Territoires « énergéthiques » : vers des territoires à énergie positive.
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1. Sources note l attention des lus r dig e par le Pays Ruth nois suite aux visites sur place en juin 2011 A SYNTHESE METHODOLOGIQUE COMMUNAUT DE COMMUNES DU z Men A la fin des ann es 90 un groupe d agriculteurs prend conscience de la fragilit du mod le agricole En s interrogeant sur la viabilit d exploitations agricoles et leur Un territoire nergie positive est un territoire dont les besoins en nergie ont t r duits au maximum et sont couverts par les nergies renouvelables locales impact environnemental ils cr ent une association Men Initiatives Rurales MIR r unit des agriculteurs et des non agriculteurs pour r fl chir la probl matique du traitement des lisiers La dynamique territoriale est lanc e Elle se mat rialise notamment par le projet de cr ation d une unit de m thanisation La probl matique environnementale rejoint la question nerg tique En 2004 la communaut de communes s interroge sur son d veloppement conomique Quel cap prendre dans un environnement marqu par le marasme agricole et la fragilit d une conomie qui repose sur une seule entreprise Le croisement de la r flexion associative et publique conduit s interroger sur la pertinence du d veloppement d une dynamique territoriale autour des nergies renouvelables Au terme d une tude r alis e en 2004 avec l association SOLAGRO le cap est fix le territoire se fixe2. d une surface de 40 m la cafeteria et le bloc vestiaires sanitaires douches tout ceci tant r parti sur deux niveaux de part et d autre de la serre centrale Co t de location avec services de 4 5 7 Euros m mois HT pour les bureaux et de 2 3 5 Euros m mois HT Pour les ateliers Ce projet illustre tout fait la d marche du territoire vis vis des entreprises proposer une vitrine et des infrastructures pour qu elles puissent d velopper leur business localement r gionalement voire plus selon succ s e CAD 22 l agence de d veloppement du d partement des C tes d Armor e NES GmbH jeune soci t allemande sp cialis e dans la m thanisation et dont le premier chantier est l unit Geotexia e Hoibian Conseils Habitats amp nergies bureau d tudes thermiques et conseils en co habitat e Men Tuyauterie Industrielle tuyauterie industrielle et syst mes de r cup ration d nergie sur les exploitations agricoles e FLAMBIO St phane Aumont est un passionn de l innovation et il conna t bien les chaudi res il a d velopp des br leurs biomasse utilisant des combustibles granul s pellets grain bouchons ou fibreux Et ils se montent sur toutes les chaudi res br leur au fioul notamment II va les produire et en poursuivre le d veloppement M nerp le L EFFACEMENT DES CONSOMMATIONS ELECTRIQUES Un effacement de consommation consiste ne pas consommer d lectricit penda
3. l objectif de devenir 100 nergies renouvelables 1 Les lus se sont inspir s d exemples existants partout en Europe des initiatives innovantes ont merg sur les territoires V xjo 64 200 habitants en Su de coquartier BedZED 220 habitants Beddington en Angleterre Freiburg 200 000 habitants et J hnde 760 habitants en Allemagne Gussing 4 400 habitants en Autriche l le de Samso 4 000 habitants au Danemark Pratto allo Stelvio 3 400 habitants en Italie Salvagnac 1 000 habitants dans le Tarn etc La Communaut de commune du Men compos e de 7 communes 6 500 habitants a mis en place une d marche nerg tique depuis 2005 mais des r flexions avaient t men es plus t t dans le cadre associatif Toutes les collectivit s peuvent prendre des initiatives quelle que soit leur taille 2 Des objectifs court et long termes toutes les d marches exemplaires ont pour objectifs la r duction des consommations d nergies fossiles et la production d nergies renouvelables locales afin de d velopper plus d autonomie nerg tique et d augmenter la r silience locale capacit encaisser des chocs ext rieurs tels que la hausse du co t des nergies fossiles ou la rupture d approvisionnement Une soci t conviviale est une soci t qui donne l homme la possibilit d exercer l action la plus autonome et la plus cr ative l aide d outils moins contr lables par a
