La redevance incitative, facteurs de réussite, risques d`échec : l
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1. chets L habitat collectif du fait de la mutualisation des co ts Les fausses limites le d tournement des d chets dans la nature la solidarit cf plus haut 15 De Besan on la Communaut d Agglom ration du Grand Besan on Ce syst me a t historiquement mis en place Besan on Le transfert de la comp tence la Communaut d Agglom ration du Grand Besan on CAGB n a pas permis pour l instant de l tendre au del En effet les d bats de la CAGB li s au transfert ont t accapar s par la r flexion sur l opportunit du transfert et sur l abandon de la taxe pour un certain nombre de communes C est donc pour l instant une REOM bin me qui est appliqu e sur le territoire des communes autres que Besan on avec une part fixe par m nage correspondant la collecte et une part variable par habitant li e au traitement N anmoins la CAGB a adopt la REOM au volume pour les non m nages sur l ensemble de son territoire La coexistence de ces deux syst mes alimente d j de nouveaux d bats au sein de la CAGB mais on ne peut pr juger cette heure des volutions venir Entre ceux qui regrettent la taxe et ceux qui pr nent la pes e embarqu e il faut trouver le chemin 16 Conclusion La redevance incitative au volume se r v le un outil performant pour r pondre aux enjeux concernant la gestion des d chets savoir le tri et la pr vention Ce mode de financement suscite de2. gie structures op rationnelles personnels mat riels amortissement consommables y compris pour le transport et le transfert Prestataires co t de la prestation personnel de contr le Charges de traitement Contribution au syndicat de traitement incin ration tri d ch teries compostage individuel 9 b R partition des charges Une des conditions de r ussite de la facturation au volume reposait sur la capacit proposer une gamme de bacs assez large Ainsi le service proposa initialement des bacs de sept tailles quatre deux roues 140 180 240 et 340 litres et trois quatre roues de 500 750 et 1100 litres auxquels fut ajout en 2000 le bac de 60 L Charges de structure partir de l exercice 2000 L assiette retenue ne comprend QUE les bacs gris d chets incin rables La r partition est homog ne quelque soit la taille du bac mutualisation Charges de collecte L assiette retenue ne comprend QUE les bacs gris d chets incin rables Une pond ration relativement pr cise a t d termin e sur la base des temps mesur s de basculement des bacs basculement j x f Coefficient i Dur e totale Dur e par bac simultan de pond rateur Deux roues 2 bacs 1 minute 0 5 minute 1 Quatre roues 1 bacs 1 minute 1 minute 2 Quatre roues 2 bacs 1 5 minute 1 5 minute 3 Cette pond ration adopt e traduit un co t
3. peut tre remplac par un bac gris factur En outre les ripeurs ainsi que les conseillers du tri veillent ce que les capacit s de pr collecte nombre et volume des bacs soient adapt es la quantit de d chets produite et corrigent la dotation si n cessaire Le syst me comporte donc un certain nombre de garde fous efficaces 13 Les limites de la redevance incitative On doit pourtant relever deux limites ce syst me Si d un coup de baguette magique tous les habitants se mettaient trier parfaitement le montant de la facture resterait inchang pour chacun d eux alors que le volume de d chets incin rables aurait consid rablement diminu en effet la d pense globale resterait la m me pour la collectivit La facture individuelle ne varierait donc pas et ceci en raison du transfert du co t suppl mentaire de gestion des d chets recyclables sur les bacs incin rables La seconde limite est li e au fait que la pr vention des d chets d pend pour beaucoup d agents ext rieurs notamment les producteurs et les distributeurs 14 Ce qui limite le caract re incitatif Les vraies limites Des frais fixes trop lev s Une gamme de bacs insuffisante Une part traitement relativement faible pour les bacs de petite capacit Les limites du dispositif de compteur d chets pr cision justesse fid lit fiabilit du comptage au regard de la production r elle de d
