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LES SEGPA : UN CHEMIN VERS LE SOCLE Nous tenons à

1. La ma trise de la langue fran aise ECRIRE 1 trimestre P1 P2 P3 2 trimestre P1 P2 P3 3 trimestre P1 P2 P3 Copier un texte court sans erreur dans une criture cursive lisible et avec une pr sentation soign e Copier sans erreur un texte d au moins quinze lignes en lui donnant une pr sentation adapt e Copier un texte sans erreur Utiliser ses connaissances pour mieux crire un texte court Utiliser ses connaissances pour r fl chir sur un texte mieux l crire Ecrire lisiblement et correctement un texte spontan ment ou sous la dict e Utiliser des mots pr cis pour s exprimer R pondre une question par une phrase compl te l crit R pondre une question par une phrase compl te Orthographier correctement des formes conjugu es respecter l accord entre le sujet et le verbe ainsi que les accords en genre et en nombre dans le groupe nominal Orthographier correctement un texte simple de dix lignes lors de sa r daction ou de sa dict e en se r f rant aux r gles connu
2. Utiliser un tableau un graphique Lire interpr ter et construire quelques repr sentations simples tableaux graphiques diagrammes Utiliser des tableaux des graphiques des diagrammes des pourcentages Organiser les donn es d un nonc Savoir organiser des informations num riques ou g om triques Justifier et appr cier la vraisemblance d un r sultat Exploiter des donn es statistiques et aborder des situations simples de probabilit R soudre un probl me mettant en jeu une situation de proportionnalit Savoir reconna tre une situation de proportionnalit 16 Le 14 09 2009 5 me SEGPA PROBLEME R soudre les probl mes suivants Un paysagiste dispose de 784 bulbes de tulipes qu il doit r partir entre 6 massifs Combien de bulbes plantera t il dans chaque massif Un magasin de sport re oit d un fournisseur une commande de chaussures de jogging ainsi d taill e 17 paires du mod le homme royal 24 euros la paire 13 paires du mod le homme tiger 33 euros
3. 9h00 9h15 Introduction de Madame l inspectrice d acad mie Introduction de Madame l inspectrice d acad mie Les Sections d Enseignement G n ral et Professionnel Adapt SEGPA font partie int grante du coll ge et ont vocation selon les termes de la circulaire N 2006 139 du 29 8 2006 accueillir des l ves pr sentant des difficult s scolaires graves et durables et ne ma trisant pas 1 toutes les comp tences et connaissances d finies dans le socle commun attendues la fin du cycle des apprentissages fondamentaux cycle 2 Ce dispositif interne vise adapter aux l ves les programmes du coll ge et conjuguer d s la 4 me les enseignements g n raux aux enseignements professionnels dans la perspective de l acc s un niveau V de qualification Il n existe donc pas de politique volontariste pour diminuer encore davantage le taux d orientation en SEGPA mais une politique visant orienter en SEGPA uniquement les l ves qui en ont besoin et seulement ceux l dans un contexte de baisse du nombre de coll giens qui n est pas sans effet sur le nombre d l ves accueillis en SEGPA Les 292 l ves que comptent nos 6 SEGPA cette date correspondent bien au profil des l ves relevant de l adaptation scolaire Ils rencontrent d importants obstacles cognitifs et si certains d entre eux relevent du champ du handicap comme les l ves d ITEP ou d IME ils ne sont pas en SEGPA en raison de probl mes de comp
4. Conna tre et utiliser les formules du p rim tre Conna tre et utiliser les p rim tres des figures planes et des solides tudi s Conna tre et utiliser les formules de l aire d un carr d un rectangle et d un triangle Conna tre et utiliser les aires et volumes des figures planes et des solides tudi s Calculer des vitesses R soudre des probl mes de longueur et de masse R soudre des probl mes dont la r solution implique des conversions R soudre des probl mes 14 Les principaux l ments de math matiques NOMBRES ET CALCULS 1 trimestre P1 P2 P3 2 trimestre P1 P2 P3 3 trimestre P1 P2 P3 Ecrire nommer comparer ranger des nombres entiers naturels inf rieurs 1000 Ecrire nommer comparer et utiliser les nombres entiers Conna tre et utiliser les nombres entiers Calculer addition
5. de ses besoins r els La diff renciation doit fonctionner galement dans le sens d une plus grande ambition pour ceux qui ont surmont les obstacles Entr e en SEGPA PRODUCTION D ECRIT 3 10 R diger un r cit partir d une image Le r cit r alis par M lanie l issue du cycle 3 Pierre et M lanie on le ballon Pierre et M lanie on cass un carreau de M Legrand il regard par la fen tre est il vois Pierre et M lanie en courrant d haur M Legrand saure dehaur et les dispute M Legrand vas voir la maman des deux enfant Commentaire La trame narrative aussi rudimentaire soit elle figure ici sous la forme d un mouvement d une progression et d une dramatisation Ce qui g ne c est ce style d pouill ce lexique pauvre cette structure squelettique Il y manque la contextualisation de l histoire la densit narrative l paisseur du r cit Le propos n est gu re consistant la t che est inachev e Le texte n est pas scolairement bien re u Il sera not en de de la moyenne dans une perspective d valuation r duite la mesure des carts C est l que doit intervenir l id e d une valuation positive tr s loign e de tout jugement d pr ciatif et qui proc de non pas du constat des insuffisances manque d id es de vocabulaire syntaxe pauvre orthographe approximative mais d une identification des comp tences construites par r f rence aux paliers du socle Au pa
6. A7 07 Parents 1 2 3 Trimestre Aide la prise de d cision Entretien individuels Direction Le Principal du Coll ge Le Directeur de SEGPA Le directeur du CIO La COP 56 M ROUSSEL M SCHMIEDERER M PONS Mme LEBON3 me partie Animateur atelier Herv SCHMIEDERER Directeur charg de Segpa Coll ge COMMERCY Rapporteur Gilles DIDOT Segpa Coll ge Maurice BARR S VERDUN Le groupe a travaill en 3 temps Les finalit s de l orientation en SEGPA Les dispositifs mis en place dans les classes Observation et d bat sur la question de l orientation en SEGPA 1 FINALIT S DE L ORIENTATION EN SEGPA Les finalit s de l orientation en SEGPA sont d abord fix es par l institution construire un projet personnel d orientation Permettre aux l ves de SEGPA de pouvoir int grer un dispositif de formation qualifiante de niveau 5 Aider les l ves conna tre et choisir une fili re professionnelle et une sp cialit dans la fili re essentiellement en LP et CFA Mettre en place d s la classe de 6 des activit s permettant chaque l ve de construire son projet S appuyer sur les sp cificit s de la SEGPA pour mettre en place une approche concr te des m tiers et une laboration progressive d un projet Exploiter d velopper les d couvertes de lyc es professionnels les stages en entreprises les mises en r seau d tablissements On parle aujourd hui de
7. Je porte des lunettes rectangulaires gris m tal Sur ma peau s che et rugueuse il y a des grains de beaut Mes cheveux sont courts et roux parfois je mets du gel pour les herrisser J ai une mine r jouie avec le teint qui rougit Mon front est plat mon nez large et court Mes yeux bleus se plissent quand je sens la fatigue arriver J ai des sourcils pais roux et des longs cils Mon regard est profond lorsque je pense autre chose Mes joues sont remplies mes narines se dilatent quand j inspire fort Mes levres bien dessin es sont charnues laissant parra tre de grosses dents jaunes bien rang es Enfin j ai une bouille bien portante proportionnelle mon corps Commentaire Nous sommes ici dans la construction de comp tences du palier 3 Il crit lisiblement et correctement un texte spontan ment P3 il utilise les principales r gles d orthographe lexicale et grammaticale et r dige un texte d une quinzaine de lignes en utilisant ses connaissances en vocabulaire qui sont nombreuses et en grammaire P2 Il devra toutefois travailler la construction en paragraphes et d velopper la r flexion sur la langue Ce texte de qualit exceptionnelle est le type m me des productions que l on rencontre aupr s des l ves de SEGPA qui auraient pu b n ficier utilement de l enseignement habituel Dans le cadre de son PIF il convient de prendre en compte ses besoins en vitant de lui infliger des s ances qui se situent bien en de
8. ducative CPE surveillant AS infirmi re ducateur Meilleure connaissance de l l ve laboration du projet Personnel de direction Equipe de direction soutien collaboration adulte dans un tablissement scolaire quel est le r le de l enseignant hors sa salle de classe B Donner du sens Baranger Perrenoud Jeammet psychiatre l apport du savoir ne se fait pas sur le m me mod le que l ordinateur Chez l homme le plaisir reste central et il faut donc se nourrir avec un certain plaisir Baranger Les trois Sens quelle sensation plaisir Quelle direction vers o cela me projette Quelle signification Perrenoud M tier d l ve et sens du travail scolaire ESF 1994 C Prendre en compte l individu Vygotsky Allal dans le groupe g rer l l ve dans la classe le conflit l ado ses pairs les apprentissages cart proximal p dagogie diff renci e travail en quipe disciplinaire formation IA IPR Perrenoud p dagogie diff renci e des intentions l action ESF 1994 le droit l erreur pour l l ve et pour le professeur seul 25 la situation duelle accompagner l aide au projet Boutinet anthropologie du projet PUF 1990 valoriser D Devenir un enseignant r flexif 26 Etre cap
9. la consolidation de l esprit critique la formation d un individu libre tout simplement Et dans ce processus les parents doivent tre des accompagnateurs des guides ni trop proches ni trop lointains Le comportement social On distingue trois phases phase d opposition fille 12 13 ans gar on 12 15 ans p riode du je ne veux pas Adolescent impr visible refuse tout ordre tabli Il ne domestique pas ses d sirs et recherche le plaisir dans la transgression Il m prise tout ce qui repr sente l ordre phase d affirmation du moi fille 13 16 ans gar on 15 17 ans p riode de je veux Demande d ind pendance de libert c est la p riode du conflit des g n rations Il labore des syst mes nouveaux et meilleurs pour la soci t M galomanie affabulation id alisation g n rosit go sme se t lescopent phase d insertion fille 16 26 ans gar on 18 25 ans identification l adulte R alisation de l ind pendance affective et construction de l ind pendance conomique Cette phase est acc l r e par l acc s au travail et la relation de couple ou s allonge en cas de pr carit professionnelle et affective Pour se construire l adolescent doit quitter ses rep res ant rieurs et abandonner les mod les parentaux Les sp cialistes parlent du processus de s paration individuatio
10. mie pour conforter et ou A7 01 Direction largir les possibles choix A7 03 d orientation 55 Objectifs sp cifiques Action Op rationnalisation R f rence Intervenant P riode Socle Commun 10 Apprendre se conna tre Questionnaire MICAP A7 07 Avoir la motivation par un travail plus sp cifique sur ses d int r ts et d termination dans la centres d int r ts et tablir le lien avec les r alisation d objectifs formations professionnelles 1 Trimestre envisageables Apprendre se conna tre en valuant Tests psychotechniques BV8 A7 02 P P COP ses capacit s logiques et en les reliant et B53 afin d obtenir une aux disciplines scolaires valuation diff rente des r sultats scolaires et pouvoir se positionner par rapport aux autres 11 Conna tre les sources Atelier de recherche A7 04 Avoir la conscience COP P P 10 d cembre d informations sur les tudes et les documentaire au CIO avec une de la n cessit de 2H m tiers atelier de recherche au partie de recherche s impliquer de rechercher CIO d informations et apport de des occasions prendre laboration d une fiche m tier apr s conseils sp cialis s et entretien personnalit d orientation afin personnalis s d aider l l ve prendre une d cision sur son futur m tier et le choix d une formation avec mergence de solutions de repli 2 3 v u COP P P Conseil de classe 3
11. par des paroles ou des attitudes vienne remettre en cause voire qu il disqualifie l autorit de l enseignant ce parent qui vient dire l enseignante jusque devant les l ves dans la classe que c est cause d elle que son fils dit des gros mots L enseignante doit ensuite reposer son autorit par un travail d explication aupr s des l ves Ajoutons aussi que l inverse peut tre vrai un enseignant qui dit un enfant du mal de ses parents Ainsi donc comme l attitude de l enseignant l attitude parentale a valeur d exemple Par les propos qu il tient son enfant la maison par les actes qu il pose ou les fa ons qu il a de parler aux enseignants l cole le parent construit chez son enfant une repr sentation de l autorit enseignante qui aura des cons quences sur le comportement de l l ve l cole En for ant un peu le trait on peut donc dire que l enseignant d aujourd hui doit en quelque sorte d abord faire autorit aupr s des parents pour pouvoir l exercer devant les l ves L autorit enseignante a bien s r des bases statutaires mais elle n est plus l gitime a priori Elle doit se d montrer par des actes C est ce qui a chang par rapport aux poques ant rieures avant 1968 et beaucoup d enseignants le vivent mal se repliant sur des attitudes d fensives sentiment de remise en cause particuli rement de la parole enseignante voire de la person
12. placement d termin accompli ou accomplir d un point un autre espace correspondant chemin distance parcourue Il s agit de mener nos l ves d un point A les d sirs et les r ves les repr sentations sur les m tiers vers un point B le choix d un dispositif de formation et le choix d une sp cialit Les 4 ambitions du parcours de d couverte des m tiers et des formations mis en place pour tous les l ves d s la classe de cinqui me Permettre chaque l ve 41 1 d identifier le lien entre son travail scolaire du moment et l itin raire de formation qu il construit 2 ouvrir son horizon personnel au del des seules repr sentations des m tiers et des formations rencontr es dans la famille ou le quartier 3 tayer son ambition individuelle par une familiarit acquise avec le syst me de formation 4 construire des connaissances et des attitudes actives pour pr parer ses choix l occasion des p riodes de transition scolaires mais aussi professionnelles pour tout le long de la vie de sorte de les fonder sur des bases aussi solides que possible On pourra rediscuter du lien entre le travail de classe et la capacit se situer dans un itin raire de formation Ouvrir l horizon un vaste d fi qui conditionne le maintien dans la formation jusqu au CAP voire plus Pour tayer il faut qu il y ait quelque chose tayer cela suppose donc que l l ve ai
13. simples ma famille et d autres gens mes des exp riences et des v nements S exprimer conditions de vie ma formation et mon mes r ves mes espoirs ou mes ralement activit professionnelle actuelle ou buts Je peux bri vement donner n on r cente les raisons et explications de mes opinions ou projets Je peux raconter une histoire ou l intrigue d un livre ou d un film et exprimer mes r actions Je peux crire une courte carte postale Je peux crire des notes et messages Je peux crire un texte simple et C simple par exemple de vacances Je simples et courts Je peux crire une coh rent sur des sujets familiers ou R crire peux porter des d tails personnels dans lettre personnelle tr s simple par qui m int ressent personnellement I un questionnaire inscrire par exemple exemple de remerciements Je peux crire des lettres R mon nom ma nationalit et mon adresse personnelles pour d crire E sur une fiche d h tel exp riences et impressions 2 La p dagogie de projet M Fehlen et Mme Lahaye SEGPA Etain M Rousseau SEGPA Commercy Tableau des dilemmes d une d marche de projet Questions classiques dans une d marche de viter projet A pr coniser Qui prend l initiative Qui exerce le leadership Que faire lorsqu on rencontre un obstacle cognitif Que faire lorsque l volution du projet marginalise certains l ves Que faire si la dyn