4. 2011 2012 se boucle en tenant compte de la mise en service du r seau de chaleur de Saint Jacut du Men pr vu d s l automne 350t Il s articule autour de quatre chantiers premier d pressage d une parcelle de feuillus suite de nos travaux 2010 bois d industrie picea sur une parcelle foresti re taillis de feuillus en for t suppression d une haie envahissante en bordure d un terrain de sport chantiers d opportunit propos s par les habitants sur de petits boisements mais toujours tr s pr cieux car issus de gisements qui repr sentent la moiti de notre ressource En 3 jours sur cinq chantiers la machine Musmax Terminator 10 a produit pr s de 1200m3 de plaquettes de bois soit pr s de 300 t 25 HR pour recharger les plateformes bois et tre pr ts pour l hiver et le suivant aussi Ca repr sente quand m me l quivalent nerg tique de 100 t de fuel domestique soit au cours actuel pr s de 80 000 Euros TTC Le co t moins de 20 000 Euros Nous avons poursuivi nos chantiers test dont le but est de trouver les meilleurs processus d exploitation des ressources nombreuses et vari es dont nous disposons sur le territoire Le dernier des trois chantiers organis s avec l aide du conseil g n ral et de la DDTM un d pressage de jeune plantation de pins laricio sur pr s de 4 ha a donn d excellents r sultats la fois en volume de bois produit et en productivit Les enseignements tir s vont nous perme
5. a une bonne vision chaque instant de la puissance effa able chez chaque adh rent et globalement en tenant compte des refus possibles et des rotations n cessaires 30 LOGEMENTS A ENERGIE POSITIVE Ce projet vise deux objectifs e doter le territoire d une offre suppl mentaire de logements en location accession des prix modiques offrant une performance nerg tique de pointe pas de d pense de combustible ou d nergie consomm e pour le chauffage C est plus ambitieux que le BBC ou la RT 2012 A BA O L E e l occasion de ce programme aider les artisans et construisons durablement l avenir entreprises du territoire une quarantaine sur les m tiers de la ma onnerie de la charpente de la couverture de la menuiserie de l installation lectrique et de la plomberie se mettre niveau et m me prendre de l avance pour coller un march qui devient tr s vite beaucoup plus exigeant face la hausse forte et continue des co ts du chauffage Dans un premier temps nous rencontrons les artisans et entreprises pour faire avec chacun un point sur l arriv e des nouvelles exigences nerg tiques Ceci nous permet de cadrer le programme de mise niveau des connaissances que nous pr parons et qui va comporter notamment les l ments suivants e une table ronde avec des architectes Pr sentation et confrontation des concepts de maison passive et de maison solaire e une session d information app
6. asse nerg tique v g tale Il s agit donc l d un v ritable cosyst me l chelle de notre territoire avec les caract ristiques suivantes e Traitement de 35 000 t de lisier de porc par an venant d une trentaine d levages r unis dont les exploitants se sont regroup s dans la CUMA Men nergie e Traitement de 40 000 t de d chets et sous produits organiques provenant du territoire en grosse partie et pour le reste collect dans un rayon de 50 km boues biologiques ou physico chimiques graisse de flottation refus de fabrication issus de l industrie agroalimentaire huiles d chets v g taux l exclusion de tout produit risque e Production d lectricit 14 GWh par an soit l quivalent de la consommation de 4600 logements hors chauffage avec un groupe d une puissance de 2 MW le site consommera l quivalent de 25 de la production e Production de chaleur 14 GWh par an soit l quivalent de la consommation de 1000 logements en chauffage et eau chaude sanitaire Le site consommera 85 de la production le reste servant chauffer des serres horticoles proches e Production de 6 000 t d engrais 80 de Mati re S che MS destin l exportation hors du territoire e Recyclage de 50 000 m3 d eau purifi e pour l arrosage de 13 ha de Taillis Tr s Courte Rotation TTR qui produiront leur tour 100 t de MS par an soit environ 30 tep tonnes d quivalent p trole Le co t du projet s tabl
