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Workshop – Alzheimer, Approche pluridisciplinaire

1. 120 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Volont de partici Volontaire Volontaire Volontaire pation l tude curieuse curieuse curieuse Dur e de participa RARES 8 semaines 8 semaines 9 jours tion l tude Tableau 2 Progression utilisation du t l phone Age 66 82 71 Sexe F F F Semaine 1 Ex cuter les demandes Bien Bien Bien en temps et en heure Utiliser efficacement Bien Faible Bien les menus Ma triser la technologie Bien Faible Faible du t l phone S mc Taneage Bien Faible Bien appropri Identifier les impacts li s a l utilisation de Tr s bien Tr s bien Tr s bien Filharmonie Semaine 2 Ex cuter les demandes Tr s bien Tr s bien x en temps et en heure Utiliser efficacement Tr s bien Bien x les menus Ma triser la technologie Tr s bien Bien x du t l phone Comprendre lelangage qe pisn Faible x appropri Identifier les impacts li s a l utilisation de Tr s bien Tr s bien X Filharmonie Semaines 3 8 Ex cuter les demandes Tr s bien Tr s bien x en temps et en heure Utiliser efficacement Tr s bien Tr s bien x les menus IRIT Bourgeois J Robert P H Ferkous A 121 Maitriser la technologie di t l phon Tr s bien Bien X Comprendre le langage iy Tr s bien Bien X appropri Identifier les impacts li s Putil
2. aller chez le m decin 14 heures avec un descriptif toujours visible sur le t l phone lors de l ex cution de l v nement pourquoi pour renouvellement d ordonnance mais il ne faut pas oublier non plus de montrer la plaque sur le bras droit avec un temps de trajet exprim en minutes pour que FilHarmonie lors des rappels tienne compte de cette dur e si estimation du trajet est de 10 mn et qu un rappel pour commencer se pr parer est programm 10 mn avant de partir le t l phone pr viendra l utilisateur 20 mn avant compte tenu de ce temps de d placement avec des rappels qui vont venir sur le t l phone sous forme de mes sages 20 mn avant de partir me pr venir de me changer avec mes sage mes v tements sont pos s sur le lit 5 mn avant de partir prendre mes cl s de voiture qui sont sur la console du couloir avec la liste de l objectif lors du d part v rification de la liste orga nisationnelle que l utilisateur peut cocher au fur et a mesure de sa r alisation carte vitale ch quier ancienne ordonnance avec adresse de l objectif pour veiller a ce que l utilisateur aille bien a sa destination sans tourner en rond sans arr ts intempestifs sans di vergence FilHarmonie veille en guidage souple pas d informations de guidage le visuel sur le t l phone tant une carte pr sentant une Bourgeois J Robert P H Ferkous A 113 fl che indiquant le sen
3. apparaissent galement que l on peut distinguer de ceux pr sents chez le sujets g s sains En particulier la vision des contrastes est d ficitaire plus sp cifiquement pour les grandes lignes des sc nes visuelles basses fr quences spatiales et la vision des couleurs est galement alt r e Cronin Golomb 1995 Ces troubles bas niveau influent tr s probablement sur la perception visuelle haut niveau mais des m ca nismes neuronaux plus int gr s peuvent galement tre d ficitaires et alt rer la recon naissance des stimuli pr sents dans l environnement Anstey et al 2002 Il est im portant de caract riser ces d ficits de perception haut niveau ainsi que les m ca nismes neuronaux sous jacents afin de comprendre les difficult s quotidiennes que peuvent rencontrer sujets g s et patients Voie dorsale localisation et perception des mouvements obgrpan tal Cortex visuel aire primaire v1 Secondaire v2 Tertiaire V3 V4 V5 Voie ventrale reconnaissance forme et couleur Figure 1 voies visuelles ventrale et dorsale IRIT R my F 37 Le traitement de notre environnement visuel repose sur deux voies neuronales dis tinctes fonctionnant en parall le voies dorsale et ventrale cf figl La voie dorsale du cortex visuel occipital jusqu au cortex pari tal est impliqu e dans le traitement visuo spatial et visuo temporel de la sc ne c est dire la localisation
4. chaque fois qu un indice par exemple l image d un animal appara tra dans une s rie d images ou apr s un certain d lai par exemple toutes les 10 minutes et ceci tout en r alisant une autre t che dite t che primaire par exemple de d nomination de l ensemble des images Selon la nature de la r cup ration la m moire prospective est de type event based quand un indice externe induit la r cup ration ou de type time based quand la r cup ration est bas e sur l estimation et le contr le du temps Ainsi la r cup ration doit avoir lieu soit un moment pr cis soit dans un intervalle de temps pr cis Les processus de rappel sont alors auto initi s c est dire mis en place par l individu lui m me Dans le vieillissement normal l effet de l ge semble plus marqu pour les t ches time based qui solliciteraient plus de processus auto initi s que les t ches event based Cependant les t ches sont souvent de complexit diff rente et de ce fait diffi cilement comparables Par ailleurs des liens ont t mis en vidence entre la m moire prospective et le fonctionnement ex cutif la m moire de travail la vitesse de traite ment et la m moire pisodique r trospective Nous avons une tude dont l objectif tait d examiner les modifications li es l ge dans des t ches de m moire prospec tive event based et time based ainsi que d tablir les liens entre ces performances e
5. IRIT 64 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 personnes g es d pendantes souffrant de la maladie d Alzheimer et d autres mala dies d g n ratives 2 4 G rontotechnologies Le d veloppement de ces objets techniques n est donc pas neutre au regard du so cial leur utilit n est pas le r sultat de la seule analyse des besoins des usagers mais elle r pond la conjonction de multiples probl mes r soudre qu ils soient scientifiques et techniques au sein de la communaut savante ou encore politiques conomiques sociaux thiques etc Dans le champ de la g rontologie ces objets techniques sont cependant par s ac tuellement de vertus magiques La t l surveillance va permettre de traquer les moindres alarmes dans l intimit de la personne g e pour alerter les services d aide le t l monitoring se substitue la visite du m decin la g olocalisation poursuit le p p fugueur Mais derri re ces bonnes intentions inscrites dans le dispositif se cachent des inscriptions et prescriptions de diverses natures des attentes en terme de performance organisationnelle ou conomique du syst me de soin ou de r duction de la d pense publique associ e la d pendance des r f rentiels de pratiques profes sionnelles en mutation des normes des cat gories des constructions sociales de la vieillesse Les sociologues du vieillissement ont du
6. tude et se sont montr es tr s coop ratives et int ress es pour y participer La dur e totale de l tude a t de 2 mois 2 Pr sentation et utilisation du t l phone La pr sentation la d monstration et les entra nements quant l utilisation de la solution se sont d roul s au domicile de chacune des parti cipantes une demi journ e ayant t consacr e chacune d entre elles La premi re tape a consist expliquer le fonctionnement m me du t l phone portable et de son utilisation avec l cran tactile Pour les deux utili satrices ne se servant qu occasionnellement voire jamais d un t l phone portable une attention particuli re a t port e leur bonne compr hension d l ments tels que par exemple la mise en veille du t l phone et la mani re d en sortir L utilisation de l cran tactile a demand un long moment d entra nement en particulier pour r pondre au t l phone lors d un appel sur le mod le de t l phone utilis r pondre un appel se fait n cessairement par l cran tactile en faisant glisser un symbole sur la largeur de l cran Cela a t au d but tr s peu intuitif pour les participantes habitu es d cro cher physiquement un combin ou tout du moins appuyer sur un bouton physique Une fois une utilisation correcte du t l phone acquise la pr sentation de la solution FilHarmonie en elle m me a pu avoir lieu Les explic
7. Bowman D Gabbard J Hix D A Survey of Usability Evaluation in Virtual Envi ronments Classification and Comparison of Methods Presence Teleoperators and VirtualEnvironments 1996 11 4 404 424 Burgess et al 2006 Burgess N Trinkler I King J Kennedy A Cipolotti L 2006 Impaired Allo centric spatial memory underlying topographical disorientation Reviews in the neuro sciences 17 239 251 Castilla Rilo et al 2007 Castilla Rilo J Lopez Arrieta J Bermejo Pareja F Ruiz M Sanchez Sanchez F Trincado R Instrumental activities of daily living in the screening of dementia in population studies a systematic review and meta analysis International journal of geriatric psychiatry 2007 22 829 836 IRIT 54 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Charness 2008 Charness N Aging and Human Performance Human factors 2008 50 3 548 555 Clarys et al 2002 Clarys D Isingrini M amp Gana K 2002 Mediators of age related differences in recollective experience in recognition memory Acta Psychologica 109 315 329 Craik 1990 Craik F I M 1990 Changes with normal aging A functional view In R J Wutman et al Eds Advances in neurology 51 Alzheimer s disease pp 201 205 New York Raven Czaja et al 2007 Czaja S J Charness N Fisk A D Hertzog C Nair S N Rogers W A Sharit J Factors predicting the use of te
8. D autre part la fr quence de r sonnance des bulles est li e leur rayon Comme les grosses bulles n apparaissent que rarement dans la nature sauf quand un tr s gros objet tombe dans l eau nous supprimons les candidats dont la fr quence est inf rieure 800 Hz Nous supprimons galement les candidats situ s sur des trames har moniques dont la fr quence fondamentale est en dessous de ce seuil L tape de s lection se termine par la localisation de l attaque du son associ au minimum local d nergie situ entre le candidat et 100 millisecondes avant celui ci Nous supposons que le candidat trouv correspond au d but du son de bulle 3 3 2 D cision dans un plan temps fr quence Dans cette phase nous allons consid rer l ensemble du spectrogramme est asso cier une zone temps fr quence chaque bulle A partir des mod les physiques de vibration nous pouvons exprimer l amortissement de la vibration en fonction de la fr quence de r sonance et ainsi associer des zones temporelles sup rieures pour les grosses bulles qui provoquent des sons graves La taille fr quentielle des zones est fixe et fix e 500Hz ce qui permet de contenir les variations fr quentielles de la bulle Nous consid rons les zones situ es avant pr zone et apr s post zone la bulle d air cf figure 6 Comme les vibrations sont des l ments discrets nous supposons que l nergie sera principalement situ e dans la
9. Ga stel Y Onifade Fagbemi C Trophy F Karaman S Benois Pineau J M gret R Pinquier J Andr Obrecht R Dartigues J F 2011 Autonomy at home and early diagnosis in alzheimer disease usefulness of video indexing applied to clinical issues the immed project Journal of Alzheimer s and Dementia vol 7 no 4 pp 245 Geffen et al 2011 Geffen M N Gervain J Werker J F Magnasco M O 2011 Auditory perception of self similarity in water sounds Frontiers in Integrative Neuroscience vol 5 Guyot et al 2012 Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 2012 Water flow detection from a wearable device with a new feature the spectral cover Proceedings of the 10th International Workshop on Content Based Multimedia Indexing CBMI IEEE Guyot et al 2013 Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 2013 Water sound recognition based on physical models Proceedings of the 38th International Conference on Acoustics Speech and Signal Processing ICASSP IEEE Guyot Valero et al 2013 Guyot P Valero X Pinquier J Alfas F 2013 Two step detection of water sound events for the diagnostic and monitoring of dementia Proceedings of the International Conference on Multimedia and Expo ICME IEEE Karaman 2011 Karaman S Benois Pineau J M gret R Pinquier J Ga stel Y Dartigues J F 2011 Activities of daily living indexing by hierarchical hmm for dementia diagnostics Content Based Multimed
10. RICOEUR P 2003 La M moire l Histoire L Oubli Paris France Le Seuil THOMAS C et PASCAL A 2008 Vers une m thodologie de co conception orient e usages Analyser les usages des syst mes d information et des TIC quelles d marches quelles m thodes BENEDETTO MEYER M et CHEVALLET R dir Lyon France Editions du r seau ANACT TROMPETTE P et BLANCO E 2009 L usage en conception Projeter sans fermer la carri re sociale des innovations Comment les acteurs s arrangent avec l incertitude CHALAS Y GILBERT C VINCK D dir Paris Edition des Archives contemporaines pp 97 115 TROMPETTE P et VINCK D 2009 Retour sur la notion d objet fronti re Revue d anthropologie des connaissances Vol 3 n 1 p 5 27 TRONTO J 2009 Un monde vuln rable Pour une politique du care Paris France La D couverte VAN CAMPENHOULD L CHAUMONT J M FRANSSEN A 2005 La m thode d analyse de groupe Applications aux ph nom nes sociaux Paris France Editions Dunod IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 75 D ploiement et exp rimentation d un syst me socio technique pour la surveillance des activit s comportementales de personnes en perte d autonomie dans un habitat intelligent gt Eric Campo LAAS Toulouse Adrien van den Bossche Nadine Vigouroux Fr d ric Vella IRIT Toulouse Xavier Daran IUT Blagnac Edyta Osuch Jean Claude Marqu
11. San Antonio USA p 728 733 IRIT 98 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 CHARLON Y BOURENNANE W CAMPO E 2011 Mise en ceuvre d une plateforme de suivi de l actim trie associ e un syst me d identification Symposium Mobilit et Sant Ax les thermes France YONGLI G YIN OS HAN PY 2012 State of the art a study on fall detection Man Cybern B Cybern Vol 42 p 729 739 LOMBARDI A FERRI M RESCIO G GRASSI M MALCOVATI P 2009 Wearable wireless accelerometer with embedded fall detection logic for multisensor ambient assisted living applications IEEE Sensors p 1967 1970 BUZAN D SCLAROFF S KOLLIOS G 2004 Extraction and clustering of motion trajecto ries in video 17 International Conference on Pattern Recognition Vol 2 p 521 524 ZHANG Z HUANG K TAN T 2006 Comparison of similarity measures for trajectory clustering in outdoor surveillance scenes 18 International Conference on Pattern Recognition Vol 3 p 1135 1138 NOURY N FLEURY A RUMEAU P BOURKE AFF LOIGHIN GO RIALLE V LUN DY JE 2007 Fall detection Principles and Methods 29 International Conference of the IEEE EMBS Lyon France Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 99 Analyse du discours et maladie d Alzheimer Vers une prise en charge non m dicamenteuse de type orthophonique Hyeran LEE Praxiling UMR 5267 CNRS amp U
12. analyser ses d placements La proc dure de validation d usage 1 Recrutement des participants L utilisation de la solution FilHarmonie a t propos e quatre personnes dans le cadre des Ateliers M moire organis s par le CMRR et la mairie de Nice Sur les quatre propositions trois personnes ont accept de participer et se sont montr es int ress es volontaires et curieuses de tester la solution Les utilisatrices sont trois femmes g es de 66 71 et 82 ans Leur niveau de familiarisation des nouvelles technologies est vari l une d elle poss de un ordinateur et utilise internet occasionnellement de plus elle utilise un t l phone portable pour passer des appels et envoyer des mes sages une deuxi me utilise un ordinateur occasionnellement pour envoyer IRIT 114 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 des mails et utilise occasionnellement un t l phone portable pour recevoir des appels la troisi me ne s est jamais servi d un ordinateur et n utilise jamais de t l phone portable Les trois participantes n ont jamais utilis de t l phone portable avec un cran tactile Toutes trois utilisent un agenda papier pour noter l ensemble de leurs rendez vous et de leurs activit s qu elles n emm nent pas avec elles dans leurs d placements L une d elles utilise galement des post it Les trois utilisatrices ont bien compris l int r t de l
13. galement d ordre qualitatif et existent tant sur le plan cognitif que c r bral Par ailleurs si la diminution avec l ge de certaines perfor mances ne fait pas de doute il faut souligner que le vieillissement normal n est pas synonyme de d ficit une id e importante pour les sujets g s mais aussi pour les chercheurs dont la conception pr alable peut tre la source de biais Aujourd hui nombre d tudes insistent au contraire sur les capacit s qui se maintiennent avec l ge ou qui se modifient de fa on positive conduisant ainsi au concept de vieillissement r ussi Enfin tant dans le vieillissement normal que dans la maladie d Alzheimer il est n cessaire de mieux comprendre les m canismes de compensation qui semblent d pendre de la r serve cognitive fond e sur des caract ristiques g n tiques mais aussi forg e tout au long de la vie Kalpouzos et al 2008 R f rences Bejanin A Villain N Viard A Laisney M Eustache F amp Desgranges B 2010 Imagerie fonctionnelle de la m moire aux stades pr coces de la maladie d Alzheimer dysfonctionnements et m canismes compensatoires Revue de Neuro psychologie 2 145 156 Cabeza R 2002 Hemispheric asymmetry reduction in older adults the HAROLD model Psychology and aging 17 85 100 Cabeza R Anderson N D Locantore J K amp McIntosh A R 2002 Aging gracefully compensatory brain activity in high performing older adult
14. identification aux balises qui par la suite relient cette trame au PC central via les CPL Les deux informations infrarouge et ZigBee sont fusionn es et enregistr es dans la base de donn es La disponibilit d un syst me de surveillance peut conduire des mesures perma nentes et donc permet de proposer trois types de surveillance la surveillance dans les p riodes d isolement intimit naturelles comme la sur veillance de nuit on peut ainsi acc der des caract risations utiles des insom nies agitations nocturnes somnambulismes fugues le suivi longitudinal et la d tection pr coce des changements comportementaux l int r t est de suivre par exemple l volution d une convalescence ou inverse ment l aggravation d une maladie chronique Plus largement cette surveillance organis e domicile peut tre une voie de suivi de la fragilit telle que carac t ris e par les crit res de Fried Fried et al 2001 Fried et al 2004 pour d ce ler le d but d une affection du vieillissement et la traiter son stade le plus pr coce la surveillance continue de certains risques sp cifiques ou de certaines affec tions en int grant dans le syst me HOMECARE d autres types de capteurs Ainsi dans l exp rimentation de l h pital local de Caussade 81 les TAG qui quipent IRIT 92 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 les patients int grent
15. rithmes de calcul et d analyse particuli rement quand le nombre de donn es pour d crire une situation est faible Il serait ainsi n cessaire de mettre en place un syst me d indice de confiance permettant d informer l utilisateur du degr de certitude vis vis de l information communiqu e En effet il est possible qu un seul capteur ne nous d livre pas assez d information 5 2 Repr sentation des activit s Une partie importante de l application concerne la visualisation de l activit du patient au sein de la maison intelligente Il s agit ici de r cup rer les donn es perti nentes via une base de donn es adapt e et de proposer des courbes d volution carac t ristiques des activit s comportementales de la personne suivie La mod lisation comportementale est propos e partir des donn es de pr sence et des donn es issues des actions et interactions de l individu avec son environnement actions d ouverture fermeture des occultants allumage extinction des clairages acc s au d part du domicile de mani re d une part d finir son profil perceptif moteur et cognitif et d autre part laborer un premier diagnostic automatique du contexte vis e de d pistage L application propose ainsi 6 types de repr sentation de l activit du patient les derni res alertes relev es chute entr es et sorties de l occupant tat de l clairage de la maison
16. 136 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 troubles de type mn siques ou langagiers Derouesn Lagha Pierucci Thibault Baudouin Madec amp Lacomblez et al 2000 Crutch Rossor amp Warrington 2007 Lorsque nous utilisons un objet nous mobilisons des capacit s sp ci fiques pour effectuer nos mouvements en lien avec l objet ce sont les ca pacit s praxiques La majorit des travaux visant tudier les capacit s praxiques dans la M A s appuient sur la d finition propos e par Liepmann 1920 Liepmann consid re l apraxie comme un trouble de la production du geste cons cutif un d ficit dans la formulation d un programme moteur apraxie id atoire ne pas savoir quoi faire ou un d ficit dans la mise en place du geste apraxie id omotrice ne pas savoir comment faire Ainsi dans ce mod le l apraxie est appr hend e uniquement comme un d ficit portant sur la production du geste Or des difficult s praxiques peuvent se manifester dans des t ches o la r alisation du geste n est pas demand e conduisant des tableaux cliniques vari s De Renzi 1988 Della Sala et al 1987 Pillon et coll 1995 Travniczek Marter et al 1993 Rapcsak et al 1989 De plus des divergences existent propos de sa pr va lence et du stade d volution dans lequel ces troubles surviennent Crutch et al 2007 Derouesn et al 2000 Pour certains auteurs les troubles
17. ARC scores 7 R cup ration RLA2 vs Reconnaissances 20 OBJETS 20 OBJETS 20 OBJETS B n fice Reconnaissance COMMUNS Issus de Tssus de Indices d erreurs et de Fausses m moires e Sur rappels A et B Intrusions et pers v rations Sur reconnaissance FR source leurres B cat gories s mantiques cat gories s mantiques FR s mantiques leurres A Figure 2 e Environnement virtuel et proc dure utilis s dans le HOMES test Tout comme le CVLT dont l efficacit est reconnue pour l identification des d fi cits s lectifs des m canismes d apprentissage et de m moire de la maladie d Alzheimer eg Lekeu et al 2010 le HOMES test permet partir de deux listes d objets s mantiquement reli es 2 versions d objets plac s dans l appartement permet un examen analytique du fonctionnement de la m moire en d livrant des mesures d apprentissage ie essais successifs de rappels libres d oubli effet d interf rence proactive de traitement strat gique l encodage regroupements s mantiques r alis s lors du rappel ou la r cup ration comparaison rappel vs Reconnaissance ou de fausses reconnaissances FR Pour le dernier indice deux types de FR sont sond s FR s mantique vs FR de source en anglais Gist FR vs Source based FR Les FR de Source correspondent des erreurs de source entre deux v nements r ellement v cus e g confusion entre deux listes d obj
18. Cermak L S Kramer J H 1991 Profiles of demented and amnesic patients on the California verbal learning IRIT Sauz on H D jos M Balland E Consel Ch N Kaoua B 55 test implications for the assessment of memory disorders Psychological assess ment 3 1 19 26 Derouesn amp Guigot 1995 Derouesn C Guigot J A caregiver form of the Cognitive Difficulties Scale for assessment of functional impairment in daily life in Alzheimer s disease In Bergener M Finkel SI eds Treating Alzheimer s disease and other dementias New York Springer Publishing Co 1995 318 28 Derouesn 2005 Derouesn C 2005 Signification de la plainte mn sique ou de quoi se plaint on lorsqu on se plaint de la m moire Neurologie Psychiatrie G riatrie 25 pp 14 18 Flynn et al 2003 Flynn D Van Schaik MP Blackman T Femcott C Hobbs B Calderon C Developing a virtual reality based methodology for people with dementia a feasibility study Cyberpsychol Behav 2003 6 6 591 611 Folstein et al 1975 Folstein M F Folstein S E McHugh P R Minimental state A practical method for grading the cognitive state of patients for the clinician Journal of Psychiatric Re search 12 1975 189 98 Grober amp Buschke 1987 Grober E Buschke H Genuine memory deficits in dementia Developmental Neu ropsychology 1987 3 13 36 Hawthorn 2000 Hawthorn D Possible implications of
19. Fouquet Y Daynes P Chiri V Vuillerme N 2011 Towards a general framework to assess and promote Technologies and Services for Age ing Health and Autonomy Presented at 15e Congr s de m trologie 3 6 octobre Paris France Scriven P 1967 The methodology of evaluation In Perspectives of Curriculum Evaluation ed R Tyler R Gagne M Scriven pp 39 83 Chicago Rand McNally Venot A Burgun A Quentin C eds 2013 Medical Informatics e Health fundamentals and applications London Springer Verlag IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 21 Modifications du fonctionnement cognitif au cours du vieillissement normal et de la maladie d Alzheimer Etudes cognitives et par imagerie c r brale morphologique et fonctionnelle B atrice Desgranges Inserm U1077 Universit de Caen Basse Normandie Ecole Pratique des Hautes Etudes Caen R SUM Le vieillissement normal s accompagne d un d clin de certaines fonc tions cognitives et ce d clin est li au moins en partie un d clin des fonctions ex cutives L hypoth se frontale a t propos e pour rendre compte de ce ph nom ne Des exemples sont pris dans les domaines de la m moire pisodique de la m moire prospective et de la th orie de l esprit L imagerie c r brale apporte des arguments cette hypoth se frontale en montrant que la diminution li e l ge du volume de substance grise et de la consommation c
20. Pour chaque sujet la pr cision pourcentage de bonnes r ponses et le temps de r action TR moyen sont d termin s IRIT R my F 39 XX eR G1 G2 G3 G4 100 750 Ce 35 z 95 4 700 35 a 5 4 xX 15 90 650 amp 3 Pe a fo EJ 5 T 2 41 LE 3 3 3S Y 2 35 600 gt 2 amp 1 s 3 30 550 2 3 4 LAS 5 75 500 25 7 70 450 9 35 Cc Figure 3 performances globales sur sc nes congruentes et incongruentes a gauche et effet de congruence diminution de pr cision et augmentation du TR en moyenne sur les 4 groupes d age a droite Cette t che de cat gorisation rapide d objets a t facilement r alisable par tous les sujets les sujets de plus de 75 ans ont eu une pr cision moyenne de 90 5 1 4 Dans tous les groupes d ge les sujets ont t moins pr cis et moins rapides quand la sc ne tait incongruente fig 3 partie gauche Nous d finissons l effet de congruence sur la cat gorisation de l objet comme la diff rence de performance en pr cision et TR entre les conditions incongruentes et congruentes Chez la tr s grande majorit des sujets test s la condition incongruente entra ne la fois une baisse de pr cision et une augmentation du TR par rapport la condition congruente De plus chez les sujets sains on observe une augmentation de l effet de congruence avec l ge fig 3 partie droite Tous
21. alit ces objets s esquissent la crois e des r cits d acteurs immerg s dans des mondes so ciaux diff rents et leurs supports se n gocient progressivement Ils sont porteurs des inerties propres aux environnements dans lesquels sont immerg s les acteurs et ga lement des r v lateurs de ces inerties Les r cits permettent de converger vers des sp cifications consensuelles ou conflictuelles sur lesquelles il faut s expliquer Ces objets fronti res peuvent tre alors appel s faire merger un objet appropri et valid ou encore se difracter en une multitude de caract ristiques propres nourrir l invention de divers autres objets utiles 4 Divaguer avec le grand ge ou l art du d placement 4 1 D payser les probl matiques sociotechniques autour de la vieillesse Assister des personnes g es atteintes de troubles de la m moire pisodique dans leur d placements dans un environnement familier mais qui d borderait de l espace clos du domicile n est pas un nonc de hasard Le choix de cet objectif assign permet aussi de d placer l cosyst me du projet de conception vers des ter rains moins balis s Il s agit de faire divaguer le troupeau communautaire vers une herbe suppos e plus verte En premier lieu le projet MOF s inscrit nous l avons dit en filiation de deux PEPS interdisciplinaires cofinanc s par l INSHS et l INS2I qui constituaient en quelque sorte u
22. cole des Mines pp 159 177 BACQUE M H REY H SINTOMER Y dir 2005 Gestion de proximit et d mocratie participative Une perspective comparatiste Paris France La D couverte BACQUE M H et SINTOMER Y dir 2011 La d mocratie participative Histoire et g n alogie Paris France La D couverte IRIT Rouyer A Casula M 73 BLONDIAUX L et FOURNIAU J M 2011 Un bilan des recherches sur la participation du public en d mocratie beaucoup de bruit pour rien Participation Vol n 1 pp 8 35 CALLON M LASCOUMES P BARTHE Y 2001 Agir dans un monde incertain essai sur la d mocratie technique Paris Le Seuil CALLON M 2006 La Th orie de l acteur r seau in Sociologie de la traduction Textes fondateurs AKRICH M CALLON M LATOUR B Paris Presses de l cole des Mines pp 159 177 CALLON M 2007 L innovation sociale Quand l conomie devient politique L innovation sociale Emergence et effets sur la transformation des soci t s Klein J L et Harrisson D dir Qu bec Canada Presses universitaires du Quebec CARADEC V 1999 Vieillissement et usage des technologies Une perspective identitaire et relationnelle R seaux vol 17 n 96 pp 45 95 CLEMENT S DUBREUIL C MILANOVIC F 1999 Figures de la vieillesse et technologie de la vigilance R seaux vol 17 n 96 pp 121 143 GOULET F et VINCK D 2012 L innovation par retrait Contribution une sociolo
23. e d efficience cognitive optimale mais galement sur la fatigue physique et psychologique Les protocoles viseront tre le plus simples possible et des temps de repos seront am nag s Le cycle veille sommeil et les habi tudes de vie du volontaire seront pris en compte tant lors de l criture du protocole que lors de la demande de consentement Il est illusoire de vouloir obtenir la partici pation d un volontaire MA lorsqu il est engag dans une autre activit exclusive par exemple s il est en phase d attend d un transport qui doit lui permettre de regagner son domicile 3 Ethique et collaboration multidisciplinaire La recherche technologique chez des personnes pr sentant des troubles cognitifs pr sente des n cessit s li es son objet m me D une part des corpus de comp tence distincts doivent tre mis en uvre pour obtenir un r sultat voire des r sultats compl mentaires dans des approches de disci plines diverses Vont devoir s ajouter des comp tences ing nieuriales de sciences humaines et sociales m dicales Pour pouvoir s imbriquer efficacement ces comp tences vont tre associ es par des personnes dont la connaissance des lexiques et us propres va autoriser un r le de m diateur Ce r le de m diateur est le plus souvent b tit sur une comp tence mixte qui donne la l gitimit Si l quipe de recherche ne dispose pas d s la r flexion initiale d une personne pouvant assurer cett
24. et des Technologies et Services de Sant Domicile et d Autonomie TSSDA Cette cr ativit pr tend ouvrir des voies nouvelles d am lioration des conditions de vie des personnes et de modernisation des m tiers m dicaux du soin ou de l accompagnement Elle tend r pondre des besoins de s curit au domicile ou en institution d assistance m dicalis e en tout lieu de liens sociaux et interg n rationnels de confort de vie d all gement du fardeau d accompagnement des malades etc Carr 2013 Comment identifier dans ce foisonnement d innovations technologiques conjointement produit par les voies tech noscientifique et commerciale celles qui apporteront des r ponses utiles et r alistes aux besoins pressants en mati re d assistance m dicalis e au domicile de parcours de soins des personnes fragiles de coordination d optimisation et de tra abilit des services et des interventions de communication et de partage de donn es entre inter venants de soutien des aidants etc L valuation multiaxiale et pluridisciplinaire peut apporter une r ponse cette question 2 TEMSED une approche d valuation multiaxiale et pluridisciplinaire 2 1 Finalit L valuation des technologies et services dans le domaine de la sant et de l autonomie domicile Piau et Rialle 2012 Rialle et al 2013 r pond la finalit thique d appuyer toute affirmation concernant une action en l occurre
25. finie par Smith et al 1999 sous le terme de slip errors Nous avons calcul une ANOVA a un facteur sur les quatre classes du MMSE Cette analyse montre une diff rence significative F 3 626 18 067 Pyaue 3 001 10 11 Figure 2 Cependant le test de Tukey montre qu il y a une diff rence significa tive entre les classes de MMSE 10 14 et 15 20 avec Pyaiue 3 618 10 10 14 et 21 26 avec Pyaiue 0 10 14 et 27 30 avec Pvalue 0 et finalement entre 15 20 et 27 30 avec Pyalue 9 62578 107 Toutes les autres interactions sont non significatives Puis nous avons calcul une ANOVA un facteur sur la technique d interaction Celle ci montre une diff rence significative F 2 626 21 955 Palue 6 082 107 Figure 3 Puis nous avons proc d aux tests de Tukey qui montrent qu il a une diff rence significative entre les techniques CL et CAM avec Pyalue l 10 7 et DR et CAM avec Pyatue 0 wo 10 1 0000 0000 ad T T T T 10 14 15 20 21 26 27 30 Figure 2 Le nombre de clics erron s en fonction des classes de MMSE IRIT Vella F Vigouroux N Boudet B Rumeau P 129 wo Oo o o o o 2 o Oo Oo o o o o o un o o o o i o o o o Ld o o T T T CAM CL DR Figure 3 Le nombre de clics erron s en fonction des techniques d interaction Nous avons ensuite proc d une analyse ANOVA deux facteurs
26. gions temporales m dianes Le but de ce travail est de d terminer d ventuels d ficits de vision haut niveau chez les sujets g s et patients souffrant de MA au stade pr coce Nos pre miers r sultats montrent que la reconnaissance d objets est alt r e chez le sujet g en particulier quand l objet est pr sent en contexte incongruent Chez les patients la reconnaissance d objets est galement alt r e certains patients pr sentant des temps de r action tr s courts associ s un fort taux d erreurs et d autres pr sentant peu d erreurs mais des temps de r action tr s ralentis Ces d ficits pourraient tre reli s une hypo activit des r gions temporales m dianes E MOTS CL S MA pr coce vieillissement sain vision sc nes naturelles cat go risation d objets congruence objet contexte E ABSTRACT High level visual tasks such as object or scene recognition involve medial temporal regions The objective of this work is to characterize poten tial high level visual deficits in elderly subjects and mild AD patients Our first results show that object recognition is altered in elderly subjects especially when the object is presented in an incongruent context In mild AD patients object recognition is also altered with some patients evidencing very short reaction times together with high error rates and other patients evidencing few errors but increased reaction times These
27. moyenne ou forte il est capable de d tecter du simple passage d une personne jusqu au mouvement d un membre bras t te L intervalle de temps entre chaque d tection est param trable de 0 5 sa2s des capteurs de pr sence pi zo lectriques Ces capteurs se pr sentent sous la forme d un coussin plat que l on place sous le matelas de la personne suivie Ce sont des capteurs de pr sence au lit qui d tectent les couchers et les levers du pa tient Ces capteurs permettent de conna tre le nombre de fois o le patient s est le v ou s est couch ainsi que le temps pass par celui ci dans son lit A partir de ces informations on enrichit le mod le de comportement de la personne C est un choix d j ancien qui a conduit plusieurs tudes sur la d ambulation de certains patients notamment de nuit et sur l agitation des patients pendant leur sommeil Campo et al 2010 Chan et al 2003 Bettahar F Bourennane W Charlon Y Campo E 89 2 1 2 Le dispositif port sans fil Le syst me port d velopp au LAAS se compose de deux parties Figure 1 un metteur radio port par le patient le TAG un r cepteur radio plac dans la zone surveiller la Balise La communication radio entre ces l ments exploite la technologie IEEE 802 15 4 ZigBee 2005 Le choix de ce protocole est particuli rement adapt notre applica tion car il consomme tr s peu d nergie Le d
28. ouverture et fermeture des occultants horaires de r veil et de coucher du patient r partition du temps pass dans chaque pi ce L interface d velopp e s adresse au surveillant de l application m decin r f rent personnel soignant mais galement l usager lui m me Seuls les droits d acc s diff rencient les donn es accessibles par l un ou l autre Le m decin par exemple acc de une vue globale de ses patients et quelques informations de l ordre de l tat civil Lorsqu il choisit un patient il acc de son dossier avec les onglets suivants IRIT 82 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Activit du Patient concernant les donn es renvoy es par les capteurs de l habitat Cet onglet permet un suivi personnalis du patient dans son habitat Dossier Patient contenant les informations personnelles et m dicales du pa tient Ces donn es sont modifiables Plan Maison qui contient le plan de l habitat du patient La Figure 4 pr sente un exemple des informations fournies partir de la base de donn es lActivite du Patient Dossier Patient Plan Maison Modifier les seuils d alerte Historique des alertes Y Demi res alertes relev es Type d alerte Date Heure Valider l alerte CHUTE 20120024 10400 Nelder CHUTE 2012 0930 04 56 00 Valider CHUTE 2012 04 01 20 12 46 Valider P Horaires denti e et de so
29. praxiques n appara traient qu au stade s v re de la M A Rapcsak et al 1989 Della Sala et al 1987 Pillon et coll 1995 Edwards et al 1991 alors que d autres tudes mettent en vidence la pr sence de ces troubles des stades pr coces de la maladie Derouesn et al 2000 Crutch et al 2007 Les divergences constat es pourraient tre le r sultat de la variabilit des protocoles d valuation propos s eux m mes traduisant de conceptions th o riques diff rentes de l apraxie De m me le caract re h t rog ne des mani festations cliniques observ es au cours de la MA pourrait contribuer la variabilit des profils Heilman Rothi 1997 Joanette Ska Poissant amp B land 1992 Rapoport 1991 Davidson et al 2010 Dans ce travail nous utiliserons un mod le proposant une structuration plus compl te des praxies Roy 1983 Roy et Square 1985 Rothi Ochipa amp Heilman 1991 Cubelli et al 2000 Dans cette formulation le traite ment des praxies repose sur deux syst mes un syst me de production et un syst me conceptuel appel le syst me praxique s mantique SPS Le premier syst me serait celui de production du geste qui comprendrait les composantes sensori motrices n cessaires leur ex cution Le second le SPS pourrait tre dichotomis son tour en deux sous syst mes a le syst me de connais sances conceptuelles qui contiendrait les informations sur les objets et l
30. quip s de balises d tectrices pour identifier le patient et le localiser dans le service les donn es sont r cup r es par diff rentes voies HF r seau ZigBee et cou rants porteurs le patient est quip d un TAG metteur qui servira son identification et sa lo calisation Cet H pital abrite une unit qui accueille des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer ce qui interdit toute coop ration v ritable avec le patient et toute tenta tive de faire porter le TAG de mani re visible Avec l appui de l quipe soignante le TAG a t conditionn pour tre plac dans le dos des patients il semble que ce soit une solution explorer acceptable condition de travailler encore sa miniaturisation Group Activity Area ZED Location Patient Area Figure 3 Architecture d ploy e au sein d une unit de soin Alzheimer Les capteurs infrarouges ont t d ploy s dans les zones communes dans le but de suivre l activit des personnes patients personnels visiteurs de l unit Ce para m tre permet l quipe m dicale d identifier les p riodes risques et donc d am liorer la surveillance Bettahar F Bourennane W Charlon Y Campo E 95 Deux applications au niveau logiciel sont disponibles dans le PC install dans le local de service du personnel m dical une premi re qui collecte enregistre localise et envoie des alertes sur le t l phone port
31. s de la vie quotidienne 147 Patrice GUYOT Julien PINQUIER IRIT Toulouse R gine ANDRE OBRECHT IRIT Toulouse Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 Particularismes de la recherche technologique au profit des personnes pr sentant une maladie d Alzheimer ou un syndrome apparent gt Pierre Rumeau Laboratoire de G rontechnologie la Grave CHU Toulouse G rontop le UMR1027 Inserm UPS Nadine Vigouroux Fr d ric Vella IRIT Toulouse Blandine Boudet Th r se Giacobini Laboratoire de G rontechnologie la Grave G rontop le CHU Toulouse E RESUME La recherche technologique au profit des personnes pr sentant une maladie d Alzheimer ou un syndrome apparent pr sente des particularit s qui la distinguent tant de la recherche technologique que de la recherche m dicale clas siques Le sujet d tude implique un couple outil usager il doit donc prendre en compte les particularit s de la maladie neurod g n rative qui vont avoir une influence tant sur la structuration de l tude que sur l interaction entre l homme et le dispositif Ces particularit s sont les r percussions de la maladie elle m me sur la participation de l usager capacit consentir trouble de l adaptation fatigabilit mais gale ment l intrusion des aidants dans son mode de vie La prise en compte de cet environ nement de recherche complexe implique une approche pluridimensionnelle et mu
32. www konnex fr consult le 06 mars 2013 LOONES A DAVID ALBEROLA E JAUNEAU P 2008 La fragilit des personnes g es perceptions et mesures CREDOC cahier de recherche 256 d cembre 2008 83 p Disponible sur internet http www credoc fr pdf Rech C256 pdf consult le 06 mars 2013 NORIMATSU H PIGEM N BARTHE B BOUVILLE J F 2008 Les techniques d observa tion en sciences humaines Armand Collin PICARD F BORDACHAR P DOS SANTOS P 2008 Suivi 4 distance des patients en insuffisance cardiaque MT Cardio Vol 4 n 2 p 104 11 RIALLE V 2007 Technologies nouvelles susceptibles d am liorer les pratiques g rontolo giques et la vie quotidienne des malades g s et de leur famille Paris Rapport pour le Minist re de la Sant et des Solidarit s mai 2007 74 p Disponible sur internet http www globalaging org elderrights world 2007 tech pdf consult le 06 mars 2013 VIVAGO 2012 Disponible sur internet http www vivago fr SAS consult le 06 mars 2013 WEBER M VEROLLET Y 2011 La d pendance des personnes g es JO RF conseil co nomique social et environnemental juin 2011 79 p Disponible sur internet http www ladocumentationfrancaise fr var storage rapports publics 114000337 0000 pdf consult le 06 mars 2013 IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 87 HOMECARE une plateforme technique de surveillance pour le suivi actim
33. 2 E 2 o o Ag Patient DTA Ag Patient DTA Figure 3 e R sultats obtenus sur les diff rents indices HOMES selon le groupe de participants g s vs DTA IRIT Sauz on H D jos M Balland E Consel Ch N Kaoua B 51 6 Conclusion Ainsi lorsque les m canismes de la m moire sont mis en uvre dans des situa tions r alistes proches du quotidien ie comme dans le HOMES test leurs mesures sont reli es aux difficult s quotidiennes de m moire rapport es par les personnes g es y compris celle souffrant de DTA Cela illustre combien les applications neu ropsychologique de la RV permettent d enrichir d une dimension cologique le dia gnostic neuropsychologique de la DTA en d passant les limites pr sent es par les tests neuropsychologiques traditionnels et les questionnaires d auto valuation des difficult s cognitives Cette conclusion atteste galement du statut de la cognition quotidienne comme champ de recherche part enti re o la RV comme outil d investigation tiendra une place critique par le contr le exp rimental et la fiabilit des observations qu elle permet Les tudes venir revisiteront certainement sous une perspective situ e les donn es et faits exp rimentaux acquis en laboratoire con cernant le vieillissement normal et pathologique D autres d fis pourront tre relev s par les technologies de RV et notamment ceux relatifs l assistance cognitive des personne
