« Homeland » : l`Etat pris en défaut
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1. entre Int rieur et D fense et c tait important pour voir pourquoi l arm e restait devant certains b timents alors que le niveau de menace glo bale tait pass 2 Quelle est la suite de votre ac tion Le premier objectif tait de contester la l galit de la pr sence de l arm e en rue Nous sommes devant le Conseil d tat mais un peu dans une zone de non droit il faut justifier d un int r t per sonnel ce qui est probl matique pour une association des droits de l homme Il faut prouver un pr judice m Propos recueillis par A L Elle avait perdu l instinct maternel pour son b b ASSISES DE LI GE Deuxi me journ e du proc s de Jacqueline Romarin avec le t moignage du grand p re E n une seule question pos e au grand p re des enfants de Jacqueline Romarin l avocate g n rale Pascale Schils a balay ce mardi l argument principal de accus e Elle tait d bord e ils taient tr s turbulents comme hyperactifs avait elle expliqu ce lundi Elle tait selon elle tel lement surmen e bout qu elle avait cru qu liminer Emmanuel pour lequel elle avait perdu l instinct maternel lui permet trait de retrouver la s r nit Apr s que leur fr re cadet fut mort de faim agonisant en plu sieurs mois comme leur m re l avait imagin pour qu il dis paraisse sans devoir user de vio lence les trois autres gamins n s en 1999 2001 et 20052. 15 24 ans La cour d assises de Bruxelles a condamn mardi apr s midi les cinq auteurs d un braquage mortel des peines de quinze dix neuf vingt vingt deux et vingt quatre ans de prison Les condamn s cinq hommes de nationalit roumaine venus sp cialement Bruxelles pour ce braquage avaient commis un vol dans une bijouterie de la rue du Midi Bruxelles le 24 juillet 2010 Le bijoutier Dominique Legros g de 60 ans tait d c d la suite des violences graves subies lors de ce vol La cour a condamn Dan Dragos une peine de vingt quatre ans de prison Gheorghe Rezmerita une peine de vingt deux ans de prison Gheorghita Lipovanu une peine de vingt ans de pri son Nicolae Samoila une peine de dix neuf ans de pri son et enfin Florin Manolache une peine de quinze ans de prison b tratifs Pour obtenir les m mes docu ments l avocat Buelens s tait aussi adress Organe pour la coordination de l analyse de la menace Ocam Celui ci avait r pondu que compte tenu du caract re particulier de lOcam son modus operandi est par d finition secret La di vulgation d informations conte nues dans sa documentation pourrait r v ler des m thodes de travail et des enqu tes judi ciaires en cours mettre en p ril les relations avec les services d appui et ses correspondants trangers et constituer un danger pour l int grit des sources hu maines de ces services voire
3. commun a t elle expliqu De la m me mani re qu elle justi fiait la veille le fait d avoir laiss l abandon la tombe de son b b m LAURENCE WAUTERS v DE E
4. ont t confi s leur grand p re pa ternel et son pouse Mardi apr s midi Pascale Schils a de mand cet homme de 67 ans comment il s en sortait avec ces jeunes adolescents La tendresse s est alors invit e pour la pre mi re fois au proc s a va tr s bien ce sont des chouettes ga mins sportifs avec dans les 80 l cole Puis de citer avec moult d tails comme s il ne se rendait pas compte qu on s loi gnait du sujet les r sultats de l ain au saut en hauteur du deuxi me au sprint et du troi si me dans les courses en quipe Vous tes fier d eux on di rait a conclu l avocate g n rale Oh oui je suis fier Quand ils sont arriv s la mai son tout sales ils avaient un re tard de langage on aurait dit des petits Mowgli Son pouse d ajouter Chaque fois que je passais chez eux quand ils taient petits ils taient seuls pendant que leur m re buvait au caf L tat de la maison familiale tait pouvantable ainsi qu en ont t moign les images proje t es ce mardi Mais ce qui ma encore plus impressionn c tait l odeur a confi un urgentiste Jacqueline Romarin 44 ans est poursuivie pour l assassinat de son fils en avril 2008 ur intervenu lors du d c s d Emma nuel L odeur et cette image de b b la peau d une p leur dia phane cach sous une couver ture crasseuse sur un vieux di van