14. soustraction multiplication Utiliser les techniques op ratoires des 4 op rations sur les nombres entiers Ordonner ou comparer des nombres entiers Ecrire nommer comparer et utiliser des nombres d cimaux jusqu au centi me Conna tre et utiliser les nombres d cimaux Utiliser les techniques op ratoires des 4 op rations sur les nombres d cimaux Ecrire nommer comparer et utiliser quelques fractions simples Conna tre et utiliser les nombres fractionnaires Ajouter deux fractions d cimales ou deux fractions simples de m me d nominateur Restituer et utiliser les tables d addition et de multiplication par 2 3 4 et 5 Restituer les tables d addition et de multiplication de 2 9 Calculer mentalement en utilisant des additions des soustractions et d
15. ainsi Le raisonnement analogique qui se d ploie est du m me ordre que celui que d non ait il y a plus de 50 ans l ethnologue Claude Levi Strauss et qu il qualifiait d ethnocentrisme De m me que les peuples sans criture des civilisations pr colombiennes ne sont ni primitifs ni en retard dans la mesure o leur isolement et leur fonctionnement tribal ne requi rent que la tradition orale et rendent l criture totalement inutile les l ves de SEGPA sont issus de milieux socio culturels qui ne font pas de la langue ou des math matiques leurs outils privil gi s d expression de communication et de pens e Consid rer la SEGPA comme une petite cole l mentaire rel ve d une forme de p dagocentrisme Dans les deux cas on confond la ma trise des comp tences avec un certain niveau de connaissances On ignore la v ritable port e du socle La plupart des modes d valuation repose sur un contr le des connaissances d ordre factuel C est la m moire qui est sollicit e plut t que la mobilisation des connaissances On pr f re l accumulation l usage des savoirs Deux travers sont soulign s par les enqu tes internationales PIRL et PISA nos l ves de classe ordinaire font preuve d une faible cr ativit et de capacit s limit es d adaptation des situations nouvelles et inattendues L important n est pourtant pas de poss der des connaissances mais de savoir faire avec le peu que l on sait La simple possession de connaissance
16. avancer carte toute v ritable solution On s arr te pour analyser la situation et on propose des am nagements redonnant une place ces l ves Ceux qui y croient prennent en charge l ensemble des t ches sous le regard indiff rent ou ironique des autres On ren gocie avec l ensemble et le cas ch ant on renonce poursuivre ou on red finit le projet On se dit qu il faut continuer tout prix que la r ussite prime sur les acquis On rappelle une contrainte didactique on am nage le projet en cons quence Il est au centre de la d marche tout s organise autour de lui Il observe conseille joue le r le de m diateur ou de personne ressource On value la r ussite l accueil du public la satisfaction des acteurs On analyse la d marche on cherche expliciter ce que chacun a appris 38 La p dagogie de projet D finition vIl s agit d une forme de p dagogie dans laquelle l enfant l adolescent est associ de mani re contractuelle l laboration de ses Savoirs Le moyen d action est fond sur la motivation des l ves suscit par l aboutissement une r alisation concr te v Elle induit un ensemble de t ches dans lesquelles tous les l ves peuvent s impliquer et jouer un r le actif qui peut varier en fonction de leurs besoins et int r ts La mise en uvre d un projet permet d atteindre des objectifs d apprentiss
17. ce qui semble difficile facile dans A7 01 P P Adm le quotidien d un coll gien A7 02 Exploiter ses facult s intellectuelles et physiques Ses comp tences avec ses points forts et ses points faibles Bulletin d auto valuation A7 02 A7 01 Bilan de l quipe ducative Premi re approche du monde du travail en faisant comprendre que les D finition d un m tier de sa A6 07 Conscience de la besoins collectifs individuels sont place dans la soci t et de la contribution n cessaire de COP P P 1 Trimestre l origine du travail et des n cessit d en conna tre les chacun la collectivit m tiers de notre soci t conditions d exercice comme A6 07 Conscience que nul d terminant de l orientation ne peut exister sans autrui A7 04 A7 05 Conna tre son environnement et les ressources mat rielles et Visite du coll ge des champs A6 07 P P personnelles du coll ge professionnels avec les parents A7 05 Initiation au syst me documentaire du CDI A7 06 Curiosit et cr ativit P P Doc les m tiers du coll ge A7 03 PP Suivi des l ves en difficult Cibler et identifier les COP P P difficult s pour apporter une Direction 1 2 3 Trimestre aide efficace selon la nature du probl me 50 NIVEAU 5e Objectif g n ral la d couverte des m tiers noncer d finir classer les m tiers pour d velopper les repr sentations professionnelles et largir les horizons pr
18. curit dans un tablissement scolaire Et il est donc bien normal que les enseignants reprennent leur compte cette fonction en posant des actes professionnels en mettant des interdits et des limites non arbitraires aux l ves en leur donnant des rep res l cole et dans la classe m me et je dirais m me surtout si ces limites sont trop souples dans l espace familial Cet accord sur la fonction ducative de s curit et de protection de l autorit est certainement un levier pour entretenir et d velopper cette logique de continuum de compl mentarit de co ducation dans la relation parents enseignants que J ai voqu e devant vous Je vous remercie Bruno Robbes Professeur des Ecoles ma tre formateur pr pare une th se sur l autorit l universit Paris X Nanterre sous la direction de Jacques Pain Articles publi s par Bruno ROBBES sur la question de l autorit ROBBES B Se d faire de l autoritaire in Cahiers p dagogiques n 426 septembre octobre 2004 p 20 21 ROBBES B Du c t de la p dagogie institutionnelle in Cahiers p dagogiques n 426 septembre octobre 2004 p 25 26 ROBBES B L autorit apr s la circulaire Fillon question de sens et de faire in site du CRAP Cahiers p dagogiques www cahiers pedagogiques com 11 novembre 2004 5 pages Ouvrages PAIN J sous la direction de groupe des Marleines De la p dagogi
19. de formation r ussi La Circulaire 2009 060 du 24 04 09 intitul e Orientation p dagogique pour les enseignements g n raux et professionnels adapt s dans le second degr ouvre la perspective d un parcours singulier qui donne acc s aux m mes comp tences que les l ves de cycle habituel mais en empruntant des chemins diff rents et selon un rythme sp cifique Celui ci comporte deux axes de travail Le premier est consacr l acc s aux 3 paliers du socle d finissant ce que nul n est cens ignor Il s agit d une v ritable mutation dans les pratiques Les contenus p dagogiques sont d sormais orient s sur la construction de comp tences et l valuation ne doit plus porter sur des connaissances ponctuelles mais sur des capacit s des connaissances et des attitudes mobilis es en situation Pour autant la notion de comp tences n est pas facile d finir si bien que le socle se met doucement en place dans nos tablissements scolaires Le second axe doit conduire sans exception chacun des l ves de SEGPA une qualification de niveau V La scolarisation en SEGPA est en effet une tape dans le parcours scolaire ce n est pas une fin en soi Un l ve sur deux obtient actuellement une qualification de niveau V Or comme chacun le sait le dipl me et la qualification sont d terminants par rapport l insertion sociale et professionnelle De l la n cessit de poursuivre le travail entrepris en vue d am liorer les par
20. de la formation tout au long de la vie D velopper sa pers v rance La mise en oeuvre d un programme d information et d orientation dans un tablissement Elle repose sur une d marche int gr e au projet d tablissement Phase diagnostic sous la responsabilit du chef d tablissement partir de l analyse du bilan de l orientation des l ves de l ann e pr c dente il s agit d tablir un diagnostic pour concevoir et organiser les futures actions d ducation l orientation 47 Pour cela l analyse de diff rents indicateurs est indispensable En 3 diff rence entre les estimations d cisions d orientation et d affectation analyser les dysfonctionnements et les points forts en tenant compte de la demande des familles et des taux de pression par formation identifier les points de progr s r aliser avec les objectifs et les moyens ex si trop d l ves non affect s regarder le nombre de v ux formul s dans le dossier d orientation si celui est en moyenne de 1 l objectif est d aider les l ves formuler plusieurs choix de formation possibles en travaillant en collaboration avec les familles tr s t t dans l ann e ex examiner la nature des v ux exprim s si beaucoup d l ves demandent une m me section veiller travailler la mobilit g ographique ou d autres choix de formation l avantage du COP est de travailler en concertation ave
21. de premier jet reprendre et r crire ce qu ils ont initialement produit La d marche d criture ne doit pas tre enferm e dans la magie des uvres En exhibant les h sitations la rigueur torturante et les 11 tourments de la syntaxe on appr cie l ampleur du travail et son accessibilit Cela rel ve autant de l ducation civique que de l ducation litt raire et humaine faire vivre M lanie la production d crits comme une exp rience linguistique quotidienne et la source privil gi e d exploration des propri t s de la langue Elle doit pouvoir la pratiquer sous une forme qui ne saurait tre classiquement associ e une longue et fastidieuse correction syst matique mais l aide d une laboration rapide articul e aux situations d apprentissage Fixer les conclusions d un change construire le plan d un projet tablir les conditions d une exp rience conserver les l ments d une m thode effectuer la synth se d une s ance li e la d couverte du monde l histoire g ographie ou aux sciences r diger une lettre aux correspondants ou les courriers n cessaires dans le cadre d un projet de sortie prendre des notes en l effectuant l gender la confection d un document ou d un dossier commenter des panneaux d exposition expliciter des d marches li es des productions scientifiques ou artistiques ou rendre compte d une exp rience l essentiel est de fair
22. description d v nements l expression de sentiments et de souhaits dans des lettres personnelles 35 Je peux communiquer de fa on simple condition que l interlocuteur soit dispos r p ter ou reformuler ses phrases plus lentement et m aider Je peux communiquer lors de t ches simples et habituelles ne demandant qu un change d informations simple et direct sur des sujets et des activit s Je peux faire face la majorit des situations que l on peut rencontrer au cours d un voyage dans un pays o la langue est parl e Je peux Prendre RU 5 ii ER part une formuler ce que j essaie de dire Je peux familiers Je peux avoir des changes prendre part sans pr paration une conversation poser des questions simples sur des tr s brefs m me si en r gle g n rale je conversation sur des sujets sujets familiers ou sur ce dont j ai ne comprends pas assez pour poursuivre familiers ou d int r t personnel qui imm diatement besoin ainsi que une conversation concernent la vie quotidienne par p r pondre de telles questions exemple famille loisirs travail A voyage et actualit L E Je peux utiliser des expressions et des Je peux utiliser une s rie de phrases ou Je peux articuler des expressions R phrases simples pour d crire mon lieu d expressions pour d crire en termes de mani re simple afin de raconter d habitation et les gens que je connais
23. en relation avec les champs professionnels pr sents au Elaboration de plusieurs fiches A7 03 coll ge m tiers en utilisant diverses A7 06 Curiosit et PP sources d information brochures ONISEP Internet cr ativit 53 Objectifs sp cifiques Action Op rationnalisation R f rence Intervenant P riode Socle Commun Accompagnement des l ves dans le Choix d un champ A7 05 Une ouverture PP 3 Trimestre parcours individualis pour faire un 1 professionnel en fin de 4 me d esprit aux diff rents choix entre les 2 champs professionnels R union avec les parents secteurs professionnels et existant au coll ge visite des ateliers conscience de leur gal B timent HSA dignit Entretiens individuels COP A partir du 1 bilan d tape sur les champs A7 03 f vrier professionnels et bilan final 2 me quinzaine de juin 7 Connaissance de soi Travail sur l image de soi ressentie et S ance collective photo l image de soi renvoy e au groupe et par langage Moi plus tard A6 01 le respect de soi le groupe int r ts d sint r ts coh sion de A6 02 le respect des autres Travail sur soi plus tard dans une groupe prendre la parole devant A6 03 le respect de l autre 2 COP P P 1 Trimestre profession 8 Suivi des l ves en difficult un groupe sexe A6 04 le respect de la vie priv e C 1 Prendre la parole en
24. est dire o l on usait de la force et o cet usage tait accept par l environnement social autoritaire autoritarisme mais ne n est plus aujourd hui Si l on regarde l tymologie du terme l autorit est quelque chose de beaucoup plus positif L autorit a donc trois sens indissociables L autorit statutaire tre l autorit L autorit statutaire potestas est le pouvoir dont sont investies certaines personnes raison de la fonction qu elles remplissent dans un cadre institutionnel d termin Pouvoir l gal fait d institution cette autorit est n cessaire mais non suffisante L autorit de l auteur qui autorise avoir de l autorit Le sens premier du mot autorit est attach l auteur auctor Avoir de l autorit c est avoir cette confiance suffisante en soi tre suffisamment ma tre de sa propre vie pour accepter de se confronter l autre avec son savoir et ses manques Rien de naturel dans cette autorit l c est un travail personnel de toute une vie 1 Encyclopaedia Universalis Autorit 1995 27 Le terme autorit se rattache aussi augere faire cro tre augmenter Parce qu il s est lui m me autoris l auctor peut produire une autorit qui augmente qui fait cro tre l autre qui l l ve et l autorise tre auteur L autorit est donc selon moi synonyme d ducation L autorit de capac
25. est un texte argumentatif P3 m me si leurs productions sont inf rieures 15 lignes P2 En revanche si les trois textes sont bien argument s l l ve 1 a davantage de difficult s pour orthographier correctement respecter les r gles de construction et utiliser ses connaissances en vocabulaire et en grammaire P2 Il a besoin de travailler la segmentation phrastique absence de ponctuation les accords et le code crit correspondances complexes oral crit L l ve 2 amorce davantage la ponctuation orthographie plus correctement en donnant l impression de ma triser des r gularit s notamment les accords orthographier correctement en se r f rant aux r gles communes P2 est pratiquement acquis moyennant des entra nements compl mentaires et non des le ons Cet l ve a besoin maintenant de pratiquer d crire beaucoup L l ve 3 prouve davantage de difficult s construire un texte probl me de rapport la langue il proc de par juxtaposition plus que par laboration N anmoins il utilise la ponctuation P2 respecte certaines r gularit s P2 tout en ayant encore besoin de parfaire la familiarit avec le code 5 me SEGPA PRODUCTION D ECRIT 2 R crire son texte en respectant les consignes suivantes ne d crire que son physique d tail faire un texte 10 lignes je m appelle Emeric j ai 13 ans je suis grand 1 70 et fort je chausse du 42 Mon visage est rond
