C) Quels supports concernés ? « …sous quelque forme que ce soit
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1. citoyens se prononcer n gativement sur le r f rendum de Maastricht m me en ramenant le contenu de celui ci des cons quences locales A un an des municipales de 2008 la CAA de Paris a rappel que le contenu du texte publi par un groupe d lus ne doit pas tre tranger aux affaires communales Le TA de Versailles va un peu plus loin dans son analyse d s lors qu il se prononce sur le cas d une opposition qui se voit retirer son texte parce qu elle n aborde pas des questions locales Le juge pr cise un article dont le sujet exc derait l int r t public local pourrait l galement tre rejet Dans les faits beaucoup de textes devraient tre retir s des publications territoriales tant les lus locaux commentent la politique gouvernementale et pr sidentielle leur d charge la d centralisation est tellement pouss e que pratiquement toute d cision nationale a une r percussion locale Une expression repr sentative issue du suffrage Nous avons vu que la jurisprudence a d fini l information comme un service public mais ce n est pas suffisant en l esp ce Les lecteurs d signent un candidat qui leur semble tre m me de mener une politique m me teint e afin d am liorer leur condition de vie locale Il est curieux en effet d affirmer qu une lection ne vise pas la l gitimation d une orientation politique Dans le cas contraire que valent les analyses politiques qui affirment qu un scrutin local2. lecture des conclusions du rapporteur public Brigitte Jarreau publi e notamment par l AJDA en date du 28 septembre 2009 dans l actualit jurisprudentielle TA Cergy Pontoise Commune d Asni res sur Seine n 1005394 12 octobre 2011 Loi n 2004 575 pour la confiance dans l conomie num rique LCEN du 21 juin et notamment TA de Toulouse le 25 septembre 2001 JO S nat 05 09 02 QE 00469 JO AN 12 03 05 QE 49893 JO S nat 16 03 06 QE 14395 JOAN 14 04 09 QE 40855 JO S nat 05 09 02 QE 00469 J OO OU BR Partiel C Quels supports concern s c Christophe Disic 2013 En 2012 la d put e Marie Jo Zimmermann avait interpell le ministre de l Int rieur sur l assimilation ou pas d un site internet un bulletin municipal II convient d appr cier au cas par cas la nature des informations diffus es par les supports choisis par la commune Ce n est que dans l hypoth se o le site internet aurait de telles caract ristiques c est dire rendant compte des r alisations et de la gestion du conseil municipal qu il pourrait tre fait l application de l article L 2121 27 1 du CGCT avait conclu le ministre dans sa r ponse Allant plus loin la CAA de Versailles poussait l interpr tation dans la mesure o la diffusion d un bulletin imprim n exon rait pas la commune d appliquer ce droit dans les autres bulletins d information g n rale ventuellement diffus s son initiative Rappelons que dans cett
3. politique en la mati re et ventant par exemple la transversalit de la question culturelle dans l ensemble de la politique men e par la municipalit Quid de l approche politique de cette gestion Le droit d expression doit en principe porter sur les r alisations et la gestion de la CAA Versailles 8 mars 2007 commune du V sinet req n 04VE 03177 CE 28 janv 2004 n 256544 TA Amiens 30 nov 2010 req 0803472 JO S nat QE 18193 13 octobre 2005 et JOAN QE 67667 du 18 octobre 2005 TA Versailles du 27 mai 2004 req 0203872 Partiel C Quels supports concern s c Christophe Disic 2013 collectivit ce n est pas une tribune g n raliste ni un encart d information sur la vie et l actualit d une formation politique pr cise Arnaud P lissier La pratique locale tente tant bien que mal de respecter cette analyse Le TA de Lyon avait annul en 1992 la publication de l ditorial d un maire consacr des questions de politique nationale en mentionnant cette d cision trang re la gestion de la municipalit doit tre regard e comme m connaissant l tendue des attributions municipales dont est investi le maire En 1986 le Conseil d tat estime que la Ville de Paris peut tout fait voquer et critiquer la Loi PLM car son environnement est touch En revanche en 1994 il pr cise au Conseil g n ral de Belfort qu il ne peut utiliser son bulletin d information pour appeler les