5. Le Soir Mercredi 23 septembre 2015 10 LASOCI T Homeland l Etat pris en d faut S CURIT Tous les documents sont a priori publics rappelle la commission Cada gt Les documents qui fondent la pr sence de militaires dans la rue doivent tre publics gt La Commission d acc s aux documents tance f d ral et villes la mare qu a lanc partir de ce printemps l avocat anversois Jan Buelens Progress Lawyers Network et la Coordi nation nationale d action pour la paix et la d mocratie CNAPD sur quels documents et d cisions le Premier ministre le ministre de l Int rieur le ministre de la D fense l Ocam et notamment les bourgmestres de Bruxelles Anvers Li ge Huy et Verviers se sont ils bas s pour justifier la pr sence actuelle des forces ar m es dans les rues des diff rentes communes du Royaume Presque aucun des cabinets et bourgmestres n a pu fournir une r ponse qui satisfasse aux exi gences de la loi du 11 avril 1994 sur la publicit des documents administratifs L avocat Jan Bue lens a d s lors introduit pas moins de neuf recours aupr s de la Commission d acc s aux docu ments administratifs Cada la quelle a rendu autant d avis qui lui donnent presque chaque fois raison et prennent en d faut la quasi totalit des interlocu teurs institutionnels L avocat voit d s lors s ouvrir un boule vard pour des actions en cascade au Conseil d tat Solli
6. Un b b qui pesait a expli qu le m decin l giste Boxho le LES FAITS Mort 21 mois Emmanuel Romarin est mort le 8 avril 2008 apr s un peu plus de 6 mois de privation progressive de nourriture Il avait presque 21 mois et n avait que rarement quitt le parc qui lui servait aussi de lit dans la maison fami liale d Angleur pr s de Li ge La maman alcoolique se disait d bord e et d laiss e par le p re de ses fils Ce mercredi ce sont des membres de l ONE et des services de protection de la jeunesse qui d fileront la barre des t moins poids d un enfant de 4 mois Un petit bout comme tout droit sorti d un camp de concentration dont les muscles avaient fondu m me ceux du psoas les derniers r sister en cas d amaigrisse ment important Emmanuel semble dormir ses menottes sont ferm es Mais ses yeux sont ouverts et la vie a quitt son re gard Libre depuis 2011 Apr s la diffusion des images Jacqueline Romarin dont le vi sage semble imperm able aux motions a demand une sus pension d audience pour rece voir un calmant Libre depuis 2011 elle revoit ses fils un jour par semaine le week end Ils souhaitent garder le contact avec elle a expliqu leur grand p re mais ils ne veulent pas retourner vivre ses c t s Ils disent qu ils s y ennuient qu ils n y ont pas d activit s Je nai pas les moyens et ce n est pas facile avec leur sport et les transports en
7. cit e par l avocat la chan est un fameux pav dans Les documents qui fondent la pr sence des militaires doivent tre rendus publics ou leur r tention doit tre justifi e REN BRENY Buelens Une zone de non droit de concertation est secret pas le r sultat de cette concertation Un deuxi me avis globale ment formul de la m me mani re a galement contredit le secr tariat du ministre de la D fense qui arguait lui aussi d une d cision du Conseil des ministres jug e d rogatoire abusivement juge la Cada la publicit des actes adminis I n existe aucune disposition qui stipule que la loi de 1994 ne s applique pas aux documents de l Ocam capa cellerie du Premier ministre a r pondu qu elle n est pas en pos session des documents deman d s et l a renvoy vers la D fense et l Int rieur C est la seule auto rit administrative laquelle la commission donne vraiment raison Il en va tout autrement du mi nistre de l Int rieur son secr tariat administratif et technique le SAT a cru pouvoir invoquer le fait qu une d cision du Conseil des ministres ne tombe pas sous l application de la loi du 11 avril 1994 La commis sion le contredit les d lib ra tions du gouvernement ne sont secr tes que dans la mesure o sont expos s les points de vue in dividuels exprim s Le processus LESBR VES BRUXELLES Meurtre du bijoutier de
