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Non classifié DAF/COMP/AR(2013)28 DAF/COMP/AR(2013)

1. 37 5 R sum s de nouveaux rapports et tudes sur les questions concernant la politique de la concurrence ou r f rences bibliographiques 37 dl ML DOCORR Sr aa mur ace te ea nat Rues 37 52 _L Autorit della concurrence tintin then tn nine teen eine 38 1 1 LIL DAF COMP AR 2013 28 Modification ou projet de modification des lois et politiques de la concurrence R sum des nouvelles dispositions relevant du droit de la concurrence et des mati res connexes Textes l gislatifs Loi relative la r gulation conomique des outre mer l La loi n 2012 1270 du 20 novembre 2012 relative la r gulation conomique des outre mer a t labor e par le ministre des outre mer et la DGCCRE Elle tire pour partie les enseignements de l avis de l Autorit de la concurrence rendu en 2009 La loi vise am liorer le fonctionnement de la concurrence dans les outre mer afin de lutter contre la vie ch re Elle a notamment compl t les pouvoirs de l Autorit de la concurrence afin de lui donner des moyens d action en rapport avec la situation conomique sp cifique des collectivit s relevant de l article 73 de la Constitution et des collectivit s d outre mer de Saint Barth lemy de Saint Martin de Saint Pierre et Miquelon et de Wallis et Futuna 2 Les principales dispositions de la loi sont les suivantes R gulation des march s de gros l article 1 renforce la r gula
2. 1 2 4 Document cadre sur les programmes de conformit aux r gles de concurrence 28 Publi le m me jour que le communiqu de proc dure sur la non contestation des griefs le document cadre relatif aux programmes de conformit a galement t pr c d d une consultation publique organis e au cours du dernier trimestre 2011 Ce document cadre confirme le soutien que P Autorit de la concurrence apporte au d veloppement des programmes de conformit une tude ind pendante ayant d j t r alis e en 2007 la demande du Conseil de la concurrence et dont les r sultats avaient t pr sent s lors d un colloque organis le 15 septembre 2008 en pr sence de Christine Lagarde alors ministre de l Economie de l Industrie et de l Emploi 29 Les programmes de conformit sont des outils pr ventifs et p dagogiques auxquels les acteurs conomiques peuvent recourir afin d viter autant que possible d enfreindre les normes juridiques qui s appliquent eux notamment en mati re de concurrence Ces programmes visent non seulement cr er une culture orient e vers le respect des r gles formation sensibilisation mais galement susciter les bons r flexes au sein des entreprises en comportant des m canismes d alerte de conseil d audit et de responsabilisation qui favorisent la pr vention la d tection et le traitement des cas d infractions possibles A titre d exemple des b n fices que pr
3. d clar conformes la Constitution une partie des dispositions en cause par sa d cision n 2012 280 QPC du 12 octobre 2012 voir ci dessus Ensuite s agissant des dispositions qui permettent l Autorit de la concurrence d infliger une sanction p cuniaire la personne physique ou morale ayant r alis une op ration de concentration sans notification pr alable l Autorit de la concurrence le Conseil d Etat a notamment cart les moyens tir s de la m connaissance du principe de l galit des d lits et des peines et du principe de personnalit des peines d une part et des principes d ind pendance et d impartialit d autre part qui d coulent respectivement des articles 8 9 et 16 de la D claration des droits de l homme et du citoyen Le Conseil d Etat a jug que les dispositions du Code de commerce en cause d signent de fa on suffisamment claire l auteur du manquement qui est galement la personne physique ou morale susceptible d tre sanctionn e et sont sans incidence sur la question de la conformit de l organisation et du fonctionnement de l Autorit de la concurrence au regard des principes d ind pendance et d impartialit Par une d cision du 24 juin 2013 le Conseil d Etat a statu au fond et rejet le recours form contre la d cision 12 D 12 de l Autorit de la concurrence 123 Par une d cision du 24 juin 2013 le Conseil d Etat a statu au fond et rejet l
4. objet d une telle mesure qui n est pas seulement punitif mais vise aussi pr server l ordre public conomique la proportionnalit du retrait de l autorisation de concentration devait tre appr ci e au regard de l importance des engagements non respect s de l ampleur des manquements et de la n cessit d assurer le maintien d une concurrence suffisante sur les march s concern s Il a alors estim en l esp ce que le retrait de l autorisation de l op ration prononc par l Autorit de la concurrence n tait pas disproportionn et a donc confirm la d cision du 20 septembre 2011 S agissant de la sanction le Conseil d Etat en a r duit le montant de 30 27 millions d euros consid rant que parmi les dix engagements dont l Autorit de la concurrence avait sanctionn l inobservation deux avaient t correctement mis en uvre par GCP e R alisation d une op ration en l absence de notification affaire Colruyt 122 Le groupe Colruyt a form un recours en annulation l encontre de la d cision de l Autorit de la concurrence 12 D 12 en vue du renvoi au Conseil constitutionnel de questions prioritaires de constitutionnalit relatives plusieurs dispositions du Code de commerce Par un arr t de non lieu renvoi en date du 14 d cembre 2012 le Conseil d Etat a cart les diff rents moyens invoqu s Il a tout d abord rappel que le Conseil constitutionnel avait d j
5. que quand une entreprise appartient un groupe l existence de difficult s contributives est appr cier en tenant compte de cette appartenance et par voie de cons quence des ressources dont dispose ce dernier Elle a jug en l esp ce que l Autorit de la concurrence tait fond e carter une demande de r duction du montant de la sanction pr sent e par une soci t en raison de ses difficult s financi res au motif qu appartenant un groupe disposant de ressources financi res consid rables elle n est pas fond e se pr valoir de difficult s financi res particuli res qui afjecteraient sa capacit contributive Arr ts du Conseil d Etat 118 En 2012 le Conseil d Etat a rendu plusieurs d cisions relatives la r alisation d une op ration de concentration en l absence de notification au non respect d engagements pris dans le cadre du contr le des concentrations et au contr le des op rations de concentration e Non respect d engagements pris dans le cadre du contr le des concentrations arr t du 21 d cembre 2012 Groupe Canal Plus 119 Par un arr t en date du 21 d cembre 2012 le Conseil d tat a rejet la demande d annulation de la d cision de l Autorit de la concurrence 11 D 12 du 20 septembre 2011 qui avait constat que le Groupe Canal Plus GCP n avait pas respect plusieurs engagements pris lors du rachat de TPS retir la d cision
6. Elle a galement rappel que le recours aux r seaux de distribution s lective s il peut tre l gitime doit veiller ce que les crit res d agr ment ne freinent pas de fa on injustifi e la vente en ligne et le d ploiement des nouveaux acteurs de la distribution en particulier un fabricant ne saurait interdire par principe un distributeur agr de vendre en ligne ni exiger des standards de qualit pour les sites Internet imposant l activit de vente en ligne des conditions qui ne seraient pas quivalentes celles applicables la vente physique justifi es par les sp cificit s du commerce en ligne ou proportionn es 3 2 Avis 12 A 21 8 octobre 2012 relatif au fonctionnement concurrentiel des secteurs de la r paration et de l entretien de v hicules et de la fabrication et de la distribution de pi ces de rechange 176 Ayant constat une hausse significative du prix des pi ces d tach es et des prestations de r paration et d entretien des v hicules depuis la fin des ann es 1990 l Autorit de la concurrence s est saisie de sa propre initiative et a rendu un avis sur le fonctionnement concurrentiel des secteurs de la r paration et de l entretien de v hicules et de la fabrication et de la distribution de pi ces de rechange Cet avis fait suite la consultation publique exceptionnelle lanc e par l Autorit de la concurrence compte tenu des enjeux de ce dossier 177 Apr s avoir analys l
7. action publique la survie de l action administrative n est pas plac e dans la d pendance de celle de l action publique tant donn que les deux actions sont ind pendantes et suivent leur propre volution en fonction des actes accomplis par chacune des autorit s comp tentes Enfin la Cour d appel a soulign que c est bon droit que l Autorit de la concurrence avait fait application du principe issu de la jurisprudence du Conseil d tat en vertu duquel l autorit de la chose jug e au p nal ne s impose aux autorit s administratives qu en ce qui concerne les constatations de fait que les juges r pressifs ont retenues et qui sont le support n cessaire de leur d cision 90 Cet arr t fait l objet d un pourvoi en cassation e Arr t de la Cour d appel de Paris du 29 mars 2012 Aximum Soci t Lacroix Signalisation 100 Dans un arr t du 29 mars 2012 la Cour d appel de Paris a rejet les recours contre la d cision 10 D 39 relative des pratiques mises en uvre dans le secteur de la signalisation routi re verticale sauf en 5 DA rA siie A r L Autorit de la concurrence avait sanctionn hauteur de 52 7 millions d euros huit entreprises du secteur pour s tre entendues entre 1997 et 2006 sur la r partition des march s de signalisation routi re verticale panneaux m talliques de signalisation routi re verticale permanente et temporaire et les prix elle avait 18 DAF
8. sentent de tels outils pour les entreprises le document cadre souligne l opportunit pour l entreprise qui d couvre sa participation un cartel de pr senter une demande de cl mence en vue de b n ficier d une exon ration totale ou partielle de la sanction encourue 30 La conformit constitue ainsi l un des piliers essentiels de la politique de concurrence Mais cette d marche ne peut d couler que d une initiative des entreprises qu elle soit spontan e et guid e par la recherche d une comp titivit fond e sur les m rites ou qu elle d coule d un calcul de risques financiers juridiques commerciaux et r putationnels Le r le des autorit s de concurrence est donc de stimuler la r flexion des entreprises et de favoriser la g n ralisation de la d marche au del des grands groupes de taille europ enne ou mondiale tout en leur laissant prendre en main leur avenir concurrentiel Il est essentiel que les entreprises puissent adapter leurs programmes la sp cificit de leur organisation et des march s sur lesquels elles op rent leur gestion des ressources humaines leur taille leurs relations avec les investisseurs et de fa on plus g n rale leur culture et leur gouvernance 31 Le document cadre du 10 f vrier 2012 compile donc des bonnes pratiques et recense cinq l ments essentiels l efficacit d un programme de conformit e existence d un engagement clair ferme et publ
9. t orologiques aux professionnels 12 D 17 05 07 2012 Moyens de paiements scripturaux pr l vement titre interbancaire de paiement t l r glement virement et lettre de change 12 D 16 12 07 2012 Distribution de la presse 12 D 18 20 09 2012 Prestations d interconnexion r ciproques en mati re de connectivit Internet 15 DAF COMP AR 2013 28 12 D 22 22 11 2012 Pages annuaires 12 D 29 21 12 2012 Distribution d assurances compl mentaires destination des joueurs de golf 2 1 1 2 R sum des activit s des tribunaux Les pratiques commerciales restrictives 82 Les dispositions de l article L 442 6 du code de commerce permettent au ministre charg de l Economie d assigner devant le juge civil ou commercial les entreprises auteurs de pratiques commerciales abusives ou de d poser des conclusions devant les m mes juridictions dans les proc dures initi es par les entreprises elles m mes Le Ministre peut dans ce cadre solliciter le prononc d une amende civile de deux millions d euros dont le montant peut tre port au triple des sommes ind ment per ues Des astreintes ainsi que la publication de la d cision peuvent galement tre ordonn es Le Ministre a galement la facult d intervenir dans des contentieux qu il n a pas lui m me initi s Ce dispositif a t valid tant par le Conseil Constitutionnel en 2011 que par la Cour europ enne des droits de l Homme en 2012 83 Le nombre de
10. un m me rapporteur ait instruit l autosaisine puis la saisine n tait pas de nature entacher la d cision d irr gularit d s lors notamment que le rapporteur ne prend part ni la d cision d auto saisine ni la d cision de sanction La Cour de cassation a rejet les pourvois form s contre l arr t de la Cour d appel dans un arr t du 28 mai 2013 consid rant en particulier que la Cour avait appr ci de mani re concr te l atteinte globale port e l conomie et ainsi l galement justifi sa d cision 24 DAF COMP AR 2013 28 121 Le Conseil d Etat a ensuite examin le bien fond de la d cision 11 D 12 attaqu e et valid l analyse de l Autorit de la concurrence constatant les manquements de GCP s agissant de huit des dix engagements concern s En particulier le Conseil d tat a confirm la gravit des manquements de GCP tant donn le caract re essentiel des engagements non respect s Il a pr cis que l Autorit de la concurrence est en droit de rechercher si alors m me que serait assur le respect formel des crit res express ment pr vus par un engagement que l volution du march n a pas priv de son objet les parties ayant pris cet engagement auraient adopt des mesures ou un comportement ayant pour cons quence de le priver de toute port e et de produire des effets anticoncurrentiels qu il entendait pr venir Le Conseil d Etat a rappel qu eu gard l
11. 1 000 000 12 D 23 12 12 2012 Hi fi et home cin ma 900 000 12 D 24 13 12 2012 Appels off net on net 183 127 000 12 D 25 18 12 2012 Fret ferroviaire 60 966 000 12 D 26 19 12 2012 Extincteurs 50 000 12 D 27 20 12 2012 Billetterie de spectacles 9 378 000 Total 540 569 690 D cisions faisant suite une enqu te ou une saisine du ministre de 1 Economie 79 Les pratiques sanctionn es ont essentiellement port sur des ententes huit affaires mais galement des abus de position dominante deux affaires dans les secteurs de la t l phonie mobile et du transport ferroviaire de marchandises un non respect de mesures conservatoires t l phonie mobile La R union un non respect d engagements en mati re de concentrations pris dans le cadre d une op ration de concentration dans le secteur de l abattage et de la transformation de viande et un d faut de notification d une op ration de concentration dans le secteur de la grande distribution 80 L Autorit de la concurrence a rendu quatre d cisions dans le cadre de la proc dure de non contestation des griefs billetterie de spectacles alimentation pour chiens et chats farine en sachets agr gats Saint Pierre et Miquelon soit pr s d un tiers des d cisions de sanctions 81 Le tableau suivant recense les d cisions d acceptation d engagements prises en 2012 Num ro Date Secteur d cision d cision 12 D 04 23 01 2012 Fourniture d informations m
