Les arbres, mémoire durable de la pollution atmosphérique
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1. deuxi me voie concerne des particules solides dont tout porte croire aujourd hui qu elles sont solidement int gr es dans l ensemble sub rien Elles pourraient se fixer lors du passage de structures primaires aux formations secondaires de la tige ou encore lors de la fissuration de la surface r sultant de l accroissement en diam tre des tiges Ces tapes pourraient se produire des instants pr cis de la vie des arbres et pourraient ainsi conduire une datation de la pollution atmosph rique JIQA 2008 7 8 f vrier 20082. Les arbres m moire durable de la pollution atmosph rique l mentaire Mode d emploi M CATINON S AYRAULT J ASTA M TISSUT et P RAVANEL Michael Catinon e uif grenoble fr Laboratoire LECA UMR 5553 Equipe Perturbations Environnementales et X nobiotiques Univ J Fourier Grenoble France 2 Laboratoire des Sciences du Climat et de l Environnement CEA CNRS UVSQ Gif sur Yvette France L association de polluants l mentaires des troncs d arbres a t bien souvent constat e missions de mines d industries Cependant on ne conna t pas de relation quantitative fiable et d montr e entre pollution atmosph rique et contamination des troncs C est pourquoi nous avons engag une analyse des processus physico chimiques et biologiques impliqu s dans l accumulation des l ments atmosph riques dans les diff rents niveaux du tronc d un arbre le fr ne Nous avons d montr que la composition l mentaire du m lange d pos sur les troncs et leur contenu interne se distinguait par des diff rences importantes Le contenu de surface est un m lange complexe d argile de mica de feldspath de mati re organique morte et de mati re organique vivante Il s agit donc d un v ritable cosyst me avec des capacit s d adsorption notoires argile et mati re organique ayant une charge n gative et des capacit s d assimilation biologique des ions L int rieur des tiges et troncs des arbre
3. s est constitu de plusieurs types de tissus vivants ou morts assurant des fonctions physiologiques parfaitement diff rentes et que nous avons s par s par une m thode originale et analys s par ICP MS Inductively Coupled Plasma Mass Spectrometry avec une tr s grande pr cision Les r sultats obtenus ont t confirm s par une analyse PIXE Proton Induced X ray Emission permettant d obtenir des images de r partition des l ments sur des coupes microscopiques chelle de quelques microns Nous avons galement acc d des chelles encore plus fines par Microscopie Electronique Balayage MEB coupl e une identification des l ments On constate toujours une accumulation tr s forte d un certain nombre d l ments comme Fe Cu Zn Pb au niveau de la couche externe de l corce correspondant au suber ou li ge et des concentrations qui d passent celles qui dans les tissus internes et pour les oligo l ments Fe Zn Cu repr sentent les concentrations physiologiques normales des cellules vivantes Le suber tissu constitu de cellules mortes semble ainsi repr senter une m moire caract ristique de la pollution atmosph rique laquelle le v g tal a t expos sur le long terme Actuellement deux voies de p n tration nous semblent coexister la premi re voie est celle d une p n tration physiologique supposant le franchissement des membranes biologiques par des ions l tat dispers Une
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