui appartient aux co auteurs de l uvre est le droit exclusif d autoriser ou d interdire des tiers son utilisation article L 123 1 du Code de
3. 3 1 M thode d enqu te Pour faire un tour d horizon de l importance de l audiovisuel dans les fonds r gionaux des biblioth ques fran aises nous avons tout d abord envoy un questionnaire m l a la liste de discussion Biblio fr ainsi qu aux vingt biblioth ques p les associ s de la BnF hors Biblioth que municipale de Lyon En effet nous avons pens que c tait dans ces biblioth ques qui avaient toutes un fonds r gional d velopp que nous avions le plus de chance de trouver des films d inter t r gional Toutefois nous nous sommes galement permis une incursion hors de nos fronti res en contactant la biblioth que cantonale et universitaire de 1 Site internet http listes cru fr wws info biblio fr Notre message est pass le jeudi 23 septembre 2004 Il est reproduit dans LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 25 Droits d auteur r serv s Partie 1 Lausanne dont le fonds vaudois est particuli rement important De plus cette biblioth que participe des projets transfrontaliers notamment au site de politique documentaire Poldoc Aucune r ponse ne nous est parvenue par Biblio fr surcharg de demandes pressantes de conservateurs stagiaires en cette p riode d intense activit enssibienne Pour compl ter les sept r ponses qui nous sont parvenues des biblioth ques d tentrices du DL nous avons conduit l enqu te par t l phone aupr s des treize res
4. En ligne Disponible sur http www cnc fr intranet_images data Cnce Consult le 10 12 04 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 77 Droits d auteur r serv s CNRS Vid oth que En ligne Disponible sur http videotheque cnrs fr TaurusPlusWeb start htm Consult le 10 12 04 Direction du Livre et de la Lecture Catalogue de films documentaires pour les biblioth ques publiques En ligne Disponible sur http www culture gouv fr documentation stalker pres htm Consult le 03 11 04 INA Institut national de l audiovisuel Catalogue ducation et culture En ligne Disponible sur http www ina fr produits videos education index fr html Consult le 10 12 04 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 78 Droits d auteur r serv s
5. avoir une vision globale de la nature du fonds 1 1 Un fonds solide mais stagnant La Documentation r gionale poss de un fonds de 320 vid ogrammes tous sur support VHS ce qui la place parmi les biblioth ques les mieux dot es de France Sur ces titres il n y a aucun doublon 159 vid os sont ant rieures 1994 Sur les vid ogrammes les plus r cents 27 datent de 2000 6 de 2001 5 de 2002 et 2 de 2003 Cela veut dire que le fonds qui ne se renouvelle pas suffisamment vite perd de son attractivit 32 Les graphiques tir s de nos analyses se trouvent dans les annexes 2 1 2 2 et 2 3 Voir supra p 30 Il faut renouveler l offre pour maintenir les usages C Collard I Giannattasio M Melot Les images dans les biblioth ques 1995 p 173 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 38 Droits d auteur r serv s Partie 2 Les VHS sont en acc s libre sur une tag re situ e pr s de l entr e en face de la cabine de visionnage Elles sont toutes consulter sur place Aucune mise en valeur particuli re n en est faite 1 2 Le poids pr pond rant des documentaires sur Lyon 178 vid ogrammes sont des documentaires sur Lyon soit plus de la moiti des collections Le reste est r parti entre la r gion Rh ne Alpes c est dire que le film porte sur plusieurs d partements la fois 62 documents le Rh ne hors Lyon 18 documents et les autres d partements entre 5
6. Un deuxi me obstacle a t l absence d un d partement audiovisuel la Part Dieu En effet depuis la d partementalisation en 1995 les collections de vid ogrammes ont t r parties par th me dans les divers services ce qui a totalement brouill les pistes aupr s des professionnels de l audiovisuel qui pour la plupart pensent qu il n y a plus de films la Biblioth que municipale Le dernier obstacle le plus important a t le manque de temps Trois mois quatre si nous consid rons les rendez vous que nous avons continu prendre jusqu au 15 d cembre sont trop courts pour monter quelque projet que ce soit Par exemple nous attendons toujours aujourd hui le devis de TLM nous n avons pas eu le temps de contacter des entreprises pour collecter leurs films nous n avons pas pu faire le tour des th tres etc Les embryons de projets que vous trouverez ci dessous ont pu voir le jour gr ce la chance qui nous a permis de tomber sur les bonnes personnes au bon moment gr ce aux bonnes relations que nous avons pu tout de suite entretenir En effet malgr tous les efforts de rationalisation que suppose la r daction d un LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 55 Droits d auteur r serv s Partie 2 m moire Enssib il est impossible de sous estimer le poids des relations interpersonnelles dans un travail comme celui ci Beaucoup de partenariats et cela est vrai dans tous les domai
7. dent entre trois cents et quatre cents films Parmi elles trois ont un fonds constitu de VHS et de quelques DVD exclusivement tandis que deux poss dent diff rents supports cassettes B tacam U matic et des heures de film num ris il s agit de la m diath que Fellini Montpellier et de la BMVR de Toulouse sur lesquelles nous reviendrons ult rieurement La biblioth que cantonale et universitaire de Lausanne entre galement dans cette derni re cat gorie avec quatre cents VHS et quelques DVD concernant le canton de Vaud 3 2 2 Acquisitions et veille documentaire Les treize biblioth ques n ayant pratiquement pas de vid ogrammes d int r t r gional ont obtenu les leurs par les catalogues de diffusion comme l ADAV la Colaco ou le catalogue de la DLL ou encore par des dons mais dans ce dernier cas les droits de consultation sur place ou de pr t ont rarement t n goci s avec le donateur Parmi les deux biblioth ques ayant entre cinquante et cent documents l une d elles passe uniquement par l ADAV l autre ach te aussi aupr s de producteurs locaux Toutes les deux d clarent acqu rir entre cinq et dix films par an Quant aux biblioth ques qui ont un fonds plus important les situations sont assez diverses L une d elles la BMVR de Marseille qui poss de un total d environ quatre cent cinquante documents ne passe d sormais plus que par la Colaco pour ses acquisitions ce qui entra ne un
8. http www bpe europress com Consult le 14 10 04 DELAHAYE Martine Arte Lussas Le monde t l vision 28 08 04 p 3 HENNEBELLE Guy dir Les archives du cin ma et de la t l vision Condet sur Noireau Calvados Corlet 2000 La t l vision r gionale et locale en France Les dossiers de l audiovisuel n 95 janvier f vrier 2001 MARTINEZ Dominique Le film d entreprise s affiche et s archive Le monde initiative septembre 2004 p 12 PERROT Jean Luc Ard che Images ou l histoire du cin ma documentaire dans un petit village universitaire En ligne Disponible sur http www lussas com index festival2004 index festival2004ardeche 20images htm Consult le 20 09 04 REGNIER Isabelle A Lussas la riche moisson d images des Etats g n raux du documentaire Le monde 24 08 04 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 73 Droits d auteur r serv s ROUSSEL Fabrice La lumi re vient des salles obscures Le progr s Lyon 31 05 04 En ligne Disponible sur la base de donn es Europress http www bpe europress com Consult le 14 10 04 VIAL G rard Les collections de films r gionaux de l archivage a la diffusion M moire de DEA Saint Etienne Universit Jean Monnet 1998 VITAL DURAND Brigitte On peut tre et finalement ne rien avoir du tout Lib ration 28 09 04 p 18 Biblioth ques et images a
9. la question de la veille documentaire et celle des co ts En effet contrairement aux imprim s que les biblioth ques p les associ s de la BnF re oivent en grande partie par le d p t l gal les films doivent faire l objet d une veille documentaire difficile et chronophage ainsi que d acquisitions souvent tr s on reuses Deux solutions se pr sentent alors r duire la d finition de film d int r t r gional aux seuls documentaires qui portent sur la r gion ou r duire l re de collecte Comme nous le verrons plus loin les biblioth ques que nous avons contact es ont observ l une ou l autre de ces politiques voire les deux la fois lorsqu elles disposaient de budgets tr s limit s Quant nous il nous a tr s vite sembl qu il serait dommage de recadrer notre sujet d tude sur le seul film documentaire En effet si le d partement de la Documentation r gionale veut remplir son r le de LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 12 Droits d auteur r serv s Partie 1 reflet de la vie du territoire il doit proposer ses usagers des collections aussi diversifi es et repr sentatives que possible C est donc sur la notion de territoire que nous nous sommes pench s Afin de trouver des crit res pertinents pour d finir l re de collecte nous nous sommes appuy s sur la distinction entre fonds local et fonds r gional faite par No Richter en 1963 et r
10. locales de l Is re ou de l Ard che 1 3 Typologie des films d int r t r gional Afin de n omettre aucun genre de films nous avons labor avec l aide de G rard Vial directeur de la Cin math que de Saint tienne une typologie des films d int r t r gional Notre premi re intention tait de tenter la collecte syst matique de chaque genre mais nous nous sommes rendu compte que les biblioth ques ne pouvaient mat riellement pas tout collecter En effet pour collecter du film de famille par exemple il faut lancer une grande campagne dans la presse locale afin d inciter les particuliers d poser leurs uvres quels qu en soient le support et la qualit en change d une VHS Pour cela il faut tre quip et disposer de personnel comp tent et disponible En fait il s av re tr s vite que seul une cin math que peut collecter du film d amateur elle seule en effet est susceptible de disposer du mat riel n cessaire pour effectuer des transferts de supports souvent co teux et d avoir un personnel suffisamment form aux techniques audiovisuelles Par contre cette typologie nous a permis de guider nos recherches et de penser des types de films auxquels nous n aurions jamais pens sinon En ce qui concerne les films professionnels nous avons pu identifier et contacter des producteurs de tous les genres d crits Quant aux films non professionnels mis part les films de famille et
11. mes de droits li s aux captations les rendent Centre de la danse pratiquement impossibles collecter Par contre des maisons de productions lyonnaises comme YN Production proposent des spectacles dont elles ont n goci les droits Mieux vaut s adresser directement elles Entreprises films d entreprise Fondation Berliet Lyon Centre r gional de ressources p dagogiques films de formation CRDP de Lyon CRDP tablissements films scolaires Tout tablissement proposant une d enseignement primaire option cin ma dans le cadre des coles classes PAC projet artistique et tablissements culturel d enseignement Contacter le rectorat voir annexe 3 2 secondaire coll ges lyc es tablissement films tudiants D partement ASIE Universit Lyon d enseignement sup rieur 2 BTS Villefontaine ARFIS ENSATT Voir annexe 3 2 Associations locales Les Inattendus Lyon Maison des jeunes et de la culture MJC films amateurs Monplaisir multim dia MJC Monplaisir LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 Droits d auteur r serv s 57 Partie 2 4 2 Quelques pistes d acquisition Nos prospections se sont finalement concentr es sur trois types d acteurs les maisons de productions ind pendantes les t l visions locales et les non professionnels tudiants associations et amateurs 4 2 1 Les maisons de product
12. www alpa asso fr site en construction au 19 12 04 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 54 Droits d auteur r serv s Partie 2 4 Prises de contacts et projets un travail de terrain La majeure partie de notre temps a t consacr e la prise de contact avec le monde de l audiovisuel qu il s agisse de r alisateurs d tudiants en cin ma de producteurs ou de directeurs de t l visions locales Il s agissait d une part de dresser une liste des producteurs entendu au sens large professionnels et non professionnels de films dans le Grand Lyon et d autre part de nous avancer en claireur pour savoir quels types de projets pourraient voir le jour quel prix et dans quel laps de temps Dans ce travail nous avons constamment t g n s par le fait que nous n tions l que pour d broussailler le terrain sans avoir aucun pouvoir de d cision puisque seule notre directrice de stage pourrait trancher terme Il fallait cependant persuader les acteurs de nous recevoir de nous proposer des devis de r fl chir ensemble sur un partenariat possible et nous nous sommes parfois trouv dans une situation tr s inconfortable en nous rendant compte que nous suscitions des espoirs notamment aupr s des petits producteurs que nous imposions une charge de travail non n gligeable les demandes de devis le pr t de vid ogrammes nos interlocuteurs tout cela peut tre en vain
13. Alpes Tous ont t s lectionn s par les biblioth caires de la commission de visionnement Le mensuel Cahier vid oth ques permet d tre inform des nouveaut s e Colaco Catalogue papier ou lectronique disponible sur http www colaco fr index php Plus de 7000 r f rences pour le pr t et la consultation sur place Un journal des nouveaut s Les indispensables pr sente chaque mois quelque 300 nouvelles r f rences e CVS Collectivit vid o service Catalogue disponible sur http www cvs mediatheques com Moins connu que les deux diffuseurs pr c dents CVS propose surtout de la fiction 3 1 2 Les nouveaux outils de veille documentaire Par nouveaux outils nous ne pr tendons pas qu ils viennent d tre cr s mais simplement que lors de notre enqu te sur les pratiques des biblioth ques en France LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 45 Droits d auteur r serv s Partie 2 nous n en avons rencontr aucune d clarant les utiliser Comme ils sont tous informatiques leur utilisation n est peut tre pas encore bien ancr e dans les habitudes 3 1 2 1 Les bases de donn es Deux bases nous ont t particuli rement utiles e La base de donn es de la Maison du doc http www lussasdoc com maisondudoc 1 recherche shtml Emanation du festival les tats g n raux du film documentaire n en 1989 la Maison du doc cr e Lussas en 1994 a comm
14. Chantereau pr sidente de Images en biblioth ques dans Vid oth ques mode d emploi 2004 p 3 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 11 Droits d auteur r serv s Partie 1 que nous avons travaill dans une logique de contenus Il reste maintenant clarifier le concept de film d int r t r gional 1 2 Le film d int r t r gional un probl me de genre et d aire g ographique Pour bien positionner le probl me il convient de rappeler la politique documentaire propre un fonds local et r gional Selon Bertrand Calenge le fonds local est une colonne vert brale pour les collections l l ment fondateur de la biblioth que m moire des crits de et sur la collectivit locale d positaire des documents r alis s par les habitants de cette collectivit Si l on transpose cette d finition aux films il s agit bien de collecter les documents audiovisuels r alis s par la collectivit et sur la collectivit ce qui pose deux probl mes quels genres de films collecter fiction documentaire reportage film exp rimental et sur quel territoire Si la collection veut refl ter le dynamisme d un territoire sa cr ativit et son activit conomique tous les genres de films tourn s par des autochtones seront collect s qu ils aient t tourn s dans la r gion ou non qu ils soient documentaires ou de fiction Cependant le biblioth caire se heurte bien vite
15. LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 33 Droits d auteur r serv s Partie 1 m diatiques Ces heures constitu es par des extraits de journaux t l vis s trouveront leur place dans la base de donn es dont nous parlerons ci dessous Afin de compl ter cette offre et de mieux repr senter la r gion un accord similaire a t pass avec les dix huit producteurs de l APIAMP pour 50 heures de films mais les droits de cession et d exploitation ont t n goci s avec chaque producteur un co t moindre 2 35 TTC et pour une dur e plus courte trois ans Les films de l APIAMP portent sur des sujets de soci t le sport le rugby sur l art sur diverses facettes de la r gion mais comportent galement quelques fictions et des films d animation Ils constituent un bon reflet de la production r gionale Apr s accord sur le choix des films l INA et l APIAMP ont assur leur num risation au format MPEG 1 et les ont fourni sous forme de fichiers num riques Pour mener bien cette op ration co teuse l APIAMP a obtenu des subventions du Conseil r gional dans le cadre du soutien l audiovisuel Les 100 heures nationales de l INA et les 50 heures de l APIAMP sont consultables sur 60 postes la m diath que Jos Cabanis via le logiciel Pulcra Le menu o regroupe les films en grands th mes On peut lui reprocher de ne r pondre aucune classification utilis e dans les d partements ma
16. Limousin ou de particuliers elle a en outre un partenariat avec l association T l Millevaches Faux la Montagne Creuse dont elle acquiert l mission mensuelle Le magazine du Plateau de Millevaches Ce type de partenariat semble tre le plus m me de constituer des fonds solides et coh rents et vraiment repr sentatifs de la r gion Nous n avons rencontr la m me d marche qu la Biblioth que cantonale et universitaire de Lausanne qui n est toutefois pas soumise aux rigueurs du droit fran ais et peut acheter des copies officielles d missions aupr s de la T l vision suisse romande Par exemple cette ann e le fonds vaudois a pu acqu rir une s rie de grands entretiens une soixantaine d missions faisant le portrait de personnalit s vaudoises Pour les biblioth ques les plus dynamiques la veille documentaire constitue un travail soutenu Il s agit bien s r de d pouiller la presse r gionale l aff t des nouvelles parutions les catalogues de l ADAV et de la DLL mais aussi de rencontrer des r alisateurs certains viennent au d partement de la Documentation r gionale pour faire des recherches avant tournage de fr quenter les festivals r gionaux et de conna tre les associations locales Ce travail est particuli rement d velopp la Montpellier et Lausanne o Brigitte Steudler responsable du fonds vaudois participe des rencontres multim dias et adh re
