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Etude critique des modalités d`apprentissage autonome

1. 6 30 5 29 4 30 37 5 2 3 15 34 9 4 20 5 29 4 124 30 4 L 2 3 S 14 5 54 B 1 1 25 DRASS ES aa E 6 14 i 6 7 5 1 1 25 o 43 20 17 80 92 IL est int ressant de noter que tous les cours pour D butants font une place 1a grammaire aussi limit e soit elle Le fait que 10 20 cours 50 pour Interm diaires et Avanc s et 7 17 41 Sp cialis s ne font aucune place la grammaire n est gu re tonnant tant donn que les auteurs estiment souvent que les apprenants ont un acquis suffisant ce niveru 2 2 3 Le phon tique Une aide sur le plan phon tique semble tr s importante pour l pprenant isol En effet m me dans le cas o un support sonore est fourni il faut apprendre couter et un soutien est n cessaire Il faut toutefois nuancer en fonction de la langue enseign e et de la langue e l apprenant Des explications et des transcriptions d taill es peuvent sembler plus importantes pour un francophone apprenant l anglais que pour un francophone apprenant l espagnol encore cela serait il v rifier Les analystes devaient r pondre aux rubriques l 5 suiv ntes 2 3 Phon tique 2 53 0 inexistante 2 3 1 avec transcription des phon mes IPA ou autre 2 3 2 avec repr sentation de l accentuation et de l intonation 2 3 3 avec repr sentation de l accentuation ou de l int
2. te mate tnt 7 maue a pneus PEO E EEGA EO O O a O So Totaux 3 D 62 19 23 75 p p lt LL 0 SA 3 17 6 27 33 75 8 47 28 35 10 23 2 10 50 3 17 6 6 7 5 t 2 3 2 10 T a a a ne ee oem L 43 20 17 80 Comme on le voit seulement 6 cours 7 5 pr sentent une vari t jug e importante De plus il semble que deux des mat riels not s 3 n aient pas en fait une r elle vari t les analystes ayant commis une erreur d interpr tation Si l on ajoute ces 6 les 28 ayant une vari t suffisante on obtient 34 80 42 5 C est dire que moins de la moiti des cours ont une vari t jug e satisfaisante par les analystes En effet 46 80 57 5 ont O ou 1 points et 19 23 75 ont une vari t jug e nulle 0O points Si l on examine les r sultats par niveaux on observe que ce sont surtout les cours de D butants qui ont une vari t faible ou m diocre 32 43 74 4 ce qui n a rien de surprenant mais il est tout de m me inqui tant de voir que 8 20 40 des cours pcur Interm diaires et Avanc s n obtiennent que O ou 1 points sinsi que 6 17 35 2 des cours de Sp cialit Dans 81 ces cas I A et S on peut penser que la vari t s impose et de gros progr s restent faire On se doit d insister en conclusion ici sur l absence de vari t rencontr e dans de tr s nombreux cas Cette absence se r
3. Chapitre VI TYPOLOGIE 1 Etude par niveau des principaux types de cours de langues en autodidaxie 2 D finition par niveau du profil id al d un cours de langue en autodidaxie R sum Chapitre VII LA SEMI AUTONOMIE l Remarques pr liminaires Degr d autonomie Degr d individualisation Corr lations Typologie R sum SYOTEMES Remarques pr liminaires Le corpus Les r sultats Possibilit s non tudi es dans les grilles R sum l VAUN ANDHE t Chapitre VIII es I D CONCLUSIONS BIBLIOGRAPHIE ANNEXES 1 2 et 3 Page LE 16 17 17 19 26 34 35 35 40 50 66 116 121 154 142 1453 151 153 L92 199 166 167 169 169 174 178 183 186 190 192 192 192 195 208 210 213 222 AVANT PROPOS Cette tude se divise en huit sections qui sont dans l ordre Chapitre I Chapitre II Chapitre III Chapitre IV Chapitre V Chapitre VI Chapitre VII Chapitre VIII Origine et historique du Projet Le corpus La grille et ses mo ifications Analyse des r ponses rubriques e la grille Corr lations Typologie La semi autonomie Les syst mes Elle s accompagne d annexes et d une bibliographie s lective la fin de chaque chapitre un r sum regroupe les points essentiels sous forme de tableau r capitulatif On trouvera ci apr s la liste par pays des experts responsables du Projet la liste des collaborat
4. l entra nement syst matique vise rendre automatique le jeu subtil des formes qui a d abord t saisi au niveau de la con science claire En aucun cas il ne s agit d un simple dressage 7 Ce qui frappe tout d abord la lecture de ces conseils est leur aspect faussement psychologique et somme toute assez na f Les m taphores analogies et proverbes abondent Les vertus morales galement l effort la t nacit la patience Il est vident que leur r le est important pour l apprenant autodidacte mais peut tre y aurait il des moyens moins pu rils de pr senter la n cessit de travailler s rieusement Seul le dernier cours cit 7 semble avoir trouv un ton un peu mieux adapt Cela tant et en partant des renseignements fournis les r sultsts pour les deux constituants du guidage ont t d pouill s ensemble car il a paru int ressant d tudier le 15 poids relatif donn aux instructions et la prise en charge psychologique par les auteurs Les analystes devaient attri buer 0 2 4 ou 6 points pour chaque facteur pr Ro ES CR LE RE Ed ROLE ARR PRE AU FOR APR ARR A Er OL VERS EEE Ep Ve EP ARENA gt O E A R t Irise en ro pr 2o D FD I A S Totaux Dh 3 Dur 1 2 3 E MEME 4 9 3 Totaux 8 18 64 5 2 1 5 1 5 8 Er 2 2 5 4 4 6 13 9 2 10 3 17 6 11 13 75 4 2 11 7 10 12 5 i mr a a 3 a 1 1 25
5. visualisation sch mas tableaux 22 2 2 sans recherche de visualisation 2 2 3 pr sent e dans chaque unit d apprentissage 2 2 2 1 avec recherche de 2 20 3 11 avec recherche de j visualisation 2 2 5 2 sans recherche de visualisation 2 i 3 PT E E f Ea o Comme pour le lexique les analystes devaient donc fournir des renseignements objectifs le jugement subjectif n inter venant pas en principe Certains n ont pu toutefois s emp cher de faire des commentaires sur le fond ex de conception tr s traditionnelle 21 D autres ont comment le poids de cette grammaire 89 Tr s scmmaire tr s limit un peu de grammaire dit le texte 43 ou l absence de moyens de r f rence toutes les 5 unit s aucun moyen de se r f rer aux acquisitions ant rieures 14 D eutres ont t plus descriptifs Dans l 5 me le on il y a toujours des r gles de grammaire evec exrlications en n erlandais 6 pages d explications des termes grammaticaux dans la le on d introduction 69 Comnentaire grammatical tr s analytique reprend l ment par l ment chaque texte monologue ou dialogue 9 8 pages bilan 7 ou ont donn des pr cisions sur la nature des explications La granmaire est trait e lexicalement il n y a pas d explica tions individuelles de structures mais la grammaire pr sent e est n anmoins assez compl te
6. 18 La sranmaire est pr sent e ici comme une s rie de r gles d usage 26 L aspect visuel n a pas fait ici l objet de commentaires IL semble toutefois que les analystes aient eu des appr ciations divergentes sur ce qui constitue une visualisation Comme pour le lexique nous avons d pouill la grammaire par niveaux dans un premier temps 90 jt globale par unit ones et par unit OCR ENS PATATE nn A RA A Totaux 17 To Re oy oe 80 G globale U par unit V avec visualisation 17 cours 21 25 ne donnent aucuns explication grammaticale 29 cours 25 ne donnaient pas de liste lexicale les auteurs sont donc un peu plus sensibilis s aux besoins d explications grammaticales des apprenants Dans la mesure o ils donnent des explications grammaticales seulement 17 63 27 des auteurs fournissent la fois des explications par unit et globalement Le choix des auteurs se porte beaucoup plus vers les expli cations par unit d apprentissage puisque 39 17 soit 56 53 cours 89 donnent des explications par unit alors qu seulement 17 7 soit 24 63 385 donnent des explica tions pr sent es glob2lement ela est confirm si l on consid re les cas o les auteurs ont pr sent leurs explications soit par unit soit globsle ment En effet 7 63 11 pr sentent la grammaire unique m nt de fa on globale alors que 39 63 62 la pr s
7. 2 2 aQs6s 3 15 5 29 44 16 20 1j 2 0 j 2 4 6 4 20 1 5 8 7 8 75 gt 3 2 4 6 2 10 1 5 8 5 6 257 2 AU SAA 43 E 20 a7 i80 Commentaires Dans l ensemble le guidage est insuffisant seulement 11 m thodes 13 75 sont dans la cat gorie 3 10 ou 12 points 36 m thodes 45 sont en cat gorie 2 6 ou 8 points et 33 41 25 en cat gorie 1 0 4 points EEE nt me mt te tes E Les cat gories utilis es 1 2 et 3 ont t d finies au chanitre 3 TPE EGER EME EN RIRE RENE CRE A 74 Si on d taille les r sultats par niveau on constate qu il y a un peu plus de cours de D butants qui sont en cat gorie 3 8 43 18 6 Les auteurs ont donc t relativement plus conscients du besoin de guidage des D butants 15 45 34 8 des cours de D butants sont en cat gorie 1 pas plus de 2 points pour les instructions ce qui semble tout fait insuffisant car un D butant a r ellement besoin d tre guid 9 20 45 des cours pour Interm diaires et Avanc s et 9 17 53 des cours de sp cialit se trouvent dans cette m me cat gorie 1 Ici aussi les apprenants ont beso n de guidage et le fait que 50 des auteurs ne tiennent pas compte de ce besoin montre que beaucoup de progr s rest faire Il a sembl int ressant de mettre en relation les instruc tions et la prise en charge psychologique pour voir si les auteurs donnaient la m me importa
8. Jaract ristiques trac en dents de scie avec _ des points positifs le guidage l adaptation l individualisaticon des points faibles la charge trop l g re par rapport au temps consacr et l autonomie insuffisante dans trois cas sur quatre 4e type Nombre de cours 3 14 3 3 2 8 66 74 L Nombre de courbes identiques O Caract ristiques la grosse faibles est ici le guidage qui devra donc tre compens par un soutien p dagogique fourni dans la partie non autononme du travail les autres facteurs charge adaptation individualisation autonomie tant quilibr s autour de v2leurs moyennes e type 3 Nombre de cours 2 9 5 66 78 i Nombre de courbes identiques O Caract ristiques courbe en deux plateaux degr s 2 et 3 avec rupture marqu e entre le temps la charge et le guidage d une part et l adaptation l individualisation et l autonomie d autre part Ce profil se rapproche de celui du premier type et est donc int res sant Seule la charge l g re dans un cas l en distingue 139 Nombre de cours 2 3 5 59 72 Nombre de courbeg identiques O Caract ristigues ces deux cours ont cinq points communs et ne diff rent que pour l autonomie Par ailleurs le degr l individua lisation est tr s bas et le temps tr s lourd par rapport aux autres caract ristiques Pour conclure ces observations typologiques on ne peut proposer ici une c
9. Sans dout n y trouvez vous pes de s rieuses difficult s Continuez vous tes sur la bonre voie 41 D eutres conseils n ont pas la m me port e g n rale mais bi de s appliquent des moments d finis ou activit s pr cises Vous llez constater que le texte anglais qui suit n est pas particuli rement difficile n allez pas en conclure qu il suffit de l couter d une oreille distraite 23 ATTENTION Nous commen ons ne pas vous donner l interpr tation de certaines situations Elles sont si claires que 72 vous les comprendrez imm diatement VOUS PROGRESSEZ 57 q Encore un effort Ecartez vous r solument du mot mot 23 Si vous tombez sur une expression typique faites en sorte que votre cerveau forme une image illustrant cette expression N oubliez pas qu une image vaut mieux que 10 000 mots pro verbe chinois 38 Attention Dans trois jours nous allons apprendre plusieurs centaines de mots d un coup 14 Notre boule de neige a pris de belles proportions mais il ne s agit pas de la laisser fondre Nous voulons dire qu il faut r viser 41 On trouve enfin des remarques de complicit avec l appre nant sur le contenu enseign ou la mani re d apprendre D orss et d j vous avez pu remarquer que les tags sont en fait des nonc s tronqu s Il vous suffira de projeter sur TO HAVE le savoir que vous avez acquis avec TO BE b
10. droite 5 T CH G A 157 1 2 Les principaux types rencontr s Il faut noter tout d abord qu un petit nombre de cours seulement ont des courbes absolument identiques 7 se d composant en 2 2 3 sur 32 21 9 pour le niveau D FD 2 sur 16 12 5 T A 2 sur 11 18 2 i 9 On remarque que la proportion est relativement plus lev e pour les cours de D butants Faux D butants et Sp cialit qui seraient donc cet gard plus homog nes Comme on le verra cette homo g n it est d ailleurs confirm e par les trac s des courbes et les variations plus faibles l int rieur des types retenus Les groupements en types ont t effectu s partir de points communs entre plusieurs cours pour un certain nombre de facteurs Quatre facteurs sur les six ont t jug s plus significatifs que les autres dans cette perspective le temps la charge le guidage et l adaptation Les cours group s pour un type donn sont donc soit identiques pour ces quatre facteurs soit deux exceptions pr s diff rents d un degr seulement On a tol r des carts b aucoup plus importants pour les co ts et les supports parce que ces param tres sont plus ext rieurs l apprentissage et moins li s la structure interne d s cours Il a t distingu 4 types quelques cas isol s pour le niveau D FD 3 types I A 3 types tt tt Q A l int rieur d un niveau les types ont t class s en f
11. l 2 3 Totaux o a RRP Les cases hachur es repr sentent les cas de corr lation parfaite entre le temps et la charge IL est sans doute raisonnable qu en semi autonomie le temps n cessaire tende tre lev ou du moins moyen puisque la pr sence d un enseignant m me si elle n est qu occasionnelle maintient la motivation pendant une p riode plus longue Toutefois on aurait pu penser que la charge aurait t plus lourde tant donr le temps pass On notera qu alors que le seul cours analys ayant une charge lourde requi re conjointement un temps censid rable il en est de m me pour 8 des 11 cours ayant une charge moyenne et m me pour un cours ayant une charge l g re De plus seulement 3 8 des cours ayant une charge L g re peuvent tre compl t s en moins de 50h Ces r sultats inattendus font penser cue certains cours du moins en autodidaxie sous estiment le temps et l effort n cessaires pour atteindre un certain niveau dans une langue ou bien que cer tains cours ne donnent pas de tr s bons r sultats tant donn le temps investi Feut tre une combinaison de ces deux facteurs nous rapprocherait elle de la v rit En tout tat de cause l apprenant qui suit ur cours semi autonome ne s attend sans doute pas des r sultats aussi rapides que l apprenant isol puisque le contact avec l enseignant maintient une forte motivation pendant une p riode de temps plus longue 4 2 Temps Gui
12. livre del livre de TR poche tend FE RE S nee cours se r duisant 6 un seul livre RE e a q 1 bee cours compos de livre s 9 enregistrements AA S roue Safi Qu E e ED NE en S DEEE Annee E One R DR a a a Sp SR Re total 80 tableau regroupant livres fiches et zits lad On rel ve que le format livre de poche n est pas pr f r dans le cas d ensembles avec support sonore 9 contre 51 alors qu il est plus utilis 6 contre 5 lorsque le cours se b r duit un seul livre Il n y a au total que 15 ensembles sur 71 qui ont choisi cette pr sentation format de poche Cela est un peu surpre nant tant donn la mani re dont s effectue soxvent l appren tissage en autodidaxie travail la maison mais aussi l ext rieur lors de d placements entre deux activit s pro fessionnelles ou dans des conditions peu confortables ne permettant pas d taler loisir livres ou ouvrages encom brants Lorsqu un cours propose plusieurs docunents le manuel de base gagnerait tre d un format comiode pour tre facilement transportable et utilisable Les 6 cours l gers recens s ob issent manifestment cette r gle Un dernier point concerne videmment la lisibilit des documents les facteurs typographiques n tant pas n gligeables Cela a d ailleurs t parfois not par les analystes Ex L criture les caract res est trop pet
13. pour I A et S moiti des cours aucune place donn e la phon tique 2 3 EXERCICES 80 cours tr s souvent exercices de traduction seule difficult de concilier exercices ouverts et corrig s fournis mais l ments de r ponse souhaitables 6 80 cours 7 5 aucun exercice autres cours exercices assez ou tr s nombreux avec correc tions assez syst matiques mais vari t insuffisante sur 80 cours 34 seulement 42 5 exercices la fois nombreux vari s et corrig s les autres 57 5 non satisfaisants cet gard peu de diff rences par niveau pour nombre cours exercices plus vari s que I A ou D FD 1 3 des cours S aucun corrig 2 4 TESTS 80 cours peu de cours proposent des tests 15 80 cours 18 75 proportion insuffisante 219 des cours D FD comportent des tests p riodiques 25 des cours I A et 6 des cours 5 tests uniques ou p riodiques tous les tests propos s de type externe par rapport contenus et normes fix s de l ext rieur On ae a m ee ACER o aa a g a a ES CREER a 4000 me M a u 158 2 5 REVISION 80 cours assez n glig e 26 80 cours 32 5 plus de r vision pour cours D FD que pour cours I A ou S ce qui para t normal 2 6 NOUVEAUX CRITERES D ADAPTATION ET RESULTATS D ENSEMBLE N cessit de moduler les crit res selon les niveaux Cours D FD 43 crit res de la grille
14. reg G e y II LE CORPUS analyses effectu es par le groupe d experts et 20 vacataires source des mat ri i s s diteurs centres et organismes sp cialis s crit res de s lection chantillonnage repr sentatif de cours de largues dit s ou r dit s depuis 1965 _ corpus d finitif apr s regroupement des informations et limination des analyses non pertinentes 5 22202222200 59 cours d autodidaxie 2l cours de semi autonomie ensembles offrant une assistance p dagogique pour la partie non autonome 1 syst mes er RENE 35 fit ta cRILuS ET SES MODIFICATIONS ja grille propos e aux analystes a t tablie comme nous l avons vu partir de l tude d un certain nombre de publications et de l examen d taill de quelques mat riaux l tude approfondie des 95 grilles 80 doubles a fait appara tre que des modifications taient n cessaires au niveau des crit res retenus dans un certain nonbre de cas Par ailleurs divers l ments qui semblent pr sent int res sants n ont pas t inclus dans le document Dans ce chapitre nous ferons d abord le point partie par partie dans l ordre de pr sentation de la grille des modifications que nous avons apport es la structure m me du document puis nous verrons partie par partie galement les l ments ne figurant pas mais qu il aurait t bon d int grer 1 LES MODIFICATIONS APPORTEES 1 1 Le
15. 100 75 100 75 Nul ELEVE 50 Blev 100 50 LAVE Elev 100 100 o 50 50 Nul TRES 2 ELEVE Elev 100 80 80 80 71004 TRES 83 33 ra ELEVE 2 1 Autonomie dans l organisation de l apprentissage souplesse de la structure institutionnelle par rapport aux souhaits de l apprenant Il s agit de consid rer ici les possibilit s offertes l appre nant vour modifier l organisation de son apprentissage en fonction 175 de ses propres souhaits Bien videmment le fait d utiliser une m thode impose un certain nombre de contraintes mais il estint res sant de voir dans quelle mesure ces contraintes peuvent 3 a apter pour convenir diff rents apprenants Il y a toutefois un probl me car un cours donn peut permettre une grande souplesse par lui m me mais l institution o il est utilis peut offrir beaucou moins de Souplesse Inversement une institution au fonctionnement tr s Souple peut proposer une grande flexibilit d utilisation d un cours m me si ce cours lui m me est con u de mani re assez rigide L impression d gag e ici de la qualit des cours est donc relative ment id elis e et ne donne peut tre pas une id e pr cise de leur utilisation dans diff rentes institutions Si l on ne consid re pas les 7 cours qui n ont pas t estim s r ellement semi autonomes on trouve que pour les 14 autres le degr d autonomie dans l orga
16. Centre Audio Visuel E N S de Saint Cloud les responsables fran ais des langues concern es autres que l anglais plac sous la responsabilit directe de l quipe responsable M CORTES fran ais Ecole Normale Sup rieure de Saint Cloud assist de Mme DE LA DORIE de M BOTELLA et de M PEGUERU M DURIN russe Ecole Normale Sup rieure de Saint Cloud M OLIU espagnol Ecole Normale Sup rieure de Saint Cloud assist de Mme AINSA CORR A un certain nombre d autres sp cialistes devant collaborer cette recherche a cf page 12 Apr s une br ve pr sentation de l tat des conditions et du d veloppement de l apprentissage autonome ou semi autonome des langues vivantes dans leurs pays respectifs les repr sen tants ont proc d une d finition pr cise des concepts op ratoires Le groupe a ensuite d limit ce qui devait tre l objet de l analyse en priorit les ensembles sp cifiquement r alis s cet effet mais aussi ventuellement les packages d riv s de cours radio ou t l vision seulement lorsqu ils sont adapt s un apprentissage autonome et les mat riaux non nobles souvent d laiss s mais parfois tr s utilis s t pr sentant des l ments d originalit Il a t d cid d examiner pour chaque pays et afin d obtenir un inventaire repr sentatif les mat riaux mis au point dans le pays m me en consid rant ceux dit s o
17. Les mat riaux tudier sont envoy es la maison Dans certains cas les exercices faits par l tudiant sont corrig s par un enseignant qui il envoie ses devoirs Si i on consid re les langues enseign es on constate que 54 Instituts donnent des cours d anglais 55 Instituts des cours de fran ais 45 Instituts des cours d espagnol et 19 Instituts des cours de russe onclusion g n rale Aux Pays Bas il existe un grand nombre de possibilit s d tudier une langue trang re en dehors de l enseignement institutionnalis La plupart des organismes qui s occupent de cet enseignement offre aux adultes des cours individuels ou des cours collectifs des heures fix es Les possibilit s d tudier une langue trang re d une fa on purement autonome sont assez restreintes Les langues enseign es sont surtout l anglais et le fran ais L espagnol vient en troisi me lieu et des cours de russe sont assez rares le ler septembre 1977 Dr Wil ibbeler Institut Linguistique Appliqu e Universit Catholique de Nim gue Erasmuslaan 40 Nijmegen Hollande ETUDE CRITIQUE DES MODALITES D APPRENTISSAGE AUTONOME Autodidaxie et semi autonomie DANS LE DOMAINE DE L ACQUISITION DES LANGUES VIVANTES SECONDES RAPPORT C R E D T F EXTRAITS 1977 CENTRE DE RECHERCHE ET D ETUDE POUR LA DIFFUSION DU FRANCAIS Ecole Normale Sup rieure de Saint Cloud France Le Secr tariat de L UNESCO a demand la Commission Nationale
18. alors que l autre cours a un support l une charge lourde un guidage moyen et est bien adapt Il est difficile de tirer des conclusions g h rales de ces deux cas mais i nous semblait a priori erron de demander un apprenant Interm diaire Avanc d tudier longtemps avec le m me mat riel 2 4 Charge 1 D butants Faux D butants 10 32 cours 31 25 ont une charge l g re 6 cours ont un guidage r duit et sont peu ou non adapt s Par contre quatre cours ont un guidage moyen ou important et sont assez ou bien adapt s trois d entre eux n cessitent un temps moyen 5 150h Il semble donc bien que le fait d avoir une charge r duite ne soit pas un facteur aussi n gatif que celui de proposer un tenps r duit puisque 4 10 cours dans ce cas semblent bien convenir au public vis il s agit essentiellement de livres proposant une introduction au voyage 2 5 Charge D butants Faux D butants 8 32 cours 25 ont une charge lourde ce qui devrait impliquer un ensemble particuli rement coh rent Un seul de ces cours est peu ou non adapt alors que cinq sont assez adapt s et deux bien adapt s Le guidase est moins satisfaisant trois ont un guidage insuffisant trois moyen et deux important Le temps n cessaire est toujours moyen ou important mais seulement deux de ces cours ont des supports de type 3 c est dire que l apprenant doit dans 6 cas sur 8 assimiler une charge lourde sans jamais entendre sa propre v
19. cassettes la maison originalit s relev es enregistrement simultan en cabine de la partie son d un enregistrement vid o EIT j 7 syst mes 4 en France 3 en Grande Bretagne cas des diapositif audio actif vid o comparatif syst matisation des t l commandes mat riaux d enseignement grande vari t m thodes toutes faites documents authentiques mat riaux labor s per les centres rt e o na eq es deg cmt n R R r R aa a vorar 3 2 conditions d acc s conditions financi res gratuit pour service public ou service interne d institution payant pour public ext rieur contraintes de temps soit acc s libre soit contingent fixe d heures 3 3 guidage p dagogique et prise en charge psycholozique pou activit s autonomes Sk documents de guidage p dagogique techniques assez rudimentaires mais contacts humains essentiels au d but et en cours d apprentissage suscit s par apprenants ex C R A P E L ou organis s par institution ex I B M aee AE tp e a EE ml en eng Ge One eaa e nement han nr PS y e 2 RAP RD ogg Cr AS on RE ne nn Een on a am E E N E a E E a 5 211 4 degr d autonomie difficile appr cier parfois car Tem me syst me vffre g n ralement un ventail de possibilites plus ou modng autonomes autonomie dans organisation de l apprentissage soit assez grande ex C E L S A CAMBRIDGE soit asse
20. est faible dans deux cas moyen dans sept lev de trois et tr s lev dans deux On constatera galement qu il y a une certaine corr lation entre le degr global d autonomie et le pourcentage de temps pass en travail autonome Ce point est pr cis dans le tableau suivant qui tient compte des 21 m thodes Pourcentage du temps pass en travail autonome Degr lt 50 50 60 60 Totaux global i d autonomie Tr s lev Elev Moyen ma i OT Tr s faible 6 E nul Totaux 7 8 6 178 Ainsi dans 6 cas sur 7 lorsque moins de 50 du temps total est pass en travail autonome le degr global d autonomie est tr s faible ou nul Lorsque 50 60 du temps est pass en travail autonome le degr global d autonomie varie de faible lev mais il est moyen dans 4 cas sur 8 En dernier lieu lorsque plus de 60 du temps total est pass en travail autonome le degr global est tr s lev dans 2 cas lev dans un cas mais dans 53 cas sur 6 il n est que moyen Il est facile de tenir pour acquis qu un fort degr d autonomie est souhaitable mais il faut se souvenir que tous les apprenants ne sont pas capables ou pr ts prendre en charge leurs activit s d apprentissage Ainsi une perspective qui pourrait tre utile ment d velopp l avenir serait celle qui encouragerait graduelle ment s aprrenant devenir moins d pendant d instructions crites et d un enseignant et d ve
21. 85 Du fran ais vers l anglais incomplet avec quelques r f rences s lectif quelques mots par unit 6 D autres enfin ont remarqu que l ordre n est pas toujours alphab tique Liste dans un cadre dans l ordre ou les items apparaissent dans le texte par unit 72 certains cours de Sp cialit proposent des glossaires Glossaire de termes phon tiques avec des explications en fran ais il y a galement un index avec les r f rences 35 certaines m thodes ne fournissent pas de liste mais un dictionnaire qui ne peut pas remplir la m me fonction tant donn qu il n est pas sp cifiquement adapt au contenu du cours pour un mot donn toutes les traductions seront donn es et l apprenant n aura aucun moyen de rep rer celle qui correspond au contexte pr cis o il a rencontr le mot Pour des apprenants Avanc s ceci peut se justifier mais pas pour desD butants or dans les exemples trouv s ce sont toujours des cours de D butants qui comportent des dictionnaires Dans le d pouillement des r sultats nous avons int gr le crit re s lectivit non exhaustivit de la liste mais nous n avons pas inclu les dictionnaires qui sont diff rents des lexiques sp cifiques Nous n avons pas fait le d pouillement par niveaux dans un premier temps tant donn le nombre de variables et parce qu il semblait int res sant d avoir une vue d ensemble 84 0 R capitulatif
22. BERMAN M Vo MARCHETEAU M SAVIO Livre de Poche Paris 1968 1976 AD L ANGLATS PAR LE JEU J AUTRET Flammarion Paris 1974 AD L ANGL IS SANS PEINE ASSIMIL A CHEREL etc Assimil 5 A Chennevi res sur Marne 1957 1976 AD L ANCLETERRE DANS VOTRE POCHE G QUENELLE J TOURNAIRE Hatier Paris 1972 AD LA PRATIQUE DE L ANGLAIS A CHEREL etc Assimil S A Chennevi res sur Marne 1957 1975 AD LE FRANCAIS DES HOMMES D AFFAIRES M DANY M REBERIOUX M DE RENTY Hachette Paris 1975 AD LE FRANCAIS SANS PEINE ASSIMIL A CHEREL etc Assimil 5 A Chennevi res sur Marne 1940 1975 AD LE RUSSE ECONOMIQUE ET COMMERCIAL E NATANSON B ZAKOVITCH Langues et Affaires Paris Levallois 1977 AD LE RUS EN 90 LECONS ET EN 90 JOURS M F BECOURT J BORZIC Livre de Poche Paris 1977 AD LE RUSSE SANS PEINE ASSIMIL A CHEREL etc Assimil 5 4 Chennevi res sur Marne 1971 AD L ESPAGINOL EN 90 LECONS ET 90 JOURS J DONVEZ Livre de Poche Paris 1970 AD L ESP GI OL SANS MAITRE EN QUATRE MOIS X DE BOUGE Pens e Moderne Paris 1967 AD L PSPAGNOL SANS PEINE ASSIMIL A CHEREL ete Assimil 3 4 Chennevi res sur Marne 1957 AD LES U 3 A DANS VOTRE POCHE G QUENELLE J TOURNAIRE D DELPORTE D ENGLE Hatier Paris 1976 AD LET S GST BETTER ASSIMIL DIRECT J L CHEREL R L o BROWNLEE Assimil 3 4 Chennevi res sur Marne 1974 AD L
23. Choix des exemples presse livres d enfants textes d auteurs etc 35 soit de commentaires plus sp cifiques sur le contenu des cours 3 Festriction il s agit essentiellement de jeux mais il y en beaucoup ainsi que des devinettes histoires dr les etc 42 2 Ta vari t est moins dans la structure d ensemble que dans les l ments sonores des enregistrements 65 Li Comne on le voit la lecture de ces quelques commentaires D la vari t est un facteur assez difficile cerner puisque les analystes ont prouv le besoin de combiner la vari t des modes de pr sentation et la vari t de la structure d ensemble du cours Toutefois et si l on peut se permettre d extrapoler partir du petit chantillon de commentaires disponibles il 80 semble bien que dans la majorit des cas la structure d en semble des cours soit monolithique et que la vari t lorsque vari t l y a vienne essentiellement de la pr sentation de textes de registres diff rents ou de la presence d l ments sonores ou visuels originaux Une recherche sur les moyens d introduire une r elle vari t au niveau de la structure et de 1e pr sentation des l ments linguistiques tout en tenant compte des besoins des apprenants isol s reste faire T anclyse statistique des r sultats confirme l impression que uonnent d j les commentaires a _ D I A 12 27 9 4 20 Rs 20 26 5 4 20
24. Par unit us ups urs up uT ur lut ES AE IRS R RTS RO gt RT RDO RTO _ R capitulatif et par unit Ero eaer eh Fo RTS Ro R RT RTIRT RTO RDO RTO RTO RTDO us u jur ulupiur u UD ur UTIS UTDO t e UD 29 modem a vue Liste de vocabulaire R r capitulative T traduction D d finition O r f rence aux occurrences 3 s lective I illustr tion U par unit 85 Corme on le constate 20 cours 25 ne fournissent aucun lexique 16 20 ne donnent qu une liste r capitul ative 15 18 75 ne proposent que des listes par unit 29 36 25 comportent la fois une liste par unit et une liste r capitulative On peut penser qu une liste r capitulative est plus importente pour l apprenant isol qu une liste par unit fn effet une liste de ce type permet de retrouver facilement un mot oubli On peut donc s tonner du fait que parmi les cours qui ne proposent qu un seul type lexique il y en ait pratiquement autant comportant un lexique par unit 15 qu un Lexique r capitulatif 16 La traduction est de iris loin le syst me le plus utilis 46 60 cours 76 7 y ont recours alors que seulement 8 60 13 3 donnent des d finitions il est noter que 3 cours utilisent la fois des traductions et des d finitions Les illustrations sont encore moins employ es que les d finitions seules 3 m thodes en utilisent 8 m tho
25. R visions et tests sont passablement n glig s ce qui est dommage le degr global d individualisation est faible Plus des deux tiers des m thodes n offrent en fait aucune possibilit d individualisation ce qui est regrettable pour le travail autonome Tr s souvent d ailleurs il suffirait de r organiser le structure et la pr sentation des cours sans en c nangar fonda mentalement ni l orientation ni le contenu pour qu un travail individualis soit possible Si l on d finit l originalit comme cart par rapport une norme statistique l ensemble des cours n est gu re original ni au niveau es supports ni au niveau de l appareil p dagogique Avec 215 toute la subjectivit qu une telle appr ciation implique moins de 10 des ensembles consid r s ont t jug s vraiment originaux par les analystes Cependant une originalit plus grande se manifeste souvent au niveau du d tail Elle n est d ailleurs jamais con ue comme gratuite par les auteurs m me si certaines r alisations paraissent hasardeuses il existe une certaine corr lation entre les co ts et les supports l ensemble des cours n tant pas d ailleurs de prix tr s lev les co ts et l adaptation Mais un cours bien adapt n est pas forc ment cher et des exemples de ce type se trouvent dans le corpus le temps et la charge d apprentissage dans la moiti des cas environ le temps s il est moyen et un bon guidage le
26. Secr tariat de l UNESCO collaboration Commission Nationale Fran aise r alisation groupe d experts europ ens Espagne France Pays Bas Royaume Uni Su de direction quipe de chercheurs de l Ecole Normale Sup rieure de aint Cloud France objet de l tude analyser l aide d une grille sp cifique ment labor e un chantillonnage repr sentatif des mat riaux et des syst mes d apprentissage autonome et semi autonome de langues l exclusion de la radio et de la t l vision interpr ter les r sultats obtenus d gager les l ments essentiels et d finir une typologie concepts op ratoires APPRENTISSAGE AUTONOME apprentissage effectu en l absence d enseignant AUTODIDAXIE apprentissage en autonomie totale sans cadre institutionnel SEMI AUTONOMIE apprentissage en autonomie partielle ENDIVIDUALISATION apprentissage tenant compte des particularit s de l apprenant SYSTEME Cadre institutionnel o peut tre organis un apprentissage autonome Langues anglais espagnol fran ais russe public adultes et grands adolescents dur e de l tude 1975 1978 17 II LE CORPUS 1 L ETABLISSEMENT DU CORPUS 1 1 Le rassemblement des donn es et les grilles d analyses Comme 11 avait t convenu lors de la r union de f vrier 1977 les experts d sign s pour participer au rojet ont t ans leurs pays respectifs seuls responsables de la di
27. Sp cialis TEn EURE ea ur C est dire que les apprenants vis s par l s auteurs se divisent en 12 cat gories Aussi tant donn l h t r og n it du corpus sur ce point avons nous d cid d op rer un regroupe ment en 3 grandes cat gories Cat gorie 1 D butant Faux D butant D FD Tout cours partant d un niveau z ro d connaissances m me si ce cours am ne l apprenant un stade assez Avanc la fin de l tude On trouvera donc en cat gorie 1 les ensembles destin s aux 57 D butants D mat riel pour vrais d butant i Faux d butants FD bien que ne s adressant pas des d butants absolus ces mat riaux reprennent toutes les bases D butants Interm diaires D I ces cors partent des d buts de l acquisition mais vont assez loin dans l tude de la langue D butants Interm diaires Avanc s D I A c est le m me cas que pour les D I Cat gorie 2 Interm diaire Avanc I A Tout cours de langue g n rale s adressant un public interm diaire ou avanc La ligne de partage entre ces deux publics semble dans bien des cas assez difficile tracers Nous trouverons donc en cat gorie 2 les cours destin s aux apprenants Interm diaires I Avanc s A Interm diaires Avanc s I A Cat gorie 3 Langue de Sp cialit S Tous cours dans ce cas Le corpus comprend seulement deux cours de d butants enseignant une langue d
28. alit et devrait dans une grille modifi e remplacer les quatre rubriques pr c demment propos ss Adaptation par niveaux Dans l tude qui vient d tre faite de l adaptation de l appareil p dagogique il a t plus ou moins implicitement admis que toutes les rubriques s appliquaient galement toutes les cat gories d apprenants D butants Faux D butants Interm diaires Avanc s demandeurs d un cours de Sp cialit Ur un certain nombre d analystes ont t amen s critiquer 111 cette conception globalisante Si pratiquement l ensemble des rubriques semble appropri e pour la cat gorie D butants il n en est pas de m me pour les Interm diaires tAvanc s et les deman deurs Sp cialis s En ce qui concerne le mat riel de r f rence on trouve les remarques suivantes Lexique Grammaire ne s applique pas car il s agit d un cours de phon tique 13 Tr s injuste ce cours n est pas ax sur le lexique et la grammaire en effet on n essaie pas de les enseigner en tant que tels Il s agit d une composante parmi d autres de la compr hension orale but du cours Comme le cours est d un niveau lev et d une grande richesse le contenu lexical et grammatical est tr s important mais il n y 2 ni liste ni explicetions grammaticales 15 A propos des rubriques portant sur le mat riel d r f rence il y a une anomalie D apr s les normes de la grille la note doit tre tr s basse mais
29. au bureau en voiture au lit sans peine ni effort en 72 heures en lisant 4 romens en utilisant tel gadget Il devient donc urgent de prot ger l utilisateur et de d fendre ses int r ts Far ailleurs l examen critique de certaines des m thodes et strat gies p dagogiques propos es par divers cours et syst mes peut sans doute int resser des apprentissages du m me type concernant d autres disciplines que les langues viventes En ce qui concerne plus sp cifiquement ces derni res deux questions diff rentes se posent 1 Les mat riaux p dagogiques et les syst nes sp cialis s existant actuellement sont ils vraiment con us pour permettre une d marche d apprentissage autonome ou semi autonome 2 Dans quelles conditions un apprentissage de ce type peut il tre efficace Il est actuellement difficile de r pondre la deuxi me question Certains insistant sur les limites d une telle entreprise en particulier en autodidaxie ex dangers de l auto correction libre absence de contacts humains person nalis s difficult d changes linguistiques naturels et spontan s concluent son inad quation totale D autres pensent qu une utilisation rationnelle des media et des techniques p dagogiques modernes peut permettre de r soudre la plupart des probl mes pos s La pr sente tude d gage quelques l ments importants pour mesurer cett efficacit mais elle propose surtout une analyse
30. avec le temps n cessaire pour accomplir la t che m me Comme nous l avons vu les analystes ont dans certains cas t amen s r valucer le temps tant donn l attitude souvent trop optimiste des auteurs Temps E E E E 7 1 2 5 Totaux D FD T A s In rlr als D rD T A Bi ee et eo TE f g 2 2j3 2 sie 512 7 17 Aoa gt 2 113 l leir 7 1 5 6 6i 29 PPI i EEKE TE fae i ue E t totaux h7 29 15r 99 Observations a Il y a 29 59 cas 49 2 o le temps et la charge sont quili br s l 1 2 2 ou 3 3 cases hachur es L quilibre semble un facteur important pour les D butants moins pour les autres cat gories d apprenants comme nous le verrons plus loin Dans 18 59 cas 30 5 la charge est dans une cat gorie plus lev e que le temps alors que dans 12 59 cas 20 3 c est l inverse Par niveau le d s quilibre en faveur de la charge se r partit RNR py gt a 146 de la fa on suivante D FD I A 5 4 32 12 5 6 16 37 5 8 11 72 86 Cette proportion est invers e pour le d s quilibre en faveur du temps D FD I A S 11 32 34 4 0 16 0 1 11 92 On peut penser que ce ph nom ne provient d une analyse assez correcte des besoins des apprenants En effet pour un d butant il faut bien videmment davantage de temps pour assimiler un contenu enti rement nouveau qu un apprenant tudiant une la
31. cette d finition et non le r sultat obtenu partir d elle On trouve le m me probl me lorsque l on examine en d tail les r sultats obtenus par les diverses formules du CELSA On s aper oitt alors que la formule 1 9 obtient un degr global d autonomie plus lev aua le libre service le libre service en effet est une formule b aucoup plus rigide qui ne permet pas les m mes adapta tions aux voeux de l apprenant que la formule 1 9 3 5 L individualisation O Dans la grille nous avions distingu 6 domaines d individualisation possibles l individualisation des t ches en fonction des objectifs en fonction des acquisitions ant rieures l individualisation de la m thodologie l individualisation de la r partition temporelle l individualisation du rythme d apprentissage et l individualisa tion de la correction l e Pour quatre de ces domaines t ches objectifs t ches acquisitions ant rieures m thodologie rythmes nous avions 204 attir l attention deg analystes sur l int r t d un entretien en eignant apprenant et ventuellement d un test pr liminaire s destin s orienter pr cis ment l apprenant vers des activit s Cas correspondant ses besoins aptitudes et go ts particuliers Comme nous l avons d j signal au point 3 3 il n y a qu BEAUBOURG que des dispositions dans ce sens n ont pas t prises faute de personnel et aussi en raison des objectifs m
32. comme si elle tait ferm e 3 Le probl me de l expression libre et des exercices plus cr atifs est donc tr s difficile r gler en autodidaxie on ne voit pas tr s bien comment concilier r ponse ouverte et corrig fourni Une des solutions consisterait donner syst matiquement non pas un corrig au sens classique du terme mais Soit une r ponse moyenne que pourrait faire un sujet parlant de la langue tudi e en tenant compte de l acquis de l apprenant soit des l ments pouvant tre utilis s dans cette r ponse l ments emprunt s la grammaire au lexique et l expres sion des fonctions de ces cours L analyse statistique des 80 cours a t faite ici encore sans tenir compte des niveaux Te ne Maere es ii s RES j y ka 21 128 35 35 47 5 18 24 3 61 80 T9 Vari t 18 24 3 23 31 25 33 75 14 6 l 8 10 8 Correction 59 79 75 5 6 75 1 1 35 15 6 9 12 15 Analyse globale 6 m thodes sur 80 7 5 ne proposent aucun exercice Nous avons donc calcul les pourcentages sur 74 m thodes celles proposant des exercices 56 m thodes 75 65 proposent des exercices assez ou tr s nombreux 41 m thodes 54 3 proposent des exercices assez ou tr s vari s Mais 8 10 8 ne proposent qu un seul type d exer cice et 25 33 75 ont une vari t tr s faible Ia grande majorit des m thodes 59 79 75 donnent syst
33. de m moire et de bonne volont N oubliez pas de r p ter chaque groupe de mots sans perdre de vue le rythme l intonation et l articulation _ 23 les exercices L utilisat ur isol saura faire son choix en fonction de sa situation sp cifique 36 la lecture Il se peut que l utilisateur isol sente plus t t le besoin de voir etc 36 le rythme nombreux commentaires et citations Nous vous faisons videmment confiance pour la r gularit de votre travail Il ne sert rien de travailler un jour par semaine m me si cette s ance de travail dure trois ou quatre heures Vous devez consacrer une heure par jour au minimum l tude du fran ais C est cette r gularit qui sers un des facteurs d terminants de votre apprentissage 57 MN aboutissez jamais la fatigue Choisissez vos heures de travail d apr s la connaissance de votre temp rament Si vous ne le connaissez pas nom du cours aura du moins le m rite de vous montrer vos points forts ou faibles 3 petites doses chaque jour 21 Selon les auteurs 10 15 minutes par jour au moins un peu plus par la suite pendant 3 6 mois 41 Les auteurs indiquent qu il faut faire une le on par jour mais ne disent pas combien de temps il faut passer par le on il y en a 125 14 69 Aucune indication n est donn e pour le temps M thode auotidienne selon les auteurs 46 Ce souci des auteurs
34. es ne Drocobent pas un Lexique complet mais une s lection Les r f rences aux occurrences ne sont donn es que dans 26 45 57 7 45 16 29 c est dire l ensemble des cours comportant une liste r capitulative Il est regret table que ce pourcentage ne soit pas plus lev car il est vident qu il est tr s utile de pouvoir replacer un item lexical dans le contexte o on l a rencontr Il faut remarquer en passant que les r f rences lexicales fournies par les auteurs se pr sentent sous 27 formes diff rentes Tcutefois certains types de pr sentation ont la pr f rence 12 60 cours 20 comportent un lexique r capitulatif avec 86 traduction et r f rence aux occurrences accompagn d une liste par unit avec traduction KTO UT Cette formule semble d ailleurs convenir tr s bien aux besoins des apprenants 7 60 11 66 ne pr sentent que le lexique par unit avec la traduction UT Cette formule semble nettement insuffi sante On remarquera deux cat gories pour lesquelles les analystes n ont ras attribu les m mes notes UTS et RTS US On peut penser que comme il s agit de lexiques s lectifs ces ana q lystcs ont t amen s valoriser ou au contraire p naliser la s lection selon le niveau des cours En effet un lexique s lectif se justifie beaucoup plus dans le cas d un cours Sp cislig que dans un cours pour D butants Seulement 16 60 cours 26 7 donnent un sout
35. grammaire en images ou visualis e 21 47 explication de la m talangue grammaticale utilis e 7 21 le travail oral textes courts ou exercices enregistr s mais non transcrits ou transcrits partiellement pour stimuler l attention de l arprenant le contenu pr sent tenant compte de son acquis 15 65 72 oo 132 micro dialogues ou courts passages de dialogues parall les vari s 30 31 entra nement au travail dans des registres de langue diff rents motionnels affectifs 26 ou en utilisant des fonctions de discours 60 pratique d une langue artificielle ou peu naturelle 14 21 risque de blocage de l expression orale en raison de la place excessive donn e la lecture 14 16 ou la traduction 41 48 les exercices explications pr cises des objectifs des exercises 36 exercices structurnaux de type ouvert 80 exercices oraux pr par s par coute d enregistrements s lectionn s 15 exercices en images 64 lectures pr par es et soigneusement gradu es 25 ou tir es de textes authentiques apr s travail pr paratoire 21 46 les autres types d exploitation questions sur documents r els publicit s lettr s d affaires cartes tableaux etc 4 49 62 travail sur les nombres mani re d crire ou lire des num ros 56 travail sur l orthographe groupes de lett
36. le plus souvent par les auteurs eux m mes On ne tient pas compte d une valuation interne s appuyant tout la fois sur les besoins des apprenants et leur comp tence de communication On ne peut certes progremmer une telle valuation dans le cours m me mais on pourrait ce qui n a pas t trouv donner des indica tions pr cises sur la mani re d analyser la mise l preuve de ses connaissances dans des situations r elles ex dialogues avec des habitants du pays dont on apprend la langue conversa tion t l phonique ou simul es ex expos s oraux en langue trang re sur des sujets pr cis r sum s de documents crits du type que l on aura faire 2 5 La r vision La r vision comme les tests est n glig e dans les cours dans une moindre mesure cependant 26 80 m thodes 32 5 com portent des le ons de r vision Les analystes ont fait quel que co mentaires sur 14 p riodicit de ces le ons de r vision Toutes les dix le ons 14 Apr s 4 semaines il y a toujours une semaine de r vision 63 et parfois sur la nature de la r vision pr vue 1 le or sur 7 On demande aussi de revenir sur la premi re partie du cours partir d un certain niveau 41 Toutes les 4 unit s une le on READING qui sert un peu de lecon de r vision 74 ie r vision n est parfois pas pr sent e sous forme de le ons sp ciales Inexistantesmais malgr cela la r visi
37. m CD ee pe CREER e CRE D CES RD OR Ro u nombre de 21 ils ont t d finis dans le corpus comme des ensembles isol s utilisables s par ment par l apprenant au m me titre que ceux d autodidaxie la diff rence tant qu une partie du travail effectu e tait conduite de mani re autonome l autre de mani re non autonome Leurs caract ristiques g n rales ont donc t tudi es avec celles des m thodes d autodidaxie leur originalit se situant vi emment gu niveau du contenu et de l organisation du travail non autonome cet gard les informations fournies par les analystes ont t o souvent fragmentaires ou erron es car provenant d une mauvaise distinction entre cours de semni autonomie et cours collectif Cn a cependant observ que 14 21 cours consacrent la moiti ou plus du temps aux activit s autonomes Ce sont donc les seuls ensembles vraiment consid r s comme semi autonomes le degr total d autonomie est faible ou moyen dans 9 14 cas ce qui est sans doute insuffisant la r partition du degr d individualisation est do entre les points faible m diocre moyen lev et tr s lev ce qui est sans doute galement peu satisfaisant l originalit de la mise en oeuvre tant le plus souvent faible ou nulle la relation entre temps et charge d apprentissage montre en g n ral un poids plus grand du temps ce qui est normal en raison de la pr
38. mes de ce Centre cf point 2 Four NORTH EAST il est question d un diagnostic des besoins A CAMBRIDGE les apprenants peuvent s ils le d sirent prendre rendez vous avec un responsable du Centre pour obtenir des conseils Au CELSA tous les apprenants y compris ceux qui s inscrivent en libre service subissent un test suivi d un entretien au cours duquel on tablit un programme d activit s mener Ces programmes sont r visables l apprenant peut s il le d sire s adresser un moniteur pour obtenir des conseils l aidant effectuer des modifi cations Dans le cas des sessions intensives un second entretien d orientation est effectu 2u soir du premier jour Ce n est qu alors que le programme des jours suivants est fix La souplesse qu offrent ces possibilit s de r ajustement est videmment un point tr s positif pour l individualisation On trouve les m mes possibilit s au CRAPEL o les apprenants ont un entretien pr liminaire avec un helper puis la demende des entretiens compl mentaires Dans le cas d IBM le probl me est un peu diff rent puisqu il s agit d une formation interne l apprenant peut bien s r avoir un entretien avec un responsable du service formation il existe une permanence cet effet cf point 3 3 mais surtout la connaissance de l apprenant et en particu lier de ses acquisitions ant rieures est assur e par le fichier dont nous avons d j parl plusieurs repr
39. mratiquement le corrig des exercices propos s Le fait de donner le corrig des exercices tait l un des crit res pour l acceptation d un cours collectif dans la cat gorie auto didaxie Toutefois 9 m thodes 12 5 ne donnent aucun corrig et 6 8 15 ne les donnent pas syst matiquement En r sum les m thodes analys es privil gient avant tout la correction puis le nombre mais ne proposent pas dans l ensenble des exercices suffisamment vari s 105 Analyse d taill e pe HIS A T4 N V V 6 6 6 11 14 8 4 6 6 7 9 5 2 8 10 8 4 4 6 0 a 2 6 2 l o 6 4 2 1 Dh 4 O1 ol 2 o 2 2 7 0 1 31 2 0 0 1 13 O oO a TAFE N Ncmbre V Vari t C Correction Il a sembl int ressant e voir la r partition des choix des auteurs en tudiant les trois facteurs nombre vari t correc ticn les uns par rapport aux autres et non plus globalement Nous vcyons que parmi les 21 m thodes qui proposent des exercices tr s nombreux 11 21 52 4 ont des exercices tr s vari s et proposent des corrig s syst matiques 5 21 23 8 ont une vari t d exercices assez importante nais 3 de ces 5 ne proposent pas de corrig s syst matiques 5 21 23 8 ont une vari t faible ou nulle tout en donnant 13s corrig s En ce qui concerne les 35 m thodes proposant des exercices assez nombreux 29 proposent syst matiquement les corrections 7 35 20 ont une vari t imp