4. au bac de la collecte progressif allant de 1 3 Cependant leffet de cette pond ration s amenuise si on la rapproche des volumes des conteneurs Ainsi si un bac de 1100 litres prend trois fois plus de temps manipuler qu un bac de 140 litres le fait qu il contienne pr s de huit fois plus de d chets ramenait le co t au litre dans un rapport de 2 6 1 en faveur des grands bacs Volume unitaire coefficient de Coefficient co t Rapport Coefficient L volume de collecte co t volume co t au litre 140 1 1 gt 1 2 6 1100 7 9 3 gt 0 38 1 Cette pond ration adopt e traduit un co t au litre de la collecte d gressif allant de 2 6 1 et depuis l introduction du bac de 60 L en 2000 de 6 1 1 Remarque Alignement sur cette cl des haut le pied de collecte circuit transport et transferts de la collecte en apport volontaire du service complet Charges de traitement L assiette retenue ne comprend QUE les bacs gris d chets incin rables Ces charges tant strictement proportionnelles la quantit de d chets trait e la pond ration retenue est strictement celle du volume des conteneurs 140 L 1100 L soit de 1 7 9 puis depuis l introduction du bac de 60 L en 2000 60 L 1100 L soit de 1 18 3 10 Les suites et les enseignements tir s Malgr tout il ny a pas eu de bouleversements aux lections de 2001 et les craint
5. exprimaient au sein de la Municipalit Les opposants r ticents la redevance avan aient deux types d arguments gt le premier tait li la volont de maintenir une forme de solidarit avec l habitat social qui existait au travers de la taxe cet argument apparaissait pourtant en totale contradiction avec la notion de responsabilisation qui impose que comme pour l eau l lectricit le gaz ou le fioul chacun paie en fonction de sa consommation gt le second tait li la secousse tarifaire que cette modification allait entra ner deux ans des lections 5 Pr server l habitat social Nombre d lus s inqui taient des ventuels surco ts que les habitants occupants des logements sociaux allaient devoir assumer II fallait donc pr server ces habitants La r ponse fut trouv e du fait que la collecte en habitat vertical n cessitait moins de temps d intervention et s av rait donc moins co teuse au litre que la collecte des bacs deux roues en habitat pavillonnaire L r sidait la r ponse ceux qui souhaitaient conserver la taxe au motif de sa p r quation sociale tout en installant une logique de responsabilit gt Le passage la redevance au volume est d cid unanimit pour le 1 janvier 1999 soit deux ans avant les lections 6 Pr parer l volution et pr venir la secousse Une campagne de communication compl te et intense D s 1994 des dossiers d information
6. sont publi s dans le bulletin municipal 1994 1996 En 1998 d marre une campagne de communication globale Besan on se construit un avenir propre qui expose aux bisontins l ensemble de la probl matique limination des d chets et des choix op r s par la collectivit Mai et D cembre 1998 des dossiers complets sont publi s dans les bulletins municipaux et sont repris dans la presse locale Novembre 1998 une lettre tous les titulaires de contrats de location de bac annonce le changement du mode de financement et explique la redevance Mars 1999 une lettre du maire tous les habitants r sume les motivations du choix de la redevance et les cons quences pour les usagers Avril 1999 le bulletin interne du personnel municipal expose le plan d ensemble pour am liorer la collecte et le traitement Avril 1999 un fascicule de 12 pages accompagn d une lettre sign e du maire et de l adjoint est distribu e chaque foyer sous enveloppe logotis e Mai 1999 une lettre d explications mode d emploi accompagne la premi re facture de redevance Sans compter de nombreuses r unions publiques organis es dans les quartiers l attention des habitants et des conseils de quartier ainsi qu aupr s des organismes logeurs et gestionnaires immobiliers 7 Les premi res r actions de la population N anmoins cette campagne n a pas permis d viter onde de choc li e l missio
7. La redevance incitative facteurs de r ussite risques d chec l exp rience de Besan on Eric ALAUZET Vice Pr sident en charge de la gestion des d chets Sylvain JOLESSE Directeur adjoint du D partement Gestion des D chets T l 03 81 41 55 75 Sylvain jolesse wanadoo fr Communaut d Agglom ration du Grand Besan on 4 rue Gabriel Plan on 25043 Besan on 1 Moderniser la gestion des d chets Les ann es 90 ont vu l apparition d un certain nombre de prescriptions environnementales qui ont conduit des investissements importants en mati re de gestion des d chets notamment dans le but de limiter les pollutions et le gaspillage de mati res et d nergie Au cours de ces ann es galement ont merg galement la notion de responsabilit largie du producteur et le principe pollueur payeur Enfin cest la fin de cette p riode qu a t promulgu e la loi sur la simplification et le renforcement de la coop ration intercommunale qui a conduit la Ville de Besan on au transfert de la comp tence traitement et de l UIOM un syndicat intercommunal C est dans ce contexte illustr par deux questions locales particuli rement aigu s que la Ville de Besan on a t amen e s interroger fortement sur le mode de financement de l limination des d chets produits sur son territoire 1 a Modernisation de lusine d incin ration A la fin des ann es 90 se profilait une tr s co