12. COMP AR 2013 28 ce qu ils portent sur le montant des sanctions inflig es certaines soci t s et sur le texte et l tendue de la publication ordonn e La Cour d appel a notamment cart l argumentation par laquelle la requ rante soutenait que la circonstance que les services d instruction se sont fond s sur certaines pi ces issues d un dossier p nal sans qu elle ait t en mesure d y acc der elle m me dans son int gralit et dans les m mes conditions constitue une atteinte ses droits de la d fense Elle a notamment rappel que l obtention de pi ces par l Autorit de la concurrence en application de l article L 463 5 du Code de commerce n tait pas en elle m me constitutive d une atteinte au principe d galit des armes et a relev que les pi ces avaient t apr s la notification des griefs aux parties communiqu es aux parties et vers es au d bat contradictoire 101 En outre la Cour d appel a pr cis plusieurs points importants concernant la port e du recours la proc dure de non contestation des griefs pr vue par l article L 464 2 du Code de commerce en particulier elle a jug que si en raison de sa renonciation contester les griefs une entreprise ne peut dans le cadre de son recours contester la r alit de la pratique et en particulier ses effets elle conserve la possibilit de contester les l ments pris en consid ration par la d cision po
13. GCP de signer des contrats distincts pour les achats de tels droits sur une base non exclusive sans les coupler avec les achats de droits pour une diffusion lin aire en t l vision payante et de c der des droits VaD et V DA de Studios Canal tout op rateur int ress enfin GCP ne pourra imposer d exclusivit de distribution au profit de l offre VaD ou V DA de GCP sur les plates formes des FAI 166 Le 21 d cembre 2012 le Conseil d Etat a valid la d cision et confirm la proportionnalit des injonctions prononc es A l occasion de ce litige le Conseil constitutionnel a t saisi d une question prioritaire de constitutionnalit portant sur les dispositions l gislatives qui d finissent l organisation de P Autorit de la concurrence et son pouvoir de retirer une autorisation de concentration en cas de non 7 Conseil d Etat 21 d cembre 2012 Soci t Groupe Canal Plus et autre n 362347 32 DAF COMP AR 2013 28 respect d engagements ou d injonctions il a jug que ces dispositions taient conformes au principe d impartialit et la libert d entreprendre D cision 12 DCC 154 7 novembre 2012 Eurotunnel Actifs de SeaFrance 167 L Autorit de la concurrence a analys les cons quences de l acquisition par la soci t Groupe Eurotunnel SA de certains l ments d actifs de la soci t SeaFrance SA Ces actifs constitu s notamment de trois navires ont permis Eur
14. a en outre rappel qu il s agit d un m canisme qui garantit l individualisation de la peine d coulant de l article 8 de la L arr t de r formation partielle de la Cour d appel a t frapp de pourvois rejet s par la Cour de cassation dans un arr t du 11 juin 2013 l exception du pourvoi de l entreprise Nocib France s agissant de la fixation du montant de la sanction par la Cour d appel 22 DAF COMP AR 2013 28 D claration des droits de l homme et du citoyen tout en assurant en rapport direct avec l objet du texte qui l tablit l efficacit de la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles par une sanction p cuniaire effectivement dissuasive qui est n cessairement en lien avec la situation financi re propre chaque entreprise au moment o elle est sanctionn e e Arr t de la Cour de cassation du 30 mai 2012 Soci t Orange France 115 Par un arr t du 30 mai 2012 la Cour de cassation a rejet le pourvoi form par Orange contre l arr t de la Cour d appel de Paris du 30 juin 2011 lequel avait confirm la d cision 05 D 65 du 30 novembre 2005 relative des pratiques constat es dans le secteur de la t l phonie mobile La Cour de cassation a apport des pr cisions sur la notion de gravit des faits vis e par le Code de commerce et permettant de d terminer le montant de la sanction p cumiaire inflig e Elle a en premier lieu approuv la Cour d appel et le Cons
15. changes entre op rateurs pr sents dans l Union sous forme d accords de roaming ou de terminaison d appels En deuxi me lieu la Cour d appel a estim que les pratiques en cause avaient la capacit d affecter le commerce entre Etats membres d s lors qu elles taient susceptibles d emp cher l entr e sur le march d un acteur europ en qui aurait souhait y acc der et d affecter la structure de la concurrence En troisi me lieu sur le caract re sensible de l affectation du commerce entre Etats membres la Cour d appel a estim que les motifs de la d cision de 20 DAF COMP AR 2013 28 a ainsi rejet les recours form s contre la d cision de l Autorit sauf en ce qui concerne un grief la d cision ne caract risant pas la pratique de ciseau tarifaire imput e France T l com et r form par cons quent cette d cision sur la sanction prononc e l encontre de la soci t France T l com Un pourvoi est pendant sur cette affaire Jurisprudence relative au fond e Arr t de la Cour d appel de Paris du 23 f vrier 2012 Cr dit Lyonnais SA 106 Par une d cision 10 D 28 du 20 septembre 2010 relative aux tarifs et aux conditions li es appliqu es par les banques et les tablissements financiers pour le traitement des ch ques remis aux fins d encaissement l Autorit de la concurrence avait sanctionn onze banques hauteur de 384 9 millions d euros pour avoir mis en place d
16. conformes aux principes d ind pendance et d impartialit d coulant de l article 16 de la D claration des droits de l homme Le Conseil constitutionnel a jug que les dispositions qui autorisent l Autorit de la concurrence se saisir d office de certaines pratiques ainsi que des manquements aux engagements pris en application des d cisions autorisant des op rations de concentration taient galement conformes la Constitution En effet cette saisine ne peut tre d cid e par le coll ge que sur proposition du rapporteur g n ral qui ne participe pas au d lib r dans des conditions qui ne pr jugent pas de la r alit des manquements poursuivis et la s paration fonctionnelle s applique dans ces circonstances Il appartient la juridiction comp tente au fond de v rifier le respect des dispositions l gislatives qui organisent cette proc dure 93 Enfin le Conseil constitutionnel a jug que le l gislateur en autorisant l Autorit de la concurrence retirer une d cision d autorisation conditionnelle de concentration et imposer une sanction p cuniaire en cas de manquement de l entreprise concern e aux engagements pris n a pas port au principe de la libert d entreprendre une atteinte qui ne serait pas justifi e par les objectifs de pr servation de l ordre public conomique qu il s est assign s celui d assurer un fonctionnement concurrentiel du march e Arr ts de la Cour
17. d autorisation de l op ration de concentration et sanctionn GCP hauteur de 30 millions d euros 120 Le Conseil d Etat s est tout d abord prononc sur la r gularit de la proc dure notamment au regard du droit un proc s quitable garanti par l article 6 de la CESDH et de la d cision du Conseil constitutionnel du 12 octobre 2012 qui avait jug les dispositions l gislatives organisant cette proc dure conformes au principe constitutionnel d impartialit voir ci dessus Sur le terrain de la conventionalit le Conseil d Etat a estim que la possibilit conf r e une autorit administrative ind pendante investie d un pouvoir de sanction de se saisir de son propre mouvement d affaires qui entrent dans le domaine de comp tence qui lui est attribu n tait pas en soi contraire l exigence d quit dans le proc s nonc e par les stipulations de l article 6 de la CEDH Il a constat que la lecture de l acte d auto saisine en l esp ce ne donnait pas objectivement penser que l Autorit de la concurrence aurait tenu les manquements ventuels aux engagements comme d ores et d j tablis Il a par ailleurs rappel que les sanctions inflig es par l Autorit de la concurrence au titre du IV de l article L 430 8 du Code de commerce taient susceptibles de faire l objet d un recours de pleine juridiction devant le Conseil d Etat De surcro t la circonstance qu
18. de droit belge Ets Fr Colruyt active dans le secteur de la distribution en gros et au d tail de produits de grande consommation Colruyt avait en effet omis de notifier trois op rations de concentration soumises au contr le des autorit s de concurrence fran aises et r alis es respectivement en 2003 2004 et 2009 Colruyt a finalement notifi ces op rations qui ont t autoris es en juin 2011 130 Par une d cision du 11 mai 2012 l Autorit de la concurrence a sanctionn le groupe Colruyt hauteur de 392 000 euros la prise de contr le exclusif de la soci t UCGA Unifrais et de ses filiales ayant t r alis e sans notification pr alable En revanche elle a consid r que les deux autres op rations d acquisition signal es par Colruyt post rieurement leur r alisation de la soci t Etablissements Jean Didier et Cie SA d une part et de huit soci t s constituant le groupe Mallet d autre part taient couvertes par la prescription En effet l Autorit de la concurrence a appliqu la prescription quinquennale pr vue 26 DAF COMP AR 2013 28 par le I de l article L 462 7 du Code de commerce aux faits relevant du I de l article L 430 8 de ce code disposition qui pr voit la sanction du d faut de notification d une op ration de concentration et fix le point de d part de la prescription au jour de la commission des faits les op rations intervenues en 2003 et 2004 taient donc couverte
19. effective de leurs pr judices puis la phase d indemnisation qui permettra aux consommateurs d obtenir l indemnisation fix e par le jugement soit amiablement soit en cas de difficult selon la d cision du juge qui sera saisi pour trancher les difficult s qui appara traient ce stade 42 Le projet de loi a t adopt en premi re lecture l Assembl e nationale lors d un vote solennel le 3 juillet 2013 et par le S nat le 13 septembre 2013 1 3 2 Le pouvoir d injonction et de transaction de la DGCCRF 43 L ordonnance du 13 novembre 2008 portant modernisation de la r gulation de la concurrence a confi au ministre de l conomie un pouvoir d injonction et de transaction destin au r glement des pratiques anticoncurrentielles locales mises en uvre par des PME et des TPE 44 Dans sa d finition actuelle ce dispositif n est pas applicable aux concertations illicites exerc es par des entreprises dont les chiffres d affaires cumul s d passeraient 100 millions d euros Par ailleurs les sanctions p cuniaires encourues par chacun des auteurs de pratiques prohib es ne peuvent exc der 75 000 d euros 45 Il est apparu que ces montants ne permettent pas d engager de proc dures transactionnelles ni de d livrer d injonctions l gard de certaines cat gories de pratiques collusives locales lorsqu elles impliquent la participation de nombreuses PME En outre le r gime de sanction opposable n
20. interbancaire faisait obstacle la libre fixation du prix sur le march du ch que en favorisant leur hausse du c t de la remise et leur baisse du c t de l mission Elle a estim qu il n tait pas permis d affirmer avec suffisamment de certitude qu en raison d une influence potentielle sur le niveau des prix finaux d coulant de fa on indubitable de l accord les commissions en cause auraient par nature la capacit de restreindre la concurrence 109 L Autorit de la concurrence a form un pourvoi en cassation contre cet arr t e Arr t de la Cour d appel de Paris du 31 janvier 2013 Pierre Fabre 110 Dans une d cision 08 D 25 du 29 octobre 2008 relative des pratiques mises en uvre dans le secteur de la distribution de produits cosm tiques et d hygi ne corporelle vendus sur conseils pharmaceutiques le Conseil de la concurrence avait estim contraire l article L 420 1 du Code de commerce et l article 101 TFUE Pinterdiction g n rale et absolue faite par la soci t Pierre Fabre Dermo cosm tique PFDC ses distributeurs agr s de vendre ses produits sur Internet et avait enjoint cette soci t de modifier ses contrats pour autoriser ses distributeurs vendre en ligne ses produits 111 Le 29 octobre 2009 la Cour d appel de Paris avait sursis statuer et renvoy une question pr judicielle la CJUE relative la qualification de cette pratique de restriction par obje
21. mettant en pr sence les coop ratives et les agriculteurs march s de l agrofourniture et de la collecte Elle a en effet estim que l op ration conduirait renforcer significativement la position de Champagne C r ales sur les march s de la distribution de produits d agrofourniture pour cultures sur la moiti nord du d partement de la Haute Marne le seul concurrent subsistant sur cette zone le groupe coop ratif EMC2 tant par ailleurs en relation sur ces m mes march s avec Champagne C r ales au sein d une union de coop ratives S v al Union 157 Elle a soulign la n cessit que les agriculteurs puissent avoir le choix localement entre au moins deux fournisseurs de produits d agrofournitures afin d tre en mesure de n gocier les prix de leurs intrants et avoir un choix en ce qui concerne la collecte de leur production c r ali re En l esp ce compte tenu de la situation concurrentielle particuli re sur le march de la vente de produits d agrofournitures dans un d partement Haute Marne elle a conditionn l op ration l engagement des parties de revoir les modalit s des relations de coop ration qui les unissent leur principal concurrent sur ce march local et notamment ne pas s opposer au d part d EMC2 de l union de coop ratives S v al Union 158 Cette d cision s inscrit dans la droite ligne de la pratique de l Autorit de la concurrence qui consiste pr server une m
22. modernisation de l conomie le d s quilibre significatif dans les droits et obligations des parties a d ores et d j donn lieu plusieurs condamnations d enseignes de la grande distribution fran aise Plus particuli rement le ministre charg de l Economie avait assign 9 distributeurs l automne 2009 sur le fondement de l article L 442 6 I 2 du code de commerce car l analyse des accords commerciaux type les liant leurs fournisseurs avait mis en lumi re l existence de clauses susceptibles d tre appr hend es au titre de ce dispositif Apr s la validation du texte par le Conseil constitutionnel d cision QPC n 2010 85 du 13 janvier 2011 toutes les d cisions de 1 instance ont t rendues sur les 9 d cisions de premi re instance 5 sont favorables au Ministre Un 3 Plusieurs pratiques peuvent tre l objet d une m me affaire 16 DAF COMP AR 2013 28 total de 2 250 000 euros d amende civile a t prononc par les tribunaux et 575 820 d indu Huit contentieux ont t port s en appel devant la Cour d appel de Paris juridiction sp cialis e ce jour 2 d cisions favorables au Ministre ont t rendues pour un total de 1 600 000 euros d amende civile 89 En mati re p nale il est constat depuis plusieurs ann es que les suites apport es aux constatations sont dans une grande majorit des transactions et ce quel que soit le type d incrimination Pour l an