40. ne profil quilibr en 2 et 3 meilleur si T2 et CH2 support sonore int gr indispen sable carts pour les co ts 2 me type 18 75 mauvaise adaptation et guidage l men taire mais ensembles l gers T et CH co ts minimes 4 cours d introduction l tude de la langue 3 me type 15 6 assez ou bien adapt s CH assez lourde mais guidage insuffisant support sonore pas toujours indispensable co ts correspondants contenu pauvre bonne adaptation co ts et supports 4 me type 9 3 profil inverse du pr c dent pour CH et G h t rog nes ler type 31 25 T CH G moyens ou lev s mais plus en 2 qu en 3 support sonore indispensable dans presque tous les cas profil assez quilibr 2 me type 31 25 trac en dents de scie T CH assez quilibr s moyens chute pour G mais moins n ces saire support sonore le plus souvent inexistant ou non indispensable mais laboratoire de langues pr sent aussi d penses assez peu lev es en g n ral 3 me type 18 75 contraste entre CH importante et G absent A mauvaise T de 1 3 supports sonores non indispensables ou inexistants ler type 36 3 bonne adaptation G et T bien harmonis s support sonore indispensable carts importants pour CH 2 me type 36 3 T r duit CH moyenne ou lourde d calage acceptable A et G bons supporte sonores indispens
41. on suivante pour le co t BBQ NH CO i j E E Le 5 i 10 Totaux 32 16 ll 59 Observations 43 59 cours 72 6 soit la grande majorit des cours sont peu chers 0 et 1 12 59 20 3 sont chers 2 et 3 4 59 6 8 sont tr s chers 4 L achat de ces cours implique en g n ral l acquisition simultan e du hardware magn tophone syst me sp cial etc et du software Avant de corr ler le co t avec les supports il semble int res sant d tudier leur r partition par niveau ce qui n a pas t fait jusqu ici comme cela vient d tre fait pour le co t a TH CU T LS a 144 Supports EE D FD I A 5 Motet ee 3 8 2 l EL 2 12 4 8 24 O 6 5 1 10 Totaux 32 16 p l 59 j Observations or de LH DT 10 59 cours 17 n ont aucun support sonore 0 10 59 17 ont un support sonore non indispensable 1 39 59 66 1 c est dire la grande majorit ont un support sonore int gr au cours 2 3 4 Le cas le plus fr quent est un support sonore int gr ne permettant pas de s enregistrer et de se r couter 2 24 59 40 7 en effet la cat gorie 3 correspond un dispositif A A C et la cat gorie Yau laboratoire de langues Far ailleurs 8 16 cours 50 pour I A n ont pas un support sonore obligatoire alors que seulement 2 11 18 2 m thodes de Sp cialit sont dans ce cas Les m thodes de D butants se situent en
42. rables d un cours i lisibilit et pr sentation graphiques tr s in gales 8 exemples sur 80 de kits mallettes groupant documents crits et supports sonores dans un coffret portable formule int ressante mais assez mal exploit e support sonore pr sent ans la grande majorit des cas 69 80 86 25 cassette support le plus fr quent 49 69 71 5 bonne bande magn tique cours mixte pour travaii collectif disque support peu commode en voie de disparition image projet e et audio visuel 3 cas d adaptation de m thodes audio visuelles int gr es absence de recours l image anim e sonore film vid o 1 5 sous une forme ou une autre mais loin d tre consid r toujours comme absolument indispensable 30 cours 80 43 5 offrent un choix de supports bandes cassettes disques correspondance avec les besoins des apprenants autodidactes coute parfois am lior e st r ophonie DOLBY mais 18 cas 69 seulement 26 de cassettes A A C insuffisant laboratoire de langues et travail autonome TEMPS DE TRAVAIL pour les 59 cours d autodidaxie El ment assez difficile appr cier 3 cat gories temps 3 important 5150 heures 13 cours 22 justifi la rigueur pour D FD 11 cours 32 si soutien p dagogique important 29 cours 49 1 5 Tendance temps 2 moyen de 51 150 heures convient D FD et I A un peu moins confirm e par
43. riaux p dagogiques tudi s _ le support sonore est pr sent dans la grande majorit des cas plus de 80 m me s il n est pas toujours consid r comme indis pensable Il l est cependant pour deux cours sur trois propor tion acceptable qui devrait augmenter rapidement la quasi totalit des nouveaux ensembles offrant des enregistrenents int gr s 214 la plupart des enregistrements disponibles sont d une qualit moyenne sans plus Une am lioration est souhaiter dans ce domaine la cassette est de loin pr f r e au reste bandes et disques Cette tendance semble irr versible en raison de la commodit d emploi des cassettes et des magn tophones cassettes portatifs la proportion des cours o l apprenant peut la fois s couter s enregistrer et se r couter dispositif A A C est encore CEOD faible un peu plus du quart On peut pr voir une volution souhaitable vers la g n ralisation de ce dispositif qui offre un grand int r t pour l apprenant autonome le visuel est trop souvent absent ou utilis dans sa seule fonc tion illustrative images d accompagnement Il devrait l tre de mani re plus syst matique et plus fonctionnelle dans la con ception m me des cours Diverses formules retenir ont d ail leurs t rencontr es m thodes audio visuelles transpos es pr sentation graphique d un pays et de sa civilisation travail partir de reproductions de documents
44. s 25 Les autres au contraire l ont critiqu e implicitement ou explicitement 0 Strictement identique d un bout l autre 48 l Aucune vari t autre que dans les le ons elles m mes phrases d cousues dialogues textes histoires 41 0 Chaque le on suit le m me mod le de pr sentation mais chaque lecon est compos e d un texte r dig p dagogiquement 19 1ourd et d un texte extrait de la presse sovi tique 74 2 Il y a une certaine vari t dans la pr sentation des nouveaux items dialogues dialogues de compl ment phrases utiles mais m me ceci devient r p titif 77 l Textes de types et de registres diff rents textes d auteurs radio lettres etc mais grande monotonie part cela La pr sentation par phrases num rot es est un peu d routante visuellement 14 4 La seule vari t de pr sentation r side dans le fait que le m me th me est pr sent dans un texte discursif et dans un dialogue Grande monotonie pas d humour 3 Lorsque les analystes ont jug la vari t bonne ou tr s bonne leurs commentaires ont t dans l ensemble descriptifs ce qui permet de se faire une id e des possibilit s exploit es ar les auteurs pour varier leur cours Il s agit soit de _ descriptions d ordre g n ral parfois vagues 2 Grande vari t de textes et de contextes pr sent s 51 parfois plus pr cises 3
45. s d un mat riel linguistique brut concernant telle ou telle fonction du langage au sens accord ce terme dans de nombreux travaux r cents en didactique des langues la suite des travaux linguistiques portant sur les actes de parole Le corpus ainsi pr sent est ordonn selon des registres de langue Les modules comportent les explications n cessaires la bonne compr hension des nonc s du corpus mais ne contiennent sucun exercice C est l apprenant qui d cide de la fa on dont il utilise le mat riel et il en discuteensuite avec un conseiller helper nous y revenons au point 3 3 Ces br ves indic tions sur le contenu permettront de mieux comprendre certains aspects du fonctionnement du syst me 196 5 2 Les conditions d acc s 1 En ce qui concerne la contribution financi re demand e l apprenant il faut distinguer deux cas lorsque le Centre est consid r comme un service service public comme BEAUBOURG ou service interne d une institution plus large service d une Universit par ex EXETER ou CAM BRIDGE ou d une entreprise IBM il n existe pas de demande de contribution financi re dans le cas d un service d une insti tution l utilisation est bien s r r serv e aux membres de l Uni versit ou de l entreprise Nous laissons de c t les probl mes propres aux entreprises d utilisation du Centre pendant les heures de travail vs en dehors des heures de
46. 150h le guidage est suffisant dans 12 29 41 4 cas et tr s bon dans 7 29 24 1 mais il reste tout de m me 10 29 34 4 cas de guidage insuffisant 147 Pour temps 3 gt 150h il n y a que 1 13 cas o le guidage est important Dans 5 13 cas il est insuffisant et dans 7 13 cas suf fisant Il semble que c est ce niveau cours tr s longs que l insuffisance du guidage est la plus manifeste Cette impression se renforce encore si l on tient compte des niveaux en effet 4 32 cours de D butants sont en T3 Gl 1 4 Corr lation charge guidage Tout comme un facteur temps important devrait impliquer un guidage ad quat on peut penser qu une charge lourde devrait tre assortie d un mode d emploi et d une prise en charge psychologique appropri s E Charge Totaux 3 2 1 Rare l i 8 Totaux 13 DDR AEEA rm SAD OEE PR T EN REE O PE D e A i Observations La qualit du guidage ne semble pas li e la charge en effet on trouve peu pr s la m me proportion de guidage insuffisant quelle que soit la charge charge 1 6 13 46 2 charge 2 11 29 38 charge 3 8 17 47 Comme il a t dit plus haut cela est plus grave lorsqu il s agit de cours ayant une charge lourde 3 Toutefois on constate de ce point de vue que les cours ayant une cherge moyenne 2 ont un guidage un peu plus satisfaisant que les autres et ceci quel que soit le nive
47. 18 22 54 1 5 O 5 3 75 O 1 5 9 5 6 25 25 6 1 5 gt 29 4 17 21 25 tete ven B G NN Que pee A SOAD lt A y 2 Commentaires En g n ral la rajorit des cours proposent une charge quilibr e LI 69 18 L2 G2 I8 LL CL 17 soit 53 80 66 25 donnant autant d importance la charge lexicale qu la charge grammaticale Cela correspond certainement aux besoins de la majorit des apprenants 12 cours accordent davantage d importance au contenu lexical qu au contenu grammatical 65 il 13 G2 7 8 754 I3 Gl 2 2 5 L2 G1 3 3 758 15 font l inverse H 5 6 25 La r partition par niveau est la suivante L2 G3 10 12 5 LL G2 D butants D FD Presque toute la gamme de possibilit s est repr sent e Gependant dans les cas de charge quilibr e 28 43 65 on remarque 11 28 39 3 des cours ont un contenu tr s limit L1 Gl ce qui semble nettement insuffisant moins que l ensemble ne soit tr s limit par ailleurs 10 28 35 7 ont un contenu tr s lourd L3 G3 ce qui peut para tre exag r moins que ces cours ne fournissent un soutien tr s efficace et une vari t suffisante par ailleurs Il s agit sans doute de cours D I 7 28 25 ont une charge moyenne L2 G2 charge semblant correspondre aux besoins des D butants Par ailleurs dans les cas de charge d s quilibr e 15 4
48. 7 000 vid o cassettes 3 000 ouvrages 2 000 documents imprim s En automne 77 BEAUBOURG offrait 50 langues 130 m thodes 4 000 cassettes 205 En g n ral c est dans l individualisation des t ches en fonction des acquisitions ant rieures que les meilleurs r sultats sont atteints et dans l individualisation de la m thodologie qu ils sont les plus m diocres Ils sont moyens en ce qui concerne l individualisation des t ches en fonction des objectifs La faibles de l individualisation de la m thodologie peut tre expliqu e de la fa on suivante les quipes qui se sont constitu es dans les Centres ont leurs propres orientations m thodologiques qu elles imposent plus ou moins aux apprenants par le choix m me du mat riel qu elles mettent leur disposition Elles pourront consid rer par exemple que des m thodes audio visuelles int gr es classiques ne sont pas la meilleure solution pour le type de sys t me qu elles proposent L individualisation des t ches en fonction des objectifs demande une diversit de mat riaux beaucoup plus grande que l individualisa tion en fonction des acquisitions ant rieures Pour cette derni re on peut la limite disposer d une seule m thode il suffit de bien d finir par des tests les niveaux d entr e dans cette m thode unique A EM l individualisation en fonction des acquisitions ant rieures est tr s lev e alors que l individualisetion en fonc tion des
49. 98 Il y a eu peu de commentaires d ensemble sur les exercices Des pr cisions sur les objectifs des cours et donc des exercices ont parfois t donn es Le but du cours est d enseigner aux tudiants lire le russe et en cens quence bien que des exercices actifs soient pr sents dans le cours le type d exercice est restreint c est dire que les questions qui demandent la cr ation de formes ont t vit es l tudiant peut toujours trouver la r ponse dans la m thode 44 Les analystes ont parfois donn des d tails sur les objec tifs des exercices eux m mes Les exercices sont donc essentiellement des exercices d auto contr le except lorsqu il s agit d entra nement phon tique ou de d veloppement de la m moire 15 Cel a quelquefois t fait de fa on critique Les exercices sont en fait destin s tester les aptitudes des apprenants Ils n apportent rien au processus d apprentissage lui m me il y un manque de travail cr ateur 29 La citation d auteur suivante a t relev e dans un cours tr s r cent Les exercices oraux DRILLS sont l une des plus heureuses trouvailles de Cette technique des questions et des r ponses se situe dans la ligne la plus moderne des techniques d apprentissage des langues 4 On voit bien ici les abus de la publicit Dire que les exercices structuraux sont dans la ligne la plus moderne semble un peu exag r Qu
50. ALPHA ANGLAIS D CASE J MILNE T HADLIN Laffont International S A Paris Grammont Lausanne 1976 1977 APPRENDE L ANGLAIS PAR LA BANDE DESSINEE C VAN WEYEN BERGH J GILLAIN F PACKNADEL P MOULIN Marabout Verviers Belgique 1972 1977 APPRENTISSAGE DE L ANGLAIS ORAL H ADAMOZEWSKI Colin Paris 1970 AUTOMAT SMES DU RUSSE PARLE D HAUDRESSY Institut d Etudes Slaves Paris 1974 CAN T YCU SPEAK ENGLISH M DUBESSY Hachette Paris 1975 COME AGLIN F gt LACROIX WILLIAMS A MARTIN Hatier Paris 1973 COURS D ANGLAIS METHODE REFLEXE ORALE Centre d Etudes Centre d Etudes Paris 1973 COURS D COMPREHENSION ORALE C R A P E L C R A P E L Colin Longman London 1973 COURS D INITIATION AU RUSSE SCIENTIFIQUE 4 BOULANGER 5 FERRY Institut d Etudes Slaves Paris 1972 AD AD AD AD 8D AD AD AD AD AD AD COURS INTENSIF D ANGLAIS ORAL C R A P E T C R A P E L Colin Tongman London 1971 1974 COURS DE RUSSE LINGUAPHONE INSTITUTE I G MILOSLAVSKY etc Linguaphone Institute London 1972 L971 AD AD CURSO DE ESPANOL LINGUAPHONE INSTITUTE A QUILIS M GUTIERREZ A BALBUENA N NAVARRO etc Linguaphone Institute Paris 1976 DISQUES LAROUSSE POUR L ETUDE DES LANGUES ANGLAIS LAROUSSE Larousse Paris 1958 1971 ECOUTER LIRE ET PARLER L ANGLAIS NOUVELLE METHODE AUDIOGRAPHIQUE POUR A
51. Cependant l emploi de ce terme sera limit l apprentissage autonome 5 2 DEFINITIONS DES CONCEPTS FONCTIONNELS RETENUS L analyse ci dessus a conduit retenir deux concepts cl autonomie et individualisation apprentissage indivi dualis et en donner les d finitions suivantes AUTONOMIE ABSENCE D ENSEIGNANT SOIT PENDANT L ENSEMBLE DES PHASES DU PROCESSUS GLOBAL D APPRENTISSAGE AUTONOMIE TOTALE AUTODIDAXIE SOIT PENDANT UNE OU QUELQUES UNES SEULEMENT DE CES PHASES SEMI AUTONOMIE APPRENTISSAGE INDIVIDUALISE APPRENTISSAGE TENANT COMPTE DANS SES OBJECTIFS SON CONTENU SA METHODOLOGIE SON RYTHME DES PARTICULARITES DE L ENSEIGNE CARACTERISTIQUES DIVERSES CONNAISSANCES ANTERITEURES OBJECTIFS PARTICULIERS MOTIVATIONS ETC De par leur contenu m me ces deux notions peuvent tre co occurrentes dans la r alit p dagogique il ne s agit pas d une co occurrence n cessaire On peut tr s bien avoir 16 une autonomie sans apprentissage individualis lorsque l apprenant travaille sans enseignant le mat riau d apprentissage n est pas pour autant forc ment adapt ses particularit s ce cas est tr s fr quent un apprentissage partiellement individualis sans auto nomie c est le cas de tout cours dans lequel l enseignement tient compte des particularit s de son public R sum EL I ORIGINE ET HISTORIQUE DU PROJET origine du Projet
52. Fran aise de pr parer avec l aide d une quipe de chercheurs de l ENS de Saint Cloud Centre Audio Visuel une tude critique des modalit s d individualisation et d auto apprentissage dans le domaine des langues vivantes en Europe Dans cette perspective Monsieur Jacques CORTES directeur adjoint du CREDIF a bien voulu prendre en charge la partie du projet int ressant la langue fran aise et demander Madame Anne Marie DE LA DORIE Messieurs Jos PEGUERO et Jean Baptiste BOTELLA stagiaires annuels de l aider dans sa t che Cette tude a donc t ins r e dans le programme de formation du stage qui comporte des activit s de recherche e a d Li Le s e a e 2 d e d ad e s d e e e e gt s Leg m thodes Avant que de les r pertorier quelques observations sont faire quant leur choix s en tenir aux m thodes publi es choisir les m thodes les plus vendues et parmi elles ne retenir que celles relatives aux adultes Suivent donc ici des renseignements sur des m thodes consid rer tant entendu que cette liste n est en rien exhaustive Brunswick Ginestin De Vive Voix M thode Audio Visuelle de Fran ais Chiclet et Rivenc En Fran ais Librairie Didier 2 rue de la Sorbonne Paris Fi 2j 55 nt aa haag Torn x m la ne sd E A S 1 Dal ss j MIE CRT a a e LOUE j parm LE PES La France en Direct Mauger Bleu Mauger Rouge La France comme si vou
53. III qui convient sans doute mieux au niveau I A 7 15 En fait II est une cat gorie assez composite Elle regroupe des cours construits sur une analyse grammaticale classique ou au contraire r solument moderne et dont la partie sonore a t soit int gr e d s la conception soit rajout e par la suite Ies ensembles de type III s accompagnent souvent d exercices structuraux crits ou oraux contextualis s ou non mais qu un apprenant isol peut facilement faire et auto corriger pour les autres types TI correspond en g n ral des mat riels de conception assez ancienne en voie de disparition IV est une formule mixte qui par sa vari t peut stimuler l int r t Un danger possible qui n est peut tre pas toujours vit est de perdre de vue l apprentissage de la largue elle m me V semble tonnant voire impossible au premier abord Mais il ne faut pas l exclure cf corpus Deux au moins des quatre cours audio visuels tudi s ont fait l effort d une adaptation sp cifique images dans un livret t non projet es sur cran d marche audio visuelle astucieusenent am nag e conseils particuliers qui rend leur utilisation op ratoire pour un apprentissage autonome VI On ne peut que s tonner ici du petit nonbre de cas 4 80 et de l absence de cours de sp cialit o une pr sentation programm e ou semi programm e pourrait tre s duisante pour aider atteindre d
54. JACKSON E B GORDON W H Allen London 1964 1967 STUDYING IN ENGLISH J B HEATON Longman London 1975 TAKE A BREAK D CASE P SNOW B B C London 1976 SA AD AD AD AD AD SA 10 9 BANKING A G PRYKE C G SANDUCESCU I DUNLOP Tj nstem nnens Bildningsverksamhet 1971 SA BUSZNESS AND ECONOMIC ENGLISH J WOOD C THOMAS Tj nstem nnens Bildningsverksamhet 1971 SA FGLISH IN HOSPITAL D AUSTIN T CROSFIELD Liberl romedel Malm 1974 SA ENGLISH ON THE FHONE T CROSFIELD S TORNELD Tj nstem nnens Bildningsverksamhet 1974 SA ESO ES 1 M HAKANSON M MASOLIVER M BEECK Almqvist Wiksell Stockholm 1973 S4 ESO ES Z M HAKANSON M MASOLIVER M BEECK 4 Almquist Wiksell Uppsala 1975 SA PRIVET 3 E FILATOVA U DJURBERG sveriges Radios F rlag Brevs kolan Jy vaskyl Finland 1975 SA RENDEZ VOUS EN FRANCE 1 2 M HELLSTROM M JOHANSSON n M GRAND CLEMENT Almquist Wiksell Stockholm 1969 1970 SA TROJKA 1 3 E F LT K LID N Esselte Studium Lund 1975 SA ANNEXE 3B 11 LISTE DES COURS EN DOUBLE 24 ESFAGNE i FRANCE PAYS BAS ROYAUME UNI SUEDE a SALVAT ALPHA ANGLAIS INGLES B B C English BB G Course nglish Course TS TPED A Y T E COR pr ET A E EAE I COURS DE RUSSE CURSO DE ESPANOL ENGLISH COURSE i The Linguaphone Inst
55. Le nuit porte conseil Elle op re galement la mise en place des connaissances acquises pendant la journ e 38 On trouve galement des analogies avec le musique De plus grand violoniste a commenc par faire le boule de neige Quand vous tiez enfant avez vous jamais roul une grosse boule de neige 41 le mar e La centi me vague 41 et des proverbes L exercice est le p re de la perfection dit un proverbe anglais 21 Au fil des unit s d apprentissage on note encore des encouragements ou mises en garde qui eux mettent l accent sur l effort et le courage des apprenants F licitations pour la t nacit dont vous avez fait preuve et encouragements pour vous pr parer aux efforts qu il vous reste encore fournir 23 Tout d pend de vous de votre constance de votre t nacit 21 Ne vous laissez jamais d courager 21 Ne vous pressez pas trop 21 Il n y a pas de professeur donc ne con que sur vos seules forces votre intelligence votre volont 21 Courage donc 21 ou bien on invite prendre patience 7 Ne vous impatientez pas Nous ne pi tinons pas Nous avan ons lentement mais s rement 41 Encore un peu de patience 41 ou encore on essaie de montrer aux apprenants qu ils ont d j beaucoup accompli que de chemin parcouru depuis cette simplz phrase 41 Comment va notre deuxi me vague
56. On a d lib r ment choisi d le remplacer par le pr t l apprenant de magn tophones cassettes audio actifs comparatifs Four la vid o les contraintes financi res am nent ne retenir pour l instant que la seconde solution utilisation au Centre Selon les cas on dispose de cabines sp cialement quip es l int rieur m me du laboratoire de langues par ex CA MBRIDGE o d installations l ext rieur du laboratoire de langues CEL3A 195 Permi les dispositions techniques originales il convient de signaler l enregistrement simultan au moment m me de la diffusion de la partie son d une mission vid o sur la bande d une cabine classique de laboratoire L apprenant peut travailler sur cette partie son imm diatement apr s le visionnement CELSA le dispositif Audio Vid o Actif Comparatif comprenant dans une cabine un r cepteur vid o et une cam ra et permettant l appre nant d enregistrer son visage et de comparer les aspects visuels de son mission de parole ceux d un mod le pr enregistr BEAUBOURG le regroupement dans une partie du laboratoire laquelle les apprenants n ont pas acc s de l ensemble des magn tophones et magn toscopes correspondant aux diff rentes cabines l apprenant utilise un dispositif de t l commande pour les diff rentes fonc tions de la cabine arr t retour en arri re enregistrement mais ne manipule pas les cass
57. PH ASS ou de r alia bandes dessin es vid o le guidage guide d utilisation p dagogique et prise en charge psychologique est insuffisant dans l ensemble Lorsqu il existe il favorise les encouragements et les mises en garde souvent faites sur un ton assez na f et faussement scientifique au d tr ment des indications sur l organisation et le rythme de travail Or il est essentiel que l apprenant soit aid Sans guidage appronri il est craindre qu un mat riel p dagogique m me bon soit mal utilis un retour aux strat gies d apprentissage ant rieures plus ou moins efficaces mais d velopp es dans le care d un apprentissage collectif tant quasi autonrematique la vari t est elle aussi insuffisante La majorit des cours environ 60 poss de une structure monolithique et il n existe pas non plus de diversit dans les registres et les types de langue pr sent s un mat riel de r f rence est en g n ral disponible sous des formes parfois incompl tes Il concerne plus le lexique et la grammaire que la phon tique trait e en parente pauvre les ph nom nes d intonation en particulier ne sont pour ainsi dire jamais erplicit s les exercices demeurent la pi ce ma tresse de l exploitation Ile sont dans l ensemble nombreux et assez syst matiquement corrig s ce qui correspond aux besoins des apprenants mais l encore la vari t est insuffisante moins de la moiti des cas
58. Paris MEDIATHEQUE DE LANGUES Centre Georges Pompidou Paris LL nes fl Royaume UNT J aa y e pe r a RE RE CAMBRIDGE UNIVERSITY PRIVATE STUDY Language Laboratory Cambridge NORTH EAST LONDON FOLYTECHNIC LANGUAGE SERVICE London _ UNIVE SITY OF EXETER LANGUAGE CENTRE Exeter
59. Sept cours semblent offrir cette souplesse des degr s divers 118 soit en pr sentant un choix entre plusieurs ensembles d exercices de volume diff rent Soit en proposant des exercices suppl mentaires inclus dans le mat riel p dagogique lui m me ou sugg r s par un professeur conseiller cas d un apprentissage en autodidaxie o certains devoirs sont corrig s par un enseignant 3 1 2 la m thodologie Lorsqu elle est individualis e elle implique que pour une m me tape de l acquisition l apprenant peut choisir entre des mat riaux faisant appel des proc dures d apprentissage diff rentes On peut signaler parmi les cinq exemples relev s deux tentatives int ressantes cet gard Dans un cas 21 on propose soit d utiliser les documents en anglais pr par s pour l tude de cette langue soit d avoir recours parall lement des documents traduits et des explica tions en fran ais On invite aussi travailler soit en utili sant l coute seule soit en accompagnant cette coute de la lecture des fiches pr vues cet effet Dans l autre 17 le choix se situe entre une exploitation plus ou moins pouss e de documents visuels sonores et crits 3 15 a la correction Une individualisation de la correction des exercices et tests oriente l apprenant vers une information suppl mentaire ou des activit s diff renci es en fonction de la nature des fautes commises Ce pr
60. Tr ES UN O EN H 151 Observations En ce qui concerne les cours ayant une charge lourde 5 17 29 4 sont non ou peu adapt s 9 17 53 assez adapt s et 3 17 17 6 bien adapt s Comme pour le facteur temps 3 ces proportions semblent bien faibles en effet moins d un cinqui me de ces cours sont bien adapt s Ea Lorsque la charge est moyenne 2 les cours semblent relativement mieux adapt s 4 29 13 8 sont non ou peu adapt s 19 29 65 5 sont assez adapt s et 6 29 20 7 sont bien adapt s Par contre dans les cas de charge faible 1 les cours sont relativement moins adapt s 7 13 55 8 sont peu ou non adapt s 3 13 23 sont assez adapt s et 3 13 23 sont bien adapt s Il est difficile de tirer des conclusions par niveau tant donn la dispersion des cours Il semble donc que le fait d avoir une charge moyenne soit un facteur d adaptation bien que l on trouve videmment des cours bien adapt s parmi ceux qui ont une charge l g re ou lourde 2 CORRELATIONS DU DEUXIEME TYPE Rappelons que nous n avons retenu ici que les cas qui semblaient peu justifi s priori D autre part tous ces facteurs ont t tudi s de fa on isol e au chapitre IV 2 1 Temps l 50h D butants Faux D butants Un terps aussi r duit semble a priori tout fait insuffisant pour un D butant qui a par d finition tout apprendre On trouve n anmoins 6 32 cours 18 75 dans c
61. Une de ces possibilit s nous para t devoir faire l objet d une ion particuli re Il s agit des groupes de community learning viennent d tre r cemment mis en place titre d exp rience var le service formation d IBM France Dans ces groupes il n y a pas d enseignant Un apprenant plus avanc que les autres qui est comme les autres un employ normal d IBM y joue un r le d anima tion pour lequel il re oit quelques conseils et une br ve formation Les groupes comprennent environ huit apprenants et fonctionnent raison de 5h par semaine pendant 12 semaines Ils disposent de packages multi m dia vid o cassettes cassettes audio documents crits tir s d un cours dit dans le commerce Il s agit de premi res tentatives qui selon les responsables d IBM donnent des r sultats tr s encourageants 4 5 Les cercles d tude Il existe des similitudes importantes entre cette solution et le syst me des cercles d tude qui s est d velopp en Su de depuis la fin du si cle dernier sous l impulsion et dans le cadre de diverses orgarissations associations relisieuses associations de travailleurs int ress es au d veloppement de l ducation populaire Depuis 1948 ces cercles re oivent des subventions gouvernementales lorsqu ils remplissent certaines conditions au moins 20 fois 45 mn de cours entre 5 et 20 participants traveil partir d un mat riel de base approuv par l association dont d
62. a pu constater en effet des divergences d appr ciation consid rables sur des points analogues signal s dans les grilles ou sur des cours trait s en double dans deux pays ou pour deux langues diff rentes IL a donc t int ressant de noter les descriptions ou opinions dans ce domaine mais il n a pas t jug possible comme pr vu l origine d inclure le facteur ORIGINALITE dans une tude typo logique comperative cf chapitre 6 Les analystes ont cependant d fini pour chaque cours et avec les crit res dont ils disposaient un degr d originalit global en cinq points puis effectu comme il leur tait demand cf grille VI une r duction en trois cat gories titre indicatif voici la r partition des 80 cours du corpus dans ces cat gories 1 degr d originalit nul ou faible a 44 2 degr d originalit moyen 29 3 degr d originalit assez ou tr s lev 7 80 4 On ne peut attacher une trop grande signification ces chiffres mais on peut toutefois relever la tr s petite proportion 8 75 122 d ensembles qualifi s de vraiment originaux et le pourcentage co sid rable 55 de ceux jug s sans originalit 4 1 L ceriginalit des supports e vian Il faut entendre ici par supports d apprentissage non seulement les supports mat riels proprement dits ex livre disque cassette mais aussi les quipements techniques permettant de les ut
63. aideront peut tre illustrer la vari t que l on rencontre Discussions avant le d but du cours pour organiser l apprentissage Selon les besoins et les aptitudes Soutien individuel canta o Des commentaires sur les erreurs sont toujours fournis L appre nant peut t l phoner ou aller voir l enseignant n importe quel moment de la journ e 8 IL y a une cassette que l tudiant peut envoyer quatre fois pour tre corrig e Mais le cours peut tre tudi sans l intervention d un enseignant 63 Cours par correspondance avec possibilit d envoyer des devoirs corriger Aucune des activit s d apprentissage n est effectu e avec un enseignant mais 50 de la correction 69 Si la plus grande partie du travail se fait seul y compris certains exercices autocorriges n travail avec professeur est pr vu syst matiquement envoi de devoirs retour corrig s types remarques observations compl mentaires personnalis es etc attribution d un professeur pour l l ve et un seul qui le suit possibilit d aide la demande aupr s de la Direction ou du professeur on peut passer crire ou t l phoner 74 Les diff rentes relations possibles entre l apprenant et l enseignant appara tront de fa on plus globale au moment de l tude du degr d autonomie 1 2 2 Temps pass au travail autonome Un point qu il aurait t int ressant d tudier mais qui n a pas t inclus d
64. c dents Voici leur formule abr g e 160 79 C1 S4 T3 CH2 Gl Al adaptation et guidage insuffisants par rapport au temps et surtout aux supports 1 C2 53 T2 CH1 G2 A1 charge et adaptation trop faibles par rapport temps et guidage 48 CO S0 T3 CH3 Gl Al support minimalmais temps et charge tr s lourds 61 C1 52 T1 CHI G2 A2 ie l ger mais profil int res sant EE b NIVEAU 1 4 L homog r it g n rale est ici beaucoup moins grande que pour le niveau pr c dent et les iversit s e conception nettement plus marqu es ler type Nombre de cours 5 31 25 9 17 52 60 76 Nombre de courbes identiques 2 me mr mien a o a A Caen a Caract ristiques Les cinq cours de ce groupe sont assez sembla bles ceux class s en type l pour les D FD temps charge guidage et adaptation sont moyens ou lev s avec cependant un poids plus grand du degr 2 Quatre cours sur cijiq ont un support sonore indispensable et l un d eux offre une possibilit de travail audio actif comparatif c est d ailleurs le plus on reux trois autres ensembles ayant en revanche des prix relativement modestes Le profil d ensemble semble donc selon les cas assez ou tr s acceptable pour ce niveau Nombre de cours 5 31 25 33 39 43 75 77 Nombre de courbes identiques O 161 Caract ristiques Le trac de ces cours pr sente de
65. cas la corr lation va dans le bon sens puisqu il est toujours souhaitable que le guidage soit assez d taill et cela encore plus lorsque la charge est lourde 4 4 Autonomie Individualisation Le RAPPORT PRELIMINAIRE insistait sur le fait qu il tait tout h fait possible d avoir un certain degr d autonomie sans individu alisation puisqu il arrive souvent qu un apprenant travaille sans enseignant tout en utilisant des mat riaux qui ne conviennent pas 186 ses besoins particuliers Dans ce rapport on soulignait galement le fait aue l on peut trouver un enseignement individualis sans autonomie Ceci est particuli rement vrai pour les cours indivi duels mais galement dans une situation de groupe dans laquelle l enseignant tient compte des besoins individuels de ses l ves Cependant il ressort assez clairement du tableau suivant que la corr lation est en fait assez forte entre ces deux facteurs Degr d individualisation 1 2 3 Totaux Degr d autonomie Totaux 7 Rappelons que les 7 cas o l autonomie tait faible n ont pas t consid r s comme tant de v ritables cours semi autonomes au vrai sens du terme Toutefois il est int ressant de noter que dans 4 de ces cas le degr d in ividualisation a t jug tr s faible galement et que dans les trois autres il a t consid r faible Dans l ensemble les degr s d autonomie et d individualisation sont quilibr
66. curieuses dents de scie Tous sont assez adapt s et leur charge est moyenne Si l on consid re galement le temps d apprentissage trois sur cinq sont bien quilibr s pour les trois facteurs Mais tous pr sentent une chute au niveau du guidage cf type 3 de D FD Cepen dant il est vrai que comme on l a vu ce guidage au moins au niveau des conseils psychologiques est moins n cessaire ici Un trac passant par Gl est donc sans doute acceptable si temps et charge ne sont pas trop lourds En ce qui concerne les supports le support sonore est inexistant ou non indispensable dans trois cas sur cinq En revanche un ensemble doit tre utilis au laboratoire de langues L apprenant n aura pas non plus de grosses d penses effectuer mais il lui faudra travailler sans grand soutien et parfois m ne sans enregistrements sonores deux des ensembles consid r s s y pr tent d ailleurs assez bien l un tant partiellement une intro duction la vie quotidienne d un pays l autre une r vision syst matique sous forme de tests 5e type Nombre de cours 3 18 75 32 46 51 Ai Nombre de courbes identiques 0 Caract ristiques Le contraste est ici extr me entre d une part une charge d apprentissage importante et d autre part l absence totale de guidage et une mauvaise adaptation Les contenus ont donc t manifestement privil gi s par rapport la mani re d apprendre ce qui est dommage m
67. d M diocres 3 189 2 1 1 Individualisation des t ches en fonction des objectifs particuliers de l apprenant Les analystes devaient dire s il y avait une possibilit de choix parmi un ventail d activit s autonomes ou non autonomes en fonction des objectifs De plus dars le cas o une telle possibi lit de choix existait il fallait pr ciser si l orientation vers ces activit s tait le r sultat d une concertation pr alable entre apprenant et enseign Dans 12 cas le probl me ne se posait pas car les mat riaux s adressaient des apprenants qui visaient tous les m mes objectifs hautement sp cialis s Pour les 9 autres cours dans deux cas il n y avait pas d individualisation dans 3 cas les possibilit s taient moyennes et dans 4 cas lev es Bien que peu de d tails aient t fournis un analyste a not Beaucoup de possibilit s d utilisation d exercices de difficult vari e 78 Dans l ensemble il n eziste outefoie heauedun d individualisa tion ce niveau 3 1 2 Individualisation des t ches en fonction des acquisitions ant rieures Ici encore les analystes devaient indiquer s il y avait une possibilit de choix parmi un ventail d activit s autonomes ou non autonomes diversifi es mais cette fois en fonction des acquisi tions ant rieures des apprenants Lorsqu un choix tait possible ils devaient indiquer si l orientation vers ces activit s tait le r sultat d un exanen d
68. d finition des objectifs progression en lui donnant des conseils instructions guidage en lui ororosant des mat riaux plus adapt s diversification des contenus Giff renciation des activit s en lui facilitant la t che gradation des difficult s explica tions transitions entre Ll et L2 constitu es par des transcrip tions phon tiques des traductions litt rales des d bits plus ou moins ralertis en veillant sa curiosit et en stimulant son attention disposi tion du cours pr sentation visuelle et sonore vari t tous les niveaux humour en le mettant davantage en condition contextualisation exposi tion des situations de discours m en essayant de le faire participer aussi activement que possible activit s orales et crites jeux en largissant son apprentissage pr sentation de la civilisation et de la culture de pays trangers en liaison avec les langues tudi es La recherche doit ze poursuivre dans ce domaine Heureusement imagination p dagogique est loin d tre puis e mom Mu m 1 R sum IV ANALYSE DES REPONSES 1 MANIABILITE 1 1 SUPPORTS ET COUTS co ts des cours int grer comme facteur de typologie support papier l autre l ments s par s ou regroup s d un format en g n ral plus grand que celui des livres de poche part le manuel variations consid
69. de distinction entre la semi autonomie et les syst mes que nous avons voqu es au d but du chapitre VII qui se sont traduites par exemple par le fait que certains analystes ont rempli dans le cas de syst mes des rubriques de la grille r serv es la description de m thodes l tude de l apprentissage semi autonome sous l aspect particulier de l organisation des rapports apprenants enseignant institution s imposait n effet il s agit d un domaine o les innovations sont nombreuses c est un aspect auquel l apprenant est particuli rement sensible puisqu il concerne directement l investissement en temps en d placements et en argent consentir surtout la mise en place d une organisation n est pas un jeu formel c est la traduction directe d options didactiques et n me plus largement d une philosophie p dagogiqu 2 LE CORPUS Sept grilles d analyse ont t remplies pour la rubrique syst mes Elles concernent les institutions suivantes CAMBRIDGE UNIVERSITY PRIVATE STUDY LANGUAGE LABORATOXT abr viation CAMBRIDGE Grande Bretagne C E L S A INSTITUT DES HAUTES ETUDES DE L INFORMACION ET DE LA COMMUNICATION UNIVERSITE PARIS IV SORBONNE abr viation CELSA Neuilly Seine France CENTRE GEORGES FOFIDOU CENTRE BEAUBOURG MBDIATHEQUE DE LANGUES abr viation BEAUBOURG Paris France C R A F E L CENTRE DE RECHERCHES ET D APPLICATIOS PEDAG
70. de formation commerciale L enseignement en groupe 27 Instituts offrent la possibilit d apprendre une langue trang re par enseignement collectif Dans 7 de ces Instituts les tudiants suivent une partie du programme dans un laboratoire de langues num ros 10 11 12 89 90 93 94 3a Cours de langues individuels 23 Instituts avec L L 20 Instituts des 23 Il y a 9 Instituts qui ont re u le code 3 et 3a num ros 11 12 16 17 48 89 90 93 94 C est dire qu ils offrent leurs tudiants les deux types d enseignement Dans ce cas l tudiant choisit le type d enseignement en vue de ses besoins par ex les cours intensifs sont le plus souvent des cours individuels les cours de conversation sont le plus souvent des cours collectifs 4 Laboratoires de langues num ros 90 95 96 Laboratoires de langues o l tudiant choisit lui m me ses heures et le rythme de ses tudes Il fait dans la plupart des cas ses tudes de fa on tout fait individuelle Il est tr s rare que l tudiant puisse consulter un enseignant ou participer des s ances en groupe Le fait que l tudiant est contraint s en tenir aux heures d ouverture des laboratoires de langues implique que cette fa on d tudier ne peut pas tre consid r e comme sutonome au sens propre du terme 5 Une fa on tout fait autonome d tudier une langue est offerte par 9 Instituts num ros 9 55 58 61 75 76 81 84 97
71. en charge psychologique aspect du mat riel r partition de la charge d apprentissage explication des objectifs encouragements et mises en garde nombreux encouragements et mises en garde mais ton souvent assez na f et faussement psychologique guide d utilisation p dagogique prise en charge psychologique GUIDAGE 80 cours cat gorie 3 sup rieure 11 cours 13 75 cat gorie 2 moyenne 36 cours 45 cat gorie 1 inf rieure 33 cours 41 25 guidage insuffisant dans l ensemble avec un peu plus de guidage 3 pour D FD mais 34 8 des cours D FD guidage 1 insuffisant Pr s de la moiti des cours I A 45 et 53 aussi guidage 1 dans l ensemble importance peu pr s gale des deux l ments du guidage lorsque d s quilibre cours D FD davantage de prise en charge psychologique cours I A et S davantage d instructions absence quasi totale de conseils pour un travail faire au del des cours ou d indications sur apprentissage d une langue seconde vari t dans pr sentation des l ments linguistiques nouveaux registres textes et exercices m dia 80 cours tr s souhaitable surtout au del du niveau D FD mais m me pour ce niveau oo or dans majorit des cas structure monolithique et aucune vari t dans registre et types de langues 6 80 cours 7 5 vari t importante mais 46 80 57 9 variat nulle a ou faible dont
72. es pius loin cf 3 D finition des concepts et r2marques terminologiques un document pr paratoire remis L UNESCO C document pr paratoire intitul Etude critique des modalit s d indivi dualisation d autonomie et d autodidaxie dans le domaine de l acquisition des langues vivantes secondes Propositions pr liminaires en vue de l tablissement d un inventaire des mat riels d apprentissage de cette nature pour les langues de grande diffusion ED 75 53 59 18 pages original fran ais traduction angiaise comprenait un expos des concepts fonda mentaux une analyse de la situation classiqu2 de l aprren tissage de groupe et son examen critique des propositions de grilles d analyse des degr s et modalit s d individualisation et d autonomie ainsi qu une br ve tude du r le des media et des supports d apprentissage De nombreux liments de cette tude pr paratoire ont t repris par la suite La premi re version de la grille d analys op ratoire a t ensuite mise au point Elle proposait dans l ordre un examen de la d finition des concepts l identification des m thodes mat riaux ou syst mes analys s la maniabilit l adaptation de l appareil p dagogique au travail autonome le degr d individualisation et d autonomie dans le cas de la semi autonomie la mesure du degr d originalit l amorce d une typologie Une application de cette analyse et de ces grilles a
73. exemples int ressants Des l ments d information ont t fournis sur des exp riences aux Iays Bas et en Su de et 7 grilles compl tes ont t remplies 4 pour la France et 3 pour le Royaume Uni 2 2 Les autres crit res adopt s a les doubles et les grilles communes Il est relativement fr quent que certains ensembles d apprentissage de langues offrent entre eux des similitudes de pr sentation et d organisation lorsque la conception initiale a t la m me C est notamment le cas pour des cours labor s dans un m me pays sous la m me direction et publi s chez le m me diteur mais concernant des langues diff rentes ex JE PARLE ANGLAIS JE PARLE ESPAGNOL etc Le 1 ttes LS at tt dont neue me DE cf annexe 3C 21 des cours internationaux labor s l origins dans un pays donn mais qui se trouvent aujourd hui dit s et diffus s parall lement dans plusieurs pays avec parfois quelques modifications de pr sentation et pour plusisurs langues ex ASSIMIL LINGUAPHONE etc Dans l ensemble des analyses effectu es 24 grilles ren voyaient ainsi des cours similaires tudi s deux et dans certains cas cinq fois sous des formes divers s Ces doubles dont le d tail est pr sent en annexe 3B sont indiqu s dans le corpus par un ast risque Il tait videmment impossible de les prenre en compte tel quel sous peine de fausser consid rablement l cha
74. fait pratiquement l objet d aucun commen taire c est d ailleurs comme nous le verrons l aspect le lus n glig par les auteurs Le corpus a t d pouill globalement dans un premier temps sans tenir compte des niveaux Ici encore il tait int ressant d avoir une vue d ensemble des choix faits par les auteurs 95 Sue mes ms ne moe C A 11 AI 9 SA XA SAT xAI Autres CN EE RME NE ES Li Le 2 27 80 6 6 j4 in 811 2 33 19 11 5 15 6 11 3 7 5 22 6 20 791 15 1 9 150 Code utilis accentuation S intonation X alphabet phon tique international autre transcription H gt 1E 27 80 cours 33 75 ne comportent aucun l ment de pr sen tation du syst me phon tique de la langue enseign e Ici le niveau du cours intervient sans doute parmi les 53 cours qui aident l apprenant de ce point de vue 9 53 17 donnent des indications pour la prononciation transcription phon tique l accentuation et l intonation Ces 9 cours sont donc les seuls tre complets du point de vue de cette rubrique 23 55 43 4 pour la prononciation et l accentuation c est le sch ma le plus fr quent 10 55 18 9 uniquement pour la prononciation 6 53 11 3 pour l accentuation seulement On ne trouve aucun cours ne donnant des indications que pour l intonation 96 _ Si l en consid re les trois aspects
75. faite sur quelques cas pr cis Ds M Ce document a t pr sent la R union d Experts de L UNESCO sur la diversifica tion des m thodes et techniques d enseignement de la seconde langue en fonction des objectifs vis s des niveaux d ge et du milieu socio professionnel Paris 15 20 sept 1975 la Conf rence Internationale du C I I E Conseil International des Moyens d Enseignement Glasgow i 3 octobre 1975 En ce qui concerne la r union UNESCO cette pr sentation s est ins r e dans la section Innovation dans les M thodes et les Techniques au m me titre que d autres recherches cours intensifs exp rimentation formation des ma tres et des formateurs etc et figure comme telle dans le ray port de synth se La r union du C I M F avait pour th me lesm dia th ques banque de donn es et ne concernait donc pas uniquement les langues vivantes Deux pr sentations du Projet ont t faites et le rapport pr liminaire a t distribu aux personnes int ress es qui ont communiqu leurs adresses ainsi que celles de coll gues susceptibles de collaborer au Projet dans leurs pays respectifs bo Par ailleurs des contacts ont t pris l occasion de trois autres r unions internationales de sp cialistes la Table Ronde Internationale de la Soci t des Professeurs de Russe sur la M thodologie des enseignements au io visuels et audio oraux Poitiers France 8 12
76. justifi e dans ses grandes lignes on pourrait peut tre r duire de 4 2 le coefficient accord au choix des activit s d epprentissage Le degr global d autonomie est tr s lev BEAUFOURG malgr les r sultats obtenus pour l autonomie dans l organisation de l apprentissage lev au CRAFEL EXETER et pour NORTE EAST moyen CAMBRIDGE et faible IBM Pour le CELSA il est moyen ou lev selon les formules Il faut souligner que faible lev ne sont ici en aucune fa on des opinions concernant le valeur la rentabilit l int r t de telle ou telle orgenisation Nous n assimilons pas autonome dans le sens o nous utilisons ce terme dans cette tude souhaitable On s tonnera peut tre de ne pas obtenir un r sultat tr s lev pour le CRAPEL La cause en est facilement d celable il s agit de la note faible que le syst me analys obtient en ce qui concerne l autonomie dans l organisation Comme nous l avons con st t plus heut 3 4 2 l autonomie est impos e ce qui r duit la possibilit de d cisions autonomes de l apprenant en ce qui concerne la fa on dont son apprentissage sera organis On peut bien s r consid rer que le r sultat obtenu n est pas conforme une appr ciztion intuitive de la r alit de ce syst me En fait il est tout fait conforme la d finition que nous avons retenue pour autonomie Et si quelque chose doit tre mis en doute c est
77. langue scientifique l langue des ing nieurs lectricien3 L langue des standardistes L langue des infirmi res MCE langue des sciences sociales d phon tique 4 2 technique de compr hension i l technique d tude Il y en a l4 en anglais 2 en russe et h en fran ais Cette r partition refl te assez bien les proportions habituelles pour les th mes sauf la langue scientifique et les langues tudi es Plus int ressante dans le cas d un apprentissage en autcdidaxie est une s rie non n gligeable de cours 9 59 qui sane tre proprement parler sp cialis s se veulent aussi une invitation au voyage et un guide touristique pratique Cette formule peut tre s duisante lorsque la r alisation est de qualit Elle peut s appliquer aussi la semi autonomie un exemple se trouve dans le corpus 4 4 Langue enseign e et langue support I 6 Par langue support il faut entendre la langue dans la quelle sont r dig es les instructions et explications destin es l apprenant La situation est la suivante par pays et niveaux 2L anglais E espagnol F fran ais N n erlandais russe S su dois aa Ho H Z un m a langue j langue D ly i FD enseign e support SORIA ESPAGNE A E 4 1 R E 3 O FRANCE A F 16 8 6 30 F F 2 0 SAS ES R F O 1 1 2 F A l O D z A A 1 3 2 6 SEE F F 1 O li 2 PAYS BAS A N 3 O Oi
78. le mot qui convient dans les phrases suivantes Donnez un r sum du texte etc 65 101 Ces deux exemples montrent clairement qu une tr s grande vari t est possible au niveau des exercices sans que cela ne soit d routant pour les apprenants Il est donc navrant de constater que dans bien des cas les auteurs se contentent de proposer des exercices de traduction La correction a fait l objet de quelques commentaires En ce qui concerne les exercices enregistr s les analystes ont not La correction des exercices est dans le syst me m me des exercices exercices structuraux 79 Pour les exercices enregistr s le corrig est seulement donn sur la bande 7 Certaines techniques de correction relev es ne consistent pas simplement fournir le corrig aux apprenants Pour ji auto correction certaines activit s de l apprentissage sont inspir es des techniques de l enseignement programm 15 Les analystes ont relev les difficult s qu il y a proposer des corrig s pour les questions ouvertes ils sont dans certains cas inexistants ce qui n est pas une solution Les corrig s sont syst matiques pour les exercices de type structuraux Ils sont inexistants pour les exercices d expression libre 49 mais lcrsqu une r ponse est fournie ce n est pas toujours satisfsisant non plus questions sur le texte mais la r ponse est ouverte alors que le corrig est donn
79. les gens travaillent des allures diff rentes il semble tout fait souhaitable que l apprenant soit responsable d au moins une grande partie de son apprentissage Les cours tudi s paraissent dans l ensemble assez satisfaisants de ce point de vue 2 2 3 autonomie dans l observation CRE lt u d autonomie dans le mode d observation retenu registre de progression et dans la con uite de cette observation IL y a une grande vari t dans les r ponses cette question L observation tant faite par l enseignant par l apprenant ou par les deux Dans 5 cas sur 14 toute l observation est faite par l enseignant dans 5 cas c l est l apprenant qui en est charg enti re ment dans un cas l apprenant en fait 25 et dans les 5 autres cas il en fait entre 50 et 80 IL est surprenant de trouver des cas o l enseignant conduit l ensemble de l observation car on aurait pu penser que si l apprenant est capable d apprendre seul il est galement capable d effectuer l observation de son travail et les cours devraient le lui permettre Il s agit peut tre d un plan o il est tr s facile l enseignant d intervenir mais on peut penser que ce serait plus motivant pour l apprenant d y prendre part lui m me D un autre c t il est peut tre difficile de mettre au point un syst me dans lequel l apprenant peut tout observer lui m me puisqu il est vident que certaines personnes ont tendance surestimer ou sous estime