26. l id alisme et la m lancolie 1960 Pierre M le s int resse aux manifestations normales et pathologiques de l adolescence La psychologie clinique et exp rimentale s attache comprendre les changements li s l adolescence son processus ou crise et ses dimensions d veloppementales Texte de Nicole Catheline psychiatre et V ronique Bedin historienne tir de les temp tes de l adolescence L adolescence est une invention r cente un luxe en quelque sorte que peuvent s offrir nos soci t s Autrefois les enfants travaillaient aux champs ou l usine La pubert n tait qu un passage du corps de l enfant celui de l adulte Avec l allongement des scolarit s les enfants contemporains surtout dans les pays riches disposent d une longue p riode pour se construire pour r fl chir pour grandir Le paradoxe est que dans le m me temps la soci t stigmatise les adolescents trop g t s sans limites sans rep res voil le leitmotiv diffus l envi par la presse N y a t il pas l une formidable tromperie sur la libert conc d e aux adolescents Cela ne s apparenterait il pas une forme de l chage alors qu cet ge l individu a plus que jamais besoin de r f rents Faut il avoir peur des adolescents ou de nous m mes Si les adolescents d rangent parfois c est peut tre aux adultes de s interroger sur les valeurs qui leur ont t trans
27. la construction des comp tences du socle La repr sentation ancienne suivant laquelle certaines disciplines seraient plus sp cifiquement mobilisables telles que les math matiques ou la VSP est reconnue comme d pass e Pour autant la prise en compte des diff rents champs disciplinaires dans une mise en uvre p dagogique renvoie des r alit s disparates on entend par endroit que la liaison m me entre enseignants n est pas satisfaisante et que l on regrette la disparition de l heure de liaison atelier identifi e dans l emploi du temps qui amenait les l ves rep rer le lien entre les enseignements on appelle en renfort les PE dans le renforcement de certaines notions pour rendre plus efficace la progression des l ves sur des r alisations techniques et inversement quand le PLP exploite avec opportunit une s quence du PE le travail sur projet semble particuli rement efficace pour suivre l laboration d une comp tence par l implication conjointe du champ professionnel et d une discipline d enseignement g n ral Exemple dans le cadre d un am nagement d espaces verts le PLP peut exploiter avec les PE le travail l chelle et les trac s l ments de math matiques une pr sentation orale du plan d am nagement ma trise de la langue le choix des formes des couleurs arts plastiques la co intervention c est dire la prise en charge du groupe classe par
28. logique des solutions recherch es Il passe de la seule appr hension du r el durant l enfance la construction de projets et de th ories Il prend conscience qu il a des convictions des points de vue personnels Il les exp rimente dans son environnement amical social et familial Toutes ces volutions li es la pens e formelle accompagnent le d veloppement de fonctions cognitives comme la m moire et le langage Piaget d crivait cette p riode comme celle o l on acc de la pens e abstraite sans toutefois tre capable de d centrer ses propres opinions et donc de relativiser ses id aux et ses syst mes de pens e Autrement dit l adolescent peut se permettre de refaire le monde en estimant que sa pens e est universelle d o parfois ce sentiment de toute puissance qui agace tant les adultes Le vertige de la pens e Une capacit mergente l adolescence est le d veloppement de la pens e abstraite et de la pens e r flexive L volution de la pens e constitue une v ritable r volution dans la relation de l adolescent avec le monde ext rieur et avec lui m me C est vers la fin du primaire que le grand enfant con oit que l autre puisse avoir un point de vue diff rent du sien Ce changement de perspective introduit la d couverte de la r ciprocit en m me temps qu elle instille le doute dans l esprit du jeune adolescent Apr s tout je ne sais pas vraiment si untel pense la m me ch
29. pour s engager dans un apprentissage Un ado s oppose pour se construire et il est en train de se construire Un ado a besoin d tre reconnu d tre mis en confiance d tre s curis et d tre valoris Un ado n a pas la m me appr hension du temps qu un adulte Un ado vit mal l chec Rappelons en nous appuyant sur les travaux de Maslow que pour pouvoir s accomplir personnellement tout tre humain doit avoir satisfait les autres besoins r f renc s dans cette pyramide Accomplissement Personnel Estime de Soi Estime des Autres Amour Appartenance S curit 1 Physiologique Pyramide des besoins Maslow Comment la connaissance et la prise en compte de tous ces besoins peuvent aider Penseignant accomplir sa mission de transmission des savoirs et des connaissances aux l ves adolescents qui composent ses classes N U L enseignant et l adolescent Que faire de tout cela Essayons maintenant de rep rer les besoins de l enseignant et de proposer des pistes pour y r pondre L enseignant de coll ge de lyc e g n ral ou professionnel est amen prendre en charge l adolescent dans sa classe dans son tablissement ou lors d entretiens avec ou sans ses parents Dans un tablissement scolaire l enseignant n est pas le seul adulte r f rent de l adolescent Il le fait au sein d quipes qui peuvent tre disciplinaire p dagogique et ou duca
30. public 6A Communiquer travailler en quipe niveau soci t 2H 54 NIVEAU 3e Objectif g n ral Amener l l ve synth tiser l ensemble des connaissances qu il a de lui du monde du travail et des syst mes de formation afin de se d cider sur un choix d orientation clair Objectifs sp cifiques Action Op rationnalisation R f rence Intervenant P riode Socle Commun 9 Connaissance approfondie sur les Information collective apr s A7 03 PP 1 Trimestre poursuites d tudes apr s la 3 SEGPA la 3 SEGPA avec la brochure A7 05 Ouverture d esprit par des informations issues de sources ONISEP aux diff rents secteurs diff rentes professionnels Information parents d l ves sur l orientation post 3 SEGPA A7 04 Conscience de COP calendrier affectation l influence des autres sur ses Direction valeurs et ses choix Participation de la COP la COP 5 Novembre r union parents professeurs Visite du LP et de CFA afin de L envie de prendre des permettre chaque l ve initiatives d anticiper d tre d appr hender par eux m mes ind pendant et inventif dans les lieux de formation LP CFA la vie priv e dans la vie et les formations apprentissage publique et plus tard au CAP travail constitue une attitude essentielle Elle implique Mini stage de d couverte de certains tablissements de A7 07 2 Trimestre l acad
31. un bin me PE PLP sur des temps et des lieux d apprentissage communs est reconnue comme tant particuli rement propice enrichir une s quence d apprentissage des apports didactiques de chaque enseignant vocabulaire supports utilis s Ceci suppose un parti pris d organisation p dagogique parfois incompatible avec les contraintes structurelles d emploi du temps 61 La r flexion porte pour finir sur la n cessit de faire voluer les modalit s m thodiques pour que les enseignants des champs professionnels s approprient v ritablement l valuation et la validation des comp tences construites en liaison avec les PE La question de la subjectivit de l appr ciation de l acquisition d une comp tence est pos e Deux perspectives sont retenues le rep rage visible sur des grilles communes des comp tences du socle susceptibles d tre travaill es dans le cadre des champs professionnels A ce titre les enseignants pourront exploiter les documents ressource Pr paration l acc s une formation professionnelle sur eduscol education fr segpa qui indiquent par champ et par activit des exemples de mise en relation avec le socle commun l appropriation des grilles de r f rence associ es chaque palier qui proposent des indications pour l valuation en situation Les heures de synth se pourront dans ce chantier tre particuli rement appr ci es pour leur vocation mobiliser les q
32. 008 Parcours de d couverte des m tiers et des formations Circulaire n 2009 060 du 24 avril 2009 Orientations p dagogiques pour les enseignements g n raux et professionnels adapt s dans le second degr 1 FINALIT S D s l introduction de la Circ 2009 060 on rappelle l inscription de la formation re ue en Segpa dans les finalit s d ensemble du coll ge dont l un des objectifs majeurs est de construire un projet personnel d orientation Depuis 2006 les objectifs qui nous sont assign s ont gagn en ambition La circ 2006 139 du 29 ao t 2006 visait l acc s une formation pour pr parer au moins un dipl me de niveau V pour une grande majorit de ces l ves l issue de la troisi me On imaginait alors qu une partie de nos l ves puisse ne pas tre en mesure d y acc der Le PDMF s inscrit dans un contexte de politique publique ambitieuse en termes d l vation des niveaux de qualification pour tous et vise 100 d une classe d ge au premier niveau reconnu dipl me de niveau V minimum ce qui concerne en premier lieu les Segpa Donc d apr s la circ 2008 092 tous les l ves doivent tre mis en situation de d crocher leur CAP On pr cise galement que comme tout coll gien l l ve de SEGPA s inscrit dans un parcours de d couverte des m tiers en r f rence la circ 2008 092 du 11 juillet 2008 PARCOURS D
33. A et que ce secteur semble tre compatible avec le profil de ces l ves voire avec le profil de notre d partement Quels choix r els d orientation alors que les 5 champs professionnels ne sont pas pr sents dans les LP qui entourent les SEGPA Travailler sur l orientation vouloir faire entrer les l ves de SEGPA dans le monde du travail c est leur demander de partager une valeur qui souvent n a pas place dans leur milieu familial On touche ici l int r t du travail sa n cessit voire un conflit de loyaut Il faut avoir l esprit que les l ves de SEGPA sont encore jeunes et qu on leur demande plus t t qu d autres l ves d enseignement g n ral de choisir une orientation alors qu ils sont souvent moins arm s que les autres pour se projeter pour se construire En travaillant sur l orientation on demande aux l ves de se d terminer de mettre en accord leur souhait avec l offre et de d placer ou surmonter toute une s rie d obstacles sociaux affectifs mat riels financiers Le travail sur la mobilit est une pr occupation depuis longtemps en SEGPA mais on constate que cela reste l un des premiers freins l orientation Il semble galement qu il y ait une probl matique particuli re pour l orientation des jeunes filles On observe pour beaucoup d entre elles la simple perspective de faire le m me m tier que maman c est dire maman Ceci po
34. LES SEGPA UN CHEMIN VERS LE SOCLE Nous tenons remercier tout particuli rement les diff rents intervenants pour leur pr cieuse collaboration ainsi que M MORENO proviseur du lyc e Alain Fournier de Verdun qui nous a aimablement accueilli dans ses locaux Merci tous d avoir ainsi contribu au bon d roulement de cette journ e L quipe de circonscription de Bar Adjoint L e journ e Mercredi 18 11 09 9 h 00 16 h 30 lyc e Alain Fournier VERDUN Page intervention de Madame l inspectrice d acad mie 9 h 15 9 h 45 la question du socle commun inscription de la SEGPA dans le socle M Wavelet Questions des participants 10 h 00 10 h 30 l adolescent en SEGPA M Hirschi IEN I0 Questions des participants suivies d une pause 11 h 00 11 h 30 le parcours de formation qualifiante le passeport SEGPA LP Mme Peretti IEN ET M Cheung A Long Questions des participants Apr s midi Ateliers 1 14 h 00 16 h 00 1 La pratique d une langue vivante M Chevalier Mme Leguil IA IPR anglais 2 La p dagogie de projet M Fehlen et Mme Lahaye SEGPA Etain et M Rousseau Coll ge de Commercy 3 La construction du projet d orientation M Schmiederer et Mme Lebon COP 4 L articulation entre les champs professionnels et l enseignement g n ral Mme CORTES 1 PLP M Duchene Ligny Exemples de mises en oeuvre 16 h 00 16 h30 Synth se des ateliers
35. Parcours de D couverte des M tiers et des Formations PDMF Lien avec les comp tences des piliers 6 et 7 2 LES DISPOSITIFS MIS EN PLACE DANS LES CLASSES On peut d abord et tout moment utiliser les indicateurs les diagnostics et bilans d orientation qui doivent exister dans chaque coll ge pour valider ajuster le travail d orientation On peut par exemple comparer les v ux d orientation les affectations les poursuites de scolarit pour observer analyser les carts les r ussites les prolongations pour guider la politique de l tablissement en mati re d orientation Commercy on note un r ajustement des v ux des l ves en cours d ann e de 3 Si en d but d ann e le souhait d une orientation en apprentissage est assez pr sent ce souhait dispara t en partie pour arriver un choix final de 8 l ves sur 10 allant en LP Ceci est sans doute le r sultat du travail d orientation Ce constat est rassurant si on le met en parall le avec le taux important d checs ou d abandons des parcours de formation en apprentissage par rapport aux orientations en LP Ce constat semble valable pour l ensemble des SEGPA du d partement Le PDMF devrait commencer d s la 6 sa r ussite repose sur un travail concert entre l l ve le professeur principal les PLP la famille le la COP le directeur de SEGPA En classe de 6 Rencontre avec le la COP Travail sur l estime de soi l au
36. able d analyser sa pratique dans l action pour pouvoir r agir rapidement Etre capable de prendre le recul et le temps n cessaire l analyse pour g rer une situation difficile tout en permettant l ensemble de la classe de continuer travailler Etre capable d interroger les situations pour comprendre pourquoi cela fonctionne ou pourquoi cela ne fonctionne pas Comprendre que la professionnalit d enseignant se construit pendant toute sa carri re que chaque situation est unique et que les r ponses p dagogiques sont multiples car adapt es Enfin si sa propre exp rience peut tre une ressource pour r soudre des difficult s il ne faut pas oublier que si elle n est pas remise en cause elle peut devenir scl rosante et donc emp cher la r flexion et l volution n cessaires de ses pratiques Pour viter aussi le fameux crois en mon exp rience argument pr f r de vos coll gues grisonnants en salle des professeurs n oubliez pas que le sage a dit l exp rience des autres a autant d int r t pour vous qu un peigne pour un chauve L AUTORITE Bruno ROBBES Intervention au 38 Congr s d partemental FCPE 95 Samedi 9 avril 2005 lyc e A Rimbaud Garges l s Gonesse Depuis quelques ann es et un peu plus de trente ans apr s mai 1968 l autorit est une question aujourd hui d actualit C est un concept complexe dont il existe plusieurs d finitions et chacun a sa pr
37. ages identifiables figurant au programme d une ou plusieurs disciplines Elle permet de d velopper des savoirs des savoir faire et des savoir tre li s la gestion du projet ainsi que la socialisation des apprenants Pourquoi choisir une p dagogie de projet Pour donner du sens les l ves s engagent dans des activit s dont ils per oivent le sens ce qui renouvelle leur int r t pour l cole Pour apporter autrement des savoirs les actions n cessaires la r alisation du projet sont des moyens de mobiliser des savoirs acquis et de d velopper des connaissances nouvelles Renforcer la coh sion du groupe le projet permet de s ouvrir aux autres d autres institutions partager des comp tences confronter des avis 39 Des comp tences ee FRE BO a pu as de vie Un projet Faire quoi R aliser quelque chose de concret et le valoriser Accomplir une action ou une activit la valoriser A destination de qui A qui sera pr sent e la r alisation ou l activit soi les autres q p Pourquoi ce choix Pourquoi Quel probl me ou quel besoin est l origine de ce projet l v nement a t il provoqu le probl me Comment Planifier contraintes du calendrier date but e de r alisation date de pr sentation dates des tapes de r alisation bilan provisoire valuation du projet L valuation du projet Quoi valuer le projet le
