N°33 - Club Secteur Public
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1. Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 C est un grand moment qui va clarifier et s curiser les actions et les d cisions prises par les dirigeants asso ciatifs et fondatifs N h sitez pas proposer votre appui toutes les asso ciations qui vous font confiance pour les guider dans la lecture du texte et son application concr te Notre lettre Actu Experts Associations est crite pour vous Aussi je souhaite conclure cet dito par un ap pel votre appr ciation quant l volution que peut prendre cette lettre Le num ro 1 est paru en janvier 2003 tout d abord en version papier de 8 pages puis elle a volu compte tenu des progr s technolo giques qui nous ont permis de ne plus donner de limite aux informations et encore moins aux dossiers trait s Nous souhaitons recueillir votre avis de lecteur fid le sur la formule qui a aujourd hui plus de 10 ans Avez vous des suggestions nous faire pour vous la rendre plus utile Merci par avance de vos retours Jean Luc SCEMAMA Pr sident du Comit Associations 1 LOI n 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie so ciale et solidaire JORF n 0176 du 1 ao t 2014 page 12666 2 Voir d tails dans le texte cit en r f rence Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 Palais des Congr s de PARIS Forum National des Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me2. commerciale prendre en compte devait tre l ensemble des c tes bretonnes Le fait qu une association intervienne dans un domaine d ac tivit o coexistent des entreprises commerciales ne conduit pas ipso facto consid rer l activit comme lucrative Il convient en effet de consid rer l utilit sociale de l activit l affectation des exc dents les conditions dans lesquelles le service est accessible ainsi que les m thodes auxquelles l organisme recours pour exercer son activit Il est n cessaire de r pondre la question suivante lasso ciation exerce t elle son activit dans des conditions simi laires une entreprise commerciale LA NOTION D EXERCICE DANS DES CONDITIONS SIMILAIRES L appr ciation de l exercice par l association de son activi t dans des conditions similaires celles d une entreprise doit tre men e sur la base d un faisceau d indices la r gle des 4 P d importance d croissante Le Produit propos vise t il satisfaire un besoin qui n est pas pris en compte par le march ou qui l est de fa on peu satisfaisante La notion de produit comprend les ventes de mati res de marchandises de prestations de services induites par l activit exerc e L exon ration s applique des besoins non pris en compte ou insuffi samment pris en compte par le secteur marchand Le Public s agit il d actes payants r alis s princi palement au profit de personnes
3. la pr pond rance des activit s non lucratives est un crit re important dans le positionnement et la gestion de la fiscalit des activit s en concurrence avec le sec teur marchand L administration fiscale n a pas d fini de seuils de pr pond rance La r gle de 1 3 lucratif et 2 3 non lucratifs semble cependant tre la limite maximale admise La pr pond rance doit s appr cier sur une moyenne pluriannuelle afin d viter de tirer Sch ma d analyse tape 1 Gestion d sint ress e Caract re g n ral tape 2 non concurrentiel Activit 1 Activit 2 Activit 3 Activit 4 tape 3 u CN Conclusion x Secteur k lucratif Secteur lucratif O exonere fiscalis Si lt 60 000 exon r Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 des cons quences d une situation exceptionnelle Le crit re comptable du rapport des recettes commer ciales sur ensemble des moyens de financements de l association est le crit re retenu par l administra tion fiscale sauf d montrer que ce crit re n est pas pertinent notamment en cas de b n volat ou de dons en nature Les activit s lucratives sont non pr pond rantes mais les ressources annuelles qu elles procurent d passent 60 000 euros e sous r serve de comptabiliser distinctement les op rations lucratives et non lucratives sectorisation las sociation est soumise aux imp ts commerciaux pour le
4. CAC Dans le cas de f d rations les ressources propres s appr cient au montant global des organismes affili s la condi tion que ces organismes remplissent les m mes conditions de transparence financi re et de fondement d mocratique que la t te d union ou de f d ration quand bien m me ils ne verseraient pas de r mun ration leurs dirigeants Ils doivent tre jour de leur cotisation Conditions li es aux r mun rations e La r mun ration mensuelle brute vers e ne peut pas d passer trois fois le plafond de la S curit Sociale soit pour 2014 la somme de 9 387 e Elle est calcul e au prorata du temps pass e Cette limite s applique l ensemble des r mun rations vers es une seule personne qu elle soit dirigeante d une ou plusieurs associations et que cette r mun ration soit per ue ou non au titre d autres fonctions que celles de dirigeants Les r mun rations dans des soci t s commerciales n entrent pas dans le calcul de la limite Attention c est aux associations d assurer le suivi des cumuls Conditions d claratives Les associations qui r mun rent des dirigeants doivent communiquer chaque ann e la direction des services fis caux dont elles d pendent un document Attestant du montant des ressources de l organisme d termin dans les conditions pr vues aux 4i me 5i me Gi me alin as du d de l article 261 7 1 du CGI Mentionnant l iden
5. SPONSORING OU D PENSES PERSONNELLES Les frais vers s au fils du dirigeant qui participe plu sieurs courses de karting organis es l tranger en arbo rant une publicit sur son v hicule doivent tre r int gr s dans la semaine Dur e minimale hebdomadaire de 3 heures e Pour un temps de travail contractuel r parti sur 3 jours dans la semaine Dur e minimale hebdomadaire de 5 heures e Pour un temps de travail contractuel r parti sur 4 jours dans la semaine Dur e minimale hebdomadaire de 8 heures e Pour un temps de travail contractuel r parti sur 5 jours dans la semaine Dur e minimale hebdomadaire de 10 heures e Pour un temps de travail contractuel r parti sur 6 jours dans la semaine Dur e minimale hebdomadaire pr vue par la l gislation en vigueur soit 24 heures AVENANT N 87 DU 15 mal 2014 dans l assiette des cotisations Ils sont en fait associ s une pratique personnelle sans commune mesure avec la publicit affich e et les retomb es conomiques De plus l int ress ne pouvait pas faire valoir qu il s agissait de frais de sponsoring n tant pas en mesure de justifier d un contrat de sponsoring Par ailleurs dans cet arr t les juges rappellent que seuls les frais engag s pour l acquisition ou l entretien des uni formes de travail ou des v tements de protection peuvent donner lieu remboursement de frais professionnels Les autres frais vestimentaires
6. d insertion CDDI par les ateliers et chantiers d insertion et ouvrant droit au versement de l aide pr vue l article L 51322 du code du travail b n ficient pendant la dur e d attribution de cette aide d une exon ration des cotisations patronales dues au titre des assurances sociales et des allo cations familiales sur la partie de la r mun ration inf rieure ou gale au SMIC L embauche sous CDDI ouvre ainsi droit dans la limite du SMIC l exon ration des cotisations patronales d assu rances sociales maladie maternit invalidit vieillesse d c s et d allocations familiales Sont galement exon r es la taxe sur les salaires la taxe d apprentissage ainsi que la participation l effort de construction Circ Acoss pu 9 MAI 2014 N 2014 018 ATELIERS ET CHANTIERS D INSERTION Une r ponse minist rielle pr cise que la dur e minimum l gale de 24 heures par semaine des salari s temps partiel ne s applique pas aux contrats conclus avec des personne sans emploi rencontrant des difficult s sociales et profes sionnelles particuli res accompagn es dans les ateliers et chantiers d insertion En effet selon la r ponse minist rielle ces nouvelles dispositions ne s appliquent pas d s lors qu une disposition expresse du Code du travail pr voit une autre dur e en l esp ce 20 heures pour les CDD d insertion R p Min S Rohfritsh JOAN CR du 27 mai 2014 n 48089 CR ososocsocsooooooo