23. pour origine commune soit l inex cution ou la mauvaise ex cution par un m me professionnel de ses obligations contractuelles soit la violation par celui ci de dispositions l gales aff rentes la formation au contenu ou l ex cution du contrat Afin de garantir l efficacit de cette nouvelle proc dure les dommages corporels et les pr judices moraux sont exclus du champ de l action de groupe compte tenu de leur caract re trop personnalis 38 Au del du contentieux de la consommation stricto sensu le projet de loi pr voit que le champ de l action de groupe inclura galement les pr judices d coulant des atteintes au droit de la concurrence la suite d une d cision de sanction devenue d finitive de l Autorit de la concurrence 39 En outre le droit d introduire l action sera r serv aux seules associations nationales agr es de consommateurs En effet le statut et l objet social de ces associations savoir la d fense de l int r t collectif des consommateurs leur permettent de r pondre aux exigences de l gitimit quant l int r t pour agir et la qualit pour repr senter le groupe des consommateurs en tant que tel sans qu il soit besoin d identifier au pr alable les victimes L agr ment dont elles disposent garantit leur ind pendance l gard de tout int r t professionnel et permet d viter le risque de proc dures dilatoires instrumentalis es par un concurrent DA
24. pourvoi qui a t rejet 19 DAF COMP AR 2013 28 rendue par le Conseil de la concurrence La Cour s est fond e sur l arr t VEBIC de la CJUE du 7 d cembre 2010 selon lequel l obligation incombant une autorit de concurrence nationale d assurer l application effective des articles 101 et 102 TFUE exigeait que celle ci dispose de la facult de participer en tant que partie d fenderesse une proc dure devant une juridiction nationale dirig e contre la d cision dont elle est l auteur Jurisprudence relative au crit re de l affectation du commerce entre Etats membres applicabilit du droit de l Union europ enne e Arr t de la Cour de cassation du 31 janvier 2012 Orange Cara be et France T l com 105 Par un arr t du 31 janvier 2012 la Cour de cassation a cass au visa des articles 3 du r glement CE n 1 2003 du Conseil du 16 d cembre 2002 et des articles 101 et 102 du TFUE l arr t de la Cour d appel de Paris du 23 septembre 2010 Celui ci avait annul la d cision 09 D 36 dans laquelle l Autorit de la concurrence avait sanctionn Orange Cara be et France T l com hauteur de 63 millions d euros pour avoir frein abusivement le d veloppement de la concurrence dans ces d partements d outre mer sur le march de la t l phonie mobile ou de la t l phonie fixe vers les mobiles voquant l affaire la Cour d appel avait consid r que plusieurs pratiques taient cons
25. pratiques constat es en mati re de prix ou de marges Elle peut dans les m mes conditions leur enjoindre de proc der la cession d actifs si cette cession constitue le seul moyen permettant de garantir une concurrence effective e Concentrations l article 9 abaisse le second seuil de notification des concentrations dans le commerce de d tail dans les collectivit s d outre mer pr cit es de 7 5 5 millions d euros de chiffre d affaires total hors taxes par deux au moins des entreprises ou groupes de personnes physiques ou morales concern s Le premier seuil fix 75 millions d euros de chiffre d affaires hors taxes de l ensemble des parties la concentration par le deuxi me alin a du II de l article L 430 2 du Code de commerce reste inchang e La loi Lurel pr voit que dans certains territoires ultramarins un accord annuel de mod ration du prix global d une liste limitative de produits de consommation courante doit tre n goci chaque ann e entre le Pr fet et les organisations professionnelles du secteur du commerce de d tail En l absence d accord dans un d lai d un mois le Pr fet peut r glementer les prix des produits de la liste Cf article L 410 4 alin a 1 et L 410 S alin a 2 du Code de commerce En 2012 cette r glementation des prix n a pas t mise en uvre puisque des accords ont t conclus dans l ensemble des DOM concern s e Autres dispositions le III de l ar
26. relatif la non contestation des griefs proc dure introduite dans le droit fran ais par la loi du 15 mai 2001 sur les nouvelles r gulations conomiques et modifi e par l ordonnance du 13 novembre 2008 23 Codifi e l article L 464 2 du Code de commerce la proc dure de non contestation des griefs permet aux entreprises mises en cause dans une affaire de pratiques anticoncurrentielles de renoncer contester les griefs notifi s par l Autorit de la concurrence et ventuellement d adopter des engagements pour l avenir en contrepartie d une r duction de la sanction encourue si le rapporteur g n ral estime que la mise en uvre de cette proc dure est opportune Dans l esprit d une transaction cette proc dure favorise d une part l acc l ration du traitement des dossiers et permet ainsi l Autorit de la concurrence de consacrer ses ressources l instruction d autres dossiers et d autre part r duit l exposition financi re des entreprises en cas d infraction 24 L Autorit de la concurrence avait acquis une certaine exp rience dans la mise en uvre de cette proc dure avec plus de trente affaires mais elle n avait pas encore codifi sa pratique dans un texte qui l engageait vis vis des entreprises 25 Le communiqu d crit ainsi dans un objectif de transparence les conditions et modalit s pratiques de mise en uvre de la proc dure de non contestation des gr
27. 1 et 82 CE devenus 101 et 102 TFUE doit tre interpr t en Avis du 4 novembre 2009 sur le secteur du transport public terrestre de voyageurs 09 A 55 et avis du 29 septembre 2011 11 A 15 et 11 A 16 concernant respectivement un projet de d cret relatif aux gares de voyageurs et autres infrastructures de services du r seau ferroviaire et un projet de s paration des comptes de l activit gares de voyageurs au sein de la SNCF DAF COMP AR 2013 28 ce sens qu il s oppose une r glementation nationale qui n accorde pas une telle facult une autorit nationale de concurrence 10 Le d cret pr cit a modifi l article R 464 11 du Code de commerce en pr voyant que l Autorit de la concurrence est partie l instance selon les conditions fix es par ledit code Elle peut d poser des observations crites et orales dans les recours en appel contre ses d cisions D cret n 2012 1459 du 26 d cembre 2012 relatif aux accords annuels de mod ration de prix de produits de grande consommation de l article L 410 5 du code de commerce 11 Ce d cret pr cise les modalit s de mise en uvre de l accord annuel de mod ration du prix global d une liste limitative de produits de consommation courante qui doit tre n goci chaque ann e entre le Pr fet et les organisations professionnelles du secteur du commerce de d tail en application de la loi n 2012 1270 du 20 novembre 2012 relative la r gulatio
28. F COMP AR 2013 28 40 Par ailleurs le projet de loi pr voit que des tribunaux de grande instance sp cialement d sign s conna tront des actions de groupe Il s agit de faciliter le regroupement des actions de groupe de favoriser l harmonisation des d cisions et d viter l parpillement des saisines Ce dispositif est m me de favoriser l efficacit et la r activit de la justice Les tribunaux de grande instance compos s de magistrats professionnels statuant de mani re coll giale seront les plus m me de faire face ce type d actions 41 La proc dure devant les tribunaux s articulera en deux phases le jugement au fond qui statuera sur la responsabilit du professionnel d finira le groupe de consommateurs susceptibles d tre indemnis s d terminera les pr judices subis et fixera le montant de l mdemnisation ou tout le moins les modalit s de calcul de celle ci ainsi que la proc dure pour permettre aux consommateurs d obtenir cette indemnisation apr s s tre pr alablement et express ment d clar s syst me d opt in soit aupr s du professionnel soit aupr s de l association une proc dure simplifi e est cependant pr vue pour les cas les plus simples d s lors que le nombre et l identit des consommateurs sont connus permettant d viter cette phase de d claration tout en s assurant du consentement expr s des consommateurs l s s tre indemnis s avant la r paration
29. Non classifi DAF COMP AR 2013 28 Organisation de Coop ration et de D veloppement conomiques Organisation for Economic Co operation and Development 09 Oct 2013 Fran ais Or Fran ais Direction des affaires financi res et des entreprises COMIT DE LA CONCURRENCE zg S OO ZX C 2 O E M gt Z N U lt No o0 RAPPORT ANNUEL SUR LA POLITIQUE DE LA CONCURRENCE EN FRANCE 2012 Ce rapport est soumis par la France POUR DISCUSSION la prochaine r union du Comit de la Concurrence qui se tiendra les 30 et 31 octobre 2013 JT03345979 Document complet disponible sur OLIS dans son format d origine Ce document et toute carte qu il peut comprendre sont sans pr judice du statut de tout territoire de la souverainet s exer ant sur ce dernier du trac des fronti res et limites internationales et du nom de tout territoire ville ou r gion SIGSUBIX 10 SESULA DAF COMP AR 2013 28 TABLE DES MATI RES 1 Modification ou projet de modification des lois et politiques de la concurrence 3 1 1 R sum des nouvelles dispositions relevant du droit de la concurrence et des mati res connexes ssesssssseseseseessesststtsessesssesresessesessesesse 3 LT Textes lisa ss sense nn nr ne trie ea tire nette ini EA Mesa 3 112 Textes r clementaires sites tn ont Mie PR Re tee tre nes 5 1 2 Autres mesures prises dans ce domaine notamment instructions ou directives ssss
30. a 4G celui ci constitue une rupture technologique sans pr c dent qui va permettre le d veloppement d offres haut de gamme int grant des prestations d changes de donn es 184 Relevant que du fait de ce contexte nouveau les MVNO pouvaient rencontrer certaines difficult s pour r pliquer les nouvelles offres lanc es par les op rateurs de r seau et pour tre pr sents sur l ensemble des segments du march en particulier ow cost et haut de gamme l Autorit a consid r qu il tait indispensable que les conditions qui sont faites aux MVNO par les op rateurs h tes leur permettent d s pr sent de b tir des offres attractives En particulier l Autorit de la concurrence a estim qu il tait n cessaire que les engagements pris par les op rateurs de r seau devant l Autorit de r gulation des en pr voyant que l activit de commerce lectronique tait r alis e partir du site internet d une officine de pharmacie dont la cr ation a t autoris e et dont l ouverture est effective 36 DAF COMP AR 2013 28 communications lectroniques et des postes ARCEP entrent en application avant m me le lancement des premi res offres commerciales 4G de fa on ce que les MVNO soient sur un pied d galit 4 Ressources des autorit s charg es de la concurrence 4 1 Ressources globales chiffres actuels et volution par rapport l ann e pr c dente 4 1 1 Budget annuel dans votre monn
31. admission de pourvoi 10 D 14 10 D 39 cassation portant sur le sursis ex cution arr t du 20 mars et non lieu renvoi d une question prioritaire de constitutionnalit arr t du 28 novembre 97 Plusieurs de ces d cisions portant tant sur des questions de proc dure que sur des questions de fond retiennent l attention Jurisprudence relative la proc dure e Arr t de la Cour d appel de Paris du 11 octobre 2012 Entreprise H Chevalier Nord 98 Dans un arr t du 11 octobre 2012 confirmant pour l essentiel la d cision n 11 D 02 relative des pratiques mises en uvre dans le secteur de la restauration des monuments historiques la Cour d appel de Paris a pr cis les liens proc duraux entre l action p nale engag e au titre de l article L 420 6 du Code de commerce et les infractions au droit de la concurrence r prim es par les articles L 420 1 et L 420 2 du Code de commerce La Cour d appel a consid r que c est par de justes motifs que l Autorit de la concurrence a d cid qu elle tait en droit d utiliser les proc s verbaux relatifs et cons cutifs la garde vue des responsables des entreprises concern es dans le cadre de la proc dure p nale ouverte devant le tribunal de grande instance de Rouen pour prouver l existence d une entente anticoncurrentielle La Cour a galement relev que si l action administrative b n ficie des actes interruptifs de prescription de l
32. aie et en dollars des tats Unis e La DGCCRE Le budget allou en 2012 l action R gulation concurrentielle des march s a repr sent 72 45 millions d euros soit 31 81 du budget global de la DGCCRE Les d penses de personnel repr sentent 70 14 millions d euros tandis que 2 31 millions d euros sont octroy s aux d penses de fonctionnement Il est stable par rapport l ann e pr c dente 72 millions d euros en 2011 e L Autorit de la concurrence En 2012 le budget de l Autorit s est lev 20 4 millions d euros 26 9 millions dollars US dont 15 5 millions 20 4 millions de dollars US pour les d penses de personnel et 4 9 millions 6 5 millions de dollars US pour les d penses de fonctionnement 4 1 2 Effectifs ann es personne e La DGCCRF La concurrence n est pas le seul domaine d action de la DGCCRF Les interventions en mati re de consommation et de r pression des fraudes constituent une part importante de son activit et sont souvent m l es Aussi il est difficile de ventiler avec exactitude les ressources et les personnels affect s aux activit s de concurrence les agents pouvant notamment en d partement effectuer des t ches relevant au moins en partie de missions autres que la concurrence stricto sensu 185 N anmoins on peut donner les chiffres suivants pour ce qui rel ve de la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles 114 personnes en services d conce