4. sert parfois de sanction une politique nationale M me si l lection d un maire tient plusieurs facteurs la nature du scrutin et l interpr tation citoyenne de celui ci semblent montrer que les lecteurs ne sont pas en attente de neutralit dans l action comme dans le discours D s lors le scrutin suivant ils sanctionneront ou valideront les actions locales et le discours majoritaire Cette expression peut finalement tre qualifi e d expression repr sentative Un exemple r cent est ici clairant Le TA de Cergy Pontoise a donn satisfaction une lue socialiste d opposition Le maire avait refus de publier sa tribune qui pr sentait les modalit s et faisait la promotion des primaires PS en vue de la pr sidentielle Saisi en r f r le jugement pr cise que ce refus doit tre regard comme constituant une atteinte grave et manifestement ill gale la libert d expression de la requ rante Le maire a du ins rer le texte dans le num ro suivant le jugement TA de Lyon 6 oct 1992 Lavaurs Cit en 2010 sur son site par l association nationale pour la d mocratie locale in Bulletin d information g n rale des collectivit s les pi ges viter CE du 23 juillet 1986 Divier Commune de Paris CE du 27 avril 1994 CAA Paris Commune d Asni res sur Seine 27 mars 2007 TA Versailles 27 mai 2004 req n 0301025 TA Cergy Pontoise Commune de Ch tillon 13 septembre 2011 Partiel C Q
5. 007 commune de Nardonne req n 0404876 http video gotv grigny69 info TA Lyon 15 f vrier 2007 n 0404876 CAA de Versailles 8 mars 2007 req 04VE013177 Commune du V sinet JO AN 31 01 06 QE 74132 JO S nat 02 02 06 QE 19482 JO S nat 02 03 06 QE 19103 JOAN 07 03 06 QE 72267 JO S nat 06 12 07 QE 01710 JO S nat 16 04 09 QE 07236 CAA Versailles 22 mars 2007 req 04VE02724 TA Nice 6 juin 2008 req 05 03 825 commune de la Seyne sur Mer CAA de Versailles du 3 juillet 2009 n 08VE 01825 Partiel C Quels supports concern s c Christophe Disic 2013 En 2007 le s nateur Jean Louis Masson voque le cas d un d partement qui diffuse un bulletin un ensemble restreint de partenaires tout en y voquant de mani re exhaustive son action La r ponse minist rielle m rite d tre cit e Si un document d information est diffus exceptionnellement l adresse d une cat gorie de citoyens sur un sujet qui les concerne directement ce document n entre pas dans le champ d application de la loi Le ministre laisse une r serve de l appr ciation souveraine des tribunaux La Cour administrative de Versailles statue dans ce sens en 2006 cassant une d cision du TA de Versailles du 27 mai 20047 Mais une r cente d cision du TA de Cergy Pontoise va dans le sens oppos En effet m me un journal adress une partie de la population a t regard par le juge comme entrant de plein droit En effet en l esp c
6. C Quels supports concern s SOUS quelque forme que ce soit L article s adresse aux collectivit s qui publient sous quelque forme que ce soit l origine le texte consid rait la publication d un bulletin Le juge a depuis pr cis que ce caract re s entendait au sens de publication Le Conseil d Etat a d ailleurs censur une vision restrictive de la ville du Pertuis S il est acquis que le magazine de la ville y entre de plein droit la curiosit parlementaire porte sur quatre autres types de supports internet les moyens audiovisuels radio et t l vision locale les suppl ments au magazine et bilans de mandat et enfin l achat d espaces dans la presse locale Le fait de publier La CAA de Versailles d finit toute mise disposition du public de messages d information portant sur les r alisations et la gestion du conseil municipal doit tre regard e quelle que soit la forme qu elle rev t comme la diffusion d un bulletin d information g n rale Dans son analyse la CAA avait m me pr cis qu un espace doit tre r serv sur le site internet et cet espace ne saurait tre confondu avec celui pr vu dans le magazine au seul motif que ce dernier peut tre consult sur le site internet Cette lecture a t reprise par le TA de Cergy Pontoise plus r cemment En avril 2013 un lu d opposition de la ville de Trilport Seine et Marne vient d ailleurs d obtenir aupr s d
7. activit d images anim es Nous n avons pas encore vu ce jour de site internet int grer l expression de l opposition dans une vid o qui aurait une port e g n raliste Or pr cise Arnaud P lisser c est le fait de mettre en ligne une vid o sur un site g n raliste qui lui conf re la qualit de supports concern s par le droit En outre pour le ministre il ne fait aucun doute qu une t l vision locale est concern e si la commune contr le la cha ne Le juge va dans le m me sens En effet la mutation des supports de communication des collectivit s poussent aujourd hui les communicants d cliner le journal municipal en une sorte de JT p riodique sur le site de la collectivit En effet par exemple la ville de Grigny dans le Rh ne propose sur son site un journal t l vis hebdomadaire depuis 2012 Au regard de quelques missions il est facile de l assimiler un bulletin tel qu entendu par le l gislateur Toutefois aucun espace d expression n est propos l opposition municipale Et ce type de pratiques s est fortement multipli ces derni res ann es Le TA de Lyon a t confront une requ te en ce sens Il a annul le RI de la ville de Lyon car celui ci ne pr voyait pas un droit d expression des lus de l opposition dans le magazine Lyon citoyen TV diffus sur la cha ne TFM Le juge estime que cette mission rel ve de l information municipale et l opposition y a sa place sauf con