8. arition de la fr quence tri hebdomadaire C3 dont le co t et donc les tarifs taient les plus lev s g n ralisation de la fr quence C2 r alis e fin 2003 au fur et mesure de l extension de la collecte s lective Modifier le mode de calcul de la Redevance introduction d une part fixe avec ajustement de la part collecte et de la part proportionnelle traitement r alis pour le tarif 2001 R gler le probl me de r percussion aux locataires de la part mise disposition des conteneurs prendre en compte les dispositions r glementaires mise en vidence du co t de la mise disposition des conteneurs non r percutable aux locataires r alis pour le tarif 2001 R pondre aux demandes de d gr vement ou d exon ration de redevance d velopper et augmenter l effort de communication et de p dagogie aupr s des usagers afin d en expliquer l impossibilit uvrer par ailleurs pour instituer un fond d aide sociale Proposer une solution pour l habitat individuel d s juin 1999 mise en uvre des contrats de regroupement qui permet au logement individuel de b n ficier du r gime favorable aux bacs de plus grande capacit possibilit pour plusieurs propri taires d utiliser en commun les m mes bacs dans le cadre d un seul contrat un seul interlocuteur connu du service r partition de la REOM la discr tion des regroup s demande imm diate un
9. d incin ration cet tablissement le mode de financement ne permettait pas d identifier correctement les charges financi res li es et de r aliser ce transfert dans de bonnes conditions En effet il convenait d assurer alors le transfert des charges de modernisation de lusine l EPCI Le financement par la voie de l emprunt le permettait restait garantir la parfaite transparence des emprunts transf r s Le financement par l imp t est alors apparu totalement inadapt la situation 2 En outre des pr occupations mergentes 2 a Evoluer vers la responsabilisation des usagers Pour responsabiliser les usagers la facturation la quantit de d chets semblait devoir s imposer dans son principe Il fallait comme pour l eau le gaz ou l lectricit adopter un syst me de compteur des d chets produits Or la ville de Besan on avait mis en place la conteneurisation g n ralis e ainsi que la collecte enti rement m canis e De plus et pour assurer la fiabilit de ce dispositif la collectivit avait choisi d s l origine de conserver la ma trise du parc de conteneurs elle en tait propri taire et les mettait la disposition des usagers auxquels elle facturait cette mise disposition Disposant de la connaissance et de la ma trise d un parc g n ralis de conteneurs c est tout naturellement que la facturation au volume fut retenue et la responsabilisation de l usager assur e par un
10. e centaine en juillet 1999 330 au 1 janvier 2000 actuellement nombre stabilis 3 des 10 000 contrats Une communication d accompagnement est mise en place Octobre 1999 Bulletin municipal Facture de septembre lettre d accompagnement explicative Autres r clamations auxquelles des r ponses ou des explications ont du tre apport es __ R partition de la REOM au sein d une copropri t discr tion des gestionnaires Contestation des tarifs pour 1999 _ Evolution des provisions de charges demand es par les gestionnaires en habitat collectif Cas des conteneurs devant rester sous les gaines vide ordures GVO en habitat collectif Demandes de retrait de bac d finitif ou temporaire pour chapper la REOM application du R glement Sanitaire D partemental Cas des usagers loign s des voies de circulation des v hicules de collecte et auparavant exon r s de TEOM pas d exon ration possible pour la redevance Cas d habitants des communes limitrophes collect s par le service de Besan on r glement au cas par cas en collaboration avec les communes concern es 9 Construction initiale du tarif 9 a Individualisation des charges du service Charges de structure partir de l exercice 2000 Direction structures s dentaires Locaux fluides et nergie Communication Gestion du parc de conteneurs amortissement maintenance mouvements Charges de collecte R
11. e facturation au volume du bac 2 b Assurer la transparence Par ailleurs le principe des vases communicants entre le budget principal et le budget annexe d chets suscitait alors un certain nombre de tensions tant au sein de la Ville qu avec les associations de consommateurs II fallait donc gagner en transparence et en rigueur 14 TFNB taxe sur le foncier non b ti TFB taxe sur le foncier b ti 3 Vers un budget annexe et une facturation au volume du bac Ainsi l individualisation d un budget annexe est rapidement apparue comme la solution pour assurer plus de transparence vis vis des usagers ainsi que vis vis de EPCI de traitement qui en reprendrait la gestion l issue des travaux En 1999 furent d cid s l abandon du financement des d chets par l imp t au profit de la Redevance pour l Enl vement des Ordures M nag res R E OM dite redevance g n rale avec pour corollaire la mise en uvre d un budget annexe d chets La cr ation d un Service Public Industriel et Commercial SPIC d limination des d chets SPED a engendr un nouveau mode de relation avec l usager Passant d un service public administratif SPA un service public industriel et commercial SPIC les relations avec les administr s contribuables devaient forc ment voluer en des relations avec des usagers clients 4 Des r ticences des inqui tudes et des appr hensions Cependant des h sitations s