7. PEL O 44 BE 46 1 www forumdesassociations com Programme invitation http forumdesassociations com files programme_FNAF_2014 pdf Q Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 ASSOCIATION ET TAXE D HABITATION Une r ponse minist rielle rappelle et confirme que les asso ciations qu elles soient ou non d clar es d utilit publique sont redevables de la taxe d habitation au titre des locaux meubl s qu elles occupent titre privatif Seuls les locaux auxquels le public a acc s demeurent exclus de la taxe d habitation R ponse minist rielle Huet n 41685 du 18 f vrier 2014 http www2 assemblee nationale fr recherche resultats ques tions FRAIS ENGAG S PAR LES B N VOLES Les frais engag s dans le cadre d une activit b n vole en vue strictement de la r alisation de l objet social de l asso ciation ouvrent droit la r duction d imp t au titre des dons d s lors que ces frais sont justifi s comptabilis s et que le contribuable a renonc leur remboursement Le b n fice de cette r duction d imp t est donc subordonn la production sur demande de l administration fiscale de documents permettant de justifier ces frais d faut le contribuable ne pourra pas se pr valoir de cet avantage fis cal La production d une attestation sur l honneur n est pas de nature justifier ces frais CAA Paris 18 f vrier 2014 n 13PA01400 http wwvw legifrance gouv fr a
8. assurances sociales des acci dents du travail et des maladies professionnelles et des allo cations familiales ainsi que la CSG et la CRDS sont assises sur les indemnit s vers es au volontaire pr vues l article L 12018 du code du service national L indemnit de subsis tance demeure exclue de l assiette des cotisations Les autres cotisations et contributions d origine l gale et conventionnelle ne sont pas dues CESU Les particuliers employeurs qui ont recours au CESU pour ront payer les cong s pay s au moment de la prise effective des cong s en cas de d passement d un nombre d heures de travail qui sera fix par d cret Organismes d int r t g n ral dans les ZRR Ant rieurement les organismes d int r t g n ral OIG ayant leur si ge social en ZRR b n ficient sur les r mu n rations vers es au cours d un mois civil leurs salari s employ s dans ces m mes zones d une exon ration des cotisations patronales d assurances sociales et d allocations familiales du FNAL et du versement transport dans la limite du produit du nombre d heures r mun r es par le SMIC major de 50 Depuis le Ter janvier 2014 l exon ration est soumise un bar me d gressif pour devenir nulle lorsque la r mun ration horaire atteint ou d passe 2 4 SMIC ACTUALITE ASSOCIATIVE ACTUALITES SOCIALES See Ateliers et chantiers d insertion Les embauches r alis es en contrat dur e d termin e
9. budg taires Juris Associations 01 12 2013 N 489 p 36 37 R pondre l administration vaut r v lation Juris Associations 01 03 2014 N 494 p 6 Une exigence au del des comptes Juris Associations 01 03 2014 N 494 p 16 35 Economie sociale et solitaire Loi cadre quels impacts pour les associations Juris Associations 01 03 2014 N 494 p 36 38 Activit s lucratives Aides publiques et fiscalisation un casse t te fran ais Juris Associations 01 03 2014 N 494 p 39 41 Restructurations Terrain d min Juris Associations 15 02 2014 N 493 p 18 37 Cr dit d imp t comp titivit emploi Optimisation fiscale opportunit ou danger Juris Associations 15 02 2014 N 493 p 42 43 Financement participatif une r volution financi re Juris Associations 15 12 2013 N 490 p 12 Comptes annuels Recette des contributions en nature Juris Associations 15 12 2013 N 490 p 44 47 Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 O Quand la gestion d sint ress e fait d faut Juris Associations 01 06 2014 N 500 p 11 La crise oblige l criture d un nouveau sc nario Juris Associations 01 06 2014 N 500 p 19 37 Restructuration Une union en passe d tre l galis e Juris Associations 01 06 2014 N 500 p 38 40 Associations en difficult Les nouvelles r
10. cous de asie O Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 DOSSIER LA FISCALITE DES ASSOCIATIONS EN 6 QUESTIONS Dossier r alis par Mich le Lorillon cabinet In Extenso 1 Les associations suite une certaine rar faction des finan cements publics ont modifi la composition de leurs res sources Les ressources priv es repr sentent 51 de leur budget dont 36 de recettes d activit s priv es L augmentation des recettes d activit s entraine bien sou vent des questionnements de la part des associations rela tifs la n cessit de fiscaliser ou non lesdites ressources La fiscalit des associations n est pas aussi simple qu il n y parait De nombreux dispositifs l gislatifs touchent les associations Nous nous bornerons vous pr senter la d marche de d termination de la lucrativit d activit et ses cons quences QUEL EST LE PRINCIPE FISCAL APPLICABLE AUX ASSOCIATIONS Le principe de base d fini par l article 206 1 bis du CGI est l exon ration des imp ts commerciaux pour les associations imp t sur les soci t s IS taxe sur la valeur ajout e TVA et contribution conomique territoriale CET Toutefois le statut d association ne conf re pas automati quement lui seul un droit l exon ration C est la r alit conomique qui d termine le r gime fiscal applicable une association sera trait e fiscalement comme une entreprise lorsque sa
11. financier quid des subventions publiques des recettes li es la g n rosit du public du m c nat assujettisse ment la CET sauf exon ration sp cifique En effet d une part l association fiscalis e ne peut plus mettre des re us fiscaux et d autre part on s aper oit sur le ter rain que certains financeurs ont une d fiance vis vis des organismes lucratifs Toujours est il qu il n est pas possible pour une association d opter l IS L article 203 3 du CGI nomme express ment les orga nismes pouvant opter l IS et les associations fondations ne figurent pas dans la liste Le seul moyen serait de ne pas avoir une gestion d sint ress e ce qui trouble encore plus l image de l association LA BOUTIQUE EXPERTS COMPFABLES CC D EXPERTS COMPTABLES SERVICES PUBLICATIONS PRODUITS NUM RIQUES SERVICES V NEMENTS COMMUNICATION Sp cial Associations Les associations Nouveaut 2014 associations Diriger une association ne s improvise pas cela n cessite de l nergie du temps et quelques comp tences Les obligations juridiques comptables fiscales et sociales sont assez exigeantes pour certaines associations G rer une association c est aussi jongler avec toutes ces r gles mais faut il encore les ma triser la fois synth tique et p dagogique cet ouvrage a t con u pour r pondre toutes les questions relatives au fonctionne ment des associ
12. gles applicables Juris Associations 15 06 2014 N 501 p 38 40 Association objet trop g n ral Absence d int r t pour agir contre un arr t de police municipale La Semaine Juridique Edition administrations et collectivi t s territoriales 10 02 2014 N 6 p 21 24 Les r gions face aux d fis de la formation profession nelle tat des lieux et perspectives La Semaine Juridique Edition administrations et collectivi t s territoriales 20 01 2014 N 3 p 17 23 Economie sociale et solidaire Les associations restent vigilantes La Gazette Sant Social Novembre 2013 N 101 p 13 17 Etablissements et services La rentabilit une question de taille La Gazette Sant Social Janvier 2014 N 103 p 16 23 Finances Faire appel au m c nat d entreprise La Gazette Sant Social Mai 2014 N 107 p 43 Police Les appels la g n rosit sur la voie publique Journal des maires Juin 2014 N 6 p 55 56 Associations et collectivit s le barom tre affiche une claircie Association mode d emploi D cembre 2013 N 154 p 4 5 La loi l gitime enfin la logique de subventionnement des associations Association mode d emploi D cembre 2013 N 154 p 6 Comment comptabiliser le b n volat dans votre budget Association mode d emploi D cembre 2013 N 154 p 16 17 Bien rendre compte de l utilisation des subventions Ass
13. la procuration sur les comptes bancaires participait au comit directeur de l association et a consenti des r duc tions de loyers tant par ailleurs g rant d une SCI qui louait ses locaux l association Quelles r mun rations Les r mun rations vis es sont les salaires honoraires avantages en nature cadeaux remboursement de frais lorsque qu il ne peut pas tre justifi qu ils ont t utilis s conform ment leur objet vers s par l organisme ou l une de ses filiales Mais galement tous pr l vements sur les ressources de l association prise en charge de d penses personnelles r mun rations exag r es pr ts des dirigeants pr l ve ment en nature Ainsi ont t consid r s comme des pr l vements des re traits importants d esp ces dans la caisse d une association sportive par son pr sident pour des frais de d placement des frais d h tel non n cessaires l objet statutaire Comment v rifier le d passement de la limite des du Smic C est l ensemble des l ments formant la r mun ration qu il convient de comparer aux du SMIC Cette comparaison est op r e normalement par ann e civile et non mois par mois Ce m canisme ne peut pas tre cumul avec celui d une r mun ration en fonction des ressources de l association Si une m me personne dirige plusieurs associations il n est pas fait masse en principe des diff rentes r mun rations chacune d elle