33. arge de libert aux leveurs membres d une coop rative tout en laissant intact le mod le coop ratif et le principe du regroupement ou de l union entre coop ratives D cision 12 DCC 101 23 juillet 2012 Vivendi et Groupe Canal Plus Direct 8 Direct Star Direct Productions Direct Digital et Bollor Interm dia 159 L Autorit de la concurrence a examin l acquisition par Vivendi et Groupe Canal Plus des soci t s Direct 8 Direct Star Direct Productions Direct Digital et Bollor Interm dia qui permettrait au Groupe Canal Plus GCP principal acteur de la t l vision payante en France de renforcer ses activit s sur les march s de la t l vision en clair 160 Elle a estim apr s un examen approfondi de l op ration phase 2 que celle ci tait susceptible de porter atteinte la concurrence notamment en mati re d acquisitions de droits Elle a estim que l op ration soulevait des risques d effets verticaux et conglom raux notamment de pr emption des droits de diffusion en clair des films et s ries in dits am ricains et fran ais les plus attractifs de verrouillage de l acc s des cha nes gratuites particuli rement des nouvelles cha nes de la TNT aux films de catalogue de Studio Canal et de pr emption des manifestations sportives d importance majeure au b n fice de Direct 8 et Direct Star 161 Pour pr venir les risques identifi s elle a obtenu de GCP un ensemble d enga
34. bre 2012 e Les comparateurs de prix sur internet le 24 octobre 2012 191 En 2013 sont pr vus les ateliers suivants e Pratiques restrictives de concurrence et droit de la concurrence le 26 septembre 2013 e Le ministre de l Economie gardien de l int r t g n ral dans le contr le des concentrations pourquoi Comment le 18 octobre 2013 e La r paration le 4 d cembre 2013 192 Les actes de ces ateliers sont consultables sur Internet l adresse suivante http www economie gouv fr dgccrf Manifestations 1 180 193 Enfin les d cisions de d injonction et de transaction pour le r glement des pratiques anticoncurrentielles locales sont publi es sur le site Internet de la DGCCRF l adresse suivante http www economie gouv fr dgccrf pratiques anticoncurrentielles transactions et injonctions 5 2 L Autorit de la concurrence 194 Le rapport annuel 2012 de l Autorit de la concurrence fournit des informations plus d taill es sur l activit de l Autorit de la concurrence et sa jurisprudence Il est notamment disponible en ligne gratuitement sur le site de l Autorit de la concurrence ainsi qu une synth se http www autoritedelaconcurrence fr user standard php id_rub 572 195 En outre depuis 2008 l Autorit de la concurrence publie chaque ann e plusieurs num ros d Entr e Libre la lettre de l Autorit de la concurrence Cette lettre est disponible sur le
35. cle L 464 9 du Code de commerce Les injonctions et les transactions concurrence 64 L ordonnance du 13 novembre 2008 a confi au ministre de 1 Economie un pouvoir d injonction et de transaction destin au r glement des pratiques anticoncurrentielles locales Ce dispositif est mis en uvre par la DGCCRF pour les pratiques anticoncurrentielles dont l Autorit de la concurrence ne s est pas saisie d office qui affectent un march de dimension locale ne portent pas sur des faits relevant des articles 101 et 102 du Trait sur le fonctionnement de I UE et sont commises par des entreprises dont le chiffre d affaires n exc de pas 50 millions d euros sur le plan individuel et 100 millions d euros pour l ensemble des entreprises responsables d une pratique anticoncurrentielle Le rapporteur g n ral de l Autorit de la concurrence d cide de se saisir ou non de l enqu te propos e par la DGCCRE en amont ou l issue de celle ci partir d un certain nombre de crit res voir ci dessus Lorsque la DGCCREF met en uvre le dispositif de l ordonnance du 13 novembre 2008 elle peut enjoindre leurs auteurs de cesser leurs pratiques et le cas ch ant leur proposer une transaction financi re jusqu 75 000 euros ou 5 du chiffre d affaires de l entreprise concern e L ex cution par les entreprises des obligations r sultant de la transaction teint toute action devant l Autorit de la c
36. crit re retenu par la Cour d appel n tant qu un l ment parmi d autres pour tablir le caract re sensible de l affectation du commerce intracommunautaire Enfin la Cour d appel n aurait pas d annuler la d cision de l Autorit de la concurrence au motif qu elle tait fond e sur des violations tant du droit communautaire que du droit national alors que les articles L 420 1 et L 420 2 du Code de commerce sont en l absence d affectation du commerce intracommunautaire applicables aux pratiques d entente et d abus de position dominante anticoncurrentielles mises en uvre sur le territoire national La Cour de cassation a renvoy l affaire devant la Cour d appel de Paris qui a rendu un arr t le 4 juillet 2013 confirmant pour l essentiel la d cision 09 D 36 de l Autorit de la concurrence estimant que c tait juste titre que cette d cision avait conclu l affectation du commerce intracommunautaire et l applicabilit en l esp ce des dispositions des articles 101 et 102 du TFUE Elle En premier lieu la Cour d appel a consid r que contrairement ce qui tait soutenu par les requ rantes les changes entre Etats membres taient susceptibles d tre affect s par des pratiques portant sur les services de t l phonie en cause dans la mesure o d une part ils permettent du fait m me de leur nature des changes transfrontaliers et o d autre part ils font l objet d
37. d appel de Paris et de la Cour de cassation ij Paragraphe II de l article L 461 1 Particle L 461 3 et paragraphe III de l article L 462 5 du Code de commerce paragraphe IV de l article L 430 8 du Code de commerce 17 DAF COMP AR 2013 28 94 Au cours de l ann e 2012 sur 29 d cisions de l Autorit de la concurrence rendues en mati re de contr le des pratiques anticoncurrentielles 10 d cisions ont fait l objet d un recours devant la Cour d appel de Paris ce qui repr sente un taux de 34 95 La Cour d appel de Paris a rendu trois arr ts confirmant l analyse au fond de l Autorit de la concurrence mais r formant les sanctions prononc es un arr t de r formation banques deux arr ts d annulation avec renvoi de l affaire devant l Autorit de la concurrence pour poursuite de l instruction lectronique grand public et Vedettes Inter Iles Vend ennes ainsi que six ordonnances dont cinq pronon ant un sursis l ex cution des sanctions et un arr t rejetant une demande de question prioritaire de constitutionnalit 96 En 2012 la Cour de cassation a rendu 11 arr ts ayant pour origine des recours exerc s contre 5 d cisions du Conseil de la concurrence 04 D 48 97 D 39 06 D 07 05 D 65 06 D 04 non lieu renvoi d une question prioritaire de constitutionnalit arr t du 18 septembre et 4 d cisions de l Autorit de la concurrence 09 D 36 10 D 13 deux arr ts de non
38. dence relative aux sanctions prononc es par l Autorit de la concurrence e Arr t de la Cour d appel de Paris du 26 janvier 2012 Beaut Prestige International SA 113 Dans son arr t Beaut Prestige International SA du 26 janvier 2012 la Cour d appel de Paris a soulign la gravit intrins que des ententes verticales de prix impos s en ce qu elles confisquent au profit des auteurs de l infraction le b n fice que le consommateur est en droit d attendre d un bon fonctionnement du march 114 Dans cette m me affaire la Cour de cassation a rejet les demandes de questions prioritaires de constitutionnalit portant sur le I de l article L 464 2 du Code de commerce dans son arr t du 18 septembre 2012 Soci t Sephora La Cour a constat que les questions mettant en cause la constitutionnalit de cette disposition n taient ni nouvelles ni s rieuses de sorte qu elle a jug du non lieu renvoi des questions pr judicielles La Cour de cassation a relev que la sanction pr vue par la disposition contest e individuelle motiv e et non automatique r sulte d une disposition claire et pr cise excluant tout risque d arbitraire de la part de l autorit investie du pouvoir de sanction et exigeant que cette sanction soit proportionn e la gravit des faits reproch s l importance du dommage caus l conomie et la situation de l entreprise ou de l organisme sanctionn Elle
39. dent trois objectifs principaux favoriser le d veloppement d une offre de gros par une diversit d acteurs en particulier sur la moyenne gamme sans porter atteinte l auto distribution r server les espaces conomiques pour de nouveaux modes de consommation vid o la demande par acte et par abonnement et enfin pr server les modes de financement de la cr ation fran aise 165 S agissant des droits cin matographiques elle a enjoint GCP la limitation des contrats cadres trois ans la signature de contrats diff rents pour chaque type de droits l interdiction de signer des contrats cadres pour les films fran ais et enfin la cession de sa participation dans Orange Cin ma S ries ou d faut l adoption de mesures visant limiter l influence de GCP sur Orange Cin ma S ries Concernant la distribution des cha nes th matiques GCP devra garantir des r gles du jeu claires pour l acc s des cha nes ind pendantes une distribution sur CanalSat permettre aux distributeurs alternatifs notamment les fournisseurs d acc s Internet FAI de concurrencer de mani re effective les exclusivit s de distribution sur CanalSat et enfin mettre disposition d groupage des distributeurs tiers toutes les cha nes cin ma qu il dite pour son bouquet CanalSat cha nes Cin Quant la vid o la demande V D et la vid o la demande par abonnement V DA elle a enjoint
40. e D partement de Mayotte et Saint Pierre et Miquelon 7 Ce texte met en coh rence certaines dispositions du code de commerce avec la r forme des services d concentr s de l tat dans les d partements et r gions d outre mer d cret n 2010 1582 du 17 d cembre 2010 relatif l organisation et aux missions des services de l tat dans les d partements et les r gions d outre mer Mayotte et Saint Pierre et Miquelon D cret n 2012 840 du 29 juin 2012 relatif aux recours exerc s devant la Cour d appel de Paris contre les d cisions de l Autorit de la concurrence 8 Ce texte est venu tirer les cons quences de l arr t VEBIC de la Cour de justice de l Union europ enne CJUE du 7 d cembre 2010 affaire C 439 08 et de la jurisprudence subs quente de la Cour de cassation et de la Cour d appel de Paris 9 Dans cet arr t la Haute Juridiction a jug notamment que l obligation incombant une autorit de concurrence nationale d assurer l application effective des articles 101 TFUE et 102 TFUE exige que celle ci dispose de la facult de participer en tant que partie d fenderesse une proc dure devant une juridiction nationale dirig e contre la d cision dont cette autorit est l auteur point 59 et que le r glement n 1 2003 du Conseil de l Union europ enne du 16 d cembre 2002 relatif la mise en uvre des r gles de concurrence pr vues aux articles 8
41. e constitue pas une solution pleinement adapt e la gravit des infractions constat es et la capacit contributive de certains de leurs auteurs 46 En cons quence le texte pr voit de relever le plafond de ces deux seuils l gaux en les portant respectivement 200 millions d euros et 150 0000 euros afin d largir la port e de ce dispositif et de favoriser l application d une politique de sanction r ellement dissuasive 10 DAF COMP AR 2013 28 2 Mise en uvre de la l gislation et de la politique de la concurrence 2 1 Action contre les pratiques anticoncurrentielles y compris contre les ententes et abus de positions dominantes 2 1 1 R sum des activit s 2 1 1 1 R sum des activit s des autorit s charg es de la concurrence 47 La loi de modernisation de l conomie LME du 4 ao t 2008 l ordonnance de modernisation de la r gulation de la concurrence du 13 novembre 2008 et leurs d crets d application ont modifi le cadre institutionnel de la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles Ces textes ont cr l Autorit de la concurrence et instaur un nouveau partage des comp tences entre celle ci et la DGCCRF Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes 48 L une des composantes de la r forme a consist faire traiter les affaires de port e locale par la DGCCRE au moyen de nouveaux pouvoirs de transaction injonction conf r s au
42. e fonctionnement de la concurrence dans le secteur elle a fait des propositions dont l objet est la fois de faire baisser le prix de l entretien r paration auto mais aussi de cr er une nouvelle dynamique dans la fili re automobile La premi re proposition consiste ouvrir de mani re progressive et ma tris e le march des pi ces de rechange visibles ailes capots pare chocs pare brise feux r troviseurs etc afin de mettre fin au monopole l gal des constructeurs sur 70 des ventes de pi ces et au duopole avec l quipementier sur les 30 restants ces pi ces visibles tant prot g es au titre du droit des dessins et mod les et du droit d auteur Elle recommande galement de permettre aux 34 DAF COMP AR 2013 28 quipementiers de commercialiser plus librement les pi ces de rechange en g n ral afin que les r parateurs ind pendants puissent se fournir directement aupr s d eux et non uniquement aupr s des distributeurs agr s et ainsi exercer une pression concurrentielle sur les r seaux agr s de constructeurs En outre elle propose de contr ler et le cas chant sanctionner les entraves l acc s aux informations techniques des constructeurs afin que les r parateurs ind pendants acc dent ces informations n cessaires l entretien et la r paration des v hicules dans les m mes conditions que les r parateurs agr s De plus elle recommande de r diger en termes clairs et explicit
43. e lui permet d tablir le bilan concurrentiel d un texte en vigueur ou en projet d analyser un secteur conomique enqu te sectorielle ou de proposer un diagnostic assorti de recommandations pour r soudre un probl me de concurrence Dans certains cas les enqu tes sectorielles peuvent galement faciliter l auto valuation par les op rateurs de leurs pratiques et le cas ch ant encourager l adoption de nouvelles pratiques conformes au droit de la concurrence Se maintenant un niveau lev en 2012 43 demandes d avis les saisines pour avis sont particuli rement soutenues dans certains secteurs tels que les t l communications la sant l nergie et la grande distribution S Conseil constitutionnel d cision n 2012 280 QPC 12 octobre 2012 Soci t Groupe Canal Plus et autre 33 DAF COMP AR 2013 28 172 En 2012 l Autorit de la concurrence a galement mis en uvre sa capacit d initiative en mati re d enqu tes sectorielles en se pronon ant sur le commerce lectronique et la r paration automobile 3 1 Avis 12 A 20 18 septembre 2012 relatif au fonctionnement concurrentiel du commerce lectronique 173 S tant saisie de sa propre initiative l Autorit de la concurrence a rendu un avis sur le fonctionnement concurrentiel du commerce en ligne la suite d une enqu te sectorielle lanc e en 2012 Son analyse s est concentr e sur trois secteurs les produits lectrodomestiq