80. me pour des ensembles peu on reux Il est int ressant de noter aussi que les temps propos s pour cette m me charge vont de 1 3 Enfin les supports sonores non indispensables ou inexistants ne contribueront gu re aider l apprenant autonome Il faut cependant pr ciser qu un des trois l ments de ce groupe n est pas vraiment un cours de langues mais une m thode mixte recueil de textes ou dialogues et guide de voyage Cas isol s 24 C1 S3 Tl CH2 G2 Al d s quilibre entre des supports com plexes et un temps et une adaptation tr s faibles 42 CO SO T2 CH3 G2 A2 livre seul et charge lourde mais il s agit d un cours de r vision pr sent sous forme de jeux 80 C1 S4 Tl CH1 Gl Al contradiction entre un profil g n ral tr s plat caract risant un ensemble l ger peu adapt et la n cessit pour l apprenant d utili ser le laboratoire de langues 162 Nombre de cours 4 36 3 25 35 49 65 Nombre de courbes identiques O Caract ristiques C est le groupe qui pr semte pour ce niveau la meilleure adaptation g n rale degr s 2 ou 3 Guidage et temps sont galement assez bien harmonis s et il existe dans trois cas sur quatre un support sonore indispensable Plus surprenants sont les carts concernant la charge de 1 3 Cependant les deux exemples de charge l g re s expliquent par la sp cificit des cours en question l un se compose d
81. modalit s d individualisation d autonomie et d autodidaxie dans le domaine de l acquisition des langues vivantes secondes Rapport de synth se et proposition d un outil d analyse en vue de l tablissement d un inventaire r gional des m thodes et mat riels d auto apprentissage pour les langues de grande diffusion en Europe ED 76 4S 51 56 pages original fran ais traduction anglaise Chacune des six parties Identification Maniabilit Adaptation de l appareil p dagogique au travail autonome Autonomie et Individualisation Originalit Typologie a t tudi en d tail et des modifications partielles ont t apport es L intitul de la recherche a t par ailleurs pr cis IL est devenu Etude de critique des modalit s d apprentissage autonome autodidaxie et semi autonomie dans le domaine de l acquisition des langues vivantes secondes L outil d analyse ainsi modifi a t adopt par le groupe d experts pour tre utilis dans les divers pays concern s comme base de travail commune On trouvera ce document en annexe I Pour des raisons de commodit d utilisation ce document original fran ais traduction anglaise mars 1977 se pr sente en trois parties s par es premi re partie 11 pages rapport pr liminaire pr senta tion du Projet et propositions m thodologiques deuxi me partie 32 pages s rie de 6 fiches plus une r capitulative avec pr sentation et
82. nisation de l apprentissage est faible dans 4 cas moyen dans 4 autres et lev pour 6 2 2 Autonomie dans le travail 2 2 1 Autonomie dans le choix des activit s d apprentissage contraintes portant sur le volume relatif d activit s choisies par l apprenant ou impos es par l enseignant Bien qu il n y ait videmment aucune fa on d obliger un apprenant adulte entreprendre les activit s d apprentissage qu on lui sug g re on trouve galement tr s souvent de sa part un d sir de jouer un r le actif et d organiser son propre travail en choisissant les activit s accomplir soit enti rement seul soit avec l snseignant Parmi les 14 cours mentionn s plus haut 6 ne permettent aucun choix pour les activit s d apprentissage Un cours permet l apprenant de choisir 25 de ses activit s un autre 50 et un troisi me 70 En ce qui concerne les cinq autres m thodes l apprenant 2st enti re ment responsable de son choix d activit s Il est surprenant de constater que seulement 3 de ces m thodes pr voient une collaboration l enseignant sugg rant un certain nombre d activit s et l apprenant choisissant les autres lui m me Cette solution permet l apprenant d approfondir les questions qui l int ressent et d effectuer les activit s qu il affectionne alors que l enseignant peut par ailleurs sugg rer le genre d activit s qu il juge n cessaires ce qui semble tr s appropri l apprentis sage semi autono
83. objec E 2 tifs et le jugement de l analyste n entrait pas en ligne de compte comme dans le cas du guidager ou de la vari t de pr sentation Les commentaires des analystes ont apport des pr cisions ou des d tails propos des diff rentes rubriques ou bien ont t d ordre plus g n ral Il n y a pas de liste s par e mais tout le livre peut tre consid r comme une liste de mots 34 Simple liste avec r f rences aux occurrences les auteurs justifient leur choix c est videmment dessein que nous n avons pas fait figurer la traduction fran aise de chaque mot car il ne faut pas apprendre les mots en liste mais les retenir dans une phrase introduction du lexique 14 Pr sentation vari e words and idioms petit vocabulaire technique rappel de quelques termes indispensables 43 Certains analystes ont soulign l aspect s lectif des l xiques propos s S lectif quelques mots not s dans les textes sont traduits la fin 51 N existe pas sauf une liste d idiomes et quelques termes techniques avec la traduction 32 Liste des points les plus importants de nom du cours relatifs la grammaire au vocabulaire l usage et aux outumes 41 D autres ont eu parfois une attitude critique vis vis de 12 s lection op r e par les auteurs S lection incompl te de ce que les auteurs estiment tre difficile 77 SEEN aaa aroi aae e a
84. on est frapp par la monotonie tr s grande des structures de pr sentation adopt es par les auteurs Le restriction qui avait t faite en ce qui concerne les D butants ne semble justifi e a posteriori que pour les cours dont la charge et la dur e sont relativement l g res En effet m me un D butant peut tre lass par la monotonie d une pr sen tetion toujours identique Cette remarque est moduler par le fait qu une structure de pr sentation constante a un c t rassurart D autre part le fait de ne pr senter qu un registre ou un type de la langue limite n cessairement l acquisition Il est donc n cessaire d tre assez nuanc en ce domaine Ces ambigu t s ou difficult s se retrouvent dans les com mentaires qu ont fait les analystes propos de la vari t Le N 2 propos des D butants a amen des commentaires de certsince le nombre de points attribu s par l analyste se trouve toujours eu debut entre tirets O 1 Un point car m thode pour d butants 36 1 lour un cours pour d butants disent les auteurs nous n avons pas voulu d une trop grande vari t 63 Le jugement des analystes est intervenu galement pour commenter l aspect r p titif des m thodes quel que soit le niveau du cours L un d entre eux a jug cette pratique bonne 4 d A 2 La pr sentation suit un pattern constant pour moi c est une bonne pratique s agissant d apprenants isol
85. ont t d finis au chapitre pr c dent 1 lt 50h 2 de 51ih 15m 3 gt 150h Jes pourcentages dans chaque colonne sont donn s par rapport au nombre de m thodes de la cat gorie ici 32 16 et 11 Dans la colonne totaux les pourcentages sont calcul s par rapport l ensemble des m thodes consid r es Cette pro c dure a t appliqu e tous les tableaux pr sent s par niveau Les tableaux qui sont pr sent s dans l ordre descen dant 3 2 1 correspondent des facteurs pris en compte pour la typologie des m thodes cf chapitre 5 ss D FD j I A S L Totaux 3 11 34 3 2 12 5 OO 13 22 22 2 a5 46 8 9 56 288 5 45 55 29 49 14 1 6 8 75 5 51 25 6 54 58 17 26 8 ee tn tte dite dE f Totaux 32 16 11 59 61 Commentaires cat gorie 3 gt 150h L investissement consid rable en temps que demandent les m thodes se trouvant dans cette cat gorie se justifie la rigueur pour un cours de D butants car l apprenant a tout apprendre 11 13 des cours dans cette cat gorie sont d ailleurs pour D butants Toutefois on peut penser qu il faudrait que le cours soit en fait pour D bu tants Interm diaires c est dire amenant l apprenant assez Loir dans l tude de ta langue et que les autres caract ris tiques soient appropri es supports vari t exercices mat riel de r f rence etc Sinon l apprenant va tra
86. ou bien s ils en donnent ils sous stiment parfois le temps n cessaire A cette rubrique on trouve fr quemment le mot estimation des des Toutefois certains auteurs donnent des indications pr cises semblant correspondre la r alit ex 12h 30 par programme au minimum si on suit les indica tions donn es par les auteurs 65 Certains autres sousestiment le temps de travail si l on en croit les analystes Les 60 heures envisag es par les auteurs sont tout fait en dessous de la r alit la charge est lourde 17 56 heures selon les auteurs mais en fait 200 au moins 54 Une m thode semble au contraire surestimer le temps n cessaire Les auteurs crivent 5i l on estime que le 60 4 terps n cessaire pour aboutir ce r sultat se situe dans une fourchette de 300 500 heures de travail 18 Cn trouvera un reflet des difficult s prouv es par les analystes dans les citations suivantes tir es des grilles enregistrements 47 le ons x 37 donc environ 60h pour deux passages de chaque le on mais est ce suffisant Il faud rait plut t pr voir quatre passages soit 120 h 9 nor indiqu de 100 200h 42 pas sp cifi du tout peu pr s 60h 62 lalgr ces incertitudes tous les analystes ont compl t cette rubrique pour l autodidaxie et il est donc possible d teblir la r partition des mat riaux examin s selon les crit res qui
87. pend le cercle etc Ce mouvement d ducation populaire est tr s important puisqu il rassemblait en 1974 75 de un million un million et demi d anpre nants dont 680 000 environ apprenaient une langue trang re ce qui fait des langues le secteur le plus important de ces cercles 29 des cercles taient des cercles de langues 3i on totalise le nombre de participants de tous les cercles on obtient un chiffre de 2 6 millions de participants Four les m mes raisons il faudrait certainement r duire le chiffre de 680 000 apprenants en langues qui correspond au total des apprenants inscrits dans tous les cercles de langue Mais cette r duction ne devrait certaine ment pas tre importante car les cas de personnes apprenant plusieurs langues en m me temps ne doivent pas tre tr s nombreux D s leurs d buts ces cercles ont cherch d velopper une pour les langues car certaines x s So ns En realite dang plusieurs Cours la fois 1 9 personnes sont ins millio nscrites r C 209 p dagogie originale il ne doit pas y avoir d enseignant charg de communiquer un savoir qu il poss de d autres qui ne le poss dent pas mais un responsable dans les textes en anglais un leader charg d organiser le groupe de veiller ce qu il dispose des 45 moyens mat riels n cessaires de susciter la discussion le travail en commun Deux principes m thodologiques fondamentaux d ter
88. plus grande que ceux du second niveau t ches objectifs t ches acquisition second niveau m thodologie r partition temporelle rythme correction Mais il nous para t tr s difficile de d fendre une position tranch et d finitive sur ce point Par ailleurs le fait que les r sultats obtenus pour ce degr global se situent tous entre moyen et tr s lev montre la n cessit d une s v rit plus grande Il aurait t pr f rable de monter la barre afin d obtenir des r sultats allant de bi m diocro tr s lev NI 208 POSSIBILITES NON ETUDIEES DANS LES GRILLES 4 4 l Les autres syst mes La plupart des Centres dont nous avons parl dans ce chapitre proposent des syst mes autres que ceux dont nous avons rendu compte ci dessus et qui taient ceux qui nous paraissent les plus int res sants analyser du point de vue des solutions retenues pour l orga nisation de la semi autonomie Il existe par exemple des syst mes de simple pr t de mat riel sonore que l apprenant emm ne chez lui sans aucune aide ni aucun contr le p dagogique le plus souvent sous forme de cassettes Dans certainscas TB il s agit d un pr t syst matique sous forme d abonnement gratuit destin l entretien des aptitudes des tudiants avanc s Certains Centres organisent galement des cours collectifs plus traditionnels CELSA Les groupes d apprentissage en commun
89. plus modzrne Dans ce cas un certain guidage psychologique conseils sur la mani re de travailler et des indications pr cises sur un mat riel de r f rence hors cours semblent tr s utiles la r vision 3 elle devra tre int gr e toute la m thode mais il ne semble pas n cessaire de pr voir des moments sr cifiques de r vision Les r sultats des 20 m thodes pour Interm diaires t Avanc s ont donc t class s dans le tableau suivant partir d un total maximum de 33 points oraa a DR a Ga e a a 25 26 27 28 29 30 31 32 33 ie D ce qui permet de classer les m thodes en trois cat gories LE 1 0 13 non ou peu adapt 7 m thodes 35 2 14 24 assez adapt 11 m thodes 55 3 25 33 bien adapt 2 m thodes 1 115 3 Cours de Sp cialit Les facteurs essentiels prendre en compte semblent tre les caract ristiques g n rales les instructions 6 la vari t de pr sentation de la langue 3 le mat riel de r f rence un lexique 6 des termes sp cifiques au th me tudi qui semble n cessaire R it rons toutefois la r serve faite plus t t propos des cours enseignant une sp cialit ne comportant pas de lexique sp cifique phon tique cours l universit etc Par ailleurs les auteurs peuvent avoir recommand un ouvrage de r f rence et dans ce cas le lexique est videmment moins indis pens2ble les exercices
90. pr sentait l origine en trois parties La premi re ayant t int gr e dans le corps de cette tude seules sont jointes ici les parties deux et trois PAGE ET COMTE y 2 TIGNE Au lieu de Premi re Partie ps 4 L ad quation p 8 1 11 SYSTEME p ll 1 23 co occurrente Deuxi me Partie p 7 1 28 relia p 81l 2 diques pll La 51 moto p 13 1 9 m p l4 1 25 p 28 1 52 affectuer Dr 2 24 g n pe 1 1 20 Stilitron Ds 7 1 17 apprenant p 21 1 15 stilitron Troisi me Partie lire inad quation SYST MES co occurrence realia disques mots 15 18 effectuer g n rales otillitron enseignant stillitron TE l ANNEXE 2 Possibilit s pour adultes d apprendre une langue trang re en Hollande Compte rendu pr liminaire 1977 W KNIBBELER Institut de Linguistique Appliqu e Nim gue Pays Bas Pour viter d alourdir cette tude le texte d ce rapport a t reproduit sans la liste des organismes auxquels les num ros se r f rent Rapport C R E D T F extraits 1977 J B BOTELLA A M DE LA DORIE J PEGUERO C R E D I F E N S de Saint Cloud France Pour les m mes raisons l inventaire et le classe ment des cours n ont pas t reproduits POSSIBILITES POUR ADULTES D APPRENDRE UNE LANGUE ETANGERE EN HOLLANDE Un compte rendu pr liminaire 1977 Introduction Dans le cadre d un projet de recherche
91. principales langues ainsi qu un descriptif des syst mes les plus importants Ce fichier serait tr s utile aux utilisateurs ou organisateurs de programme tablissement d une bibliographie compl te et jour des recher ches sur l apprentissage autonome des langues consid r tant du point de vue des mat riaux p dagogiques que des besoins et atti tudes des apprenants b d autres encore sont d ordre linguistique et concernent l appren tissage autonome aussi bien que non autonome Par exemple typologie des exercices emploi du laboratoire de langues dans des utilisations non collec tives tude des relations individualis es entre apprenant et encadrement p dagogique c d autres enfin sont plus larges et touchent l activit humaine en g n ral mais leurs incidences sur la r alisation de mat riaux p dagogiques mieux adapt s ou la mise en oeuvre de strat gies a apprentissage plus efficaces seraient eerta knes Par exemple il serait d un grand int r t de regrouper et de compl ter les informa tions existantes provenant de recherches fragmentaires les motivations apparentes et profondes des apprenants adultes les facteurs physiologiques et psychologiques de la r tention et de l oubli les possibilit s d acc l ration de l apprentissage Parall lement il conviendrait de faire le point de mani re objective et s rieuse sur l application l apprentissage des lang
92. recours l aide p dagogique et psychologique de moniteurs pr sents sur place lors du travail autonome telle qu elle vient d tre d crite est donc exclu Cependant l apprenant peut utiliser soit par t l phone soit par lettre les services d une permanence p dago gique qui lui apporte les explications demand es D autre part les services p dagogiques d IBM ont ressenti la n cessit de regrou per les apprenants intervalles r guliers pendant les p riodes d apprentissage autonome Ces p riodes sont relativement longues 8 semaines on trouvera des d tails compl mentaires sur la r par tition des p riodes d autonomie et de non autonomie au point 3 4 1 et IBM cherche organiser partout o cela est possible des s ances de regroupement de 5h une fois par semaine pendant les 5 derni res semaines Ces sessions se r v lent particuli rement efficaces en ce qui concerne le soutien psychologique qu elles apportent l apprenant elles ont pour effet d augmenter l assi duit des apprenants dans des proportions importantes qui peuvent atteindre 20 Il faut aussi souligner l effet s curisant que peut produire sur l apprenant le fait d tre int gr un syst me complet parfaitement organis o rien n est laiss au hasard C est le cas pour le CELSA et pour IBM En ce qui concerne ce dernier Centre les indications qui viennent d tre donn es sont r v latrices de cet aspect On y ajoutera la te
93. see 6 a ou v Dover F gn k s ou think so 14 p tinng onn fe sa de parting on the side 38 Parfois ces transcriptions sont combin es avec une repr sentation de l accentuation l aide de caract res imprim s en gras al nntarss calentarse iouttehattcho Much cho mozo m zo 48 94 Kan 21 g t e rid Kchen in f erwiz e s amp kioule tikit Can I get a reduction in fare with a circular ticket 40 iz lift Is there a lift pliz t ik p mel l cidj Please take up my luggage 34 atv itch ayet OT BeSAeEeT 40 a i nd svidanii a JCLR HHA 41 y2ss por mo tcho ti m po Vas por mucho tiempo 41 tan mti n tambien goust 1i ya i gustar a 40 Une m thode de russe n enseigne pas l alphabet cyrillique on n y trouve qu un petit lexique des mots qu on rencontre dans la rue tout la fin Tout le cours est donc en trans criptior ad hoc Jiel iou vam ouspi kha bonne chance vy govo ie spoko no po frantzo ski vous parlez couram ment fran ais 38 in ce qui concerne l accentuation les lettres en caract re gras ne sont pas le seul syst me utilis on trouve aussi la syllabe accentu e soulign e 14 et quelques commentaires d analystes ce propos L accentuation seulement pour le lexique pr sent 9 Accentuation tr s occasionnellement quand cela s impose 15 L intonation n a
94. sence de l encadrement p dagogique orientant le travail autonome et non autonome Il en va de m me pour ce qui est du temps et du guidage En revanche il existe une bonne corr lation entre charge et guidage et entre degr d autonomie et degr d individualisation 8 21 cours ont un profil typologique int ressant De plus il appara t comme souhaitable pour des cours de ce type que _ la r partition temporelle des activit s autonomes et non autonomes soit clairement d finie l apprenent prenne en charge la plus grande partie de son appren tissage l enseignant ou l encadrement p dagogique intervienne divers moments des activit s d apprentissage prusa que pour des phases enti res mais limit es en nombre 219 b les syst mes En d pit du petit nombre tudi sept leur examen a montr des l ments tr s originaux car refl tant des th ories de l appren tissage diverses voire oppos es Il s agit d un domaine nouveau mais prometteur o les recherches et r alisations n en sont semble t il qu leur d but la plupart des exp riences d crites tant souvent assez ou tr s r centes Au del de la diversit quatre orientations apparaissent un effort pour penser des utilisations nouvelles et sp cifique ment adapt es des quipements technologiques souvent importants et sophistiqu s servant de support l apprentissage Par exem ple le laboratoire de langues ne sera plus empl
95. signes phon tiques 26 disques 33 tours __ La conception qui veut pr voir tous les bd soins de l apprenant y compris ses lectures en langue trang re est sans doute un peu abusive et enferme par trop l appren tissage sur lui m me sauf bien s r dans le cas rare o l apprenant se trouve dans un tat de d nuement absolu 54 La formule kit pourrait tre plus int ressante si elle offrait des reproductions ou des r alia utilis s dans l ex ploitetion m me ce qui existe dans certains ensembles mais n a pas t rencontr dans le corpus b le support sonore IT 1 2 86 25 69 cours sur 80 offrent un support sonore d un type ou d un autre Pour certains d entre eux ce support sonore s il est conseill n est pas consid r comme indispensable On d clare par exemple On ne saurait trop conseiller l acquisition des disques qui compl tent ce volume 3 Les disques permettent d couter d authentiques voix anglaises et am ricaines et de tester ainsi votre propre compr hension de r p ter dans les blancs m nag s cet effet de vous entra ner la pratique des structures de base et des formules courantes selon des exercices progressifs 40 Si vous avez les disques ou les bandes ou les cassettes le succ s de votre tude d pend aussi de la r gularit que vous y apportez On ne peut pas toujours tre en train pour tucier mais quand il ne s agit que d cou
96. sonore 1 2 support sonore indispensable mais pas de dispositif audio actif comparatif A 4 C i support sonore non indispensable 49 3 support sonore indispensable avec dispositif audio actif comparatif A A C e 4 utilisation du laboratoire de langues ventuellement du film anim temps temps r duit moins de 50 heures temps moyen de 51 150 heures temps important plus de 150 heures st typologie 2 ELEMENTS SUPPL MENTAIRES A INTEGRER enregistrements qualit technique bruitages rythme et d bit types de cours 8 types 1 grammaire explicite lexique traduction sans support sonore 2 grammaire explicite lexique support sonore 3 m thode audio orale 4 m thode audio orale partie visuelle illustra tive 5 m thode audio visuelle int gr e 6 cours programm ou semi programm 7 cours mixte langue tourisme 8 autre fondement notionnel etc La majorit des cours se trouve en 2 28 80 et 3 24 80 1 en voie de disparition 4 5 6 7 petit nombre d occurrences pr sence ou non d un index lexical s lectif r organisation des tableaux adaptation au travail autonome pr sence ou non d un index grammatical tyrologie des exercices 1 traduction seule 2 exercices enregistr s ou non r ponse unique et contraignante 3 exercices de r flexion
97. sonori s es en particulier pour les cours audio visuels de langues CAMBRIDGE et BEAUBOUKG Lorsqu un Centre poss de plusieurs types de mat riel pour les suprorts son image comme c est le cas pour le CELSA projecteur sonore 16 mm bandes vid o 1 pouca et z pouce vid o cassette 4 et 3 4 de pouce ces mat riels ne sont utilis s que pour faire des copies ou pour projeter des documents emprunt s Tous les documents faisant partie du fonds courant du entre sont ramen s un seul support dans l exemple du CELSA la vid o cassette pouce Pour l utilisation des supports sonores par l apprenant deux solutions sont envisag es L utilisation la maison sur un appareil individuel que l apprenant ach te ou qui lui st fourni par le Centre ou l utikisation en laboratoire de langues On peut soit utiliser l une ou l autre de ces deux solutions soit les combiner Au CELSA par exemple les apprenants travaillent en laboratoire et peuvent demander qu on leur enregistre tel ou tel document sur une cassette qu ils emportent Au CRAPEL les modules utilis s dans le syst me que nous avons analys sont tudi s normalement la maison avec une cassette mais l apprenant peut s il le d sire venir travailler dans le laboratoire du Centre afin de b n ficier des possibilit s offertes par un mat riel audio actif somparatif Le syst me que nous avons examin chez IBM exclut l utilisation du laboratoire de langues
98. tant donn le but des auteurs a velcpper les aptitudes langagi res dont l tudiant d universit aura besoin la ma trise du vocabulaire et de la grammaire esttenue pour acquise 71 Un analyste inclut les tests et la r vision dans sa cri tique Ces crit res retenus T emphase sur la grammaire la phon tique les tests et les le ons de r vision semble faire pencher la balance n gative ment e fa on injuste pour un cours sp cialis qui ne vise qu enseigner la langue de la publicit des tudiants qui ont d j atteint un certain niveau en anglais 2 Un autre souligne l inad quation pour lui des tests et de la r vision au niveau I A Les tests peuvent tre consid r s peu appropri s pour des apprenants avanc s travaillant surtout seuls Les le ons de r vision sont seulement utiles l tape de l acquisition cumulative 26 112 Toutes ces remarques sauf peut tre la derni re paraissent en effet justifi es et il a t d cid de r examiner les cri t res d sdaptation de l appareil p dagogique selon la cat gorie d apprensnts laquelle s adresse la m thode tudi e en ne tenant pas compte de certaines rubriques et donc en diminuant le nombre maximum de points pour chaque cat gorie Le nombre de points de chaque rubrique est indiqu entre parenth ses l Cours de D butants Faux D butants Comme nous l avons d j vu les crit res retenus semblent bien adapt s i
99. temps s il est moyen et l adaptation la charge si elle est moyenne et l adaptation il n y a en revanche pas ou peu de corr lation entre la charge et le guidage l adaptation et les supports et l on peut le d plorer enfin et cela s applique presque tous les cours examin s dans le corpus on s int resse davantage transmettre directement un con tenu facteur certes important qu amener l apprenant autonome travaillant dans des conditions tr s particuli res que l on semble ignorer prendre en charge son propre apprentissage et le pour suivre par la suite Rares sont les tentatives pour mettre l appre nant en situation de simulation aussi proche du r el que possible enregistrements authentiques bruitages nature des dialogues registres de langue th mes situations l ments visuels realia Assez nombreux en revanche sont les l ments qui des titres divers contribuent fermer l apprentissage sur lui n me pr sentation mat rielle perspective encyclop dique et cumulative plut t que communicative mat riel propos se voulant trop complet et exclusif exercices ou tests trop rigides Un effort devrait tre fait dans ce sens b orientations actuelles Tee _ Le a as d rem Tain ao beiang Elles sont en partie d finies par les caract ristiques que l on vient de mentionner Il semble en tout tat de cause assez diffi cile de d gager des tendances communes une ce
100. travail Il s agit de probl mes g n raux de la formation continue qui ne conc2rnent pas notre propos lorsque le Centre s adresse un public ext rieur en tant qu entre prise de formation il s agit d un change de type commercial et le Centre demande une r tribution Lorsque le syst ne propose plusieurs formules la comparaison des r tributions pr vues pour chaque formule est int ressante elle met en vidence l influence de la proportion respective des activit s autonomes t non auto nomes sur le prix de revient de chaque formule m me si nous appr hendons alors le prix de revient de fa on indirecte au travers du prix de vente L exemple du CELSA est caract ris tique 60h en formule 1h non autonome pour 2h autonomes en laboratoire de langues co tent plus de cinq fois plus 5 4 fois plus que 60h en libre service total Pour la formule 1 3 1h non autonome 5h autonomes le rapport est de 4 6 fois plus Pour la formule 1 9 il est encore de 2 4 On notera qu un m me Centre peut s adresser la fois un public interne en tant que service et un public ext rieur en tant qu entreprise de formation C est le cas pour le CELSA le CRAPEL et NORTH EAST Les entreprises de formation de notre corpus sont toutes par ailleurs des services 2 Dans les deux cas service gratuit et entreprise de formation l utilisation du Centre peut tre limit e un certain contingent horaire ou tre
101. 3 34 9 les auteurs ont plut t pench vers un contenu gramme tical complet que vers un lexique tr s abondant L2 G3 6 L3 G2 3 E 10 L5 Ca 4 12 EL 2 Cela peut s expliquer par les conceptions th oriques sur l enseignement des langues par exemple dans les m thodes sudio visuelles et audio orales qui tiennent pour acquis que la grammaire est l aspect difficile et important dans l acqui sition et que le lexique peut s acqu rir plus facilement Pour les Interm diaires et Avanc s I A J seul cours est dans la cat gorie 1 L1 Gl il s a_it du cours 80 qui est en fait un cours exp rimental constitu d une partie d un cours collectif pour 9 cours sur 20 le contenu est d s quilibr et 6 de 66 ces cours privil gient le lexique au d pens de la grammaire dans 2 cas de fa on tr s importante I3 G1 C est donc tout fait l inverse des cours de D butants On peut expliquer e ph nom ne par le fait que les auteurs pensent que les apprenants ont acquis les bases gramnaticales et ont surtout besoin d enrichir leurs connaissances lexicales mais on peut toutefois se demander g il ne s agit pas d une conception erron e car en langue comme ailleurs tout est dans tout Pour les cours de sp cialit S La grande majorit de ces cours a un contenu quilibr L3 G3 4 L2 G2 5 LL GL 5 soit 14 17 82 3 on trouve 6 cours sur 17 dans la cat gorie 1 contenu l ger ce qui s e
102. 3 l f E N 2 O 91 2 81 8 F N 2 2 0 3 i OM PENT LENEE T EAE ENA A E R YAUME UNI E A 2 ol O 2 F A l l Of 2 7 12 R A 2 O l 3 i A 0 3 215 5 EAR TES RS PEA PR PNR TT RER NT RER ES ass PISTE 5 PRE PR RME LES SUEDE E 3 l 1 3 DJ F S 1 O O 4 5 j R S 2 O Oj 2 A O A O O 4 4 Dans la grande majorit des cas 63 80 la langue support est la langue de l apprenant ce qui est logique et normal De plus pour 53 cas on trouve aussi des instructions g n rales ou sp cifiques dans la langue cible 52 Il est par ailleurs int ressant d tudier les 17 cours qui utilisent la langue enseign e comme langue support _ Leur r partition par niveau est la suivante D FD 2 43 I A 6 20 S 9 17 Qu en d duire 2 cours de d butants uniquement sont dans c cas Il s agit de cours tous azimuts dont les distributeurs pensent qu ils peuvent tre utilis s dans diff rents pays sans adaptation Il est permis de douter d leur sffica cit ce niveau un tiers seulement des cours pour apprenants interm diaires et avanc s confondent langue enseign e et langue support On peut s tonner ici de ne pas en trouver davantage pour ce public lus de la moiti des cours de sp cialit utilisent la langue apprise comme langue de r f rence Jomme en g n ral les cours de sp cialit s adressent des tu Giants avanc s mais poursuivant
103. 40 des cours I A et 35 2 des cours S 2 2 MATERIEL DE REFERENCE lexique 80 cours utilit d un lexique r capitulatif avec r f rence aux occurrences et d un lexique par unit lexique conplet 29 80 cours 36 25 dans ce cas mais 20 80 cours 25 aucun lexique les autres listes r capitulatives OU par unit O s lectives H F A RE a EE e O emee RS a o RS A gt a dique a AA rene ER ane Oued lt e e T e e R a de de a e G a 4e eA om a Mr e A PO R a me mn a i ar r a a i E 157 e tra uction syst me le plus utilis lexique complet par niveau D FD 37 2 insuffisant I A 10 D s 29 3 grammaire 80 cours globale ou par unit d apprentissage 17 0 cours 21 25 aucune grammaire expiications par unit d apprentissage plus fr quentes que grammaire globale formule satisfaisante pour apprenants isol s si pr sence d un index complet avec renvoi aux unit s ce qui n est pas toujours le cas grammaire plus pr sente dans cours D FD que dans cours I A et moiti des cas seulement phon tique 80 cours aide sur ce plan tr s souhaitable avec modulation selon langues de d part et langues cibles 27 E0 cours 33 75 aucune explication phon tique 9 55 cours 17 indications pour transcription accentuation et intonation intonation facteur g n ralement n glig 51 des cours D FD soutien complet ou quasi complet
104. 6 cas autonomie dans le travail dans le choix des activit s absence de choix dans 6 cas choix partiel dans 3 choix total dans 3 dans l accomplissement de l apprentissage dans 13 14 cours proportion d autonomie gale ou sup rieure 59 6 14 ont une proportion gale ou sup rieure 80 dans l observation pr sente des degr s divers dans 9 cas mais la collaboration apprenant soutien p dagogique devrait tre meilleure dans la correction collaboration meilleure ici l apprenant effectue plus de la moiti de cette correction dans 10 14 cours dans l valuation seuls 2 cours pr sentent des tests degr global d autonomie faible dans 2 cas moyen dans 7 lev dans 3 tr s lev dans 2 3 DEGRE D INDIVIDUALISATION 21 cours des t ches en fonction des objectifs de l apprenant peu lev Bi at res faible O u ct gt Q 5 D tn D D rh O H O ct ha O 5 lt a ev O Far te U He ict jp O jm n D 5 ct D pi je n par R D an de la m thodologie en fonction des caract ristiques de l appren nant assez peu important de la r partition temporelle de l apprentissage en fonction des Se a repartirion VEMPOTELLE DE APRIENTISERLE oncrLOon qes d sirs de l apprenant bon R PP po A de la correction de l apprenant assez bon degr global tr s faible m diocre moyen lev tr s lev 4
105. CORPELATIONS charge guidage degr d autonomie degr d individualisation bonne corr lation due en partie un chevauchement de ces 2 facteurs U LN cours cours cours cours cours assez faible 191 du rythme d apprentissage en fonction des possibilit s et nn toutes les possibilit s repr sent es mais assez peu de cours de degr lev ou tr s lev originalit de la mise en oeuvre de l individualisation faible ou nulie le plus souvent temps charge temps plus fort que charge en g n ral cause de l influence possible de l enseignement et du soutien inh rent la situation semi autonome guidage TYFOLOGIE facteurs retenus individualisation 6 types ler type 6 2 36 4e 5e 68 type 4 type 4 type 3 type 2 type 2 Re ne Rene urs cours cours cours cours Cours bien quilibr bon profil trac plus plat bonne corr lation temps guidage temps plus lev que guidage mais l enseignant ou le soutien p dagogique peuvent fournir un compl ment de temps charge guidage a aptation autonomie trac en dents e scie profil irr gulier faibles pour guidage analogue au premier mais charge plus l g re mauvaise individualisation rm ge mer Ed S 192 VIII Les sysrenss 1 REMARQUES PRELIMINATRES Quelles qu aient t les difficult s
106. CQUERIR LA PRATIQUE DES LANGUES READERS DIGEST Reader s Digest Paris London Montreal 1967 ECOUTER LIRE ET PARLER L ESPAGNOL NOUVELLE METHODE MAUDIOGRAPHIQUE POUR ACQUERIK LA PRATIQUE DES LANGUES READER S DIGEST Reader s Digest Paris 1975 ENGLISH 20005 Ge HOFFMAN P WECHTER Colin Paris 1971 1976 ENGLISH A A C LANGUAGE SYSTEM I II PHILIPS Philips AG Zurich 1969 ENGLISH A A C LANGUAGE SYSTEM III G HUNZIKER M SUMMERS etc Philips AG Zurich 1952 ENGLISH COURSE LINGUAPHONE INSTITUTE L EVANS A E GIMSON R QUIRK A MARTINET A G LEHMANN J MARLING etc Linguaphone Institute London 1970 1977 GUIDE DI CONVERSATION FRANCAIS ANGLAIS K COUPER Garnier Paris 1971 INITIATION RAISONNEE A LA PHONETIQUE DE L ANGLAIS R LILLY M VIEL Hachette Paris 1975 INVITATION TO ENGLISH L BLOCH F THOMAS GARNIER Hatier Paris 1974 JE ME DEBROUILLE EN ANGLAIS O GOLDSTEIN Chiron Faris 1976 JE PARLE ANGLAIS J TONDRIAU 5 DE WINTER Marabout Verviers Hachette Paris 1976 JE PARLE ESPAGNOL J TONDRIAU H DE CLERCQ Marabout Verviers Hachette Paris 1976 5 JE PAUIE RUSSE J TONDRIAU H DE CLERCQ Marabout Verviers Interforum Paris 1970 AD AD AD AD AD AD AD AD AD AD AD AD AD AD AD KNOW YOUR ENGLISH G BROUGHTON Hachette Paris 1976 AD L ANGLAIS EN 90 LECONS ET 90 JOURS J P
107. ET S START ASSIMIL DIRECT J L CHEREL R L BROWNLEE Assimil S A Chennevi res sur Marne 1974 AD MARKETING THE PRODUCT BUSINESS ENGLISH KITS B O NEIL M MARCHETEAU Colin longman Paris 1975 AD METHODE AUDIO VISUELIE DE FRANCAIS R BERNARDET M M CHICLET Didier Paris 1976 AD PARLONS FRANCAIS OMNIVOX P VIREY S I R S Omnivox Paris 1976 AD PRATIQUE DE La COMMUNICATION COMMERCIALE ANGLAISE ET AMERICAINE B DHUICQ L LOSAPPIO M MARCHETEAU J TARDIEU Colin Paris 1973 AD PROG amp AMMES A S T E L ASSOCIATION DE SP CIALISTES DE TECHNIQUES D ENSEIGNEMENT DU LANGAGE Didier Paris 1971 1974 AD THE BUSINESS WORLD A NEW ENGLISH COMMERCIAL COURSE J TOURNIER J RATCLIFFE CHOPIN L MIQUET D KEEN Langues et Affaires Paris Levallois 1958 1974 SA THE GIMMICK ADRIENNE Flammarion Paris 1971 AD TICKET TO LONDON P GAUNT L LANCHY M MARCHETEAU Colin Paris 1973 AD Tlu dl TO NEW YORK P GAUNT M MARCHETEAU B O NEIL L LANCHY Colin Paris 1973 AD PAYS BAS 8 FRANS F I Institut de Linguistique Appliqu e Universit de Nim gue Universit de Nim gue 1977 AD LET S SIEAK ENGLISH M MERBUS M COMPAAN M V D REEK A GRUY3 Taalrecord International Uden 1977 AD PIETTIG ENGELS Leidse Onderw s Instellingen Leidse Onderwys Instellingen Leiden 1977 SA SITAS KURSUS ENGELS W H HOWARD G BOMANS Sitas A V Amste
108. HINA C SMITH P New Approaches to Autonomy two experiments in self directed learning in M langes F dagogiques C R A P E L 1975 ALTMAN H B Towards a definition of individualized foreign language instruction in American Foreign Language Teacher n 3 f vrier 1971 BOULANGER C Pr paration l autonomie en expression orale in M langes P dagogiques C R A P E L 1972 Bulletin p dagogique du C E 5 audio visuel de Marly le Roi Marly le ko France n2 1 novembre 1974 7 juin 1975 CE TBALO M GREMMO M J Autonomie de l apprentissage r alit s et perspectives in M langes P dagogiques C R A P E L 1974 CEMBALO M HOLEC H Les langues aux adultes pour une p da gogie de l autonomie in M langes P dagogiques C R A P E L 1973 DALIN A Vers l autogestion des processus d apprentissage CCC EES 75 9 Conseil de l Europe Strasbourg 1975 DICKINSON L Autonomy self directed learning and individualisa tion in HARDING E forthcoming DISICK R Individualizing language instruction Strategies and methods New York Harcourt Brace Jovanovich 1975 DUDA R GREMMO M J LUCERI R McRAE E REGENT O Experiments in English for special purposes in M langes P dago giques C R 4 P E L 1975 FOLKBILDNINGSARBEHT The Study Associations in Sweden special issue Stockholm 6 7 1976 FORMATION FRANCE Sp cial Langues Paris octobre 1977 GANDELMAN V A Zur Indi
109. O GIQUES EN LANGUES UNIVERSITE NANCY II abr viation CRAPEL France I B M FRANCE SERVICE EDUCATION abr viation IBM Paris et centres de province France NORTH EAST LONDON POLYTECHNIC LANGUAGE SERVICE abr viation NORTH EAST LONDON Grande Bretagne _ UNIVERSITY OF EXETER LANGUAGE CENTRE abr viation ZXETER Grande Bretagne Te CENTRE BEAUBOURG constitue un cas particulier dans la mesure o comme cela est dit explicitement dans les documents destin s le pr senter au public la m diath que de langues ne dispense pas d enseignement Elle ne remplace pas les centres de langues publics ou priv s dont c est la vocation Ta m diath que permet de prendre contact de fa on vivante audio orale o audio visuelle avec un vaste chantillonnage des langues du monde entier A l origine l objectif tait au moins autant de permettre cette prise de contact et une approche de documents culturels que de donner les moyens d un v ritable apprentissage ce qui est con forne la situation m me de la m diath que qui est une partie de 193 la Biblioth que Publique d Information du Centre Mais le public s est tr s vite orient vers le second aspect l apprentissage Cependant on ne peut s attendre trouver dans la m diath que l ensemble des moyens en particulier la pr sence de professeurs ou de moniteurs sp cialis s propres un centre d enseignement D
110. O exercices forme ouverte 4 exercices combinant efficacement au moins trois des possibilit s pr c dentes DO tree E at IV ANALYSE DES REPONSES RUBRIQUES DE LA GRILLE Ces analyses ne concernent pas la section I de la grille IDENTIFICATION ni les parties II 2 et II 3 3 d j examin es rar ailleurs ce qui a trait sera tudi au la typologie chapitre VI section VI de la grille la semi autonomie chapitre VII parties II 3 2 IV 1 et 3 de la grille aux syst mes chapitre VIII parties IV 1 et 3 V 4 t H j ar ii uJ A J fes 1 1 Supports et co ts II 1 L information relative aux co ts ayant t utilis e comme facteur de typologie cf chapitre VI l analyse portera uniquement sur les r ponses faites aux questions pos es propos des supports a le papier II 1 1 I1 tait demand de d crire les diff rents livres cahiers brochures etc composant chaque ensemble cela pour avoir une id e du nombre et de la pr sentation des documents Scrits Un trop grand nombre de ces documents peut en effet constituer une g ne pour l apprentissage cf Il y a trop de livres pour les manipuler en m me temps tous comme il est pr vu par les auteurs 50 En ce qui concerne la r partition s il existe tr s souvent un manuel les autres l ments sont en fait tr s 51 variables selon les cours Les exercices par exemple sont
111. ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION LA SCIENCE ET LA CULTURE DIVISION DES STRUCTURTS CONTENUS METHODES ET TECHNIQUES DE L EDUCATION Etude critique des Modalit s d Apprentissare Autonome Autodidaxie et Semi autonomie dans le domine de l acquisition des langues vivantes secondes RAPPORT DE SYNTHESE Paul CHAIX Charmian OINEIL r dig par George BLUE Le chapitre VII a t t r dig par Michel CAYDELIER Le hapitre VIIT a Centre Audio Visuel de l Ecole Normale Sup rieure de Saint Cloud Les vues exprim es sont celles des auteurs et RPAN ASSRE po S la responsabilit de l Unesco ED 78 WS 58 Mai 1978 TABLE DES MATIERES AVANT PROPOS Chapitre I ORIGINE ET HISTORIQUE DU PROJET l Origine du Projet 2 Historique du Projet 3 D finition des concepts et remarques terminologiques R sum Chapitre IT LE CORPUS l L tablissement du corpus 2 Les crit res de s lection 5 Le corpus retenu 4 El ments d identification externe R sum Chapitre III LA GRILLE ET SES MODIFICATIONS l Les modifications apport es 2 Les l ments suppl mentaires R sum Chapitre IV ANALYSE DES REPONSES RUBRIQUES DE LA GKILLE l Maniabilit A 2 Adaptation de l appareil p dagogique 3 Autonomie et individualisation 4 Degr d originalit R sum Chapitre V CORRELATIONS 1 Corr lations du premier type 2 Corr lations du deuxi me type R sum
112. On peut constater qu il y a 6 cours o l apprenant passe plus de 60 de son temps de travail en activit s autonomes 8 cours pour lesquels Ge 50 60 du temps est pass travailler seul et 7 cours o moins de 50 du temps est pass en travail autonome Ce dernier groupe pose un probl me car on peut avoir des doutes s rieux sur la semi autonomie d un cours dans lequel moins de la moiti du travail est accompli seul Il semblerait que ces cours se ranprochent plus de la situation traditionnelle dans laquelle le pro esseurest responsable du processus d apprentissage et l apprenant a simplement une certaine quantit de travail faire la maison Ces 7 cours se pr sentent ainsi en ce qui concerne le degr d autonomie 173 SE Safian je Lonec avano rare le Ne dul de des E Obser Correc aep Degr temps coursi tacti vation tion jation global de l appren tie l appren tissage tissage KEATEN 10 Faible Nul Nul Nul Nul Nul NUL 11 Faible Nul Nul Nul Nul I NUL 33 27 Faible Nul Nul Nul Nul NUL 28 Faible Nul Nul Nul Nul Nul NUL en n p a A 45 Faible 3 82 1 9 Nul 1 9 Nul TRES lt 50 FAIBLE 66 50 Faible Nul Nul Nul Nul Nul NUL PME 0 WE Moyen 50 33 25 25 25 mora 20 On peut constater qu en ce qui concerne 5 de ces cours la r ponse toutes les questions sur le degr d autonomie a t nul c est di
113. S TERMINUJLOGIQUES La vocabulaire employ pour d crire les processus d autonomie et d individualisation ou qualifier les nouveaux mat riaux p dagogiques a souvent conduit des confusions dans les termes et par l m me dans les concepts utilis s Il a donc paru n cessaire pr alablement toute tude de d finir tr s pr cis ment les notions essentielles auxquelles on a fait appel 5 1 REMARQUES TFRMINOLOGIQUES a Dans la litt rature sp cialis e les termes le plus souvent rencontr s sont individualisation autonomie autodidaxie travail ind pendant auto apprentissage Il appara t clairement que chacun de ces termes ne recouvre pas la m me r alit lon les divers travaux IL a donc fallu laborer un certain nombre de d finitions portant sur les concepts fondamentaux qui sous tendent les 12 diff rentes recherches effectu es dans le domaine consid r Ce proc d a conduit in vitablement refuser la terminologie utilis e par tel ou tel auteur sans que cela constitue pour autant un quelconque jugement de valeur sur les conceptions qu il expose b Le terme autonomie autonomy para t assez clair si on l emploie dans un sens restrictif pour d crire le processus d apprentissage IL exprime toujours l absence d enseignant Les seules incertitudes constat es sont dues l absence de pr cision concernant la localisation iles moments de l apprentissag
114. a tre la n cessit de contacts humains pour le guidage p dagogique comme ponr le soutien psychologique Ces contacts ont forc ment lieu d s l entretien pr liminaire d orientation ont il sera question au point 4 5 car son impact essentiel concerne l individualisation Cet ntretien est mis en place avec des modalit s diff rentes dans tous les syst mes du corpus l exception de BEAUBOURG o le personnel nereut assurer une telle prise en charge des ARPFORENNS et o des am liorations dans ce sens sont envisag es G n ralement part BEAUBOURG pour les raisons d j Jisnnt es on cherche assurer la pr sence constante dans le laboratoire de moniteurs capables de donner les conseils p dagogiques et les encouragements n cessaires par exemple au CELSA Il s agit l d un minimum que le CRAPEL cherche en quelque sorte d passer en faisant de le discussion sur les strat gies d apprentissage d velop p es par l apprenant l objet central des rencontres pr vues avec les helpers Les s ances avec les helpers ne sont pas des s ances d apprentissage de conversation par exemple Il s agit essentiellement d aider 1 apprenant en l amenant r fl chir sur son apprentissage il s agit d expliciter avec lui la fa on d dont il apprend de voir si cette fa on d apprendre est efficace de fa on g n rale ou par rapport aux objectifs particuliers qu il s est fix s Cela ne signifie pas bien s r que l
115. ables 3 me type 18 2 mauvaise G absent T peu important CH moyenne ou lourde co ts modestes 2 DEFINITION PAR NIVEAU DU PROFIL IDEAL es courbes optimales C le plus bas possible D FD 83 T2 ou 3 CH2 G3 A3 I A S3 T 1 ou 2 CH2 G2 ou 3 A3 e D 52 ou 3 TL CHL ou 2 G2 ou 5 A3 points particuliers tous niveaux sp cifit des cours activit s orales et crites de compr hension et d expression documents commodes manier bonne lisibilit supports sonores cassettes A A C enregistrements parfaits documents visuels fonctionnels indications sur apprentissage de L2 et entra nement une auto prise en charge par l apprenant 168 charge quilibr e guide d utilisation p dagogique d taill mat riel de r f rence adapt et facile utiliser exercices nombreux vari s et corrig s r visions et contr les p riodiques au moins pour D FD et I A individualisation maximale qe M em e l ments d originalit positive points particuliers par niveau D FD iangue support mais essentiel du travail en L2 prise en charge psychologique importante certaine vari t mat riel de r f rence complet grammaire lexique exercices de type ferm type ouvert r visions sp cifiques nombreuses certaine prise en charge psychologique tr s grande vari t conseils sur utilisat
116. age rythme de travail rythme de progression moyenne ou tr s lev e individualisation de la correction faible en g n ral car difficile atteindre degr global d individualisation entre moyen et tr s lev 4 POSSIBITITES NON ETUDIEES SYST MATIQUEMENT _ syst mes de pr t groupes d apprentissage en commun cercles d tudes autres syst mes d universit s et d entreprises D Amit D Fr oo po qu im 4m po G REP OM e mn 2 PSP PE SR aaa aiae 213 a CONCLUSIONS Au terme de cette tude il convient e rappeler les objectifs fix s initialement pour essayer de faire le point Ces objectifs dont on trouvera la liste compl te au d but du chapitre I taient de nature diverse pratique ou plus proprement r flexive Certains d entre eux ont t atteints dans le d roulement m me de cette recherche ex analyse d un chantillonnage repr sentatif l aide d un instrument fonctionnel sp cifique proposition de crit res de typologie recensement des l ments d originalit des cours D autres appellent quelques commentaires que l on trouvera ci apr s tablissement d un classement d finition des orientations actuelles dans le domaine de l auto apprentissage des langues vivantes indications sur des parall lismes possibles avec des apprentissages de m me type dans d autres disciplines Il nous faut galement rappeler nettement les deux p2rspectives choisies d s le d but du tr
117. aire explicite et au lexique utilisant largement la traduction et sans support sonore II cours combinant une tude approfondie et explicite du syst me de la langue grammaire de type classique ou moderne et du lexique avec une pr sentation sonore III m thode audio orale IV m thode offrant une partie visuelle importante illustra tions dessins photos mais organiquement s par e de la pr sentation sonore des l ments V m thode audio visuelle int gr e structuro globale ou non YI cours programm ou semi programm VII cours o l apprentissage de la langue s effectue surtout dans une perspective de tourisme et ou d tude de la civilisation VIII autre 44 Zz II III IV et V tiennent compte surtout des supports et de l approche p dagogique VI et VII s appuient davantage sur la pr sentation et les contenus Jl convient de pr ciser aussi que dans ce classement il n est pas sp cifiquement tenu compte d une approche assez r cente qualifi e de notionnelle fonctionnelle qui si elle est consistante et dominante pour un ensemble donn serait sans doute ranger dans une cat gorie particuli re Il appara t que en ce qui concerne l apprentissage autonome et contrairement aux cours collectifs cette approche pour int ressante qu elle soit n a pas encore donn lieu de nombreuses r alisations un seul exemple relev dans le corpus des l ments dans quelques m thodes
118. ait avoir une charge lourde que si les supports sont suffisants le temps n cessaire assez long le guidage important l appareil p dagogique bien adapt Est ce le cas dans les cours examin s que trouve t on en r alit Les deux facteurs retenus sont donc les suivants Temps 1 D butants Faux D butants Temps 3 D butants Faux D butants Interm diaires Avanc s Charge 1 D butants Faux D butants 145 Charge 3 D butants Faux D butants Interm diaires Avanc s Sp cialit 1 CORRELATIONS DU PREMIER TYPE 1 1 Corr lation co t supports Dans ia grille le co t ne constituait pas un facteur classant Les analystes devaient fournir l information mais n avaient pas en tenir compte dans leurs analyses Finalement il nous a sembl que le co t tait un facteur int ressant prendre en compte pour les autodidactes En effet si le co t est trop lev le cours m me s il comporte des supports tr s sophistiqu s mais int ressants pour le travail autonome sera difficilenent achetable par l autodidacte T chelle suivante a t tablie en tenant compte des prix relev s dans le corpus et de ce qui peut sembler un investissement raisonnable en mat riel p dagogique pour tudier une langue _ j lt a 10 cette cat gorie correspond un livre seul _ 11 80 amp 81 220 p221 400 23400 Les 59 m thodes pour autodidacte tudi es se r partissent de la fa