8. du droit d expression implique que le bulletin institutionnel porte sur les r alisations et la gestion de la collectivit concern e Cette exigence qui pourrait de prime abord appara tre comme surabondante permet d exclure du champ d application du droit d expression les publications p riodiques pr sentant un caract re purement informatif telles que l annuaire annuel des services de la collectivit En effet ce type de support fait un tat des lieux des services propos s sans en faire une quelconque apologie ou promotion caract re politique Il d finit Un bulletin d information institutionnel peut tre regard comme pr sentant un caract re d information g n rale s il donne des informations diverses portant sur les diff rentes comp tences exerc es par une collectivit Mais nous l avons vu pr c demment le juge a bien inclus de droit un support diffusion partielle dont le contenu avait un caract re d information g n rale En effet ce n est pas parce que le support est angl sur un public cible qu il naborde pas la gestion municipale dans sa globalit Cette d cision de justice para t d autant plus logique Tribunes de l opposition mode d emploi in La Gazette des communes du 26 mai 2003 p 54 Un texte souvent cit en r f rence pour l exhaustivit de son approche Op citp7 JOAN QE 19940 le 11 ao t 2003 et QE 21552 du 25 ao t 2003 Cit par Vincent Lacroix et Jean Baptiste Ollier in Maj
9. e la commune d Asni res sur Seine a t enjointe d ins rer un espace d expression dans les num ros para tre d Asni res Seniors une publication diffus e de mani re parcellaire Cette commune n en tait malheureusement pas sa premi re affaire sur la question En effet le maire avait d j t condamn en 2010 par le TA de Versailles parce qu il n avait pas ouvert l expression de son opposition son compte rendu de mandat en mars 2009 Enfin une lettre du maire peut aussi tre qualifi e de bulletin d information g n rale En effet dans ses consid rants le TA de Versailles avait m me affirm que dans ces conditions les lus d opposition doivent disposer d une tribune dans cette publication alors m me qu un seul num ro serait paru ce jour sans que la commune puisse utilement faire valoir qu un espace est d j r serv l expression des conseillers ne faisant pas partie de la majorit dans le journal Le TA a donc rejet le refus du maire de publier et fait injonction de publier dans le num ro suivant de La lettre du maire Les achats d espace et publi reportages galement concern s Un dernier aspect est voqu par les parlementaires le cas des communes qui ach tent r guli rement une page dans un quotidien d information Le ministre explique que le droit reste applicable dans le cas des publications g r es par un tiers R cemment le S nateur Jean Louis Mas
10. e affaire le TA de Versailles avait pr cis qu chaque support correspondait son expression Une remarque vient toutefois l esprit Alors que le juge avait estim qu un bilan d activit publi par un conseil g n ral n avait pas int grer un espace d expression de l opposition car il n tait pas destin l ensemble des administr s en quoi un site internet diff re t il sur son mode de diffusion On pourrait effectivement estimer qu un magazine municipal diffus dans tous les foyers par portage est d une certaine mani re impos Alors que la d marche de s informer sur internet est un choix plus personnel qui ne s impose pas l administr Le Conseil d Etat op re une subtile distinction entre la communication par voie d internet et les autres moyens de communication audiovisuelle t l vision ou radio explique Fabien Serr conseiller juridique la R gion PACA Cette diff rence de r gime semble reposer sur la libert d information des lecteurs La publicit audiovisuelle classique s impose en principe aux lecteurs de mani re racoleuse alors qu un site internet demeure dans une certaine confidentialit qu il appartient aux lecteurs de rompre ou pas Toutefois le d veloppement technologique pose question Comme celle tr s int ressante de la S natrice Catherine Tasca en 2011 propos des d bats au sein des conseils municipaux connaissant l utilisation r currente d outils technologiqu
11. es vid os diaporamas Or ces derniers ne sont pas pris en compte par les articles L 2121 1 et suivants du CGCT D s lors les modalit s de leur utilisation par chacun des groupes politiques d finies par le r glement int rieur du conseil municipal et non par la loi soul vent des incertitudes juridiques D une part le respect du droit d expression de l opposition interroge l acc s ces outils informatiques D autre part il convient d assurer une certaine s curit juridique aux majorit s confront es un nombre croissant de recours devant les juridictions administratives Ces outils constituent des vecteurs d terminants dans la pr sentation de l action politique lors des d bats au sein des conseils municipaux La parlementaire demandait au Gouvernement les mesures qu il comptait prendre pour assurer l encadrement juridique de l usage des ces outils La question laiss e sans r ponse depuis est aujourd hui caduque Dommage Par prolongement sur les moyens audiovisuels 4 QE n 128084 du 14 f vrier 2012 r ponse publi e au JOAN le 10 avril 2012 10 CE du 28 novembre 2008 Req n 317874 u In Internet de nouveaux interdits lectoraux La Lettre du cadre territoriale n 378 du 15 avril 2009 pp 42 43 12 QE n 418981 JO S nat du 16 juin 2011 Partiel C Quels supports concern s c Christophe Disic 2013 En effet le contenu d un site internet est fait de textes d images fixes et aussi d o son attr