7. de flux permettra la collectivit d effectuer le travail sur son propre patrimoine et ses services avant de pr cher la bonne parole envers ses administr s Un conseiller info nergie informera les particuliers qui sont les premiers concern s par la pr carit nerg tique Un animateur Plan Climat Energie Territorial accompagnera les acteurs socio conomiques du territoire e Le niveau 2 est celui du plan d action passe par une phase de diagnostic global et non exhaustif du patrimoine n cessaire la mobilisation des acteurs Un catalogue d actions permettra de s lectionner celles qui seront port es par les acteurs et qui cr eront une dynamique e Le niveau 3 vise tablir un programme de long terme et un diagnostic d taill pour cibler les actions prioritaires Les lus du Men ont r uni tous les ingr dients et gravi les tapes pas pas depuis 2005 gt Les l ments d cisifs dans la r ussite d un tel projet sont ouverture des projets exemplaires la confiance dans l action collective la mobilisation d acteurs motiv s et des r seaux le pilotage sans d rives d actions rigoureusement tudi s 4 Les r alisations du Men pour 6 500 habitants r partis sur 163 km les besoins en nergie finale sont estim s environ 23 000 tep tonnes quivalent p trole Le programme de r duction des consommations pr vois 5 000 tep d conomies Le potentiel en production d nergies
8. ec les mat riels modernes Nous avons donc pour ce syst me une exigence conomique intrins que c est dire qu il est n cessaire que les plaquettes produites soient comp titives tout en r mun rant les intervenants les prestataires d exploitation et le propri taire de la parcelle Ce n est pas le cas d autres plantations de TTCR quand les arbres jouent un r le cl puration des eaux finales dans un processus industriel plus large et d j r mun rateur nous pensons ici des cas proches de chez nous comme l unit de m thanisation G otexia Il faut donc poser l quation conomique de l exploitation d une telle parcelle qui n cessite beaucoup d attention pour satisfaire les contraintes notamment le co t de la tonne de plaquettes 25 d humidit relative rendue sur plateforme 60 Il n y aura r mun ration de l ordre de 200 ha an que si e la production de mati re s che s l ve en moyenne 9 t ha an e le regroupement des paquets r colt s permet de d chiqueter au moins 50m3 h e les co ts de r colte restent inf rieurs 400 ha Ce sont des valeurs raisonnables mais sans marges et pas encore acquises notamment les co ts de r colte qui sont aujourd hui dans un march tr s troit plus proches de 1000 ha il est clair qu ce niveau de co t le projet ne serait pas viable La ressource tout d abord sur plus de 2000 ha se pr sente sous de multiples formes essences et
9. eur 1000 m Outre une isolation et une tanch it tr s soign es sur une ossature bois ce sont les dispositions l utilisation de l nergie solaire qui distinguent ce b timent la fa ade sud orient e avec soin est un grand capteur divis en trois parties e La partie centrale fonctionne comme une serre sur un espace commun d accueil de 30 m qui ne fait pas partie de la zone BBC la temp rature pourra y descendre jusqu 10 C et son l vation sera limit e par des stores r fl chissants et une ventilation e Les parties ouest et est de la fa ade sont constitu es d un mur capteur du soleil en b ton de 25 cm d paisseur et de 7m de haut en retrait d un vitrage avec une grille en partie basse Le mur qui accumule la chaleur par effet de serre est isol du b timent pour viter tout transfert de chaleur direct non contr l tr s pr judiciable en t Ce dispositif est destin r chauffer l air qui est aspir par le bas l aide de groupes aspirateurs situ es en partie haute du b timent Sur le cot est l air r chauff est utilis par la VMC double flux qui recycle alors de l air chaud quand la temp rature ext rieure n est pas trop basse Quand la temp rature baisse le relais est pris par une pompe chaleur air eau fonctionnant partir de l air r chauff sur le mur ouest Sont ainsi chauff s 7 bureaux de 15 25 m de surface la salle de r union quip e de visioconf rence
