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Comparaison des modèles alimentaires français et états

1. 92 Figure 47 R partition de l apport nerg tique selon les macronutriments en fonction des classes de la typologie en France chez les plus de 15 ans ss 94 8 2 Liste des tableaux Tableau 1 Effectifs des classes de la typologie des consommateurs fran ais 35 Tableau 2 Quelques exemples d indicateurs de qualit du r gime alimentaire d velopp s LT at Va ER E E E E E 44 Tableau 3 Nutriments intervenant dans le calcul du PANDiet selon le type de recommandation ASSOCI E erep a annees mena a conan a a mena a a a a a a iania 49 Tableau 4 Calcul des Probabilit s d Ad quation PA en nutriment en fonction du type de seuil C rresponda Nt RER a a E E AE 49 Tableau 5 R f rences prises pour les recommandations nutritionnelles ssssssssrssrsrrersrrsrene 49 Tableau 6 R sultats des indices de qualit nutritionnelle de l alimentation dans la population fran aise de 15 ans et pl S sssss sasenesis anni ennui a aa a da Ea a a aE a a ii 52 Tableau 7 R sultats des scores du PANDiet dans la population fran aise de 15 ans et plus 54 Tableau 8 Corr lations du PANDiet avec les variables socio d mographiques et d nergie 55 Tableau 9 Pourcentage d individus ayant un score de PANDiet appartenant au 1 quartile dans chaque classe de la typologie des consommateurs fran ais de plus de 15 ans 59 Tableau 10 Corr lations significatives d
2. 7 10 9 10 7 W 10 2 Z 10 0 0 g 9 7 e 9 6 a a D o c 50 Li O 2 2 g x w 2 8 Les Traditionnels Les Solitaires Les Globalis s Les Ap ritivores Les Bons vivants Les Press s d simpliqu s Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Les Traditionnels ont le r gime la plus faible densit nerg tique et obtiennent un score de MAR moyen plus lev que la moyenne m me apr s ajustement sur l nergie Leur r gime alimentaire para t int ressant n anmoins ils ont un score MER rapport l nergie lev Leur alimentation quoique riche en vitamines min raux et fibres est donc riche en nutriments limiter Les Ap ritivores les Bons vivants et les Press s gt pr sentent des scores lev s en densit nerg tique et MER Les Bons vivants et les Press s obtiennent les plus pauvres scores de MAR Les Ap ritivores gt quant eux sont parmi les plus gros mangeurs ce qui explique leur score lev de MAR et le faible MAR ajust l apport nerg tique Enfin pour tous les indices les Solitaires d simpliqu s et les Globalis s gt pr sentent des r sultats quivalents ou plus favorables que la moyenne g n rale COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Les r sultats du PANDiet viennent confirmer ces tendances cf Figure 25 Les Solitaires d simpliqu s et l
3. Les moins s dentaires lt 3h j Les plus s dentaires 23h j 6 6 E 5 2 5 4 EF 6 8 g Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Opinions et comportements des diff rentes classes de la typologie Figure 41 Opinions et comportement des Traditionnels Base Population fran aise 15 ans et plus Les Traditionnels Produits sp cifiques hors fruits et l gumes Restaurant cuisin par une autre personne R gularit repas viter saut de repas viter grignotage Equilibr A sa faim Rassasi quantit copieux nergie sans contrainte Plaisir se r galer gourmandise Alimentation saine dimension sant apports nutritionnels Varier manger de tout Mod r ment sans exc s l ger viter prise de poids Consid re avoir plut t une bonne alimentation Ne consid re pas avoir une bonne alimentation Consommateurs de compl ments alimentaires Suivant un r gime alimentaire Se trouve un peu trop gros se Se trouve un peu trop mince Se trouve juste comme il faut 37 0 20 9 18 7 21 1 39 5 22 0 25 1 Es 44 3 a 51 9 36 7 53 0 45 5 18 5 p 48 6 E 57 4 _ _ _ a 44 0 25 9 34 4 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 42 Opinions et comportement des Bons vivants Base Population fran aise 15 ans et plus Les Bons vivants Produits s
4. elles suivent cependant plus souvent un r gime alimentaire que le reste des Fran ais et sont davantage consommatrices de compl ments alimentaires L ensemble des r sultats peuvent tre trouv s en Annexe 3 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 4 3 Comparaisons des r gimes alimentaires des Fran ais et des tats Uniens 4 3 1 Quantit s liquides et solides consomm es Il ressort de la mise en parall le que d une mani re g n rale et en tenant compte des effets d ge et de sexe les tats Uniens consomment quantitativement plus que les Fran ais hauteur de 3 235 4 grammes par jour d aliments liquides ou solides contre 2 457 6 g j pour les Fran ais Toutefois une diff rence notable appara t dans des r sultats plus d taill s la surconsommation des tats Uniens ne concerne que l alimentation liquide cf Figure 17 Figure 17 Quantit s journali res d aliments liquides et solides consomm s en France et aux tats Unis Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus 3235 4 2457 6 2285 1 n Total Alimentation liquide E Total Alimentation solide 1310 1 France en g j tats Unis en g j Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Alors que la quantit consomm e journali re d aliments solides est sup rieure en France 1 147 5 g j contre 950 3 g j
5. lt 0 001 893 38 892 13 1005 18 1059 33 lt 0 001 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008
6. 22 3 1 Des valeurs propres h rit es de certaines cultures religieuses 22 3 2 M thodologie de comparaison isiiiseiueeenereeeeereeeeeneenenee 22 3 2 1 L enqu te tats unienne NHANES 2008 s er rsrrerrsss 23 3 2 2 L enqu te fran aise CR DOC 2007 eeesssssennnnnneee see ssssennnnus 24 3 3 R sultats des comparaisons des caract ristiques du style alimentaire 25 3 3 1 Fr quence et r gularit des prises alimentaires 44 25 3 3 2 Consommation hors domicile 4444 sisi sisiiisiisisesesesesesss 28 3 3 3 R partition des apports nerg tiques selon les occasions 29 3 3 4 Diversit alimentaire sasse s nniigensienaneenenannaniene nissan 30 4 Comparaison des r gimes alimentaires des Fran ais et des tats Uniens 31 4 1 Caract risation des r gimes alimentaires des tats Uniens et des Fran ais 31 4 1 1 M thodologie nement sentne aden ee date han re teens 31 4 1 2 Diff rences de consommation des groupes alimentaires en France et aux tats Unis 31 4 2 Typologie des r gimes alimentaires des Fran ais 34 4 3 Comparaisons des r gimes alimentaires des Fran ais et des tats Uniens i 38 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 4 3 1 Quantit s liquides et solides consomm es ss 38 4 3 2 Quantit s consomm es des groupes alimentaires VU 39 5 valuation de la qualit de l alimentation icirstiruuna m
7. 24 0 m E 38 1 21 8 m E 37 2 32 3 30 9 25 2 30 0 16 7 i 28 4 32 6 22 5 Eom 25 7 25 7 g 28 2 m 34 5 32 2 27 1 30 7 38 8 paot 30 8 17 2 E 27 3 1 29 9 35 6 28 5 27 3 1 19 2 m A CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 32 Hygi ne de vie des Bons vivants Base Population fran aise 15 ans et plus Les Bons vivants Maigres Normopond raux En surpoids Ob ses Les moins actifs lt 2h semaine Les plus actifs 22h semaine Les moins s dentaires lt 3h j Les plus s dentaires 23h Source Les Press s 27 7 26 1 E p 28 5 30 1 p 36 9 26 0 p 35 0 Em 29 8 29 4 CR DOC Enqu te CCAF 2007 Figure 33 Description socio d mographique de la classe des Press s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Press s 15 20 ans 21 24 ans 25 34 ans 35 44 ans 45 54 ans 55 64 ans 5 7 7 8 22 4 52 7 49 9 39 7 20 4 65 ans et plub 7 E Homme Femme Aucun CEP CAP BEP BEPC BEPS BT BP BEI BEC Bac technique Baccalaur at g n ral BTS DUT DEST DEUG 2e ou 3e cycle universitaire Couple sans enfant Couple avec enfant s Famille monoparentale C libataire 1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes ou plus Rural moins de 2 000 ha
8. 35 44 ans 45 54 ans 55 64 ans 65 ans et plus 7 4 3 37 0 19 4 28 3 m 42 8 57 6 1 68 5 Homme 28 4 E Femme N 46 9 Aucun 40 9 CEP CAP BEP BEPC BEPS 39 1 BT BP BEI BEC Bac technique 32 3 Baccalaur at g n ral 35 0 BTS DUT DEST DEUG 2e ou 3e cycle universitaire Couple sans enfant 30 5 m m 42 6 50 9 Couple avec enfant s A Famille monoparentale 25 3 C libataire es 52 9 1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes ou plus Rural moins de 2 000 hab De 2 000 20 000 hab De 20 000 100 000 hab Plus de 100 000 hab Agglom ration parisienne Moins de 9 909 De 9 909 moins de 12 958 De 12 958 moins de 18 294 De 18 294 moins de 30 490 Plus de 30 490 29 4 A 21 4 22 5 m 7 47 6 38 2 34 3 41 0 34 6 45 1 34 0 36 6 E 48 1 42 0 i 37 5 Note de lecture Les Traditionnels gt repr sentent 38 de la population Ils sont surrepr sent s chez les plus de 65 ans les femmes les personnes sans enfants etc puisque dans ces classes la proportion de Traditionnels est plus importante que la proportion de Traditionnels dans la population g n rale Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 30 Hygi ne de vie des Traditionnels Base Populat
9. BARTHES R 1957 Mythologies Paris Seuil BASDEVANT A 2011 Introduction au s minaire Commission Ob sit Paris 23 mars 2011 BELLISLE F 1999 Le comportement alimentaire humain Approche scientifique Bruxelles Institut Danone BERGERON H CASTEL P d 2010 Regards crois s sur l ob sit d de Sant amp Presses de Sciences Po BOURDIEU P 1979 La distinction Minuit BROUSSEAU A D COUVREUR A SIMONET C LOISEL J P 2001 Cr ation d un indice d alimentation saine Cahier de Recherche CR DOC n 158 CHAPELOT D 2001 Les acides gras satur s contribuent ils la prise de poids et au d veloppement de l ob sit Ce que nous disent les tudes pid miologiques Chol doc n 126 septembre octobre 2011 CHAUVEL L 2001 Le retour des classes sociales Revue de l OFCE 79 pp 315 359 DARMON N BOCQUIER A VIEUX F LIORET S DUBUISSON C CAILLAVET F 2001 L ins curit alimentaire pour raisons financi res en France Les travaux de l Observatoire 2009 2010 2 pp 583 603 DARMON N DARMON M 2008 Equilibre nutritionnel comment choisir les bons aliments Comment les combiner d Lavoisier Cachan DESROCHE H 1969 D christianisation Encyclopaedia Universalis vol 5 p 360 DREWNOWSKI A 1997 The Dietary Variety Score Assessing diet quality in healthy young and older adults In Drewnowski A 1999 DREWNOWSKI A 1998 Energy density
10. P tes Biscuits sal s L gumes secs r CEGE ooo Graines 1 0 0 5 en energie 0 5 1 0 Volailles gibiers J O O1 BR OO Dim 1 7 84 Note de lecture BRSA Boissons Rafraichissantes Sans Alcool regroupe les sodas les jus de fruits et les nectars Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Tableau 1 Effectifs des classes de la typologie des consommateurs fran ais Base Population fran aise 15 ans et plus Classe de la typologie Effectifs Pourcentages Les Traditionnels 518 37 0 Les Solitaires d simpliqu s 27 1 9 Les Globalis s 100 71 Les Ap ritivores 52 3 7 Les Bons vivants 388 27 7 Les Press s 314 22 4 Total 1399 100 Source CR DOC enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 16 Projection sch matique des classes de la typologie sur les deux premiers axes de l Analyse en Composantes Principales Base Population fran aise 15 ans et plus Les Globalis s _ RS s Solitaires d simpliqu s x 2 Leg Press s os nr S y Les 22 e gt Traditionnels 37 vgs Ap ritivores EA Les Bons vivants i 24 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 La description sociod mographique des classes de la typologie a d j t tudi e dans un travail ant rieur Math et al 2009 cependant des tris crois s et des tests du Chi ont permis de compl
11. POPPITT S D 1996 Importance of energy density and macronutrients in the regulation of energy intake Int J Obes Relat Metab Disord 20 Suppl 2 S18 23 RECOURS F HEBEL P 2006 Les populations modestes ont elles une alimentation d s quilibr e Cahier de Recherche CR DOC n 232 REGNIER F 2010 Ob sit et clivages sociaux l approche sociologique in Regards crois s sur l ob sit d de Sant amp Presses de Sciences Po pp 41 52 ROMON M DUHAMEL A COLLINET N WEILL J 2005 Influence of social class on time trends in BMI distribution in 5 years old French children from 1989 to 1999 Int Jr Ob 29 pp 54 59 SAINT POL T de 2006 Corps et appartenance sociale la corpulence en Europe Donn es sociales La soci t fran aise INSEE pp 649 656 SAINT POL T de 2007 L ob sit en France les carts entre cat gories sociales s accroissent INSEE Premi re n 1123 f vrier 2007 SANSOT P 1992 Les gens de peu PUF SOFI F CESARI F ABBATE R GENSINI G F CASINI A 2008 Adherence to Mediterranean diet and health status meta analysis BMJ 11 sept 2008 337 a1344 TAVOULARIS G et MATHE T 2010 Le mod le alimentaire fran ais contribue limiter le risque d ob sit Consommation et modes de vie n 232 CR DOC septembre VERGER E MARIOTTI F HOLMES BA PAINEAU D HUNEAU J F 2012 Evaluation of a Diet Quality Index Based on the Probability of Adequ
12. change de paroles La mani re fran aise de manger est cens e instaurer un quilibre entre l exc s et la mod ration dans la mesure o le partage de la nourriture l change des paroles les r gles du savoir vivre structurent l ingestion des aliments La COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS ritualisation de l acte alimentaire est d abord un moyen de se pr munir contre lt l animalit du corps Picard 1995 et d viter les exc s de nourriture Il s agit de manger en respectant des r gles une discipline d imposer des formes l app tit imm diat afin de nier la consommation dans sa signification et sa fonction primaire Bourdieu 1979 La sp cificit du mod le alimentaire fran ais r side aussi dans sa large diffusion au sein des diff rentes couches de la soci t Il reposerait sur des normes et des r gles du comportement surplombantes construites hors de soi et collectivement et largement partag es comme en attestent notamment les travaux de C Fischler et de J P Poulain Enfin le mod le alimentaire fran ais s est constitu partir d une grande diversit des r gions fran aises et au cours d une longue p riode d approfondissement en m me temps que d assimilation de produits venus d ailleurs Ce double mouvement a permis la fois la diversit des approvisionnements et la vari t des repas Le mod le alimentaire fran ais est donc une combinaison de concept
13. 6 Fruits 7 L gumes 8 9 Produits sucr s et boissons Le deuxi me troisi me et quatri me chiffre du code indiquent avec de plus en plus de pr cision quel sous groupe l aliment consid r appartient cf Tableau 17 A partir du quatri me les chiffres suppl mentaires identifient un aliment sp cifique Tableau 17 Exemple d un code d aliment et son appartenance aux sous groupes Food Code Digits Group subgroup description 1 Lait et Produits laitiers 11 Lait et boissons base de lait 115 Lait aromatise et boissons base de lait 11511100 Lait chocolat lait entier Le premier chiffre des codes tats uniens tant tr s synth tique il ne correspondait pas aux groupes alimentaires de CCAF Ainsi la correspondance entre les deux nomenclatures s est appuy e sur les codes 2 3 ou 4 chiffres pour les sous groupes et plus de 4 chiffres pour les aliments sp cifiques De cette fa on chaque code parmi la base des 1763 codes tats uniens nombre de codes utilis s par les enqu t s de NHANES 2007 2008 appartient l un des 38 grands groupes alimentaires d finis dans l enqu te CCAF D autre part il est important de pr ciser qu aux tats Unis comme en France certains codes d aliments repr sentent un aliment unique alors que d autres codes repr sentent un plat compos de plusieurs aliments Or les groupes alimentaires en France font plus tat de l association des aliments qu aux tats Unis En effet e
14. En guise d exemple le chocolat chaud est r pertori dans le groupe Boissons chaudes en France aux tats Unis et avec la correspondance pr c demment appliqu e le lait du chocolat chaud est dans Lait nature et le chocolat dans Produits sucr s La deuxi me op ration de recodage a donc consist rep rer les aliments combin s Dans ce cas le lait et le chocolat taient dans le code 01 de la variable de mixit de consommation Ainsi il leur a t attribu le code correspondant r ellement l association d ingr dients le groupe Boissons chaudes en France De la m me fa on dans le groupe alimentaire Sandwiches on retrouve des codes tats uniens de fromage de la charcuterie ou de diverses sauces Au total pour 1763 codes tats uniens 4671 combinaisons diff rentes code de l aliment x association de la base tats unienne ont t associ es au bon groupe alimentaire de la nomenclature fran aise COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Annexe 3 R sultats des croisements entre les variables socio d mographiques d hygi ne de vie et d opinion avec les classes de la typologie fran aise Aspects socio d mographiques et d hygi ne de vie Les Traditionnels Figure 29 Description socio d mographique de la classe des Traditionnels Base Population fran aise 15 ans et plus Les Traditionnels 15 20 ans 21 24 ans 25 34 ans
15. Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Pour faire le lien entre le mod le alimentaire fran ais et les qualit s nutritionnelles de l alimentation il semble int ressant de regarder quelle est la qualit nutritionnelle de chaque groupe de la typologie opposant des groupes suivant le mod le alimentaire fran ais les Traditionnels ceux qui s en sont fortement loign s les Globalis s Contrairement ce qu on pouvait attendre les Traditionnels gt qui respectent le plus le mod le alimentaire traditionnel ont un r gime trop riche en nutriments limiter AGS sodium et cholest rol Par contre ils ont le r gime la plus faible densit nerg tique et riche en vitamines min raux et fibres Ils se positionnent un niveau moyen Par rapport la population g n rale cette cat gorie comprend plus souvent des personnes de plus de 45 ans des femmes galement seules ou en couple sans enfant aux bas revenus et habitant en r gion parisienne Beaucoup plus nombreux dire ne pas avoir une bonne alimentation et suivre un r gime alimentaire les individus de cette classe sont plus souvent en surpoids ou ob ses et se trouvent plus souvent un peu trop grosse A l oppos les Globalis s gt consomment plus de c r ales de petit d jeuner de produits laitiers de riz semoule ou bl et sont ceux qui ont le meilleur score de qualit nutritionnel Repr sentant 7 1 de la population ils
16. ennes Fran ais et tats Uniens obtiennent un score moyen de PANDiet de 63 sur 100 La diff rence observ e n est pas significative et ne d pend pas du sexe de l individu cf Tableau 13 Tableau 13 Score et sous scores du PANDiet en France et aux tats Unis chez les plus de 15 ans Proba F Proba Effet Proba Effet Proba Effet Pays Sexe ge PANDiet 62 85 63 30 lt 0 001 0 131 0 234 lt 0 001 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Cependant des diff rences significatives dans le score du PANDiet existent selon l ge Ainsi si les Fran ais de moins de 20 ans ont un meilleur quilibre nutritionnel ce sont les tats Uniens de 21 34 ans et de plus de 65 ans qui obtiennent un score significativement plus favorable cf Tableau 14 Les sous scores d ad quation et de mod ration nous permettent d affiner ces diff rences les tats Uniens se positionnent moins bien que les Fran ais dans presque toutes tranches d ge par rapport aux recommandations fran aises en nutriments favoriser Toutefois ils semblent mieux mod rer leur alimentation Les jeunes adultes entre 21 et 24 ans nouvelle g n ration de consommateurs qui commencent poser leurs choix alimentaires ont des sous scores SA et SM qui ne diff rent pas de mani re significative entre la France et les tats Unis Cette tranche d ge reste dans celles qui mod rent le mieux leur alimentation Concernant l ad quation l alimenta
17. nous devions tenir compte de la taille des populations respectives ainsi que de leur composition en termes d hommes et de femmes d une part et en termes de cat gories d ge d autre part Les moyennes pr dites estimateur de la moyenne qui tient compte des effets d ge et de sexe ont t calcul es avec ce mod le pour la France et les tats Unis Les deux enqu tes dans lesquelles nous avons puis notre mati re sont l enqu te tats unienne NHANES et l enqu te fran aise CCAF du CR DOC 3 2 1 L enqu te tats unienne NHANES 2008 L enqu te NHANES the National Health and Nutrition Examination Survey a t r alis e gr ce l association de plusieurs centres The National Institutes of Health the Food and Drug Administration et the Centers for Disease Control and Prevention Cette tude est men e tous les deux ans aux tats Unis depuis 1999 et a pour but de dresser un bilan de la sant et de l tat nutritionnel des tats Uniens d anticiper les risques de sant publique et d apporter des am liorations si cela est envisageable Chacune des vagues d enqu te comporte plusieurs volets e Demographic files gt donn es sociod mographiques des sujets interrog s e Examination examen m dical et dentaire recueil de consommation alimentaire e Laboratory files analyses de sang d urine tat de la peau e Questionnaire files questions de comportements d achat ou a
18. nutritionnelle ce sont les plus jeunes qui mod rent le mieux leur alimentation en gras sucr et sal En France malgr leur faible consommation en fruits et l gumes les jeunes adolescents de 15 20 ans ont l alimentation la plus quilibr e avec les 55 54 ans Ceux qui mangent le moins bien sont les 21 34 ans forte consommation de sandwichs et faible consommation de fruits et l gume En comparaison avec les tats Uniens les jeunes adolescents fran ais mangent significativement mieux que les tats Uniens du m me ge Par contre les Fran ais de 21 34 ans mangent nettement moins bien que les tats Uniens du m me ge Du c t des plus g s 65 ans et plus les Fran ais mangent aussi moins bien que les tats Uniens du m me ge COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 5 Comparaison des PANDiet des cat gories d ge fran aises et tats uniennes plus le score est lev meilleures est l quilibre nutritionnel 64 65 64 xx 64 64 64 63 63 63 62 62 62 l T T T T T T l 15 20 ans 21 24 ans 25 34 ans 35 44 ans 45 54 ans 55 64 ans 65 ans et plus x Diff rences significatives n France m Etat Unis p lt 0 05 p lt 0 01 Note de Lecture le score du PANDiet synth tise l ad quation 21 nutriments la mod ration 6 nutriments et la s curit 12 nutriments sur 100 plus le score est fort meilleure est la qualit nutritionnelle Sources
19. quivalente e Les tats Uniens consomment plus de produits transform s et compos s que les Fran ais Ils consomment nettement plus de biscuits sal s 8 fois plus de c r ales de petit d jeuner 6 fois plus de sandwichs 5 fois plus de graines 3 fois plus de produits compos s 2 fois plus de pizzas biscuits sucr s La typologie des consommateurs tats uniens et fran ais met en vidence une opposition tr s nette entre la consommation de produits plus transform s tels que cit s pr c demment et la consommation de produits bruts caract ristiques des Fran ais Les Fran ais consomment neuf fois plus de condiments ou d abats sept fois plus de p tes six fois plus de fromages cinq fois plus de mati res grasses ajout es de charcuterie et de pain biscottes quatre fois plus de viennoiseries et ultra frais laitiers trois fois plus de viandes et de l gumes deux fois plus de sauces entremets et pommes de terre plus de soupes poissons crustac s compotes fruits au sirop fruits de p tisseries ufs Comme nous l avons d j montr ce choix de produits bruts en France volue avec l arriv e de jeunes g n rations qui consomment de plus en plus de produits industriels H bel et Recours 2007 et se rapproche en ce sens des tats Uniens Quelles cons quences ont ces pr f rences alimentaires sur la qualit nutritionnelle de l alimentation dans chacun des deux pays tudi s 1 4 Pourtant peu de diff re
20. te CCAF Comportements et Consommations Alimentaires des Fran ais du CR DOC et de NHANES ne prennent pas en compte ces apports compl mentaires Par ailleurs les travaux r cents de Pilorin et H bel montrent que la contribution COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS des compl ments alimentaires aux apports nutritionnels est tr s faible elle n exc de pas 10 pour la majorit des nutriments Pilorin et H bel 2012 Synth se des indicateurs pr sent s Indicateur D finition Relation avec la qualit Avantages Limites H globale de H H i l alimentation i i Ad quation nutritionnelle moyenne Augmente avec la qualit Indicateurs connus F Ont besoin d tre F score sur 100 de l alimentation i F rapport s l nergie Mesure le respect des totale ing r e recommandations nutritionnelles en i i 15 nutriments vitamines min raux et Mesure le d passement des de d alimentation i recommandations en sodium acides gras satur s et glucides simples Densit i Energie apport e par les aliments nerg tique solides par unit de masse meilleure qualit a une i i densit nerg tique PANDiet re synth tisant l ad quation 21 Augmente avec la qualit Combine l ad quation et la FRS autant de nutriments la mod ration 6 de l alimentation mod ration en un m me poids aux l ments F nutriments et la s curit 12 H F score mod
21. 24 ans m 5 0 25 34 ans 4 1 35 44 ans E 6 4 45 54 ans 4 8 55 64 ans z E 4 6 65 ans et plus 1 1 1 Homme E 4 9 Femme 3 0 m 3 7 1 CEP CAP BEP BEPC REPS 3 1 BT BP BEI BEC Bac technique 5 9 Baccalaur at g n ral 16 4 BTS DUT DEST DEUG z E 4 7 2e ou 3e cycle universitaire 3 4 Couple sans enfant 4 0 Couple avec enfant s E 1 5 9 Famille monoparentale 2 8 E libataire 0 4 1 personne 0 4 2 personnes 3 7 i o 3 personnes 6 4 4 personnes 5 3 5 aae ou plus De 2 UE 20 000 hab o De 20 000 100 000 hab 1 0 Plus d 100 000 hab Agglom ration parisienne Moins de 9 909 1 4 De 9 909 moins de 12 958 1 0 De 12 958 moins de 18 294 gt 6 1 De 18 294 moins de 30 490 3 1 E Plus de 30 490 15 9 R gion parisienne 3 1 Nord 33 4 7 E Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 5 9 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 38 Hygi ne de vie des Ap ritivores Base Population fran aise 15 ans et plus Les Ap ritivores 3 7 Maigres Normopond raux 3 7 0 En surpoids a 5 8 Ob ses 2 4 Les moins actifs lt 2h semaine m 3 8 Les plus actifs 22h semaine m 4 1 Les moins s dentaires lt 3h j 3 4 Les plus s dentaires 23h on 4 5 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Les Globalis s Figure 39 Description