12. finir un bulletin d information g n rale sur les r alisations et la gestion du conseil municipal Jean Louis P ru avocat la cour explique que le juge consid re qu aux c t s des principes traditionnels d galit et de continuit des services publics ont merg les nouveaux principes de transparence et de responsabilit de l action administrative Ces nouveaux services passent n cessairement par l information des habitants de l action de l administration Le Cabinet Deporcq donne cette d finition d un bulletin toute communication crite et officielle contenant une information succincte Pour ces avocats la notion de bulletin d information g n rale s oppose la notion d information particuli re Pour le gouvernement il faut entendre les moyens de communication utilis s par la collectivit pour faire conna tre p riodiquement les actions engag es par les autorit s responsables de la gestion des affaires communales leurs projets leurs r alisations La notion de p riodicit est centrale La r gularit de diffusion ou de publication semble tre un crit re Ce que confirme le commissaire du gouvernement pr s le TA de Nice en 2008 le terme de bulletin implique d abord qu il s agisse d une publication r guli re ou en tout cas diffus e sur plusieurs num ros m me si sa p riodicit peut tre plus ou moins espac e Arnaud P lissier pr cise l exercice
13. orit Opposition parole contre parole La Lettre du cadre territorial n 383 du 1er juillet 2009 p 39 Partiel C Quels supports concern s c Christophe Disic 2013 que dans le cas contraire il suffit la majorit de segmenter l ensemble de ses supports en fonction des cibles pour ne pas laisser l expression son opposition Le point suivant clairera d ailleurs sur cette strat gie qui serait hasardeuse Arnaud P lissier r sume La jurisprudence a par exemple qualifi de bulletin d information g n rale un bulletin connaissant quatre ou cinq publications par an consacr es un dossier th me comportant le plus souvent un billet du maire exposant les actions accomplies ou futures de la commune dans le domaine abord dans la publication Ici la m thode accumulative des documents dit s par la majorit est point e Pourtant le Conseil d tat avait exclu les publications qui pr sentent de mani re sp cifique une action municipale et le TA d Amiens avait cart les notes techniques pr cise Arnaud P lissier Donc par principe la prudence est de rigueur vue la divergence d interpr tation des juridictions administratives Sur les r alisations et la gestion du conseil municipal Cette partie de l article L 2121 27 1 reprend d j les termes des articles du CGCT relatifs l expression orale des lus lors des s ances du conseil municipal En effet par exemple les v ux mis
14. par les lus sont strictement autoris s d s lors qu ils abordent un int r t local D abord l int r t local Nous l avons vu avec les types de supports concern s il semble ressortir que le caract re g n raliste de ceux ci est pris en compte pour la place de l expression de l opposition Plus avant c est maintenant le contenu des tribunes et leur tonalit qui interroge les modalit s d application par les quipes en place Pour le juge ces espaces ne doivent traiter de questions que d int r t local en rapport avec les comp tences de la collectivit Le ministre pr cise un bulletin qui rend compte des d bats et des d lib rations du conseil municipal en reproduisant les principales interventions de ses membres qu ils appartiennent la majorit ou la minorit n est pas de m me nature qu un bulletin d informations g n rales au sens des dispositions de l article L 2121 27 1 Donc le contenu du bulletin doit rester local dans le traitement de l information et doit se situer au del de la simple reprise des d lib rations de l assembl e pour avoir un caract re qui le soumet la loi Enfin comme le rappelle le TA de Versailles dans une autre d cision il suffit que le bulletin n aborde les projets et la gestion qu travers un article de la revue pour qu il entre dans le cadre de la loi Ainsi il est pr f rable d viter d agr menter un programme culturel d un ditorial faisant l apologie de la