10. il y a de tr s nombreux propri taires Il a donc fallu identifier en d tail la ressource effectivement et conomiquement accessible et apporter la r ponse ad quate chaque type de situation prix d achat du bois moyens mettre en oeuvre pour ramasser le bois produire les plaquettes et les transporter sur les lieux de stockage avec s chage si besoin Plusieurs essais ont t men s pour largir l utilisation du gisement disponible Plus de 600 t ont d j t produites et mises sur les deux plateformes Plus que jamais avec l arriv e dans les deux ans de trois nouvelles chaufferies sur le territoire la sensibilisation des propri taires est n cessaire l exploitation optimum de la ressource par la production de plaquettes doit se pr parer avec l exploitant avant de commencer l abattage Et il faut aussi parler du renouvellement de la ressource qui est la cl de la durabilit long terme Le processus de la fili re est simple alors que l offre potentielle exc de pour l instant la demande e prise en compte rapide des chantiers propos s valuation recommandations pour l exploitation rangement des bois e planification des travaux en regroupant les chantiers de d chiquetage e ex cution et mise en stock des plaquettes L organisation est pour le moment assur e par les communes L alimentation des chaufferies se pr pare tout au long de l ann e Notre plan d approvisionnement pour la saison de chauffage
11. ils se sont d termin s pour la m thanisation En 2006 la mise en place du tarif de rachat de l lectricit biogaz a permis au projet d merger et apr s maintes p rip ties de d boucher enfin Le d marrage de l exploitation est pr vu pour cet t Le diagramme ci dessous d crit les grandes tapes du processus LU L i sd AR LE a D chets socle Tr rue D ET 4 NS zd S ss al sn MEES s be hat PPT TE Par Pc ct D o LA ET Cure de maturation ASIE VON EAU A LE s m gt O i i ca C f p OCZ en Glactricit t Crabe Ca 09 tratamealtt D chets de rastaurationt D seuriseon MINSAN Vaceisathon du oc Le proc d repose sur la fermentation des produits dans un m thaniseur fermentation qui g n re du m thane CH4 et un r sidu de m thanisation appel digestat Le gaz m thane alimente un moteur qui produit de l lectricit d une part et de la chaleur d autre part Le r sidu de m thanisation est ensuite s par en deux phases l une liquide l autre solide Le liquide subit une puration avant rejet en irrigation Le digestat devient un engrais organique Parti avec un objectif de traitement des exc dents azot s d levage le projet s est donc enrichi de plusieurs fonctions le traitement de d chets et sous produits difficiles de l industrie agroalimentaire la production d lectricit l arrosage de taillis de saules gros producteurs leur tour de biom
12. ir 100 nergies renouvelables UN DOUBLE OBJECTIF Environnemental remplacer des sources d nergies import es par des nergies renouvelables issues de ressources locales vent biomasse agricole soleil bois Economique se servir de ce projet comme support de d veloppement conomique 100 ENERGIES RENOUVELABLES La Communaut de communes du Men consomme actuellement environ 23 000 tep an tonnes quivalent p trole d nergie finale pour 6 5000 habitants r partis sur 163 km Les travaux d conomie d nergie essentiellement programm es sur les besoins en chauffage des b timents devraient permettre d conomiser 5 000 tep an Pour atteindre l objectif annonc il faudra donc produire au moins 18 000 tep an d nergies renouvelables Les potentiels de production d nergies renouvelables du territoire ont t valu s 8 000 tep an avec la m thanisation 6 000 tep pour l olien 5 000 tep en bois nergie 1 500 tep d agro carburant L objectif est de produire plus de 20 000 tep an en 2030 ce qui offrira une situation exc dentaire permettant d exporter vers des territoires moins favoris s UNE PEPINIERE D ENTREPRISES La p pini re d entreprises M nerp le 200 m de bureaux et 400 m d ateliers en basse consommation d nergie 40 kWh m an accueillent depuis 2010 des entreprises du domaine des nergies renouvelables et du b timent conome en nergie Le co t reste inf ri