14. lucratif et l imp t sur les revenus du patrimoine voire la taxe sur les salaires pour le non lucratif e en l absence de sectorisation toutes les activit s sont soumises aux imp ts commerciaux Les activit s lucratives sont pr pond rantes e l association est assujettie la TVA et l imp t sur les soci t s pour l ensemble de ses activit s et la taxe professionnelle pour ses seules activit s lucra tives Important Pr cisons que d s lors que les activit s sont ef fectivement soumises aux imp ts commerciaux il convient d appr cier imp t par imp t TVA IS CET s il n existe pas une mesure d exon ration lib rant ainsi l association dudit imp t A titre d exemple le syst me de la franchise en base de TVA s applique sauf renoncement lorsque le chiffre d affaires ne d passe pas annuellement 32 600 pour les prestations de services et 81 500 pour les ventes de biens ventes consommer sur place et prestations d h bergement QUELS SONT LES MOYENS POUR VITER UNE FISCALISATION DE L ENSEMBLE DES ACTIVIT S DE L ASSOCIATION LA SECTORISATION DES ACTIVIT S LUCRATIVES ACCESSOIRES La sectorisation des activit s lucratives consiste isoler fis calement et donc comptablement les op rations li es aux activit s lucratives accessoires au sein d un secteur distinct d activit L objectif est ainsi de ne taxer aux imp ts commerciaux que les op rations en concurrenc
15. ou de l organe qui en tient lieu Pour les fondations il s agit des fondateurs les dirigeants de fait qui remplissent les fonctions nor malement d volues aux dirigeants de droit qui exercent un contr le effectif et constant de l association et qui en d finissent les orientations Plusieurs cas de jurisprudence ont mis en avant des situa tions de direction de fait Quelques exemples un directeur salari d association qui signait les contrats engageant durablement l association embauchait du per sonnel et signait les contrats de travail avait la signature sur les comptes bancaires et qui d cidait annuellement de sa r mun ration sans contr le effectif des dirigeants statutaires a t consid r comme un dirigeant de fait La fondatrice d une association culturelle devenue la per manente salari e de l association qui portait son nom et domicili e son domicile a t reconnue dirigeante de Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 fait car elle disposait de la procuration sur les comptes bancaires elle effectuait l essentiel des choix artis tiques elle se pr sentait comme la responsable de l association et participait au conseil d administration Un directeur technique d une association sportive salari et responsable de l encadrement du personnel et de son recrutement en vertu du r glement int rieur a t consid r comme dirigeant de fait car il disposait de
16. 14 N 5765 p 49 Obligation d informer les candidats vinc s en MAPA La Semaine Juridique Edition administrations et collectivi t s territoriales 07 04 2014 N 14 p 22 Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 evue Fran aise s O ptabilit La Revue Fran aise de Comptabilit est la revue de r f rence pour tous les professionnels de la comptabilit Avec ses rubriques d une page qui font le point tous les mois sur les normes comptables les normes d audlit le droit fiscal le droit du travail le droit social et ses articles de r flexion sur des th mes professionnels elle est particuli rement appr ci e et utilis e par ses lecteurs comme le d montre l enqu te qui vient d tre r alis e Cette revue se situe au c ur de l volution et du d veloppement de la doctrine comptable avec notamment deux num ros sp ciaux par an consacr s en totalit ce th me Parce que tous les num ros de la RFC sont riches et vari s tous les cabinets d expertise comptable et tous les experts comptables stagiaires doivent tre abonn s Rejoignez sans tarder les 10 000 abonn s de la profession i ORDRE DES 7 EXPERTS COMPTABLES Ni D Conseil Sup rieur on U R sy clal abonnement Comptabilit gt TARIFS 2013 FRANCE ET ETRANGER PRIX TTC J Membres de l Ordre et membres d
17. 2014 N 156 p 26 Responsabilit des pr pos s l association en pre mi re ligne Association mode d emploi Mai 2014 N 159 p 10 11 Comment calculer son besoin en fonds de roulement Association mode d emploi Mai 2014 N 159 p 18 19 Pr parer sa strat gie financi re Association mode d emploi Janvier 2014 N 155 p 16 17 JO l infogreffe associative Association mode d emploi Janvier 2014 N 155 p 18 19 Nouvelles missions pour les CRESS Association mode d emploi Janvier 2014 N 155 p 20 21 L ESS dans le marbre de la loi Association mode d emploi Juin Juillet 2014 N 160 p 4 5 Financements associatifs l appel au priv Association mode d emploi Juin Juillet 2014 N 160 p 10 11 Le Luxembourg tradition associative Associationmoded emploi Juin Juillet2014 N 160 p 13 14 Faut il rendre une subvention non consomm e Association mode d emploi Juin Juillet 2014 N 160 p 15 Comment pr senter son rapport financier Association mode d emploi Juin Juillet 2014 N 160 p 18 19 Subventions la nouvelle municipalit peut elle y revenir Association mode d emploi Juin Juillet 2014 N 160 p 22 D cryptage Les syndicats toujours rois des territoires La Gazette des communes des d partements et des r gions 30 06 2014 N 26 2228 p 37 Coop ratives Scic une nouvelle alliance publi
18. 498 p 38 39 Le m c nat d entreprise peut il constituer un abus de biens sociaux Juris Associations 15 04 2014 N 497 p 11 Richesses associatives Un investissement durable Juris Associations 15 04 2014 N 497 p 18 34 Social et m dico social R gime fiscal et comptable des op rations de construction Juris Associations 15 04 2014 N 497 p 38 42 Dirigeant Quelle r mun ration pour quel statut social Juris Associations 15 04 2014 N 497 p 43 45 Les cons quences des mauvais placements du tr sorier Juris Associations 01 04 2014 N 496 p 10 Contr les fiscaux une question d actualit Juris Associations 01 04 2014 N 496 p 18 35 Fondation d entreprise financements limit s statut p nalis Juris Associations 01 04 2014 N 496 p 36 38 Patrimoine Les revenus face aux imp ts Juris Associations 01 04 2014 N 496 p 40 43 Des outils essentiels Juris Associations 01 11 2013 N 487 p 18 37 Manifestations exceptionnelles Le bal des conditions d exon ration des recettes Juris Associations 01 11 2013 N 487 p 42 43 Licenciement Qui d tient le pouvoir dans l association Juris Associations 15 11 2013 N 488 p 45 47 B n volat La reconnaissance dossier en cours Juris Associations 01 12 2013 N 489 p 18 35 M c nat de comp tences Une alternative aux restric tions
19. A FILIALISATION La filialisation des activit s lucratives consiste loger ces activit s dans une soci t commerciale d tenue par las sociation La r alisation de la filialisation se fait par un ap port la nouvelle structure de l activit commerciale et en change l association re oit des titres parts sociales ou actions de la nouvelle structure Cette solution peut tre pr f r e la sectorisation En effet l exemple fr quent est celui de l association dont le d ve loppement envisag des activit s lucratives est tel que ces derni res risquent de ne plus demeurer des activit s acces soires Cette solution peut tre la seule possible car les activit s lucratives sont d j pr pond rantes A l identique de la sectorisation la filialisation ne peut tre mise en uvre que si les op rations lucratives sont disso ciables de l activit principale non lucrative par leur nature Attention toutefois la d tention de titres d une soci t com merciale par une association peut avoir des cons quences sur son caract re non lucratif Trois cas de figure se pr sentent alors 1 l association d tient une partie des titres mais a un r le d actionnaire ou d associ passif absence de liens conomiques entre l association et la soci t d tention minoritaire des parts absence de dirigeants communs entre les entit s Dans ce cas la d tention des titres n est pas consid r e comme lucrat
