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N°1 - Mai 02 () - La Renaissance Sanitaire

1. Conception maquette H ral m Imprimerie de Champagne m D p t l gal 2 trimestre 2002 LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 Mar 2002 E Nouvelle voix de La Renaissance Sanitaire Nous avons le plaisir de vous pr senter le premier num ro du maga zine de La Renaissance Sanitaire qui para tra dans un premier temps une fois par an Ce magazine a pour objet de faire d couvrir ses lecteurs les r alisations de la Fondation ses activit s le dyna misme de ses deux tablissements et de mettre ainsi en exergue sa place dans le paysage hospitalier l instar du bulletin d information qui para t environ tous les trois mois le magazine s adresse aux personnels des deux h pitaux de La Renaissance Sanitaire il a cependant pour ambition de mieux faire conna tre la Fondation un public plus large la communaut hos pitali re le milieu des lus locaux ou celui des administrations qui ont traiter avec nos deux tablissements Le magazine pourra s enrichir de nouvelles rubriques et suivre une p riodicit plus fr quente Nous comptons pour cela sur vos cri tiques et suggestions pour nous aider l am liorer A la lecture de ce premier num ro vous pourrez constater que les activit s de La Renaissance Sanitaire sont tr s vari es et qu elles n cessitent une multitude de comp tences qu il s agisse de soins palliatifs de diab tologie d appareillage et de r ducation de di t
2. gnants di t ticienne kin sith ra peutes ergoth rapeutes proth sistes psychologue assistante sociale gt les professionnels des autres d par tements de l h pital et les di t ti ciennes gt des soignants du service d endocrinolo gie du centre hospitalier de Ch teau Thierry gt des infirmiers du secteur extra hospitalier La premi re s ance de formation a eu lieu le 25 septembre 2001 et a t sui vie de quinze autres la derni re tant pr vue le 28 mai 2002 Mar 2002 Session de formation du mardi 9 octobre 2001 La d marche ducative a t d velopp e Le groupe constitu d une trentaine de participants dont certains soignants du centre hospitalier de Ch teau Thierry et du secteur lib ral s est r v l int ress et demandeur Ainsi la mise en uvre de notre projet a permis de collaborer avec les struc tures de soins du bassin de vie et sur d voluer ensemble tout pour r pondre aux besoins de sant des patients et de leur famille E Le comit de pilotage de droite gauche Professeur G rard CATHELINEAU diab tologue Odile DE PALMENAER cadre infirmier sup rieur J r me DOUY infirmier d ducation en diab tologie Marie No lle MOREAU di t ticienne 19 Villiers Saint Denis Pour le d partement Vasculaire Diab tologie et Appareillage VDA centre r f rent depuis de nombreuses ann es da
3. kin sith rapeutes une formation compl mentaire pendant une dur e de six mois Avez vous d j nou des liens sur place R L Une d l gation de la Fondation s est rendue une semaine Hu au mois de mars 2001 Nos repr sentants ont t re us par le pr sident de la province de Hu et ont rencontr le directeur de l h pi tal central de Hu le secr taire g n ral et le chef du d partement de r ducation fonctionnelle De nombreux entretiens ont permis d appr cier le d vouement de tout le corps m dical et d observer le manque de moyens de cet h pital La langue a t elle t un obstacle R L La province de Hu est tr s francophone les enfants tudient le fran ais d s l ge de 11 ans Par cons quent les changes ont pu se faire tr s facilement sur place Toutefois nous avons pr cis dans la convention de jumelage que les stagiaires que nous accueillerons devront parler fran ais de sorte qu il ny ait pas de perte de temps pour leur formation M A1 Vous avez galement initi une op ration intitul e Ensemble aidons l h pital central de Hu pouvez vous nous en dire davantage R L convention de jumelage nous avons N Parall lement notre initi fin 2000 une op ration r cur rente intitul e Ensemble aidons l h pital central de Hu qui a pour objet de r uni
4. taire g n ral de la Fondation de 1991 2000 et responsable de l Op ration Hu r pond nos questions D o est venue l id e de ce jumelage avec l h pital central de Hu Roger Leroy Notre Fondation dans ses deux h pitaux anciens sanatoriums reconvertis dans les soins de suite a tout naturellement d velopp des services d appa reillage et de r ducation qui ont acquis comp tence et renomm e gr ce l engagement de ses sp cia listes L un d entre eux ric Dechamps chef proth siste dans notre tablissement de Villiers Saint Denis a nou depuis 1993 titre personnel et b n vole des liens avec l h pital central de Hu o il se rend pendant ses cong s Cette activit b n vole a t signa l e au conseil d administration de la Fondation par Jean Louis Yonnet directeur de l h pital Villiers Saint Denis qui a appel l attention sur les immenses besoins de cet h pi tal Aussi notre fondation fid le son id al de solidarit a t elle conclu une convention de jume lage avec cet h pital et plus sp cia lement avec le d partement de r habilitation fonctionnelle LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 Quel est l objectif de ce jumelage R L La convention de jume lage sign e le 2 septembre 1999 a pour objectif d accueillir et d of frir des sp cialistes de l h pital central de Hu proth sistes et
5. Le magazine de La Renaissance Sanit is La nce aire Fondation reconnue d utilit publique par d cret du 8 Juillet 1928 a La direction de La Renaissance Sanitaire La fondation La Renaissance Sanitaire est dot e d un conseil d administration compos de douze membres dont un repr sente le ministre de l Int rieur Ses deux h pitaux La Musse et Villiers Saint Denis sont dirig s chacun par un directeur et une commission m dicale d tablissement CME Le conseil d administration Pr sident Michel LADEGAILLERIE vice pr sident de la FMP Vice pr sident Didier GABORIAUD secr taire g n ral de la FMP Secr taire g n ral Jean Marie LE BL administrateur de la FMP Tr sorier Lucien BERGE directeur honoraire de la CPAM du Val de Marne Administrateurs mile CASTAN administrateur de la FMP Dr Pierre Jean COUSTEIX pr sident de la FNEHAD directeur adjoint d l gu g n ral aux affaires m dicales et scientifiques de la CNAMTS Paul DEVROEDT administrateur de la FMP Pr G rard DUBOIS chef du service valuation m dicale au CHU d Amiens Ren DURAND administrateur du comit d partemental de Seine Saint Denis de l APAJH Jean Claude MAIRET administrateur de la FMP Jean Michel MEHNERT pr fet honoraire repr sentant le ministre de l Int rieur Jacques PALA REGAS administrateur de la FMP H pital Villiers Saint Denis Directeur Jean Louis YONNET
6. Pr sident de la CME Dr Anne BENASSAR H pital La Musse Directeur Alain FLOURENT Pr sident de la CME Dr Alain BOUILLEROT Les h pitaux La Musse et Villiers Saint Denis ensemble dans la d marche d am lioration de la qualit p 4 Le laboratoire de recherches cliniques en masso kin sith rapie un exemple D de partenariat r ussi p 6 Le service de g riatrie de La Musse une r f rence L unit de soins palliatifs Villiers Saint Denis Jusqu au bout de la vie p 8 Projet Cr ation d une unit de soins palliatifs p 14 Une journ e de travail l atelier d appareillage p 16 Formation La manutention et l ducation des patients p 18 R seaux La prise en charge du diab te p 20 dans le bassin de vie de Ch teau Thierry initiatives Ateliers pratiques La cuisine ducative pour les patients p 23 Pr vention Des anticoagulants pour ma vie p 24 Partenariat Jumelage avec l h pital central de Hu au Vietnam p 25 Bulletin sp cial Faits marquants de l ann e 2001 p 26 Directeur de publication Michel LADEGAILLERIE m R dacteur en chef Jean Marie LE BL
7. qui pr sentent des probl mes de surcharge pond rale et qui sont hospitalis s dans le service du Dr LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 La cuisine Doublet Lamour Les patients par ticipent au moins une fois cet atelier pendant leur s jour En 2001 200 patients de nutrition ont ainsi b n fici de cet atelier Quel am nagement cela a t il n cessit C C Une cuisine a t am na g e au 5 tage du pavillon 2 Ce vaste et clair local permet aux patients de circuler autour d un plan de cuisson central quip en lectrom nager complet ainsi qu en vaisselle traditionnelle Les patients retrouvent ainsi un envi ronnement domestique presque familier Comment se d roule une s ance au sein de cet atelier C C Le menu de la s ance tabli par la di t ticienne pro pose des recettes all g es en M A1 mati re grasse Le magasin de la cuisine fournit les denr es n ces saires leur r alisation Les six patients se r partissent la fabri cation des recettes avec l aide et les conseils de la di t ticienne pr sente L atelier dure quatre heures de la pr paration la d gustation car le repas est pris en commun dans la cuisine Durant ce repas la di t ticienne insiste sur les quivalences ali mentaires mais aussi sur le ras sasiement et la sati t compl ments indispensables des conseils culinaires on abo
8. unions pluridisciplinaires regroupant toute l quipe m dico sociale ont lieu une fois par semaine pour chaque unit Les dossiers sont alors tudi s individuellement pour un meilleur suivi du projet de chaque patient Nous accordons un soin parti culier l accueil des familles afin de les informer de l tat de la personne qui est hospitalis e dans notre service et de pr parer ensemble sa sortie Nos patients ne quittent l h pital que lorsque les aides et le mat riel ventuel sont pr ts Il est parfois utile que nos LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 ergoth rapeutes se rendent au domicile du patient pour constater l tat du loge ment et envisager si n cessaire un am nagement Le personnel soignant b n ficie d une formation continue r serv e au service environ une fois par mois r alis e sur le temps de transmission entre les deux quipes c est dire entre 14 heures et 15h30 Diff rents th mes ont d j t abord s la d mence l aphasie les troubles praxiques les soins palliatifs etc Les r seaux Le service de g riatrie s implique beau coup dans la formation du r seau g ron tologique local puisqu il participe la cr ation du Centre Local d Information et de Coordination CLIC g rontolo gique Par ailleurs nous sommes sur le point de conclure un accord avec le ser vice de neurologie du centre hospitalier d vreux pour travailler