13. it environ 15 ME support s par la CUMA Men nergie la soci t IDEX et la Caisse des D p ts et Consignations avec des subventions et des pr ts bancaires 6 10 personnes travailleront sur cette unit partir de cet t Le camion de la CUMA a commenc ses rotations vers les levages transportant chaque fois de 25 30 m3 Rappelons que chacun des deux digesteurs a une capacit de 3 000 m3 UN PARC EOLIEN PARTICIPATIF En 2002 un projet olien port par un investisseur priv sur le territoire du Men donne l id e aux lus de la Communaut de communes du Men de s approprier leurs propres ressources naturelles en proposant un parc olien participatif l investisseur principal Idex accepte alors d ouvrir le capital au CIMES Club des Investisseurs du Men Energie Solidaire pour 30 des parts pour former une SAS Soci t par Actions Simplifi e nomm e CITEOL Men Le parc constitu de 7 oliennes de 850kW chacune repr sente un investissement de 1 5 millions Le CIMES devra donc apporter 450 000 Pour cela la Communaut lance un appel aux citoyens pour participer au projet et le CIMES est rapidement compos de 7 CIGALES Club d investisseurs pour Gestion Alternative amp Locale de l Epargne Solidaire Un CIGALES repr sente 5 20 personnes qui investissent 2000 10000 chacune 1 personne compte pour 1 voix d cisionnelle et s engagent 15 20 ans sur ce projet d enverg
14. mande ponctuelle plus forte mais ils sont de forts metteurs de CO Enfin l atout de l effacement est conomique dans la mesure o la consommation d lectricit de chacun peut tre optimis e et donc son co t minimis Comment a fonctionne Par exemple l offre d effacement propos e par un industriel pr cise le d lai de pr avis la dur e de une plusieurs heures et la puissance de l effacement Toute offre d effacement activ e donne lieu r mun ration Il existe diff rents types d effacement e effacement volontaire qui s adresse aux industriels d j op rationnel Au signal de RTE l industriel accepte d effacer sa consommation d lectricit pendant une certaine dur e moyennant une r mun ration Il s agit pour lui d arr ter momentan ment certains quipements lectriques de son usine selon les termes pr cis de son contrat e effacement diffus qui s adresse aux particuliers en cours d exp rimentation Les particuliers volontaires acceptent de modifier leurs usages pour ne pas consommer d lectricit certaines heures C est un effort qui se r percute bien s r sur leur facture d lectricit Les informations de puissance consomm e chez les abonn s adh rents sont collect es r guli rement et individuellement via Internet par le centre de supervision localis sur le territoire probablement la p pini re d entreprises M nerp le au Gouray Ainsi ce superviseur
15. mente des tracteurs depuis 2007 gt A ce jour les lus constatent que le remplacement des nergies fossiles par des nergies renouvelables locales est bien entam 25 en 2013 que les projets servent de support au d veloppement conomique du territoire et que l action collective s est renforc e B PROJETS DU MENE LE CONTEXTE INITIAL A la fin des ann es 90 un groupe d agriculteurs prend conscience de la fragilit du mod le agricole En s interrogeant sur la viabilit d exploitations agricoles et leur impact environnemental ils cr ent une association Men Initiatives Rurales MIR r unit des agriculteurs et des non agriculteurs pour r fl chir la probl matique du traitement des lisiers La dynamique territoriale est lanc e Elle se mat rialise notamment par le projet de cr ation d une unit de m thanisation La probl matique environnementale rejoint la question nerg tique En 2004 la communaut de communes s interroge sur son d veloppement conomique Quel cap prendre dans un environnement marqu par le marasme agricole et la fragilit d une conomie qui repose sur une seule entreprise Le croisement de la r flexion associative et publique conduit s interroger sur la pertinence du d veloppement d une dynamique territoriale autour des nergies renouvelables Au terme d une tude r alis e en 2004 avec l association SOLAGRO le cap est fix le territoire se fixe l objectif de deven