17. archives municipales et d partementales ont pour mission de conserver les documents institutionnels mais acqui rent galement des fonds priv s uvres du travail Dans ce cadre elles sont susceptibles de conserver des vid ogrammes notamment des films institutionnels et selon les politiques propres chaque tablissement des films repr sentatifs de la vie du territoire qu elles couvrent Nous n avons pu faire le tour de tous les tablissements de France et nous nous sommes cantonn s deux exemples A Lyon tout d abord ni les archives municipales ni les archives d partementales du Rh ne ne sont quip es pour communiquer au public des vid ogrammes Le deuxi me tablissement a un projet de construction qui r unirait la section moderne et la section ancienne dans un m me b timent qui disposerait cette fois des quipements n cessaires la communication et la mise en valeur des documents audiovisuels Par contre les archives d partementales du Bas Rhin Strasbourg ont effectu depuis plusieurs ann es un important travail de collecte de films tourn s par ou sur des Alsaciens Les films environ 1 100 ont t collect s sur tout support du super 8 au 35 mm et le transfert sur support DVCAM a t sous trait aupr s d une entreprise L ouverture du nouveau b timent pr vue en 2007 permettra de mettre en valeur ces documents qui retracent la m moire de l Alsace travers des films de famill
18. avis d envoyer la biblioth que la liste de ses programmes Lorsque nous sommes all s nous renseigner J r me Poitevin le directeur nous a dit que tout simplement cette liste n tait plus dit e et qu elle n tait plus disponible qu en interne sur LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 42 Droits d auteur r serv s Partie 2 l intranet de la maison Comme la Biblioth que municipale de Lyon n est pas identifi e par le monde de l audiovisuel comme un partenaire plausible elle risque d tre de plus en plus marginalis e Plusieurs rem des cela demander inlassablement aux producteurs leur catalogue lectronique ils l envoient volontiers en fichier joint apr s une ou deux relances consulter les nouveaux outils de veille documentaire que repr sentent les bases de donn es s abonner aux newsletters existantes devenir un partenaire r gulier des professionnels de l audiovisuel qui ainsi feront eux m mes les d marches n cessaires Ce dernier point prend du temps nous esp rons avoir pos les jalons d une reconnaissance de la Biblioth que municipale de Lyon aupr s de certains cr ateurs r gionaux 3 1 1 Les outils de veille traditionnels 3 1 1 1 La presse La premi re source d information est bien videmment la presse locale g n raliste qui est d pouill e syst matiquement par l quipe de la Documentation r gionale Le progr s ou Lyon figaro se font l
19. cycle doit galement sous une forme ou sous une autre renvoyer aux collections de la Documentation r gionale et signaler au public les ressources audiovisuelles du d partement Pour cela les films peuvent tre pr sent s succinctement dans un document papier indiquant qu ils se trouvent dans les collections Cet chantillon du fonds peut donner envie un usager de consulter le catalogue ou d aller voir en rayon ce qui existe Pour que cette op ration de valorisation soit durable il faut aussi que les cycles se suivent intervalles r guliers 5 5 Ouverture des partenaires Avec un th me comme le film d apprentissage il est relativement ais de trouver des partenaires dans le monde de l ducation Il peut s agir alors de r server certaines s ances de projection aux scolaires ce qui peut donner lieu des d bats entre l ves ou entrer dans le projet p dagogique d un tablissement partenaire LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 69 Droits d auteur r serv s Partie 2 Plus int ressant encore peut tre un partenariat avec les l ves et tudiants producteurs de films En effet le film scolaire et tudiant s est beaucoup d velopp ces derni res ann es notamment avec les progr s de la vid o Ce film a d sormais son festival Festi Maj bas Meyzieu dans la banlieue lyonnaise Initi par Gilles Lemounaud auteur r alisateur et directeur de la
20. d industrie de Lyon divers annuaires d entreprises par secteur des p riodiques sur l conomie en Rh ne Alpes Il poss de aussi nombre de beaux livres sur la r gion des guides touristiques des tudes sur la soci t des romans de terroir etc Avec la valorisation des p riodiques notamment ceux 35 Voir supra p 9 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 40 Droits d auteur r serv s Partie 2 du d p t l gal et la mise jour du r pertoire de sites internet la politique documentaire du d partement s oriente r solument vers la diversification des publics Il s agit de donner un reflet plus actuel de la vie en r gion et ainsi d attirer un public plus jeune souvent rebut par le r gionalisme L audiovisuel peut et doit contribuer ce mouvement Pour cela il faut qu il fasse sa place de nouvelles th matiques ainsi qu des films d un genre nouveau 2 3 R orienter les collections pour refl ter le dynamisme d un territoire Pour r quilibrer les collections mais aussi pour toucher un public plus diversifi nous avons d cid de mettre l accent sur les films abordant des sujets un peu d laiss s jusqu ici l conomie la politique et la soci t Il ne s agit pas pour autant de n gliger la cr ation artistique mais de lui donner une nouvelle impulsion en mettant l honneur la cr ation contemporaine et notamment la cr ation audiovi
21. de fa on ponctuelle la lettre du d partement de l audiovisuel de juillet 2004 nous a appris 18 Actualit s de l audiovisuel la Biblioth que nationale de France Lettre lectronique n 1 juillet 2004 En ligne LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 22 Droits d auteur r serv s Partie 1 que la Compagnie Lyonnaise de Cin ma avait fait un important d p t de sa production sur la musique et le cin ma L encore les documents issus du DL ne sont consultables que sur accr ditation Les films produits en r gion n tant pas syst matiquement collect s au titre du d p t l gal soit parce que les producteurs n en font pas la d marche soit parce que ce sont des films non professionnels films de famille films tudiants etc les cin math ques ont souvent proc d des op rations de sauvegarde du patrimoine r gional 2 2 Les cin math ques Toutes les cin math ques ne s int ressent pas aux films produits dans leur r gion l Institut Lumi re par exemple a pour fonction principale d organiser des programmations du patrimoine cin matographique mondial Il a certes recueilli quelques dons de particuliers mais les bobines sont simplement conserv es La Compagnie Lyonnaise de Cin ma y avait d pos ses archives filmiques en 2001 date de son d m nagement mais elle les a presque toutes reprises cette ann e Les pellicules nitrate des fr res Lumi res tr s inflamm
22. devra ren gocier les droits lors d un projet de num risation e la dur e des droits c d s et les modalit s de renouvellement leur ch ance art 4 Selon les producteurs on peut s attendre d pres n gociations sur ce point e le support sur lequel l uvre est livr e art 5 Comme nous l avons vu la cession des droits concerne l uvre et non son support comme c est le cas lors de l acquisition d un support avec droits attach s e les conditions de la cession c est dire son prix Le contrat est videmment n gociable et certaines clauses peuvent tre modifi es selon l exigence du c dant mais toutes les rubriques doivent tre pr sentes Une fois le contrat sign la biblioth que n oubliera pas de se mettre en r gle avec la Sacem Dans le cas de la consultation sur place un forfait annuel doit tre pay pour toutes les installations multim dias de l tablissement si bien que l acquisition d une nouvelle uvre ne n cessite aucune d marche suppl mentaire mais il ne faut pas oublier de verser les droits de diffusion lors de chaque projection publique Nous voudrions clore la question des droits en mentionnant une association que l on peut consulter en cas de doute PALPA Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle on Voir annexe ALPA 6 rue de Madrid 75008 Paris T l 01 45 22 07 07 M l alpa anti piracy wanadoo fr Site internet http
23. est certes pas satisfaisante regroupe des types de films tr s diff rents du film de famille au film d atelier du film tourn par des scolaires ou des tudiants l art vid o Une m me caract ristique les rassemble ils n ont pas de vis e commerciale et leur r alisateur individu ou collectif ne vit pas de ce travail 1 3 2 1 Le film de famille Tourn en amateur dans le cadre familial le film de famille pr sente a posteriori un t moignage pr cieux sur la vie et les m urs des simples citoyens une poque donn e 1 3 2 2 Le film amateur Nous entendons par cette appellation les films tourn s par des non professionnels dans le cadre de clubs de MJCs d associations etc De qualit in gale ils peuvent couvrir toutes sortes de domaines s int resser a la vie du quartier ou ils ont t produits tendre vers le film exp rimental ou le film militant vers le documentaire ou la fiction 1 3 2 3 Le film scolaire et universitaire Nous incluons dans cette cat gorie les films produits par des l ves dans le cadre d ateliers propos s par les lyc es ou coll ges ainsi que les films d tudiants qui s ils sont normalement d un meilleur niveau n en constituent pas moins des essais des premiers pas dans ce qui pourra devenir ou non une carri re de 12 L ANATEC Archives nationales audiovisuelles du travail des entreprises et des collectivit s au Creusot Sit
24. et 15 vid os par d partement La fiction n est pas repr sent e dans les collections 1 3 Une collection ax e sur le patrimoine Les points forts de la collection concernent l art et la culture 93 documents suivis de pr s par l histoire 75 documents Une analyse approfondie de la classe art et culture r v le que ce sont surtout les arts plastiques et d coratifs qui sont repr sent s plus de la moiti de cette classe loin devant les arts vivants Les points faibles concernent l conomie la soci t l environnement et l urbanisme ainsi que les loisirs et notamment les sports On le voit la politique documentaire qui a pr sid aux acquisitions a jusqu ici privil gi une approche patrimoniale de la r gion avec par exemple des films sur les artistes ou sur les grands monuments lyonnais 2 tablissement d une nouvelle politique documentaire Pour red velopper le fonds vid o de la Documentation r gionale il fallait tout d abord fixer une politique documentaire qui prenne en compte l aire g ographique de collecte le public toucher les th mes mettre en valeur mais aussi les types de films collecter LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 39 Droits d auteur r serv s Partie 2 2 1 D finir l aire de collecte le Grand Lyon Comme nous le disions plus haut lorsque l on parle de film d int r t r gional il est important de fixer les limites
25. et plus enrichissant qu avec TLM En effet elle travaille dans un m me esprit de service public que les biblioth ques et ce titre il est plus facile de trouver un terrain d entente avec elle qu avec une t l vision commerciale habitu e a des tarifs peu compatibles avec nos budgets De plus elle est diffus e sur un territoire beaucoup plus restreint que TLM ce qui rend l achat de programmes plus pertinent car une grande partie du public est susceptible de les d couvrir a la biblioth que Enfin sa vocation de proximit elle se veut un moteur de la d mocratie locale entraine la r alisation de documentaires sur des aspects souvent n glig s de la vie lyonnaise 4 2 2 3 INA Centre est L INA Centre est couvre les 20 d partements des r gions Rh ne Alpes Auvergne Bourgogne et Franche Comt elle poss de 50 000 heures d archives qui remontent 1954 Sa vocation premi re est d assurer la sauvegarde de notre patrimoine audiovisuel et non pas d en assurer sa diffusion aupr s d un large public Les tudiants sont re us partir du niveau DEA condition de justifier de leur recherche Un partenariat avec la Biblioth que municipale de Lyon serait donc un bon moyen d assurer une diffusion aupr s du grand public Ajoutons qu aucune ressource ne peut se substituer des images anim es de la reconstruction de Lyon apr s la guerre du d veloppement de certains quartiers de l lection d un m
26. les cinquante cinq communes du Grand Lyon Quant au fonds r gional il ne peut lui tendre l exhaustivit pour des raisons videntes de veille documentaire et de moyens C est ici que redeviennent 4B Calenge Les politiques d acquisition 1994 p 176 N Richter La documentation locale Bulletin des biblioth ques de France 1963 n 5 p 201 207 F Hauchecorne Le fonds local et r gional Bulletin des biblioth ques de France 1982 t 27 n 1 p 25 30 N Richter La documentation locale Bulletin des biblioth ques de France 1963 n 5 p 203 Jean Antoine Louis Coste 1784 1851 magistrat s tait attach rassembler tous les ouvrages sur Lyon ditions rares du XVIe si cle ouvrages de bibliophilie brochures manuscrits correspondances proc s verbaux ordonnances de police affiches journaux LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 13 Droits d auteur r serv s Partie 1 pertinents des crit res de s lection tels que la qualit de la production la renomm e de l auteur ou le sujet trait Les circonstances peuvent galement faciliter la collecte par exemple l existence en Rh ne Alpes d une association des producteurs ind pendants qui permet de toucher une dizaine de producteurs install s Lyon mais aussi Grenoble Valence ou Lussas par un seul contact Par contre il sera impossible de collecter syst matiquement les petites productions
27. les professionnels de l audiovisuel comme nous le verrons ci dessous D autre part le visionnage des films avant acquisition est hautement souhaitable m me si cela prend beaucoup de temps et demande des comp tences particuli res En mati re de film d int r t r gional il n existe pas d organisme de pr s lection du type ADAV ou DLL m me si quelques bases de donn es bien faites apportent au biblioth caire une aide pr cieuse Pendant nos trois mois de stage nous nous sommes donc attach s laborer des outils qui permettraient nos coll gues de la Biblioth que municipale de Lyon de prendre le relais Nous avons galement effectu un travail de d broussaillage premiers contacts premiers projets de partenariats et de cycles de projections 3 Mise en place d outils de rep rage et de collecte 3 1 Rep rer les outils de veille documentaire La tendance g n rale est la disparition des outils traditionnels de veille documentaire catalogues imprim s bulletins d information grilles de programmes magazines car toute documentation papier dispara t peu peu dans le monde de l audiovisuel les maisons de production qui nagu re ditaient un catalogue ne l ont plus g n ralement que sous forme lectronique d o le manque de visibilit qu elles ont aujourd hui pour les non professionnels de l audiovisuel De m me France 3 Rh ne Alpes Auvergne a cess brutalement et sans pr
28. lr free fr rubrique php3 id_rubrique 13 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 31 Droits d auteur r serv s Partie 1 l audiovisuel a t r cemment mis en ligne ce qui est tr s utile au biblioth caire pour faire du mailing La m diath que a deux projets de num risation m me si pour l instant les cr dits ne sont pas d bloqu s Il s agirait de num riser une partie des fonds r gionaux disponibles sur DVD une vingtaine d heures mais deux probl mes se posent en sus de l absence de budget le probl me des droits les contrats de cession de droits ne pr voient pas la possibilit de num riser les DVD achet s et le probl me de Portfolio qui g re mal les documents num ris s Le cas de la M diath que Fellini permet de tirer les conclusions suivantes pour qui veut monter un fonds de films d int r t r gional d une part il est important de s impliquer dans la cr ation audiovisuelle locale rencontrer les professionnels participer des tables rondes et d autre part il faut diffuser pour collecter c est dire que la biblioth que doit participer au dynamisme local en se faisant le relais des cr ations de sa r gion En mati re de films il ne suffit pas de constituer des collections il faut les montrer pour rendre le fonds vivant et inciter les producteurs contacter la biblioth que dans l intention d y tre repr sent s A la limite on peut m me imaginer qu
29. pour nous avoir re us et nous avoir pr t les VHS des films de B atrice Voir le site court toujours etu inpg fr Prochaine dition 24 28 mai 2005 Voir le site http www festimaj com LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 50 Droits d auteur r serv s Partie 2 dire que les droits ont t n goci s pour toute la dur e de vie du support de communication soit pour le pr t soit pour la consultation sur place soit pour les deux la fois Pour les films r gionaux la biblioth que doit n gocier directement avec le producteur l acquisition des droits dans ce cas les droits ne sont pas attach s au support mais n goci s pour un certain nombre d ann es et pour un certain usage pr t consultation sur place projection Il faut donc tablir un contrat pr cis mettant la biblioth que l abri de toute contestation C est ce que nous avons fait gr ce Mme Claude Perret de la Cin math que de Saint tienne et Sylvie Bauchi re responsable des animations la Biblioth que municipale de Lyon 3 2 1 Le droit d auteur et les droits voisins dans l audiovisuel Avant d entrer dans les d tail du contrat il est important faire rapidement le point sur les probl mes de droit d auteur en mati re d audiovisuel La directive europ enne sur le droit d auteur et les droits voisins n ayant pas encore t transcrite dans le droit fran ais des changements sont encore