34. 2002 ont test IRIT Desgranges B 29 l hypoth se de la compensation et celle de la d diff renciation en comparant l activit c r brale de sujets jeunes de sujets g s pr sentant les m mes performances que les jeunes et de sujets g s pr sentant des scores inf rieurs une t che de r cup ration de la source en m moire pisodique Chez les sujets jeunes seul le cortex pr frontal droit est activ en accord avec le mod le HERA L activation bilat rale s observe uniquement chez les sujets g s pr sentant des performances similaires aux sujets jeunes favorisant ainsi l hypoth se de la compensation En r alit les deux hypoth ses ne sont pas exclusives Il est en effet possible que les modifications phy siologiques du cerveau qui accompagnent le vieillissement provoquent une d sorgani sation neurocognitive avec diminution de la sp cificit des r seaux neuronaux et mise en jeu de r seaux suppl mentaires potentiellement efficaces Les processus compensatoires et les m canismes neurocognitifs d ficitaires pourraient d ailleurs tre sous tendus par des parties diff rentes du cortex frontal La modification des profils d activation chez les sujets g s comparativement aux jeunes ne se limite pas des activations suppl mentaires du cortex frontal En effet de longue date une diminution des activations corticales post rieures a galement t mise en vidence et la conjonction
35. 23 D butant Mod r F 2 47 p N 13 N 14 Age Moyenne ET 83 21 44 83 54 4 7 83 71 5 16 9 0S NS ann es Rang 75 89 75 90 75 90 Niveau Moyenne ET7 10 57 3 36 11 3 55 8 28 3 47 d tudes 2 58 NS ann es Rang 5 17 5 15 5 15 MMSE Moyenne ET 29 35 0 93 21 77 1 69 16 64 1 9 344 93 lt 001 Rang 27 30 19 24 12 18 La s lection des patients a t r alis e la Consultation de l H pital de jour Alzheimer de Purpan Casselardit Toulouse selon les crit res du NINCDS ADRDA McKahn et al 1984 permettant d exclure tout autre type de pathologie Ainsi tout patient avec une histoire psychiatrique de toxico manie ou des troubles perceptifs vidents et difficult s de compr hension ont t exclus de cette tude Parmi les 27 patients MA la r partition en fonction de la s v rit stade l ger n 13 stade mod r n 14 a t effectu e en fonction du Mini Mental State Examination Folstein et al 1975 Pour le stade d butant les patients ont un score au MMSE entre 19 et 24 et pour le stade mod r entre 12 et 18 2 2 Instruments de mesure La batterie d preuves neuropsychologiques est compos e de 5 t ches is sues du protocole utilis par Bartolo et al 2007 et traduites en fran ais Alikhani 2011 Le mat riel est pr sent sous la modalit visuelle des images d objets pour les quatre premi res t ches et des gestes ex cut s par l exp rimentateur pour la derni r
36. Bayles et al 1992 Cardebat et al 1991 En outre Hilaire 2000 note que l mergence de certains troubles langagiers comme la fr quence des ph nom nes anomiques s av re tre une tape d cisive pour le diagnostic diff rentiel puisque c est elle qui peut permettre de diff rencier la maladie d Alzheimer d autres formes de d mences La maladie d Alzheimer s exprime par ailleurs par une s rie de probl mes cogni tifs et comportementaux Collette et al 2008 Ainsi l examen neuropsychologique joue un r le central dans le diagnostic de la maladie en permettant la mise en vidence des difficult s cognitives apparaissant de mani re progressive Eustache 1993 Or pour tudier les m canismes qui sous tendent les troubles cognitifs la psychologie cognitive n ayant acc s qu aux productions du sujet consid re qu elles poss dent en leur sein les marques des m canismes qui les ont engendr es Barkat Defradas et al 2008 Brouillet et Syssau 2000 En ce sens la production langagi re est un objet d tude privil gi car d une certaine fa on la cognition y est en repr sentation Par cons quent la d termination des indices linguistiques permet d inf rer la nature les caract ristiques et le fonctionnement des m canismes cognitifs Ferrand 1998 Il est galement important de souligner que les performances aux tests neuropsycholo giques e g Mini Mental State Examination Folstein e
37. CONSEL Bernard N KAOUA Forum collaboratif de conception d un assistant personnel l autonomie et au maintien des activit s sociales dans les espaces de vie quotidienne FORAVIQ Pour une m thodologie de l Objet Flou MOF 59 Alice ROUYER Marina CASULA Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 v D ploiement et exp rimentation d un syst me socio technique pour la surveillance des activit s comportementales de personnes en perte d autonomie dans un habitat intelligent 75 Eric Campo LAAS Toulouse Adrien van den Bossche Nadine Vigouroux Fr d ric Vella Xavier Daran Edyta Osuch Jean Claude Marqui Isabelle Etcheverry Pierre Rumeau HOMECARE une plateforme technique de surveillance pour le suivi actim trique de patients Alzheimer 87 Fehd Bettahar Walid Bourennane Yoann Charlon Eric Campo Analyse du discours et maladie d Alzheimer Vers une prise en charge non m dicamenteuse de type orthophonique 99 Hyeran LEE Melissa Barkat Defradas FilHarmonie une aide m moire au bout du fil 109 Jeremy Bourgeois P H Robert Daniel Coya Annie Ferkous Usage de technologies d interaction par des personnes g es atteintes d une maladie d Alzheimer 123 Fr d ric Vella Nadine Vigouroux Blandine Boudet Pierre Rumeau Maladie d Alzheimer et syst me praxique s mantique 135 Elisa Bonnemoy Liliana Rico Duarte Agn s Daurat Reconnaissance de sons d eau pour l indexation en activit
38. F Bourennane W Charlon Y Campo E 97 tre techniquement d ploy Il demande cependant une double validation compl men taire sur un plus grand nombre de cas validation par les patients et leurs familles dans leur diversit et validation clinique pour tablir l int r t m dical et la connexion avec le syst me de soins 6 Remerciements Les auteurs tiennent remercier le personnel soignant de l unit Alzheimer de l h pital de Caussade pour leur collaboration dans les exp rimentations ainsi que l Agence Nationale de la Recherche ANR TecSan et la CNSA pour leur soutien au financement du projet 7 Bibliographie INSEE 2012 Institut national de la statistique et des tudes conomiques Disponible sur internet http www insee fr fr consult le 11 mars 2013 FRIED LP TANGEN CM WALSTON J NEWMAN AB HIRSCH C GOTTDIENER J 2001 Frailty in older adult s evidence for a phenotype J Gerontol A Biol Sci Med Sci Vol 56 n 3 p 146 157 FRIED LP FERRUCCI L DARER J WILLIAMSON JD ANDERSON G 2004 Untan gling the concepts of disability frailty and comorbidity implications for improved targeting and care J Gerontol Biol Sci Med Sci Vol 59 n 3 p 255 263 CAMPO E CHAN M BOURENNANE W ESTEVE D 2010 Remote monitoring platform for prevention and detection of elderly deviant behaviour 3rd International Conference E Medical Systems Fes Maroc CHAN M CAMPO E ES
39. Hatchuel a montr en quoi ce vif int r t se faisait cho d un souci de management de la recherche d veloppement plus performant et performatif Ce souci est galement partag par les pouvoirs publics au nom de la plus value d une co nomie de la connaissance mais il s expliquerait fondamentalement par la difficult des entreprises stabiliser leurs savoirs face une demande constante de diff rentia tion et de renouvellement de produits ainsi que de constantes mutations organisation nelles Hatchuel 2002 Callon 2007 Il semble ainsi admis que le mod le de diffu sion des innovations en vogue jusqu aux ann es 1980 favorisait la distinction entre d une part l artefact technique aux propri t s d finies par des concepteurs et d autre part le milieu social o il s immerge qu il soit propre ou non adopter telle quelle l innovation Goulet et Vinck 2012 Paquette et Blanco 2009 Le recours a la notion d acceptabilit sociale souvent comprise du reste en termes d acceptabilit IRIT 62 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 de la technique ou la mise en uvre de proc dures d valuation des usages rel ve raient plut t de cette perspective Cette notion a aussi pour cons quence de focaliser l attention sur la confrontation technique usager et ouvre la voie par exemple l observation prioritaire des interactions homme machine N an
40. J RASCOL A 1991 Langage et d mences In M HABIB Y JOANETTE M PUEL Eds D mences et syndromes d mentiels approche neuropsychologique Paris Masson p 153 164 CHAND V BAYNES K BONNICI L TOMASZEWSKI FARIAS S 2010 Analysis of idea density AID A manual Disponible sur Internet http mindbrain ucdavis edu labs Baynes AIDManual ChandBaynesBonniciFarias 1 26 10 pdf Consult le 11 mars 2013 COLLETTE F FEYERS D BASTIN C 2000 La maladie d Alzheimer In K DUJARDIN P LEMAIRE Eds Neuropsychologie du vieillissement normal et pathologique Issy les Moulineaux France Elsevier Masson p 105 122 CROOT K HODGES J XUEREB J PATTERSON K 2000 Phonological and articulatory impairment in Alzheimer s disease a case series Brain and language Vol 75 p 277 309 DAVIES R HODGES J KRIL J PATTERSON K HALLIDAY G XUEREB H 2005 The pathological basis of semantic dementia Brain Vol 128 p 1984 1995 DEVEVEY A 2001 Aspects lexico s mantiques du langage dans la maladie d Alzheimer Nouvelles perspectives de recherche Th se de doctorat Universit Lumi re Lyon 2 DIJKSTRA K BOURGEOIS M ALLEN R BURGIO L 2004 Conversational coherence discourse analysis of older adults with and without dementia Journal of Neurolinguistics Vol 17 p 263 283 DUBOIS B FLDMAN H JACOVA C DEKOSKY S BARBERGER GATEAU P CUMMINGS J DELACOURTE A GALASKO D GAUTHIFR S JICH
41. L ergonomie par exemple ne devrait pas tre consid r e apr s les aspects purement techniques mais avant ou au moins en m me temps N anmoins son valuation ne survient qu apr s celle des aspects techniques en raison du fait qu il faut d abord disposer d un objet fonctionnel et fiable phase I pour pouvoir en appr cier ses rapports la personne humaine D ontologie Le Social organisationnel Technologie gt Conception Phasel Phase Il Phase Ill Phase IV Magnitude Figure I Sch ma g n ral 2 4 Univers L une des grandes difficult s de l valuation des TSSDA se situe dans l un des ses plus grands int r ts sa multidisciplinarit Les diff rents acteurs impliqu s dans la conception viennent d horizons aussi divers que les publics pressentis comme utilisateurs potentiels Les objectifs de l valuation ont une signification diff rente en fonction de ces acteurs mais aussi en fonction de la temporalit de l valuation En effet les objectifs seront diff rents selon que l on se place du c t des utilisateurs des fournisseurs ou du dispositif lui m me avant ligne de base pendant phase de tests IRIT Rialle J Sablier B Boudin J Bauchet L Ben Ahmed 17 ou apr s point final la phase de conception Trois univers d valuation peuvent alors tre distingu s Tab 1 celui des utilisateurs celui des fournisseurs et celui du pro duit en lui m me Sab
42. M Balland E Consel Ch N Kaoua B 53 BIBLIOGRAPHIE American Psychiatric Association 1994 American Psychiatric Association Diagnostic and Statistical Manual of Mental Dis orders fourth ed DSM IV American Psychiatric Association Washington DC 1994 Arns amp Cerney 2005 Arns L L Cerney M M The Relationship Between Age and Incidence of Cyber sickness among Immersive Environment Users Proceedings of the 2005 IEEE Con ference 2005 on Virtual Reality 2005 267 268 Backman et al 2001 Backman L Small B J Fratiglioni L 2001 Stability of the preclinical episodic memory deficit in Alzheimer s disease Brain 124 96 102 Baguena et al 2006 Baguena N Thomas Ant rion C Sciessere K Truche A Extier C Guyot E Paris N 2006 Ecologic evaluation in the cognitive assessment of brain injury patients generation and execution of script Annales de R adaptation et de M decine Physique 49 5 pp 234 241 Barbeget Gateau et al 2004 Barberger Gateau P Letenneur L P r s K R sultats Paquid from http_www isped ubordeaux2 fr RECHERCHE paquid 2004 Resultats PAQUID 2004 Barberger Gateau et al 1999 Barberger Gateau P Fabrigoule C Helmer C Rouch I Dartigues J F Function al impairment in instrumental activities of daily living An early clinical sign of de mentia Journal of the American Geriatrics Society 1999 47 4 456 462 Bowman 1996
43. afin d tudier l interaction potentielle entre la classe MMSE et le type d interaction sur le nombre de clics erron s Les figures Figure 4 et Figure 5 montrent une diff rence significative pour les classes de MMSE F 3 618 20 5198 Pyatuc 1 098 10 ainsi que pour le type d interaction F 2 618 25 5198 Pvatue 2 764 1071 Notons qu il y a aussi une inte raction significative entre les classes de MMSE et le type d interaction F 6 618 7 1305 P value 2 308 10 Ce dernier r sultat montre que le nombre de clics erron s observ s pour chaque classe de MMSE est fortement d pendant de la technique d interaction 10 o eC CAM 10 14 CL 10 14 DR 10 14 CAM 15 20 CL 15 20 DR 15 20 Figure 4 Nombre de clics erron s pour les intervalles de MMSE 10 14 et 15 20 et les 3 techniques d interaction IRIT 130 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 10 oq m gt CAM 21 26 CL 21 26 DR 21 26 CAM 27 30 CL 27 30 DR 27 30 Figure 5 e Nombre de clics erron s pour les intervalles de MMSE 21 26 et 27 20 et les 3 techniques d interaction 3 3 Le temps de r alisation Le temps moyen de la r alisation de la tache Figure 6 est tr s petit entre 5 et 9 secondes pour les quatre intervalles de MMSE avec la technique CAM par rapport aux deux autres techniques d interaction CL entre 13 et 25 s
44. ageing for interface designers Interacting with Computers 2000 12 507 528 Kesztyues et al 2000 Kesztyues T I Mehlitz M Schilken E Weniger G Wolf S Piccolo U Irle E Rienhoff O Preclinical evaluation of a virtual reality neuropsychological test system Occurrence of side effects CyberPsychology amp Behavior 2000 3 3 343 349 Klinger 2006 Klinger E Chemin I Lebreton S Mari R M Virtual action in Parkinson s dis ease a control study Cyberpsychol Behav 2006 9 3 342 347 Kramer et al 1988 Kramer J H Delis D C Blusewicz M J Brandt J Ober B A Strauss M 1988 Verbal memory errors in Alzheimer s and Huntington s dementias Developmental Neuropsychology 4 1 15 Lawton amp Brody 1969 Lawton M P amp Brody E M Assessment of older people self maintaining and instrumental activities of daily living Gerontologist 1969 9 179 86 IRIT 56 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Le Gall amp Allain 2001 Le gall D Allain P Applications des techniques de r alit virtuelle la neuropsy chologie clinique Champ Psychosomatique 2001 22 25 38 Lee et al 2003 Lee H C Cameron D amp Lee A H 2003 Assessing the driving performance of older adult drivers On road versus simulated driving Accident Analysis and Preven tion 35 5 797 803 Lekeu et al 2010 Lekeu F Magis D Mari
45. associa tions d aidants les associations de s niors et le Conseil des S niors de Toulouse Il s agit de constituer des focus groupes qui puissent s inscrire dans la dur e Ce moment d enqu te est suivi d un temps de d cryptage exigeant comprenant l analyse des entretiens relations probl me s mondes pratiques objets flous environnements sociotechniques et organisationnels en mutation imaginaire technique Le r sultat permet de pr parer un document interm diaire mettre en partage mais aussi d identifier les expertises scientifiques et profanes compl men taires incontournables 5 2 Ateliers d changes de savoir Une seconde tape suppose un processus d acculturation collective Il s articule autour de l organisation d un premier forum hybride deux jours comprenant en premier lieu la pr sentation et la discussion de la synth se labor e pr alablement avec les acteurs Elle sert tayer la constitution d un diagnostic partag qui puisse faire tat des diff rentes composantes de la situation probl matique pourquoi est il impossible ou difficile de sortir quand on est g et que l on a des troubles de la m moire pisodique des interpr tations convergentes et divergentes Il s agit de clarifier pour tous la mani re dont s interp n trent les environnements socio organisationnels et sociotechniques Le forum permet galement l int gration de nouveaux partenaires
46. avoir un chec est important Cette tude a d montr que les applications interactives peuvent tre utilis es par les personnes souffrant de d ficience cognitive si la technique d interaction est utili sable et adaptable pour eux 5 Conclusion et perspectives Nous avons mis en place un protocole pour l tude de trois techniques d interaction Clic clic CL Drag and drop DR et Clic et Aimantation CAM L interaction CAM est plus efficace que les interactions CL et DR parce que celle ci repr sente bien la nature des actions prendre et d placer Les r sultats montrent que le temps de r alisation de la tache et le nombre de clics erron s pour CAM sont bien inf rieurs 4 ceux de DR et de CL Ceci d montre que le sujet serait plus performant moins d erreur et temps moyen de r alisation plus court avec la technique CAM Ces premiers r sultats nous sugg rent qu il y aurait un lien entre le syst me moteur et le syst me cognitif de la personne g e avec troubles cognitifs D autres tudes visant utiliser des technologies d interaction sur des supports tactiles sont en cours Remerciements Les auteurs remercient le service de g riatrie du CHU de Toulouse pour sa contri bution au recrutement de sujets ainsi que tous les sujets BIBLIOGRAPHIE Hourcade J P Nguyen C M Perry K B Denburg N L 2010 Pointassist for older adults analyzing submovement characteristics to aid in pointing
47. bonne utilisation effective du t l phone et de l application et afin de mettre en place leur agenda pour la semaine venir a Retours 2 mois d utilisation L une des utilisatrices a souhait arr ter sa participation apr s 9 jours d utilisation M me si elle pense que l application peut tre tr s utile elle a rapport tre angoiss e par l utilisation de la solution Selon elle l cran tactile tait trop contraignant utiliser efficacement elle se sentait contrainte par les diff rents rappels et avait constamment peur de rater le signalement d un v nement Ce point met en avant la n cessit de proposer la solution des personnes qui ne seront pas excessivement angoiss es par l utilisation de nouvelles technologies ce qui peut tre une difficult du fait du manque d habitude des personnes g es utiliser ce type d appareil En revanche les deux autres utilisatrices se sont pleinement investies dans l utilisation de l appareil et ont toutes deux trouv la solution int res sante et son usage adapt L une d entre elles durant les 2 mois d utilisation a dit avoir compl tement arr t d utiliser son agenda papier et ses post it la solution tant plus pratique et rassurante car elle tait assur e de ne rien ou blier Au terme des 2 mois elles estiment ne pas en avoir besoin pour le mo ment leur agenda papier habituel tant suffisant L impossibilit de
48. clas s es dans une m me classe Si elle est diff rente de 0 une nouvelle classe est cr e En cons quence nous obtenons une classe pour chaque d placement typique La derni re tape consiste traiter chaque classe en utilisant la m thode de classification k means Zhang et al 2006 en fonction du temps pass Ts Les classes obtenues Bettahar F Bourennane W Charlon Y Campo E 93 sont caract ris es par un centroide Tsn Ts 1 En vue de d finir des seuils pour la d tection des valeurs aberrantes de d placements on proc de comme suit on d finit la classe d appartenance de chaque d placement on calcule la distance Euclidienne moyenne X ainsi que l cart type entre chacun des l ments de la classe et le centroide de celle ci Un d placement est consid r comme normal si et seulement si X Oo lt d lt x 0 1 o d est la distance Euclidienne entre le d placement en temps r el Ts Ts et le centroide Ts Ts de la classe d appartenance de ce d placement Dans le mod le en ligne les d placements anormaux sont compt s en appliquant la formule 1 sur chaque d placement en temps r el R est la proportion entre le nombre de d placements anormaux et le nombre total de d placements durant un intervalle de temps suivant la formule _ Nombreded placementsanormaux 100 2 Nombreded placements 2 3 2 L agitation nocturne Un capteur de mouvement install au des
49. code p nal comporte une obligation d ontologique de d fense et ne se limite pas seulement un respect passif Toute mesure doit donc tre prise pour prot ger les donn es sensibles du patient MA qui se porte volontaire L exigence de protection du secret m dical peut para tre contradic toire avec la participation de professionnels fortiori sans lien avec la sant des recherches avec des patients MA N anmoins l obligation d ontologique de donner acc s la recherche aux patients MA et le caract re fondamentalement disciplinaire de la recherche technologique au profit des patients MA impliquent que le secret m dical doit tre partag Et ce bien que les chercheurs ne participant pas au soin et devant imp rativement tre identifi s clairement comme tels ne peuvent pas tre consid r s comme auxiliaires m dicaux Les chercheurs seront donc d tenteurs con form ment aux besoins du protocole et dans sa limite d l ments du secret m dical ils devront donc s y conformer strictement y compris pour des l ments appris hors protocole de part leur pr sence ou les changes avec le patient et ses aidants Nous pouvons proposer que les donn es de quelque nature qu elles soient soient d s que possible anonymis es pour limiter le risque de divulgation Les difficult s li es la participation de chercheurs sans formation m dicale ou param dicale ont amen la SFTAG APPROCHE et ASSISTH organiser un
50. conseil thique sur le sujet Dans cette m thodologie innovante une question r gl e par la loi mais pas dans les usages est abord e par des t moins en ayant l exp rience sous des angles diff rents Ceux ci sont questionn s par les membres du conseil choisis parmi les acteurs repr sentatifs du domaine A l issue des auditions les membres du conseil formalisent un consensus ou son absence sur la r ponse la question et aux ques tions corolaires identifi es lors des auditions et discussion Le conseil thique a cons tat que cette participation tait un imp ratif thique vis a vis de l obligation de perti nence de la recherche Elle est rendue possible par la pr sence de m diateurs faisant le lien s mantique et culturel entre ces mondes Elle a insist sur l importance du protocole dans la r partition des interventions l identification claire de chaque parti cipant envers les volontaires le r le fondateur du consentement du patient et de la personne de confiance le respect par tous du volontaire et de son droit un refus temporaire ou un retrait de consentement en cours d tude Il est recommand que ces tudes soient multidisciplinaires et int gr es d s le concept IRIT 6 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 4 Principes m thodologiques Comme d usage en recherche technologique deux principes entrent en tension la customisation et le
51. de reconnaissance d activit s Toutefois certains sons d eau ne sont pas d tect s par cette m thode m me en privil giant le rappel du syst me En effet les activit s li es l utilisation de l eau n impliquent pas forc ment un son de flot d eau Dans la partie suivante nous allons caract riser plus finement les sons d eau en nous basant sur des l ments acoustiques 3 Reconnaissance de sons de gouttes d eau 3 1 Etat de l art acoustique L acoustique des sons de liquide est particuli rement de l eau a t tudi e de puis de nombreuses ann es Bragg 1921 Il peut tre tonnant de constater que l eau en elle m me ne produit pratiquement aucun son C est en g n ral quand Pair est emprisonn dans l eau que les sons d eau peuvent tre entendus Ce ph nom ne est par exemple observable en pleine mer quand les vagues deviennent bruyantes lors qu elles se cassent en emprisonnant de l air Les sons de liquide viennent ainsi principalement de la vibration de bulle d air dans l eau Ils sont donc constitu s d une multitude l ments sonores discrets dont la localisation dans le plan temps fr quence est reconnue comme tant un indice percep tif permettant de reconna tre les sons de liquides Geffen et al 2011 La vibration de ces bulles d air est tudi e par les acousticiens Leighton 1997 mais elle est gale ment utilis e dans les techniques de synth se sonor
52. de stimuli dans l espace et la perception du mouvement La voie ventrale du cortex occipital jusqu au cortex temporal est impliqu e dans la reconnaissance des stimuli visuels Pour parve nir cette reconnaissance le traitement des informations bas niveau de la sc ne visuelle telles que fr quences spatiales orientations contrastes couleurs est assur par les aires plus post rieures occipitales de la voie dorsale Puis un traitement haut niveau plus int gr se fait dans les aires plus ant rieures occipito temporales de cette m me voie Par exemple les formes g n rales des objets ou les grandes lignes des sc nes sont trait es dans ces aires Les lobes temporaux m dians LTM structures hippocampiques et sous hippocampiques sont consid r s comme faisant partie de la voie dorsale dans sa portion la plus ant rieure Par exemple une aire situ e dans la partie post rieure du cortex parahippocampique est syst matiquement activ e lors de la vision de contextes paysages naturels sc nes urbaines d int rieur ou d ext rieur Epstein et Kanwisher 1998 Les LTM sont le si ge des premi res d g n rescences neurofibrillaires et pertes neuronales dans la MA Le r le des LTM dans la perception visuelle de haut niveau laisse supposer que les patients souffrant de MA pourraient pr senter en plus des d ficits mn siques des d ficits d encodage et ou de reconnaissance de stimuli visuels et ce des sta
53. deficits could be related to hypo activity in medial temporal regions during high level visual tasks E KEYWORDS mild AD healthy aging vision natural scenes object categoriza tion object context congruence 36 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 La perception visuelle de notre environnement conditionne notre adaptation et notre interaction avec celui ci En particulier la r alisation de nombreuses taches quotidiennes d pend d une d tection d une recherche ou d une reconnaissance rapide et pr cise des diff rents objets et lieux qui nous entourent Ainsi un d ficit de percep tion et de reconnaissance du milieu environnant peut impacter sur la qualit de vie et l autonomie des personnes La perception visuelle est g n ralement test e deux niveaux un bas niveau permet par exemple de quantifier l acuit visuelle la vision des contrastes ou des couleurs chez un sujet A plus haut niveau c est la recherche visuelle de cibles la discrimination la cat gorisation ou la reconnaissance de stimuli qui peuvent tre test es Des troubles de la perception visuelle bas niveau apparaissent au cours du vieillissement sain on observe entre autres une diminution de l acuit visuelle et de la vision des contrastes sp cifiquement pour les d tails fins hautes fr quences spa tiales Owsley 2011 Chez les patients souffrant de MA des troubles bas niveau
54. des acc l rom tres 3D pour la d tection directe des chutes Charlon et al 2011 Yongli et al 2012 Lambardi et al 2009 2 3 1 Le mod le de comportement Notre concept de mod le comportemental est bas sur l apprentissage du temps pass dans chaque position Chaque position est caract ris e par son num ro de zone Z et le temps pass par le patient T dans cette zone Afin d obtenir de meilleurs r sul tats on regroupe les donn es de localisation en fonction des tranches horaires matin O8h 12h apr s midi 12h 18h soir e 18h 23h et nuit 23h 08h dans un pre mier temps Ainsi pour chaque intervalle de temps nous obtenons des donn es dans le format suivant Zone Temps de s jour Zi Ts Zo Ts Z3 Ts Zn Tsn Dans la seconde tape on transforme les donn es de localisation en des s ries de d placements Chaque d placement est caract ris par des coordonn es de d part et de fin Z T permettant d en d duire le temps de s jour comme indiqu dans l exemple suivant Zone Temps de s jour Chambre 3550 s D placement Coulor ts D placement Salle de vie 1650 si D placement Couloir 10s Salle de vie gaoa e Terrasse 3000 K D placement La distance entre deux d placements est calcul e en utilisant la formule LCSS Longest Common Subsequence en fonction des coordonn es de la zone Buzan et al 2004 Zhang et al 2006 Si la distance LCSS 0 les d placements sont
55. design for all L efficacit conomique de ces deux approches est empiriquement fonction de la pr valence du d ficit de participation caus par la d ficience consid r e dans la population pour une faible pr sence dans la population la customisation sera souvent n cessaire puis le design for all sera plus adapt avant que les deux se rejoignent un niveau suffisant de pr valence cf Figure 1 Elle est aussi fonction de la simplicit et du co t de r alisation des solutions dans les deux approches Selon la classification internationale des fonctionnements de POMS un objet technologique adapt sera un facilitateur qui permet l inclusion soci tale de la personne handicap e tandis qu un objet inadapt pourra tre consid r comme un obstacle Derri re ici encore la notion de service prime par rapport celle d outil Des situations n cessitant des designs sp cifiques vont survenir lorsque les sp cifications n cessaires pour la majorit rentreront en contradiction avec celles requises par un type de d ficience un processus d analyse de risque tant alors indis pensable exemple acc s un bouton ou un distributeur de billets faible hauteur du sol Efficacit conomique A customisation Design for all gt pr valence Figure 1 variation empirique de l efficacit conomique de la customisation et du design for all IRIT Pierre Rumeau et al 7 4 1 Globalit d
56. devra toujours b n ficier d une information adapt quand bien m me apr s valuation neurospycholo gique m dicale elle ne serait pas jug e en comp tence de donner un consentement clair La d claration d une personne de confiance au titre de la loi la pr sence d un tuteur n cessite de fournir ces personnes une information en vue d un consentement clair de m me qu l aidant principal lorsque c est pertinent mais ne d douane nullement de fournir au volontaire MA lui m me une information adapt e Dans un souci de transparence lorsque cela est possible il ne faudra pas h siter proposer un proche de la personne soit d avoir une d monstration de ce en quoi consiste IRIT 4 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 l tude soit de participer elle m me l tude comme contr le Nous prendrons bien s r en compte le fait que la condition d aidant de patient MA a un retentissement social comme en terme de sant D un point de vue pratique les protocoles de recherche vont devoir prendre en compte la fatigabilit importante des volontaires MA sous peine d chec de l exp rimentation et de risque accru de retraits de consentement Cette fatigabilit probablement li e au recrutement de la r serve attentionnelle dans le cadre de la compensation des d ficiences neurologiques li es la maladie n a pas seulement un retentissement sur la dur
57. du projet FORAVIQ MOF Forum collaboratif de conception d un assistant personnel l autonomie et au maintien des activit s sociales dans les espaces de la vie quotidienne clarifie l inscription du projet dans le champ des sciences so ciales N anmoins il reste un dispositif d accueil une auberge espagnol propre laisser s inviter autour d un nonc apparemment circonscrit de nombreuses probl matiques de recherches sur le care ses organisations et ses thiques sur l volution des mondes urbains et des modes d habiter sur la dimension exp rientielle du handi cap de la maladie du vieillir 4 2 D payser les probl matiques sociotechniques autour de la vieillesse Le projet NOAAB a permis travers une enqu te de terrain de cerner quelles at tentes souhaits ou pr ventions pouvaient tre formul s par des praticiens disposant d une expertise exp rientielle Akrich 2012 fond e sur des univers diff rentes de l infirmi re lib rale au personnel d EPHAD en passant par les associations d entraide interg n rationnelle Nous avons travaill sur un r gime de fiction qui visait faire merger un imaginaire technologique partir de la situation limite que nous avions d finie favoriser la sortie du domicile des personnes g es pouvant conna tre des troubles de la m moire pisodique Les premi res bauches de sp cification ont fait appara tre quelques qualit s dont devraient tre do
58. entra ner des routines coupl avec des fonctionnalit s avanc es d aide aux d placements constitue le meilleur atout pour re trouver ou conserver une certaine autonomie FilHarmonie a relev le d fi Le vieillissement normal ou dans le cadre de pathologies comme la maladie d Alzheimer a des cons quences sur les comportements et l autonomie Dans ce contexte l utilisation et l aide apport e par les nouvelles technologies de l information et de la communication nTIC sont en plein d veloppement et peuvent tre un support tant pour l valuation que pour une aide directe des usagers Cette solution a donc t propos e des personnes g es entre 66 et 82 ans leur m moire proc durale tant intacte il convenait de v rifier si IRIT 110 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 l automatisation de la manipulation de l appareil afin de l utiliser effica cement en tant qu aide tait r alisable Mots cl s Dispositif de renforcement m moire planification d sorientation spatiotem porelle apprentissage autonomie analyse veille comportements d compo sition relance lien alerte relais Abstract According to a treatise on clinical psychological rehabilitation of memory disorders Andrewes and Gielewski 1999 approach of memory as a mus cle has shown its inefficiency external aids no longer being considered as crutches preventing memory to wor
59. et l exposition de connaissances compl mentaires La configu ration de ce forum alterne un ensemble de petites conf rences et la tenue d ateliers d change de savoirs AES des groupes de travails mixtes acteurs de ter rains acteurs scientifiques Ils ont pour objet un premier cadrage technique et fonc tionnel de POTNI Il s agit enfin d impulser l organisation des ateliers itin rants IRIT Rouyer A Casula M 71 Ces sessions n cessitent une observation et une animation minutieuse de type analyse de groupe Van Campenhoudt et al 2009 Elles feront galement l objet d un d cryptage 5 3 Ateliers itin rants Une troisi me tape se compose d un ensemble d ateliers itin rants organis s en coop ration avec les acteurs de terrain et mobilisant un panel variable d experts en fonction des points aborder Ces ateliers comprennent un temps de pr sentation par chaque acteur h te de son contexte de travail collaboration ou de vie et la mise l preuve r flexive d une conception plus labor e et contextualis e de l objet et de son ench ssement Il est possible l acteur cette occasion d inviter des partenaires collaborateurs susceptibles d apporter un point de vue compl mentaire par exemple un service d accompagnement domicile convie les quipes m dicales et m dico sociales de son secteur La participation des usagers destinataires est envisag e par le bi
60. gaspillage d eau Terao et al 2008 Une taxonomie des sons de liquide du quotidien est actuellement l tude dans l objectif de valider ces deux approches de d tection sur un ensemble clectique de sons de liquide du quotidien Cette recherche pr cisera les cat gories sonores impli qu es dans la perception des sons de liquide Les r sultats nous permettrons de com parer nos deux approches de reconnaissance de sons de liquide avec le fonctionne ment de la perception humaine Ces conclusions pourront nous amener proposer d autres applications nos syst mes comme l identification des activit s li es l utilisation de l eau BBC Sound Effect Library Disc 3 Household BIBLIOGRAPHIE Bragg 1921 Bragg W H 1921 The World of Sound Bell London Chen et al 2005 Chen J Kam A Zhang J Liu N Shue L 2005 Bathroom activity monitoring based on sound Pervasive Computing PERVASIVE Fogarty et al 2006 Fogarty J Au C Hudson S 2006 Sensing from the basement a feasibility study of unobtrusive and low cost home activity recognition Proceedings of the 19th annual ACM symposium on User interface software and technology Freesound 2012 Freesound Collaborative database of creative commons licensed sound http www freesound org consult le 15 d cembre 2012 Ga stel et al 2011 IRIT 160 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013
61. in Alzheimer s disease and mild cognitive impairment A comparative review Journal of Clinical and Experimental Neuropsychology Vol 30 p 501 556 WITKO A Sous presse Corpus et pathologie du langage Quelle approche en orthophonie logop die Actes du 7 Colloque Jeunes Chercheurs Praxiling Montpellier Cahier de Prax matique IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 109 FilHarmonie une aide m moire au bout du fil Jeremy Bourgeois P H Robert Daniel Coya Annie Ferkous EA CoBTeK University of Nice Sophia Antipolis France Centre M moire de Ressources et de Recherche CHU de Nice Nice France 3 SAS Alzariane R sum Selon un trait de psychologie clinique sur la r ducation des troubles de la m moire Andrewes et Gielewski 1999 L approche muscu laire de la m moire a montr son inefficacit les aides externes ne sont plus consid r es comme des b quilles emp chant la m moire de travailler Wilson 1995 a d crit le fonctionnement ind pendant d un jeune patient utilisant un dictaphone une montre alarme une s rie de post it une liste de contr le Cette tude montre le b n fice d une gestion active de sup ports externes qui permettent de r duire l impact des d ficits mn siques sur son fonctionnement quotidien Ceci implique qu un outil en capacit d offrir des patients un appren tissage pour
62. l ge dans la manipulation de la souris pour les t ches complexes simple clic ou double clic Ils ont d fini les slip errors comme des d rapages du curseur en dehors de la cible ou des doubles clics Ces erreurs se sont r v l es tre une source majeure li es l ge Enfin Wood et al 2005 a remarqu que l utilisation de la souris demande plus d effort cognitif et moteur que celle d un cran tactile et d un pav tactile Mclaughlin et al 2009 ont rapport que les dispositifs de pointage souris track ball joystick wiimote etc par exemple n cessitent une charge cognitive impor tante lors de la traduction d un mouvement humain en un d placement virtuel sur un cran Par exemple le d placement d une souris vers l avant d place le curseur vers le haut sur l cran L utilisateur doit convertir la distance physique du d placement de la souris en une distance virtuelle du d placement du curseur sur l cran Ce processus de traduction entre le monde physique et le monde virtuel est galement sollicit par les caract ristiques physiques du dispositif un petit d placement du dispositif peut produire un grand d placement sur un cran et r ciproquement Ce processus de traduction spatiale est une t che cognitivement exigeante en particulier pour les per sonnes g es en raison du d clin de leur capacit spatiale li e au vieillissement nor mal selon Charness et al 2005 Ces m mes
63. la plupart des projets comparables de l tat de l art par exemple Chen et al 2005 les enregistrements du projet IMMED proviennent de lieux diff rents et sont effectu s par l interm diaire d une cam ra port e Ainsi une m me activit par exemple faire le caf peut provoquer des sons tr s diff rents selon les objets et l acoustique des lieux impliqu s mais aussi selon la position du patient et du micro phone de la cam ra Au sein de ce projet nous avons travaill sur de la d tection automatique de sons d eau Ces sons ont en effet la particularit de pr senter une certaine homog n it ind pendante des maisons Nous pouvons donc supposer qu il est possible de cr er un syst me de d tection robuste et ind pendant du domicile De plus la diff rence d autres bruits de la maison li s aux activit s ces sons ont la particularit d tre pr sents sur un ensemble important d activit s d int r t d finies par les m decins Ainsi les sons d eau se retrouvent dans les activit s d hygi ne se laver les mains se laver les dents de nettoyage faire la vaisselle mais aussi les activit s de cuisine faire le caf ou d entretien arroser les plantes Identifier correctement un son d eau constitue donc un l ment bas niveau impor tant pour l indexation en activit Nous proposons dans cet article deux approches de d tection acoustique de sons d eau Une premi re appr
64. les patients ont effectu au minimum 5 s ries de 40 essais sur la t che de ca t gorisation rapide 4 patients sur 13 ont pu faire la totalit des 10 s ries Cette t che a t relativement facile la pr cision moyenne tait de 84 9 min 75 1 max 95 4 de bonnes r ponses Les performances des patients ont t compar es des sujets contr les sains appari s en ge et sexe Les patients ont une baisse de pr cision par rapport aux contr les les TR tant quivalents entre les 2 groupes fig 4 partie haute En repr sentant pour chaque sujet la pr cision en fonction du TR moyen sur la t che on observe une dissociation entre sujets sains et patients mais pas de dissocia tion entre patients au stade pr d mentiel et au stade l ger fig 4 partie basse IRIT 40 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 100 x 900 F 850 95 F 800 90 E x L 750 3 85 700 E 3 F 650 2 a 80 2 F 600 75 550 70 4 500 Contr les Patients MA E Pr cision 94 9 84 9 eTR 599 4 657 2 Contr les 100 7 z e P x e e e MA l ger 2 2 ee _ MAPD e 3 fe m 2 n e 5m 85 v o a 80 75 70 400 500 600 700 800 temps de r action moyen ms Figure 4 performances des patients et contr les appari s L effet de congruence n tait pas significativement
65. malades r agir par des troubles du comportement Ploton 2009 p IRIT 102 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 100 De plus selon Georges et al 2008 36 des aidants consid rent l alt ration de la capacit de communication comme un sympt me difficile g rer et 64 des aid s consid rent cette alt ration comme un sympt me probl matique pour demander de l aide au quotidien Les difficult s exprimer les besoins motionnels et sociaux des patients augmen tent avec la progression de la maladie ainsi les r percussions sur la qualit de vie des patients et des aidants sont de plus en plus cons quentes L tude de la dimension linguistique de la maladie d Alzheimer prend donc tout son sens et pousse la re cherche a explorer de nouvelles perspectives 3 Int r ts de l analyse du discours des patients atteints de la maladie d Alzheimer Malgr la fr quence et l importance des troubles du langage chez les patients at teints de la maladie d Alzheimer il n existe pas l heure actuelle de test linguistique sp cifiquement d di cette population La plupart des recherches men es dans le domaine du langage des patients atteints de la maladie d Alzheimer porte sur l tude exp rimentale d une fonction isol e laquelle est valu e l aide de tests linguistiques standardis s e g d nomination d image fluence verbale etc du fait de la simpl