16. nt une certaine dur e ou bien la reporter C est un outil d optimisation de la consommation d lectricit L effacement est d j propos par certains consommateurs industriels Il est en cours d exp rimentation aupr s des particuliers L enjeu Contribuer l quilibre offre demande sur le r seau lectrique En effet lorsque la production risque de ne pas tre suffisante face la demande en lectricit RTE met un signal vers les consommateurs qui proposent d effacer leur consommation Ceux ci s engagent alors r duire ou diff rer leur consommation d lectricit Cette solution vite de multiplier les moyens de production particuli rement aux heures de pointe ex vers 19h les jours de grand froid lorsque la consommation lectrique du pays est son plus haut niveau NF e GA U ay Cas Ri gt i a CRA gt u A w hd TL gt s h amp A gt nn r Le p h i d w a Ce b D i gt D EL DT e S h d re g q5 2 PAT lt al T VE gt _ R a bak B j AES p Dh 7 ug RE Les effacements de consommation peuvent aussi contribuer r duire les missions de CO A l heure de pointe lisser davantage la consommation d lectricit permet d viter le recours massif la production thermique fuel charbon Ceux ci ont la capacit de d marrer tr s rapidement pour couvrir une de
17. ntre Culturel Ce sera l occasion pour la communaut de communes d tablir et de conforter sa fili re locale d approvisionnement en bois nergie S ajouteront moyen terme des installations Langourla et Saint Gilles plus les chaudi res des particuliers sur le territoire une dizaine d velopper UNE HUILERIE L huilerie M nergol Depuis trois ans d j le Men s est dot d une capacit de production d Huile V g tale Pure qui partir de la graine de colza r colt e par les agriculteurs adh rents de la CUMA M nergol produit une magnifique huile jaune dor propre tout aussi bien la consommation alimentaire qu l alimentation des moteurs diesel ceux des machines agricoles seuls autoris s par la loi fran aise avec ce carburant Avec une capacit annuelle de 1 5 million de litres soit la trituration de la r colte d une surface de 1200 ha l huilerie a produit plus de 600 000 d huile sur ses trois premi res campagnes La CUMA peut donc accueillir encore de nouveaux adh rents qui ne manqueront pas de se presser alors que le prix du p trole a repris sa course vers les sommets le co t de production complet ressort en effet moins de 0 45 l Les choix techniques qui ont conduit cet investissement de 500 k permettent de triturer en continu et en automatique en assurance qualit ISO 9000 pour la production selon la norme huile carburant DIN 51 605 et sous contr le HACCP pour l alimen
18. renouvelables est estim plus de 20 000 tep 8 000 tep de biogaz 6 000 tep pour l olien 5 000 tep en bois nergie 1 500 tep d agro carburant La prudence impose de rechercher une situation exc dentaire permettant aussi d exporter vers des territoires moins favoris s Les actions r alis es ce jour sont les suivantes d tails des r alisations en pi ce jointe e En 2010 la collectivit a inaugur une p pini re d entreprises premier b timent basse consommation destin e accueillir des entreprises actives dans le domaine de la production d nergies renouvelables et de l co construction e Ayant conscience du levier que repr sente l immobilier dans le d veloppement d un territoire la communaut de communes vient de lancer un programme de construction de 30 logements nergie positive e Une unit de m thanisation doit entrer en service en juillet 2011 e Un parc olien participatif port par des CIGALES Club d investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l pargne Solidaire est en attente d obtention du permis de construire e Aujourd hui sur les sept communes que compte le territoire cinq ont engag des projets de r seaux de chaleur actuellement des stades diff rents deux fonctionnent deux sont l tude un est en travaux L un des projets en activit permet de chauffer 4 500 m2 soit une soixantaine de locaux locaux municipaux commerces et habitations Une huilerie ali