38. aire 31 Ouverture TICE Des l ves comme les autres voyage motivation logiciels activit s avec l ves de coll ge assistante recherches sur avec des comp tences mobilit internet des r ussites ex compr hension etwinning orale L entr e par la t che Entr e par la Positiver co animation avec autre coll gue autre culture donner les moyens de la r ussite discipline ex f tes sans rabaisser les exigences utilisation de la langue comme outil de calendaires communication ancrage dans le concret Besoins de formation Du sens Evaluation formation continue PAF diff renci e 2 CA SH positive Difficult s Travail d quipe Un b n fice mutuel fatigue conseil de classe pour le professeur tout professeur peut il enseigner en RCS pour l l ve SEGPA r union volontariat parents professeurs g rer des probl mes comportementaux co intervention sentiment d isolement pas de notion d quipe Compte rendu de l atelier pratique d une langue vivante anim par Mme Leguil IA IPR d anglais et M Chevalier directeur de la Segpa de Stenay 1 Les textes r glementaires les objectifs En analysant les textes sur lesquels nous devons nous appuyer pour l enseignement des langues en Segpa nous constatons que les horaires de langue vivante sont les m mes que ceux du coll ge alors que les l ves sont en difficult cognitive et comportementale Quoiqu
39. aison de mat riaux dont les propri t s doivent susciter int r t et curiosit dans une d marche de r solution de probl me 3 Il s agit de la reprise de l exemple qui figure dans l article publi sur le site de l TA de la Meuse et intitul Enseigner les comp tences du socle Enjeux et mode d emploi d une nouvelle pratique cr er un contexte scolaire plus explicite clarifier les raisons pour lesquelles on crit en inscrivant cet acte dans un contexte de communication et d changes dans un projet qui lui donne sens et qui rend n cessaire la qualit du produit fini La cr ation de situations de communication authentiques offre l avantage de mettre en pr sence d interlocuteurs et de destinataires qui contraignent adapter le discours l infl chir et surtout d s le cycle 1 l expliciter Les l ves apprennent d eux m mes r tablir leurs propos revenir sur eux m mes condition d y tre invit s rendre M lanie curieuse de ce que font les autres de la mani re dont on fabrique les textes en jetant un regard sur les brouillons d crivains les esquisses les bauches Quoi de plus surprenant en effet que le faible int r t p dagogique prouv l cole pour les brouillons d crivains les bauches d artistes les notes les comptes rendus et les plans d exp riences alors m me que l on invite les l ves ne pas se contenter d un crit spontan qui fait figure
40. amique s essouffle si une partie de la classe d croche Que faire si l volution du projet loigne des objectifs d apprentissage initiaux Que fait l enseignant Quel type de bilan fait on la fin 36 Grille r ponse Tableau des dilemmes d une d marche de projet Questions classiques dans une d marche de projet viter A pr coniser Qui prend l initiative L enseignant si rien ne se passe spontan ment ou pas dans le sens des apprentissages vis s Les l ves un vrai projet part d eux Qui exerce le leadership Il est exerc spontan ment par l enseignant et les l ves qui en ont d j le go t et les moyens On encourage le prendre au moins par moments les l ves qui ont besoin de s affirmer et de construire des comp tences Que faire lorsqu on rencontre un obstacle cognitif On le contourne autant que possible pour ne pas perdre de temps Il est bienvenu et on prend le temps de l affronter Que faire lorsque l volution du projet marginalise certains l ves On le regrette on fait un geste symbolique mais le souci d avancer carte toute v ritable solution On s arr te pour analyser la situation et on propose des am nagements redonnant une place ces l ves Que faire si la dynamique s essouffle si une partie de la classe d croche Ceux qui y croient prennent e
41. approche concr te des m tiers l identification et l appr hension un niveau adapt des comp tences requises pour leur exercice l articulation entre les comp tences acquises dans l tablissement scolaire les langages techniques et les pratiques du monde professionnel l laboration progressive du projet d orientation de l l ve Moyens mettre en uvre pour pr parer l acc s une formation qualifiante circ 2009 activit s pratiques au niveau des plateaux techniques des Segpa stages d initiation en 4 me puis d application en 3 me mise en r seau d tablissements possible sous 4 formes Segpa Segpa Segpa LP Segpa section apprentissage Segpa CFA favoriser la diversification de l offre de formation et l optimisation des ressources humaines et mat rielles d un groupe d tablissements On pr cise que Ces diff rentes modalit s de pr paration l acc s une formation professionnelle doivent tre mises en uvre simultan ment afin de permettre chaque l ve de construire son projet personnel en explorant un large choix relevant tant des domaines des services que de ceux de la production de biens Les outils pr vus par le PDMF de 2008 Outils de mise en uvre En s appuyant sur un cahier des charges acad mique le parcours de d couverte des m tiers et des formations est construit par le chef d tablissement et l quipe ducative en y associant le
42. bjets C est l efficacit la rapidit et la performance qui l emportent d abord sur la lenteur l inattendu et le sublime Il n y a pas de spontan it culturelle lorsque le milieu familial y est tranger Or un parcours r ussi suppose la vis e consciente des fins poursuivies Aussi convient il d aider les l ves de SEGPA faire d un r el qui n est op rateur que pour l action un objet de repr sentation La p dagogie du projet a l immense avantage de favoriser ce d centrement en conduisant imaginer par anticipation les tapes vers la r alisation d un but Le d veloppement de la conscience des apprentissages ach ve la construction d une attitude plus distanci e Cela suppose bien entendu que chacune des situations d apprentissage s accompagne d une perception claire et explicite des comp tences travaill es et que la formation s organise en modules Le PIF n est pas seulement un outil de suivi c est aussi l instrument d une transformation Conclusion Toutes les activit s d enseignement en SEGPA sont tourn es vers un double objectif la ma trise du socle et l acc s une qualification de niveau V pour tous les l ves sans exception Mais cette ambition l gitime n est r alisable que si se met en place un accompagnement suffisamment fort Les enseignants de SEGPA ne peuvent r ussir seuls ce challenge Outre l quipe plurielle et stable constitu e des PE des PLP et des PLC il faudra y adjoindre le soutien de
43. c ses coll gues d un m me bassin et de servir d observatoire afin d entrevoir assez vite les sections qui vont tre satur es analyse des flux d l ves de la r partition dans les champs professionnels 2 Le programme d information et d orientation est construit par le chef d tablissement le Directeur de SEGPA et l quipe ducative les PP professeurs et COP puis pr sent pour validation par le CA CIO COMMERCY 48 PROGRAMME D INFORMATION ET D ORIENTATION ANNEE SCOLAIRE 2009 2010 R f rences aux comp tences attendues du socle commun S E G P A COLLEGE LES TILLEULS COMMERCY Niveaux Intitul de l action Intervenant P riode Tous Permanence Niveau COP Nov Juin niveaux Accueil des l ves et ou des parents en entretien individuel R union de travail avec les PP de chaque niveau COP 1 Trimestre Elaboration du programme EAO PP Diffusion d outils mise en place de classeurs Administration Rep rer et suivre des l ves en difficult 1 Examens individuels la demande COP Ann e 2 Participation au groupe d observation et de suivi des l ves en COP AS Ann e grandes difficult s GAIN Inf CPE Adm 3 Participation la MGI CIO Administration Ann e Participer l laboration du projet d tablissement Rep rage des indicateurs pertinents et des flux d orientation COP Administration Ann e Concertation quipe duca
44. cadre du PDMF l ann e de 4 est une ann e consacr e 42 essentiellement d couverte des voies de formations ce qui en r sum doit leur permettre de faire le lien entre tudes et m tiers Le PDMF est alors bas sur des activit s d information visites de diff rents tablissements de pr sentations ou de rencontres avec des l ves ou tudiants passer une journ e dans un lyc e un lyc e professionnel ou un CFA conna tre les diff rents tablissements d enseignement relevant autant de l ducation nationale que d autres minist res On voit donc bien que c est partir de ce moment que diff rent les PDMF Segpa et Coll ge Si la circulaire de 2006 se basait sur des activit s en ateliers des stages d initiation dans diff rents milieux professionnels qui permettent aux l ves de d velopper leurs go ts et aptitudes et d finir leur projet de formation ult rieure la cire de 2009 introduit le glissement vers la d couverte des champs professionnels 2 piliers majeurs de ce PDMEF dans cette circulaire de 2009 les activit s permettant la d couverte des champs professionnels D s la quatri me par la d couverte des champs professionnels les l ves s inscrivent dans la perspective d une formation qualifiante et dipl mante Pour lutter contre les repr sentations sexistes li es certains m tiers de l habitat notamment la d couverte de l ensemble des champs pr
45. ces publics de l emploi points d accueil des chambres consulaires etc Une association des anciens l ves de l tablissement 4 Difficult s et constats Si la volont affich e dans la circ 2006 139 tait de prendre en compte le devenir des l ves de Segpa lors de l laboration et de la r vision de la carte de l offre de formation des CAP en lyc e professionnel en CFA et en Erea l on peut constater aujourd hui que les 5 champs professionnels ne sont pas pr sents dans l offre des champs professionnels ou offre de formation d partementale et au del dans l offre de formation au niveau acad mique En ce qui concerne l exp rience de Commercy apr s seulement 1 ann e de recul il manque d j une offre dans le secteur paysager agricole en lyc e professionnel Un peu d utopie a fait du bien On pourra r ellement parler de projet personnel d orientation quand un l ve de Segpa pourra choisir une formation CAP qui ne d pende pas uniquement de facteurs externes contraignants tels que la recherche d entreprise d accueil la signature d un contrat pour ce qui est de l apprentissage ou du nombre de places disponibles dans les formations propos es en lyc e professionnel 44 Il nous reste donc beaucoup de chemin parcourir pour faire en sorte que les v ux d orientation mis par nos l ves ne soient pas des v ux pieux conduisant une orientation par d fau
46. cours des l ves leur r ussite d enrichir la conjugaison des enseignements g n raux technologiques et pr professionnels 9h15 9 h 45 la question du socle commun inscription de la SEGPA dans le socle M Wavelet Introduction Le socle pour tous et pour chacun traduit la ferme volont du l gislateur Loi d orientation et de programme pour l avenir de l cole du 23 avril 2005 et d cret 2006 830 sur le socle commun de connaissances et de comp tences du 11 juillet 2006 de mettre un terme aux sorties du syst me ducatif sans qualification qui sont facteurs de marginalisation de pr carit et d exclusion Les enjeux sont consid rables et vont bien au del de la seule insertion professionnelle puisqu il y va de l acc s la citoyennet et l espace social Le d put lorrain devenu ministre de l instruction publique Jules Ferry avait bien raison de se pr occuper il y a 130 ans de ce que nul n est cens ignorer Le socle c est d abord 7 piliers auxquels la circulaire du 24 avril 2009 donne consistance en les articulant tr s clairement aux enseignements adapt s Trois tapes jalonnent le parcours des l ves le palier 1 en fin de cycle 2 le palier 2 en fin de cycle 3 et le palier 3 en fin de 3 me ou l issue de la scolarit obligatoire Des valuations permettent de mesurer chacune des tapes l tat d avancement de la ma trise des comp tences du socle C est la raison d tre des valuati
47. de 5 me doit tre une ann e consacr e la d couverte des m tiers Le parcours est jalonn tapes m tiers de la 5 au lyc e notion d finir qu est ce c est pour vous Ce parcours prend appui sur Oles enseignements la d couverte des m tiers inscrite dans l activit p dagogique des enseignants La contribution des diff rentes disciplines peut tre coordonn e en tant que de besoin par le conseil p dagogique Oles heures de vie de classe mise en uvre des activit s encadr es li es ce parcours Coordonn es par le professeur principal elles peuvent ventuellement tre annualis es pour plus d efficacit les actions ducatives existantes mises en uvre aux niveaux acad mique et d partemental ou les actions sp cifiques de l tablissement semaine cole Entreprise semaines de la presse de la science actions d ducation artistique et culturelle contributions des branches professionnelles nationales etc les modalit s vari es de contact avec le monde de l entreprise et du travail visites d information in situ rencontres avec des professionnels carrefours m tiers etc les s quences d observation en milieu professionnel en contradiction avec les dispositions pr vues dans la circulaire 2003 134 sur les conditions d accueil d l ves en entreprises obligatoirement en 4 ou 3 me accompagnement ducatif 2 2 En d m Dans le
48. difficult Analyse des r sultats scolaires trimestre outil possible Etoile Pr sentation des champs professionnels aux 5 par les 4 me Cibler et identifier les difficult s pour apporter une aide efficace selon la nature du probl me A7 02 A6 10 La conscience de ses droits et de ses devoirs A7 03 52 NIVEAU 4e Objectif g n ral Favoriser la connaissance de l environnement conomique social et faire le lien avec la repr sentation des m tiers Conna tre un ou i plusieurs m tiers dans son contexte professionnel et prolonger par la connaissance du fonctionnement d une entreprise Objectifs sp cifiques Action Op rationnalisation R f rence Intervenant P riode Socle Commun 4 Comprendre le fonctionnement d une 2 x 1 semaine de stage en A7 03 P P ADM Ann e entreprise des m tiers qui y sont exerc s entreprise recherche d un stage A7 01 Volont de se et largir au secteur d activit pr paration et exploitation de ce prendre en charge stage personnellement livret de stage 5 Etablir la relation Formation Emploi la connaissance des qualifications et Pr sentation des d bouch s l insertion professionnelle professionnels des entreprises A7 03 COP ANPE par une intervention de l ANPE A7 05 CM CM afin de faire le lien avec les Comp tence 7 qualifications professionnelles 6 Connaissance plus approfondie de plusieurs m tiers