22. BEI BEC Bac technique Baccalaur at g n ral E 3 0 BTS DUT DEST DEUG 3 8 2e ou 3e cycle universitaire 1 8 nn Couple sans enfant 2 4 Cou I avec enfant s 0 7 Famille e monoparentale 1 5 C libataire 1 3 7 1 personne 13 7 2 personnes m 2 3 3 personnes 1 1 E 4 personnes 0 3 5 personnes ou plus 2 3 Rural moins de 2 000 hab m 2 2 De 2 000 20 000 hab 1 5 De 20 000 100 000 hab 2 0 Plus de 100 000 hab 1 5 Agglom ration parisienne 2 8 Moins de 9 909 moins de 12 958 moins de 18 294 moins de 30 490 Plus de 30 490 0 8 R gion parisienne D Nord Sud 3 4 3 3 NO MOWO Korola AOW Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 36 Hygi ne de vie des Solitaires d simpliqu s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Solitaires d simpliqu s 1 9 Maigres 1 5 EE Normopond raux 1 9 J En surpoids 2 5 Ob ses 1 2 E Les moins actifs lt 2h semaine 1 8 Les plus actifs 22h semaine m 2 2 Les moins s dentaires lt 3h j 2 5 Les plus s dentaires 23h j 1 4 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Les Ap ritivores Figure 37 Description socio d mographique de la classe des Ap ritivores Base Population fran aise 15 ans et plus Les Ap ritivores 3 7 15 20 ans 2 3 E 21
23. S 2007 Categorically Unequal The American Stratification System New York Russel Sage Foundation MASSON E 2003 Le mincir le grossir le rester mince rapport au corps et au poids et pratiques de restriction alimentaire Symposium OCHA MATHE T TAVOUALRIS G PILOTIN T 2009 La gastronomie s inscrit dans la continuit du mod le alimentaire fran ais Cahier de recherche du CR DOC n 267 2009 MCNAUGHTON S A BALL K CRAWFORD D MISHRA G D 2008 An Index of Diet and Eating Patterns Is a Valid Measure of Diet Quality in an Australian Population J Nutr 138 86 93 January MINISTERE DE LA SANTE 2011 L tat de sant de la population en France Suivi des objectifs annex s la loi de sant publique Rapport 2011 OSLER M SCHROLL M 1997 Diet and mortality in a cohort of elderly people in a north European community Int J Epidemiol 26 155 159 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS PATTERSON R E HAINES P S POPKIN B M 1994 Diet Quality index capturing a multidimensional behaviour J Am Diet Assoc 94 57 64 PILORIN T HEBEL P 2012 Consommation de compl ments alimentaires en France profil des consommateurs et contribution l quilibre nutritionnel Cah Nutr Di t para tre POULAIN J P 2002 Manger aujourd hui Attitudes normes et pratiques Paris ditions Privat POULAIN J P 2009 Sociologie de l ob sit PUF PRENTICE A M
24. aux tats Unis 5 3 2 2 Indices de qualit nutritionnelle La densit nerg tique le MAR et le MER rapport s ou non l nergie consomm e sont significativement diff rents entre Fran ais et tats Uniens p lt 0 001 pour tous les effets pays cf Tableau 12 Tableau 12 Indices de qualit nutritionnelle en France et aux tats Unis chez les plus de 15 ans Indices de qualit nutritionnelle Proba Proba MAR 86 02 82 22 lt 0 001 lt 0 001 lt 0 001 Mean Adecacy Ratio rapport l nergie 0 04 0 04 lt 0 001 lt 0 001 lt 0 001 MER 22139 52 23745 04 lt 0 001 lt 0 001 lt 0 001 Mean Excess Ratio rapport l nergie 10 49 11 58 lt 0 001 0 701 lt 0 001 Densit nerg tique 1 67 1 89 lt 0 001 lt 0 001 lt 0 001 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Les Fran ais ont un meilleur apport micronutritionnel que les tats Uniens MAR de 86 0 contre 82 2 p lt 0 001 et mod rent davantage leur alimentation en gras sucr et sal MER de 22139 5 en France contre 23745 0 aux tats Unis p lt 0 001 m me apr s ajustement sur l nergie L cart entre les densit s nutritionnelles des r gimes alimentaires fran ais et tats uniens est significatif en faveur des tats Uniens mais reste faible En revanche les densit s nerg tiques des r gimes sont significativement diff rentes de part et d autre de l Atlantique Si les diff rences de consommation de groupes alimentai
25. de la nomenclature en 38 postes figure en annexe 2 4 1 2 Diff rences de consommation des groupes alimentaires en France et aux tats Unis Les r sultats de l Analyse en Composantes Principales sont pr sent s Figure 13 Le premier axe oppose des variables corr l es n gativement laxe que sont les quantit s consomm es de produits transform s sandwiches plats compos s sodas qui sont des produits pr ts consommer des variables corr l es positivement l axe que sont e les quantit s consomm es de produits bruts l gumes pain viande p tes qu il faut pr parer e les quantit s consomm es de produits base de lait ultra frais laitiers entremets e les quantit s de produits consomm s des occasions particuli res fromages charcuteries COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 13 Analyse en Composantes Principales sur les deux populations fran aise et tats unienne Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus SE Fruits secs R gime Ri i a cretos M iz et semoule Produits de la mer Dim 2 4 6 f ame 3 v PE D l 7 Mati res grasses Pain Fromages Charcuterie 1 Biscuits sucr s 2 Compotes 3 L gumes secs 5 4 Boissons chaudes 9 Viande 5 Graines 6 Sauces 7 Abats 8 P tes gt D i 9 Entremets o p gt 1 0 0 5 sodas 0 5 1 0 11 Condiments 12 ufs et
26. des apports en cholest rol peut s interpr ter par la consommation plus lev e de produits tels que fromages charcuterie viennoiseries viandes et ufs dans les r gimes alimentaires des Fran ais cf Tableau 10 D autre part le r gime des Fran ais est plus prot in que celui des tats Uniens 86 7 g j de prot ines contre 81 5 g j Concernant le r gime glucidique on observe que les tats Uniens consomment davantage de glucides que les Fran ais hauteur de 253 5 g j de glucides contre 239 7 g j De plus l apport en glucides simples pr sents dans le sucre le miel les confitures les g teaux les fruits etc est nettement plus lev aux tats Unis et atteint 115 1 g j contre 93 7 g j en France Le r gime des tats Uniens est donc plus charg en sucres que celui des Fran ais cf Figure 27 Figure 27 Comparaison des apports en macronutriments chez les tats Uniens et les Fran ais Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus 239 7 253 5 Glucides g j Glucides simples g j 93 T15 1 Lipides g j 4 Acides Gras Satur s g j LES 4 gt 28 9 120 Fr Acides Gras Monoinsatur s g j Acides Gras Polyinsatur s g j i Cholest rol mg j IA 337 4 L Prot ines g j keon Le Fibres g j 180 x E France E tats Unis Diff rence significative Pc lt 0 05 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Les tats Uniens ont des apports en min rau
27. des repas vari t inter et intragroupe de l alimentation La pertinence des indicateurs repose donc sur le choix des sous indices leur construction en fonction des donn es disponibles et leur pond ration COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 5 1 2 Indicateurs choisis Le choix d un indicateur doit se faire en fonction de l objectif vis Ainsi pour ce travail de recherche l indicateur utilis doit tre adapt la fois aux donn es de l enqu te CCAF du CR DOC et celles des tats Unis et permettre de comparer l quilibre nutritionnel des deux pays Il doit permettre de mesurer la qualit nutritionnelle de l alimentation ind pendamment du mod le alimentaire L IAS a l avantage de couvrir l ensemble des dimensions les plus importantes de la qualit de l alimentation et du comportement alimentaire Cependant tout comme le Diet Quality Score et ses d riv s d velopp s l tranger il attribue aux sous indices utilis s des pond rations commun ment utilis es dans la litt rature sans pour autant qu elles y trouvent de justification satisfaisante Wa jers et al 2007 Aussi en plus de la prise en compte de l quilibre nutritionnel de l individu cet indicateur repose sur l valuation d un indice de rythme alimentaire comprenant la fois la r partition nerg tique entre les diff rents repas principaux la r gularit de ces repas et le nombre de prises alimentaires ho
28. en grignotage dans la journ e aux tats Unis contre 1 1 prises en grignotage par jour en France On verra par la suite que les tats Uniens surconsomment des biscuits sal s ou des graines qui constituent une part importante des produits grignot s en dehors des repas Figure 7 Comparaison du nombre de prises totales et nombre de prises hors repas en dehors de petit d jeuner d jeuner et d ner en France et aux tats Unis Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus X 5 5 3 9 2 8 j j L Nombre de prises totales Nombre de prises hors repas principaux Dift i ignificati France par jour m tats Unis par jour Pe era ii Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Figure 8 Variabilit des heures de d marrage des diff rents repas en France et aux tats Unis exprim e en cart type Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Petit d jeuner D jeuner D ner Encas 4 48 k Diff rence significative Pc lt 0 05 E France hh mm tats Unis hh mm Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 2 Il s agit de l estimateur du nombre de prises dans un mod le ajust sur l ge et le sexe COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS L
29. entretiens avec M Nemer Assises de la Fondation Nestl France FISCHLER C MASSON E 2008 Manger Fran ais Europ ens et Am ricains face l alimentation Paris Odile Jacob FUNG T T HU F B MCCULLOUGH M L NEWBY P K WILLETT W C HOLMES M 2006 Diet Quality Is Associated with the Risk of Estrogen Receptor Negative Breast Cancer in Postmenopausal Women J Nutr 2006 Feb 136 2 466 72 GAUCHON P 2002 Le mod le fran ais depuis 1945 Paris PUF coll Que sais je H BEL P et RECOURS F 2007 Effets d ge et de g n ration transformation du mod le alimentaire Cahiers de Nutrition et de Di t tique N 42 6 HUOT I PARADIS G RECEVEUR O LEDOUX M 2004 Quebec Heart Health Demonstration Project Research Group Correlates of diet quality in the Quebec population Public Health Nutr 2004 Dec 7 8 1009 16 JENNINGS A WELCH A VAN SLUIJS EM GRIFFIN SJ CASSIDY A Diet Quality Is Independently Associated with Weight Status in Children Aged 9 10 Years J Nutr 2011 Mar 141 3 453 9 Epub 2011 Jan 26 KANT A 1996 Indexes of overall diet quality Journal of American Diet Association 96 785 791 KENNEDY ET OHLS J CARLSON S FLEMING K 1995 The Healthy Eating Index design and applications J Am Diet Assoc 95 1103 1108 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS KIM S HAINES P SIEGA RIZ M POPKIN B 2003 The Diet Quality Index International DQI I Prov
30. fonction de l cart relatif existant entre les moyennes pr dites des deux pays Les Fran ais et les tats Uniens ont le m me apport calorique total L apport nerg tique total provenant de l alimentation solide et liquide des deux pays peut tre consid r comme sensiblement gal p gt 0 05 En effet la moyenne estim e en France est de 2095 3 kcal j et de 2073 2 kcal j aux tats Unis cf Tableau 11 Ainsi malgr une consommation significativement diff rente des groupes alimentaires entre les deux populations l nergie totale COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS consomm e est la m me Rappelons par ailleurs que l apport nerg tique des tats Uniens provient de mani re plus importante des aliments liquides 17 de l apport nerg tique total par rapport aux Fran ais 10 de l apport nerg tique total Figure 20 Tableau 11 Apports nerg tiques en France et aux tats Unis Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Variable France Proba Effet Pays Energie totale kcal j 0 915 Energie provenant des liquides kcal j lt 0 001 Energie provenant des solides kcal j lt 0 001 Densit nerg tique 1 66 1 89 lt 0 001 Part des glucides dans l AESA lt 0 001 Part des lipides dans l AESA 0 028 Part des prot ines dans l AESA lt 0 001 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Figure 26 Co
31. fumer est li l quilibre nutritionnel d un individu Huot I et al 2004 Dans l enqu te CCAF 2007 les non fumeurs ont en effet une meilleure qualit nutritionnelle que les fumeurs score de PANDiet de 63 2 contre 61 5 provenant surtout de l ad quation nutritionnelle SA de 63 2 contre 60 9 diff rence de SM non significative 5 2 2 La qualit nutritionnelle des diff rentes classes de la typologie des consommateurs Fran ais Pour faire le lien entre le mod le alimentaire fran ais et les qualit s nutritionnelles de l alimentation il semble int ressant de regarder quelle est la qualit nutritionnelle de chaque groupe de la typologie opposant des groupes suivant le mod le alimentaire fran ais les traditionnels ceux qui s en sont fortement loign s les globalis s Pour cela l ensemble des indices d velopp s pr c demment sont calcul s dans chaque groupe de la typologie Les indices sont significativement associ s la typologie des consommateurs fran ais en mod le de r gression lin aire univari p lt 0 001 pour chaque indice cf Figure 23 et Figure 24 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 23 R sultats des indices dans la typologie des consommateurs fran ais chez les 15 ans et plus 1 Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus 17a Densit nerg tique des r gimes des classes de la typologie en France 1 82 1 83 1 75 1 60 1 4
32. le expliquerait pour partie qu en France seulement 14 des adultes ont des probl mes d ob sit contre plus de 30 aux tats Unis Pour apporter des hypoth ses de relations entre l ob sit et le mod le alimentaires nous proposons de comparer deux enqu tes transversales de consommation alimentaire l une r alis e en France et l autre aux Etats Unis la m me p riode COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 1 1 En France un mod le alimentaire bas sur la souverainet Notre mod le alimentaire se distingue en comparaison des autres traditions culinaires par son niveau important de sophistication Il repose principalement sur trois crit res le prim t du go t des pratiques sociales de convivialit et des r gles conditionnant la prise alimentaire Aujourd hui les tendances fortes de ce mod le fran ais se rassemblent autour de six points centraux Math et al 2009 e Trois repas principaux par jour pris plusieurs et autour d une table des heures relativement fixes et communes tous e Un temps de pr paration et une dur e des repas relativement lev e plus que dans d autres pays europ ens e Un repas structur par au moins 3 composantes pris dans l ordre e Une grande importance accord e au go t des aliments e Une diversit alimentaire importante e Une intervention de savoir faire transmis par l exp rience Le fait que notre mod le alimentaire s exer
33. les types de repas chez les Etats Uniens et les Fran ais Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus France de l apport nerg tique tats Unis de l apport nerg tique E Petit D jeuner D jeuner D ner M Encas Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 3 3 4 Diversit alimentaire Par d finition la diversit alimentaire repr sente le nombre de groupes alimentaires distincts consomm s par chaque individu sur une p riode de temps donn e Sur les r sultats des enqu tes CCAF 2007 et NHANES la diversit alimentaire des individus a t estim e partir des consommations des 38 grands groupes d aliments r pertori s dans l Enqu te CCAF Annexe 1 sur une p riode de temps de 2 jours La diversit alimentaire d pend du sexe et de l ge mais galement du pays En effet les tats Uniens consomment en moyenne 13 6 groupes alimentaires sur 38 en 2 jours tandis que les Fran ais en consomment 16 8 cf Figure 12 Figure 12 Diversit alimentaire en France et aux tats Unis Valeur ajust e du nombre de produits diff rents sur 2 jours diff rents dans une nomenclature en 38 groupes Base Populations fran aise et tats unienne sk 15 ans et plus Dift ificati m France par jour m tats Unis par iour Pc oi
34. m 2 7 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Figure 45 Opinions et comportement des Ap ritivores Base Population fran aise 15 ans et plus Les Ap ritivores 3 7 Produits sp cifiques hors fruits et l gumes En 4 1 Restaurant cuisin par une autre personne 16 3 R gularit repas viter saut de repas viter grignotage 2 1 D Equilibr 3 6 El A sa faim Rassasi quantit copieux nergie sans contrainte 3 6 Plaisir se r galer gourmandise 3 1 E Alimentation saine dimension sant apports nutritionnels 3 1 m Varier manger de tout m 3 9 Mod r ment sans exc s l ger viter prise de poids 2 9 Don Consid re avoir plut t une bonne alimentation 3 3 E Ne consid re pas avoir une bonne alimentation E 5 0 Consommateurs de compl ments alimentaires 3 1 Suivant un r gime alimentaire 3 6 D Se trouve un peu trop gros se 3 8 Se trouve un peu trop mince 0 6 C Se trouve juste comme il faut p 4 5 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 46 Opinions et comportement des Globalis s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Globalis s Produits sp cifiques hors fruits et l gumes Restaurant cuisin par une autre personne R gularit repas viter saut de repas viter grignotage Equilibr A sa faim Rassasi quantit copieux nergie sans contrainte P
35. n est pas significativement diff rente Les Fran ais ont une meilleure ad quation aux recommandations fran aises cependant la nouvelle g n ration de consommateurs Fran ais se rapproche de la faible ad quation nutritionnelle des tats Uniens Les r sultats plus d taill s devraient inciter les Fran ais mod rer davantage leur alimentation notamment en ce qui concerne la qualit de leur consommation de lipides Sur ce point les tudes scientifiques ne convergent pas toutes sur le lien entre les acides gras satur s et la prise de poids Chapelot 2011 La m me incertitude scientifique existe sur les glucides simples qui n ont pas t pris en compte dans le score PANDiet en raison de l inexistence ce jour de recommandations propos es par les autorit s europ ennes Le probl me qui se pose l issue de la comparaison que nous avons effectu e est de savoir si le retard fran ais sur la tendance tats unienne au d s quilibre alimentaire en est un ou s il constitue une r elle diff renciation cons cutive la diff rence de culture religieuse en m me temps qu des d terminants sociaux propres chaque pays Cette derni re hypoth se serait de nature conforter notre mod le alimentaire fran ais dans son r le de protection des mangeurs fran ais En ce qui concerne le ph nom ne plus sp cifique de l ob sit il faudrait pouvoir comparer l volution du taux d ob sit dans les deux pays sur une
36. nr ds san en unten ane 39 Figure 19 Comparaisons des consommations de boissons entre les tats Uniens et les Fran ais 40 Figure 20 Comparaisons des consommations de produits transform s entre les tats Uniens et les lale ele ne aneseneee nier ame tee eme de e ane da dau den des Benne 20e Don gel sat e tee Dei does 41 Figure 21 Comparaisons des consommations de produits bruts entre les tats Uniens et les Francal Sros T a a e E a TAE A E EE AT A A 4i Figure 22 Distribution du score du PANDiet dans la population fran aise de plus de 15 ans 54 Figure 23 R sultats des indices dans la typologie des consommateurs fran ais chez les 15 ans et EEA O D E T A A A E D 56 Figure 24 R sultats des indices dans la typologie des consommateurs fran ais chez les 15 ans et Figure 25 Score du PANDiet dans les classes de la typologie des consommateurs en France 58 Figure 26 Comparaisons des apports nerg tiques totaux liquides et solides chez les tats Uniens etles Fran aises ete oa pra AE A a aA aa fo A din EED PE eara aaia 61 Figure 27 Comparaison des apports en macronutriments chez les tats Uniens et les Fran ais 62 Figure 28 Comparaison des apports en min raux chez les tats Uniens et les Fran ais 63 Figure 29 Description socio d mographique de la classe des Traditionnels gt 83 Figure 30 Hygi ne de vie des Traditionnels iii 84 Figure 31 Descri
37. palatability and satiety implications for weight control Nutr Rev 56 347 353 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS DREWNOWSKI A Comment valuer la qualit de l ensemble du r gime alimentaire Cah Nutr Diet 34 1 15 20 1999 DU H VAN DER A D L GINDER V JEBB S A FOROUHI N G 2009 Dietary Energy Density in Relation to Subsequent Changes of Weight and Waist Circumference in European Men and Women PLoS ONE 4 4 e5339 DUMONT J N 2007 Un plaisir inf rieur Le Bulletin de l ILEC n 378 f vrier pp 11 12 DUNCAN K H BACON J A WEINSIER R L 1983 The effects of high and low energy density diets on satiety energy intake and eating time of obese and nonobese subjects Am J Clin Nutr 37 5 763 767 EHRENBERG A 1998 La fatigue d tre soi D pression et soci t Paris Odile Jacob ELLO MARTIN J A ROE L S LEDIKINE J H BEACH A M ROLLS B J 2007 Dietary energy density in the treatment of obesity a year long trial comparing 2 weight loss diets American Journal Clin Nutr 85 6 1465 1477 ESTAQUIO C CASTETBON K KESSE GUYOT E BERTRAIS S DESCHAMPS V DAUCHET L PENEAU S GALAN P HERCBERG S 2008 The French National Nutrition and Health Program Score is associated with Nutritional Status and Risk of Major Chronic Diseases J Nutr 138 946 953 FISCHLER C 1990 L Homnivore Paris Odile Jacob FISCHLER C 2011 Manger mode d emploi
38. pend de l ge les plus de 25 ans sont ceux qui ont le MER ajust le plus lev donc le moins favorable Ces r sultats traduisent la consommation masculine plus importante de produits alimentaires gras et sal s tels que la charcuterie le fromage les pizzas et quiches les plats compos s les graines les produits sucr s et les viennoiseries Les 25 65 ans sont eux friands de produits plus lourds tels que biscuits sal s charcuterie fromages graines et sauces ce qui explique leur difficult mod rer les nutriments limiter La densit nerg tique moyenne de l apport alimentaire solide des Fran ais est de 1 66 kcal g Elle varie en fonction du sexe et de l ge les femmes et les plus de 25 ans suivent un r gime densit nerg tique plus faible que les plus jeunes En effet les hommes sont plus friands d aliments apportant beaucoup d nergie pour peu d eau tels que les produits d origine animale les f culents les produits sucr s et les produits pr ts consommer les l gumes secs et les graines etc alors que les femmes sont davantage port es sur les aliments solides peu denses en nergie tels que les fruits les l gumes les ultra frais laitiers etc Ainsi les femmes paraissent avoir un meilleur quilibre nutritionnel gr ce une bonne densit nutritionnelle une faible densit nerg tique et une meilleure mod ration du trio gras sucr sal que les hommes Si les plus de 25 ans ont u
39. plus longue p riode que celle qui est actuellement observable Le ph nom ne n a pas encore d existence historiquement identifi e qui soit suffisante ce jour Selon R gnier 2010 rien ne permet de dire pour le moment que les d terminants conomiques relev s aux tats Unis sont valables pour la France Toutefois quelques l ments permettent d ores et d j d mettre des hypoth ses infirmant la th se du retard e Le taux d ob sit chez les adultes en France est loin d tre aussi lev qu aux tats Unis La courbe de progression de l ob sit en France montre que l cart s est creus par rapport la courbe tats unienne deux fois plus nombreux aux tats Unis en 1970 15 de personnes ob ses contre 7 en France les ob ses y sont aujourd hui trois fois plus nombreux 30 contre 10 en France R gnier 2010 e Aux tats Unis l ob sit s est accrue dans tous les milieux sociaux tandis qu en France depuis les ann es 1970 c est dans les milieux sociaux les moins favoris s que l ob sit a le plus augment se stabilisant voire reculant dans les cat gories ais es gt R gnier 2010 La paup risation des classes moyennes en France Saint Pol 2007 a d ailleurs contribu l extension de l alimentation hors repas Cependant le maintien de la dimension familiale et conviviale du repas comme sc ne privil gi e de l acte alimentaire demeure vivace en France l ch
40. poser les termes de la notion d quilibre nutritionnel Cela nous conduit la comparaison des modes de consommation en France et aux tats Unis avant d analyser les r gimes alimentaires en utilisant un indicateur de la qualit de l alimentation des populations dans ces deux pays COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 2 MODELE ET EQUILIBRE ALIMENTAIRES 2 1 D finition du mod le alimentaire Mod le et r gimes sont des termes cherchant traduire un type de r gles alimentaires propres une soci t ou un individu Cependant la notion de mod le rev t une dimension plus collective C est une matrice partir de laquelle les individus vont pouvoir rechercher un quilibre correspondant leurs besoins concr tis dans un type de r gime particulier Les moyens d valuation et de comparaison de l quilibre nutritionnel des populations fran aise et tats uniene constituent pr cis ment l objet de notre tude en partant des r gimes et des mod les 2 1 1 Equilibre et r gime alimentaires La notion d quilibre r f re la stabilit Dans le domaine alimentaire c est d abord l quilibre nerg tique qui est recherch parall lement la r gulation du m tabolisme nerg tique Bellisle 1999 Les calories ing r es ne doivent pas d passer l nergie d pens e En plus de l quilibre nerg tique la couverture des besoins en nutriments essentiels acides amin s acides gra