44. e mani re concert e et appliqu des commissions interbancaires non justifi es lors du passage la d mat rialisation du traitement des ch ques 107 Par un arr t Cr dit Lyonnais SA du 23 f vrier 2012 la Cour d appel a r form la qualification d entente par objet retenue par l Autorit de la concurrence l encontre de cet accord consid rant qu elle aurait d retenir celle de restriction par effet 108 La Cour a tout d abord estim que l analyse du contexte conomique et juridique de l accord devait tre tendue au del des l ments retenus par Autorit de la concurrence et soulign cet gard l chec de deux tentatives de conclusion d un accord sur la compensation dans le cadre de la d mat rialisation du traitement des ch ques et le r le de la Banque de France dans la conclusion de l accord La Cour a ensuite analys les objectifs poursuivis par l institution des commissions incrimin es et consid r que ceux ci constituaient des objectifs conomiques l gitimes La Cour a par ailleurs relev que l accord rev tait un caract re transitoire tant sur le principe que sur le niveau des commissions critiqu es qu il ne pouvait tre assimil un cartel secret et que limit dans son principe aux relations interbancaires il ne constituait pas une entente sur les prix finaux Enfin la Cour d appel a cart l analyse de l Autorit de la concurrence selon laquelle la commission
45. e recours form contre la d cision 12 D 12 de l Autorit de la concurrence S agissant du respect du principe d impartialit en l esp ce le Conseil d Etat a relev d une part que la loi garantissait l ind pendance du rapporteur g n ral seul susceptible de proposer l ouverture d une proc dure et d autre part que ni les conditions dans lesquelles l Autorit de la concurrence s tait saisie d office ni la circonstance que l acte par lequel elle s est saisie d office a t adopt par le pr sident et trois des vice pr sidents membres du coll ge qui ont ensuite particip au d lib r de la d cision de sanction ne pouvaient tre regard es comme ayant port atteinte au principe d impartialit Quant au respect du principe de l galit des d lits et des peines le Conseil d tat a jug que l Autorit de la concurrence avait fait une application exacte de l article L 430 8 du Code de commerce en imputant le manquement l obligation de notification la soci t Ets Fr Colruyt m re de la soci t Colruyt France En outre le Conseil d Etat a jug que le d faut de notification pr alable d une op ration de concentration constitue en tant que tel un manquement grave car il fait obstacle au contr le des op rations de concentration qui incombe l Autorit de la concurrence de sorte 25 DAF COMP AR 2013 28 qu il est susceptible d tre sanctionn quelle que
46. e type des fusions notifi es ou soumises un contr le sessseeesseeseseessseseesesrsstsetstsstststestssesessestssesseseesesesese 30 3 Le r le des autorit s charg es de la concurrence dans la formulation et la mise en uvre des autres politiques par exemple les mesures de r forme r glementaire les mesures de politique commerciale ou les mesures de politique industrielle 000 001ssessessessssee 33 3 1 Avis 12 A 20 18 septembre 2012 relatif au fonctionnement concurrentiel du commerce lectronique ss 34 3 2 Avis 12 A 21 8 octobre 2012 relatif au fonctionnement concurrentiel des secteurs de la r paration et de l entretien de v hicules et de la fabrication et de la distribution de pi ces de rechange 34 3 3 Avis 12 A 23 du 13 d cembre 2012 et 13 A 12 du 24 juillet 2013 vente de m dicaments par voie lectronique us 35 3 4 Avis 13 A 02 21 janvier 2013 relatif la situation des op rateurs de r seaux mobiles virtuels MVNO sur les march s de t l phonie mobile en France 36 4 Ressources des autorit s charg es de la concurrence 37 4 1 Ressources globales chiffres actuels et volution par rapport l ann e pr c dente 37 4 1 1 Budget annuel dans votre monnaie et en dollars des tats Unis 37 4 1 2 Effectifs ann es personne sinon tte deteste mile dut e ter tele 37 42 P riode couverte pour les informations ci dessus
47. eil de la concurrence d avoir fait une appr ciation mesur e de la gravit des faits en cause en l esp ce une pratique d change d informations au motif que celle ci n atteignait pas le niveau de gravit inh rent une entente expresse sur les prix ou de r partition des march s confirmant ainsi la possibilit dans le cadre de l appr ciation de la gravit des faits de raisonner par rapport d autres pratiques anticoncurrentielles possibles et donc une chelle fond e sur la nature de ces pratiques comme cela d coule galement de la jurisprudence de l Union europ enne ou encore des prises de position de OCDE sur les ententes secr tes entre concurrents La Cour de cassation a en deuxi me lieu rappel que la gravit des faits doit au del de la seule nature des pratiques tre appr ci e de mani re concr te et sans qu importe que celle ci ait t qualifi e d anticoncurrentielle seulement par ses effets la conscience qu ont les entreprises en cause d enfreindre les r gles de la concurrence pouvant tre prise en compte en d autres termes l absence d intentionnalit n est pas un l ment att nuant dans la mesure o l appr ciation des faits est objective mais l existence d un tel l ment peut constituer un l ment aggravant La Cour de cassation a galement rappel tout en la pr cisant sur certains points importants sa jurisprudence relative a
48. es la mission de r gulation concurrentielle des march s 14 83 d entre elles ont r v l des pratiques infractionnelles notamment des pratiques restrictives et des pratiques anticoncurrentielles locales 1 498 infractions ont fait l objet de suites administratives ou contentieuses e L activit sp cifique relative aux ententes et abus de position dominante les pratiques anticoncurrentielles 54 Depuis la r forme de 2008 la DGCCRE conserve dans le dispositif institutionnel la mission essentielle de d tecter les indices de pratiques anticoncurrentielles ce qu elle peut faire gr ce la r partition territoriale de ses enqu teurs en vue d en informer l Autorit de la concurrence et de compl ter les moyens propres d investigation de celle ci 55 Les dysfonctionnements de concurrence sont rep r s par la DGCCRF soit l occasion de l exercice d autres missions de la DGCCRE soit lors d enqu tes sp cifiques de recherches d indices de pratiques anticoncurrentielles dans le cadre de la Directive nationale d orientation DNO 56 La DGCCRE poursuit galement la veille concurrentielle dans la commande publique en mettant profit la relation d int r t partag qui s est d velopp e entre les acheteurs publics et les enqu teurs de la DGCCRE 57 Une fois les indices de pratiques anticoncurrentielles mis en lumi re par les services de la DGCCREF conform ment l article L 450 5 du code de c
49. es les contrats de garantie et d extension de garantie s agissant de la facult du consommateur utiliser les services d un r parateur ind pendant sans perdre le b n fice de la garantie d faut de telles clauses pourraient tre appr hend es par le droit de la concurrence au terme d un examen au cas par cas Enfin la derni re proposition de l Autorit de la concurrence de la concurrence consiste veiller ce que les prix conseill s des pi ces diffus s par les constructeurs et les quipementiers ne conduisent pas limiter la concurrence par les prix entre les op rateurs notamment entre canal ind pendant et canal constructeur les prix conseill s tant g n ralement suivis l aval par les r parateurs agr s et ind pendants 3 3 Avis 12 A 23 du 13 d cembre 2012 et 13 A 12 du 24 juillet 2013 vente de m dicaments par voie lectronique 178 Par deux avis successifs l Autorit de la concurrence a analys l ensemble du cadre l gislatif et r glementaire labor par les pouvoirs publics fran ais pour transposer en droit national les r gles europ ennes en mati re de vente en ligne de m dicaments 179 La directive 2011 62 UE du 8 juin 2011 instituant un code communautaire relatif aux m dicaments usage humain impose aux Etats membres d autoriser la vente en ligne de m dicaments non soumis prescription En novembre 2012 l Autorit de la concurrence a t saisie d un projet d
50. et Nouricia La nouvelle entit sera la cinqui me plus importante D cision 12 DCC 92 du 2 juillet 2012 Electricit de Strasbourg Enerest 8 f vrier 2012 Point P Brossette 23 mars 2012 Coop rative Champagne C r ales Coop rative Nouricia 26 mars 2012 ITM Entreprises Sofides 6 avril 2012 Groupe Parfait actifs du groupe Lancry 4 mai 2012 ITM Alimentaire Nord soci t s Tilguit Ludivan et Vanlube 4 mai 2012 ITM Alimentaire Nord Financi re RSV 4 mai 2012 Vivendi et Groupe Canal Plus TPS et CanalSatellite 23 juillet 2012 Vivendi et GCP Direct 8 et Direct Star 23 juillet 2012 SNCF Keolis 5 septembre 2012 Eurotunnel Actifs de SeaFrance 7 novembre 2012 D cision 12 DCC 101 du 23 juillet 2012 relative la prise de contr le exclusif des soci t s Direct 8 Direct Star Direct Productions Direct Digital et Bollor Interm dia par Vivendi et Groupe Canal Plus 18 D cision 12 DCC 100 du 23 juillet 2012 30 DAF COMP AR 2013 28 coop rative agricole en France en termes de chiffres d affaires et regroupera plus de 11 000 adh rents agriculteurs implant s dans le quart nord est de la France 156 Si elle a estim que l op ration ne portait pas atteinte la concurrence sur les march s nationaux et internationaux mettant en pr sence les coop ratives avec des tiers elle a en revanche constat que l op ration envisag e conduisait des effets unilat raux sur les march s locaux
51. gements comportementaux pour une dur e de cinq ans Les parties se sont engag es limiter les acquisitions de droits des films am ricains des s ries am ricaines et des films fran ais n gocier s par ment les droits payants et gratuits des films et s ries par le biais d quipes sp cifiques relevant d une soci t distincte pour l acquisition de droits de diffusion pour la t l vision gratuite limiter les acquisitions par Direct 8 et Direct Star de films de catalogue aupr s de StudioCanal et enfin c der des droits de diffusion en clair des v nements sportifs d importance majeure l issue d une mise en concurrence transparente et non discriminatoire de tous les diffuseurs int ress s Un appel de cette d cision est pendant 31 DAF COMP AR 2013 28 D cision 12 DCC 100 23 juillet 2012 Vivendi et Groupe Canal Plus TPS et CanalSatellite 162 L Autorit de la concurrence a analys les effets de l op ration de prise de contr le exclusif de TPS et CanalSatellite par Vivendi Universal et Groupe Canal Plus GCP qui lui a t de nouveau notifi e suite au retrait de l autorisation de l op ration par l Autorit de la concurrence intervenu le 20 septembre 2011 en raison du non respect des engagements qui avaient conditionn l autorisation donn e en 2006 163 Elle a estim apr s un examen approfondi que depuis 2006 la concurrence a t significativement affaiblie
52. iale et solidaire et de la consommation ont pr sent au Parlement le 2 mai 2013 un projet de loi relatif la consommation dont l article 1 introduit en droit fran ais une action de groupe au b n fice des consommateurs dont le principe est soutenu par l Autorit de la concurrence depuis 2006 Son champ d application inclut les pratiques anticoncurrentielles L article 50 bis de ce projet de loi concerne le pouvoir d injonction et de transaction de la DGCCREF en mati re de pratiques anticoncurrentielles locales et rel ve les seuils de chiffre d affaires des entreprises et le montant maximum des sanctions 1 3 1 L introduction en droit fran ais d une proc dure d action de groupe 35 L article 1 d finit le champ d application de la proc dure d action de groupe et ses conditions d exercice qualit pour agir sch ma proc dural mode de constitution du groupe comp tence juridictionnelle 36 Un syst me quilibr est propos r pondant aux attentes fortes des consommateurs et la s curit juridique et conomique laquelle aspirent l gitimement les entreprises De ce point de vue l article encadre strictement l action de groupe 37 Tout d abord l action de groupe aura pour objet de permettre la r paration des pr judices mat riels subis individuellement par plusieurs consommateurs personnes physiques l occasion de la vente d un produit ou de la fourniture d un service et ayant
53. ic de l entreprise de respecter les r gles de concurrence e engagement de d signer au sein de l entreprise des personnes responsables de la mise en uvre du programme de conformit correspondants conformit e l engagement d instaurer des mesures de communication interne de formation et de sensibilisation du personnel e l engagement de mettre en place des m canismes de contr le d audit et d alerte DAF COMP AR 2013 28 e l engagement de mettre en uvre un dispositif de suivi en cas de d tection d infractions 32 Par ailleurs dans le cadre sp cifique des engagements accessoires une non contestation de griefs l Autorit de la concurrence s engage accorder jusqu 10 de r duction de la sanction encourue en compl ment des 10 accord s au titre de la non contestation une entreprise qui mettrait en place ou am liorerait de fa on substantielle un programme de conformit existant condition que ce programme r ponde aux cinq conditions voqu es ci dessus 33 Le document cadre publi le 10 f vrier 2012 est disponible sur le site de l Autorit de la concurrence http www autoritedelaconcurrence fr user standard php id rub 260 amp id_article 1793 1 3 Modifications du droit et de la politique de la concurrence propos es par les pouvoirs publics projets de loi 34 Le ministre de l conomie et des finances et le ministre d l gu charg de l conomie soc
54. iefs Au titre de la d termination de la r duction de la sanction p cuniaire inflig e l entreprise mise en cause le communiqu pr cise que peut s ajouter la r duction initiale de 10 du montant de l amende accord e en cas de non contestation des griefs une r duction suppl mentaire comprise entre 5 et 15 si l Autorit de la concurrence accepte les engagements substantiels cr dibles et v rifiables pris par l entreprise de modifier son comportement pour Pavenir 26 Initialement tabli sur la base des r sultats de la consultation publique lanc e entre octobre et d cembre 2011 le communiqu de proc dure int gre la d cision de l Autorit de la concurrence sanctionnant le cartel des lessives d cision 11 D 17 du 8 d cembre 2011 qui reconna t aux entreprises la possibilit de cumuler les b n fices de la cl mence et de la non contestation des griefs lorsque cela permet DAF COMP AR 2013 28 de d gager des gains proc duraux du point de vue de l Autorit de la concurrence Tel est notamment le cas lorsque le champ des griefs notifi s l entreprise en cause diff re sur un ou plusieurs point s important s de l entente qu elle a port e la connaissance de l Autorit de la concurrence dans sa demande de cl mence 27 Le communiqu final est disponible sur le site de l Autorit de la concurrence http www autoritedelaconcurrence fr user standard php id rub 260 amp id article 1794