9. dans le service sont g s de 80 ans en moyenne et pr sentent des polypathologies ne n cessitant pas une hospitalisation dans un service de sp cialit Ils sont en g n ral atteints des affec tions suivantes gt pathologie neurologique 25 gt pathologie cardio respiratoire 25 gt traumatologie et orthop die 25 gt pathologies diverses dont des suites de chirurgie carcinologique des insuffi sances r nales terminales dialys es C5r2 La dur e moyenne de s jour dans le ser vice est de trente jours et le retour des patients leur domicile s effectue dans environ 70 des cas L quipe m dicale et param dicale composition et mission L quipe m dicale est actuellement constitu e gt d un m decin chef gt d un m decin adjoint actuellement en cours de recrutement gt du personnel soignant compos d in firmi res et d aides soignantes tra vaillant en horaire continu gt d une secr taire m dicale Les patients sont pris en charge pour la r ducation par trois kin sith rapeutes deux ergoth rapeutes qui ont une for mation particuli re pour les personnes g es une psychologue une orthopho niste et une di t ticienne tant donn que 70 de nos patients ont des pro bl mes m dico sociaux une assistante sociale aid e par deux secr taires colla borent troitement avec l quipe m di cale Des r
10. diab tiques gt risque coronarien multipli par 3 Diab te dans l Aisne 15 000 diab tiques pour une population de 500 000 habitants En 2000 671 patients amput s hospitalis s Art riopathie des membres inf rieurs 370 Diab te Diab te hyperglyc mie chronique gt 1 26 g l Deux maladies diff rentes Le type 1 insulino d pendant survenant le plus souvent avant l ge de 20 ans repr sentant 10 15 des diab tes Le type 2 non insulino d pendant survenant le plus souvent apr s 50 ans repr sentant 85 90 des diab tes Maladie silencieuse pouvant tre invalidante D claration de Saint Vincent 1989 Italie Objectifs gt Diminuer de fa on sensible 50 des complications d g n ratives du diab te gt Permettre aux patients diab tiques d am liorer leur qualit de vie 22 Orth se m llet plante tion de la prise en charge du diab te est en cours de r alisation par la signa ture d une convention entre le service de m decine interne orientation dia b tologique du centre hospitalier de Ch teau Thierry et le d partement Vasculaire Diab tologie et Appareillage de l h pital Villiers Saint Denis Les deux structures ayant d fini ensemble les strat gies diagnostique et th rapeutique ainsi que les pro grammes d ducation des patients dia b tiques utiliseront en commun les personnels m dicaux et soignants les locaux en particuli
11. du temps pour accepter votre nouveau physique accepter le regard des autres Gr ce l attention et la comp tence de l quipe de l atelier d appareillage et de l ensemble du per sonnel m dical et soignant nous reprenons petit petit le dessus Le plus important a t mes yeux gr ce la pro th se provisoire la possibilit de reprendre tr s rapidement une position verticale et de pouvoir tr s t t commencer la r ducation et r apprendre marcher ile Villiers Saint Denis Deux formations professionnelles Formation La manutention et l ducation ont vu le jour en 2001 l h pital Villiers Saint Denis la formation la manutention des patients dispens e par des kin sith rapeutes des personnels de l tablissement et la formation des soignants l ducation du patient assur e par diff rents professionnels de sant de l tablissement pour leurs confr res internes et externes 18 ii PE ni uni RAN r 24 La formation la manutention des patients n juin 2001 a eu lieu dans l tablis Eire la deuxi me formation du personnel la manutention des malades et des personnes mobilit r duite Cette formation a vu le jour sur l initia tive d un membre du Comit d Hygi ne et de S curit des Conditions de Travail CHSCT qui courant 1999 a remar qu l importance de dispenser un ensei gnement afin de sensibiliser les salari s de l tablissement aux pr
12. engage dans le processus d laboration d un dossier de demande de financement aupr s des autorit s comp tentes pour une cr ation de service La r daction du projet d crire pr cis ment l activit du service et les besoins Lors de la r daction du projet qui sera soumis aux tutelles il sera pr cis que l objectif prioritaire de cette unit sera d tre un lieu de soins et un lieu de vie pour les patients et leur famille ainsi qu un lieu de formation C est partir de cette orientation de soins et de prise en charge que le projet de demande de financement sera labor Dans ces grandes lignes le projet comprend gt La description du type de patients accueillis de tous ges partir de 18 ans atteints d une affection au stade terminal Ceux pr sentant des symp t mes difficiles contr ler ou dans des situations familiales complexes seront admis en priorit gt Les conditions d admission elles doi vent s int grer dans un projet pour le patient avec la n cessit d un dossier sp cifique gt L organisation de la prise en charge pour les familles pour le patient et son entourage dans le but de e dispenser des soins dans des conditions optimales de qualit et de s curit assurer une prise en charge sp cifique des patients en fin de vie et de l entou rage d valuer et de traiter la douleur et les autres sympt mes assurer une prise en charge de l entou
13. et reste ult rieurement sa disposition pour toute retouche ventuelle Les pro th sistes ont parfois une sp cialit moulage du pied diab tique fabrication de la proth se myo lectrique Consultations m dicales Les mardis matins mercredis et jeudis apr s midi sont r serv s aux consultations m dicales externes au sein de l h pital Ces consultations n cessitent la pr sence du chef proth siste ou de son adjoint d un m decin du d partement et d une infir mi re L origine des patients en consulta tion externe est vari e il s agit soit de patients venant pour un contr le syst ma tique un mois apr s leur sortie de l tablis sement soit d anciens ou de nouveaux patients souhaitant une modification de leur appareillage ou un avis d appareillage Dans toutes les hypoth ses si une retouche ou un am nagement de la proth se voire sa fabrication est n cessaire la journ e suf fit ces r alisations afin de limiter le nombre de d placements du patient Pour les patients d le de France des consulta tions sont effectu es le vendredi apr s midi l h pital des Gardiens de la Paix Paris LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 Mar 2002 Villiers Saint Denis de travai d appareillage L atelier d appareillage re oit galement en externe des patients envoy s par leur m decin traitant ou par un m decin sp cialiste La prise en c
14. la population en compl mentarit avec les parte naires locaux e avoir un taux d occupation 80 e garantir le maintien de la qualit de la prise en charge e r pondre aux besoins en formation e organiser les soins de mani re effi ciente e valuer la satisfaction des patients par le biais des familles et des correspon dants damont Ces sept points sont actuellement en cours de r daction Avant transmission aux tutelles ce projet devra recevoir l ap probation de la commission m dicale d tablissement et du conseil d adminis tration qui en sera le demandeur officiel L objectif est le d p t d un avant projet pour examen avant l t 2002 Le secteur sanitaire tant d ficitaire en lits dans ce secteur on peut esp rer que le directeur de l agence r gionale de lhospitalisation lui r servera le meilleur accueil 15 XATIR T a j a i Les journ es de travail des 11 proth sistes de h pital Villiers Saint Denis sont bien remplies fabrication des proth ses suivi des malades hospitalis s ou externes Une journ e l atelier saisie des donn es informatiques Leur t che rel ve autant du savoir faire technique que de l aide psychologique n cessaire au moral des patients 16 Visite des patients Pendant la matin e le chef proth siste ou son adjoint visite dans les diff rentes unit s de so
15. les comp tences acquises du patient et r ajuster si besoin gt Proposer une coute et un suivi adapt gt Travailler en collaboration avec les diff rents professionnels intervenant aupr s du patient Le patient diab tique est l acteur principal dans la prise en charge de sa pathologie chronique notre travail est d arriver le responsabiliser partage des responsabilit s soignant patient de le soutenir et de l accompagner dans cette d marche 20 _orth ses proth ses R seaux La prise en charge du diab te dans le bassin de vie de Ch teau Thierry e des patients hospitalis s des suites de chirurgies de revascularisation et ou pour la prise en charge de troubles tro phiques d tiologie vasculaire ou neu rotrophique motivant une r ducation vasculaire la poursuite des soins infir miers et ventuellement la r alisation d orth ses Parmi les facteurs de risque de l art rio pathie des membres inf rieurs le dia b te et l intoxication tabagique sont fr quemment retrouv s le diab te tant pr sent dans plus de 50 des cas Il s agit le plus souvent de patients diab tiques de type 2 avec multiples complica tions d g n ratives en particulier vascu pied laires et ou neurotrophiques diab tique prises en charge dans l ta blissement et b n ficiant de toutes les sp cialit s m dicales diab tologie oph talmologie cardi
16. mise en place d butante dans les cliniques d anticoagulants et s en montre d ailleurs parfaitement compl mentaire Le protocole ducatif suit quatre phases La formation commune de l quipe soignante sant l objet d un support crit auquel il sera possible de se r f rer si besoin L information des patients Cinq recommandations aux patients ont t d finies pour lui garantir une qualit satisfaisante d information gt je sais pourquoi je prends le trai tement AVK gt je sais comment le prendre tous les jours le soir la bonne dose gt je le surveille par une prise de sang appel e INR dont j inscris le r sultat dans mon carnet de surveillance gt je connais les signes de surdosage gt je ne prends pas de nouveaux m dicaments sans avis m dical La r alisation pratique Lors de la prescription du traite ment AVK le m decin explique au patient la raison de ce traitement et fournit une premi re informa tion sur ses b n fices et ses risques Le carnet de surveillance La formation de l quipe soignante a eu lieu dans un cours dispens par le m decin du service et fai 24 est remis au patient qui est invit en prendre connaissance Un trois jours plus tard l infir LA RENAISSANCE Pour am liorer la bonne observance du traitement anticoagulant par les antivitamines K AVK sa s curit et