41. s On notera que faute de recommandations nutritionnelles cet indicateur n int gre pas les glucides simples dans la partie mod ration L indicateur ne capte pas la diff rence de consommation observ e entre la France et les Etats Unis Ce score permet de situer les Etats Uniens par rapport aux recommandations fran aises puisque ce sont les m mes recommandations qui ont t appliqu es dans les deux pays Cet indicateur est li n gativement la consommation de fromages charcuterie et sandwichs et positivement aux consommations de fruits ultra frais laitiers l gumes c r ales du petit d jeuner lait poissons crustac s riz pain produits sucr s pommes de terre soupes eaux boissons chaudes et p tes Globalement on ne note pas de diff rence selon le PANDiet global entre l alimentation des Fran ais et des tats uniens Il est remarquable de constater que contrairement certaines id es re ues les r gimes des Fran ais et des tats Uniens apportent la m me quantit de lipides En terme qualitatif les tats Uniens ont un apport plus cons quent en acides gras polyinsatur s acides gras essentiels dont les om gas 3 et 6 pouvant provenir des noix huiles de colza et de lin poissons gras et crustac s que les Fran ais 16 9 g j contre 12 0 g j Ces derniers ont un apport plus important en acides gras satur s limiter principalement d origine animale pr sents dans les viandes lait beurre fromage cr me que l
42. s est port sur les ANC d finis par l ANSES Martin A et al 2001 car ces recommandations sont plus strictes qu aux tats Unis Rappelons que l objectif n est pas d valuer l ad quation de l apport nutritionnel aux recommandations mais d valuer la qualit de cet apport l aide des recommandations De plus en utilisant ces recommandations dans le calcul des nutrient adequacy ratio NAR pour les deux populations l valuation de la qualit nutritionnelle se fera sous un angle particulier nous verrons comment se positionnent les Fran ais et les tats Uniens par rapport aux recommandations fran aises COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Consommation Chaque ratio BNM est plafonn 1 par cons quent un faible apport en nutriment ne peut pas compenser un fort apport en un autre Les consommations correspondent la moyenne de l apport calcul e sur deux rappels de 24 heures pour les tats Uniens Pour les Fran ais il s agit de la moyenne des apports calcul e sur deux jours non cons cutifs d enregistrement des consommations alimentaires par estimation le 1 et le 3 jour du carnet alimentaire par souci de qualit des enregistrements L apport en micronutriments tant fortement li l apport nerg tique le MAR pourra tre ajust l apport nerg tique de l individu afin d carter ce biais de confusion Wa jers et al 2007 Cet indice ajust illustre alors la den
43. sont aussi pour cela moins audibles que dans des cat gories plus favoris es sur les plans social et culturel gt Les repr sentations du corps dans les cat gories modestes le corps est encore per u en priorit comme un outil de travail en d pit de la s dentarisation professionnelle et de ce fait l activit physique est moins recherch e et moins valoris e que dans les cat gories les plus ais es R gnier 2010 Par ailleurs le fait d voluer dans un environnement o la corpulence est plus fr quente et peut tre valoris e l expression tre bien portant peut signifier la fois tre gros et tre panoui et en bonne forme gt ne fait pas percevoir celle ci comme anormale gt Les moments de ruptures familiales divorces ou professionnelles ch mage auxquelles se trouvent plus souvent confront es les cat gories les plus modestes sont aussi des moments o le contr le de son alimentation se fait moindre Cette alimentation de compensation dont l ob sit morbide peut constituer l un des sympt mes s av re plus fr quente dans les milieux en pr carisation gt Romon et al 2005 in Poulain 2009 En France la force du lien entre la pr valence de l ob sit et les d gradations de position sociale est notable Poulain 2009 A l inverse la densit des liens sociaux sensiblement plus importante au fur et mesure que l on s l ve dans l chelle s
44. sont tr s souvent des tudiants ayant moins de 24 ans ayant fait des tudes sup rieures C est la seule classe dans laquelle les consommateurs consid rent plus souvent avoir une bonne alimentation sans toutefois faire de r gime ni consommer de compl ments alimentaires Beaucoup se consid rent un peu trop mince ou juste comme il faut On trouve dans cette classe tr s peu d individus ob ses ou en surpoids mais plut t des normo pond raux et des minces COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 6 Score du PANDiet dans les classes de la typologie des consommateurs en France Base Population fran aise 15 ans et plus 68 67 66 65 64 63 62 61 60 4 59 58 4 Les Bons Les Press s re GS Les vivants es Ee AR d simpliqu s Globalis s Source Enqu te CCAF 2007 15 ans et plus Globalement les tats Uniens n ont pas une alimentation moins saine que celle des fran ais Ils consomment plus de lipides qualifi s de bons pour la sant mais plus de glucides simples Ils ont de meilleurs apports en s l nium et en certaines vitamines Les facteurs explicatifs d un poids de l ob sit plus important est donc rechercher e dans des comportements extr mes de certains individus e dans la rythmicit des prises alimentaires et la diversit alimentaire e dans l activit physique et la s dentarit et tout autre facte
45. tier traite irttinnintiotians 43 5 1 Comment d crire la qualit de l alimentation d une population 7 43 5 1 1 Indicateurs pid miologiques existants 43 5 1 2 IndicaterS ChOISIS 23e ses inertie arr tiennent en acte ann te sine ana ets 20 Mae tn 45 5 2 La qualit nutritionnelle du r gime alimentaire des Fran ais eneee 52 5 2 1 En popul tion g n ral shussisiee nissan ennui io EE IREA ARE 52 5 2 2 La qualit nutritionnelle des diff rentes classes de la typologie des consommateurs FFANGAIS 5 22 he Lt ne range mere dat ae ne eee Rte nn nes dre 55 5 2 3 Qu est ce qui en France contribue une meilleure qualit nutritionnelle 59 5 3 Comparaison des qualit s nutritionnelles des Fran ais et des tats Uniens seeeeen 60 5 3 1 M thode d comparaison enaiis E REAA EE ARAN E EAA ANE DETESTA 60 5 3 2 R sultats obtenus airaines ruune R ia a RENEK VEA AREE AORE ATEAN AKIA RNAS EAE ei 60 67 CONCIUSION 28e der iE a a ia E EE rites EEE A AEE E a e a RN 69 7 Sigles et abr viations scis eaa Ea EAE AN EKRA EE AANEEN EE DA AEREA ERE 72 8 Index des figures et tableaux ss TE AEEA T a EE E AAN 73 8 1 Liste d s fIQures ss ruine snordirs seen een etes Mila sante user dant ons e ee doser EERE IAN aan 73 8 2 Liste des tableaux isisa speid ist iaiia alarmes de die ad A NA mettent amant de re dentiste 75 Ji Bibliographie ren a RTE ane datant Me nr E tan domain hante Rime sens diese aA 76 10 ANNEXES sise se
46. 9 Les Traditionnels Les Solitaires Les Globalis s Les Ap ritivores Les Bons vivants Les Press s d simpliqu s Densit nerg tique kcal g jour 17b MAR des r gimes des classes de la typologie en France 89 68 89 12 88 53 87 89 o 9 5 o E 85 54 2 84 43 Q a Les Traditionnels Les Solitaires Les Globalis s Les Ap ritivores Les Bons vivants Les Press s d simpliqu s 17c MAR ajust sur l nergie des r gimes des classes de la typologie en France z 0 048 T i 0 046 0 042 0 041 0 042 O 0 038 a a oo D o c 50 o Q Qa s f lt 2 Q 8 r r 7 r r Les Traditionnels Les Solitaires Les Globalis s Les Ap ritivores Les Bons vivants Les Press s d simpliqu s Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 24 R sultats des indices dans la typologie des consommateurs fran ais chez les 15 ans et plus 2 Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus 18a MER des r gimes des classes de la typologie en France 24952 23400 21638 21112 20220 20792 x Li a Les Traditionnels Les Solitaires Les Globalis s Les Ap ritivores Les Bons vivants Les Press s d simpliqu s 18b MER ajust sur l nergie des r gimes des classes de la typologie en France
47. B2 B3 B6 B9 et B12 les min raux calcium magn sium rapport la masse de l individu zinc phosphore potassium fer les fibres les acides gras poly insatur s Fourchette de valeurs l apport prot ique rappo a masse de l individu la part des glucides seuil minimum et seuil dans l AESA la part des lipides dans AESA imum Limites de s curit le r tinol les vitamines C D E B3 B6 et B9 le calcium le magn sium le zinc le phosphore et le fer Pour chaque nutriment les rapports ci dessous suivent par hypoth se une loi normale cf Tableau 4 Tableau 4 Calcul des Probabilit s d Ad quation PA en nutriment en fonction du type de seuil correspondant Type de recommandation Calcul des Probabilit s d Ad quation PA Seuil minimum Aus h N PA JSD SD2 1k A siin Ph N 1 PA 2 2 VSD SD 1x Avec PA Probabilit d ad quation en nutriment n in L apport usuel estim de l individu en nutriment n Pa Recommandation fran aise en nutriment n minimum atteindre Besoin Nutritionnel Moyen ou Adequate Intake maximum ne pas d passer limites de s curit limites inf rieure ou sup rieure d une fourchette de valeurs atteindre SD Variabilit interindividuelle cart type des apports en nutriment n sur k jours SD Variabilit intra individuelle cart type des apports en nutriment n sur k jours k Nombre de jours de consommation
48. CAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 On peut ajouter qu en France la consommation hors repas est concentr e autour de deux rendez vous situ s entre le petit d jeuner et le d jeuner d une part la pause caf sur le lieu de travail par exemple au go ter de l apr s midi d autre part davantage susceptibles d tre pris avec d autres que les grignotages plus diss min s dans la journ e comme c est le cas de l autre c t de l Atlantique L importance accord e la convivialit en France o 80 des repas sont pris en compagnie d autres personnes explique le niveau de concentration des heures de repas non seulement entre les individus qui vont manger ensemble mais aussi pour la soci t dans son ensemble Ce sont des occasions de raffermissement des liens familiaux amicaux ou professionnels mais galement de r affirmation de la coh sion sociale Il n est que de constater l ambiance des restaurants fran ais au moment du coup de feu lorsque le maximum de clients a rempli la salle l heure du d jeuner et du d ner COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS La forte synchronisation des repas en France semble donc favoriser la concentration des prises alimentaires Cette synchronisation est le fruit de l association entre la nourriture et la convivialit le fait de manger plusieurs n cessite que l on s accorde sur le moment le lieu ainsi que sur un minimum de convenances favorisant la s
49. CAHIER a RECHERCHE COMPARAISON DES MODELES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET ETATS UNIENS Thierry MATHE Aur e FRANCOU Pascale HEBEL E D CEMBRE 2011 i i ii i N 283 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS SYnth sesafs shiataehelsninehnensnnentienebiiihieenNadoibninenenhintumenNisninennienaoinhe 3 1 1 En France un mod le alimentaire bas sur la souverainet ssssssrsrrrrrrrrrnrrrrerrrrerns 4 1 2 la rythmicit des repas s srirriivraxsiannensi iai nak KANNAN KEANNA ANKAA RANRRANAKER AKE ARNEE ARE RANA AKNA ANRA NRN 5 1 3 et une plus forte diversit alimentaire sise 6 1 4 Pourtant peu de diff rences entre les qualit s nutritionnelles tats unienne et fran aise 8 INCFOALICEIOM 2222 204 mn marmanes pese e sea sea lG ones tas ph dere msn te semis seau Sete tie aT 12 2 Mod le et quilibre alimentaires ii diiseiisesereeneeeeeeneeneenene 14 2 1 D finition du mod le alimentaire siiisiisisisereeresereeeeeneenenee 14 2 1 1 Equilibre et r gime alimentaires sise 14 2 1 2 Qu est ce qu un mod le alimentaire 7 ii iiisereeeeerenns 15 2 2 Le mod le alimentaire fran ais issues 15 2 3 Les d s quilibres alimentaires signes d une perte de souverainet 18 2 4 D s quilibre alimentaire et pr carit sociale un terrain favorable 19 3 Comparaison des styles alimentaires des Fran ais et des tats Uniens
50. ENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Tableau 8 Corr lations du PANDiet avec les variables socio d mographiques et d nergie Base Populations fran aise 15 ans et plus Variable Corr lation de Pearson avec le Pc score du Pandiet Ho corr lation 0 Source Enqu te CCAF 2007 CR DOC Le d tail des sous scores du PANDiet le SA et le SM confirme les r sultats obtenus par les indices de qualit nutritionnelle le MAR et le MER En effet les hommes atteignent plus facilement les recommandations en micronutriments faisant l objet du sous score d ad quation cf Tableau 7 tandis que les femmes mod rent mieux leur alimentation en nutriments limiter Les 25 64 ans sont galement ceux qui ont une meilleure ad quation nutritionnelle mais par ailleurs le plus de mal mod rer leur consommation de gras sucr et sal Lorsque les sous scores sont moyenn s pour former le PANDiet cette m me tranche d ge para t avoir une qualit nutritionnelle moins favorable que les plus jeunes ou les plus g s Au global ceux qui ont les meilleurs scores de PANDIET sont les 15 20 ans et les 55 64 ans Les premiers pour leur score de mod ration et les seconds pour l atteinte des recommandations en micro nutriments Une des validations du score du PANDiet outre la corr lation la densit nerg tique est la corr lation un tat de sant de la population ici le statut tabagique En effet selon la litt rature le fait de
51. a que l apport usuel de l individu en ce nutriment donn a 75 de chances d tre ad quat au vu des recommandations consid r es Il y a donc 21 nutriments pour lesquels a t d fini un seuil minimal ou fourchette basse et 6 nutriments pour lesquels il y a un seuil maximal ou fourchette haute cf Tableau 3 Pour chaque individu les sous scores du PANDiet s crivent alors ainsi 21 6 2 PA 2 PA SA 1 x100 SM 11 x100 2 ve Avec L le nombre de limites de s curit d pass es parmi 12 nutriments cf Tableau 3 pour chaque individu Finalement pour chaque individu le score du PANDiet s crit SA SM PANDiet Ainsi un score de 100 du PANDiet manifeste la fois un apport ad quat en tous les nutriments favoriser sans d passer leurs limites de s curit une r partition de l AESA optimale parmi les macronutriments et le non d passement des seuils recommand s pour les nutriments limiter Le PANDiet par sa construction n est pas corr l aux apports nerg tiques Il a donc l avantage contrairement au MAR et au MER de pouvoir mesurer la qualit de l alimentation sans biais sur l app tit des individus qu ils soient petits ou gros mangeurs Le PANDiet a comme but premier d adresser la qualit de l alimentation hors compl ments alimentaires Il est possible d int grer cette compl mentation dans le calcul du PANDiet cependant les donn es de consommation alimentaire de l enqu
52. aim tout en se faisant plaisir Elles consid rent plus fr quemment que le reste de la population ne pas avoir une bonne alimentation et sont moins souvent consommatrices de compl ments alimentaires ou sous r gime alimentaire Les Press s repr sentent 22 4 de la population d tude Beaucoup plus souvent des jeunes de moins de 35 ans maigres ou normopond raux ayant un niveau d tudes quivalent au Bac technique ou plus ces personnes appartiennent en grande partie des familles avec enfants vivant en zone urbaine avec des revenus lev s plus particuli rement en r gion parisienne Pour elles les dimensions importantes du bien manger sont la r gularit des repas l quilibre alimentaire le fait de manger vari sa faim et un repas plein d nergie D clarant plus souvent ne pas avoir une bonne alimentation et se trouvant un peu trop mince elles sont moins suivre un r gime alimentaire ou encore consommer des compl ments alimentaires Les Globalis s repr sentant 7 1 de la population concernent majoritairement les tudiants les moins de 24 ans ayant fait des tudes sup rieures vivant dans un foyer de plus de 4 personnes plus souvent en r gion parisienne Pour eux bien manger correspond une alimentation quilibr e et vari e o l on mange sa faim en faisant attention aux dimensions sant et plaisir de l alimentation C est la seule classe dans laquelle les c
53. aire fran ais et le mod le alimentaire tats unien Celui ci a d j t identifi dans des tudes ant rieures comme un anti mod le gt sur les plans nutritionnel et des pratiques alimentaires Fischler et Masson 2008 puis Tavoularis et Math 2010 En mettant en parall le les mod les alimentaires dominants dans les deux pays nous n avons pas l ambition de d terminer les facteurs explicatifs de la mont e de l ob sit mais d identifier des relations que des tudes longitudinales seront mieux m me d explorer par la suite Plus largement nous cherchons savoir si le diff rentiel observ entre la France et les tats Unis en mati re de pr valence de l ob sit notamment r sulte d un simple retard de la France d des facteurs conomiques et sociaux ou d une volution v ritablement diff rente due des facteurs culturels Parmi les pays d velopp s les tats Unis comptent en effet un nombre important de personnes ob ses ou en surpoids depuis d j une quarantaine d ann es La population globale est pass e de 15 d ob ses en 1970 30 aujourd hui R gnier 2010 Ce ph nom ne constitue un d fi majeur de sant publique et de ses r percussions conomiques En France en revanche si le nombre de personnes ob ses ou en surpoids a augment ces derni res ann es il demeure bien en de du taux tats unien de pr valence de l ob sit Les tudes Obepi Inserm valuent la pr vale
54. ais asinna i EEEE made E AE AE EEDAN en rame asrnn restes ae aie n E 27 Figure 10 R partition du nombre de prises et hors domicile chez les tats Uniens et les Fran ais Figure 11 R partition des apports nerg tiques selon les types de repas chez les tats Uniens et les Francal S saa aaa a a i aa EAA EAA ENEE Da EE EEEa 29 Figure 12 Diversit alimentaire en France et aux tats Un S sssssrisssririseerrirresrrrrrererrrnnt 30 Figure 13 Analyse en Composantes Principales sur les deux populations fran aise et tats unienne Figure 14 Projection des individus fran ais et tats uniens sur les 2 premiers axes de l Analyse en Composantes Principales errutinan naaa o aen EAE E ea AnA ead tien 33 Figure 15 Nuage des variables de quantit s consomm es dans le premier plan factoriel de l Analyse en Composantes Principales s4sissiessansnaenconecenenasmmeriscensenemeneenerennenes 35 Figure 16 Projection sch matique des classes de la typologie sur les deux premiers axes de l Analyse en Composantes Principales sssri su isuuai ques ossasamenienamneemenspann teneeesseeedenadeneannannrs 36 Figure 17 Quantit s journali res d aliments liquides et solides consomm s en France et aux tats COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 18 R partition des apports liquides et solides en quantit chez les tats Uniens et les Fran ais tisse ia nominienan enr at E E AE nan este
55. algr la consommation de produits typiques tels que fromage charcuterie etc A l inverse des id es re ues les tats Uniens ont des apports plus faibles que les Fran ais en cholest rol et en acides gras satur s Ce sont ces deux aspects la mod ration et l ad quation qui forment l quilibre nutritionnel difficile quantifier et valuer par des indicateurs Le mod le alimentaire fran ais semble aider tant l ad quation nutritionnelle de part la diversit alimentaire la pr f rence de l aliment solide en termes nerg tiques qu la mod ration de part la r gularit des prises et le nombre limit de prises hors repas Le score du PANDiet de qualit de l alimentation est associ l indice de masse corporelle IMC premier indicateur d ob sit dans les populations fran aises et tats uniennes Il est plus lev chez les personnes ayant un poids normal que chez les personnes maigres ou ob ses Cependant ces tudes transversales ne nous permettent pas de conclure en termes de causalit En effet il faudrait pouvoir avoir acc s l historique alimentaire et pond rale de chaque individu Les diff rences de masse corporelle existant entre Fran ais et tats Uniens r sultent certes dans leur capacit suivre les recommandations nutritionnelles mais galement dans la mani re de s alimenter et dans les contextes environnementaux psychologiques et d hygi ne de vie dans lesquels s inscrit ce
56. antes de la qualit de l alimentation et du comportement alimentaire en France et aux tats Unis il est cependant n cessaire d adapter les outils existants aux donn es respectives des deux pays Les facteurs favorables l quilibre alimentaire doivent tre cherch s tant dans les contenus vari t diversit mesure que dans les r gles les rituels et les rythmes des prises alimentaires Ce que l on appelle l quilibre alimentaire repose en effet autant sur les types d aliments consomm s par un individu au cours d une p riode donn e que sur la quantit d aliments consomm s et sur le respect d un certain nombre de r gles ordonnant les prises alimentaires Ces r gles caract risant des modes de vie sp cifiques forment des ensembles dans lesquels on a pu voir des mod les culturels de repr sentations autant que de pratiques COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 2 1 2 Qu est ce qu un mod le alimentaire Un mod le alimentaire est un ensemble de connaissances et de techniques transmises de g n ration en g n ration qui repose sur un syst me symbolique porteur de valeurs collectives Poulain 2002 La classification des aliments et les mani res de les pr parer et de les consommer rel ve d abord des cultures alimentaires L acte alimentaire en effet est caract ris par le respect d un certain nombre de rituels propres l inscrire dans un environnement culturel donn Au del du bi
57. ate Nutrient Intake PANDiet using National French and US Dietary Surveys PLoS ONE 7 doi 10 1371 journal pone 0042155 WAIJERS P FESKENS E OCKE M 2007 A critical review of predefined diet quality scores BMJ 97 219 231 WIRT A COLLINS C 2009 Diet Quality what is it and does it matter Public Health Nutr 12 12 2473 2492 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 10 ANNEXES Annexe 1 Liste des 38 groupes alimentaires de la base CCAF 2007 Groupes d aliments de la base CCAF 2007 f Mati res grasses Pain biscottes Pizzas quiches Plats compos s Pommes de terre et apparent s i Produits sucr s Sandwiches Sauces Viennoiseries L gumes secs i Volailles gibiers COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Annexe 2 Correspondance des codes alimentaires des enqu tes alimentaires CCAF 2007 et NHANES 2007 2008 Le sch ma de codification utilis dans la nomenclature tats unienne permet de regrouper les aliments plusieurs niveaux de d tail Le premier chiffre du code correspond un des 9 grands groupes d aliments cf Tableau 16 Tableau 16 Description du premier chiffre des USDA food codes Graisses huiles et sauces Premier chiffre Description 1 Lait et produits laitiers 2 Viande volaille poisson et d riv s 3 ufs 4 L gumes secs fruits secs et graines 5 Produits c r aliers
58. atin repose sur des valeurs transindividuelles propres discipliner les comportements par des r gles s cr t es en dehors du sujet et de sa conscience dans et par la culture Fischler Masson 2008 La discipline s y op re par les valeurs davantage que par des normes C est un mod le d h t ronomie partir du moment o il y a r f rence une source extra individuelle une exp rience collective per ue comme venant temp rer l irrationalit propre tout individu La comparaison des deux mod les oppos s fran ais et tats unien doit pouvoir nous clairer sur des hypoth ses possibles de relations entre les diff rentes formes d alimentation et l ob sit COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 1 2 la rythmicit des repas Le mod le alimentaire fran ais se caract rise par une synchronisation tr s stable des prises alimentaires Les courbes horaires sont tr s concentr es On note une variabilit beaucoup plus faible au sein de la population des horaires des deux repas principaux que sont le d jeuner et le d ner Pour les encas la diff rence de variabilit est tr s significative entre individus les carts sont de 2h38min en France contre 4h48 aux tats Unis Ce ph nom ne s explique par la tr s forte r gularit des horaires du go ter autour de 16h en France La forte synchronisation des repas en France semble favoriser la concentration des prises alimenta
59. b De 2 000 20 000 hab De 20 000 100 000 hab Plus de 100 000 hab Agglom ration parisienne Moins de 9 909 De 9 909 moins de 12 958 De 12 958 moins de 18 294 De 18 294 moins de 30 490 Plus de 30 490 R gion parisienne Nord Sud Source 10 8 20 6 20 3 12 3 19 1 24 9 21 8 0 ne 25 1 28 2 38 0 14 6 14 6 141 22 8 m 29 8 E 33 5 16 8 14 7 23 7 24 5 18 2 19 4 141 24 7 21 6 d 23 3 20 0 19 5 CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 34 Hygi ne de vie des Press s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Press s 22 4 Maigres a 37 1 Normopond raux m 23 3 En surpoids 13 2 Ob ses 14 0 Les moins actifs lt 2h semaine 22 4 Les plus actifs 22h semaine 17 5 EE Les moins s dentaires lt 3h j 17 4 EE Les plus s dentaires 23h j m 23 9 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Les Solitaires d simpliqu s Figure 35 Description socio d mographique de la classe des Solitaires d simpliqu s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Solitaires d simpligu s 1 9 15 20 ans 21 24 ans 25 34 ans 1 8 35 44 ans 1 0 45 54 ans 1 3 55 64 ans 3 1 65 ans et plus 3 Homme 1 2 Femme 2 6 Auc CEP CAP BEP BEPC BEPS 2 2 BT BP
60. bi Proba F Proba Effet Proba Effet Proba Effet Pays Sexe Age Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Diversit alimentaire Ainsi le mod le alimentaire fran ais se caract rise par des prises alimentaires en petit nombre mais r guli res plut t domicile Les Fran ais pr f rent prendre leur temps pour prendre leur repas l apport nerg tique quotidien provient plus de 90 des repas principaux Enfin les Fran ais pr f rent manger d un peu de tout avec un r gime alimentaire plus diversifi sur une m me p riode de temps COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 4 COMPARAISON DES REGIMES ALIMENTAIRES DES FRAN AIS ET DES TATS UNIENS 4 1 Caract risation des r gimes alimentaires des tats Uniens et des Fran ais 4 1 1 M thodologie Pour comparer les r gimes alimentaires en France et aux tats Unis nous avons choisi d utiliser une analyse en composantes principales qui permet de comparer deux enqu tes nationales issues de m thodologies diff rentes La codification des aliments utilis e par les tats Unis d une part et la France d autre part n est pas la m me les codes tats uniens se basent sur les USDA food codes contenant environ 1 800 codes alimentaires tandis que l enqu te CCAF r pertorie environ 1300 codes d aliments et regroupe ceux ci en 38 groupes alimentaires Annexe 1 La m thodologie de mise en correspondance des codes et