30. soci t de production rtiste ce festival dont la premi re dition a eu lieu en mai 2004 est apparemment le premier au monde Quatre cat gories de films sont en comp titon primaire coll ge lyc e et enseignement sup rieur Le festival qui s lectionne de nombreux tablissements de la r gion par exemple l cole primaire Jean Mermoz de Lyon et l universit de Lyon 2 sont particuli rement bien repr sent s est cependant d envergure internationale puisque le 1 prix dans la cat gorie enseignement sup rieur a t attribu en mai dernier une universit marocaine Tous les types de films sont repr sent s du documentaire la fiction en passant par le film d animation Pour un th me comme celui de l immigration int gration Lyon les partenaires peuvent tre l encore les coles les MJC ainsi que les associations d aide aux immigr s Il existe aussi des cin astes militants comme B atrice Dubell et Jean Pierre Sougy des Inattendus bas s dans le quartier de la Guilloti re La mise en valeur des films par des projections rencontres par des d pliants th matiques et des partenariats avec les acteurs sociaux ou les tablissements d enseignement est cruciale non seulement pour la vie des collections audiovisuelles mais aussi pour leur constitution Ce n est que par la diffusion des uvres des r alisateurs de la r gion que la biblioth que se constituer
31. thodes pour y rem dier et croisent les disciplines enseignement et cin ma enseignement et danse enseignement et arts plastiques ce qui permet d ouvrir le sujet sur d autres horizons La s lection tait galement int ressante dans la mesure o elle regroupait des films d envergures et d horizons diff rents Cinq productions parisiennes six lyonnaises et trois grenobloises un film connu Le grand malentendu avec Philippe Meirieu et treize films plus confidentiels onze films enti rement tourn s dans le grand Lyon et trois films faisant des allers retours entre Lyon et Paris P kin ou le N pal enfin des dur es diff rentes six films courts 26 et 32 minutes sept moyens m trages 52 et 58 minutes taille standard des documentaires et un long m trage 108 minutes 69 y 3 veda daly ES Le Forum des Images Paris a ax sa programmation d octobre autour d un th me assez proche l initiation Cette association pr sid e par Jean Fran ois Raynaud regroupe 18 producteurs ind pendants LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 67 Droits d auteur r serv s Partie 2 5 2 Questions techniques Se posait ensuite la question du support de diffusion En effet la salle de projection de la biblioth que de la Part Dieu est quip e de mat riel capable de lire les DVDs les Mini DVs de bonne qualit mais de dur e r duite 1 heure maximum et les VHS d
32. 13 M moire d tude 2004 46 Droits d auteur r serv s Partie 2 d institution A terme 4 000 5 000 films devraient tre consultables sous forme num rique dont La sortie des usines 1895 ou Champagne Mercier 1898 de Louis Lumi re ce qui bien videmment int ressera au premier chef les collections audiovisuelles de la Documentation r gionale La base de donn es est accessible tout usager qui en fait la demande et auquel est fourni un log in et un mot de passe La recherche se fait par commanditaire mots clefs r alisateur domaine mots du titre et ann e de production chaque rubrique comporte un index ou un th saurus En effectuant une recherche par commanditaire nous avons pu identifier plusieurs films int ressant des entreprises r gionales l Institut M rieux la Soci t lyonnaise de transports en commun et la papeterie Canson et Montgolfier Pour acqu rir ces films il faut ensuite contacter Georges Pessis directeur de l ANATEC qui peut fournir les coordonn es du charg de communication du commanditaire L ANATEC tout comme la Maison du doc a Lussas n est en aucun cas d tentrice des droits Les Cahiers de l ANATEC semestriel apportent une r flexion critique et diff rents clairages sur le film de commande et le festival du film d entreprise du Creusot permet de d couvrir chaque ann e des films de plus en plus nombreux 3 1 2 2 Les sites internet et les newsletters
33. 4 61 Droits d auteur r serv s Partie 2 qui dans ce cas sont les seules interlocutrices pour la cession des droits Parmi les productions TLM nous avons s lectionn neuf missions cinq mensuelles et quatre bimensuelles r pondant a nos crit res Il s agirait de les acqu rir r guli rement tous les mois afin de constituer un flux de programmes sur le mod le d un abonnement un p riodique ces ressources pourraient compl ter utilement la revue de presse r gionale condition d tre index es finement A terme la num risation pourrait permettre de mettre en place une base de donn es similaire celle de Toulouse Ze doc qui int gre diff rents supports au service de l actualit r gionale Par contre le devis qui devait nous parvenir fin octobre n a toujours pas t tabli officiellement pour des raisons techniques 4 2 2 2 Cit s t l vision Depuis 1989 Cit s T l vision est diffus e sur le r seau c bl de Bron D cines Meyzieu Saint Fons Saint Priest et Villeurbanne Financ e par 60 par les subventions de ces six municipalit s P S et 40 par NC Num ricable l op rateur c ble de la cha ne cette soci t d conomie mixte passe encore aujourd hui pour une cha ne rose mais essaie de se d gager de cette image Les missions de service public sont au c ur de sa ligne ditoriale en effet elle fait partie de l union des T l visions Locales de Se
34. Dipl me de conservateur de biblioth que Anne Lejeune Le film d int r t r gional la Biblioth que municipale de Lyon q N 9 T p Oo T e O Sous la direction de No lle Drognat Landr Conservateur directrice du DCB d cole nationale sup rieure des sciences de l information et des biblisihiyurs R sum Le film d int r t r gional film produit sur ou dans une r gion est un document dont le rep rage et la collecte sont difficiles En France seules six biblioth ques dont la B M de Lyon ont des collections cons quentes m me si elles ne sont pas toujours actualis es Ce m moire donne des outils ainsi que des pistes de travail et de r flexion pour le d veloppement de ces collections veille documentaire probl mes juridiques contacts avec les producteurs La diffusion et la mise en valeur des films collect s sont la clef de vo te de toute politique documentaire dans le domaine de l audiovisuel Enfin il serait souhaitable de travailler en partenariat avec d autres institutions comme les Archives d partementales ou les cin math ques pour r partir les missions de collecte et de diffusion de cet l ment clef de la m moire r gionale Descripteurs Biblioth que municipale Lyon Biblioth ques Fonds sp ciaux Biblioth ques Droits Biblioth ques Activit s culturelles Documentation audiovisuelle Audiovisuel Bases de donn es Audiovi
35. En tout tat de cause les documentaires de la CLC compl teraient intelligemment les collections actuelles en les remettant jour et en comblant des lacunes telles que le spectacle vivant notamment la musique tr s bien repr sent e ou l urbanisme 4 2 1 2 Rencontre avec le pr sident de Rh ne Alpes Producteurs Nous avons rencontr Jean Fran ois Raynaud pr sident de Rh ne Alpes Producteurs RAP association qui regroupe dix huit producteurs ind pendants de la r gion et entend d fendre le documentaire de cr ation et le film d auteur face aux pressions commerciales des t l visions Voir liste en annexe 3 1 Voir notre s lection en annexe 5 1 Le m l reprenant les d tails du devis se trouve en annexe 5 2 Le site internet de l association http www rhone alpes prod com pr sente chaque producteur en mettant en avant quelques uns de ses films les plus marquants et en donnant toutes ses coordonn es Parmi ces producteurs nous trouvons les grandes maisons connues de la r gion comme la CLC Chromatiques ou Octogone productions mais aussi des producteurs plus confidentiels comme Cocotte Minute Productions ou Mona Lisa LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 59 Droits d auteur r serv s Partie 2 M Raynaud a d abord tenu souligner que si les producteurs rh ne alpins taient certes implant s en r gion la majorit de leur production n tait pas r gionalist
36. HIE siennes ni se tions 73 TABLE DES ANNEXES issue 79 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 ay Droits d auteur r serv s Introduction Dans le monde de l audiovisuel il n y a que des probl mes nous disait r cemment Jacques Gesterkorn Professeur l Universit Lyon 2 et directeur du festival Docencourt probl mes de formats nous sommes dans une phase de transition entre analogique et num rique probl mes de supports la VHS n est pas morte et le DVD support grand public n est pas r pandu chez les professionnels probl mes de rep rage pas d annuaire des producteurs en Rh ne Alpes disputes entre clans chaque coterie accusant les autres producteurs de faire du commerce et non du film probl mes de droits n gocier pour des diffusions hors du cercle familial et enfin probl mes de co ts l audiovisuel est avant tout un secteur marchand C est en effet ce n ud de probl mes que nous nous sommes confront s pendant trois mois Dans le cadre de notre stage au d partement de la Documentation Lyon et Rh ne Alpes de la Biblioth que municipale de Lyon il s agissait de d velopper les films d int r t r gional Dans un premier temps nous nous sommes attach s d finir ce concept somme toute assez flou films produits dans la r gion Films parlant de la r gion Documentaires films amateurs films de fiction quels genres collecter Ensuite nous avons proc d u
37. NA ne distribue pas ces films lui m me depuis 2001 ces titres sont distribu s par l ADAV le CNDP la LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 44 Droits d auteur r serv s Partie 2 Colaco ou Melicerte vid o La base de donn es de l INA ne peut donc servir qu au rep rage Nous n avons trouv que Travailleurs africains 1962 qui porte entre autres sur les travailleurs lyonnais issus d Afrique e CNRS Centre national de la recherche scientifique Catalogue disponible sur http videotheque cnrs fr TaurusPlusWeb start htm Plus de 1 000 titres couvrant une trentaine de disciplines scientifiques Recherche par mots clefs Nous avons trouv un triptyque sur la papeterie Canson et Mongolfier implant e Annonay Ard che deux documentaires sur le textile faisant intervenir des laboratoires lyonnais M lodie textile et Graine de soie ainsi qu un documentaire sur le Rh ne Le catalogue du CNRS semble tre une bonne source de documentaires sur des sujets qu il est difficile de couvrir l industrie et l environnement Les notices de films sont de plus tr s compl tes avec un r sum dense e ADAV Atelier de diffusion audiovisuelle Catalogue papier ou lectronique disponible sur http www adav assoc com r serv aux abonn s 12 314 r f rences en consultation sur place au 4 novembre 2004 L ADAV propose de nombreux documentaires dont plusieurs films tourn s en Rh ne
38. Nous ne citerons pas ici les sites de tous les producteurs de film et des festivals de la r gion ni m me du Grand Lyon nous les avons indiqu s dans l annuaire que nous avons dress au fil de notre travail Par contre deux sites ont le m rite de f d rer l information sur les productions r gionales et peuvent tre consult es r guli rement avec profit 7 C est ce que nous appelons le film promotionnel dans notre typologie supra p 13 40 ate i R 4 a L ANATEC fait justement remarquer que le premier film au monde La sortie des usines Lumi re est un film d entreprise LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 47 Droits d auteur r serv s Partie 2 e Rhone Alpes cin ma http www rhone alpes cinema fr Cr e en 1990 par Roger Planchon et install e au Studio 24 Villeurbanne Rh ne Alpes Cin ma est une soci t anonyme de production cin matographique dont la R gion Rh ne Alpes est actionnaire mais dont la gestion a t confi e des professionnels du cin ma Elle apporte une aide la cr ation aux films tourn s dans la r gion et ses d tracteurs lui reprochent de favoriser les grands noms parisiens plut t que les producteurs locaux Il est vrai que les films co financ s par Rh ne Alpes cin ma n ont souvent rien de r gional si ce n est leur cadre de tournage mais dans notre optique qui est de refl ter la cr ation en r gion ce site fournit des rens
39. Villeurbanne ainsi que dans la r gion A ce titre il a b n fici des subventions de Rh ne Alpes cin ma 1 3 1 2 Le documentaire Selon le Tr sor de la langue fran aise un documentaire est un film g n ralement de court ou moyen m trage caract re informatif ou didactique pr sentant des documents authentiques sur un secteur de la vie ou de l activit humaine ou sur le monde naturel Ses principales caract ristiques sont donc l objectivit qu il vise dans la pr sentation de son sujet ainsi que la qualit de l information fournie Il existe de nombreux producteurs de films documentaires l chelle nationale ARTE la Cinqui me Canal Plan te comme l chelle locale t l visions locales soci t s de production mais aussi mus es centres culturels etc 1 Tr sor de la langue fran aise informatis sur http atilf atilf fr tlf htm LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 15 Droits d auteur r serv s Partie 1 1 3 1 3 Le film d actualit Il se distingue du documentaire en ce qu il n est pas une synth se sur un sujet pr d fini mais un t moignage chaud sur les v nements du quotidien L actualit en r gion est d j partiellement collect e par l INA responsable de la conservation syst matique de toutes les missions de France 3 Quant la production d autres cha nes locales aucun organisme n est pour l instant responsable
40. a un r seau gr ce auquel faciliter ses d marches d acquisition l Voir le site internet du festival sur http festimaj com accueil php 3 Voir Clap de fin pour Festimaj Le progr s Lyon 31 05 04 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 70 Droits d auteur r serv s Conclusion Tout au long de ce travail nous esp rons avoir fait merger un certain nombre d id es phares qui nous semblent capitales pour la collecte de films d int r t r gional Il est tout d abord n cessaire d avoir une r elle politique documentaire qui permette d orienter les acquisitions Un projet de num risation n est pas une politique documentaire il ne suffit pas de mettre disposition du public un choix de films num ris s encore faut il accompagner ce public vers les films soit par un moteur de recherche soit par un d pliant th matique soit par des projections publiques Contrairement au livre le film ne se feuillette pas dans les rayons il doit donc faire l objet d une mise en valeur plus pouss e Ensuite il est n cessaire de travailler en troite collaboration avec le monde de l audiovisuel pour se tenir au courant des derni res productions et obtenir des tarifs pr f rentiels Pour cela il faut organiser une table ronde annuelle entre producteurs et diffuseurs institutionnels et priv s inviter r guli rement des r alisateurs venir pr senter leurs uvres assister des projections dan
41. ables ont quant elles t envoy es aux Archives du film Bois d Arcy La cin math que de Saint tienne par contre a t tr s dynamique dans les ann es quatre vingt en mati re de collecte de films d amateurs En 1981 elle a lanc l op ration St phanois vos greniers gr ce laquelle elle a collect et transf r sur support VHS les archives familiales de nombre d habitants En juillet 1997 Canal a r alis un montage de quelques uns de ces films pour son documentaire Saint tienne cin m moire d une ville ouvri re La cin math que de Bretagne cr e en 1986 a pour mission d inventorier de recueillir de sauvegarder et de diffuser le patrimoine cin matographique breton cin ma amateur militant ou professionnel Elle a ainsi recueilli les d p ts de mairies d organismes publics comme le Centre de commerce et d industrie du Morbihan d entreprises comme les Chantiers de l Atlantique ou le Cr dit agricole d associations de syndicats ou de cin astes amateurs LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 23 Droits d auteur r serv s Partie 1 Le Forum des Images ex vid oth que de Paris collecte quant lui tout type de film fiction ou documentaire mission t l vis e ou film amateur sur Paris et sa banlieue Elle poss de ce jour plus de 6 500 titres tous mis la disposition du public en consultation sur place 2 3 Les archives Les
42. aire d une manifestation qui a fait date etc Or il faut rappeler que PINA d tient les droits de toutes les missions de France 3 ce qui rend impossible un partenariat avec cette cha ne de t l vision 65 7 re Voir supra 1 partie ch 3 3 2 Pour comparaison lorsque TLM revend ses images une autre cha ne de t l vision le tarif en est de 610 minute LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 63 Droits d auteur r serv s Partie 2 Plusieurs partenariats entre des tablissements du service public et PINA existent d ores et d j Nous avons pr sent celui de l INA France et de l INA Midi Pyr n es avec la BMVR de Toulouse il nous reste mentionner le partenariat qu a conclu l INA Centre est avec cent soixante coll ges du Rh ne dans le cadre du dispositif Hartur dispositif Hyperm dia d Archives R gionales T l visuelles sur l URbanisme Ce dernier permet la consultation en ligne de deux heures de films d archive num ris s sur le th me de l architecture et de l urbanisme dans l agglom ration lyonnaise Un moteur de recherche permet de s lectionner des extraits tr s pointus gr ce une indexation fine et de faire d Hartur un v ritable outil p dagogique C est d ailleurs l une id e phare que nous ne retrouvons pas dans le dispositif mis en place la BMVR de Toulouse les archives ne deviennent int ressantes et exploitables par le grand pu