49. dirais oui parce que ca permetteras de prendre l air et de s amuser un peu que de rester enferm chez sois et de s enuiyer et je profiterais des activit e qui as l a bas et aussi pour me reposer et sa changerais que d etre ou tu habite et moi je me baignerais presque tous les jour El ve 2 Non je refuse parce que je n aime pas faire des voyages et aller dans l espace Et je n aime pas les fus es ca peut exploser ca peut s arr ter de monter dans l espace j aime pas d couvrir les planette les toille et je me demande quoi sa saire de regarder la terre les autre planette et les ttoilles en pluse je l ai d j vu la t l et puis ca me donne le v rtige El ve 3 Je n acepterai pas car j aime pas tre dans l espace Mais aussi d avoir peur mais aussi je trouve que c est pas interesent d aller dans l espace Et j aimerais pas mettre leur tennus qui mettre dans l espace Sa doit tennir chaud Mais aussi d avoir le vertige Et de tre malades Commentaire Ces trois l ves savent utiliser leurs connaissances pour mieux crire P1 utiliser des mots pr cis pour s exprimer P1 crire de mani re autonome un texte de 5 10 lignes P1 Ils sont donc en phase de construction des comp tences des paliers 2 et 3 Ils m lent des degr s divers et de 9 mani re implicite le discours au r cit Ils savent ce qu
50. e dans la progression des activit s au sein de l tablissement Il apporte et met disposition ses comp tences plus sp cifiques dans la construction identitaire des adolescents l ves et la projection dans l avenir n cessaire aux moments cruciaux de prise de d cision de choix de formation entretiens individuels Le COP peut apporter sa participation dans les trois dimensions qui visent la capacit s orienter tout au long de la vie 46 Les connaissances capacit s attitudes La connaissance des m tiers des formations et les aptitudes intellectuelles physiques conditions de travail qui y sont aff rentes Acquisition d un certain degr d autonomie et d initiative pour effectuer des choix et les moyens pour aboutir ces choix La d couverte des m tiers et des formations Conna tre l environnement conomique l entreprise les m tiers de secteurs diff rents et de niveaux de qualification diff rents pour tablir le champ des possibles pour eux l ves de SEGPA L auto valuation et la connaissance de soi S auto valuer concernant les points forts et faibles au niveau scolaire Mieux se conna tre en cernant ses int r ts professionnels en lien avec sa personnalit D velopper des attitudes fondamentales concernant la motivation la confiance en soi le d sir de r ussir et de progresser Choisir un parcours de formation premi re tape
51. e institutionnelle la formation des ma tres Vigneux Matrice 1994 HEVELINE E ROBBES B D marrer une classe en p dagogie institutionnelle Paris Hatier 2000 CASANOVA R dir CELLIER H ROBBES B Situations violentes l cole Comprendre et agir Paris Hachette Education 2005 para tre en juillet 11 h 00 11 h 30 le parcours de formation qualifiante le passeport SEGPA LP Mme Peretti IEN ET 2 L autorit appartient aux p re et m re pour prot ger l enfant dans sa s curit sa sant et sa moralit Code civil article 371 2 La carence dans l exercice de ces fonctions peut tre une cause du retrait de l autorit parentale article 378 1 30 Journ e de formation SEGPA Meuse 18 novembre 2009 Apr s midi Ateliers 14 h 00 16 h 00 2 La pratique d une langue vivante Mme Leguil IA IPR anglais M Chevalier T moignages SEGPA Attitude du professeur remise en question n cessaire croit en l l ve progr s possibles D marche activit s vari es place de l oral ambition du professeur respect de aide l l ve r activation juste exigeant transparent explicite enthousiaste Supports Plaisir Activit s manuels attractifs communication d fi norme du professeur et de jeux de r le supports motivants l l ve jeux chanson r le de l objet musique de la langue du dire au f
52. e pilier 7 et en partie avec le pilier 6 58 39 OBSERVATIONS ET DEBAT SUR LA QUESTION DE L ORIENTATION EN SEGPA Pour plusieurs personnes pr sentes il y a collision entre les contraintes de l orientation li es aux comp tences de l l ve l offre existante et le projet personnel de l l ve Peut on alors encore parler de projet personnel On a le sentiment de formater la demande l offre Peut on viter cela Il semble que non Mais cela peut poser probl me l enseignant au directeur de SEGPA N anmoins quand un choix d orientation est inaccessible il est utile d expliquer et de montrer l l ve pourquoi et dans la mesure du possible de travailler avec l l ve autour des secteurs ou m tiers qui se rapprochent de son projet initial Il faut aussi envisager de permettre l l ve de d couvrir concr tement les exigences de tel ou tel m tier rencontre d un professionnel stage en situation recherche sur le m tier Dans le m me sens est regrett e l absence de formation qualifiante en lyc e professionnel public pour les activit s li es l environnement espaces verts agriculture alors que la demande existe chez les l ves de SEGP
53. e vivre l acte d crire comme une simple habitude en automatisant cette pratique 12 Les principaux l ments de math matiques GEOMETRIE 1 trimestre P1 P2 P3 2e trimestre P1 P2 P3 P1 3e trimestre P2 P3 Utiliser sa r gle pour tracer ou prolonger un trait droit v rifier un alignement Avoir recours aux instruments pour v rifier la nature d une figure Entretenir la pratique de construction g om trique l aide de logiciels Savoir reconna tre de mani re perceptive et nommer les figures planes carr rectangle triangle Conna tre les figures planes carr rectangle losange triangle triangle rectangle cercle Conna tre et repr senter des figures g om triques et des objets de l espace Percevoir et reconna tre quelques relations et propri t s g om triques Savoir d gager quelques propri t s de leur observation Utiliser leurs propri t s Utiliser un gabarit pour tracer ou v rifier un angle droit Utiliser un gabarit ou une querre pour construire la droite perpendiculaire une droite donn e passant
54. en les correspondances entre les valeurs les pratiques les habitudes et les loisirs La chimie des attitudes des capacit s et des connaissances donne lieu une pluralit myst rieuse d itin raires cognitifs Ainsi il ne suffit pas un individu aussi brillant soit il de savoir construire un mur pour qu il le fasse aussi droit qu un simple ma on Il est des gestes qui pousent les formes avec aisance parce qu ils appartiennent un ensemble de r f rences communes une certaine repr sentation du monde dont l efficacit rel ve du mim tisme L homme tant un tre attach le solide l utile le v cu l exp rience corporelle importent davantage pour certains tandis que pour d autres il n y a de stimulation qui vaille que celle de l esprit On ne s tonnera donc pas que des adolescents de SEGPA fabriquent des heures durant dans un climat d extr me concentration des mouches pour la p che ou bien encore que des l ves jug s instables fassent preuve d une attention exceptionnelle face des jeux vid os assis longuement devant un simple clavier Leur propension privil gier la t che mat rielle sur la t che cognitive le concret sur l abstrait que l on retrouve chez les l ves de PIRL Programme International de Recherche en Lecture pour valuer les enfants de 10 ans PISA Programme International pour le Suivi des Acquis des l ves pays de l OCDE valuation des performances des syst mes ducati
55. ent l gard de la famille qui s exprime r guli rement par une relation conflictuelle C est pourtant cette relation conflictuelle qui permet la n cessaire affirmation de soi et la reconnaissance de son existence ind pendante par les autres De quoi a besoin l adolescent pour se construire Jacques LEVINE Pour construire son identit entrer dans la vie comme un tre individu autonome l adolescent a besoin 22 d tre reconnu d un minimum de reconnaissance du Moi de se sentir suffisamment accept et de sentir qu il a de la valeur du pouvoir sur son nvironnement sur les autres une place de se comprendre de se conna tre l oppos de se sentir clat de trouver du sens le sens exista pas en soi chacun doit donner du sens de faire un travail d int gration par rapport aux d faites aux dommages subis et aux changements ue la vie impose d avoir un Moi cr diteur les c t s positifs l emportent sur les cot s n gatifs 5 Q Il a besoin aussi d tre cout d tre consid r comme un interlocuteur valable de se sentir compris dans sa logique dans ce qui se joue dans son espace int rieur d tre aid dans la recherche des solutions possibles dans un avenir au del du moi accident r sent TD que de besoins Recensons sans hi rarchiser Un ado a besoin de sens
56. ent Marie Claire BRISSET Premi rement ils n ont pas la m me vision que les adultes du temps et exigent des solutions imm diates des probl mes qui peuvent nous para tre relever du long ou moyen terme Or cette dissonance peut les troubler tr s fortement Deuxi mement les adolescents ne donnent pas la m me dimension que nous ce qui les concerne Un chec scolaire par exemple peut rev tir une importance restreinte pour un adolescent et une importance tr s grande pour la famille du fait que celle ci se projette diff remment dans l avenir La situation inverse est galement possible Une troisi me discordance est due aux diff rences dans la mani re dont les adolescents et les adultes se projettent dans l avenir ce qui est souvent source d angoisse pour les adultes La quatri me discordance est due l hypersensibilit des jeunes aux conflits de toute nature qu il s agisse de peines de coeur de conflits avec la famille les enseignants les autres adultes ou les autres enfants Les adolescents sont souvent affect s par ces conflits de mani re disproportionn e Enfin et c est la derni re discordance les adolescents prouvent un besoin structurel de s opposer Si les adultes savent que cette tendance est constitutive de cet ge de la vie ils estiment n anmoins qu elle prend souvent des dimensions excessives Ces changements divers s accompagnent d un besoin accru d ind pendance notamm
57. er la synth se pour chaque l ve de ces tapes de d couverte Pour la circulaire de 2009 les 2 ou 3 stages d application en classe de troisi me ont principalement pour objectif l articulation entre les comp tences acquises dans l tablissement scolaire et les langages techniques et les pratiques du monde professionnel Il ne s agit donc pas de participer en priorit la d finition du projet d orientation mais de compl ter les enseignements en les ancrant dans la r alit du monde professionnel alors que la circulaire de 2006 tait plus pr cise sur le r le que pouvaient jouer les stages d application dans la construction du projet d orientation Par ailleurs une valuation r alis e la suite des stages d application effectu s en 3e doit permettre d valuer entre autres la capacit de l l ve se situer dans son parcours de formation en prenant en compte des l ments que l ducation l orientation progressivement mise en uvre depuis son entr e en Segpa lui a fait d couvrir 3 MOYENS ET OUTILS Le travail de d couverte des m tiers et des formations doit progressivement permettre aux l ves de pr ciser leur repr sentation des m tiers d envisager l acc s des formations qui rel vent d autres champs professionnels que ceux propos s dans leur tablissement 43 Conditions pour un projet d orientation coh rent et r aliste circ 2009 une
58. er l oral comme l crit dans un vocabulaire appropri et pr cis Prendre la parole en public Participer en classe un change verbal en respectant les r gles de la communication Prendre part un dialogue prendre la parole devant les autres couter autrui formuler et justifier un point de vue Prendre part un dialogue un d bat prendre en compte les propos d autrui faire valoir son propre point de vue La ma trise de la langue fran aise LIRE 1 trimestre P1 P2 P3 2 trimestre P1 P2 P3 3 trimestre P1 P2 P3 Lire seul voix haute un texte comprenant des mots connus et inconnus Lire haute voix avec aisance un texte Lire haute voix de fa on expressive un texte en prose ou en vers D gager le th me d un paragraphe ou d un texte court D gager le th me d un texte D gager l id e essentielle d un texte lu ou entendu Lire seul et couter lire des textes du patrimoine et des
59. es d orthographe et de grammaire ainsi qu la connaissance du vocabulaire Utiliser les principales r gles d orthographe lexicale et grammaticale Ecrire de mani re autonome un texte de 5 10 lignes R diger un texte d une quinzaine de lignes r cit description dialogue texte po tique compte rendu en utilisant ses connaissances en vocabulaire et en grammaire R diger un texte bref coh rent construit en paragraphes correctement ponctu en respectant des consignes impos es Commencer utiliser l ordre alphab tique Savoir utiliser un dictionnaire papier ou num rique Utiliser des dictionnaires imprim s ou num riques des ouvrages de grammaire ou des logiciels de correction orthographique 4 me SEGPA PRODUCTION D ECRIT 1 Poccasion du lancement d un nouveau satellite vous gagnez un voyage dans l espace Acceptez vous le voyage ou le refusez vous Vous exposerez vos raisons en une dizaine de lignes Votre texte sera crit en passant des lignes en respectant la ponctuation et l orthographe El ve 1 Si on me propos un voyage je
60. es multiplications simples Calculer mentalement en utilisant les 4 op rations Mener bien un calcul mental la main R soudre des probl mes relevant de l addition de la soustraction et de la multiplication R soudre des probl mes relevant des 4 op rations Choisir les op rations qui conviennent au traitement de la situation tudi e Utiliser les fonctions de base de la calculatrice Utiliser une calculatrice Mener bien un calcul avec une calculatrice avec un ordinateur 15 Les principaux l ments de math matiques ORGANISATION ET GESTION DES 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre DONNEES P1 P2 P3 P1 P2 P3 P1 P2 P3 Se rep rer sur une droite gradu e de 1 en 1 de 10 en 10 Se rep rer sur une droite gradu e et dans un plan quadrill E L Se rep rer dans l espace proche en utilisant un sch ma un plan une maquette Se rep rer dans l espace utiliser une carte un plan un sch ma
61. eux comprendre des mots familiers et des expressions tr s courantes au sujet de moi m me de ma famille et de l environnement concret et imm diat si les gens parlent lentement et distinctement Je peux comprendre des expressions et un vocabulaire tr s fr quent relatifs ce qui me concerne de tr s pr s par ex moi m me ma famille les achats l environnement proche le travail Je peux saisir l essentiel d annonces et de messages simples et clairs Je peux comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilis et s il s agit de sujets familiers concernant le travail l cole les loisirs etc Je peux comprendre l essentiel de nombreuses missions de radio ou de t l vision sur l actualit ou sur des sujets qui m int ressent titre personnel ou professionnel si l on parle d une fa on relativement lente et distincte Lire Je peux comprendre des noms familiers des mots ainsi que des phrases tr s simples par exemple dans des annonces des affiches ou des catalogues Je peux lire des textes courts tr s simples Je peux trouver une information particuli re pr visible dans des documents courants comme les petites publicit s les prospectus les menus et les horaires et je peux comprendre des lettres personnelles courtes et simples Je peux comprendre des textes r dig s essentiellement dans une langue courante ou relative mon travail Je peux comprendre la