17. moyens sign en 1998 consa crait La Musse comme tablissement de soins de suite recevant des patients tous les stades d une pathologie volu tive y compris en phase terminale Il inclut donc dans sa mission la prise en charge des soins palliatifs Cette activit concerne l ensemble de l tablissement et r pond aux besoins de proximit de d veloppement en compl mentarit avec les structures existantes hospita li res et soins domicile et s int gre dans un r seau de soins Ainsi les don n es pid miologiques confirment la n cessit de cette orientation pour la r gion Haute Normandie o il existe une surmortalit par cancer Dans un premier temps la reconnais sance de six lits de soins palliatifs au sein de l unit de soins de suite d oncologie a permis d am liorer la prise en charge des patients en fin de vie avec cependant des difficult s et des limites L activit de soins palliatifs a le plus souvent d pass les six lits et il n a pas toujours t pos sible de r pondre la demande Ainsi lorsque l activit de soins palliatifs est pr dominante il devient difficile au sein de la m me unit de prendre en charge des patients relevant de soins de suite De plus jusqu aujourd hui seuls les patients atteints de cancers sont accueillis dans ces lits LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 Mai C est pourquoi il a sembl pertinent que La Musse s
18. pour une embo ture souple pour les amput s d avant bras m ric DECHAMPS Chef proth siste Villiers Saint Denis Mar 2002 Quelques dates L atelier d appareillage g r par la Fondation est implant dans les locaux de l h pital Villiers Saint Denis 1968 Date de cr ation de l atelier d appareillage Jusqu en 1985 l atelier fabrique uniquement de l appareillage provisoire l appareillage d finitif tant assur par un fournisseur priv ext rieur l tablissement 1986 L option est prise de fabriquer directement sur place en plus de l appareillage provisoire l appareillage d finitif pour les patients hospitalis s Un agr ment est alors accord par la Caisse R gionale d Assurance Maladie Nord Picardie au titre du grand appareillage 1998 Au regard du d veloppement de l appareillage sur un plan r gional et extra r gional un agr ment au titre du petit appareillage valable en hospitalisation comme en consultation externe est adjoint l agr ment pour la fourniture du grand appareillage Quelques chiffres cl s en 2001 680 appareils d finitifs fabriqu s par an 1906 appareils provisoires fabriqu s par an 11 proth sistes au sein de l atelier d appareillage 35 des patients amput s d origine diab tique 143 lits dans le d partement Vasculaire Diab tologie Appareillage de l h pital Villiers Saint Denis 2 3 jours d lai de fabrication d un appareil 1 5 2 kilos poids d une p
19. sentants du personnel Ce dialogue partir de nos exp riences de nos changes avec les patients et les populations locales a abouti un projet collectif intitul Jusqu au bout de la vie Nous souhaitions r pondre ainsi au habitants L Agence r gionale de l hospitalisation mieux aux besoins des de Picardie a valid ce projet et autoris l tablissement cr er une unit de quatre lits de soins palliatifs en hospita lisation compl te en prenant sa charge une partie du financement Ces lits sont int gr s dans le service de soins de suite de pneumologie du Dr Renard situ au service 1 du Pavillon 2 rez de jardin L unit com prend galement une quipe mobile d accompagnement et de prise en charge de la douleur LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 Deux unit s pour couvrir les besoins L unit d hospitalisation Elle est compos e de quatre grandes chambres individuelles Leurs fen tres s ouvrent sur le parc verdoyant et elles sont quip es d une salle d eau d un lit lectrique et d un chevet comportant un r frig rateur Un lit d accompagnant peut tre install la demande de len tourage Une salle de rencontre et un office sont la disposition des patients et de leurs proches Cette unit d hospi talisation compl te s adresse la popu lation du secteur sanitaire n 8 arron dissements de Soissons et de Ch teau Thierry Elle a pour mission gt de traiter des
20. son assistant du m decin responsable de la prise en charge de la douleur d un cadre infir mier d infirmi res d aides soi gnantes d agents de service hospita lier dun kin sith rapeute d une assistante sociale d une di t ticienne et dune psychologue Ceux ci ont choisi leur affectation et s engagent jusqu au bout de la vie du patient et m me apr s avec la famille Tous poss dent une exp rience dans les soins d accompagnement et se pla cent dans une dynamique d am liora tion de leurs comp tences Des liens privil gi s se tissent galement avec JALMALV Ai sne Jusqu la mort accompagner la vie association sp cialis e de b n voles form s aux soins d accompagnement Organiser le travail dans l unit d hospitalisation Un dossier d admission est remplir par le m decin demandeur de l hospitalisa tion pour l entr e dans le service Il est adress au chef de service et discut en staff L accueil du patient et de ses proches reste un moment privil gi de la relation soignant soign c est aussi un facteur de mise en confiance pour le d roulement du s jour dans le service qui sera un lieu de soins et de vie En plus de la visite m dicale quoti dienne aux patients l quipe pluridisci plinaire se r unit deux fois par semaine pour une mise en commun des donn es concernant les patients et pour une syn th se Au cour
21. son innocuit ainsi que son efficacit l information et la participation active du patient sont indispensables Ce processus ducatif implique galement la motivation et la formation de l quipe soignante mi re value les connaissances du patient r pond ses questions et note ses r actions et son niveau de compr hension Ce bilan fait lob jet d une transmission crite pour l ensemble de l quipe soignante Un cours collectif est organis dans le service partir de diapora mas et de bandes dessin es avec le m decin et une infirmi re En fin de cours un questionnaire est remis au patient pour valuer son niveau de connaissance ainsi qu un exemplaire des bandes des sin es qu il pourra conserver apr s sa sortie Quelques jours plus tard l infir mi re au cours d un entretien individuel corrige le question naire rectilie les erreurs ven tuelles et explique les questions laiss es sans r ponse Le question naire corrig est laiss au patient Si elle le juge n cessaire elle demande au m decin d intervenir Ces tapes font l objet d un proto cole crit laiss dans le dossier de soins Pour les patients en diffi cult de compr hension on s ef force de faire intervenir un membre de l entourage voire un interpr te la traduction en langue trang re des bandes dessin es et du questionnaire est en cours SANITAIRE L valuati
22. sur les plans psychologique social culturel affectif et spirituel En quoi consistent les soins palliatifs e soulagement de la douleur e r duction des sympt mes perte d app tit naus es faiblesse confusion probl mes respiratoires r naux ou intestinaux e appui social moral psychologique et spirituel les soins palliatifs sont ax s sur la personne Ils offrent la famille le r confort et le soutien moral n cessaires pour faire face la maladie et la mort e aide aux soignants des autres services de soins par l apport de conseils administration des m dicaments pr vention des complications de l alitement prolong reconnaissance des signes de d tresse mais aussi par des actions de soutien domicile O sont dispens s les soins palliatifs e l h pital en unit sp cialis e ou par l interm diaire d une quipe de sp cialistes en soins palliatifs qui intervient aupr s des quipes pour les aider dans la prise en charge e domicile lieu de pr dilection du patient avec l aide des services de soins domicile assist s des conseils d une quipe mobile de soins palliatifs hospitali re e en tablissement de long s jour en maison de retraite par des quipes lib rales pouvant solliciter les conseils d une quipe mobile hospitali re 11 Villiers Saint Denis T moignages de soignants Sandrine l un des m decins Mon r le consiste gt soulag
23. sympt mes rebelles douleur dyspn e agitation troubles alimentaires gt d accueillir des patients qui ne peu vent et ou ne souhaitent pas rester leur domicile gt de permettre l entourage du patient de se ressourcer suite un investisse ment intense dans des soins continus Mar 2002 f Voici notre lieu de vie Villiers Saint Denis la vie L unit mobile de soins palliatifs et de prise en charge de la douleur L quipe mobile de soins palliatifs est pluridisciplinaire Elle est compos e du m decin d une psychologue d une infirmi re d un cadre infirmier coordi nateur d un kin sith rapeute Sa mis sion est de sensibiliser les personnels aux soins palliatifs en d veloppant conseils et formation L quipe inter vient la demande d une unit de soins pour un patient Elle se rend son che vet rencontre les soignants afin d tu dier avec eux la situation puis apporter des conseils dans les soins et ou dans l indication d une th rapeutique dont la prescription revient de droit au m de cin du service L quipe mobile peut aussi intervenir dans l accompagnement de l entourage du patient et dans l organisation du retour domicile Le champ d action sera dans un premier temps en intra muros pour ensuite travailler en colla boration sur le secteur 8 avec les intervenants et les structures sani LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 taires et soc
24. t cr es de v ritables fili res de soins en particulier avec les h pitaux des r gions le de France et Champagne Ardennes services de diab tologie de m decine LA RENAISSANCE SANITAIRE ee N 1 Mai Villiers Saint Denis vasculaire et de chirurgie vasculaire et d orthop die Forts de cette exp rience nous nous sommes fix comme objectif d am liorer la coordination et la communication avec les autres tablissements de notre secteur sanitaire La cr ation de ces r seaux a permis de faciliter les relations entre les diff rents professionnels de sant et d harmoniser ensemble les pro c dures de suivi de traitement des patients diab tiques L unit d appareillage de l h pital Villiers Saint Denis est un l ment important dans cette organisation en r seaux avec en particulier la r alisation de consulta tions avanc es dans le d partement de l Aisne Un projet de ce type devrait prochaine ment voir le jour au centre hospitalier de Soissons permettant ainsi une meilleure prise en charge des patients diab tiques Plus particuli rement dans le bassin de vie de Ch teau Thierry l organisa 2002 Pied de Charcot droit amputation trans tibiale gauche Maux perforants plantaires Projet cuisine p dagogique Apr s plusieurs consultations et s ances d ducation avec la di t ticienne et la mise en place des prescriptions alimentaires la cuisin