43. ans la mouvance des ateliers Varan De plus l association programme r guli rement des soir es d di es au film documentaire r gional en partenariat avec une association qui lui est proche Une journ e dans les arbres Festival Court toujours mai Grenoble Organis par l association Court toujours qui regroupe des tudiants en cin ma de l universit de Grenoble le festival met l honneur les films d tudiant de la r gion Festival Festimaj festival international du film d cole mai Meyzieu en partenariat avec le rectorat et le CRDP de Lyon Ce festival dont la premi re dition a eu lieu cette ann e projette des films scolaires et tudiants du monde entier avec un fort ancrage dans la r gion notamment dans les coll ges et lyc es qui proposent une option cin ma Collecter le contrat de cession de droits Lorsqu une biblioth que veut acqu rir des films d int r t r gional elle se heurte rapidement la question des droits parce qu elle ne peut pas passer par les fournisseurs aux collectivit s comme l ADAV Ces derniers ont le plus souvent n goci pour les biblioth ques l acquisition du support avec droits attach s c est 5 Prochaine dition 6 10 juillet 2005 Voir le site http www cinemanouvellegeneration com index html Prochaine dition 2006 Voir le site http perso club internet fr les inattendus Merci B atrice Dubell ainsi qu S bastien
44. ation sur le site L gifrance http legifrance gouv fr html actualite actualite_legislative exp_auteursi htm LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 52 Droits d auteur r serv s Partie 2 par la Sacem et c est donc lui seul que les utilisateurs doivent s adresser pour obtenir l autorisation d utiliser une uvre audiovisuelle Pour les droits musicaux l ABF et l ADBDP ont n goci avec la Sacem des tarifs forfaitaires pour les biblioth ques avec des abattements pour les tablissements ouvrant moins de 45 heures par semaine Notons cependant que pour la projection publique m me but non commercial et dans l emprise des locaux de la biblioth que la biblioth que doit remplir une autorisation de diffusion aupr s de la Sacem Le prix exig par cette derni re est proportionnel au nombre de places de la salle de projection Il est vivement conseill de grouper les demandes pour un programme annuel afin de n gocier un forfait global 3 2 2 Le contrat de cession de droits Le contrat est pass entre le c dant le producteur titulaire de tous les droits a l exception des droits musicaux et la ville dont la biblioth que d pend il doit donc tre avalis par le maire ou son repr sentant Il doit tablir sans ambigu t les points suivants le num ro des articles renvoie au mod le que nous avons cr et qui est reproduit en annexe e l objet de la cession ti
45. au sens large en raison de la forte pouss e du num rique Pour notre part nous utiliserons dans cette tude le mot film dans son acception la plus courante d veloppement narratif en images anim es sonores ou encore images anim es termes souvent utilis s en biblioth que et que nous n emploierons que rarement en raison de la lourdeur presque comique de l expression images anim es d int r t r gional L important est de bien comprendre qu aujourd hui les supports sont en train de changer notamment avec la r alisation de films en cam ra num rique ce qui veut dire qu un DVD ne provient plus syst matiquement de la num risation d une pellicule Bien souvent et surtout dans le monde du documentaire le film est d s l origine un fichier num rique ce qui brouille la distinction traditionnelle entre support d origine et support de diffusion Quant au mot vid ogramme terme d signant tous les supports permettant l enregistrement et la reproduction de documents audiovisuels vid ocassettes ou DVD il nous a sembl trop r ducteur dans la mesure o nous abordons plusieurs fois la possibilit de diffuser des documents num riques stock s sur un disque dur Le terme vid ogramme fait l encore r f rence au support alors gt Pour des pr cisions techniques sur les diff rents types de vid ogrammes voir notre synth se en annexe 6 1 Editorial de Danielle
46. ble sur http www abf asso fr rubrique php3 id_rubrique 7 Consult le 03 11 04 Association des directeurs de biblioth ques d partementales de pr t Droits dus a la SACEM en biblioth que et espace multim dia En ligne Mise a jour 23 mai 2002 Disponible sur http www adbdp asso fr outils droit sacem htm Consult le 04 11 04 BELAYCHE Claudine Biblioth ques municipales et droits SACEM En ligne Disponible sur http www abf asso fr IMG rtf sacem2501 rtf Consult le 03 11 04 CRETIEN Virginie Droit du cin ma et de l audiovisuel In DESRICHARD Yves dir Cin ma en biblioth que Paris Cercle de la librairie 2004 p 115 130 Biblioth ques et fonds r gional Biblioth que de Macon Projet d orientation du Fonds local et r gional en ligne Disponible sur http www enssib fr autres sites poldoc ressource bm Macon Macon BM3a pdf Consult le 28 septembre 2004 CALENGE Bertrand Le fonds local In Les politiques d acquisition Paris Cercle de la librairie 1994 p 176 181 DUBOIS H l ne M moire et actualit de la r gion Rh ne Alpes base de donn es collective des fonds locaux Bulletin des biblioth ques de France 1998 t 43 n 4 p 48 54 HAUCHECORNE Fran ois Le fonds local et r gional Bulletin des biblioth ques de France 1982 t 27 n 1 p 25 30 RICHTER No La documentation locale Bulletin des biblioth ques de Fra
47. blic qu il soit scolaire ou adulte que si elles sont accompagn es d outils techniques qui en permettent non seulement la consultation mais aussi des recherches pointues et une navigation interactive Il ne faut jamais oublier qu on ne regarde pas un cran d ordinateur plac dans une salle de lecture comme un cran de t l vision chez soi Les films d archive num ris s constitu s de bribes de quelques minutes mises bout bout demandent un autre mode de consultation que les documentaires con us pour un visionnement continu Le projet Hartur a t r alis gr ce la collaboration de l INA Centre est du studio hyperm dia de l INA et du CRDP ainsi qu aux subventions du Conseil g n ral du Rh ne et du Centre multim dia rasme Un projet voisin pourrait tre imagin avec la biblioth que municipale de Lyon ou plus largement avec les biblioth ques du Grand Lyon Pour cela les biblioth caires doivent proposer une liste de th mes PINA Centre est qui s lectionne ensuite les archives disponibles tant du point de vue de leur int r t que du point de vue de leur tat de conservation et des droits Par exemple toutes les captations de spectacle vivant sont ch res et difficiles obtenir en raison du grand nombre de personnes artistes interpr tes compositeurs acteurs dont il faut obtenir l accord Les clubs de sport et en particulier l Olympique lyonnais sont si Pour plus de d tails voir
48. conseill es pour leur qualit m diocre La m diath que de Vaise poss de un magn toscope B tacam SP mais ne le pr te qu exceptionnellement en raison de son co t Le DVD est sans aucun doute le support le plus int ressant pour la biblioth que dans l optique d une acquisition Il peut alors servir la consultation sur place comme la diffusion en salle de projection mais tous les producteurs ne le proposent pas ou pas pour tous leurs titres Nous avons demand ce support chaque fois que c tait possible 5 3 Contacts avec les producteurs et les r alisateurs Nous avons ensuite contact chaque producteur pour savoir quelles taient ses conditions de vente tarifs accord pour projection publique dans les murs de la biblioth que Tous ont r pondu favorablement certains nous en envoy un devis et nous avons appris que quatre films taient distribu s en DVD par l ADAV Le grand malentendu ainsi que les trois documentaires de Id e originale La bande Edouard C est cool et Je t aime regroup s en un DVD de 78 minutes 60 Un DVD Les enfants rencontrent les sans abris tait en cours d dition un autre Rideau m a t envoy gracieusement et j ai re u un devis pour la consultation sur place et la projection publique du DVD de ng nieurs sherpas et boites de conserve 150 15 de frais de copie 165 Toutes les personnes contact es taient favorables un projet de projectio
49. cteurs des syndicalistes des militants politiques des cologistes mais aussi des b n voles qui d fendent des positions sur les SDF l antiracisme les aides humanitaires les ch meurs etc On trouvera donc des films de ce type dans les associations De ce long travail de d finition il ressort que le film d int r t r gional d passe de beaucoup la simple notion de documentaire et que si la biblioth que veut donner LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 19 Droits d auteur r serv s Partie 1 ses usagers un reflet peu pr s fid le de la cr ation locale voire r gionale elle doit op rer une veille documentaire non seulement sur les films professionnels mais aussi sur les films non professionnels dont le rep rage est encore plus difficile dans la mesure o ils b n ficient de tr s peu de publicit et de lieux de diffusion Nous allons maintenant faire un tour d horizon des pratiques des biblioth ques face cet objet multiple 2 La collecte des films d int r t r gional en France Quels sont les organismes qui collectent les films r gionaux professionnels ou non en France Ces collections sont elles exhaustives Sont elles accessibles un large public Ces questions peuvent sembler d passer le cadre de notre tude puisque notre sujet porte sur le d veloppement d un fonds dans une biblioth que municipale mais il nous a sembl important de faire un rapide tou
50. ction du Livre et de la Lecture Catalogue de films documentaires pour les biblioth ques publiques Version papier ou lectronique sur http www culture gouv fr documentation stalker pres htm Plus de 1 500 documentaires mais assez peu sur les r gions nous avons trouv Le juste non sur la campagne des r gionales 1998 film d ja dans les collections de la Documentation r gionale Prix par titre entre 8 90 et 15 selon la dur e pour une VHS entre 16 et 32 pour un DVD Frais d envoi non inclus CNC Images de la Culture Le catalogue est disponible sur http www cnc fr intranet_images data Cnc Une collection de films disponibles pour la consultation sur place et ou la repr sentation publique gratuite Recherche par mots clefs Lyon 12 titres principalement des ann es 90 et 2000 Lyon biennale de la danse 2 titres et Lyon op ra de 2 titres Donc la possibilit d acqu rir 16 titres format VHS aux sujets vari s urbanisme spectacle vivant les ZUP Satolas Prix par titre 15 TTC port aller inclus Les notices de films sont tr s fouill es INA Institut national de l audiovisuel Catalogue ducation et culture Disponible sur http www ina fr produits videos education index fr html Environ 300 titres r serv s exclusivement aux organismes institutionnels tablissements d enseignement biblioth ques m diath ques et centres de documentation Recherche par mots clefs L I
51. de t l vision l exception fran aise in Guy Hennebelle dir Les archives du cin ma et de la t l vision 2002 sur le rapport d activit de l INA et une plaquette d information qui nous ont t fournies par l INA Centre est sur son site internet http www ina fr archives fonds fonds regions ina lyon fr html ainsi que sur notre entretien avec J r me Gouy directeur de l INA Centre est le 12 10 04 Qu il soit ici remerci du temps qu il nous a g n reusement accord s pour nous exposer les missions et les projets de son institution Tous les programmes des diffuseurs hertziens de t l vision sont actuellement capt s en num rique ainsi que douze cha nes du cable et dix sept cha nes de radio L INA effectue aussi des captation des cha nes th matiques et de quelques cha nes r gionales LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 21 Droits d auteur r serv s Partie 1 missions des cha nes du service public Pour ce faire PINA devient propri taire des droits de toute mission diffus e sur une cha ne de service public les stations de radio France ainsi que de France t l vision au bout d un mois compter de sa date de diffusion Les six antennes de l INA en r gion Lille Lyon Marseille Rennes Strasbourg Toulouse conservent les programmes des radios et t l visions publiques r gionales depuis la RTF jusqu France 3 et France Bleue aujourd hui Les fonds t l visio
52. de Toulouse issus 32 3 3 2 1 Les films num ris s consultables sur poste multim dia 33 3 3 2 2 La base de donn es de l actualit r gionale 1 0 0 eeeeee eens 35 DEUXI ME PARTIE LE D VELOPPEMENT DES COLLECTIONS DE FILMS D INT R T REGIONAL LA B M DE LYON 37 1 TAT DES COLLECTIONS 28 ne Au Rens na de ne 38 1 1 Un fonds solide MASSITONANR RAS ae nd Et Lt ess 38 1 2 Le poids pr pond rant des documentaires sur Lyon 32 1 3 Une collection ax e sur le DAlFIMOIMe LR RASE 39 2 ETABLISSEMENT D UNE NOUVELLE POLITIQUE DOCUMENTAIRE rer 39 2 1 D finir l aire de collecte le Grand Lyon 40 2 2 Toucher un public plus large net mine aah 40 2 3 R orienter les collections pour refl ter le dynamisme d un territoire 41 2 4 Diversifier l offre de nouveaux types de films 41 3 MISE EN PLACE D OUTILS DE REP RAGE ET DE COLLECTE 42 3 1 Rep rer les outils de veille documentaire c cece eee c cece cece te teeeeeees 42 3 1 1 Les outils de veille traditionnels 43 SAG LA Presse Re ohn ea ene 43 3 1 1 2 Les catalogues de fournisseurs aux collectivit s 44 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 6 Droits d auteur r serv s 3 1 2 Les nouveaux outils de veille documentaire 45 3 1 2 1 Les bases de donnees tas ee An tn t 46 3 1 2 2 Les sites internet et les newsletters nn eee nn dieenn ain 47 31 23 Les festi
53. de donn es trop peu utilis es dans le monde des biblioth ques et la cr ation d un mod le de contrat de cession de droits Sur d autres points comme le rep rage des producteurs et les possibilit s d acquisition c est un peu un work in progress que nous pr sentons ici Trois mois ne sont pas suffisants pour tablir des contacts solides et suffisamment nombreux pour mettre en place une politique d acquisition quilibr e Nous esp rons toutefois que les pistes propos es et les m thodes pr n es seront de quelque utilit qui voudra poursuivre ce travail et faire vivre le film d int r t r gional dans sa biblioth que LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 9 Droits d auteur r serv s Partie 1 Premi re partie les biblioth ques et le film d int r t r gional LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 Droits d auteur r serv s 10 Partie 1 1 Qu est ce qu un film d int r t r gional 1 1 Le film d finition Dans le vocabulaire des professionnels du cin ma et de l audiovisuel le mot film d signe une pellicule cin matographique 35 mm 16 mm Super 8 etc et par extension toute uvre enregistr e sur ce support Un vid ogramme VHS B tacam B ta SP DVD etc n est pas un film Nous nous sommes plus d une fois heurt s ce probl me de d finition m me si de plus en plus de professionnels utilisent les mot film
54. de leur archivage et elles m mes ne conservent pas syst matiquement leurs produits pour des raisons de c ut videntes 1 3 1 4 Le film de promotion Sa principale caract ristique est son absence d objectivit puisqu il est par d finition orient Cependant il constitue souvent le seul document existant dans les domaines num r s ci dessous et repr sente ce titre un t moignage pr cieux sur son objet son poque mais aussi sur son commanditaire e Le film de promotion d un territoire Bien qu il se pr sente souvent sous l aspect d un film documentaire ce type de film vante exclusivement les points positifs d une ville d un d partement d un territoire donn Il est souvent commandit par une municipalit via l office du tourisme ou une collectivit territoriale e Le film politique Produit principalement en p riode lectorale par les mairies ou les partis politiques ce genre de film fait la promotion d un candidat retrace ventuellement son bilan pr sente son programme C est un t moignage pr cieux sur la vie politique locale qui peut int resser le politologue l historien ou le simple citoyen pendant des ann es LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 16 Droits d auteur r serv s Partie 1 e Le film d entreprise Particuli rement l honneur depuis quelques ann es puisqu il a d sormais son festival en juin au Creusot et s
55. e mais couvrait tous les domaines et toutes les res g ographiques Parmi les dix huit producteurs on compte en effet de nombreuses maisons orient es vers le documentaire quel qu il soit comme JRF Productions ou Y N Productions galement responsable de nombreuses captations en co production avec des cha nes de t l vision par exemple TLM D autres producteurs sont plus sp cialis s c est le cas de Ard che Images Production implant Lussas qui produit surtout des documentaires de soci t mais aussi de Sevendoc documentaires sur l art de Mona Lisa documentaires animaliers de Folimage films d animation ou encore de Nomade Productions documentaires sur des musiciens Nous avons expos M Raynaud le partenariat entre APIAMP et la BMVR de Toulouse et demand si un projet similaire int resserait l association II s agirait cette fois d acheter RAP 50 heures de programme num ris es en MPEG 2 de les stocker sur un serveur et de les diffuser sur un nombre de postes qui reste d terminer Sur le principe M Raynaud tait int ress bien que 50 heures un peu plus de 2 heures par producteur lui sembl t trop peu pour rendre compte de la diversit cr ative des producteurs associ s De plus la num risation des uvres qui Toulouse a t la charge des producteurs aid s par le Conseil r gional n cessite de monter un projet pour obtenir des financements Pour mo