119. alit autonomie totale est une caract risation p da gogique de cette r alit et se r f re la libert de l individu alors qu autodidaxie est une carac t risation d ordre institutionnel Plus pr cis ment autodidaxie d signe l absence de ca re institu tionnel pour l ensemble du processus l apprentissage e L expression travail ind pendant independent work s applique une phase autonom de l appren tissage effectu e soit l initiative de l l ve soit celle de l enseignant et souvent contr l e par ce dernier Il s agit donc d un cas particulier d autonomie l int rieur d un cadre scolaire ou universitaire dans le but le plus souvent de permettre une individualisation de l apprentissage 15 Ce n est donc pas un concept fondamental original Il s agit simplement d une modalit f Le terme d auto apprentissage self teaching self instruction que l on rencontre parfois ne semble pas distinct d autonomie Jn l emploie soit propos de la d marche globale d apprentissage comprenant galement les phases de choix du mat riau de contr le de correction soit seule ment propos de la phase o l l ve apprend r ellement g Si l on s en tient une perspective purement num rique celle du nombre d enseignis le terme solitaire pr sent en c a peut aussi bien s appliquer l apprentissage autonome qu l appren tissage en pr sence d un enseignant
120. analys es en autodidaxie mais o l apprenant ach te la fois le contenu du cours et le droit d utiliser un laboratoire de langues o il peut b n ficier de l aide d un enseignant Il est alors difficile de distinguer entre autodidaxie et exp riences de semi autonomie 23 Il existe sans oute d autres combinaisons possibles et les cat gories d apprentissage en autodidaxie semi autonomie ou avec syst me ne doivent pas tre consid r es de mani re trop rigide et absolue Ces cat gories ont t n anmoins maintenues car elles constituent un moyen commode de classer et de comparer c les analyses non incluses Il n y a pas eu de pond ration statistique faite sur le corpus mais apr s un examen attentif un petit nombre d analyses quatre n a pas t inclus dans l nsemble en raison de la sur valuation manifeste de certaines de leurs parties par rapport la moyenne g n rale d La date limite de prise de consid ration Le travail de s lection et d tude a commenc au lendemain de la r union des 10 et 11 f vrier 1977 Pour respecter les grandes lignes du calendrier fix et compte tenu des retards dans les envois il a t d cid d arr ter le d pouillement le 15 janvier 1978 Deux grilles arriv es apr s ce d lai n ort pas t prises en compte Les analyses examin es ont donc t celles faites et re ues entre ces deux dates 24 3 LE CORPUS RETENU Il se compose de 102 grilles au tota
121. ance cette prise en charge psychologique alors que 7 43 16 27 seulement privil gient les instructions On vu dans les citations pr sent es plus haut le type de prise en charge psychologique que l on trouve le plus souvent Ce genre de conseils s adresse bien entendu prioritairement 2uy D butants in ce qui concerne les Interm diaires et Avanc s on observe un ph nor ne tout fait inverse 10 20 50 privil gient les instructions contre 5 20 25 la prise en charge psychologique Cela peut se comprendre tant donn le niveau de ces apprenants Les auteurs pensent sans doute en effet qu ils ont moins besoin de soutien psychologique Une analyse plus fine des caract ristiques des apprenants 76 Interm diaires ou Avanc montrerait peut tre qu il n en est rien en fait Pour les cours de Sp cialit on retrouve la m me tendance 1 17 5 8 accordant davantage d importance au soutien psychologique alors que 6 17 35 3 privil gient les instructions Il faut enfin signaler pour conclure sur ce point qu une autre forme de guidage semble avoir t n glig e dans les cours Au del de conseils ponctuels n cessaires il faudrait plus fondamentalement aider l apprenant autonome consid r comme un adulte responsable se prendre en charge Il serait int ressant et utile de lui fournir des m thodes de travail et d investigation qui tout en s appuyant sur un cours donn le d passent large
122. ans la grille ect la fr quence des con acts entre l apprenant et l enseignant Il y a videmment une large gamme de possiblit s ici Dans certains cas Jes renccrntres peuvent ne pas tre pr vues mais l apprenant peut tre libre de prendre contaci avec l enseignant aller le voir lui t l phoner ou lui crire oraque fois qu il pense qu un contact serait utile Ceci n est videmment possible que dans ie cas d un enseignement individuel D autre port des rencontres ou des cours peuvent tre organis s de fa on r gu li re ils peuvent m me tre tr s fr quents plusieurs fois par semaine ou tr s peu fr quents sessicns intensives pouvant durer d une demi journ e deux semaines tenues quelque mois d inter valle avec toutes sortes d autres possibilit s situ es entre cous deux extr mes L autre point int ressent consid rer est la proportion du temps total pass en travail autonome Dans quatre ces Les ana lystes n ont pas donn d d taiis mais une estimation a va tir faite d apr s les autres l ments de la grille Lorsque ie tem a d tre estim les chiffres sont indiqu s entre parenta ses les tableaux L analyse des 21 cours trait s ici donre l gt tab suivant 172 i w E de a a m b ss a e E T e gt ER E e r a a e e a O i P ara S e r S Ea PR A PA 90 T0 esti 2 es ma tima tion tions Pourcentage du temps pass en travail autonome
123. apprenants ont besoin d tre confront s une grande vari t de types de pr sen tstion des l ments linguistiques nouveaux les exercices nombre 6 vari t 6 correction 6 semblent n cessaires car sans pratique l apprenant aussi avanc soit il ne peut s am liorer r ellement les tests 6 l apprenant doit pouvoir juger p riodiquement de ses progr s En revanche les autres facteurs semblent moins importants la prise en charge psychologique 6 l apprenant autodi dacte qui a atteint un niveau I A a moins besoin que le D butant d encouragements d une pr sentation agr able etc On peut penser que sa motivation poursuivre l tude d une langue est d j pr sente 114 le mat riel de r f rence lexique 6 grammaire 6 phon tique 6 l apprenant I A pourra se procurer un dictionnaire un manuel de grammaire r capitul tif et ces l ments bien que pou Vant se trouver dans le cours ne sont pas absolument indispen sables Cependant il conviendrait d ajouter le correctif suivant Pour les apprenants Interm diaires reprenant l tude une langue apr s de nombreuses ann es d interruption cas fr quent il y a souvent des diff rences assez grandes entre la mani re dont s est effectu le premier apprentissage de type scolaire du tradition nel par exemple et les perspectives de travail propos es pour le second par une m thode donn e d inspiration
124. ation d un magn tophone permettant un travail audio actif comparatif Mais ces a5pareils sont g r ralement assez peu r pandus peu performants ou au 58 contraire tr s chers car ils se situent en haut de gamme cette fonction n tant alors qu un gadget parmi d autres les disques sont un support peu commode et peu adapt pour l autonomie Les 5 cours utilisant des disques seuls sont d ailleurs anciens et n ont pas fait d effort de modernisa tion Il est int ressant de constater que lorsque cet effort a t fait pour d autres ensembles on st pass souvent directement du disque la cassette ou la bande et cassette en sautant l tape interm diaire disque bande cf tableau D B O D C D B C D C C 10 Il faut signaler enfin que certaines cassettes ou bandes voire certains disques offrent des enregistrements st r o phoniques ce qui est sans doute un luxe agr able mais peut tre un peu inutile tant donn es les conditions ordinaires de l apprentissage autonome Il n en est peut tre pes de m me pour les cassettes enregistr es avec le proc d DOLBY quelques cas relev s dans le corpus ce syst me qui offre una meilleure coute tendant quiper de plus en plus les magn tophones cassettes d une certaine qualit Enfin on a parfois not dans un petit nombre de cas la pr sence de nombreux enregistrements identiques et redondants pour une m me unit ce qui constitue un gaspil
125. au des apprenants 148 1 5 Corr lation adaptation co t Adaptation oOo Q co A pene mere maeaea 2 ER 2 10 M ai SMERNE a Totaux L 16 JL T 59 nn Observations La corr lation entre l adaptation et le co t semble relativement bonne ceci n tait pas du tout pr visible au d part Un co t faible E 80 cat gories O et 1 bien que se rencontrant dans les trois cat gories d adaptation est plus fr quent pour les cours non ou peu adapt s cat l En effet 15 16 cours 93 75 de cette cat gorie ont un co t faible alors que parmi les cours assez adapt s cat 2 la proportion est de 21 31 67 75 et pour les bien adapt s cat 3 7 12 58 2 Ceci ne veut pas dire que pour tre adapt un cours doit n cessairement tre cher On constate galement que 7 59 cours ont un co t faible et sont bien adapt s Mais simplement que les cours chers cat 2 3 et 4 sont souvent bien adapt s puisqu on en trouve seulement 1 16 6 25 non ou peu adapt s alors que 10 31 32 25 sont assez adapt s et 5 12 41 7 sont bien adapt s 149 1 6 Corr lation adaptation supports n h OU Lt Adaptation 1 2 3 Totaux D D I A ls b mDl T a ls D D r al s ehh a EEMDECNAICONRHEE 1 21 3312 5 12121 2 oo 5 a 6 l2 aal Jra E Totaux art ge er aant a GS Same Observations Une premi re constata
126. audio orales Je tableau suivant qui n avait pas t pr vu a t constitu d apr s les informations fournies directement ou indirectement dans les grilles Bien que n cessairement un peu srbitraire en l absence d informations pr cises dans certains cas il permet d tablir wne r partition en fonction des types et des niveaux TYPES LL ml te md grammaire lexique traduction sans support sonore II grammaire lexique traduction avec support sonore III m thode ROSE PEER D illustration visuelle pr sentation sorore m thode au io visuelle int gr e cours programm ou semi programm IV V VI VII cours langue et tourisme totaux partiels audio orale AUTODIDAXIE total D FD 1 4 partiel 4 3 12 2 6l l6 2 2 a lo lol 4 gt li lol 3 gt l2 lol 4 32 h6 ha total 59 AD On remarque que 45 SEMI AUTONCMIE ut nimes D FD I A C 19 2 28 1 24 l o lo 4 1 4 o Jo o 4 _ j11 4 6 80 total 21 TOTAL SA ENERAL les deux types groupant le plus de cours sont II 28 cas 8C et III 24 Les caract ristiques de ces types semblent en 46 effet assez bien adapt es un travail autonome De mani re plus pr cise II est pr f r pour le niveau D FD 19 exemples sur 23 si l on ne tient pas compte de la langue de sp cialit
127. autonomes le libre service m me le moins contraignant est une solution moins satisfaisante que le pr t de mat riel tout libre service a des jours et heures d ouverture et de fermeture et demande des d placements Encore faut il bien s r que les mat riels soient comparsbles Le pr t syst matique de magn tophones audio actifs comparatifs tel qu il est pratiqu IBM constitue une formule int ressante 4 Pour l individualisation du rythme d apprentissage les r sultats obtenus par les syst mes analys s se r partissent entre moyen 2 syst mes et tr s lev 5 syst mes Sous rythme d apprentis sage nous avions r uni dans la grille le rythme Ge travail vitesse laquelle une t che donn e est effectu e et le rythme de progression vitesse laquelle l apprenant passe de t che en t che l int rieur d un cursus En ce qui concerne le rythme de travail les activit s non auto nomes individuelles comme au CELSA sont bien s r plus favorables l individualisation que les activit s non autonomes collectives o chacun doit s adapter au rythme du groupe comme IBM Nous n avons pas rencontr dans notre corpus de possibilit de choix entre plusieurs cours collectifs parall les mais de rythmes et travril diff rents Pour les activit s autonomes ie libre service et le travail la maison sur mat riel pr t par le Centre par ex le magn tophone cassettes d IB offrent les
128. avail pour en d finir le cadrs et en fixer la probl matique l objet d tude premier a t les cours m thodes et mat riaux p dagogiques ou leur combinatoire et non les aprrenants m me si naturellement on ne saurait faire abstraction de ces derniers la recherche a port sur l examen de l ad quation des possibilit s intrins ques offertes par ces mat riaux p dagogiques en fonction des conditions particuli res impos es par le travail autonome et non sur la valeur et l efficacit de ces mat riaux pour l appren tissage consid r valeur et efficacit difficiles sinon prati quement impossibles mesurer directement d ailleurs n l absence actuelle de consensus large entre les sp cialistes sur les meil eures strat gies p dagogiques pour l acquisition d une langue seconde Pour regrouper les observations il faut distinguer en fait ce qui se rattache plus sp cifiquement l autodidaxie c est dire les remarques que l on peut faire propos des 80 cours du corpus ou dans certains cas des 59 tr s pr cis ment utilis s de cette mani re ce qui se rattache au travail semi autonome cours utilis s en semi autonomie et syst mes b les perspectives d velopper 1 L autodidaxie a l ments g n raux le cours parfait n a comme on pouvait s y attendre pas t rencontr mais de nombreux l ments int ressants se trouvent seuls ou en grand nombre dans les mat
129. cas des traductions totales ou partielles des iliustrations non fonctionnelles photos dessins c est dire sans rapport direct avec les contenus pr sent s ou non utilis es dans l exploitation b niveau 3 A c t de certains l ments cit s ci dessus on trouve les variantes suivantes des textes descriptifs ou narratifs la place des sketches des reproductions de documents techniques en liaison avec la sp cialit tudi e un lexique syst matique avec traduction Sans juger de l efficacit d une telle pr sentation il sera admis que ce sch ma n a rien d original Les l ments d originalit du mat riel p dagogique relev s par les analystes se situent donc soit dans des variations sur des points pr cis soit dans des innovations int ressantes Comme on le verra dans de nombreux cas ces l ments ne sont pas vraiment originaux su sens de totalement nouveaux Et toutes les trou vailles dort certaines sont des re d couvertes ne sont pas heureuses Elles ont cependant t signal es car elles diversifient le sch ma commun et statistiquement banal d crit plus haut Un certain nombre de ces l ments ont d j t mentionn s dans ce chapitre propos par exemple des supports de la charge d apprentissage des instructions du guidage psychologique du mat riel de r f rence des exercices du contr le des r visions ou de l individualisation La liste suivante non exhausti
130. cassette A A C sp cifique ment pr vus pour cours correspondants enregistrements avec traduction sotto voce enregistrements compl mentaires au cours ex radio magn tophone avec variation de vitesse de reproduction dispositif STILLITRON bande vid o enregistrements de films 4 2 CRIGINALITE DE L APPAREIL PEDAGOGIQUE 80 cours cassettes vierges pour travail personnel Originalit cart par rapport structure la plus fr quemment rencontr e c est dire niveau D FD et I A d coupage en unit s progression sketches enregistr s bases de l exploitation texte des Sketches exercices structuraux ou formels explications lexicales ou grammaticales ventuellement traductions et iliustrations niveau 3 en variante textes descriptifs sp cialis s reproduction de documents techniques lexique sp cifique l ments d originalit appr ciations en partie subjective sur l apport positif n gatif ou neutre dans l apprentissage global au niveau de la pr sentation des unit s d finition pr cise et explicite des objectifs pr sentation mat rielle et mise en pages humour phon tique grammaire lexique pr sentation En m 141 traduction litt rale vari t documents visuels enregistrements Simulation et conditionnement la communication mat riel compl mentaire au niveau de l exploitation des unit s l m
131. cation la deuxi me la derni re r vision l indication AD cours tudi en autodidaxie ou SA cours tudi en semi autonomie ESPAGNE 11 ANGLOTUTOR Encyclopaedia Britannica Inc Printer Industrie Grafica 35 4 Spain 1971 34A 4UDITEA CURSO AUDIOVISUAL DELTDIOMA INGLES Programas B sicos Programas B sicos SA Madrid 1974 SA El FRANC S SIN ESFUERZO A CHEREL etc Assimil 3 4 Chennevi res sur Marne 1975 AD EL INGLES DE HOY CON AUDIO CONTROL Selecciones del Reader s Digest Selecciones del Reader s Digest Iberia 1971 AD ENGLISH SELF TAUGHT E J HAEL Regents Publishing Co New York Cosesa Spain 1974 AD LANGUE FUSSE COURS AUDIO VISUEL M VIATINTNEV etc Ed Pedag guika Moscou 1971 SA LECSIONIS DE RUSO M SANCHEZ PUIG Ed Castalia Universidad Aut noma Madrid 1976 AD LE RUSSE A LA PORTEE DE TOUS M KOSTAMAROV etc Ed Russki Yazik Moscou 1976 SA LET S START ASSIMIL DIRECT INGLES J L CHEREL R D BROWNLEE Edinter S A Spain 1975 AD SALVAT INGLES B B C ENGLISH COURSE B B C Salvat Editores S A 1976 AD THE B B C ENGLISH COURSE D HICKS J HAYCRAFT Editorial Alhambra S A 1956 AD FRANCE 54 ADVERTISING BUSINESS ENGLISH KITS B O NEIL M MARCHZTEAU Colin Longman Paris 1975 FRESH START IN ENGLISH M J TOURNIER J RATCLIFFE CHOPIN Langues et Affaires Paris Levallois 1977
132. ce travail n ayant pas t fait par les auteur ou l ayant t partiellement Enfin s il a t relativement simple de difinir un con tenu limit le choix entre moyen et complet n a pas manqu de cr er des difficult s pour certains analystes qui dans le doute ont souvent choisi moyen Pour toutes ces raisons le contenu lexical et le contenu grammatical ont t r pertori s ensemble pour permettre d avoir une id e globale de la charge d apprentissage pr par e par les cours Les rubriques retenues sont les suivantes 64 3 I3 G3 Seuls les mat riels ayant la fois une charge lourde du point de vue grammatical et lexical peuvent tre class s dans cette cat gorie extr me 2 IJ G2 Cette cat gorie moyenne se d finit par rapport L3 Gl aux cat gories 1 et 3 L2 G3 L2 G2 L2 G1 l Li G2 Pour constituer cette cat gorie la grammaire et Ll Gl le lexique ont t disjoints En effet un lexique limit L1 r duit n cessairement la port e d un cours alors que la grammaire peut tre plus tendue G2 sans que le contenu global _ soit tr s riche a Le on le Le il Ne dun 2 Totaux CR Se 0 LE ne E 18 22 5 a D FD I A g EE Se OEA GiS GRETA ASD d 13 63 10 23 234 4 204 4 23 5 L3 G2 3 7 1 5 9 7 8 75 Tar ur ea LL ARTS D de LE nt ee LS Q O 2 2 5 6 14 1 5 9 10 12 5 16 3 5 29 4
133. ces cours tant souvent faits aussi bien pour un enseignement collectif que pour un apprentissege indivi duel En tout tat de cause une fois sur trois l apprenant risquac de choisir un ensemble peu ou pas adapt et l efficecit de son travail en sera compromise Un danger existe et l on ne peut que recommander que le choix soit guid toutes les fois o cela sera possible 3 AUTONOMIE ET INDIVIDUALISATION Grille IV2 et V3 La recherche du degr global d individualisation et ventuelle ment du degr d originalit dans la mise en oeuvre de cette indi vidualisation ne concerne ici que l autodidaxie 59 cours le cas de la semi autonomie tant etudi au chapitre 7 Comme il tait sp cifi dans les annexes en autodidaxie un certain nombres de probl mes touchant l individualisation ne se posent pas ou ne sont pas analysables en termes de grille Par exemple 117 la prise en compte des particularit s de l apprenant lors de la d termin tion des objectifs qui d pend surtout de la capacit propre de cet apprenant 2nalyser ses particularit s et de la diversit des mat riaux p dagogiques existants la prise en compte des particularit s de l apprenant dans le choix du moment et de la dur e du travail r partition temporelle et rythme qui d pend des contraintes impos es par les autres activit s de cet apprenant vie professionnelle familiale etc Cela tant dit et pour les quat
134. ci avec toutefois une r serve possible en ce qui concerne la vari t de la pr sentation des l ments linguis tiques nouveaux 3 Four un cours de D butants on sera particuli rement attentif aux facteurs suivants caract ristiques g n rales instructions 6 guidage prise en charge psychologique 6 mat riel de r f rence lexique 6 grammaire 6 phon tique 6 exercices nombre 6 vari t correction 6 tests 6 r vision 3 Les r sultats des 43 m thodes de D butants doivent donc tre class s partir d un total maximum de 57 points 60 3 pour la vari t R partition des cours de D butants 718 9 10 11 12 13 14 15 16 17 218 J19 20 21 22 Ra Re ci Pr Li 3 113 EEE 35 36 57 Lao 42 42 a3 53154155 156157 ERERERRRSENNENE pal DR i E i ce qui permet le classement suivant l 0 22 non ou peu adapt 9 m thodes 20 9 l 23 34 assez adapt 21 m thodes 48 8 3 35 57 bien adapt 13 m thodes 30 2 Ce classement ainsi que ceux concernant les I A et les S sera utilis dans les chapitres V et VI 2 Cours pour Interm diaires et Avanc s Les facteurs suivants semblent particuli rement importants ce niveau les caract ristiques g n rales lem instructions 6 car l apprenant isol ne peut se passer d un mode d emploi du mat riel la vari t 3 ce niveau les
135. ctivit s doivent tre abord es le temps pass chacune d entre elles ainsi que des indications concernant le rythme de travail Tcus les analystes ont compl t la rubrique de la grille mais yeu d entre eux ont fourni des indications sur la nature du guidage on ne leur avait pas demand de donner des pr ci sions Cependant certains ont communiqu de d tails ou resev des exemples dans les manuels Il s agit toutefois de commentaires d analystes ou citations d auteurs tir s d un petit nombre de grilles Ces remarques dont voici un chan tillon concernent la pr sentation du guidage Guidage pr sent en bloc 15 pages au d but du livre i et rien par la suite 21 l adaptation l autodidaxie des m thodes audio visuelles int gr es qui pose des probl mes aux auteurs Ce sch ma est essentiellement pr vu pour des s ances de groupe mais l utilisat ur isol peut en ajuster son cas la plus grande partie gr ce son livre ses cassettes son guide pratique 36 Pour vous qui tes isol ou qui ne pouvez tudier le fran ais dans une cole de langues sp cialis e nous avons pr par le mat riel p dagogique suivant livre d images 57 68 les aspects g n raux Ne passez jamais la le on suivante sans avoir assimil la pr c dente 21 _ les sspects particuliers la r p tition C est un exercice qui demande beaucoup d oreille d attention
136. d individualisation de la m thodologie dans 4 cas le degr d individualisation a t jug m diocre moyen dans 4 autres et dans 5 cas lev Ici encore il ne s agit pas d un domaine o l individualisation s est r v l e tr s lev e Toutefois un analyste a not Discussions pr liminaires avec les enseignants pour organiser l apprentissage en fonction des besoins et des aptitudes 5 181 C est l le genre de commentaire qu il e t t utils de trouver plus souvent dans les analyses de cours de semi autonomie 5 1 4 Individualisation de la r partition temporelle de l appren tissage en fonction des d sirs de l apprenant D une part on demandait aux analystes d indiquer la proportion des activit s autonomes que l apprenant devait effectuer un moment donn Ceci pourrait s appliquer par exemple aux s ances en laboratoire de langues r serv es au travail autonome ou l coute de programmes de radio int gr s au cours D autre part on leur demandait d indiquer si pour une activit non autonome donn e l apprenant pouvait choisir entre deux ou plusieurs s ances ayant lieu des moments diff rents Le degr d individualisation de la r partition temporelle a t jug nul dans 4 cas Ceci semble tr s surprenant car on aurait pens qu au moins certaines activit s autonomes pourraient se d rouler totalement selon les souhaits de l apprenant Toutefois les 4 cours dont il s agit sont tous uti
137. dacte ou semi autonome I 4 2 m thode con ue aussi bien pour un tel apprentis 6 7 sage que pour un apprentissage avec ercadrement I 4 5 m thode non con ue pour ur apprentis sage autodidacte ou semi autonome mzis cette utili sation est mvisageable possibilit d une telle utilisation n est pas envisa g e ou est exclue I 44 4 la Of O totaux partiels 32 16 11 11 A 16 80 total 59 total 21 TOTAL CDI SA GENERAL On peut remarquer que on ne trouve aucun cours dans la rubrique T 4 4 On ne peut donc savoir avec certitude si des mat riaux p dagogiques uniquement con us pour cours collectifs avec encadrement peuvent convenir tels quels un apprentissage en autodaxie ou semi autonomie Une telle utilisation para t difficile mis il est impossible de conclure tant donn l absence d analyses de ce type 29 la majorit des analyses 68 80 tudient des m thodes sp cialement con ues pour l autodidaxie ou la semi autonomie TI 4 1 ou des ensembles mixtes I 4 2 il n y a que 12 analyses portant sur des cours du type I 4 3 Ce petit nombre peut s expliquer par ie fait que les auteurs qui envisagent ventuellement un utilisation en autodidaxie ou semi autonomie pour leur mat riel font dans l ensemble un effort d adaptation particuli re ce genre d apprentissage et donnent des indications d uti
138. dage Le guidage instructions et prise en charge psychologique n est pas tr s d taill dans l ensemble On constatera ce fait dans le tableau suivant o le guidage est compar au temps 185 HS 1 2 8 TARN 7 10 j 21 DR P aeS On constate que alors que dans 9 cas le guidage et le temps requis sont quilibr s dans 11 cas le temps est dans une cat gorie sup rieure au guidage et il n y a qu un cas o le guidage est plus important que le temps Bien que a priori on pourrait s attendre ce que les instructions et la prise en charge psychologique soient assez importantesdans des cours qui n cessitent un investissement en temps assez consid rable il ne faut pas oublier que certaines instructions et un soutien psychologique pourront tre apport s par l enseignant ou le moniteur et donc que cette insuffisance g n rale du guidage est moins grave dans ce cas qu elle ne le serait pour l autodidaxie 4 53 Charge Guidage Comme on le voit dans le tableau suivant la corr laticn est assez bonne entre charge et guidage Charge eee n L 2 3 Totaux G aao a manne ee vane a amn i a u 5 1 l 2 i da 2 4 7 4 11 a SE EET g 1 4 4 8 e Totaux 9 11 ur Dans 12 cas ces deux facteurs sont quilibr s moyen pour les deux facteurs dans 7 cas dans 4 autres la charge est class e dans une cat gorie plus lev e que le guidage ainsi dans c
139. dans ces deux derniers cas ve 156 COUT de CO 10 dollars cat gorie O e 1l 80 dollars cat gorie 1 de 8l 220 dollars cat gorie 2 de 221 400 dollars cat gorie 3 plus de 490 dollars cat gorie 4 SUPFORTS C aucun support sonore livre seul 1 support sonore pr sent mais non indispensable 2 support sonore indispensable mais sans dispositif audio actif comparatif 3 support sonore indispensable avec dispositif audio actif conparatif 4 utilisation du laboratoire de langues et accessoirement du film anim Pour les 4 autres facteurs trois degr s suffisent TEMPS temps investi par l apprenant selon indications donn es par le cours cf chapitre III de U 50 heures r duit de 51 150 heures moyen plus de 150 heures important Q WNE HARGE charge d apprentissage cf chapitre IV l g re moyenne lourde UIDAGE cf chapitre IV inexistant ou l mentaire assez d taill tr s d taill APTATION adaptation au travail autonome cf chapitre IV Gi WF om cours non ou peu adapt cours assez adapt cours bien adapt Le tableau modifi se pr sente donc ainsi TOUT OT TEMPS CHARGE GUIDAGE ADAPTATION ET LE en nm aliens mem pente EE E gt n facteurs joon SUPPORTS degr s is w saae EDOD D EE AAE OE MT D ces ER a S ag vrnie Les abr viations utilis s pour les facteurs seront de gauche
140. dant qu il ne participe aux activit s d apprentissage que dans les cas o l appre nant d cide de faire appel lui D un autre c t on pourrait dire que presque tous les cours traditionnels sont adapt s au travail semi autoncme dans la mesure o il y a presque toujours une cer taine quantit de travail ind pendant que l apprenant doit faire seul par exemple assimilation du vocabulaire exercices portant sur les nouvelles acquisitions etc Il a donc t n cessaire de raffiner ce concept en examinant deux aspects en particulier la relation ertre l enseignant et l enseign et la proportion de temps pass e en travail autonome Ces deux facteurs n cessitent une analyse ascez d taill e 1 2 1 Relation enseignant enseign Un aspect qui a une influence sur cette relation est la question de savoir si leurs rencontres ont lieu individuellement ou en groupe Malheureusement les annexes de la grille ne contiennent pas de question ce sujet Il y a donc tr s peu de renseignements sur ce point priori il semblerait qu un groupe tr s important se pr te difficilement l organisation de rencontres p riodiques mais cela est beaucoup moins vident lorsque l on consid re un groupe plus petit qui peut fonctionner davantage comme un groupe de travaux dirig s Jeut tre une situation de petit groupe serait elle plus dynamique et plus motivante mais d un autre c t des rencontres individuelles entre apprenant et e
141. de 46 Instituts Mais vu que dans plusieurs cas il s agit d un m me organisme ayant des tablissements dans diff rentes villes nous croyons pouvoir dire que nous nous basons sur les donn es de 66 des 106 organismes Inventaire Four pouvoir classer les organismes nous avons d abord tabli un sch ma dans lequel les diff rents types d enseignement possible trouvent leur place Dans ce sch ma nous discernons les types d enseignement suivant l Programmes de l enseignement secondaire mavo havo VWO RE 1 Documentatie an Evaluatie van Externe Opleidingen trad Documentation et valuation des formations externes 2 ICOT Industri le Contactgroep voor Opleidingstechnologie trad Groupe pour la formation industrielle 2 Je 3a 4 5 coles du soir coles du jour moedermavo coles distance par correspondance Instituts de formation commerciale ou administrative annexe enseignement des langues Instituts d enseignements en groupe Instituts d enseignement individuel avec enseignant Laboratoires de langues e a Instituts de linguistique appliqu e des Universit s Fournisseurs de mat riel tudier la maison Avant d tudier de plus pr s les donn es rassembl es dans l appendice il faut signaler que plusieurs Instituts d notre liste restent hors de consid ration pour diff rentes raisons Ce sont les Instituts suivants n 14 A V T bureau de m diation et de cons
142. de recommander un travaii r gulier ou quotidien m me s ils ne donnent pas toujours une id e pr cise de la Cur e semble correspondre tout fait aux besoins des aprrenents en langues vivantes Bien que cela puisse para tre vident un professeur sp cialis il n en est pas n cessaire ment de m me pour un autodidacte qui pourrait avoir tendance bloquer tout son travail pendant le week end au lieu d tudier r guli rement ne serait ce que 15 minutes par jour quitte travailler davantage un jour ou deux par semaine 2 1 2 Irise en charge psychologique Inc pendemment des instructions que les auteurs donnent aux apprenants il semble important que le mat riel et le contenu de la n thode les portent en quelque sorte s int resser au travail qui leur est propos Ici galement on s en remettait au jugement de l analyste mais on lui donnait les instructions suivantes en annexe 11 2 Les l ments prendre en compte pour juger du degr de prise en charge psychologique de 1l apprenant sont l aspect ext rieur du mat riel attrayant ciair etc la r partition r guli re ou non de la charge d aprrentis sage entre les unit s a les encouragements et mises en aande l explicitation des objectifs vis s en Dh et chaque tape du travail Les analystes n ont pas fait de commentaires sur l aspect ext rieur du mat riel l occasion de cette rubrijue mais on trouvera quelques remar
143. demander un temps plus long De plus l apprenant de ce type 62 pourra le cas ch ant op rer une s lection parmi les mat riaux pr sent s cat gorie 1 50h Ce nombre d heures semble tout fait incuffisant pour un cours de D butants on en trouve n an moins 6 dans cette cat gorie mais il correspond assez bien au besoins des Interm diaires et Avanc s et envore plus ceux des demandeurs d une langue de sp cialit 1 3 Quantification du contenu II 3 4 les rubriques concernaient le lexique et la grammaire ou plus exactement le nombre de mots et le nombre de struc tures Comme pr vu les d comptes ont t n cessairement approximatifs en raison du manque fr quent de pr cisions fournies par les auteurs Mais en proc dant par estimations nuanc es par des ou il a t toutefois possible aux analystes de d finir une charge lexicale et grammaticale en trois points Voici quelques remarques relev es au fil des analyses LEXIQUE Pour certains cours le lexique n est pas un facteur pertinent cf Le ie n est pas la pr occupation essentielle 7 Cette cat gorie ne s applique pas 13 15 35 Il s agit de cours sp ciaux ex phon tiqus entra nement la compr hension orale m canismes grammaticaux guide de voyage etc Pour d autres seul est not le vocabulaire technique sp cialis venant compl ter une base lexicale gSn rale suppo s e connue ex vocabu
144. des objectifs sp ciaux ce fait ne saurait surprendre Parmi ces 17 cas 15 sont des cours d anglais et 2 de fran ais L anglais est une langue internatiobalede tr s grande diffusion mais des difficult s quant au choix de la langue support existent sans doute au niveau du public vis diversit des langues maternelles des apprenants faible nombre d apprenants d une langue maternelle donn e Une r partition par pays d origine des analyses s tablit ainsi Espagne France Pays Bas Royaume Uni Su de 0 8 8 43 0 8 5 12 4 9 55 Ia proportion est donc plus forte au Royaume Uni et en Jour le Royaume Uni on peut penser que puisqu il s agit de cours d anglais produits dans ce pays les auteurs envisagent une diffusion multi nationale et une utilisation par es apprenants d origine diverse en Grande Bretagne m me Il n y a d ailleurs pas de cours de amp butants dans ce cas Jour la Su de il s agit pour tous les ensembles de cours de sp cialit Jour la France l un des cours est d origine britannique mais diffus en France I1 s agit donc d un exemple analogue aux cas britanniques Deux autres sont des ensembles de diffusion internationale qui ne disposent pas d adaptation sp cifique pour chaque pays Un cours de fran ais d butant bien qu tant r dig enti rement en fran ais propose des adaptations partielles selon l origine linguistique des apprenants Les quatre derniers sont des cours pour t
145. dge d c 1976 autonomie et apprentissage individualis au sens a sont par ailleurs souvent confondus Cette confusion a son origine dans la r alit p dagogique elle m me tr s fr quemment l autonomie s accompagne d une r partition en petits groupes ou d un travail solitaire 14 Cet exemple montre clairement que l individualisation au sens b est une dimension susceptible de gradation selor que l adaptation l individu concerne un seul ou plusieurs des domaines num r s ci dessus objectifs contenu m thodologie rythme voire une seule partie d un ou de plusieurs de ces domaines l apprentissage sera plus ou moins individualis C est cette acception b d apprentissage individualis et d individualisation qui sera retenue Le terme d indi viduslisation d signe en fait non seulement un r sultat 1 pprentissage individualis mais galement un processus par exemple la mise en place d un apprentissage individua lis L expression apprentissage individualis est elle sans quivoque Pour a il faut parler selon les cas de travail solitaire ou de travail en petits groupes d Quand l autonomie est totale c est dire quand elle concerne l ensemble des phases de l appren tissage on parle d autodidaxie autodidaxy Cependant on ne peut confondre compl tement autonomie totale et autodidaxie m me si ces deux termes s appliquent la m me r
146. di nous avons largi dans ce sens l interpr tation des tems de ces tableaux Le syst me du CRAPEL que nous avons tudi m rite ici une analyse particuli re l individualisation dans les trois domaines qui viennent d tre examin s s y effectue non pas par un choix entre divers mat riaux d enseignement mais par un choix l int rieur d un m me module fonctionnel Ces modules pr sentent un mat riel linguistique brut cf point 3 1 2 dans lequel l appre nant s lectionne ce qui correspond ses objectifs et son niveau Comme c est l apprenant lui m me qu il revient de trouver avec les conseils du moniteur cf point 3 3 la fa on dont il peut au mieux utiliser ce mat riel brut pour son apprentissage il y a une individualisation de la m thodologie pour chaque apprenant partir d un seul et m me module 206 3 L individualisation de la r partition temporelle de l apprentise o Te St RP pra n ES sage est souvent lev e dans les syst mes que nous avons tudi s Le fait que les activit s non autonomes soient individuelles ou collectives a ici aussi une tr s grande importance il est plus facile d organiser des rencontres qui conviennent aux imp ratifs horaires des apprenants lorsqu elles concernent un enseignant ou un helper et un seul apprenant CRAPEL CELSA que d organiser un syst me de cours collectifs r pondant aux m mes exigences En ce qui concerne les activit s
147. e helper refuse de donner une explication sur un probl me pr cis qui lui est soumis Mais l quipe du CRAPEL cherche syst matiquement viter que les entretiens se transforment en cours particuliers ce qui serait contraire aux objectifs poursuivis Le syst ma pour fonction l apprentissage de l autonomie il ne se contente plus d assurer les conditions mat rielles d un apprentissage en autonomie Dans 198 cette perspective le soutien psychologique ne peut tre envisag sous l angle d un r confort d un maternage apport l appre nant ie helper doit au contraire amener l apprenant se prendre lui m me en charge et doit refuser syst matiquement toute relation qui habituerait l apprenant un tat de d pendance Cette prise en charge rersonneile semble bien tre effective puisque comme le soulignent les responsables du CRAPEL les entretiens deviennent de moins en moins fr quents au cours de l apprentissage rappelons que ces entretiens ont lieu la demande des apprenants Il s agit l d une conception tout fait originale dont il serait int ressant de suivre l volution et les r sultats Dans une perspective plus classique les dispositifs mis en place par IBM m ritent tout autant de retenir notre attention Dans le syst me IBM que nous avons analys le travail autonome ne s effectue pas en laboratoire mais la maison gr ce au pr t de magn tophones cassettes audio actifs comparatifs Le
148. e programmes utilisables s par ment et l analyse a port sur le contenu moyen d un programme l autre propose un travail pr cis en phon tique o syntaxe et lexique ne sont pas d terminants 2e type Nombre de cours 4 36 3 2 13 25 56 Nombre e courbes identiques 2 Caract ristiques Ce groupe se distingue du pr c dent par un temps r duit pour tous les cours la charge elle tant moyenne ou lourde Mais pour un niveau S ce d calage entre temps et charge est fort possible si l on consid re que l apprenant poss de d j tr s souvent un acquis important Par ailleurs l adaptation et le guidage sont assez bons et les supports sonores propos s sont indispensables dans tous les cas 163 Nombre de cours 2 18 2 62 71 Nombre de courbes identiques O Caract ristiques Il a paru int ressant de regrouper ces deux cours dont le profil est particulier mauvaise adaptation absence de guidage et temps relativement peu important vont de pair avec une charge moyenne ou lourde Les co ts sont modestes et l appre nant qui devra d finir lui m me son travail pourra tout de m me s aider d enregistrements pr sents dans les deux cas cas isol 16 C3 53 T2 CH3 Gl A2 co ts supports et charges tr s lourds avec mauvais guidage pour un temps et une adaptation moyenne 2 DEFINITION PAR NIVEAU DU PROFIL IDEALD UN COURS DE LANGUE EN AUTODIDAXIE Comme dans le re
149. e auxquels l autonomie 3 applique Il est n cessaire en effet quand on parle d auto nomie de distinguer soigneusement les phases du processus global d apprentissage qui sont concer n es l autonomie peut tr s bien exister pour une phase donn e par exemple celle o l on proc de effectivement l apprentissage et tre absente pour une autre par exemple la phase de d finition des objectifs ou celle de l valuation des r sultats Dans un tel cas on parlera d autononie pour une phase mais de semi autonomie pour l ensemble de l apprentissage Cependant le notion d autonomie peut tre entendue aussi plus largement soit comme une strat gie d apprentissage globale centr e sur l apprenant avec d termination par lui en liaison avec une quipe de soutien des objectifs des modalit s et des rythmes de travail ainsi que du choix des mat riaux d tude l ensemble n cessitant une auto r gulation perma nente Dans cette perspective l apprenant devient cf travaux de l quipe du Centre de Recherches et d Appli cations P dagogiques en Langues C R A P E T Universit de Nancy II et communications aux S minaires de Cambridge d c 1976 et Paris f v 1978 15 responsable de sa d marche et l autonomie est con ue comme un processus avec des degr s possibles l essentiel tant la possibilit et la capacit de prendre en charge son propre apprentissage soit comme un cas lim
150. e cas 5 de ces 6 cours ont galement un guidage et une adaptation faibles cat 1 bien que 2 d entre eux aient une charge moyenne Un seul cours a un guidage et une eadeptation moyenne ous 2 L hypoth se de d part se con firme donc pour le corpus examin un temps trop r duit ne permet pas un cours de fournir les l ments n cessaires pour aider des D butants 2 Temps Z150h D butants Faux D butants 11 32 cours 34 4 de D butants sont dans cette cat gorie Trois de ces cours ont des supports O livre seul mais 6 sont en cat porie 3 ou 4 c est dire que l apprenant peut s enregistrer Leur charge est toujours moyenne 6 cas ou lourde 5 cas ce qui semble normal puisque ces cours entrent dans les sous cat gories D I ou D I A Par contre 4 d entre eux ont un guidage faible cat 1 6 un guidage moyen et seulement 1 cours a un guidage important Deux de ces cours sont peu ou non adapt s 8 assez adapt s et un seulement tr s adapt il s agit d ailleurs du cours qui a par ailleurs un guidage important On peut dire en conclu sion que les cours de D butants n cessitant un investissement important en temps sont en ce qui concerne le corpus examin peu satisfaisants L apprenant n est pas suffisamment soutenu 2 3 Temps 3 2 gt 150h Interm diaires Avanc s Il n y a que 2 16 cours dans ce cas L un d entre eux a un support C une charge lourde un guidage faible et n est pas ou peu 192 a apt
151. e ce mode de travail bien que les magn tophones cassette A A C soient encore chers Un syst me de location ou de pr t devrait pouvoir tre envisag Car s il est inconcevable que l on puisse encore mettre sur le march actuel des cours de largues pour d butants par exemple se r duisant des livres seuls il sera sans doute tout aussi choquant demain de com mercisliser des ensembles o l apprenant n aura pas la possibi lit Ce s enregistrer Un tournant semble s annoncer en ce sens la bande magn tique reste encore la r gle pour les cours collectifs ou mixtes pour travail collectif ou autonome en raison surtout de son utilisation traditionnelle au laboratoire de langues Il n a pas t possible de distinguer dans le corpus entre B et B les analystes n ayant pas toujours rempli les annexes De toute mani re cette distinction est un peu neutralis e pour l apprenant autonome pour les raisons suivantes L enregistrement sur une bande de type B demanie l acc s un laboratoire de langues pour travailler en sabine sur une copie que l on aura le cas ch ant am naz e avec des blancs sonores Cette possibilit n est pas exclue pour la 3semi autonomie mais n int resse ici que 5 cas sur 15 Dans les 10 autres travail en autodidaxie l apprenant risque de ne pouvoir s enregistrer m me s il dispose de bandes B en effet en l absence de laboratoire de langu s une bande de type B exige l utilis
152. e ce point de vue BEAUBOURG rel ve plus de l autodidaxie que de l autonomie IL faudrait peut tre caract riser le Centre comme un syst me pour l autodidaxie qui rejoint les trois cas de Nim gue analys s dans les parties pr c dentes Pour toutes ces raisons il ne sera pas question de BEAUBOURG dans certaines des rubriques du point 3 ci dessous Mais l int r t que pr sente la m diath que pour les rubriques qui la concernent justifie que nous l int grions dans notre corpus Pour l2s trois Centres de Grande Bretagne les grilles ont t remplies par des personnes travaillant dans ces Centres Dans le cas du CELSA de BEAUBOURG et d IBM l quipe de Saint Cloud s est rendue sur place et a rempli la grille sur la base d entretiens avec des responsables des Centres Pour le CRAPEL il y a eu d abord un traitement de la grille effectu par un responsable du Centre puis un entretien compl mentaire avec l quipe de Saint Cloud o Etant donn la grande diversit des dispositions qui peuvent tre prises pour atteindre tel ou tel objectif l entretien avec les responsables des Centres est la seule solution gui permette de recueillir des informations suffisamment pr cises Une tude plus compl te devrait chercher l appliquer de fa on syst matique A d faut d entretien les annexes de la grille devraient absolument tre communiqu es aux chercheurs charg s de la synth se dans bien des cas la grille ne donne que de
153. e de r aliser la mise en oeuvre de l indi vidualisaticn ce niveau semble tre de laisser chaque apprenant libre de chcisir au d but du cours le rythme qui lui para t le reilleur er accord avec l enseignant et de s lectionner les activit s qui lui conviennent le mieux Cette conception est par tieliement illustr e par la citation suivante j f tudiant peut d terminer lui m me le rythme de travail en choisis sant combier de le ons on lui envoie par mois 2 3 4 ou 5 et il peut m me cranger d avis en cours de route 69 Ici enccre cela sera beaucoup plus facile r aliser si la relation aprrenant enseignant est individuelle plut t que collec tive mn ce qui concerne les situations d apprentissage collectif dans lesquelles il est n cessaire qu il y ait une certaine unit de progression la meilleure solution semble tre de disposer d un nombre varisble d activit s effectuer selon les d sirs et les possibilit s de chaque apprenant et galement d avoir certaines activites qui neuvent tre effectu es de diff rentes fa ons ce qui fait varier le rythme de travail La citation qui suit d crit une tentative tr s modeste en ce sens Contient des items r cr atifs par ex mots crois s et parfois des exercices suppl mentaires que l apprenant peut faire individu ellement et corriger partir de la clef fournie pour les exer cices 30 3 1 6 ind vidualisation de la correction Les ana
154. e envisag que pour un public momentan ment privi l gi par son environnement culturel et une tr s r elle motivation D autre part afin que les difficult s n es d un environnement d favorable et ou d un ventuel retard culturel ne p sent pas trop lourdement sur l apprenant il est tout indiqu de lui fournir des outils dans l acquisition d une autonomie ou d une semi autonomie globale l chelon existentiel 2 Mission de Royan du 8 au l4 mai Des trois missions elle est celle qui directement a t la moins enrichissante eu gard la demande de L UNESCO En effet l entre vue avec Monsieur DELHOMME Directeur du CAREL a t sans suite productive Cependant et c est l l int r t de ce d placement le responsable du Centre sensible l int r t port l tude critique des modalit s d apprentissage dans le domaine de l acquisition des langues vivantes secondes a cru bon permettre que certaines exp riences en cours soient cotoy es de pr s allant m me jusqu autoriser la participation effective l animation de classes de langue avec un public cosmopolite 3 Mission de Besancon du 24 au 27 mai La troisi me et derni re mission s est rapidement inscrite dans la m me perspective que les deux pr c dentes En effet les r unions de travail avec Madame et Monsieur LAVENNE principaux responsables du CLA ont port sur les probl mes g n raux pos s par le dossier Suite des consid rations d j
155. e sp cialit Il s agit dans les deux exemples de cours de russe Il semble que ce ph nom ne s explique par des besoins des apprenants adultes abordant l tude de cette langue qui ont souvent une motivation professionnelle pr cise De plus le fait que cette langue soit peu enseign e au niveau secondaire vient renforcer cette tendance On trouvera donc regroup s en cat gorie 3 les cours destin s aux J butants sp cialis s D S Interm diaires sp cialis s I lt S Avanc s sp cialis s A S Interm diaires Avanc s sp cialis s 1 A S 38 Cette recat gorisation en trois niveaux nous am ne la r partition suivante CD FD I A S D D FD FD D I D I A I I A D S I S A 9 I A S 43 gt l 20 17 Nous avons utilis ces cat gories tout au long de l analyse comme facteur de corr lation qu il s agisse du temps ou de l appareil p dagogique par exemple En effet on peut penser que les besoins de ces trois cat gories d apprenants ne sont pas les m mes et ce d coupage bien que relativement grossier permet d avoir une vue globale et rapide des diff rents facteurs qu il est n cessaire de distinguer dans l tude du travail autonome 1 3 l quipement n cessaire pour utiliser les supports II 2 Lors de l tablissement de la grille nous avions pens que la classification des quipements nous permettrait d avoir une id e exacte du poids de la m thode en q
156. e syst me stimulation possible plaisir de la d couverte d unit s nouvelles a 27 inconv nients rigidit du rythme d apprentissage impos de l ext rieur par la nature du mat riel constitution et disponibilit partielle d l ments destin s tre utilis s globalement ex dictionnaire Il convient toutefois d ajouter que comme souvent dans ce genre de publication les fascicules et les cassettes sont pr vus pour tre rassembles en fin d dition dans un conditionnement sp cial qui contiendra alors le cours disronible dans son entier 4 2 R partition et utilisation des cours en autodidaxie ou semi autonouie I 4 Si l on tient compte des trois nouvelles cat gories qui seront d finies et justifi es plus en d tail au chapitre III D butants Faux d butants Interm dinires Avanc s langue de Sp cialit la distribution s tablit ainsi utilisation pr vue selon les indications essentiellement fournies par les auteurs corrig e parfois par les analystes ne GE mur Re O0 nf Un MARS OR Du HR UE T nent ont Ds y FD D butants Faux D butants I A Interm dizires Avanc s 5 langue de Sp cialit 28 AUTODIDAXIE SEMI AUTONOMIE L RUBRIQUES 5 54 3 A D p Fplr al sl total o e La si toteli IS A partiel partie I A ll m thode con ue prioritairement 25 8 O pour un apprentis gage autodi
157. e trop long pour les D FD mais il n est pas possible de d cider pour les Interm diaires et Avanc s En revanche une charge l g re semble pouvoir convenir pour des D FD En ce qui 153 concerne une charge lourde l analyse du corpus montre qu elle peut convenir dans certains cas pour les D FD et les Sp cialistes ma s pour les Interm diaires et Avanc s les exemples trouv s ne sont gu re convaincants R sum ne aaa AEE Er rent ie ere end o 2 MAN An D Sn nee men lee nt A se RENE ER RE aipa nds MER ARE SE ne e mme n Ep Pr V CORRELATIONS sai e Rares A a a RS e a R O mm ie 40 nes 59 cours d autodidaxie Deux types relation entre deux facteurs pour l ensemble du corpus relation entre un facteur et tous les autres pour une partie ns tete A D rien nfite quiet r en a a er mile ee MAR Ole APR min nr Ent a e PARENT UP MP ue EE de du corpus _ Facteurs retenus COUT SUPPORTS TEMPS CHARGE GUIDAGE ADAPTATION 1 CORRELAUTONS DU PREMIER TYPE 1 1 go t supports cours peu chers dans l ensemble 83 des cours support sonore 66 support sonore int gr corr lations co t O support O parfaite co t 1 support 1 et 2 bonne autres cas moins nets 1 2 tenps charge 49 2 cas temps charge quilibr s 30 5 cas charge temps 20 3 charge temps charge gt temps surtout pour S un degr moindre