20. D DU 21 F VRIER 2012 TENDU PAR ARR T DU 12 JUILLET 2014 SERVICES LA PERSONNE La convention collective des services la personne a t tendue par un arr t du 3 avril 2014 Elle dispose qu elle sera applicable compter du 1er jour du 7 me mois qui suit l adoption de l arr t d extension Elle entrera donc en vigueur le 1er novembre 2014 ARR T DU 3 AVRIL 2014 SPECTACLE VIVANT Spectacle vivant priv Plusieurs dispositions relatives aux cadres de direction ont t tendues Elles disposent notamment e qu il s agit des cadres occupant des fonctions adminis tratives class es en groupe e que les indemnit s de licenciement sont fix es un mois par ann e d anciennet dans la limite de 15 MOIS e la dur e de la p riode d essai est de 4 mois renouve lable ARR T DU 2 JUIN 2014 DE L AVENANT DU 16 MAI 2012 Spectacle vivant et enregistr Les partenaires sociaux ont sign un accord qui a pour ob jet d carter les dispositions l gales relatives aux salari s temps partiel au regard des salari s intermittents de la branche du spectacle O Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 Notons que le travail intermittent n est pas du travail temps partiel les dispositions l gales ne devraient donc pas en principe leur tre opposables Accorp DU 10 Juin 2014 SPORT Un accord du 15 mai 2014 non encore tendu d roge la dur e minim
21. O n 33 2 me et 3 me trimestres OU TUE Dans ce Num ro INVITATION orum des Associations Fi p DANS CE NUMERO e ACTUALIT FISCALE ET FINANCI RE e ACTUALIT SOCIALE e VEILLE DU SECTEUR ASSOCIATIF DOSSIER LA FISCALITE DES ASSOCIATIONS EN 6 QUESTIONS Jean Luc SCEMAMA Pr sident de la Commission _ Secteur Public et Secteur non marchand du CSOEC Lettre du Comit Associations syndicats pr sid par Jean Luc SCEMAMA Comit de r daction Jean Pierre Fernandez Pr sident du Comit de r daction Carine Rigaux Fran oise Boisvert Christian Alibay G rard Lejeune Herv Ellul Rudy Jardot Francis Chartier Sylvie Gu rin Sophie Mathieu Le Tallec Infodoc Experts Service du Conseil sup rieur Conseil sup rieur de l Ordre des experts comptables ORDRE DES 19 rue Cognacq Jay 75007 PARIS Tel 01 44 15 60 00 EXPERTS COMPTABLES p www experts comptables fr www secteurpublic asso fr Votre avis nous int resse 1 Dans les prochains num ros souhaitez vous que la partie Veille fiscale et financi re soit modifi e Comment 2 Dans les prochains num ros souhaitez vous que la partie Actualit s sociales soit modifi e Comment 3 Dans les prochains num ros souhaitez vous que la partie Veille presse soit modifi e Comment 4 Pour les prochains num ros avez vous des suggestions de nouvelles rubriques introduire Propositi
22. ar la suite le salari avait re u un planning de la tourn e avec les derni res mises jour Puis il lui a t finalement indiqu qu aucun musicien n accompagnerait le chanteur pour ses concerts pr vus Le salari estimait que les courriers chang s avec la soci t valaient promesse d embauche Les juges font droit sa demande en relevant l existence d une relation contractuelle ancienne entre les parties d j li es par 117 contrats dur e d termin e d usage Il rel ve galement que la soci t avait pr cis au salari les dates et lieux des prestations accomplir la composition de la formation musicale laquelle il devait appartenir les condi tions de mise disposition du mat riel et le montant de ses cachets ayant abouti un accord Cette proposition consti tuait bien une promesse d embauche En cons quence la rupture de cet engagement par la soci t s analysait en un licenciement sans cause r elle et s rieuse Cass soc 30 AVRIL 2014 N 12 27277 Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 Ses Fiabilisation et certification des comptes des tablisse ments publics de sant Gestion amp Finances Publiques Mars Avril 2014 N 3 4 p 67 73 La certification des comptes des tablissements publics Gestion amp Finances Publiques Janvier F vrier 2014 N 1 2 p 18 22 Particularit s de la responsabilit personnelle et p cu n
23. ations Il s agit d un v ritable guide pratique qui travers une soixantaine de fiches pr sente toutes les r gles juridiques comptables fiscales et sociales applicables aux associations CCE FERPEETL COMPTA LL i f L En COMMANDER D S MAINTENANT SUR WWW BOUTIQUE EXPERTS COMPTABLES COM QUANTIT BON DE COMMANDE PRIX TTC PRIX TTC Les associations Frais de gestion de commande Les frais de gestion de commande sont offerts pour toute commande pass e directement sur le site internet de la boutique 3 00 Frais de port Pour toute commande sup rieure 50 les frais de port sont offerts France m tropolitaine TOTAL DE LA COMMANDE NOUVEAU Le mode de paiement par ch que est accept sur le site internet de la boutique E mail ODlgatOire PR TE 2 EE ee AA E EEA AE Code postal VIE a T E T Paiement C Ch que C Carte bleue N L LI L expiele Li n cryptogramme Signature 3 derniers chiffres situ s au dos de la carte c t de la signature AECS 19 rue Cognacq Jay 75341 Paris cedex 07 Tel 01 44 15 95 95 e Fax 01 44 15 90 76 Une facture faisant ressortir la TVA vous sera prochainement envoy e N oubliez pas vous pouvez commander en ligne sur www boutique experts comptables com Secteur non marchand
24. c priv La Gazette des communes des d partements et des r gions 16 06 2014 N 24 2226 p 30 32 25 communes et CCAS de la r gion lyonnaise Rh ne 873 000 hab l achat mutualis de fournitures de bureau b n ficie aussi aux petites communes La Gazette des communes des d partements et des r gions 27 01 2014 N 4 2206 p 32 Les nouveaut s 2014 pour vos march s publics La Gazette des communes des d partements et des r gions 13 01 2014 N 2 2204 p 57 Directives march s 1 La r vision totale du droit de la commande publique La Gazette des communes des d partements et des r gions 03 02 2014 N 5 2207 p 47 March public de communication Indemniser les presta tions des candidats vinc s La Gazette des communes des d partements et des r gions 09 12 2013 N 46 2200 p 50 52 Directives march s 2 La r vision totale du droit de la commande publique La Gazette des communes des d partements et des r gions 10 02 2014 N 6 2208 p 48 50 D lais de paiement les nouvelles r gles du jeu Le Moniteur 14 03 2014 N 5755 p 30 33 Ce que les nouvelles directives vont changer en France Le Moniteur 28 02 2014 N 5753 p 52 54 Commande publique d veloppement durable Le Moniteur F vrier 2014 N Hors s rie p 1 47 Commande publique La facturation lectronique sera la r gle avant 2020 en Europe Le Moniteur 23 05 20
25. dur e du travail a t port e au niveau du temps plein par un avenant crit au contrat de travail La requalification est encourue m me si le travail temps plein a t de courte dur e en l esp ce sur une p riode d un mois sur une p riode totale de huit ans Cass soc 12 MARS 2014 N 12 15 014 N 12 15014 LICENCIEMENT DISCIPLINAIRE ET CCN DE 1966 La convention collective des tablissements et services pour personnes inadapt es et handicap es dite convention de 1966 pr voit une proc dure sp cifique en cas de licencie ment disciplinaire En effet l article 33 dispose notamment que Les mesures disciplinaires applicables aux personnels des tablissements ou services s exercent sous les formes suivantes l observation l avertissement la mise pied avec ou sans salaire pour un maximum de 3 jours le licenciement Sauf en cas de faute grave il ne pourra y avoir de mesure de licenciement l gard d un salari si ce dernier n a pas fait l objet pr c demment d au moins deux des sanctions cit es ci dessus prises dans le cadre de la proc dure l gale Les juges confirment que le licenciement disciplinaire pro nonc en m connaissance de cette disposition est n ces sairement injustifi Cass soc 12 maRs 2014 N 12 20205 PERSONNES VULN RABLES ASSURANCE VIE Les juges consid rent que constitue une faute grave le fait pour un salari exer ant le
26. e avec le secteur marchand et de garder la possibilit d mettre des re us fiscaux pour les dons affect s la partie non lucrative de l association Il faut pour cela que ces op rations puissent tre dissoci es des autres et que l activit non lucrative demeure significati vement pr pond rante D un point de vue pratique la sectorisation n cessite une certaine organisation en interne une affectation des moyens de production des investissements des d penses vis vis de l administra tion fiscale la constitution du secteur distinct la communication d un bilan fiscal de d part tabli la date du premier jour du premier exercice soumis aux imp ts commerciaux Le but de la sectorisation est de permettre de faire ressortir un r sultat par secteur Se pose la difficult de l affectation des charges communes qui doivent tre r parties selon une cl de r partition L ad ministration pr cise que l association doit proc der une exacte r partition de ses charges entre la structure ou len tit fiscalis e et la structure non fiscalis e En effet chaque activit doit assumer toutes les charges qui lui incombent et seulement celles ci La sectorisation ne pourrait avoir pour cons quence d entra ner des trans ferts de charges au d triment de l activit assujettie aux imp ts commerciaux d gageant de ce fait des b n fices dans les seules structures non fiscalis es L