25. th se de doctorat ENSAM sur ce sujet est pr vue pour le mois de juin 2002 et un brevet d invention est sur le point d tre d pos Les embo tures souples Il s agit essentiellement par la mesure des pressions et des contraintes lin terface du moignon et de l embo ture combin e la m thode de calcul par comme r f rence caract ristique principale de ce laboratoire gt r fl chir sur la pr vention gt penser l innovation particuli rement en appareillage LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 l ments finis de quantifier les diff rents param tres de l embo ture pour am liorer la forme l paisseur et le confort d utilisation des embo tures niveau cuisse Mar 2002 Les recherches plus cliniques Il s agit de la recherche sur le r le des contractions statiques sur le d veloppe ment de la circulation art rielle locale chez les patients porteurs d une art rite oblit rante des membres inf rieurs Des id es pour l avenir Les id es de recherche ne manquent pas Des projets d tudes devraient se concr tiser gt la variation de volume des moi gnons d amput s d origine vascu laire il s agit de trouver d une part un syst me simple et fiable de mesure des volumes pour essayer de quanti fier les variations et d autre part le meilleur moyen de les contr ler ban dage Biflex jersey lastique etc gt la
26. a cit des traitements gt respecter le besoin d intimit gt adapter le rythme de la journ e en fonction de l volution gt surveiller et pr venir les complications d un ali tement prolong gt laisser une part active au patient dans la r alisa tion des soins d hygi ne s il le souhaite gt d celer les signes d anxi t de souffrance et en r f rer la psychologue gt s curiser le patient par une pr sence continue gt adopter une attitude d coute aupr s du patient et de son entourage gt laisser au patient un espace de parole af n qu il puisse exprimer ses doutes ses craintes ses peurs CHSESCSDOTS E Madeleine et Fran oise agents h teliers Quotidiennement nous maintenons un environ nement le plus agr able possible un service h te lier adapt aux difficult s des patients et une oreille attentive chaque moment Patrick kin sith rapeute L aide relationnelle est prioritaire dans mes activi t s Mes objectifs sont gt lutter contre la douleur avec l aide du massage et en particulier avec la technique du touch massage gt pourvoir au confort du patient en pratiquant la kin sith rapie douce gt pr venir les complications cutan es et articu laires gt pr server l autonomie du patient le plus long temps possible e N 1 Mar 2002 Sabrina psychologue J ai un r le de soutien psychoth rapeutique des patients et de leur famill
27. ant en vue d am liorer l appa reil la CNAMTS participe hauteur de 36 587 76 euros 240 000 francs au N 1 Mar 2002 financement de la r alisation de cette tude Ce contrat de partenariat pr voit une clause de r trocession des fonds allou s en cas de gains av r s Enfin un accord de partenariat pr voit l exploitation commerciale des ventuelles d couvertes par un indus triel sp cialis Invacare Poirier SA tandis que l exploitation morale et intellectuelle reste la propri t de La Renaissance Sanitaire Les contacts ext rieurs La recherche ne peut se faire sans contact avec l ext rieur Le partenariat avec d autres laboratoires est indispen sable Par cons quent des liens ont t nou s avec d autres quipes gt l cole Nationale Sup rieure des Arts et M tiers ENSAM centres de Ch lons en Champagne et de Paris gt le laboratoire d anatomie exp rimen tale de Vrije Universiteit de Bruxelles gt le laboratoire de m canique du mou vement humain d Amsterdam Les objectifs du laboratoire Le but de ce laboratoire est de promou voir des recherches pratiques centr es Villiers Saint Denis Les recherches s orientent actuellement dans trois directions Le fauteuil roulant Il s agit de l activit principale dont s occupe actuellement le laboratoire Cette recherche a pour objet dam liorer le fauteuil r
28. ants qualit des auditeurs internes e de moyens des formations dispens es par l Apave Sant un syst me infor matis de gestion des documents qua lit un syst me informatis de traite ment des enqu tes de satisfaction sur LA RENAISSANCE SANITAIRE le site de Villiers Saint Denis un sys t me informatis de maintenance pr ventive des mat riels m dicaux sur le site de Villiers Saint Denis Pour la p riode 2001 2002 les deux tablissements ont retenu des th mes prioritaires e la gestion des risques e la ma trise du risque infectieux e les s curit s r glementaires s curit s techniques s curit d utilisation des produits et vigilance et protection des personnels e la prise en charge de la douleur e le dossier patient e la prestation alimentaire Ces th mes sont trait s par des groupes pluridisciplinaires qui rendent compte r guli rement de l tat d avancement de leurs travaux au comit de pilotage Parall lement ces th mes d autres actions d am lioration sont galement N 1 Mar 2002 engag es telles que la fonction linge l endoscopie la Gestion Pr visionnelle et Pr ventive des Emplois et des Comp tences GPPEC Le dernier trimestre 2002 sera consacr une auto valuation et une visite blanc en collaboration avec l Apave qui per mettront de d gager des actions d am lioration mener avant la p
29. at riels Cr en septembre 2000 et inaugur en mai 2001 le laboratoire de recherches en masso kin sith rapie est install dans les locaux de l h pital Villiers Saint Denis n responsable de recherche mi temps dont la mission est le lancement et l animation d un laboratoire de recherches cli niques en masso kin sith rapie a rejoint la Fondation en la personne de Michel Pillu masso kin sith rapie moniteur cadre en docteur es sciences biom canique S agissant d une cr ation de poste une clause d valuation a t pr vue dans son contrat de travail une valuation annuelle donne lieu la r daction d un rapport d activit et une valuation tous les trois ans du poste lui m me permet de comparer les r sultats atteints aux objectifs fix s La prise en charge de ce mi temps s effectue pour tiers par la LA RENAISSANCE SANITAIRE un exemple de fondation pour tiers par l h pital La Musse et pour tiers par l h pital Villiers Saint Denis Les moyens financiers de la recherche La recherche a un co t et l essentiel de l argent n cessaire doit tre collect par le responsable du laboratoire ce jour la fondation MAAF Assurances a apport un soutien financier de 15 244 90 euros 100 000 francs au laboratoire Par ailleurs dans le cadre d une convention relative l tude de l paule d un l utilisateur g d un fau teuil roul
30. biom canique de la canne appui antibrachial la litt rature concernant ce type d aide de marche est tr s pauvre ce jour les recherches majoritairement anglo saxonnes ont surtout port sur la canne b quille appui axillaire gt le recrutement musculaire mesur gr ce l lectromyographie diff rentes phases de l appareillage E Michel PILLU Moniteur cadre en masso kin sith rapie Docteur es sciences biom canique artenariat r ussi La Musse Le service de g riatrie de une r f rence Le service de g riatrie de La Musse est un service de soins de suite qui comporte depuis le 18 f vrier 2002 50 lits r partis en trois unit s C est le service de r f rence en soins de suite pour le d partement de Haute Normandie e service de g riatrie de La Musse accueille des patients venant essentiellement de l h pi tal d vreux avec lequel il existe notam ment une convention entre les lits porte et notre service afin de lib rer les urgences si possible dans les 24 heures Nous avons galement sign des conventions de partenariat avec la cli nique Pasteur et la clinique Bergouignan situ es vreux De plus en plus fr quemment des patients arrivent directement La Musse en provenance du domicile ou des tablissements d h bergement pour personnes g es apr s accord du m decin conseil de la caisse d Assurance maladie Les patients entrant
31. bre Signature du protocole d accord avec le centre hospi talier de Ch teau Thierry relatif la prise en charge des patients diab tiques du bassin de vie D cembre Am nagement et r duction du temps de travail l ac cord sign en 2000 a t compl t par un avenant pr voyant la gestion en interne du compte pargne temps GET Autorisation de transformation de six lits de soins de suite et de r adaptation en six places d hospitalisation de jour cinq en m decine physique et r adaptation une en r adaptation cardiaque accord e par l Agence r gionale de l hospitalisation de Picardie pour dix ans Autorisation de transfert pour cinq ans de 18 lits d hospitalisation compl te de psychiatrie g n rale de l h pital de Pr montr vers l h pital Villiers Saint Denis accord e par l Agence r gionale de l hospitali sation de Picardie D cision de prise en charge compter du 1 janvier 2002 des patients de soins de suite du centre hospi talier de Ch teau Thierry celui ci n ayant plus voca tion les recevoir Mar 2002 tiatives 27 Fondation reconnue d utilit publique par d cret du 8 Juillet 1928 La Renaissance Sanitaire est une fondation reconnue d utilit publique par d cret du 8 juillet 1928 et par arr t du 6 novembre 2000 qui g re deux tablissements priv s but non lucratif participant au service public hospitalier l h pital Villiers Sa
32. ctifs gt duquer le patient pour cela les connaissances des professionnels doi vent tre entretenues ou am lior es gt r diger des proc dures de prise en charge du patient Le programme de formation a t con u partir des attentes des professionnels Il est tabli pour une ann e mais d j mergent des int r ts pour des th mes compl mentaires qui m ritent d tre d velopp s La dynamique ainsi cr e requiert une implication des participants mais ga lement des intervenants issus pour la plupart du d partement VDA car cette formation s effectue moyens constants LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 Villiers Saint Denis Des r f rentes infirmi res volontaires sont charg es de transmettre dans chaque unit le contenu de l intervention ce dispositif de formation l duca tion du patient le comit de pilotage voir notre photo a voulu associer la r alisation de r unions mensuelles plu ridisciplinaires sur dossiers de patients et la participation de soignants issus d unit s de soins aux consultations externes multidisciplinaires L esprit de cette entreprise est la b n fi ciaires comme les intervenants sont volont d ouverture les issus de diff rents secteurs d activi t s Il s agit de gt tous les professionnels soignants du d partement VDA m decins cadres aides soi infirmiers infirmiers