66. premier temps la partie de l audio est extraite de la vid o Nous calculons alors la couverture spectrale sur l ensemble du flux audio Un premier seuillage 7 permet de s lection ner des segments pouvant correspondre des sons d eau Un deuxi me param tre T2 nous permet d liminer d autres sons dont la couverture spectrale est trop lev e par exemple les sons provoqu s par un aspirateur La sortie du syst me est constitu e de segments de flots d eau Les param tres de ce syst me ont t ajust s sur un fichier du corpus IMMED qui a t utilis pour le d veloppement IRIT Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 153 Audio Transform e a Couverture spectrale de Fourier minimum sur une fen tre de 2s Flots d eau lt Decision le S lection Inf rieur T Sup rieur a 7 Figure 9 Syst me de segmentation de flot d eau Au final ce syst me assez simple n utilise pas d apprentissage et peut tre utilis dans n importe quel domicile Il obtient pourtant des r sultats sup rieurs aux syst mes de l tat de l art qui s adaptent mal aux probl matiques du projet IMMED 2 4 Construction d un syst me hi rarchique Dans une autre tude Guyot Valero et al 2013 nous rajoutons ce syst me une deuxi me tape de classification bas e sur de l apprentissage pour raffiner la sortie de notre syst me Nous utilisons c
67. qu il s agit d un outil adapt pour une personne atteinte de troubles de m moire Les deux participantes ont t tonn es de constater la relative facilit avec laquelle elles se ser vaient de l appareil malgr leur appr hension utiliser un appareil de nou velle technologie L abandon en cours de test d une des participantes corrobore les possibles difficult s de mise en place de la solution avec des personnes g es Des phases d entra nement plus longues sp cifiques l utilisation du t l phone en lui m me sont recommander avec ce type de population La principale difficult a r sid dans l utilisation de l objet l cran tac tile le concept de d crocher en faisant glisser une ic ne ou encore la mise en veille sont des l ments inhabituels et difficilement compr hensibles pour IRIT 118 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 une personne g e n ayant jamais utilis ce type d appareil La pratique r gu li re et l int r t pour la solution des utilisatrices ont permis de r duire ces difficult s mais des troubles de m moire et de l apprentissage risquent de rendre l utilisation de la solution plus difficile chez des personnes g es at teintes de troubles cognitifs Ce pr sent bilan est tr s encourageant quant l utilisation de la solu tion FilHarmonie chez des personnes g es qui semble tout fait r ali sable
68. r brale de glucose au repos pr domine dans cette partie du cerveau Les travaux qui se sont focalis s sur la r gion hippocampique montrent des r sultats plus controvers s la partie post rieure tant plus sensible aux effets de l ge que la partie post rieure Ces r sultats sont tr s diff rents de ceux observ s dans la maladie d Alzheimer puisque les r gions atteintes dans cette maladie hippocampe sur le plan structural le gyrus cingulaire post rieur sur le plan fonc tionnel sont les mieux pr serv es dans le vieillissement normal Enfin les tudes les plus r centes insistent sur la pr sence de m canismes compensatoires aussi bien dans le vieillissement normal que dans les maladies neurod g n ratives m canismes qui seraient essentiellement sous tendus par des r gions frontales Abstract Normal aging is mainly characterized by an impairment of strategic pro cesses both at encoding and retrieval stages in accordance with the frontal hypothe sis Other examples are taken from the fields of prospective memory and theory of mind Imaging studies have shown that the frontal cortex manifests the greatest de terioration both structurally and functionally while the anterior hippocampus and the posterior cingulate cortex are the least affected This pattern appears to mark the parting of the ways between normal aging and Alzheimer s disease which is charac terized by early and prominent deterioration of both hippocamp
69. r gions hippocampiques et le thalamus notamment les noyaux lat raux Les diver gences observ es dans la litt rature quant l volution avec l ge du volume hippo campique pourraient s expliquer au moins en partie par le fait que cette structure ne se comporte pas de fa on homog ne Au niveau fonctionnel les cortex frontal et pari tal sont les plus sensibles aux effets de l ge tandis que les r gions hippocampiques sont pr serv es ainsi que le thalamus le putamen le pallidum et le cortex cingulaire post rieur Ces r sultats sont en accord avec l hypoth se d veloppementale selon laquelle les premi res r gions c r brales qui se d veloppent sont les plus r sistantes aux effets du vieillissement et les r gions qui se d veloppent en dernier sont les plus fragiles 3 Substrats c r braux du d clin de la m moire pisodique dans le vieillissement normal de HERA HAROLD Les travaux r alis s chez les sujets sains jeunes ont conduit l laboration du mod le HERA Hemispheric Encoding Retrieval Asymmetry selon lequel le cortex pr frontal gauche est pr f rentiellement impliqu dans l encodage des informations en m moire pisodique et son homologue droit dans leur r cup ration Tulving et al 1994 Ce mod le malgr les critiques reste d actualit sauf lorsqu il s agit du vieil lissement En effet de nombreuses tudes ont mis en vidence chez les sujets g s des activation
70. state A practical method for grading the cognitive state of patients for the clini cian Journal of Psychiatric Research 12 189 198 IRIT Bonnemoy E Rico Duarte L Daurat A 145 HEI 97 Heilman K M Rothi L J G Limb apraxia a look back In Rothi LJG Heilman K M editors Apraxia The neuropsychology of action Hove UK Psy chology Press 1997 7 18 JOA 92 Joanette Y Ska B Poissant A amp B land R 1992 Neuropsycholog ical aspects of Alzheimer s disease evidence for inter and intra function hetero geneity In Boller F Forette F Khachaturian Z Poncet M amp Christen Y Eds Heterogeneity of Alzheimer s disease Berlin Springer Verlag 33 42 LIE 20 Liepmann H 1920 Apraxie In H Brugsch Eds Ergebnisse der gesamten Medizin pp 516 543 Wien Berlin Urban amp Schwarzenberg MCK 84 McKhann G Drachman D Folstein M Katzman R Price D Stadlan E M 1984 Clinical diagnosis of Alzheimer s disease report of the NINCDS ARDRDA work group under the auspices of Department of Health and Human Services Task Force on Alzheimer s disease Neurology 34 939 944 OCH 92 Ochipa C Rothi L J G amp Heilman K M 1992 Conceptual apraxia in Alzheimer s disease Brain 115 1061 1071 PIL 95 Pillon B Blin J Vidailhet M Deweer B Sirigu A amp Dubois B 1995 The neuropsychological pattern of corticobasal degeneration compar
71. technocentr Lors des rencontres avec nos coll gues de l IRIT nous avons pris conscience du paradoxe qui pouvait persister entre une forte demande de contribution des sciences humaines et sociales au proces sus d innovation technologique et une assez faible acculturation de nos partenaires au champ des sciences sociales ses paradigmes ses questionnements notamment en mati re d innovation Les attendus de cette collaboration esquiss e taient initiale ment doubles parvenir conforter la production d objets technologiques mieux adapt s aux usages des personnes g es d pendantes leur domicile et dans leur vie quotidienne mais galement r pondre une demande forte chez les bailleurs de IRIT Rouyer A Casula M 61 fonds et le CNRS la mise en uvre d une interdisciplinarit radicale perfor mante Nous devions dans un premier temps constater que l approche des enjeux sociaux inh rents l innovation technique se traduisait ordinairement dans les cercles techno logiques en terme de r ponses des besoins pr alablement identifi s puis en termes d acceptabilit et d valuation des usages Cette vision des choses sup posait un sch ma lin aire les besoins constituaient les donn es d entr e et initiaient le processus de conception Ce dernier aboutissait la production d un objet lequel tait finalement test in vitro puis i
72. trique de patients Alzheimer gt Fehd Bettahar Walid Bourennane Yoann Charlon Eric Campo LAAS Toulouse E R SUM Le projet HOMECARE tente d apporter une r ponse l accroissement du nombre de personnes atteintes de la maladie d Alzheimer en pro posant une solution technologique bas co t et facile d ployer L objectif est d op rer un suivi continu et automatis du patient au sein de son environnement de vie Il s agit d un syst me de surveillance multisensorielle compos d un r seau de capteurs de mouvement judicieusement r partis associ une tiquette lectronique sans fil port e par la personne permettant sa localisation et la d tection de chutes Des algorithmes de traitements permettent d tablir un diagnostic de la situation en temps r el et de d clencher des alertes Une application Web donne acc s aux mesures d actim trie permettant aux personnes en charge de la surveillance de suivre l volution du comportement de leurs patients Le syst me est test depuis un an dans une unit Alzheimer de l h pital de Caussade en France E MOTS CL S Personnes g es unit de soin Alzheimer syst me de surveillance intelligent capteurs de pr sence d tection de chute apprentissage des habitudes interface web E ABSTRACT HOMECARE is a Platform to monitor frail patients at home or in institution The system is composed of motion sensors network combined with a wireless t
73. volution et encore moins de gu rir la maladie d Alzheimer Ainsi les recherches sur les moyens de prise en charge non m dicamen teuse sont en pleine effervescence Aujourd hui avec l importance d une prise en charge de la communication des patients atteints de la maladie d Alzheimer les re cherches concernant la th rapie orthophonique correspondent une commande m di co sociale tr s actuelle Gautron ef al 2010 Rousseau 2005 En effet plusieurs raisons promeuvent la question du d veloppement des prises en charge non m dica menteuses de type orthophonique visant am liorer la capacit de communication des patients atteints de la maladie d Alzheimer Celles ci permettent en effet de contribuer au maintien de l identit individuelle et sociale des patients et leur revalorisation d viter l aggravation de la maladie et de stimuler les capacit s cognitives r siduelles pour in fine faciliter les soins Khosravi 2007 Dans les ann es venir les orthophonistes seront amen s prendre en charge toujours plus de patients atteints de la maladie d Alzheimer Toutefois il convient de noter que la plupart des outils dont dispose l orthophoniste ont t d velopp s dans le cadre de l aphasiologie et ne sont pas forc ment adapt s pour rendre compte de la sp cificit du d ficit linguistique observ dans la maladie d Alzheimer Bucks ef al 2000 Devevey 2001 On saisit ainsi toute l importan
74. zone de vibration de la bulle IRIT Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 157 Fr quence Attaque pre zone Bulle d air post zone Candidat Temps Figure 6 Localisation dans une zone temps fr quence Enfin l tape de post traitement permet de supprimer les zones d tect es isol es pour ne garder que des groupes de bulles qui apparaissent lors des activit s li es l eau 3 4 D veloppement Nous avons constitu un corpus de d veloppement partir de deux extraits de 5 se condes du projet IMMED auxquels nous avons ajout s des sons environnementaux issus du projet Freesound Freesound 2012 Ce corpus de 22 sons nous a permi de fixer les seuils de notre algorithme Nous pouvons voir sur les figures suivantes les r sultats de cet algorithme avant l tape de post traitement Les figures 7 et 8 sont issues du projet IMMED Les bulles sont d tect es en pr sence de l activit faire la vaisselle Les quatre autres sons sont issus de la base Freesound Si notre m thode r v le quelques fausses alarmes figure 7 tape de post traitement est souvent suffisante pour les supprimer La figure 8 est int ressante car elle montre que m me en pr sence d un flot d eau plut t bruit certaines bulles ressortent acoustiquement et peuvent tre d tect es par notre syst me 3 5 Exp riences Deux exp riences ont t effectu es pour valider cette approche Dans la premi re n
75. 200 Toshiba avec un cran TFT de 15 pouces et une r solution de 1024 768 pixels Une souris classique a t utilis e comme dispositif d entr e Le bouton droit a t d sacti v pour que le sujet ne soit pas perturb par la s mantique d utilisation des deux boutons de s lection de la souris Un curseur de la forme d une main a t pr f r car il correspond la m taphore de la prise d un objet Ce choix de repr sentation du curseur contribue la recherche d l ments interactionnels affordants Gibson 1977 2 2 Techniques d interaction s lectionn es Trois techniques d interaction ont t mises en uvre Clic clic not e CL clic sur l objet puis sur la cible atteindre l objet se d place automatiquement Drag and drop not e DR technique de dragging clic sur l objet puis maintien du clic pendant le d placement de l objet vers la cible et rel chement du clic pour le d poser sur la cible Clic et Aimantation not e CAM technique que nous avons d velopp e pour repr senter la m taphore de la prise dans la main d un objet clic sur l objet puis d placement du curseur vers la cible l objet reste accroch celui ci avant de tomber automatiquement lorsque la cible est atteinte IRIT 126 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 2 3 Sensibilisation la souris Une phase de d couverte des principes de mani
76. A G MEGURO K O BRIEN J PASQUIER F ROBERT P ROSSOR M SALLOWAV S STERN Y VISSER P SCHELTENS P 2007 Research criteria for the diagnosis of Alzheimer s disease revising the NINCDS ADRDA criteria The Lancet neurology Vol 6 n 8 p 734 746 EMERY V 2000 Language impairment in dementia of the Alzheimer type A hierarchical decline International journal of psychiatry in medicine Vol 30 p 145 164 EUSTACHE F 1993 Langage vieillissement et d mences In F EUSTACHE B LECHEVALIER Eds Langage et Aphasie S minaire Jean Louis Signoret Bruxelles De Boeck Universit p 205 228 FERRAND L 1998 Encodage phonologique et production de la parole L ann e psychologique Vol 98 n 3 p 475 509 FOLSTEIN M FOLSTEIN S MAC HUGH P 1975 Mini Mental State a practical method for grading the cognitive state of patients for the clinician Journal of Psychiatric Research Vol 12 p 189 198 IRIT Lee H Barakat Defradas M 107 GALTON C PATTERSON K XUEREB J HODGES J 2000 Atypical and typical presentations of Alzheimer s disease a clinical neuropsychological neuroimaging and pathological study of 13 cases Brain Vol 123 p 484 498 GARRAD P MALONEY L HODGES J PATTERSON K 2005 The effects of very early Alzheimer s disease on the characteristics of writing by a renowned author Brain Vol 128 n 2 p 250 260 GAUTRON C GATIGNOL P LAZENNEC PREVOST
77. Alzheimer par les orthophonistes n cessit et urgence L Orthophoniste Vol 252 p 8 9 IRIT 108 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 ROUSSEAUX M SEVE A VALLET M PASQUIER F MACKOWIAK CORDOLIANI M 2010 An analysis of communication in conversation in patients with dementia Neuropsychologia Vol 48 p 3884 3890 SABAT S 1994 Language function in Alzheimer s disease a critical review of selected literature Language and Communication Vol 14 p 331 351 SAHRAOUI H 2009 Contribution l tude des strat gies compensatoires dans l agrammatisme Approche neuropsycholinguistique de la performance de six locuteurs agrammatiques en production orale caract risation quantitative et fonctionnelle des variabilit s Th se de doctorat Universit de Toulouse SCARMEAS N HONIG L 2004 Frontotemporal degenerative dementia Clinical neuroscience research Vol 3 p 449 460 SINGH S BUCKS R CUERDEN J 2001 An evaluation of an objective technique for analyzing temporal variables in DAT spontaneous speech Aphasiology Vol 15 n 6 p 571 583 SNOWDON D KEMPER S MORTIMER J GREINER L WEKSTEIN D MARKESBERY W 1996 Linguistic ability in early life and cognitive function and Alzheimer s disease in late life Findings from the Nun Study Journal of the American Medical Association Vol 275 p 528 532 TALER V PHILLIPS N 2008 Language performance
78. FS si CNRS INPT ES i Institut de Recherche en Informatique de Toulouse LS y Workshop Alzheimer Approche pluridisciplinaire De la recherche clinique aux avanc es technologiques Actes du Workshop diteurs Mustapha Mojahid Christophe Jouffrais Isabelle Etcheverry IRIT ISBN 978 2 917490 25 9 25 Janvier 2013 Mus um d Histoire Naturelle Toulouse France Avant Propos Le projet d organisation d un workshop autour des avanc es scientifiques et technologiques dans l accompagnement des malades Alzheimer mane de l IRIT Institut de Recherche en Informatique de Toulouse avec un soutien marqu de l axe scientifique syst mes Informatiques pour la Sant et l Autonomie Pour organiser cette manifestation l IRIT s est associ avec le CLLE LTC Cognition Langues Langage Er gonomie Laboratoire Travail et Cognition et la maison in telligente de l IUT de Blagnac Ce projet a vu le jour gr ce une rencontre avec la directrice de l association Atelier Appre nant qui tait dans son quotidien sur le terrain en contact avec la maladie et les malades Nous avons cherch donner toutes les colorations n ces saires pour r ussir ce workshop en faisant rencontrer dans un m me lieu le Mus um d Histoire Naturelle de Toulouse nous a accueilli dans ses locaux et a constitu le lieu id al la fois des chercheurs des professionnels de la sant des industriels et des associations Bien que de fa on
79. G 2010 B n fices de la stimulation orthophonique de groupe de patients Alzheimer et volution de l acc s au lexique au cours de la maladie Glossa Vol 109 p 72 92 GAYRAUD F LEE H BARKAT DEFRADAS M 2011 Syntactic and lexical context of pauses and hesitations in the discourse of Alzheimer patients and healthy elderly subjects Clinical linguistics amp phonetics Vol 25 n 3 p 198 209 GEORGES J JANSEN S JACKSON J MEYRIEUX A SADOWSKA A SELMES M 2008 Alzheimer s disease in real life the dementia career s survey International journal of geriatric psychiatry Vol 23 n 5 p 546 551 GREEN N BEVAN C 2009 Efficacy of active participation in conversation with a virtual patient with Alzheimer s disease Actes du colloque Virtual healthcare interaction AAAI Fall symposium Virginia Disponible sur Internet http www aaai org ocs index php FSS FSS09 paper viewFile 865 1177 Consult le 11 mars 2013 HAUTE AUTORITE DE SANTE 2011 Maladie d Alzheimer et Maladie apparent es diagnostic et prise en charge Disponible sur Internet http www has sante fr portail upload docs application pdf 2011 12 recommandation maladie d alzheimer et maladies apparentees diagnostic et prsie en ch arge pdf Consult le 11 mars 2013 HILAIRE G 2000 Approche psycholinguistique de la d nomination d objets naturels et manufactur s partir d images de bruits et d odeurs le cas des patien
80. Gall amp Allain 2001 Environnements plus cologiques Minimise l aspect artificiel de la situation Contr le et param trage des stimuli et Feedback sur la performance des r ponses Enregistrement des comportements et des performances Permet l tude de situations risques S curit de la situation Adaptation des environnements aux utilisateurs G n ralisation des apprentissages Adaptation des pr sentations et des interfaces aux contraintes cognitives et aux handicaps Gestion du d roulement en termes de pauses discussion consignes explications etc Rigueur des situations d exp rimentation Standardisation des protocoles Introduction d un aspect ludique Optimisation de l implication des Permet d introduire une aide et une gestion directe des erreurs utilisateurs Tableau 1 e Synth se des avantages m thodologiques des outils RV dans le domaine des investiga tions neuropsychologiques Adapt de Rizzo et al 2004 Si les avantages offerts par la RV ont t rapidement valoris es dans les re cherches men es aupr s de l adulte c r bro l s jeune traumatismes cr niens AVC eg Klinger 2006 le d veloppement des applications RV d di es la per IRIT Sauz on H D jos M Balland E Consel Ch N Kaoua B 47 sonne g e a t ralentie par les contraintes dites d utilisateurs g s mais au jourd hui ces derni res sont en passe d tre
81. Il s agit d un outil de nouvelle technologie qui peut tre per u par les personnes g es comme difficile appr hender et utiliser mais qui peut tre utilis de fa on tr s satisfaisante avec un entra nement sur la dur e Le principe m me de l application est clair ais ment assimilable et facile ment utilisable Les commentaires concernant l application portent sur des points d ergonomie principalement la taille des touches et les sonneries lors d une alerte Pour une bonne prise en main il est indispensable de s assurer de l utilisation r guli re du t l phone et d entra ner r guli rement les utilisa teurs g s m me pour des t ches basiques allumer le t l phone entrer sortir de la veille r pondre un appel entrant passer un appel revenir en arri re dans les menus Les entra nements l utilisation de l application doivent passer par diff rents cas de figure alertes v nements avec ou sans d pla cement compr hension du GPS utilisation du mode SOS d roulement des menus pour afficher les d tails Conclusion Faisabilit e Mode tactile correctement utilisable apr s adaptation e Touches l g rement trop petites demande un peu de concen tration e Texte correctement lisible mais plus de contraste pourrait tre b n fique e Volume de l alarme satisfaisant mais plus de sonneries serait n cessaire lors des alertes e Organisation des menus satisfaisante ma
82. RGOGOZO J BARGERGER GATEAU P JACMIN GADDA H DARTIGUES J 2008 Prodromal Alzheimer s disease successive emergence of the clinical symptoms Annals of neurology Vol 64 p 492 498 IRIT 106 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 AMOUYEL P 2008 Le vieillissement et ses pathologies en quelques chiffres In K DUJARDIN P LEMAIRE Eds Neuropsychologie du vieillissement normal et pathologique Issy les Moulineaux France Elsevier Masson p 3 10 BARKAT DEFRADAS M MARTIN S RICO DUARTE L BROUILLET D 2008 Les troubles du langage dans la maladie d Alzheimer Actes des 26 Journ es d Etude sur la Parole Avignon France Disponible sur Internet http hal archives ouvertes fr docs 00 32 12 33 PDF Langage et Alzheimer 2008 barkat defradas pdf Consult le 11 mars 2013 BAYLES K TOMOEDA C TROSSET M 1992 Relation of linguistic communication abilities of Alzheimer s patients to stage of the disease Brain and Language Vol 42 p 454 472 BROUILLET D SYSSAU A 2000 Le vieillissement cognitif normal Vers un mod le explicatif du vieillissement Bruxelles Belgique De Boeck amp Larcier BUCKS R SINGH S CUERDEN J WILCOCK G 2000 Analysis of spontaneous conversational speech in dementia of Alzheimer type evaluation of an objective technique for analyzing lexical performance Aphasiology Vol 14 p 71 91 CARDEBAT D DEMONET J PUEL M NESPOULOUS
83. TEVE D 2003 PROSAFE a multisensory remote monitoring system for the elderly or the handicapped 1 International Conference On Smart homes and health Telematics Paris France p 89 95 ZigBee Alliance 2005 ZigBee Specification ZigBee Document 053474r06 version 1 0 http www zigbee org consult le 11 mars 2013 BOURENNANE W BETTAHAR F CAMPO E 2013 Self adaptive trajectory learning for monitoring the elderly wandering JASTED International Conference Biomedical Engineering Innsbruck Autriche p 254 259 BOURENNANE W CHARLON Y CHAN M ESTEVE D CAMPO E 2011 Integration of wearable device with actimetry system for monitoring Alzheimer s patients International Conference on Wearable Micro and Nano Technologies for Personalised Health Lyon France WEN HSING K YUN SHEN C GWEI TAI J TAI WEI L 2010 An intelligent positioning approach RSSI based indoor and outdoor localization scheme in ZigBee networks 9 Interna tional Conference on Machine Learning and Cybernetics Vol 6 Qingdao Chine p 2754 2759 TSUJI J KAWAMURA H SUZUKI K IKEDA T SASHIMA A KURUMATANI K 2010 ZigBee based indoor localization with particle filter estimation EEE International Conference on Systems Man and Cybernetics Istanbul Turquie p 1115 1120 NAVARRO ALVAREZ E SILLER M 2009 A Node Localization Scheme for Zigbee based Sensor Networks IEEE International Conference on Systems Man and Cybernetics
84. XML eXtended Markup Language comme on peut le voir sur la Figure 2 Dans cet exemple la mise en marche du radiateur de la pi ce WC est consid r e comme une action et est inscrite dans le fichier journalier Figure 2 Trame XML g n r e par le d clenchement d un capteur 4 2 Infrastructure logicielle En plus des quipements existants au sein de la MI et communiquant l aide du bus KNX nous souhaitons int grer d autres l ments qui permettront d enrichir la base de donn es et d tablir des diagnostics plus labor s La Figure 3 pr sente la structure des l ments que nous souhaitons interconnecter au sein d une base de donn es commune g r e en MySQL Une application Web a IRIT 80 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 t d velopp e l aide de l outil GWT qui permet de r aliser des interfaces utilisa teurs personnalisables et performantes en langage Java et compil e en JavaScript pour tre ex cut e sur le navigateur du poste client Elle est divis e en deux entit s tr s distinctes le serveur et le client El ments KNX Montre Fichier VIVAGO bias Tests cognitifs Fichier XML Fichier csv Statistiques Consultation __ Questionnaires Figure 3 Trame XML g n r e par le d clenchement d un capteur A ce jour seules les donn es XML des l ments ON OFF valeurs issues des mat riels connect s sur le b
85. a proportion de r ponses correctes Apr s analyse de l aplatissement et de l asym trie nous avons effectu une analyse de variance mesures r p t es avec comme facteur inter sujet le groupe g s sains patients stade d butant patients stade mod r et comme facteur intra sujet le type de t che appariement visuel identifica tion de relation appariement de fonction appariement de manipulation reconnaissance de pantomimes Les comparaisons post hoc ont t effec tu es avec le test de Tukey Les tailles d effet on t calcul es gr ce eta carr n 2 et au d de Cohen une taille d effet de 0 2 est consid r e comme faible 0 5 correspond un effet moyen et une valeur de d sup rieure ou gale 0 8 repr sente un effet lev Cohen 1988 3 R sultats L ANOVA mesures r p t es r v le un effet significatif du groupe F 2 47 30 93 p lt 001 n 568 Les performances du groupe contr le sont significativement sup rieures celles des patients au stade d butant de la maladie p lt 001 d 1 9 et celles des patients au stade mod r de la mala die p lt 001 d 2 7 Par contre les performances des patients au stade d butant et mod r de la maladie ne diff rent pas significativement entre elles p 0 21 IRIT Bonnemoy E Rico Duarte L Daurat A 141 On note par ailleurs un effet significatif du type de tache F 4 188 178 84 p lt 001 1 792 Les comp
86. able du personnel soignant pour le suivi temps r el en cas de d viance dans le comportement du patient surveill une deuxi me une application Web permettant aux m decins et autres per sonnes habilit es de consulter les donn es patients La figure 4 montre le type d interface tel qu il a t d fini avec l aide des utilisa teurs personnel m dical Il donne quelques caract ristiques jug es essentielles pour le m decin dans ses observations r guli res HomeCare HomeCare az r ox aa Figure 4 Capture d cran de l application Web 4 R sultats La figure 5 pr sente la d viance dans le comportement R du patient Elle est cal cul e sur une p riode de 30 jours La courbe montre que le patient s est comport d une mani re inhabituelle par rapport au mod le tabli entre le 27 11 2012 et le 29 12 2012 entre 08 12 2012 et le 11 12 2012 sur la p riode du matin et entre le 30 11 2012 et le 03 12 2012 durant la nuit La courbe illustr e par la figure 6 est un exemple de profil d agitation nocturne Elle montre les p riodes o le patient est agit IRIT 96 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Ces deux informations peuvent tre corr l es afin de fournir un mod le complet sur l activit nocturne du patient qui informe l quipe m dicale Sur une p riode de tests de 63 jours du 09 10 2012 au 10 12 2012 le syst m
87. ag worn on the patient All the motions are tracked by the system and data stored in a database in real time via wireless links The system generates through a learning algorithm a behavior model representative of the patient habits Then a real time application monitors and analyzes gathered data It sends alerts to the medical team in case of abnormality fall immobility agitation and helps them by display ing historical events via a web application Data processed allow physicians to moni tor patients behavior and help them as soon The system is testing for one year in an Alzheimer care unit at the Caussade hospital in France E KEYWORDS Elderly Alzheimer care unit smart monitoring system presence sensors network fall detector learning habits web interface 1 Introduction L am lioration de la qualit des soins et des conditions g n rales de vie entra ne une augmentation r guli re de la dur e moyenne de vie Dans les pays industrialis s IRIT 88 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 la proportion des personnes de plus de 65 ans avoisine 16 Insee 2012 C est une population qui le plus souvent n cessite un suivi m dical r gulier pour g rer des maladies devenues chroniques pour anticiper chez les personnes fragiles Fried et al 2001 Fried et al 2004 des signes d apparition de maladies ou pour surveiller les personnes atteintes de maladies li es au vieillis
88. ais de focus groupes organis s Toulouse en collaboration avec le Conseil des S niors et d autres associations Ces rencontres doivent avant tout permettre de d velopper un aspect singulier et situ des besoins exprim s et projet s dans l objet flou avec l assistance d une expertise scientifique et de terrain appropri e Plusieurs ateliers itin rants sont envisag s avec l ensemble des groupes concer n s Ils peuvent tre accompagn s le cas ch ant par la pr sentation de dispositifs existants ou en d veloppement En cas de besoin cette phase pourra tre compl t e d une session de conf rences compl mentaires 5 4 Etablir le champ du possible et analyser les enjeux derri re les utilit s La derni re tape vise tirer un bilan du processus collaboratif en particulier lors d une derni re session de deux jours Elle a notamment pour objet de d finir dans ses sp cifications fonctionnelles et techniques les pr misses d un d veloppement de l objet flou Il est possible que plusieurs objets s offrent au d veloppement ou que l objet con u rencontre des verrous techniques ou relatifs aux environnements so ciaux qu il sera important d noncer Il est envisageable que le processus fasse appa ra tre des positionnements et postures irr ductibles quant aux usages projet s dans l objet Ceci est en soi un objet d analyse La session permet aussi la rencontre avec un panel de partenaire
89. aitement perceptif diminuent d s l ge moyen Au total les sujets g s semblent prouver des difficult s initier les strat gies d encodage les plus ad quates mais peuvent effectuer un encodage labor pour autant que les conditions de l exp rience l indiquent explicitement Un d clin des m canismes de r cup ration a galement t incrimin L argument principal provient du fait que les difficult s des sujets g s sont plus importantes en rappel libre qu en reconnaissance L accent est g n ralement mis sur les difficult s dans la mise en uvre de strat gies efficaces de r cup ration Le rappel libre est en effet la t che qui n cessite le plus le recours des processus auto initi s L interpr tation classique de troubles pr pond rants du rappel libre par rapport la reconnaissance est cependant consid rer avec pr caution En effet la complexit de ces deux types de t ches est souvent in gale la reconnaissance tant g n ralement plus facile que le rappel libre et suscitant souvent des effets plafond chez les sujets jeunes masquant d ventuelles diff rences entre les groupes Par ailleurs ce profil de performance rappel libre perturb et reconnaissance pr serv e pourrait provenir d un encodage insuffisant avec une trace mn sique trop peu distinctive pour tre r activ e lors du rappel libre mais suffisante pour la reconnais sance En effet la r cup ration
90. alen Equipe Phoenix Inria Bordeaux helene sauzeon u bordeaux2 fr IRIT 44 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Avec le vieillissement d mographique les g ronto technologies sont aujourd hui en plein essor qu elles soient mobiles eg t l phonie PDA assistant num rique personnel fauteuil roulant intelligent embarqu es eg technologies d aide la conduite automobile GPS affichage t te haute d tecteurs d obstacle ou au domicile eg domotique lectrom nager intelligent unit environnementale de surveillance Robert Bob e 2006 Lorsqu elles concernent le handicap sensoriel moteur ou cognitif elles visent principalement deux objectifs la surveillance s adressant la r alisation de t ches courantes via la transmission de donn es pr lev es au domicile du patient la suppl ance o la technologie est au service de la personne pour l aider pallier compenser ses difficult s Rialle 2007 Reconnue comme r elle avanc e dans le recueil et le d pistage des tous premiers signes d un handicap cognitif la domotique de surveillance n a pas pour vocation le diagnostic du statut cognitif de la personne g e qui rel ve d une expertise m dicale soumise des r gles et proc dures cliniques bien d finies Agence Nationale d Accr ditation et d valuation en Sant 2000 DSM IV American Psychiatric Association 1994 Sur ce terrain d autres te
91. ant le TAG la personne surveill e par le syst me HOMECARE est identi fi e et elle est localis e ce qui lui permet de circuler dans la zone instrument e par des capteurs sans contrainte IRIT 90 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 2 2 La g olocalisation Plusieurs m thodes de localisation indoor exploitent la puissance du signal ra dio re u RSSI au niveau des n uds fixes Balises et les combinent pour extraire la position occup e par le n ud mobile TAG Ces m thodes comportent plusieurs degr s de complexit en fonction de la pr cision atteindre Nous citons ci apr s trois m thodes de localisation dans l ordre croissant de com plexit la localisation par zones Wen Hsing et al 2010 la localisation exploitant des positions de r f rence du mobile dans son environ nement cartographie du RSSI Tsuji et al 2010 la localisation bas e sur des mod les math matiques de propagation des ondes Navarro Alvarez 2009 Les avantages de la localisation par zones choisie pour notre syst me sont un d veloppement logiciel simple et un d ploiement rapide sur site Cette m thode ne demande qu une simple tape de calibration par rapport aux autres m thodes Elle consiste choisir des emplacements strat giques pour les n uds fixes Balises dans le b timent de mani re viter les zones de recouvrement Le syst me compare les niveau
92. araisons post hoc de Tuckey mettent en vidence des diff rences significatives suivantes performance la t che de reconnaissance de pantomime gt performance la t che d identification de relation gt performance la t che d appariement de fonc tion gt performance la t che d appariement de manipulation p lt 0 respec tivement Aucune diff rence significative de performance n est constat e entre la t che d appariement visuel et les t ches d identification de relation p 37 et de reconnaissance de pantomime p 57 Tableau 2 Moyennes ET pour chaque t che en fonction de chaque groupe Manipula Panto Visuel Relation Fonction tion mime Ag s Sains 0 99 03 0 97 05 0 88 06 0 75 13 1 00 01 MA d butant 0 85 24 0 88 10 0 77 12 0 55 16 0 93 05 MA mod r 0 92 09 O0 82 14 0 75 09 0 37 16 0 90 06 Enfin l interaction entre le groupe et le type de t che est significative F 8 188 11 14 p lt 001 n 2 322 T che d appariement visuel les performances du groupe contr le sont significativement plus lev es que celles du groupe MA stade d butant p 001 d 1 38 mais ne diff rent pas du groupe MA mod r p 38 Les performances des deux groupes de patients MA ne diff rent pas signifi cativement entre elles p 72 Evaluation du syst me conceptuel Figure 1 Quelle que soit la t che les performances du groupe contr le sont signifi cative
93. as tre couverts ou tre mal couverts par l op rateur rendant impossible la g olocalisation IRIT Bourgeois J Robert P H Ferkous A 117 Cela s est av r angoissant lors d un d placement d une utilisatrice qui s est vue perdre le r seau en cours de chemin Celle ci connaissait le chemin et n tait pas r ellement inqui t e mais ceci peut tre probl matique dans le cas d une personne d sorient e qui ne pourra pas non plus utiliser la fonction retour au domicile et devra forc ment passer par le mode SOS b Bilan deux mois d utilisation Points positifs e Utile pour penser toutes les affaires prendre e Utile pour penser pr parer ses affaires l avance e Rassurant e Plus compact qu un agenda papier et que des post it qui peu vent s envoler e Organisation globalement compr hensible e G olocalisation int ressante et rassurante Points n gatifs e Ic ne de application trop peu signifiante e Boutons trop petits e Pas assez d alertes sonores lors d un v nement e Menu Options peu signifiant pour une personne g e e Inutilit du GPS en cas de perte de couverture r seau e Impossible de rentrer un v nement en passant par le t l phone De fa on g n rale les deux utilisatrices qui ont compl t l valuation trouvent la solution int ressante Bien qu elles estiment ne pas en avoir r el lement besoin pour le moment elles pensent
94. ations et les entra nements reposaient sur des exemples d v nements mis en place pour comprendre l organisation des menus la pr sentation des v nements des t ches et des rappels le mode SOS l utilisation du GPS et la prise de notes Une bonne compr hension g n rale de la gestion des v nements a t cons tat e Toutes ont spontan ment comment positivement l obligation de de voir cocher une une les t ches obligatoires avant qu un v nement ne puisse tre d marr En revanche le r le de l onglet Options a t diffici lement int gr En effet les utilisatrices ne voyaient pas quoi ce terme pou vait faire r f rence C est par la r p tition et l entra nement qu elles ont pu IRIT Bourgeois J Robert P H Ferkous A 115 apprendre a passer par ce menu pour acc der au r pertoire et a la prise de notes mais cela est rest tr s peu intuitif Enfin la session se terminait par l organisation de leur agenda afin de confi gurer leur emploi du temps les rappels et les affaires 4 prendre en cas de d placement 3 Suivi de l valuation Les utilisatrices taient contact es r guli rement par t l phone afin de s assurer du bon d roulement de la phase d utilisation pour r pondre leurs questions et noter les changements ventuels dans leur emploi du temps Elles ont de plus t rencontr es individuellement chaque semaine afin de v rifier la
95. auteurs rapportent que cette traduction affecte les performances et peut tre les capacit s attentionnelles IRIT Vella F Vigouroux N Boudet B Rumeau P 125 L objectif de ce papier est de montrer que l adaptation de techniques d interaction r alis es la souris peut favoriser l accessibilit un ordinateur pour des personnes atteintes de troubles cognitifs Pour r pondre cet objectif nous avons test trois techniques d interaction de pointage sur des personnes g es avec ou sans maladie d Alzheimer Dans cet article nous d crirons le protocole exp rimental et nous com menterons les r sultats obtenus sur le nombre de clics erron s dans une t che de s lection d objet ainsi que le temps moyen de la t che s lection et d placement d un objet 2 Protocole exp rimental Ce protocole vise tudier trois techniques d interaction pour s lectionner et d placer un l ment vers un autre au moyen d une souris Les objectifs de cette exp rience sont les suivants Analyser les carts de performance entre les sujets g s sans trouble cognitif et ceux avec des troubles cognitifs Identifier et analyser les facteurs qui peuvent expliquer une pr f rence ou une meilleure efficacit observ e entre ces classes d interaction Ce deuxi me objectif ne sera pas expos dans cet article 2 1 Mat riels Les exp riences ont t effectu es sur un ordinateur portable Satellite Pro A
96. bility CUU03 10 11November Vancouver Canada 2003 pp 54 60 IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 59 Forum collaboratif de conception d un assistant personnel l autonomie et au maintien des activites sociales dans les espaces de vie quotidienne FORAVIQ Pour une m thodologie de l Objet Flou MOF gt Alice ROUYER LISST Toulouse Marina CASULA LEREPS Toulouse E RESUME Le projet FORAVIQ MOF a pour finalit la mise en uvre d une m thodologie collaborative de conception engageant des champs disciplinaires diff rents en sciences humaines et sociales en sciences de l ing nieur et en sciences de la sant mais impliquant aussi des professionnels des bailleurs et des personnes ordi naires concern es Cette communaut se f d re autour de la r solution d un probl me celui du d placement hors du domicile de personnes g es atteintes de troubles de la m moire pisodique Cet objet flou est un objet fronti re dont les contours s esquissent progressivement mesure que se clarifient s affinent et se n gocient au sein de ce collectif les objectifs poursuivis ainsi que les transformations organisation nelles sociales et thiques auxquelles le dispositif doit contribuer E MOTS CL S Innovation personnes g es m thodologie de conception collabo rative troubles de la m moire pisodique E ABSTRACT The FORAVIO MOF project aim
97. ce d investiguer plus avant les ph nom nes langagiers propres cette maladie pour d velopper et conduire une prise en charge de qualit IRIT 104 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Witko sous presse recommande de s engager dans la linguistique de corpus en orthophonie qu elle nomme Analyse de Corpus en Orthophonie ACO car celle ci se trouve naturellement convoqu e pour traiter des donn es langagi res situ es in dites et personnalis es recueillies tout au long d un suivi th rapeutique Elle argue que caract riser la pathologie autrement que par des scores des carts types et des moyennes parait indispensable pour d crire des tableaux cliniques trouver les moyens d analyser des productions langagi res en lien avec les l ments situationnels qui nourrissent le cadre th rapeutique Face la raret des tudes portant sur le discours oral spontan des patients souf frant de la maladie d Alzheimer lesquels sont confront s quotidiennement aux pro bl mes de communication les cliniciens les th rapeutes et les aidants ont besoin de disposer de m thodes d valuation du langage Actuellement de plus en plus de chercheurs s int ressent au discours spontan l valuation et la prise en charge de la communication dans la maladie d Alzheimer Bucks et al 2000 Gayraud et al 2011 Lee 2012 En effet une prise en charge efficace e
98. ceptuels valuation et effets de l ge Revue de Neuropsychologie 3 94 103 Duval C Piolino P Bejanin A Eustache F amp Desgranges B 2011b Age effects on different components of theory of mind Consciousness and cognition 20 627 642 Eustache F amp Desgranges B 2012 Les chemins de la m moire Paris Inserm le Pommier Gonneaud J Eustache F amp Desgranges B 2009 La m moire prospective dans le vieillissement normal et la maladie d Alzheimer int r ts et limites des tudes ac tuelles Revue de Neuropsychologie 1 238 246 Gonneaud J Kalpouzos G Bon L Viader F Eustache F amp Desgranges B 2011 Distinct and shared cognitive functions mediate event and time based pro spective memory impairment in normal ageing Memory 19 360 377 Isingrini M amp Taconnat L M moire pisodique fonctionnement frontal et vieillis sement Rev Neurol Paris 2008 164 S91 95 Kalpouzos G Eustache F amp Desgranges B 2008 R serve cognitive et fonction nement c r bral au cours du vieillissement normal et de la maladie d Alzheimer Psychologie amp neuropsychiatrie du vieillissement 6 97 105 Kalpouzos G Ch telat G Baron J C Landeau B Mevel K Godeau C et al 2009b Voxel based mapping of brain gray matter volume and glucose metabolism profiles in normal aging Neurobiology of aging 30 112 124 Kalpouzos G Ch telat G Landeau B C