55. il d tat a estim que la d cision de l Autorit de la concurrence relative une op ration de concentration n entrait pas dans le champ de l article 6 de la CESDH car elle ne tranche pas une contestation sur des droits et obligations de caract re civil et ne prononce pas une sanction mais exerce un pouvoir de police mais qu elle devait n anmoins respecter le principe d impartialit qui est un principe g n ral du droit qui s impose aux autorit s administratives en l esp ce l Autorit de la concurrence a pu sanctionner la m connaissance des engagements pris par les parties puis se prononcer sur la nouvelle notification de l op ration sans m conna tre ce principe d impartialit 128 Enfin le Conseil d tat a valid en tous points l analyse concurrentielle faite par l Autorit de la concurrence sur l ensemble des march s affect s par l op ration et rejet l ensemble des moyens soulev s par la requ rante pour contester le caract re proportionn des injonctions 2 1 2 Description des affaires importantes notamment celles qui ont des cons quences sur le plan international D cision 12 D 12 du 11 mai 2012 relative la situation du groupe Colruyt au regard du I de l article L 430 8 du Code de commerce 129 L Autorit de la concurrence a pour la premi re fois sanctionn le d faut de notification d une op ration de concentration avant sa r alisation par une entreprise
56. ils m thodologiques n cessaires la g n ralisation de l analyse concurrentielle un stade pr coce des travaux pr paratoires afin que l ensemble des administrations acqui re le r flexe d envisager et de hi rarchiser les diff rentes options offertes pour l intervention publique avant de r diger un avant projet puis d identifier les mesures d accompagnement le cas ch ant n cessaires pour minimiser les distorsions de concurrence Au terme de cette d marche leurs responsables peuvent ainsi proposer aux d cideurs publics des textes offrant la s curit juridique et l efficacit requises assis sur des tudes d impact aussi compl tes que possible 21 Le guide se compose en deux parties Une premi re partie sous forme de vade mecum propose une s rie de sept questionnaires qui guident la r flexion de l valuation de l impact concurrentiel et fournit un mode d emploi de la saisine de l Autorit de la concurrence titre consultatif La seconde partie constitue une synth se th matique d taill e de sa pratique consultative avec des exemples concrets dans une grande vari t de secteurs conomiques Elle s int resse l intervention directe des pouvoirs publics sur un march et la r glementation des activit s conomiques 1 2 3 Communiqu de proc dure relatif la non contestation des griefs 22 L Autorit de la concurrence a publi le 10 f vrier 2012 un communiqu de proc dure
57. ions de commissaire du Gouvernement dans toutes les proc dures consultatives et contentieuses trait es par l Autorit de la concurrence A cet effet elle tablit des observations crites tous les stades de la proc dure et pr sente des observations orales lors de la s ance Elle ne participe pas au d lib r et expose sa position avant les parties qui peuvent ainsi r pondre La DGCCRE repr sente le ministre de 1 Economie dans le cadre des recours devant la Cour d appel et les pourvois form s contre les d cisions de l Autorit de la concurrence devant la Cour de cassation 74 A ce titre devant la Cour d appel de Paris la DGCCRF a d pos 15 reprises en 2012 des observations crites 8 en 2011 dont 12 m moires au fond 7 en 2011 Elle est intervenue l occasion de 4 proc dures d urgence demandes de sursis ex cution des d cisions prononc es par l Autorit de la concurrence ou mesures conservatoires en 2012 6 en 2011 Elle a particip 9 audiences de plaidoirie en 2012 13 en 2011 75 La DGCCRF est galement intervenue devant la Cour de cassation repr sentation obligatoire par avocat R sum des activit s de Autorit de la concurrence 76 En 2012 l Autorit de la concurrence a rendu 29 d cisions au fond 13 d cisions de sanction 2 d cisions de non lieu 5 d cisions d irrecevabilit rejet 6 d cisions d engagements 1 rejet de mesure conservatoire et p
58. itions dans lesquelles les op rateurs mobiles virtuels MVNO peuvent continuer animer le march de la t l phonie mobile dans un contexte de profonde mutation 182 L Autorit s est f licit e de ce que les MVNO ont obtenu une am lioration significative de leurs conditions d h bergement par les op rateurs h tes la suite de l avis 08 A 16 leurs parts de march ayant progress de 5 en 2008 13 aujourd hui Les pr conisations de l Autorit relatives l attribution d une quatri me licence 3G afin de stimuler la concurrence ont en outre contribu l entr e d un quatri me op rateur sur le march Free Mobile 183 Soulignant que les MVNO jouent un r le essentiel dans l animation du march en contribuant notamment enrichir l offre propos e aux consommateurs gr ce leur capacit innover et explorer de nouveaux segments de client le l Autorit a cependant constat l mergence d un contexte nouveau marqu par une forte baisse des prix et l arriv e de la 4G offres de tr s haut d bit mobile En effet l arriv e de Free Mobile a constitu une rupture au niveau tarifaire et a amen les op rateurs de r seau aligner progressivement le prix et les services de leurs offres ow cost sur celles du dernier entrant sur le march Free Mobile ayant fait merger un nouveau segment de march repr sent par les offres SIM nues sans engagement Quant au lancement de l
59. ives d un abus de position dominante ayant entrav ou retard l entr e de nouveaux op rateurs sur le march du transport ferroviaire de marchandises 142 Les pratiques sanctionn es ont consist pour la SNCF utiliser dans son propre int r t commercial des informations confidentielles strat giques concernant ses concurrents qu elle avait acquises en tant que gestionnaire d l gu des infrastructures pour le compte de R seau Ferr de France clients d march s candidatures des appels d offres plans de transport envisag s comprenant notamment des indications sur les sillons utilis s la longueur des trains les tonnages transport s le calendrier la provenance et la destination du trafic et emp cher ses concurrents sur le march du fret ferroviaire par diff rents moyens d acc der des capacit s ferroviaires indispensables leur activit cours de 28 DAF COMP AR 2013 28 marchandises sillons wagons Une sanction p cuniaire de 60 9 millions d euros a t prononc e en cons quence 143 L Autorit de la concurrence a cependant relev que l instruction n avait pas tabli que les pratiques en cause relevaient d une strat gie globale ou d un plan d ensemble con us ou labor s par la SNCF pour vincer ses concurrents en particulier s agissant des aspects tarifaires Elle a constat que la SNCF avait pratiqu des prix d viction inf rieurs ses co ts totaux moyen
60. lte Ces dispositions s appliquent aux accords en cours Les entreprises concern es disposent d un d lai de quatre mois compter de l entr e en vigueur de la loi pour se mettre en conformit avec ces nouvelles dispositions Injonction structurelle l article 10 institue un dispositif sp cifique d injonction structurelle en mati re de grande distribution codifi dans un nouvel article L 752 27 du Code de commerce Lorsqu une entreprise ou un groupe d entreprises d tient une position dominante et pratique des prix ou des marges lev s en comparaison des moyennes habituellement constat es dans le secteur du commerce de d tail l Autorit de la concurrence peut faire conna tre ses pr occupations de concurrence Les entreprises peuvent proposer des engagements comportementaux ou structurels En l absence d engagements ou lorsque ces engagements ne lui Avis 09 A 21 du 24 juin 2009 relatif la situation de la concurrence sur les march s des carburants dans les d partements d outre mer et avis 09 A 45 du 8 septembre 2009 relatif aux m canismes d importation et de distribution des produits de grande consommation dans les d partements d outre mer DAF COMP AR 2013 28 paraissent pas de nature mettre un terme ses pr occupations de concurrence l Autorit de la concurrence peut leur enjoindre de modifier tous accords et tous actes par lesquels s est constitu e la puissance conomique qui permet les
61. march cumul e ou encore la dur e des pratiques et les caract ristiques du secteur conomique en cause comme la sensibilit de la demande au prix En l occurrence la Cour de cassation a estim que la Cour d appel avait juste titre consid r que la prise en compte de la sensibilit de la demande au prix laquelle tait en l esp ce mod r e n tait pas de nature modifier l appr ciation du dommage l conomie faite par le Conseil au regard de la taille du march concern de l implication des trois seuls op rateurs pr sents sur celui ci et de la diminution de l intensit de la concurrence 23 DAF COMP AR 2013 28 116 Dans l arr t pr cit Aximum Soci t Lacroix Signalisation du 29 mars 2012 la Cour d appel de Paris a galement pr cis les modalit s de d termination des sanctions inflig es par l Autorit de la concurrence La Cour d appel avait notamment clarifi s agissant de l individualisation des sanctions que l appartenance de l entreprise un groupe disposant d une taille ou d une puissance conomique importante est un l ment dont il peut tre tenu compte au titre des l ments d individualisation de la sanction afin d assurer le caract re la fois proportionn et dissuasif de la sanction 117 Cette solution a t rappel e dans l arr t Entreprise H Chevalier Nord du 11 octobre 2012 pr cit La Cour d appel a en outre pr cis
62. ministre de l Economie et des Finances Cette r forme entr e en vigueur le 2 mars 2009 red finit en cons quence l articulation des comp tences entre les deux institutions R sum des activit s de la DGCCRE 49 La DGCCRE ainsi que les services d concentr s comp tents assurent une mission essentielle de d tection des pratiques anticoncurrentielles selon les priorit s d finies par sa Directive nationale d orientation DNO La DGCCRF dispose de la facult de mener des enqu tes de concurrence qui sont r alis es par les directions r gionales des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi DIRECCTE et b n ficie de pouvoirs de transaction et d injonction pour le r glement des pratiques anticoncurrentielles locales La r partition territoriale de ses enqu teurs lui permet d organiser une veille concurrentielle gr ce aux t ches nationales et r gionales de recherches d indices qui sont programm es chaque ann e en fonction des priorit s d finies par sa Directive nationale d orientation DNO 50 La DGCCRF intervient en tant que commissaire du Gouvernement devant l Autorit de la concurrence sans participer au d lib r La Directive nationale d orientation DNO SE Depuis sept ans l activit de la DGCCRF fait l objet d une programmation int gr e dans une d marche globale de d finition des priorit s Celles ci sont d clin es ann e par ann e da
63. n conomique des outre mer cf supra 1 2 Autres mesures prises dans ce domaine notamment instructions ou directives 1 2 1 Nouvelles lignes directrices sur les concentrations 12 Ces lignes directrices publi es le 10 juillet 2013 se substituent la version en date du 16 d cembre 2009 Elles ont pour objectif de fournir aux entreprises une pr sentation p dagogique sur le champ d application des r gles relatives au contr le national des concentrations sur le d roulement de la proc dure devant l Autorit de la concurrence et sur les objectifs crit res et m thodes pour les analyses au fond 13 Les nouvelles lignes directrices mettent l accent sur l importance de la phase informelle de pr notification qui permet aux entreprises qui le souhaitent et l Autorit de la concurrence de discuter en amont d ventuels probl mes li s au caract re contr lable de l op ration ou aux sp cificit s des entreprises ou des march s concern s voire d anticiper d ventuels probl mes de concurrence 14 Elles pr cisent galement les modalit s de la proc dure simplifi e qui depuis janvier 2011 permet aux entreprises dont l op ration n est pas susceptible de poser des probl mes de concurrence de b n ficier d une d cision simplifi e dans un d lai de quinze jours ouvr s 15 En outre les nouvelles lignes directrices pr cisent le cadre conceptuel de l analyse des march s pertinents e
64. n e 2012 294 transactions ont t enregistr es le montant total des transactions s est lev 1 857 178 90 Quant au montant des amendes p nales prononc es les 112 d cisions rendues en 2012 aboutissent un total de 459 345 Les recours exerc s contre les d cisions rendues par le Conseil de la concurrence ou l Autorit de la concurrence e D cision du Conseil constitutionnel du 12 octobre 2012 91 l occasion du recours en annulation introduit devant le Conseil d tat par les soci t s Groupe Canal Plus GCP et Vivendi contre la d cision de l Autorit de la concurrence 11 D 12 du 20 septembre 2011 les requ rantes ont soulev deux questions prioritaires de constitutionnalit relatives certaines dispositions du Code de commerce La d cision 2012 280 QPC du 12 octobre 2012 du Conseil constitutionnel confirme la constitutionnalit des dispositions en cause 92 Le Conseil constitutionnel a examin les dispositions relatives la composition aux r gles de d lib ration et aux modalit s de saisine de l Autorit de la concurrence Il a relev que ces dispositions qui organisent une s paration au sein de l Autorit de la concurrence entre d une part les fonctions d instruction sous la direction de la rapporteure g n rale dont l ind pendance l gard du coll ge est garantie par la loi et d autre part les fonctions de d cision relevant du coll ge taient
65. ns d euros pour avoir mis en uvre des pratiques anticoncurrentielles sur le march de la t l phonie mobile en commercialisant des offres d abondance on net qui permettent aux abonn s d appeler en illimit leurs seuls interlocuteurs clients du m me r seau 138 La commercialisation par Orange et SFR de telles offres devenues le c ur de l offre postpay e propos e aux particuliers essentiellement entre 2005 et 2008 a cr une diff renciation tarifaire abusive entre les appels on net sur leurs r seaux respectifs et off net vers les r seaux concurrents qui n tait justifi e ni par des carts de co ts ni par des efficiences 139 Les pratiques en cause ont constitu des abus de position dominante d tenue par chacun de ces op rateurs sur les march s de leur terminaison d appel respective L Autorit de la concurrence a constat que ces offres avaient frein la concurrence de deux mani res d une part elles ont contribu figer le march en attirant les consommateurs vers les deux plus gros r seaux au d triment des petits op rateurs et en dissuadant la migration une fois le choix op r de leurs abonn s de t l phonie mobile vers les op rateurs concurrents renforcement des effets club et tribu d autre part elles ont t de nature affaiblir le troisi me op rateur et dernier entrant l poque des faits Bouygues T l com en rench rissant ses co