8. nt rien trans mettre m me pas la Cada On a donc une loi sur la transpa rence des documents administra tifs et on doit constater que cela reste une notion th orique au lieu d avoir un r el impact pra tique A Anvers le bourgmestre dit qu il n a rien demand et ren voie vers le f d ral alors qu il a dit un peu partout dans la presse MODE D EMPLOI Publicit des documents L article 32 de la Constitution dans son principe et la loi du 11 avril 1994 dans son d tail organisent le droit pour chaque citoyen d avoir acc s tous les documents administratifs sauf exceptions limitatives En cas de refus ou de mauvaise volon t des autorit s administra tives un recours simple et gratuit est possible devant la Commission d acc s aux docu ments administratifs Cada qui rend ses avis end ans les trente jours L instance admi nistrative concern e doit tenir compte de l avis de la Commis sion sous r serve du respect des d lais l gaux Si c est le cas cette administration ne pourra d roger l avis de la Cada que moyennant motiva tion d taill e Si la proc dure reste dans l impasse l tape suivante est un recours au conseil d Etat section du contentieux administratif que cest lui qui avait fait appel l arm e De Wever fait semblant de ne rien avoir demand Et les minist res La D fense nous a tout de m me transmis le deuxi me protocole de mars NDLR
9. pourraient porter atteinte la s curit de l tat La Cada n ac cepte pas cette argumentation Contrairement ce que l Ocam semble sugg rer il n existe au cune disposition l gale dans la quelle il est explicitement stipul que la loi du 11 avril 1994 ne s applique pas aux documents et informations de l Ocam gt La Cada ne nie pas la n cessit du secret de la classification mais refuse qu on l rige en principe g n ral la jurisprudence du Conseil d Etat estime qu en principe il faut toujours v rifier concr tement si le fait d octroyer l acc s un document adminis tratif particulier porte pr judice ou non la S ret de l tat On ne peut donc pas reprendre des formules de style g n rales pour refuser l acc s un docu ment Bref Int rieur D fense et Ocam se font taper sur les doigts Mais puisque les communes sont comp tentes en mati re d ordre public l avocat et la CNAPD ne se sont pas arr t s l ils ont de mand ces m mes documents Anvers Bruxelles Li ge Ver viers et Huy Bruxelles a bott en touche affirmant que la Ville n avait rien d cid que seul le f d ral est concern Faute d in dices contraires la Cada a accep t l argument Idem pour Anvers o le secr tariat du bourgmestre affirmera qu il s agissait d une d cision purement f d rale bien que le bourgmestre Bart De We ver N VA ait clam haut et fort qu il a
10. vait demand l interven tion de l arm e dans sa ville Ce n tait donc qu une posture Les r ponses des trois villes francophones montrent tout l embarras des bourgmestres Huy n a pas r pondu et se fait re monter les bretelles Verviers explique pourquoi elle a d cid la pr sence de militaires mais la Cada tance le bourgmestre il ne suffit pas de r sumer il faut transmettre les documents Li ge tente elle aussi le grand flou mais il ressort de la lettre du bourgmestre de la Ville de Li ge qu il dispose bien de cer tains documents note la Cada La Ville doit argumenter si elle veut poursuivre sa r tention de documents Sept mois apr s le d but de cette qu te de documents la D fense a finalement livr au CNAPD un seul document le 2 protocole conclu en mars entre Int rieur et D fense Rien d autre Mais c est une premi re br che dans un mur du silence m ALAIN LALLEMAND M Jan Buelens vous avez intro duit ces actions devant la Com mission d acc s aux documents administratifs au nom de la CNAPD Cette avalanche d avis favorables vous aide t elle introduire une action au Conseil d tat Nous avions esp r que suite aux avis du Cada le gouvernement ou les divers interlocuteurs al laient spontan ment nous don ner les documents mais ce n est pas si simple que cela Par exemple dans le cas de Li ge et Verviers ils restent sur leurs po sitions et ne veule
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