99. ch processes the semantic knowledge of object conceptual system the other which processes the knowledge of object related actions action semantic system This study aims at investigating whether the PSS and its subsystems are altered in AD and establishing the pattern of evolution of the alteration from mild to moderate AD patients Five tasks of Bartolo et al 2007 s battery were administered to two groups of AD patients mild vs moder ate matched with a control group Results showed a global disruption of the PSS from the beginning of the disease and a particular sensibility of the action semantic system to the progression of the disease MOTS CLES syst me praxique s mantique connaissances s mantiques des objets connaissances s mantiques des actions maladie d Alzheimer apraxie KEY WORDS praxic semantic system semantic knowledge of objects semantic knowledge of actions Alzheimer s disease apraxia 1 Introduction Le vieillissement de la population est aujourd hui un ph nom ne de soci t entra nant un accroissement du nombre de personnes atteintes de pathologies neuro d g n ratives telles que la maladie d Alzheimer M A Les personnes atteintes de cette maladie prouvent des difficult s qui se r percutent sur leur autonomie au quotidien Dans cette tude nous nous int resserons en particulier aux troubles praxiques qui restent encore peu tudi s dans le cadre de la MA compar s aux IRIT
100. chnologies sont attendues et en particulier les applications comportementales de la R alit Virtuelle dont les progr s et les r sultats des recherches actuelles semblent extr mement prometteurs eg Le Gall amp Allain 2001 N Kaoua amp Sauz on 2008 Rizzo et al 2004 Le pr sent article se propose dans un premier temps d en exposer les principales raisons puis dans un deuxi me temps de les illustrer a travers les r sultats d une tude men e au sein de notre quipe aupr s de personnes g es et de patients en stade pr coce de d mence Alzheimer 4 Neuropsychologie de la Personne Ag e et Int r ts de la RV L examen neuropsychologique vis e clinique identifie les troubles et le handi cap cognitifs que rencontre un patient Chez la personne g e le diagnostic d un syndrome d mentiel est conditionn par la pr sence conjointe de troubles affectant au moins deux composantes cognitives eg m moire et planification et de leurs r per cussions dans la sph re socioprofessionnelle DSM IV American Psychiatric Asso ciation 1994 A l heure actuelle la mise en vidence des troubles et du handicap cognitifs repose sur des preuves psychom triques distinctes Du c t de l analyse des troubles cognitifs les outils d valuation disposition du clinicien sont des chelles structuro cognitives offrant des mesures de l efficience cognitive g n rale eg MMSE Folstein et al 1975 Mattis Matti
101. chnology Findings from the Center for Research and Education on Aging and Technology Enhancement CREATE Psychology and Aging 2006 21 333 352 D jos et al 2013 D jos M N Kaoua B Arind Pala P Taillade M Sauz on H 2013 Apports de la r alit virtuelle aux approches neurocognitives du vieillissement normal ou patho logique o en est on r ellement Psychologie francaise accept e sous r verse de modifications D jos et al 2012 D jos M Sauz on H N Kaoua B 2012 La r alit virtuelle au service de l valuation clinique de la personne g e le de pistage pr coce de la d mence Revue neurologique 168 404 414 D jos et al soumis D jos M N Kaoua B Arvind Pala P Auriacombe S Sauz on H soumis Impaired memory of objects from naturalistic virtual scenes in patients with Alzhei mer s Disease as predictors of self reported everyday memory difficulties Interna tional Psychogeriatrics Delis et al 1987 Delis D C Kramer J H Kaplan E Ober B A CVLT California Verbal Learning Test adult version Manual Toronto The Psychological Corporation Harcourt Jovandvich 1987 Delis et al 2000 Delis D C Kramer J H Kaplan E amp Ober B A 2000 California Verbal Learning Test Second Edition Adult version manual San Antonio TX Psychologi cal Corporation Delis et al 1991 Delis D C Massman P J Butters N Salmon D P
102. cingulaire ant rieur du cerveau avec l ge rejoignant ainsi les donn es des tudes morphologiques L encore les donn es sont plus confuses concernant les autres r gions du cerveau Ainsi la plupart des tudes se sont focalis es sur la mise en vidence des alt ra tions c r brales li es l ge ne parvenant montrer de fa on consensuelle que l atteinte la fois morphologique et fonctionnelle du cortex frontal Tr s peu d tudes se sont int ress es aux structures c r brales qui r sistent le mieux aux effets de l ge L tude que nous avons r alis e dans notre laboratoire avait pour objectif d tablir le profil le plus complet possible des modifications structurales et fonctionnelles li es l ge avec une analyse objective de l ensemble du cerveau et ceci la fois en IRM et en TEP avec du fluoro d oxyglucose TEP FDG au repos chez 45 sujets sains g s de 20 83 ans Kalpouzos ef al 2009b Des corr lations n gatives et positives entre les donn es d imagerie et l ge ont t r alis es afin de mettre en vidence les r gions les plus d t rior es et les r gions les mieux pr serv es Les plus d t rior es sur le plan morphologique sont les cortex frontal et pari tal ainsi que la partie caudale des IRIT 28 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 r gions hippocampiques Les r gions les mieux pr serv es sont la partie rostrale des
103. collaboration dans la d finition et l int gration des dispositifs domotiques ainsi que la ville de Blagnac principal financeur de la plateforme Maison Intelligente 8 BIBLIOGRAPHIE BOULMIER M 2010 Bien vieillir domicile enjeux de l habitat enjeux de territoires Paris Rapport au secr taire d Etat au logement et l urbanisme La Documentation Fran aise juin 2010 170 p Disponible sur internet http www ladocumentationfrancaise fr rapports publics 114000077 index shtml consult le 06 mars 2013 CAMPO E DARAN X REDON L 2011 Une maison intelligente au carrefour des sciences technologiques et des sciences humaines 2 Conf rence internationale sur l accessibilit et les syst mes de suppl ance aux personnes en situation de handicap Paris France p 33 42 CAMPO E ESTEVE D CHAN M 2012 Conception d un habitat adapt pour l aide l auto nomie des personnes g es Les Cahiers de l Ann e G rontologique Springer Vol 4 p 356 363 CHAN M CAMPO E ESTEVE D 2009 Smart homes Current features and future perspectives Maturitas Vol 64 p 90 97 IRIT Campo E et al 85 JAUNET DEVIENNE M F 2003 Int r t de la surveillance de la d pense nerg tique par t l m trie application en physiologie humaine int r t en pathologie Annales de Biologie Clinique Vol 61 n 2 p 199 201 KNX Association 2003 The KNX Standard 1 1 Disponible sur internet http
104. d au patient la technique d interaction qu il a pr f r e en termes de naturel et de facilit Apprentissage drag and drop clic Figure 1 test du d placement d objet IRIT Vella F Vigouroux N Boudet B Rumeau P 127 2 5 Crit res d inclusion et d exclusion Les sujets sont recrut s l h pital de jour et en consultation au Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse par des m decins g riatres Les inclusions ont eu lieu en fonction de la disponibilit du patient et g de plus de 65 ans Les sujets se sont port s volontaires accord personnel ou celui de l aidant en cas de trouble cognitif apr s information des objectifs de l tude par leur m decin g riatre Les sujets sont exclus s ils n arrivent pas r aliser la phase de sensibilisation l ordinateur ou la phase d apprentissage de la technique d interaction Les donn es suivantes ont t recueillies date de naissance pathologies utilisation de nouvelles technologies etc 3 R sultats 3 1 Population d tude Les m decins en g riatrie de l h pital de Toulouse ont recrut 97 sujets g s de plus de 65 ans avec 69 sujets et sans maladie Alzheimer 28 sujets Le Mini Mental State Examination MMSE a t tabli par des m decins experts en g riatrie sur la maladie d Alzheimer Le MMSE est situ dans l intervalle 0 30 Folstein et al 1975 Plus celui ci croit moins il y a de d gradation cog
105. dations de la Haute Autorit de Sant 2011 la prise en charge orthophonique de la maladie d Alzheimer vise maintenir et adapter les fonctions de la communication du patient parole langage et autres et aider la IRIT Lee H Barakat Defradas M 105 famille et les soignants adapter leur comportement aux difficult s du malade p 18 D apr s Dijkstra et al 2004 l entra nement aux techniques de communica tion permet aux aidants de surmonter certaines difficult s communicationnelles avec les patients atteints de la maladie d Alzheimer ce qui permet par cons quent de r duire le stress des soignants Dans ce sens l tude de Green et Bevan 2009 serait int ressante r pliquer en langue fran aise Ces auteurs ont con u un programme informatique permettant de pratiquer la conversation avec un patient atteint de la maladie d Alzheimer virtuel qui simule les comportements verbaux et non verbaux caract ristiques de ce type d interlocuteur via l ordinateur Green et ses coll gues ont observ une augmentation de l utilisation des techniques de communication re command es dans la vie quotidienne apr s l entra nement Il serait ainsi int ressant de mettre disposition des aidants ce genre de dispositifs 6 Conclusion Le langage intervient dans diff rents domaines d accompagnement des patients atteints de la maladie d Alzheimer pour l valuation neuropsychologi
106. des deux ph nom nes a conduit l laboration r cente d un autre mod le d nomm PASA pour Posterior Anterior Shift in Aging Davis et al 2008 4 Contraste entre vieillissement normal et maladie d Alzheimer Sur le plan cognitif la comparaison des effets de l ge et de la maladie d Alzheimer sur le fonctionnement de la m moire pisodique montre que certains processus sont alt r s dans les deux cas mais de fa on plus importante dans la mala die d Alzheimer tandis que d autres sont s lectivement atteints dans la maladie d Alzheimer Ainsi s il existe des perturbations de la r cup ration contr l e dans le vieillissement normal et dans la maladie d Alzheimer plus importantes chez les pa tients les troubles de l encodage sont une caract ristique relativement sp cifique de la pathologie Sur le plan c r bral le profil des modifications c r brales survenant avec l ge se distingue nettement du profil de la maladie d Alzheimer caract ris par une atrophie de l hippocampe et un hypom tabolisme du cortex cingulaire post rieur Desgranges et al 2004 pour revue deux structures pr serv es dans le vieillissement normal except la partie caudale de l hippocampe sur le plan morphologique cf figure 2 De fa on int ressante dans la maladie d Alzheimer c est la partie ant rieure qui est affect e en priorit Ch telat et al 2008 A l inverse tandis que le cortex frontal es
107. des pr coces de la maladie Nos exp riences r alis es au CerCo utilisent des stimuli de type sc nes natu relles o une sc ne d signe un objet coll dans un contexte Les objets et contextes sont issus de banque de donn es de photographies en couleur Deux cat gories d objets sont utilis es les animaux et les meubles Ces cat gories ont t choisies pour la diversit de leurs exemplaires et pour leur forte association avec des contextes particuliers Les objets animaux sont de par notre exp rience associ s aux pay sages naturels on se limite aux animaux non domestiques Les objets meubles sont naturellement associ s aux sc nes d int rieur Pour la cr ation des sc nes des paires d objets animal meuble ont t associ es des paires de contextes pay sage sc ne d int rieur La combinaison de ces paires a permis la cr ation de sc nes congruentes et incongruentes cf exemple fig 2 Certains indices bas niveau luminance contraste objet contexte taille et position de l objet ont t galis s entre sc nes IRIT 38 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Figure 2 sc nes naturelles congruentes et incongruentes La manipulation de l association objet contexte dans nos stimuli a pour but de ci bler l implication de certaines r gions des LTM au cours du traitement visuel le long de la voie ventrale En effet plusieurs tudes de neu
108. diff rent entre patients et con tr les Cependant on observe dans le groupe de patients une forte corr lation entre la pr cision des r ponses aux sc nes incongruentes et le TR moyen R2 0 47 Cette corr lation n est pas trouv e pour les sc nes congruentes chez les patients ou pour les deux types de sc nes chez les sujets contr les Au cours du vieillissement sain l augmentation de l effet de congruence pourrait tre reli e une difficult avec l ge traiter de nouvelles associations contextuelles incongruentes qui n ont pas d j t encod es dans le syst me visuel A l inverse on peut supposer que les associations objet contexte congruentes sont rapidement trait es car d j exp riment es dans l environnement quotidien et donc d j encod es Il est possible qu une plus grande exp rience de ces associations li e l ge facilite la cat gorisation de l objet en contexte congruent de fa on plus importante que chez les sujets jeunes Chez les patients atteints de MA l encodage de nouvelles associations contextuelles semble difficile Les sc nes incongruentes induisent chez les patients les plus rapides un grand nombre d erreurs prise de risque maximale A noter que cer tains patients ont des TR minimaux tr s rapides proche de ceux des sujets jeunes Chez les patients adoptant une strat gie plus conservative moins d erreurs le TR est IRIT R my F 41 tr s ralenti
109. du suivi technique de configurer l habitat en disposant les tages les pi ces et les diff rents capteurs permettant le suivi du patient ajout de capteurs localisation Il g re ces aspects directement depuis l application 5 3 Discussion Le travail engag a permis de d velopper une infrastructure permettant le recueil de donn es issues de capteurs ambiants embarqu s ou port s et leur stockage dans une base de donn es structur e Ces d veloppements ont utilis des langages standard XML MySQL Java Une application Web a permis d explorer les possibilit s de restitution des donn es l utilisateur en lui fournissant des informations d activit s indicateurs de l usager tablies partir d un traitement multi sensoriel des donn es Ces indicateurs ont fait l objet d une analyse des besoins aupr s de professionnels de sant Les informations fournies seront compl t es et corr l es par d autres l ments d ordre cognitif ou psychologique questionnaires tests li s l usager qui seront prochainement int gr s dans la base de donn es Enfin une valuation en conditions de tests r els avec de vrais usagers doit tre conduite prochainement IRIT 84 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 6 Conclusion Ce papier pr sente l infrastructure technique mise en place pour le recueil de me sures ambiantes et l observance des activit s de vie
110. e pantomimes d utilisation d objets La passation de la batterie est individuelle non limit e en temps En r f rence aux mod les de Roy et Square 1985 et de Rothi et al 1991 1997 afin d valuer l tat du syst me s mantique praxique nous avons utilis deux types de t ches les unes mobilisant les connaissances conceptuelles relatives l objet identification de relation appariement de fonction et les autres mobilisant les connaissances li e l action appariement de mani pulation reconnaissance de pantomime Nous d crivons ci apr s chaque t che en respectant l ordre de passation IRIT Bonnemoy E Rico Duarte L Daurat A 139 T che d appariement visuel d objet 2 items exemples 18 items Chaque item comporte trois images dessin es d objets 2 images simi laires et une image distractrice i e moulin ventilateur moulin Consigne Je vais vous montrer les images de trois objets vous allez me montrer les deux images qui se ressemblent Cette preuve permet d valuer la capacit de reconnaissance visuelle des objets manufactur s en appariant les objets selon leur similarit visuelle par pointage T ches valuant les connaissances conceptuelles T che d identification de relation 2 items exemples 16 items Chaque item comporte une image d objet isol e la r f rence i e une th i re et deux autres images pr sent es ensembl
111. e alt ration du syst me de connaissances con ceptuelles et 77 sont d ficitaires en production Ces donn es Ochipa et al 1992 Derouesn et al 2000 sugg rent une alt ration du syst me praxique s mantique dans la maladie d Alzheimer Ce travail a pour objectifs 1 d valuer si le syst me praxique s mantique est alt r dans la MA 2 de d terminer si l un des deux syst mes qui le com posent est plus sp cifiquement affect par la MA et 3 de d terminer le profil d volution de cette alt ration chez des patients atteints de la MA au stade d butant versus mod r 2 M thodologie 2 1 Sujets La batterie d preuves neuropsychologiques a t administr e 50 participants r partis en trois groupes le groupe contr le est constitu de 23 personnes g es saines non institutionnalis es le second groupe est constitu de 13 patients avec diagnostic probable de maladie d Alzheimer au stade d butant et le troisi me groupe de 14 patients avec diagnostic pro bable de maladie d Alzheimer MA au stade mod r Ces participants sont appari s en ge et en niveau d ducation Pour tous les groupes le nombre de sujets la moyenne d ge la moyenne d ann es d tudes et leur moyenne au MMSE sont pr sent es dans le tableau 1 IRIT 138 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Tableau 1 Caract ristiques des groupes Ag s sains MA Stade MA Stade ANOVA N
112. e de d tection de chutes a enregistr une moyenne d alertes d clench es de 1 11 par jour avec une sensibilit de 78 57 et une sp cificit de 95 55 suivant les crit res de mesure d efficacit Noury et al 2007 En r sum on peut constater dans ces premi res exp rimentations que le syst me HOMECARE est techniquement au point et qu il peut exercer sa fonction de surveil lance identifier localiser d tecter les d viances comportementales et les chutes D autres fonctionnalit s sont videmment envisageables par extension des fonctions capteurs et le d veloppement de logiciels sp cifiques ces fonctionnalit s 100 0 80 0 60 0 40 0 20 0 0 0 le matin 8h 12h la nuit 23h 07h Figure 5 D viance dans le comportement R 2 50 2 00 1 50 1 00 0 50 LD S l 5 Conclusion La proposition technique HOMECARE est celle d un syst me compos de cap teurs h t rog nes r partis dans l environnement de vie des patients observ s les donn es de surveillance sont collect es r guli rement et sont utilis es pour construire un mod le r f rent du comportement normal Donn es courantes et donn es pr dites sont compar es pour r aliser le diagnostic et le lancement d alertes HOMECARE a t exp riment l H pital de Caussade avec l appui du person nel soignant les r sultats obtenus montrent qu un tel syst me est op rationnel et peut Bettahar
113. e et Imbaud Ratte et Imbaud 2011 rel ve pour sa part deux dys fonctionnements essentiels les difficult s en amont de l hospitalisation du suivi continu des personnes g es par le syst me de soins de ler recours Il faut un r el suivi des patients atteints de polypathologies chroniques complexes afin d viter une prise en charge unique ment dans les phases de crise aigue et en urgence sans qu une solution adapt e ait pu tre anticip e et organis e Le recours trop syst matique aux urgences est un r el sympt me de dysfonctionnement l absence d anticipation et de coordination au moment de la sortie d hospitalisation Non seulement il est dangereux pour une personne g e de rester IRIT Rialle J Sablier B Boudin J Bauchet L Ben Ahmed 13 trop longtemps hospitalis e la fois pour des raisons sanitaires mais aussi de perte d autonomie mais une sortie mal organis e peut galement d grader l tat du patient g Il est donc imp ratif de coordonner plus efficacement la sortie de l tablissement de sant et la prise en charge sanitaire et m dico sociale domicile p 21 Parall lement ces difficult s d une ampleur sans pr c dent de notre syst me de sant cons quence des d fis de la long vit croissante et du d sordre conomique une cr ativit technologique d une ampleur tout aussi in gal e se d veloppe dans le domaine de la t l sant e sant
114. e fonction une ouverture r ciproque des partenaires dans le respect des comp tences devra permettre l mergence d une fonction de m diation D autre part l objet de la recherche tant li l tat de patient de la maladie d Alzheimer personne en situation de maladie et de handicap la recherche fait irruption dans le monde du soin Le respect de l obligation d innocuit primus non nocere et la protection des droits du patient et le vont s imposer La loi sur la re cherche biom dicale interdit la recherche sur des personnes en situation de fragilit si elle n a pas pour objet de chercher v rifier une hypoth se scientifique dont la con naissance pourrait b n ficier directement cette population Force est de constater que la recherche technologique plus particuli rement dans les technologiques de IRIT Pierre Rumeau et al 5 compensation du handicap et d augmentation de la participation sociale r pond le plus souvent aussi bien cette derni re exigence qu au principe d innocuit N an moins ces l ments devront tre syst matiquement et conjointement par tous les partenaires v rifi s en pr alable chaque tude Le premier des droits du patient est le droit au secret qui le prot ge notamment de conduites discriminatoires li s son diagnostic de MA Le secret m dical est un secret professionnel particulier qui outre les caract ristiques de celui ci d fini dans le
115. e l approche L approche va comporter quatre tapes qui vont chacune demander un ensemble de comp tences bien choisies pour le pertinence port es par divers acteurs Ces tapes comportent une phase technologiques de recherche et d veloppement en labo ratoire celles ci n ayant pas de caract re sp cifique ne seront pas ci apr s d taill es Elle est par essence it rative avec la possibilit de r p ter l tape pr c dente si des l ments emp chent de valiser l tape suivante La premi re tape est le brain stor ming apr s avoir d fini un sujet li des besoins suspect s use push ou avec plus de r ticence de notre part une nouvelle technologie dans le techno push un petit groupe d experts multidisciplinaire est dirig par un promoteur qui va orienter les d bats en fonction de questions discuter Le brain storming peut tre r alis par plusieurs sessions cons cutives entrecoup es de r alisation par toute ou partie des participants d actions suppl mentaires visant clairer la question dans leur domaine propre Il est assez fr quent surtout dans la recherche chez des personnes pr sentant des troubles cognitifs seuls les usagers secondaires soient pr sents ce stade Le focus group fait suite au brain storming pour raffiner la perception du besoin il se base sur des r sultats plus particuli rement des sc narios de service obtenus lors du brain storming Il s appuie au mi
116. e la sociologie de la traduction se fait l cho d un renouveau de l approche politique de l innovation dans tous les domaines sociaux L imbrication des savoirs et pouvoirs qui construisent le succ s de l innovation questionnent en effet les conditions de sa n gociation et peut tre formul e en terme de d mocratisation de la technologie Ces enjeux de la d mocratie technique ont t abord s en 2001 dans un ouvrage intitul Agir dans un monde incertain sous la plume de Michel Callon Yannick Barthe et Pierre Las coumes Callon et al 2001 Ce questionnement rejoint un panel de travaux tr s vari s se focalisant sur les formes dispositifs et instruments de la d mocratie d lib rative sur la pluralit des formes de conception de la conception des politiques publiques Bondiaux et Fourniau 2011 Bacqu et al 2005 Bacqu et Sintomer 2011 Il fait cho galement d autres d bats dans le champ de l conomie et de la protection sociales autour de la coproduction des services par leurs usagers destinataires Laville 2006 Pestoff et Brandsen 2008 Cette convergence tant admise il est plus facile d expliquer comment le projet FORAVIQ MOF est aussi un observatoire de la reconfiguration sociale et politique du care notamment des modalit s d accompagnement et de prise en charge socio m dicale des plus g es dans un contexte d accroissement pr visible du nombre des
117. e pour g n rer des sons de liquides divers partir de la vibration unique d une bulle d air Van den Doel 2005 IRIT Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 155 3 2 Mod lisation de la vibration de bulle d air La vibration d une bulle d air peut tre mod lis e par un syst me masse ressort La r ponse impulsionnelle de l oscillation radiale d une bulle d air sph rique est donn par u t a sin 2xft e 74 La fr quence de r sonnance f tant li e au diam tre de la bulle d air tout comme le facteur d amortissement d Une bulle d air appara t g n ralement lors de la chute d une goutte d eau dans l eau Lorsque la bulle d air monte la surface la masse d eau qui recouvre la bulle dimi nue et la fr quence de vibration de la bulle augmente Ce ph nom ne constitue un indice perceptif important pour reconna tre les sons de liquide Nous pouvons obser ver ce ph nom ne dans un son de goutte d eau comme sur la figure 4 o la mont e en fr quence succ de l impact de la goutte dans l eau au temps 0 Fr quence Hz 1700 1500 Temps s 0 0 2 Figure 10 Spectrogramme d un son de goutte d eau 3 3 D tection de bulles d air Nous avons ainsi propos un syst me de reconnaissance audio bas sur les mo d les acoustiques de vibration de bulles d air dans l eau Guyot et al 2013 L objectif de cette approche est la d tection d
118. e segmentation automatique obtient de nos jours des r sultats satisfaisants pour des types de donn es fortement structur es et de bonne qualit comme le journal t l vis ou certaines missions de radio l indexation en activit s pose de nombreux probl mes sur les enregistrements issus de la cam ra port e dans diff rents lieux IRIT 150 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 4 Description de la probl matique Au sein du projet IMMED nous avons principalement travaill sur la d tection automatique de bruit d int r ts permettant d inf rer sur l activit effectu e par le patient La principale difficult est que ces bruits d int r ts sont le plus souvent re couverts par d autres sons Par exemple le son d l utilisation d un robinet va tre recouvert par les bruits de chocs de vaisselle lors de l activit faire la vaisselle A ces sons peuvent s ajouter d autres sons environnementaux ind pendants de l activit du patient qu ils soient int rieurs par exemple un bruit de n on ou ext rieurs au domi cile comme les bruits de circulation Mesaros et al 2010 De plus le patient tant en discussion permanente avec le psychologue qui le guide sur les activit s r aliser la parole est extr mement pr sente dans le corpus IMMED La voix du patient recouvre donc souvent les sons environnementaux que nous aimerions d tecter Enfin la diff rence de
119. e technologie Cette tape de conceptualisa tion de l intervention associ e est trop souvent consid r e comme allant de soi et mal prise en compte au moment de la conception ce qui conduit des technologies inutilis es faute d ad quation aux acteurs et leurs contextes r els de travail et de besoins IRIT 16 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 La phase IV concerne la capacit de diffusion grande chelle du dispositif et concerne des chantillons de grande taille noter cependant que l tude de viabili t Economique n cessairement li e cette phase peut commencer d s la phase III Il transparait dans ce qui pr c de que les valeurs du domaine axiologique sont partiellement li es aux phases exp rimentales les valuations technologique et ergo nomique par exemple sont plus importantes en d but de l chelle des phases d s la conception du prototype et durant la phase I et se r alisent en laboratoire tandis que l valuation des services rendus m dicaux ou sociaux selon l tude ne peut tre conduite qu avec la version stabilis e du dispositif aux points de vue technique et ergonomique c est dire partir de la phase II et se r alisent pr f rentiellement en conditions cologiques Enfin il faut insister sur la diff rence entre la conception et l valuation La con ception doit faire intervenir foutes les valeurs de la technologie
120. econdes et DR entre 34 et 9 secondes Par contre plus la d gradation cognitive est importante plus le temps r aliser la t che de s lection et de d placement d un objet est long avec les deux techniques d interaction CL et DR Nous notons que pour les intervalles 10 14 et 15 20 le temps moyen est plus grand cinq fois pour 10 14 et deux fois pour 15 20 pour la technique DR que pour la technique CAM Pour ces m mes intervalles nous notons galement un rap port important de l ordre de quatre fois pour 10 14 et trois fois pour 15 20 pour la technique CL IRIT Vella F Vigouroux N Boudet B Rumeau P 131 60000 50000 40000 30000 20000 10000 4 t E n L 0 CL DR CAM CL DR CAM a DR CAM CL DR CAM Temps moyen en ms 10 14 15 20 21 26 27 30 Figure 6 Temps moyen de la r alisation de la t che en fonction des MMSE et des 3 techniques d interaction 4 Discussion Le DR est la technique d interaction qui engendre la plus grande variabilit sur le temps de r alisation de la t che et ce quelque soit l intervalle de MMSE L interaction CAM est plus efficace par rapport au CL parce que celle ci repr sente bien la nature des actions prendre et d placer C est une m taphore que cer tains usagers ont verbalis spontan ment En outre cette technique limite le nombre de t ches concomitantes identifier la cible puis cliquer pu
121. ectement cette activit L application de notre m thode de d tection de bulle d air a permis de reconna tre 63 secondes de sons de liquides Les sons de liquide reconnus sont li s la manipulation de vaisselle immerg e ou l utilisation d une ponge 4 Conclusion A travers diff rentes approches nous avons d velopp des m thodes de d tection de sons d eau pour l indexation en activit s du quotidien Une premi re approche IRIT Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 159 bas e sur le signal et les descripteurs acoustiques permet de d tecter les sons de flots d eau li s l ouverture d un robinet Les tudes sur l acoustique des sons de liquide nous ont permis de d velopper une seconde approche originale dans le but de d tecter d autres sons d eau ne faisant pas intervenir de flot par exemple les sons de gouttes d eau Ces deux syst mes nous permettent de reconnaitre diff rentes activit s li es l eau et pourront tre fusionn s dans un syst me plus complexe d indexation en acti vit s de la vie quotidienne Ce dernier syst me pourra ainsi tre utilis par les m de cins pour visionner des activit s de la vie quotidienne enregistr s dans des domiciles diff rents Les m thodes de d tection de sons d eau d velopp es peuvent galement tre uti lis es pour d autres applications li es l utilisation de l eau au quotidien par exemple la d tection de
122. eers Valero 2012 IRIT Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 161 Valero X Alias F 2012 Gammatone Cepstral Coefficients Biologically Inspired Features for Non Speech Audio Classification Proceedings of Transactions on Multimedia vol 14 pp 1684 1689 IEEE Van den Doel 2005 Van den Doel K 2005 Physically based models for liquid sounds ACM Transactions on Applied Perception TAP vol 2 no 4 pp 534 546 IRIT
123. emoval telecare service for cognitively impaired elderly people a field deployment 3rd IEEE CoglnfoCom 2012 Confe rence Kosice Slovakia IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 11 L approche TEMSED r ponse l exigence m thodologique de l valuation des technologies et services de sant domicile et d autonomie gt Vincent Rialle AGIM amp ATMISS Grenoble Juliette Sablier Bertrand Boudin J r my Bauchet Lionel Ben Ahmed AGIM Grenoble E RESUME La d marche valuative multiaxiale et pluridisciplinaire TEMSED se propose d apporter la fois sens valeurs fondamentales et m thodes protocoles exp rimentaux outils d valuation chelles et questionnaires standardis s Elle utilise une axiologie 6 dimensions fondamentales Technologie Ergonomie M de cine Soci t organisation conomie D ontologie et a pour but d aider le concepteur d une valuation d passer les approches sectoris es et incompl tes de l valuation et leur permettre de produire des donn es probantes et des indicateurs capables de r pondre aux besoins d information des usagers potentiels et des responsables profes sionnels sur la valeur de leur produit E MOTS CL S Evaluation g rontechnologie e sant thique E ABSTRACT TEMSED is a multiaxial and pluridisciplinary approach of evalua tion aimed at providing both meaning insight fundamental values and methods ex
124. entissage automa tique les r sultats tant obtenus par des m thodes de validation crois es dont les IRIT 154 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 vid os de test et d apprentissage proviennent de domiciles diff rents Le premier syst me est un classique de l tat de l art qui utilise des coefficients cepstraux MFCC et un m lange de lois gaussiennes GMM La deuxi me ligne de ce tableau pr sente les r sultats du syst me Gammatones SVM identique celui utilis dans notre syst me hi rarchique mais cette fois ci utilis seul sans segmentation pr alable Notre syst me bas sur le Spectral Cover d crit dans la partie 2 3 est pr sent sur la troisi me ligne Nous pouvons observer des r sultats sup rieurs aux syst mes clas siques fond s sur de l apprentissage qui s adaptent mal aux probl matiques du projet IMMED La derni re ligne pr sente les r sultats du syst me hi rarchique d crit en 2 4 L utilisation d une tape de classification suppl mentaire am liore largement les scores de reconnaissance Nous supposons donc que la premi re tape de segmenta tion bas e sur un param tre bas niveau permet de cr er des donn es plus homog nes qui peuvent tre par la suite utilis es au sein d une classification automatique La d tection de flots d eau admet ainsi des scores satisfaisants pour que cette t che soit incorpor e dans un syst me plus large
125. ents Alzheimer Taler et Phillips 2008 ont conclu qu une des m thodes les plus prometteuses pour IRIT Lee H Barakat Defradas M 103 tudier les changements pr coces de la performance linguistique dans la maladie d Alzheimer repose sur l analyse du discours oral En effet cette approche permet de d passer la prise en compte fig e d l ments linguistiques isol s et d appr hender les structures et le fonctionnement transphrastique d un acte linguistique en se rappro chant ainsi d une situation de communication naturelle Par ailleurs le discours oral comportant une h t rog n it de faits langagiers et une grande densit de ph no m nes son analyse peut fournir des informations essentiels certains ph nom nes oraux tels que les nonc s inachev s les substitutions les omissions les r p titions les interjections les autocorrections etc sont autant d indices permettant d observer plus ais ment la planification du discours et les aspects dynamiques de la conceptuali sation en cours Lee et al 2009 Enfin l analyse des productions orales permet d valuer les personnes atteintes de d mence s v re qui ne peuvent plus accomplir les tests neuropsychologiques formels Bucks et al 2000 4 Vers une prise en charge non m dicamenteuse de type orthopho nique Malgr des recherches actives il n existe pas de traitement pharmacologique qui permet de pr venir de stabiliser l
126. er les effets de la Maladie d Alzheimer MA et notamment au travers des r sultats obtenus aupr s d adultes g s et de patients avec MA l aide du HOMES Test valuant la m moire d objets issus de sc nes domiciliaires De l est mis en perspective une nouvelle voie d application de la RV la validation exp rimentale des syst mes d assistance num rique l aide d application virtuelle domiciliaire E MOTS CL S D mence de type Alzheimer Cognition quotidienne Evaluation neuropsychologique R alit Virtuelle et HOMES test HM ABSTRACT This article examines the clinical interests provided by virtual reality VR applications for the neuropsychological assessment of the elderly Nota bly it has highlighted the naturalistiic dimension of VR based devices for a better captation of the effects of Alzheimer s disease AD and in particular through the results obtained from old adults and patients with AD using the HOMES Test that prbes object memories from home scenes This opens a new neuropsychological perspective of application of VR as follows the study of digital assistive devices into virtual applications simulating home E KEYWORDS Alzheimer Dementia Everyday Cognition Neuropsychological assessment Virtual reality and HOMES test H l ne Sauz on Marie D jos Emilie Balland Charles Consel Bernard N Kaoua Laboratoire Handicap amp systeme Nerveux Universit Bordeaux Seg
127. erlag Ratte E Imbaud D 2011 Accueil et accompagnement des personnes g es en perte d autonomie Rapport du groupe n 3 sur la prise en charge de la d pendance Minist re des solidarit s et de la coh sion sociale La Documentation Fran aise Rialle V 2013 Les valeurs fondamentales qui sous tendent la g rontechnologie r flexion axiologique au service du mieux vivre In Innover pour plus d autonomie Grand ge Technologies Lieux de vie ed M Carr Paris M dialis Rialle V Sablier J Brissonneau C Ollivet C 2013 L valuation des g rontechnologies dans le champ Alzheimer l exemple embl matique de la g olocalisation In Innover pour plus d autonomie Grand ge Technologies Lieux de vie ed M Carr pp 128 42 Paris M dialis Rialle V Vuillerme N 2009 Vers un mod le multicrit re d valuation des technologies de t l sant et d autonomie enjeux m thode et structure du mod le Presented at SFTAG 09 1er Congr s de la Soci t Fran aise IRIT 20 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 des Technologies pour l Autonomie et de G rontechnologie Universit Technologique de Troyes 18 19 nov Rialle V Vuillerme N Franco A 2010 Outline of a general framework for assessing e health and gerontechnology applications Axiological and diachronic dimensions Gerontechnology 9 245 Ricoeur P 1990 Soi m me comme un autre Paris Le Seuil Sablier J Rialle V
128. erte d auto nomie Rialle 2007 C est dans ce contexte que le projet SUIPAD a t lanc Il vise valuer l apport et l impact de certaines technologies pour le recueil automatique de donn es ambiantes et physiologiques permettant une bonne connaissance des v ne ments des activit s et attitudes qui caract risent le comportement r el de personnes g es dans leur environnement de vie ordinaire Pour ce faire cet environnement de vie doit tre adapt et adaptable son occupant de fa on la plus transparente possible mais tout en lui conservant la ma trise de son habitat Dans ce papier nous rappelons les besoins croissants du maintien domicile l objectif du projet SUIPAD l infrastructure mat rielle et logicielle d ploy e au sein d une maison intelligente et les premiers r sultats obtenus 2 Le maintien domicile La question du maintien domicile renvoie une probl matique actuelle celle du vieillissement et de la prise en charge de la d pendance Weber et Verollet 2011 Elle se justifie autant par une n cessit soci tale que par des aspirations individuelles ou la recherche d conomies dans les d penses de sant et de protection sociale Cette probl matique s applique en particulier au cas du suivi des personnes fragiles en perte d autonomie Le retour domicile par exemple n cessite une organisation du domicile du patient tirant b n fice des avanc es technologiques et d
129. ervant mod liser les sons d eau et les donn es visant tester les syst mes ont t enregistr es dans les m mes condi tions Celles ci permettent une utilisation satisfaisante des m thodes d apprentissage automatique par exemple des Machines Vecteur de Support SVM Dans notre projet chaque patient est film dans un lieu diff rent Les donn es obtenues sont donc tr s h t rog nes Aussi nous avons d cid de nous loigner des algorithmes d apprentissage automatique pour privil gier une approche bas niveau et robuste au changement de domicile 2 2 Descripteurs acoustiques Dans un premier temps nous avons compar des descripteurs acoustiques qui pou vaient caract riser la forme bruit e et continue des sons de flot d eau La figure 2 nous montre une comparaison des valeurs de descripteurs sur une s quence audio de 3 minutes extraite du corpus IMMED Dans cette s quence nous pouvons observer un long passage durant lequel le robinet est ouvert et le flot d eau peut tre entendu Dans la derni re partie de ce passage le patient discute avec le psychologue et la parole s ajoute au flot d eau Nous pouvons observer sur le spectrogramme la bande bruit e et continue corres pondante au flot d eau Comme nous pouvons le voir sur la figure des descripteurs usuels tels que le Zero Crossing Rate ou le Spectral centroid pourraient tre bien adapt s la d tection de zone de flot d eau malheureusement
130. es un objet qui interagit fonctionnel lement avec le r f rent i e tasse de th et un objet distracteur i e un verre Consigne D abord je vais vous montrer l image d un objet ensuite je vais vous montrer les images de deux autres objets Vous allez me montrer celui qui est en lien avec le premier objet Cette t che permet l valuation des connaissances conceptuelles telles que les relations entre les objets dans un contexte d utilisation Tache d appariement de fonction 2 items exemples 15 items Selon la proc dure de Buxbaum et Saffran 2002 chaque item comporte trois images d objets qui diff rent dans la mani re de les manipuler mais dont deux objets partagent la m me fonction ou une fonction similaire i e balai et aspirateur et un objet sert de distracteur i e produit vaisselle Consigne Je vais vous montrer les images de trois objets vous allez me montrer les deux objets avec des fonctionnalit s similaires Cette tache mobilise le traitement des propri t s fonctionnelles des objets en excluant les connaissances de l action effectu e sur ceux ci T ches valuant les connaissances de l action T che d appariement de manipulation 2 items exemples 16 items Chaque item comporte trois images d objets qui diff rent dans leur fonc tion mais dont deux objets se manipulent de fa on similaire i e fouet et raquette et un sert de distracteur 1 e balai selon la pr
131. es concluant au contraire une relative pr servation Desgranges et al 2008 pour revue L tendue d ge des sujets s lec tionn s peut au moins en partie expliquer ces divergences puisque lorsque l chantillon s tend sur une large tranche d ge les r sultats sont plut t en faveur d une pr servation tandis que les tudes n ayant couvert qu une partie de la vie no tamment en n ayant inclus que des sujets de plus de 50 ou 60 ans concluent plus volontiers une atrophie de l hippocampe Ces r sultats sugg rent que l atrophie de l hippocampe due l ge ne serait pas lin aire et qu elle ne d buterait qu apr s l ge de 50 ou 60 ans Quoiqu il en soit lorsqu une atrophie de la r gion hippocampique est mise en vidence chez des sujets sains g s par rapport aux jeunes cette atrophie est moins importante que celle qui touche le cortex frontal Les effets de l ge sur les autres structures c r brales sont moins clairs m me si l atteinte du n ocortex pari tal semble de plus en plus admise en parall le sans doute avec l int r t que suscite le r le de cette structure dans le fonctionnement cognitif en particulier mn sique Sur le plan fonctionnel la plupart des tudes ont utilis une approche voxel par voxel permettant par cons quent l examen de tout le cerveau Elles sont en accord pour conclure un hypom tabolisme des r gions ant rieures cortex frontal et gyrus