61. ce dans le partage d une culture alimentaire int rioris e que nous pouvons appeler souverainet semble favoriser l acc s un certain quilibre alimentaire Cette souverainet peut alors se trouver fragilis e lorsque l individu se retrouve seul d cider de son destin alimentaire Dans les populations les plus modestes cette souverainet s tiole et pourrait expliquer le gradient tr s important d ob sit dans ces cat gories Le fait de se d terminer seul autorise tous les comportements irrationnels notamment en raison de la cacophonie alimentaire et des injonctions contradictoires venues de toutes parts Fischler 1990 les exc s et finalement tous les d s quilibres La promotion de la logique individuelle fait pr cis ment porter sur l individu la responsabilit de son tat physique ignorant l intervention de d terminants notamment g n tiques et sociaux dans cet tat Cette situation d autonomie individuelle est celle qui s impose aux Etats Unis notamment en raison du protestantisme anglo saxon qui privil gie l autonomie de l individu cens pouvoir se d terminer rationnellement partir d une information objective et compl te Fischler 1990 L individu est incit se contr ler et se conformer une norme ext rieure Sa responsabilit n cessite un contr le permanent qui rend d autant plus lourd le sentiment d chec en cas de prise excessive de poids par exemple Par opposition le catholicisme l
62. ce significative E Etats Unis en g j m France en g j Pc lt 0 05 Produits bruts Condiments 12 Abats 26 P tes EES 38 i Fromages RE 33 5 ir Mati res grasses E33 1 Charcuterie 5 360 z Bu Pain biscottes 26 9 k Viennoiseries 3 5 1 X ss 79 3 Ultra frais laitiers 226 Viande 15 0 77 K 105 8 L gumes mn Sauces 26 3 Entremets 57 5 Pommes de terre et app AI ao Soupes GEE d i 5 25 5 Li Poissons crustac s EU d Compotes fruits au sirop NE 8 6 105 1 i Fruits _ L gumes secs 9 8 tisseri ss 36 8 P tisseries re ufs et d riv s DES Volailles gibiers 2690 Riz et semoule nea Produits sucr s eee E France en g j Etats Unis en g j x en ao USE Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Les comparaisons des aliments consomm s entre les deux pays mettent en vidence les deux caract ristiques suivantes e Les tats Uniens boivent nettement plus que les Fran ais Alors que les quantit s nerg tiques consomm es ne sont pas diff rentes la part de l nergie apport e par les liquides repr sente 17 des apports totaux en nergie contre seulement 10 en France Les tats Uniens consomment 1 7 fois plus de liquide notamment en consommant 4 5 fois plus de sodas 3 fois plus de jus de fruits 2 3 fois plus de lait 1 7 fois plus d eau et 1 2 fois plus de boissons chaudes La consommation d alcool est
63. compagn s de sodas des Fran ais consommant des produits bruts qu ils cuisinent On retrouve galement les caract ristiques de la gastronomie fran aise avec des Fran ais qui consomment beaucoup de fromages et de charcuterie associ s une consommation de pain lev e COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 14 Projection des individus fran ais et tats uniens sur les 2 premiers axes de l Analyse en Composantes Principales Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus R gime A cr tois e Etats Uniens e Fran ais Dim 2 4 6 Produits bruts Pizzas quiches sodas 5 0 5 10 Dim 1 8 89 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Le deuxi me axe oppose les aliments sains qui caract risent le r gime cr tois fruits fruits secs c r ales produits de la mer d autres sodas pomme de terre De nombreuses tudes pid miologiques Bach F 2011 mettent en vidence le r le protecteur de ce r gime contre le risque d ob sit le syndrome m tabolique le diab te de type 2 et les maladies cardiovasculaires Ce deuxi me axe n oppose pas les Fran ais et les tats Uniens mais permet d observer une variabilit intra pays Les r gimes des tats Uniens peuvent tre tr s diff rents d un individu l autre Ainsi les tats Uniens ayant une coordonn e positive sur l axe 2 vertical ont une alimentati
64. cond cas dans le sens o celle ci ne symboliserait aucunes fins parce que r duite l tat d un l ment fonctionnel Le concept de d saxiologisation fait r f rence une humanit install e dans un r gne de moyens et condamnant l ostracisme tout royaume des fins gt Desroche 1969 Le passage de l h t ronomie l autonomie pose encore une fois la question de la souverainet par les valeurs collectives et la croyance en un bien commun d fini collectivement et sur un temps long ou par l autonomie individuelle ne reconnaissant qu l tre individu la capacit d affirmer sa libert mais lui laissant la seule responsabilit de ses succ s comme de ses checs Ehrenberg 1998 3 2 M thodologie de comparaison Pour mettre en vidence les diff rences entre les deux mod les alimentaires pour comparer le nombre de prises les quantit s d aliments ou de nutriments consomm s nous avons construit un mod le d analyse de variance prenant en compte les effets du sexe et de l ge des individus On sait en effet que les donn es caract risant les r gimes et les styles alimentaires quantit s apports COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS nutritionnels ou habitudes alimentaires sont li es l ge et au sexe des consommateurs Par ailleurs pour rendre possible la comparaison entre la France et les tats Unis afin que les donn es recueillies soient significatives
65. d riv s Dim 1 8 89 13 Produits sucr s 14 Volaille gibiers Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 L opposition de ces variables semble bien distinguer deux mod les alimentaires l un base de produits tout pr ts o la cuisine n est pas n cessaire l autre base de produits primaires qu il faut associer et pr parer N oublions pas que l ACP nous permet d observer les liaisons entre les Variables Beaucoup plus de variables sont corr l es positivement l axe 1 axe horizontal le second r gime parait donc plus diversifi puisque les individus qui consomment beaucoup de viande vont aussi consommer des l gumes du pain ou des produits laitiers Il se trouve que dans le premier mod le alimentaire type produits transform s la quantit de sandwichs ou plats compos s ce qui constitue l essentiel d un repas est corr l e avec la quantit de sodas Dans le deuxi me cas les quantit s de p tes viandes l gumes etc n cessaires la pr paration du plat principal sont corr l es aux quantit s de produits laitiers ou entremets Nous pouvons donc d finir deux compositions de repas l une o la boisson est associ e l aliment de base et l autre qui termine le plat principal par un dessert La projection des individus sur les deux premiers axes cf Figure 14 oppose nettement sur le premier axe les tats Uniens consommant des aliments transform s d j pr par s et ac
66. d Cultural Organization COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 8 INDEX DES FIGURES ET TABLEAUX 8 1 Liste des figures Figure 1 Effet d ge et de g n ration sur la proportion d ob ses 3 Figure 2 Comparaison du nombre de prises totales et nombre de prises hors repas en dehors de petit d jeuner d jeuner et d ner en France et aux tats Unis 5 Figure 3 Diversit alimentaire en France et aux tats Unis ssesrrsssriirrserirrnerrirrerrrrrreen 6 Figure 4 Comparaisons des consommations de boissons et aliments entre les tats Uniens et les Frangais sise nas onni aaan Ea NEE a a EAE AA TEE dantasnn sas nas ne E n on demandes nano 7 Figure 5 Comparaison des PANDiet des cat gories d ge fran aises et tats uniennes plus le score est lev meilleures est l quilibre nutritionnel ss 10 Figure 6 Score du PANDiet dans les classes de la typologie des consommateurs en France 11 Figure 7 Comparaison du nombre de prises totales et nombre de prises hors repas en dehors de petit d jeuner d jeuner et d ner en France et aux tats Unis 26 Figure 8 Variabilit des heures de d marrage des diff rents repas en France et aux tats Unis exprim e en cart type sise nmeieritrerieninnsete nina sieste sien en EAEEREN rue liens 26 Figure 9 R partition des prises alimentaires selon l horaire de prise chez les tats Uniens et les Fran
67. dence au maintien d un approvisionnement en produits bruts et en produits r gionaux du terroir Qui dit achats de produits bruts dit en effet cuisine Parce que cette derni re tient une place importante dans leurs habitudes de consommation les Fran ais vont rechercher des produits alimentaires primaires viande l gumes poisson fruits de mer l oppos comme vu pr c demment les tats Uniens privil gient les produits directement consommables les plats cuisin s et les sandwiches qu ils associent une consommation lev e de sodas Enfin les Fran ais sont souvent d crits comme d importants consommateurs de produits laitiers surtout yaourts et fromages Pons 2011 ce que corrobore notre tude Les quantit s consomm es journali res importantes en boissons et en produits transform s pour les tats Uniens et en aliments bruts pour les Fran ais t moignent du rapport au temps diff rent entre les deux populations tant pour la pr paration des aliments que pour leur consommation Les boissons et les aliments transform s ne n cessitent gu re d op rations pr alables autres que d ventuels r chauffages En revanche la possibilit d avoir acc s facilement aux produits bruts permet aux individus de ne pas d pendre des processus industriels pour se nourrir Ils gardent la libert de les consommer tels quels ou de transformer eux m mes ces produits en les combinant en les accommodant ou en les cuisant On peut
68. e alimentation Ne consid re pas avoir une bonne alimentation Consommateurs de compl ments alimentaires Suivant un r gime alimentaire Se trouve un peu trop gros se Se trouve un peu trop mince Se trouve juste comme il faut 22 4 20 8 10 4 E 34 1 m 23 7 m 30 3 22 6 12 6 m 17 0 me 27 1 10 8 EE 15 0 DES 34 1 17 4 E 9 2 E 19 1 E 30 6 20 1 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 44 Opinions et comportement des Solitaires d simpliqu s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Solitaires d simpliqu s 1 9 Produits sp cifiques hors fruits et l gumes oo 8 9 Restaurant cuisin par une autre personne R gularit repas viter saut de repas viter grignotage 1 4 Eu Equilibr 2 3 A sa faim Rassasi quantit copieux nergie sans contrainte 1 9 Plaisir se r galer gourmandise m 2 4 Alimentation saine dimension sant apports nutritionnels0 6 mE Varier manger de tout 0 7 m Mod r ment sans exc s l ger viter prise de poids E 4 6 Consid re avoir plut t une bonne alimentation m 2 2 Ne consid re pas avoir une bonne alimentation 1 4 Consommateurs de compl ments alimentaires mn 5 5 Suivant un r gime alimentaire p 3 6 Se trouve un peu trop gros se 1 5 Se trouve un peu trop mince Se trouve juste comme il faut
69. e effectif Le pourcentage d individus appartenant au quartile des scores de PANDiet les plus bas varie d une classe de la typologie des consommateurs l autre cf Tableau 9 p lt 0 001 Ainsi les Globalis s les Solitaires d simpliqu s et les Traditionnels gt sont les classes ayant la fois le meilleur score de PANDiet moyen et le moins d individus dans le quartile de score de PANDiet le plus bas Les Bons vivants ont le score moyen de PANDiet le plus bas cependant le pourcentage d individus de cette classe ayant le score de PANDiet dans le 1 quartile est plus faible que les Ap ritivores ou les Press s ce qui traduit dans ces deux derni res classes une variabilit plus importante de la qualit de l alimentation COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Tableau 9 Pourcentage d individus ayant un score de PANDiet appartenant au 1 quartile dans chaque classe de la typologie des consommateurs fran ais de plus de 15 ans Base Population fran aise 15 ans et plus Classes de consommateurs _ Pourcentage appartenant au 1er quartile de PANDiet Les le Les Pres Source Enqu te CCAF 2007 15 ans et plus 5 2 3 Qu est ce qui en France contribue une meilleure qualit nutritionnelle Des corr lations significatives ont t observ es en France dans les associations brutes deux deux entre un score lev du PANDiet et la consommation de c
70. e que les l gumes 105 8 g j contre 42 0 cf Figure 21 Les aliments synonymes de la gastronomie la fran aise sont galement l honneur les Fran ais consomment plus de yaourts et ultra frais laitiers 79 3 g j contre 22 6 de fromages 33 5 g j contre 6 0 de charcuterie 36 0 g j contre 6 9 de pain 128 3 g j contre 26 9 et de viennoiseries 14 1 g j contre 3 5 Figure 21 Comparaisons des consommations de produits bruts entre les tats Uniens et les Fran ais Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Condiments H Abats F2 P tes 24 318 Fromages 6 0 33 5 Mati res grasses 121 r Charcuterie 6 360 Pain biscottes 26 9 12834 Viennoiseries x Ultra frais laitiers 5 79 3 ps Viande Z 15 0 477 L gumes e a O 42 0 1058 Sauces mn 19 9 ir Entremets Pr 22 1 Pommes de terre et app 57 5 x Soupes Poissons crustac s Compotes fruits au sirop Fruits L gumes secs P tisseries ufs et d riv s Volailles gibiers Riz et semoule Produits sucr s i Diff rence significative Pc lt 0 05 E France en g j 8 Etats Unis en g j Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS L importance donn e par les Fran ais au plaisir culinaire et au go t des aliments concourt l vi
71. elle de la soci t globale C est ce qui permet d avancer l id e que le mod le alimentaire fran ais participe d une culture coh rente et largement partag e Nous insistons sur le fait que toutes ces remarques doivent tre consid r es comme des hypoth ses s appuyant sur notre tude comparative transversale Elles demandent tre tay es COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS dans l avenir par d autres investigations approfondies longitudinales et prenant davantage en compte le contraste num rique entre les populations des deux pays consid r s ici En suivant des groupes d individus au cours du temps les tudes longitudinales sont bien s r mieux m me de sugg rer des relations entre consommations et changement de corpulence m me si cette s quence temporelle n est pas une garantie de l existence d une causalit Une des autres limites nos travaux est l utilisation de deux m thodes de recueil qui ne sont pas identiques Les r sultats peuvent tre influenc s par les biais inh rents au choix de m thodologies diff rentes Cette tude nous semble toutefois constituer une premi re exploration utile l laboration d une m thode d valuation de la qualit nutritionnelle appliqu e la comparaison de diff rentes r gions ou de diff rents pays COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 7 SIGLES ET ABREVIATIONS ACP Analyse en Composantes Pri
72. ertains groupes d aliments cf Tableau 10 Ainsi les r gimes plus forte consommation de fruits l gumes laitages c r ales poissons f culents et boissons telles que eaux et boissons chaudes et plus faible consommation de sandwiches fromage et charcuterie sont associ s une meilleure qualit nutritionnelle Tableau 10 Corr lations significatives du score du PANDiet dans la population fran aise de plus de 15 ans avec la consommation des groupes alimentaires Base Population fran aise 15 ans et plus Groupes alimentaires Corr lation Corr lations significatives positives EER Fruits Charcuterie Source Enqu te CCAF 2007 CR DOC COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 5 3 Comparaison des qualit s nutritionnelles des Fran ais et des tats Uniens 5 3 1 M thode de comparaison De m me que pour la comparaison des r gimes alimentaires fran ais et tats uniens les tests statistiques utilis s pour comparer les r sultats de quantit s consomm es et d indicateurs pid miologiques sont issus d un mod le d analyse de variance ajust sur le sexe et l ge des consommateurs Les moyennes estim es corrig es des effets du sexe et de l ge ont t utilis es pour comparer les Fran ais et les tats Uniens Concernant les indices de qualit nutritionnelle de l alimentation et le PANDiet les recommandati
73. es Globalis s gt obtiennent les meilleurs scores de PANDiet gr ce un fort sous score d ad quation pour les Globalis s et un fort sous score de mod ration pour les Solitaires d simpliqu s gt Pour leurs sous scores d ad quation et de mod ration similaires et moyens les Traditionnels gt obtiennent un score du PANDiet interm diaire En revanche les Ap ritivores les Bons vivants et les Press s gt semblent avoir l alimentation la moins quilibr e Pour les Bons vivants et les Press s c est la fois l ad quation et la mod ration qui seraient am liorer Si les Ap ritivores obtiennent un des meilleurs sous scores d ad quation leur bas score de PANDiet vient de leur moins bonne mod ration des nutriments limiter Figure 25 Score du PANDiet dans les classes de la typologie des consommateurs en France Base Population fran aise 15 ans et plus 67 0 pai l 65 2 64 1 mx l r PE anis 61 5 i 61 3 61 1 i o j E PANDiet Ey TSA o SM z ro z 70 4 3 i 67 0 67 2 T 5 f a 63 6 63 4 63 3 64 8 59 7 628 61 2 61 0 8 55 7 j a Les Globalis s Les Solitaires Les Traditionnels Les Ap ritivores Les Press s Les Bons vivants d simpliqu s Source Enqu te CCAF 2007 15 ans et plus Par ailleurs les Fran ais de 15 ans et plus ont pu tre class s selon leur score de PANDiet en quartiles quatre groupes de m m
74. es tats Uniens 33 4 g j contre 25 9 g j et en cholest rol 337 4 mg j contre 285 4 mg j La diff rence relativement importante des apports en cholest rol peut s interpr ter par la consommation plus lev e de produits tels que fromages charcuterie viennoiseries viandes et ufs dans les r gimes alimentaires des Fran ais L apport en glucides simples pr sents dans le sucre le miel les confitures les g teaux les fruits les produits laitiers est nettement plus lev aux tats Unis et atteint 115 1 g j contre 93 7 g j en France Les tats uniens ont de meilleurs apports en min raux C est le cas du phosphore du calcium et du s l nium Les Fran ais ont un apport plus lev en vitamine A 1210 1 ug j contre 627 6 ug j en vitamine B9 abats l gumineuses ou l gumes feuilles vert fonc Quant aux tats Uniens leurs apports en vitamine D saumon thon lait etc en vitamine B3 produits c r aliers grains entiers poisson viande et volaille etc en vitamine B1 produits c r aliers grains entiers pois orange etc et B2 produits c r aliers grains entiers mollusques volaille etc sont plus lev s En France les femmes ont un meilleur quilibre nutritionnel que les hommes gr ce une bonne densit nutritionnelle une faible densit nerg tique et une meilleure mod ration du trio gras sucr sal que les hommes Si les plus de 25 ans ont une meilleure densit nerg tique et
75. es Fran ais sont deux fois plus ponctuels que les tats Uniens au d jeuner et au diner La r gularit des horaires des prises alimentaires est valu e en calculant la moyenne estim e de l cart type de l heure de d but de chaque occasion Les r sultats obtenus montrent que les Fran ais sont tr s r guliers sur l heure de d but des deux repas principaux ils d jeunent ou d nent heure fixe 30 minutes pr s alors que l heure de repas des tats Uniens peut varier de 56 minutes pour le d jeuner et de 1h04 pour le diner Le petit d jeuner est quant lui plus r gulier chez les tats Uniens 52 minutes pr s contre 56 minutes chez les Fran ais cf Figure 9 En ce qui concerne les encas l cart est nettement plus lev chez les tats Uniens pr s de 5h d cart type que chez les Fran ais 2h30 Ce ph nom ne s explique par la pr sence du go ter tr s institutionnalis en France L observation des prises alimentaires effectu es lors de cette enqu te indique une forte concentration des moments de repas en France le d jeuner est pris entre 12 heures et 13 h 30 et le d ner entre 19 heures et 20 h 30 cf Figure 10 Tavoularis et Math 2010 Figure 9 R partition des prises alimentaires selon l horaire de prise chez les tats Uniens et les Fran ais Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus 10 0 9 0 8888 France 8 0 USA 7 0 6 0 5 0 Sources Enqu te C
76. est pas significative cf Figure 19 C est sur le groupe des sodas que la diff rence est la plus notable les tats Uniens consomment 4 8 fois plus de sodas et autres boissons rafra chissantes sans alcool que les Fran ais hauteur de 398 1 g j les tats Uniens consomment un peu plus de l quivalent d une canette de soda par jour tandis que les Fran ais n en consomment m me pas le quart D autre part ils consomment presque 1 litre d eau par jour 960 9 g j alors que les Fran ais sont encore en dessous des recommandations journali res avec une moyenne ajust e de 566 0 g j d eau consomm s chaque jour COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 19 Comparaisons des consommations de boissons entre les tats Uniens et les Fran ais Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus 2285 1 Total Boissons 1310 1 Sodas et autres BRSA le SELLE 181 4 62 9 126 3 Lait nature E Jus et nectars Eaux Sw x 566 0 477 1 399 2 Boissons chaudes Boissons al lis 141 2 OISSOnNS alcoolisees 144 3 E tats Unis en g j E France en g j a Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 La tr s forte consommation d aliments liquides contribue r duire plus encore le cadre du repas circonscrit un temps un lieu et une dur e tels que le mod le fran ais le co
77. etit d jeuner d jeuner et d ner en France et aux tats Unis Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Nombre de prises totales Nombre de prises hors repas principaux 2 z Diff rence significative m France par jour m tats Unis par jour X pc lt 0 05 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 1 3 et une plus forte diversit alimentaire En ce qui concerne le contenu des assiettes le fort poids du d jeuner dans les apports nerg tiques totaux 37 alors qu ils ne repr sentent aux tats Unis que 24 contribue une composition plus diversifi e des repas En France 39 des repas principaux d jeuners et d ners sont compos s de trois composantes entr e plats et desserts Math et al 2009 Le fait d avoir plusieurs composantes contribue diversifier chaque repas La diversit alimentaire est pour cette raison nettement plus forte en France qu aux tats Unis La valeur ajust e est de 17 produits diff rents sur une nomenclature de 38 produits en France sur deux jours contre seulement 14 aux tats Unis La diversit alimentaire est significativement li e au pays au sexe les femmes ont une plus forte diversit alimentaire et l ge en r alit il s agit sans doute d un effet de g n ration les g n rati
78. eure 12 PGS Part de l Apport Energ tique Total apport e par les glucides simples Selon les recommandations elle devrait tre inf rieure 10 Ainsi plus le MER d un individu est faible meilleure est la qualit de son alimentation globale COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 5 1 2 1 3 Densit nerg tique Pour son lien potentiel dans la prise de poids et la r gulation de la prise nerg tique nous pouvons galement nous int resser la densit nerg tique DE des aliments solides Du et al 2009 Prentice et Poppitt 1996 Elle exprime la quantit d nergie apport e par unit de masse d aliment solide consomm et par jour DE AEri kkcal j Q oride 8 1J Avec DE Densit nerg tique de l alimentation de l individu i AE slide Apport nerg tique des aliments solides Q solide Quantit moyenne d aliments solides ing r s sur deux jours de consommation exprim e en unit de masse La densit nerg tique est en grande partie li e au contenu en eau et en graisses de l aliment En effet l eau augmente le poids mais non la valeur nerg tique Par exemple un aliment riche en eau n a pas une forte DE comme les fruits et l gumes mais peut contenir une quantit non n gligeable de calories comme les sodas La densit nerg tique d croit avec la sensation sati tog ne d un aliment Ainsi plus la densit nerg tique d un r gime a
79. forme de triglyc rides dans diff rents d p ts de l organisme Plus globalement c est une pathologie des syst mes en charge de contr ler le niveau des r serves d nergie Basdevant 2011 Ses cons quences sont l apparition de pathologies chroniques telles que certaines formes de diab te l hypertension art rielle les maladies cardiovasculaires certains cancers et maladies respiratoires Les probl mes de surpoids sont d abord d pendants de facteurs comportementaux et environnementaux mais leur impact se trouve d cupl lorsqu il y a pr disposition g n tique L ob sit n est cependant que l un des sympt mes des d s quilibres cons cutifs une mauvaise alimentation Ces d s quilibres sont les signes d une perte de souverainet de l individu sur son corps La souverainet s exerce dans le partage d une culture alimentaire int rioris e et par l d un mod le alimentaire Le fait de s en remettre quelque chose de plus ancien de sup rieur mais qui n est pas ext rieur soi semble favoriser l acc s un certain quilibre alimentaire Cette souverainet peut alors se trouver fragilis e lorsque l individu se retrouve seul d cider de son destin alimentaire Le fait de se d terminer seul autorise tous les comportements irrationnels notamment en raison de la cacophonie alimentaire et des injonctions contradictoires venues de toutes parts Fischler 1990 les exc s et finalement tous les d s quilib