12. es voqu es quelques mois auparavant n ont pas t confirm es pace que le syst me tait au fond bien expliqu et peu peu compris de tous Toutefois pour que cette acceptation intervienne il convient de faire preuve de p dagogie de patience et de pers v rance ainsi que d viter certains cueils Ainsi avant le lancement il faut bien se pr parer pr parer les lus et les responsables pr parer les personnels au contact du public pr parer l accueil du public accueil physique accueil t l phonique accueil du courrier pr parer sous les plus divers angles de vue les arguments et les motivations du choix les explications du nouveau dispositif ses qualit s et ses avantages pr parer galement les r ponses aux remarques sur les d fauts et les limites du dispositif pr parer les contre arguments aux all gations les plus fallacieuses Apr s le lancement il faut s accrocher ne pas se laisser d stabiliser ou fl chir rester convaincu que c est le bon choix tre vigilant faire tr s r guli rement le point avec les agents en relation avec le public pour recueillir le retour du terrain les informations les questions les observations les remarques et les opinions formul es par les usagers enrichir les arguments de tous par l exp rience le v cu de chacun ne pas h siter adapter le dispositif regroupements sans que ces adaptations puissent condu
13. ire le remettre en cause respecter le principe d quit et on atteint alors le seuil de temps au del duquel les avantages se font sentir et prennent le dessus les usagers assimilent le dispositif le comprennent Les difficult s disparaissent la Taxe tant peu peu oubli e Besan on 4 ans apr s la mise en oeuvre de la redevance d enl vement des ordures m nag res 1er janvier 1999 il n y avait plus de critiques l gard du dispositif La R E O M au volume semble entr e dans les m urs Il n y a plus de remise en cause de son principe Il semble m me qu il soit d sormais admis comme parfaitement normal et que la population se soit appropri e la redevance Tous les 4 mois dans les semaines qui suivent chaque mission de facturation les 10 000 factures ne g n rent qu une centaine de lettres seulement et les rares courriers qui sollicitent des explications n ont rien voir ni par leur nombre ni par leur contenu avec le raz de mar e de 1999 Cependant on observe toujours a et l une m connaissance du principe de la redevance et du budget annexe d une part les usagers clients n ont pas pr sent l esprit que la REOM qu ils acquittent paie la totalit du service et seulement ce service et d autre part ils ne per oivent pas que tout ce qu ils sugg rent comme suppl ments de service aura forc ment une r percussion sur leur facture Quant on leur rappelle ces faits leurs
14. n de la premi re facturation 10 000 factures en mai 1999 La premi re facture de redevance a suscit des r actions assez vives de la population notamment pour l habitat individuel pour lequel la REOM a progress dans des proportions parfois importantes jusqu 50 voire 100 Quotidiennement et pendant plusieurs mois plusieurs caisses de courrier d innombrables appels t l phoniques et nombre de visites aupr s de l accueil queue de plusieurs dizaines de m tres traduisaient le niveau de m contentement d insatisfaction et d incompr hension des usagers Largement relay e par la presse locale cette situation a rapidement cr un climat d l t re de tension confinant l preuve de force qu il fallait d samorcer 8 Les premiers ajustements L analyse du contenu tant des r clamations re ues par courrier que des changes t l phoniques a permis de d gager une synth se des causes de ce m contentement et des attentes de la population Mesures correctives imm diates Adapter la gamme des bacs propos s d s janvier 2000 introduction d un petit bac 60 L adapt aux foyers de 1 ou 2 personnes demande imm diate 426 bacs plac s au 1 juillet 2000 444 au 1 d cembre environ 500 actuellement NB attention toutefois l interf rence avec le d veloppement de la collecte s lective qui perturbe ces chiffres Adapter la fr quence de collecte acc l ration de la disp