19. rofondie par bureau d tudes thermiques install M nerp le sur la RT 2012 et les normes Passivhaus et autres et sur leurs cons quences pratiques sur les modes de construction et points soigner dans la r alisation e plusieurs visites de chantiers avec mise en oeuvre des nouveaux mat riaux et produits e _l abondant programme des demi journ es d information de la CMA des C tes d Armor Batip le qui passe en revue avec des professionnels tr s pointus tout ce qui bouge aujourd hui dans le b timent En parall le se pr parent les consultations pour la ma trise d oeuvre des divers chantiers la s lection des terrains On devrait voir les travaux s engager en 2011 sur trois communes de la CC Les entreprises et artisans seront invit s r pondre l issue de la phase d tude l accent sera mis sur la coordination entre les corps de m tiers en plus des capacit s de chacun satisfaire les fortes exigences de ces constructions de nouvelle g n ration Le succ s de ces chantiers ne peut se faire sans une parfaite entente entre les intervenants et une r alisation sans faille des interfaces entre ouvrages menuiserie ma onnerie charpente ma onnerie etc UNE UNITE DE METHANISATION Ce projet majeur est le plus gros et le plus ancien de la collectivit parti de la recherche par un groupe d leveurs d une solution pour traiter leurs exc dents de rejets d azote Apr s avoir examin les solutions compostage
20. taire Bien s r le tourteau est recycl dans l alimentation du b tail o il se substitue favorablement au soja vitant des importations co teuses d azote de phosphore et de produits transg niques Une presse de 50 kg h plant s au milieu des immenses champs o le colza et les c r ales prosp rent un immense hangar o se trouvent un pont bascule une capacit de stockage de graine de 700 t des cuves pour 100 000 I d huile des manutentions vis convoyeurs l vateur une superbe fosse de r ception une nouvelle presse de 100 kg h qui tourne 350 jours par an Seul manque un syst me de filtre performant mais l huile est de qualit Tout pour aborder sereinement ces temps o s annonce de nouveau l envol des prix du p trole
21. ttre avec l agr ment des propri taires satisfaits de la manoeuvre de poursuivre dans les ann es qui viennent l exploitation de ce gisement renouvelable Ils vont aussi permettre l chelle du d partement d exploiter les quelque 5000 ha de boisements d presser alors que ce bois tait jusqu maintenant laiss sur place dans les rangs apr s abattage et broyage sommaire g nant consid rablement l exploitation ult rieure Encore faudra t il que se mettent en place les chaudi res et r seaux de chaleur pour consommer ce combustible local avantageux SIX RESEAUX DE CHALEUR N N TERI i MONO ATA QT Saint Gou no une chaudi re plaquettes de bois de 110 kW qui chauffe aujourd hui le b timent d habitation mitoyen 700 m de planchers et demain la salle des f tes toute proche la maison de la petite enfance et la mairie 150 m et peut tre encore l cole du Sacr Coeur de l autre cot 300 m Plus sans doute des habitations sur ce parcours La chaufferie est en plein centre du bourg bien int gr e son environnement Le silo bois d une capacit de 60 m3 environ est l arri re dans la pente ce qui permet le chargement par le haut par simple basculement de benne L approvisionnement se fait trois fois par saison Il n y a pas de compteurs individuels de chaleur livr e la facturation est faite au prorata des m chauff s e Le Gouray en quelques chiffres 950 m de cond