132. es sons de bulles d air dans un spectro gramme au niveau fr quentiel partir d hypoth se provenant des mod les physiques utilis s en acoustique et en synth se sonore Notre syst me se d compose en trois parties une s lection de candidats dans un banc de filtre fr quentiel une d cision dans un plan temps fr quence et une tape finale de post traitement cf figure 5 3 3 1 S lection dans un banc de filtre Dans cette tape les candidats correspondants des points temps fr quence sont s lectionn s dans un spectrogramme A partir du mod le physique nous supposons toute l nergie d une bulle est contenue dans une seule bande de fr quence du spec trogramme un instant donn Nous utilisons un banc de filtre fr quentiels pour s lectionner des candidats Ces derniers sont des points du banc de filtre qui contien nent 85 de l nergie du signal en cet instant IRIT 156 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 i S lection dans un banc de filtre Fae ar l S lection de Filtrage Localisation candidats inharmonique d attaque D cision dans un plan fr quence Validation de la S lection de la Zone de vibration zone de vibration ee Zones de vibration de bulle d air Post traitement Segments d eau Figure 5 Diagramme du syst me de d tection de bulles d air
133. et de ses proches ou l anosognosie Concr tement les quipes m dicales estiment le plus souvent des aptitudes nonc es par le patient lui m me ou par ses proches Ga stel et al 2011 1 2 Observation des activit s quotidiennes domicile Le projet IMMED a t d velopp pour laborer de nouvelles m thodes pour me surer objectivement les effets de la perte d autonomie chez les patients M gret et al 2010 L objectif est d estimer de mani re la plus compl te les aptitudes du patient ex cuter dans son domicile des activit s de la vie quotidienne et d valuer les ven tuels erreurs des patients au sein d un environnement r el et habituel Dans le cadre de ce projet nous avons d velopp un syst me de capture vid o permet de filmer les activit s instrumentales du patient Ce dispositif illustr la figure 1 a t r alis partir d une cam ra portative fix e sur un gilet port par le patient Les tests r alis s sur des volontaires g s sains ainsi que sur des patients souffrants de troubles l gers n ont pas mis en vidence de g ne des personnes vis vis du dispositif Lors de la r alisation effective des vid os un psychologue vient au IRIT Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 149 domicile du patient pour installer le dispositif et proposer au patient un ensemble d activit s d int r t effectuer Figure 7 Dispositif d acquisition aud
134. ets apprises s par ment alors que les FR s mantiques correspondent des confusions entre l v nement appris et les connaissances du sujet qui lui ont t associ es comme par IRIT 50 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 exemple lorsque qu un leurre qui n a pas t tudi mais qui est fortement reli aux items tudi s est reconnu de mani re erron e Cet outil a t administr des patients en stade pr coce de DTA mums 21 41 ET 4 27 et des participants g s muus 28 81 ET 1 60 appari s pour le genre l ge et le niveau d ducation et ceci pour appr hender le profil mn sique situ de ces patients D jos et al soumis Figure 3 Le profil d atteinte des patients DTA est marqu par un rappel libre d ficitaire une baisse des regroupements cat goriels et la pr sence major e de fausses reconnaissances par rapport aux adultes g s Les pa tients DTA b n ficient galement plus de la reconnaissance par rapport au rappel libre que les personnes contr les Ils d montrent galement une r duction significative de l effet d interf rence pro active Ces r sultats refl tent dans l ensemble ceux mis en vidence dans le CVLT et ou dans la litt rature eg Craik 1990 Clarys et al 2002 Delis et al 1991 Kramer et al 1988 Backman et al 2001 Ces r sultats prennent une dimension plus int ressante encore puisque nous avons pu cons
135. ets doivent mettent en uvre des processus auto initi s Isingrini et Taconnat 2008 Ainsi la plupart des tudes concluent une atteinte des performances en rappel libre et une relative pr servation des performances en reconnaissance avec l ge Toutefois des diff rences de performance peuvent tre observ es en reconnaissance dans certaines conditions par exemple si l on prend en compte le nombre de fausses reconnaissances ou au del d un certain ge environ 70 ans Au total le d clin de la m moire piso dique peut se manifester dans les diff rents types de mesure mais l effet de l ge est plus important en rappel libre Ces diminutions ont t attribu es principalement un d faut des strat gies mises en uvre lors de l encodage ou de la r cup ration Selon la th orie de la profondeur de l encodage un encodage profond s mantique entra ne une trace mn sique plus efficace et plus durable qu un encodage superficiel Or les sujets g s pr sentent des difficult s utiliser spontan ment des strat gies de traitement s mantique au moment de l encodage Cette id e repose sur le fait que face une liste d items m moriser les regroupements s mantiques des sujets g s sont de moins bonne qualit que ceux des jeunes En outre les tests de reconnaissance avec distracteurs s mantiques entrai nent plus de fausses reconnaissances chez les sujets g s que chez les jeunes ce qui pour
136. eur fonction et b le syst me s mantique de l action qui comprendrait les con IRIT Bonnemoy E Rico Duarte L Daurat A 137 naissances s mantiques concernant les actions appropri es r aliser lors de l utilisation d un objet Bartolo et al 2007 Buxbaum amp Saffran 2002 Peu d tudes sur les troubles praxiques dans la maladie d Alzheimer se basent sur le mod le de Rothi et al 1991 1997 Cependant des travaux comme celui d Ochipa et al 1992 sugg rent que le SPS pourrait tre alt r chez ces patients Ces auteurs ont valu les capacit s praxiques de patients a diff rents stades d volution de la MA en utilisant des taches valuant les connaissances sur le type d actions associ es l utilisation d un outil d un objet en lien avec l outil et des deux associ s i e marteau et clou Ils ont galement valu les connaissances associatives d un outil i e marteau et de l objet qui re oit son action i e clou Les r sultats de ce travail mettent en vidence en particulier une atteinte plus sensible du syst me s mantique de l action Dans l tude de Derouesn et al 2000 les con naissances conceptuelles sont valu es par des t ches n exigeant pas la mise en uvre de gestes contrairement l tude d Ochipa et al 1992 Les r sul tats montrent que tous les patients quel que soit le stade d volution d bu tant ou mod r pr sentent un
137. eut faire d faut chez certains pa tients eg sous ou sur estimation due des difficult s m tacognitives et ou psycho affectives McDougall et al 2006 Derouesn 2005 Malgr cela elles sont tou jours recueillies pour leur grande richesse informationnelle dans le d pistage des pathologies et l volution du statut cognitif de la personne eg volution d un MCI en DTA eg Bowman 1996 Schultheis et al 2002 En effet leur port e pour le clinicien est double d abord elles d livrent un contenu cologique et exp rientiel aux troubles observ s ensuite elles constituent bien des fois les seuls signes cliniques inauguraux d une neuropathologie eg maladies neuro d g n ratives associ es au vieillissement comme la DTA la MP ou la d mence fronto temporale R sultats PAQUID Barbeget Gateau et al 2004 Dans la pratique deux grands cas de figures peuvent alors se produire soit troubles et handicap sont observ s simultan ment et le clinicien inf re alors leur relation avec le risque d un biais corr lationnel et donc d un faux diagnostic positif d un syndrome d mentiel soit un trouble ou un handicap est observ isol ment et le clinicien se risque alors au faux diagnostic n gatif Si une absence de handicap avec troubles av r s peut tre le r sultat de strat gies compensatoires mises jour par l examen structuro cognitif la pr sence d un handicap sans trouble r v le souvent de
138. eux sur le fonctionnement r el de prototypes d mon tr aux participants L animateur va susciter le d bat et l orienter vers un consensus parmi un petit groupe de personnes repr sentatives 3 minimum 8 tout au plus Il va indiquer des domaines aborder mais ne devra en aucun cas orienter les r ponses Le plus fr quemment dans notre domaine plusieurs focus groupes sont n cessaires s parant les usages interm diaires ventuels et les usagers finaux Dans le living lab la technologie op rationnelle va tre test e dans un environnement contr l avec des volontaires en petit nombre scrut s sous forme de cas d usage repr sentatifs des b n ficiaires potentiels Il s agit d une faisabilit technique La validation des essais en living lab peut ouvrir sur l tude pilote de la faisabilit maintenant du service en environnement non contr l Nous avons propos une structuration de cette tape dans le cadre de la m thodologie du true life lab 4 2 True Life Lab exemple du projet AAL DOMEO Il s agit de l tude d un ou plusieurs cas de d ploiement sur site r el maison par ticuli re ehpad hdpital par des personnels de m me niveau de comp tence que ceux qui en auraient le r le dans le mod le de service envisag Dans le projet AAL DOMEO nous avons r alis le premier d ploiement mondial d un service visant la lev e de doute par l aidant principal au moyen d un rob
139. gie du d tachement Revue fran aise de sociologie Vol n 53 p 195 224 GREIMAS A J 1986 S mantique structurale Paris France Presses Universitaires de France HATCHUEL A MASSON P WEIL B De la gestion des connaissances aux organisations orient es conception Revue internationale des sciences sociales 1 2002 n 171 p 29 42 LACOUR C 2007 Vieillesse et vuln rabilit Marseille France Presses universitaires de Marseille LAVILLE J L 2007 El ments pour l analyse du changement social d mocratique in L innovation sociale Emergence et effets sur la transformation des soci t s Klein J L et Harrisson D Qu bec Canada Presses universitaires du Quebec LE BORGNE UGUEN PENNEC S 2005 Technologies urbaines vieillissements et handicaps Rennes France Editions de l Ecole Nationale de Sant Publique MERTON R K BARBER E 2002 The Travels and Adventures of Serendipity A Study in Sociological Semantics and the Sociology of Science Bologne Italie II Mulino MOLINIER P LAUGIER S PAPERMAN P 2009 Qu est ce que le care Souci des autres sensibilit responsabilit Paris France Petite biblioth que Payot PESTOFF V et BRANDSEN T dir 2008 Co production The Third Sector and the delivrery of public services London and New York UK USA Routledge PROPP V J 1970 Morphologie du conte Paris Le Seuil RICOEUR P 1990 Soi m me comme un autre Paris France Le Seuil
140. ging Neuropsychology and Cognition 9 4 253 265 Cronin Golomb 1995 CRONIN GOLOMB A 1995 Vision in Alzheimer s disease Gerontologist 35 3 370 6 Epstein et Kanwisher 1998 EPSTEIN R AND N KANWISHER 1998 A cortical representation of the lo cal visual environment Nature 392 6676 598 601 Goh et al 2004 GOH J O S C SIONG et al 2004 Cortical areas involved in object back ground and object background processing revealed with functional magnetic reso nance adaptation J Neurosci 24 45 10223 8 Owsley 2011 OWSLEY C 2011 Aging and vision Vision Research 51 13 1610 1622 IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 43 R alit Virtuelle et valuation de la cognition quotidienne r sultats d une tude aupr s de patients en stade pr coce de d mence de type Alzheimer gt H l ne SAUZEON EA4136 Universit Bordeaux Segalen Equipe Phoenix Inria Bordeaux Marie DEJOS EA4136 Universit de Bordeaux Bordeaux Emilie BALLAND Equipe Phoenix Inria Bordeaux Charles CONSEL IPB Equipe Phoenix Inria Bordeaux Bernard N KAOUA EA4136 Universit Bordeaux Segalen Equipe Phoenix Inria Bordeaux E RESUME Cet article examine l int r t des outils de r alit virtuelle RV pour l examen neuropsychologique de la personne g e En particulier est mis en exergue la dimension cologique de ces nouveaux outils pour mieux captur
141. hysiologiques d sorientation spatiotemporelle chutes Parall lement il est n cessaire de permettre l usager de pouvoir interagir avec son environnement de mani re transparente au travers de commandes intui tives tactile reconnaissance vocale ou gestuelle L analyse des actions et des in teractions de l individu avec son environnement actions d ouverture fermeture des occultants allumage extinction des clairages acc s d part au domicile utili sation d quipements motoris s doit permettre de mieux cerner son profil la fois perceptif moteur et cognitif 4 Un logement accessible et volutif 4 1 Infrastructure mat rielle Le support servant de lieu d exp rimentation et d valuation est la Maison Intelli gente MI de l IUT de Blagnac Cette structure est dot e de services facilitant la vie domicile pour des personnes souhaitant conserver leur environnement familier nonobstant leurs difficult s physiologiques psychiques et m dicales Campo 2011 La MI a une superficie de 80 m et elle est construite sur le mod le d un apparte ment classique tel que pr sent dans la Figure 1 L gende _nnones Figure 1 Appartement intelligent de l IUT de Blagnac IRIT Campo E et al 79 On y retrouve plusieurs types d l ments tels que des meubles hauteur r glable permettant de s adapter la taille de la personne et son handicap ou encore des capte
142. i Isabelle Etcheverry CLLE LTC Toulouse Pierre Rumeau CHU Toulouse E RESUME Le maintien domicile est un l ment de r ponse la prise en charge des personnes en perte d autonomie La technologie est aujourd hui suffisamment m re pour accompagner ces personnes dans leur vieillissement chez elles Le projet SUIPAD tente d valuer l apport et l impact de certaines technologies pour le recueil automatique de donn es ambiantes et physiologiques permettant une bonne connais sance des v nements des activit s et attitudes qui caract risent le comportement r el de personnes fragiles dans leur environnement de vie ordinaire E MOTS CL S Maison intelligente r seau de communication capteurs ambiants et physiologiques actim trie interfaces utilisateur accessibilit fusion de donn es base de donn es observation comportementale valuation cognitive E ABSTRACT Home maintenance is a response to the care of people with loss of autonomy The technology is now mature enough to support these people in their aging home SUIPAD project attempts to assess the contribution and impact of some technologies for the automatic collection of data for environmental and physiological knowledge of events activities and attitudes that characterize the actual behavior of frail people in their ordinary living environment E KEYWORDS Smart home communication network ambient and physiological sensors actimetry user in
143. ia Indexing CBMI IEEE Leighton 1997 Leighton T G 1997 The acoustic bubble vol 10 Academic Press 1997 M gret et al 2010 M gret R Dovgalecs V Wannous H Karaman S Benois Pineau J El Khoury E Pinquier J Joly P Andr Obrecht R Ga stel Y 2010 The immed project wearable video monitoring of people with age dementia Proceedings of the international conference on Multimedia ACM Mesaros et al 2010 Mesaros A Heittola T Eronen A Virtanen T 2010 Acoustic event detection in real life recordings Proceedings of the 18th European Signal Processing Conference EUSIPCO IEEE Pinquier et al 2012 Pinquier J Karaman S Letoupin L Guyot P M gret R Benois Pineau J Gaestel Y Dartigues J F 2012 Strategies for multiple feature fusion with hierarchical hmm application to activity recognition from wearable audiovisual sensors Proceedings of the 21st International Conference on Pattern Recognition ICPR IEEE Taati et al 2010 Taati B Snoek J Giesbrecht D Mihailidis A 2010 Water flow detection in a handwashing task Canadian Conference on Computer and Robot Vision CRV IEEE pp 175 182 Terao et al 2008 Terao Y Mita A 2008 Robust water leakage detection approach using the sound signals and pattern recognition Proceedings of Sensors and Smart Structures Technologies for Civil Mechanical and Aerospace Systems Society of Photo Optical Instrumentation Engin
144. ic et aimantation 97 personnes g es avec 68 ou sans 28 maladie d Alzheimer mesur e par le MMSE ont t recrut es Les r sultats extra clic et temps de la t che montrent que la technique Clic et aimantation est la plus adapt e aux personnes atteintes de la maladie d Alzheimer E MOTS CL S Interaction Homme Machine maladie d Alzheimer dispositif souris MMSE E ABSTRACT The aim of this paper is to answer to the question how to adapt mouse interaction techniques to increase technology accessibility to people with cognitive impairment The Gerontechnology laboratory at Gerontopole Toulouse aims to develop numerical exercises of cognitive rehabilitation for people with Alz heimer s disease The effectiveness of these exercises requires a Human Computer Interaction HCI usable and efficient For that we have conducted a study on three interaction techniques based on pointing Clic to clic drag and drop and Clic and magnetization 97 elderly people with 68 and without 28 Alzheimer s disease evaluated by the MMSE have been recruited The results extra click and task dura tion showed that the Clic and magnetization technique is the most adaptet for people with Alzheimer s disease E KEYWORDS Human Computer Interaction Alzheimer s disease mouse device MMSE IRIT 124 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 Introduction La maladie d Alzheimer se caract rise par u
145. icit op rationnelle de leur possible reproductibilit et de leur capacit de standardisation Comme le d montrent les tra vaux de Sahraoui 2009 les t ches de type in vitro sont essentielles afin de mettre en vidence des patterns de comportement linguistiques vari s Toutefois sans disquali fier les tests linguistiques standardis s dont l utilit clinique est indiscutable il con vient de reconna tre que ces dispositifs fournissent des informations tr s limit es et qu ils ne parviennent pas toujours mettre en vidence la variabilit et la singularit des sujets parlants Chand ef al 2010 Par ailleurs ils sont parfois appliqu s de mani re m canique et leur validit cologique peut tre mise en doute Singh ef al 2001 En effet le score des tests linguistiques standardis s ne refl te pas forc ment le vrai niveau de la capacit communicationnelle des patients atteints de la maladie d Alzheimer du fait de l absence d informations relatives au contexte socio psychologique dans lequel le langage est naturellement produit Sabat 1994 Le d veloppement de m thodes d valuation plus cologiques i e r duction des carts entre la capacit langagi re observ e dans un cadre clinique et dans la vie quoti dienne permettrait ainsi de mieux appr hender la richesse des profils linguistiques associ s la maladie d Alzheimer Apr s une revue de la litt rature exhaustive sur le langage des pati
146. io vid o 1 3 Indexation audio vid o L acquisition vid o au domicile du patient fournit de longues s quences Ces s quences peuvent de quelques dizaines de minutes plus d une heure ce qui est trop long pour tre visualis enti rement par un sp cialiste De plus les sc nes film es n ont d int r t que si l autonomie du patient peut tre valu e La navigation dans la vid o est donc un point critique pour la viabilit de cette approche Au sein du projet IMMED une interface de navigation a t r alis e par l interm diaire d un ensemble d activit s d int r t d fini pr alablement par les m decins et index es automatique ment Cette interface permet au sp cialiste de visualiser directement les sc nes o l autonomie du patient peut tre valu e ou de regarder la vid o de mani re s quen tielle Karaman 2011 L analyse automatique des vid os est ainsi une tape pr alable importante pour construire l indexation n cessaire la consultation des donn es par un m decin ex pert Un des objectifs du projet est donc d extraire des informations des flux audio et vid o pour segmenter chaque vid o en activit Concr tement des informations audio et vid o de bas niveau bruit d int r ts li s des activit s mouvement de la cam ra ou encore localisation du patient dans la maison sont fusionn es pour segmenter la vid o en activit Pinquier et al 2012 Si ce type d
147. ion Space amp Environmental Medicine 1994 65 527 530 Rialle 2007 Rialle V Technologie et Alzheimer Appr ciation de la faisabilit de la mise en place de technologies innovantes pour assister les aidants familiaux et pallier les pathologies de type Alzheimer Th se PhD doct Univ Paris V 2007 Rizzo et al 2004 Rizzo A A Schultheis M T Kerns K amp Mateer C Analysis of Assets for Virtual Reality Applications in Neuropsychology Neuropsychological Rehabilitation 2004 14 1 2 207 239 Robert Bob e 2006 Robert Bob e I 2006 Projection de population 2005 2050 pour la France m tro politaine Working Paper Insee Methodes et R sultats n F0603 Sauz on et al 2012 Sauz on H Arvind Pala P Larrue F Wallet G D jos M Zheng Z N Kaoua B 2012 The use of virtual reality for episodic memory assessment Effets of active Navigation Experimental psychology 59 2 99 108 Sayers 2004 Sayers H Desktop virtual environments a study of navigation and age Interacting with Computers 2004 16 939 956 Schultheis et al 2002 Schultheis M T Himelstein J Rizzo A A Virtual reality and neuropsychology Upgradingthe current tools J Head Trauma Rehabil 2002 17 379 94 IRIT 58 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Sharp amp Gollin 1988 Sharps M J Gollin E S 1988 Aging and free recall for objects located in s
148. iplinaires et interdisciplinaires diversifi s des objectifs de d veloppement technologique Elle souhaite contribuer rendre solidaire le processus de conception technique et l observation de la mutation des mondes pratiques concern s Sa motiva tion premi re et profonde est de contribuer ici renouveler les approches du care de la d pendance et de l autonomie des personnes vuln rables en leur offrant de nouvelles perspectives de capacitation BIBLIOGRAPHIE AKRICH M CALLON M LATOUR B 1988 A quoi tient le succ s des innovations 1 L art de l int ressement G rer et comprendre Annales des Mines n 11 p 4 17 AKRICH M CALLON M LATOUR B 1988 A quoi tient le succ s des innovations 2 Le choix des porte parole G rer et comprendre Annales des Mines n 12 p 14 29 AKRICH M CALLON M LATOUR B 2006 Sociologie de la traduction Textes fondateurs Paris Presses de l Ecole des Mines AKRICH M 1993 Les objets techniques et leurs utilisateurs De la conception l action Les objets dans l action De la maison au laboratoire CONEIN B DODIER N THEVENOT L dir Paris France Editions de EHESS pp 35 57 AKRICH M 1998 Les utilisateurs acteurs de l innovation Education permanente n 134 pp 78 89 AKRICH M 2006 La description des objets techniques Sociologie de la traduction Textes fondateurs AKRICH M CALLON M LATOUR B Paris Presses de l
149. is identifier le but et enfin d placer Le DR n est pas adapt pour les sujets ayant des troubles cognitifs car il n cessite deux actions cognitives simultan es d placement et pression avec des chronologies diff rentes Quand un sujet n arrive pas faire une des actions l mentaires d placement maintien ou non du clic nous avons observ deux comportements l un a t de demander de l aide l autre a t de mimer le geste avec le doigt ou la main sur l cran IRIT 132 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Les clics erron s sont plus lev s pour les techniques DR et CL que pour l interaction CAM Ce r sultat a confirm notre hypoth se savoir que l attachement automatique de l objet au curseur du dispositif devrait favoriser l interaction Nous observons galement un taux trois fois plus lev versus 5 fois plus lev pour les techniques CL et DR pour les personnes souffrant de troubles cognitifs s v res Les r sultats de cette tude confirment les conclusions de Smith et al 1999 qui ont trouv que les t ches complexes par exemple un double clic sont plus difficiles pour les personnes g es Un autre constat est le faible taux d erreur observ pour la technique d interaction CAM ind pendamment de la d ficience cogni tive Pour les personnes avec des troubles cognitifs plus il y a d actions r aliser pour faire une t che plus le risque d
150. is menu Options peu clair e Ic nes compr hensibles Efficacit e Permet d viter la multiplication des supports mn siques agenda post it IRIT Bourgeois J Robert P H Ferkous A e Permet de penser tous les rendez vous e Permet d anticiper la pr paration des affaires e Permet de ne pas oublier d affaires e Permet de ne pas se perdre e Plus rassurant qu un agenda papier Tableau 1 Profils des participantes 119 Age 66 82 71 Sexe F F F Niveau pack Office 0 Texte photos d informatique photos Fr quence Occasionnelle Occasionnelle d utilisation de 3 fois par se 0 2 fois par se l outil informatique maine maine Utilisation du mode Recherches f 0 Mails internet mails Fr quence d utilisation Occasionnelle 0 Occasionnelle d internet Utilisation du t l Quotidienne Tes Fe R guli re ap hone portable appels mes r ception els p p sages d appels p Utilisation du mode tactile Difficult s de m moire Niveau d autonomie Troubles associ s Utilisation de sup ports mn siques Jamais utilis Aucune Pas de limite Aucun Agenda papier Jamais utilis Aucune Pas de limite Tr s discr te anxi t Agenda pa pier post it Jamais utilis L g res difficul t s de m moire quotidienne Pas de limite Tr s discr te anxi t Agenda papier IRIT
151. isation de Tr s bien Tr s bien X Filharmonie Andrewes et Gielewski 1999 Andrewes D Gielewski E 1999 La r insertion par le travail de l herp s simplex enc phalite patients avec une amn sie ant ro grade Neuropsychologie Rehabil 9 77 99 Wilson 1995 Hayes SC amp Wilson KG 1995 Le r le de la cognition dans le comporte ment humain complexe une perspective contextualiste Journal de th rapie comportementale et de psychiatrie exp rimentale 26 241 248 IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 123 Usage de technologies d interaction par des personnes g es atteintes d une maladie d Alzheimer gt Fr d ric Vella Nadine Vigouroux IRIT Toulouse Blandine Boudet Pierre Rumeau Laboratoire G rontechnologie La Grave CHU Toulouse E R SUM L objectif de ce papier est de montrer comment adapter des techniques d interaction la souris pour favoriser l accessibilit des technologies aux personnes atteintes de troubles cognitifs Le laboratoire de G rontechnologie du G rontop le de Toulouse vise concevoir des exercices num riques de r ducation cognitive pour des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer L efficacit de ces exercices n cessite une Interaction Homme Machine IHM utilisable et efficiente Pour cela nous avons r alis une tude sur trois techniques d interaction base de pointage Clic clic Drag and drop et Cl
152. ison with progressive supranuclear palsy and Alzheimer s disease Neurology 45 1477 1483 RAP 89 Rapcsak S Z Croswell S C amp Rubens A B 1989 Apraxia in Alz heimer s disease Neurology 39 664 668 RAP 91 Rapoport S I 1991 Positron Emission Tomography in Alzheimer s disease a critical review Cerebrovascular and Brain Metabolism Reviews 3 297 335 ROT 91 Rothi LG Ochipa C Heilman KM A cognitive neuropsychological model of limb praxis Cognitive Neuropsychology 1991 8 443 58 ROT 97 Rothi L J Ochipa C amp Heilman K M 1997 A cognitive neuropsy chological model of limb praxis In Rothi amp Heilman Eds Apraxia The neuro psychology of action pp 29 50 Hove Psychology Press ROY 83 Roy E A 1983 Current perspectives on disruptions to limb praxis Physiological Therapy 63 1998 2003 ROY 85 Roy E A amp Square P 1985 Common considerations in the studies of limb verbal and oral apraxia In E A Roy Ed Neuropsychological studies of apraxia and related disorders pp 111 156 Amsterdam Elsevier TRA 93 Travniczek Marterer A Danielczyk W Simanyi M amp Fischer P 1993 Ideomotor apraxia in Alzheimer s disease Acta Neurologica Scandinavi ca 88 1 4 TYL 97 Tyler LK and Moss H E 1997 Functional properties of concepts Stud ies of normal and brain damage patients Cognitive Neuropsychology 14 511 545 IRIT 146 Alzheime
153. ispositif TAG fournit un identifiant li la personne instrument e toutes les 3s Il transmet galement un message radio d alarme en cas de chute Un syst me de contr le interne de la pile envoie une alerte lorsque la capacit de celle ci est inf rieure 20 Avec une consommation moyenne inf rieure 200A l autonomie du TAG est d environ un mois Les dimensions du TAG sont de 3 2 2 2 cm avec une paisseur de 3 5 mm son poids est de 5 g Il y a pour ce TAG embarqu une exigence tr s forte de miniaturisa tion car il doit tre transparent pour l utilisateur Il peut tre int gr dans un v tement ou int gr dans un collier un bracelet Bourennane et al 2013 ou port m me le corps Bourennane et al 2011 La Balise g ographiquement fixe est aliment e sur secteur Elle re oit les donn es du TAG et les transmet vers la station de collecte type PC Le dispositif Balise est constitu de deux parties le dispositif TAG en configuration r cepteur radio et une carte support pour le TAG associ e un composant qui convertit les donn es au format TCP IP Ainsi la communication de la balise vers la station centrale s appuie sur le protocole Ethernet Afin de maximiser la compatibilit avec les tablissements de sant pouvant ne pas tre quip s de connectique r seau des modules Courants Porteurs en Ligne CPL sont utilis s en remplacement du bus Ethernet RF Tag RF Hot spot En port
154. k Wilson 1995 described the independent functioning of a young patient us ing a dictaphone a watch alarm series of post it and a checklist Today entrusting part of deficient patient functions to external aid reduces the im pact of memory deficits on daily functioning This implies a tool able to offer patients case learning routines coupled with advanced support for travel the best thing being to find or retain certain autonomy FilHarmonie raised the challenge Normal aging or under conditions such as Alzheimer s disease affects behav ior and autonomy In this context the use and support provided by the new technologies of information and communication ICT are under develop ment and may support both evaluation than direct aid users This solution has been proposed to seniors between 66 and 82 years having an intact procedural memory in order to verify the feasibility of the device handling automation to use it efficiently as a helper Key words Reinforcing device memory planning spatiotemporal disorientation learn ing autonomy analyze watch behaviors break down revival link alert relay IRIT Bourgeois J Robert P H Ferkous A 111 Le dispositif FilHarmonie FilHarmonie est un dispositif de renforcement destin soutenir le fonctionne ment quotidien de personnes ayant des difficult s de m moire d orientation spatio temporelle de planification et permettre d organiser leurs activi
155. l laboration d une structure de stockage et de gestion des donn es permettant de conduire une analyse des donn es comportementales et un maintien domicile s curis Les exp rimentations se sont d roul es au sein de la Maison Intelligente de l IUT de Blagnac L objectif de ce travail comporte deux phases l observation des donn es li es l habitat et son occupant ambiance v nements activit s comportements et la corr lation de ces donn es avec le profil de la personne L approche retenue est celle du suivi spatio temporel de la personne et de ses inte ractions avec les quipements de son habitat ce qui permet la fois de d finir son profil perceptif moteur et cognitif pouvant amener la d tection ou la pr vention de situations de danger difficult s motrices troubles du rythme circadien d sorientation spatiotemporelle chutes La premi re partie de ce travail a permis l valuation des dispositifs sur le plan technique Il reste conduire une valuation sur les plans de l utilisabilit et de l acceptabilit gr ce des mod les utilis s en psychologie ergonomique Le projet ECAMI qui d marre vise r aliser cette valuation avec des personnes g es 7 Remerciements Les auteurs remercient la MSHS_T et le CNRS PEPS qui ont soutenu financi rement ces travaux l ensemble des partenaires institutionnels et industriels la soci t DomoCenter pour sa
156. l action humaine en particulier dans le domaine des fragilit s li es l ge des dimensions immesurables de l ordre de la responsabilit de la compassion pour lesquelles toute chelle de mesure appara t d risoire BIBLIOGRAPHIE Ben Ahmed L 2012 Quelles valeurs pour s orienter dans les questions thiques des g rontechnologies In Technologies et avanc e en ge pp 183 93 G rontologie et Soci t vol 41 Paris Fondation Nationale de G rontologie Bernard J 1990 C est de l homme qu il s agit Paris Seuil Carr M ed 2013 Innover pour plus d autonomie Paris M dialis Dewey J 1939 Theory of Valuation Chicago University of Chicago Press HCAAM 2010 avis du 22 avril 2010 Vieillissement long vit et assurance maladie Constats et orientations Paris HCAAM http www securite sociale fr IMG pdf hcaam_avis_220410 pdf Herv C 2000 Ethique Politique et Sant vers une politique de sant publique Paris Presses Universitaires de France Piau A Rialle V 2012 Evaluation des technologies pour l autonomie et la sant a domicile complexit et exigence m thodologique Les Cahiers de l Ann e G rontologique 4 364 70 Quantin C Allaert FA Auverlot BA Rialle V 2012 S curit aspects juridiques et thiques des donn es de sant informatis es In Informatique m dicale e Sant Fondements et applications ed A Venot A Burgun C Quantin pp 265 305 Paris Springer V
157. l as on how the user will interact with the tool i e it will modify the participation of the user consent difficulties to adapt IRIT 2 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 tiredness cause the irruption of the caregivers in the user s way of life This com plex environment requires a multidimensional multidisciplinary approach framed in a common research goal The researchers must share an embedded ethical part in their research The iterative user centred approach in our lab develops in four steps brain storming focus groups living lab and true life lab L approche it rative centr e utilisateur qui va pour notre laboratoire comporter quatre tapes du plus amont au plus proche de la mise en service brain storming focus groups living lab puis true life lab vie vraie Iterations may imply a compleat step down to the previous step or apply only to a partial hypothesis we could not verify The true life lab is a survey of the deployment of the tool in the prospect uncontroled use envi ronment as opoosed to a controled living lab environment it will show acceptance and use issues as well as technical robustness The true life has four steps election of the ecosystem technical deployment scenario based tests and assessed free use Success of the true life lab step will allow clinical trials with the tool KEYWORDS Technical research Alzheimer s Disease ethics method tr
158. la vie bonne avec et pour autrui dans des institutions justes Ricoeur 1990 p 202 la vis e thique de l approche TEMSED constitue la cl de voute des 6 dimensions pr c dentes Cette vis e fait de l ensemble de l approche un instrument pour aiguiser la facult de perception des valeurs li es aux usages des technologiques et services sans jamais limiter cette perception et sans id alisation de l valuation A quoi sert alors TEMSED apporter des l ments de jugement solides aux d bats et aux d cisions qui en r sultent 2 3 Phases d tudes Par similarit avec la recherche biom dicale le niveau de l tude en terme d ampleur d objectifs de moyens et de degr de preuve souhait a t structur en 4 phases principales Fig 1 La phase I concerne les aspects purement Techniques fiabilit robustesse de tr s petite taille en terme de nombre de sujets inclus La phase II concerne la relation directe de l utilisateur au dispositif Il s agit de tester l Ergonomie l acceptabilit du dispositif d velopp A cette tape l chantillon est de petite taille La phase III concerne l impact sur la pratique M dicale ou Sociale et organisation nelle selon le but du dispositif L chantillon est alors de taille moyenne A ce stade il est n cessaire d tudier la fois le service rendu par la technologie mais aussi l intervention humaine associ e cett
159. la MA mais qui reste relativement stable au stade mod r La t che d appariement de fonction est globalement moins r ussie que celle d identification de relation ce qui sugg re une vuln rabilit pr coce des connaissances fonctionnelles des objets par rapport aux connaissances associatives au cours du vieillissement normal et pathologique Concernant le syst me s mantique de l action quel que soit le stade d volution de la maladie les patients pr sentent des difficult s dans le trai tement de deux t ches valuant ce syst me De plus les performances la t che d appariement de manipulation sont plus faibles chez les patients au stade mod r que chez ceux au stade d butant Ces donn es sugg rent une alt ration progressive du syst me s mantique de l action dans la maladie d Alzheimer Concernant la t che d appariement de manipulation un effet plancher est observ comme dans l tude de Bartolo et al 2007 effet sans doute li la nature particuli re de la t che En effet pour apparier les objets il faut se repr senter mentalement et simultan ment les mouvements effec tu s pour chacun des objets une op ration qui semble devenir difficile avec le vieillissement Craik 1994 Bromley 1958 Nos r sultats sont en accord avec les rares tudes de la litt rature qui mettent en vidence une alt ration du syst me conceptuel Derouesn et al 2000 et du syst me s mantique de l action Ochi
160. lablement inscrite dans le projet d innovation que nous proposons Tel est le projet de mutation soci tale qui nous motive IRIT Rouyer A Casula M 65 3 OTNI Objet technique non identifi vers des objets fronti res 3 1 Fonder une communaut d innovation La m thodologie que nous avons d velopp e dans le cadre du PEPS InOAAB fait cho aux cinq objectifs propos s par Michel Callon dans le d roul des processus d innovation sociale Le premier objectif est l tablissement d une liste des groupes concern s par l innovation inventaire le second est le recueil de leur interpr ta tion du probl me expression le troisi me une opportunit d exploration r flexive notamment par l acc s de l information nouvelle exploration le quatri me est l organisation de situations de confrontations et de d bat confrontation et le cin qui me une situation de formalisation des probl mes et de leurs solutions it ra tion Callon 2007 Notre d marche vise ainsi non seulement se centrer sur l usager selon l expression admise mais encore prendre acte de la multitude des cat gories d usagers et d instances qui peuvent contribuer d finir les utilit s un objet technique dans le champ de la vieillesse et du care Elle souhaite impulser au del d une coop ration interdisciplinaire au sein des communaut s de recherche et du d veloppement tech
161. leur courbe s effondre en pr sence de parole La courbe du Spectral Flatness souvent utilis pour d crire l aspect bruit d un son est quant elle tr s instable en dehors de la zone de flot d eau du fait de la pr sence importante de bruits dans le corpus choc frottement sur cam ra IRIT 152 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Flot d eau Parole 1 0 50 100 150 Spectrogram 50 100 150 200 250 300 i Zero Crossing Rate pl 200 1 100 1 I 0 50 100 150 200 I 250 300 l Spectral a I 1600 d s I I 800 y 0 50 100 200 250 300 150 Spectral Flafness N AA ARE DA NAN in a Vac 100 150 200 T 250 300 Spectral Cover 1 150 000 1 ne e ES ma arf I 0 50 100 150 200 250 300 Figure 8 e Comparaison d un ensemble de descripteurs acoustiques Nous avons introduit un nouveau descripteur appel Spectral Cover dont les caract ristiques permettent de d tecter les sons de flots d eau tout en tant robuste la voix Comme nous le voyons sur la figure 2 un simple seuillage suffit isoler la partie du flot d eau du reste de l enregistrement Ainsi partir de ce descripteur nous avons pu d finir un syst me de reconnaissance Guyot et al 2012 2 3 Syst me de d tection de flot d eau La figure 3 illustre le fonctionnement de notre syst me de d tection Dans un
162. lier et al 2011 Univers Acteurs concern s Temps de l valuation 1 Ligne de base 2 Phase de tests 3 Point final Utilisateurs Patient 1 Attentes besoins Famille proches 2 Usages Professionnels du secteur 3 Impacts Satisfaction m dical et social Fournisseurs Industriels Concepteurs 1 Id es Moyens Associations 2 Conception 3 Impacts b n fices conomiques Dispositif Outil 1 Prototype Interventions associ es 2 Version volu e 3 Version finale Tableau 1 Univers de l valuation acteurs et temporalit 2 5 Outils Apr s le syst me de valeurs la temporalit des exp rimentations en vue d une valuation les divers univers de personnes se pose la question des outils m thodolo giques sp cifiques utilisables pour mettre en vidence une valeur pr cise une tape donn e de l valuation Ces outils sont offerts par la science dans sa diversit discipli naire et dans son unit structur e par son fondement dans la v rit partir de l observation Tab 2 Chaque outil de mesure valid par la voie scientifique peut s ajouter au nombre des outils de l approche TEMSED Deux remarques s imposent ici a TEMSED n intervient pas dans la discrimination d une mesure par rapport une autre portant sur le m me th me tant donn que les recherches et le d bat sur les mesures standardis es sont en constante volution b aucune mesure si vo
163. lit de service demand e Dans notre tude cela n a pas t le cas mais le true life lab peut aussi comporter un suivi conomique qui permettra une approche micro conomiaque fine du co t usager et des co ts de fonctionnement Le succ s de la phase de true life lab va ouvrir soit sur un d ploiement direct en aveugle soit sur des tudes cliniques 4 3 Quelques mots sur les tudes cliniques Par tudes cliniques on entend habituellement tude de cohorte randomis e contre groupe t moin de r f rence en double insu avec preuve statistique de l effet sur la pr sence d une diff rence significative entre les deux cohortes sur un crit re de jugement principal Ce type d tude fait la preuve d un effet l chelle d une popula tion En pratique cette approche implique plusieurs conditions 1 la population suit IRIT Pierre Rumeau et al 9 une loi normale pour chaque facteur pouvant avoir un effet sur le r sultat ce qui permet l annulation des biais 2 l effet est suffisamment fort pour permettre une signification statistique avec un nombre de sujets acceptable 3 l exposition que l on veut valuer est quantifiable et si possible identique pour tous les sujets intervention et t moins exposition nulle Il est facile de comprendre que cette m thodologie est rarement adapt e en cas de recherche technologique par le faible nombre de disposi tifs disponibles et par la difficult me