15. ns quents et ind niables La relation avec l usager client est aujourd hui formalis e au travers dun contrat d abonnement contrat d adh sion au Service Public d Elimination des D chets S P E D d un R glement du Service Public d Elimination des D chets qui en constitue les conditions g n rales engagements r ciproques du S P E D et des usagers clients 12 Incitation le principe pollueur payeur Il faut analyser dans le d tail le mode de facturation pour bien comprendre en quoi le dispositif est r ellement incitatif au tri et se r v le aujourd hui tre galement un excellent outil pour r duire la production de d chets En effet l instauration de la redevance a t assortie du choix de la non facturation des bacs jaunes d chets recyclables Ainsi la Redevance n est assise sur le volume que des seuls bacs gris contenant les OM r siduelles incin rables Le co t des bacs jaunes est mutualis sur l ensemble des bacs gris Ainsi l usager est incit d poser les d chets recyclables dans le bac jaune Ce dispositif contient videmment un pi ge dans la mesure o il peut conduire un certain nombre d usagers peu scrupuleux se d barrasser de leurs d chets dans la poubelle jaune C est l qu interviennent les 10 conseillers du tri pour le contr le de la qualit des d chets d pos s dans le bac jaune En cas de mauvais geste de tri le bac jaune non factur
16. s d bats nouveaux et une prise de conscience des populations ainsi qu une volution vers la responsabilisation individuelle et collective l co citoyennet De ce point de vue il anoblit la t che des lus et des services en charge de ce secteur Si des pr cautions doivent tre prises et des cueils vit s pour en assurer la r ussite la logique du syst me s impose naturellement toutes et tous M me si l incitation financi re ne montre pas dans la pratique une performance peut tre aussi lev e que celle de la pes e embarqu e elle constitue dans l esprit une excellente stimulation des populations qui comprennent tous les jours un peu plus l int r t de bien trier et de r duire la quantit de d chets
17. suggestions sont beaucoup moins enthousiastes car le prix de l limination des d chets OM continue d tre per u comme trop lev 11 Aujourd hui la relation l usager client Ainsi les courriers et propos remettant en cause le principe de la redevance se sont peu peu teints courant 2002 et ont quasiment disparu depuis 2003 L individualisation des d penses avec le budget annexe SPIC comme la facturation au volume sont parfaitement comprises et admises m me si le montant des factures reste souvent critiqu L usager a parfaitement compris que le montant de sa redevance d pendait de la quantit de d chets produits et de son geste de tri L usager a parfaitement compris que mieux il triait et moins il produisait de d chets plus sa facture s all geait A contrario tout nouveau d veloppement peut tre frein par celles et ceux qui mettent en avant les effets sur le co t du service des volutions envisag es Aujourd hui la relation avec l usager est d une grande simplicit et d une parfaite limpidit Le niveau et la r gularit du service se sont lev s la relation commerciale avec les usagers est de qualit et l accompagnement des ma tres d ouvrage et des ma tres d uvre se d veloppe Confront l adversit aux r clamations de tr s nombreuses et diverses remarques et situations particuli res le service a acquis une connaissance une exp rience et un savoir faire co
18. teuse mise aux normes environnementales de lusine d incin ration arr t des deux plus anciennes des trois lignes existantes 2x3 T h mise au norme de la ligne 3 4 T h construction d une nouvelle ligne 7 T h pour maintenir la capacit d incin ration La d pense pr visionnelle de modernisation et de mise aux normes de l usine d incin ration tait cons quente 140 MF La ressource financi re du service l poque la taxe et la redevance sp ciale ne pouvait en l tat faire face Il aurait fallu faire appel au budget principal c est dire l imp t TF TH et surtout TPE Un rel vement de 9 devait tre envisag imm diatement avec une r partition quilibr e entre TFNB TFBL TH 59 et TP 41 13 TF taxe fonci re TH taxe d habitation TP taxe professionnelle Dans cette hypoth se les assujettis la TP qui ne repr sentent que 5 des contribuables auraient support 41 du co t de la gestion des d chets alors m me que les entreprises contributrices la TP ne peuvent pas ou gu re b n ficier du service public d limination des d chets puisque une grande partie des d chets qu elles produisent n est pas assimilable des d chets m nagers 1 b D veloppement de l intercommunalit Simultan ment tait cr l EPCI en charge du traitement des d chets d ch teries tri et incin ration Il en r sultait court ou moyen terme le transfert de l usine
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