158. eil 38 Goethe Instituut s occupe uniquement de l allemand 39 Groen v Prinsterer n existe plus 46 Instituut voor studiebegeleiding pour coliers aide avec leurs tudes 52 Interschool Information Service organisent des voyages aux 78 SIS talenreizen pays concern s pour apprendre la langue 85 Taboetressort uniquement le h breu 106 v Woersem n existe plus 2 Restent donc les donn es de 98 Instituts tudier On peut faire une classification d apr s le type de l enseigne ment donn l Institut Code de la colonne 6 de l appendice l Programmes de l enseignement secondaire Nous ne retrouvons pas ce type dans notre inventaire Vu l objet de l tu e nous avons d s le d but laiss hors e consid ration les organismes qui offrent uniquement ce type d enseignement Formation commerciale ou administrative annexe enseiznement de langues 5 Instituts de formation commerciale num ros 23 58 69 70 71 offrent la possibilit d apprendre une langue trang re Dans l Institut n 23 l enseignement de langues fait partie du programme pr parant au dipl me de secr taire Les Instituts n 2 68 71 offrent quelques programmes de langues en vue de la pr paration un dipl me de langue commerciale Les Instituts n 43 44 et 49 offrent galement des cours de langues sp cialement construits pour la vie commerciale mais n ont pas re u le code 2 parce qu ils ne sont pas des instituts
159. elques difficult s ont t signal es au niveau des cri t res appliquer pour le nombre ou la vari t Nombre 2 difficile juger varie de chapitre chapitre 62 Nombre et vari t sont tr s limit s dans le cours lui m me mais deans la partie lecture il y a davantage d exercices et 99 ils sont plus vari s 21 La vari t a fait l objet de nombreuses observations Lorsque la vari t est nulle ou faible O ou 2 il semble que les exercices propos s se limitent pour l essentiel la tra duction th me ou version 0 Traduction uniquement 14 2 Jes exercices sont surtout de la traduction th me et version 40 2 les exercices sont peu vari s Beaucoup de phrases de th me Absence de contextualisation 3 2 Deux sortes exercices trou et traduction 54 On trouve toutefois d autres types d exercices dans certsins cas 2 4 types r p tition r p tition ajouts construction de phrases partir de tableaux construction de phrases partir d l ments de base 17 me lorsque la vari t est jug e plus importante 4 il y a parfois pr dominance de la traduction 4 Mais la traduction est l exercice de base qui revient tout le temps 62 ou bier l analyste a port un jugement sur les exercices 4 Bien qu tant assez vari s les exercices sont d une conception tr s traditionnel
160. ensuite examin s plus en d tail 179 Possibilit s d individualisation A M thodo spas T ches en logie en A fonction j fonction 0 fonc M tempo Rythme DOS na an des seat den corne AE epren Correo PRO cours ie de l an tissage i objec as T ouga prentis lis es rieures de l ap w E RS prenant 6 10 N r N P M d Nulles Nulles INulies FAIBLE 27 N P N P M d Nulles Nulles Nulles FAIBLE ii Er Jar O m a moy Nulles i Nulles FAIBLE aa tir pa for fa june frs FPE Cr Nulles FAIBLE Pa P COM M d es Nulles Nulles Nulles 63 N P i N P ORON Nulles M d M d MED Moy N P Elev es Moy Moy Nulles MOYEN 5O Moy i N P Elev es Moy Moy Nulles MOYEN oam 74 Nesle Nulles i Nulles Tr s Elev es Moy MOYEN ne Tr lev es Nulles Tr s Tr s M d lev es lev es Moy Tr s Moy Moy ELEVE lev es Moy Elev es M d Tr s ELEVE OL Elev es lev es Moy Moy Moy ELEVE N P P lev es Tr s Tr s Moy TRES iLe N P plev es Tr s Elev es Moy TRES 2 ie lev es ELEVE Ele s ses Zlev es m d TRES 31 Ele Tr s i Moy Flev es Blev es M d TRES v es lev es ELEVE N P non pertinent Moy Moyennes M
161. ent d terminer un programme nous y revenons propos de l individualisation au point 3 5 Dans le cas du libre service c est l le seul contact que l apprenant a avec un ensei gnant si on exclut les conseils ponctuels qu il peut obtenir des moniteurs ou assistants pr sents au laboratoire A certaines heures un professeur est pr sent la console du laboratoire si la langue aprrise est celle qu enseigne le professeur l apprenant b n ficie de ses interventions qu il soit ou non un apprenant en libre service L apprenant dispose d un cr dit d heures pendant lesquelles il peut utiliser le mat riel du CELSA laboratoire et mat riaux p dagogiques en fonction du programme qui a t tabli pour lui Dens les quatre autres formules 3 formules de sessions semi intensives et la session d immersion l apprenant b n ficie Four les sessions semi intensives l apprenant peut choisir entre la formule 1 9 6h d activit s non autonomes 54h d activit s auto nomes la formule 1 3 15h d activit s non autonomes 45h d acti vit s autonores et la formule 1 2 20h d activit s non autonomes 4Oh d activit s autonomes Dans le cas de la session intensive 5 jours raison de 8 10h par jour il y a environ 20h d activi t s non autoromes pour 25h d activit s autonomes L comparaison des contingents horaires ne peut fournir qu une approximatior globale du degr d autonomie qu offre un syst me Selon la nature des ac
162. entent uniquement par unit Il est certain que pour l apprenant isol il est utile de 91 trouver tout de suite des explications sur le contenu qu il vient d tudier Toutefois on peut penser qu une grammaire de r f rence est galement tr s utile A cet gard on peut noter que l on n a jamais trouv de manuels de grammaire s par s alors que la pr sence d un dictionnaire a t signal e plusieurs fois Un index tr s complet des difficult s gran maticales avec renvoi aux unit s pourrait compenser l absence de pr cis grammatical mais la question n tait pas pos e comrue nous l avons vu au chapitre 3 Seulement 23 63 cours 36 5 proposent une visualisation des difficult s grammaticales Les auteurs ont tendance utiliser davantage des proc d s de visualisation lorsque la grammaire est pr sent e globale _ ment 13 24 54 que lorsque la grammaire est pr sent e par unit 16 56 28 6 Cela peut s expliquer par le fait que la grammaire pr sent e dans chaque unit tend tre partielle et descriptive alors que le pr cis grammatical est plus syn th tique et pr sente plut t une vue d ensemble et des r sum s qui se visualisent plus facilement par niveau L examen des notes obtenues donne le tableau suivant nm y R n ton er a Tip e 7 A ODED MA S Tot l Totaux JOE LR 0 10 50 7 41 17 21 25 1j 1 2 3 1 1 25 CC N OE
163. enti rement libre et ceci aussi bien sour les installations mat rielles laboratoires appareils qu pour le personnel mis la disposition des apprenants Quoiqu tant un service public BEAUBOURG a d mettr er place un service de r servation devant l affluence des demandes Chaque personne peut r server au maximum deux s ances d une heure par semaine bien s r lorsque des places sont disponibles l acc s est autoris toute personne pr sente Pour d autres services dans lesquels ne se pose pas de probl me de saturation des instal lations l acc s au laboratoire ou aux appareils est enti rement libre pendant les heures d ouverture EXETER CAMBRIDG CR4PEL Lorsque la partie non autonome de l apprentissage 2st compos e de v ritables cours individuels ou collectifs le nombre en est fix de fa on pr cise ne serait ce que pour tenir compte d imp ra tifs d organisation par ex NORTH EAST CELSA Lorsque cette partie consiste en entretiens avec des moniteurs helpers con sultants conseillers portant sur des difficult s ponctuelles rencontr es ou sur la strat gie d apprentissage d velopp e par l apprenant le nombre de ces entretiens peut tre laiss la libre 197 disposition de l apprenant C est le cas pour CAMBRIDGE et le CRAPEL dont les responsables expliquent que le nombre de ces entre tiens ne conna t pour limites que celles de la biens ance Cette formule pr sente des a
164. ents de civilisation d histoire de g ographie progression particuli re techniques d acquisition du vocabulaire et de la grammaire travail oral exercices autres types d exploitation recherche d une implication plus profonde de l apprenant refus par les auteurs d une originalit gratuite m me si certaines r alisations paraissent hasardeuses originalit voulue comme aide l apprenant en lui expliquant mieux son itin raire en lui proposant des conseils en lui fournissant des mat riaux plus adapt s en lui facilitant la t che ex transcription phon tique traduction litt rale en veillant sa curiosit en le mettant davantage en situation en sollicitant sa participation en lergissant le cadre de son apprentissage en Re mn dm gent nm A Po ne rm meme qmme eme en 142 V CORRELATIONS Au chapitre IV les diff rentes rubriques de la grille ont t tudi es l une apr s l autre comme autant de facteurs ind pendants On examinera maintenant les corr lations ou absence de corr lations entre ces diff rents facteurs 59 cours d autodidaxie Ces corr lations peuvent tre faites de deux fa ons au moins par l examen pour l ensemble du corpus de la relation entre deux facteurs tels que le temps et la charge par exemple par l tude pour une partie du corpus les m thodes de D butants ayant une charge lourde par exemple de la relati
165. envisag es Nancy les responsables du Centre de Linguistique Appliqu e ont cru bon de proposer de vivre avec des professeurs concern s par m thode C est le printemrs et consid r e comme envisageable dans une ventuelle persp ctive de semi autonomie les classes qui leur taient confi es L exp rience pr c d e et suivie par des r unions de concertation ne permettent pas d apporter d l ments nouveaux au dossier cepen dant elle a eu l avantage d largir le domaine de la r flexion et d entretenir les chercheurs propos des motivations de la pr sente tude En conclusion de ces trois missions les analystes regrettent que leurs d placements ne se soient pas directement inscrits dans les perspectives qu ils s taient fix es recenser des syst mes d apprentissage semi autonomes pour le fran ais 3 Ils demeurent cependant persuad s que le fait d avoir inform des responsables de Centres aussi favoris s que ceux de Nancy Royan et Besan on sur la pr sente recherche est d j un l ment d largis sement ventuel du probl me pos par l tude critique des modalit s d apprentissage autonome dans le domaine de l acquisition des langues vivantes secondes A cet gard il semble qu une tude tr s compl te sur le probl me de l autonomie des individus et sur les divers moyens atteindre en g n ral pourrait grandement aider les recherches en cours PRINCIPAUX TYPES DE METHODES RETENUS La par
166. es rapport texte dessins photos accompagn e d une recherche graphique exceptionnelle 4 buts de l unit rendus clairs par un cadre de couleur 4 dessins noirs et blancs avec focalisation du centre d int r t par la couleur 4 2 mots de haute fr quence en caract res diff rents 1 2 mots nouveaux imprim s en caract res gras 21 correction des exercices dispos e l envers 23 7 points grammaticaux importants imprim s en normes caract res 37 _ les dialogues ou les textes 7 histoire continue se d veloppant en pisodes d un bout l autre du cours 4 73 76 77 2 prise en charge psychologique int gr e dans les text s m mes servant de support l apprentissage 41 127 l humour humour des dialogues 19 33 77 2 humour g n ral du ton instructions guidage 65 humour des voix 4 65 histoires dr les 14 41 et limericks 15 humour des dessins 6 38 39 41 54 la phon tique la grammaire le lexique 7 pr sentation en deux parties bien distinctes dansle cours m me chapitres entiers d abord consacr s la phon tique puis au lexique et la grammaire 7 40 phon tique introduction de groupes de sons par familles de mots s lectionn s 44 lexique 5 vocabulaire en images 37 pr sentation d un vocabulaire tr s familier vo
167. es acquisitions ant rieures test et ou entre tien avse enseignant Dans 16 cas les analystes ont estim que le probl me ne se posait pas car les mat riaux taient destin s des apprenants de niveau homog ne en g n rel des d butants Pour les 5 autres cours le degr d individualisation a t jug nul dans 2 cas m diocre dans un lev dans un autre et tr s lev dans un troisi me IL y a donc tr s peu d individualisation ce niveau mais ceci s explique peut tre par le fort pourcentage de cours de D butants dans le corpus 11 sur 21 5 1 3 Individualisation de la m thodologie en fonction des carac t ristiques de l apprenant Il s agit ici de tenir compte des go ts de l apprenant de la fa on dont il apprend le mieux ou estime qu il apprend le mieux etc Les analystes devaient indiquer si pour un m me apprentissage c est dire pour le m me niveau et les m mes objectifs il y avait un choix parmi un ventail d activit s autonomes ou non auto nomesdiversifi es en fonction de la m thodologie On leur demandait galement si cet ventail tait satisfaisant et si cette possibilit tait offerte pour un petit ou un grand nombre d activit s Ils devaient galement pr ciser si l orientation vers ces activit s tait le r sultat d une concertation entre l apprenant et l enseig nant ayant pour r sultat d indiquer l apprenant les activit s lui convenant le mieux Dans 8 cas il n y a pas
168. es objectifs pr cis ex compr hension crite de textes techniques acquisition d un vocabulaire sp cialis etc Les techniques d en seignement programm apr s avoir connu une certaine vogue paraissent au moins en Europe tre en r gression dans l apprentissage des langues vivantes 47 VII 4 cours seulement sont r pertori s ici et non 9 comme au chapitre pr c dent les 5 autres ayant tf r class s dans les cat gories pr c dentes Si la conception est int ressante dans une perspective d autonomie les r alisa tions sont in gales 2 3 La pr sence d un index lexical s lectif III 2 1 Il a t quelquefois signal et peut se trouver en r cepi tulatif ou par unit d apprentissage 2 4 La pr sence d un index grammatical III 2 2 Existant dans certains cours cet index avec r f rence aux unit s ou aux occurrences aide l apprenant retrouver facilement une r gle ou une notion d j pr sent es IL lui permet galement d op rer des recoupements transversaux ex syst me verbal Utile dans tous les cas il est indispen sable lorsque la grammaire est pr sent e uniquenent par unit s d aprrentissage 2 5 La typologie des exercices III 3 4 les indications fournies par les r ponses aux questions sur le nombre la vari t et les corrig s seront trait es au chapitre suivant Il aurait fallu y adjoindre une demande de classement par rapport une typologie rudimen
169. etrcuve aussi bien dans la structure d ensemble des m thodes le on 1 identique la le on 80 que dans le choix des registres et des types de langues 2 2 Le mat riel de r f rence 2 2 1 Le lexique Un lexique r capitulatif permettant de retrouver un mot facilement et comportant au moins la r f rence la premi re occurrence semble a priori tr s important dans un cours pour apprenants isol s Un lexique par unit d apprentissage faci lite galement le travail en permettant de trouver imm diate ment le sens d un mot ou d une expression Les analystes devaient sp cifier le type de lexique fourni dans les m thodes tudi es Les rubriques qui taient compl ter ont t reproduites ci dessous 2 1 Lexique vmm 2 1 1 r capitulatif 2 1 1 1 avec traduction ou d fi nition dans la langue cible et r f rence aux Souligner le terme ou les termes qui convient conviennent 0 aara mt me rm om qq gd on OP A a g o paper mn fine 9m G oi occurrences PARE _ idem sans r f rences aux occurrences 2 2 1 1 5 qui est une Simple liste 2 1 2 par unit d apprentissage 2 1 2 1 avec traduction ou d fi nition dans la langue cible ou illustration 3 Em N EEE EENE E ann nee F 82 D 2 l 2 2 qui est une simple liste 2 2 3 inexistant O BES Il s agissait donc d une demande de renseignements
170. ettes qui sont mises en place par le personnel BEAUBOURG le fait que dans le dispositif de t l commande d crit au point pr c dent les fonctions d interruption du programme et de retour en arri re sont galement utilisables pour la vid o La seconde de ces deux fonctions est particuli rement int ressante pour la compr hension d un passage difficile ou la m morisation d un extrsit 2 En ce qui concsrne les mat riaux d enseignement on trouve des m thodes toutes faites achet es par les Centres des documents authentiques interviews enregistrements de textes litt raires de films documentaires de pi ces de th tre des mat riaux labor s par les Centres eux m mes comme les modules fonctionnels du CRAPEL ou le cours HELP d IBM G n ralement les Centres cherchent disposer de la plus grande vari t possible de mat riaux p dagogiques un large ventail est n cessaire l individualisation aussi bien en ce qui concerne les contenus individualisation en fonction des objectifs et des acqui sitions ant rieures qu en ce qui concerne la m thodologie Nous y revenons au roint 3 5 ci dessous En ce qui concerne le contenu des mat riaux d enseignement et quoique notre tude des syst mes ne concerne pas cet aspect il conviert de mentionner jet le caract re original des modules fonctionnels utilis s dans le syst me du CRAPEL dont nous rendons compte Ces modules sont constitu
171. eurs et vacataires ayant particip l analyse des mat riaux un rappel des principaux sigles et abr viations utilis s II LISTE DES EXPERTS RESPONSABLES DU PROJET BOPAGNE Beatriz VALDEMORO LOPEZ FRANCE Paul CHAIX Coordinateur du Projet Charmian O NEIL Michel CANDELIER Annie REGOURD PAYS BAS Wil KNIBBELER ROYAUME UNI Mabel SCULTHORP SUEDE Margret FRIS e U R S S Tatyana KOROLYAVA Responsables UNESCO E BRUNSWIC Z ZACHARIEV Responsable COMMISSION NATIONALE FRANCAISE F LAFON H Ht j i LISTE DES COLLABORATEURS VACATAIRES PAYS ANGLAIS ESPAGNOL FRANCAIS RUSSE ESPAGNE j Elena Suarez Manuela M ARCE SUBERVIOLA OCANA _ M SANCHEZ Teresa FRANCE George BLUE t Monica ATINSA CORRE Baptiste me gt BOTELLA ROBINSON direction direction Thomas OLIU Anne Marie Jean DURIN DE LA DORIE Jos PEGUERO direction Jacques CORTES PAYS BAS Ria HEYNEN Ria HEYNEN Ria HEYNEN a ROYAUME UNI _ L D ADSHEAD D G MORLEY SUEDE David AUSTIN Luis VILLA Lilian Maja l David BRYAR GL CK HEMBERG AD D SYS F D E e a UU P H D hj B C IV LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS cours en double par rapport un ou plusieurs autres cours autodidaxie Semi autonomie syst me d butant faux d butant interm diaire avanc sp cialit num ro de code des 80 cour
172. f9 14 4 215i8 gt Totaux 16 31 112 59 op E a a Observations Consid rons d abord les cours class s en 3 pour le temps gt 150h 3 13 23 sont non ou peu adapt s 8 13 61 5 sont assez adapt s et seulement 2 13 15 4 sont bien adapt s Gette pro portion semble vraiment faible 5i l on consid re maintenant les cours class s en l pour le temps lt 50h 9 17 53 sont non ou peu a apt s et 8 17 475 assez a apt s aucun cours de ce type n est bien adapt En revanche pour les cours en temps 2 50 150h on trouve seulement 4 29 13 8 cours non ou peu adapt s alors que 15 29 51 8 sont assez a apt s et 10 29 34 5 sont bien a apt s Cela confirme l hypoth se formul e au chapitre IV selon laquelle un temps moyen convient le mieux toutes les cat gories d appre nants en particulier pour ce facteur d adaptation bien qu un temps r duit puisse convenir pour un cours de Sp cialit D ail leurs 5 11 45 5 cours de Sp cialit sont assez adapt s bien qu tant class s en temps r duit alors qu il n y a qu un cours de D butants 1 32 3 1 et 2 16 12 5 cours pour Interm diaires et Avanc s dans ce cas 1 8 Corr lation adaptation charge On peut penser qu une charge lourde par exemple ne pourra tre assimil e par l apprenant que si le mat riel est bien adapt par ailleurs Adaptation CRE D FD 1 A D D FD I A 5 MH 5Q 5 B p
173. faite documents visuels non seulement illustratifs mais fonctionnels et int gr s br ve introduction aux probl mes particuliers inh rents l appren 165 tissage d une langue seconde peut tre moins indispensable pour S indications pr cises pour amener l apprenant autonome prendre en charge son apprentissage et poursuivre utilement le travail entrepris charge du cours quilibr e poids du lexique gal celui de la grammaire sauf peut tre pour S guide d utilisation p dagogique d taill instructions or re des activit s rythme etc mat riel de r f rence int gr ou non au manuel de base variable en importance mais solide et facile utiliser lexique gram maire phon tique exercices nombreux vari s et corrig s r visions et r activations des connaissances peut tre moins indispensable pour 5 contr les p riodiques des acquisitions peut tre moins indispen sable pour 5S individualisation maximale rythme de progression m thodologie correction centres d int r t avec tests d orientation au d but et ventuellement en cours d exploitation l ments d originalit positive dans la mise en oeuvre g n rale b pour D FD connue langue support indispensable mais essentiel du travail effectu dans la langue cible prise en charge psychologique importante aspect ext rieur du mat riel r partition r guli re du contenu explication des
174. his e qui permet plusieurs cheminements Alors qu un cours ordinaire se d velopre lin aire ment unit apr s unit Selon le su le parcours suivi ici ia i apprenant aura ou un trac sinuscidal Es s B gt o gN AP N a me pa les boucles correspondant une exploitation plus ou moins grande et diversifi e du contenu de chaque unit Dans ce cas pr cis les deux axes de construction se d veloppent ainsi verticalement de la compr hension l expression simple puis complexe 121 horizontalement du concret l abstrait du pius simple au plus difficile du visuel sonore au sonore seul Certains ensembles existants pr vus pour un enseignement collec tif utilisent une approche analogue av2c d autres l ments sur les axes horizontaux et verticaux mais la tentative m rite d tre sou lign e pour un apprentissage autonome A DEGR D ORIGINALITE Grille V Seuls seront examin s les l ments d originalit des supports V1 et de l appareil p dagogique V2 les autres rubriques corres pondant cette partie de la grille V3 mise en oeuvre de l indivi dualisation V4 organisation de la semi autonomie et des syst mes tant trait es ailleurs comme cela a d j t signal Il faut insister tout d abord ici sur le caract re extr mement subjectif des observations ou jugements en mati re d originalit subjectivit reconnue par les analystes eux m mes Et l on
175. hme d apprentissage une distinction est faire entre le rythme de travail vitesse laquelle une t che donn s est accom plie et le rythme de progression vitesse laquelle l apprenant passe de t che en t che l int rieur d un cursus donn Les ana lystes devaient indiquer dans quelle mesure les apprenants pouvaient effectuer une t che donn e au moment choisi par eux et passer la t che suivante au moment o ils se sentaient pr ts vari t du rythme de travail et de progression On leur demandait galement si l apprenant pouvait choisir entre diff rentes activit s nor auto nomes ou des mani res diff rentes d effectuer la m me t che autonome vari t du rythme de travail mais pas de la progression Pn dernier lieu on leur demandait si le choix du rythme d appren tissage tait effectu en fonction de conseils donn s par l enseig nant apr s examen des possibilit s et besoins de l apprenant 182 Il semble que 5 cours n offrent aucune possibilit d individuali sation du rythme Dans 3 cas les possibilit s sont m diocres dans 8 moyennes dans 3 lev es et dans 2 tr s lev es Ainsi l indivi dualisation dans ce domaine semble plus lev e que dans la plupart es autres secteurs examin s ma s pas avssi lev e que pour la r partition temporelle La gamme de possibilit s est assez bien couverte avec un nombre assez important de cours dans la cat gorie moyenne La fa or la plus extr m
176. i est un guidage tr s insuffisant lorsqu il existe par rapport aux autres facteurs Si l apprenant peut se passer de conseils et de soutien il pourra sans doute tirer profit de ces ensembles Sinon il va consacrer un temps important apprendre beaucoup mais il sera par trop laiss lui m me Par ailleurs deux de ces cours n ont pas de support sonore indis pensable ce qui est videmment un gros handicap Les co ts sont en liaison troite avec les suprorts l ensemble le plus cher offrant un dispositif audio actif comparatif les autres avec possibilit s plus limit es tant assez bon march e type Nomrre de cours 3 9 3 O1 ET 70 Nombre de courbes identiques O Caract ristiques Ce groupe ne comprend que trois cours mais il est int ressant d en tablir le profil car d une certaine mani re le trac est l inverse de celui du type pr c dent en ce qui concerne charge et guidage En effet le guidage est ici assez ou tr s d taill mais la charge d apprentissage est l g re L adaptation elle reste bonne ou tr s bonne L apprenant bien soutenu passera donc un temps relativement important acqu rir un contenu au total assez maigre Co ts et supports sont tr s h t rog nes de O 4 pour une mise en oeuvre somme toute assez se nblable Cas isol s Quatre cours de cette cat gorie ont des profils trop dissemblables pour tre regroup s ou class s dans un des types pr
177. ible elle se r duit la possibilit qu a l apprenant de choisir tel sous groupe plut t que tel autre quand le cours se divise en sous groupes ayant des activites diff rentes Cette constatation correspond bien la volont d organisation syst matique d j soulign e CAMBRIDGE elle est inf rieure 50 Elle est tr s importante au CRAPEL o on s en souvient ef fin du point 3 1 2 les modules fournissent 5 l apprenant un corpus d nonc s ordonn en fonction d registres de langue C est l apprenant qui essentiellement choisit dans ce corpus ce qu il veut apprendre la proportion approximative est de 4 5 La premi re fois il re oit une certaine aide de la part du moniteur mais tr s rapidement il choisit pratiquement seul 201 On retrouve sur ce point particulier l orientation d j voqu e plusieurs reprises le syst me a pour but l apprentissage de l autonomie et le moniteur cherche s effacer le plus t t possible 4 En ce qui concerne l autonomie dans lL accomplissement de l appren tissage qui concerne l ensemble des activit s d apprentissage l exclusion des activit s de correction ou des tests l ventail est galement relativement large L autonomie est inf rieure 50 dans le cas de CAMBRIDGE On peut la fixer moins de 25 pour IBM ce r sultat est d ductible des rapports de contingents horaires d crits ci dessus et du fait que par ailleurs les activit s auto nome
178. ien r ellement complet sur le plan lexical RDO UD RTO UT RTO UTIS RTDO UTDO Il manque au moins un l ment important tous les autres bien que la gamme aille d une liste r capitulative s lective brute RS dont on ne voit pas bien l utilit une liste r capitulative avec traduction et r f rence aux occurrences mais ne comportant au niveau des unit s qu une simple liste RTO U Conme on le voit le lexique a t pris en compte par 75 des m thodes mais de fa on tr s in gale et il est certainement n cessaire de nuancer ces appr ciations selon le niveau des apprenants 87 Lexique par niveau anr we e A ae ts D ae a E E e pau re d D F I A g Tot 1x O 6 14 7 35 7 41 2 r 255 1 5 1 5 9 3 3 75 j 7 16 3 2 10 2 11 74 11 23 75 6 30 2 11 7 20 25 Aa 12 28 1 2 3 2 10 O 0 3 3 75 D A ag 4 9 3 1 5 2 11 7 7 8 75 he 27 9 L 5 2 17 6 16 20 43 20 17 80 Dans ce tableau par niveaux il n a pas sembl indispen sable de d teiller toutes les possibilit s retenues par les auteurs On a vu que les m thodes obtenant 5 et 6 points sont celles qui offrent un soutien peu pr s complet 16 43 cours 37 2 de D butants sont dans ce cas ce qui semble peu tant donn le niveau des apprenants Il est int ressant de noter la diff rence entre les cour
179. ient vers l apprenant les enseignants sont cens s maximaliser les facteurs individuels 20 Dans l ensemble le degr d originalit dans la mise en oeuvre de l originalit a t jug nul ou faible dans 14 cas nul dans 11 cas moyen dans 4 assez lev ou tr s lev dans 3 Ainsi et selon les analystes les cours qui autorisent une certaine individu alisation ne sont pas particuli rement originaux dans leur fa on de la mettre en oeuvre 4 CORRELATIONS En ce qui concerne les corr lations il semble que diff rents crit res puissent tre pris en compte pour d cider des comparaisons pr sentant un caract re int ressant et r v lateur Les factaurs s lectionn s pour ces comparaisons sont le temps le guidage la charge le degr d autonomie et le degr d individualisation Les donn es ont t chaque fois simplifi es pour arriver une chelie en 3 points Far ailleurs comme il est plus appropri d tudier l adaptation par niveaux cf chapitre IV 2 il a t A cid de ne pas inclure ce facteur ici tant donn que l on n a pas tenu compte des niveaux pour l tude de la semi autonomie 184 4 1 Temps_ Charge Alors que 20 21 cours ont une charge l g re ou moyenne on con state que 10 21 n cessitent un investissement en temps consid rable plus de 150h et que 7 autres n cessitent un investissement moyen de 50 150h Ces faits sont pr sent s dans le tableau suivant Temps a
180. ieure de Saint Cloud France yY X cf annexe 3A PR 19 En ce qui concerne les syst mes la documentation exis tante publications rapports brochures n a pas t le plus souvent suffisante elle seule Il a donc fallu pour pouvoir remplir les grilles crire directement aux respon sables des exp riences en cours ou mieux encore Les rencon trer dans les centres d implantation o ces syst mes fonc tionnent L encore la collaboration a t tr s troite et D nous tenons remercier les responsables et leurs quipes pour la contribution pr cieuse qu ils ont apport e cette recherche 2 IES CRITERES DE SELECTION 2 1 Les premiers crit res Ils avaient t d finis l occasion de la r union des experts de L UNESCO Devaient tre pris en compte les mat riaux mis au point dans le pays n me en con sid rant ceux dit s ou constamment r dit s depuis 1965 et en tenant compte des grands tirages mais aussi les prototypes int ressants t les ensembles multi nationaux apr s inventaire et r partition par pays 11 est vident que la premi re contrainte avait pour chjet de donner la s lection un aspect aussi modern et actuel que possible S il n y a jamais eu de difficult en ce qui concerne les mat riaux p dagogiques assez r cents publi s depuis 1970 il a parfois t difficile d tablir avec pr cision les changements apport s lors des diti
181. ignant Il ne s agit pas d auto observation C est une option oppos e celle par exemple du CRAPEL il ne s agit pas d un dispositif mis en place pour favoriser la prise en charge par l apprenant de son propre apprentissage On peut m me penser qu il nuit cette prise en charge personnelle 6 L auto correction la correction autonome des exercices est en g n ral importante pour les exercices effectu s pendant les p riodes d autonomie IBM par exemple les exercices contenus dans le mat riel destin l apprentissage autonome peuvent tre tous auto corrig s On pourrait s attendre ce que la correction constitue une activit privil gi e pour les s ances avec enseisnants ou moniteurs c est dire que l on cherche organiser le travail de l apprenant de telle sorte que les p riodes d autonomie soient consacr es plut t l apprentissage et les p riodes de non autonomie plut t la correction Nous avons d j eu l occasion de signaler tout l heure propos de l accomplissement de l apprentissage qu il n en est rien au CELSA pour les formules 1 2 et 1 3 Dans le cas des sessions intensives il existe des s ances avec moniteur et non avec enseignant qui sont consacr es pour moiti environ la cor rection Dans ce cas il y a bien une volont de consid rer la correction comme une activit privil gi e pour les p riodes de non autonomie Dans le cas de la formule 1 9 nous avons d j indiq
182. iliser ex platine tourne disque magn tophone les uns conditionnant en partie videmment les autres Seront consid r s comme non originaux parce que commun ment rencontr s cf chapitre 4 1 le livre le disque et la platine tourne disque la bande magn tique et le magn tophone simple ordinaire et la cassette bandes ou cassettes si elles ne contiennent que les enregistrements es cours avec ou sans bruitages la diapositive et _ la visionneuse ou le projecteur de vues fixes Par ailleurs les analystes n ont pas trouv dans le corpus d exemples d emploi du film fixe et du transparent du moins en autodidaxise car les dessins ou images se pr sentent alors sous forme de reproductions dans un livre ou de diapositives du vid o disque de la carte perfor e pour terminal d ordinateur Cela tant les originalit s suivantes ont t relev es certaines d entre elles ont d j t mentionn es propos d autres points a rappel la pr sentation d une m thode en fascicules hebdomadaires avec une cassette tous les quatre fascicules 4 la pr sentation en Kits 8 cas l achat fortement recommand voire indispensable d un magn to phone et d accessoires d une marque donn e choix consid r par 123 les promoteurs du cours comme particuli rement adapt pour le travail avec leurs bandes ou cassettes type B ou C 41 et 46 la casset
183. ion du mat riel de r f rence diction naires exercices mixtes ferm s et ouverts r visions int gr es C2 certaine vari t lien entre langue de sp cialit et langue g n rale lexique s lectif constitution d un dictionnaire de sp cialit exercices de simulation r Yisions int gr es een mean cn nee ou m6 mr a aaa _ ai s 169 VII ra SEMT AUTONONTS 1 REMARQUES PRELIMINAIRES L un des probl mes que l on rencontre au moment d tudier la Semi autonomie 02 semble tre l absence de d finition r elle ou du moins d une d finition admise par tous de ce que l on peut consid rer comme un cours semi autonome Fendant toute cette tude sur la semi autonomie il a fallu r soudre des problemes concernant les diff rences entre les m thodes semi autonomes et d une part les cours plus traditionnels o le professeur domine la situation d apprentissage et d autre part ce quia t d fini comme sys t me 03 La distinction entre 02 et 03 a pos des probl mes aux analystes et au groupe de recherche de Saint Cloud qui avait propos les d finitions initiales Cette question va tre tudi s tout d abord avant d examiner plus au d tail les composantes de la semi autonomie 1 1 Cours semi autonomes 02 et syst mes 03 Dans les deux cas l objet de l tude est le m me l appren tissage semi autonome au sens large de cette expression mais ce sont des as
184. ire argotique ou os 75 mots r p ter par groupes de sons 14 21 grammaire 7 d calage entre la pr sentation d un point de grammaire et son explication la d marche tant impr gnation explica tions partielles explications plus syst matiques 14 grammaire pr sent e en premier le dialogue tant un point d aboutissement 7 la traduction litt rale mentionn e dans 6 cas sous des formes diverses 9 14 19 21 23 41 elle est souvent entre out l utilisation de ces signes variant d ailleurs d un cours l autre mais l id e commune tant d indiquer des l ments inutiles ou diff rents dans la langue de l apprenant des l ments qui rendent l expression claire ou des traductions d j vues mais avec d autres mots dans des contextes diff rents Voici quelques exemples Are the prices low Les prix sont ils bas sont les prix bas 14 128 ia E a Certainly I am coming A Certainement je vous suis litt je viens 19 Every other day Chaque autre jour tous les deux jours 23 A No me disgusta el aceite L huile ne me d plait pas B mi me marea en mi pais se usa solo mantequilla Ft moi moi elle m coeure dans mon peys on ne se sert que de beurre s emploie seulement beurra 41 Les justifications donn es pour une utilisation syst matique de ce mot mot ne paraissent gu re convainca
185. ises cf points 3 3 et 5 4 5 d faut de ou en compl ment ces entretiens on peut cher cher faciliter l orientation des apprenants en mettant leur disposition un catalogue ou un fichier o sont consign es les caract ristiques de chaque mat riau d enseignement niveau langue g n rale ou de sp cialit niveau de langue th mes contenu type d exercices d bit et accent r gionel du locuteur dur e etc CAMBRIDGE offre un bon exemple de cette possibilit et les respon sables insistent sur l int r t d un dispositif entr es multiples 2 Pour les trois premiers domaines de l individualisation t ches objectifs t ches acquisitions ant rieures m thodologie la vari t des mat riaux p dagogiques propos s p r le Centre joue un r le capital En g n ral les responsables de Centres effectuent de nombreux efforts pour disposer d un large ventail de cours et documents divers Le responsable de CAMBRIDGE qui a r dig la grille d analyse d plore que les tudiants qui ont besoin de con naissances pour la lecture d une langue trang re ne trouvent pas de mat riaux appropri s EXETER dispose de 2 000 bandes magn tiques pour 15 langues le CELSA de 2 500 unit s p dago giques les le ons comprises dans environ 50 m thodes et des unit s originales et de 50 films sur suprort vid o Le disposi tif de stockage de B AUBOURG est pr vu pour contenir 30 000 cas settes audio
186. it utiliser la langue dans des situations plus cr atrices le feed back que peut fournir l enseignant est extr mement valable Un seul cours ne permet aucune autonomie au niveau de la correc tion Dans deux autres cas l apprenant corrige moins de 50 de son travail et dans la grande majorit des cas 10 sur 14 l apprenant fait de 50 80 de la correction l enseignant l eidant vraisem blablement pour les exercices plus ouverts 2 2 5 autonomie dans l valuation obligation ou non de subir des tests et proportion d auto valuation ou d valuation par l enseignant Cette sous section nous apprend peu de choses car il n y a que 2 cours aur 14 0 AA or trouve des tests p riodiques et nour ces 2 cas il n y a pas utonomie dans l valuation Les dou e autres m thodes n ont pas de tests du tout et les indications fournies ne peuvent tre utilis es Peut tre les tests sont ils moins importants pour les cours semi autonomes puisque l enseignant fournit une certaine forme de r f rence ext rieure pour l valuation On aurait pu penser qu une forme ou une autre d valuation faite ind pendamment de l enseignant pourrait tout de m me tre souhaitable Toutefois les auteurs de ces cours n ont manifestementpas jug ce point tr s important 2 3 Degr global d autonomie En combinant tous les l ments pr c dents on arrive au degr global d autonomie et comme on peut le voir dans le tableau Es ce degr
187. ite de l auto apprentissage ou mieux de l apprentissage auto dirig self directed learning concept g n ral faisant appel la possibilit constante de choix de l apprenant chaque tape entre des modes d apprentissage totalement diff rents contrai gnants ou non c Le terme individualisation individualization et les diverses expressions utilisant la m me racine comme apprentissage individualis sont aussi tr s ambigus Par individualisation de l apprentissage ou appren tissage individualis on entend a soit un apprentissage solitaire ou en petits groupes r sultent par exemple d une division du groupe classe en unit s plus petites b soit un apprentissage adapt par les objectifs le contenu la m thodologie le rythme un ind vidu particulier c est dire tenant compte de ses carac t ristiques individuelles Il est clair que ces deux r alit s ne peuvent tre confondues En particulier a n implique pas b on peut organiser un apprentissage en petits groupes ou soli taire dans lequel chaque individu ou petit groupe re oit le m me mat riau d apprentissage Dans ce cas il ne peut y avoir dans les meilleures conditions d individualisation au sens b qu en ce qui concerne le rythme cf entre autres travaux l analyse de Leslie DICKINSON Scottish Centre for Education Overseas Edinburgh et de certains participants du S minaire de Cambri
188. ite pour un manuel d apprentissage Le texte est trop condens 40 Quant aux huit cas r pertori s sous l tiquette KITS 11 s agit de pr sentations d un type particulier qui int resse aussi d ailleurs les supports sonores mais concerne plus 23 encore les docume ts imprir s Le format ou les formats sont ici dict s par des i ir ratifs de conditionnement le but recherch tant de rassembler l int gralit du cours dars une bo te mallette ou coffret le tout muni parfois d une poign e Le contenu de ces kits est variable Certains ont t con us pour offrir la totalit des outils dort un apprenant peut avoir besoin du moins selon les auteurs On pourrait la limite emporter le kit sur une le d serte rien ne manquerait livre cahier d exer cices grammaire guide p dagogique dictionnaire complet romans ou extraits litt raires etc Voici titre d illustration trois exemples d inven taires de ces kits 14 150 fiches en 5 paquets 1 lexique r capitulatif 1 dictionnaire bilingue 349 p 1l livre contenant 3 histoires textes d auteurs avec traduction 120 p 10 disques 33 tours 18 1 livre de textes et dialogues illustr 232 p livre d exercices 154 p manuel 314 p brochure de pr sentation 12 p cassettes ou 21 disques 21 3 manuels 75 p 192 p 236 p livre de lectures choisies 288 p dictionnaire 402 p PEU BE E tableau de
189. itute D ht 0e pars of a n ms cn ECOUTER LIRE ET PARLER L ANGLAIS ECOUTER LIRE ET PARLER L ESPAGNOL Reader s Digest JE PARLE ANGLAIS JE PARLE ESPAGNO JE PARLE RUSSE CRE EEE SEE mee a fe Mn L ANGLAIS EN 90 LECONS L ESPAGNOL EN 90 LE ONS LE RUSSE EN 90 LE ONS ee Totana Ae m e en nie a urnes a G Mn v gt we inerte pe tm mu ee 7 legs Re mes mu mn 6 Men o EL L ANGLAIS SANS PEINE SIN i L ESPAGNOL SANS ESFUERZO PEINE LE FRANCAIS SANS PEINE LE RUSSE SANS PEINE Assimil 4 i l C 2 r S 2 2 a 2 27 a 5 mn ON D des RER M ER A7 12 pispe nana ESPAGNE FRANCE PAYS BAS ROYAUME UNI SUEDE LET E LET S START START Assimil INGLES Direct Assimi Direct THE BUSINESS WORLD LE RUSSE ECO NOMIQUE ET COMMERCIAL THE ENGLISH RUSSIAN Ashe LANGUAGE A A C SYSTEM LANGUAGE YSTEM hamma e n EOIS EEEN er OER fe aana e m a P day G N A E s R E e Ef ET A E A ANNEXE 3C 13 LISTE DES SYSTEMES 7 vit FRANCE CENTRE D ETUDES LITTERAIRES ET SCIENTIFIQUES APPLIQUEES C E L S A Institut des Hautes Etudes de l Information et de la Communication Universit de Paris IV CENTR DE RECHERCHES ET D APPLICATIONS PEDAGOGIQUES EN LANGUES C R A P E L Universit de Nancy II I B M FRANCE Enseignement de l anglais I B M
190. l 95 pour les cours en autodidaxie et semi autonomie et 7 pour les syst mes Elles se r partissent ainsi a r partition par pays et cat gories pus N CATEGORIE TOTAL ibn nl PAYS ma oe p utolidaste UI N i H FRANCE semi autonomie er CRE D as SUEDE T glg 102 b r partitibn par pays et langues pour les 95 grilles LANGUES ANGLAIS ESPAGNOL FRANCAIS KU35 PAYS cours en doubl cf 2 2a pre UNI HT SLEDE cf liste compl te par pays en annexe 3A cf liste compl te par pays en annexe 3C 25 c r partition par langues pour les 95 grilles ANGLAIS ESFAGNE 11 Le plus grand nombre d analyses faites en France provient C une part du d sir d avoir au moins pour un pays une tude transversale assez exhaustive pour d zager des l ments qui pouvaient ne pas appara tre sur un chantillon plus r duit m me bien choisi d autre part de la n cessit pour l quipe charg e du travail de synth se qui ne disposait pas des cours tudi s dans les autres pays d avoir des informations de nature plus pr cise sur certaines rubriques de la grille les r ponses fournies par ailleurs tant n cessairement limit es Si l on ne tient compte que des grilles communes et non des doubles cf 2 2a les 95 grilles se ram nent 80 analyses 59 pour l autodidaxie et 21 pour la semi autonomie constituant
191. l analyse statistique par niveau plut t que de proc der une tude qualitative Les analystes devaient attribuer le nombre de points suivants sucun test O test unique 2 tests p riodiques 6 Un analyste a prouv le besoin d attribuer 4 points en se justifiant ainsi Seul le professeur peut les corriger dans deux cas sur trois aussi je donne 4 points au lieu de 6 9 D FD I A 9 Totaux o 34 79 15 75 16 94 65 81 254 2 1 5 1 6 2 2 54 SE se 4 1 5 1 1 25 3 15 12 15 Pme 6 9 214 43 20 17 80 Lorsque les auteurs pr voient des tests ils sont dans l ensemble p riodiques 13 15 cours 86 7 contre 2 15 13 32 proposant un test unique 9 43 21 des cours de D butants comportent des tests p riodiques mais aucun ne comporte un test unique ce qui s axplique sans doute par la nature du public vis 5 20 25 gt des cours pour Interm diaires et Avanc s comportent un 1 cas ou des tests alors qu un seul cours pour Sp cia listes en comporte et il s agit dans ce cas d un test unique Les analystes ne nous ont donn aucun d tail sur la nature des tests sauf Les tests apr s chaque texte sont du type vrai faux 33 107 In tout tat de cause il semble bien que ces tests soient tous con us en fonction d une valuation externe par rapport un contenu et des normes fix es de l ext rieur
192. l peut choisir d effectuer tel ou tel exercice plut t en pr sence de l enseignant qu en autonome ou le contraire il peut d cider qu il pr f re corriger tel exercice avec l enseignant plut t qu en autonomie ou le contraire il n est pas tenu d effectuer un volume fixe de tests L apnrrenant dispose des m mes facilit s CAMBRIDGE selon les responsables du Centre tout tudiant qui fait l effort de demander un trait ment particulier quelle qu en soit 1a raison peut tre aid consid rablement supervision correction et commen taire d exercices IBM le CRAPEL et BEAUBOURG pr sentent pour des raisons diff rentes qu il semble int ressant de mettre en vidence un degr faible autonomie dans l organisation de l apprentissage Pour le CHAPEL et BEAUBOURG ce degr est faible parce qu on impose l apprentissage autonome l apprenant dans le cas de BEAUBOURG on le lui impose parce qu il n y a pas d enseignants ou de moniteurs cf la remarque faite sur BEAUBOURG au point 2 dans le cas du CRAPEL on le lui impose parce que l on veut le former lapprentis sage autonome cf point 3 3 Dans le cas d IBM c est la vohont d organiser syst matiquement l apprentissage de ne rien laisser au hasard cf point 3 3 qui limite les choix de l apprenant 3 L autonomie dans le choix des activit s d apprentissage varie consid rablement d un syst me l autre Dans le cas d IEM par exemple cette autonomie est fa
193. l y a donc une limitation certaine du rythme de progression Au CELSA le nombre d heures achet es par l appre nant est fixe aussi bien en ce qui concerne le contingent autonome 207 que le contingent non autonome Mais le programme n est pas fix une fois pour toutes l individualisation peut s effectuer par une modification du programme Par ailleurs le contingent horaire ne doit pas tre d pens dans un d lai pr cis sauf bien s r pour la session intensive qui se d roule en bloc en une semaine la Seule restriction est que toute personne inscrite devra avoir termin dans l ann e la formule en cours ce qui n est pas con traignant On peut donc dire que le CELSA pr sente un degr tr s lev d individualisation du rythme de progression Il en va de m me par exemple pour le CRAPEL o l apprenant est totalement libre de prendre le temps nombre d heures et p riode qui lui con vient pour travailler sur les parties d un module qui l int ressent 5 L irdividualisation de la correction est un but beaucoup plus difficile atteindre les r sultats obtenus par les syst mes analys s le montrent bien part IBM tr s lev on ne trouve que des mnoyen des m diocre ou des nul Le r sultat obtenu par IBM est d au recours la correction des tests par ordinateur l ordinateur fournit une correction person nalis e qui contient les explications correspondant aux erreurs commises pra
194. lage de bande sans frofit aucun pour l tudiant c l image projet e et l audio visuel II 1 3 Or a d j signal la possibilit d utiliser une m thode audio visuelle int gr e en autodidaxie avec comme support Visuei un livre d images correspondant celles normalement projet es Naturellement cela n exclut pas le support visuel g n ralement utilis film fixe surtout pour la semi autonomie Trois cas ont t relev s Mais ind pendamment de cet usage les analystes ont aussi recens deux exemples d emploi de transparents et trois de diapositives 29 Pour ces derni res une utilication int ressante est la pr sentation visuelle d l ments de g ographie Je civilisation ou de Vie quotidienne dans le cas d ensembles qui sont tout la fois des cours de langues et des guides pratiques de voyage Une simple visionneuse suffit alors pour pouvoir travailler utilement d son image anim e et autres II 1 4 Er n raison du tr s petit nombre d occurrences ces l ments seront tudi s avec la partie V 1 degr d originalit des supports 1 2 Temps de travail 01 nombre d heures II 3 1 L analyse ci dessous ne concerne que les 59 m thodes pour autodidactes le cas de la semi autonomie tant trait au chapitre VII Les analystes ont dans beaucoup de cas prouv des difficult s compl ter cette rubrique En effet les auteurs ne dornent tr s souvent aucune indication
195. laire de la langue des lectriciens des publicistes des sp cialistes de marketing Enfin les index propos s par quelques auteurs ont parfois pos des probl mes aux analystes Certaines d ces listes sont en effet s lectives la s lection tant l ailleurs op r e selon des crit res assez obscurs D autres exhaustives 63 pour chaque unit se recoupent forc ment D autres enfin ne suivent pas l ordre alphab tique les items tant class e Scit par fonctions de langage avec r f rence aux registres d emploi Soit par champ s mantique ex cin ma sport etc GE AMMATRE Comme le lexique la grammaire n est pas non plus toujours un facteur pertinent C est le cas entre autres pour des m thodes fond es tout enti res sur l acquisition ou la r vision l xicales Certains ensembles ont une pr tention d exhaustivit ex On est ainsi amen revoir toutes les r gles de grammaire qu il est indispensable de conna tre 3 Notre m thode est tout fait compl te Toute la langue espagnole y compris les verbes tant r guliers qu irr guliers aura pass sous les yeux ie nos l ves 48 D autres se veulent plus sp cialis s dans ze domaine et ne pr sentent par exemple que la syntaxe couramment utilis e dans la langue scientifique _ Par ailleurs il a t quelquefois difficil aux analystes d isoler les structures grammaticales dans un ansemble donn
196. le Une telle rubrique aurait en effet donn tout la fois des informations sur la charge et sur le processus d appren tissage Il est naturellement assez difficile d tablir une liste des divers types de m thodes pour l apprentissage des langues qui soit accept e de tous Chacun sait peu pr s ce que repr sente une m thode grammaire traduction audio orale ou audio visuelle Mais ces cat gories ne sont pas les seules et il existe des ensembles mixtes En fait une typologie devrait tenir compte ici 43 des supports ex crit audio oral crit audio visuel crit de l approche p dagogique ex structurale structuro globale notionnelle de la pr sentation et des contenus ex cours programm cours de langue et civilisation En raison de l objet de cette tude et de la nature du corpus il a finalement t d cid de proposer 7 types diff rents une 8 me case AUTRE la liste n tant pas exhaustive que les analystes pourraient utiliser pour classer un peu arbitrairement les diff rents mat riels p dagogiques tudi s tant entendu que des regroupements sont possibles et qu il s agit chaque fois de d gager la caract ristique principale d un ensemble donn Ces cat gories regroupant des l ments de nature diff rente sont plus fonctionnelles que th oriques I cours o la primaut est donn e la gramm