62. fs tous les 3 ans depuis 2000 lyc e professionnel selon l ancien CO psy devenu universitaire Aziz Jellab 1 conditionne tr s t t leur mani re d tre l cole Mais ce rapport sp cifique au savoir n est pas synonyme d incapacit ou de d ficience il est l expression d une diff rence La logique du PIF C est pourquoi les l ves de SEGPA ne peuvent acc der au palier 3 du socle que dans le cadre d un parcours de formation qui s chelonne de la 6 me SEGPA la seconde ann e de CAP Il n existe pas au demeurant de progression pr tablie Le partage entre les comp tences acqu rir au sein de la SEGPA et celles construire en LP n est pas pr tabli Personne ne peut pr tendre savoir l avance ce qu un l ve va pouvoir ma triser un temps T Cela ne rel ve pas d une didactique mais du Projet Individuel de Formation Le PIF l emporte sur toute autre logique il sert de guide de sorte que l on pourrait avec humour r sumer les choses ainsi travaillons au PIF Bien s r le r le des enseignants est d accompagner chacun des l ves dans la construction de son projet de formation Comment peuvent ils le faire La circulaire n 2009 60 du 24 04 2009 dans ses orientations p dagogiques pour les enseignements g n raux et professionnels adapt s dans le second degr pr conise de d velopper une prise en charge personnalis e qui repose sur la cr ation d un climat de confiance d un contexte stimulant restau
63. g re car les l ves sont oblig s de r p ter plusieurs fois les phrases en anglais jusqu au moment o ils se font comprendre Ce m me coll ge utilise l informatique avec le logiciel Quizztop avec CD et couteurs sur 3 niveaux A la Segpa de Stenay les 2 classes de 4 et 3 ont une heure de cuisine technique culinaire en anglais accompagn s du professeur d anglais en co intervention avec la coll gue d atelier qui ne conna t pas la langue L objectif final est de proposer un repas avec des coll gues d anglais sous forme de jeu de r le Le th me de la cuisine envoie aussi les l ves travailler au CDI avec la professeur documentaliste sur des sujets culturels ceux ci pr sentent ensuite le fruit de leurs recherches aux 6 mes de l tablissement Une semaine sur deux pendant une heure cette m me classe est s par e en deux groupes pour travailler les activit s orales d une part et des exercices crits d autre part L utilisation de supports diff rents en compr hension ou expression orale chanson film comptine jeu du pictionary par exemple permet nos l ves qui ont souvent des probl mes d abstraction de se rendre compte qu ils peuvent couter et restituer un message sans passer par l crit et qu ils utilisent leurs cinq sens pour appr hender une situation Ils appr cient galement d endosser une autre identit lors d un jeu ou tout au long de l ann e car c est parf
64. il en soit l objectif vis est l obtention du niveau A2 palier 3 pilier 2 du Socle commun de connaissances et de comp tences en faisant r f rence au bulletin officiel du 30 avril 2009 niveau qui doit tre vu comme un but atteindre sur 4 ans de la 6 la 3 puis au lyc e professionnel Il est int ressant de voir comment la langue vivante peut tre utilis e comme un vecteur de r ussite Les outils de communication permettent de remotiver l l ve et travailler sur l estime de soi L int r t est de d velopper les comp tences langagi res et les comp tences g n rales individuelles que ce soit des connaissances capacit s et attitudes Les cinq activit s langagi res terme plus appropri que comp tences car englobant davantage de notions sont mises en coh rence avec les descripteurs parler comprendre et crire Les exigences vont tre diff rentes suivant les niveaux alors que les consignes sont les m mes par exemple le niveau Al concerne davantage des mots l A2 des phrases simples abordant des sujets familiers et le niveau B1 se situant au stade d une plus grande abstraction 2 Exp riences men es dans les SEGPA du d partement La Segpa de Commercy a le projet d envoyer une classe de troisi me en voyage en Angleterre sur une dur e d une semaine 8 l ves sur 12 sont d j partants La pr sence d une assistante leur 32 permet une mise en situation r elle avec la langue tran
65. it et de comp tence faire autorit L autorit est avant tout une capacit fonctionnelle faite de savoirs que d ploie la personne dans l action dans un contexte pr cis Ainsi l autorit se construit dans un va et vient constant avec l action en situation avec le faire L autorit n est donc jamais acquise une fois pour toutes Elle s tablit en situation dans un r glage constant et pr caire entre ces trois dimensions d tre avoir et faire L autorit est une relation statutairement asym trique il y a des statuts diff rents dans laquelle l auteur disposant de savoirs qu il met en action dans un contexte sp cifi manifeste la volont d exercer une influence sur l autre reconnu comme sujet en vue d obtenir de sa part et sans recours la contrainte physique une reconnaissance que cette influence lui permet d tre son tour auteur de lui m me Mutuelle n goci e la reconnaissance constitue l l ment essentiel du processus de l gitimation de l autorit L autorit est par essence ducative Trois logiques pour r fl chir autorit dans la relation enseignants parents La logique de d fiance Dans les discours des enseignants j ai relev assez fr quemment quel que soit le niveau scolaire des l ves le constat d un d ficit de l autorit des parents Par exemple l entr e l cole maternelle certains parents n arriveraient plus poser de
66. it li e celle des individus ce qui est l exact contraire de la logique de la note et du classement qui mesure les carts c est dire ce qui disjoint et la construction du module de 2 heures d aide sp cifique L volution des PIF doit tre la priorit des concertations des quipes enseignantes tandis que les directeurs de SEGPA devront pr senter chaque ann e un bilan de chacun des PIF tat des progr s accomplis par chacun des l ves dans la construction des comp tences du socle et tat d avancement du projet de formation professionnelle 1 Aziz Jellab Scolarit et rapport aux savoirs en lyc e professionnel PUF 2001 2 Tobie Nathan L influence qui gu rit Odile Jacob 1994 L un des postulats de ce psychiatre est de consid rer les tres humains comme fondamentalement attach s des langues des mani res de faire des lieux de sorte que leur salut vient non pas d une rupture des liens comme nous le sugg re l id ologie occidentale qui ne con oit de sujet lib r que comme d li mais de leur jonction rendant n cessaires les rituels De l le malaise ressenti l cole par ceux qui en sont culturellement les plus loign s immigrants et milieux d favoris s Le suivi de la construction des comp tences essais d illustration Pour assurer le suivi du parcours des l ves le minist re envisage de produire un livret de comp tences synth tique qui permettrait un positionnement des l ves relativement aux
67. la paire 15 paires du mod le femme phase II 27 euros la paire 17 paires du mod le enfant entra nement 15 euros la paire Calcule le montant total de la facture Probl me n 1 Chaque enfant auras 115 05 784 6 115 05 Op ration en ligne Probl me n 2 17 X 24 408 13 X 33 429 15 X 27 405 17 X 15 255 gal 1497 euros montant de la facture 1497 euros Commentaire Cet l ve ma trise l utilisation des techniques op ratoires des 4 op rations sur les entiers P3 connait et utilise les d cimaux P2 P3 et choisit les op rations qui conviennent au traitement de la situation donn e P3 En revanche il ne sait pas encore justifier et appr cier la vraisemblance d un r sultat P2 De mani re g n rale les l ves de SEGPA ont une mauvaise image d eux m mes et se m sestiment Souvent englu s dans un v cu pragmatique et r p titif ils ne cherchent pas conceptualiser partir d objets absents manipuler des symboles isoler abstraire d duire ou rep rer des mod les op ratifs par del les situations r organiser les constituants d un texte croiser des informations et op rer des d ductions partir d l ments implicites Leurs difficult s ne viennent pas d une insuffisance d outillage mais de la quantit et de la qualit des exp riences langagi res et logiques dont ils ont b n fici et auxquelles leur mode de vie les a 17 cond
68. lier 1 M lanie sait utiliser ses connaissances pour crire un texte court utiliser des mots pr cis pour s exprimer orthographier correctement certaines formes conjugu es respecter certains accords entre le genre et le nombre et le sujet et le verbe et elle sait crire de mani re autonome un texte Au palier 2 elle peut si on l y invite utiliser ses connaissances pour r fl chir sur un texte mieux l crire orthographier correctement un texte simple de dix lignes et r diger un texte d une quinzaine de lignes Elle doit pouvoir progressivement dire comment elle s y est prise de mani re expliciter ses propres strat gies et pr ciser de quelles comp tences et de quels outils elle a besoin L usage du traitement de texte la confortera dans cette voie Ce faisant elle passera d une criture faite de jets de mots une criture projet e anticip e r pondant un dessein la fois s mantique et linguistique Le faire deviendra savoir faire Il conviendra aussi de la mettre en confiance de l encourager et de cr er un climat de classe serein dans lequel la faute n en est pas une puisqu elle n appara t que comme une hypoth se non v rifi e Il faudra l aider modifier son rapport la langue de sorte qu elle ne l appr hende plus comme un ensemble d l ments juxtapos s que l on peut nommer et dont on peut appr hender les variations de mani re abstraite mais comme la construction et la combin
69. mises et ceci depuis l enfance Le d veloppement de l individu tout comme son ducation est un continuum Ne voir dans l adolescence qu une s rie de bouleversements et de ruptures laisse penser qu cet ge tout peut tre reconstruit alors qu il s agit simplement d une mise l preuve de la solidit de la construction ant rieure La mise en place de limites et de rep res d s l enfance permet l individu 19 de r sister aux coups de boutoir de l adolescence L adolescence en 2008 On consid re aujourd hui que l adolescence est une p riode de la vie qui se situe entre 12 et 25 ans Interminables adolescences Anatrella 1999 L entr e plus tardive dans le monde du travail et dans une relation de couple entra nent un allongement de l adolescence L adolescent d aujourd hui vit beaucoup dans un monde virtuel tant pour s isoler des adultes que pour se retrouver avec ses pairs Internet jeux vid os t l phone portable il est tr s d pendant des nouvelles technologies Quelques caract ristiques de l adolescence prendre en compte quand on est enseignant Les comp tences cognitives de l adolescent Pour Piaget l adolescent entre 12 et 15 ans acc de au stage de la pens e formelle et acquiert le raisonnement hypot tico d ductif Il manipule les concepts et les hypoth ses et apprend raisonner partir d informations donn es et d duit de mani re
70. n L adolescent commence prendre de la distance au sens propre comme au figur Comment tre original sans renier ses origines tel est l enjeu pour l adolescent explique Philippe Jeammet Ce qui signifie que Les images parentales de l enfance sont rejet es Il a besoin de devenir un individu autonome un tre unique L angoisse g n r e par cette p riode de changement est difficilement g rable s il ne sent pas rassur estim et valoris Il doit investir d autres personnes au niveau libidinal il peut s agir d un parent substitutif ducateur professeur ami des parents Le plus souvent c est dans le groupe de ses pairs qu il cherche des relations amicales capables de lui procurer un sentiment de s curit et de confiance r ciproque L importance prise par les amis permet l adolescent de d couvrir un autre type de relations sociales moins hi rarchiques et plus d mocratiques Il construit avec eux un syst me de valeurs et de normes autre que celui du mod le familial 21 Adolescent et crise d adolescence quelques chiffres Globalement seuls 25 30 des adolescents sont pris de diverses mani res dans la spirale d une crise qu ils ne ma trisent plus Troubles du sommeil G 42 5 F 53 7 D sesp r s en pensant l avenir G 17 7 F 26 4 D prim s G 96 F 23 3 Nerveux G 31 1 F 43 7 Les discordances entre l adolescent et son environnem
71. n charge l ensemble des t ches sous le regard indiff rent ou ironique des autres On ren gocie avec l ensemble et le cas ch ant on renonce poursuivre ou on red finit le projet Que faire si l volution du projet loigne des objectifs d apprentissage initiaux On se dit qu il faut continuer tout prix que la r ussite prime sur les acquis On rappelle une contrainte didactique on am nage le projet en cons quence Que fait l enseignant Il est au centre de la d marche tout s organise autour de lui Il observe conseille joue le r le de m diateur ou de personne ressource Quel type de bilan fait on la fin On value la r ussite l accueil du public la satisfaction des acteurs On analyse la d marche on cherche expliciter ce que chacun a appris 37 tiquettes r ponses L enseignant si rien ne se passe spontan ment ou pas dans le sens des apprentissages vis s Les l ves un vrai projet part d eux Il est exerc spontan ment par l enseignant et les l ves qui en ont d j le go t et les moyens On encourage le prendre au moins par moments les l ves qui ont besoin de s affirmer et de construire des comp tences On le contourne autant que possible pour ne pas perdre de temps Il est bienvenu et on prend le temps de l affronter On le regrette on fait un geste symbolique mais le souci d
72. ne demande de respect besoin d int r t et de consid ration La logique de compl mentarit Devant le constat qu ils font du d ficit d autorit ou de la difficult des parents l exercer certains enseignants essayent de donner des conseils aux parents d autres indiquent qu il y a tout un travail ducatif mener l cole et acceptent plus ou moins de le faire c est plut t mieux admis l cole maternelle qu au coll ge ou au lyc e D autres encore disent qu ils ont besoin des parents pour donner l enfant des bases ducatives et qu apr s c est plus facile pour eux l cole La relation d autorit mise en place dans la famille profite ainsi l cole et r ciproquement A condition que les droits et les devoirs de chacun soient respect s L encore les textes officiels r gissant les relations entre les parents et l cole sont la base commune indispensable d finissant les droits et devoirs r ciproques Pour terminer je donnerai l exemple de la fonction ducative de s curit et de protection qui illustre mon sens cette logique de compl mentarit l uvre La fonction ducative de s curit et de protection rel ve de l autorit parentale ainsi qu elle est 29 d finie par le Code civil N anmoins elle ne peut pas tre minimis e et encore moins ignor e par l cole Aucun parent n accepterait que son enfant ne soit pas prot g ni en s
73. ofessionnels Objectifs sp cifiques Action Op rationnalisation R f rence Intervenant P riode Socle Commun Suivi des l ves en difficult Trier les informations utiles A4 01 Attitude critique et P P 2 Trimestre D couvrir des m tiers savoir les les cat goriser pour identifier les r fl chie vis vis de d crire les caract riser les diff rents descripteurs l information disponible classer C 1 D gager l id e essentielle d un texte lu ou entendu Identifier et remettre en cause les Orientation des filles et mixit A4 01 st r otypes et les repr sentations des choix clip m tier jeux de A6 03 P P spontan es r le d bat journ e A6 02 d information Pilier 6B Se pr parer la vie de citoyen D velopper l esprit critique Apprendre se conna tre Fiche qualit s personnelles A6 01 P P les qualit s personnelles mettre en Qualit s professionnelles lien avec les qualit s professionnelles 3 Trimestre Identifier des int r ts professionnels Questionnaire d int r ts A6 01 COP et aider au choix des champs DMI pour cibler des centres A7 06 professionnels en 4 d int r ts ou largir les horizons professionnels 51 Objectifs sp cifiques Action Op rationnalisation R f rence Socle Commun Auto valuation de ses connaissances et acquis scolaires Conna tre son environnement 3 Suivi des l ves en