66. ns une Directive nationale d orientation DNO qui regroupe les actions communes tous les services d concentr s orientations nationales ou au niveau d une r gion orientations r gionales La DNO constitue l l ment moteur de la r alisation de son contrat pluriannuel de performance CPP La DNO formalise la d clinaison op rationnelle de la politique gouvernementale en mati re de concurrence de consommation et de r pression des fraudes qui repose sur le d veloppement de la concurrence la protection conomique et la s curit des consommateurs 52 En 2012 la DNO a fix trois orientations synth tisant les axes prioritaires de la politique dans les domaines de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes L orientation n 2 a pour objectif de contribuer assurer le fonctionnement concurrentiel des march s et l quilibre des relations commerciales Cette orientation a pour objet de contribuer une veille efficace face aux pratiques pr judiciables au bon fonctionnement concurrentiel notamment par des enqu tes de recherche d indices de 11 DAF COMP AR 2013 28 nature mettre jour des pratiques anticoncurrentielles et des enqu tes visant am liorer la connaissance conomique des march s exemples march des fruits et I gumes Le bilan d activit de la DGCCRF e L activit globale de r gulation concurrentielle 53 Parmi les 66 314 actions effectu es relativ
67. ntales CESDH e Arr t de la Cour de cassation du 17 janvier 2012 Pr sident de l Autorit de la concurrence 104 Enfin dans un arr t du 17 janvier 2012 la Cour de cassation a rejet le pourvoi form contre l arr t de la Cour d appel de Paris du 27 janvier 2011 rendu sur deuxi me renvoi apr s cassation lequel avait r form la d cision 04 D 48 relative des pratiques mises en uvre par France T l com SFR Cegetel et Bouygues T l com A cette occasion elle a jug que l Autorit de la concurrence tait recevable former un pourvoi en cassation contre un arr t de la Cour d appel ayant annul ou r form une d cision en outre sanctionn deux autres entreprises pour abus de position dominante sur le march des quipements de s curit et de balisage en plastique et sur celui des films plastiques r tro r fl chissants hauteur de 2 229 000 euros Le montant global des sanctions apr s appel est de 40 5 millions d euros Par un arr t du 28 mai 2013 la Cour de cassation a rejet les pourvois form s contre l arr t du 29 mars 2012 Disposition transitoire permettant aux entreprises de contester devant la Cour d appel de Paris en fait et en droit ordonnance d autorisation des op rations de visite et saisie en m me temps que la d cision au fond rendue par l Autorit de la concurrence quand cette ordonnance n a pas fait l objet d un pourvoi ou quand elle a fait l objet d un
68. ntr s sans compter les aspects connexes en commande publique 26 personnes et 17 personnes en administration centrale des pratiques commerciales restrictives 155 personnes en services d concentr s et 12 personnes en administration centrale e L Autorit de la concurrence Les effectifs de l Autorit au 31 d cembre 2012 taient de 188 Ils sont stables par rapport 2011 4 2 P riode couverte pour les informations ci dessus 186 Du 1 janvier 2012 au 31 d cembre 2012 5 R sum s de nouveaux rapports et tudes sur les questions concernant la politique de la concurrence ou r f rences bibliographiques 5 1 La DGCCRF 187 Le bilan d activit de la DGCCRF est disponible l adresse suivante 188 http www economie gouv fr files files directions services dgccrf dgccrf rapports_activite 37 DAF COMP AR 2013 28 2012 Bilan_dgcerf2012 pdf 189 La DGCCREF organise des Ateliers de la concurrence qui sont des s ances de r flexion d une demi journ e regroupant des professionnels du droit de la concurrence avocats conomistes et enseignants ainsi que des fonctionnaires de la DGCCRE autour de divers th mes d int r t commun 190 En 2012 des ateliers ont t organis s sur les sujets suivants e Harmonisation des droits de la concurrence internationaux et strat gies des entreprises le 13 mars 2012 e Sant fonctionnement du march et information du consommateur le 25 septem
69. ommerce l Autorit de la concurrence est inform e de tous ceux d entre eux qui m ritent une enqu te approfondie et d cide alors si elle souhaite en prendre la direction Le rapporteur g n ral de l Autorit de la concurrence d cide de se saisir ou non de l enqu te propos e par la DGCCRF en amont ou l issue de celle ci partir d un certain nombre de crit res notamment la dimension des pratiques locale nationale communautaire l importance des entreprises l int r t jurisprudentiel et le plan de charge de l Autorit 58 Lorsque l Autorit de la concurrence ne souhaite pas prendre en charge l enqu te c est la DGCCREF qui la r alise A l issue de ses investigations la DGCCRF informe l Autorit de la concurrence des r sultats obtenus qui se saisit alors des rapports d enqu te pr sentant des pratiques de dimension nationale laissant le soin la DGCCRF de traiter par la proc dure de transaction injonction les pratiques de dimension locale en application de l article L 464 9 du code de commerce Cf infra 59 Dans l hypoth se o le rapporteur g n ral ne proposerait pas au coll ge de se saisir d office des r sultats d une enqu te le Ministre a la possibilit de saisir lui m me le coll ge des faits qu il estime contraires aux dispositions des articles L 420 1 et L 420 2 du code de commerce C est notamment le cas lorsque les montants de chiffre d affaires des ent
70. oncurrence pour les m mes faits En cas de refus de la transaction ou d inex cution des obligations d coulant de la transaction la DGCCREF saisit l Autorit de la concurrence 65 Ce pouvoir a t instaur afin d organiser un traitement efficace des pratiques anticoncurrentielles de moindre importance et cependant dommageable l conomie et aux consommateurs Il apporte une solution simple et rapide aux pratiques anticoncurrentielles qui affectent un march de dimension locale et offre aux PME auteurs de ces pratiques la possibilit d amender leurs comportements et le cas ch ant de r gler l Etat une compensation financi re Il constitue donc un outil compl mentaire dans le dispositif de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles 66 Ce dispositif est d sormais pleinement op rationnel Entre 2010 la fin de l ann e 2012 15 affaires ont t conclues par 28 injonctions et 19 transactions dans des secteurs divers taxis b timent transport sanitaires agences immobili res cin ma pompes fun bres organisation de spectacles nettoyage de locaux etc Elles ont donn lieu un montant d amende transactionnelle total d environ 160 000 13 DAF COMP AR 2013 28 67 L intervention de la DGCCRF a ainsi permis de mettre fin des pratiques d ententes et des abus directement pr judiciables aux entreprises aux consommateurs et aux particuliers Elle concourt assainir le fonctionnemen
71. ordonnance et d un projet de d cret tablissant des r gles g n rales pour le commerce en ligne de m dicament Ces projets r servent l exercice de cette activit uniquement aux pharmaciens d j titulaires d une officine physique r guli rement install e ce que l Autorit de la concurrence a consid r comme suffisant pour assurer un niveau ad quat de s curit des produits Pourtant le projet d ordonnance soumis pour avis comportait plusieurs restrictions additionnelles pour les pharmaciens souhaitant ouvrir des sites de vente en ligne de m dicaments en particulier le projet d ordonnance excluait la vente de m dicaments en France par des sites Internet situ s dans d autres Etats membres de l Union europ enne et ne permettait que la vente en ligne de m dicaments dits de m dication officinale ou en acc s direct c est dire une fraction du march total des m dicaments non soumis prescription alors que la directive du 8 juin 2011 pr voit la possibilit de vendre sur Internet tous les m dicaments non soumis prescription L Autorit de la concurrence a donc exprim dans son avis 12 A 23 de fortes r serves et demand une modification du projet d ordonnance sur ces deux points l ordonnance adopt e le 19 d cembre 2012 n a repris que partiellement les propositions de l Autorit de la concurrence et comportait notamment toujours la limitation du commerce en ligne aux seuls m dicament
72. otunnel de lancer une activit de transport transmanche par ferry sur la ligne Calais Douvres sous le nom de MyFerryLink MFL 168 Au terme de son analyse elle a estim que l op ration tait susceptible de poser des probl mes de concurrence concernant le transport de fret au d part de Calais et Dunkerque et destination de Douvres Eurotunnel devenant le leader des trois op rateurs restants la suite de l op ration S agissant du transport de marchandises elle a estim qu Eurotunnel serait en mesure d utiliser sa forte position sur le march tout en s appuyant sur les bateaux acquis afin de proposer des offres groupant les deux modes de transport ferry et train Eurotunnel tant le seul pouvoir proposer ce type d offres elle a consid r que cet avantage pourrait d courager ses concurrents existants ou potentiels et aboutir in fine une r duction de fr quences impliquant une r duction du choix offert aux clients voire la fermeture de certaines routes 169 Afin de rem dier aux risques d atteinte la concurrence identifi s Eurotunnel a propos des engagements L entreprise s est engag e pour une dur e de 5 ans ne pas accorder sur ses tarifs de transport ferroviaire transmanche de fret de remise subordonn e la condition que le client ait aussi recours l offre de transport maritime elle ne devra notamment pas tenir compte dans le cadre de la n gociation tarifaire ferr
73. oursuite de l instruction au fond 2 d cisions d irrecevabilit non lieu et renvoi ou poursuite de l instruction 14 DAF COMP AR 2013 28 77 Les 13 d cisions de sanction prononc es cf tableau ci dessous repr sentent un montant total de 540 5 millions d euros Deux affaires repr sentent elles seules pr s de 80 de ce montant compte tenu de l importance des ventes en relation avec l infraction d cision 12 D 09 relative des ententes dans le secteur de la farine en sachets vendue dans la grande distribution affaire n e d un proc dure de cl mence et d cision 12 D 24 sanctionnant Orange et SFR pour avoir mis en place une diff renciation tarifaire abusive entre les appels on net sur leurs r seaux respectifs et off net vers les r seaux concurrents 78 Le tableau suivant recense les d cisions de sanctions adopt es par l Autorit de la concurrence en 2012 Mumeo p an Libell Sanctions en d cision d cision 12 D 02 12 01 2012 Ing nierie des loisirs 660 700 12 D 05 24 01 2012 T l phonie mobile La R union et Mayotte 2 000 000 12 D 06 26 01 2012 Agr gats Saint Pierre et Miquelon 381 400 12 D 08 06 03 2012 Endives 3 970 590 12 D 09 13 03 2012 Farines alimentaires 242 422 000 12 D 10 20 03 2012 Aliments pour chiens et chats 35 322 000 2 D 12 11 05 2012 D faut de notification d une op ration de 392 000 concentration 12 D 15 09 07 2012 Abattage et transformation de la viande
74. oviaire annuelle des volumes de fret transport s par MFL En outre Eurotunnel s est engag ne pas traiter de fa on discriminatoire de quelque fa on que ce soit les clients qui n utiliseraient pas MFL pour leur transport maritime transmanche de fret Pour assurer l effectivit de ces engagements les prix propos s aux clients fret devront tre n goci s par des quipes commerciales diff rentes selon les deux modes de transport et feront l objet de contrats distincts 170 L acquisition par Eurotunnel de certains l ments d actifs de la soci t SeaFrance a galement t examin e par la Competition Commission britannique qui a rendu une d cision en juin 2013 Cette derni re a pris en compte les engagements souscrits devant l Autorit de la concurrence et a ajout un rem de visant ce qu Eurotunnel cesse d exploiter son activit de transport par ferry au port de Douvres Eurotunnel a form un recours contre la d cision de la Competition Commission 3 Le r le des autorit s charg es de la concurrence dans la formulation et la mise en uvre des autres politiques par exemple les mesures de r forme r glementaire les mesures de politique commerciale ou les mesures de politique industrielle 171 La mise en uvre de la facult reconnue l Autorit de la concurrence depuis l entr e en vigueur de la LME de pouvoir s exprimer de sa propre initiative sur des questions g n rales de concurrenc
75. premier rang a b n fici d une immunit totale de sanction administrative 136 Deux ententes sur le territoire fran ais ont en outre t sanctionn es Au travers de deux soci t s communes France Farine et Bach M hle assurant pour le compte de meuniers fran ais et titre de mandataire la commercialisation de leur production aupr s de la moyenne et grande distribution d une part et des enseignes de hard discount d autre part l entente a consist manipuler les principaux param tres de la concurrence prix marque allocations des clients et des march s ainsi que de la production causant aux consommateurs fran ais un dommage important notamment du fait de sa dur e tr s longue L Autorit de la concurrence a soulign que les entreprises communes de commercialisation ne sont pas interdites en principe mais qu en l esp ce France Farine et Bach M hle s taient entendus sur 27 DAF COMP AR 2013 28 le prix de la farine et avaient proc d la r partition des clients entre les diff rents meuniers travers ce v hicule Un appel de cette d cision est pendant D cision 12 D 24 du 13 d cembre 2012 relative des pratiques mises en uvre dans le secteur de la t l phonie mobile destination de la client le r sidentielle en France m tropolitaine 137 Saisie par Bouygues T l com Autorit de la concurrence a sanctionn France T l com Orange France et SFR hauteur de 183 millio
76. publique et limitant le d veloppement de la vente en ligne de m dicaments par les pharmaciens fran ais L avis 13 A 12 a ainsi propos des modifications du projet d arr t largir le p rim tre de la vente en ligne l ensemble des m dicaments non soumis prescription m dicale permettre aux pharmaciens de proposer m dicaments et produits de parapharmacie sur un m me site Internet supprimer les dispositions qui pr voient un alignement obligatoire des prix de vente sur Internet avec ceux pratiqu s en officine permettre l utilisation des m mes locaux de stockage pour les m dicaments d livr s en officine et pour ceux vendus sur Internet et supprimer l obligation faite au patient de remplir un questionnaire de sant chaque nouvelle commande L arr t du 20 juin 2013 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des m dicaments par voie lectronique a tr s largement repris les principales propositions de l Autorit de la concurrence l essentiel des restrictions de concurrence non justifi es par des consid rations tenant la sant publique ayant t cart par la ministre charg e de la sant 3 4 Avis 13 A 02 21 janvier 2013 relatif la situation des op rateurs de r seaux mobiles virtuels MVNO sur les march s de t l phonie mobile en France 181 Saisie par l association Alternative Mobile qui repr sente les op rateurs virtuels l Autorit de la concurrence a rendu un avis sur les cond