80. ides an Effective Tool for Cross National Comparison of Diet Quality as Illustrated by China and the United States J Nutr 133 3476 3484 LAFAY L MENNEN L SIX M A CALAMASSI TRAN G HERCBERG S VOLATIER J L CASTETBON K MARTIN A 2002 Etude de validation d un carnet de consommation alimentaire de 7 jours pour l enqu te inca 2 ENNS JMS 2002 Insee M thodes Actes des Journ es de M thodologie Statistique 2002 LAHLOU S 2005 Peut on changer les comportements alimentaires Cah Nutr Di t 40 2 pp 91 96 LAMBERT J L 1987 L volution des mod les de consommation alimentaire en France Paris Lavoisier LAVILLE M Rythmes rites alimentaires et m tabolisme Commission Ob sit Paris 24 mars 2011 LE BARZIC M 2007 Contre la di t tique comptable Le Bulletin de l ILEC n 378 f vrier pp 5 6 LE BARZIC M BASDEVANT A GUY GRAND B 2001 Analyse clinique du comportement alimentaire in BASDEVANT A Trait de nutrition clinique de l adulte Paris Flammarion pp 346 357 LOUIS SYLVESTRE J LLUCH A NEANT F BLUNDELL JE 2003 Highlighting the positive impact of increasing feeding frequency on metabolism and weight management Forum Nutr 2003 56 126 8 MADDEN J P YODER M D 1972 Program evaluation food stamps and commodity distribution in rural areas of central Pennsylvania Penn Agr Exp Sta Bull 78 1 119 MAFFESOLI M 1993 La contemplation du monde Grasset MASSEY D
81. illonnage dont 10 149 ayant t interrog es et 9 762 ayant t examin es Dans l tude alimentaire 7 838 individus ont renseign deux jours de consommation dont 7 715 individus de plus de trois ans Dans l tude des 15 ans et plus le nombre d individus est de 5 278 3 2 2 L enqu te fran aise CR DOC 2007 L enqu te CCAF Comportements et Consommations Alimentaires en France comporte deux grands volets e un volet Comportements et opinions faisant suite l enqu te CAF r alis e pour la sixi me fois depuis 1988 1988 1995 1997 2000 2003 2007 e un volet Consommations faisant suite aux enqu tes ASPCC 1994 et INCA 1999 Depuis 2004 les donn es des deux volets sont recueillies sur le m me chantillon de la population et permettent d associer des comportements alimentaires un type de consommation Les donn es collect es des enqu tes CAF et CCAF sont la propri t du CR DOC seuls les r sultats des tudes pr sent s dans les Cahiers de Recherche du CR DOC sont en libre acc s et disponibles sur le site internet ou en biblioth que Les donn es utilis es dans le cadre de notre tude sont celles de l enqu te CCAF 2007 qui s est d roul e tout comme CCAF 2004 en quatre vagues chelonn es entre l automne 2006 et l t 2007 afin de respecter la saisonnalit des consommations alimentaires Le recrutement des m nages a t assur par la m thode de stratification g ographi
82. ils ont re u en h ritage au profit de la notion de responsabilit sur ces deux notions cf Badie 1999 tre responsable de leur tat de sant en suivant ces normes pour tre en bonne sant se pla ant de cette mani re sous la tutelle d une autorit ext rieure La perte de souverainet se trouve fortement accentu e en situation de pr carit sociale source de d s quilibre alimentaire C est une situation dans laquelle le mod le alimentaire ne prot ge plus les individus concern s Il est donc important de prendre en compte la dimension sociale des d s quilibres alimentaires alors que l approche pid miologique g n ralement privil gi e par les pouvoirs publics appara t comme r ductrice et d s lors inefficace pour rem dier ces d s quilibres La s dentarit ou la d synchronisation sont par exemple des facteurs de d s quilibre que l on observe davantage au sein des populations d favoris es 2 4 D s quilibre alimentaire et pr carit sociale un terrain favorable R gnier souligne la persistance d une corr lation entre l ob sit et diff rents l ments du statut social tels que la cat gorie socioprofessionnelle le dipl me le revenu etc les diff rences sociales en mati re de consommation alimentaire demeurent fortes gt R gnier 2010 La dimension conomique occupe une place importante comme facteur de d s quilibre alimentaire mais celui ci est aussi fortement d penda
83. inet Paradoxalement en s affranchissant ou en se trouvant priv de cet ensemble de rep res collectifs l individu autonome se retrouve seul face la n cessit de s alimenter face l offre alimentaire pl thorique des pays d velopp s et face des injonctions nutritionnelles multiples Dans cette perspective les d s quilibres cons cutifs une mauvaise mani re de COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS s alimenter sont les signes d une perte de souverainet de l individu sur ses r els besoins nutritionnels 2 3 Les d s quilibres alimentaires signes d une perte de souverainet Parmi les cons quences des d s quilibres alimentaires identifi s dans les soci t s industrielles figurent en bonne place le surpoids et l ob sit Ceux ci s expliquent par une d pense physique trop faible parall lement une alimentation trop abondante et d s quilibr e trop grasse trop sucr e etc Ce sont des sympt mes de malnutrition cons cutifs une suralimentation qui contrastent avec les situations de sous alimentation caract risant un certain nombre de pays encore familiers des disettes et des famines Cependant l ob sit constitue aujourd hui un ph nom ne pid miologique mondial de nature extr mement diverse selon les soci t s L ob sit r sulte au niveau cellulaire d un d s quilibre du bilan d nergie aboutissant une accumulation des r serves sous
84. ion fran aise 15 ans et plus Les Traditionnels 37 0 Maigres 23 0 Normopond raux 35 4 En surpoids 44 4 Ob ses 44 7 Les moins actifs lt 2h semaine nu Les plus actifs 22h semaine 36 0 Les moins s dentaires lt 3h j m 41 5 Les plus s dentaires 23h 34 1 Note Les produits sp cifiques hors fruits et l gumes regroupent la viande les vins et ap ritifs les produits laitiers les f culents l eau et le poisson Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Les Bons vivants Figure 31 Description socio d mographique de la classe des Bons vivants Base Population fran aise 15 ans et plus Les Bons vivants 15 20 ans 21 24 ans 25 34 ans 85 44 ans 45 54 ans 55 64 ans 65 ans et plus Homme Femme Aucun CEP CAP BEP BEPC BEPS BT BP BEI BEC Bac technique Baccalaur at g n ral BTS DUT DEST DEUG 2e ou 3e cycle universitaire Couple sans enfant Couple avec enfant s Famille monoparentale C libataire 1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes ou plus Rural moins de 2 000 hab De 2 000 20 000 hab De 20 000 100 000 hab Plus de 100 000 hab Agglom ration parisienne Moins de 9 909 De 9 909 moins de 12 958 De 12 958 moins de 18 294 De 18 294 moins de 30 490 Plus de 30 490 R gion parisienne Nord Sud Source 27 7 15 6 m 24 5 5 29 1 38 7 l 39 3 27 2
85. ionnelles les ont loign es d activit s plus physiques et moins s dentaires Ce contexte a t favorable au d veloppement du surpoids et de l ob sit A l issue de ce bref examen des caract ristiques tablies de notre mod le alimentaire il s agit de s interroger sur sa capacit favoriser un certain quilibre sur le plan nutritionnel Il est vident encore une fois que comme tout mod le le mod le alimentaire fran ais est une construction typologique ou une mani re synth tique de pr senter une r alit fluctuante et contrast e Cela signifie qu il n est jamais r ellement appliqu dans la totalit des l ments servant le caract riser N anmoins la f condit de ces constructions est d une ind niable utilit particuli rement dans sa capacit r v ler la force effective d imaginaires sp cifiques Dans la r flexion sur les diff rents mod les alimentaires une notion appara t comme centrale par les diff rentes modalit s dans lesquelles elle intervient celle de souverainet Signifiant tout la fois autorit ind pendance partage d un territoire entre tous les membres d une communaut la souverainet s exerce dans le domaine alimentaire comme une r f rence int rioris e mais qui ne s exerce pas sous la forme de la contrainte comme cela peut tre le cas dans la soumission une norme C est au sens d une tutelle protectrice d ordre collectif que l on doit entendre ici la notion de souvera
86. ions et d usages diff rents dans l espace et dans le temps et une cr ation collective manant du vivre ensemble Il faut insister sur le fait que tout mod le alimentaire varie dans le temps et selon les soci t s en tant qu espaces culturels Ce n est pas un mod le fig mais c est un mod le changeant parce que travers par la soci t les changes les poques C est aussi le cas du mod le fran ais Comme toute tradition il est un chemin constitu du parcours pass et qui se poursuit en se situant dans cette continuit C est sans doute pourquoi Fischler 2011 pr f re parler de style alimentaire plut t que de mod le alimentaire pour souligner le fait que le repas la fran aise est le r sultat assez r cent d un processus historique en volution et qu il garde une souplesse que le terme de mod le peine traduire Il s agit dans tous les cas de d crire un type g n ral qui se trouve rarement d clin dans son int gralit lors des situations de prises alimentaires mais qui en imprime les caract res essentiels et les tendances qui les fondent Notre mod le se distingue en comparaison des autres traditions culinaires par son niveau important de sophistication Il repose principalement sur trois crit res le prim t du go t des pratiques sociales de convivialit et des r gles conditionnant la prise alimentaire Aujourd hui les tendances fortes de ce mod le fran ais se rassemblen
87. ique augment e Bellisle et al 1997 Bellisle et al 2003 L habitude de prendre une collation peut induire une prise en compte efficace des calories ing r es lors de cette collation dans le bilan nerg tique quotidien Louis Sylvestre et al 2003 Cependant il semble que si un moindre pic d insuline postprandiale peut tre int ressant sur le plan cardiovasculaire une s cr tion plus faible mais prolong e sera source d augmentation de la masse grasse Laville 2011 sauf dans certains cas pour des personnes d j ob ses dans la mesure o les l ments d terminant la prise de poids sont bien souvent diff rents de ceux qui permettent au surpoids de persister et de ne pas r gresser facilement Basdevant 2011 3 3 2 Consommation hors domicile La r gularit fran aise des prises de repas et la faiblesse de la pratique du grignotage sont sans doute facilit es par la plus grande propension des Fran ais manger domicile Sur le nombre total de repas pris aux tats Unis 30 1 sont pris hors domicile contre seulement 16 0 en France soit presque deux fois plus de repas pris l ext rieur cf Figure 10 Cette habitude pourrait aussi tre l une des explications possibles des conclusions observ es post rieurement sur le type d aliments consomm s et les apports nutritionnels associ s Le fait que les tats Uniens accordent moins d importance la pr paration des repas et qu ils souhaitent accorde
88. ires Cette synchronisation est le fruit de l association entre la nourriture et la convivialit le fait de manger plusieurs n cessite que l on s accorde sur le moment le lieu ainsi que sur un minimum de convenances favorisant la sociabilit La souverainet du mod le alimentaire fran ais se traduit par cette synchronisation et le maintien de la convivialit aux repas En plus d une forte rythmicit des repas en France le nombre de prises est nettement plus faible puisqu il est en moyenne de 3 9 par jour contre 5 5 aux tats Unis M me si le fractionnement peut tre meilleur pour certaines populations notamment les plus g es Laville 2011 nous pouvons supposer que la prise de repas tous les jours la m me heure en France r pond mieux la chronobiologie et se traduit par un meilleur quilibre m me quantit nerg tique ing r e En plus d un nombre de prises limit des horaires plus concentr s la France se caract rise par une plus faible consommation hors domicile Sur le nombre total de repas pris aux tats Unis 30 1 sont pris hors domicile contre seulement 16 0 en France soit presque deux fois plus de repas pris l ext rieur Sans doute que la faiblesse de la pratique du grignotage en France est une cons quence ou une cause de cette faible part du hors domicile dans les pratiques alimentaires Figure 2 Comparaison du nombre de prises totales et nombre de prises hors repas en dehors de p
89. is en place au d but du XX me si cle ne cesse d voluer autour de quelques constances C est ce que d finit avant tout Fischler 2011 par le terme de style alimentaire Cette valorisation favoriserait un bon contr le de la quantit de nourriture ing r e notamment parce que le contr le social agirait comme mod rateur La synchronisation r pondrait la chronobiologie Plusieurs vertus nutritionnelles sont attribu es notre r gime alimentaire Un r gime reposant sur des portions relativement mod r e en quantit d aliments vari s diversifi s en termes de provenance et de nature de quantit sur une p riode de temps donn e de densit nerg tique faible de nutriments vitamines et min raux etc contribue un certain quilibre physiologique L hypoth se de d part de cette recherche est que le mod le fran ais par la double dimension d un r gime nutritionnel reposant sur la diversit alimentaire et de l insertion de la consommation alimentaire dans des modes de vie coh rents est une source d quilibre A titre d hypoth se nous t Rythmes biologiques COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS nous interrogeons sur la capacit du mod le alimentaire fran ais fabriquer gt de l quilibre alimentaire en nous prot geant pr cis ment des d s quilibres alimentaires Ce point de d part nous a amen construire un syst me de comparaison entre le mod le aliment
90. its et les l gumes jouent un r le important contrastant avec les habitudes de consommation des tats Uniens davantage tourn es vers les conserves et les produits transform s Figure 28 Comparaison des apports en min raux chez les tats Uniens et les Fran ais Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus ak Lao S l nium pg j 110 4 x Zinc mg j je 11 9 13 4 115 5 RE gt EE EE 5 924 4 Fer mg j Potassium mg j Sodium mg j Calcium mg j it E ER 7 ER 25 9 1 Cuivre mg j Magn sium mg j P Diff rence significative E France m tats Unis X Pe lt 0 05 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Les Fran ais ont un apport plus lev en vitamine A les tats Uniens en vitamine D Les Fran ais ont un apport plus lev en vitamine A 1210 1 ug j contre 627 6 ug j une source majeure de vitamine A tant les produits d origine animale foie viande poisson lait beurre uf fromage etc Les produits laitiers sont pl biscit s par les Fran ais qui en consomment au moins trois fois plus que les tats Uniens En effet la consommation de yaourts ou de fromage fait partie de la culture culinaire fran aise ce qui n est pas le cas aux tats Unis o le fromage est plus utilis comme ingr dient dans d autres plats Les Fran ais ont galement une alimentation plus riche en vitamine B9 abats l gumineu
91. ivants gt consomment davantage de viande charcuterie alcool pain et fromage e les Press s gt sont de ceux qui mangent le plus de boissons rafra chissantes sans alcool BRSA biscuits pizzas et quiches sandwichs et casse cro te plats pr par s Cette typologie a posteriori rend compte des comportements latents au sein de la population Math et al 2009 ont montr que la classe qui agr geait les deux cat gories Traditionnel et Solitaires d simpliqu s tait celle qui suivait le mieux le mod le alimentaire traditionnel fran ais en terme de diversit et nombre de composantes dans les repas COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 15 Nuage des variables de quantit s consomm es dans le premier plan factoriel de l Analyse en Composantes Principales Base Population fran aise 15 ans et plus Riz et semoule EaU EE en nergie Produits sucr s e Lait nature Poissons crustac s Condiments Fini J auces S Ultra frais laitiers Pizzas quiches Viennoiseries ILE gumes J d ACCT BRSA A N AA Boissons chaude Produits transform s S Eur MAISTES grassas bruts Sandwiches Dim 2 5 27 compos s ee Pain biscottes qi Fromages de terre Vi nde et app Boissons alcoolis e Charcuterie Plats 5 7 SRAbats 1 Fruits secs 2 Compotes fruits au sirop T P tisseries Entremets
92. l histoire commune les institutions la mentalit etc dans les comportements de consommation de ses ressortissants En comparant les pratiques et les repr sentations alimentaires de plusieurs pays europ ens et des tats Unis Fischler et Masson ont d velopp le th me des cultures religieuses notamment travers une typologie distinguant e le catholicisme latin qui repose sur des valeurs transindividuelles propres discipliner les comportements par des r gles s cr t es en dehors du sujet et de sa conscience dans et par la culture Fischler Masson 2008 La discipline s y op re par les valeurs davantage que par des normes C est un mod le d h t ronomie partir du moment o il y a r f rence une source extra individuelle une exp rience collective per ue comme venant temp rer l irrationalit propre tout individu e le protestantisme anglo saxon qui privil gie l autonomie de l individu cens pouvoir se d terminer rationnellement partir d une information objective et compl te Fischler 1990 L individu est incit se contr ler et se conformer une norme ext rieure Sa responsabilit n cessite un contr le permanent qui rend d autant plus lourd le sentiment d chec en cas de prise excessive de poids par exemple Les auteurs y superposent respectivement la France et les tats Unis L on pourra avancer l hypoth se d une d saxiologisation de l alimentation dans le se
93. la minceur etc La plus grande diversit des comportements s explique bien videmment aussi par le champ g ographique beaucoup plus large aux tats Unis qui regroupent plusieurs tats dont les populations peuvent avoir des pratiques culturelles tr s diff rentes autant que m l es De plus le rapport fonctionnel l alimentation s exprime travers les deux attitudes extr mes que sont la pr occupation nutritionnelle des adeptes du r gime cr tois la sant par l alimentation et la recherche de la satisfaction physiologique des pizzas quiches sodas l nergie par l alimentation Dans les deux cas la consommation est effectu e en vue d un effet recherch qui tend vacuer la dimension substantielle de l aliment vecteur de socialit et de c l bration du pr sent L alimentation hors repas d coule de l individualisation de l alimentation en m me temps que de la perception utilitariste des aliments Leur effet attendu primant sur toute autre consid ration rend la pratique du grignotage davantage susceptible de venir tout moment de la journ e pour apporter les ressources n cessaires au corps humain En France cependant l alimentation ne se limite ni la sant ni l apport d nergie ni l individu Elle est consomm e dans le cadre de repas qui lui donnent une dimension immat rielle tir e de la socialit En d finitive les approches fran aise et tats unienne pour l alimentation peuven
94. laisir se r galer gourmandise Alimentation saine dimension sant apports nutritionnels Varier manger de tout Mod r ment sans exc s l ger viter prise de poids Consid re avoir plut t une bonne alimentation Ne consid re pas avoir une bonne alimentation Consommateurs de compl ments alimentaires Suivant un r gime alimentaire Se trouve un peu trop gros se Se trouve un peu trop mince Se trouve juste comme il faut 71 4 8 2 9 EET 4 4 EE 6 4 E 17 2 7 8 m 7 6 D 7 4 D 7 3 4 2 6 6 E 4 7 D 2 6 5 2 EEE 8 8 EE x 23 4 7 1 ij Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Annexe 4 Apports nerg tiques de la population fran aise selon la typologie des consommateurs Tableau 19 Apports nutritionnels en fonction des classes de la typologie en France chez les plus de 15 ans Base Population fran aise 15 ans et plus Apport nerg tique total Effectifs pond r s Classe de consommateurs Moyenne kcal jour Ecart type Intervalle de confiance 95 Borne Borne inf rieure sup rieure Classe de consommateurs Total Hommes 606 2 406 9 720 6 2352 3 2461 5 Total Femmes 793 1 839 7 448 0 1807 1 1872 3 Les Traditionnels 518 1965 599 1914 2016 Les Solitaires d simpliqu s 27 2009 492 1817 2202 Les Globalis
95. leau 20 Contribution des probabilit s d ad quation au score du PANDiet chez les tats Uniens et les Fran ais Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Quartiles du PANDiet Quartiles du PANDiet 1er 2 me 3 me 4 me Pc ler 2 me 3 me 4 me Pc PANDiet SA SM ltemsdusa A l l d Limite inf rieure glucides i 0 81 H lt 0 001 y 0 92 H lt 0 001 Limite inf rieure lipides 0 54 lt 0 001 0 58 lt 0 001 Limite inf rieure prot ines 0 98 lt 0 001 0 91 lt 0 001 Probabilit d ad quation AGPI 0 53 i lt 0 001 0 27 i lt 0 001 Probabilit d ad quation fibres 0 31 H lt 0 001 0 27 H lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine A 0 74 0 010 0 76 lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B1 0 82 lt 0 001 0 94 lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B2 0 90 lt 0 001 0 95 l lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B3 0 93 H lt 0 001 0 97 H lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B6 0 89 H lt 0 001 0 90 H lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B9 0 73 lt 0 001 0 45 lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine 0 89 H lt 0 001 0 92 H lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine C 0 65 H lt 0 001 0 55 H lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine D 0 14 0 445 0 59 lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine E 0 44 lt 0 001 0 33 lt 0 001 Probabilit d ad quation Fe 0 95 H lt 0 001 0 97 H
96. les aliments liquides occupent 71 des quantit s consomm es aux tats Unis contre 53 en France cf Figure 18 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 18 R partition des apports liquides et solides en quantit chez les tats Uniens et les Fran ais Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus H Total Alimentation liquide M Total Alimentation solide France en g j tats Unis en g j Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 4 3 2 Quantit s consomm es des groupes alimentaires Il est possible de d tailler la consommation de ces deux pays en s int ressant leur consommation journali re des 38 groupes alimentaires de CCAF De mani re faciliter la lecture des r sultats les moyennes ajust es des quantit s consomm es sont pr sent es en deux parties les boissons et l alimentation solide Les groupes sont pr sent s par ordre d croissant d cart relatif existant entre les moyennes des deux pays plus la diff rence est grande entre les quantit s consomm es pour un groupe alimentaire rapport e la quantit totale consomm e plus ce groupe alimentaire appara tra en premier Les tats Uniens consomment significativement plus que les Fran ais de tous les groupes de boissons except le groupe des boissons alcoolis es pour lequel la diff rence observ e n
97. limentaire est faible moins il favorisera une surconsommation nerg tique entrainant une prise de poids Duncan et al 1983 Drewnowski A 1998 Ello Martin et al 2007 5 1 2 2 Nouvel indice de qualit de alimentation le PANDiet une synth se des indicateurs MAR et MER D velopp en partenariat par Danone Research et l UMR 914 PNCA l indice de qualit de l alimentation PANDiet reprend de mani re innovante judicieuse et synth tique les indices de qualit nutritionnelle d velopp s ci dessus par une approche probabiliste Verger et al 2012 II est construit partir des probabilit s d ad quation des apports nutritionnels individuels aux recommandations du pays concern d une part pour les nutriments favoriser et d autre part pour les nutriments limiter Les nutriments entrant dans le calcul du PANDiet et ainsi dans l valuation de la qualit nutritionnelle de l alimentation peuvent tre class s selon le type de recommandation associ e cf Tableau 3 Faute de recommandations nutritionnelles sur les glucides simples l indicateur n int gre pas ce nutriment et ne capte pas la diff rence de consommation observ e entre la France et les Etats Unis COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Tableau 3 Nutriments intervenant dans le calcul du PANDiet selon le type de recommandation associ e Types de Nutriments recommandation Seuil minimum les vitamines A C D E B1
98. limentaires indications sur le rythme de vie ou sur l tat de sant des participants La consultation des donn es collect es par l enqu te NHANES est soumise l autorisation de la DHANES Division of Health Examination Statistics Ainsi depuis NHANES 1999 2000 toutes les bases de donn es r colt es sont autoris es l usage public et sont disponibles sur le site internet Les donn es utilis es dans le cadre de notre tude ont t collect es de janvier 2007 d cembre 2008 et les questionnaires utilis s sont les donn es d mographiques ainsi que les recueils de consommation alimentaire NHANES se base sur une m thode d chantillonnage appel e complex design sampling gt qui correspond au principe du tirage al atoire plusieurs niveaux Le but de cette m thode complexe est de s lectionner des participants les plus repr sentatifs de la population des tats Unis La population est d abord r partie en sous ensembles appel s unit s primaires Un tirage d unit s primaires est effectu puis dans celles qui sont retenues un tirage d chantillons d unit s secondaires est effectu Grosbras 1987 Concr tement pour NHANES la premi re tape consiste diviser le pays en unit s primaires environ 1300 15 unit s sont choisies parmi toutes les unit s d finies et sont appel es STRATA dans les donn es tats uniennes La deuxi me tape consiste diviser chaque strate s lectionn e en segme