74. ofessionnels concerne indistinctement gar ons et filles les stages en entreprises qui participent la d couverte des activit s professionnelles et des m tiers l acquisition d attitudes sociales et professionnelles ainsi qu l appr hension un niveau adapt de connaissances techniques 2 stages d initiation de 2 x 1 semaine dans des champs professionnels diff rents en classe de quatri me ont principalement pour objectif la d couverte de milieux professionnels par les l ves afin de d velopper leurs go ts et leurs aptitudes 2 3 En 3 me Pour la circulaire de 2006 c est au cycle d orientation que les l ves pr parent la poursuite ult rieure d une formation dipl mante en recherchant la solution la plus appropri e dans une offre diversifi e de structures de dispositifs et de formations C est au niveau de la classe de 3 me que diff rent les textes au niveau des moyens mis en uvre par la Segpa pour permettre de construire son projet personnel d orientation Le PDMF pr voit en classe de troisi me la s quence d observation en milieu professionnel qui concourt la r flexion et l approche positive de l orientation Elle peut tre compl t e par d autres actions qui permettent au coll gien de s informer sur les structures de formation sur les m tiers et les formations Une chose retenir l id e d un entretien personnalis d orientation qui doit contribu
75. ois un moyen d vacuer une souffrance v cue L oral met galement en relief la musique de la langue anglaise que ce soit en m morisant une phrase ou en dialoguant avec l assistant e et en r p tant un message jusqu ce qu il soit compris La question r currente de nos l ves quoi a sert d apprendre de l anglais peut tre en partie satisfaite en amenant nos l ves du dire au faire 3 Enseigner l anglais en SEGPA quel professeur Qu est ce qu un professeur cr dible Tout d abord au premier contact avec une classe de Segpa il y a un v ritable choc des cultures dans un climat parfois tendu et cela oblige se remettre en question Le professeur doit montrer l image d une personne juste exigeante enthousiaste explicite dans les r sultats attendus il doit croire la r ussite de ses l ves et les respecter dans la qualit du travail qu il leur demande Le travail d quipe est essentiel que ce soit lors de co interventions de conseils de classe de r unions de concertation ou de r unions parents professeurs sans oublier les formations sp cialis es le 2 CA SH ou la formation continue avec le PAF Il est essentiel de partager des id es et des savoirs entre coll gues Il serait int ressant de mettre en place une liste de diffusion 33 34 Al A2 valider pour le DNB B1 palier vis en fin de 3 me HTOSZEHr7m lt OC0n couter Je p
76. ons CE1 CM2 de fin de 3 me ou de CAP Le droit de ma triser le socle L ambition du socle commun serait elle hors de port e des l ves de SEGPA Ne faut il pas revoir les choses la baisse en se limitant aux deux premiers paliers Une premi re approche de la notion d adaptation a consist imaginer un programme sp cifique disjoint du programme du coll ge L l ve de l enseignement adapt avait une identit propre une nature particuli re C tait la logique de l ducation sp ciale qui a longtemps pr valu dans l AIS Dans cette perspective dont nous sommes encore les h ritiers ce qui vaut pour les uns ne vaut pas pour les autres L existence des diff rences dans les mani res d tre et d apprendre justifiait de dissocier la structure qui les accueillait de celle des autres tel point que l on a pu imaginer des SES Sections d ducation Sp ciales simplement annex es aux coll ges En r alit la s lection ainsi op r e n est autre qu un cr mage social progressif L enseignement adapt se situe alors la marge de l enseignement habituel et le socle lui semble inaccessible La seconde approche qui lui est connexe fait de l enseignement adapt un enseignement l mentaire continu La SEGPA se primarise et le socle n est envisageable que pour les paliers 1 et 2 L adolescent qui peine lire crire et compter est assimil l enfant qui construit les premiers apprentissages Or rien ne permet de penser
77. opre id e sur la question Mendel On le voit la question de l autorit alimente les d bats de soci t dont la t l vision est l un des vecteurs essentiels le pensionnat de Chavagnes Star Academy elle fait r agir de nombreux responsables et acteurs ducatifs pour ne citer qu un exemple la modification apport e par le ministre FILLON d but novembre la circulaire N 2000 105 du 11 juillet 2000 relative au r glement int rieur dans les EPLE punition collective travail suppl mentaire consid r comme punition possible Plus concr tement dans les relations entre l cole et les parents et je parlerai plus pr cis ment des relations enseignants parents puisque ma recherche de th se s int resse l autorit des enseignants j ai rep r diff rentes logiques qui peuvent tre l uvre logique de d fiance logique de d pendance logique de compl mentarit Avant d aborder ces trois logiques il me para t indispensable de revenir sur ce qu est autorit d essayer de la d finir ce que j ai fait partir de l tymologie du terme autorit x Red finir l autorit L autorit n est pas un ph nom ne naturel au sens o certains en auraient et d autres pas Elle est un ph nom ne la fois psychologique et social au fondement de toute relation humaine Marcelli On ne peut ni s en passer ni revenir des formes o l autorit tait confondue avec le pouvoir c
78. ortement ou relativement un retard mental global C est la raison pour laquelle l orientation en SEGPA ne rel ve plus des commissions d ducation sp ciale L arr t du 7 d cembre 2005 a cr la CDOEA et en a fait une commission d orientation et d affectation rattach e uniquement l inspection acad mique L inspecteur d acad mie oriente et affecte en SEGPA de m me qu il affecte certains l ves de coll ge en d couverte professionnelle L adaptation se dissocie de la scolarisation des l ves handicap s De la m me mani re les SEGPA n ont pas vocation traiter de la difficult scolaire du second degr Selon les termes de la circulaire 2006 139 du 29 08 06 sur les Enseignements adapt s les difficult s directement li es la compr hension de la langue fran aise se traitent en classe et dans le cadre des dispositifs d aide et de soutien et nullement par un passage en SEGPA Outre une clarification des conditions d ligibilit une orientation r ussie suppose un solide partenariat avec les familles En la mati re Il y a encore bien des efforts faire pour am liorer la coh rence ducative Il convient de mettre l accent sur la communication L enseignement adapt doit donc conduire des l ves pr sentant des difficult s scolaires graves et durables mais nullement d finitives la ma trise du socle commun Ce sont ces l ves qui ont besoin d un suivi individualis pour construire un parcours
79. ose que moi La d couverte d une pens e sur soi est source d enrichissement mais elle est aussi source de tracas et de doutes La psychanalyste Sophie de Mijolla parle m me d un croulement du sol de l vidence 6 Chez certains adolescents la remise en cause des modes de pens e ant rieurs suscite parfois une inqui tude qui les fait s accrocher au fonctionnement de l enfance ils continuent travailler pour faire plaisir aux enseignants et aux parents Ils refusent les b n fices d une pens e autonome qui remettrait en cause l ordonnancement des relations qu ils ont tablies avec leur entourage Le vertige de la pens e les effraie Ces enfants connaissent souvent alors des difficult s partir de la quatri me classe partir de laquelle sont exig es de solides capacit s d abstraction Il se trouve que c est le moment pr cis o se produit la pubert on comprend donc mieux pourquoi ces classes sont consid r es comme difficiles Ce qui se passe alors c est une rencontre explosive entre des adolescents qui doivent vivre leur pubert des l ves qui ont parfois 20 du mal s investir dans cette pens e propre et des adultes en face qui ne savent pas toujours comment r pondre et g rer cette situation S approprier un savoir et y prendre plaisir est une grande d couverte de l adolescence Qui plus est ce mode de pens e constitue un pr alable la capacit de faire des choix
80. paliers 1 2 et 3 Compte tenu du fait que les formulations en terme de comp tences sont d sormais stabilis es circulaire 2008 155 du 24 novembre 2008 Mise en oeuvre du livret scolaire l cole pour les paliers 1 et 2 figurant dans le livret scolaire et document duscol pour le palier 3 publi dans le cadre des programmes du coll ge les conditions sont r unies pour passer enfin de l valuation l accompagnement et l aide des l ves En prenant appui sur les grilles officielles nous nous sommes essay s positionner les l ves relativement aux comp tences de fran ais et de math matiques partir de quelques exemples de travaux d l ves 5 productions d crits et 2 probl mes qui nous ont t communiqu s par des enseignants de la SEGPA du coll ge Jacques Pr vert de Bar le Duc que nous tenons remercier pour leur contribution La ma trise de la langue fran aise S EXPRIMER A L ORAL 1 trimestre P1 P2 P3 2 trimestre P1 P2 P3 3 trimestre P1 P2 P3 Dire de m moire quelques textes en prose ou po mes courts Dire de m moire de fa on expressive une dizaine de po mes et de textes en prose Dire de m moire des textes patrimoniaux textes litt raires citations c l bres S exprimer clairement l oral en utilisant un vocabulaire appropri o0 S exprim
81. par un point donn Savoir reconna tre de mani re perceptive et nommer un cercle Construire le cercle de rayon et de centre donn s Reconna tre qu une figure poss de un axe de sym trie Compl ter une figure par sym trie axiale Reconna tre la cube et le pav droit savoir les nommer Conna tre le cube et le parall l pip de rectangle et les propri t s relatives aux faces et ar tes que l on peut d gager de leur observation 13 Les principaux l ments de math matiques GRANDEURS ET MESURES 1 trimestre P1 P2 P3 2e trimestre P1 P2 P3 3e trimestre P1 P2 P3 Conna tre les unit s de mesure usuelles pour les longueurs les masses les contenances les dur es Conna tre les unit s de mesure usuelles longueurs masses contenances dur es ainsi que les conversions usuelles R aliser des mesures en utilisant diff rentes unit s
82. rant une v ritable estime de soi Elle enjoint les enseignants se constituer en interlocuteurs constants et disponibles pour couter et aider mettre en uvre un enseignement dynamique et adapt qui comporte les caract ristiques suivantes une pratique diff renci e faire varier les consignes les supports les t ches les types d aide est 4 une exigence lorsque les diff rences sont enfin reconnues une p dagogie du projet dans sa double acception de poursuite de finalit sociale qui implique une reconnaissance et en tant que d marche facilitant la conscience des tapes franchir des ressources cognitives produire car c est le r le des projets que de mobiliser des connaissances une p dagogie des situations probl mes qui d veloppe la recherche et l initiative c est dire la mobilisation des facult s une p dagogie de l entra nement en vue de ma triser les automatismes et les strat gies les plus usuelles Le c ur de l enseignement est constitu du suivi des l ves de l accompagnement de leur PIF et de la validation de leur parcours Une attention extr me doit tre apport e aux l ves qui ne ma trisent pas encore les comp tences du palier 1 du socle L exigence d une mobilisation des ressources passe par la mise en place d aides individualis es de groupes de besoin le d veloppement de la coop ration entre l ves selon la logique de Tobie Nathan pas de r ussite du groupe qui ne so
83. rents domaines en tablissant des liens des relations entre les connaissances scolaires les connaissances transversales dans un but de progression vers l autonomie autonomie dans les choix d orientation mais aussi autonomie dans leurs choix personnels Le programme d information et d orientation mobilise surtout les piliers 6 et 7 du Socle Commun c est dire Comp tences sociales et civiques et Capacit s d autonomie et d esprit d initiative Ces objectifs sont l affaire de tous les membres de l quipe ducative coordonn s par le PP Les enseignements disciplinaires les heures de vie de classe les actions ducatives sont des espaces dans lequel le parcours va s organiser Les disciplines sont l occasion la plus naturelle d tablir des ponts entre le domaine concern et des champs d activit s professionnelles dans lesquels cette disciplines intervient ex les maths Les activit s ducatives transversales peuvent aussi faire l objet de d couverte de m tiers ex la semaine du go t peut tre l occasion de d couvrir les m tiers autour de la restauration Le r le du COP dans le PDMF Il soutient les quipes ducatives et apporte des conseils techniques par l apport de r f rences documentaires et les fa ons d exploiter des connaissances des m tiers et du monde professionnel et une participation dans la programmation des activit s du parcours viser une coh renc
84. rtaine s paration avec la famille 28 C est l qu il est essentiel de se reporter aux r les et aux missions de chacun parents d l ves et enseignants tels qu ils sont inscrits dans les textes r glementaires Ils sont des garde fous contre des comportements personnels ou individualistes qui ne seraient pas conformes aux valeurs d int r t g n ral port es par l cole et d fendues par une f d ration telle que la v tre Mais les missions et les r les ne suffisent pas Elles s accompagnent de fa ons de faire des savoirs de part et d autres qui permettent chacun de se sentir respecter par le partenaire dans ce qu il est La logique de d pendance Les enseignant disent galement que leur autorit professionnelle devant les l ves d pend pour une part importante des conceptions que les parents ont de l autorit de la fonction enseignante du r le de l cole parents et enseignants vont ils dans le m me sens Par exemple lorsqu il prouve des difficult s avec un l ve l enseignant cherchera rencontrer les parents pour comprendre s ils ont des difficult s comparables la maison Et chacun sait que cette communication s av re toujours d licate maladresses de certains enseignants sentiment des parents que l on empi te sur leur territoire qu ils sont mis en cause Autre exemple de logique de d pendance qui peut conduire la d fiance il peut arriver qu un parent
85. s tapes du projet les productions des l ves les comp tences implication des l ves dans le projet Comment valuer En amont du projet valuation diagnostique En cours du projet valuation formative En aval du projet valuation sommative Les pi ges viter Faire du projet une fin en soi ce qui compte c est le produit final Planifier l exc s l enseignant ne doit pas tout diriger et s accaparer le r le de chef Etre totalement non directif le projet s invente au fur et mesure sans objectifs clairement d finis au d part 3 la construction du projet d orientation M Schmiederer et Mme Lebon COP 40 1 partie Pr sentation du contexte r glementaire et ouverture du d bat Herv SCHMIEDERER Directeur charg de Segpa Coll ge de Commercy 2 partie Intervention formation PDMF Programme d Information et d Orientation SEGPA Coll ge Les Tilleuls de Commercy Ann e scolaire 2009 2010 Florence LEBON CO Psy CIO de Commercy 3 partie R sum des interventions de l atelier Gilles DIDOT Professeur des Ecoles sp cialis Segpa Coll ge Barr s Verdun re partie SCHMIEDERER Herv Textes supports et l gende des citations Circulaire n 2006 139 du 29 ao t 2006 Enseignements g n raux et professionnels adapt s dans le second degr EGPA Circulaire n 2008 092 du 11 juillet 2