27. e l Acad mie LRO SPORE 78 00 Q Stagiaires et membres de l ANECS US RE Se ste VUE Non membres de l Ordre Fonon ME EVA iaa n 160 00 Agences et bbraines MUR ROSE o Q Etablissements d enseignements 1120 50 IS REAREA 9 STE LR LEE 61 00 Suppi meant Etranger par adon 8 00 J Vente au num ro FC n nl tre 2 TRUE Nomie de mondros 4 paraitre er 213 11 Que TUE 2 10 Fachwati A0 awanpiara BULLETIN D ABONNEMENT retourner avec le r glement ECS 19 rue Cognacq Jay 75007 Paris CPP TE RCE TUE OL RL UT RTS A Te Sockt mnt th dnmnou 64 T O OET PRISE Adresse ibt a a an ESPERIT INELE CD OURS WOED A T PELER PSI T 1 N A a E S ara aa Aes J Ch que bancare ou posta l ordre de ELS 19 rue Cognacg Jay 75007 Pans L vremert bancaire Code Banque 1 Code Guichet Num ro de Compte 1 CE 1 AE 30002 0043 1 0000007754F 129 CL PAARIS Pour tout rrreeignemennt T Me Legende o TAL OT 44 15 2 50 o Fax OT d4 15 9 76 EMAN pme CURIS CANAS ND N TA atracamenaautune FA 047 324 746 247 Attertioe fre abornemer ne saa pris on compte qu r ception de arte Bulletin ORDRE DES r d onnentent Mirereage de sre phort alfictinte EX PE RTS COM PTAB LES 4 d pour tes membres ci l s stagiaires msorts l Ordre vabe 2 d anscription TOnio pour les everntwes de CAMECS La ghatonmnen d wite caiie de rentre dm l AMECS en
28. ffichJuriAdmin do oldAction rechJ uriAdmin amp idTexte CETATEXT000028620658 amp fastReqld 12154 683 70 amp fastPos 1 ASSOCIATIVE VEILLE FISCALE ET FINANCIERE R GIME FISCAL APPLICABLE AUX FUSIONS D ASSOCIATIONS L administration fiscale modifie sa doctrine administrative et permet aux associations passibles de l imp t sur les so ci t s de b n ficier du r gime sp cial des fusions pr vu l article 210 A du Code g n ral des imp ts compter du 1er janvier 2014 L application du r gime de faveur doit tre appr ci e en fonction de l assujettissement total ou partiel des associa tions incrimin es BOI IS FUS 10 20 20 n 330 http bofip impots gouv fr bofip 7247 PGP LOI RELATIVE L CONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE La loi n 2014 856 relative l conomie sociale et solidaire publi e au Journal Officiel en date du 1er ao t 2014 pr voit des dispositions relatives aux associations portant notam ment sur l institution d un haut Conseil la vie associative qui sera saisi des projets de lois et de d crets qui comporteraient des mesures relatives au financement au fonctionne ment ou l organisation de l ensemble des associations Il aura galement pour missions de proposer toutes me sures utiles au d veloppement de la vie associative et de formuler des recommandations dans le but d am liorer la connaissance des r alit s du secteur associatif la d finition juridique de la subvent
29. gestion s apparente celle d une exploitation commerciale ou lorsqu elle propose des biens et services dans les m mes conditions que des entreprises L instruction fiscale 4 H 5 06 du 18 d cembre 2006 reprise dans le BOFip BOI IS CHAMP 10 50 10 r capitule les conditions n cessaires pour ne pas tre soumis aux trois imp ts commerciaux L analyse de la lucrativit se r alise activit par activit Une association peut donc se trouver en situation de non concurrence pour certaines activit s et en concurrence pour d autres Si l association exerce une ou plusieurs activit s lucratives et des activit s non lucratives elle est en principe soumise l IS et la TVA pour l ensemble de son activit Elle peut n anmoins chapper la fiscalisation si les activit s non lucratives sont pr pond rantes et si les recettes des activi t s lucratives sont inf rieures un certain seuil Lorsqu une activit est reconnue lucrative elle peut n an moins b n ficier des exon rations propres chacun des trois imp ts commerciaux d s lors qu elle en remplit les conditions QUI EST CONCERN Les associations r gies par la loi du 01 Juillet 1901 et d clar es Les associations r gies par la loi locale maintenue en vigueur dans les d partements de la Moselle du Bas et du Haut Rhin Les syndicats et ordres professionnels les fondations reconnues d utilit publique fonds de dotation les fonda
30. iaire des comptables des collectivit s locales Gestion amp Finances Publiques Juillet Ao t 2014 N 7 8 p 42 47 Premi re certification des comptes dans les centres hos pitaliers Gestion amp Finances Publiques Juillet Ao t 2014 N 7 8 p 129 132 Pour la Cour des comptes les collectivit s doivent freiner leurs d penses Maires de France Novembre 2013 N 307 p 10 11 La certification des comptes des entit s publiques acc l rateur de performance Gestion amp Finances Publiques Juillet Ao t 2014 N 7 8 p 35 37 Personnes g es La silver conomie moteur de l innovation La Gazette des communes des d partements et des r gions 18 08 2014 N 31 2333 p 15 20 TVA les nouveaux taux Association mode d emploi Mars 2014 N 157 p 18 19 Gestion Mieux contr ler les associations subventionn es La Gazette des communes des d partements et des r gions 16 06 2014 N 24 2226 p 40 41 Les associations fonci res urbaines autoris es Le Moniteur 09 05 2014 N 5763 p 39 Solutions Miser sur le crowdfunding Le Courrier des maires D cembre 2013 N 274 p 51 R forme de la formation et du dialogue social la voie est d gag e l Assembl e Les Echos 23 01 2014 p 4 VEILLE DU SECTEUR ASSOCIATIF CR loool loloololololo oloolo o o olololo o o olo olo o o o l oLoooL l olo oHo
31. ion publique les titres associatifs les modalit s et les cons quences juridiques inh rentes la fusion entre plusieurs associations la scission ou l apport partiel d actif d une association la possibilit pour un mineur de participer l activit d une association et sur les conditions pour qu il puisse tre membre d une association Loi n 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie sociale et Solidaire http legifrance gouv fr jopdf common jo_ pdf jsp numJO 0 amp dateJO 20140801 amp numTexte 2 amp pageDebut 12666 amp pageF in 12698 TAXE SUR LES SALAIRES Si les subventions non imposables la TVA doivent tre prises en compte pour le calcul du rapport d assujettisse ment la taxe sur les salaires tel n est pas le cas des sub ventions caract re exceptionnel et des subventions d qui pement qui ne sont pas prises en compte pour le calcul du rapport d assujettissement la taxe sur les salaires L administration fiscale a d fini la notion de subvention exceptionnelle Elle indique qu il doit s agir d une aide non r p titive destin e financer une d pense pr cise ou soutenir une op ration particuli re Son versement peut tre toutefois chelonn Par ailleurs son montant doit tre accessoire au regard des recettes normales de l entreprise BOI TPS TS 20 30 n 163 et 165 du 16 juin 2014 http bofip impots gouv fr bofip 6693 PGP version 32 diff otherVersion 53 a
32. iper aux assembl es g n rales et ligibles au conseil d administration A noter que les personnes mo rales ne sont pas consid r es comme des membres pour l application des exon rations fiscales Les personnels de ces personnes morales ne sont pas non plus des membres sauf pour les f d rations l adh sion doit avoir un caract re permanent Par ailleurs l organisme ne doit pas avoir recours des pra tiques commerciales publicit Les activit s des associations ferm es sont exon r es de TVA sur les services mentionn s ci dessus qu elles rendent leurs membres et sur les ventes d objets divers qu ils consentent leurs membres dans la limite de 10 de leurs recettes totales d IS en vertu de l article 207 1 5 du CGI LES RECETTES DE 6 MANIFESTATIONS DE BIENFAISANCE Les recettes de six manifestations de bienfaisance ou de soutien r alis es dans l ann e au profit exclusif de l asso ciation qui les organise sont exon r es des imp ts com merciaux TVA art CGI art 267 7 1 1S CGI art 207 1 5 CET sous certaines conditions L association doit tre exon r e d imp ts commerciaux sur ces activit s habituelles Les manifestations concern es sont celles qui procurent des recettes exceptionnelles permettant d am liorer la r alisation de son objet social Les manifestations doivent tre organis es au profit ex clusif de l association et non d un tiers L association doit tab
33. ive 2 l association entretient avec la soci t commerciale des relations privil gi es caract ris es par une compl men tarit conomique Dans cette hypoth se l administra tion consid re que l association doit tre fiscalis e dans son ensemble 3 l association d tient tout ou partie des titres a un r le d actionnaire ou d associ actif sans pour autant qu une compl mentarit conomique entre l association et sa fi liale existe Dans cette hypoth se la d tention des titres est consid r e comme une activit lucrative Si cette activit demeure non pr pond rante l association peut constituer un secteur distinct d activit permettant de ne soumettre que celle ci aux imp ts commerciaux EST IL INT RESSANT POUR UNE ASSOCIATION D TRE FISCALIS E Certains secteurs d activit qui taient historiquement cou verts par les associations ont int ress les entreprises commerciales comme par exemple les services domicile depuis 2005 date des lois Borloo ou la gestion de maison de retraite Par ailleurs le nouveau dispositif du CICE mis en place en 2013 g n re une diff rence de traitement sur le march entre les entreprises dont le cr dit d imp t diminue indirec tement leur co t de revient et les associations Les asso ciations de ces secteurs ont cri la concurrence d loyale cette fois ci pour les associations Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestre
34. justifiant l octroi d avan tages particuliers au vu de leur situation conomique Par exemple sont susceptibles d tre d utilit sociale les Q Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 actes payants au profit des ch meurs des personnes g es ou handicap es des jeunes Le Prix les efforts consentis par l association pour faciliter l acc s du public notamment par des prix nettement inf rieurs se distinguent ils de ceux accomplis pas les entreprises commerciales La pra tique de prix diff rents selon les cat gories de clients ou de prix modul s est un indice compl mentaire de l utilit sociale Les prix homologu s par l activit publique sont retenus comme d utilit sociale La Publicit l association a t elle recours des m thodes de nature commerciale pour promouvoir son action L administration d finit la publicit comme une op ration volontaire ayant un but de promotion qui va au del de la simple information L AFFECTATION DES EXC DENTS L administration fiscale analyse galement l utilisation des exc dents r alis s par l association contr l e Les exc dents accumul s temporairement doivent tre destin s faire face des besoins ult rieurs entrant dans l objet non lucratif Elle admet qu une association puisse r aliser des exc dents dans le cadre d une saine gestion Elle appr ciera par contre la dur e de d te
35. lir un relev d taill des recettes per ues et des d penses aff rentes chacune des manifesta tions pour les pr senter le cas ch ant l administration fiscale Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 E QUELLES PEUVENT TRE LES CONCLUSIONS L ISSUE DE LA D MARCHE Plusieurs cas sont possibles les activit s lucratives sont non pr pond rantes et les ressources annuelles qu elles procurent ne d passent pas 60 000 euros syst me dit de la Fran chise Toutefois elle peut ne pas r pondre aux conditions d crites ci dessus L ASSOCIATION N A PAS UNE GESTION DESINTERESSEE Dans le cas o l association n a pas une gestion d sint ress e elle est soumise aux imp ts commerciaux sur l en semble de ses activit s L ASSOCIATION R ALISE UNE OU DES ACTIVIT S LUCRATIVES l association n est pas soumise aux imp ts commer ciaux et n est redevable le cas ch ant que de l im p t sur les revenus du patrimoine et de la taxe sur les salaires les organismes n ont pas la facult de renoncer la franchise des imp ts commerciaux elle s applique obligatoirement sous certaines conditions avoir une gestion d sint ress e les activit s non lucratives doivent rester significativement pr pond rantes et le montant des recettes de l ensemble des activit s lucra tives encaiss es au cours de l ann e civile ne doit pas d passer 60 000
36. m me s ils sont destin s un usage professionnel du dirigeant doivent tre consid r s comme des avantages en nature Les juges retiennent donc une interpr tation stricte de la d finition des frais professionnels qui doivent s entendre des charges de caract re sp cial inh rentes la fonction ou l emploi que le salari ou assimil supporte au titre de l ac complissement de ses missions En effet ils ne retiennent pas l argumentation du dirigeant qui soutenait que ses frais vestimentaires constituaient des d penses de repr senta tion destin es un usage professionnel Cass 2 civ 13 F VRIER 2014 N 12 16924 TEMPS PARTIEL ET D PASSE MENT DE LA DUR E L GALE DU TRAVAIL Le contrat de travail temps partiel entre une association et son salari doit tre requalifi en contrat de travail temps plein si sa dur e du travail a d pass la dur e l gale du travail En effet si le salari temps partiel a travaill temps plein m me durant une courte p riode la requalification de son contrat en un contrat temps plein est justifi e En vertu de l article L 3123 17 du Code du travail les heures compl mentaires accomplies par un salari temps partiel ne peuvent avoir pour effet de porter sa dur e de travail au niveau du temps plein La Cour de cassation sanctionne le non respect de cette r gle par la requalification du contrat en un contrat temps plein Y compris si la
37. mp id 53 amp dt 2014 06 16 amp id 32 amp dt 2014 01 22 amp id 10 amp dt 2012 10 29 amp id 1 amp dt 2012 09 12 amp branch redaction Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 D CISIONS COLLECTIVES EN ASSOCIATIONS Lorsque les statuts pr voient que les d cisions sont vot es la majorit des deux tiers de l assembl e g n rale les voix des abstentionnistes ne sont pas comptabiliser Par contre si les statuts pr voient une majorit des deux tiers des membres pr sents ou repr sent s les voix des absten tionnistes sont prendre en compte En l esp ce une r solution avait recueilli 688 voix pour 331 voix contre et 58 abstentions Les statuts pr voyaient que la r solution tait adopt e la majorit des deux tiers Soit en l occurrence un minimum de 679 voix 2 3 de 668 331 la r solution tait donc adopt e Si les statuts avait impos la majorit des deux tiers des membres pr sents ou repr sent s il eut fallu 718 voix 2 3 de 688 331 58 pour adopter la r solution CA Paris 26 juin 2014 n 13 13388 Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 ss SERVICE CIVIQUE CESU OIG ET ZRR ATELIERS ET CHANTIERS D INSERTION Une circulaire Acoss commente les diff rentes lois de finan cement et de finances Contrat de service civique Les cotisations dues au titre des assurances sociales les cotisations dues au titre des
38. n droit aux imp ts com merciaux L analyse du caract re lucratif de l association est r alis e par une d marche en trois tapes et conduite au niveau de chaque activit LA NOTION DE GESTION D SINT RESS E Le caract re d sint ress de la gestion est reconnu si l association est g r e et administr e titre b n vole par des personnes n ayant elles m mes ou par personne interpos e aucun int r t dans les r sultats d exploitation l n est proc d aucune distribution directe ou indirecte sous quelque forme que ce soit les membres de l association ou leurs ayants droit ne peuvent tre attributaires d une part de l actif sauf en cas d apport avec droit de reprise L Ass est imposable L Ass est exon r e Le fait de recourir une main d uvre salari e ne remet pas en cause la gestion d sint ress e mais les r mu n rations vers es doivent repr senter un travail effectif et ne pas pr senter un caract re excessif Sans remettre en cause le caract re d sint ress les diri geants peuvent n anmoins percevoir une r mun ration brute mensuelle par tol rance lorsqu elle est inf rieure ou gale 3 4 du SMIC ou de par la loi dans des conditions tr s strictes pour les associations dont les ressources exc dent 200 000 La r mun ration des dirigeants Quels dirigeants les dirigeants de droit membres du bureau ou du conseil d administration
39. ntion et d accumulation de ces exc dents dans l association ainsi que l utilisation qui sera faite de leur contrepartie financi re en termes de place ments de tr sorerie EXISTE T IL DES CAS D EXON RATION GLOBALE EN MATI RE DE TVA ET D IS Le l gislateur a pr vu deux cas d exon ration que je qualifie de globale des activit s d associations l IS et CET et la TVA Les activit s des associations dites ferm es Les recettes des 6 manifestations de bienfaisance LES ACTIVIT S DES ASSOCIATIONS FERM ES Une association est dite ferm e lorsqu elle a pour objet de satisfaire les seuls besoins de leurs adh rents qui leur fournissent la plus grands partie voire la totalit de leurs ressources sous la forme de cotisations ou de recettes di rectement li es la fourniture de services payants art 261 1 1 du CGI Les activit s pouvant tre exon r es correspondent exclu sivement des prestations de services caract re social ducatif culturel ou sportif l exclusion de l h bergement la restauration l exploitation de buvette sauf lors d une manifestation exceptionnelle ou de bienfaisance Attention aux livraisons de biens ou services sans lien direct avec les prestations rendues aux adh rents qui elles ne sont pas exon r es La notion d adh rent est remplie sous certaines conditions il s agit d adh rents titulaires personnellement du droit de partic