164. llicit e dans les applications de RV est pr serv e jusqu un ge tr s avanc e plus de 75 ans Yetka et al 1998 Concernant le mal des simulateurs1 il est rapport dans la litt rature qu il s agit d un ph nom ne marginal 5 10 m me s il augmente un peu avec l ge2 Liu et al 1999 Arns amp Cerney 2005 Il est de plus possible de minimiser ces effets secondaires en suivant des recommandations simples pour revue voir Morrow amp Rogers 2008 comme privil gier un mur d affichage plut t qu un casque de visualisation eg Kesztyues et al 2000 Regan amp Price 1994 La prise en compte de ces contraintes li es l utilisateur g permet aujourd hui de disposer d interfaces adapt es simples et faciles d utilisation et donc qui sont mieux accept es c est dire consid r es par les utilisateurs comme utiles contente ment et int r t per u et utilisables sentiment d efficacit l utilisation et alors moins anxiog nes pour la personne Czaja et al 2007 Ces progr s interfaciels am nent aujourd hui au d ploiement des applications RV dans les tudes neuro comportementales puisque les personnes g es sont m me de Troubles r sultant d un conflit entre les informations perceptuelles re ues par les diverses modalit s visuelle propriocep tives ou la r adaptation dont le sujet doit faire peuvent apr s l utilisation de l environnement virtuel Les
165. lochon P Viader F Eustache F et al 2009a Structural and metabolic correlates of episodic memory in relation to the depth of encoding in normal aging Journal of cognitive neuroscience 21 372 389 Kalpouzos G Eustache F amp Desgranges B 2010 Substrats c r braux du d clin de la m moire pisodique contrastes entre vieillissement normal et maladie d Alzheimer Revue de Neuropsychologie 2 114 123 Lecouvey L Gonneaud J Eustache F amp Desgranges B 2012 Les apports de la r alit virtuelle en neuropsychologie l exemple de la m moire prospective Revue de Neuropsychologie 4 267 276 R my F Mirrashed F Campbell B amp Richter W 2005 Verbal episodic memory impairment in Alzheimer s disease a combined structural and functional MRI study Neuroimage 25 253 266 IRIT Desgranges B 33 Tulving E Kapur S Craik FI et al Hemispheric encoding retrieval asymmetry in episodic memory positron emission tomography findings 1994 Proc Natl Acad Sci USA 91 2016 20 IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 35 Perception des objets et des sc nes au cours du vieillissement sain et de la MA gt Florence R my Centre de Recherche Cerveau et Cognition CerCo CNRS Universit Paul Sabatier MRESUME Les t ches visuelles haut niveau telle que la reconnaissance d objets ou de sc nes de notre environnement impliquent les r
166. ls sont noter quant l appui sur le bouton arriv Le mode SOS est per u comme rassurant tout comme le GPS Un commentaire a t r guli rement soulev concernant l alerte sonore lors d un rappel ou d un v nement le nombre de sonneries n est pas assez important et l alerte peut alors passer inaper ue De plus l ic ne de l application n est pas assez parlante et est per ue comme un fond d cran et pas comme un l ment inte ractif Enfin la possibilit de rentrer soi m me les v nements directement par le t l phone a t vivement soulev e La principale difficult a en fait r sid dans l utilisation du t l phone en lui m me La petite taille des boutons l cran et la sensibilit de l cran tactile rend l utilisation parfois hasardeuse du fait des tremblements de cer taines personnes g es qui peuvent alors se retrouver perdues dans les menus du t l phone en voulant acc der l application Les utilisatrices ont cepen dant vite adopt en cas de probl me l utilisation du bouton permettant de retourner en arri re jusqu l cran d accueil du t l phone Toutefois sur le mod le de t l phone utilis Samsung Galaxy Ace ce bouton non physique est par d faut teint et impossible identifier sur le t l phone le rendant peu ergonomique pour des personnes g es De fa on plus sp cifique la ville de Nice certains endroits semblent ne p
167. lti disciplinaire dans le cadre d un objectif de recherche Les acteurs partagent une r flexion thique continue int gr e au projet L approche it rative centr e utilisateur va pour notre laboratoire comporter quatre tapes du plus amont au plus proche de la mise en service brain storming focus groups living lab puis true life lab vie vraie Lors des it rations un retour complet ou ponctuel aux tapes pr c dentes pourra tre r alis devant des hypoth ses qui ne se seront pas v rifi es Le true life lab est le d ploiement sous surveillance dans des conditions d usage et dans un envi ronnement d usage qui n est pas contr l par opposition au living lab il permet de mettre en vidence des l ments d acceptabilit et d usage mais galement des as pects techniques de robustesse Le true life lab se d cline en quatre phases choix de l cosyst me de d ploiement d ploiement technique usage sc naris et enfin usage libre valu Le succ s du true life lab permet le passage une valuation clinique E MOTS CL S Recherche technologique maladie d Alzheimer thique m thode true life lab E ABSTRACT Technological research for those suffering Alzheimer disease or related syndromes is different both from regular technological and medical research We are studying both the user its tool as one only topic The cognitive disease has an impact on the structure of the study as wel
168. lu e soit elle ne peut tre consid r e comme une certitude elle n apporte dans le meilleur des cas qu une forte diminution de l incertitude IRIT 18 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Dimensions Th mes Exemples d indicateurs Outils de mesure Technique Performances Qualit de transmission des Mesure des perfor robustesse fiabili donn es performances et fiabili mance normes mar t t du capteur autonomie nerg quages CE tique Ergonomique Relation utilisa Capacit utiliser Tests utilisateurs teur dispositif T l quipement service nb de standardis s si pos S1 fonctions r ellement utilis es sible M dical Service M dical Impact sur la sant l autonomie chelles standardi Social organi Rendu ASMR S M domicile o de l utilisateur ex diminution des chutes des aides dom la qualit de vie Impact sur l am nagement du s es Barthel GDS MMSE DAD POS GRAPE SF 36 SMAF ZA sation r seaux de sant territoire isolement maintien RIT SAP du lien social Economique Rapport Nb d accidents nb RUD EQSD SF6D co t b n fice d hospitalisations D ontologique ce qui doit tre Transparence des informations Chartes Droits de respect de la confidentialit consentement l Homme Ag Tableau 2 Des valeurs aux outils 3 Conclusion Cet article avait pour b
169. maitris es En effet il y a 10 ans McGee et al 2000 d non aient quatre principales con traintes l utilisation de la RV aupr s d utilisateurs g s savoir 1 La techno phobie anxi t utiliser de nouveaux produits 2 le statut perceptivo moteur 3 le mal des simulateurs 1 4 la complexit d utilisation des Interfaces Homme Machine IHM Avec la pr sence accrue d IHM et de technologies au quotidien la techno phobie autrefois associ e au grand ge n est plus r ellement un obstacle et les per sonnes g es sont de plus en plus en mesure de les utiliser m me si certains am na gements dans la conception des IHM demeurent incontournables eg simplification des modalit s de commande de l interface Hawthorn 2000 Zajicek 2003 Sayers 2004 Czaja et al 2007 Ces am nagements souvent en rapport avec le statut per ceptivo moteur et cognitif des personnes g es sont issus du retour d exp rience des tudes en IHM men es depuis une dizaine d ann e et font l objet aujourd hui de normes pr cises normes ISO 2008 pour d tails voir Charness 2008 Notons que si les changements physiques li s l ge peuvent tre importants dans le domaine visuel auditif vestibulaire ou moteur eg Whitbourne 1998 la RV par ses inter faces et interacteurs multisensoriels permet de contourner les incapacit s perceptivo motrices de la personne Rappelons galement que la perception 3D so
170. mances de la robus tesse et de la fiabilit de la conformit aux normes des instruments dispositifs et protocoles utilis s notamment en termes d indicateurs r f renc s 2 le domaine Ergonomique concerne l valuation du confort et de l efficacit du couple utilisateur dispositif ou instrument ou service 3 le domaine M dical concerne essentiellement l valuation du Service M dical Rendu et consiste mesurer au moyen d tudes interventionnelles l volution de certaines dimensions sp cifiques de l tat de sant de la personne ainsi que l impact sur les conditions de travail des personnels soignants IRIT Rialle J Sablier B Boudin J Bauchet L Ben Ahmed 15 4 le domaine Social et organisationnel concerne l valuation de l utilit sociale am lioration du soutien domicile cr ation de services la personne optimisa tion des services etc 5 le domaine conomique concerne l valuation en termes d indicateurs de co ts et de gains effectifs dans toutes les dimensions de la vie conomique et sociale 6 le domaine D ontologique concerne l valuation des dispositions qui sont sens es accompagner l usage des technologies en termes de respect des droits et des de voirs des parties prenantes de clart et de justesse des contrats de recours en cas de conflits etc Reprenant la d finition de Paul Ricoeur Appelons vis e thique la vis e de
171. ment plus lev es que celles des patients au stade d butant ou mod r tache d identification de relation contr le vs MA d butant p lt 05 d 1 13 contr le vs MA mod r p lt 001 d 1 42 t che d appariement de fonction contr le vs MA d butant p lt 01 d 1 15 contr le vs MA mod r p lt 001 d 1 7 Les performances des deux groupes de patients ne diff rent pas entre elles p gt 93 IRIT 142 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 E Ag s sains MA d butants MA mod r s Identification derelation Appariement de fonction Figure 1 Performances moyennes des trois groupes pour les preuves d identification de relation et d appariement de fonction p lt 05 p lt 01 p lt 001 Evaluation du syst me s mantique de l action Figures 2 A et 2 B 0 T T Ag s sains MA d butants MA mod r s Ag s MA d butants MA mod r s Figure 2 A Moyennes ET des performances la t che d appariement de manipulation p lt 001 B Moyennes ET des performances la t che de reconnaissance de pantomime en fonction du groupe p lt 001 T che d appariement de manipulation Figure 2A Le groupe contr le a des performances significativement sup rieures a celle du groupe MA stade d butant p lt 001 d 1 37 et du groupe MA stade mod r p lt 001 d 2 6 Les patients au stade d butant ont des perf
172. ment propre susciter l acculturation r ci IRIT 66 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 proque mais aussi l opportunit d une prise de conscience de la complexit des sys t mes sociotechniques virtuellement affect s par le s probl me s En permettant de confronter des projets et des imaginaires du changement souhaitable elle permet aussi de mettre jour des int r ts divergents Elle peut ainsi g n rer des conflits d interpr tation aux vertus heuristiques et ou politiques Au total nous faisons l hypoth se que le processus va se traduire par l mergence d objets fronti res 3 2 Objets fronti res La notion d objet fronti re boundery object a t propos e initialement en 1989 par Susan L Star et James R Griesemer Les chercheurs analysaient l ensemble des art facts et m diations qui permettent a diff rentes cat gories d acteurs chercheurs gestionnaires amateurs bailleurs de fonds etc de travailler ensemble vers un objec tif commun originellement la cr ation d un mus e Selon Pascale Trompette et Dominique Vinck L objet fronti re est mul tiple abstrait et concret g n ral et sp cifique conventionnel et adapt a l utilisateur mat riel et conceptuel une base de donn es un protocole Il constitue un pont partiel et provisoire faiblement structur dans son usage conjoint et fortement structur dans son usage a
173. moins dans les ann es 80 les approches sociologiques de la technique in fluenc e par les apports du constructivisme am nent bousculer ces approches En France les chercheurs du Centre Social de l Innovation C S L Paris ont fortement branl ces repr sentations Bruno Latour Michel Callon ou Madeleine Akrich Akrich et al 1988a 1988b 2006 ont traqu les processus de fabrication de faits scientifiques et d artefacts techniques et nonc des propositions l origine de la th orie de l acteur r seau ANT Leur contribution am ne un d placement du regard sur objet technique qui ne peut pas plus tre confondu avec un dispositif mat riel qu avec l ensemble des usages remplis par ce dispositif il se d finit tr s exactement comme le rapport construit entre les deux termes Akrich 2006 L objet technique s int gre d s lors dans un r seau associant des actants Ce r seau s incarne dans des collectifs humains les utilisateurs les personnels en charge de la maintenance les bailleurs etc mais s imbrique dans des contraintes organisationnelles et techniques pr alables Le travail de conception est donc porteur d un certain nombre de repr sentations quant au monde o l objet est amen s ins rer et qui pour reprendre le concept de Madeleine Akrich sont inscrits dans les contenus techniques de l innovation L objet se fait ce
174. n l conomie et la D ontologie Cette approche a pour but d aider le concepteur d une valuation d passer les approches sectoris es et fragmentaires de l valuation et de lui permettre de produire des donn es probantes et des indicateurs qui informeront les usagers potentiels et les d cideurs sur la valeur de leur produit Elle met en jeu plusieurs univers interd pendants prend en compte divers types d acteurs et tient compte des divers niveaux d ampleur des tudes Pr sent e pour la premi re fois lors du premier colloque de la Soci t Fran aise de Technologie pour l Autonomie et de G rontechnologie en 2009 Rialle et Vuillerme 2009 puis port e a la connaissance de la communaut internationale en 2010 Rialle et al 2010 cette approche se propose d apporter a la fois un clairage sur le sens valeurs fondamentales et des l ments m thodologiques protocoles exp rimentaux outils d valuation chelles et questionnaires standardis s etc 2 2 Axiologie Les axes de valeurs d finissant et structurant l axiologie de approche TEMSED ont t soulign s dans l ouvrage de base international sur la t l sant Venot et al 2013 et comme r f rence dans l ouvrage de base de l informatique m dicale en France Quantin et al 2012 Les six domaines axiologiques repr sentant l ensemble de valeurs se r sument ainsi Fig 1 1 le domaine Technologique concerne l valuation des perfor
175. n activit s de la vie quotidienne acoustique sc nes sonores eau goutte liquide E ABSTRACT With ageing of the population in the world patients with Alzhei mer s disease consequently increase People suffering from this pathology show early modifications in their activities of daily living Those abilities modifications are part of the dementia diagnosis but are often not reported by the patients or their families The IMMED project investigates tele monitoring technologies to support doctors in the diagnostic and follow up of dementia illnesses such as Alzheimer Specifically water sounds are very useful to track and identify abnormal behaviors form everyday activities e g hygiene household cooking etc In this work we propose two approaches to detect this type of sound events The first one is based on acoustics descriptors and aim to recognize water flow events The second one is based on a physical model of air bubble acoustics It is able to recognize a wide variety of water sounds E KEYWORDS Dementia Alzheimer camera indexing segmentation activities of daily living acoustic computational auditory scene analysis water drop liquid IRIT 148 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 Indexation en activit s pour l aide au diagnostic 1 1 Contexte g n ral Avec l augmentation de l esp rance de vie les cas de d mences sont de plus en plus fr quents Actuellemen
176. n d ficit cognitif qui s ajoute au vieil lissement moteur et perceptif L tude du comportement de ce groupe d utilisateurs est difficile mais il est n cessaire pour tudier l accessibilit et l utilisabilit des interfaces des proth ses mn siques des syst mes de stimulation cognitive ou encore des robots d assistance Ces tudes peuvent influer le choix et la conception des modalit s d interaction des syst mes interactifs Des tudes ont montr qu il y avait un effet entre l ge de l utilisateur et sa motri cit Walker et al 1997 ont montr par des observations exp rimentales que les per sonnes g es ont des temps de mouvements plus lents et une plus grande difficult pour contr ler finement leur motricit fine lors d atteintes de cibles Smith et al 1999 Chaparro et al 1999 et Wood et al 2005 ont observ les effets de l ge sur l utilisabilit de l ordinateur Chaparro et al 1999 ont tudi les diff rences li es l ge pour deux dispositifs de pointage souris et trackball sur deux groups d adultes inf rieur 40 ans et sup rieur 65 ans Les r sultats sont que le temps des mouvements des personnes g es est plus important que celui des jeunes adultes mais qu en revanche aucune diff rence sur le nombre d erreur n a t obser v e dans l utilisation des deux dispositifs de pointage Smith et al 1999 ont gale ment examin des effets de
177. n premier objet interm diaire Le Programme InOAAB Indoor Outdoor Actimetry for Autonomy and well Being notamment a t con u dans une logique de compl mentarit avec d autres projets centr s sur la domotique il permet tait d investir le dehors et d attirer nos coll gues vers des probl matiques nou IRIT 68 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 velles la mobilit la ville num rique les transitions d environnements de dans dehors l articulation et les passerelles entre organisations sociotechniques mises en uvres par des entit s diff rentes services de soins services et r seaux urbains services domicile etc D un point de vue scientifique le projet suppose la mobilisation de champs scientifiques vari es neurosciences recherche m dicale tudes des interactions homme machine syst mes ambiants psychologie du vieillissement sociologie du vieillissement sciences du langage mais aussi urbanisme sociologie des pratiques professionnelles etc La liste ne peut tre limitative Il permet de d placer l analyse des ench ssements sociotechniques hors du champ de la prise en charge m dicale de la vieillesse et de s ouvrir au regard de nouveaux partenaires concern s Nous nous donnions l opportunit par exemple de rencontrer les acteurs de l accessibilit urbaine de l habitat et de la gestion du cadre de vie La d finition
178. n vivo cf la MIB Maison Intelli gente de Blagnac En r alit de notre point de vue l objet s int gre plus qu il ne r pond la modification d un contexte organisationnel parfois port mais aussi parfois subi par les acteurs Il modifie en outre l cosyst me dans lequel il s int gre transformant son environnement bien au del du projet dont il se fait initialement le vecteur Bien que de nombreux travaux notamment sur les T I C aient d j bien montr l int r t de cette exigence Thomas et Pascal 2008 nous avons parfois pein faire valoir la complexit de l ench ssement des objets techniques dans des sys t mes sociotechniques imbriqu s qui appelaient selon nous une analyse plus fine C est pour cette raison qu il tait plus ais dans le cadre de ce partenariat de propo ser d appr hender ces structures d ench ssements en lien avec des champs applicatifs circonscrits Cependant prendre acte de l ench ssement de l objet technique dans des environnements complexes impacte aussi la mani re dont on appr hende le processus de conception dans sa globalit 2 2 Nouveau r gime d innovation La volont de faire voluer les processus de conception n est pas nouvelle m me en sciences humaines et sociales Elle est relier du reste l observation des proces sus d invention et d innovation au sein des collectifs de recherches et des entre prises Armand
179. nce li e au domaine de la fragilit li e l ge ou d savantage social par des donn es probantes et fiables En mati re de technologie la d marche d valuation ne consiste pas seule ment tablir la valeur d un produit un instant donn de son d veloppement va luation sommative elle consiste galement clairer les concepteurs du produit sur les voies qu il convient de suivre pour progresser dans ce d veloppement valuation formative Scriven 1967 L valuation peut alors devenir catalyseur du d veloppe ment d une technologie et d un service en proposant des retours feed back structur s et pertinents pour les concepteurs Cette vertu de formation repose sur un travail exigent de traduction et de relation entre les concepteurs les usagers potentiels et les diff rents acteurs impliqu s dans le soin ou l accompagnement des personnes fragiles Une telle valuation peut permettre de rendre compte de la complexit des usages des IRIT 14 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 technologies et services de sant domicile et d autonomie et de transformer cette complexit en source de b n fices humains C est dans cet esprit qu a t con ue la d marche valuative multiaxiale et pluri disciplinaire TEMSED ordonn e autour de 6 dimensions fondamentales compl men taires la Technologie l Ergonomie la M decine la Soci t et l organisatio
180. nces et permis l effort d acculturation Ce partenariat s est consolid gr ce deux projets intimement articul s POLYMORPHE Processus Ouvert Libre dYnamique et Multidisciplinaire pour l autOnomie Retrouv e des Per sonnes de l H pital au domicilE MSHST PEPS CNRS coordonn s par Fabrice Peyrard et Marina Casula et nOAAB Indoor Outdoor Actimetry for Autonomy and well Being coordonn par Alice Rouyer Le substrat commun de ces deux projets tait la volont d initier une autre con ception de la conception repla ant l usager au c ur du processus d innovation technique Ils avaient pour finalit s la proposition d une m thodologie collaborative participative et it rative C est cette m thodologie qualifi e de m thodologie de l objet flou mais aussi les positionnements scientifiques qu elle pr suppose que nous souhaitons pr senter ici 2 Objets flous du d sir de changement 2 1 De l objet technique au projet sociotechnique Le vieillissement des populations est devenu un sujet de pr occupation la fois social politique et conomique Parmi l arsenal des dispositifs visant la prise en charge des risques li s la vieillesse se trouvent les g rontotechnologies ou g rontechnologies c est dire des dispositifs lectroniques et informatiques sp cifi quement destin es aux personnes g es dont la conception reste assez largement domin e par un mod le d innovation
181. ne application ou de rechercher une donn e Un r f rent professionnel membre de la famille ou de l environnement param trera sur un site internet les diff rents rendez vous ou objectifs que doit atteindre le patient Ces donn es seront transmises automatiquement sur un t l phone dont la vocation sera d aider et d assister l utilisateur tout au long de la journ e Le r f rent peut donc travailler distance et tout moment de la journ e pour rajouter une information par exemple IRIT 112 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Une fois l agenda rempli par le professionnel ou l environnement le pa tient dans la mesure de ses capacit s pourra compl ter modifier rajouter les informations pertinentes et personnelles qui lui permettront de g rer seul ses actes de la vie quotidienne Certains utilisateurs disent ce propos retrouver un peu de dignit ils n attendent pas qu on leur dise qu ils ont les ongles longs par exemple pour les couper mais programment eux m mes ces t ches intimes intervalles r guliers pour ne plus subir ce genre de remarque 2 Proc dure d utilisation Il s agit d un outil fonctionnant de mani re dual Exemple IRIT Un site permet au r f rent ou l utilisateur de saisir sur les objec tifs de les d composer en t ches de d finir des heures et consignes de rappels de donner la localisation des lieux
182. ng sub movement structure to optimize performance Journal of Gerontology Psychological Sciences Vol 52 p 40 52 IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 135 Maladie d Alzheimer et syst me praxique s mantique Elisa Bonnemoy Liliana Rico Duarte Agn s Daurat UMR 5263 CNRS EPHE Universit Toulouse II Laboratoire CLLE LTC Toulouse France RESUME Le syst me praxique s mantique SPS est un niveau conceptuel du trai tement praxique Il comprendrait deux sous syst mes un syst me de traitement des connaissances s mantiques sur les objets syst me conceptuel SC et un syst me de traitement des connaissances sur les actions effectu es avec ces objets syst me s mantique de l action SSA L objectif de cette tude est de d terminer si le SPS et ses sous syst mes sont alt r s dans la maladie d Alzheimer MA et de d terminer le profil d volution de l alt ration du stade d butant au stade mod r de la MA Cinq t ches issues de la batterie de Bartolo et al 2007 ont t administr es des patients atteints de MA stade d butant vs mod r appari s un groupe contr le Les r sul tats montrent une atteinte globale du SPS d s le d but de la MA et une sensibilit particuli re du l volution de la maladie ASTRACT The praxic semantic system PSS is a conceptual level of praxic pro cessing It could comprise two subsystems one whi
183. nitive Les sujets ont t r partis en cing groupes selon Feldmann amp al 2005 0 9 10 14 15 20 21 26 27 30 Le Tableau 1 montre que le taux de succ s de la phase d apprentissage est fonc tion du niveau du MMSE plus le MMSE est lev plus le taux de succ s de l apprentissage est lev Nous avons observ que les sujets avec un MMSE lt 10 n taient pas capables de m moriser la s quence des actions pour r aliser la t che avec une technique d interaction Le Tableau 1 illustre galement que le taux de succ s de la phase d apprentissage ne d pend pas de la tranche d ge lt 10 10 14 15 20 21 26 Nombre 8 16 19 26 28 de sujets Age moyen des 82 5 45 83 5 96 83 7 88 83 7 54 7947 53 TE CONS EIS 7E 9S 9E 10S 3E 23S 1E 27S d apprentissage 3 Succ s S h Age moyen d 79 8247 26 79 96 8 82 66 7 78 74 7 5 sujets S 15 Tableau 1 Nombre de sujets participants l exp rience en fonction des MMSE IRIT 128 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Pour l analyse des r sultats portant sur les clics erron s et sur le temps total de la t che nous avons exclus le groupe de sujets ayant un MMSE dans l intervalle 0 9 3 2 Les clics erron s Les clics erron s sont les clics suppl mentaires produits par le sujet avant la s lec tion du sucre pour le d placer vers la tasse a caf Cette notion a t d
184. niversit Montpellier 3 Melissa Barkat Defradas Praxiling UMR 5267 CNRS amp Universit Montpellier 3 E RESUME Dans cet article nous discutons les enjeux des sciences du langage dans la recherche sur la maladie d Alzheimer En particulier nous d crirons l int r t de l analyse du discours oral spontan afin de concevoir un outil d valuation de la capacit linguistique sp cifiquement d di aux patients atteints de la maladie d Alzheimer et de d velopper un programme de prise en charge non m dicamenteuse de type orthophonique adapt e visant le maintien voire l am lioration de la capaci t communicative des patients souffrant de cette pathologie E MOTS CL S Maladie d Alzheimer analyse du discours r ducation orthopho nique E ABSTRACT In this article we discuss the issues of the linguistic research in Alzheimer s disease In particular we draw the interest of the spontaneous speech analysis to develop a language assessment tool adapted to the patients with Alzhei mer s disease and a speech therapy i e non pharmacological treatment useful for the maintenance or improvement of the communicative capacity of patients suffering from Alzheimer s disease E KEYWORDS Alzheimer s disease discourse analysis speech therapy IRIT 100 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 Introduction Avec l allongement de l esp rance de vie le vieillisseme
185. nnelles D s ce stade des probl mes qui auraient pu tre suspect s mais n avais pas t d tect s en living lab sont apparus pour le SLAM r flexion sur des plinthes carrel es sur les escaliers en marbre travers e des baies et portes vitr es blocages sur les tapis pais ou certaines surfaces de linol um li s au capteur optiques visant emp cher le robot de chuter chute vit e de peu du vieux monsieur tant aller rechercher un tapis enlev dans l endroit inaccessible o il avait t dispos Dans une deuxi me phase des tests sc naris s en fonction des fonctionnalit s l mentaires de l outil ont t r alis s ceux ci ont fait apparaitre des premiers l ments d utilisabilit et de robustesse taux de succ s des d placements vitements d obstacle d clanchement du bouton SOS qualit de la connexion Internet ou des interfaces audio hauts parleurs Ces tests valid s apr s une intervention du fabriquant il a t possible de passer aux tests d usage libre Ceux ci ont montr un besoin indiscutable avec 8 occurrences sur 6 semaines La fragilit de la connexion Internet li e la saturation du march 3G entre la p riode ayant men au choix et les deux ans qui ont suivi avant le d ploie ment mais galement un changement de march intempestif de l institution a fait chouer le service dans les 3 4 des cas insistant sur le choix du mode de connexion du contrat de la qua
186. nologique la contribution active participative de personnes con cern es de professionnels d institutions d organisations diverses se d clarant int ress es Produire une ar ne de dialogue n cessite de lui donner un horizon partag Il faut pour cela un probl me commun r soudre La d marche MOF M thodologie de l objet floue dans le cadre du projet FORAVIQ MOF se fonde sur l nonc d une utilit pr texte ainsi formul e assister des personnes g es atteintes de troubles de la m moire pisodique dans leurs d placements dans un environnement familier qui d borderait de l espace clos du domicile Cette utilit suppos e de l OTNI permet en r alit de travailler depuis de mul tiples points de vue le sens de la situation du sc nario selon nos amis techno logues depuis des mondes pist miques des univers cognitifs des mondes sociaux des mondes pratiques diff rents En effet l nonc propos n est consensuel qu en apparence Il est le lieu de diverses interpr tations registres de connaissances angles de perception appelant un d bat sur les utilit s et les possibles Notre attente est de provoquer une dynamique polyphonique de science fiction c est dire de r cits de sciences d exp riences l expression de d sirs et d imaginaires de changement d utopies Nous postulons que ce cadre peut tre le lieu d une rencontre de mondes un v ne
187. non exhaustive cette rencontre a pu traiter des aspects neuroscientifiques cliniques et comportementaux de la maladie ainsi que les recherches portant sur les techno logies d assistance aux malades Notre volont tait de ras sembler des chercheurs d horizons vari s incluant l informatique la m decine les sciences de la vie et les sciences humaines et de provoquer une rencontre avec les industriels et les associations repr sentant les malades Le workshop a t structur en deux parties Dans la premi re partie nous avons fait appel des conf renciers invit s Le but tait de donner la parole des cher cheurs remarquables dans le domaine de la maladie d Alzheimer Quatre sessions ont t organis es neuros cience clinique socio technologique et pr sentation d outils Pour chacune des sessions nous avons fait appel deux inter venants dont un de Toulouse et un ext rieur Toulouse dans le but de favoriser les changes Dans la deuxi me partie nous avons affich sous forme de posters les travaux de recherche en cours dans le domaine Les actes regroupent ainsi les articles s lectionn s auxquels s ajoutent les productions crites des conf renciers invit s Ce workshop a trouv sa place dans une manifestation plus g n rale en s alliant l association Atelier Apprenant et le Greta Garonne qui ont organis deux autres interventions des tin es au grand public Ce workshop fut par
188. ns le placard bleu Condition exp rimentale Condition contr le Maxime va t il aller chercher son chocolat O se trouve le chocolat de Maxime dans le placard bleu dans le placard bleu dans le placard vert dans le placard vert B Exemple de fausse croyance de 2 me ordre La maman pr vient son fils qu elle part pour le travail et qu il ne doit pas prendre de bonbons pendant son absence Apr s tre sortie la maman voit son fils par la Lorsque la maman revient le fils a cach les fen tre bonbons dans sa poche Condition exp rimentale Condition contr le Si on demande au fils si sa m re sait qu il a pris des Le fils a t il t ob issant bonbons que va t il r pondre oui oui non non Figure 1 Exemples d histoires bas es sur le paradigme de fausse croyance de premier ordre et de deuxi me ordre histoires extraites de la TOM 15 IRIT Desgranges B 27 2 Modifications c r brales dans le vieillissement normal Les tudes portant sur les modifications c r brales morphologiques li es l ge convergent vers l alt ration pr f rentielle du cortex pr frontal Kalpouzos et al 2009b pour revue et fournissent ainsi des arguments en faveur de l hypoth se fron tale L hippocampe a galement fait l objet de nombreuses recherches dans ce do maine mais les r sultats sont divergents certaines tudes montrant une atrophie d ampleur variable de cette r gion d autr
189. ns r alis une valuation extensive de cette capacit cognitive de haut niveau chez 70 sujets sains d ge diff rent Duval et al 2011b en distinguant la th orie de l esprit cognitive et la th orie de l esprit affective La premi re tait va lu e avec le test d attribution d intentions de Brunet et collaborateurs ainsi qu avec un test original de fausses croyances Desgranges et al 2012 cf figure 1 La se conde tait valu e avec le test des yeux adapt de Baron Cohen et collaborateurs Les r sultats de cette tude ont r v l un effet significatif de l ge sur les deux dimen sions mais l effet direct de l ge n est apparu que sur la th orie de l esprit cognitive de 2 me ordre et un effet indirect m di par les fonctions ex cutives a t mis en vidence sur la th orie de l esprit cognitive de ler ordre Aucun effet direct de l ge n a t observ sur la th orie de l esprit affective Dans l ensemble cette tude atteste d un impact n gatif de l ge sur la th orie de l esprit et confirme l impact des fonc tions ex cutives sur cette capacit cognitive IRIT 26 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 A Exemple de fausse croyance de 1er ordre Maxime range son chocolat dans le placard Quand Maxime est sorti sa m re d place le Maxime rentre la maison pour go ter vert avant d aller jouer dehors chocolat et le range da
190. nt de la population est aujourd hui au c ur des pr occupations sociales Ce ph nom ne d mographique impose de relever des d fis in dits la soci t vieillissante tant in luctablement con front e des maladies dont les taux d incidence et de pr valence sont fortement asso ci s au grand ge Parmi ces maladies la maladie d Alzheimer repr sente un v ritable probl me de sant publique cette pathologie constituant en France la troisi me cause de d c s des personnes g es de plus de 65 ans Amouyel 2008 La maladie d Alzheimer est une maladie neurod g n rative caract ris e par l affaiblissement progressif et irr versible des fonctions cognitives Ces atteintes sont suffisamment intenses pour retentir sur la vie quotidienne sociale et professionnelle des patients ces derniers perdant progressivement leur autonomie ils doivent ainsi tre aid s et accompagn s Lee 2012 Les besoins sp cifiques g n r s par la maladie d Alzheimer coupl s l absence de traitement pr ventif et ou curatif poussent aujourd hui l ensemble des acteurs mener une r flexion concr te sur les soins non m dicamenteux et ce afin d accompagner au mieux les patients et leurs aidants Parmi ces domaines les sciences du langage apparaissent comme un champ d investigation pertinent et inno vant 2 Enjeux des sciences du langage dans la recherche sur la maladie d Alzheimer La diminution progres
191. nt une MA sont des personnes qui vont souvent r pondre la d finition de vuln rabilit elles font souvent l objet de mesures de protection des majeurs qu il s agisse de signalements de type sauvegarde de justice ou de juge ments de mise sous protection curatelle tutelle Le code de sant publique pr cise que la recherche n est possible chez des personnes majeures sous de mesure de protection que si c est au b n fice de ce m me type de population Article L1121 8 IRIT Pierre Rumeau et al 3 du Code de Sant Publique D autre part les personnes pr sentant une MA doivent b n ficier des avanc es de la technologique mesure 7 du plan Alzheimer au m me titre voire m me dans un imp ratif de solidarit encore plus que des sujets sans besoins sp cifiques Cet acc s la recherche fait d ailleurs galement partie des re commandations du plan Alzheimer mesure 22 Cette recherche s est d velopp e en France dans les ann es 1990 port e par des chercheurs de formation ing nieuriale dans le milieu g rontologique initialement dans des projets d actim trie int gr e au milieu de vie projets Gardien Steenkeste Couturier Prosafe Campo AILISA Noury Rumeau Belmain Gr ce a des sup ports de PANR et de la CNSA les champs se sont progressivement tendus parall lement au nombre de chercheurs impliqu s robotique robots compagnons robots d ambulateurs interacti
192. objets incongruents dans l environnement par exemple lors de la conduite d un v hicule sera moins pr cise et moins rapide ce qui peut impacter sur l efficacit de la r ponse Chez les patients souffrant de MA la reconnaissance d objets est globalement moins pr cise que chez les sujets contr les On observe chez ces patients une forte h t rog n it des r ponses avec deux types de comportement soit des TR tr s courts asso ci s un fort taux d erreurs soit des TR beaucoup plus longs et une pr cision proche de celle des sujets sains Les m canismes neuronaux sous jacents restent explorer REMERCIEMENTS Laure Saint Aubert Pauline Maruque Nad ge Bacon Mac Nathalie Vayssi re Emmanuel Barbeau et Mich le Fabre Thorpe CerCo ont particip aux exp rimenta tions l analyse et l interpr tation de ces r sultats Ce projet est financ par l ANR programme Maladies Neurologiques et Psychiatriques BIBLIOGRAPHIE Aminoff et al 2007 AMINOFF E N GRONAU et al 2007 The parahippocampal cortex mediates spatial and nonspatial associations Cereb Cortex 17 7 1493 503 Anstey et al 2002 ANSTEY K J S DAIN et al 2002 Visual Abilities in Older Adults Explain Age Differences in Stroop and Fluid Intelligence but Not Face Recognition Implica IRIT 42 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 tions for the Vision Cognition Connection A
193. oc dure de Buxbaum et Saffran 2002 Consigne Je vais vous montrer les images de trois ob jets vous allez me montrer les deux qui se manipulent de fa on similaire Cette t che mobilise le traitement des connaissances de l action effectu e sur les objets en excluant le traitement bas sur les propri t s fonction nelles IRIT 140 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 T che de reconnaissance de pantomime 2 items exemples 21 items Il s agit ici d apparier un geste d utilisation d objet mim par l examinateur l image de l objet correspondant parmi trois distracteurs un li s man tiquement un li visuellement et un non li au bon objet Par exemple mime d utilisation d une cuill re couteau li s mantiquement la cuill re brosse dent li e visuellement l utilisation de la cuill re ou stylo non li e avec la cuill re Consigne Je vais vous montrer les images de quatre objets et je vais mimer l utilisation de l un d entre eux Vous allez me montrer de quel objet il s agit Cette t che value les capaci t s d identification et de reconnaissance de gestes Pour toutes les t ches les r ponses correctes sont not es d 1 1 et les r ponses incorrectes de 0 1 Les performances sont calcul es en termes de proportion de r ponses correctes 2 3 Analyses statistiques L analyse des r sultats porte sur l
194. oche se base sur l utilisation d un robinet et vise reconna tre un jet d eau continu que nous appelons flot d eau Une seconde approche bas e sur l acoustique des sons de liquide permet de recon na tre les autres types de sons d eau 2 Reconnaissance de flot d eau Nous allons d crire dans cette partie nos contributions la reconnaissance auto matique de sons de flot d eau dans des vid os d activit es effectu es au domicile du IRIT Guyot P Pinquier J Andr Obrecht R 151 patient Nous appellerons flot d eau les sons li s l ouverture d un robinet ou d une douche Ces sons ont la particularit acoustique d tre plut t stationnaires et bruit s 2 1 Etat de l art La reconnaissance de flot d eau pour des applications m dicales a d ja t abor d e dans plusieurs tudes scientifiques Certaines approches utilisent des capteurs plac s directement sur les tuyaux pour d tecter l utilisation de l eau Fogarty et al 2006 D autres utilisent des microphones plac s pr s du bassin pour reconnaitre les activit s li es l eau Chen et al 2005 Dans une tude plus proche de notre applica tion Taati utilise une cam ra plac au dessus d un lavabo pour d tecter l activit se laver les mains Taati et al 2010 Ces pr c dentes tudes pr sentent toutefois le point commun d avoir t effec tu es dans des lieux uniques Ainsi les donn es s
195. omme tape de segmentation le syst me d crit ci dessus la sortie du syst me n tant plus constitu e de flots d eau mais d v nements clefs que nous classons dans la deuxi me tape Pour maximiser le rappel de ce sys t me de segmentation les param tres ont t l g rement modifi s Pour la classification nous utilisons les gammatones qui ont r cemment montr de bonnes performances sur les sons environnementaux Valero 2012 Pour le syst me de classification automatique plusieurs m thodes furent test es et les machines vecteur de support furent finalement s lectionn es Cette tape de classification per met de classer les v nements clefs comme flots d eau ou autre 2 5 Exp riences Le tableau 1 pr sente les r sultats de ces diff rents syst mes Les exp riences ont t effectu es sur un corpus de 20 fichiers du projet IMMED Ces fichiers audio ont t enregistr s dans 20 domiciles diff rents La dur e totale de ces fichiers est de 7 heures et 30 minutes Une v rit terrain annot e manuellement indexe 85 segments de son d eau pour une dur e totale de 25 minutes Pr cision Rappel F mesure MFCC GMM 35 87 45 Gammatones SVM 48 86 53 Syst me spectral cover 54 83 66 Syst me hi rarchique 79 86 82 Tableau 1 R sultat des syst mes de reconnaissance de flot d eau Les deux premiers syst mes sont bas s sur des techniques d appr
196. omotiques per mettant un suivi m dical social et psychologique adapt et respectueux de la vie priv e Campo et al 2012 Un certain nombre de questions se posent alors com ment recueillir des donn es ambiantes permettant une bonne connaissance des v nements des comportements et attitudes qui caract risent le fonctionnement des IRIT Campo E et al 77 personnes fragiles g es handicap es convalescentes dans leur environnement de vie ordinaire EVO Comment coupler et synchroniser l ensemble de ces mesures avec une description fine des comportements pour en retirer toute la signification Comment galement int grer d autres param tres pertinents comme le statut cognitif et perceptif l tat de sant les caract ristiques de l environnement familial et social celles du logement Un suivi grande chelle est n cessaire pour la preuve scien tifique comme pour la faisabilit conomique du maintien domicile Or la masse de main d ceuvre qui serait n cessaire au domicile est en pratique incompatible avec les m thodes d observation classiques des sciences humaines et sociales Norimatsu et al 2008 C est pourquoi des techniques de recueil et d enregistrement automatiques distance sont indispensables La t l m trie utilis e en physiologie du travail et du sport ECG ElectroCardioGraphie EMG ElectroMyoGraphie EEG ElectroEnc phaloGraphie mouvements oculaires ain