197. le corpus temps 1 r duit lt e 50 heures cours 28 8 convient I A et S insuffisant pour T Ten ance confirm e par le corpus QUANTIFICATION DU CONTENU 80 cours lexique nombre de mots grammaire structures Evaluation parfois difficile 3 cat gories en r pertoriant ensemble lexique et grammaire D Hi une 4 d 00m EE b 24 200 nan md AE nada Lu db h de Ph En a a a GNU RENE a ame DS nn nt ds 7 RE trenie amtaa 1355 cat gorie 3 charge lourde 18 cours 22 5 cat gorie 2 charge moyenne 40 cours 50 cat gorie 1 charge l g re 22 cours 27 5 grammaire et lexique de poids quivalent correspon dant aux besoins des apprenants niveau D FD les 3 cat gories sont repr sent es niveau I A contenu quilibr en 2 ou 3 ou _ majorit des cours 53 80 66 25 charge quilibr privil giant le lexique niveau 5 contenu quilibr surtout en 1 et 2 ARR mr des mt cms n e nomme eme a E IV ANALYSE DES REPONSES 2 ADAPTATION AU TRAVAIL AUTONOME mn v A E ss ts te te G nee en meet 2 1 CARACTERISTIQUES GENERALES amea 2 ee a RTE oo ERA GS mp nt guide d utilisation p dagogique ordre des activit s temps rythme N cessit d un tel guide sinon risque pour l apprenant de ne pas travailler efficacement commentaires au seul niveau du rythme prise
198. le donc facteur d adaptation choix semblant peu justifi s a priori temps 1 D FD temps 3 D FD I A charge 1 D FD charge 3 D FD I A 8 conclusions temps 1 insuffisant pour D FD temps 3 trop long pour D FD convient peut tre T A charge 1 peut convenir D FD N 2 CORRELATIONS DU DEUXIEME TYPE charge 3 convient parfois D FD et S mais pas pour I A a ee ri a A a poggia R A E a R aa 155 VI TYPOLOGIE Les regroupements que l on demandait d effectuer dans la partie VI de la grille devaient permettre de d gager les grands types de cours commun ment utilis s et d en faire appara tre les trac s Les analystes ont bien rempli les cases du tableau TYPOLOGIE mais l examen de ces tableaux et leurs remarques ont montr que si l on voulait tablir des comparaisons valables il fallait d une part distinguer les niveaux retenus au cours de cette tude D FD I A S et d autre part modifier la liste des facteurs pertinents Enfin comme dans les autres cas ce qui a trait la seni autonomie doit tre s par et sera examin au chapitre VII L essai de classement op r ci apr s portedonc uniquement sur les 59 cours d autodidaxie Il sera suivi d une tentative de d finition par niveau gale ment du profil id al d un cours de langues en autodidaxie 1 ETUDE PAR NIVEAU DES PRINCIPAUX TYPES DE COURS DE LANGUES EN AUTODIDAATE 1 1 El ments constitutifs du nouvea
199. le et peu stimulants traduction conjugsison transformations exercices trousetc 19 Dans d autres cas l analyste a simplement num r les diff rents types d exercice 4 Tous sont crits substitution transformation selon un mod le Dans 100 phrases construire avec des l ments exercices trous choix multiples quelques exercices en images 18 deux cas l analyste qui a attribu 6 points a donn un inventaire quasi complet des exercices propos s Il semble b int ressant de le reproduire ici pour aider d finir une typologie dans ce domaine Cut Ecoute de textes et dialogues de registres divers rep rage de points particuliers ou d erreurs r p titions transcriptions soulignages exercices trous exercices de transformation diversifi s traduction m morisation dict es phon tiques ou autres 15 6 Tous les exercices sont oraux R p tez Compl tez comme dans l exemple R pondez comme dans le mod le R pondez aux questions sur le texte Mettez le forme n gative etc Posez des questions comme dans l exemple Combinez la question et la r ponse comme dans l exemple Modifiez Expliquez s il vous plait Trouvez des synonymes Donnez le contraire des mots suivants Donnez un quivalent comme dans l exemple Reliez les deux phrases en utilisant le mot fourni Mettez le verbe l infinitif au temps correct Ins rez
200. les l ments d originalit propos s pour 1a conduite d un tel apprentissage de fournir des l ments d un mod le possible d tude des apprentissages de ce type dans d autres domaines ue les langues vivantes Il est ais de comprendre les raisonsqi ontmtiv une telle recherche De plus en plus nombreux en effet sont les adolescents et adultes qui souhaitent commencer recommencsr ou pour suivre un apprentissage de langue trang re seconde soit enti rement par eux m mes autodidaxie soit avec un encadrement partiel semi autonomie Cela est particuli re ment vrai en Europe pour les langues de grande diffusion Les motivations des apprenants qui s orientent vers ces formes d apprentissage sont tr s vari es impossibilit s de toute nature de suivre un enseigne ment r gulier dans un cadre institutionnel d sir d un apprentissage sp cifique adapt aux besoins r els et individuels de l apprenant volont de choisir soi m me en fonction de sa person nalit propre et des apprentissages ant rieurs la strat gie la plus appropri e pour atteindre le but fix Le domaine de l apprentissage autonome ou 3emi autonome des langues vivantes est donc aujourd hui en pleine expansion Comme il est encore relativement mal connu il permet aussi bien les affirmations gratuites que les publicit s menson g res N h sitez plus d clare t on apprenez l anglais L allemand le russe chez vous
201. lis s dans les STUDY CIRCLES su dois o comme nous l avons d j mentionn l autonomie semble tre une caract ristique du groupe plut t que de l individu En ce qui concerne les autres cours le degr d individualisation a t jug moyen dans 10 cas lev dans 2 et tr s lev dans 5 C est dans ce domaine que le degr d individualisation semble tre le plus grand Un cours 64 semble m mavoir r ussi trouver une solution au probl me des pro grammes de radio qui ne sont diffus s qu certaines heures en instaurant un syst me de pr t gratuit de cassettes sur lesquelles les programmes sont recopi s Bien qu une certaine souplesse dans le choix du moment d apprentissage soit possible la fois fans le cas d apprentissage collectif et individuel il y a videmrent beaucoup plus de latitude dans le cas d un apprentissage individuel Ce point est illustr par les deux commentaires suivants apprenant peut t l phoner ou aller voir l enseignant n importe quel moment de la journ e 8 Possibilit d aide la demande aupr s de la Direction des tudes et du professeur Vous pouvez faire appel lui chaque fois que vous d sirerez pour lui demander des explications et les renseignements dont vous avez besoin Vous devez travailler en troite collaboration avec lui 74 3 1 5 Individualisation du rythme d apprentissage en fonction des possibilit s et besoins de l apprenant Pour le ryt
202. lisa sp cifique ss tiDn pa plus pour des raisons videntes Les analystes n ont pas retenu ce type de mat riel il existe proportionnellement en g n ral lavantage de cours sp cialement con us pour un apprentissage sp cifique en autodidaxie 33 59 qu en semi autonomie 3 21 en autodidaxie la grand majorit des cours pour d butants faux d butants est con ue sp cialement cet effet 25 32 alors que pour les apprenants interm diaires et avanc s la moiti seulement 8 16 est dans ce cas Par ailleurs il n y a aucun cours de sp cialit en I 4 1 ce qui peut psra tre surprenant pcur l ensemble du corpus les cours de d butants faux d butants sont en majorit 27 43 con us sp cifiquement pcur l autodidaxie ou la semi autonomie plus de la moiti des cours pour interm diaires et avanc s sont des m thodes mixtes 11 20 en ce qui concerne les cours de sp cialit un seul sur 17 a t sp cialement mis au point pour le travail autonome alors que 7 17 des m thodes tudi es sont pr ivues l origine pour un travail de groupe 1 4 3 La tendance est donc ici invers e par rapport aux cours pour d butants et interm diaires avanc s 4 3 Cours g n raux et cours sp cialis s I 5 Les cours sp cialis s vont au nombre de 17 80 30 et traitent des domaines suivants affaires et conomie TEE 6 correspondance commerciale l techniques bancaires RE
203. loppe un plus grand degr d autonomie Il est noter que cette introduction progressive l autonomie a t tent e dans quelques cas bien qu il semble que cet aspect puisse tre d velopp La citation qui suit illustre ce point Timide essai de pr paration au travail autonome ex utilisation des dictionnaires tenue de fichier lecture des journaux coute de la radio liste de s jours ducatifs agences de voyages sp cia lis es correspondances etc 74 l avenir on peut esp rer qu il y aura davantage d entra nement l exploitation des mat riaux des cours et des mat riaux authen tiques selon les besoins possibilit s et pr f rences des apprenants Ceci a d j t fait dans certains syst mes o une aide individuelle est parfois donn e l apprenant pour l encourager d velopper ses propres strat gies d apprentissage Toutefois cet aspect ne se rencontre pas encore dans les cours semi autonomes du corpus et demanderait tre int gr une m thode 3 DEGRE D INDIVIDUALISATION EN APPRENTISSAGE SEMI AUTONOME 3 1 Domaines de l individualisation Par individualisation il faut comprendre la prise en compte au niveau des objectifs du contenu de la m thodologie du rythme et du feed back des caract ristiques de l apprenant Le tableau suivant permet d avoir une id e du degr d individualisation des el cours les diff rents aspects de cette individualisation seront
204. lyste de faire la part des choses et il doit s efforcer de combiner l appr ciation des auteurs et son appr ciation propre de la charge r elle du cours Une modification de la grille s impose ici car nous avions indiqu que le temps de travail tait fournir ans la mesure o les auteurs l indiquent Sinon dans la mesure o l analyste le juge n cessaire foulignons que cette rubrique a t compl t e par pratique ment tous les analystes 1 5 L adaptation au travail autonome III 6 6 Une r organisation du tableau des totaux a t effectu e cf chapitre IV 1 6 Le tableau TYPOLOGIE VI Il a t modifi et sera pr sent au chapitre VI 2 LES ELEMENTS SUPILEMENTAIRES Il aurait t utile d avoir des renseignements sur les l ments suppl mentaires suivants d in gale importance 2 1 Les enregistrements II 1 EEE nom ttes tne Des informations int ressantes concerneraient la qualit technique bandes et cassettes Il est videm ment imp ratif d exiger une excellente reproduction sonore pour des apprenants autonomes ne disposant pas par ailleurs d autres mod les et ne b n ficiant pas de l aide d un professeur ou d informateurs de la langue maternelle tudi e Une v rification sur un tiers environ du corpus montre qu une qualit moyenne donc acceptable sans plus est la r gle Rares sont les tr s bons enregistrements Mais en revanche on a trouv quelques ca
205. lystes devaient pr ciser aussi bien pour les exercices auto corrig s que pour ceux corrig s par le professeur la propor tion des cas dans lesquels l apprenant tait orient vers une information ou des exercices diff renci s selon la nature des fautes commises Un peut penser qu il est beaucoup plus facile un enseignant d orienter l apprenant vers une information appropri e et ou des exercices selon le type d erreurs que d inclure ce genre de soutien dans le cours lui m me Cela est confirm par les annexes disponibles malheureusement ces annexes n ont t renvoy es que dans 8 cas sur 21 selon lesquelles il n y a que 3 cas o il y ait le moindre degr d individualisation pour le travail auto corrig alors que ce degr est lev dans 4 cas pour du travail corrig par le professeur Dans l ensemble le degr d individualisation de la correction est assez faible Il est nul dans 10 cas faible dans 5 moyen dans 5 et tr s lev dans un Il est assez surprenant de trouver autant de cours ayant un degr nul car on aurait pu penser qu il s agit d un domaine o la participation du professeur est particu li rement utile pour amener un degr d individualisation qui ne serait pas possible autrement Un analyste a d ailleurs not Il y a toujours des commentaires sur les erreurs 8 183 5 2 Degr global d individualisation Le degr global d individualisation s obtient en combinant les r sultats des 6 facteu
206. m mes possibilit s les deux formules sont tr s favorables l individualisation du rythme de travail Pour le libre service il faut bien s r que le nombre d heures ne soit pas limit au point d obliger l apprenant adopter s tliveut terminer son programme un rythme de travail qui ne lui convient pas Cette remarque qui pourrait galement s appliquer des cours individuels montre bien que les deux aspects du rythme d apprentissage que nous avons distingu s pour faciliter l approche du probl me sont en fait troitement li s Pour rendre compte des effets produits par les diff rentes formules rencontr es dans le corpus il convient de distinguer deux aspects dans rythme de progression 12 n cessit ou non n cessit d effectuer un programme en un nombre donn de semaines ou de mois la n cessit ou non n cessit d effectuer un programme dans un con tingent hpraire fixe d activit s autonomes ou non autonomes Le tableau D des annexes devrait ventuellement tre modifi dans ce sens s il devait tre nouveau utilis Dans le syst me Is l apprenant dispose d un nombre de semaines d termin pour accomplir un programme dans les p riodez d autonomie comme dans les p rio es de non autonomie il peut certes consacrer autant d heures qu il le veut son travail autonome avec le magn tophone cassettes qui lui est pr t mais ce travail doit tre effectu dans un d lai de huit semaines I
207. me 2 2 2 autonomie dans l accomplissement de l apprentissage possibilit ou non d effectuer certaines activit s seul ou avec un enseignant C est dans ce domaine videmment que l on s attend trouver une proportion assez lev e de travail autonome car autrement on se retrouve dans la situation traditionnelle dans laquelle le professeur est ma tre d oeuvre Parmi les 14 cours analys s tous sauf un requi rent qu au moins 50 des activit s soient accomplies de fa on autonome et pour 10 d entre eux au moins 75 de l apprentissage doit tre fait seul 4 sont m me totalement autonomes ce niveau Un cours 44 semble sortir du sch ma g n ral car il ne pr voit aucune autonomie dans l accomplissement de l apprentissage et on peut se demander si cela n est pas en fait une erreur Toutefois il faut noter qu il s agit d une m thode qui s tudie en laboratoire de langues et il est donc possible que l apprentissage s acconplisse 176 de fa on autonome bien que l enseignant soit pr sent tout le temps Ceci r v le peut tre un d faut des annexes car l analyste avait r pondu la section 1 2 2 1 Toutes les activit s d enseignement sont effectu es avec un enseignant Peut tre serait il n cessaire ici de faire la diff rence entre la pr sence physique de l ensei gnant et sa participation active au processus d apprentissage Etant donn que chacun a sa propre strat gie pour apprendre les langues et que
208. me de l individualisation Etant donn le petit nombre de cours 120 contenant des l ments d apprentissage individualis 20 59 il ne fallait pas s attendre une tr s grande richesse Effectivement les analystes n ont retenu que 7 cas soit 11 8 Parmi eux trois semblent int ressants en raison des formules propos es les autres n offrant aucune originalit propre en ce qui concerne le domaine consid r Le premier 51 offre une combinatoire entre deux niveaux de travail moyen et avanc et trois centres d int r t diff rents qui se d veloppent parall lement Il n est peut tre pas inutile amp ajouter qu il s agit d un ensemble mixte RONES de langue et guide pratique de voyage Le second 65 pr sente une souplesse plus grande encore Con u sous forme modulaire il se compose de programmes utilisables s par ment ou de mani re combin e l apprenant d finissant lui m me sa charge d apprentissage en fonction d un questionnaire d entr e sur ses tudes ant rieur s en langue de son niveau 2 degr s moyen et sup rieur et 3 chelons par degr des th mes sp cialis s propos s par chaque programme commerce affaires publicit de sa pr f rence pour l tude de l anglais britannique ou am ricain Le troisi me 17 bien que se pr sentant sous la forme compacte habituelle livre pagin cassettes ordonn es est en fait construit sur une stratification hi rarc
209. ment et permettent de prolonger le travait Par exemple Comment se situer un moment donn par rapport son apprentissage au besoin en termes fonctionnels ce que l on peut et ne peut pas faire Comment s entra ner efficacement la compr hension orale d une s quence continue en langue trang re coute de la redio par exemple sans se laisser noyer par le flot de paroles mais en s appuyant sur des rep res connus en utili sant le contexte en posant des hypoth ses d interpr tation et en les corrigeant 4 Comment lire un journal ou une revue en allant l essentiel sans noa S bloqu donc d courag par la formulation des titres o A tails sans importance Quand et comment se servir d un dictionnaire d une grammaire Comnert s auto corriger de mani re rentable en tablissant une hi rarchie des erreurs et en d finissant des priorit s Comment tirer profit au maximum de la mise l preuve des connaissances acquises l occasion d une conversation ou d un change en langue trang re en situation r elle etc 77 Ces l ments de guidage ne se trouvent malheureusement pas dans le corpus tudi On n y a pas relev non plus ou trop rarement de consid rations r me br ves sur ce qu est apprendre une seconde langue vivante et comment aborder cet apprentissage en ce qui con cerne quelques uns des aspects importants et reconnus par tous les sp cialiste
210. minent le fonctionnement des cercles l entraide et la participation active de chacun des membres Cette participation active suppose un climat de confiance dans le groupe une atmosph re s curisante que l on cherche atteindre par le respect du principe de l galit de tous l int rieur du cercle M me dans le cas o il a des con naissances sup rieures celles des autres participants dans le domaine trait le responsable doit rester un participant parmi les autres participants Il semble qu il soit difficile de maintenir cette formule ir dans l ensemble de ses aspects On a constat trois d viatio auxquelles or pouvait normalement s attendre la tendance t former le cercle d tude en r union d amis celle qui l am r devenir un eroupe th rapeutique o l on se concentre princir ment sur les probl mes psychologiaues ou sociaux des particip et la tendance r introduire dans le cercle les rapports scolaz cs de ma tre d tenteur du savoir l ve r cepteur du savoir C est cette derni re d viation qui est la plus fr quente Elle a pour origine les habitudes contract es l cole et au si semble t il les lignes directrices que l Etat impose aux cercles qui veulent b n ficier de ses subventions La tendance actuelle une Mprofessionne lisation de la fonction de responsable de cercle va dans le n me sens Quelles que soient ses volutions actuelles le syst me des cercles d tude
211. mode d enploi troisi me partie 22 pages s rie de 6 annetes devant eider remplir certaines des rubriques des fiches 10 la suite de cette r union l quipe e Saint Cloud responsable de la recherche s est restructur en partie pour conduire plus efficacement le travail Elle s compose depuis cette date de P CHAIX Coordinateur du Projet C O NEIL assist s de G BLUS et D ROBINSON avec la collaboration de M CANDELIER et M AINSA CORREA REGOURD ayant quitt l E N S de Saint Cloud n a pu continuer participer aussi activement au Projet qu au d but Cette quipe a re u en mars 1977 Paris Mme XOROIYAVA d l gu e de l U R S 6 et d fini avec elle les modalit s de participation de son pays au Projet Malheureusement aucun envoi n ayant t effectu par la suite il a t impossible d inclure des analyses en provenance d U R S S dans le corpus d tude La diffusion des grilles d analyse version fran aise et anglaise s est effectu e en avril 1977 et depuis cette date jusqu en janvier 1978 un tr s fructueux change d informations et d observations a eu lieu avec les repr sentants des pays participants parall lement l envoi de documents remplis en liaison par ailleurs pour L UNESCO avec M ZACHARTEV Division des Structures Contenus M thodes et Techniques d Education dont l aide et les conseils ont t particuli re ment utiles Pour chaque pa
212. moins vari t 9 cours 20 9 non ou peu adapt s 21 cours 48 8 assez adapt s 13 cours 30 2 bien adapt s cours I A 20 crit res de la grille moins prise en charge psychologique mat riel de r f rence r vision 7 cours 35 non ou peu adapt s 11 cours 55 assez adapt s 2 cours 10 bien adapt s cours 5 17 crit res de la grille moins prise en charge psychologique grammaire phon tique vari t des exercices tests r vision 6 cours 35 2 non ou peu adapt s 9 cours 52 9 assez adapt s 2 cours 11 8 bien adapt s proportion des cours vraiment bien adapt s pour les trois niveaux inf rieure 1 3 insuffisant cours D FD dans l ensemble 80 assez ou bien adapt s cours I A et S relativement moins adapt s peut tre parce que con us aussi pour utilisation collective ee barman er eee mue d ee leg B o Mae 0 PEER Ends lg PRE Enr e en mu Re a tes IV ANALYSE DES REPONSES 3 AUTONOMIE ET INDIVIDUALISATION autcdidaxie seulement 59 cours faible degr d individualisation g n ral pour 33 59 cours 66 1 degr nul pour les autres l ments isol s 3 1 DOMAINES DE L INDIVIDUALISATION rythme de progression 7 cours choix entre plusieurs ensembles d exercices de volume diff rent choix d exercices suppl mentaires m thodologie 5 cours documents d apprentissage en L2 ou e
213. n L2 et Ll sonores et crits correction 2 cours orientation vers information suppl mentaire th mes abord s 9 cours centres d int r t diff rents pour m me tape ou choix de th mes coh rent en fonction de la s lection de certaines parties du cours correspondance entre th mes et buts annonc s cours 5 tests d orientation pour I A et S 6 cours explcitation plus ou moins pouss e de documents visuels proportion insuffisante 53 2 ORIGINALITE DANS MISE EN OEUVRE combinatoire entre deux niveaux de travail moyen et avanc et trois centres d int r t diff rents parall les e Structure modulaire par programmes Stratification hi rarchis e permettant des cheminements diversifi s P CE e a A D A A E AE AO 140 0 aires opens aeae D aE em a 4 IV ANALYSE DES REPONSES 4 DEGRE D ORIGINALITE appr ciation tr s difficile subjectivit des analyses impossibilit de conserver l originalit comme facteur de typologie r partition en 3 cat gories 1 degr d originalit nul ou faible 44 cours 2 degr d originalit moyen 29 cours 3 degr d originalit assez ou tr s lev 7 cours soit 8 75 de cours vraiment originaux et 55 de cours sans originalit 4 1 ORIGINALIT DES SUPPORTS 80 cours absence d utilisation du film fixe du vid o disque de la carte perfor e pour ordinateur quipements ex magn tophones
214. nce aux deux facteurs ou s ils penchaient plut t pour l un ou pour l autre On remarque ce sujet que les carts entre ces deux types de guidage sont dans l ensemble peu importants 3 80 ont un cart de 4 points 6 pour les instructions 2 pour la prise en charge psycholo gique deux fois le rapport inverse O et 4 une fois Ail leurs l cart ne d passe pas 2 points La relation entre les deux types de guidage est r sum e dans le tableau suivant 19 Te EE ee pi ee Ce mia eee ae dE PE QU a D FD I A S Totaux mettent mb samne Lee nn em C0 Sun m tente run ne mn eve rss aucun guidage 2 4 6 2 11 7 4 5 rg m ne 17 39 5 5 25 8 47 30 37 5 valeur t aia 2 2 PA E E FE E ma a r e a T CS A g a Se Ea plus de prise enj charge psych losi yue pi ma 1 7 B Lus Pl 7 16 274 10 50 6 35 3 23 28 75 tions Ei Ep sam pam CREER TE PAG EE p MES Totaux 43 20 IT 80 17 39 5 23 28 75 RE Un MP nt rare eue Not El EEE D RER A ARR Rene EEE A E A AR OR mue cui DE D i CED D e i R r encore il est int ressant d examiner les diff rents nivezux Four les D butants dans le cas o l importance accord e par les auteurs aux deux facteurs n est pas la m me la prise en charge psychologique est tr s nettement favoris e 17 43 5C 5 donnent plus d import
215. ngue de sp cialit Toutefois les cas o l cart est de 2 dans un sens ou dans l autre semblent aberrants en effet quel que soit le niveau de d part d un apprenant il lui faudra en tout tat de cause un temps assez long pour assimiler un contenu class en cat gorie 3 or il y a 2 cours 1 de I A et l de 5 class s en temps 1 et charge 3 L inverse ne se rencontre pas temps 3 charge 1 1 3 Corr lation temps guidage Il semble int ressant de voir dans quelle mesure le guidage est li au temps En effet on peut penser a priori que plus un appre nant devra passer de temps tudier un cours plus il aura besoin d tre guid Toutefois et quelle que soit la longueur du cours l apprenant aura toujours besoin d un mode d emploi donc un guidage class en 1 sera toujours insuffisant donc il ne faut pas chercher ici une corr lation du type 1 1 2 2 Temps i 2 f i D Fpii a Is p FDit AiS i D 1 115 21 1 7 oN D EH amp S QM tr rt p e Tagog 1 5 4 dii lol 4 4 2 10 Totaux S 20 Observations Pour temps 1 gt 50h le guidage est insuffisant dans 10 17 cas 58 8 Lorsqu il est suffisant ou tr s bon 7 17 cas il s agit le plus souvent de cours de Sp cialit 5 7 cas de ph nom ne a d j t soulign lors de l tude du guidag cha pitre IV On peut penser que les auteurs de ces cours cernent mieux les besoins de leur public Pour temps 2 51h
216. nombre 6 correctior 6 Les autres facteurs semblent moins importants pour les m mes raisons que pour les Interm diaires et Avanc s sauf pour la vari t es exercices 6 dans la mesure o le contenu du cours est sp cifique et limit il ne semble pas indispensable que les exercices soient tr s vari s les tests 6 la plupart de ces m thodes ne sont pas tr s Lourdes et il ne semble donc pas indispensable bien qu utile qu il y ait des tests p riodiques Le total maximun pour les 17 m thodes de langue de Sp cialit est donc de 27 points ce qui donne 116 21 22 HT iE Le classement en trois cat gories est le suivant l O 10 non ou peu adapt 6 m thodes 35 2 2 11 20 assez adapt 9 m thodes 52 9 3 21 27 bien adapt 2 m thodes 11 8 Les conclusions g n rales que l on peut d duire sont les guivantes _ pour les trois niveaux la proportion des cours vraiment bien adapt s ne d passe pas le tiers ce qu il faut regretter les cours D FD sont dans l ensemble assez ou bien adapt s au travail autonome pr s de 80 L apnrenant a done 4 chances sur 5 de faire un choix correct cet gerd m me s il n est pas con seill ou s il est influenc par d autres crit res co t pr sen tation etc les cours I A et S sont beaucoup moins satisfaisants cet gard Cela s explique peut tre du moins pour les ensembles I A par leur aspect polyvalent
217. nseignant facilitent videmment l individualisation Pour pouvoir parler r ellement de semi autonomie il semblerait que l apprenant doive tre responsable d une grande partie des acti vit s d apprentissage ne consultant l enseignant que lorsqu il en sent le besoin ou bien intervalles fixes mais dans les deux cas le consid rant plut t comme un assistant ou un conseiller que comme un professeur traditionnel Malheureusement peu d explica tions d taill es ont t fournies sur le fonctionnement de cette relation pour les diff rents cours tudi s mais d apr s les informations dont nous disposons il semble qu il y ait une grande vari t de formules diff rentes Les possibilit s suivantes sont envisageables l enseignant discute des objectifs et peut tre des m thodes d apprentissage avec l apprenant puis intervient occasion nellement pour donner des encouragements et expliquer des points difficiles rencontr s pendant le processus d apprentissage et enfin doit tre disponible pour toutes les questions que l apprenant pourrait se poser sur la correction de son travail et sur l valua tion de ses progr s Alternativement il peut jouer un r le un peu 271 plus actif et intervenir directement dans la correction du travail et l valuation de ses progr s Naturellement selon la m thode les moments d intervention de l enseignant seront envisag s de fa on diff rente Les citations suivantes tir es des grilles
218. ntes Pour faciliter votre t che nous vous donnons la traduction fran aise du texte e nos sc nes Lorsque cette derni re s loigne un peu trop du texte anglais nous vous donnons entre parenth ses pr c d e de la mention LITT l traduction litt rale 19 Nous ne cherchons pas vous donner une traduction en excellent fran ais ce qui nous loignerait trop de l anglais mais plut t vous faire bien sentir la construction anglaise 14 la vari t ou l absence de vari t cours compos d extraits de plusieurs autres cours re combin s 33 m me th me trait sous diverses formes dialogues documents tude technique 2 texte suivi dialogue dessin humoristique 3 monologue sketch conversation illustration r sum 18 extraits de journaux photos textes 74 2 vari t consciemment entretenue au niveau de la surprise cr ee interruptions commentaires humoristiques plaisan teries ruptures de ton 65 pr dominance quasi absolue du style desrrintif pour des D butants 1 recours presque exclusif aux dialogues pendant tr s long temps 4 emploi dominant de la traduction 41 129 le visuel 2 bonshommes fil de fer accompagnant syst matiquement chaque phrase 1 2 dessins en filigrane sous le texte 19 dessins et photos au lieu de traduction 69 dessins humoristiques authentiques servant de sup
219. ntil lonnage La solution adopt e a t de condens r l information contenue dans les doubles d un m me ensemble en un seul document grille commune tablissant ainsi une sorte de moyenne Dans le cas de divergences sur des points pr cis il n y a pas eu de pond ration et les donn es de la version la gplus compl te ou la plus int ressanter ont t retenues Les 9 grilles communes ainsi constitu es ne correspondent donc aucun double pr cis mais sont la transcription des meilleurs l ments des cours consid r s b les probl mes de classification Si les concepts op ratoires d finis au chapitre I AUTO DIDAXIE SEMI AUTONOMIE SYSTEME sont assez clairs leur application des mat riaux p dagogiques pr cis a parfois t d licate Assez souvent en effet un m me ensemble peut tre utilis en autodidaxie ou en semi autonomie ou faire partie de la strat gie d apprentissage d un syst me Il est cerendant vident qu un cours sp cifiquement con u pour l un de ces trois modes d utilisation remplira mieux cette fonction propre que s il est indiff renci Le classement a donc t tabli en s appuyant sur les utilisations pr vues par les auteurs eux m mes cf questions I 4 1 4 de la grille et sur les points de vue adopt s pour 22 effectuer les analyses Les analystes ont galement retenu les crit res suivants qui peuvent aider op rer des choix cours collectifs et autodida
220. ntre qui en assure alors le traitement N B certains de ces tests sont obligatoires pour obtenir la validation le cr ditement du cursus Au CELSA il y a un test d orientation et facultativement un t st de fin de cursus Ces tests sont corrig s par les enseignants et non par machine L auto valuation est totale dans le syst me du CRAFEL que nous avons examin dans ce syst me on n a pas recours auz modalites elassiques d valuation que constituent les tests L valuation 205 s effectue en situation lors d entretiens avec des natives l coute de la radio par les apprenants eux m mes cf articles in M langes c dagogiques C R A P E L 1977 op cit 8 Dans la grille nous avons accord une pond ration diff rente aux divers domaines de l autonomie aux diverses rubriques afin d obtenir un degr global d autonomie Dans cette pond ration nous avions accord le coefficient 4 au choix des activit s e d apprentissage le coefficient 6 l accomplissement de l appren tissage et le coefficient 1 l observation ainsi qu la correction et l valuation et nous avions accord trois fois plus d importance l ensemble de ces aspects qu l autonomie de l apprenant dans l organisation de son apprentissage Les r sultats globau ainsi obtenus ne contredisent pas l impression d ensemble que l on ressent l examen de chaque syst me et la pond ration propos e semble ainsi
221. nue par ordinateur d un fichier dans lequel sont consign s syst matiquement les cursus suivis et les r sultats obtenus par chaque apprenant Cette formule peut para tre certains pour le moins d plaisante sinon dangereuse On ne peut nier cependant qu elle contribue du moins pour certains apprenants la s curisation dont il vient d tre question l apprenant ne se sent pas abandonn l autonomie n est pas synonyme de d sint r t de la part du Centre En un mot l apprenant se sent suivi L ventail qui vient d tre pr sent des dispositions prises pour le guidage p dagogique et le soutien psychologique r v le l existence d options contraires CRAPEL vs IBM qui ne sont que la traduction de philosophies p dagogiques oppos es que l on pourrait placer aux p les extr mes d axes tels que aide vs incita tion la prise en charge personnelle insertion dans des struc tures vs exp lsion hors de structures d pendance vs ind pen dance autonomie comme moyen vs autonomie comme fin 199 3 4 Le degr d autonomie l Une premi re indication sur le degr d autonomie peut tre four nie par une comparaison entre le nombre d heures pr vu pour les activit s autonomes et le nombre d heures r serv aux activit s non autonomes Nous avons d j constat au point 3 2 2 que les contin gents horaires ne sont pas toujours fixes Ceci rend parfois cette premi re indication fort imp
222. objectifs semble m diocre il existe un syst me perfection n de tests crientant vers 11 niveaux diff rents mais il n y a pour le traveil autonome qu une seule m thode j squ au niveau Wpr interm ciate partir duquel le choix peut s effectuer entre deux mat riaux Pour le travail en classe qui est un travail en groupe il existe une certaine individualisation qui concerne avant tout lz m thodologie dans la mesure o on forme parfois des sous groupes ayant des activit s diff rentes d j signal au point 3403 sd Pour ces trois preniers domaines de l individualisation il convient galement de souligner l importance que rev t la distince tion cours irdividuels cours collectifs l int rieur des activit s non autonomes IL est clair que les possibilit s d adaptation aux objectifs particuliers aux acquisitions ant rieures et sux pr f rences ou convenances m thodologiques de l apprenant sont beaucoup plus grandes dans le premier cas comme au CELSA que dans le second comme IBM N B lors de la r daction des nnexes de la grille nous n avons pas pris en compte la distinction cours individuel cours collectif C est une omission laquelle il faudrait rem dier si ces annexes devaient tre nouveau utilis es Les parties con cern es sont les points 2 des tableaux D D D D4 et D ainsi que le point 3 et le troisi me item du point 4 du tableau D Pour le corpus que nous avons tu
223. objectifs vis s encouragements et mises en garde certaine vari t dans la pr sentation mat riel de r f rence abondant et fonctionnel grammaire explicite avec renvoi aux contextes des nonc s lexique par unit et r capitulatif avec r f rence aux occurrences explications phon tiques pr cises exercices de type plut t ferm en d but d apprentissage avec introduction progressive d activit s de caract re plus ouvert le ons de r vision sp cifiques nombreuses et r guli res c pour I A certaine prise en charge psychologique tr s grande vari t dans la pr sentation des l ments linguis tiques nouveaux mat riel de r f rence lexique syntaxe assez r duit mais indications sur la mani re d utiliser utilement un dictionnaire ou une grammaire exercices mixtes de type ferm avec corrections et ouvert avec l ments de r ponse r vision int gr e l ensemble 166 d pour S Rappelors qu en r gle g n rale l tude d une langue de sp cialit re s effectue pas au niveau de d butant absolu sauf dans l e cas de l ngue statut scientifique particulier ex russe pour anglophones ou francophones ou de sp cialisation se satisfaisant de la seule corpr hension crite certaine vari t dans la pr sentation de la langue liaison ertre la langue de sp cialit et la langue g n rale lexique s lectif sp cialis des termes sp cifiques au
224. oc d est utilis couramment en enseignement programm Mais il a d j t signal qu un nombre tr s limit de cours du corpus faisaient appel ces techniques Dans un des deux ensembles o la correction est individualis e on trouve des consignes comme Pour chaque unit avant de passer aux exercices crits il y a un test Q C M compl mentaire sur le contenu de la le on Si vous avez fait au maximum une faute continuez en vous conformant l instruction n 12 Si vous avez fait plus d une faute reportez vous l instruction n 4 et retravaillez la le on 18 L autre fait appel bien qu il s agissed un apprentissage en autodidaxie aux conseils et compl ments fournis par un professeur s4 certains devoirs pouvant tre envoy s la correction 3 119 3 1 4 les th mes abord s L individualisation peut intervenir ici de deux fa ons diff rentes Pour une m me tape de l acquisition l apprenant peut choisir entre des met riaux labor s autour de centres d int r t diff rents Cette possibilit n a pas t signal e comme telle par les ana lystes En revanche ils ont mentionn au moins deux fois une variante consistant offrir l apprenant un choix de th mes coh rent en fonction de la s lection de certaines parties ou unit s du cours LS Il existe un choix de chapitres effectuer selon les besoins et les int r ts e l apprenant 35 Les textes s
225. oix Toutefois on peut penser que si une charge lourde peut se justifier dans certains cas pour un cours de D butants encore faudrait il que le cours soit vari 2 6 Charge Interm diaires Avanc s 5 16 cours 31 25 sont dans ce cas Ces cours sont tr s dis parates en ce qui concerne le temps requis L un d entre eux est en cat gorie 1 deux en cat gorie 2 et deux en cat gorie 3 Trois d entre eux ont un guidage faible et sont peu ou non adant s alors que deux ont un guidage moyen et sont assez ou bien adapt s Deux ont des supports O livre seul et 3 des supports 1 support sonore non n cessaire On peut donc dire que le choix d une charge lourde pour ce niveau ne semble pas justifi dans les examples trouv s dans le corpus 2 7 Charge 3 Sp cialit 4 11 cours 36 4 sont dans ce cas Les supports semblent mieux adapt s que pour les Interm diaires et Avanc s en effet un cours est en cat gorie 1 deux en cat gorie 2 et deux en cat gorie 3 Le temps est r duit 1 cas ou moyen 3 cas Le guidare est faible 2 cas ou moyen 2 cas et les cours sont assez adapt s dans 3 cas non adapt s dans un cas On voit donc que les cours de Sp cialit ayant une charge lourde trouv s dans le corpus semblent relativement plus justifi s que ceux pour Interm diaires et Avanc s En r sum un temps r duit lt 750h semble bien insuffisant pour les D butants Faux D butants un temps important 2 gt 150h sembl
226. on d mod e vie sociale moeurs 14 21 43 46 ou fausse dans le d tail 19 E l ments visuels de civilisation d un pays d tails illus bo trant des textes ou dialogues destin s l apprentissage de la langue d un autre pays cas de certains cours multi langues avec illustrations communes 23 24 la progression ou l absence de progression 2 progression totalement atomis e en petits items 61 absence de progression juxtaposition anarchique 19 32 techniques d acquisition du vocabulaire et de la grammaire vocabulaire travail initial partir d items d j connus de L apprenant d butant car familiers dans sa langue ex pour l anglais tudi par un francophone tea please best match girl London etc 21 reprise du m me vocabulaire dans d autres contextes avec exploration du champ s mantique 48 lecture d une liste de mots coute a un dialogue les con tenant questions exercices trous 2 textes enregistr s avec des blancs sonores que l apprenant est invit remplir avec des mots acquis pr c demment 13 lecture d une phrase contenant du vocabulaire scientifique _ pause permettant l analyse question corrig partiel pause permettant la traduction traduction 16 7 exercices de traduction gradu e du mot la phrase 5 surcharge lexicale constante et syst matique par unit 48 grammaire
227. on de travaux effectu s en autonomie nous pr ciserons ce point ci dessous propos de l auto correction On peut consid rer que dans cette formule l accomplissement de l apprentissage est aux 2 3 autonome comme dans la formule 1 2 5 Par observation nous entendions par exemple la tenue d un registre de progression et de r sultats Ces registres lorsqu ils existent peuvent tre plus ou moins importants Au CELSA il s agit du programme tabli lors de l entretien d orientation sur lequel l apprenant est invit cocher au fur et mesure les mat riaux utilis s il n y a pas de tests l int rieur du cursus donc pas de r sultats mesur s consigner Au CRAPET ce sont les helpers qui tiennent un registre Le registre n a comme au CELSA qu une fonction de simple rep rage il s agit pour les moniteurs d viter de proposer deux fois le m me mat riel l apprenant et non de l observer v ritablement C est l appre nant lui m me qu il revient de s observer On l y incite syst ma tiquement dans la perspective de l apprentissage de l autonomie Coume cela a d j t signal 4 propos du soutien psychologique fin du point 3 3 IBM dispose d un fichier tabli et continuelle ment remis jour par ordinateur sur lequel sont syst matiquement consign s les divers cursus suivis et les r sultats obtenus Ce fichier est tabli par l administration avec les renseignements 202 fournis par l ense
228. on entre le facteur s lectionn ici charge 3 et tous les autres Il est clair qu il tait impossible d tudier dans l cadre de ce travail toutes les corr lations possibles Unes lection a donc t effectu e en retenant pour les deux types pr c demment d finis les cas qui semblaient les plus int ressants Les facteurs suivants ont servi de base l tude sur les corr lations COUT SUPPORTS TEMPS CHARGE GUIDAGE ADAPTATION ces facteurs qui sont ceux qui ont t utilis s pour la typologie cf chapitre VI avec les degr s d finis pour chacun d entre eux 5 pour le co t et les supports 3 pour les autres permettent en effet d avoir une image synth tique des caract ristiques l un cours En ce qui concerne les corr lations du premier type tude des facteurs deux deux il y a 15 possibilit s Il a t d cid de n en retenir que les 8 qui semblaient les plus susceptibles de fournir des l ments int ressants c est dire co t Supports temps charge temps guidage charge guidage adaptation co t adaptation supports adaptation temps adaptation charge En ce qui concerne le deuxi me type un facteur par rapport tous les autres pour une partie du corpus il a t d cid de ne retenir que 7 corr lations refl tant des choix pouvant senbler a priori peu justifi s si d autres conditions ne sont pas r2mplies var exemple un cours de D butants ne devr
229. on est tr s bien pr vue Pour la diff rence entre valuation interne et externe voir en particulier EVALUATION IN AN AUTONOMOUS LEARNING SCHEME C HENNER STAN CHINA H HOLEC M lenges dagosiques C R A P l L 1977 op cit pp 73 84 108 eu fur et mesure du cours par des retours en arri re r guliers 14 Les analystes din attribuer lesnombresde points suivants Le ons de r vision inexistantes gt 0 peu 2 en nombre suffisant 3 Tableau par niveaux Totaux 15 75 14 82 44 54 67 5 14 32 6 3 15 1 5 9 18 22 5 43 20 17 80 26 89 32 5 cours pr voient la r vision 18 80 22 5 de fa on satisfaisante _ 8 80 10 de fa on insuffisante Les cours de D butants comportent davantage de le ons de r vision que le ons pour Interm diaires et Avanc s ou Sp cia2 listes En effet D I A 5 18 41 9 5 25 3 17 7 Cela peut s expliquer par le niveau des apprenants Les D butants ont en effet manifestement plusbesoin 8 s10n r guli res que les I A et S La longueur des cours et leur charge sont gelement importants pour d terminer la n cessit de le ons de r vision 2 5 Le degr global d adaptation Apr s avoir r pondu toutes les rubriques du chapitre Adaptation de l appareil p dagogique les analystes devaient additicnner les points obtenus par une m thode tudi e et la classer dans le tableau suivan
230. onation 2 Souligner le terme de l alternative qui convient Certains analystes ont donn une description de la pr sen tation de la phon tique Introduction de 13 pages et bande sp ciale 20 93 Le livre commence avec 30 pages sur la prononciation Explication de la prononciation en comparaison avec le n er landais en n erlandais Sur la cassette sont enregistr s les exenples du livre pour les exercices de prononciation 53 Intonation et accentuation 10 pages d explications une cassette pour la prononciation 69 Cette description a parfois t critique Prenscription seulement en regard de l alphabet 16 Prononciation des voyelles et commentaires sur la bande on trouve un certain nombre de remarques sur la prononciation accentuation dans les explications des phrases Ces remarques ne sont ni g n ralis es ni regroup es 18 Virtuellement inexistant Tr s peu d indications Aurait pu tre plus riche puisqu il s agit d anglais am ricanis 51 Aucune distinction du point de vue de l notation n tait introduite entre l emploi de l alphabet phon tique international et l emploi d un autre type de transcription Beaucoup d analystes ont cependant relev des transcriptions qui peuvent para tre fantaisistes et dans de nombreux cas induire l apprenant en erreur Par exemple moseur mother 37 Y welk m you re welcome koem nd si come and
231. onction du nombre de cours qu ils regroupert u plus grand au plus petit nombre Pour chaque type on a indiqu le nombre de cours de ce type ainsi que les num ros de code de ces cours et le nombre de courbes identiques Les trac s des courbes ont t superpos s Pour avoir une id e de la distribution statistique chaque noeud Gegr utilis a t affect d un chiffre repr sentant le nombre de cours de ce degr pour le facteur concern a NIVEAU D FD ler type Nombre de cours 14 43 75 4 7 14 18 21 22 23 29 36 41 54 55 58 73 Nombre de courbes identiques 4 2 2 158 Caract ristiques Groupe remarquablement homog ne qui rassemble par ailleurs et cela est signaler la plus grande proportion de cours de cette cat gorie pr s de la moiti Le profil g n ral est bien quilibr autour des degr s 2 et 3 c est dire que ces ensem bles sont assez ou bien adapt s avec un bon ou tr s bon guidage pour une charge d apprentissage moyenne avec des temps correspondants Toutefois pour tre plus pr cis comme il s agit d un niveau D FD le trac passant par les points T2 CH2 est meilleur que celui passant par T5 CH3 Il existe un support sonore int gr indispen sable ou fortement recommand dans deux cas avec cinqufois la possibilit d un travail audio actif comparatif ce qui est bien Les carts importants se situent au niveau des co ts mai
232. ons successives un cours donn depuis la premi re parution une poque parfois ancienne bien ant rieure 1965 les lates mention n es faisant r f rence soit la derni re r dition soit le premi re publication mais sans indiquer l s diverses modifications Les tirages et la facult d acc s au mat riel consid r ont parfois servi alors de crit res s condaires de choix 20 Ce qu il faut noter ici c est qu un certain nombre de m thodes anciennes et connues n ont subi en fait au fil des ann es que des transformations mineures b n ficiant seule ment d une pr sentation modernis e par exemple mise en page plus attrayante et photographies avec un compl ment sonore bandes magn tiques ou cassettes D autres en revanche ont connu une refonte totale B La date de derni re r dition ne peut donc elle seule constituer un l ment d appr ciation suffisant En ce qui concerne les ensembles multi nationaux il n a pas t possible de proc der comme pr vu une r partition par pays en raison de la diversit des chantillons Une autre perspective a t adopt e pour regrouper ces cours cf 2 2 La s lection des syst mes a t plus simple op rer car peu nombreux semble t il sont ceux qui fonctionnent de mani re structur e De plus il ne s agissait pas ici de pr tendre comme pour les cours une quelconque repr senta tivit mais de pr senter quelques
233. ont divis s en trois cat gories Presse Auteurs et Divers L aprrenant peut choisir 51 L autre mani re d individualiser les th mes consiste les faire correspondre tr s exactement aux buts annonc s par les auteurs dans le cas d un cours de Sp cialit techniques affaires etc On trouv alors souvent de la part des analystes des qualificatifs comme correct ou m me excellent ce qui tendrait prouver que les cours de Sp cialit tudi s correspondent assez bien sur ce point aux objectifs qu ils se fixent 3 1 5 le test d orientation Une question compl mentaire portait sur l existence d un test d orientation ou de placement au G but du cours sauf naturellement pour les m thodes de D butants Ce test pourrait permettre l apprenant de d terminer son niveau et de se limiter aux parties de l ensemble correspondant ses acquisitions ant rieures et ses besoins Sur les 27 cours I A et S et donc sans tenir compte de certains ensembles D FD dont le niveau terminal est en fait inter m diaire seuls 6 22 2 sont dans ce cas ce qui para t insuffi sant comme tait regrettable l absence signal e ant rieurement de tests r guliers l int rieur m me des mat riels p dagogiques 3 2 L originalit dans la mise en oeuvre de l individualisation Ind pendamment des points tudi s on pouvait esp rer trouver dans le corpus un certain degr d originalit dans la mise en oeuvre m
234. ortante 16 35 45 7 ont des exercices assez vari s mais 2 de ees 16 m thodes ne donnent aucun corrig 10 35 28 6 ont une vari t faible ou nulle 104 18 m thodes proposent des exercices peu nombreux 2 18 11 1 ont une vari t assez grande mais ne fournis sent pas les corrig s 16 18 88 9 ont une vari t faible ou nulle 6 1 33 3 ne fournissent pas les corrig s En r sum on peut penser que seulement 34 m thodes sur 80 42 5 donnent une gamme suffisamment nombreuse et vari e d exercices avec des corrig s syst matiques celles offrant les profils suivants N V c 6 66 1 6 4 6 2 4 6 6 4 4 6 14 34 Toutes les autres soit 46 80 57 5 p chent soit par une quantit insuffisante soit par une vari t trop faible soit par le fait de ne pas donner de corrig s syst matiques Il faut donc bien constater que plus de la moiti des cours consid r s ne sont pas satisfaisants dans ce domaine un ensemble adapt l apprentissage autonome devant poss der des exercices la fois nombreux pour permettre un bon entra nement vari s pour ne pas lasser et corrig s au sens d fini pr c demment pour permettre l apprenant de contr ler son travail Par niveaux on obtient le tableau suivant les pourcen tiges sont calcul s sur l ensemble des m thodes TO EE FEE a IE ORT p O e EE EAEE E EEEE e SA E EE ARE a EEE EA E SR O Toutefois 4 points pou
235. ou audio oral illustr le cours mixte tourisme langue Mais bien s r les variantes sont consid rables les niveaux cours pour D butants et Faux D butants cours pour Interm diaires et Avanc s et cours de Sp cialit Le troisi me de ces niveaux n est pas sur le m me plan que les deux autres car il d finit une orientation de l apprenant et non un seuil de connaissances Il faut n anmoins pr ciser que la quasi APREL des cours de Sp cialit ne s adressent pas aux D butants le profil typologique par niveau les points majeurs ERTE A tant le co t les supports le temps d tude la charge d appren tissage le guidage et l adaptation d tude par niveau _ les cours de D butants Faux D butants Pr s de la moiti ont un temps et une charge de degr moyen ce qui convient bien ici Environ un quart demandent un temps consid rable correspondant une charge lourde Cela ne se justifie que si 217 le guidage est cons quent ce qui n est pas toujours le cas Le guidage est cependant en g n ral meilleur pour tout ce niveau que pour les deux autres Les m thodes restantes sont donc peu satis faisantes m me si leurs pr tentions sont limit es Tous les ensembles ont une vari t faible ce qui peut lasser m me des d butants mais le mat riel de soutien est solide bien que souvent incomplet ou mal pr sent Au total 80 de ces cours sont assez ou bien adapt s fait souligner et