40. oHoHo Ho o oo La France d roule le tapis rouge pour le crowdfunding Les Echos 17 02 2014 p 29 Franc succ s pour la finance participative les fonds col lect s ont doubl Les Echos 25 07 2014 26 07 2014 p 27 TVA coup gagnant pour l exon ration Juris Associations 01 02 2014 N 492 p 11 D fense des consommateurs Les associations font l affaire Juris Associations 01 02 2014 N 492 p 18 36 Proc dure administrative L administration qui ne dit mot consent Parfois Juris Associations 01 02 2014 N 492 p 37 Lois de finances Retour sur les nouveaut s Juris Associations 01 02 2014 N 492 p 38 40 L exon ration des plus values de placements financiers Juris Associations 15 01 2014 N 491 p 12 Associations ma trisez vos risques Juris Associations 15 01 2014 N 491 p 18 36 Activit s conomiques comptables Juris Associations 15 03 2014 N 495 p 9 All gement des obligations Le fa onnement de l conomie sociale Juris Associations 15 03 2014 N 495 p 16 35 Administration La d claration dans tous ses tats Juris Associations 15 03 2014 N 495 p 36 37 Fusion Une valse trois temps Juris Associations 15 03 2014 N 495 p 46 47 Appel la g n rosit publique Contr le de la Cour de comptes un dangereux pr c dent Juris Associations 01 05 2014 N
41. ociation mode d emploi D cembre 2013 N 154 p 20 21 L acc s aux documents comptables par les adh rents Association mode d emploi Mars 2014 N 157 p 12 13 Comment comptabiliser les provisions Association mode d emploi Mars 2014 N 157 p 20 21 Et si vous faisiez garantir vos emprunts par la commune Association mode d emploi Mars 2014 N 157 p 22 23 Financements les associations vont devoir innover Association mode d emploi Avril 2014 N 158 p 4 5 Q Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 La loi ESS tend le r gime juridique des lib ralit s Association mode d emploi Avril 2014 N 158 p 10 11 Comment fusionner des associations entre elles Association mode d emploi Avril 2014 N 158 p 12 13 Le crowdfunding un compl ment de financement Association mode d emploi Avril 2014 N 158 p 16 17 Panorama des dispositifs d aide l emploi Association mode d emploi Avril 2014 N 158 p 30 31 Tous les dons ne m nent pas la d duction fiscale Association mode d emploi F vrier 2014 N 156 p 16 17 Comment financer un investissement Association mode d emploi F vrier 2014 N 156 p 18 Le m c nat des comp tences Association mode d emploi F vrier 2014 N 156 p 20 21 Un tableau de bord pour piloter le secteur m dico social Association mode d emploi F vrier
42. ons de rubriques 5 Cette Lettre d information est elle relay e aupr s de vos collabo rateurs partenaires clients Questionnaire retourner scann par mail sguerin cs experts comptables org Depuis plusieurs mois comme nous vous en avions fait part plusieurs re prises nous attendions tous la version finale de la loi ESS Cette loi relative l conomie sociale et dde a t adopt e le 31 juillet 2014 par le l gis lateur Elle propose un mode d entreprendre et de d veloppement conomique adapt tous les domaines de l activit humaine auquel adh rent des personnes morales de droit priv qui remplissent notamment les conditions cumulatives suivantes 2 1 Un but poursuivi autre que le seul partage des b n fices 2 Une gouvernance d mocratique d finie et organi s e par les statuts 3 Les b n fices doivent tre majoritairement consa cr s l objectif de maintien ou de d veloppement de l activit de l entreprise 4 Les r serves obligatoires constitu es imparta geables ne peuvent pas tre distribu es Les associations repr sentent une partie de ces en treprises vis es Elles vont d sormais pouvoir notam ment s appuyer sur une d finition juridique des sub ventions trouver des r ponses adapt es pour ce qui concerne la commande publique Se voir appliquer le r gime fiscal de faveur des fu sions sous certaines conditions
43. ooooooooooooooooooo oooo ooo o oo ooooooooooooooooo ooo ooooooooooo oo o o AIDE DOMICILE Les entreprises d au moins 50 salari s dont 50 des sala ri s sont expos s des facteurs de p nibilit doivent n go cier un accord d entreprise ou d faut un plan d action pour pr venir la p nibilit A d faut elles sont redevables d une p nalit de 1 de la masse salariale Toutefois les entreprises de moins de 300 salari s ne sont pas tenues de n gocier si elles sont couvertes par un ac cord de branche relatif la p nibilit L aide domicile s est donc dot e d un avenant du 25 juin 2013 qui a t agr e par un arr t du 18 f vrier 2014 et tendu par un arr t du 2 juin 2014 L accord sur la pr vention de la p nibilit d finit la p nibi lit comme la cons quence de l exposition des sollicitions physiques et ou psychiques de certains rythmes et formes d activit s professionnelles exerc es dans la Branche de l aide de l accompagnement des soins et services domi cile et de types d organisation du travail qui laissent ou sont susceptibles de laisser des traces durables et identifiables r versibles ou irr versibles sur la sant et ou l esp rance de vie des salari s Les salari s selon leurs cat gories d emploi leur lieu de tra vail et les conditions d ex cution de leur mission en particu lier au domicile priv des usagers sont susceptibles d tre soumi
44. s un ou plusieurs facteurs de p nibilit Les risques professionnels les plus fr quents dans la branche sont la manutention manuelle de charges les postures p nibles les horaires contraignants le travail temps partiel contraint le travail isol tout type de tra vail de nuit le risque routier le risque d accident de plain pied ARR T DU 2 JUIN 2014 DE L AVENANT DU 25 Juin 2013 FOYERS ET SERVICES DE JEUNES TRAVAILLEURS Un accord du 8 avril 2014 a tendu un avenant du 21 juin 2011 pr voyant notamment des dispositions relatives aux frais professionnels Il pr voit la prise en charge dans certaines limites de frais de trajet par train par avion avec le v hicule personnel et plafonne les frais d h tel et de prise en charge des repas ARR T DU 8 AVRIL 2014 QUI TEND L AVENANT N 10 DU 21 Juin 2011 Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 CRC oecsocsocoocooooooooooooooooooooooooooooooo oooo ooooooooooooooooooooooooooooooo oo oo lo llo o MAISONS D TUDIANTS Un accord relatif aux astreintes a t tendu Les astreintes concernent le personnel cadre et non cadre Les modalit s doivent tre pr vues au contrat Elles doivent tre r mun r es hauteur d 1 12 me d heure par heure d astreinte dans la limite de 15 astreintes mois ainsi que par une indemnit en temps de repos quivalent cette indemnit num raire ACCOR
45. s 2014 Certaines d entre elles r fl chissent fiscaliser leurs acti vit s LES ATOUTS D UNE FISCALISATION Cette approche permettrait de g n rer des marges de ma n uvre financi res suppl mentaires e plus de taxe sur les salaires qui p se parfois lourdement sur les budgets des associations employeurs e r cup ration de la TVA sur les achats de biens et ser vices d autant plus int ressante que la TVA collect e est g n ralement 5 5 sur ce type d activit et d autant plus int ressante si l association doit r aliser des travaux immobiliers e r cup ration du CICE sur l ensemble des salari s ouvrant droit ce dispositif LES INCONV NIENTS D UNE FISCALISATION GLOBALE Les inconv nients d une fiscalisation globale peuvent tre de plusieurs ordres e thique en effet la raison d tre d une association est de r pondre aux besoins de certaines populations non prises en compte par la soci t et par le march au sens large du terme Beaucoup de pr sidents d associations pensent que devenir lucratif va brouiller l image de l association perdre l me de l association vis vis de ses adh rents et de ses financeurs publics La fiscali sation des activit s doit tre appr hend e au sein de la refonte du projet associatif afin d allier la lucrativit avec la philosophie de l association Et quid des b n voles qui interviennent D autres questions se posent e
46. s fonctions de comptable au sein d un tablissement h bergeant des personnes g es d avoir accept d tre d sign b n ficiaire de contrats d assurance vie de r sidents g s de 95 et 97 ans l poque des faits et d avoir entrepris toutes les d marches pour que cette d signation aboutisse Les juges noncent galement que Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 le salari doit exercer son contrat de travail de bonne foi et loyalement Les juges rappellent cette occasion que lar ticle L 331 4 du code de l action sociale et des familles pr voit que toute personne travaillant au contact de personnes g es vuln rables ne peut accepter des lib ralit s de leur part et notamment accepter d tre d sign e b n ficiaire de leur contrat d assurance vie Ce principe s applique de plein droit sans qu il soit n cessaire de le rappeler dans le contrat de travail ou le r glement int rieur Cass soc 7 MAI 2014 N 13 14017 PROMESSE D EMBAUCHE FAISANT SUITE DES CDD D USAGE Un salari avait travaill pour le compte de la soci t durant 9 ans dans le cadre de 117 CDD d usage en qualit de pia niste membre de la formation orchestrale accompagnant un chanteur de vari t Au terme des CDD la soci t l a infor m qu une tourn e tait envisag e par l artiste en joignant au message un planning provisionnel et une proposition de cachets ayant abouti un accord P