197. on homme machine adapt e t l alarmes automatis es va luation scientifique des usages de dispositifs de g olocalisation La recherche tech nologique pour la MA occupe une part majeure de l activit du Centre d Expertise National Stimulation Cognitive STIMCO 2 Sp cificit s de la MA La maladie d Alzheimer est une maladie neurod g n rative multifactorielle plus fr quente chez les sujets g s qui se caract rise par la pr sence de l sions anato miques d g n rescence neurofibrillaire et plaques s niles Elle va s tendre de proche en proche au sein du cortex c r bral en touchant progressivement la m moire l orientation temporelle et spatiale puis les fonctions instrumentales praxies gnosies phasie En fin d volution toutes les fonctions c r brales sont susceptibles d tre touch es Cette atteinte cognitive va s ajouter aux d ficiences li es l ge notam ment visuelles et auditives mais aussi motrices qui vont pouvoir en majorer l impact respectivement sur l agnosie visuelle et l aphasie Certaines caract ristiques de la MA vont avoir un impact particulier sur la con duite de recherche technologique au b n fice de ces populations La MA aussi homog ne soit elle dans son extension n est jamais un retour en en fance la personne atteinte va garder de fa on pr f rentielle certains acquis qu il s agisse de m moire ou de strat gie Une personne avec une MA
198. ormances significativement sup rieures aux patients au stade mod r p lt 001 d 1 12 T che de reconnaissance de pantomime Figure2B Les performances du groupe contr le sont significativement sup rieures celles du groupe MA stade d butant p lt 001 d 2 32 ainsi qu celles du MA stade mod r IRIT Bonnemoy E Rico Duarte L Daurat A 143 p lt 001 d 1 94 Les performances des deux groupes de patients MA ne diff rent pas significativement entre elles p 1 4 Discussion Les objectifs de cette tude taient de d terminer si le syst me praxique s mantique et ses sous syst mes le syst me conceptuel et le syst me s man tique de l action taient alt r s dans la MA et de d finir le profil d volution de cette alt ration selon le degr de s v rit de la maladie Nous avons valu les performances des participants gr ce la batterie de Bartolo et al 2007 en contr lant la modalit de r ception visuelle et visuo gestuelle et vitant la production verbale ou gestuelle Les t ches valuant les connaissances conceptuelles taient significativement moins r ussies pour les deux groupes de patients par rapport aux personnes g es saines les perfor mances des deux groupes de patients ne diff rant pas significativement entre elles Ces donn es sugg rent la pr sence d une alt ration des connaissances associatives et fonctionnelles des objets d s le stade d butant de
199. ot compagnon de type Kom pai Robosoft SA en cas de suspicion d un accident Il a t d ploy chez un couple de nonag naires avec troubles moteurs et cognitifs vivant dans une villa avec une fille aidante principale vivant 1 8 km et pr sente habituellement trois fois par jour IRIT 8 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 L tude est r aliser en prenant garde d influer le moins possible sur les usagers Ainsi le nombre d intervenants a t restreint et le choix de la chronologie des interventions tant d ploiement et maintenance qu valuation a t apr s mod lisation logique de l activit des deux usagers finaux et de leurs diff rents aidants Le d ploiement a t r alis par une technicienne avec une formation en biologie une comp tence dans les troubles cognitifs mais des notions informatiques restant de niveau moyen Celle ci a t form e par les porteurs du projet et a b n fici d un mode d emploi d taill des fiches r flexes ont t r dig es pour les fonctions de base C est elle et le m decin de l tude form selon les m mes modalit s qui sont intervenus comme fournisseur de service L appel aux sp cialistes tait consid r comme intervention de l industriel ou du prestataire interm diaire La premi re phase a t le d ploiement du robot cette phase avait pour objet de v rifier que les fonctions taient op ratio
200. ous avons utilis un corpus accessible la communaut scientifique de 45 fichiers enregistr s dans une habitation et correspondants des activit s comme faire la vais selle ou au bruit de certains objets L objectif de cette exp rience tait de classer les sons selon la pr sence d eau ou non En appliquant notre m thode de d tection de bulles d air tous les sons de liquide ont t d tect s bain se laver les mains tirer la chasse robinet qui coule Les fausses alarmes scier allumer une allumette r v lent des sons qui semblent tre compos s d impacts multiples localis s dans le plan temps fr quence et d tect s par notre syst me IRIT 158 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 ol 1 2 S Figure 7 Activit faire la vaisselle 2 3 Figure 8 Parole 4000 4000 2000 2000 o 1 2 3 s 0 1 2 s Figure 9 Robinet qui goutte Figure 10 Porte ouverte et ferm e 4000 2000 0 S ul 1 2 Figure 12 Alarme de r veil 4 5 6 Figure 11 Flot d eau La deuxi me exp rience a t effectu e sur le corpus IMMED Nous avons choisi un fichier de 21 minutes dans lequel une personne g e effectue diverses activit s la maison Ce fichier contient 82 secondes de l activit faire la vaisselle Comme le flot d eau est presque inaudible durant cette activit les pr c dents syst mes ne pouvaient pas d tecter corr
201. pa et al 1992 un stade pr coce de la maladie Par ailleurs nos r sultats sugg rent que le syst me s mantique de l action pourrait tre particuli rement sensible la s v rit de la MA Toutefois les r sultats de notre tude sont relativiser compte IRIT 144 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 tenu du nombre restreint de participants Il serait par ailleurs int ressant d ajouter un groupe de sujets jeunes afin d valuer les effets du vieillisse ment normal sur ce type de t ches Pour conclure la compr hension des troubles praxiques dans la MA ap porte un clairage fondamental sur les m canismes cognitifs impliqu s dans le traitement des objets et des gestes et devrait avoir une incidence sur la prise en charge de ces difficult s dans les activit s de la vie quotidienne Bibliographie BAR 07 Bartolo A Daum ller M Della Sala S amp Goldenberg G 2007 Rela tionship between object related gestrures and the fractionated objet knowledge system Behavioural Neurology 18 143 147 BRO 58 Bromley D B 1958 Some effects of age on short term learning and remembering Journal of Gerontology 13 4 398 406 BUX 02 Buxbaum L J amp Saffran E M 2002 Knowledge of object manip ulation and object function dissociations in apraxic and nonapraxic subjects Brain and Language 82 179 199 COH 88 Cohen J 1988 Statistical power analysis fo
202. pace Journal of Gerontology 43 8 11 Sikkes et al 2009 Sikkes S A M De Lange De Klerk E S M Pijnenburg Y A L Scheltens P Uitdehaag B M J 2009 A systematic review of Instrumental Activities of Daily Living scales in dementia room for improvement Journal of neurology neurosur gery and psychiatry 80 1 7 12 Van der Linden et al 1989 Van der Linden M Wijns C Von Frenkell R Coyette F amp Seron X Un ques tionnaire d auto valuation de la m moire QAM Bruxelles Editest 1989 Wechsler 1997 Wechsler D 1997 Wechsler Memory Scale Third Edition San Antonio TX Psychological Corporation Wechsler 2001 Wechsler D 2001 Echelle clinique de m moire de Wechsler 3 me dition ECPA Whitbourne 1998 Whitbourne S Physical changes in the aging individual In Nordhus I H Vanden bos G R Berg S Fromholt P Eds Clinical geropsychology Washington DC American Psychological Association 1998 Widman et al 2010 Widmann C N Beinhoff U Riepe M W Everyday memory deficits in very mild Alzheimer s disease Neurobiology of Aging 2010 in press Yetka et al 1998 Yetka A A Pickwell L D Jenkins T C Binocular vision Age and symptoms Ophthalmic Physiological Optics 1998 9 115 120 Zajicek 2003 Zajicek M Patterns for encapsulating speech interface design solutions for older adults Proceedings of the 2003 ACM Conference on Universal Usa
203. pendant galement prescripteur puisque il impacte et red finit les relations qui s organisaient sans lui Enfin il est impact encore en retour par les changements relationnels techniques organisationnels qu il suscite Il est logique d s lors d appr hender la conception et l ajustement de l objet technique comme un pro cessus participant d un changement d tat qui le d passe Il devient alors int res sant pour un chercheur en sciences sociales d observer les m canismes transforma tionnels l uvre en s inspirant notamment de l h ritage du sch ma actantiel pro pos par les s mioticiens Propp 1970 Greimas 1986 Ces m canismes de trans formation affectent en effet plus largement des modes de vie des modes de produc tion des pratiques professionnelles des mod les conomiques ou de management etc L innovation se fait l analyseur de cette mutation tandis que le succ s de l innovation traduit une ad quation de l objet avec les transformations l uvre Madeleine Akrich voque des m canismes d ajustement r ciproques de l objet technique et de son environnement qui s av rent au final performants Akrich 2006 IRIT Rouyer A Casula M 63 2 3 La construction plurielle des utilit s de l objet technique contribution polyphonique int ressement innovation sociale d mocratie technique Le mod le de int ressement d velo
204. perimental protocols tools for evaluation standardized measures and question naires Its purpose is to overpass the sectored evaluation approaches in order to help experiment designers to build complex evaluation tasks able to produce indicators of efficiency social utility cost effectiveness etc To that end an axiology based on 6 fundamental dimensions is proposed Technology Ergonomics Medicine Society and organization Economics Deontology E KEYWORDS Evaluation gerontechnology e health ethics IRIT 12 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 Introduction urgence et n cessit d une valuation des innovations technologiques L action d valuer consistant d terminer la valeur de quelque chose Dic tionnaire Larousse sa r alisation pose d embl e deux questions Celle d une part de la valeur qu est ce qu une valeur Quelles sont les valeurs consid rer Qu est ce qui doit tre valoris Qu est ce qui l inverse n a pas de valeur Ben Ahmed 2012 Dewey 1939 Rialle 2013 Celle d autre part de la v rit ou v racit de la valeur attendue tel objet technique telle intervention tel service ont il la valeur qu ils sont suppos s avoir en terme d utilit sociale de service rendu m dical de fiabilit technique de viabilit conomique de responsabilit juridique etc Cette v rit n est que rarement en to
205. peut s appuyer soit sur des processus automatiques et rapides soit sur des processus contr l s Dans le premier cas elle aboutit un senti ment de familiarit qui suffit dans la situation de reconnaissance tandis qu en rappel libre les r ponses correctes sont moins nombreuses et assorties de jugements de type savoir Il s agit d une r cup ration de l information mais non de son contexte spatio temporel Le sujet sait que l item faisait partie de la liste d tude ou qu il conna t l information mais il ne peut fournir les d tails du contexte d acquisition Au contraire les processus contr l s permettent de r cup rer l information et son con texte le sujet ayant le sentiment de se souvenir et pas seulement de savoir Cette distinction entre les processus automatiques et contr l s de r cup ration peut se faire l aide d un paradigme o le sujet assortit ses productions en rappel d un juge ment de type je me souviens ou je sais Dans le vieillissement normal les r ponses se souvenir diminuent avec l ge contrairement aux r ponses savoir IRIT 24 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 qui sont soit stables soit en augmentation avec l ge peut tre pour compenser la diminution des premi res Ainsi les effets de l ge affectent les processus de r cup ration contr l e mais non les processus de r cup ra
206. pour les sc nes incongruentes De ce fait les patients ont des performances tr s h t rog nes Des exp riences en IRM fonctionnelle ont galement t conduites au CerCo sur cette m me t che de cat gorisation d objets sur des sujets sains de moins de 30 ans 15 sujets de plus de 60 ans 19 sujets et jusqu ici 3 patients atteints de MA au stade l ger Le traitement du contexte au niveau du cortex parahippocampique post rieur ne semble pas affect chez les sujets g s ni chez les 3 patients test s jusqu ici Chez les sujets g s sains une hyperactivit des r gions hippocampiques par rapport aux sujets jeunes a t observ e lors du traitement de sc nes incongruentes Cette hyperactivit semble directement reli e l effet de congruence en particulier l augmentation du TR p lt 0 01 sur l ensemble des sujets Il est donc possible qu une difficult traiter et encoder de nouvelles associations contextuelles explique le d fi cit de performance des sujets g s en condition incongruente Cette hypoth se reste tester chez les patients souffrant de MA Au vu de nos r sultats la reconnaissance d objets chez les sujets g s et souffrant de MA semble fortement influenc e par le contexte environnant Une incongruence entre objet et contexte est difficilement trait e par le syst me visuel et la reconnais sance de l objet est clairement affect e Dans la vie quotidienne la d tection d
207. pp par Madeleine Akrich Michel Callon et Bruno Latour s inscrit d lib r ment en opposition avec le mod le de diffusion que nous avons pr alablement voqu Le mod le de la diffusion d place l objet tech nique l int rieur d une soci t qui constitue un milieu plus ou moins r cepteur Le mod le de l int ressement met en sc ne tous les acteurs qui se saisissent de l objet ou s en d tournent et il souligne les points d accrochage entre l objet et les int r ts plus ou moins organis s qu il suscite Akrich et al 1988 Ce nouveau r gime d innovation suppose en effet la mobilisation de collectifs de groupes concern s Callon 2007 L objet ou projet sociotechnique se transforme en lien avec des n gociations des confrontations de mondes v cus des rapports de forces Ces r seaux d innovation Callon 2006 estompent les fronti res entre ce qui rel verait de l innovation technologique et de l innovation sociale La transformation d un environnement sociotechnique est porteuse de la n gociation polyphonique d un changement de configuration sociale Construire les utilit s d une innovation suppose d sormais une organisation communautaire o puisse s changer et s hybrider en premier lieu des savoirs aca d miques mais plus largement un r seau ouvert aux savoirs profanes issus de l exp rience En cela la conception de la conception issue d
208. pteurs d ouverture de porte fen tre de consommation lectrique etc dont l interface utilisateur est une tablette num rique support d interactions vari es Par exemple des d tecteurs d ouverture de portes fen tres ou de consommation d nergie ou encore le tra age RFID d objets tagu s permettent de disposer des applications de monitoring d objets s curiser ou de d tection de situations inhabituelles pour la personne IRIT 52 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Vassistant domiciliaire DiaSuiteBox i Activit s quotidiennes 5 De iai S curisation de soi domicile Gestion Gestion RDV m dicaux prescriptions m dic amgatayses Szenerie Gestion de F Autonomie Domiciliaire sortie du 2 domicile PA DTA PA DTA Aide 2 i4 Re M moire Fonctions pr paration ey CNRS repas S curit 5 isat Syst me de personne Planification ecurisation connaissances Adaptation la domicile Activit s nouveaut Chemins quotidiennes J Ralentissement psycho moteur J Alerte automatique at PA DTA en cas de situations sae Communication inhabituelles vestimentaire a Agenda simplifi e v nements locaux Lo i Audio Librairie Vid oth que Figure 4 e Illustration d applications d assistance ou de suppl ance la personne 4 g e pour soutenir sa vie domiciliaire autonome IRIT Sauz on H D jos
209. pulation de la souris a pr c d le d roulement des tests si la personne n avait jamais utilis un ordinateur Cette phase de d couverte est compos e de trois tapes illustration des principes de d placement du curseur de la souris par l exp rimentateur essais guid s faire avec l exp rimentateur guide la main du sujet essai libre par le sujet sans aide motrice de l exp rimentateur Le succ s de cette phase conditionne le passage la phase de tests 2 4 D roulement des tests Les trois techniques sont tudi es pour une t che de la vie quotidienne mettre un sucre dans une tasse de caf Figure 1 Nous avons retenu cette t che simple car tous les sujets devaient tre a priori aptes la comprendre et la r aliser L objet de notre tude tant de ressortir les difficult s li es aux techniques d interaction Deux retours sonores de type audic nes informent le sujet le premier lors de la prise du sucre et le deuxi me lorsque ce dernier tombe dans la tasse Les trois techniques sont propos es dans un ordre al atoire pour viter un effet d ordre Pour chaque technique de pointage on a deux phases successives a l apprentissage au cours duquel le sujet fait l exercice guid par l examinateur puis seul autant de fois que n cessaire pour qu il se sente l aise b l exercice qui con siste r p ter trois fois la t che A la fin de l exercice il est deman
210. que P et al 2010 The California Verbal Learning Test and other standard clinical neuropsychological test to predict conversion from mild cognitive impairment to dementia J of Clin amp Exp Neu ropsychology 32 2 164 173 Liu et al 1999 Liu L Watson B Miyazaki M VR for the elderly quantitative and qualitative differences in performance with a driving simulator Cyberpsychology amp Behavior 1999 2 6 567 576 Martin 1972 Martin R 1972 Test des commissions 2nde dition Editest Bruxelles Mattis 1976 Mattis S Dementia rating scale professional manual Odessa Psychological As sessment Resources 1976 McDougall et al 2006 McDougall G J Jr Becker H amp Arheart K L 2006 Older Adults in the Sen iorWISE Study At Risk for Mild Cognitive Impairment Archives of Psychiatric Nursing 20 126 134 McGee et al 2000 McGee J S van der Zaag C Rizzo A Buckwalter J G Neumann U Thiebaux M Issues for the assessment of visuospatial skills in older adults using virtual envi ronment technology CyberPsychology and Behavior 2000 3 3 469 482 Millan Calenti et al 2010 Millan Calenti J C Tubio J Pita Fernandez S Gonzalez Abraldes I Lorenzo T Fernandez Arruty T Maseda A Prevalence of functional disability in activities of daily living ADL instrumental activities of daily living IADL and associated factors as predictors of morbidity and mo
211. que pour la prise en charge non m dicamenteuse pour l entretien de la relation et le maintien de l activit sociale L analyse du discours participe une meilleure compr hension de la diversit des profils linguistiques des patients Cela permet par cons quent d ouvrir des perspectives de recherches tant au niveau de l valuation que de l intervention L tude approfondie des effets de la maladie d Alzheimer sur la sph re linguis tique pourrait ainsi avoir de nombreuses retomb es positives premi rement cela permettrait d ouvrir de nouvelles pistes de d pistage et de pr vention de la maladie d Alzheimer Deuxi mement l valuation pr cise et pr coce de la maladie d Alzheimer permettrait d inscrire les patients le plus t t possible dans une fili re de soin adapt e Troisi mement l valuation de la progression des troubles permettrait d adapter tape par tape un programme sp cifique de rem diation et une activit de stimulation Enfin cela permettrait aux patients et aux aidants de mieux affronter la maladie par une meilleure compr hension des atteintes langagi res ce qui pourrait contribuer retarder l isolement social des patients pr server leur autonomie et am liorer leur qualit de vie BIBLIOGRAPHIE ALZHEIMER A 1907 ber eine eigenartige Erkrankung der Hirnrinde Allgemeine Zeitschrift fiir Psychiatrie Vol 64 p 146 148 AMIEVA H LE GOFF M MILLET X O
212. r Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 147 Reconnaissance de sons d eau pour l indexation en activit s de la vie quotidienne gt Patrice GUYOT IRIT Toulouse Julien PINQUIER IRIT Toulouse R gine ANDRE OBRECHT IRIT Toulouse M RESUME L valuation de troubles dans la r alisation des activit s quotidienne est aujourd hui utilis e dans le diagnostic des d mences mais se heurte un manque d outils objectifs Pour pallier ce manque le projet IMMED propose la r alisation de vid o au domicile du patient et l indexation automatique de ces vid os en activit s Ces vid os index es permettent aux sp cialistes de visualiser les patients effectuer des activit s dans leur environnement habituel Dans ce contexte de nombreuses t ches quotidiennes ont un rapport avec l eau se laver les mains faire la vaisselle se bros ser les dents etc Dans cet article nous pr sentons deux m thodes de d tection de sons d eau pour la segmentation automatique en activit La premi re m thode bas e sur des descripteurs acoustiques permet la d tection du flot d eau Pour reconna tre les autres types de sons d eau comme les gouttes nous pr sentons galement une approche originale qui s appuie sur des mod les acoustiques des sons de liquides E MOTS CL S D mence Alzheimer cam ra indexation segmentatio
213. r e en laboratoire via la simu lation de t ches quotidiennes En effet la RV r pond un besoin de rigueur psychom trique indispensable aux activit s de recherche et aux activit s cliniques Les applications RV sont des mod li sations informatiques o l ensemble des param tres de simulation est contr l et automatis qu il s agisse des caract ristiques physiques de l environnement virtuel nature visuelle auditive olfactive des stimuli taille de l environnement degr de r alisme nombre d objets texture couleurs etc ou du mode d interaction sensori motrice eg interacteur avec ou sans retour d effort Rizzo et al 2004 tableau 1 Ainsi depuis une dizaine d ann es se d veloppent de nombreuses applications RV vis e neuropsychologique qui proposent des simulations d activit s quotidiennes qui jusque l taient r alis es sous la forme de tests papier crayon telles que la t che des commissions de Martin 1972 ou encore la pr paration d un g teau au chocolat Baguena et al 2006 pour revue N Kaoua amp Sauz on 2008 Ces simulations of frent des mesures contr l es param tr es et standardis es dans de bonnes conditions de s curit optimis es pour les utilisateurs et ce lors d activit s de vie quotidienne simul es Lee et al 2003 permettant simultan ment l analyse specifique des troubles et l analyse fonctionnelle du handicap du sujet le cas ch ant Le
214. r the behavioral sciences Hillsdale New Jersey Lawrence Erlbaum Associates CRA 94 Craik F I M 1994 Memory changes in normal aging Current Directions in Psychological Science vol 3 n 5 155 158 CRU 07 Crutch S J Rossor M N amp Warrington E K 2007 The quantitative assessment of apraxic deficits in alzheimer s disease Cortex 43 976 986 CUB 00 Cubelli R Marchetti C Boscolo G amp Della Sala S 2000 Cognition in action testing a model of limb apraxia Brain and cognition 44 2 144 65 DAV 10 Davidson J Irizarry M C Bray B C Wetten S Galwey N Gibsosn R et coll 2010 An exploration of cognitive subgroups in Alzheimer s disease Journal of the International Neuropsychological Society 16 233 243 DEL 87 Della Sala S Lucchelli F amp Spinnler H 1987 Ideomotor apraxia in patients with dementia of Alzheimer type Journal of Neurology 234 91 93 DER 00 Derouesn C Lagha Pierucci S Thibault S Baudouin Madec V amp Lacomblez L 2000 Apraxic disturbances in patients with mild to moderate Alzheimer s disease Neuropsychologia 38 1760 1769 EDW 91 Edwards D F Deuel R K Baum C M amp Morris J C 1991 A quanti tative analysis of apraxia in senile dementia of Alzheimer type stage related dif ferences in prevalence and type Dementia 2 142 149 FOL 75 Folstein M F Folstein S E and Mchugh P R 1975 Mini mental
215. rait provenir d un encodage insuffisamment pr cis et distinctif L encodage chez les sujets g s se ferait un niveau relativement global leur permettant de rejeter des distracteurs non li s s mantiquement alors que la possibilit de discriminer correcte ment des items proches s mantiquement exige un encodage plus labor et plus co teux en ressources attentionnelles Toutefois des aides fournies par l exp rimentateur lors de l encodage et ou du rappel permettraient de r duire voire d liminer les diff rences li es l ge La compensation serait d autant plus efficace que la consigne IRIT Desgranges B 23 demande explicitement un traitement s mantique Cependant l effet d l t re de l ge sur la r cup ration d informations encod es apr s un traitement profond pourrait persister chez les sujets les plus g s comme le sugg rent les tudes ayant inclus un groupe de sujets d ge interm diaire ou moyen c est dire d une cinquantaine d ann es en plus des sujets jeunes et des sujets g s classiquement compar s Une tude r alis e dans notre laboratoire Kalpouzos et al 2009a montre en effet que la condition d encodage profond permet de normaliser les performances de rappel des sujets d ge moyen mais qu en revanche les sujets g s gardent des scores d fici taires Par contraste les performances de r cup ration des items encod s superficiel lement tr
216. rentrer elles m mes leur emploi du temps dans l agenda directement par le t l phone l une d elle n ayant pas d ordinateur a largement contribu ce sen timent IRIT 116 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Elles expriment toutefois des commentaires tr s positifs sur la solution et ont galement toutes deux pr cis que si des troubles de m moire importants se manifestaient elles pourraient adopter la solution si des dispositions taient prises pour qu elles n aient pas d obstacle au remplissage de leur agenda L une des utilisatrices a compl tement adopt le t l phone lors de la phase d utilisation Elle tait ravie de pr ciser qu elle parlait r guli rement l appareil qu il lui permettait de ne plus avoir utiliser des post it et que cela lui avait apport la curiosit de se pencher sur les nouvelles technolo gies en particulier les tablettes tactiles et smartphones ce qu elle se refusait jusqu alors de peur de ne pas savoir s en servir Au niveau de l application les retours 2 mois rapportent une bonne clart de l affichage des messages relatifs aux v nements l ensemble est facile comprendre et l utilisation est relativement ais e Les participantes ont dans les premiers temps rapport des difficult s cocher les cases des t ches mais ces difficult s se sont estomp es avec la pratique Certains ou blis occasionne
217. reste largement interrog derri re l offre technique le caract re troit des figures du grand ge fond e pour l essentiel sur une approche d ficitaire et biom dicale au risque par exemple d un confinement s curitaire des publics construits comme vuln rables voire de leur mise l cart du monde social Ils ont galement d nonc s la r duction des personnes g es un ensemble de variables biologiques et de risques associ s Cl ment et al 1999 Cara dec 1999 Le Borgne Uguen et Pennec 2005 Il est d s lors ais de comprendre comment le fait d immerger la g rontotechnologie dans l univers de la d mocratie technique peut appara tre comme une h r sie La vuln rabilit largement ques tionn e dans la r flexion sur le care Tronto 2009 Molinier et al 2009 est aussi une construction dans l univers juridique et institutionnelle qui justifie la limitation du droit d agir et la mise sous tutelle En cons quence on peine accorder aux pu blics ainsi qualifi s le statut de concepteurs potentiels ou de co constructeurs des dispositifs publics et sociotechniques qui les concernent Lacour 2007 Il y a assur ment un d fi vouloir accorder au dispositif sociotechnique la voca tion thique de repousser les limites de l autonomie de la personne g e consid r e vuln rable en raison de ses troubles de la m moire pisodique Telle est cependant la proposition pr a
218. roimagerie chez des sujets jeunes ont montr que le traitement du lien entre objet et contexte ou entre groupes d objets dans une sc ne naturelle pourrait mettre en jeu les parties ant rieures de l hippocampe et du cortex parahippocampique Goh et al 2004 Aminoff et al 2007 De plus nos tudes pr c dentes ont montr que le traitement d une association incongruente entre objet et contexte induit une hyperactivit du cortex parahippocam pique ant rieur Cette hyperactivit pourrait tre reli e au traitement d une nouvelle association visuelle objet contexte non exp riment e pr c demment dans notre envi ronnement naturel et l encodage de cette association Notre but est donc de caract riser ce traitement et d identifier d ventuels d ficits chez les sujets g s et patients Des exp riences de psychophysique ont t r alis es sur sujets sains 97 sujets r partis en 4 groupes d ge 20 30 45 55 60 75 et gt 75 ans et sur patients atteints de MA d butante 13 sujets stage pr d mentiel ou stade l ger ge gt 60 ans MMSE gt 20 Les sujets devaient effectuer une cat gorisation rapide de l objet dans la sc ne 10 s ries de 40 essais Les sc nes taient pr sent es pendant 100 ms toutes les 3 s La cat gorisation tait choix forc c est dire que les sujets devaient appuyer sur un bouton pour un objet animal et sur un autre bouton pour un objet meuble
219. roupe et des proc dures participatives issue de l ing nierie parti cipative de la d mocratie locale En r alit cette d marche est un cam l on propre s adapter aux attentes et contraintes des partenaires enr l s quitte y mettre les IRIT Rouyer A Casula M 67 formes Notre objet imm diat est donc de travailler sur ces formats d implication participative en tenant compte de la multiplicit des attendus des contraintes objec tives d un certain nombre de partenaires notamment des difficult s de financement de disponibilit puis les barri res classiques mat rielles et symboliques l engagement dans des proc dures d innovation sociale Il s agit de s accorder sur les proc dures selon une d marche souple et it rative La MOF est le lieu d une confrontation scientifique dont les premiers d fis sont de produire les bases d un Esp ranto local sous l il attentif de coll gues lin guistes travaillant sur les processus d changes l uvre dans les communaut s scientifiques Ici les objectifs ne sont pas communs mais le challenge est de tenir ensemble les objectifs de chacun Nous sommes d s lors conscientes de l importance des relations d interconnaissance et de confiances tiss es dans la dur e Enfin la MOF est le lieu de la production d artefacts en vue d un ventuel d veloppement technologique avec son cort ge d objet interm diaires En r
220. rtality Archives of Gerontology and Geriat rics 2010 50 306 310 Moffat et al 2001 Moffat S D Zonderman A B amp Resnick S M 2001 Age differences in spatial memory in a virtual environment navigation task Neurobiology of Aging 22 5 pp 787 796 Morrow amp Rogers 2008 IRIT Sauz on H D jos M Balland E Consel Ch N Kaoua B 57 Morrow D G Rogers W A Environmental Support An Integrative Framework Human Factors 2008 50 4 589 613 N Kaoua amp Sauz on 2008 N Kaoua B amp Sauz on H 2008 Evaluation cognitive et neuropsychologique l aide des applications RV In JM Mazaux P Pradat Diehl amp V Brun Ed R du cation instrumentalis e apr s c r brol sion vasculaire Edition Masson Plancher et al 2008 Plancher G Nicolas S Piolino P 2008 Apport de la r alit virtuelle en neuropsy chologie de la m moire tude dans le vieillissement Psychologie et NeuroPsychia trie du vieillissement 6 1 7 22 Pradat Diehl et al 2006 Pradat Diehl P Peskine A Chevignard M 2006 Pourquoi valuer les troubles neuropsychologiques en vie quotidienne In Pradat Diehl P amp Peskne A Eds Evaluation des troubles neuropsychologiques en vie quotidienne Springer Verlag France Paris pp 1 5 Regan amp Price 1994 Regan E Price K R The frequency of occurrence and severity of side effects of immersion virtual reality Aviat
221. rtie de la maison P Ouverture et fermeture des volets roulants gt Actions sur l tat de l clairage gt Horaires de r veil et de coucher du patient gt Evolution de la temp rature ambiante Y R panition du temps pass dans chaque pi ce De 2010 01 01 203 02 10 Valider R partition dutemps pass dans chaque pi ce de la maison Salon H Cuisine E Salle de bain E Chambre M Ea rieur Figure 4 Interface profil m decin usager La Figure 5 montre le suivi de la mobilit et des chutes au cours du temps En ad quation avec les besoins r colt s aupr s des professionnels de sant ce graphique mod lise le nombre de chutes lors des quatre derni res semaines ce qui permet d avoir une vision globale du nombre de chutes et du type de chute avec intervention ou sans Les deux autres graphiques mod lisent la mobilit de la personne suivie Ils permettent d observer imm diatement l volution de la mobilit de la personne travers le nombre de changements de pi ces ou de zones effectu s ainsi que le nombre de sorties r alis es par la personne lors des trois derniers mois montrant clairement si la personne volue positivement ou non IRIT Campo E et al 83 E Ek K ze gs a Nonbre de sorties 2 o se EA se so Figure 5 Visualisation de l indicateur Mobilit chutes Une interface sp cifique permet galement l installeur ou la personne en charge
222. s g es avec ou sans DTA Par exemple actuellement pourraient tre d velopp s des travaux visant valuer l int r t d un appartement virtuel comme support d apprentissage et de transfert de comportements critiques pour la vie autonome et d faut une guidance ou suppl ance automatis e via des technologies d assistances num riques telles que celles propos es par DiasuiteBox En effet sur la base de la plate forme unique volutive et personnalisable offerte par la technologie DiasuiteBox http diasuitebox inria fr il est possible de concevoir des applications logicielles couvrant un large spectre de services r pondant aux besoins singuliers des personnes g es tels que le monitoring de leur statut fonctionnel ou encore des services d aide la r alisation d activit s voire d entrainement cognitif Les assistances con ues Figure 4 avant leur d ploiement en milieu naturel auraient tout gagner d une validation pr exp rimentale par des simulations virtuelles d utilisations domiciliaires tel que pourrait le permettre l appartement virtuel utilis pour le HOMES Test DiaSuiteBox est une plate forme ouverte d applications d assistance num rique sur le principe des plates formes de Smartphones Cette technologie propose l orchestration des applications d ploy es sur les appareils objets communicants du domicile e g t l phone t l vision modem ADSL objets tagu s ca
223. s 1976 WAIS IH Wechsler 1997 ou de certains processus plus sp cifiques eg pour la m moire la MEM III Wechsler 2001 CVLT Delis et al 1987 Le Grober amp Buschke Grober amp Buschke 1987 Ces mesures sont qualifi es d objectives car elles r pondent des crit res stricts de validation psychom trique L ensemble de ces mesures d livrent une cartographie du fonctionnement cognitif de la personne mais souffre souvent d une faible validit IRIT Sauz on H D jos M Balland E Consel Ch N Kaoua B 45 cologique compte tenu de la nature du mat riel des t ches et conditions d administration qui sont souvent artificielles et loign es des conditions de vie r elle eg apprentissage de liste de mots Pour cette raison le clinicien compl te son exa men en y adjoignant des chelles le plus souvent sous la forme d auto questionnaires Sikkes et al 2009 d di es la plainte cognitive ou aux incapacit s cognitives ren contr es dans les activit s quotidiennes eg Instrumental Activities of Daily Living ou IADL Lawton amp Brody 1969 CDS Derouesn amp Guigot 1995 QAM de Van der Linden et al 1989 Ces mesures renseignent alors sur le handicap cognitif rap port par la personne et ou par un membre de son entourage Comme tout question naire ces chelles sont soumises un biais de subjectivit auquel s ajoute un pr requis de capacit s d auto jugement intactes qui p
224. s NeuroImage 17 1394 1402 Ch telat G Fouquet M Kalpouzos G Denghien I de La Sayette V Viader F et al 2008 Three dimensional surface mapping of hippocampal atrophy progression from MCI to AD and over normal aging as assessed using voxel based morphometry Neuropsychologia 46 1721 1731 Davis S W Dennis N A Daselaar S M Fleck M S amp Cabeza R 2008 Que PASA The posterior anterior shift in aging Cerebral cortex 18 1201 1209 Desgranges B amp Eustache F 2011 Les conceptions de la m moire d clarative d Endel Tulving et leurs cons quences actuelles Revue de Neuropsychologie 3 94 103 Desgranges B Kalpouzos G amp Eustache F Imagerie c r brale du vieillissement normal Contraste avec la maladie d Alzheimer Rev Neurol Paris 2008 164 S102 107 IRIT 32 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Desgranges B Ch telat G amp Eustache F Substrats c r braux des troubles de la m moire pisodique dans la maladie d Alzheimer Rev Neurol Paris 2004 160 S44 54 Desgranges B Laisney M Bon L Duval C Mondou A Bejanin A Fliss R Beau nieux H Eustache F 2012 TOM 15 Une preuve de fausses croyances pour va luer la th orie de l esprit cognitive Rev Neuropsychol 4 216 20 Duval C Piolino P Bejanin A Laisney M Eustache F amp Desgranges B 201 1a La th orie de l esprit aspects con
225. s probl mes de sensibilit de mesure des outils structuro cognitifs trop loign s de la complexit des t ches accomplir en situation naturelle Pradat Diehl et al 2006 C est pour cette raison que tel un facteur de risque le handicap cognitif est consi d r avec beaucoup d attention par les cliniciens et chercheurs du domaine pour sa plus forte valeur de d pistage voire de pronostic de l installation d une neuropatholo gie d g n rative eg Millan Calenti et al 2010 Castilla Rilo et al 2007 Barberger Gateau et al 1999 Par exemple 50 des 50 ans et 66 des plus 75 ans pr sentent une plainte mn sique en l absence de trouble r el et cette plainte s av re tre un v ri table pr dicteur de d mence R sultats PAQUID Barbeget Gateau et al 2004 Au total la pratique clinique comme la recherche neuropsychologique souffre ac tuellement de la tension entre validit formelle ie trouble structuro cognitifs et IRIT 46 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 validit cologique ie handicap cognitif des outils dont elle dispose La R alit Virtuelle RV parce qu elle permet la simulation d environnements et de t ches proches des conditions naturelles promet aujourd hui de r duire cette tension en proposant une r elle alternative entre une analyse des comportements peu structur e et peu sp cifique en vie r elle et une analyse d natu
226. s dans lequel on se trouve et une ligne bleue montrant le trac du trajet faire Ce site permet galement de modifier les diff rents param tres taille de la po lice sonnerie ou vibreur mode vocal pour que les instructions soient vocales en cas de difficult s de lecture d entrer les contacts plus ais que par le biais du clavier tactile qui se synchroniseront automatiquement sur le t l phone Le r f rent pourra suivre les d placements de l utilisateur si ce dernier donn son accord consulter le journal des alertes pour v rifier ce qui a t fait et les objectifs rest s en chec surveiller la sortie d un p rim tre e Un Smartphone se synchronise automatiquement et distance II va servir de support visuel Il pr vient l utilisateur en lui rappelant ses objectifs en mode vocal si option d roule le moment venu les t ches qui y sont asso ci es analyse les d placements en v rifiant que ce dernier converge bien vers sa cible Il est dot d un mode SOS qui peut se d clencher manuelle ment ou automatiquement en cas de probl me Un message est adress au r f rent Mail SMS qui prendra le relais pour aider la personne L utilisateur est donc assist sans avoir faire de manipulations Il ne s agit pas d un agenda ni d un GPS mais d un syst me de veille qui a toute capacit par aide vocale ou messages crits pauler la personne dans le d roulement de sa journ e et
227. s frontales plus importantes dans les aires frontales droites lors de l encodage et gauches lors de la r cup ration en m moire pisodique conduisant une r duction de l asym trie h misph rique et l laboration du mod le HAROLD Cabeza 2002 Ce mod le s applique galement d autres syst mes de m moire que la m moire pisodique et d autres domaines cognitifs comme la m moire de travail la m moire s mantique la perception et l inhibition Deux explications ont t propos es pour rendre compte de ce ph nom ne l hypoth se de la compensation et celle de la d diff renciation Selon l hypoth se de la compensation qui implique que les performances des sujets soient am lior es en cas d activation bilat rale plut t qu unilat rale ce ph nom ne pourrait intervenir dans le but de contrer le d clin neurocognitif li l ge Selon l hypoth se de la d diff renciation cette r duction de l asym trie refl terait les difficult s recruter les m ca nismes neuraux sp cifiques Cette hypoth se plus n gative sugg re que la r duction de l asym trie h misph rique serait un effet de l ge sans aucune fonction Elle s appuie sur des r sultats cognitifs montrant qu avec le vieillissement les corr lations ont tendance augmenter entre diff rentes mesures cognitives et sensorielles sugg rant une diminution de la sp cificit des processus Cabeza et al
228. s industriels Elle vise tirer un bilan des apports heuristiques du processus collaboratif par la pr senta tion par les chercheurs impliqu s et les acteurs qui le souhaitent de r sultats ou propositions sp cifiques perspectives en termes de pratiques professionnelles bilan IRIT 72 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 en terme d ench ssements sociotechniques en terme de sociologie de l innovation de care d apports linguistique etc Le processus ainsi d crit accueille diff rents programmes de recherche concomi tants Il est le lieu de convergences et d interaction de plusieurs finalit s scientifiques qu il faut tenir ensemble En terme de d veloppement technologique le processus am ne progressivement des sp cifications et des choix collectifs il permet d tablir d une part ce qui doit et peut tre inscrit dans l objet d un point de vue social thique organisationnel et technologique et d autre part il permet d anticiper sur ce qu il est amen prescrire en s ajustant aux transformations organisationnelles sou hait es et n goci es par les utilisateurs 6 Conclusion La MOF se veut un modeste exercice de d mocratie technique Mais elle cherche se faisant relever le d fi de produire un espace de synergie et d int ressement pour des chercheurs venus d horizons vari s Elle souhaite conjuguer des objectifs scienti fiques disc
229. s to implement a collaborative design methodology involving different disciplines in the humanities and social sciences engineering and health sciences This community comes together to solve a problem how to help elderly with disorders of episodic memory to leave their homes This fuzzy object is a boundary object whose contours are gradually emerging as the objectives are clarified are refined and are discussed within this group as well as organizational social and ethical transformations that sociotechni cal device must support M KEYWORDS Innovation elderly collaborative design methodology disorders of episodic memory IRIT 60 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 Introduction Le projet FORAVIQ MOF s inscrit dans une dynamique de constitution d un pool de comp tence interdisciplinaire Toulouse associant sciences humaines et sociales sciences de l ing nieur et sciences m dicales et qui r unit sp cialistes du vieillissement g riatres psychologues sociologues et urbanistes et ing nieurs mobi lis s sur les syst mes ambiants la domotique et l e sant Depuis 2009 les effets convergents de l institution d un axe vieillissement qualit de vie et handicap au sein de la MSHS de Toulouse et l implication commune dans la r ponse diff rents appels projet EquipEx LabEx RTRA PEPS etc ont favoris la constitution d un r seau d interconnaissa