236. ourbe optimale en fonction de tous les facteurs consid r s comme on l avait fait pour l autodidaxie En effet les trois niveaux D FD I A et S ont t confondus pour temps charge guidage et adaptation L adaptation devant id alement tre sup rieure on peut proposer la formule suivante pour adaptation individualisation et autonomie A3 I3 42 ou 3 formule convenant le mieux des cours de semi autononie DORE EE M GONE RU a E e a eee meet Co tr nr e E E rm e jn R ae aE RE ei om pm mn end i PPS nt ce A a pq OMR ee MON M mA E E e E OU Dm EER ee te mp ne a D et 190 R sum VII LA SEMI AUTONOMIE ne 2 21 cours 1 REMARQUES PRELIMINAIRES semi autonomie et syst mes concernent tous deux l apprentissage semi autonone Semi autonomie i i travail effectu sur cours unique pr vu cet effet 50 du temps au moins tant autonoms syst me utilisation de plusieurs cours dans cadre institu tionnel difficult d appr ciation de la partie non autonome de ces cours en particulier relation apprenant enseignant ou soutien p dagogique les informations obtenues tant incompl tes 2 DEGRE D AUTONOMIE 14 cours 14 cours pris en compte seulement 7 tant limin s car temps du travail autonome inf rieur 50 autonomie dans l organisation des activit s d apprentissage d pendante de l institution faible 4 cas moyenne 4 cas lev e
237. oy seul et de mani re classique mais coupl des l ments de projection visuelle films enregistrements vid o la vid o int grera aussi l enregistrement de l image de l apprenant la m diath que facettes multiples accompagn e de moyens de diffusion l gers et diversifi s programmes en boucle postes d coute postes d enregistrement sera pr f r e la multiplication d appareils lourds identiques ex cabines de laboratoires de langues gros r cepteurs de t l vision l ordinateur assurera la correction automatis e de certains exercices et fournira un feed back compl mentaire L id e est ici de refuser la rigidit apparente de l instrument pour l utiliser de mani re plus souple et moins conventionnelle des fins d apprentissage plus individualis une tr s grande diversit dans les mat riaux p dagogiques mis la disposition de l apprenant le recours unique un seul cours tudi lin airement tant exclu Ces mat riaux provienrent de m thodes toutes faites de documents authentiques et de produc tions propres aux centres l tablissement d une nouvelle relation entre apprenant et soutien p dagogique au niveau du temps pass en commun de l aide apport e de l observation effectu e le professeur disparaissant et deve nant consultant conseiller et animateur l opposition entre une tendance dirigiste et une tendance lib rale de l encadrement p dagogique concernan
238. pects diff rents de cet objet qui sont tudi s Une tude de l apprentissage semi autonome qui se d roulerait sous le seul angle des mat riaux utilis s ne nous permettrait pas de rendre compte de fa on satisfaisante de l aspect que constituent les modalit s d organisation de rapports apprenant enseignant ou moniteur institution C est cet aspect que nous chercherons d crire dans l tude des syst mes chapitre VIIT En revanche la semi autonomie au sens pr cis o nous l tudie rons dans ce chapitre concerne essentiellement l utilisation par Tapii ont ne cine utile l apprenant d un ensemble p dagogique unicue sans tenir compte du r le de 1l institbution Ta plus grande partie du travail au moins 50 est effectu e seul le reste avec une assistance p dagogique Ces deux approches diff rentes de la r alit apprentissage semi autonome peuvent tre pr cis es ainsi dans le premier cas syst mes c est du cadre institutionnel que nous partons Dans ce cadre les apprenants peuvent tre con front s la limite un seul ensemble p dagogique ou une combinaison ou un choix d ensembles p dagogiques cela n importe pas dans la perspective d tude retenue dans le secom cas qui fait l objet de ce chapitre l tude porte sur le mat riau p dagogique ce qui nous am ne nous int resser un seul ensemble p dagogique dont nous tirons des conclusions concernant la situation d app
239. permettant de r pondre la premi re question 2 HISTORIQUE DU PROJET En mai 1975 la Commission Nationale Fran aise pour l UNESCO et le Secr tariat de L UNESCO ont demand une quipe de chercheurs de l Ecole Normale Sup risure de Saint Cloud M CANDELIER P CHAIX C O NEIL A R GOURD Centre udio Visuel assist s de D COSTE Centre de Recherche et d Etude pour la Diffusion du Fran ais de pr parer une tude critique des modalit s d individualisation et d auto appren tissage dans le domaine de l acquisition de certaines langues viventes secondes de grande diffusion en Europs Pour conduire ce travail l quipe de chercheurs de Saint Cloud a propos une approche m thodologique et d fini un outil d analyse sous forme de grille Un premier avant projet pr cisant les objectifs et la conduite g n rale du travail a t labor et discut en juin 1975 lors d un certain nombre d entretiens avec Monsieur BRUNSYIC de la Division M thodes Mat riels et Techniquesde L UNESCO dont les avis et conseils ont t tr s pr cieux La recherche s est alors orient e successivement dans deux directions a une tude des notions essentielles pour d finir les param tres fonctionnels Cette tude s est appuy e sur l analyse de quelques m thodes chantillons l examen d un certain nombre d ouvrages d articles et documents dans la litt rature sp cialis e un travail de r fle
240. plu sieurs exemples de ces d fauts sont signaler dans le corpus L tude aurait d en tre syst matique Voici propos de toutes ces remarques quelques citations relev es dans les grilles mm mn ES 42 Les enregistrements sont assez plats la diction est tr s lente au d but surtout dans les textes donnant un effet parfois artificiel 3 Les enregistrements sont tr s ralentis au d but sans formes contract es La vitesse devient peu pr s normale vers le milieu du cours Dans certains textes dialogu s une voix de femme lit l introduction et apr s chaque hrase dit said ce qui produit un effet bizarre 14 Il n y a pas de bruitage mais une bonne qualit technique Les enregistrements sont agr ables et efficaces Ils ont d ailleurs t supervis s par un phon ticien 18 Les auteurs d clarent Pour atteindre la plus haute perfection de la prononcia tion les textes sont dits par des personnes du pays C est un dialogue de voix f minines et masculines TL y a des effets sonores limit s et une petite m lodie au d but de chaque unit 19 Les enregistrements proposent un m lange de voix britanniques et am ricaines Mais les personnages appartiennent la m re famille La m re parle avec un accent am ricain et les enfants avec un accent britannique ce qui surprend 54 2 2 Les types de cours entre II 2 et II 3 de la grille actuel
241. plus de la moiti pr sentent un profil typologique correct les cours pour Interm diaires Avanc s Ils sont con us tr s souvent aussi bien pour un travail collec tif qu autonome ce qui d termine certaines de leurs caract ris tiques La plus grande partie d entre eux ont une charge moyenne et plus des trois quarts un temps r duit ou moyen Mais leur guidage m me si l on pense qu il est moins n cessaire ici n est satisfaisant que dans un cas sur deux Plus inqui tant la vari t pourtant indispensable pour ces apprenants est nulle ou faible dans pr s de 40 des cas et vraiment satisfaisante pour 10 seule ment Le mat riel de r f rence comme on peut s y attendre est l ger et l adaptation acceptable ou bonne deux fois sur trois Les profils typologiques sont assez irr guliers les cours de Sp cialit Seule la moiti d entre eux ont un temps l ger donc ad quat avec une charge r duite ou moyenne Le guidage est insiffisant et la vari t galement absente Le mat riel de r f rence est assez peu cons quent ce qui est normal mis part le lexique sp cialis mais les exercices sont assez souvent nombreux diversifi s et corrig s Cependant et cela est noter galement un tiers de ces exercices n offrent aucun corrig On retrouve la n me propor tion deux fois sur trois d adaptation acceptable ou bonne mais les profils typologiques sont meilleurs que ceux des I A En r sum on po
242. plus r centes Nous avons utilis cette derni re publication pour faire notre inventaire Vu l objet de notre projet de recherches nous avons retenu de cette liste 5 Instituts notamment les num ros 55 58 61 75 76 95 voir Appendice Ces 5 organismes s occupent entre autres de cours de langues et nous avons fait l inventaire des cours qu ils offrent pour les 4 langues concern es La deuxi me source d information a t une publication destin e aux employ s et fonctionnaires de l industrie C est une brochure 1 trad L enseignement par correspondance o et comment 1976 dition du Minist re de l Education Nationale Avril 1976 2 KISO Kohnstamm Instituut Schriftelijk Onderwijs trad Institut Kohnstamm enseignement par correspondance 3 intitul e DEEO map 1 r dig e par 1 ICOT 2 Ce groupe s est propos d offrir des informations sur les possibilit s d apprendre une langue trang re en Hollande en vue des besoins de la vie indus trielle Dans cette brochure nous avons trouv les Instituts suivants num ros 9 15 43 44 58 61 72 75 16 86 87 88 89 Troisi mement nous avons demand des informations aux Instituts de Linguistique Appliqu e des Universit s pour savoir s ils offrent des possibilit s d apprendre une des langues concern es aux per sonnes qui ne sont ni employ s de l Universit ni tudiants Ll Uni versit deux Universit s le laboratoire de langues est ouvert aux per
243. port aux unit s soit isol s 17 soit en s quences 24 dessins humoristiques fabriqu s illustrant avec un sens diff rent une phrase vue dans un autre contexte 41 bandes dessin es pisodiques 52 ou syst matiques 6 photographies couleurs fonctionnelles pour l tude de la langue et de la civilisation 4 72 photos et diagrammes pour la phon tique 35 syrbolisation visuelle des activit s effectuer 4 14 25 travail avec cassette livre ou cassette et livre EN ee LE PT Ne v Re eaa PTE Ir ee r 4 77 Le merasa anme b nat enclenchement et arr t des cassettes EEE ap ammam HET ra mn T moe i f A h 5 Le i f t Pi i ak ns ue Si er NT Sent N ANZ IN du ne E NVN 7 AF i f h A j m i 7 2 LS es G FX Ve de A jg H Sd 4 D hs fi C R s i Pa EL TK f j AO PONN i OOE E PANA Ae O een mm mm 05 zal 130 le sonore acc l ration progressive de la vitesse d locution Ce proc d se trouve dans quatre cours 3 14 18 21 et doit th oriquement faciliter l acc s la compr hension orale cf Au d but le rythme est tr s lent les phrases tr s Simples pour permettre ceux qui n ont aucune notion de la langue de comprendre et de suivre facilement Le rythme s acc l re progressivement pour atteindre celui de la con ver
244. pour I A charge lt temps surtout pour D FD L cette distribution correspond aux besoins des apprenants temps guidage temps l guidage insuffisant 58 8 bon ou tr s bon dans 5 cas sur 7 m thodes de S UN temps 2 guidage suffisant 41 4 tr s bon 24 mais 34 4 insuffisant temps 3 1 13 cas tr s bon 7 13 suffisant mais 5 13 insuffisant R sultats peu satisfaisants 1 4 charge guidage pas de corr lation lorsque charge moyenne 2 guidage un peu plus satis faisant 1 5 adaptation co t relativement bonne corr lation co t faible lt 80 plus fr quent parmi cours non ou peu adapt s SE Get PE EU a rt NEA y L 154 mais certains cours bien adapt s sont galement peu chers 1 6 adaptation supports peu de corr lation livre seul cours 10 assez adapt e et 2 cours 19 bien adapt s supports 3 et 4 dispositif A A C 3 15 cours bien adapt s seulement 4 15 non ou peu adapt s adaptation temps temps 3 150h seulement 15 4 bien adapt s 61 5 assez adapt s temps 2 50 150h 34 5 bien adapt s et 51 8 assez adapt s temps 1 lt 50h aucun bien adapt 47 assez adapt 1 8 adaptation charge charge 3 17 6 bien adapt s 53 assez adapt s charge 2 20 7 bien adapt s 65 5 assez adapt s charge l 23 bien adapt s 23 assez adapt s 2 charge semb
245. public I 8 Nous devions dans notre travail tudier les mat riaux destin s aux grands adolescents et aux adulks Aussi avions nous demand aux analystes de noter si le public vis tait un public adolescent ou adulte L tude d taill e des grilles re ues nous a montr que cette distinction n tait pas perti nente en effet la grande majorit des cours s adressent indiff remment aux deux publics et on peut penser que leurs bescins sont tr s semblables 1 2 Les niveaux I 9 La grille proposait trois niveaux possibles D butant D Interm diaire I Avanc A Le d pouillement a montr qu il tait n cessaire d ajouter une cat gorie que 6 analystes avaient utilis e celle des faux d butants FD Par ailleurs nous n avions pas combin la notion de 36 langue de sp cialit 1 5 2 et 5 3 avec celle de niveau dans la grille Or on peut penser par exemple que les besoins d un apprenant avanc demandant une langue g n rale sont diff rents des besoins d un apprenant avanc lui aussi mais demandeur d une langue sp cialis e En combinant ces deux rubriques niveau et langue de sp cialit on obtient le tableau suivant SR TOP RS D FD D FD D I D I A D butant D butant P Putant Faux Inter Debutanti h gt Faux Inter PR D butant D butant n diaire m diaire iii Avanc 28 1 5 8 L m diaire i m iaire sp cia p otaj Avanc liss a Ld lis
246. que certains facteurs n taient gu re pertinents alors que d autres so t plus essentiels facteurs peu s rs la distinction par l ge du public grands adolescents adultes n est juste titre d ailleurs pas consid r e comme d terminante pour la plupart des ensembles la chronologie on pourrait penser qu un cours r cent b n ficiant l exp rience acquise a plus de chances d tre meilleur qu un ensemble ancien Mais la seule date de publication ne peut tre d cisive Nombre de m thodes anciennes et connues n ont subi en fait au fil des ann es que des transformations mineures mise en page pius attrayante photos ou compl ments sonores D autres n ont m me pas t modifi es Certaines en revanche ont t enti rement refondues la diff rence faite parfois par les auteurs entre des mat riaux con us pour un travail en autodidaxie ou en semi autonomie La fronti re est en pratique assez incertaine tracer comme on l a vu Cn peut noter cependant qu il existe proportionnellement plus de ccurs sp cifiquement con us pour un apprentissage en auto didaxie qu en semi autonomie cette derni re tant d ailleurs peut tre plus difficile mettre en oeuvre facteurs plus discriminants le type de cours en tenant compte aussi bien de la pr sentation que du cortenu et de la p dagogie Les plus fr quents sont le cours grammaire lexique traduction le cours audio oral
247. que les num ros de code et le nombre de courbes identiques Les trac s des courbes ont t superpos s et chaque noeuia t affect du nombre de cours de ce degr pour le facteur concern Les six facteurs sont dans l ordre de gauche droite TEMPS CHARGE GUIDAGE ADAPTATION INDIVIDUALISATION AUTONOMIE soit en abr g T CH G A I AU ler type Nombre de cours 6 28 5 5 5 5 20 26 30 31 63 1 Nombre de courbes identiques O Caract ristiques groupe tr s homog ne et tr s bien quilibr autour de valeurs moyennes ou lev es 2 ou 3 pour tous les facteurs Le degr d individualisation est cependant plus lev que celui d autonomie Il est int ressant de constater que ce type qui semble bien convenir l apprentissage semi autonome regroupe pr s d un tiers des cours 2e type 2 Nombre de cours 4 19 2 10 11 27 28 1 Nombre e courbes identiques 2 Caract ristiques le profil g n ral est moins bon que celui du type pr c dent Le trait dominant est ici le trac quasiment plat degr 1 pour la charge le guidage l adaptation l individualisa tion et l autonomie Ces ensembles sont donc assez l gers aucun facteur n atteint la valeur 3 pour le temps et la charge mais se pr tent sans doute assez mal la partie autonome du travail de l apprenant 188 Nombre de cours 4 19 44 45 50 69 Nombre de courbes identiques O
248. ques ce sujet dans la partie MORIGINALITE La r partition de la charge d apprentissage et l explicitation des objectifs vis s n ont pas non plus fait l objet d observations Jes encouragements ou mises en garde en revanche ont 70 suscit de nombreuses r actions Voici tout d abord quelques exemples significatifs du type d encouragements qui sont donn s aux apprenants au moment o ils abordent leur apprentissage Ils concernent l appel la confiance en soi D MMettez vous hardiment l oeuvre Vous serez bient t tonn de ce que vous avez appris en quelques heures 48 le caract re nuisible d un effort exag r Ce qui peut vous para tre trange ou d routant aujourd hui vous deviendra familier sous quelques semaines Laissez vous guider Vous arriverez infailliblement bon port Conclusion ne vous faites pas un monde de tout cela d contractez vous Ayez confiance 14 nom du cours Abordez ce par petites doses sans effort ni crispation 38 La concentration exag r e n aide pas l tude Au con traire elle endort toute une partie de votre cerveau ie vous hypnotisez donc jamais sur un passage difficile Mais laissez vous aller 38 la n cessit d une mise en place progressive i Vcus croyez qu une expression ou un mot doivent imm diate mert tre retenus Erreur Vos zones nerveuses incon scientes continuent de travailler pour vous 38
249. r cise C est le cas pour le CRAPEL o une valuation de la dur e du travail autonome qui est g n rale ment fait la maison est tr s difficile elle est selon les responsables du Centre variable selon le niveau et le perfection nisme de l apprenant et o les entretiens avec les helpers sont plus ou moins fr quents selon les individus et selon le degr de prise en charge personnelle atteint en g n ral deux s ances de 1h lh rar mois au d but de l apprentissage Dans beaucoup de cas cependant les indications sont tr s pr cises et m ritent d tre expos es dans le d tail comme exemples d organisations possibles Le cursus IBM que nous avons tudi est compos de p riodes de cours collectifs s par es par des p riodes d entretien en Home study Les cours durent soit 2 semaines raison de 8h par jour 80h soit trois fois 2 semaines raison de 3h par soir e 90h Pour le Home Study on pr voit 8 semaines raison de 1h de travail autonome par jour 40h auxquelles s ajoutent pendant l s 5 derni res semaines 3h de regroupement par semaine 15h La proportior activit s non autonomes activit s autonomes est donc de 95h ou 1C5h de non autonomie pour 40h d autonomie Le CELSA propose cing formules allant de la session en libre service la session d immersion ou session intensive Dans tous les cas la session est pr par e par un test et une entrevuc initiale qui serv
250. r l apprenant En dehors d un tel syst me l individualisation de la correction ne peut gu re tre atteinte que dans des s ances non autonomes individuelles o des corrections en t te t te donnent l occa sion l enseignant de faire un diagnostic des insuffisances exis tantes et d orienter l apprenant vers des mat riaux d apprentissage aptes y rer dier c est ce qui est fait au CELSA LA formule d valuation en situation pratiqu e au CR4PEL cf point 3 4 7 semblerait moins efficace de ce point de vue on peut craindre que le diagnostic d un apprenant qui s value lui m me sera forc ment moins bon que celui que peut tablir un enseignant qui l observe 6 Dans la grille nous avions effectu une pond ration qui avait pour r sultat d accorder dans le calcul du degr global d indivi dualisation la m me importance l individualisation des t ches en fonction des objectifs celle des t ches en fonction des acqui sitions ant rieures celle de la m thodologie et celle du rythme d apprentissege Une importance moins grande tait accord e l individualisation de la r partition temporelle et celle de la correction L examen plus concret de ces domaines auquel nous avons proc d au cours de l tude du corpus nous am ne penser que cette pond rrtion devrait tre modifi e afin d tablir la hi rarchie suivante premier niveau dont les l ments devraient avoir une importance deux fois
251. r le correction peuvent tre suffisants dans certains cas s il s Ga de m thodes utilis es en semi autonomie 105 Nombre Vari t MNT 9 8 TET 5 25 1 5 9 D 214 5 25 4 25 5 13 30 24 7 55 5 29 4 14 32 5 4 20 5 29 4 6 9 21 8 40 4 23 54 8 18 64 4 20 6 35 3 la 20 17 az 20 17 i f i f Correction D FD I A 8 i H lola 18 64 1 5 6 35 3 1412 4 6 2 10 1 5 9 8 19 53 ee tnt On voit qu il n y 2 pas ou tr s peu de diff rence entre les niveaux en ce qui concerne le nombre d exercices Les cours de Sp cialit ont les exercices les plus vari s puisque 11 17 64 7 ont 4 ou 6 points pour ce facteur Ils sont suivis par les cours de D butants 22 43 51 1 puis les cours pour Interm diaires et Avanc s 8 20 40 On peut s tonner que ces derniers n aient pas des exercices plus veri s n ce qui concerne la correction 6 17 cours 35 3 de Sp cialit ne donnent pas le corrig des exercices Il s agit dans certains cas de m thodes utilis es en semi autonomie mais ce fait reste toutefois difficile expliquer bien que l on puisse penser qu un certain nombre d exercices ouverts D soient souhaitabl s ce niveau 106 2 4 Les tests Tr s peu de m thodes comportent des tests 15 80 18 75 et il a sembl plus int ressant de faire tout de suite
252. r leur performance Il semble qu il s agisse d un domaine o l enseignant et l apprenant peuvent collaborer utilement bien qu il puisse tre possible soit l apprenant soit l enseignant d effectuer l observation seul 2 2 4 autonomie dans la correction d termination de la proportion relative d auto correction par l apprenant et de correction par l enseignant ou encore de la combinaison des deux Ce domaine lui aussi semble convenir parfaitement une collabo ration entre l apprenant et l enseignant Pour certains exercices de type ferm o une seule r ponse est possible l apprenant peut facilement savoir si sa r ponse est correcte ou non Dans ce cas l auto correction semble tre la solution logique Dans d autres cas par contre les exercices peuvent tre plus ouverts et ici il sera sans doute tr s utile que l enseignant intervienne pour indiquer l apprenant si sa r ponse correspond l une des r ponses possibles ou non Les conseils de l enseignant peuvent galement tre utiles pour les exercices de prononciation puisque peu d apprenants r ussissent avoir une prononciation parfaite et que l enseignant est susceptible de mieux se rendre compte que l appre nant de l acceptabilit d une approximation En fait la correction semble tre un domaine o la semi autonomie fournit une solution id ale puisque l apprenant peut corriger son propre travail dans 177 une certaine mesure mais lorsqu il do
253. ratoire qu il accomplit seul en libre service Ce cas est en tout tat de cause marginal Les supports visuels viennent moduler ces cat gories sans les remettre en cause vraiment 1 4 Le temps TI 3 3 La r partition en quatre cat gories valeur moyenne tant donn les divergences individuelles dans le rythme d apprentissage l r duit moins de 100 heures 2 assez long de 100 200 heures 3 long de 200 300 heures 4 tr s long plus de 300 heures que nous avions retenue nous a sembl apr s l tude d taill e des grilles et une r flexion plus approfondie sur l apprentis sage autonome ne pas correspondre la r alit du point de vue de l apprenant En effet si l on envisage le cas d un apprenant qui con sacre en moyenne 2 3 heures par semaine l apprentissage d une langue 100 heures vont repr senter plus de trente senaines de travail ce qui est d j consid rable Nous avons donc adopt les dur es suivantes 1 r duit moins de 50 heures 2 moyen de 51 150 heures 3 important i plus de 150 heures Par ailleurs un cas d utilisation du film anim sonore a t signal en Espagne il entre galement dans cette cat gorie 40 Il est vident que le classement est parfois difficile faire En effet certains auteurs ont tendance minimiser le temps n cessaire l apprenant pour assimiler leur m thode sars doute dans un but purement publicitaire C est l ena
254. rdam 1962 AD SPAANS 31 Leidse Onderwys Instellingen Leidse Onderwys Instellingen Leiden 1977 SA STILLITEON ESPAGNOL Stillitron Stillitron London 1971 AD VOIX ET IMAGES DE FRANCE ADAPTATION Institut de Linguistique Appliqu e Universit de Nim gue Didier Universit de Nim gue 1973 AD VOUS AVIZ L PAROLE ADAPTATION J KOWALESKA A P VAN TESLAAR R LE CALVEZ W KNIBBFLER Colin Universit de Nim gue 1970 AD ROYAUME UNI 13 EALING COURSE IN SPANISH M LOCKE M PHILIP etc Longman London 1967 1976 ENGLISH FOR ELECTRICAL ENGINEERS J McALLISTER G MADAMA Longman London 1976 ENGTISH FOR INTERNATIONAL CO OPERATION P ROE B B C London 1976 EVERYDAY FRENCH TEACH YOURSELF BOOKS M WILSON N SCARLYN Hodder amp Stoughton London 1940 1975 LANGUAGE LABORATORY COURSE FOR SOCIAL SCIENTISTS D ADSHEAD L ROSS Birmingham University 1972 1976 LINGUAPEONE MINILAB COURSE FRENCH M BELLANCOURT SA AD SA aD SA Linguaphone Institute Ltd London 1971 1977 AD PENGUIN RUSSIAN COURSE J L I FENNELL Penguin Books Tutor London 1961 1972 PEOPLE TALKING R OWEN B B C London 1976 P I L L PROGRAMMED INSTRUCTION LANGUAGE LEARNING SPANISH B DUTTON World of Learning London 1965 1976 RUSSIAN A A C LANGUAGE SYSTEM J A RICHARDS E S L Bristol Ltd Philips Zurich 1966 RUSSIAN MADE SIMPLE E
255. re aucune autonomie dans le choix des activit s l accom plissement de l apprentissage l observation la correction ou l valuation S il n y a aucune autonomie dans tous ces domaines il est difficile de qualifier ces cours de semi autonomes au sens d fini pr c demment Il semble bien que les analystes n aient pas compris la signification de l expression semi autonomie Dans un autre cas 45 le degr d autonomie pour ces activit s est toujours en dessous de 4 ce qui ne justifie gu re non plus l appellation de semi autonomie Dans cette cat gorie il y a seulement un cas 66 o le degr d autonomie est significatif et on se demande alors comment il est possible de passer si peu de temps 20 en travail autonome si l on se r f re la proportion d activit s qui sont sens es se d rouler de fa on autonome Toute fois m me ce cours semble tre tr s orient vers l enseignant et l analyste note que individualisation ne peut tre mise en oeuvre qu l initiative et sous la surveillance du professeur Ainsi ce cours lui aussi peut il tre consid r comme un cas marginal en ce qui concerne la semi autonomie I1 faut noter que 5 sur 7 de ces cours sont utilis s en Su de dans les STUDY CIRCLES ce qui repr sente une situation un peu sp ciale dans laquelle il semble que l autonomie du groupe soit plus recherch e que l autonomie individuelle cf chapitre VIII Ceci explique peut tre en partie les r s
256. re domaines o une certaine individualisation tait possible l int rieur d un ensemble donn rythme de progression m thodologie correction th mes abord s l analyse a nontr que pour 39 59 des cours 66 1 le degr d individualisstion tait nul On ne peut que d plorer cet tat de fait l individualisation pouvant tre un facteur important de l apprentissage autonome Les remarques suivantes s appliquent donc aux 20 autres cas 35 9 Auparavant le tableau ci joint donne la distribution de ces 20 cours dans les 4 cases correspondant aux quatre facteurs pris en compte sans distinguer pour chacun d eux si l individuali sation t jug e m diocre moyenne bonne ou excellente per l ans lyste Naturellement un m me cours peut figurer dans plusieurs CASES nc 7 SR rythme de En E i progression m thodologie i correction th mes abord s Ur 5 2 A RER CETE e a a o E E aa y A e EE e mn maa d an tinaas CPR OMS CRT eea E RA 5 1 Les domaines de l individualisation 3 1 1 le rythme de progression Il s agit pour l apprenant d avoir la possibilit d acc l rer ou de ralentir ce rythme en consacrant pour chaque tape plus ou moins de temps des activit s d exploitation des unit s ou des exercices d accompagnement De cette mani re comme le disent les auteurs d une m thode A votre rythme vous construisez votre progression 56
257. rection du travail d chantillonnage et d analyse Ce dernier s est donc organis assez diff remment selon les pays et les langues tudi es Par exemple pour le Royaume Uni la responsable a tudi directement toutes les m thodes sauf celles de russe En France les experts ont analys presque tous les cours d anglais Le plus souvent ex Espagne Pays 3as Su de les analyses ont t effectu es par des vacataires sous la direction des experts Le tableau suivant indique plus pr cis ment les prises en charge respectives pour l tude des cours NOMBRE DE VACATAIRES LANGUES NOMBRE ANGLAIS ESPAGNOL FRANCAIS RUS3E TOTAL PAR PAYS _ PAYS me F zu PAYE BAS Le ne TE E ROYAUME UNI u 2 18 Comme on le voit et si l on tient compte aussi de la participation directe de trois experts eux m mes les grilles retenues pour le corpus ont t remplies par 23 personnes diff rentes n ayant pour la plupart d entre elles qu indi rectement travaill ensemble Cette situation n a pas t sans cr er parfois quelques probl mes d harmonisation au moment de la synth se Elle a cependant constitu un fac teur positif en contribuant neutraliser les diff rences qui auraient pu provenir d une sur ou sous estimation abusive certains endroits Ies envois se sont chelonn s dans le temps et la suite d informations compl mentaires demand es et obtenues dans la pl
258. rentissage dans sa globalit Il est clair que ces deux aspects sont troitement interd pen dants la conception d un mat riel d enseignement induit certaircs dispositions quant l organisation des rapports apprenant ensei gnant institution et l inverse un type donn d organisation permet ou ne permet pas et m me invite rechercher un rat riel d enseignement pr sentant telle ou telle caract ristique Pour ce chapitre sur la semi autonomie 1 tude a port comme nous l avons d j vu sur 21 cours Parmi ces 21 cours 11 sont destin s aux D butants Faux D butants 4 aux Interm diaires Avanc s 170 et 6 sont Ces cours de Sp cialit Toutefois la distinction par niveaux n est pas tr s pertinente ici car elle n influe pas directe ment sur le fa on dont la semi autonomie fonctionne et en tout tat de cause le corpus semble trop restreint pour que ces distinctions aient la moindre valeur statistique 1 2 Carect ristiques essentielles de la semi autonomie La d finition de la semi autonomie qui avait t retenue au d but de l tude mettait comme condition l absence d enseignant pendant l une ou plusieurs phases du processus d apprentissage Toutefois au fur et mesure que le projet avan ait cette d fini tion se r v lait quelque peu inad quate IL est possible dans un cours qui s appuie sur le laboratoire de langues par exemple que l enseignart soit pr sent tout le temps et cepen
259. res la ponctuation 62 77 contr le de l acquis lexical sous forme de tests d auto valuation 39 mots crois s 69 devinettes 42 chansons 4 46 65 avec musique correspondante 43 probl mes et jeux de langage 42 la recherche d une implication plus profonde de l apprenant appel partager une vision g n reuse mais id aliste de l apprentissage des langues Le riche et le pauvre pourront galement apprendre les langues modernes Cette tude se fera non seulement dans 153 les villes mais aussi dans ies villages o il y a tant de belles intelligence f ccn er Tous pourront ainsi puiser la source ienfaisante de l instruction 48 demande de jugement citique global l gard du cours tudi 14 encouragement formuler es commentaires personnels sur l aprrentissage l aide du cours utilis et tenir un jour nal de bord 43 51 54 Corme on le voit tous ces l ments sont d in gale importance et leur validit plus ou moirs granfe pou l apprenant n Naturellement les auteurs et promoteurs des cours consid r s ont dans l ensemble pas voulu d une criginalit gratuite m me si au bout u compte certaines initiatives s av rent douteuses ou franchement dangereuses Ji est clair que tcus ont souhait aider l apprenant Cans son apprentissage de mani re plus originale 1 en lui expliquant mieux son itin raire
260. reste une organisation originale qui m ritait de retenir notre attention Malheureusement nous n avons pas pu disposer de renseignementssuffisants pour tudier sur des exemples concrets des aspects tels que les degr s d autonomie et d indivi dualisation atteints Il est vraisemblable que sur ces points la situation doit tre tr s variable selon les cercles On peut noter cependant que dans ces groupes on part souvent d un mat riel de base normalement un cours commercialis et que ce que l on recher che c est plus l autonomie du groupe que celle des individus 4 4 IL existe certainement d autres formules encore dans les cinq pays concern s par cette tude en particulier dans les grandes entreprises Une tude plus compl te serait faire dans ce domaine R sum Rte VIII LES SYSTEMES Frs mt ne ere T ie e e E e ee ce 7 etre l REMARQUES PRELTMINATRES tude des relations apprenant enseignant institution int ressant car innovations nombreuses apprenant con cern par investissement en temps d placement et argent organisation implique options didactiques 2 LE CORPUS STUDY CIRCLES en Su de tr s grande diversit d o entretien avec responsables des centres n cessaire 3 LES RESULTATS RAR CP me e e 2 R rm mo CR en 6 3 1 mat riel utilis livres ou documents polycopi s cassettes et bande magn tiques diapositives vid o cassettes sur place
261. rs pr c dents et en accordant un poids moindre la r partition temporelle et la correction Dans 7 cas le degr global a t jug tr s faible dans 3 m diocre dans 4 moyen dans 4 lev et dans 3 tr s lev Ces r sultats se trouvent donc r partis de fa on assez r guli re bien que l on ait pu esp rer des chiffres un peu plus lev s pour cette section 3 3 Degr d originalit dans la mise en oeuvre de l individualisa tion En compl tant cette partie les analystes devaient fcurnir un jugement subjectif mais des exemples leur avaient t donn s pour expliquer ce qui pourrait constituer une tentative originale par ex le m me support filmique deux enregistrements de niveau diff rent Bien qu aucun analyste ne semble avoir rencontr d initiatives exceptionnellement originales commenter les cita tions suivantes illustrent quelques uns des l ments originaux qui ont t relev s certains d entre eux ont d j t cit s Exercices de difficult vari e avec clef 78 Certains exercices permettent un travail d quipe dans de petits groupes homog nes 2 4 26 Discussions pr alables avec les enseignants pour organiser l appren tissage selon les besoins et les aptitudes Soutien individuel constant 5 Il y a toujours des commentaires sur les erreurs L apprenant peut t l phoner ou aller voir son enseignant Exercices de difficult vari e 8 Le cours est or
262. rtaine diversit de pr sentation paraissant plut t tre la r gle On peut cependant ajouter la liste pr c dente les points suivants facteurs d unit ou de diversification la majorit des cours pr sente un mat riel disponible inm diatement dans sa totalit Ce mat riel ne comporte en g n ral qu un seul degr La base en est un manuel accompagn d enregistr2ments sonores et d autres l ments La langue support est celle de l ap prenant m me dans le cas d ensembles multinationaux Une certaine argumentation publicitaire vise faire croire que l on obtiendra de bons r sultats en un minimum de temps mais ind pendamment du manuel le support papier est tr s diversi fi dans son contenu instructions guide p dagogique exercices 216 fiches et sa pr sentation format nombre de pages Dans la moiti des cas peu pr s le temps consacrer au cours est moyen Il est r duit une fois sur quatre et important une fois sur quatre La m me proportion se retrouve pour la charge d apprentissage Les types de m thodes vont du mini guide de voyage avec br ve introduc tion la langue l ensemble lourd audio oral ou audio visuel c tablissement d un classement ne aii we nt nn nd cnm mi Il peut tre int ressant de d finir rapidement par rapport une classification tel ou tel cours diff rent des 80 analys s et que l on serait amener tudier La recherche a montr
263. s 4 pour Interm diaires Avanc s et Sp cialistes ce niveau 2 20 cours 10 pour I A ont un lexique complet alors que 5 17 29 3 des cours de sp cialit sont dans ce cas Les auteurs de ces cours sont donc conscients d un besoin sp cifique des apprenants de ce type alors qu on peut penser que les apprenants Interm diaires et Avanc s ont en effet moins besoin d un soutien lexical important Il est toutefois tonnant de noter que 7 17 cours de sp cialit 41 1 ne comportent aucun lexique Ceci semble une lacune grave car l acquisition d un vocabulaire sp ci fique semble devoir tre l un des aspects importants d un cours e ce type Il faut toutefois souligner que 4 des cours snalys s enseignent la phon tique ou la compr hension 88 domaines o le vocabulaire a moins sa place Par ailleurs ces cours comportent parfois des glossaires ce qui semble une formule adapt e 2 2 2 Le grammaire Des explications grammaticales pr sent es globalement pr cis grammatical et par unit semblent tout comme les listes lexicales tr s importantes pour l apprenant isol Ind pentamment de la nature des explications donn es on peut penser que comprendre aide apprendre surtout si l on n a pas de soutien p dagogique par ailleurs Les analystes devaient compl ter les rubriques suivantes H f f i 2 2 Grammaire explicite Zelal inexistante O 2 ee mer 2 2 2 _ pr sent e globalement
264. s anglais espagnol fran ais russe version laboratoire ou A A C d une bande ou d une cassette z f orrore ET HISTORIQUE DU PROJET 1 ORIGINE DU PROJET Le Secr tariat de l UNESCO a demand par l interm diaire de la Commission Nationale Fran aise une quipe de cher cheurs de l Ecole Normale Sup rieure de Saint Jloud Centre Audio Visueli travaillant en collaboration avec un groupe d experts europ ens de pr parer une tude critique des modalit s d apprentissage autonome autodidaxie et semi autonome dans le domaine de l acquisition de certaines langues vivantes secondes en Europe Il s agissait d inventorier les mat riels syst mes et m thodes d appren tissage de cette nature l exclusion des programmes de radio et de t l vision existant en Europe pour des langues de grande diffusion ANGLAIS ESPAGNOL FRANCAIS RUSSE tous les niveaux public adultes et grands adolescents pays concern s ESPAGNE FRANCE PAYS BAS ROYAUME UNI DUEDE R 5 5 pays des quatre langues deux pays d velopp multilinguisme d analyser ces divers mat riaux et syst mes ou un chantillonnage aussi repr sentatif que possible l aide d un instrument fonctionnel de mettre au point des crit res de typologie et d tablir un classement d interpr ter les r sultats obtenus pour pr ciser les orientations actuelles dans ce domaine de d gager
265. s acquisition cumulative mais oubli partiel in vitable progression non pas lin aire mais en spirale rapports respectifs de l oral et de l crit transferts et blocages etc Certaines analogies cit es pr c demment cf boule de neige mar e ne contribuent d ailleurs pas peu entretenir la confusion pour l apprenant 2 1 5 Vari t dans la pr sentation des l ments linguistiques nouveaux Les instructions suivantes taient donn es aux analystes dans l annexe de la grille 1 3 IL s agit ici de prendre en compte la vari t des modalit s de pr sentation des l ments linguistiques nouveaux Cn se posera donc des questions telles que les textes servant cette pr sentation appartiennent ils toujours au m me registre dialogue narration la pr sentation est elle faite parfois dans des textes parfois dans des exercices utilise t on toujours les m mes m dia photos dessins textes imprim s bandes magn tiques pour cette phase de pr sentation K B Toutefois et en particulier dans des cours de d butants une trop grande vari t peut d router l apprenant et donc tre nuisible Si tel est votre avis pour le mat riel examin diminuer le total en cons quence et expliciter votre choix dans la rubrique commentaire 78 Le facteur vari t de pr sentation semble tr s important pour des apprenants isol s Lorsqu on analyse un grand nombre de m thodes
266. s 18 6 de D butants qui sont galement dans ce cas En revanche 22 43 cours 51 2 de D butants donnent un soutien complet ou quasi complet transcription et accen tustion et parfois intonation 2 3 Leg exercices de manipulation Les analystes devaient attribuer trois notes aux exercices pour le nombre 0 2 4 ou 6 la vari t 0 2 4 ou 6 et la correction 0 4 et 6 Les instructions suivantes leur taient donn es pour le nombre et la vari t annexe 3 3 Exercices de manipulation Pour Four CNB 3 1 le nombre choisir 3 1 2 si le temps consacr ces exercices repr sente moins d un quart du travail total 2 points 3 1 3 s il repr sente entre un quart et la moiti du travail total 4 points 3 1 4 s il repr sente plus de la LE du travail total 6 points 3 2 la vari t choisir 3 2 2 s il1l n y a que 2 ou 3 types d exercices dans l ensemble du cours 2 points 3 245 pour 4 6 types 4 points 3 2 4 pour 7 et plus 6 points Tout comme une trop grande vari t dans les modalit s de pr sentation un trop grand nombre d exercices trop divers peut d router un l ve surtout un d butant Par ailleurs diversit ne signifie pas chaos il est n cessaire qu il y ait un v ritable encha nement de l expression guid e l expression libre Si l objet analys ne vous semble pas satisfaisant sur ces deux points diminuer le total en cons quence
267. s par ment on constate que 42 53 cours 79 2 donnent des indications pour la pronon ciaticn Parmi ces 42 cours 26 62 utilisent l alphabet phon tique international et 16 384 une transcription phon tique ad hoc du style de celles qui ont t cit es plus haut 30 53 56 6 indiquent d une fa on ou d une autre l accen tuaticn 12 53 22 6 tiennent compte de l intonation Une tude plus d taill e mettant en relation la langue de l apprenant et la langue tudi e serait n cessaire mais il est tout d m me int ressant de noter que l intonation semble poser le plus de probl mes aux auteurs ou en tout cas tre le facteur le plus commun ment n glig Cel peut s expliquer en partie par l absence de repr sentation graphique normalis e en ce domaine et les dangers d erreurs importantes qu entra ne une simplification abusive Si l on consid re les r sultats par niveaux on obtient le tableau suivant a E DED IA 5 Totaux 8 18 6 10 50 9 53 27 Ex gt 3 12 15 4 23 5 23 28 75 5 6 E 17 16 3 2 11 8 9 11 25 43 20 17 80 er 97 On voit que la moiti des cours pour Interm diaires Avanc s et Sp cialistes ne font aucune place la phon tique Ceci s explicue certainement par le niveau des apprenants qui ont en effet moins besoin de soutien ce niveau que les D butants Il y a n anmoins 8 43 cour
268. s dans 10 21 cas dans 4 autres le degr d autonomie est pius lev que le degr d individualisation et dans 7 cas il est plus bas Ainsi dans les cours analys s on trouve un chevauchement important entre ces deux facteurs 5 TYLOLOGIE L analyse n a pas t faite ici par niveaux le nombre total de cours examin s en semi autonomie tant plus r duit 21 et de plus cette distinction tant moins pertinente que dans le cas de l auto didaxie Par ailleurs les facteurs consid r s ne sont plus exactement les n m2s Les co ts des ensembles n ont pas t retenus car ils ne correspondent qu en partie aux investissements effectuer Les supports ont t eux aussi cart s les indications fournies dans les grilles concernant en effet soit la partie autonome du travail soit la partie non autonome soit les deux En revanche deux autres param tres ont t introduits parce que plus sp cifiques de l apprentissage semi autonome le degr d individualisation et le degr d autonomie Cela tant tous les cours se trouvent donc compris dans les trois degr s de l chelle en trois points 1 2 et 3 Six types ont t distingu s regroupant de deux six cours chacun Ces cours deux exceptions pr s sont pour chaque facteur consid r en ne tenant pas compte des supports identiques ou ne Aiff rent que d un degr 187 Comme pour l autodidaxie on a indiqu le nombre de cours de chaque type ainsi
269. s de copies d fectueuses 41 ou parasit es qui ne peuvent que compliquer singuli re ment l apprentissage Un inventaire compl t aurait t souhaitable les bruitages les r p titions et les plag s de silence Beaucoup d enregistrements de dialogues sont bruit s ce qui lorsque cela est bien fait est fort stimulant pour l apprenant et l habitue la langue per ue en conditions r elles Comme c est le cas dans de nombreux cours audio oraux collectifs une bonne pr sentation des sketches et conversations pour un apprentissage autonome pourrait tre une version normale bruit e une version non bruit e avec plages de silence Encore faut il que l apprenant puisse s enregistrer ou tout le moins r p ter ce qui n est pas toujours pr vu On pourrait le demander en ajoutant le ligne II 1 2 2 une question sur le type de cassettes va et vient o MAC Naturellement il faudrait aussi offrir cet apprenant des passages oraux enregistr s en continu pour l entra ner d autres coutes ex programmes de radio communica tions discours etc On aurait aim disposer de renseignements pr cis ce sujet pour tous les ensembles le rythme et le d bit en rapport avec le naturel de la langue Cela est bien s r beaucoup plus difficile appr cier Mais un ton trop artificiel une diction trop ralentie des intonations non adapt es au contexte situationnel doivent tre vit s tout prix Or
270. s entrepris sous les auspices de l UNESCO sur les modalit s de l auto apprentissage de langues trang res nous avons dress un inventaire des possibilit s qui existent en Hollande pour les adultes d apprendre une langue trang re L objectif du projet e 1 UNESCO est de faire une analyse des possibilit s d auto apprentissage dans les pays suivants l Angle terre l Espagne la France la Hollande la Russie et la Su de Les langues concern es sont l anglais le fran ais l espagnol et le russe Le projet fait exclusion de l enseignement par radio ou t l vision Avant de commencer les analyses proprement dites il nous a paru utile de faire une enqu te sur toutes les possibilit s qui existent en Hollande pour des adultes d apprendre une langue trang re L inventaire qui en r sulte nous permettra de mieux faire un choix parmi les m thodes ou les syst mes analyser Le lecteur trouvera toutes les donn es rassembl es dans l Appendice auquel nous le renvoyons plusieurs reprises M thode de recherches Comme point de d part nous avons pris la brochure Schriftelijk Onderwijs waar en hoe 1976 1 publi e par le Minist re de L Educa tion Nationale Dans cette brochure se trouve la liste des Insti tuts d enseignement par correspondance agr s par l Etat En 1975 un groupe de recherches de l Universit d Amsterdam KIS0 2 a publi une liste des Instituts agr s par l Etat bas e sur des donn es
271. s fins d enseignement et que soient aussi clairement d finies les modalit s d utilisation des possibi lit s offertes par l outil vid o avance rapide retour arri re arr t sur l image etc en mati re d apprentissage de langues vivantes Ce bilan critique de l originalit des supports peut para tre au total assez pauvre Cela peut s expliquer par le fait que d une mani re g n rale les moyens audio visuels sont peut tre plus utilis s dans l apprentissage des langues que dans certains autres apprentissages et ce qui tait original il y a dix ans ne l est plus aujourd hui L int gration de l image anim e et sonore dans le travail autonome reste cependant faire 4 2 L originalit de l appareil p dagogique Si l on en juge d apr s le 80 exemples du corpus la structure la plus commun ment rencontr e pour un cours de langue en apprentis sage autonome est la suivante a niveaux D FD et I A d coupage en unit s plus ou moins longues chaque unit reli e aux autres par le contenu et la progression se pr sentant de mani re relativement ind pendanteet proposant un sketch dialogue qui est la base de l exploitation sketch enregistr ventuellement avec bruitages et reproduit par crit 125 des exercices de type structural drills ou formel manipula tion d l ments grammaticaux et lexicaux oraux et ou crits des explications lexicales et grammaticales dans certains
272. s on remarque cependant que 7 14 des cours consid r s se trouvent cet gard dans les m mes cases 2 et 3 co ts moyens ou assez lev s que pour les autres facteurs ce qui renforce encore la coh sion du groupe 2e type Nombre de cours 6 18 75 6 19 34 37 38 68 Nombre de courbes identiques 3 Caract ristiques Ces cours se caract risent d abord par une adaptation mauvaise ou inexistante et un guidage l mentaire ou nul Il est vrai qu ils n ont pas la pr tention de servir de base un travail tr s cons quent La charge est faible et le temps r duit 4 6 sont des livres seuls pour les deux autres le support sonore n est pas sudio actif comparatif Ce profil l ger correspond bien la structure de ces ensembles qui ne sont pas des cours proprement parler mais des petits ouv rages d initiation ou des mini guides ventuellement sonoris s L investissement exig est minime co t temps nergie et en rapport avec les contenus Le tout peut constituer une introduction l tude d une langue mais demeure nettement insuffisant pour un apprentissage plus s rieux L59 Nombre de cours 5 15 6 3 12 40 47 53 Nombre de courbes identiques O Caract ristiques Il s agit l de cours assez ou bien adapt s qui devraient normalement se trouver en type l car le temps et la charge sont galement quilibr s Mais ils pr sentent tous la m me faibles se qu
273. s r sultats globaux par ex degr d autonomie ans l organisation e l apprentissage lev sans fournir aucun renseignement sur la fa on dont ces r sultats ont t atteints C est une exigence que nous n avons pas suffi samment rappel e aux analystes De ce fait nous ne pourrons exploiter les 3 grilles tablies en Grande Bretagne que de fa on assez fragmertaire Par ailleurs nous avons pu consulter une tude sur les Cercles d tude Studief rbund Study Circles su dois qui constituent une forme originale d organisation dont nous avons tenu rendre compte cf 4 3 ci dessous 3 LES RESULTATS 5 9 Il n sst pas question de donner ici des r sultats ayant une pertinence statistique le nombre des syst mes tudi s est trop restreint nous avons d lib r ment cherch tudier des syst mes dont les auteurs cherchent innover Les r sultats pr sent s doivent tre consid r s comme un ventail de possibilit s Mais nous n entrerons pas pour autant dans les moindres d tails de chaque syst me notre but n est pas de fourrir une accumulation de donn es descriptives A propos des possibilit s examin es nous rendrons compte d ventuelles justifi cations et interrogations des responsables des syst mes La con frontation de ces divers l ments nous am nera formuler quelques constatatiors g n rales ar o F7 4 La 5 h Fclkbildnines