47. s peut ainsi r mun rer son dirigeant dans la limite des 4 du SMIC sans que sa gestion perde son carac t re b n vole Toutefois lorsque les associations sont li es ensemble l administration consid re que la r mun ration totale doit tre prise en compte Qu en est il pour les associations ayant plus de 200 000 de ressources annuelles Les associations dont le montant annuel des ressources exc de 200 000 peuvent r mun rer de 1 3 dirigeants de droit ou de fait en fonction des ressources de l organisme sans pour autant remettre en cause de caract re d sint ress de leur gestion si cette r mun ration n exc de pas une certaine limite et si les conditions juridiques financi res et d claratives sont respect es Conditions juridiques Les conditions juridiques sont au nombre de 3 Transparence financi re e Les statuts doivent explicitement pr voir la possibilit de r mun rer les dirigeants e La r mun ration doit tre approuv e par d lib ration et vote de l instance d lib rative statutairement com p tente la majorit des 2 3 des membres pr sents ou repr sent s e Elle doit tre inscrite dans l annexe aux comptes an nuels et reprise dans le rapport sp cial du commis saire aux comptes e Les comptes de l association doivent tre certifi s par un Commissaire aux comptes Fonctionnement d mocratique e Election r guli re et renouvellement du conseil d admi nis
48. tions d entreprises Tous les groupements d individus dans la mesure o ils sont dot s de la personnalit ayant pour but la d fense d int r ts professionnels culturels ou religieux ou l orga nisation d uvres d assistance et bienfaisance dont font parties en autres e les congr gations religieuses e les mutuelles 1 Extrait de l tude de Viviane Tchernonog Le paysage associatif fran ais Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 Les principes de la d marche Etape 1 la gestion est elle d sint ress e 4 L Ass est imposable Etape 2 P Association concurrence t elle une entreprise ADL ass est exon r e Etape 3 P Association exerce telle son activit dans des conditions similaires une entreprise R gle des 4P gt Produit ordre d croissant gt Public gt Prix J gt Publicit In Extenso 2o COMMENT D TERMINE T ON LE CARACT RE LUCRATIF OU NON LUCRATIF D UNE ACTIVIT Le caract re non lucratif d une activit est reconnu par l administration fiscale si la gestion de l association est d sint ress e et si les activit s d velopp es n entrent pas en concurrence avec celles des entreprises commerciales dans des conditions d exercice similaires Cependant d s lors que l association exerce son activit au profit d entreprises en entretenant avec elles des relations privil gi es elle est soumise de plei
49. tit des dirigeants ainsi r mun r es Et ceci dans les 6 mois suivant la cl ture de l exercice au titre duquel les r mun rations ont t vers es IV de l article 242 C de l annexe Il au CGI Actu experts Associations N 33 2 me et 3 me trimestres 2014 LA NOTION DE CONCURRENCE VIS A VIS DES ENTREPRISES La question de la concurrence est de savoir si une personne peut s adresser indiff remment l association ou une en treprise pour obtenir un m me service ou une m me pres tation dans les m mes conditions commerciales et sur un m me lieu g ographique d exercice zone d achalandage Cette appr ciation doit donc tre faite concr tement un niveau fin sur l activit et activit par activit L administration fiscale a une vision tr s extensible de la notion de m me secteur g ographique Elle peut consi d rer une ville mais galement un d partement ou une r gion Un exemple r cent Un club de plong e du Finist re a orga nis des sorties plong es pour les vacanciers pendant la p riode estivale L administration a estim que l association exer ait une activit lucrative en concurren ant des entre prises commerciales qui r alisaient galement la m me prestation Le club de plong e a fait valoir qu il n existait pas d entreprises commerciales offrant les m mes prestations aux alentours Les services fiscaux ont consid r que la zone d attractivit
50. tration e Contr le effectif de la gestion par ses membres e Le fonctionnement de l organisme sera pr sum d mocratique lorsque l association aura pass avec l Etat une convention pluriannuelle d objectif en cours de validit Ad quation de la r mun ration aux suj tions des diri geants e La r mun ration vers e doit repr senter une v ri table contrepartie de l exercice effectif du mandat du dirigeant Elle doit tre proportionn e aux suj tions effectivement impos es aux dirigeants notamment en termes de temps de travail e Des r gles d encadrement des cumuls sont tablies par les associations concern es Conditions financi res e Conditions de ressources e l s agit des ressources propres de l association l ex clusion des versements re us de personnes morales de droit public L ensemble des ressources vers es par des personnes physiques ou des personnes mo rales de droit priv doit tre pris en compte Les sub ventions ne sont pas prendre en compte exclusion des versements effectu s par des personnes morales de droit public et ce quelle que soit la forme des verse ments subvention dons prix de journ es e Ces seuils doivent tre atteints en moyenne sur les 3 exercices pr c dant celui au cours duquel l associa tion souhaite r mun rer un ou plusieurs de ses diri geants L association doit donc avoir 4 ans d existence e Le montant des ressources doit tre constat par un
51. trimestres 2014 Q PAssociations Fondations INVITATION GRATUITE Votre invitation comprend l acc s libre aux conf rences aux ateliers et l exposition Comment Wnscrire Hour vous Inscrire dpnneciez vous sur forumdesassociations com OFFERTE PAR TARIF PUBLIC TTC Indiquez votre code avantage l tape 2 du formulaire d inscription 8OEC Contact amp Renseignements Par E mail associations lesechos fr Qu par T l phone 0144666631 de 9h30 14h Informations pratiques Mercredi 22 octobre 2014 8h30 18h30 Palais des Congr s Niveau 2 2 place de la Porte Maillot Paris 175m Moyens d acc s En bus Lignes 82 73 43 244 PCT PCA En m tro M tro Ligne 1 Station Porte Maillot En RER RER C Station Neuilly Porte Maillot En voiture Boulevard p riph rique acc s direct Porte Maillot Parking sous le Palais des Congres R ductions sur titres de transport SHCF Demandez votre fichet congr s en t l phonant au 01 46 88 463 et b n ficiez de 20 de r duction s r un trajet A R en le pr sentant dans les gares ou agences de voyages AIR France KLH Jusou 47 de r duction sur Le plein taril soumis a conditions wewairfrancekim globalmestings com R f rence citer Z2B20AF Validit du 17 10 2014 au 27 10 2014 R agissez sur Twitter avec ForumAsso Suivez nous sur ForumAsso LOS ECS AUSINESss 6 rue du Quatre Septembre JSTL Paris cdt z
52. um des temps partiel Il dispose que la dur e minimum des salari s temps partiel est fix e comme suit e Pour un temps de travail contractuel r parti sur un jour dans la semaine Dur e minimale hebdomadaire de 2 heures e Pour un temps de travail contractuel r parti sur 2 jours FRANCHISE DE COTISATIONS POUR LES SPORTIFS Les sportifs b n ficient d un r gime particulier en mati re de s curit sociale Ils b n ficient en effet d une part d une franchise de cotisations sous certaines conditions et d autre part d une assiette forfaitaire de cotisations l encore sous certaines conditions Ces dispositions sont r serv es aux sportifs eux m me ainsi qu aux personnes qui assument des fonctions indis pensables au d roulement des manifestations sportives Les textes devant tre interpr t s restrictivement ne sont en revanche pas concern s les ducateurs et accompagna teurs encadrant les voyages L Urssaf est donc bien fond op r un redressement comme le confirment les juges toute mesure d exon ration s interpr te strictement le dispositif de la franchise qui concerne les sportifs et ceux qui tels les billettistes et les arbitres assument des fonc tions indispensables au d roulement du match ne saurait tre tendu aux accompagnateurs salari s qui encadrent les voyages et les d placements sans coop rer directement aux matchs sportifs CASS 2 ME CIV 13 F VRIER 2014 N 13 10788
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