33. diographie EFR laboratoire quipe m dicale pluridisciplinaire Mar 2002 Amputation transm tatarsienne premier rayon des amputations ouvertes chez les patients vasculaires et ou diab tiques De nombreux apparei llages ont t ainsi cr s permettant une reprise de la marche extr mement pr coce apr s la r alisation d une amputation Nous recevons de nombreux patients 1019 patients en 2000 en unit de soins de suite et de r adaptation corres pondant 44475 journ es avec une dur e moyenne de s jour de 44 jours en provenance de la r gion parisienne 60 5 de la Picardie 14 3 de la Seine et Marne 11 1 de la Marne 4 4 et d autres origines 8 1 C est ainsi qu partir du constat d un nombre tr s important de patients diab tiques hospitalis s et d un envi ronnement multidisciplinaire comp tent un projet de d veloppement d une unit de prise en charge des complications podologiques du dia b te a t labor projet d tablisse ment 1996 2000 puis valid par l ARH en janvier 1998 permettant la cr ation d un poste d infirmier d du cation et d un poste de di t ticienne sp cialis e dans la prise en charge du diab te Ce projet a permis d aboutir une prise en charge ducative pr ventive et nutri tionnelle beaucoup plus efficace dans l tablissement Fili res et r seaux Depuis de nombreuses ann es ont
34. e avec trois l ments le temps la pr sence l coute active L espace temps est indispensable l laboration de la pens e le cheminement du patient volue sans cesse dans une dynamique qui lui est propre Le temps est n cessaire galement l entourage pour vivre la maladie le d c s le deuil tout en tant soutenu dans une continuit s curisante Je porte galement une attention particuli re l accueil et l accompagnement de l entourage Je pense que la souffrance des proches doit tre consid r e comme un objet de soins La famille souffre elle veut savoir prot ger le patient il faut l entendre permettre qu une v rit puisse tre dite et enten due que ses craintes soient exprim es On ne peut pas faire l conomie de la souffrance qu une telle situation engendre mais il est indispensable de l inscrire dans une relation v cue dans la v rit dans une pr sence juste du patient et de sa famille Mon travail se fait en troite collaboration avec les soignants recueil d informations analyses des res sentis synth se des l ments psychiques Guyl ne assistante sociale Mon aide peut porter sur une information sur les droits du patient sur des d marches administratives sur la continuit des liens avec l ext rieur famille institution Services sociaux association sur l orga nisation d un retour domicile ou tout simplement je suis l pour couter Le soutien que je peux ap
35. e p dagogique est la liaison entre th orie et pratique Il s agit d une tape importante qui permettra un meilleur r sultat dans l valuation du patient La s ance en cuisine p dagogique dur e 5 heures de 8h 30 13h30 groupe de 6 8 personnes va permettre aux patients atteints de maladies chroniques diab te maladie cardiovasculaire gt de suivre leurs prescriptions alimentaires sans contrainte et avec assiduit gt d apprendre de nouvelles techniques culinaires pour mieux corriger leurs erreurs alimentaires gt de r aliser leurs menus avec plus de facilit gt de faire leurs achats en fonction des menus r alis s gt et de consommer leurs repas en quantit adapt e Le groupe ainsi constitu en pr sence d un cuisinier et d une di t ticienne va confectionner un repas quilibr et gastronomique le partager le d guster permettant critiques et remarques en toute d tente Le diab te n est pas synonyme de restriction et d isolement mais d quilibre de convivialit et de gastronomie 2l Villiers Saint Denis En chiffres Diab te en France Un probl me de sant publique 150000 de type 1 2000000 diab tiques de type 2 800000 non diagnostiqu s Pied diab tique 25 deslits en diab tologie 10 des d penses de sant D Premi re cause m dicale de c cit avant 50 ans 3000 5000 amputations effectu es par an en France 10 des dialys s sont
36. ensemble dans une consultation m moire Les projets du service Dans un avenir proche nous esp rons pouvoir prendre en charge gt des patients pour une hospitalisation de tr s courte dur e dans un but d valuation g riatrique gt des patients venant d tablissements d h bergement pour personnes g es pr sentant un pisode aigu difficile g rer dans ces structures Mar 2002 i a hy l CL LL Eu T i D Er E em h ERA ES i LA SANAN te s s z L Le ml Files r LATE Er il LE Fr messes k EN i i one mil r v E Sia Hk T R s DERRE SENS ar RE Le E N i i F jei Fa y LE 2 ERR i E mi RUE a L E E yi AE i m i la F a m Ei F e Ia E a CA u 1 D ea r le 1e k s L u i f ki u Mns a L 1 i ri i j nne i A a k j e A i ARAE T SE akg bon aii p AR E ih A a r hi TT E a saty AEREE CSST D E r LE SRE PE TRES EU A CE de lt i a nna a a a aa A e nn m ai E j eE za AT ER PTE Ma dy I E l Eu Ps J LE e We Ti Err A a i i i E 5 AE eri sa e pia m p i P E aE Pour d velopper ces circuits aider les qu en collaboration avec les tutelles et structures d h bergement pour per l h pital d vreux sonnes g es les structures d aide Apr s deux ans d existence le service de domicile mais surtout les patients un g riatrie est en plein essor en lien avec acc s direct pour
37. entes directes des patients recueillies en service Au m decin il est demand de faire tout son possible pour redresser mon tat de sant de m informer afin de com prendre ce qui se passe de me regarder lorsqu il parle de r pondre mes ques tions d tre pr sent lorsqu il le faut de garder toujours le contact d couter mais pas d tre le bon Dieu l infirmi re l aide soignante il est demand de me comprendre de m couter de maider quand il le faut d tre professionnelle de r pondre la sonnette rapidement quand il y a besoin je demande de la compassion et pas de la piti Le r le de l quipe soignante est de per mettre au patient et sa famille d ac cueillir l v nement critique tout en se maintenant du c t de la vie Le quoti dien doit pouvoir retrouver sa place sa banalit mais aussi l intensit des rela tions simples L quipe de soins palliatifs et de prise en charge de la douleur LA RENAISSANCE SANITAIRE competences T moignages de soignants Isabelle Claudine Christine Marie Th r se infirmi res et aides soignantes l entr e du patient nous tablissons un plan de soins partir d une d marche men e aupr s du patient et de l entourage Celui ci est valu tous les jours et davantage si n cessaire Nos soins consistent gt valuer et soulager la douleur surveiller l effic
38. er ceux favorisant l ducation nutritionnelle projet de cr ation d une cuisine p dagogique qui devrait tre fonctionnelle en 2002 et les services logistiques des deux ta blissements afin de permettre la mise 7 en uvre des programmes d ducation et de pr vention LA RENAISSANCE SANITAIRE gt N 1 Mai w Appareillage de d charge l appui sous rotulien Bottineen silicone Dr Jean Claude DUPR M decin Chef du d partement VDA Villiers Saint Denis J r me DOUY Infirmier en ducation Villiers Saint Denis Marie No lle MOREAU Di t ticienne Villiers Saint Denis 2002 La Musse Ateliers pratiques La cuisine ducative pour les patients Entretien avec Catherine Cazanova di t ticienne chef de groupe epuis 1993 les di t ti ciennes de l h pital La Musse animent un atelier hebdomadaire de cui sine ducative Pour quelles raisons avez vous initi cette d marche Catherine Cazanova Notre profession de r ducateur nous am ne conseiller et duquer les patients afin de leur permettre de se prendre en charge Nos cours d ducation nutritionnelle nous aussi semblaient insuffisants avons nous cr cet atelier de cui sine qui permet de mettre en pra tique les conseils di t tiques qui s adressent cet atelier et les cours qui y sont dispens s C C Ils s adressent aux patients
39. er la douleur et tous les sympt mes d inconfort du patient gt assurer une coute attentive du patient de son entourage et des soignants gt informer le patient sa demande diagnostic volution complications gt favoriser le retour domicile chaque fois que cela est pos sible ou souhait Annick cadre infirmier Il m incombe de maintenir un climat de respect de confiance de disponibilit envers les personnels les patients et leur entourage Concr tement je suis responsable de la prise en charge du patient et du fonctionnement de l quipe gt je participe la d cision d entr e du patient l accueil du patient et de son entourage l organisation du s jour la planification du travail la qualit des soins gt je veille la gestion des mat riels et des locaux et leur entretien gt je suis l interlocutrice directe des intervenants ext rieurs pour organiser une sortie En outre je participe la formation des tudiants aux tra vaux des tutelles en regard des soins palliatifs je coordonne les liens avec d autres unit s de soins palliatifs et j labore en collaboration avec l quipe le projet de formation conti nue I Une quipe au service du patient Un travail d quipe Travailler en soins palliatifs c est tra vailler en quipe pluridisciplinaire autour du patient et de sa famille Cette quipe se compose du m decin chef de service et de
40. es li s aux manutentions Le GFM dispense trois enseignements par an aupr s du personnel du d parte ment VDA dont les diff rents membres de cette quipe font partie ce qui per des patients met d assurer un suivi post session et de jouer un r le de consultation d informa tion et d aide aupr s du personnel l avenir d autres initiatives similaires pourraient voir le jour dans les autres d partements de l h pital Une troisi me session s est tenue en octobre 2001 anim e par cette quipe dont la devise est Le confort du soi gn passe par la sant du soignant D ue a CL Le i i f iis 4 l lt 3 Le Groupe de Formation la Manutention GFM Thibaud LAPIERRE Isabelle PETIT et Gilles DURAND kin sith rapeutes Villiers Saint Denis LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 Mar 2002 La formation des soignants l ducation du patient L activit du d partement VDA consiste prendre en charge des patients atteints de pathologies chro niques dont l art rite et le diab te Afin de ralentir l volution de ces patholo gies vers les complications graves l quipe multidisciplinaire doit compo ser avec le patient car lui seul pourra agir dans la dur e sur les facteurs aggravation hygi ne et surveillance corporelle alimentation prise du trai tement suivi m dical surveillance de l appareillage La formation des soignants a plusieurs obje