274. s sont avant tout des activit s d entretien de r vision Elle est de 25 NORTH EAST et pratiquement de 100 au CRAPEL si on ne tient pas compte des explications ponctuelles que le moniteur ne refuse pas de donner dans des s ances qui rappelons le sont con sacr es la r flexion sur l apprentissage L examen des diverses formules propos es par le CELSA met en vidence une tendance tout fait pr visible Lorsque les heures pass es avec un enseignant sont peu nombreuses comme dans la for mule 1 9 on les consacre surtout l orientation vers les mat riaux d apprentissage adapt s au cas de l apprenant et aux conseils p da gogiques au guidage La quasi totalit des activit s d appren tissage s effectue en autonomie Dans les formules 1 2 et 1 3 ainsi que dans la session intensive la situation est diff rente une partie de l accomplissement de l apprentissage s effectue de fa on non autonome Pour les formules 1 2 et 1 3 cette partie peut tre d termin e directement sur la base des rapports entre contin gents horaires car il n y a pas plus d activit s de correction dans les s ances non autonomes que dans les s ances autonomes il n y a pas sauf exception demand e par l apprenant de correction avec l enseignant de travaux effectu s dans les heures d autonomie pass es au laboratoire four la session intensive il y a quand m me une tendance effectuer pendant les s ances non autonomes la correcti
275. s y tiez Librairie Hachette 79 boulevard St Germain Paris saye k dans AdSr pocan MINS e e e s v e 2 a amp L a b e e e e e s e bad e L 1 L 2 2 ae Le Les d placements dans les centres de recherche au niveau national autres que Paris Les syst mes d apprentissage semi autonomes devant tre recens s les analystes ont cru bon avec l autorisation de leur Directeur de se d placer successivement Nancy Royan et Besan on consid r s comme des Centres privil gi s dans le domaine de 7 l enseignement des langues Suivra un ensemble d indications desti n es faire le point rapide sur ces missions compte tenu des resul tats obtenus lors des entrevues avec les responsables contact s l Mission de Nancy du ler au 9 mai 1977 Les contacts ont eu lieu au CRAPEL o le Directeur Monsieur HOLEC a bien voulu recevoir les analystes Tr s rapidement et apr s pr sentation des motifs de la visite il s est av r que la structure d accueil ne pouvait de par sa vocation qu aider la clarification de l objet du dossier et non fournir des l ments susceptibles d tre r pertori s et donc analys s L accent a donc t mis sur les probl mes g n raux pos s par l autonomie et la semi autonomie dans l apprentissage des langues secondes Les conclusions qui se sont d gag es peuvent tre r sum es comme suit en l tat actuel de la recherche l apprentissage d une langue ne peut tr
276. sation courante 18 En fait le r sultat est souvent un d bit artificiel pour les parties ralenties variante plus int ressante dict es trois vitesses avec trois s ries de lignes pr vues A B C 15 _ la simulation d une communication r elle simulation partir des th mes trait s commerce affaires 2 36 ou tudes de cas 56 caract re plus naturel des exercices structuraux vitant les changes m caniques par exemple pour 2 personnages A B B A etc gt exercices structuraux contextualis s 2 56 ou pris en charge par les personnages m mes de l histoire 4 jeu de r les successifs propos des m mes s quences 24 le mat riel compl mentaire publicit s r elles 4 extraits de presse 74 statistiques 51 proverbes et maximes hors textes 40 41 b exploitation des unit s l tude d l ments e civilisation d histoire cu de g ographie civilisation d un pays dans ses traits g n raux 6 22 40 69 tude plus sp cifique d un pays cas d une m me langue parl e dans plusieurs ex le Royaume Uni 43 77 les Etats Unis 12 51 76 151 points pr cis de la vie sociale politique conomique 20 points pr cis de la vie quotidienne 12 14 18 38 42 histoire 31 43 51 g ographie 43 51 mauvaise description parce que repr sentati
277. septembre 1975 i le Collogue International de la F d ration Inter nationale des Professeurs de Langues Vivantes Enseigne ment de l anglais aux apprenants d aptitudes et de niveaux de r ussite diff rents Saint Malo France 28 30 d cembre 1975 le s minaire sur l autonomie et l auto apprentissage dens le domaine des langues vivantes Universit de Cambridge Cambridge U K 13 15 d cembre 1976 Les discussions pouss es qui ont eu lieu cette derni re occasion entre les participants ont aid entre autres clarifier utilement les conceptions divergentes du concept d autonomie concept beaucoup plus ambigu qu il n appara t au premier abord Conform ment au plan de travail tabli un groupe d tude largi a alors t constitu et s est r uni Paris lors d une rencontre organis e par L UNESCO la Commission Nationale Fran aise et l Ecole Normale Sup rieure de Saint Cloud les 10 et 11 f vrier 1977 Ce groupe comprenait des repr sentants de 4 des 5 pays int ress s avec la France ce Projet ESFAGNE Mlle VALDEMORO LOPEZ PAYS BAS M KNIBBELER ROYAUME UNI Mlle SCULTHORP SUEDE Mme FRIS Le d l gu e de L U R S 5 Mme KOROLYOVA ne put assister la r union Re BRUNSWIC UNESCO M ZACHARIEV UNESCO M LAFON Commission Nationale Fran aise LE H3 l quipe responsable du Projet M CANDELIER M CHAIX Mme O NEIL Mme REGOJRD
278. sonnes extra universitaires pour faire des tudes de langue Num ros 95 96 En dernier lieu nous avons consult le livre d or une sorte d annuaire commercial Nous avons dress une liste de tous les organismes mentionn s sous le chapitre Enseignement de langues Ces 4 sources d information nous ont fourni une liste de 106 organismes de langue voir Appendice Ensuite nous avons pr par une enqu te par correspondance par laquelle ncus avons pos aux Instituts les questions suivantes l Pourriez vous nous envoyer un d pliant ou un catalogue avec les informations sur votre Institut 2 Fournissez vous vos tudiants des facilit s dans votre Institut m me ou bien envoyez vous des mat riaux pour les tudier la maison home study 3 Dang quelle mesure vos tudiants peuvent ils d cider eux m mes de leur programme m thode genre de cours rythme etc 4 Dans quelle mesure l enseignement dans votre Institut est il adapt eux besoins et aux d sirs de vos tudiants 5 Pourriez vous nous donner des renseignements sur les nombres d tudients ayant suivi des cours dans votre Institut par ann e par langue 1973 1976 105 exeriplaires du questionnaire ont t envoy s une premi re fois toutes les adresses recueillies Apr s trois semaines nous avons e voy une lettre de rappel aux Instituts n ayant pas encore r pondu notre enqu te En total nous avons re u une r ponse
279. srbetet 6 7 7 cf tibliczraphis CR 194 Nous examinerons successivement quelques points pertinents en respectant l ordre dans lequel ils se pr sentent dans la grille d analyse 3 1 Le mat riel utilis supports appareils et mat riaux d enseignement l Dans tous les syst mes tudi s on trouve des documents crits soit sous forme de livres de cours soit sous forme de documents polycopi s pour des documents p dagogiques propres au Centre textes authenbiques textes construits exercices Les supports sonores utilis s sont dans l ordre de fr quence la cassette et la bande magn tique il n est jamais question de disques Dans tous les cas il y a normalisation c est dire qu un seul support sonore est utilis qu il s agisse de la cassette ou de la bande et que les mat riaux p dagogiques que le Centre acquiert sont recopi s le cas ch ant sur ce support unique On trouve la m me volont de nommalisation en ce qui concerne les supports image son Le b n ficiaire en est pour des raisons techniques videntes la vid o Ici encore c est la cassette qui est la plus fr quente qu il s agisse du pouce ou du 3 4 de pouce noir et blanc en g n ral mais aussi couleur dans un seul cas celui de BEAUBOURG Les supports d origine des documents pr sent s en vid o sont soit la vid o elle m me d un syst me diff rent soit le film anim sonore soit le montage de diapositives
280. ste de cette tude on ne retiendra comme perspective que ce qui peut aider l apprenant autonome choisir un cours donn et lui faciliter ensuite le travail lorsqu il utilisera ce cours Un certain nombre de remarques exprim es ci apr s ont d j d ailleurs t faites pr c demment en particulier au chapitre IV mais il n est peut tre pas inutile de les regrouper ici 2 1 Les courbes optimales en fonction des six facteurs Dans tous les cas lesco ts devraient id alement tre les plus bas possibles compte tenu des possibilit s offertes supports l ments constitutifs pr sentation etc Pour le reste les meilleures formules seraient Niveau D FD 553 T2 o 5 CH Gj 49 Niveau I A 33 T1 ou 2 CH2 G2 ou 5 A5 AEN SE EE _ Niveau 59 52 ou 3 Ti CHL ou 2 G2 ou 5 a3 164 La repr sentation graphique se traduirait ainsi Niveau D FD Niveau I A Niveau 5 EX 2 2 Les roints particuliers a pour tous les niveaux mat riau propos s sp cifiquement pr vus pour le travail autonome avec des activit s orales et crites de compr hension et d expres Sion tenant compte des buts vis s et de la comp tence de communica tion documents p dagogiques de format commode et de ns ul ais e lisibilit correcte et pr sentation attrayante cassettes A A C de pr f rence bandes magn tiques et enregis trements vivants de qualit technique par
281. t 109 pour un total l appareil p dagogique compris entre du mat riel tudi est O 17 non adapt i 18 26 peu adapt nr 21 39 assez adapt Fe 40 60 tr s adapt ni au travail autonome Les 80 cours se r partissent ainsi non adapt 13 peu adapt 17 assez adapt 39 tr s adapt 11 80 Comme on peut le voir la moiti des cours 39 80 se trouve dans la cat gorie assez adapt ce qui peut sembler logique Mais 30 cours sont non ou peu adapt s alors que 11 seulement sont tr s adapt s Le d coupage propos avait videmment t fait avant la constitution du corpus En vue des r sultats il a senubl plus logique de r partir les 80 m thodes diff remment en trois grandes cat gories constitu es en tenant compte la fois descas extr mes et des regroupements existants Cat gorie 1l O 23 points non ou peu adapt 25 m thodes 31 2 Ces m thodes ont les nombres de points suivants Non ou peu adapt 5 aii Le 2 2 33 2 EE e D mai r 6 b e Oui e a ae PUR CERN NE o SI R E OG ASE E SU Cat gorie 2 24 36 points assez adapt 37 m thodes 46 2 assez adapt i C2t gorie 3 37 60 points bien adapt 18 m thodes 22 5 EE EEEE EEEN EA TERE AEA EEEE EE A AAS bien adapt bie adapt 51152 53 54 55156 157158 59 60 FL ue Cette nouvelle r partition semble mieux refl ter la r
282. t l intervention ou la non intervention au niveau de l organisation de l apprentissage du choix des activit s du g idage de l observation et de la correc tion l apprenant devant en tout tat de cause effectuer son apprentissage de mani re responsable En r sum si L on entend par semi autonomie au sens large aussi bien l emploi de cours de semi autonomie que le travail l int rieur de syst mes il est bien vident qu il s agit 14 d une voie encore incompl tement explor e mais pleine de promesses et qui doit normalement s largir l avenir de mani re tr s enrichissante pour la cat gorie d apprentissage consid r 3 Les perspectives d velopper a Certaines sont tr s sp cialis es et s inscrivent directement la suite de ce travail examen des divers objectifs d finis en mati re d apprintissage autonome des langues vivantes ex traduction crite compr hen sion orale connaissance d une langue de sp cialit pr paration au voyage en fonction des supports et des types d activit permettant le mieux de les r aliser 220 conduite d une recherche analogue la pr sente tude mais propos d autres langues et qui apporterait sans doute d utiles compl ments constitution d un inventaire sous forme de fichier standardis national et international o seraient r pertori s avec leurs caract ristiques typologiques les principaux cours utilis s en autodidaxie pour les
283. taire Four tre en harmonie avec les autres rubriques cette derni re pourrait se pr senter ainsi 48 3 4 1 exercices de traduction seule O 3 4 2 exercices enregistr s ou non r ponse unique et contraignante ex questions ferm es trans formations m caniques etc 2 3 4 3 exercices de r flexion ex choisir des l ments et les com biner trouver des liens logiques o exercices de forme pant la cr ativit et l expression ouverte ex activit s d velop Lu 3 4 4 exercices combinant efficacement au moins trois des possibilit s pr c dentes i souligner le terme de l alternative qui convient Tous les points compl mentaires mentionn s dans ce chapitre ont parfois t abord s par les analystes sous une forme ou une autre Mais si la grille oit tre r utilis e il serait bon de les int grer syst matiquement dans un souci de normalisation R sum qu dan ot APPART on nur mms 00 o i III LA GRILLE ET SES MODIFICATIONS 1 MODIFICATIONS APPORTEES public regroupement des cat gories ADULTES ET GRANDS ADCLESCENTS distinction non pertinente niveaux n cessit fonctionnelle de distinguer trois niveau d tude cours pour D butants Faux D butants D FD 43 80 cours pour Interm diaires Avanc s I A 20 80 cours de Sp cialit S 17 80 supports cinq types O livre seul aucun support
284. tant t int gr s dans le corps du manuel tant t s par s Cahier d exercices Leur corrig est g n ralement donn dans l ouvrage m me mais il se pr sente quelquefois sous la forme d unc fascicule part Corrig s Key to exercises Les instructions sont le plus souvent dans le livre principal mais on les trouve aussi part Guide p dagogique _ La pr sentation en fiches ind pendantes pour le support imprir principal est l exception un exemple Mais on trouve dans un certain nombre de cas des fiches servant de compl ment au livre Le nombre de pages de chacun de ces documents varie aussi consid rablement et aucune g n ralisation n est possible Permi les autres formules les nn La ont relev un livret contenant les scripts des dialogis enregistr s 22 un bloc perfor pour le travail crit 70 des feuilles de vocabulaire sp cialis avec des mod les de lettres recettes de cuisine etc 61 des cartes rigides pour notes de travail et tabiissement d un profil d apprentissage 55 du papier sp cial pour faire les devoirs et les corrig s 53 La diversit tant la r gle ce niveau il a sembl plus int ressant d essayer de regrouper les documents crits selon leur maniabilit pour l apprenant c est dire selon leur format Si l on prend pour base un format moyen de livre de poche 19 x 11 5 cm maximum on obtient 52 p a en format format
285. te A A C avec parfois en corollaire le choix plus ou moins impos d un magn tophone A A C sp cifique en vente dans le commerce 22 55 ou fabriqu et diffus par les promoteurs du cours 1 et 24 b autres des cassettes ou bandes enregistr es volume normal avec en surirpression dans certaines plages de silence les traductions lues sotto voce 75 des cassettes ou bandes contenant d autres enregistrements que le cours proprement dit ex enregistrements radiophoniques emprunter sans frais une biblioth que sonore 64 une cassette vierge Gestin e un travail personnel de l apprenant sur conseils pr cis 65 ou ses enregistrements pour envoi un centre et correction de sa prononciation 63 69 le magn torhone avec variation de vitesse de reproduction des enregistrerents sans d formation du timbre cela au gr de l uti lisateur mais dans certaines limites 55 le diapositif STILLITRON 70 Ind pendamment de livres et de cassettes ce syst me utilise un correcteur analyseur de r ponse circuit imprim nickel anodis consistant en une nlaque lectronique avec voyants vert et rouge placer sous les feuilles d exercices L appre nant effectue sa s lection choix binaire l aide d un stylet sp cial un vocaliseur disposer une distance d un m tre et brancher la fois sur le magn tophone et les couteurs L apsrenant peut alors entendre sa propre
286. ter un disque une bande magn tique ou une cassette 41 Les points de suspension sont ici ceux des auteurs et marquent la fin de leur phrase Il est bien vident toutefois que sauf cas pr cis ex compr hension crite entra nement la correspondance ou la r daction on ne saurait admettre aujourd hui un cours de langue sans support sonore Les questions pos es portaient sur les disques les cassettes et les bandes Pour les premiers on a trouv le plus souvent dans le corpus des disques 33 tours petit 29 format Les bandes sont de type classique 13 cm 9 5 cms enregistr es sur deux pistes ou sur une seule L autre tant laiy e vierge Les cassettes sont de mod le standard vitesse 4 75 cms avec enregistrement sur une Ju deux pistes Dans le cas d un enregistrement sur une seule piste comme pour les bandes magn tiques version dite laboratoire l apprenant peut s enregistrer parall lement sur l autre piste s il dispose d un magn tophone a quat Il s agit alors de cassettes de type audio actif comparatif A A C Certains cours 1 24 55 sont d ailleurs pr vus sp cifiquement pour tre utilis s sur un magn tophone de ce genre que l on peut acheter avec la m thode Le code utilis pour les diff rents supports est le suivant D disque B bande magn tique enregistr e sur les deux pistes B bande magn tique version laboratoire cassette enregistr e sur les deu
287. th me et indicatiors sur la mani re de faire constituer par l apprenant son propre dictionnaire de sp cialit exercic s de simulation dans la sp cialit et exploitation de documents r els LA r vision int gr e l ensemble Naturellement il ne s agit l que d indications g n rales modifiables le cas ch ant en fonction des besoins propres des aporenants se h a ouh ge T en nr qe mom eme etaient 0 NE names ar e A he re r O A A E e te 0 mr e pr E VI TYPFOLOGIE 59 cours d autodidaxie n cessit de distinguer niveaux D FD I A et S n cessit de modifier la liste des facteurs 1 ETUDE FAR NIVEAU DES PRINCIPAUX TYPES _ nouveau tableau typologique horizontalement 6 facteurs Co t C supports S Temps T Charge CH Guidage G Adaptation A verticalement 5 degr s 0 1 2 3 4 O et 4 pour C et S seulement 3 T CH G A cf chapitres pr c dents Co t de O 10 dollars 1 14 80 2 81 221 3 221 400 4 e Z gt 400 courbes identiques petit nombre entre 10 et 20 cours D FD et S plus homog nes que cours I A _ les types principaux regroupements effectu s de telle sorte que en r gle g n rale pas plus d un cas d cart d un degr pour T CH G et quelques cas isol s non r ductibles entr CR ohne ve U2 D FD r i 167 ler type 43 75 groupe homog
288. tie qui va suivre comprend l inventaire d finitif des m thodes autodidaxiques et semi auto nomes que nous avons recens es Ces m thodes sont regroup es respectivement par diteur un classement des m thodes recens es selon le type de langue et de m thode envisag s ce n est que dans un troisi me temps qu il a t possible de constituer les m thodes repr sentatives retenues Faisant suite ce tableau une s rie d indications expliquent et justifient des crit res qui nous ont permis de faire la s lection des m thodes constituant notre chantillon ANNEXE 3 i Annexe 34 liste des cours examin s Annexe 3B liste des cours en double Annexe 50 liste des syst mes LISTE DES COURS EXAMINES 95 On trouvera ci apr s class e par ordre alphab tique de titres la liste des cours examin s pour chaque pays Le signe indique qu il s agit d un cours en double par rapport un ou plusieurs autres cours cf annexe 3B Les renseignements descriptifs sont dans l ordre j intitui du cours avec parfois son sous titre entre paren th ses premi re s rie de parenth ses lorsqu il y en a deux les auteurs ou d faut le nom de l organisme ou du centre de conception _ l diteur Lo date d dition date de publication ou de derni re r vision port e sur le cours Lorsque deux dates sont donn es dans la liste la premi re correspond la premi re publi
289. tion s impose l adaptation de l appareil p dagogique semble peu li e la nature des supports employ s En effet m me pour support O livre seul bien que l on trouve 6 10 cours en adaptation 1 nous trouvons 2 10 cours en adaptation 2 et 1C en adaptation 3 Le fait de pouvoir enregistrer et r couter sa voix support 3 ou 4 semble un facteur important pour l autodidacte or nous ne trouvons que 5 15 cours dans ce cas en cat gorie 3 pour le facteur adaptaticn Donc bien que les supports soient ad quats l appa reil p dagogique ne suit pas en quelque sorte Il y a tout de m me 8 15 cours en adaptetion 2 contre 4 15 en 1 Mais comme l adaptation 2 est de loin la cat gorie la plus nombreuse 31 59 52 5 les supports 3 et 4 ne font que refl ter le sch ma d ensemble L parpillement g n ral se retrouve par niveau et on ne peut que r p ter que ces deux factaurs semblent peu li s ce qui est dommage pour les cas extr mes par ex support 3 adaptation 1 En effet il serait particuli rement int ressant de disposer de cours adapt s ayant des supports ad quats 1 7 Corr lation adaptation temps Un cours n cessitant un investissement en temps important mais dont l appareil p dagogique est peu adapt sera videmment tr s peu satisfaisant pour l apprenant 150 Adaptation TL Ta D FD I A s bp rii als prir alsi j I 8j 1 L m 2 2 L 1 4 COLIS LE TE SE ET p RE T S Ai 51311
290. tivit s effectu es lors des s ances avec l enseignant ou le moniteur le degr d adton mie sera globale ment plus ou moins lev par exemple dans le syst me du CRAPEL il n y a pas d activit s d apprentissage dans ces s ances cf point 200 3 3 ci dessus ces s ances sont essentiellement r serv es une r flexion sur l apprentissage alors qu il y en a dans les s ances du CELSA ou sera plus ou moins lev pour telle ou telle activit accomplissement de l apprentissage correction valuation Il est donc justifi de reprendre point par point les diverses os qui taient pr vues dans la grille d analyse chapitre IV ns 2 La premi re rubrique concerne l autonomie de l apprenant owo dans l organisation de son apprentissage Autrement dit est ce que les structures propos es par le syst me sont assez souples pour que l apprenant puisse d terminer lui m me en partie l organisation de l apprentissage et si oui quelle est l importance relative de cette partie par rapport celle que s attribuent les responsables du Centre Au CELSA dans les sessions semi intensives des types 1 9 1 3 et 1 2 ainsi que dans la session intensive l apprenant ispose d une influence assez importante pour l organisation de son appren tissage il peut tr s bien d cider de ne pas accomplir tout le programme pr vu lors de l entretien diagnostic cette possibilit existe aussi pour la formule libre service i
291. tre les deux 10 32 31 25 Corr lation entre les supports et le co t Co t A LU 2 3 4 roteux D j7 s le ID 1 4l PAs PAs FD A FD A FD A FD FD To taux 145 Cbservations Les eases hachur es correspondent une corr lation terme terme entre les deux facteurs La corr lation entre co t O lt lt 10 et support O livre seul est parfaite En ce qui concerne co t 1 11 80 la corr lation est bonne avec support l et 2 il faut noter que le prix du support sonore a toujours t int gr au prix global m me s il est jug non indispensable par les auteurs cas 1l mais on trouve 2 cas de support 3 cassette A A C et 3 cas de support 4 pour un co t 1 ces cours sont donc bon march Mais comme nous l avons vu le cas des supports 4 est exceptionnel puisqu il s agit en fait de location d heures de laboratoire de langues dans 3 cas sur 4 En revanche on peut s tonner de trouver 3 cas de support de type 2 en co t 3 de 221 400 ce qui est d j tr s cher et 3 cas de support de type 3 en co t 4 2 400 co t qui semble bien au del des moyens d un autodidacte Les m thodes ayant un co t 2 co t assez raisonnable 7sont toutes des cours de D butants 1 2 Corr lation temps charge Il semble int ressant d examiner dans quelle mesure les auteurs ont essay d quilibrer la charge lexicale et grammaticale du cours
292. u que les s ances avec enseignant sont principalement consacr es l orientation et au guidage on n y proc de des corrections que si l apprenant le demande de lui m me propos d une difficult pr cise Dans cette formule l auto correction est en principe totale Si on ajoute ces remarques propos du CELSA celles qui ont t faites tout l heure lorsqu il tait question de l accomplisse ment de l apprentissage on voit appara tre une ligne de conduite qui para t tout fait r aliste lorsque l on dispose de peu de temps de non autonomie on par au plus press c est dire que l on consacre ce temps aux activit s les plus urgentes que consti tuent l orientation et le guidage la correction ne fait pas partie des urgences ce n est que lorsqu on dispose de beaucoup de temps non autonome la session intensive est la moins autonome du point de vue de la r partition horaire que l on peut penser lui accorder un privil ge dans les s ances de non autonomie 7 L valuation des acquisitions est certainement le domaine o l autonomie est la plus importante L auto valuation est totale CAMBRIDGE et EXETER ainsi qu IBM o l on a recours 1 ordina teur pour la correction l apprenant peut soit taper directement ses r ponses sur un terminal d ordinateur s il peut y acc der sur son lieu de travail ventuellement chez un client d IBM soit envoyer ses r sultats par lettre au Ce
293. u r dit s depuis 1965 et en tenant compte des grands tirages mais aussi des prototypes les mat riaux les plus utilis s dans le pays mais s ils taient produits ailleurs ils devaient tre seul ment signal s et seraient tudi s par le pays d origine les ensembles multi nationaux apr s inventaire et r par tition par pays Ies exp riences de semi autonomie seraient analys es part ainsi que les SYSTEMES cf par exemple le C R A P E L en France Les Syst mes d Universit aux Pays Bas les Study Circles en Su de les repr sentants d sign s prendraient en charge l organi sation du travail dans leurs pays respectifs Le groupe du Centre Audio Visuel de Saint Cloud initiateur du Projet assurerait l animation du travail en collaboration troite avec l UNESCO et tous les int ress s et sffectuerait la synth se finale Quelques perspectives ult rieures possibles ont aussi t voqu es teblissement d un inventaire plus complet et d un fichier extension d autres langues corstitution d une bibliographie r union d un colloque europ en sur les probl mes d appren tissage autonome dont un des documents de travail serait l tude sur les langues vivantes Ies participants ont proc d un examen critique de la grille d analyse elle m me ainsi que de ses annexes le tout constituant l outil d analyse propos par le groupe de Saint Clou Etude critique des
294. u tableau typologique EE a horizontalement facteurs de classement INDIVIDUALISATION ORIGINALIT et AUTONOMIE ont t supprim es En effet l individualisation comme on l a vu n int resse des titres divers que 20 cours sur 59 35 9 proportion beaucoup trop faible pour tre prise en compte ZJ appr ciation de l originalit est de l aveu m me des analystes trop subjective pour tre repr sent e de mani re chiffr e du moins en l absence de codification tr s pr cise Et l autonomie est sans valeur ici car elle ne con cerne que les ensembles de semi autonomie ou les syst mes En revanche il a paru int ressant d ajouter deux autres facteurs non pr vus l origine _ le GOUT dont on a parl au chapitre pr c dent _ J ADAPTATION en tenant compte de la nouvelle r partition propos e par niveau au chapitre IV cf IV 2 Ces deux param tres surtout le deuxi me sont en effet impor tants dans la d termination comparative d un ensemble donn TEMES CHARGE GUIDAGE et SUPPORTS ont t conserv s b verticalement degr s L chelle ici passe de 3 5 graduations avec les points suivants 9 1 2 3 4 Les cases suppl mentaires O et 4 ne seront d ailleurs utilis es que pour les facteurs COUT et SUPPORTS mais elles sont n cessaires l analyse ayant montr qu une r duction en trois degr s neutralisait per trop les diff rences significatives Rappelons bri vement les divisions retenues
295. udiants avanc s ou sp cialis s 4 5 Degr s des m thodes I 7 Les r ponses se distribuent ainsi pour l autodidaxie A JT i totaux RUBRIQUES D FD IA S partiels pas de degr s distingu s 22 10 jio 42 17722 paliers distingu s i l int rieur d une m me m thode 7 O0 i 7 1 7 3 niveaux nettement o i distingu s dans le conditionnement du mat riel i 10 totaux partiels 32 16 59 TOTAL GENERAL 34 Commentaires la majorit des cours tudi s 42 59 cencerne des ensembles mon thiques ne comprenant qu n seul degr b les cours comportant des paliers distingu s l int rieur d une m me m thode sont des cours de d butants Il s agit en fait d ensembles qui conduisent l apprenant assez loin dans l tude de la langue et qui pourraient tre qualifi s ie d butant interm diaire quant leur niveau tant bien entendu que le point de d part reste celui de d butants le nombre des cours dont les niveaux sont nettement distin gu s dans le conditionnement du mat riel n est significatif que pour la cat gorie 1 A 6 16 Dans deux cas il s agit de la suite de cours de d butants analys s par ailleurs Les quatre autres sont des cours proposant deux ou plusieurs livres ayant des contenus ou des degr s de difficult l e rement diff rents E R sum RE a ea a raai f e aE er PERS Ne E a ae ma 2 RG Pur 4 CR
296. uelque sorte Or le d pouillement a montr que la tr s grande majorit des mat riaux tudi s se trouvaient class s dans la cat gorie supports l gers cat gorie allant du livre seul 12 bande magn tique Nous avons donc t amen s changer les cat gories de la fa on suivante pour pouvoir rendre compte de diff rents supports de fa on plus fine O livre seul aucun support sonore n est propos l Le support sonore existe disque cassette ou bande magn tique mais il est jug non indispensable par les auteurs Par ailleurs l apprenant n a pas la possibilit d enregistrer et d entendre sa propre voix On peut penser que les auteurs de ces m thodes ob issent un souci commercial il vaut mieux vendre le livre seul que rien du tout D autre part il s agit dans certains cas de m thodes assez anciennes auxquelles le support sonore a t ajout pour faire moderne 39 2 Le support sonore fait partie du mat riel de fa on indissociable mais l apprenant ne peut pas s enregistrer 3 Le support sonore est indispensable et l apprenant peut entendre sa propre voix La cassette audio active comparative A A C est le cas type dans cette cat gorie 4 Le laboratoire de langues fait partie de l enseignement Cela est tr s rare en autodidaxie Toutefois trois cas ont t signal s l Universit de Nim gue ou l apprenant autodidacte ach te un certain nombre d heures de labo
297. ues de techniques actuellement tr s controvers es comme la suggestop cie ou l utilisation de proc dures non cognitives et non verbales Naturellement il faudrait aussi essayer d tablir une comparai son entre les donn es relatives l apprentissage autonome ou semi autonome des langues vivantes et celui d autres savoirs ou savoirs faire En tout tat de cause il faudrait alors prendre en compte les points suivants existence d un quilibre d licat mais n cessaire trouver entre temps et charge d apprentissage caract re indispensabled une adaptation pr cise aux objectifs particuliers de l apprenant i analyse syst matique des conditions diapprenticiig on n apprend pas les math matiques dans les m mes circonstances ni aux m mes fins que celles li es l tude d une langue vivante trang re 221 Stimulation constante de la motivation initiale en particulier par la vari t de la pr sentation des l ments nouv2aux et des activit s effectuer n cessit d amener par l utilisation m me du mat riel p dago gique propos 1 apprenant prendre en charge son propre apprentissage et d passer les contenus initialement propos s S il est une v rit que cette tude a contribu renforcer pour sa modeste part c est bien que l on n enseigne rien personne On aide apprendre 222 BIBLIOGRAPHIE 223 BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE ABE D HENNER STANC
298. ultats un peu tonnants qui ont t relev s Comme ces 7 cours ne comportent pas certaines des caract ris tiques jug es importantes il a t d cid de les conserver dans le corpus en int grant les informations int ressantes qu ils apportent mais de ne pas en tenir compte pour l tude du degr d autonomie 174 En ce qui concerne les 14 autres cours le degr d autonomie global est tel qu on peut penser qu ils entrent bien dans cette cat gorie au moins moyen dans 13 cas sur 14 et le degr d auto nomie dans l accomplissement de 1 Eo DE Se e8r est d au moins 507 dans tous les cas sauf un 2 DEGRE D AUTONOMIE Dans le tableau suivant on trouvera le degr d autonomie des 14 cours consid r s ici ainsi que le PARC RES du temps pass en travail autonome dans chaque cas PR r CEE HAVE QU OR PRO NT RSS ONE SG ESS D sum em ot I a N2 d des Obser Correc Evalu i Degr temps 6 i yi ment de T ant ATi vation tion jatien global de L appren lvit s appren tissage tissage Cours at re SERRE pis i Faible Nul Nul 63 Faible Nul 100 nes mont r amet 69 Faible Nul 100 RES S DEEA MERE CC EEE RER MOYEN i MOYEN 59 Moyen Nui 50 Faible Nul IE 100 75 25 Nul MOYEN 75 Moyen 25 75 y A 8 Moyen mur 75 100 Nul MOYEN 94 74 Elev 100 75 er 75 Nul ELEVE 50 N an J gt 88 88 Elev
299. upert des cas certaines corrections tr s utiles ont pu tre apport es E Farall lement pour un pays ou une langue donn e des rapports partiels ont parfois t tablis On trouvera en anneye 2 deux de ces compte rendus illustrant la probl ma tique et les solutions retenues a 1 2 Les sources les sources les plus imm diates ont t naturellement les fonds de documentation dont les experts ont pu directement disposer biblioth ques et m diath ques d universit s ou de centres de langues Mais on a fait appel aussi des org2nismes professionnels ex C I L T de Londr s Par ailleurs une partie consid rable des cours et m thodes a t pr t e pour tude par les diteurs sp cialis s qui L UNESCO avait demand leur collaboration par lettre circu iaire La quasi totalit des diteurs sollicit s ou de leurs agents a accept de s int resser au Projet et a fourni le mat riel p dagogique s lectionn Qu ils trouvent ici l expression de nos remerciements pour leur aide et leur compr hension ARS RQ RRQ EP a An e pp RER Ge ur ARMES ARR ARE o a Possibilit s pour adultes d apprendre une langue trang re en Hollande Un compte rendu pr liminaire W KNIBBELER Institut de Linguistique Appliqu e Nim gue Pays Bas Rapport C R E D I1 F Centre de Recherche et d Etude pour la Diffusion du Fran ais J B BOTELLA A M DE LA DORIE J PEGUERO Ecole Normale Sup r
300. urrait recommander pour un cours d autodidaxie et quel soit le niveau auquel il s adresse l emploi du dispositif A A C un format de poche pour les manuels des realia int gr s une charge et un temps d apprentissage moyens une transposition au niveau des contenus et des activit s de la r alit linguistique laquelle l apprenant sera confront e des conseils sur l organisation et le rythme de travail une grande vari t dans la structure et les registres un bon degr d individualisation des indications pour amener une prise en charge de la poursuite de l apprentissage autonomie r elle une sp cificit correspondant aux besoins et une bonn adaptation 218 2 La semi autonomie et les syst mes Quelles que soient les qualit s d un cours en autodidaxie il ne saurait lui seul se substituer la pratique de la communication r elle Il peut fournir la base de l apprentissage mais il ne pourra pas jJermettre l apprenant d exp rimenter et de d velopper la comp tence ainsi acquise Cependant il ne s agit pas pour autant de renvoyer l apprenant l institution du groupe classe soluticn d ailleurs souvent exclue pour le public consid r C est pour cela que l apprentissage semi autonome offre une alternative int ressante susceptible de modulations qualitatives multiples et qui a l avantage d une souplesse d organisation consid rable a les cours de semi autonomie
301. vailler pendant un temps tr s long sans soutien suffisant et son investissement en temps risque d tre gaspill Les gt 150h requises par les mat riaux de cette cat gorie ne semblent pas justifi es par des apprenants Interm diaires ou Avanc s et encore moins dans le cas de langues de Sp cialit Il est donc logique de ne trouver aucun cours de ce dernier type dans cette cat gorie En effet ces apprenants I A et 3 veulent approfondir leurs connaissances mais ne d sirent pas en g n ral consacrer un temps trop long un seul cours et pr f reraient utiliser un mat riel plus diversifi cat gorie 2 de 5lh 160h Cette cat gorie semble raison nable pour un cours de D butants car on ne peut esp rer atteindre une ma trise quelconque sans y consacrer un certain terps Il n est donc pas tonnant de trouver plus de cours de D butants dans cette cat gorie que dans les cat gories 1 et 3 15 par rapport 6 et 11 Ce nombre d heures semble convenir galement pour les appr nants Interm liaires et Avenc s 9 16 sont dans cette cat gorie bien qu on puisse ici aussi formuler l objection qui a t faite au paragraphe pr c dent besoin de diversit En ce qui concerne l acqui sition d une langue de sp cialit l investissenent en temps peut sembler trop important Il faut toutefois nuancer tant donn la nature de certains cours de sp cialit correspondance commerciale compr hension qui peuvent
302. vantages incontestables en ce qui concerne l individualisation de l apprentissage Nous y reviendrons aux points 3 5 3 et 3 5 4 on D Il ne sera pas question ici de la r partition horaire entre activit s autonomes et activit s non autonomes Cet aspect sera abord au point 3 4 degr d autonomie 3 3 Le guidage p dagogique et la prise en charge psychologique pour les activit s autonomes Pour l tude d un syst me 0 3 de la grille on ne peut se limiter iors de l examen de ces aspects l analyse de documents fiches indications ponctuelles au cours des le ons comme on est amen le faire lorsqu on analyse des m thodes 0 1 ou 0 2 de la grille Ici il faut prendre en compte les contacts humains dont peut b n ficier l apprenant dans le syst me En g n ral les fiches destin es au guidage p dagogique sont assez rudimentaires et concernent surtout les aspects techniques utilisation du laboratoire par exemple Ces fiches peuvent tre remplac es o compl t es par des documents audio visuels CAM BRIDGE les apprenants peuvent voir une mission vid o d introduc tion l utilisation des ressources du Centre IBM la premi re cassette audio des mat riaux p dagogiques destin s 1 apprentissage autonome contient une introduction qui indique le mode d utilisation et effectue une prise en charge psychologique de l apprenant Tous les responsables de Centres s accordent pour reconn
303. ve regroupe les autres en deux cat gories ceux ayant trait la pr sentation des unit s ceux ayant trait l exploitation des unit s Nous avons cru utile d affecter chacun de ces l ments consi d r s comme originaux d une appr ciation sur sa validit pour 126 l apprenant lors d un apprentissage autonome Cette appr ciation qui comporte une certaine part de subjectivit a t codifi e ainsi bonus certain apport ind termin l tat actuel des connaissances ne permet tant pas de trancher ajout dangereux voire nuisible ou absence significative d un des facteurs du sch ma standard Sauf pr cisions contraires les cours donn s en r f rence ne constituent pas forc ment des cas uniques du point cit ils ne sont que des exemples particuli rement repr sentatifs Il faut ajouter enfin qu un l ment not ne sera parfois b n fique pour l apprentissage que s il n intervient pas de mani re massive dans l ensemble consid r a pr sentation des unit s _ la d finition des objectifs objectifs bien explicites pour l apprenant globalement et par parties 15 mat riaux diff rents bien qu utilisant les m mes th mes selon les objectifs choisis compr hension ou expression ces mat riaux tant par exemple des textes suivis des dialogues et des dessins 17 la pr sentation mat rielle et la mise en pages excellente mise en pag
304. vidualisierung des Lehrprozesses in Fremd sprachen unterricht in Deutsch als Fremdsprache 3 74 1974 GIBBONS M Individualized instruction descriptive analysis Teachers College Press Teachers College Columbia University 1971 GOUGHER R L ed Individualization of instruction in foreign languages practical guide Center for Curriculum Development Fhiladelrhia 1972 HARDILG E ed forthcoming Papers of the Cambridge Seminar on autonomous learning and individualisation D cember 1976 HENNER STAICHINA C Two years of autonomy practice and outlook in M langes P dagogiques C R A P E L 1976 HENNER STANCHINA C HOLEC H Evaluation in an autonomous learn ing scheme in M langes P dagogiques C R A P E L 1977 LOGAN G E Curricula for individualized instruction in Britannica Review of Foreign Language Education vol IT Encyclopaedia Brit Chicago 1970 LOGAN G E Individualized foreign language learning an organic process Newbury House Publishers 1973 224 OSKARSSON M Self assessment in foreign language learning CCC Council of Europe Strasbourg 1977 RILEY P From fact to function aspects of the worx of the C R A P E L in M langes P dagogiques C R A P E L 1974 VALETTE R DISICK R Modern language performance objectives and individualization A handbook New York Harcourt Brace Jovarnovich 1972 ANNEXE 1 LE nt Le Grille d analyse Ce document se
305. voix effet audio actif r glage s par le film anim sonore un cours sous cette forme apparemment con ditionn en cassettes senble tre utilis en Espagne 29 En l absence de d tails il est malheureusement impossible d avoir une id e de son contenu la bande vid o cours faisant suite 1 et 24 Il s agit de cassettes vid o pr enregistr es type V C R pr vues aussi bien pour un enseignement collectif qu un apprentissage autonome Le co t actuel des magn toscopes et des bandes vid o restreint 124 videmment aujourd hui l emploi de ces auxiliaires un petit nombre d apprenants Mais le progr s technologique am nera peut tre plus ou moins long terme une diminution sensible du prix d achat Et l on peut aussi concevoir des pr ts individuels des appareils et des cassettes l int rieur de centres organismes firmes etc Ce syst me vid o s int gre d ailleurs ici dans un cours multi m dia de niveau avanc comprenant aussi des livres des cassettes son et des reproductions photographiques de certains nlars En effet les enregistrements vid o noir et blanc sont ceux de films copi s sur bandes L id e est neuve et le b n fice pour l apprenant sans doute grand condition ce qui n est pas le cas dans cet exemple que soit tr s pr cis ment labor e une exploitation p dagogique sn cifique du film ou du programme de t l vision authen tique non con u l origine de
306. vraiment le corpus de travail Ces 80 analyses ont t affect es arbitrairement d un rum ro de code de O 80 C est ce num ro indiqu entre 26 qui sera indiqu pour toute r f rence citation ou commentaire 4 ELEMENTS D IDENTIFICATION EXTERNE L information pr sent e ci apr s ne concerne que certains l ments d identification externe du corpus corres pondant la partie I de la grille IDENTIFICATION cf annexe l Quelques rubriques en effet ex I 1 d nomination T 2 nom des auteurs 1 3 1 diteur n appellent aucun ccmmentaire particulier Ces donn es sont r pertori es en annexe 3 D autres ex I 8 public I 9 niveaux ont t modifi es et diversifi es Ces modifications sont analy s es au chapitre III Les observations suivantes ne s appliquent donc qu aux points 1 5 2 I 4 1 4 1 5 1 3 I 6 I 7 let 2 de la grille 4 1 Disponibilit de la totalit du mat riel p dagogique ou parution p riodique 1 3 2 Four la semi autonomie deux ensembles seulement fonc tionnent selon un syst me de parution p riodique Et en autodidaxie un seul cours diffus dans deux pays a adopt ce syst me hebdomadaire aves vente chez les libraires et marchands de journaux Cette pr sentation qui peut tre purement commerciale cffre les avantages et inconv nients suivants vantages certaine r gularit dans le travail encourag e par l
307. x pistes C cassette A A C La r partition est la suivante 56 L i SUPPORTS SONORES o NOMBRE y pourcentages D Bou BH C C ont t l g re ment arrondis gt 1 22B LES E 5 7 28 maj eae Le choix entre X O plusieurs supports dt pour un m me ensem X C ble est indiqu ne par la jr sence X 2 i 2 9 Jij d une croix dans nou plusieurs colonnes X O Ap APER er e A Ana aA Ta D aa 15 21 795 CO D DE de 2 on a ns CSA A AS ES Es 9 13 tae D 7 No ES D D DS RE tt a e xz x 4 5 8 D TSE 14 21 22 X 5 7 285 i 3 i 4 335 total par support 15 37 n remarque que 30 cours sur 69 soit moins de la moiti 43 55 offrent un choix de supports la cassette est le support le plus fr quemment rencontr On la trouve seule ou en combinaison dans 49 cas sur 69 40 C et 18 C 71 Elle est suivie de la bande magn tique 37 69 53 5 et du disque 15 69 21 75 Cela 07 correspond bien la situation actuelle et au triomphe du minicassette De nos jours en effet la cassette offre une qualit de reproduction tout fait acceptable pour l appren tissage des langues et sa maniabilit comme sa facilit d emploi en font un instrument de travail incomparable pour l autcdidacte On peut penser que la cassette de type A A C deviendra dans un avenir assez proche le support privil gi d
308. xie 4 malgr un certain nombre d affirmations caract re publi citaire ex Ce cours est aussi bien utilisable en groupe avec un professeur que pour l tudiant travaillant seul ne devraient tre consid r s en autodidaxie que les ensembles pr sentant au motns ces deux caract ristiques guidage p dagogique mode d utilisation d taill corrig des exercices propos s gours pour autodidaxie ou semi autonomie la partie en semi autonomie doit tre bien diversifi e et offrir des activit s o l assistance p dagogique est impos sible int grer dans le contenu m me d un apprentissage en autodidaxie ex travail au laboratoire de langues corrig s d exercices de type ouvert en partant de la production de l apprenant pratique du dialogue avec un enseignent d autres apprenants ou des personnes dont la langue mater nelle est la langue tudi e etc exp riences de semi autonomie ou syst mes dans cette tude une exp rience de semi autonomie s appuiera sur un cours structur pouvant ventuellement tre un cours d j existant modifi analys d apr s la grille un syst me offrira la possiblit de choix et de combinatoire entre de nombreux cours et mat riels authentiques divers utilis s des fins p dagogiques le tout dans un cadre institutionnel d fini Par ailleurs quelques cas limites se sont pr sent s comne par exemple trois m thodes en provenance des Pays Bas
309. xion et de hi rarchisation Les concepts cl s retenus ont t ceux d apprentissage individualis individualisation d autonomie totale autodidaxie ou partielle semi autonomie b une proposition de grilles d analyse des l ments constitutifs de l individualisation et de l autonomie dans l apprentissage ainsi que de la nature et du r le des media utilis s Dans cette perspective individualisition et autonomie avaient le m me statut et une importance gale Une r flexion plus pouss e a montr la n cessit de placer l autodidaxie et la semi autonomie au centre mime du Projet l individualisation et les media n intervenant qu en tant que facteurs de classement Une perspective a t un moment retenue il s agissait d un examen des divers objectifs p dagogiques ex traduc tion compr hension orale langue de sp cialit pr paration au voyage et de la d finition de crit res pernettant d valuer la qualit de la mise en oeuvre de ces objectifs Bien qu in t ressante cette approche a t finalement rejet e en raison de sa non pertinence pour la premi re phase du travail Mais cette tude devrait tre reprise et poursuivie Un deuxi me avant projet a t d pos et n ao t 1975 RD ro E lt RD PVR GR G G 00 NN 0 M TM CORRE Re AR T VUS PUR ARE PEN O AU ANR MORE ur ue MED ROM ah Vie Pr ARR l AVE PR SRE vert 0 les d finitions retenues pour ces concepts sont donn
310. xplique sans doute par la nature sp ci fique des cours pour sp cialistes les cours ayant un contenu lourd L3 G3 4 ne semblent pas tr s a apt s au public vis dans la mesure o ces apprenants cherchent acqu rir un savoir sp cifique Cependant il faudrait nuancer un cours de correspondance commerciale qui cherche donner une comp tence crite tendue pouvant raisonablement avoir un contenu lourd 2 ADAPTATION DE L APPAREIL PEDAGOGIQUE grille III 2 el 2el Les caract ristiques g n rales 1 Guide d utilisation p dagogique L existence d un guide d utilisation donnant des instruc tions pr cises sur la fa on d aborder les diff rents composants d un mat riel p dagogique est tr s importante pour l apprenant autcdidacte et un degr moindre travaillant en semi autonomie En effet sans un guidage d taill l apprenant va utiliser ce mat riel selon des habitudes d apprentissage acquises en 67 travail collectif et ne tirera sans doute pas le meilleur profit des possibilit s du cours Fu Les analystes disposaient pour ce point pr cis de la grille des instructions suivantes cf annexe Nous nous en remettons ici au jugement de l analyste Cependant pour 1 1 on peut consid rer qu un guidage p dagogique n est que rudimentaire s il ne pr sente pas des instructions d taill es valables pour chaque unit en ce jui concerne l ordre exact dans lequel les a
311. ys la s lection et l tude des mat riaux et syst mes se sont op r es naturellement sous l enti re direction des experts responsables qui se sont entour s des collaborateurs de leur choix pour les aider dans leur t che Il est int ressant de noter cet gard que tout en restant dans le cadre d fini les m thodes de travail ont t assez diff rentes dans chaque cas Des circonstances diverses ont amen des exp ditions Neuf grilles remplies sont arriv es en mai 1978 apr s la fin de la r daction de ce rapport Il n a donc pas t possible de les inclure dans cette tude 11 fragment es et un certain retard dans le retour des grilles remplies par les divers pays Aussi a t i1 t d cid de modifier quelque peu le calendrier original et d inclure dans le corpus les grilles parvenues jusqu au 15 janvier 1978 En 1977 78 deux autres rencontres de sp cialistes aux quelles ont particip activement des membres du groupe de travail ont trait aussi de th mes int ressant le Frojet S minaire Recherches sur la p dagogie des langues aux adultes Nancy 22 24 juin 1977 S minaire sur l apprentissage autonome individualis et auto dirig des langues vivantes British Council En possession de to s les l ments d analyse l quipe de Saint Cloud a alors effectu la synth se dont on trouvera les r sultats dans la pr sente tude 3 DEFINITION DES CONCEPTS ET REMARQUE
312. z restreinte ex I B M C R A P E L BEAUBOURG autonomie dans choix des activit s d apprentissage grandes variations d un syst me l autre autonomie dans aocomplissement de l apprentissage ventzil relativement large autonomie dans observation soi observation faite enti rement sous la responsabilit de l apprenant Soit observation prise en compte par institution autonomie dans l auto correction lorsque peu de temps de non autonomie pas de correction faite d o grande autonomie lorsque beaucoup de temps non autonome correction faite dans ce temps autonomie dans l valuation des acquisitions importante partout faite par tests corrig s ou non par ordinateur ou selon d autres modalit s degr global d autonomie tr s lev dans lev dans moyen dans faible dans l cas 3 ou 4 cas 1 ou 2 cas l cas 5 individualisation entretien pr liminaire apprenant enseignant u pr sent dans 6 cas sur 7 sous des formes diff rentes vari t des mat riaux p dagogiques propos s en g n ral consid rable individualisation des t ches en fonction des en fonction des acquisitions ant rieures importante objectifs variable individualisation de la m thodologie m diocre dans l ensemble individualisation de la r partition temporelle de l apprentissage Souvent lev e 212 individualisation du rythme d apprentiss

Etude critique des modalités d`apprentissage autonome

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Etude critique des modalit&eacute;s d`apprentissage autonome

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