56. e Disponible sur http www humanite fr journal 2000 02 25 2000 02 25 220749 Consult le 30 09 04 Kiblind N 2 septembre octobre 2004 Lyon association Kiblind LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 76 Droits d auteur r serv s Le dynamisme des milieux cr atifs de Lyon et R gion tude Association pour l universit de la mode 30 d cembre 1994 183 p Le petit bulletin hebdomadaire Catalogues et brochures des producteurs et diffuseurs de la r gion Rh ne Alpes Catalogue Lyon Compagnie Lyonnaise de Cin ma s d Catalogue Lyon CLC Productions 2004 Documentaires coproduits 2002 2004 Villeurbanne Cit s t l vision s d INA Brochure de pr sentation et rapport d activit 2003 S I s d La t l du Grand Lyon votre t l Brochure de pr sentation de TLM T l Lyon M tropole Lyon TLM septembre 2004 Les Inattendus Projets a venir sept 04 janv 06 pr sentation g n rale rapport d activit revue de presse festival 2004 S l s d Les productions Octogone extraits Document Word CV Octogone 2004 Programme r gional 2004 2005 Lyon France 3 Rh ne Alpes Auvergne Service communication s d Catalogues des diffuseurs aupr s des biblioth ques Adav Ateliers diffusion audiovisuelle Catalogue 2004 En ligne Disponible sur http www adav assoc com Consult le 08 11 04 CNC Images de la Culture
57. e des films d entreprises et des films institutionnels De plus un partenariat a t pass avec la m diath que de la D fense afin que les archives de l arm e concernant l Alsace soient num ris es et disponibles aux archives d partementales LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 24 Droits d auteur r serv s Partie 1 2 4 Conclusion Si certaines r gions comme la Bretagne l Alsace ou la r gion parisienne disposent d un organisme de collecte qui s est donn pour mission de sauvegarder et de diffuser les productions audiovisuelles locales Lyon et le d partement du Rh ne souffrent manifestement de l absence d un tel organisme Face une telle p nurie le d partement de la Documentation r gionale de la Biblioth que municipale de Lyon para t bien avoir un r le jouer Si la biblioth que n a pas pour l instant les moyens techniques et humains d une cin math que pour collecter tous les supports 16 mm Super 8 DVCAM elle peut cependant offrir au public un reflet de la cr ation locale en travaillant troitement avec les producteurs les tudiants ou encore les associations Dans un projet long terme elle pourrait travailler en partenariat avec les Archives d partementales et l Institut Lumi re afin de pratiquer la collecte syst matique de films de famille et de films d archives 3 Le film d int r t r gional dans les collections des biblioth ques publiques
58. e internet http www anatec org pages accueil html Nom donn par Roger Odin aux films amateurs tourn s dans le cadre familial Voir Odin 1995 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 18 Droits d auteur r serv s Partie 1 cin aste De plus un nombre croissant de formations propose une initiation la vid o des tudiants qui ne se dirigent pas vers les m tiers du cin ma 1 3 2 4 Le film d atelier Il s agit d un film r alis par des non professionnels encadr s par un r alisateur qui leur fournit des pistes de r flexion un th me une structure et des conseils techniques Ce travail peut tre r alis avec des scolaires mais aussi avec des d tenus des personnes en difficult etc 1 3 2 5 Le film exp rimental Encore appel film d essai ou film de recherche ce type de film met l accent sur les possibilit s plastiques et techniques du m dium en effectuant un travail particulier de l image et du son Ces films sont souvent produits dans les coles d art plastique et dans les milieux artistiques en g n ral 1 3 2 6 Le film militant Selon les termes m me de G rard Vial les films que l on peut appeler militants sont r alis s hors des structures de la production officielle par des acteurs de la vie sociale pour promouvoir des id es des actions de d fense de critiques dans le cadre politique du terrain de la revendication sociale On trouve parmi ses a
59. e Georges Combe CLC 2002 26 minutes a t acquis par la Maison du LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 58 Droits d auteur r serv s Partie 2 Rh ne pour 5 ans d exploitation et de diffusion titre non commercial pour 760 soit 29 23 min Quant nous nous avons pu faire valoir le nombre important de films que nous avions s lectionn 54 documentaires de 13 26 ou 52 minutes soit 26 heures et 39 minutes de programme sur tous les sujets des captations de spectacles de l Op ra la vie des hospices civils de la micro soci t des habitants du quartier d Ainay l histoire du cin ma Lyon du portrait d un artiste la gastronomie lyonnaise Notre interlocutrice qui nous a dit croire en la mission de service public et en l int r t pour la CLC d tre repr sent e la biblioth que nous a finalement propos un tarif de 60 par programme ce qui fait un prix total de 60 x 54 3 240 soit 2 03 min pour une exploitation de 5 ans en VHS ce qui est tr s bon march L on peut s tonner du support de diffusion retenu maintenant largement obsol te mais nous avions pourtant demand des DVD chaque fois que c tait possible ce sont des VHS qui nous ont finalement t propos es Ce cas s est fr quemment pr sent nous La cr ation de DVD pour la diffusion grand public reste encore marginale chez les producteurs que nous avons contact s
60. e les collections deviennent une manation une retomb e des diffusions de films Souvenons nous de l expression de No Richter le fonds local est constitu des s diments que d pose l activit multiforme d une collectivit 3 3 2 La BMVR de Toulouse La Biblioth que municipale vocation r gionale BMVR de Toulouse a choisi quant elle de passer au tout num rique Elle propose aux usagers la consultation sur 60 postes la m diath que Jos Cabanis de 100 heures d archives nationales de l INA et 50 heures de films de l APIAMP l Association des producteurs ind pendants de Midi Pyr n es 50 heures de films r gionaux ont t galement n goci s avec l INA de Toulouse et trouveront leur place dans une base de LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 32 Droits d auteur r serv s Partie 1 donn es sur l actualit r gionale Ce sont ces deux dispositifs distincts que nous allons exposer et commenter ci dessous 3 3 2 1 Les films num ris s consultables sur poste multim dia Le projet d achat d heures num ris es l INA remonte au projet de cr ation de la BMVR de Toulouse en 1998 ce qui explique les fonds importants qui ont pu tre obtenus pour le mener bien Pour les deux lots de l INA national et r gional la BMVR a achet les droits de cession et d exploitation de 150 heures d archives pour une dur e de cinq ans Le co t de l op ration tr s i
61. e stagnation de son fonds En effet ce dernier a t constitu gr ce l association M morimages qui prenait en charge la collecte et la n gociation des droits pour les films du et sur le grand sud pour les institutions culturelles Cette association qui existe toujours a cess cette activit que la biblioth que ne peut assumer par manque de temps et de moyens Les quatre autres biblioth ques acqui rent entre trente et quarante titres par an Une biblioth que apparemment peu soucieuse des questions juridiques se gt L association est bas e Istres Elle ditait un catalogue S lection audiovisuelle du sud qui comprenait plus de cinq cent titres Aujourd hui elle continue produire des documentaires coproduits par et diffus s sur les cha nes locales Voir son site internet http www memorimages com Nous avons contact son codirecteur Wim Kloosterman qui nous a confirm ces informations LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 27 Droits d auteur r serv s Partie 1 fournit la Fnac et dans un magasin sp cialis dans les productions r gionales De m me une grande partie de son fonds provient d un accord limit dans le temps avec FR 3 mais comme l INA d tient tous les droits des cha nes du service public il semblerait que la biblioth que travaille dans l ill galit Quant la BMVR de Limoges elle acquiert les films de l ADAV mais aussi d associations du
62. eignements pr cieux sur les tournages les sorties les r compenses ainsi que sur les ditions vid os Il permet ainsi de rep rer plus facilement les films de fiction prenant la r gion pour toile de fonds et de les acqu rir ensuite par ADAV Le site propose en outre une newsletter lectronique e Rhone Alpes producteurs RAP http www rhone alpes prod com index php lang FR Association de dix huit producteurs ind pendants de la r gion qui entendent d fendre leur libert de cr ation face aux pressions des t l visions L onglet actualit pour l instant vide devrait prochainement tre aliment mais surtout le site permet de connaitre les producteurs qui se pr sentent individuellement et donnent leurs coordonn es ainsi que leur site internet infos et mettent en valeur trois cinq de leur cr ations r centes films ce qui permet d avoir un aper u de leur ligne ditoriale Voir D MARTINEZ Le film d entreprise s affiche et s archive Le monde initiative septembre 2004 p 12 ainsi ue le site internet du festival http www festival du creusot org pages index html Ainsi les derniers films produits sont Brodeuses d El onore Faucher sorti le 13 octobre et Rois et reine d Arnaud Desplechin sorti le 22 d cembre 2004 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 48 Droits d auteur r serv s Partie 2 3 1 2 3 Les festivals locaux Nou
63. elques minutes d un Journal t l vis d un documentaire ou d un reportage car sans indexation fine ni moteur de recherche cette richesse risquerait d tre perdue par manque de visibilit De plus l int gration du texte dossiers de presse et de l image sur des th mes choisis feront de cette base un outil documentaire performant Il pourra int resser les chercheurs comme le grand public d sireux d obtenir rapidement une information cibl e sur une question pr cise L image et le texte pourront donner lieu une confrontation critique du traitement de l actualit dans diff rents m dias et pousser la r flexion Du cas de la BMVR de Toulouse il ressort que la num risation d images anim es a ceci d utile elle permet la consultation simultan e sur un nombre de postes tr s important ce nombre d pend des flux que peut supporter le r seau de films de toutes sortes Lorsque cette num risation s accompagne d une indexation fine et d un moteur de recherche elle nous semble tre une excellence ressource documentaire Les films viennent alors compl ter les ressources en texte comme dans la future base presse l crit et l image se compl tent Par contre nous restons r serv s sur la simple mise en r seau de films list s dans un menu Pour que le dispositif soit attrayant il faudrait au moins que les conditions de consultation soient ad quates salle r serv e et calme aux lumi res tami
64. enc par r pertorier et indexer les films en comp tition dont elle garde une copie en VHS ou DVD accessible aux seuls membres d posants ou aux membres adh rants au Club du doc cotisation 16 D sormais elle incite les r alisateurs 4 envoyer une copie de leur documentaire dans le seul but de constituer une base de donn es Cette base interrogeable par mots clefs donne acc s des fiches extr mement compl tes qui comportent un r sum et les coordonn es des producteurs et coproducteurs Il est ainsi facile de les contacter directement et de n gocier directement la cession de droits avec eux Lorsque nous avons fait des recherches sur des films dont le r sum comportait le mot clef Lyon nous avons obtenu 90 r sultats en restreignant la p riode 2000 2004 nous avons obtenu 33 r sultats que nous avons d pouill 31 taient pertinents Cela nous a permis de prendre contact avec des producteurs et d laborer un projet de cycle de projection voir infra e La base de donn es de l ANATEC Archives nationales audiovisuelles du travail et des entreprises au Creusot disponible sur http www anatec org pages anaaccesbdd html Cr e en mars 1999 cette base recense et analyse selon les m mes crit res de description que le CNC PINA ou la BnF les films de commande Elle constitue un archivage num rique des donn es collectables aujourd hui sur le film d entreprise ou LEJEUNE Anne DCB
65. eprise par Fran ois Hauchecorne en 1978 Le fonds local est le seul fonds qui tende l exhaustivit le biblioth caire n dicte pas de crit res de choix de l ordre de la qualit ou de la pertinence mais essaie de collecter le plus de documents possibles sur le territoire correspondant au fonds local Nous n apprendrons rien aux biblioth caires municipaux en disant qu un fonds local r duit aux seuls travaux originaux serait insignifiant La richesse et la valeur de l information qu il apporte provient pr cis ment du fait qu il accueille lib ralement les ouvrages de circonstance les plagiats les simples r sum s et autres productions inutiles sans doute au progr s de l histoire mais certainement indispensables la connaissance d un milieu Ces publications ce sont les s diments que d pose l activit multiforme d une collectivit Elles ne touchent pas n cessairement des sujets locaux C est l histoire et le bon sens qui fixent les d limitations du fonds local Le plus souvent un fonds pr existait la cr ation de la biblioth que qui portait sur la ville et son d veloppement ainsi le fonds Coste la Biblioth que municipale de Lyon Avec l essor de l intercommunalit l on peut consid rer que dans bien des cas le fonds local s tend au groupement de communes au c ur duquel se trouve la biblioth que Dans notre tude nous avons concentr nos recherches sur
66. es archives nationales le film d entreprise commandit par la direction et vis e promotionnelle est bien souvent le seul document visuel existant sur la vie d une entreprise 1 3 1 5 Les captations Il s agit de simples enregistrements audiovisuels de spectacles pi ces de th tre chor graphies op ras concerts etc de manifestations publiques d entretiens ou de conf rences A chaque fois il s agit d un unique v nement film sans commentaires 1 3 1 6 Le film de formation Produit le plus souvent par des centres de formation pour adultes ou par les CRDP Centres r gionaux de documentation p dagogiques c est un support de cours un outil p dagogique Il peut contenir des l ments int ressants pour la m moire des r gions techniques anciennes cadre de vie m thodes Par exemple le CRDP Lyon a produit plusieurs DVD sur la Gaule romaine en s appuyant principalement sur les vestiges de la r gion et du sud est 1 3 1 7 Le film institutionnel Comme son nom l indique le film institutionnel est produit par une institution minist re r gion d partement caisse de s curit sociale pr fecture SNCF etc 1 Voir l article Le film d entreprise s affiche Le monde initiatives sept 2004 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 17 Droits d auteur r serv s Partie 1 1 3 2 Le film non professionnel Cette cat gorie dont l appellation n
67. g ographiques de la collecte En accord avec la directrice du d partement de la Documentation r gionale Anne Meyer nous avons concentr nos efforts sur la production dans le Grand Lyon et ceci pour deux raisons Tout d abord c est une zone qui a une coh rence propre elle regroupe cinquante cinq communes dans une m me communaut d agglom ration et correspond un dynamisme global on ne peut s parer Villeurbanne Bron ou V nissieux de Lyon les fronti res entre communes sont poreuses Ensuite cette zone concentre de nombreux producteurs de films t l visions maisons de production facult s de cin ma associations C tait une re de prospection largement suffisante pour le temps limit du stage A l avenir l on peut peut tre envisager d tendre la zone de collecte tout le d partement du Rh ne mais il faut tre conscient des difficult s croissantes de la veille documentaire mesure que l on s loigne de la biblioth que 2 2 Toucher un public plus large Les collections de vid ogrammes peuvent parfois attirer un public plus clectique que les collections papier C est particuli rement vrai dans un d partement de Documentation r gionale qui a longtemps eu la r putation de ne s adresser qu des chercheurs ou des rudits locaux Or le d partement propose aussi de la documentation pour l aide la recherche d emploi le Kompass les brochures de la Chambre de commerce et
68. ion 4 2 1 1 Demandes de devis Nous avons dress une liste relativement compl te mais non exhaustive tant donn le nombre de petites maisons de production qui ne cessent de se cr er et de dispara tre des producteurs implant s dans le Grand Lyon et m me en Rh ne Alpes lorsqu ils taient importants Nous avons contact certains pour conna tre leurs tarifs pour un projet de cycle de programmation voir chapitre suivant collecter pour diffuser Quant l une des maisons les plus importantes en terme de documentaires produits sur le Grand Lyon la Compagnie Lyonnaise de Cin ma CLC nous nous sommes procur s son catalogue nous avons op r une s lection des films int ressant la biblioth que et avons demand un devis Pr cisons que les maisons de production ne cr ent un support de diffusion grand public VHS ou DVD qu la demande Leurs films sont dans des formats professionnels B ta SP ou B ta num rique le plus souvent destin s des diffusions t l vis es Chaque transfert de support est donc factur en sus du prix de l uvre g n ralement calcul par minutes A cette occasion nous avons mesur toute l importance d avoir un interlocuteur compr hensif pour faire baisser les prix En effet les prix pratiqu s par ces maisons en direction du secteur priv et m me du secteur public sont totalement inabordables pour les biblioth ques Ainsi le documentaire Haut Rh ne fleuve dieu d
69. ique 2D 3D le festival est l occasion de projections hors les murs de films rh ne alpins Cette ann e le collectif Keskipass proposait une s lection de 11 courts m trages tandis que les MJC et les maisons de quartiers proposaient elles aussi un tour d horizon des films amateurs 43 A 1 09 z f i 2 Cette ann e il s est d roul du 6 au 9 octobre au CNP Terreaux Voir le site internet www docencourts com Nous remercions ici chaleureusement son organisateur Jacques Gesternkorn Professeur l universit Lyon 2 pour nous avoir re us longuement Ses conseils et ses pistes de travail nous ont t pr cieux Cette ann e il s est d roul du 12 au 21 novembre LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 49 Droits d auteur r serv s 3 2 Partie 2 Festival Cin ma nouvelles g n rations juillet Lyon Hors comp tition une s lection DV en Rh ne Alpes propose une s lection de films num riques novateurs tourn s en r gion Festival Les Inattendus janvier Lyon tous les deux ans Son but est de donner voir les films invisibles inacceptables par le march de l audiovisuel La programmation est internationale mais comporte quelques films tourn s par des r alisateurs de la r gion L association Les inattendus fond e par deux r alisateurs B atrice Dubell et Jean Pierre Sougy est elle m me cr atrice de documentaires d excellente qualit d