41. ff rentes eaux min rales est propos e et chaque patient r alise et d guste une boisson sans alcool d apr s une recette labor e Que pensent les patients mais aussi vos coll gues de votre atelier de cuisine ducative C C Ces ateliers sont en g n ral tr s appr ci s par les patients qui y trouvent des conseils pratiques pour leur retour domicile D autres ser vices de l h pital nous sollici tent ponctuellement afin que leurs patients puissent partici per l atelier de cuisine all g e preuve s il en est de son SUCC S Le repas L quipe de di t ticiennes 29 initiativ S La Musse Pr vention Des anticoagulants pour ma vie i pe E Fr H ne tude italienne ISCOAT a montr que les facteurs de risque h morragique identifi s au cours du traitement anticoagulant sont l INR International Normalized Ratio sup rieur 5 l ge du patient sup rieur 70 ans les trois premiers mois du traitement et l indication dans les pathologies art rielles p riph riques et c r brales C est pourquoi il nous est apparu utile de mettre en place d but 2001 une d marche d du cation du patient sous traitement anticoagulant par les AVK Ce type de d marche pr ventive des effets secondaires nocifs est assez nova trice mais devrait faire rapidement partie du quotidien des quipes soignantes Elle se rapproche de la
42. harge des proth ses ou orth ses n est pas la m me selon qu il s agit d une proth se d finitive de consul tation externe ou d une proth se provi soire ou d finitive d un patient hospita lis les proth ses d finitives des consultations externes sont prises en charge par le budget de l atelier d appa reillage apr s accord des organismes sociaux les proth ses provisoires et d fi nitives du patient hospitalis sont prises en charge par le budget de l h pital Suivi des t ches Chaque proth siste termine sa journ e par un enregistrement informatique sp cifique de toutes les activit s d appa reillage li es aux patients mesures types de fabrication mat riels et mat riaux LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 choisis observations sur les essayages date de livraison retouches difficult s rencontr es et toute autre information jug e utile En fin de semaine un suivi des t ches par patient est effectu par le chef de service ce suivi est saisi dans le Dossier M dical Commun DMC du patient L ensemble de ces donn es est ensuite transmis au m decin DIM D partement d Information M dicale de l tablissement Enfin des recherches sont effectu es dans le service pour am liorer les pro th ses dans un souci permanent de confort du patient C est ainsi que diff rents brevets ont t d pos s par exemple pour une embo ture f morale souple et
43. iales Il s agira en ce qui concerne les interventions domicile d apporter un savoir sp cifique et non de se substituer l action des interve nants habituels aupr s du patient m decin g n raliste infirmi re lib rale kin sith rapeute lib ral afin de permettre une fin de vie dans des conditions optimales en accord avec les souhaits du patient et de sa famille L quipe prend galement en charge au sein de l tablissement les pro bl mes de douleur inh rents d autres pathologies hors soins palliatifs d ve lopper une culture de prise en charge de la douleur au sein de l h pital pas sera par la cr ation dun Comit de LUtte contre la Douleur CLUD impliquant les diff rentes cat gories professionnelles D autre part un projet de consultations externes de la douleur chronique devrait voir le jour prochainement La prise en charge de la douleur est un des axes prioritaires de la d marche qualit de l tablissement Mar 2002 illiers Saint Denis Les soins palliatifs en quelques mots Les soins palliatifs sont des soins particuliers destin s aux personnes qui font face une maladie terminale g n ralement au stade avanc Le but des soins palliatifs est de leur offrir la meilleure qualit de vie possible en assurant leur confort et en pr servant leur dignit Les soins palliatifs ont aussi pour objectif de r pondre aux besoins du malade et de son entourage
44. ins l ensemble des patients amput s ou non qui ont besoin d appa reillage Ces patients hospitalis s vien nent souvent directement d un service de chirurgie vasculaire Ces visites d exa men en chambre ou en salle de r du cation ont lieu en pr sence du m decin de l infirmi re et du kin sith rapeute et permettent de conna tre le patient et suivant son tat de d terminer le type d appareillage r aliser Les caract ris tiques membre taille mati re etc des proth ses et des orth ses fabriquer pour ces patients sont not es sur un cahier de prescriptions qui est remis la secr taire m dicale afin qu elle puisse remplir les dossiers tablir les demandes de prise en charge pr parer les prescrip tions et les devis Fabrication de la proth se Dans un premier temps une proth se provisoire sera r alis e afin de permettre au patient de reprendre au plus vite une position verticale et commencer ainsi la r ducation Dans un deuxi me temps une proth se d finitive sera fabriqu e Quand un pro th siste prend en charge un patient il s occupe de l int gralit de la fabrication de sa proth se cela comprend le mou lage qui sert la fabrication la livraison en passant par les adaptations Chaque patient est donc suivi par un seul pro th siste Ce dernier informe le patient du mode d emploi de sa proth se
45. int Denis l h pital La Musse Si ge social 14 boulevard Saint Germain 75005 PARIS T l 01 43 26 77 04 Fax 01 40 51 70 01 http www larenaissancesanitaire fr La reconnaissance d utilit publique habilite La Renaissance Sanitaire recevoir des dons et des legs en franchise de droits des dons partiellement d ductibles de l imp t sur le revenu dans le cadre de la r glementation en vigueur
46. leur hospitalisation la d mographie Beaucoup de projets dans notre service sans accord pr alable restent encore mettre en place Notre du m decin conseil est indispensable service est ouvert toutes les proposi Cela favoriserait une meilleure prise en tions notre but tant d optimiser la prise charge de la personne g e en lui vitant en charge de la personne g e des attentes interminables dans le ser vice des urgences de l h pital d vreux qui manque de place et o l orientation de ce type de malade n est pas toujours facile Ces projets ne sont envisageables L unit de soins palliatifs Jusqu au bout de Priorit nationale l accompagnement de la fin de vie est avant tout le probl me de chacune de nos r gions Dans le sud de l Aisne en particulier les besoins se font de plus en plus pressants En effet l arrondissement de Ch teau Thierry est un des seuls de Picardie poss dant un solde migratoire positif et la moyenne d ge y est une des plus lev es Il fallait donc penser une plus grande pr valence des maladies accompagnant les ges avanc s cancer maladie Alzheimer 10 a recherche quotidienne de la n cessaire qualit dans l organi sation de la prise en charge de nos patients atteints de maladie grave le plus souvent des cancers du poumon a naturellement suscit une r flexion commune entre m decins soignants direction et repr
47. liatifs Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d une maladie grave volutive ou terminale Leur objectif est de soula ger les douleurs physiques ainsi que les autres sympt mes et de prendre en compte la souffrance psychologique sociale et spirituelle Les soins palliatifs et l accompagnement sont interdiscipli naires Ils s adressent au malade en tant que personne sa famille et ses proches domicile ou en institution La formation et le soutien des soignants et des b n voles font partie de cette d marche Les soins palliatifs et l accompagnement consid rent la mort comme un processus naturel Ceux qui les dispensent cherchent viter les investigations et les traitements d rai sonnables Ils se refusent provoquer intentionnellement la mort Ils s effor cent de pr server la meilleure qualit de vie possible jusqu au d c s et proposent Cr ation d une unit de soins palliatifs un soutien aux proches en deuil Ils s emploient par leur pratique clinique leur enseignement et leurs travaux de recherche ce que ces principes puis sent tre appliqu s Les soins palliatifs une mission de l tablissement dans le r seau de soins Cette demande de cr ation s inscrit dans la continuit du d veloppement des soins palliatifs au sein de l tablisse ment Le contrat pluriannuel d objectifs et de
48. ns le domaine des soins locaux de la r ducation et de l appareillage la prise en charge des complications vasculaires et ou neurotrophiques du diab te est une priorit e d partement Vasculaire Dia b tologie et Appareillage com portant 143 lits re oit e de nombreux patients amput s pour la plupart d indications vasculaires ampu tations largement ouvertes n cessitant la r alisation simultan e de soins locaux d une r ducation et d un appareillage ducation infirmi re du patient diab tique La prise en charge ducative du patient diab tique qu il soit hospitalis ou suivi en externe issu du bassin de vie de Ch teau Thierry consiste optimiser son implication dans le suivi de sa pathologie dans le but de maintenir une qualit de vie acceptable de pr venir les complications li es au diab te et de stabiliser celles d j existantes Le r le du soignant est gt valuer les connaissances ant rieures du patient et les infirmer ou les confirmer gt Poser des objectifs ducatifs qui tiennent compte des connaissances des capacit s du projet de vie des attentes du patient et de l valuation du stade d acceptation de sa maladie gt Mettre en uvre les actions n cessaires l atteinte des objectifs information de groupe consultations individuelles procurer le mat riel n cessaire au patient pour un maximum d autonomie gt valuer les connaissances et