86. s CO PSY le suivi des directeurs de SEGPA et de la CDOEA dans le contexte d une valorisation de la voie professionnelle et ne jamais oublier que le moi s veille par la gr ce du toi Gaston Bachelard Le droit de r ver PUF 1970 10 h 00 10 h 30 l adolescent en SEGPA M HIRSCHI IEN IO 18 LA PSYCHOLOGIE DE L ADOLESCENCE Un peu d histoire De l antiquit Pour Platon la pubert s accompagne de l apparition des convictions et des capacit s de compr hension Tr s int ressant car ce que Platon appelle la compr hension Piaget le d finira comme le stade hypot tico d ductif Aristote estime qu entre 15 et 20 ans l individu est passionn impulsif courageux et id aliste 1762 Rousseau met en vidence dans l Emile l importance de la crise propre cette p riode marqu e par le d bordement des pulsions sexuelles et le bouleversement du corps et de l esprit il devient sourd la voix qui le rendait docile c est un lion dans sa fi vre il m conna t son guide il ne veut plus tre gouvern livre IV Fin du 19 si cle On consid re l adolescence comme une seconde naissance sur le plan psychique une p riode particuli rement propice la personnalit la maturit sexuelle et au d veloppement intellectuel 1928 Pierre Mendousse dans L me de l adolescente s int resse des dimensions adolescentes telles que l opposition
87. s diff rents partenaires L quipe ducative doit laborer un programme d activit s fixant des objectifs chaque niveau articul selon une continuit qui donne au parcours tout son sens Le conseil p dagogique est saisi de cette laboration lors de la pr paration du volet p dagogique du projet d tablissement Les interventions des conseillers d orientation psychologues sont int gr es dans le parcours de d couverte des m tiers et des formations Le livret personnel de l l ve un livret personnel de suivi web classeur distinct du livret de connaissances et de comp tences comprend l historique des activit s de ses exp riences des comp tences et connaissances acquises tout au long de sa scolarit au regard de son parcours et de son projet ainsi que des tapes m tiers qui lui ont t propos es Il donne au parcours sa dimension individuelle qui est le fruit des activit s r alis es dans le cadre des d marches ducatives li es l orientation il peut galement int grer des l ments plus personnels Les partenariats le parcours prend appui sur les partenariats tablis avec les grandes f d rations professionnelles les repr sentants des grandes entreprises ainsi qu avec les chambres consulaires Les ressources mobilisables ressources disponibles l interne de l tablissement CDI Kiosque ONISEP etc comme l externe CIO SCUIO IP missions locales servi
88. s interdits ou des limites leurs enfants dire des non et ils se confient aux enseignants je n y arrive plus Dans certaines familles les enfants seraient assez libres sans contraintes certains enfants parlent mal leurs parents et les parents ne disent rien l enfant n coute pas ses parents et fait ce qu il veut c est l enfant qui d cide et qui finit toujours par avoir le dernier mot Alors que l autorit n cessite que les places de chacun soient d finies assum es et reconnues en r ciprocit de nombreux sp cialistes Marcelli Lebrun observent une tendance la confusion voire au renversement des places g n rationnelles Quant aux parents plusieurs discours sont parfois pr sents Soit ils demandent aux enseignants de jouer un r le ducatif plus important l cole ces parents sont souvent d sempar s Soit 1ls estiment parfois juste titre mais pas toujours que les enseignants prennent des d cisions injustes ou qu ils sont dans l abus avec leur enfant autoritaire autoritariste Parfois encore ils vivent l cole comme concurrente id ologique mais aussi affective de l ducation qu ils transmettent par exemple lorsqu un l ve accepte d ob ir son enseignante alors qu il refuse l autorit de ses parents Et il est vrai que l une des fonctions institutionnelles de l cole est d ouvrir l enfant sur la soci t en op rant une ce
89. s ne suffit pas son usage tandis qu en ma trisant les comp tences on peut aller chercher les connaissances dont on a besoin Il s agit de passer d une vision cumulative des connaissances dont la restitution parfaite et hors contexte nourrit le recours la notation tout en g n rant bien des inhibitions d s qu il s agit de faire usage de ce qu on sait une vision pragmatique et coh rente qui se soucie de ce que l on fait de ce que l on sait Le temps est venu de s int resser ce qui peut faire na tre des liens efficaces entre des attitudes des capacit s et des connaissances ce qui peut mobiliser davantage nos l ves La vari t des mani res d apprendre et de comprendre Le plus surprenant c est que les l ves de SEGPA qui n ont pas beaucoup de connaissances d ordre scolaire ont l immense avantage de faire d pendre troitement le peu qu ils poss dent d un certain champ d application et d utilisation Leur pouvoir cognitif est situationnel Il y a quelques ann es j avais travaill sur une valuation de la compr hension en lecture des l ves de SEGPA partir de trois types d crits diff rents une notice de fabrication un magazine de mode et un magazine de rock Cette tude a confirm cette sensibilit aux situations Sur la base d une notation sur 20 les carts de performance pour les m mes l ves oscillaient entre 4 et 10 points selon l objet de lecture Les exemples sont multiples et illustrent fort bi
90. t de l ambition Pr parer ses choix quels choix les l ves de Segpa ont ils r ellement La circ 2006 139 pr voyait qu une aide l orientation et l insertion est indispensable Elle vise permettre aux l ves de construire leur projet personnel Les aider quoi La circulaire 2009 pr cise ce qu est l orientation pour les l ves de Segpa une formation en lyc e professionnel en tablissement r gional d enseignement adapt EREA ou en centre de formation d apprentis C F A les conduisant une qualification de niveau V 2 CALENDRIER de l orientation le compte rebours Puisque l on se r f re la circ PDMF voyons quel est ce parcours et comment il se d cline en Segpa Circ PDMF Le projet d tablissement assure la coh rence du parcours Le parcours de d couverte des m tiers et des formations pour tous les l ves d s la 5 me doit s appuyer sur une continuit qui s tend de la cinqui me la terminale 2 1 En 5 me D s la cinqui me comme tout coll gien l l ve de SEGPA d bute son parcours de d couverte des m tiers Les l ves doivent pouvoir acc der d s la classe de cinqui me une large d couverte des m tiers qui leur sont accessibles et rep rer les voies et les lieux possibles d acc s aux qualifications correspondantes Les enseignants des Segpa doivent ils avoir d s la 5 un r le de briseur de r ves ann e
91. t o l on va l o il y a de la place Les questions qui se posent pour ouvrir le d bat Comment construire un projet personnel qui prenne en compte les aspirations des l ves Quel r le les stages en entreprises peuvent jouer sachant la difficult pour certains de trouver un terrain de stage Comment travailler avec la famille pour lever les freins l exil financiers affectifs mat riels mod les sociaux de non valeur du travail 45 2 me partie LEBON Florence l Intervention formation PDMF 2 Programme d Information et d Orientation Ann e scolaire 2009 2010 SEGPA Coll ge Les Tilleuls de Commercy Rappel des objectifs du PDMF L objectif principal est la capacit s orienter tout au long de la vie L objectif de d couverte concernant les m tiers et les formations est de viser enrichissement des repr sentations qu ont les l ves du monde professionnel en se servant de leurs connaissances de proximit pour les tendre les ouvrir sur l ext rieur du moins sur le un peu plus loin Il s agit d apprendre surmonter ce qui peut faire obstacle par exemple la distance g ographique surtout pour les l ves de SEGPA pour tenter de changer leurs fronti res des possibles Plus concr tement il s agit de faire en sorte que les l ves se construisent personnellement construisent un projet d orientation en structurant les connaissances acquises dans diff
92. tive A Proposer un cadre Baranger Prairat Guyot Cadre r gles et rituels dans institution scolaire PU de Nancy 1998 1 Dans son cours l accueil besoin d tre reconnu l accueil dans la salle de classe l appel le respect droits et devoirs de l l ve et du professeur la remise des copies la confiance c est parce que l on a confiance que l on peut attendre Jeammet l autorit son volution autoritariste vacu e Robbes quelle autorit aujourd hui construire l autorit ducative tre l autorit statutaire avoir l autorit auteur faire autorit capacit s comp tences Autorit et adolescence Pour le psychologue JC Quentel l adolescence se d marque de l enfance par la possibilit de contester la loi L enfant peut d sob ir tester l autorit laquelle il est confront tenter de la transgresser mais il ne remet pas en cause la l gitimit de la loi 24 des adultes L adolescent en revanche a acquis une autonomie de penser qui lui permet de remettre en question cette autorit 2 Avec ses coll gues au sein de l tablissement le travail en quipe disciplinaire changes d aide didactique p dagogique p dagogique quelles exigences communes quelles solutions trouv es par des coll gues
93. tive r unions de synth se et de Equipe ducative Ann e coordination Programme d Information et d Orientation Coll ge Les Tilleuls de Commercy SEGPA 2009 2010 NIVEAU 6e Objectif g n ral Introduire l orientation Apprendre se conna tre et favoriser l adaptation au coll ge Objectifs sp cifiques Action Op rationnalisation R f rence Intervenant P riode Socle Commun Sensibiliser l l ve l orientation aux Pr sentation de la COP et du COP 1 Trimestre facteurs d terminants le s choix CIO de son r le et de ses d orientation formaliser en 3 fonctions A7 05 Informer les parents par un A7 03 Faire prendre conscience de la courrier de l existence de la A7 07 continuit de la progression dans COP de ses interventions les grandes tapes successives de aupr s des enfants et des l orientation au cours du coll ge moyens de la joindre de la 5 la 3 Favoriser l adaptation des l ves de 6 et rep rage de ceux posant un Questionnaire d adaptation COP 1 Trimestre probl me d adaptation permettant de faire le point A7 01 sur l int gration des l ves A7 02 dans leur groupe classe et A7 03 dans le coll ge et des besoins d aide sp cifiques ventuels 49 Objectifs sp cifiques Action Op rationnalisation R f rence Intervenant P riode Socle Commun Apprendre se conna tre en analysant Questionnaire d adaptation
94. to valuation Pr sentation des particularit s de l enseignement des 4 ann es en SEGPA notamment en 4 3 me Observation des adaptations de l l ve sa vie de coll gien en classe de SEGPA questionnaire propos par les COP En Si D couverte des m tiers 57 Travail sur les repr sentations des l ves li es aux m tiers remise en cause de ses repr sentations conditions de travail niveau de recrutement public concern Travail sur les centres d int r t plus ou moins pr cis D couvertes des champs professionnels propos s d s la 3 visite rencontre explications Exp rience men e en classe de 5 au coll ge Pr vert de BLD avec la d couverte de quelques entreprises en lien avec la COP En 4 re D couvrir et comprendre le fonctionnement d une entreprise Particularit des diff rents secteurs des m tiers dans un secteur Travail sur la connaissance de soi en lien avec le pilier 6 Stage d initiation travail sur l autonomie la prise de d cision l implication dans son projet en lien avec le pilier 7 En 3 Conna tre les voies de formation possibles Conna tre les particularit s de certains secteurs cibl s Visite de LP de CFA Stage de d couverte en LP Stage d application en entreprise D termination d un parcours personnel de formation professionnelle Ces points peuvent tre en lien avec l
95. uipes sur la communication et la coordination d outils d valuation 16 h 00 16 h 30 Synth se des ateliers 62
96. uit participer Tout concourt ce que la langue ne soit per ue par eux que comme l instrument de la d signation des choses Leurs apprentissages prennent sens en interaction avec leurs repr sentations sociales et leurs modes de vie Leurs habitudes d terminent leurs mani res singuli res d apprendre et de comprendre Voil pourquoi ils n entrent pas facilement dans les proc dures de lecture Le langage de la d signation utilitaire et restrictif rend inutile la diversification du lexique et de la syntaxe Lorsque l on n a gu re l habitude de dire son incompr hension d interroger l vidence des signes de juger et de commenter les usages de la langue on s en tient un vocabulaire dit pauvre c est dire pragmatique et concret La primaut de la m moire des gestes et des habitudes corporelles d pourvue d une m diation langagi re ou logique la recherche du bon geste qui requiert observation et r p tition et la sup riorit de celui ci comme outil de l action sur les mots qui n ont pas la consistance de la chose loignent des signes des symboles et du sens Le faire importe davantage que le dire Le donn peu transform l ordre chronologique et le concret ont davantage de force que les mod les qui sous tendent les situations On r pugne appr hender la syntaxe derri re les mots le narratif dans l v nementiel la logique au del des donn es num riques les relations qui donnent sens aux o
97. urrait aussi s expliquer par le fait qu tre m re donne tr s t t un statut ces jeunes filles ainsi d barrass es de ce poids Bien que le travail d orientation soit men sur plusieurs ann es on constate toujours pour 2 ou 3 l ves des orientations choisies au dernier moment sans r flexion Cela est vrai et am ne le constat oppos En effet on pourrait aussi dire que si le travail d orientation n tait pas fait si t t et de mani re si importante les orientations par d pit par obligation seraient bien plus nombreuses Le groupe voque enfin un probl me avec les l ves rapidement identifi s comme ne pouvant acc der une formation qualifiante 100 selon la circulaire Ne s est on pas tromp de scolarit que peut on leur offrir l issue de la scolarit en SEGPA C est en fait plus un probl me d orientation que d utilit des 4 ann es pass es en SEGPA En effet il semble que ces l ves tirent profit de cette scolarit qui les valorise et les tire vers le haut 4 l articulation entre les champs professionnels et l enseignement g n ral Mme CORTES directrice SEGPA et M Duchene PLP Ligny 60 ANIMATION SEGPA du 18 novembre 2009 Articulation entre les champs professionnels et l enseignement g n ral Un consensus se d gage rapidement sur le fait que toutes les disciplines sont dispos es tre mobilis es par les enseignants des champs professionnels pour contribuer
98. uvres int grales de la litt rature de jeunesse adapt s son ge Lire seul des textes du patrimoine et des uvres int grales de la litt rature de jeunesse adapt s son ge Lire des uvres litt raires int grales notamment classiques et rendre compte de sa lecture Lire seul et comprendre un nonc une consigne simple Lire seul et comprendre un nonc une consigne Comprendre un nonc une consigne Lire silencieusement un texte en identifiant les mots inconnus et manifester sa compr hension dans un r sum une reformulation des r ponses des questions Utiliser ses connaissances pour r fl chir sur un texte mieux le comprendre Rep rer des informations explicites et inf rer des informations implicites Manifester sa compr hension de textes vari s qu ils soient documentaires ou litt raires Identifier la phrase le verbe le nom l article l adjectif qualificatif le pronom personnel Identifier les fonctions des mots dans la phrase Analyser les l ments grammaticaux d une phrase afin d en clairer le sens

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