70. is il est intuitif et pousse la d couverte Les images r gionales sont regroup es sous le chapitre R gion en images images en r gion qui se subdivise lui m me en Emissions TV Histoires cathares Soci t en mouvement Traditions r gionales Les films pr sentent une qualit d image assez in gale ce qui est d une importance secondaire pour des documents d archive de courte dur e comme le bombardement de Toulouse mais peut pr senter un v ritable obstacle pour les films de fiction surtout les moyens et longs m trages En effet la d finition du format MPEG 1 Volontat qui ont accept de s entretenir avec moi le m me jour pour compl ter mon tour d horizon Ce qui m a g n e personnellement c est l h t rog n it des rubriques Emissions TV fait r f rence un genre tandis que les trois autres sous chapitres sont th matiques Histoires cathares correspond un v nement historique bien pr cis alors que soci t en mouvement est un th me plut t flou o l on trouve des documents sur les mouvements sociaux marquants de la r gion Ceci dit les usagers semblent s y retrouver puisqu ils consultent la plupart des films LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 34 Droits d auteur r serv s Partie 1 n est pas la meilleure disponible aujourd hui sur le march et convient mieux un affichage en imagette que sur un cra
71. la propri t intellectuelle Le droit d exploiter une uvre audiovisuelle comporte le droit de reproduction et le droit de repr sentation Certains auxiliaires de la cr ation b n ficient galement de droits appel s droits voisins Ces personnes sont consid r es comme des interm diaires dans la production l enregistrement ou la diffusion des uvres Il s agit de trois cat gories d intervenants e les artistes interpr tes e les producteurs de phonogrammes et de vid ogrammes e les entreprises de communication audiovisuelle Ils b n ficient du droit d autoriser ou d interdire l utilisation et l exploitation de leur prestation et d en percevoir une r num ration article L 211 1 Le cas des producteurs de vid ogrammes est particuli rement important pour nous puisque l article L 132 24 du Code de la propri t intellectuelle pr cise que le contrat qui lie le producteur aux auteurs d une uvre audiovisuelle autres que l auteur de la composition musicale avec ou sans paroles emporte cession au profit du producteur des droits exclusifs d exploitation de l uvre audiovisuelle Cela signifie que le producteur est titulaire de tous les droits d exploitation l exception des droits musicaux qui restent la propri t des auteurs repr sent s 49 7 Ap EE ae Voir le projet de loi relatif au droit d auteur et aux droits voisins dans la soci t de l inform
72. le pour illustrer une exposition mais le film n est jamais consid r comme une uvre en soi tout au plus comme une illustration marginale d un propos s rieux Trois tablissements int grent les vid ogrammes au pr sentoir des nouveaut s dans la salle de lecture et la Biblioth que de Lausanne d clare m me avoir cess les projections il y a quelques ann es car elles n attiraient pas le public a C est le cas de la BNU de Strasbourg qui donne comme exemple la projection d un film sur Claude Vig e dit Le Lorrain lors d une exposition qui lui fut consacr e LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 29 Droits d auteur r serv s Partie 1 3 3 Deux biblioth ques aux collections particuli rement d velopp es Montpellier et Toulouse 3 3 1 La M diath que Fellini Montpellier La M diath que Fellini fait partie de la M diath que centrale d agglom ration Emile Zola Sa particularit est d tre enti rement d di e au cin ma avec une salle la lumi re tamis e adapt e au visionnement de films Soixante quinze postes de consultation sur place permettent de regarder environ 8 000 films dont 3 500 fictions 3 000 documentaires et 1 000 films pour la jeunesse Les collections comprennent tous les supports B tacam U matic VHS DVD Trois salles de projection 35 45 et 110 places permettent de mettre en valeur les films par des cycles hebdomadaires De plus la
73. le site suivant http hartur erasme org Hyperfocus Accueil php3 ainsi que l annexe 5 4 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 64 Droits d auteur r serv s Partie 2 souvent r ticents c der leurs droits Pour viter l clatement des th matiques et le manque de lisibilit qui s en suit le projet pourrait se concentrer dans un premier temps sur un th me pr cis comme l urbain peut tre serait il alors possible de n gocier les tarifs INA la baisse tant donn que deux heures d archives ont d j t num ris es pour le dispositif Hartur ou la vie des quartiers en axant cette fois sur les conditions de vie les populations l insertion etc Rappelons que les tarifs officiels de PINA en direction des collectivit s publiques donc des m diath ques est de 17 minute pour une n gociation des droits pour 5 ans et de 26 minute pour 10 ans Ces tarifs n incluent pas les frais techniques recherche des documents visionnage et copie 4 2 3 Le film non professionnel 4 2 3 1 Le film amateur la MJC Monplaisir Le p le multim dia de la MJC Monplaisir Lyon 8 ax sur l audiovisuel joue un double r le de relais du film amateur par des projections r guli res et d aide la r alisation par des ateliers de formation et par le montage de films Les fen tres de diffusion trimestrielles soir es VHS montrent des films de fictions tourn s par des amateur
74. les films exp rimentaux nous avons pu l encore identifier des sources et contacter des r alisateurs 3 Les lois du 6 f vrier 1992 et du 12 juillet 1999 loi Chev nement ont permis l essor de l intercommunalit Le projet de loi actuel loi Raffarin pr voit le renforcement des EPCI tablissements publics de coop ration intercommunale Pour plus de d tails voir D centralisation tat et territoires Cahiers fran ais n 318 2 G Vial Les collections de films r gionaux de l archivage la diffusion 1998 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 14 Droits d auteur r serv s Partie 1 1 3 1 Le film professionnel R alis dans le cadre d une soci t de production le film professionnel est vis e commerciale le professionnel vit au moins partiellement de son travail 1 3 1 1 Le long m trage et le court m trage de fiction ayant pour cadre une r gion identifi e Ce type de film est souvent co produit par la r gion o il a t tourn Par exemple en Rh ne Alpes la soci t de production Rh ne Alpes cin ma cr en 1990 par Roger Planchon subventionne dans le cadre de l aide la cr ation des films prenant pour cadre la r gion Ses actions sont financ es par le Conseil g n ral en partenariat avec le Centre national de la cin matographie CNC Pendant notre stage est sorti le film Brodeuses d El onore Faucher tourn au studio 24 a
75. m diath que est partenaire du Festival international du cin ma m diterran en elle participe la pr s lection des films de la comp tition Documentaires La m diath que b n ficie d un fort taux de fr quentation Le r seau montpelli rain compte 40 000 abonn s et en 2003 le nombre de consultations sur place la m diath que Fellini a t de 26 000 Le pr t rencontre galement un vif succ s avec 60 000 pr ts de DVD en 2003 Tout cet environnement est favorable au d veloppement des collections de films d int r t r gional puisque la m diath que touche d j un public cin phile Le film produit en r gion ou sur la r gion c toie des productions d chelon national ou international et ce m lange permet sa mise en valeur en tant qu ceuvre part enti re et non plus en tant que simple appendice des collections papier Le fonds r gional compte environ 350 films principalement des documentaires ainsi que quelques films de cin ma exp rimental Tous sont en consultation sur place uniquement Ils sont g n ralement achet s hors march par contrats sp cifiques Les tarifs des producteurs locaux sont tr s variables mais ils 24 A 2 K Pour toutes ces informations nous remercions vivement Arnauld Belbeoc h qui s est entretenu longuement avec nous au t l phone et a accept de relire cette pr sentation et d en corriger les inexactitudes LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d t
76. n e juge qu une petite quinzaine de films chaque ann e sont de tr s bonne qualit Il serait possible d organiser au mois de juin une journ e du film tudiant pendant laquelle les tudiants viendraient pr senter leur film au public Un DVD permettrait aux usagers de retrouver les films pr sent s dans les collections de la Documentation r gionale En effet le d partement est tr s bien quip et se propose de graver gratuitement le DVD pour la biblioth que D autre part un DVD regroupant les meilleures productions de Lyon 2 du BTS Villefontaine pr s de Grenoble de l ENSATT et d anciens tudiants devrait tre dit d but 2005 5 Diffuser pour collecter On l aura compris ce qui int resse avant tout le monde de l audiovisuel c est d accro tre sa diffusion et d largir son public Pour atteindre ce milieu ce n est pas sa mission de conservation que doit mettre en avant la biblioth que mais bien ses comp tences en mati re d animation De plus si l on veut attirer l attention du public sur l existence d un fonds de vid ogrammes d int r t r gional il est bon de programmer un cycle de projection incluant des rencontres avec les r alisateurs Pour voir si cela tait faisable nous avons pris un th me contact les producteurs et les r alisateurs ainsi que le service animations de la biblioth que LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 66 Droits d auteur r se
77. n de VINA repr sentaient en 2003 430 000 heures de programmes au titre du d p t l gal et 535 000 heures au titre des archives professionnelles dont 40 issues des fonds r gionaux Cela repr sente une tr s grande richesse en ce qui concerne le film d int r t r gional notamment gr ce aux missions de France 3 r gions Cependant les t l visions locales qui pr sentent parfois une ligne ditoriale diff rente voire plus politique ou plus engag e ne sont pas collect es ou seulement titre exceptionnel TLM et Cit T l vision Villeurbanne ne sont pas capt es par l INA Centre est par exemple Les conditions de consultation sont tr s restrictives puisque l acc s de l Inath que dans l enceinte de la BnF est r serv aux chercheurs 2 1 3 La biblioth que nationale de France Depuis 1975 la BnF est responsable du d p t l gal des vid ogrammes cassettes puis DVD Elle poss de une collection de 125 000 vid os 60 000 fictions 48 000 documentaires 8 000 captations de spectacles vivants et vid os musicales enfin 9 000 spots publicitaires Les productions non commerciales sont soumises au d p t l gal au m me titre que les productions commerciales mais l encore la loi est loin d tre respect e ce qui entra ne de grandes lacunes dans les collections Comme pour le CNC les producteurs en r gion sont loin d envoyer syst matiquement leurs vid ogrammes la BnF m me s ils d posent
78. n plasma 17 pouces Ceci dit l image reste tr s lisible et tout fait suffisante pour des besoins documentaires Apr s 5 mois de fonctionnement le dispositif est en place depuis mai 2004 les premiers chiffres de consultation qui portent sur les 13 derni res semaines montrent que la th matique r gionale est fort consult e Parmi les 10 films les plus cliqu s 7 portent sur la r gion et 1 est un film d animation de l APIAMP En nombre d heures de consultation le premier pisode du Drame cathare reconstitution cin matographique de cette p riode historique se place en t te avec 290 heures de consultation devant un documentaire sur Claude Nougaro qui totalise 150 heures Aucune mise en valeur particuli re n a t faite de cette nouvelle ressource Un onglet appara t sur la page d accueil des 60 postes quip s sur les 170 que compte la m diath que quelques biblioth caires ont pr sent les films au public l ouverture et le bouche oreille semble fonctionner La fr quentation ne risque t elle pas de tomber pass l effet de curiosit des premiers mois C est ce que l avenir d terminera Il faudra peut tre alors songer des op rations de valorisation de ce dispositif unique dans les biblioth ques municipales fran aises Cependant une projection publique par exemple de ces films n est pas envisageable en raison de la d finition des images num ris es en MPEG 1 D autres op rations pourraie
79. n tour d horizon des collections fran aises si les biblioth ques ont retenu l essentiel de notre attention nous n avons pu faire l impasse sur les cin math ques et les archives qui ont certes des missions et des moyens diff rents mais dont les pratiques peuvent clairer les n tres Dans un deuxi me temps nous avons cherch comment d velopper le fonds audiovisuel de la Documentation r gionale C est ici que nous avons tout d abord beaucoup t tonn nous ne connaissions ni les producteurs de la r gion ni les pratiques de ce milieu ni les inimiti s entre les diff rents acteurs qui se gardent bien d indiquer les noms de leurs concurrents lorsque vous les rencontrez Nous ne savions pas jusqu quel point il fallait pousser l enqu te fallait il Entretien du 01 12 04 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 8 Droits d auteur r serv s demander des devis Faire miroiter des possibilit s de conservation et de diffusion la B M alors que nous ne faisions que de la prospection Comment tre pris au s rieux par des professionnels pour qui le temps c est de l argent Enfin comment concilier diff rentes pistes de travail qui bien souvent ne se recoupent pas Le r sultat peut sembler assez chaotique Il nous semble avoir bien avanc sur certains points comme la mise en place d outils de rep rage et de collecte avec notamment le signalement de certaines bases
80. nce 1963 n 5 p 201 207 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 75 Droits d auteur r serv s ROCHER Jean Louis Bibliographie et documentations r gionales Bulletin des biblioth ques de France 1958 n 11 p 783 790 SYREN Andr Pierre La biblioth que localement universelle Bulletin des biblioth ques de France 1995 t 40 n 3 p 8 14 WEBER Yvette Les collections r gionales la Biblioth que municipale de Lyon Bulletin des biblioth ques de France 1997 t 42 n 4 p 54 59 WEBER Yvette Le public d un fonds sp cialis contours et pratiques In PERRIN Georges dir D velopper et exploiter un fonds sp cialis Villeurbanne Enssib 1999 p 111 126 L audiovisuel en Rh ne Alpes 25 festival du film court de Villeurbanne s l s d Brochure du festival du 12 au 21 novembre 2004 Annuaire des arts plastiques Rh ne Alpes 5 dition 2002 2004 CD ROM Lyon Maison des arts plastiques Rh ne Alpes s d Annuaire des arts plastiques Rh ne Alpes 5 dition 2002 2004 Lyon Maison des arts plastiques Rh ne Alpes s d 461 p DERHY Jean C line L on elle crit avec sa cam ra Lyon Figaro 19 11 04 p 14 Docencourts rencontres du cin ma documentaire court Brochure du festival du 6 au 9 octobre 2004 HOMER S bastien T l visions locales Lyon une ville tr s cathodique L humanit 25 f vrier 2000 En lign
81. ne dans un rayon de 30 km autour de Lyon de 40 km par le cable et d sormais sur toute la France via le r seau ADSL de Free C est une t l vision locale dont l objectif est d aborder tous les sujets int ressant les habitants de l agglom ration lyonnaise politique conomie culture sports loisirs histoire et patrimoine etc Aucune institution n est charg e pour l instant de l archivage des missions de cette cha ne PINA Centre est s occupant presque exclusivement des cha nes du service public et TLM n a pas les moyens d assurer cet archivage de fa on syst matique si bien qu une partie non n gligeable de sa production dispara t purement et simplement chaque ann e Nous avons rencontr les co directeurs de TLM Guillaume de Jub court et Jean Pierre Vacher pour faire le choix d un certain nombre d missions susceptibles de compl ter les collections de la Documentation r gionale en abordant des th mes comme la politique du Grand Lyon au quotidien la vie universitaire les quartiers les sports Il faut distinguer deux types de programmes les productions TLM dont la cha ne d tient tous les droits et les co productions de TLM avec des maisons de production principalement la CLC Chromatiques et YN productions 62 tj s agit du cablage haut d bit de toutes les communes du d partement du Rh ne Voir 2 partie ch 4 2 2 3 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 200
82. nes fonctionnent ou chouent en grande partie par la volont bonne ou mauvaise des acteurs impliqu s 4 1 Typologie des organismes producteurs de films A d faut d avoir pu contacter tous les acteurs de l audiovisuel int ressant notre sujet nous en avons dress une typologie Cette derni re peut surtout servir de m mento lors des prospections venir puisqu elle permet de n oublier aucun type de producteur La case contacts quant elle reste compl ter et mettre jour au fil des prospections Cette typologie nous a galement permis de d gager quatre grandes classes de partenaires les professionnels de l audiovisuel maisons de production et t l visions qui tous sans exception sont faciles contacter mais pratiquent des tarifs extr mement lev s les institutions et les entreprises avec lesquelles il est difficile d avoir des contacts le monde du spectacle qui pose des probl mes de droit quasiment insolubles et les non professionnels amateurs scolaires et tudiants d sireux de diffuser leurs uvres souvent gratuitement 54 Nous citerons l appui ces quelques lignes de Bertrand Calenge sur la constitution d un fonds local la constitution et l accroissement d un tel fonds exige des contacts avec des fournisseurs particuliers auteurs diteurs organismes publics ou associatifs locaux librairies sp cialis es communaut des chercheurs qui n cessitent tr s s