49. obl mes li s la manutention Fin 1999 une quipe constitu e d Isabelle Petit Gilles Durand et Thibault Lapierre kin sith rapeutes au sein du d partement Vasculaire Diab tologie Appareillage VDA est cr e Ils se formeront aux techniques de manutention l INRS Institut Na tional de la Recherche et de la S curit au cours du premier semestre 2000 Au mois de juin de cette m me ann e le Groupe de Formation la Manu tention GFM pr sente ses arguments et ses objectifs au CHSCT et au direc teur qui donne son aval pour la cr ation d une formation Villiers Saint Denis dont la premi re session a lieu en mars 2001 Le Dr V ronique Liberge m decin du travail participe chaque session pour informer les stagiaires sur les statistiques et les risques li s aux probl mes de manutention tant au niveau national qu au niveau de l ta blissement Le GFM dispense un enseignement principalement pratique sur la meilleure fa on d appr hender le port de charge et les transferts des malades Le principal objectif est de rep rer et de mettre en application les principes fon damentaux de s curit physique et d conomie d effort et d apporter des am liorations aux situations nuisibles pour la sant rencontr es dans l activit professionnelle mais aussi chez soi plus long terme il s agit de diminuer les risques d accidents et de maladies professionnell
50. ologie ang iologie podo logie n phrologie les s ances d h mo 1 D E ducation Unit d appareillage podo orth ses Service di t tique Soins de Psychologue p dicurie LA RENAISSANCE du diab te h pital Villiers Saint Denis Service Hospitalisations yo E social IN W consultations externes SANITAIRE N 1 dialyse chronique sont effectu es le plus souvent au centre hospitalier de Soissons et param dicales concern es par le dia b te afin d assurer l ducation la pr ven tion le d pistage et le traitement de ces complications Les patients qui nous sont par ailleurs adress s pr sentent de multiples patho logies associ es en dehors de l art rio pathie des membres inf rieurs et ou du diab te imposant une surveillance m dicale continue et intensive une prise en charge optimale en ce qui concerne les soins infirmiers et de nur sing une r habilitation progressive et adapt e et enfin une r adaptation nutritionnelle indispensable Ce d partement dispose d un service d appareillage poss dant les agr ments grands et petits appareillages CRAM Nord Picardie Cette unit a t un pr curseur dans le domaine de l appareillage Services de kin sith rapie et d ergoth rapie Prise en charge multidisciplinaire A Cuisine p dagogique cr ation pr vue en 2002 EOAR EES Explorations urodynamiques chographie ra
51. on Cette ducation a t r alis e dans le service en juin 2001 et un bilan d valuation est pr vu dans six mois en vue d apporter les ventuelles actions correctives Ce programme ducatif s inscrit dans la droite ligne des recommandations de l AFSSAPS Agence fran aise de s curit sani taire des produits de sant qui en ao t 2001 a mis en uvre une action de sensibilisation de len semble des professionnels de sant et des patients concernant le traite ment par les antivitamines K Il vient par ailleurs renforcer la d marche qualit dans laquelle notre tablisse ment s est engag depuis plusieurs mois dans le cadre de l accr ditation Enfin on peut imaginer que ce protocole puisse tre tendu des patients hospitalis s dans d autres unit s de l h pital si les m decins chefs de service et les quipes soi gnantes en ressentent le besoin Bien entendu cette d marche ne peut tre r alis e qu avec l impli cation de l quipe soignante de La Musse Dr Sylvie H RAL M decin chef de service de r adaptation cardio vasculaire La Musse N 1 Mar 2002 La Renaissance Sanitaire Partenariat Jumelage avec l h pital central de Hu au Vietnam Propos recueillis par B atrice Blanche Lopoukhine a Renaissance Sanitaire a sign le 2 septembre 1999 une convention de jume lage avec l h pital central de Hu au Vietnam Roger Leroy secr
52. oulant standard uti lis par les personnes g es en vue de diminuer les pathologies ab articu laires de la ceinture scapulaire Elle est partie du constat suivant l usage intensif du fauteuil roulant par des sujets dont les paules n taient pas pr par es se mouvoir en compres sion d clenche chez certains sujets des douleurs pouvant mener des ruptures des tendons des rotateurs courts de l articulation gl no hum rale Sont tudi s la cin matique au moyen d un goniom tre lectromagn tique la dynamique gr ce un ergo m tre rouleaux et les muscles mis en jeu par huit canaux d lectromyogra phie de surface Une fois cette tude biom canique termin e des am liorations de lar chitecture du fauteuil roulant seront propos es notamment sur la forme du dossier la dimension et la position des accoudoirs la forme et la concep en masso kin sith rapie sur le handicap et la pratique de la kin sith rapie Le laboratoire poursuit cinq objectifs gt rester proche de la pratique kin sith rapique en am liorant et en justifiant le mode d action de certains gestes de kin sith rapie gt tre au service du patient pr occupa tion essentielle d une fondation hospi tali re comme La Renaissance Sanitaire gt utiliser les patients hospitalis s tion de la main courante Une partie de cette tude est en voie d ach ve ment La soutenance d une
53. place sur le sujet par ARH Juin Finalisation du partenariat avec l h pital local du Neubourg concernant la g riatrie et le laboratoire d analyses m dicales Octobre Mise au point de la convention avec le laboratoire d analyses m dicales LA RENAISSANCE SSC Ao t R union ARH concernant le chiffrage du co t du transfert du service oncologie de La Musse vers le centre hospitalier d vreux pr vu pour le 4 f vrier 2002 D cembre R union de cadrage pour finaliser ce transfert Octobre Proposition de mise disposition La Musse d un local de 100 150 m pour cr er un accueil de jour Alzheimer Novembre Projet d appel une aide ext rieure pour un pack anti douleur s inscrivant dans la d marche qualit D cembre tude de mise au point d un partenariat g riatrie r ducation et r adaptation fonctionnelle ergoth ra pie avec le centre hospitalier Bernay R flexion pour la cr ation d une UCPA unit centrale de production alimentaire destination de plusieurs h pitaux et cliniques du secteur SANITAIRE N 1 Mar 2002 de l ann e 2001 Villiers Saint Denis Janvier Renouvellement de l autorisation de fonctionnement de 373 lits de soins de suite et de r adaptation pour dix ans compter du 2 ao t 2001 Pour m moire le renouvellement de l autorisation de 96 lits de m decine avait t accord en septembre 2000 F v
54. por ter s adresse aussi l entourage qui se trouve lib r des pr occupations administratives ou mat rielles souvent lourdes assumer en plus de l angoisse face la maladie d un proche J apporte ma petite pierre l difice qu est ce projet de vie unique labor avec le patient son entourage et l quipe Julia di t ticienne La gastronomie a un impact sur l tat psycholo gique du patient Mais je dois galement faire face aux besoins physiopathologiques de ces personnes en fin de vie Il s agit de cr er un r el partenariat entre les services di t tique et de restauration La Musse Projet L h pital La Musse souhaite tr s court terme s engager dans une proc dure de cr ation d une unit de 10 lits de soins palliatifs 14 e 4 f vrier dernier La Musse a vu d placer le service aigu d oncolo gie m dicale Cette activit est dor navant assur e par l h pital g n ral d vreux La Musse consacre donc maintenant la totalit de sa mission aux soins de suite et de r adaptation Le ser vice d oncologie souhaite profiter de ce d part pour affirmer son orientation savoir outre la prise en charge de malades orientation soins de suite d oncologie la prise en charge des patients relevant des soins palliatifs La philosophie du service s appuie sur la d finition des soins palliatifs publi e par la SFAP Soci t fran aise d accompa gnement et de soins pal
55. r des dons pour d ve lopper et quiper en mat riel de base le service appareillage et de r ducation de l h pital central de Hu Ce service a t cr en 1993 avec l aide de l organisation non gou vernementale Enfants sans fron ti res qui finance aujourd hui l ex tension de ce service Bien entendu le d veloppement de ce service n cessite des quipements sp ciali s s Les sommes recueillies sont int gralement utilis es lachat et l installation de mat riel En 2001 nous avons r uni des dons pour un montant de 15 245 euros 100 000 francs Avec cette somme l h pital central de Hu s est notamment dot d un g n rateur de pression n gative pompe vide un Endomed un compresseur Le mat riel est en partie achet sur place afin de permettre une meilleure adaptation et une mainte nance plus facile Depuis octobre 2001 nous sommes aid s par la FMP F d ration mutualiste inter d partementale de la r gion pari sienne dans notre op ration huma nitaire des d pliants de 2002 EEN sensibilisation ont t adress s l ensemble des groupements mutua listes d le de France Nous recensons galement aupr s des h pitaux avec lesquels nous avons des contacts du mat riel sp cifique l appareillage d class mais encore en tat de fonctionne ment que nous pouvons achemi ner vers ce
56. rage en p riode de deuil imm diat gt L organisation des soins reposera sur une quipe pluridisciplinaire volontaire et form e ayant des horaires la carte en fonction de l tat des patients accueillis gt La description des besoins 2002 e en personnel le renforcement du per sonnel est la condition essentielle la r alisation de ce projet e en locaux et mat riels l quipement de cette unit est sp cifique la pathologie accueillie La mission de ces soins et l accueil de la famille repr sentent des am nagements indis pensables pour que l entourage puisse rester aupr s du patient 24 heures sur 24 Ainsi il s agit d am nager des locaux vastes calmes et accueillants Les chambres seules seront la priorit dans la conception de l unit Un volet relatif la mission de l unit qui est aussi de d velopper les soins pal liatifs au sein de l ensemble de l tablis sement ainsi que la prise en charge de la douleur et des autres sympt mes La demande de cr ation fera gale ment mention de l objectif de d velop pement des soins palliatifs et de la prise en charge de la douleur dans le cadre du r seau de soins en compl mentarit avec les partenaires loco r gionaux Un volet important sera celui de l va luation il sera propos aux tutelles d valuer l activit du service au regard des engagements r ciproques savoir r pondre au besoin de