99. lobale 3 Ce qui est appel r gime m diterran en correspond la consommation plus importante de fruits et l gumes de c r ales de poisson une consommation de vin rouge mod r e pendant le repas et une moindre consommation de viande rouge de plats pr par s et de produits laitiers COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Tableau 2 Quelques exemples d indicateurs de qualit du r gime alimentaire d velopp s l tranger Indicateur bas sur Nom de l indicateur Source Recommandations alimentaires am ricaines ou de l OMS Diet Quality Index amp d riv s Patterson RE 1994 DQI Revised Fung TT 2006 DQt lintenational Kim S 2003 Healthy Eating Index amp d riv s Kennedy ET 1995 Alternate HEI Fung TT 2006 Healthy Diet Indicator Jennings A 2011 Dietary Guideline Index DGI McNaughton SA 2008 R gime m diterran en Mediterranean Diet Score amp d riv s Osler M 1997 alternative MDS Fung TT 2006 Score of adherence to Mediterranean diet Sofi F 2008 Guides alimentaires bas s sur les sch mas types pyramides alimentaires Drewnowski A 1999 Score de diversit alimentaire Kant 1996 NHANES Score de vari t alimentaire Drewnowski A 1997 Recommended Food Score RFS Fung TT 2006 Apports nutritionnels Nutrient amp Mean Adequacy Ratio Madden JP 1972 Classification inspir e de Waijers et al 2007 Nombreux sont ceux qui prennent en consid ration plusieurs so
100. longue la qualit des informations d cro t Ces m thodes n cessitent galement que les sujets sachent lire et crire Cependant quelles que soient leurs limites ces m thodes sont g n ralement les plus pr cises et permettent d avoir une description d taill e des aliments consomm s 3 3 R sultats des comparaisons des caract ristiques du style alimentaire Les figures pr sent es ci apr s comparent les deux pays suivant leur mod le alimentaire soit les habitudes qui caract risent leur fa on de s alimenter heure des repas contexte de consommation etc Nous avons choisi de s lectionner plusieurs th matiques et d en pr senter les r sultats s par ment la fr quence des prises alimentaires boissons comprises la r gularit des repas petit d jeuner d jeuner d ner et moments de grignotage la consommation hors domicile la r partition des apports nerg tiques en fonction des repas et la diversit alimentaire 3 3 1 Fr quence et r gularit des prises alimentaires Les prises alimentaires solides ou liquides des tats Uniens sont plus nombreuses dans la journ e que celles des Fran ais Les tats Uniens mangent ou boivent 5 5 fois par jour alors que les Fran ais ont 3 9 prises alimentaires cf Figure 7 Ce ph nom ne provient du nombre important de COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS prises hors repas principaux puisqu on observe une moyenne estim e de 2 8 prises
101. lt 0 001 Probabilit d ad quation Ca 0 65 lt 0 001 0 72 lt 0 001 Probabilit d ad quation K 0 87 H lt 0 001 0 70 H lt 0 001 Probabilit d ad quation Mg 0 37 H lt 0 001 0 37 H lt 0 001 Probabilit d ad quation Ph 0 99 H lt 0 001 0 98 H lt 0 001 Probabilit d ad quation Zn 0 61 i lt 0 001 0 79 i lt 0 001 Limite sup rieure glucides 0 91 0 090 0 81 0 080 Limite sup rieure lipides 0 95 lt 0 001 0 94 lt 0 001 Limite sup rieure prot ines 0 98 lt 0 001 0 9 lt 0 001 Probabilit d ad quation Na 0 42 H 0 001 0 36 H lt 0 001 Probabilit d ad quation cholest rol 0 72 H lt 0 001 0 80 H lt 0 001 Probabilit d ad quation AGS 0 57 lt 0 001 0 77 lt 0 001 Energie totale kcal j 2029 92 2097 99 2201 67 2118 36 0 006 2099 94 2066 10 2204 65 2065 72 lt 0 001 Densit nerg tique 1 83 1 71 1 65 1 46 H lt 0 001 2 05 1 96 1 86 1 69 H lt 0 001 Part des glucides dans l AESA 0 42 0 47 0 49 0 51 lt 0 001 0 47 0 50 0 52 0 54 lt 0 001 Part des lipides dans l AESA 0 40 0 35 0 33 0 30 lt 0 001 0 38 0 35 0 33 0 31 lt 0 001 Part des prot ines dans l AESA 0 17 0 18 0 18 0 19 E 0 003 0 15 0 15 0 15 0 15 E 0 379 Quantit liquide consomm e g j 1196 45 1310 66 1359 24 1428 38 H lt 0 001 2279 58 2227 31 2415 54 2401 52 H lt 0 001 Quantit solide consomm e g j 1047 45 1122 75 1203 51 1311 53
102. mparaisons des apports nerg tiques totaux liquides et solides chez les Etats Uniens et les Fran ais Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus 2095 3 kcal j 2073 2 kcal j I H France tats Unis H Part de l nergie apport e sous forme solide m Part de l nergie apport e sous forme liquide Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Les Fran ais et les tats Uniens mangent aussi gras mais les tats Uniens plus sucr Il est remarquable de constater que contrairement certaines id es re ues les r gimes des Fran ais et des tats Uniens apportent la m me quantit de lipides Ces deux populations consomment donc aussi gras l une que l autre Il est possible cependant de mettre en vidence des sp cificit s en termes de qualit d apport lipidique les tats Uniens ont un apport plus cons quent en acides gras polyinsatur s acides gras essentiels dont les om gas 3 et 6 pouvant provenir des COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS noix huiles de colza et de lin poissons gras et crustac s que les Fran ais 16 9 g j contre 12 0 g j Ces derniers ont un apport plus important en acides gras satur s limiter principalement d origine animale pr sents dans les viandes lait beurre fromage cr me etc que les tats Uniens 33 4 g j contre 25 9 g j et en cholest rol 337 4 mg j contre 285 4 mg j La diff rence relativement importante
103. n oit Ce type de consommation ne n cessite pas ce niveau d organisation et de r gulation L aliment est rapidement absorb passant du contenant la bouche en vitant les outils interm diaires assiette couverts etc Parmi les aliments solides ce sont les groupes d aliments transform s qui sont pr f rentiellement consomm s par les tats Uniens l exception de la charcuterie que les Fran ais appr cient particuli rement cf Figure 20 Ils consomment de mani re plus importante des produits pr ts consommer sandwiches plats compos s alors que les Fran ais privil gient davantage des produits primaires cuisiner viande l gumes etc Les tats Uniens consomment galement plus de biscuits sal s et sucr s que les Fran ais plus de c r ales du petit d jeuner de pizzas o de quiches Leur consommation de plats pr par s est particuli rement forte Si les diff rences de consommation de biscuits sal s de pizzas ou de quiches sont significatives elles restent toutefois faibles et sont relier leur contexte de consommation pouvant tre diff rent en termes d horaires r guliers de contexte de prise assis ou debout hors repas etc D autre part il a t montr que la valeur des produits alimentaires pay s dans les produits bruts par les tats Uniens d cro t ce qui traduit l incorporation de services dans la valeur d un produit agroalimentaire donc l achat de plus en plus de prod
104. n France par COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS exemple on trouve un groupe alimentaire Sandwiches qui n apparait pas aux tats Unis Une fois la correspondance pr c dente effectu e une autre op ration a donc t men e En effet outre les codes sp cifiques permettant d identifier les plats aux tats Unis une variable suppl mentaire permet d tudier la mixit de consommation des aliments Ainsi il est possible de savoir si les aliments ont t consomm s seuls ou en association avec d autres comme du sucre dans du caf du lait avec des c r ales ou des plats compos s report s par plusieurs ingr dients s par s cf Tableau 18 Par exemple un sandwich sera d compos et d clar de la mani re suivante du pain du fromage de la salade et de la mayonnaise mais l on saura par la variable de mixit de consommation que ces ingr dients ont t consomm s ensemble dans un sandwich Tableau 18 La variable de mixit de consommation Code Description 00 Aucune combinaison 01 Boissons avec ajouts sucre 02 C r ales avec ajouts lait 03 Pain et produits de panification avec ajouts confiture 04 Salades 05 Sandwiches 06 Soupes 07 Plats surgel s 08 Glaces ou sorbets avec ajouts caramel 09 L gumes secs et pois avec ajouts sauce 10 Fruit avec ajouts chocolat 11 Omelettes 12 Viande volaille poisson 13 Plats pr par s 90 Autres combinaisons
105. n du r gime alimentaire aux recommandations nutritionnelles fran aises COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 5 1 2 1 Indices de qualit nutritionnelle 5 1 2 1 1 Le Mean Adequacy Ratio MAR Le Mean Adequacy Ratio MAR ou Ad quation Nutritionnelle Moyenne ANM a r cemment t utilis par N Darmon et al comme indice de qualit nutritionnelle du r gime Darmon et al 2011 Il s agit du pourcentage moyen d ad quation des apports en un certain nombre de nutriments Nutrient Adequacy Ratio NAR p f Consommation MAR ANM xY P n 5a BNM Nutrient Adequacy Ratio NAR Avec MAR ANM Mean Adeaquacy Ratio Ad quation nutritionnelle moyenne de l alimentation de l individu i n Nombre de nutriments entrant dans le calcul Consommation f i E Consommation moyenne du nutriment p BNM p Besoin nutritionnel moyen pour le nutriment p Par cons quent plus le MAR ou ANM d un individu est lev plus la qualit nutritionnelle de son alimentation est importante Les NAR portent sur les nutriments suivants gt Vitamines A B1 B2 B3 B5 B6 B9 B12 C D et gt Min raux Ca Fe et Mg gt Fibres alimentaires Pour chaque nutriment les besoins nutritionnels moyens BNM effectifs doivent correspondre 0 77 fois les apports nutritionnels conseill s ANC en ce nutriment Entre les recommandations tats uniennes ou fran aises le choix
106. nce de l ob sit 8 7 de la population en 1997 et 14 5 en 2009 Ce que l on appelle le paradoxe fran ais gt provient du constat que pour un m me apport calorique le nombre d ob ses est bien moindre en France qu aux tats Unis Pour comprendre comment l ob sit a pu atteindre un tel seuil aux tats Unis et les raisons pour lesquelles ce seuil est beaucoup plus faible en France nous avons cherch une fois pos e l hypoth se des d s quilibres alimentaires comme facteur majeur des ph nom nes de surpoids comparer les habitudes de consommation l alimentation et ses cons quences sur la nutrition de ces deux pays et rep rer ce qui les diff rencie et ce qui caract rise leurs mod les alimentaires respectifs La forte individualisation de l alimentation aux tats Unis o l on se d termine davantage seul sur ce que l on va consommer et sur le moment o l on va consommer et o l on mange plus souvent seul induit sans doute une plus grande h t rog n it des comportements alimentaires La question est finalement de savoir comment caract riser la qualit de l alimentation d une population partir des r gimes alimentaires dominants et des pratiques de consommation L tude nous permettra d en pr ciser les caract res et d examiner les m canismes internes de chacun dans une perspective d quilibre nutritionnel Dans un premier temps nous d finissons les mod les et r gimes alimentaires avant de
107. nces entre les qualit s nutritionnelles tats unienne et fran aise Les quantit s d nergie totale ing r e sont les m mes aux tats Unis et en France Les Am ricains consommant moins de de l gumes de fruits et de soupes la densit nerg tique rapport entre l nergie et la quantit consomm e de leur alimentation est plus lev e 1 9 kcal g contre 1 7 kcal g en France En France elle varie en fonction du sexe et de l ge les femmes et les plus de 25 ans suivent un r gime densit nerg tique plus faible que les plus jeunes En effet les hommes sont plus friands d aliments apportant beaucoup d nergie pour peu d eau tels que les produits d origine animale les f culents les produits sucr s et les produits pr ts consommer les l gumes secs et les graines etc alors que les femmes sont davantage port es sur les aliments solides peu denses en nergie tels que les fruits les l gumes les ultra frais laitiers etc Pour comparer la qualit nutritionnelle des diff rents individus nous avons utilis un indicateur synth tique le PANDiet mis au point par l quipe de l UMR 914 PNCA et de Danone Research COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Verger et al 2012 Cet indicateur note n gativement les compositions excessives en sodium HDL Cholest rol et acides gras satur s et positivement les diff rentes vitamines et min raux les fibres et les acides gras polyinsatur
108. ncipales AE Apport nerg tique AESA Apport nerg tique Sans Alcool AGPI Acides Gras Poly Insatur s AGS Acides Gras Satur s ANC Apport Nutritionnel Conseill ANM Ad quation Nutritionnelle Moyenne MAR ANSES Agence Nationale de S curit Sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail BNM Besoin Nutritionnel Moyen BRSA Boissons Rafra chissantes Sans Alcool CCAF Comportements et Consommations Alimentaires des Fran ais CIQUAL Centre d Information sur la Qualit des Aliments CR DOC Centre de Recherche pour l tude et l Observation des Conditions de vie DE Densit nerg tique IMC Indice de Masse Corporelle INCA Enqu te Individuelle et Nationale sur les Consommations Alimentaires INSERM Institut National de la Sant et de la Recherche M dicale MAR Mean Adequacy Ratio ANM MER Mean Excess Ration NAR Nutrient Adequacy Ratio intervenant dans le calcul du MAR NHANES National Health and Nutrition Examination Survey OMC Organisation Mondiale du Commerce PA Probabilit d Ad quation intervenant dans le calcul du PANDiet PNNS Plan National Nutrition Sant SA Sous score d Ad quation intervenant dans le calcul du PANDiet SM Sous score de Mod ration intervenant dans le calcul du PANDiet SU VI MAX SUppl mentation en en Vitamines et Min raux AntioXidants UNESCO Organisation des Nations unies pour l ducation la science et la culture en anglais United Nations Educational Scientific an
109. ne meilleure densit nerg tique et nutritionnelle ce sont les plus jeunes qui mod rent le mieux leur alimentation en gras sucr et sal 5 2 1 2 Le score du PANDiet en France En France chez les plus de 15 ans le score du PANDiet est de 62 7 sur 100 en moyenne Il suit une loi de distribution normale dans la population et est non corr l l apport nerg tique Il est ind pendant du sexe diff rences non significatives mais est li l ge cf Tableau 7 Tableau 8 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Tableau 7 R sultats des scores du PANDiet dans la population fran aise de 15 ans et plus Base Populations fran aise 15 ans et plus PANDiet Sous score d Ad quation SA Sous score de Mod ration SM Population totale gt 15 ans Fumeurs Non fumeurs Source Enqu te CCAF 2007 CR DOC Note de lecture Le sous score de mod ration SM d pend du sexe de l ge mais pas du statut tabagique des individus Figure 22 Distribution du score du PANDiet dans la population fran aise de plus de 15 ans Base Populations fran aise 15 ans et plus 16 14 12 10 8 6 4 Effectifs de la population globale 2 0 o T T T T T T T T T CE a L E A A S A S w S P S A 49 S Le Score du PANDiet sur 100 Source Enqu te CCAF 2007 CR DOC COMPARAISON DES MOD LES ALIM
110. nt des repr sentations de l alimentation du corps de la sant du degr d int gration sociale emploi mixit sociale qui d pendent eux m mes de tout un COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS contexte social et culturel Lorsque ce contexte est d grad les effets sur l alimentation peuvent tre d vastateurs Quatre l ments peuvent d ores et d j tre identifi s comme des facteurs favorables au d s quilibre alimentaire gt La recherche de moindres prix par les cat gories populaires se traduit dans le renoncement des achats socialement valoris s au nom de la di t tique tels que les fruits et l gumes frais ou le poisson qui sont des produits per us comme tr s on reux R gnier 2010 Elle se traduit aussi dans une moindre application des prescriptions nutritionnelles des pouvoirs publics qui recommandent justement de consommer ces types de produits gt Les habitudes alimentaires la recherche de l abondance et du go t des produits apparaissent comme prioritaires sur le raffinement et sur la sant Lorsque l on a peu de moyens on valorise la quantit pour son assiette et celles de ses enfants Cela permet aussi de comprendre pourquoi des individus ais s mais d origine plus populaire sont davantage sujets au surpoids Saint Pol 2006 justement parce que l abondance alimentaire est synonyme de r ussite sociale Les prescriptions alimentaires des pouvoirs publics
111. nts le plus souvent l chelle d une ville Deux segments par unit seront s lectionn s et appel s PSU dans la base de donn es La troisi me tape consiste lister chaque quartier voisinage l int rieur de chaque segment Enfin la quatri me tape liste tous les m nages appartenant chaque quartier Les m nages interrog s COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS l int rieur d une strate et d un segment seront finalement choisis en prenant en compte une probabilit de s lection auparavant d finie NHANES permet d obtenir les consommations de chaque personne interrog e sur deux jours de consommation Pour renseigner leur premi re journ e de consommation alimentaire et r colter toutes les informations sociod mographiques les individus des m nages s lectionn s doivent se rendre au centre d examen mobile mis en place dans chaque PSU du plan d chantillonnage Sur place la m thodologie utilis e est le rappel de 24 heures la personne interrog e doit se rappeler toutes les activit s et les prises alimentaires effectu es la veille de la journ e d enqu te La deuxi me journ e de consommation 3 10 jours plus tard obligatoirement un autre jour de la semaine est renseign e au domicile les participants remplissant seuls cette fois le carnet alimentaire Dans l enqu te NHANES 2007 2008 12 946 personnes ont t s lectionn es par la m thode d chant
112. ociabilit Ce fait est mettre en lien avec une dur e des repas sensiblement plus longue en France qu aux tats Unis et dans d autres pays europ ens Aliaga 2006 La r gularit des prises alimentaires au cours d une journ e semble avoir des cons quences b n fiques sur le m tabolisme comparativement une m me consommation ing r e de mani re anarchique Farshchi et al 2004 Farshchi et al 2005 Le principe de la digestion suivant une prise alimentaire est de maintenir un quilibre interne pendant le processus d assimilation des l ments ing r s La flexibilit m tabolique permet l individu de passer de l tat de jeun l tat nourri tout en maintenant un quilibre physiologique hom ostasie gr ce d importantes adaptations m taboliques L alt ration de cette flexibilit est source de prise de poids Des recherches ont t men es pour tester l hypoth se de l impact de rythmes alimentaires vitant d importantes variations m taboliques et mettant l organisme dans un tat interm diaire ni trop nourri ni trop jeun gt c est dire en rempla ant la r gularit des repas par des grignotages de petites quantit tal s sur la journ e Laville 2011 ce jour les tudes n ont pas tabli de lien de causalit entre l alimentation hors repas et l ob sit la pr sence d un ou plusieurs pisodes de consommation entre les repas n est pas n cessairement associ e une ration nerg t
113. ociale a tendance prot ger des d s quilibres alimentaires COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS ces l ments l on peut ajouter la pr carit psychoaffective qui peut accompagner le vieillissement le nombre de personnes seules augmente chez les personnes les plus g es veuvage s parations etc Or la solitude favorise les d s quilibres alimentaires car quand on mange plusieurs on se nourrit mieux et l on a moins compenser L hypoth se selon laquelle le mod le alimentaire fran ais constitue un dispositif de protection contre les d s quilibres alimentaires doit tre test e par sa mise en parall le avec d autres mod les en cours dans d autres soci t s Nous avons choisi de comparer les mod les alimentaires fran ais et tats unien afin de savoir lesquels favorisent l quilibre et pour quelles raisons Ce choix s appuie sur l id e que le second serait l anti mod le du premier et qu il favoriserait l ob sit tandis que le premier constituerait un facteur d quilibre COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 3 COMPARAISON DES STYLES ALIMENTAIRES DES FRAN AIS ET DES TATS UNIENS 3 1 Des valeurs propres h rit es de certaines cultures religieuses La comparaison des styles alimentaires informe sur l incidence des repr sentations et de la culture religieuse dominante des deux pays celle qui s est incarn e dans
114. ologique elles r pondent donc aussi des besoins symboliques qui renvoient la question du sens Mod le culturel transmis par la famille l cole l environnement social etc tout mod le alimentaire t moigne d un certain nombre de valeurs sociales tout en contribuant cr er de l identit culturelle et de la diff renciation sociale D une part les mod les alimentaires varient d un espace culturel l autre et au sein d une m me soci t de m me qu ils voluent avec le temps Poulain 2002 d autre part la diff renciation sociale interne un mod le alimentaire tend nous cacher l vidence de celui ci travers ses variantes Enfin aucun mod le n est strictement tranger et imperm able aux autres Tous contribuent cependant incarner fortement l identit et les valeurs d une soci t Un mod le alimentaire se d finit par un certain nombre de r gles de socialisation alimentaire propres chaque individu et chaque soci t Lambert 1987 Il comprend les types d aliments consomm s les quantit s consomm es et la mani re dont ils sont consomm s nombre de prises horaires et r gularit contexte seul ou avec d autres devant la t l vision ou non etc et cadre domicile ou hors domicile etc Le contenu du repas ce que l on mange la pr paration des aliments comment on les combine et comment on pr pare le repas les horaires et le temps pass manger les rituels du d r
115. on qui semble s tre fortement inspir e des bienfaits m diatis s de la di te m diterran enne ce sont de gros consommateurs de fruits de c r ales buvant beaucoup d eau A l oppos les tats Uniens ayant une coordonn e n gative sur l axe 2 consomment beaucoup d aliments plus denses nerg tiquement pizzas quiches et sodas Sur ce m me axe les Fran ais ne montrent pas une aussi forte variation illustrant le fait qu ils sont peu influenc s par les effets de communication sur les bienfaits de certains r gimes La variabilit des comportements est tr s COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS faible relativement aux tats Uniens illustrant l opposition entre l autonomie individuelle la souverainet fran aise caract ris e par une plus faible variabilit de comportements 4 2 Typologie des r gimes alimentaires des Fran ais En 2009 le m me type d analyse en composantes principales bas e sur la consommation des quantit s de 37 groupes alimentaires les deux groupes jus de fruits et sodas de la nomenclature en 38 postes ont t regroup s mais aussi des parts dans la consommation totale avait t r alis e sur les consommateurs fran ais notamment sur les adultes normo valuants de plus de 15 ans Math et al 2009 Comme sur l ACP r alis e sur les tats uniens et les Fran ais le premier axe de l ACP oppose les aliments transform s tels que sandwichs pizzas plats compo
116. ons les plus g es ont une diversit alimentaire nettement plus lev e que les jeunes g n rations Figure 3 Diversit alimentaire en France et aux tats Unis Valeur ajust e du nombre de produits diff rents sur 2 jours diff rents dans une nomenclature en 38 groupes Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Diff ificati m France par jour m tats Unis par jour Pc nr ji Proba F Proba Effet Proba Effet Proba Effet Pays Sexe Age Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Diversit alimentaire COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 4 Comparaisons des consommations de boissons et aliments entre les tats Uniens et les Fran ais Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Boissons 2285 1 398 1 Sodas et autres BRSA 833 Jus et nectars 1814 Lait nature E 1265 960 9 566 0 i 477 1 Boissons chaudes FM ae 141 2 Boissons alcoolis es Eaux 144 3 Diff rence significative m tats Unis en g j E France en g j Le Pc lt 0 05 Produits transform s Biscuits sal s pre C r ales du petit d jeuner se Sandwiches D Graines a 267 8 Plats compos s P 122 5 Biscuits sucr s E 9 4 32 4 Pizzas quich 5 RAE f 0 8 0 8 Fruits secs k Diff ren
117. ons nutritionnelles consid r es pour les calculs chez les tats Uniens sont les m mes que celles utilis es pour la population fran aise En effet les recommandations nutritionnelles aux tats Unis ne diff rent que pour quelques nutriments par rapport aux recommandations europ ennes Toutefois l objectif de ce travail n est pas la comparaison de l ad quation d une population aux recommandations de son pays mais bien la comparaison de la qualit nutritionnelle de l alimentation de deux populations diff rentes C est pourquoi il a t choisi d valuer le positionnement de l alimentation des tats Uniens en mati re de qualit nutritionnelle par rapport l alimentation des Fran ais et donc aux recommandations de ces derniers 5 3 2 R sultats obtenus 5 3 2 1 Les apports nutritionnels en macronutriments min raux et vitamines Les figures pr sent es ci apr s comparent les deux pays suivant leurs apports nutritionnels journaliers Nous avons choisi de pr senter s par ment gt les macronutriments glucides dont glucides simples lipides dont acides gras satur s mono insatur s et polyinsatur s et cholest rol prot ines et fibres gt les min raux sodium potassium phosphore calcium magn sium s l nium fer zinc et cuivre gt les vitamines B1 B2 B3 B9 B6 B12 C D E ainsi que r tinol et b ta carot ne Pour ces deux derniers groupes les min raux et les vitamines sont tri s en
118. onsommateurs consid rent plus souvent avoir une bonne alimentation sans toutefois faire de r gime ni consommer de compl ments alimentaires Beaucoup se consid rent un peu trop mince ou juste comme il faut Pr s de 4 de la population d tude fait partie des Ap ritivores Il s agit plus souvent des hommes en ge de travailler beaucoup plus en surpoids mais moins ob ses que le reste de la population fran aise vivant en couple dans de petites communes ou en zone rurale du Nord de la France Pour ces personnes l image du bien manger est attribu e plus souvent au fait d aller au restaurant que la population g n rale Beaucoup consid rent que leur alimentation n est pas bonne et peu consomment des compl ments alimentaires ou suivent un r gime alimentaire Par ailleurs ils sont tr s peu se trouver trop mince et se trouvent plus souvent juste comme il faut que le reste de la population Enfin concernant pr s de 2 de la population les Solitaires d simpliqu s gt sont plut t des femmes de plus de 55 ans c libataires ou en couple sans enfant aux revenus moyens Ces personnes citent plus fr quemment que le reste de la population g n rale le fait de consommer des produits sp cifiques hors fruits et l gumes ainsi que de manger de mani re mod r e pour caract riser le bien manger Plus nombreuses en proportion trouver leur corpulence juste comme il faut