83. nf rieur aux tarifs habituels de l INA est rest secret 100 heures du fonds national INA ont t acquises Elles portent essentiellement sur les p les d excellence de l INA histoire cin ma avec par exemple des documentaires sur les grands r alisateurs comme Fran ois Truffaut missions qui ont fait date dans le d veloppement de la t l vision Apostrophes Cinq colonnes la Une ainsi que quelques raret s comme les premiers films de t l vision de Jean Luc Godard ou de Maurice Pialat Elles comportent galement des missions d int r t r gional comme Le drame cathare un documentaire sur Claude Nougaro un autre sur le m tro de Toulouse etc 50 heures du fonds r gional INA Midi Pyr n es ont t galement n goci es La s lection a port sur des images d archives de 1950 nos jours et couvre de grandes th matiques r gionales telles l urbanisme les modifications de la ville au fil du temps les grands travaux le m tro les traditions locales les Pyr n es le Canal du midi les march s disparus les structures et v nements culturels cr ation du centre culturel des Abattoirs th atres les entretiens avec les personnalit s politiques ou Pour cette pr sentation et toutes les informations qui suivent je tiens remercier Charlotte H nard qui m a g n reusement accueillie la BMVR de Toulouse le vendredi 8 octobre ainsi que Florence Courtial et B n dicte de
84. nim es Actualit s de l audiovisuel la Biblioth que nationale de France Lettre lectronique n 1 juillet 2004 En ligne Disponible sur http www bnf fr pages collections lettres dav lettre 072004 htm Consult le 20 09 04 Biblioth que nationale de France D partement de l audiovisuel Informations en ligne Disponible sur http www bnf fr pages zNavigat frame collections htm Consult le 20 09 04 COLLARD Claude GIANNATTOSIO Isabelle MELOT Michel Les images dans les biblioth ques Paris Cercle de la librairie 1995 DESRICHARD Yves dir Cin ma en biblioth que Paris Cercle de la librairie 2004 JEDRECY Philippe La vid o patrimoniale la Biblioth que nationale de France Bulletin des biblioth ques de France 2001 t 46 n 5 p 54 60 MELOT Michel Le temps des images Bulletin des biblioth ques de France 2001 t 46 n 5 p 15 21 SANTANTONIOS Laurence Une BPI d avance Livres hebdo 10 septembre 2004 p 76 77 Vid oth ques mode d emploi Paris Images en biblioth ques 2004 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 74 Droits d auteur r serv s Biblioth ques et droit de l audiovisuel ALIX Yves dir Le droit d auteur et les biblioth ques Paris Cercle de la librairie 2000 Association des biblioth caires fran ais Droits d auteur et droits voisins dans la soci t de l information En ligne Disponi
85. ns publiques En effet les producteurs travaillent principalement avec le monde de l audiovisuel en particulier avec les t l visions locales Par exemple C Productions chromatiques et la CLC travaillent majoritairement avec les cha nes TLM Cit s T l visions et CapCanal qui leur assurent une multidiffusion de leurs 71 5 s Voir la liste compl te des films en annexe LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 68 Droits d auteur r serv s Partie 2 documentaires La vie de ces derniers est donc r duite car en dehors de ces t l diffusions les festivals sont les seuls vecteurs de diffusion de leurs uvres 5 4 Forme du cycle Il est important d accompagner la diffusion des documentaires par des rencontres d bats avec les r alisateurs et ou les protagonistes des films Le r le de la biblioth que n est pas d tre un simple diffuseur il est aussi de mettre en perspective les uvres projet es et de susciter un regard critique sur la forme et le fonds de ce qui est projet Pour ce faire nous avons contact deux r alisateurs lyonnais Gilles Lemounaud et Fanny Cl ment afin de savoir s ils seraient pr ts venir Tous deux l taient et Fanny Cl ment a ajout qu elle pourrait contacter si nous le d sirions l enseignante l origine du projet p dagogique d crit dans son film il s agit de Ados en expo ainsi que quelques l ves qui avaient particip au projet Ce
86. nt toutefois tre envisag es comme des animations en direction des scolaires ou des ateliers de d cryptage de l image 3 3 2 2 La base de donn es de l actualit r gionale C est dans cette base encore en construction que les 50 heures de films provenant de PINA Midi Pyr n es trouveront leur place Cette base cr e et aliment e par le 3 La BPI vient de mettre elle aussi en place des postes de consultation de films num ris s cette fois au format MPEG 4 qui permet la prise de notes dans le film mais les films choisis ne rel vent pas d une th matique r gionale Pour plus de d tails voir une BPI d avance Livres hebdo 10 septembre 2004 p 76 77 La biblioth que municipale de Montpellier quant elle tudie en ce moment la question LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 35 Droits d auteur r serv s Partie 1 service actualit r gionale du p le actualit de la BMVR regroupera des articles de presse num ris s en plein texte et des images anim es missions de t l vision images d archives r centes films documentaires Le logiciel Ze Doc de la soci t BSV a t choisi par la biblioth que car il permet de g rer tout type de documents tandis qu un moteur de recherche permettra d interroger les donn es par mots clefs Cette base de donn es semble le meilleur moyen de rendre accessible les extraits fragment s et nombreux provenant des archives de l INA qu
87. nter un projet comme cela il faudrait contacter la ville de Lyon le Grand Lyon qui n a pas de politique culturelle bien tablie le Conseil r gional mais aussi Erasme Cet tablissement r gional d acc s au savoir par le multim dia et l exp rimentation est un organisme du D partement du Rh ne cr en 1997 et dont le but est de favoriser l acc s l internet et au multim dia pour tous Il a pour mission de d velopper l exploitation ad quate des autoroutes rhodaniennes de 59 7 z i Sevendoc est le coproducteur avec Arte de deux documentaires sur Andr Breton 2 Folimage implant Valence a remport un gros succ s en 2003 avec le dessin anim La proph tie des grenouilles Voir 1 partie ch 3 3 2 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 60 Droits d auteur r serv s Partie 2 l information cr es partir de 1990 Il s agit de mettre en place des programmes multim dias adapt s aux tablissements cabl s coles associations locales collectivit s territoriales et d apporter une aide logistique technique et financi re des projets innovant en la mati re Il a apport son soutien au dispositif Hartur sur lequel nous reviendrons ult rieurement 4 2 2 Les t l visions locales et r gionales 4 2 2 1 TLM TLM T l Lyon M tropole cr e en 1988 fait partie depuis l an 2000 du groupe Socpresse via Le Progr s Elle met par voie hertzien
88. ouvent des relations personnelles des explications individualis es sans lesquelles le fonds local ne saisira pas l essence de son ambition accumuler et rendre accessible la m moire de la collectivit non seulement pass e mais aussi en action et en constitution B Calenge Le fonds local In Les politiques d acquisition 1994 p 181 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 56 Droits d auteur r serv s Partie 2 Organisme producteur Soci t de production implant e dans la r gion Soci t de production implant e hors de la r gion Producteurs occasionnels Type de film fiction documentaires Contacts Voir coordonn es des producteurs en annexe 3 1 T l vision nationale T l vision r gionale documentaires actualit s fictions Arte Paris La cinqui me Paris France 3 Rh ne Alpes Auvergne voir PINA d tenteur de tous les droits T l vision locale documentaires actualit s TLM T l Lyon M tropole CTV cit s t l visions Villeurbanne Cap Canal Services publics territoriaux films institutionnels films de promotion Mairie de Lyon COURLY Hospices civils de Lyon Pouvoirs publics nationaux minist res films institutionnels Minist re du travail Clubs sportifs captations Olympique lyonnais documentaires Mus es documentaires films Mus e des Beaux Arts Lyon de promotion Th tres Les probl
89. r d horizon des collections fran aises afin de mieux inscrire la biblioth que publique dans son environnement et de mieux cerner ses missions 2 1 Les trois organismes d tenteurs du d p t l gal En 1975 une premi re loi a instaur le d p t l gal des documents audiovisuels et multim dia suivie en 1977 par une loi instaurant celui des uvres cin matographiques puis des vid ogrammes en 1985 La loi du 20 juin 1992 et le d cret d application du 31 d cembre 1993 ont clarifi et modernis le dispositif du d p t l gal en confiant trois organismes la collecte des documents audiovisuels le Centre national de la cin matographie CNC l Institut national de l Audiovisuel INA et la Biblioth que nationale de France 14 G Vial Les collections de films r gionaux de l archivage la diffusion 1998 p 44 13 C est la loi n 92 546 relative au d p t l gal des documents imprim s graphiques photographiques photographiques sonores audiovisuels et multim dia LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 20 Droits d auteur r serv s Partie 1 2 1 1 Le Centre national de la cin matographie Organis e par la BnF de 1977 1993 la collecte des films sur support photochimique est d sormais assur e par le CNC A ce titre il est charg par l tat de mettre en uvre la collecte et la conservation des films la constitution et la diffusion de bibliographies et filmographies na
90. rage des productions Depuis d but 2004 une nouvelle initiative amplifie ce ph nom ne Il s agit de la cr ation du Collectif Interprofessionnel R gional du Cin ma de l Audiovisuel et du Multim dia en Languedoc Roussillon CIRCAM LR Ce collectif rassemble plus d une centaine de participants issus de diff rents secteurs auteurs sc naristes r alisateurs techniciens de l image et du son producteurs com diens diffuseurs directeurs de festivals exploitants de salles formateurs ducateurs animateurs dont Arnaud Belbeoc h biblioth caire la M diath que Fellini Le double objectif du collectif est d tablir un inventaire exhaustif des secteurs professionnels dans la r gion Languedoc Roussillon et de favoriser les changes entre producteurs diffuseurs et animateurs Un annuaire des professionnels de La 26 dition de ce festival cin med s est d roul cette ann e du 22 au 31 octobre Voir le site internet http www cinemed tm fr 26 Les prix moyens de l ADAV sont les suivants pour une VHS 38 TTC pour une consultation sur place pour un DVD 54 Il est toutefois difficile d effectuer des comparaisons vraiment significatives dans la mesure o les prix moyens ne sont pas calcul s par minute mais par support Pour des informations techniques sur les formats de num risation voir notre synth se en annexe 6 2 28 pour plus de d tails voir le site internet http circam
91. rv s Partie 2 5 1 Choix d un theme Parmi les th mes bien repr sent s dans les films produits en r gion deux th mes susceptibles de donner lieu un cycle de projections ressortent l enseignement au sens large et l immigration int gration Il est noter que ce sont justement deux th mes qui agitent la soci t fran aise depuis quelques ann es ce qui ne peut que renforcer l int r t de projections publiques en ce domaine et montrer que les th matiques r gionales recoupent le plus souvent les grandes questions nationales Ne pouvant dans le temps qui nous tait imparti nous lancer dans les deux projets nous avons d cid d tudier la possibilit de monter un cycle de projections autour de l enseignement et de ses pratiques c est dire autour de ce que l on pourrait appeler en r f rence la tradition romanesque le film d apprentissage Notre point de d part a consist dans les neuf films documentaires dat s de 2000 2004 rep r s dans la base de la Maison du documentaire Lussas assortis d un documentaire tir du catalogue de la Compagnie Lyonnaise de Cin ma CLC Deux semaines plus tard nous avons rep r quatre films suppl mentaires sur le site de l association Rh ne Alpes producteurs Ces quatorze films abordent le probl me de l enseignement et de l apprentissage sous diff rents angles de la maternelle aux classes pr pa de la crise de l ducation aux m
92. rvice Public TLSP Tout comme TLM mais avec un angle d approche plus social elle propose des magazines sur les artistes locaux les d cisions municipales les quartiers les associations Fonda Rh ne Alpes ATD Quart Monde ainsi que des d bats citoyens Nous avons rencontr H l ne Provain la directrice de la cha ne par ailleurs secr taire g n rale de la TLSP qui serait pr te c der gratuitement les droits sur les missions propres de la cha ne Elle nous a aussi fourni un catalogue pr sentant une s lection de documentaires coproduits entre 2002 et 2004 qui abordent tous les sujets notamment ceux dans lesquels il est difficile de trouver des films comme la sant par exemple d couverte du Centre de kin sith rapie respiratoire et 64 PPS ENS Dr Par manque de place nous ne pouvons pas entrer dans les d tails ici Un compte rendu pr cis de ce rendez vous missions choisies supports tendue de la cession de droits etc se trouve en annexe LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 62 Droits d auteur r serv s Partie 2 fonctionnelle de Lyon ou les sports hors O L par exemple un reportage sur l ASAV Association sportive alg rienne de Villeurbanne Pour tous ces films il faut la encore s adresser directement la maison de production avec laquelle a travaill Cit t l vision Il nous semble qu un partenariat avec cette chaine serait plus facile 4 mettre en place
93. s De l aveu m me du responsable R my Giacometti ces films sont de qualit tr s in gale et ce n est peut tre pas la vocation d une biblioth que municipale de les recueillir Par contre la MJC fait le montage de beaucoup de films tourn s par des associations dans le domaine social ou culturel des films militants qu il n est jamais donn de voir en dehors des circuits associatifs et qui montrent le tissu social lyonnais sous un jour diff rent R my Giacometti serait favorable un partenariat avec la Biblioth que municipale de Lyon dans lequel il signalerait les films qui lui semblent le plus int ressants Libre au biblioth caire en charge des vid ogrammes de contacter ensuite les associations Ce serait un filtre 68 Voir supra typologie p 17 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 65 Droits d auteur r serv s Partie 2 tr s utile pour ce dernier un moyen de rester au courant de la production de film amateur sans faire partie de ses circuits 4 2 3 2 Le film tudiant l Universit de Lyon 2 Le d partement ASIE Arts du Spectacle de l Image et de l cran de l Universit Lyon 2 assure une formation en trois ans aux m tiers de l audiovisuel En 2 ann e les tudiants doivent r aliser deux tr s courts m trages 6 min et en 3 ann e un moyen m trage de la dur e de leur choix Sur toutes ces productions R my Fontanel responsable de la pratique des 2 an
94. s es mise en valeur de l offre documentaire par un d pliant coh rence du corpus etc LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 36 Droits d auteur r serv s Partie 2 Deuxi me partie le d veloppement des collections de films d int r t r gional la B M de Lyon LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 37 Droits d auteur r serv s Partie 2 1 tat des collections Avant de commencer notre travail de prospection nous avons tout d abord analys les collections du d partement de la Documentation r gionale par ge par zone g ographique et par th me Pour cela nous avons fait une extraction des vid os doc reg dans Bestseller en s lectionnant les indices commen ant par Rv Nous avons ensuite effectu divers tris sous Excel par date puis par secteur g ographique et par th me Pour ces deux derniers nous n avons pu utiliser l indexation Dewey trop g n rale pour un fonds r gional inflation des 914 448 pour Rh ne Alpes ou de 914 4582 pour Lyon Nous avons donc utilis l indexation maison inspir e de celle de la Datar et beaucoup plus fine M me si elle est la plus pertinente pour d terminer le territoire couvert par les vid ogrammes cette indexation rend plus difficile leur r partition par th mes car elle d compose le savoir en trente sept disciplines Cela nous a oblig s regrouper certaines disciplines sous des th matiques plus g n rales afin d
95. s Archives d partementales du Rh ne serait souhaitable pour la collecte syst matique de films professionnels et non professionnels dans le d partement Les Archives d partementales devraient b n ficier d un nouveau b timent dans le quartier de la Part Dieu en 2009 et c est l ambition de leur directeur Beno t Van Reeth d y d velopper un fonds audiovisuel Une r partition possible des missions verrait la biblioth que assurer la collecte des films du Grand Lyon les Archives celle des films du d partement hors Grand Lyon et l Institut celle des films de fiction Il nous semble en effet que les institutions sont appel es coop rer dans un domaine aussi fourmillant et aussi co teux que l audiovisuel tant pour obtenir des baisses de tarif notamment aupr s de PINA que pour sauvegarder efficacement ce qui constitue un l ment clef de la m moire de nos r gions LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 72 Droits d auteur r serv s Bibliographie G n ralit s D centralisation tat et territoires Cahiers fran ais La documentation fran aise janvier f vrier 2004 n 318 Tr sor de la langue fran aise informatis En ligne Disponible sur http atilf atilf fr tlf htm derni re consultation le 19 12 04 Images anim es actualit th orie et critique Clap de fin pour Festimaj Le progr s Lyon 31 05 04 En ligne Disponible dans la base de donn es Europress