57. rde le comportement table notam ment la n cessit de manger len tement C est un moment privil gi d changes avec les patients en dehors du secteur m dicalis qu est l unit de soins souligne Marie Pierre Girault di t ticienne la convivialit du repas nous permet d aborder le patient dans sa globa lit Pour M P patient hospita lis c est galement un moment sympathique de d tente convivial qui apprend faire de bons petits plats et qui permet de nouveau de recevoir ses amis ou sa famille autour d un repas quilibr et agr able L exp rience de cet atelier a permis la cr ation d un livre de recettes L quilibre gour mand que les patients peuvent acheter pendant leur s jour Parmi les sp cialit s m dicales de La Musse se trouvent les soins de suite orientation alcoolique des conseils pratiques sont ils galement donn s ces patients C C Plus r cemment fin 1999 un atelier pour les patients pris en charge pour leur alcoolisme a t 2002 initiatives mis en place Ces patients sont galement hospitalis s dans le service du Dr Doublet Lamour En 2001 50 patients ont b n fi ci de cette activit Cet atelier dure deux heures il est anim par une di t ticienne et a lieu une fois par mois Nous informons les patients sur l quilibre alimen taire et les boissons Une d gus tation de di
58. rier Transfert de l activit de pose de stimulateurs car diaques au centre hospitalier de Ch teau Thierry L quipe est compos e d un m decin cardiologue et d une infirmi re de Villiers Saint Denis d un m decin anesth siste et d une infirmi re de Ch teau Thierry Avril Engagement de l tablissement dans la proc dure d accr ditation selon le calendrier suivant gt juin 2004 envoi de l auto valuation gt 2 semestre 2004 venue des experts visiteurs Juillet Nomination des chefs de d partement d hospitalisation gt vasculaire diab tologie et apparei llage Dr Jean Claude DUPRE gt cardiologie Dr Alain TURLURE gt pneumologie Dr Jean Louis RENARD gt m decine physique et r adaptation Dr Hector BAGE Ao t R ouverture apr s r novation d un service de soins de suite de pneumologie int grant quatre lits de soins palliatifs LA RENAISSANCE SANITAIRE N Septembre Regroupement des services de pneumologie et du pla teau technique au Pavillon 2 Signature du protocole d accord en vue de l labora tion d un projet de statuts de f d ration de services interhospitaliers entre l h pital Villiers Saint Denis et l h pital de Ch teau Thierry par les directeurs et les pr sidents de commission m dicale d tablissement D cembre Validation de ce protocole par l Agence r gionale de l hospitalisation de Picardie Novem
59. roc dure d accr ditation M me si les habitudes de fonctionne ment sont parfois quelque peu bouscu l es les professionnels marquent leur engagement dans la d marche soutenu par l information interne et externe en particulier celle du site internet de l ANAES et de la presse quotidienne u m m b a ia aBn 0 j Ma 4 a mg gt x a p3 8 nEn r m p Pa LE Le i CR k Te 5 a 5 a 1 PR k A Bi i PS F a h L H nm r To l i a F k I s gt i 5 CES M z i 4 La i I i g u i P EL e n f j pou Res 8 A P a 1 A 4 me ma E eE E E eae e e E ee rer RES Dre K y K La s i n i in m woa a j 1 F f A n mire k s a LI z z e a amp m Pg E S E mer Fg a z mmy a k k 4 k Fun i mia nai f E i z oh Da a i L i m k a n su sf nn p r a i b k s E ma ri n z z o n i 1 i K b l i i i Iie a i iia PE E 6 n z 5 z m Tra E L Ea T i z E A y k n a z E E E u E 0 L p K i N ia 11 N Eg Le ch L mu n 1 E Le laboratoire de recherches cliniques La fin du doctorat anglo saxon pour recherches en bio ing nierie de Michel Pillu ancien chef kin sith rapeute l h pital Villiers Saint Denis tait une occasion de r fl chir la cr ation au sein de La Renaissance Sanitaire d un laboratoire de recherches dot de moyens humains et m
60. roth se d avant bras en silicone commande myo lectrique 45 D activit de l atelier d appareillage en consultation externe 1708 consultations externes Villiers Saint Denis et l h pital des Gardiens de la Paix g E Temoignages Un proth siste Nous exer ons un m tier la fois passionnant et puisant Passionnant plusieurs gards d une part dans l expression du but premier de notre m tier qui est de redonner nos patients leurs facult s momentan ment perdues D autre part dans la n cessit d allier notre savoir faire manuel et l coute du patient il faut cerner ses d sirs sa fa on de vivre pour fabriquer une proth se confortable r pondant au mieux ses besoins Epuisant quand nos patients viennent de loin et qu l faut leur faire dans la journ e un appareil pour leur viter de revenir Leur moral est parfois au plus bas surtout chez les personnes g es Mais quelle r com pense quand nous revoyons partir un patient appareill qui a retrouv le go t de la vie et qui continuera s adonner ses passions Un patient Quand vous venez de vous faire amputer votre moral est loin d tre au plus haut Bien que les m decins ou les pro th sistes vous disent que votre cicatrice est parfaite voire belle quelle facilitera l utilisation d une proth se et vous avez beau vous convaincre que vous tes toujours en vie que votre existence continue avec votre handicap il faut
61. s de ces r unions la prise en charge de chaque patient est soumise la r flexion de l quipe la pluridisci plinarit des participants aboutit des d cisions collectives prenant en consi d ration la globalit de la personne soi R union de l quipe de soins palliatifs et de prise en charge de la douleur LA RENAISSANCE SANITAIRE N 1 Mar 2002 gn e et de son entourage La richesse des changes facilite l volution de cha cun dans l quipe et permet de partager de dire ce qu il vit de faire part de ses interrogations et de ses difficult s afin de prendre la distance affective n ces saire une clairvoyance dans les soins La participation active du patient et de sa famille est possible tout moment Cette participation de tous donne un sens aux d cisions retenues chacun ayant droit la parole quel que soit son statut C est le concept de l interdisciplinarit Pour le retour au domicile une collabo ration en r seau est organis e avec les professionnels du domaine sanitaire et social ext rieur l h pital en lien avec le patient m decins traitants infirmiers et kin sith rapeutes lib raux pharma ciens m decins d autres centres hospi taliers ou cliniques prestataires de ser vice service social etc R pondre aux attentes du patient La description de nos activit s dans le service de soins palliatifs passe d abord par quelques remarques et att
62. t tablissement Quels sont vos projets R L Une fois l atelier d appa reillage quip l op ration Hu se poursuivra aussi longtemps que des besoins seront satisfaire l h pital de Hu Il est donc envi sag d aider par la suite le d ve loppement du service de chirurgie orthop dique et le service des urgences de cet h pital gr ce aux dons qui continueront d tre r unis Le plus enrichissant dans cette mission humanitaire est le d veloppement des valeurs de solidarit et d change entre nos deux h pitaux La d couverte du fonctionnement d un h pital dans un pays pauvre offre une v ritable le on d humanit L h pital central de Hu en chiffres Cr en 1895 dans la province de Thua Thien Hu 10 hectares de superficie Capacit d accueil 1300 lits 34 d partements 600 proth ses fabriqu es par an 25 tiatives Bulletin sp cial Faits marquants 26 CS my i LaM Janvier L h pital La Musse se propose de faire partie du groupe de travail que met en place la DDASS relatif la mise au point d une antenne mobile pour les plus d munis Mise au point d une convention de partenariat pour les c r bro l s s avec le Centre Arditti Convention de compl mentarit en mati re d alcoo logie avec la clinique des Bruy res de Brosville Mai La Musse servira de terrain d exp rience 35 heures dans le comit mis en
63. tique ou encore dans des domaines plus transversaux de qualit et de formation professionnelle Vous constaterez galement que nous avons le souci de transmettre nos comp tences des pays moins favoris s que le n tre nous avons pass une convention de jumelage avec l h pital central de Hu au Vietnam Notre pr occupation constante cela va de soi est de prodiguer nos patients des soins de qualit dans le cadre parfois trop troit des dotations budg taires qui nous sont allou es Michel Ladegaillerie Pr sident de La Renaissance Sanitaire ON CNP NES NT N RE N 17 Mar 2002 mr mi F p 5 rh are HS ENT A no i i RO rala r Li Tain Hire Fe i g giant ien connue du monde indus triel commercial et des soci t s de services la d marche qualit entre progressivement dans le champ sanitaire et social constituant un chan sement culturel fort L tape d accr di tation par l Agence Nationale d valua tion en Sant ANAES repr sente pour les professionnels de sant le bilan un moment donn de leur investissement dans la d marche qua lit rechercher la satisfaction des clients Formaliser mesurer valuer qu ils soient patients ou partenaires sont une autre fa on d envisager la prestation de soins Le colloque singu lier m decin malade s tend la recherche du consentement du malade et de son libre choix sur les d cisions prises a
64. u regard de son tat de sant La loi du 4 mars 2002 r affirme l im portance des droits et de l information Mr DAE Let Les h pitaux La Musse et i T le mr pi Ji 3 EAS 3 4 a du patient et souligne encore davan tage l change qui doit avoir lieu entre m decin et malade Dans ce mouvement d am lioration de la qualit et d volution des exigences du public des valeurs et du droit les responsables qualit doivent rester en veille permanente pour entreprendre avec les professionnels des d marches coh rentes et pertinentes Outre les outils et les m thodes de travail qu elle utilise la d marche qualit est avant tout l acquisition d un tat d esprit dif f rent face aux situations de travail ayant pour point d ancrage le risque encouru et l il vigilant port sur les pratiques Dans l approche qualit la cl de la r ussite est de pouvoir pas ser du management de la qualit au management par la qualit Partie int grante du projet d tablissement la d marche qualit n est pas une action parmi d autres elle constitue un v ri table enjeu strat gique DA LEO E EE A f Mur A Big E kni E COTTI La Renaissance Sanitaire a formalis une d marche commune aux deux ta blissements en collaboration avec l Apave Sant Chaque tablissement s est dot e de structures de fonctionnement un comit de pilotage une direction qua lit des correspond

N°1 - Mai 02 () - La Renaissance Sanitaire

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