119. oulement du repas comment et dans quel ordre il est mang dans quelles dispositions lieu horaire mat riel comportement constituent autant d l ments permettant de d terminer un mod le alimentaire sp cifique 2 2 Le mod le alimentaire fran ais Par rapport la d finition d un mod le alimentaire en g n ral la France se caract rise par la vari t des aliments la diversit de leur consommation la r gularit et une ritualisation appuy e des prises alimentaires Il repose sur un certain nombre de r gles de socialisation concernant l approvisionnement la pr paration et la consommation des aliments et permet de d finir ce que la population fran aise mange comment elle mange et quel moment En France ce sont d abord les savoir faire culinaires et les mani res de table qui sont mis en avant Plus que la nourriture elle m me ce sont donc les mani res de pr parer de pr senter et de consommer les occasions la dur e les horaires la nourriture qui d terminent de fa on d cisive le mod le fran ais L observation des r gles de convivialit constitue un imp ratif de ce mod le centr sur la commensalit c est dire le fait de manger ensemble autour d une table du latin lt cum avec ensemble et mensa table La ritualisation intervient pour valoriser l acte alimentaire les r gles et les conventions favorisant l change entre les convives Il y a partage de nourritures en m me temps qu
120. oyenne pour le cholest rol et les acides gras satur s que consomment davantage les Fran ais COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Si les Fran ais ont plus de chances d tre en dessous de la limite sup rieure des glucides et au dessus de la limite inf rieure pour la part des lipides dans l AESA et inversement si les tats Uniens ont plus de chances d tre au dessus de la limite inf rieure pour les glucides et en dessous de la limite sup rieure pour les lipides c est peut tre d au fait que les recommandations tats uniennes de r partition de l apport nerg tique selon les macronutriments accordent une place plus importante l apport glucidique Ainsi puisqu ces recommandations nutritionnelles sont associ es des repr sentations simples et claires de la constitution d un r gime alimentaire par les pyramides alimentaires par exemple les tats Uniens ont tendance porter leurs choix de prises nerg tiques du c t des glucides et moins des lipides Ainsi le score du PANDiet accordant autant de poids la mod ration qu l ad quation tend valoriser la qualit de l alimentation des tats Uniens N anmoins le sous score d ad quation ainsi que les indices MAR et MER semblent montrer que l alimentation des Fran ais est d une mani re globale plus ad quate en nutriments favoriser par rapport aux recommandations fran aises et plus mod r e en nutriments limiter m
121. p cifiques hors fruits et l gumes Restaurant cuisin par une autre personne R gularit repas viter saut de repas viter grignotage Equilibr A sa faim Rassasi quantit copieux nergie sans contrainte Plaisir se r galer gourmandise Alimentation saine dimension sant apports nutritionnels Varier manger de tout Mod r ment sans exc s l ger viter prise de poids Consid re avoir plut t une bonne alimentation Ne consid re pas avoir une bonne alimentation Consommateurs de compl ments alimentaires Suivant un r gime alimentaire Se trouve un peu trop gros se Se trouve un peu trop mince Se trouve juste comme il faut 27 7 40 5 E 61 6 m 36 9 24 5 E E 40 4 E 38 9 mn 30 0 20 1 E 24 3 E 24 5 E 27 4 m 36 2 20 3 EE 23 7 E 27 8 m 29 8 mm 31 2 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 Figure 43 Opinions et comportement des Press s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Press s Produits sp cifiques hors fruits et l gumes Restaurant cuisin par une autre personne R gularit repas viter saut de repas viter grignotage Equilibr A sa faim Rassasi quantit copieux nergie sans contrainte Plaisir se r galer gourmandise Alimentation saine dimension sant apports nutritionnels Varier manger de tout Mod r ment sans exc s l ger viter prise de poids Consid re avoir plut t une bonn
122. permettant l estimation de l apport usuel ici 2 jours N Loi normale Les recommandations nutritionnelles p utilis es sont celles reconnues par les autorit s fran aises et europ ennes cf Tableau 5 Ainsi ce score permet de situer les Etats Uniens par rapport aux recommandations fran aises Tableau 5 R f rences prises pour les recommandations nutritionnelles COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Recommandations Prot ines limite inf rieure AGPI AGS Martin A Apports nutritionnels conseill s pour la population Fran aise Paris France Lavoisier 2001 cholest rol fibres vitamines Ca Mg FSSA Protein intake dietary intake quality requirements and recommendations Maisons Alfort France AFSSA 2007 T AFSSA Avis de l AFSSA relative l actualisation des apports nutritionnels conseill s pour les acides gras Maisons Alfort France AFSSA 2010 Pietinen P Valsta LM Hirvonen T Sinkko H Labelling the salt content in foods a useful tool in reducing sodium intake in Finland Public Health Nutr 2008 11 335 40 F instiute of Medicine Food and Nutrition Board Dee y Reference Intakes for Vitamin a Vitamin K i Arsenic Boron Chromium Copper lodine Iron Manganese Molybdenum Nickel Silicon Vanadium and Zinc Washington DC National Academy Press 2001 Vitamine C Mg Ph Fe Ainsi une probabilit d ad quation gale 0 75 traduir
123. ption socio d mographique de la classe des Bons vivants gt 84 Figure 32 Hygi ne de vie des Bons vivants gt ii s ii seserereesernenes 85 Figure 33 Description socio d mographique de la classe des Press s gt 85 Figure 34 Hygi ne de vie des Press s s srsereeneenereneeneenne 86 Figure 35 Description socio d mographique de la classe des Solitaires d simpliqu s 86 Figure 36 Hygi ne de vie des Solitaires d simpliqu s sssssssssrrsrsrrsrerrrrerrrrerrrrnrrrrerrrrern 87 Figure 37 Description socio d mographique de la classe des Ap ritivores 87 Figure 38 Hygi ne de vie des Ap ritiVores is ererrrereeneeereneeneenenes 88 Figure 39 Description socio d mographique de la classe des Globalis s 88 Figure 40 Hygi ne de vie des Globalis s iii 89 Figure 41 Opinions et comportement des Traditionnels ss 89 Figure 42 Opinions et comportement des Bons vivants gt 90 Figure 43 Opinions et comportement des Press s ss 90 Figure 44 Opinions et comportement des Solitaires d simpliqu s 91 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 45 Opinions et comportement des Ap ritivores sis 91 Figure 46 Opinions et comportement des Globalis s
124. que r gion et taille d agglom ration et des quotas ge sexe cat gorie socioprofessionnelle et taille du m nage Afin de respecter la repr sentativit des individus des redressements ont t r alis s en respectant la distribution de la population selon les variables de quotas bas es sur l enqu te emploi de l INSEE de 2006 L enqu te CCAF concerne tous les individus de 3 ans et plus afin d avoir suffisamment d individus de 3 19 ans un sur chantillon a t introduit dans l enqu te Les informations concernant les m nages s lectionn s sont recueillies en face face au domicile m me des participants Quant au relev des consommations individuelles il est effectu l aide d un carnet de consommation sur une p riode de 7 jours cons cutifs l identification des aliments et COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS des boissons ainsi que des portions correspondantes tant facilit e par l utilisation d un carnet photographique cahier SU VI MAX L enqu te CCAF 2007 a t r alis e aupr s d un chantillon de 1 203 m nages L chantillon des adultes comprend 2 363 individus restreint 1 399 personnes normo valuantes choisies de la m me fa on que les enqu tes INCA 1999 Volatier 2000 et ASPCC 1994 Couet 2000 Quant l chantillon des enfants il comprend 1010 individus g s de 3 14 ans dont seulement 5 ont t retir s de la base de part une d claration de
125. r le moins de temps possible la cuisine expliquent aussi leur forte propension manger l ext rieur COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 10 R partition du nombre de prises et hors domicile chez les tats Uniens et les Fran ais Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus S 9 B i France tats Unis n domicile m Hors domicile Non renseign s Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 3 3 3 R partition des apports nerg tiques selon les occasions Le nombre et la r gularit des prises alimentaires varient entre les deux cultures leur consistance en termes de poids nerg tique dans la journ e galement En effet seuls 10 des apports caloriques des Fran ais sont pris hors repas contre 22 de ceux des tats Uniens En revanche 37 de ces apports correspondent en France au d jeuner alors qu ils ne repr sentent aux tats Unis que 24 Les apports nerg tiques du d jeuner en France rejoignent ceux du d ner 37 et 36 indiquant la fid lit des Fran ais aux deux rituels alimentaires de la journ e cf Figure 11 La part des adultes qui prennent sept d jeuners par semaine a m me augment ces derni res ann es passant de 84 7 en 1999 87 1 en 2007 avec un sommet 91 2 en 2003 Figure 11 R partition des apports nerg tiques selon
126. r un fort score du PANDiet et ainsi un bon quilibre nutritionnel il s agit de rechercher quels apports en nutriments diff rencient les Fran ais des tats Uniens dans la qualit de leur alimentation Les individus ont t s par s en quartiles en 4 groupes de m me effectif selon leur score du PANDiet Des tests de mod lisation lin aire montrent que presque toutes les probabilit s d ad quation intervenant dans le score du PANDiet sont bien significativement li es aux quartiles de score de PANDiet Annexe 5 Par ailleurs les moyennes pr dites apr s correction des effets d ge et de sexe sont renseign es pour tous les items de SA et SM en France et aux tats Unis cf Tableau 15 Les diff rences significatives dans les items du SA sont en faveur des Fran ais l exception de quelques uns les tats Uniens ont plus de chances d atteindre les recommandations fran aises en zinc en vitamines B1 B3 et D et d accorder au moins 45 de leur apport nerg tique sans alcool l apport glucidique Ces diff rences sont coh rentes avec les diff rences de consommations observ es pr c demment entre les Fran ais et les tats Uniens La derni re refl te la consommation plus lev e de sucres simples aux tats Unis cf Figure 27 les Fran ais ont plus de chances 92 contre 82 p lt 0 001 de ne pas d passer les 60 de l apport nerg tique pouvant provenir des glucides En revanche les tats Uniens ont de meilleurs PA en m
127. re sp cifique L impossibilit de prendre les bonnes d cisions pour ceux qui doivent subir les co ts de la libert sans les moyens Chauvel 2001 a pour cons quence de multiplier les dysfonctionnements et notamment les troubles alimentaires D s lors le partage entre le permis et le d fendu d cline au profit d un d chirement entre le possible et l impossible gt Ehrenberg 1998 et certains d s quilibres alimentaires synonymes d tats d pressifs semblent exprimer une maladie de la responsabilit gt v cue comme une impuissance personnelle instaurer un rapport quilibr la nourriture Impuissance personnelle dont t moigne aussi paradoxalement le nombre de personnes qui s en remettent des r gimes amaigrissants des programmes alimentaires qui les d poss dent de toute autonomie par l instauration de normes relativement coercitives donc d autant plus fragiles sans les r int grer dans une discipline collective au sens de culture commune int rioris e qui est alors une forme collective de souverainet La soumission aux normes sociales de la minceur Le Barzic et al 2001 place les individus dans une forme de d pendance qui les rend plus vuln rables encore aux risques de d s quilibre alimentaire Plus globalement les normes nutritionnelles dispens es par les pouvoirs publics conduisent aussi les individus brader leur souverainet c est dire le corpus culturel qu
128. rer qu aux 21 F nutriments sur 100 H Ind pendant de l apport l ments de H 4 F nerg tique F l ad quation Prend en compte galement la contribution des macronutriments A A F l apport nerg tique Pour chaque indicateur il n existe pas de recommandations ou de r f rences Cependant ils permettent de comparer la qualit de l alimentation de deux populations entre elles COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 5 2 La qualit nutritionnelle du r gime alimentaire des Fran ais 5 2 1 En population g n rale 5 2 1 1 Indices de qualit nutritionnelle Les indices classiques de la litt rature scientifique que sont le MAR le MER et la DE nous permettent d identifier ce qui fait la qualit nutritionnelle des r gimes alimentaires Dans la population fran aise ils sont significativement li s l ge et au sexe cf Tableau 6 Afin de s affranchir de l effet de l nergie consomm e sur le MAR et le MER plus un individu consomme d aliments et plus il a de chances d atteindre les recommandations de nutriments favoriser ces indices ont t rapport s l nergie AE Ils restent li s l ge et au sexe sauf le MER pour l ge et le MER rapport l AE pour le sexe ce qui traduit des qualit s nutritionnelles significativement diff rentes selon les caract ristiques socio d mographiques des individus tant au niveau des consommations favoriser que des con
129. res densit nerg tique faible comme les fruits les l gumes les produits laitiers etc expliquent ce r sultat il est n cessaire de le relier la diff rence des consommations de liquides et de solides entre la COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS France et les tats Unis En effet les tats Uniens consomment moins d aliments solides en g j que les Fran ais mais beaucoup plus de liquides Ainsi les Fran ais et les tats Uniens ont un m me apport nerg tique global diff rence non significative mais celui ci provient 16 5 des liquides chez les tats Uniens contre seulement 10 0 chez les Fran ais cf Figure 26 Les Fran ais vont davantage chercher leur nergie dans leur consommation solide et consid rent les fluides non pas comme source importante d nergie mais d abord comme source d hydratation consommation significativement plus lev e d eaux en France cf Figure 19 En conclusion les tats Uniens ont une ad quation nutritionnelle globalement moins bonne que les Fran ais et ont une alimentation plus riche en sucres et en sodium alors que ces nutriments sont limiter La densit nerg tique lev e de leur r gime refl te leur consommation plus lev e de liquides riches en nergie 5 3 2 3 Le score du PANDiet comparaison France et tats Unis Le score du PANDiet permet de situer les tats Uniens par rapport aux recommandations fran aises et europ
130. res La promotion de la logique individuelle fait pr cis ment porter sur l individu la responsabilit de son tat physique ignorant l intervention de d terminants notamment g n tiques et sociaux dans cet tat Le fait d attribuer syst matiquement la cause d un comportement particulier dans une situation donn e au caract re d un individu plut t qu aux circonstances Lahlou 2005 c est dire sa responsabilit propre plut t qu au contexte dans lequel il tente d exercer son autonomie conduit faire porter par chacun l int gralit de la situation dans laquelle il se trouve contraint d voluer En valorisant l autonomie individuelle on dissimule donc les situations pr alables dans lesquelles elle est exerc e On ne peut pourtant attribuer une responsabilit l individu que s il se trouve en situation de souverainet sur lui m me et son environnement Or il ne l est que s il b n ficie d un COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS minimum de relais sociaux et culturels lui permettant de trier et d analyser les informations qui lui parviennent L autonomie ne peut avoir de valeur que pour ceux qui disposent des ressources n cessaires capital culturel environnement social niveau de revenus etc C est une libert de d cider et d agir seul qui est octroy e au sujet mais qui s exerce dans l effacement des protections collectives dont b n ficiait l individu ins r dans une cultu
131. ris aux plaisirs sup rieurs c est dire ceux qu aucun manque ne pr c de comme le plaisir esth tique comme une d couverte ou une rencontre Dumont 2007 Ces plaisirs peuvent tre aussi facteur d quilibre alimentaire au sens o ils favorisent une r gulation naturelle appuy e sur le partage du repas L quilibre alimentaire n est pas obtenu par la contrainte la privation la restriction le calcul qui contribuent la d valorisation du moment du repas et du repas lui m me et expliquent aussi l chec fr quent des r gimes amaigrissants suivis par les personnes en surpoids Cependant le plaisir peut aussi tre un facteur de surpoids notamment dans les classes populaires en d calage par rapport la morale de la sobri t et de la minceur en tant que normes l gitimes impos es par les classes ais es La retenue la r serve la distance le calcul le choix de sacrifier les plaisirs du pr sent aux satisfactions venir gt Bourdieu 1979 apparaissent comme des pr venances bourgeoises Au contraire communier aux formes visibles du divin gt Maffesoli 1993 travers les plaisirs de la bonne ch re est une mani re d exceller gt comme on excelle la p tanque et dans les plaisirs simples de l existence Sansot 1992 On notera cependant qu il s agit de populations en transition partir du moment o elles continuent se nourrir d abondance alors que les mutations profess
132. rot ines Probabilit d ad quation Na Probabilit d ad quation cholest rol Probabilit d ad quation AGS Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Note de lecture Les Fran ais ont 52 de chances d avoir un apport usuel sup rieur au seuil minimal de la recommandation en acides gras poly insatur s AGPI alors que les tats Uniens ont 24 de chances seulement COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 6 CONCLUSION L l ment frappant de la comparaison effectu e entre la France et les tats Unis r side sans doute dans la grande diversit des r gimes alimentaires chez les tats Uniens Ceux ci peuvent tre en effet tr s diff rents d un individu l autre alors que les Fran ais se montrent relativement mod r s les tats Uniens adoptent plus souvent des profils de consommateurs extr mes entre ceux qui ont une tr s bonne alimentation approchant le r gime cr tois et ceux qui consomment beaucoup d aliments nerg tiquement plus denses base de pizzas quiches et sodas L une des explications possibles de cette extr me diversit tats unienne peut tre trouv e dans l approche plus individualiste de l alimentation aux tats Unis qui g n re une palette de comportements autonomes davantage enclins s affranchir de toute discipline alimentaire ou l inverse se soumettre des syst mes de normes sp cifiques et finalis es la sant
133. rre nsnrsagesnemanensnnte nes s rmr ana t ete n ant ent tonne anse at tete e E strate ans 80 Annexe 1 Liste des 38 groupes alimentaires de la base CCAF 2007 80 Annexe 2 Correspondance des codes alimentaires des enqu tes alimentaires CCAF 2007 et NHANES 2007 2008 54 8 dustraireninesete es tannennuentenenene tetene RO eee Rien anne ISPA Er ENE Siea EUSA ERa de 81 Annexe 3 R sultats des croisements entre les variables socio d mographiques d hygi ne de vie et d opinion avec les classes de la typologie fran aise ssssssssssssrsrrrsrrssrurrrurnnrrurunurnsrnenrnnnn 83 Aspects socio d mographiques et d hygi ne de vie 83 Opinions et comportements des diff rentes classes de la typologie esneceeeeeeereeeerree 89 Annexe 4 Apports nerg tiques de la population fran aise selon la typologie des consommateurs dire hip nn M Pa dt nt te And 93 Annexe 5 D tails du score du PANDiet en France et aux tats Unis 95 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS SYNTHESE En France apr s un l ger infl chissement de la pr valence de l ob sit observ entre 2006 et 2009 Minist re de la sant 2011 il semble que la crise conomique ait de nouveau accentu la progression de l ob sit Selon les enqu tes alimentaires du CR DOC la progression de l ob sit est de pr s de 3 entre 2007 et 2010 chez les individus de 5 ans et plus elle passe de 9 4 12 2 La progression e
134. rs repas Or comme nous l avons vu au d but de ce travail ces variables rel vent du mod le alimentaire et ainsi de ph nom nes et de diff rences culturels Par ailleurs choisir un r gime alimentaire propre un pays ou r gion comme r gime de r f rence par exemple le r gime m diterran en pour arbitrer la qualit de l alimentation ne para t pas le mieux adapt pour une comparaison inter pays chaque pays poss dant sa repr sentation propre de l alimentation comme le montre la diversit des pyramides alimentaires Enfin il peut se glisser dans ces indicateurs de la redondance d information entre les diff rents sous indices et leurs composantes Par exemple la vari t intergroupes alimentaires est d j prise en compte dans l valuation de la consommation des diff rents groupes alimentaires Wa jers et al 2007 L objectif ici n est pas tant la comparaison et l valuation des mod les alimentaires fran ais et tats uniens mais l valuation de la qualit nutritionnelle des apports alimentaires C est pourquoi l utilisation d indicateurs plus fins portant sur des points pr cis de la qualit de l alimentation telle que la qualit nutritionnelle para t plus judicieuse Dans la m me perspective d valuation de la qualit nutritionnelle de l alimentation le score du PANDiet r cemment d velopp en France Verger et al 2012 permet d avoir une vision nouvelle et plus globale de l ad quatio
135. s Vitamines min raux est indispensable pour la survie et le maintien en bonne sant des individus Le terme quilibre alimentaire couvre les notions nerg tique et nutritionnelle Dans cette perspective l quilibre alimentaire est le r sultat de la coh rence entre un r gime alimentaire et le mode de vie notamment pour les d penses nerg tiques et les d fenses immunitaires dans lequel il s ins re Le r gime alimentaire peut tre d fini partir des moyens par lesquels un individu va acqu rir une certaine quantit d l ments vitaux propres assurer son existence et son d veloppement psycho physiologique de mani re quilibr e Aujourd hui la notion de r gime est souvent associ e l id e d amaigrissement de privation par exemple un r gime v g tarien et contraire au plaisir alimentaire Un r gime alimentaire ne d signe pourtant en soi aucune qualit Il indique seulement une m thode Il est g n ralement le fruit de la culture alimentaire des personnes comme adaptation plus ou moins coh rente de l individu son milieu au contexte social dans lequel il volue et aux ressources dont il dispose et enfin l nergie dont il a besoin L quilibre nutritionnel d signe cet gard la r ponse ad quate aux besoins nutritionnels de l individu Ce sont les termes de cet quilibre que cherchent valuer les indices de qualit nutritionnelle Afin de comparer et prendre en compte les dimensions d termin
136. s 100 2283 648 2144 2423 Les Ap ritivores 52 2503 703 2312 2693 Les Bons vivants 388 2195 657 2132 2259 Les Press s 314 2149 655 2073 2225 FOPUISHONAOEIE 1399 2112 647 2078 2146 215 ans Apport nerg tique sans Effectifs Moyenne Ecart type Intervalle de confiance alcool pond r s kcal jour 95 Borne Borne inf rieure sup rieure 215 ans Total Hommes 606 2265 8 533 9 2225 3 2306 3 Total Femmes 793 1814 7 346 7 1789 4 1839 9 Les Traditionnels 518 1967 490 1925 2009 Les Solitaires d simpliqu s 27 2015 538 1804 2226 Les Globalis s 100 2158 483 2054 2262 Les Ap ritivores 52 2307 584 2149 2465 Les Bons vivants 388 2050 498 2001 2098 Les Press s 314 2036 448 1984 2088 P opulanon Totale 1399 2031 492 2005 2057 Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 47 R partition de l apport nerg tique selon les macronutriments en fonction des classes de la typologie en France chez les plus de 15 ans Base Population fran aise 15 ans et plus m Prot ines AESA 8 Lipides AESA m Glucides AESA Les Bons Les Press s ie Se Les _ re a vivants d simpliqu s Ap ritivores Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Annexe 5 D tails du score du PANDiet en France et aux tats Unis Tab
137. s s etc aux aliments bruts comme les soupes les sauces les poissons les fruits et l gumes etc cf Figure 15 Le second axe en revanche n oppose pas le r gime cr tois aux autres formes de r gimes mais discrimine les aliments riches et pauvres nerg tiquement avec d un c t la charcuterie les fromages les viandes l alcool etc et de l autre les eaux les produits laitiers etc Cet axe est tr s marqu par des pr f rences alimentaires des classes modestes et d favoris es la suite de cette analyse des donn es une classification ascendante hi rarchique a permis de r aliser une typologie en six classes Chaque classe de la typologie correspond un profil de consommation particulier des 37 groupes d aliments qui minimise la variabilit intra classe et maximise la variabilit inter classe sur ce premier plan factoriel Elle est nomm e d apr s les groupes d aliments qu elle consomme davantage par rapport la population g n rale e les Traditionnels gt consomment davantage de fruits et l gumes produits sucr s sauces SOUPES e les Solitaires d simpliqu s sont plus port s sur les fruits secs viennoiseries compotes et fruits cuits biscuits sal s e les Globalis s gt consomment plus de c r ales de petit d jeuner de produits laitiers de riz semoule ou bl e les Ap ritivores mangent plus de biscuits sal s alcool charcuterie viennoiseries e les Bons v