96. s le cadre de festivals etc Un biblioth caire temps plein a de quoi s occuper Enfin nous voudrions clore cette tude par quelques perspectives d avenir Dans notre m moire nous nous sommes attach s d velopper le film d int r t r gional au d partement de la Documentation r gionale puisque telle tait la commande Cependant nos rencontres et nos r flexions plaident pour tout autre chose si la Biblioth que municipale de Lyon veut vraiment d velopper ce secteur il faudrait de nouveaux locaux Apr s la m diath que de Vaise consacr e au spectacle vivant et la m diath que du Bachut consacr e la sant pourquoi ne pas construire une m diath que d di e au film comme la m diath que Fellini Montpellier Cela permettrait d avoir des quipements ad quats magasins r frig r s serveur et cablage suffisants pour la diffusion de films num ris s salle de projection et des biblioth caires sp cialis s dans le film form s entre autres l indexation des images anim es et reconnus comme tels par les professionnels de l audiovisuel Cela permettrait en outre de sortir le film r gional de son ghetto LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 71 Droits d auteur r serv s en le m lant des collections de films reconnus au plan national et international et de toucher un public cin phile A cette occasion un travail en partenariat avec l Institut Lumi re et le
97. s n insisterons pas ici sur les festivals de renomm e nationale ou internationale comme Les Etats g n raux de Lussas le FIPA Festival international de programmes audiovisuels de Biarritz le Festival du film documentaire de Marseille ou encore le Cin ma du r el au Centre Georges Pompidou Paris Tous ces festivals peuvent certes pr senter des films tourn s en Rh ne Alpes ou par des maisons de productions rh ne alpines mais c est finalement assez rare et ce serait perdre beaucoup de temps que de chercher dans chaque s lection les quelques films retenus Par contre il existe de nombreux festivals locaux qui mettent en valeur les courts m trages le film tudiant le film scolaire ou les documentaires Il est important que le biblioth caire s y rende pour voir ces films et rencontrer des r alisateurs le mieux serait d avoir un partenariat avec certains de ces festivals ce que nous verrons plus loin En attendant voici les principaux festivals dimension r gionale dans le Grand Lyon e Festival Doc en courts octobre Lyon Festival national et international du film documentaire de court m trage il propose chaque ann e une petite s lection de documentaires tourn s par des r alisateurs rh ne alpins e Festival du film court de Villeurbanne novembre Parall lement diverses comp titions nationales et internationales comp tition fran aise et francophone comp tition europ enne comp tition num r
98. suanenteeceeciohs 18 132A Le flm ATOME an Re a a E a E aleas cats 19 1 3 2 5 Le film exp rimental LES Re er 19 1 3 2 6 Le lm militants si RE ds avd veda gested 19 2 LA COLLECTE DES FILMS D INTERET R GIONAL EN FRANCE 20 2 1 Les trois organismes d tenteurs du d p t l gal 20 2 1 1 Le Centre national de la cin matographie 21 2 1 2 L Institut national de l Audiovisuel 21 2 1 3 La biblioth que nationale de France 0 0 0 0 eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees 22 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 25 Droits d auteur r serv s 22 Lestinemathegues D nl ne nn AN PNR ns 23 2 37 Les ArChIVeS 8 hunter vadeimvbods ete ali a ae ant es 24 Dd VCONCIUSION RS NC Un M li ie n baa wee tae 25 3 LE FILM D INTERET REGIONAL DANS LES COLLECTIONS DES BIBLIOTH QUES PUBLIQUES 84 costars fer tam Pt lees thse eh a atic BS th eth te he ed 25 3 1 M thode d enqu te 2 2 cied iecntstarecipdnohisheteetudebiax veceats Actiterleduesttebaunersats 25 3 2 R sultats de cl CN QUE RE chancel MOSS nes 26 3 2 1 Collections sr ant a en a ts tr 26 3 22 Acquisitions et veille documentaire 27 3 2 3 Communication et mise en Vale him em nen 29 3 3 Deux biblioth ques aux collections particuli rement d velopp es Montpellier CET OU OUSS EST Re and Gas RAR A A AR eTE 30 3 3 1 La M diath que Fellini Montpellier 30 3 9 2 La BMVR
99. suel num rique Toute reproduction sans accord express de l auteur des fins autres que strictement personnelles est prohib e LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 2 Droits d auteur r serv s Abstract The film of local interest a film produced on or in a given territory is difficult to locate and to collect In France only six libraries including the Biblioth que municipale de Lyon have extensive collections even though they are not always updated This study gives some tools some working procedures and a number of ideas on how to develop such a collection collection development tools copyright problems directory of local film producers Showing the films in the collections is a key method for acquiring new ones Moreover it is advisable to work hand in hand with other institutions such as the Archives d partementales public records at a local level or film libraries in order to share the acquisition and diffusion of this key element in local memory Keywords Biblioth que municipale de Lyon Libraries Special collections Library legislation Libraries Cultural programs Acquisition of audio visual materials Motion pictures Databases Digital video LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 RCE Droits d auteur r serv s Remerciements Nous tenons d abord remercier No lle Drognat Landr qui a accept de diriger ce m moire et nous a prodigu jusq
100. suelle Par cons quent nous ne collecterons pas seulement les films sur le Grand Lyon mais aussi les films produits dans le Grand Lyon quel que soit leur sujet Il s agit de montrer un reflet de la cr ation du territoire et cela implique de diversifier les types de films collecter 2 4 Diversifier l offre de nouveaux types de films Alors que le fonds actuel est exclusivement compos de documentaires il s agit de donner leur place d autres formes fiction reportage t l visuel film tudiant film amateur film engag film d atelier film de formation film d entreprise Pour cela il faut largir le champ des prospections utiliser de nouveaux outils documentaires et prendre de nombreux contacts sur le terrain 36 La mise en valeur des p riodiques du D L a fait l objet d un m moire d tude cette ann e Voir S Perrin La valorisation des p riodiques du d p t l gal la Biblioth que municipale de Lyon Enssib m moire d tude 2004 Voir typologie supra p 12 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 41 Droits d auteur r serv s Partie 2 Le risque est d int grer la collection des films de qualit m diocre notamment en mati re de films tudiants ou amateurs Pour cela il existe des garde fous les festivals qui mettent en concurrence les films et r compensent les meilleurs C est pourquoi la biblioth que a tout int r t travailler en partenariat avec
101. tantes Enfin nous nous sommes longtemps entretenus avec Arnaud Belbeoc h biblioth caire la M diath que Fellini de Montpellier et nous nous sommes rendus a la BMVR de Toulouse qui venait de mettre en place un dispositif novateur de diffusion de films Ces deux biblioth ques pr sentant des cas particuli rement int ressants nous les d taillons plus bas 3 2 R sultats de l enqu te 3 2 1 Collections Sur les vingt biblioth ques fran aises contact es treize poss dent moins de dix vid ogrammes d int r t r gional Nous incluons dans ce groupe une biblioth que qui poss de quarante VHS mais sans les droits et qui ne les communique donc pas au public Il faut noter que parmi ces treize biblioth ques deux souffrent de leur organisation sur deux sites biblioth que d tude d une part o se trouve le fonds r gional constitu exclusivement de documentation papier et m diath que publique d autre part vocation g n raliste Deux biblioth ques poss dent entre cinquante et cent vid ogrammes principalement des VHS m me si d sormais les acquisitions se font en DVD lorsque c est possible a Site internet http www enssib fr autres sites poldoc index php A Les d tails de l enqu te biblioth que par biblioth que sont reproduits dans l annexe 1 2 LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 26 Droits d auteur r serv s Partie 1 Enfin cinq biblioth ques poss
102. tionales ainsi que la consultation des documents par les chercheurs Le d p t l gal se fait aux Archives du film Bois d Arcy L obligation l gale de d p t concerne les producteurs de films fran ais et distributeurs de films trangers diffus s en salles courts et longs m trages ainsi que les commanditaires de films publicitaires ou institutionnels Depuis 1977 18 886 titres ont t d pos s 5 158 longs m trages 3 099 courts m trages cin ma 5 043 films institutionnels et 5 586 films publicitaires En 2002 1 205 titres ont t d pos s dont 511 longs m trages 442 courts m trages 76 institutionnels et 176 films publicitaires Ces chiffres tr s modestes r v lent imm diatement les lacunes du d p t l gal En effet malgr l obligation l gale de d poser beaucoup de producteurs s en abstiennent ce dont nous nous sommes rendus compte en discutant avec eux Ainsi la majeure partie des producteurs rh ne alpins que nous avons rencontr s n envoyaient pas leurs films la CLC 2 1 2 L Institut national de l Audiovisuel L INA Institut national de l audiovisuel a deux missions d une part depuis 1995 il re oit le d p t l gal de toutes les missions de radio et de t l vision du territoire fran ais d autre part il est responsable de l archivage patrimonial des Ces informations s appuient principalement sur l article de Dominique Saintville l archivage des programmes
103. titre personnel une association productrice de documentaires Dans tous les cas le bouche oreille est une source essentielle d information et de collecte des films Il faut avoir un pied dans le monde de l audiovisuel pour tre au courant des derni res productions et n gocier dans les meilleures conditions les cessions de droits LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 28 Droits d auteur r serv s Partie 1 3 2 3 Communication et mise en valeur En mati re de communication les sept biblioth ques ayant un fonds de films d int r t r gional pratiquent la consultation sur place et ce dans des conditions diverses cinq ont un ou plusieurs postes quip s de casques audio dans la salle de lecture une biblioth que poss de une salle r serv e la consultation des documents sp ciaux cartes estampes et vid ogrammes enfin nous reviendrons sur le cas de la M diath que Fellini enti rement d di e au film Sur ces sept tablissements trois pratiquent le pr t auxquelles on peut ajouter la Biblioth que de Lausanne C est en mati re de mise en valeur que les biblioth ques sont le moins actives A part la M diath que Fellini toutes les autres y compris les BMVR de Toulouse et de Limoges se contentent bien souvent d une mise disposition des ressources au public sans valorisation particuli re Deux biblioth ques d clarent utiliser ponctuellement un vid ogramme projet en bouc
104. tre r alisateur ann e dur e ventuellement n d enregistrement de l uvre au registre public de la cin matographie art 1 e la qualit du c dant et sa garantie sur les droits c d s il d clare d tenir les droits d exploitation de l uvre et avoir de son c t r gl les droits d auteur et les droits voisins art 2 e la nature des droits c d s droits de repr sentation de reproduction art 3 Ce point est particuli rement important il faut pr ciser l usage pr vu pour le film pr t ou communication sur place ici notre mod le ne pr voirpas le pr t car le fonds de la Documentation r gionale est consulter sur place Il 50 z Voir annexe 4 1 Nous remercions vivement Claudine Belayche ancienne directrice de 1 ABF et principal acteur des n gociations avec la Sacem pour toutes ces pr cisions LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 53 Droits d auteur r serv s Partie 2 faut pr voir la possibilit de faire des projections dans l enceinte des locaux et dans les annexes de la biblioth que ventuellement hors les murs dans le cadre des activit s de la biblioth que Le droit de reproduction doit mentionner la possibilit d effectuer des transferts de support sur tout support pr sent et venir ce qui permettra de num riser les uvres acquises soit des fins de conservation soit des fins de diffusion faute de quoi la biblioth que
105. u au bout conseils et encouragements Nos plus vifs remerciements Anne Meyer qui nous a accueillis au d partement de la Documentation r gionale la Biblioth que municipale de Lyon ainsi qu Marie H l ne D sestr e et Anne Marie Rouge pour leurs conseils en mati re d audiovisuel Que soient galement remerci s tous ceux et celles qui ont accept de r pondre nos questions tant par m l que par t l phone et tous ceux et celles qui ont accept de nous recevoir parfois longuement pour nous expliquer leur m tier leurs projets et leur vision du monde l audiovisuel en particulier Charlotte H nard et B n dicte de Volontat BMVR de Toulouse Arnaud Belbeoc h M diath que Fellini Montpellier Sonia Hennequin BMVR de Limoges Claude Perret et G rard Vial Cin math que de Saint Etienne Jean Yves de L pinay Forum des Images G rard Pascal Institut Lumi re Maryse Dal Zeto et Benoit Van Reeth Archives d partementales du Rh ne Odile Gozillon Fronsacq Archives d partementales du Bas Rhin Brigitte Steudler Biblioth que cantonale et universitaire de Lausanne J r me Gouy INA Centre est Georges Pessis ANATEC Philippe Joannin CRDP Lyon R my Fontanel et Jacques Gesternkorn Universit Lyon 2 Jean Fran ois Raynaud JFR Productions S gol ne Choplin CLC B atrice Dubell et S bastien Escande Les Inattendus H l ne Provain Cit T l vision Villeurbanne Guillaume de J
106. ub court et Jean Pierre Vacher TLM J r me Poitevin France 3 Rh ne Alpes Auvergne ainsi que R my Giacometti MJC Monplaisir LEJEUNE Anne DCB 13 M moire d tude 2004 4 Droits d auteur r serv s Sommaire INTRODUCTION ssivccsoscsccscvesececessvsacseenstisssssoetessscntenissevsacssesitiseansonccasvoveescses ives 8 PREMIERE PARTIE LES BIBLIOTH QUES ET LE FILM D INT R T REGIONAL han nina aida nine 10 1 QU EST CE QU UN FILM D INT R T REGIONAL 7 11 Tla be film definiti On arer aae anne et OEA 11 1 2 Le film d int r t r gional un probl me de genre et d aire PPO CHAI GUE i ee E Net EE OEE ERE E cata ne 12 1 3 Typologie des films d int r t r gional 14 1 3 1 Le film professionnel secessit ign vedeselacseas stirt A Eie nT E Ris 15 1 3 1 1 Le long m trage et le court m trage de fiction ayant pour cadre UNS r gion identifi e neren ee A EEEa RES 15 PO 2 Wee IO CUMS MAT esensia r kea a hid E E 15 LIL Ee filmid actualit ii els a e E E iat 16 1 3 1 4 Le film de promotion te os oe coed IN tee 16 Wide LS ESS CAD ATOS end ne er E Ghia EEES 17 3516 Le tin d formations as n a nr aes 17 1 3 1 7 Le film institutionnel ss min edleneteenile 17 1 3 2 Le film non professionnel s Aimants sa ntfs 18 1 3 2 Lefilm de famille ss sen ne nie Ave ee te tie 18 13 22 be flm amateur DY cea asd ior nn Lee Gs dese ac ed Net atte sd 18 1 3 2 3 Le film scolaire et universitaire 005 feces ecaqesais cucesums
107. ude 2004 30 Droits d auteur r serv s Partie 1 atteignent souvent des prix deux fois plus lev s qu au catalogue de l ADAV et peuvent m me aller jusqu 50 minute si bien qu il est toujours difficile de d fendre un budget de hors march pour l achat de films r gionaux Les collections comprennent galement depuis 2000 le fonds T l soleil seize heures de programme de cette t l vision locale num ris es en MPEG 1 et diffus es sur les postes de consultation Cependant ces missions qui ont aujourd hui vieilli et ne b n ficient d aucune mise en valeur ne sont pas tellement consult es La veille documentaire est particuli rement int ressante Montpellier puisqu elle est fond e sur des rencontres entre biblioth caires et professionnels de l audiovisuel Les producteurs viennent pr senter leur catalogue et des projections publiques sont organis es en avant premi re en pr sence du r alisateur avant la diffusion du documentaire la t l vision France 3 ou Arte le plus souvent Ce canal de diffusion est tr s appr ci par les professionnels puisque hors une ou deux t l diffusions leurs documentaires ont souvent peu de chances d tre vus par un large public La m diath que tant ainsi install e dans le paysage audiovisuel du Languedoc Roussillon certaines maisons de production viennent d sormais y pr senter leurs nouvelles cr ations ce qui facilite le rep
108. vals OCR moe rn eanan EEEa NEEE E OEE G oE 49 3 2 Collecter le contrat de cession de drottssiinnatilasthemistes 50 3 2 1 Le droit d auteur et les droits voisins dans audiovisuel 51 3 2 2 Le contrat de cession d drotts nina nai ainnates 53 4 PRISES DE CONTACTS ET PROJETS UN TRAVAIL DE TERRAIN 55 4 1 Typologie des organismes producteurs de films 56 4 2 Quelques pistes d acquisition sie iiite eit ets hee HR Wu eae 58 4 2 1 Les maisons de Productions ren ued 58 42 1 1 D mand s de devise Sa ates chee oh see ee tr nn aed 58 4 2 1 2 Rencontre avec le pr sident de Rh ne Alpes Producteurs 59 4 22 Les t l visions locales et r gionales ccceececcceeceeeeeeeeeeeeneees 61 AD PA EEM oireeni dea r identitaire 61 A 2 22 CES PCN ISTO UN ch ES rerea Sn 62 4 22 NANG CT EHC SE ccd Sn ale nds cates Os detect a At 63 4 2 3 Le film NOMA PEO LES STONING la SUN SE AS oo tcutnas Mbt aieaus 65 4 2 3 1 Le film amateur la MJC Monplaisit suisses musesdesses 65 4 2 3 2 Le film tudiant l Universit de Lyon 2 66 Sx DIFFUSER POUR COLLECTER AS A RAS Mt LAS Sd 66 Jl WOT UN TIC ESS etes Re de Red A TT a e 67 Dis Questions techniques nn AR NT de RARE NE PA tate did ce 68 5 3 Contacts avec les producteurs et les r alisateurs 68 S4 FOFME AU CCI sr de ee ant ann nettes 69 5 5 Ouverture des DAMeRAU ESA Had an M sabes 69 CONCLUSION mnt dites 71 BIBLIOGRAP

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