15. sid rer que ce magazine soit une publicit Lyon citoyen TV est en fait un prolongement audiovisuel du journal imprim par la ville A ce jour Lyon citoyen TV ne fait plus partie de la grille des programmes de TLM Les suppl ments au magazine bilan de mandat et autres lettres du maire doivent laisser un espace Concernant les autres supports papiers mis par les collectivit s Seuls les supports consistant en un simple recueil d informations ponctuelles ou un simple relais de la vie associative locale sont exempt s note le juge S nateurs et d put s ont puis sur le terrain de nombreux cas de figure En effet quid des publications plus ou moins r guli res telles les suppl ments g n ralistes les num ros sp ciaux du magazine les bilans de mandats les lettres du maire le cas d une feuille s par e imprim e dans une moindre qualit jet e dans le magazine pour diffuser la parole de l opposition Par exemple la Ville de Bayonne a adopt le 19 d cembre 2008 un r glement int rieur qui stipule La p riodicit de la parution de l expression des oppositions est li e celle du magazine dans sa configuration habituelle non compris les num ros hors s rie Pourtant le droit s applique qu il s agisse d un bulletin principal ou d un bulletin exceptionnel comme une lettre du maire ou un bilan de mandat JO AN 25 08 03 QE 21552 JO S nat 06 12 07 QE 01710 TA de Lyon du 15 f vrier 2
16. son avait pos nouveau la question en ces termes Certaines municipalit s ach tent des espaces publicitaires dans les journaux locaux et y ins rent des publi informations financ es par des fonds publics en vue de faire la promotion de leurs r alisations et de leur gestion Cette pratique devient discutable lorsqu elle est effectu e sans que les lus n appartenant pas la majorit puissent disposer d un espace leur permettant de s exprimer conform ment la loi La r ponse reste ce jour en attente Donc tout hormis les affiches tracts plaquettes invitations Il est clair que les affiches les tracts les plaquettes les cartons d invitation les JO S nat QE 25849 du 13 mars 2007 CAA de Versailles du 12 juillet 2006 TA Cergy Pontoise Commune d Asni res sur Seine n 1005394 12 octobre 2011 TA de Versailles Commune d Asni res sur Seine mai 2010 TA Versailles du 15 mai 2004 Commune de Longjumeau JO S nat 13 10 05 QE 18192 et JO AN QE 11 10 05 rest e sans r ponse QE n 03993 JOS nat du 17 janvier 2013 Partiel C Quels supports concern s c Christophe Disic 2013 programmes d v nements sans ditorial politique ne constituent pas des bulletins au sens de la loi et pr cis par la jurisprudence Il p se donc dor navant peu d ambiguit sur l expression sous quelque forme que ce soit un bulletin d information g n rale L interrogation devient la suivante comment d
17. u TA son expression sur le site internet de la ville Les sites internet de plein droit Dans la mesure o la jurisprudence issue du droit de la presse et au regard de la Loi pour la confiance dans l conomie num rique de 2004 qui incorpore le web la famille des publications il en est d coul e naturellement une extension au site internet de la collectivit En outre le rapport D rosier de 2001 pr parait la loi ainsi s applique quelque soit le support d information et inclut donc les bulletins d information mis en ligne sur le r seau internet Enfin le juge estime qu internet n est pas un mode de diffusion diff rent des autres supports de communication des collectivit s Cette distinction cart e le ministre r affirme d ailleurs r guli rement que que le mot publication s tend au site internet Une subtilit est cependant soulev e par le d put G rard Charasse un maire satisfait il la loi s il met simplement en ligne le magazine municipal et de fait la page d expression de l opposition Allant plus loin il demande si un r glement int rieur sans vocation des modalit s de l expression de l opposition sur la toile sera jug ill gal La r ponse du ministre est nuanc e La place doit tre r serv e dans chacun des organes d information g n rale de la commune CE 28 janvier 2004 Commune de Pertuis n 256544 CAA Versailles 17 avril 2009 req 06VE00222 w Nous conseillons la
18. uels supports concern s c Christophe Disic 2013 Le Conseil d tat pr cise que l information ne doit tre qu une description principalement technique des r alisations et des projets d pourvue de toute pol mique lectorale un outil informatif et consacr des projets manifestations ou v nements int ressant la vie locale des informations caract re g n ral sur la vie de la ville et de ses habitants sans l ment de pol mique Nous le verrons dans la partie Il le Conseil d tat confirme son analyse quelques ann es plus tard pour enfin exprimer compl tement l inverse en 2012 az CE du 6 f vrier 2002 req n 236264 n CE du 29 juillet 2002 req n 239844 44 CE du 29 juillet 2002 req n 240103 Partiel C Quels supports concern s c Christophe Disic 2013
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