22. uites doubles une chaudi re bois plaquettes de 320 kW une quarantaine de locaux chauff s publics et priv s pour une surface totale de 4300 m environ 170 t 25 d humidit soit environ 60 tep de bois consomm par an fourni par la ressource locale Il dessert la partie haute nord du bourg cole centre de loisir m diath que mairie salle des f tes cantine scolaire bureau des services techniques cabinet m dical garage et son logement restaurant et son logement plus 26 habitations La chaufferie est install e aux ateliers communaux proximit de la plateforme bois nergie locale Elle comprend un silo d approvisionnement d une capacit de 30 40 t stockage plat avec racleur pour ramener le produit vers la vis et la chaufferie proprement dite o l on trouve la chaudi re bois nergie une chaudi re d appoint au fuel d une puissance de 500 kW La chaleur consomm e est mesur e sur chacune des sous stations des locaux raccord s mesure d bit et diff rence de temp rature Le kWh est factur 0 095 sans abonnement e Saint Jacut du Men les consultations pour la r alisation des travaux sont lanc es depuis une dizaine de jours Le r seau doit fonctionner d s l hiver 2011 2012 La puissance de la chaudi re bois sera voisine de 300 kW comme au Gouray s Plessala le r seau sera op rationnel en 2012 Mise en place d une chaufferie bois de 250KW qui alimenterait EHPAD la mairie et le Ce
23. ure industrielle risques administratifs techniques et financiers Selon cette exp rience l avantage par rapport d autres formes juridiques est que les investisseurs peuvent se grouper par affinit s ce qui offre plus de souplesse dans le fonctionnement Une phase d information concernant le projet participatif et de formation au fonctionnement technico conomique et juridique est indispensable Le premier CIGALES est cr en 2008 Les r unions d information ouvertes au public permettent de rassembler 6 CIGALES suppl mentaire au sein du CIMES pour un total de 120 personnes Le permis de construire est d pos en 2011 pour une r alisation pr vue en 2012 La Communaut de communes a l ambition de lancer de nouveaux projets sous forme de CIGALES LA MISE EN PLACE D UNE FILIERE BOIS ENERGIE Dans le programme de notre PER P le d Excellence Rurale labellis en juillet 2010 figure un projet qui pr voit la mise en place d une fili re de Taillis Tr s Courte Rotation TTCR pour production de bois nergie en plaquettes sur une quarantaine d ha et une trame logistique des plateformes de stockage des tiges avant d chiquetage avec les objectifs suivants e renforcer la s curit d approvisionnement de nos chaufferies particuli rement dans les communes moins dot es en ressources de bois e utiliser des terres de moindre qualit agricole notamment parce qu elles sont humides et plus d licates travailler av
24. utrui Ivan Illich Le Men a d cid qu en 2013 les besoins seront couverts 25 par des nergies renouvelables locales 75 en 2020 pour devenir un territoire nergie positive en 2030 gt L ambition d un territoire nergie positive est de transformer une contrainte puisement des ressources fossiles pollution en un moteur de d veloppement local conomie et emplois cadre de vie tourisme vert Des millions d euros investis localement plut t que d tre jet s par la fen tre 3 Mode d emploi en France la d marche nationale a t impuls e par le Grenelle de l Environnement qui est d clin au niveau r gional avec le Sch ma R gional Climat Air Energie et au niveau local avec l outil Plan Climat Energie Territorial PCET Il n y a pas de recette pour r ussir un PCET tant donn es les sp cificit s locales mais certains ingr dients sont indispensables e l ampleur et l imp riosit du changement plaident pour le r tablissement d un contr le d mocratique local sur la production la distribution et la gestion de l nergie Afin de s assurer de la p rennit de la transformation la population et les acteurs locaux doivent tre int gr s dans la prise de d cision publique et la r alisation des mesures travers la cr ation ou le renforcement d une dynamique partenariale e Le niveau 1 consiste se doter des comp tences essentielles Un conome
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