138. s que les indicateurs pid miologiques permettent une certaine valuation de la qualit globale d un r gime alimentaire et notamment de l quilibre nutritionnel Ce dernier est atteint lorsque l alimentation couvre de fa on optimale les besoins nutritionnels de l organisme in Darmon et Darmon 2008 c est dire lorsqu elle apporte les macronutriments nerg tiques vitamines min raux et fibres en quantit s ni insuffisante ni excessive pour l organisme 5 1 1 Indicateurs pid miologiques existants Les indicateurs pid miologiques d crivant l apport alimentaire sont utilis s depuis de nombreuses ann es pour valuer partir de donn es d enqu tes la qualit de l alimentation d une population suivre son volution au cours du temps et classer des sous populations selon le caract re sain de leur consommation alimentaire cf Tableau 2 Ils permettent de d crire de mani re objective la qualit du r gime alimentaire Portant sur les donn es de consommation d aliments ou de groupes d aliments particuliers sur la consommation de nutriments ou sur les deux comme le HEI Healthy Eating Index le DQI Diet Quality Index et leurs d riv s plus r cemment sur la proximit du r gime alimentaire aux apports nutritionnels conseill s du pays ou au r gime alimentaire traditionnel dit m diterran en Wa jers et al 2007 Kant 1996 ces diff rents scores valuent l alimentation de l individu de mani re g
139. s r ponses jug e aberrante Dans les deux pays un poids post chantillonnage a t affect Ce poids est accord chaque individu pour corriger les non r ponses et les erreurs de probabilit s de s lection post chantillonnage et apr s suppression des individus aberrants Le but principal de ce poids est de r duire le biais de la repr sentativit de la population en surpond rant les sous populations qui sont sous estim es et en sous pond rant celles qui ont t surestim es par le plan d chantillonnage Breakwell et al 2006 Les deux m thodes utilis es dans les diff rents pays ne sont pas identiques l une repose sur le rappel de 24 heures et l autre sur le recueil par carnet de consommation sur 7 jours Les diff rences de m thodologie ne sont pas sans cons quence sur les r sultats obtenus Selon Lafay 2002 les m thodes du rappel de 24 heures ne peuvent viter les biais de m morisation ainsi que les omissions volontaires ou involontaires Elles sont donc difficiles appliquer dans certaines populations personnes g es Les m thodes par enregistrement sur 7 jours sont soumises des erreurs d valuation des portions surtout pour la seconde des oublis volontaires ou non n anmoins moins fr quents que dans le cadre d une m thode par rappel et surtout des modifications du comportement alimentaire durant la p riode d enregistrement En outre lorsque la dur e de l enregistrement est
140. ses ou l gumes feuilles vert fonc o l on retrouve notamment la place accord e aux l gumes et en Vitamine E noix graines huiles v g tales COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Quant aux tats Uniens leurs apports en vitamine D saumon thon lait etc en vitamine B3 produits c r aliers grains entiers poisson viande et volaille etc en vitamine B1 produits c r aliers grains entiers pois orange etc et B2 produits c r aliers grains entiers mollusques volaille etc sont plus lev s Ainsi les tats Uniens et les Fran ais ont des apports en nutriments diff rents malgr un apport nerg tique semblable L nergie est davantage apport e sous forme liquide aux tats Unis L apport nerg tique sans alcool provient davantage des lipides et moins des glucides en France Pour une m me quantit de lipides consomm e la qualit de l apport lipidique varie entre Fran ais et tats Uniens puisque ces derniers consomment moins de cholest rol et d acides gras satur s tr s pr sents dans l alimentation fran aise traditionnelle fromages et charcuterie dont la consommation est corr l e n gativement avec le score du PANDiet cf Tableau 10 Concernant les glucides ils sont davantage consomm s simples aux tats Unis qu en France alors que les glucides complexes sont pr f rer Le sodium est consomm de mani re excessive en France et encore plus
141. sit nutritionnelle du r gime 5 1 2 1 2 Le Mean Excess Ratio MER A l inverse le Mean Excess Ratio MER concerne les nutriments limiter tels que le sodium les acides gras satur s et les sucres Dans les glucides on compte les glucides complexes et les glucides simples Parmi ces derniers il y a les sucres naturellement pr sents dans le produit comme le fructose et le glucose dans les fruits et les sucres ajout s qu il est recommand de limiter Le MER tient initialement compte des sucres ajout s Cependant les teneurs en sucres ajout s des produits n tant pas disponibles dans la base de composition nutritionnelle du CIQUAL utilis e pour estimer les apports nutritionnels des individus de l enqu te CCAF le MER est ici adapt et utilise les teneurs en sucres simples afin de tenir compte de la note sucr e de l alimentation A l image de l indicateur LIM d velopp dans le cadre des projets de profilage nutritionnels Darmon et Darmon 2008 le MER est construit pour ce travail comme suit Na g PAGS RAET pGS AET 4 MER 2 10 100 3 Avec MER Mean Excess Ration de l alimentation de l individu j Na Consommation moyenne de sodium de l individu i Si les recommandations limitent la consommation de sel alimentaire 12 g j alors cela correspond 4 8 g j de Na PAGS Part de l Apport Energ tique Total apport e par les acides gras satur s Il est recommand qu elle soit inf ri
142. socio d mographique de la classe des Globalis s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Globalis s 7 1 15 20 ans 21 7 21 24 ans e 16 4 aS ans se 35 44 ans 3 45 54 ans 4 0 EE 55 64 ans 1 8 65 ans et plus0 5 t Homme 6 7 E Femme 5 5 CEP CAP BEP BEPC BEPS 4 1 le BT BP BEI BEC Bac technique er Baccalaur at g n ral F 8 5 BTS DUT DEST DEUG 7 6 2e ou 3e cycle universitaire e 10 3 Couple sans enfant 3 6 mm Couple avec enfant s n 9 2 Famille monoparentale m m 10 3 C libataire 2 7 1 personne 2 7 me 2 personnes 4 1 3 personnes 5 9 m 4 personnes 10 9 5 personnes ou plus n 1 3 Rural moins de 2 000 hab 6 8 E De 2 000 20 000 hab 4 8 m De 20 000 100 000 hab 5 1 Plus de 100 000 hab 6 2 Agglom ration parisienne 6 8 Moins de 9 909 3 8 De 9 909 moins de 12 958 4 3 De 12 958 moins de 18 294 De 18 294 moins de 30 490 4 7 Plus de 30 490 7 8 R gion parisienne 7 5 Nord 55 O m Source CR DOC Enqu te CCAF 2007 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 40 Hygi ne de vie des Globalis s Base Population fran aise 15 ans et plus Les Globalis s Maigres Normopond raux En surpoids 4 0 EE 7 1 E 12 2 B 7 3 0 8 Ob ses Les moins actifs lt 2h semaine Les plus actifs 22h semaine
143. sommations limiter Tableau 6 R sultats des indices de qualit nutritionnelle de l alimentation dans la population fran aise de 15 ans et plus Base Population fran aise 15 ans et plus Erreur Erreur Erreur Erreur Erreur type type type type type Population i 85 86 0 23 0 04 21888 86 212 00 1 66 0 01 totale 2 15 ans f 66 ans etplus 8304 066 or 20635 06 446 00 Source Enqu te CCAF 2007 15 ans et plus Note de lecture La densit nerg tique des r gimes des Fran ais de plus de 15 ans est de 1 66 en moyenne celle ci d pend du sexe et de l ge Si les hommes obtiennent un MAR plus lev notamment gr ce une prise alimentaire plus cons quente en quantit s ing r es les femmes ont un meilleur apport micronutritionnel MAR par COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS unit d nergie en raison d une meilleure densit nutritionnelle Par ailleurs les personnes de plus de 55 ans sont celles qui ont l apport micronutritionnel le plus int ressant apr s ajustement sur l nergie Concernant la mod ration de l alimentation l valuation du MER dans la population fran aise fournit un score lev puisque la diff rence du MAR il est constitu de rapports non born s Si le MER d pend du sexe avec un avantage pour les femmes il n en d pend plus apr s ajustement sur l nergie En revanche le MER ajust d
144. souligner qu en France le temps de pr paration s il a pu diminuer notamment durant les ann es 1980 et 1990 n a pas diminu en dessous d un certain niveau et il a d ailleurs augment depuis Recours et al 2005 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS 5 VALUATION DE LA QUALITE DE L ALIMENTATION Une fois les principales caract ristiques des mod les alimentaires Fran ais et tats Uniens d crits l aide des consommations estim es de ces populations gr ce aux donn es de grandes enqu tes nationales se pose la question de la qualit globale du r gime alimentaire Cette notion porte sur l ad quation nutritionnelle c est dire de la couverture des besoins en nutriments de l organisme et la limitation des exc s trop gras trop sal etc Comment caract riser objectivement et comparer la qualit de l alimentation de sous populations partir de donn es de consommation alimentaire Les Fran ais et les tats Uniens ont ils un quilibre nutritionnel diff rent 5 1 Comment d crire la qualit de l alimentation d une population La qualit d une alimentation est li e sa capacit pr server l organisme en bonne sant elle s tudie en caract risant l association entre les apports alimentaires et l tat de sant de la population ou de l individu Wirt et Collins 2009 En cela la qualit d une alimentation rel ve de l tude clinique Cependant des outils tel
145. st tr s nette dans la g n ration nomade n e entre 1987 et 1996 apr s une baisse entre 2003 et 2007 La Figure 1 met nettement en vidence une progression de l ob sit avec l poque et donc avec l ge Les plus g s ont une pr valence bien plus importante que les plus jeunes Figure 1 Effet d ge et de g n ration sur la proportion d ob ses G n ration Robots G n ration 2 m nagers Hypermarch p n e entre 1947 et n e entre 1937 et 1956 a 24 22 20 Car G n ration R frig rateurs Plateau repas a n e entre 1977 et G n ration n e entre 1927 et 1936 18 4 1986 Low Cost n e entre 1967 16 et 1976 14 12 10 g n ration 2003 8 Nomade n e N entre 1987 et f 1 1996 4 6 1999 4 4 2 4 0 Age 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 Note de lecture la pr valence a t calcul e partir de d clarations de poids et de taille par les individus Les calculs sont fait sur l ensemble des enqu t s sans avoir supprim les sous valuants Source CR DOC Enqu tes INCA1 CCAF 2003 CCAF 2007 et CCAF 2010 L id e commun ment admise et inscrite au Programme National de l Alimentation de f vrier 2011 est que les r gles de convivialit de diversit alimentaire de respect d horaires fixes et de structuration des repas autour de trois plats principaux d finiraient un mod le alimentaire fran ais L quilibre de ce mod
146. t tre mises en parall le de celles concernant l alcool substance dans un cas outil dans l autre Barthes 1957 remarquait qu en France l ivresse est cons quence jamais finalit C est dire que de la m me fa on que pour la nourriture aval e le vin se boit par go t par plaisir plut t qu instrumentalis en vue d un effet Il ne s agit pas de se remplir gt en percevant l alimentation comme un moyen en vue d autre chose mais de concevoir l aliment comme une substance en tant que telle ainsi que comme un pr texte tre ensemble Cela induit un rapport privil gi au pr sent On peut souligner aussi que les boissons viennent plus souvent en France en accompagnement des repas commencer par l eau et le vin A l inverse aux tats Unis les boissons alcoolis es sont moins li es aux aliments solides et les boissons non alcoolis es sont consomm es sur le mode du grignotage y compris pour l eau dont la consommation en dehors des repas est en France une pratique COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS r cente promue par les soci t s d eaux vendues en bouteille notamment dans le cadre professionnel Sur le plan nutritionnel nous avons vu que les Fran ais et les tats Uniens ont un m me apport calorique journalier et que ces derniers mangent moins en quantit d aliments solides Vu par le score du PANDiet l quilibre global de l alimentation des Fran ais et des tats Uniens
147. t autour de six points centraux Math et al 2009 e Trois repas principaux par jour et un go ter pour les enfants pris plusieurs et autour d une table des heures relativement fixes et communes tous e Un temps de pr paration et une dur e des repas relativement lev e plus que dans d autres pays europ ens e Un repas structur par au moins 3 composantes prises dans l ordre e Une grande importance accord e au go t des aliments e Une diversit alimentaire importante e Une intervention de savoir faire transmis par l exp rience La dur e accord e au repas et l intervention du plaisir retir autant du go t des aliments que de ce temps de partage avec d autres illustrent l identit singuli re de la mani re fran aise de se nourrir Les enqu tes sur les Comportements et Consommations Alimentaires en France CCAF men es COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS par le CR DOC depuis 1988 indiquent cependant une volution de ce mod le sur cette p riode caract ris e notamment par la r duction du temps pass pr parer les repas et du temps pass table La notion de plaisir est aujourd hui reconnue par les nutritionnistes comme une composante importante de l quilibre alimentaire Les plaisirs de la table gt sont assez forts selon Brillat Savarin 1824 pour redonner de la joie de vivre Ils concernent particuli rement le fait de pouvoir tre familia
148. ter l analyse Seuls les r sultats des variables significativement d pendantes de la typologie des consommateurs au risque a 5 sont pr sent s Ils portent sur la comparaison entre la classe et la population g n rale Les consommateurs Traditionnels repr sentent 37 0 de la population Par rapport la population g n rale ce sont plus souvent des personnes de plus de 45 ans des femmes galement seules ou en couple sans enfant aux bas revenus et habitant en r gion parisienne Pour d finir le bien manger elles citent davantage le plaisir la gourmandise le fait de manger mod r ment et de faire attention la sant Beaucoup plus nombreuses dire ne pas avoir une bonne alimentation et suivre un r gime alimentaire elles sont plus souvent en surpoids o ob ses et se trouvent plus souvent un peu trop grosse voir d tails en Annexe 3 La classe des Bons vivants gt regroupe pr s de 28 de la population Elle est davantage repr sent e par les 35 54 ans les hommes les personnes ob ses o ayant atteint un niveau d tudes en dessous du baccalaur at Les foyers de 3 ou 4 personnes vivant dans de petites COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS communes avec des revenus moyens sont surrepr sent s Pour ces personnes bien manger c est prendre un repas copieux au restaurant avoir une alimentation r guli re sans sauter de repas ni grignoter et manger sa f
149. tion culturelle gt l OMC et celle de la langue fran aise travers la francophonie donne aux questions culturelles une dimension de politique trang re La d fense de ce mod le constitue une force de frappe de substitution alors que la puissance conomique et politique du pays se trouve d bord e par celles des puissances mergentes La promotion du domaine culturel r duit ultime de l identit fran aise pr nant les vertus d un art de vivre la fran aise gt Gauchon 2002 a sans doute pr lud la candidature de la France l inscription du repas gastronomique des Fran ais au patrimoine culturel immat riel de l humanit inscription adopt e par l UNESCO en 2010 A travers cette promotion si l on fait le parall le entre diversit culturelle et diversit alimentaire le discours est de mani re constante non pas le repli sur une identit qui se voudrait statique et ferm e mais au contraire la valorisation de la diversit culturelle diversit d ailleurs autant interne par la reconnaissance des apports des provinces fran aises qui ont enrichi et continuent d enrichir ce mod le qu externe par la perm abilit aux cuisines du monde dans une perspective de dialogue et d change Si notre mod le alimentaire se trouve mis en avant c est d abord par la discipline les rythmes et les rituels qu il implique qui tendent valoriser l acte alimentaire Ce mod le alimentaire m
150. tion des Fran ais de 15 20 ans semble tre le reflet de l alimentation familiale de qualit En revanche les 21 24 ans semblent se rapprocher d un mod le alimentaire tats Uniens dont l ad quation reste basse quel que soit l ge COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Les r sultats obtenus pour la mod ration du r gime alimentaire en nutriments limiter semblent ne pas tre coh rents entre les deux estimations l une du MER et l autre du Sous score de Mod ration Cependant la construction de ces deux indices peut expliquer ces diff rences En effet le SM prend en compte plus d items que le MER tels que l apport prot ique par unit de masse corporelle le cholest rol et les limites sup rieures des apports en macronutriments en parts de AESA Or les recommandations en lipides aux tats Unis tant inf rieures aux recommandations fran aises les tats Uniens se positionnent mieux que les Fran ais sur ces items De plus le MER utilise la consommation de glucides simples contrairement au PANDiet ce qui avantage les Fran ais dans le score du MER Tableau 14 Score et sous scores du PANDiet en France et aux tats Unis chez les plus de 15 ans selon l ge en Je an 65 ans et plus Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 5 3 2 4 Quels apports en nutriments favorisent l quilibre nutritionnel Apr s avoir identifi les aliments pouvant favorise
151. tte alimentation COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Tableau 15 Probabilit s d Ad quation intervenant dans le score du PANDiet en France et aux Etats Unis Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Variable France Proba Effet Pays PANDiet 63 30 0 131 SA 58 62 lt 0 001 SM 67 99 lt 0 001 Limite inf rieure glucides i lt 0 001 Limite inf rieure lipides 0 003 Limite inf rieure prot ines lt 0 001 Probabilit d ad quation AGPI i lt 0 001 Probabilit d ad quation fibres lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine A lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B1 lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B2 0 070 Probabilit d ad quation vitamine B3 lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B6 lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B9 lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine B12 0 020 Probabilit d ad quation vitamine C lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine D lt 0 001 Probabilit d ad quation vitamine E lt 0 001 Probabilit d ad quation Fe i 0 572 Probabilit d ad quation Ca 0 333 Probabilit d ad quation K lt 0 001 Probabilit d ad quation Mg lt 0 001 Probabilit d ad quation Ph lt 0 001 Probabilit d ad quation Zn lt 0 001 Limite sup rieure glucides Limite sup rieure lipides Limite sup rieure p
152. u score du PANDiet dans la population fran aise de plus de 15 ans avec la consommation des groupes alimentaires 59 Tableau 11 Apports nerg tiques en France et aux tats UN S un nn 61 Tableau 12 Indices de qualit nutritionnelle en France et aux tats Unis chez les plus de 15 ans Tableau 14 Score et sous scores du PANDiet en France et aux tats Unis chez les plus de 15 ans Selon l AdE i inirn sure einen engin remain nne en en menu E detente etienne end 66 Tableau 15 Probabilit s d Ad quation intervenant dans le score du PANDiet en France et aux tendre an 68 Tableau 16 Description du premier chiffre des USDA food codes 81 Tableau 17 Exemple d un code d aliment et son appartenance aux sous groupes 81 COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Tableau 18 La Variable de mixit de consommation dis siesseecereeueneeuenesees 82 Tableau 19 Apports nutritionnels en fonction des classes de la typologie en France chez les plus de 15 S eanan aa aae E E E EN EAE A EE DE AEE ENEE dans naar dar data nada 93 Tableau 20 Contribution des probabilit s d ad quation au score du PANDiet chez les tats Uniens et les Frangi Seminerin e e a E A E A ENE aa a A datant den 95 9 BIBLIOGRAPHIE BACH F 2011 Mediterranean diet pyramid today Science and culture updates Public Health Nutrition BADIE B 1999 Un monde sans souverainet Paris Fayard
153. uits manufactur s Lafont et Noyer 2006 Cette surconsommation d aliments manufactur s est mettre en relation avec le mod le alimentaire et notamment la proportion de repas pris hors domicile qui favorisent la consommation de tels aliments Elle refl te aussi le niveau d industrialisation de l alimentation sachant que l approvisionnement en produits bruts par les individus r clame parfois une grande volont de leur part du fait de la difficult s en procurer facilement notamment dans les petites villes tats uniennes COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Figure 20 Comparaisons des consommations de produits transform s entre les tats Uniens et les Fran ais Estimateurs dans un mod le prenant en compte les effets d ge et de sexe Base Populations fran aise et tats unienne 15 ans et plus Biscuits sal s pre C r ales du petit d jeuner Ehe Sandwiches Graines i r 267 8 PI ats compos s 122 5 M11 Biscuits sucr s 32 4 Pizzas quich izzas quiches m 0 8 Fruits secs 0 8 Diff rence significative E Etats Unis en g j m France en g j Pc lt 0 05 Sources Enqu te CCAF 2007 CR DOC NHANES 2007 2008 Quant aux Fran ais leur consommation de produits bruts est sup rieure celle des tats Uniens les f culents sont davantage consomm s en France par exemple hauteur de 31 8 g j de p tes contre 4 4 aux tats Unis de m m
154. ur environnemental ou g n tique Les limites de notre exercice est de ne pas pouvoir suivre au cours du temps les individus pour d terminer les relations de cause effet M me si une tude transversale c est dire l tude d une population a un moment donn n est pas la mieux appropri e pour conclure en termes de causalit elle apporte souvent des id es de relations que des tudes longitudinales seront mieux a m me d explorer En suivant des groupes d individus au cours du temps les tudes longitudinales sont bien s r mieux m me de sugg rer des relations entre consommations et changement de corpulence m me si cette s quence temporelle n est pas une garantie de l existence d une causalit COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS INTRODUCTION L objet de ce Cahier de recherche est un questionnement autour de la notion de mod le alimentaire comme facteur ou non d quilibre nutritionnel et sp cifiquement des capacit s du mod le alimentaire fran ais si tant est qu il en existe un r pondre une telle ambition Plus largement cela pose aussi la question de l existence d un mod le fran ais et de la possibilit pour la France de le repr senter et de le d fendre tant du point de vue nutritionnel conomique que des points de vue social et culturel L id e d un mod le alimentaire sp cifique la France illustre un enjeu qui avec la d fense de l excep
155. us indices tels que la proximit des apports aux apports nutritionnels conseill s nationaux ou aux besoins nutritionnels la vari t et ou la diversit alimentaires la mod ration alimentaire limite de consommation de certains aliments nutriments le rythme alimentaire r partition de l apport nerg tique au long de la journ e r gularit des repas prises alimentaires hors repas etc La somme de chaque sous indice pond r d un coefficient fix aboutit un score total pour chaque individu D autres scores comme en France le score d valuation des objectifs du PNNS Estaquio et al 2008 compos de 9 sous indices valuent point par point le respect des objectifs de sant publique nationaux comme les Apports Nutritionnels Conseill s ANC et ainsi le suivi des r percussions d une politique de sant publique Enfin dans de pr c dents travaux le CR DOC a d j utilis un indicateur de qualit de l alimentation l Indice d Alimentation Saine IAS D velopp par le CR DOC en 2001 Brousseau et al 2001 partir du Healthy Eating Index et r utilis en 2006 pour valuer l quilibre de l alimentation des populations modestes Recours et H bel 2006 il couvre tous les aspects de l quilibre alimentaire depuis les aspects nutritionnels jusqu aux macronutriments en attribuant galement une part importante aux diff rentes composantes du mod le alimentaire fran ais tels que rythme et r gularit
156. x plus lev s Pour la majeure partie des min raux la moyenne estim e de l apport journalier est sup rieure aux tats Unis C est le cas tout d abord du sodium dont l apport est nettement plus lev aux tats Unis 3405 3 mg j contre 3131 1 mg j en France tr s pr sent dans les produits transform s davantage consomm s aux tats Unis cf Figure 28 et limiter Le s l nium pr sent entre autres dans les conserves de poisson thon maquereau ou les coquillages moules hu tres est plus consomm aux tats Unis hauteur de 110 4 ug j contre 46 9 ug j en France alors que les apports nutritionnels conseill s en s l nium sont sup rieurs 50 ug j pour les plus de 15 ans en France Le seul min ral davantage apport par l alimentation des Fran ais que par celle des tats COMPARAISON DES MOD LES ALIMENTAIRES FRAN AIS ET TATS UNIENS Uniens est le potassium hauteur de 2895 2 mg j contre 2600 7 mg j nutriment constitutif des l gumes secs l gumes fruits et fruits secs De mani re g n rale cet apport est largement sup rieur aux besoins estim s 390 585 mg j Martin A 2001 Quant aux apports en cuivre foie coquillages et crustac s chocolat noir etc et magn sium c r ales compl tes pinards etc ils ne diff rent pas entre les deux pays cf Figure 28 Ces observations d apports en min raux corroborent les caract ristiques du mod le alimentaire fran ais parmi lesquelles les fru

Comparaison des modèles alimentaires français et états

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