230. se galement la diff renciation de registres de r solution du probl me ainsi qu une qualification des transformations souhait es et de la situation id ale organisationnelle relationnelle fonctionnelle recherch e Il permet assez rapidement de constituer en base de travail les premi res sp cifications de l objet flou en lien avec les volutions engag es et esp r es dans ces divers IRIT 70 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 mondes pratiques Pour effectuer cette t che nous nous appuyons sur l expertise scientifique de linguistes Diff rents professionnels de l accompagnement social m dico social et m dical sont sollicit s le dispositif g rontologique local de prise en charge Nous essayons dans la mesure du possible de faire appel des acteurs intervenant dans des p ri m tres communs partiellement partag s et nous mobilisons les r seaux de collabora tion et d interconnaissance existants D autres acteurs sont cependant galement mis contribution dans le secteur de l habitat bailleurs sociaux syndics techniciens communautaires ou charg s de mission en charge de certaines probl matiques li es l habitat au handicap l accessibilit urbaine voire de la s curit La liste des groupes concern s se construit de fa on it rative mesure de la progression de l enqu te et dans l id al jusqu saturation Nous mobilisons galement les
231. sement naturel Les personnes g es ne sont pas seules avoir besoin d un suivi r gulier sur de longues p riodes malades Alzheimer personnes handicap es convalescents enfants requi rent aussi des be soins de surveillances continues de m me nature 2 Choix de la technologie 2 1 Les capteurs Le syst me HOMECARE se pr sente pratiquement comme un r seau de cap teurs de pr sence r partis dans la zone de vie de la personne chambre appartement proximit Dans la surveillance des personnes une exigence forte est le respect de leur intimit ce qui impose que les capteurs soient le moins intrusif possible 2 1 1 Le r seau de capteurs sans fil Ce r seau est constitu par deux types de capteurs des capteurs de mouvements infrarouges Ces capteurs poss dent un module de communication radio int gr Pour chaque d tection ils envoient une trame radio contenant l identifiant du capteur vers un r cepteur reli l organe de collecte de donn es Ils poss dent un mode de communication longue port e o chaque d tecteur peut relayer la trame jusqu au r cepteur L autonomie de ces capteurs est comprise entre trois et six mois en fonction du nombre de d tections Le cap teur de mouvements est plac au plafond et orient vers le sol la zone de couver ture est r glable de 1 2 m l aide de caches de diff rentes tailles et formes En fonction du r glage de la sensibilit faible
232. sentant une maladie d Alzheimer ou un syndrome apparent est possible et thiquement souhaitable Elle doit r pondre une m thodologie adapt e et n cessit des comp tences particuli re en plus des comp tences de base du domaine d origine du chercheur A une poque o l industrie du m dicament atteint certaines limites elle est porteuse de nombreux espoirs tant pour la connaissance de la maladie que de son traitement 6 Remerciements Nous remercions ANR et la CNSA pour leurs financements les volontaires et leurs familles sans lesquels nos travaux ne seraient pas possibles IRIT 10 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 7 BIBLIOGRAPHIE Centre d expertise nationale stimulation cognitive http censtimco org consult le 27 mai 2013 International Classification of Functioning Disability and Health ICF http apps who int classifications icf en index html consult le 27 juin 2013 Plan Alzheimer http www plan alzheimer gouv fr consult le 26 juin 2013 Possibilit pour des personnes sans formation m dicale ou param dicale de participer a des activit s de recherche technologique aupr s de patients ou de personnes en situation de handicap Conseil thique tenu le 19 janvier 2011 sous l gide de APPROCHE ASSISTH et SFTAG RUMEAU P VIGOUROUX N BOUDET B LEPICARD G FAZEKAS G NOURHA CHEMI F SAVOLDELLI M 2012 Home deployment of a doubt r
233. si que la t l m decine t l monitoring cardiaque ou respiratoire abordent des probl matiques personnelles faible chelle et sur des dur es limit es par rapport un suivi de soins de longue dur e pour le maintien domicile Jaunet Devienne 2003 Picard et al 2008 Les techniques usuelles d enregistrement vid o d auto valuation ou de recueil d entretiens restent int ressantes mais se heurtent de grandes difficult s ex la lourdeur des d pouillements Une piste compl mentaire est l analyse des activit s quotidiennes de l usager dans son EVO par l utilisation des technologies non intru sives de l information et de la communication Certains outils propos s reposent sur le suivi spatio temporel de l individu d autres sur la mesure de ses interactions avec les quipements de son habitat d autres encore sur la mesure de param tres physiolo giques ou l association de ces diff rentes possibilit s Chan 2009 Nous avons explor ces aspects dans le cadre d un projet de recherche applicatif 3 Le projet SUIPAD SUIPAD est un projet exploratoire de premier soutien PEPS financ par le CNRS Il propose de mettre en place et d valuer un syst me de suivi de personnes vivant seules dans un contexte cologique la difficult habituelle de ces tudes r side justement dans le fait de r aliser des t ches de laboratoire suffisamment contextuali s es en prenant en compte conjointemen
234. sive des aptitudes langagi res est un l ment caract ristique de la maladie d Alzheimer et de nombreuses tudes rapportent la pr sence de troubles du langage des degr s diff rents tous les stades de la maladie Moreaud et al 2001 Rousseaux et al 2010 Taler et Phillips 2008 Le d ficit linguistique est d ailleurs d crit d s la premi re observation clinique de la maladie d Alzheimer Al zheimer 1907 Un nombre croissant de recherches rapportent une pr sentation aty pique de la maladie d Alzheimer Dubois et al 2007 laquelle se caract rise par une d t rioration de la capacit langagi re comme une manifestation inaugurale de la pathologie Croot et al 2000 Davies et al 2005 Galton et al 2000 D ailleurs les tudes adoptant une approche r trospective de l aptitude langagi re des patients atteints de la maladie d Alzheimer ont d montr que les troubles du langage consti tuent un l ment cl pour le diagnostic pr coce de cette pathologie Amieva et al 2008 Garrad et al 2005 Snowdon et al 1996 D apr s Emery 2000 les troubles du langage s accroissent avec l volution de la maladie selon des tapes pr visibles Cela signifie que l apparition progressive de certaines alt rations linguis IRIT Lee H Barakat Defradas M 101 tiques peut servir de marqueur de l volution de la maladie en indiquant de fa on indirecte le degr de s v rit
235. st fond e sur un bilan pr cis du profil lin guistique La d termination de l alt ration et de la pr servation de la capacit linguis tique partir de l analyse du discours spontan permettrait d orienter les patients vers des prises en charge cibl es et sp cifiques afin d optimiser les capacit s subsistantes et de d velopper des techniques susceptibles de maintenir et ou d am liorer la com munication des sujets souffrant de la maladie d Alzheimer 5 Perspectives Malgr les nombreux avantages que pr sentent le discours oral son valuation est souvent limit e En effet l Analyse de Corpus en Orthophonie confronte les prati ciens un recueil et un traitement de donn es cons quents La rapidit l objectivit l efficacit tant inh rentes la pratique orthophonique ceci conduit r fl chir la mise en uvre de l Analyse de Corpus en Orthophonie dans le contexte clinique Un ensemble tr s vari d outils de traitement automatique du langage naturel payants Alceste Cordial Hyperbase Lexico3 ou gratuits CLAN Praat Densid es sont d sormais disponibles pour relever les d fis qui s imposent aux praticiens En outre il semble indispensable et novateur de d velopper de nouveaux outils informatiques facilitant l exploitation des donn es langagi res pathologiques la r duction du temps d analyse et le biais li la subjectivit des valuateurs Selon les recomman
236. sus du lit du patient permet la mesure de l agitation nocturne de ce denier en comptant le nombre de d tection durant les dix derni res minutes Le profil d agitation est calcul suivant la formule suivante poe det 60 10 O N est le nombre de d tections dans les dix derni res minutes 100 3 det est la fr quence de d tection du capteur Le seuil de l agitation S est d fini en fonction du profil d agitation x et l cart type O calcul s sur les trente derniers jours 2 3 3 Le mode en ligne Les seuils issus du mod le comportemental et de l agitation sont red finis chaque jour apr s le r apprentissage en prenant en compte toutes les alertes not es vraies Cette technique ajuste les seuils S R ce qui permet au syst me d viter le d clen chement des fausses alertes IRIT 94 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 3 D ploiement de la plateforme l H pital HOMECARE a t install l H pital de Caussade selon l architecture syst me d j d crite sur une chambre le couloir et le jardin comme l illustre la figure 3 la chambre est quip e de plusieurs capteurs IR de pr sence permettant de suivre les d placements dans la chambre lit fen tre salle de bain Le lit est sp cifiquement instrument d un capteur de pr sence particulier mesure par pes e la chambre le couloir les entr es sorties et le jardin sont
237. sympt mes peuvent inclure des naus es une fatigue oculaire une d sorientation des probl mes de coordination perceptivo motrice etc Kennedy et al 1992 1994 Il n y aurait pas de diff rence entre personnes g es contr les et personnes g es avec d mence concernant la pr sence de mal des simulateurs Flynn et al 2003 IRIT 48 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 bien les tol rer m mes avec peu d exp riences en mati re d utilisation d outils num riques De plus l aspect ludique et le sentiment d efficacit tant importants les personnes g es manifestent un sentiment de satisfaction l utilisation de ce mode d valuation pour revue D jos et al 2012 D jos et al 2013 En particulier les tudes valuant l apport de la RV dans le diagnostic des d mences li es au vieillissement la D mence de Type Alzheimer DTA en particulier commencent se multiplier D jos et al 2012 Cependant aujourd hui elles concer nent pour beaucoup le champ de cognition spatiale et des d placements automobiles e g Figure 1 et de mani re plus marginale le domaine des activit s domiciliaires ou ne n cessitant pas de navigation grande chelle et al 2005 Plancher et al 2008 y Figure 1 e Exemples d environnements virtuels utilis s pour tudier le fonctionnement cognitifs des personnes g es en situation Comme indiq
238. t IRIT Desgranges B 25 celles obtenues des t ches ex cutives Gonneaud ef al 2011 Apr s avoir mis en vidence des performances diminu es avec l ge dans les deux t ches de m moire prospective nous avons montr des corr lations significatives avec des scores d inhibition d une part et des scores de binding ou capacit associative assur e par le buffer pisodique composante de la m moire de travail d autre part Ces deux fonctions cognitives tant sensibles aux effets de l ge leur diminution pourrait reten tir sur le fonctionnement de la m moire prospective 1 3 La th orie de l esprit La th orie de l esprit correspond la capacit inf rer des tats mentaux autrui comme des croyances des d sirs ou des intentions Duval et al 2011a Elle permet ainsi d interpr ter de pr dire et d anticiper les comportements et s av re indispen sable la r gulation des interactions sociales Cette aptitude cognitive de haut niveau implique des processus de d codage et de raisonnement sur des tats mentaux cogni tifs ou affectifs de premier je pense que ou de deuxi me je pense qu il pense que ordre La plupart des travaux sur le vieillissement tendent montrer une diminution de cette capacit avec l ge mais les liens avec les fonctions ex cu tives sont souvent invoqu s pour expliquer le d clin de performances li l ge Ainsi nous avo
239. t l OTNI un objet communicant voire parlant qui pourrait tre int gr dans l univers personnel de la personne g e au m me titre que les autres objets qui l accompagnent au quotidien et dont certains peuvent tre des marqueurs de son identit IRIT Rouyer A Casula M 69 Tel le Jiminy Cricket de Pinocchio l objet est ce compagnon qui parle l oreille afin de donner sens la situation au lieu informant la personne sur la base de rep res intimes en lien avec des proc dures de g olocalisation et d orientation permettant l objet de se situer dans l espace Ce qu nonce l objet r f re des exp riences intimes des routines et la voix qui s exprime est devenue famili re La d couverte de cette dimension langagi re de l OTNI pourrait peut tre relever de ce que Merton appelait d s les ann es 40 la s rendipit Merton et Barber 2002 en effet la r f rence la parole qui permet de rassurer la personne de remettre en route des processus routiniers de retisser une identit narrative Ricoeur 1990 et 2000 et de la r inscrire dans des tableaux de vie dans des environnements a t voqu e maintes reprises par les acteurs qui se sont pr t s au jeu de notre science fiction services domicile g riatre en EHPAD service de soin Plusieurs d cli naisons ont pu tre propos es cette dimension langagi re et une r flexion s est engag e avec eu
240. t le plus sensible aux effets de l ge la maladie d Alzheimer n affecte cette r gion qu IRIT 30 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 un stade mod r de la maladie L imagerie c r brale en activation a permis d clairer les substrats c r braux des dysfonctionnements mn siques associ s la MA Lors de la r alisation de t ches de m moire pisodique des hypoactivations de l hippocampe ont r guli rement t mises en vidence tandis que les r gions frontales sont souvent le si ge d hyperactivations Bejanin et al 2010 pour revue La notion de m ca nismes compensatoires a t propos e d s les premi res tudes pour rendre compte de ces augmentations d activation et cette hypoth se a t par la suite confirm e par l existence de corr lations significatives entre les activations frontales et les perfor mances mn siques R my et al 2005 Vieillissement normal Maladie d Alzheimer Atrophie Pr servation structurale Atrophie Pr servation m tabolique Hypom tabolisme Figure 2 Contrastes entre le vieillissement normal et la maladie d Alzheimer L hippocampe et le cortex cingulaire sont pr serv s dans le vieillissement normal et alt r s dans la maladie d Alzheimer IRIT Desgranges B 31 5 Conclusion Les diff rences entre vieillissement normal et maladie d Alzheimer sont non seu lement d ordre quantitatif mais
241. t le processus de diagnostic de ces d mences ne permet pas d identifier temps toutes les personnes souffrantes dans la population De nou veaux protocoles et outils de diagnostic semblent ainsi n cessaires pour permettre de s curiser les conditions de vie de ces personnes g es et d viter une d gradation de leur tat de sant Les d mences telles que la maladie d Alzheimer sont habituellement diagnosti qu es par l interm diaire d indices sur des changements pathologiques dans la vie de tous les jours des patients Pour valuer ces changements les m decins utilisent des examens neurologiques des techniques d image c r brale et principalement des tests neuropsychologiques Les tests neuropsychologiques sont bas s sur des questionnaires sur support pa pier et des discussions qui ont pour but d identifier des difficult s r aliser certaines activit s de la vie quotidienne La d ficience dans la r alisation de ces activit s peut en effet tre reli e un d clin cognitif caus par les d mences Elle engendre gale ment une perte d autonomie du patient Ainsi le diagnostic de d mence est d clar partir du r sultat de ces tests et du constat de perte d autonomie du patient Evaluer une perte d autonomie fait donc partie du diagnostic Toutefois cette va luation d pend d outils subjectifs et de comp tences analyser clairement la situa tion elle se heurte aux d nis du patient
242. t s seules sans rien oublier Cette solution est un syst me intelligent non marginalisant bas sur un t l phone portable derni re g n ration qui va accompagner l utilisateur tout au long de la journ e et s adapter ses exigences Il d compose les t ches en temps et en heure rappelle les instructions veille au d part en cas de rendez vous ext rieur et relance en cas de retard Il visualise et analyse les d placements quand l activit est ext rieure en v rifiant certains param tres tels que diverger tourner en rond s arr ter trop longuement pour aider la personne en cas de probl me d tect et en cas de comportement inadapt envoie un SMS au r f rent qui prendra le relais Ce mode SOS qui assure un lien avec l entourage est d clench de ma ni re automatique ou manuelle par mode vocal ou messages crits A qui s adresse t 1l A toute personne ayant des difficult s de m moire d orientation spa tiotemporelle de planification d sirant travailler leur autonomie avec l appui d un r f rent La possibilit d un mode vocal compl te ce dispositif 1 Gen se du projet Le principe est d viter au patient toute manipulation sur le terminal no made et d avoir un instrument intuitif qui anticipe les mises en chec Fil Harmonie va donc proposer l utilisateur des informations qui viendront sur le t l phone en temps et en heure sans qu il ait se soucier d ouvrir u
243. t al 1975 reposent large ment sur les capacit s langagi res des sujets en ce sens qu elles impliquent la com pr hension des consignes le raisonnement et la r ponse verbale Scarmeas et Honig 2004 En outre les sympt mes de la maladie d Alzheimer se d veloppent progressive ment et insidieusement Ils sont ainsi parfois difficiles distinguer des manifestations observ es dans le contexte du vieillissement cognitif normal ce qui rend le diagnostic de la maladie d Alzheimer complexe en particulier au stade pr coce de la pathologie Le langage est la fonction cognitive la mieux pr serv e dans le vieillissement cognitif normal Mathey et Postal 2008 De ce fait contrairement aux troubles mn siques les perturbations linguistiques offrent parfois une s miologie suffisamment franche pour la distinguer d embl e des modifications minimes li es au vieillissement normal Eustache 1993 p 213 Enfin les troubles du langage peuvent tre la source de troubles comportemen taux dans la maladie d Alzheimer le d ment la diff rence de tout un chacun ne poss de plus la capacit de mettre des mots sur ses affects C est dire que les stress auxquels il est soumis ne sont plus m tabolisables comme ils le sont chez les sujets disposant de la fonction cathartique de la parole Ploton 2001 p 52 Ainsi l impossibilit de mettre des mots sur des motions va jouer un r le dans la ten dance des
244. t l interpr tation socio psychologique des donn es actim triques et interactionnelles avec l environnement Pour atteindre les objectifs vis s le projet SUIPAD f d re des comp tences transversales de chercheurs de disciplines lectronique r seaux informatique inte raction homme machine psychologie ergonomie g rontechnologie associant le domaine des SHS Sciences Humaines et Sociales et des STIC Sciences et Techno logies de l Information et de la Communication ainsi que du monde clinique IRIT Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Le projet SUIPAD comporte globalement deux phases Premi rement il se focalise essentiellement sur le d ploiement de disposi tifs de capteurs ou mat riels permettant de collecter des donn es ambiantes acti m triques et physiologiques rendant compte du comportement r el de l usager dans son habitat Cela implique la n cessit de mettre en place une structure de collecte de donn es et de fusion de donn es multidimensionnelles et de restitution des r sultats d analyse de ces donn es L objectif ultime est de d montrer la faisabilit cologique de l analyse conjointe de param tres comportementaux associ s des param tres d ordre cognitif sub jectif et physiologique pour la d tection ou la pr vention de situations de dangers difficult s motrices d rive du rythme circadien des activit s et de certaines fonc tions p
245. tasks CHI 10 ACM New York NY p 1115 1124 Mclaughlin A C Wendy A R Ogers A W Fisk A D 2009 Using Direct and Indirect Input Devices Attention Demands and Age Related Differences Journal ACM Transactions on Computer Human Interaction TOCHI Vol 16 Issue 1 p 2 14 IRIT Vella F Vigouroux N Boudet B Rumeau P 133 Charness N Holley P Feddon J amp Jastrzembski T 2005 Light pen use and practice minimize age and hand performance differences in pointing tasks Human Factors Vol 46 p 373 384 Gibson J J 1977 The theory of affordances In R Shaw amp J Bransford eds Perceiving Acting and Knowing Hillsdale NJ Erlbaum Smith M Sharit J amp Czaja S 1999 Aging motor control and the performance of computer mouse tasks Jn Human Factors Vol 41 p 389 396 Wood E Willoughby T Rushing A Bechtel L Gilbert J 2005 Use of Computers Input Devices by Older Adults In The Journal of Applied gerontology Vol 24 p 419 438 Feldmann H H Woodward M 2005 Evolution de la maladie d Alzheimer Neurology Vol 65 p S10 S17 Chaparro A Bohan M Fernandez J E Choi S D amp Kattel B 1999 The impact of age on computer input device use Psychophysical and physiological measures International Journal of Industrial Ergonomics Vol 24 p 503 513 Walker N Philbin D Fisk A 1997 Age related differences in movement control Adjusti
246. tat que la sp ci ficit et la sensibilit des mesures venant du CVLT ou du HOMES test sont quasi quivalentes et que le HOMES test pr dit trois dimensions de la plainte mn sique quotidienne orientation temporelle m moire prospective et praxies de la version frangaise de Cognitive Difficulties Scale Derouesn amp Guigot 1995 alors que le CVLT n en pr dit qu une dimension la dimension praxie Ainsi alors que les mesures extraites du CVLT ne permettent que de pr dire les difficult s praxiques des patients souffrant de DTA celles du HOMES test permettent de pr dire les difficult s praxiques mais galement celles de rappel diff r et de m moire prospective au quoti essai 2 dien n Apprentissage Interf rence Proactive 1 T Ag s gt DTA p lt 001 S Ag s gt DTA p lt 001 208 Essai 1 lt Essai 2 P lt 0001 8 Groupe Liste P 05 p a 56 Fausses reconnaissance ar MEssaii A B Liste A FR 5 7 394 Essai 2 2 ListeB 8 pegs e DTA p lt 01 a 202 a E Ti FR source gt FR s mantique o E 3 E g o 4 Groupe FR p lt 001 Leurre source 5 Ag s Patient DTA 4 Ag s patients DTA g 2 cans Traitement Strat gique Traitement Strat gique gt E s mantique Encodage R cup ration o 3 Ag s gt DTA p lt 0001 2 Ag s gt DTA p lt 0001 ss ne yo8 Essaie Essais2 P lt 0001 E 08 RL lt Reconnaissance P lt 0001 lt 0 6 5 0 6 5 B essai1 2 m RL essai 2 A 204 o t Reco 0
247. terfaces accessibility data fusion database behaviour analysis cognitive evaluation IRIT 76 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 Introduction L allongement de la dur e de vie entra ne une augmentation du nombre de per sonnes en situation de perte d autonomie pouvant conduire la d pendance Loones et al 2008 Ce constat oblige diversifier les r ponses et les modes de prise en charge L tendue du service la personne est sensiblement plus vaste que le seul secteur des personnes g es mais ces derni res constituent par leur importance nu m rique croissante un facteur cl de d veloppement du secteur des services la personne et du maintien domicile Parmi les principaux vecteurs de d veloppement on identifie notamment le besoin de s curisation d une personne g e d pendante ou d une personne handicap e et galement le besoin d une r ponse l isolement et au d ficit de lien social Boulmier 2010 Face ces besoins les op rateurs publics ou priv s doivent d velopper des r ponses adapt es et innovantes Dans le domaine des personnes g es on peut citer par exemple les services li s la mobilit accompa gnement dans les d placements les services aux aidants familiaux ou encore le d ve loppement de l usage des NTIC Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication dans les situations de maladie de vieillissement ou de p
248. ticuli rement int ressant Il a rassembl plus de cent participants ayant donn des retours tr s positifs Nous envisagerons certainement une deuxi me dition Mustapha Mojahid Christophe Jouffrais amp Isabelle Etcheverry Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 Partenaires lie Universite de Toulouse i CONSEIL REGIONAL MIDI PYRENEES Table des mati res Particularismes de la recherche technologique au profit des personnes pr sentant une maladie d Alzheimer ou un syndrome apparent 1 Pierre Rumeau Nadine Vigouroux Fr d ric Vella Blandine Boudet Th r se Giacobini L approche TEMSED r ponse l exigence m thodologique de l valuation des technologies et services de sant domicile et d autonomie 11 Vincent Rialle Juliette Sablier Bertrand Boudin J r my Bauchet Lionel Ben Ahmed Modifications du fonctionnement cognitif au cours du vieillissement normal et de la maladie d Alzheimer Etudes cognitives et par imagerie c r brale morphologique et fonctionnelle 21 B atrice Desgranges Perception des objets et des sc nes au cours du vieillissement sain et de la MA 35 Florence R my R alit Virtuelle et valuation de la cognition quotidienne r sultats d une tude aupr s de patients en stade pr coce de d mence de type Alzheimer 43 H l ne SAUZEON Marie DEJOS Emilie BALLAND Charles
249. tion plus automatiques bas s sur le sentiment de familiarit 1 2 La m moire prospective Cette m moire qui permet de se souvenir des activit s effectuer est tr s impor tante dans la vie quotidienne et souvent n glig e dans les valuations de laboratoire Gonneaud et al 2009 Lecouvey et al 2012 Elle comporte les phases classiques d encodage de stockage et de r cup ration de l information La phase d encodage correspond la formation de l intention de l action et l encodage du moment o celle ci doit tre r alis e L encodage s effectue toujours de fa on intentionnelle La phase de r tention ou de stockage couvre le d lai qui s pare la formation de l intention et la r alisation de l action Ensuite la r cup ration se traduit par le rappel de l intention et son ex cution Enfin l tape de v rification suppression permet de v rifier de se souvenir que l action a t effectu e et de pr venir une ventuelle r p tition de celle ci Une t che de m moire prospective comporte deux composantes l une prospective se souvenir qu une t che doit tre effectu e par exemple faire des courses l autre r trospective se souvenir du contenu de cette t che par exemple des articles pr cis acheter La situation exp rimentale classique permettant d valuer la m moire prospective consiste demander au sujet d effectuer une action par exemple appuyer sur un bouton
250. ts Alzheimer Th se de doctorat Universit Lumi re Lyons 2 KHOSRAVI M 2007 La communication lors de la maladie d Alzheimer et des troubles apparent s Rueil Malmaison Doin diteurs LEE H 2012 Langage et maladie d Alzheimer Analyse multidimensionnelle d un discours pathologique Th se de doctorat Universit Paul Val ry Montpellier 3 LEE H BARKAT DEFRADAS M GAYRAUD F 2009 Le vieillissement normal et pathologique du langage tude comparative des discours oraux Actes des 6 journ es internationales de Linguistique de Corpus Lorient Disponible sur Internet http www academia edu 984348 Le_ vieillissement normal et pathologique du langage etud e comparative des discours oraux Consult le 11 mars 2013 MATHEY S POSTAL V 2008 Le langage In K DUJARDIN P LEMAIRE Eds Neuropsychologie du vieillissement normal et pathologique Issy les Moulineaux France Elsevier Masson p 79 102 MOREAUD O DAVID D CHARNALLET A PELLAT J 2001 Are semantic errors actually semantic Evidence from Alzheimer s disease Brain and language Vol 77 p 176 186 PLOTON L 2001 La question de l articulation neuro psychique illustr e par le d bat sur la psychogen se de la maladie d Alzheimer G rontologie et soci t Vol 97 p 49 62 PLOTON L 2009 A propos de la maladie d Alzheimer G rontologie et soci t Vol 128 129 p 89 115 ROUSSEAU T 2010 La prise en charge des patients
251. ttre en place un insu sur un service Deux autres types d tudes notre sens plus pertinents L tude de type baseline est une forme d tude de cas n cessitant que le patient soit dans un tat stable mesurable ou que son volution soit pr visible des mesures r p t es font la preuve l chelon individuel de l effet sous r serve que le service d ploy soit le seul changement La r p tition de ses cas peut tre extrapol e l chelle d une population sous r serve d avoir d fini des crit res pr cis d inclusion Le parangonnage ou benchmarking est une m thode d tude d velopp e pour les situations complexes bas e sur la mod lisation logique des processus en vue du contr le des biais Un ou des crit res sont d finis pour juger du succ s ou de l chec puis l analyse est r alis e sur l impact des diff rents modules pr sence et niveau d activit de chaque processus sur le r sultat global Il s agit d une m thode extr mement puissante utilis e en renseignement militaire ou industriel qui commence tre utilis e dans le domaine m dical par exemple en sant publique Elle donne un r sultat valide l chelle d une population Son d faut principal est qu il est n ces saire de r aliser une comparaison avec un service existant r pondant au m me besoin d une fa on diff rente 5 Conclusion La recherche technologique au profit des personnes pr
252. u par le tableau 2 ci apr s peu d tudes concernent encore la m moire pisodique ACTIVIT S ETUDES ECHANTILLON RESULTAT CORRELAT T CHE VIRTUELLE PSYCHOMETRIQUE Sharp amp Gollin 1288 Moffatet al Planchet et al 2008 labyrinthes environne urbains mai SNA Eurgess et al 2006 pi ces virtuelles Piolino 2012 Widmann et al 2010 Tableau 2 e Etudes valuant le fonctionnement mn sique l aide d application RV aupr s de personnes g es et ou avec DTA IRIT Sauz on H D jos M Balland E Consel Ch N Kaoua B 49 5 Evaluation de la m moire pisodique l aide du HOMES test principaux r sultats obtenus chez des participants en stade pr coce de DTA Fortement inspir du California Verbal Learning Test CVLT Delis et al 2000 le HOMES Human Object Memories from Everyday Scenes test est un outil d valuation de la m moire pisodique en contexte domiciliaire Sauz on et al 2012 afin d appr hender les processus mn siques l uvre lors de la m morisation d objets familiers en situation de visite d un appartement L environnement virtuel utilis est une mod lisation 3D d un appartement virtuel compos de 4 pi ces chambre salle de bain cuisine salon dans lesquelles des objets sont pr sent e Fi gure 2 Apprentissage Interference Pro active Indices traitements strat giques Version Version B Encodage Regroupements
253. u sein de l un des mondes en pr sence Il a diff rentes significations dans les diff rents mondes mais celles ci sont assez structur es pour tre reconnues par les autres Trompette amp Vinck 2009 p 8 En r alit nous nous engageons dans un processus pav s d objets fronti res visant faire tenir ensemble une collaboration multiforme e L intitul pr texte est un objet fronti re au croisement d enjeux de politiques publiques diff rents politiques sanitaires m dico sociales sociales urba nistiques technologiques et scientifiques de pr occupations professionnelles issues du terrain services la personnes tablissements d h bergement professions m dicales et param dicales mais galement de tentations de chercheurs venus d horizon diff rents et soucieux de justifier des financements par l nonc d une utilit sociale Cet intitul renvoie aussi au registre de l exp rience v cue par des personnes et non des usagers leurs proches et leurs familles susceptibles aussi de nous informer La MOF est un objet fronti re en ce que cette d marche s inspire la fois du format et du langage des proc dures de conception issues des sciences de l ing nieur c est une plateforme collaborative des proc dures mises en uvre dans les dispositifs participatifs et des proc dures participatives de recherche telles que les analyses de g
254. ue life lab 1 Introduction La recherche technologique au profit des personnes pr sentant une maladie d Alzheimer ou un syndrome apparent MA est un imp ratif thique dans un monde o la recherche pharmacologique ne peut plus elle seule r sumer la r ponse une maladie complexe qui d structure tant la vie de la personne atteinte que de celle de sa famille Elle a pour objet de produire de nouveaux outils de compensation des handi caps induis par la MA mais galement des outils d di une meilleure valuation des patients notamment venant en compl ment des mesures physiologiques ou valua tions neuropsychologiques classiques et des outils m tier optimisant l action des aidants professionnels mais galement naturels Il peut aussi bien s agir de nouvelles technologies que d usages innovants de technologies d j existantes Ainsi la Soci t Fran aise des Technologies pour l Autonomie et de G rontechnologie dont l objet est assistance aux personnes g es et ou en situation de handicap par des moyens et une organisation faisant appel aux nouvelles technologies de l information de la communication de la m canique et de la m catronique a choisi de d finir le terme de G rontechnologie au singulier comme li l usage de technologies diverses dont certains pourront tre anciennes mais dans des usages nouveaux et innovants justifiant d tre tudi s Les personnes pr senta
255. urs assurant la s curit domestique gaz fum e fuite d eau et permettant la t l assistance d tecteurs de chute et de pr sence Des l ments plus classiques mais qui am liorent grandement le confort des personnes fragiles comme les volets rou lants sont galement pr sents Des capteurs infrarouges permettant de suivre le d pla cement de l habitant ont galement t install s Tous ces l ments capteurs comme actionneurs sont interconnect s gr ce un bus filaire au standard KNX KNX 2003 Gr ce une dalle tactile qui sert d interface utilisateur elle m me connect e au bus on peut ainsi piloter l ensemble des dispositifs implant s dans la maison ainsi que visualiser les donn es issues des capteurs Dans le cadre de ce projet nous avons galement ajout la possibilit de commander certains quipements de la maison via une interface de commande vocale Les premiers tests sont concluants Une interface IP KNX vient compl ter l ensemble de fa on pouvoir interagir avec la MI sans limite de distance ni de syst me gr ce l universalit d IP Chaque capteur ou quipement de la maison sollicit inscrit actuellement l action d tect e correspondante dans un fichier journalier que cette action r sulte d un pro gramme pr alablement d fini d un automatisme ou d un comportement de l habitant Une action correspond donc une commande qui donne lieu une trame g n rale au format
256. us KNX et les donn es d ordre physiologique activit de mouvement issues de la montre Vivago Vivago 2012 sont recueillies dans la base de donn es 5 Recueil et exploitation des donn es 5 1 D finition des indicateurs Nous avons d compos les indicateurs suivant trois cat gories distinctes Pour chaque cat gorie nous avons d termin les indicateurs mettre en place mobilit chute nombre de pas distance parcourue vitesse e nombre et horaires de sorties nombre de chutes type de chutes besoin d intervention sommeil temps et dur e de sommeil e horaires de sommeil caract ristiques du sommeil nombre de levers exception dans les habi tudes E nutrition hygi ne courbe de poids e temps pass dans la cuisine et dans la salle de bain e horaires de repas IRIT Campo E et al 81 La mesure de ces indicateurs passe la plupart du temps par la prise en compte combin e de plusieurs donn es capteurs C est cette agr gation de donn es multisen sorielles qui permet de remonter une information enrichie de la situation Nous avons ainsi pour chaque indicateur fait correspondre les diff rentes donn es capteurs n cessaires Nous avons pour chaque indicateur propos tabli les cas d utilisation correspondant que nous avons ensuite impl ment s au niveau de l interface utilisa teur L information fournie l utilisateur peut tre alt r e par la pr cision des algo
257. us and posterior cingulate cortex Finally although the deterioration of different brain regions seems to mediate episodic memory impairment functional compensatory mechanisms may take place within the prefrontal cortex in both normal and pathological aging IRIT 22 Alzheimer Approche pluridisciplinaire IRIT Toulouse 2013 1 Cognition et vieillissement normal 1 1 La m moire pisodique La m moire pisodique permet d enregistrer de stocker et de r cup rer des in formations personnellement v cues situ es dans leur contexte spatial et temporel d acquisition Desgranges et Eustache 2011 Eustache et Desgranges 2012 Elle est consid r e comme le syst me le plus labor dans les principaux mod les de m moire et celui qui se d veloppe le plus tardivement l chelle ontog n tique et phylog n tique Fonctionnellement d pendante des autres syst mes elle est aussi la plus vuln rable diff rentes pathologies ainsi qu aux effets de l ge L valuation classique de la m moire pisodique l aide de t ches de rappel libre rappel indic et reconnais sance met en vidence des diminutions de performances chez les sujets g s par rapport aux jeunes ces diminutions tant variables selon le type de t ches Kalpouzos et al 2010 pour revue De fa on g n rale la diminution est d autant plus impor tante que le support environnemental est faible c est dire lorsque les suj
258. ut de pr senter dans ses grandes lignes une approche pluri disciplinaire et multiaxiale de l valuation r pondant la n cessit de produire des indicateurs de valeur pour nombre d acteurs utilisateurs et d cideurs dans le champ de la perte d autonomie ou la vuln rabilit dues la maladie chronique ou la situa tion de handicap Cette approche s enracine dans une r flexion sur la notion de valeur afin d orienter le plus correctement possible les efforts d valuation faisant ainsi de l valuation en elle m me une valeur cardinale particuli rement utile la valorisation des produits de la recherche ce que Nietzche c l bre en ces termes valuer c est cr er coutez donc vous qui tes cr ateurs C est l valuation qui fait des tr sors et des joyaux de toutes choses valu es Ainsi parlait Zarathoustra Pour tre vaste et m thodique cette approche n en est pas moins oppos e aux d rives valuatives qui se d veloppent aujourd hui pr tendant tout mesurer et noter des fins g n ralement li es la comp tition conomique sur les chelles standardi s es et faisant ainsi de l valuation l instrument d une loi d airain La vis e thique IRIT Rialle J Sablier B Boudin J Bauchet L Ben Ahmed 19 qui soutient l ensemble de l difice TEMSED est l justement pour soutenir sans cesse la r flexion et rappeler cette vidence il existe au c ur de
259. ut ou rien Elle s exprime de mani re non cat gorique approximative incertaine et ce sera tout l enjeu de l valuation que de restreindre avec mesure et m thode le domaine d incertitude de son approche de sa repr sentation sous forme crite Si de plus nous consid rons avec Jean Bernard que l thique est l expression de la mesure Bernard 1990 la mesure qu apporte l valuation r pond une exigence thique de v racit particuli rement importante en ces temps de mutation du syst me de sant sous forte pression socio conomique Herv 2000 Les questions de valeur et de v racit pr c demment r sum es se posent de ma ni re particuli rement aigu et urgente dans le domaine de la sant et de l autonomie des personnes g es ou en situation de handicap souffrant de maladies chroniques ou de vuln rabilit sociale Rialle 2013 Le Haut Conseil pour l Avenir de l Assurance Maladie HCAAM souligne en 2010 que Le grand ge est ainsi un formidable amplificateur des cons quences de tous les manques de transversalit de notre syst me de soins assimilation trop exclusive de la qualit m dicale la sur sp cialisation disciplinaire tendance sous estimer l importance du concours des soins d accompagnement et d entretien tout processus soignant sans oublier la gestion s par e des questions sanitaires et des questions sociales HCAAM 2010 p 7 Le rapport Ratt
260. x de RSSI chaque instant et choisit le n ud fixe le plus proche du n ud mobile La puissance d mission du TAG est param tr e pour que sa zone de couverture radio soit adapt e aux zones surveill es De plus l att nuation des signaux par les murs du b timent vite les zones de recouvrement Nous avons deux types de localisation la localisation du patient en dehors de sa chambre de vie c est dire dans les zones communes de l institution et la localisa tion du patient dans sa chambre Pour la localisation en dehors de la chambre nous nous basons seulement sur les balises ZigBee Par contre dans la chambre et pour affiner la localisation nous exploitons les d tections des capteurs de mouvements infrarouges La figure 2 explique l algorithme utilis Bettahar F Bourennane W Charlon Y Campo E 91 R ception de trames Zigbee R ception de d tection IR Extraire ID Tag Mise jour FIFO RSSI MAX Comparaison RSSI Nb Vote 5 NON OUI Mise jour Mise jour dans zone occup e la zone occup e Figure 2 Algorithme de localisation 2 3 La collecte et le traitement des donn es Quand le capteur de pr sence d tecte un mouvement d un patient l application temps r el qui tourne sur un PC central re oit l activation via le transmetteur radiofr quence connect ce PC En m me temps le TAG port par le patient envoie toutes les 3 secondes une trame d
261. x sur la mani re dont le dispositif sociotechnique pouvait entrer en relation famili re avec la personne sans pour autant que ces esquisses puissent figer les contours de l OTNI Ces diff rentes sp cifications ont fini par trouver une incarnation dans un artefact qui sert la fois nourrir l imaginaire technologique autour la probl matique que nous nous sommes assign es mais qui sert galement de premi re esquisse un objet interm diaire La figure de Jiminy Cricket s est peu peu impos e sortant de l uni vers ludique pour mieux donner forme cet objet assistant cet objet compagnon 5 La MOF en actes 5 1 Inventaire des groupes concern s et nonciation des d sirs de changement Une premi re tape de la MOF suppose d identification des groupes d acteurs concern s ce que Callon qualifie d inventaire Callon 2007 Nous la faisons suivre cependant d une campagne d enqu te qualitative par entretiens aupr s de ces diff rents acteurs Elle permet de formaliser les diff rents registres d interpr tation mobi lis s autour du probl me soumis nos interlocuteurs tel que nous l avons formul dans l intitul de notre utilit pr texte Ces diverses constructions de sens ren voient un monde pratique une exp rience profane Le corpus permet alors d tablir et de formaliser une synth se des situations probl matiques nonc es en lien avec cette expertise profane Il autori

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