77. reprises en cause ou la dimension communautaire des pratiques ne lui permettent pas de mettre en uvre la proc dure d injonction ou de transaction Bilan chiffr e Projets d enqu te indices 12 DAF COMP AR 2013 28 60 Parmi les 417 indices de pratiques anticoncurrentielles d tect s par la DGCCREF en 2012 89 projets d enqu te indices qui m ritent qu une enqu te approfondie soit men e ont t transmis l Autorit de la concurrence qui en a pris en charge 23 25 8 La DGCCREF a donc trait les 66 projets d enqu te restants 61 L Autorit de la concurrence s lectionne les enqu tes qu elle veut r aliser notamment en fonction de l importance du secteur et de la taille des entreprises en cause de l ampleur des pratiques suppos es et de l int r t jurisprudentiel du cas e Rapports d enqu te 62 Les services de la DGCCRF ont tabli 73 rapports en 2012 dont 34 ont t re us par l Autorit en 2012 et 10 d but 2013 Parmi ces 44 rapports 17 soit 39 ont conclu des pratiques anticoncurrentielles en relevant un ou plusieurs griefs encontre des entreprises concern es 63 Parmi les 17 rapports caract risant des pratiques anticoncurrentielles l Autorit de la concurrence s est saisie d un dossier 16 dossiers sont ainsi rest s la charge de la DGCCRF La DGCCRF a ainsi engag pour chacun de ces rapports une proc dure de transaction injonction telle que pr vue Parti
78. rniture de carburant ou d lectricit ou encore l acc s aux voies de garage L Autorit de la concurrence s tait d j prononc e plusieurs reprises sur la probl matique de la s paration juridique et fonctionnelle entre l op rateur historique SNCF et le gestionnaire de r seau RFF notamment s agissant de la gestion des gares Elle a recommand une s paration juridique entre la SNCF et sa direction Gares amp Connexions tout en admettant au vu des difficult s de mettre en uvre une telle s paration qu une s paration fonctionnelle entre les activit s de transporteur et de gestionnaire de gares puisse perdurer court terme en respectant une r partition stricte des comp tences sur les plans fonctionnel financier op rationnel et humain Le d cret pris la suite de l avis de l Autorit ne garantit qu une s paration comptable entre la SNCF et Gare amp Connexions et a conserv un r le de d cision au conseil d administration de la SNCF sur la nomination et la r vocation du directeur de Gares amp Connexions D cret n 2012 839 du 29 juin 2012 relatif la d signation des autorit s administratives comp tentes pour transiger ou saisir la juridiction civile ou administrative en mati re de consommation et de concurrence et repr senter le ministre charg de l conomie pour l application de l article L 470 5 du code de commerce dans les d partements et r gions d outre mer l
79. rrence a sanctionn hauteur de 242 4 millions d euros plusieurs ententes dans le secteur de la farine en sachets vendue dans la grande distribution la suite d une demande de cl mence sollicit e par un meunier allemand Werhahn d une part une entente franco allemande 95 5 millions d euros et d autre part deux ententes sur le territoire national entre meuniers fran ais 146 9 millions d euros 134 L entente franco allemande se mat rialisait par des rencontres r guli res et consistait en un pacte de non agression mutuelle entre meuniers fran ais et allemands visant limiter l acc s r ciproque leurs march s nationaux respectifs et ma triser les exportations franco allemandes de farines en sachets en les maintenant un niveau d termin par avance 15 000 tonnes En outre de mani re plus ponctuelle les meuniers se sont r partis certains clients pr sents sur le territoire fran ais et ont convenu des principes de lissage de prix de la farine en sachets import e en France aux fins de s assurer du respect du quota convenu Cette entente a ainsi favoris le cloisonnement des march s fran ais et allemands et emp ch les meuniers allemands d animer la concurrence sur le march fran ais confortant ainsi l entente mise en uvre entre les meuniers fran ais sur le territoire national au d triment des consommateurs fran ais 135 Le meunier allemand Werhahn qui a obtenu une cl mence de
80. s d cisions judiciaires civiles intervenant en la mati re se maintient depuis 2004 Alors que 19 d cisions avaient t rendues en 2004 25 ont t prononc es en 2011 En 2012 23 d cisions ont t rendues dont 17 sur action du Ministre et 6 sur intervention Sur ces 23 d cisions 18 ont t rendues dans un sens favorable au Ministre 3 dans un sens d favorable et 2 ont fait l objet d un d sistement du Ministre 4 d cisions portent sur des points de proc dure 84 Parmi ces d cisions une a t rendue par la Cour europ enne des droits de Homme 11 par une juridiction de premi re instance Tribunal de commerce ou TGI 8 ont t rendues par des cours d appel et enfin 3 par la Cour de cassation r 3 85 Les principales pratiques concern es sont e obtention d un avantage sans contrepartie ou manifestement disproportionn au regard de la valeur du service rendu 7 d cisions dont l une concerne le secteur des fruits et l gumes e la rupture brutale de relations commerciales 5 d cisions e le d s quilibre significatif dans les droits et obligations des parties 3 d cisions 86 Le reste des d cisions porte sur des points de proc dure et non sur le fond 87 Le montant total des amendes civiles prononc es en 2012 s l ve 4 827 000 et le montant des sommes indument per ues restituer aux fournisseurs 18 837 992 88 Par ailleurs le moyen juridique introduit par la loi de
81. s en acc s direct A la suite de cet avis le Conseil d Etat a t saisi d un recours contre l ordonnance Dans un arr t du 17 juillet 2013 la Haute juridiction a annul les dispositions l gislatives concern es en tant qu elles ne limitaient pas l interdiction de commercialisation aux seuls m dicaments soumis prescription obligatoire en violation de la directive du 8 juin 2011 et de la jurisprudence de la CJUE Un projet de loi en date du 2 ao t 2013 a pris en compte l arr t du Conseil d Etat dans son article 5 Apr s avoir t suspendues en r f r par une ordonnance du 14 f vrier 2013 du juge des r f r s du Conseil d Etat 20 E E r 12 ROTER 2 2 Le Conseil d Etat a cependant consid r que la France n avait pas exc d la marge d appr ciation r serv e aux tats membres pour d cider du niveau auquel ils entendent assurer la protection de la sant publique 35 DAF COMP AR 2013 28 180 Par ailleurs conform ment aux dispositions de l ordonnance du 19 d cembre 2012 le minist re de la sant a pr par un projet d arr t dit de bonnes pratiques r glementant de mani re d taill e la vente en ligne de m dicaments Saisie par le gouvernement en f vrier 2013 l Autorit de la concurrence a rendu un avis d favorable sur ce projet d arr t qui contenait un ensemble important d interdictions et de restrictions non justifi es par des consid rations de sant
82. s mais sup rieurs ses co ts incr mentaux moyens aupr s de certains clients et sur certains trafics ayant eu pour effet r el ou potentiel d emp cher ses concurrents de p n trer le march La SNCF a ainsi pu conserver les contrats les plus strat giques et les plus importants en termes de chiffres d affaires au d triment de concurrents au moins aussi efficaces qui n ont pas t en mesure d obtenir des contrats sur la base d appels d offres de grands chargeurs propices leur d veloppement En outre eu gard l int r t que la SNCF demeure un acteur du march du fret l Autorit de la concurrence a prononc une injonction l encontre de la SNCF afin qu elle prenne toutes les dispositions n cessaires notamment comptables et commerciales pour faire voluer le mod le conomique de la SNCF dans un d lai de 3 ans d une part par la mise en place d une comptabilit analytique permettant d identifier pr cis ment les co ts support s par l activit de fret par train massif et d autre part par la garantie que ses co ts sont couverts par les prix des services de train massif offerts aux chargeurs Un appel de cette d cision est pendant D cision 13 D 01 du 31 janvier 2013 relative la situation des groupes R unica et Arp ge au regard du I de l article L 430 8 du Code de commerce 144 Dans la d cision 12 DCC 36 du 19 mars 2012 l Autorit de la concurrence a autoris l op ra
83. s motifs d int r t g n ral autres que la concurrence A ce jour cette facult n a jamais t mise en uvre 29 DAF COMP AR 2013 28 149 Dans ce cadre le r le de la DGCCRF est de faire conna tre au ministre en quoi les d cisions de lP Autorit de la concurrence et les engagements souscrits sont susceptibles d interagir sur d autres aspects d int r t g n ral 150 Les motifs d int r t g n ral autres que le maintien de la concurrence pouvant conduire le ministre charg de l conomie voquer l affaire sont notamment le d veloppement industriel la comp titivit des entreprises en cause au regard de la concurrence internationale ou la cr ation ou le maintien de l emploi 151 Le 10 juillet 2013 l Autorit de la concurrence a publi l issue d une consultation publique des lignes directrices en mati re de contr le des concentrations voir 1 2 1 2 2 1 Statistiques sur le nombre la taille et le type des fusions notifi es ou soumises un contr le 152 En 2012 l Autorit de la concurrence a t saisie de 193 notifications d op rations de concentration et a rendu 185 d cisions Outre une d cision d inapplicabilit du contr le elle a rendu 172 d cisions d autorisation en phase 1 et une d cision en phase 2 qui a concern l acquisition de six soci t s du groupe Patriarche par la soci t Castel Fr res SAS Parmi ces d cisions 10 ont t donn es sous r
84. s par la prescription contrairement la prise de contr le exclusif de UCGA Unifrais et de ses filiales en 2009 Le Conseil d Etat a confirm la d cision de l Autorit de la concurrence dans un arr t du 24 juin 2013 D cision 12 D 08 du 6 mars 2012 relative des pratiques mises en uvre dans le secteur de la production et de la commercialisation des endives 131 L Autorit de la concurrence a sanctionn une entente entre des producteurs d endives et plusieurs de leurs organisations professionnelles qui avaient diffus des consignes de prix minima coordonn collectivement la politique tarifaire et commerciale des producteurs fix des volumes de vente et chang des informations sur les prix par le biais d un programme informatique sophistiqu pendant quatorze ans Les participants l entente avaient conscience de l illic it de ces pratiques les services de la DGCCRF leur ayant adress un rappel la loi plusieurs reprises 132 Elle a prononc des sanctions mod r es 3 6 millions d euros pour tenir compte d une part de l impact limit de cette entente sur les prix au d tail en raison du contre pouvoir de la grande distribution et d autre part des ressources financi res limit es des producteurs Un appel de cette d cision est pendant D cision 12 D 09 du 13 mars 2012 relative des pratiques mises en uvre dans le secteur des farines alimentaires 133 L Autorit de la concu
85. serve de mise en uvre d engagements dont neuf en phase 1 et une en phase 2 Enfin une d cision d autorisation sous r serve du respect d injonctions a t rendue concernant la prise de contr le exclusif de TPS et CanalSatellite par Vivendi et Groupe Canal Plus 153 La Commission europ enne a renvoy l Autorit de la concurrence en juillet 2012 l examen de deux op rations en application de l article 4 paragraphe 4 du r glement CE n 139 2004 relatif au contr le des concentrations Il s agit de la prise de contr le exclusif du groupe Keolis par la soci t SNCF Participations et de la prise de contr le exclusif par le Groupe Carrefour du groupe franchis Guyenne et Gascogne 154 Plus de la moiti des d cisions rendues en 2012 55 ont concern le secteur du commerce de d tail notamment alimentaire et automobile cons quence de l abaissement des seuils de contr labilit dans ce secteur En outre 9 des d cisions rendues ont concern le commerce de gros 5 les services aux entreprises 4 5 l agroalimentaire 4 5 l industrie 3 les banques et l assurance les 19 restants concernant diverses activit s 2 2 2 Description des affaires importantes D cision 12 DCC 42 26 mars 2012 Coop rative Champagne C r ales Coop rative Nouricia 155 L Autorit de la concurrence a examin la fusion des deux groupes coop ratifs actifs dans le secteur agricole Champagne C r ales
86. site de P Autorit de la concurrence http www autoritedelaconcurrence fr user standard php id rub 272 196 Enfin l Autorit de la concurrence organise des conf rences d bats les Rendez vous de l Autorit qui en 2012 et 2013 ont trait des sujets suivants e 13 mai 2013 Contr le des concentrations les enjeux de la r vision des lignes directrices e 22 janvier 2013 Concurrence et choix publics e 3 juillet 2012 Les g ants de l Internet nouvelles technologies nouvelles r gulations 197 La captation vid o de ces d bats est disponible sur le site de l Autorit de la concurrence http www autoritedelaconcurrence fr user rdv php id rub 335 38
87. soit l importance des effets anticoncurrentiels de cette op ration sur le ou les march s pertinents concern s Enfin le Conseil d Etat a jug que la sanction prononc e par l Autorit de la concurrence n tait pas disproportionn e e Contr le des op rations de concentration affaire Groupe Canal Plus 124 Par une ordonnance du 22 octobre 2012 le Conseil d Etat a rejet le r f r suspension introduit par GCP et Vivendi Universal contre la d cision 12 DCC 100 du 23 juillet 2012 soumettant l autorisation de rachat de TPS au respect de plusieurs injonctions en raison d une absence d urgence 125 L arr t du 21 d cembre 2012 a rejet au fond les recours en annulation form s par GCP d une part et Numericable et Parabole R union d autre part contre la d cision 12 DCC 100 126 Le Conseil d Etat a tout d abord confirm le respect du caract re contradictoire de la proc dure s agissant de l analyse de certaines donn es financi res communiqu es tardivement par les parties de la pr sence dans le rapport de documents occult s la demande des tiers les ayant remis et de l am nagement des injonctions pr vues pour tenir compte des observations d un tiers int ress Le Conseil d Etat a en outre consid r que rien ne faisait obstacle ce que l Autorit de la concurrence proc d t une consultation publique des tiers sur les mesures correctives n cessaires 127 Par ailleurs le Conse
88. ssesse 6 1 2 1 Nouvelles lignes directrices sur les concentrations 6 1 2 2 Guide d valuation de l impact concurrentiel de projets de textes normatifs 00 0000000000 6 1 2 3 Communiqu de proc dure relatif la non contestation des griefs 7 1 2 4 Document cadre sur les programmes de conformit aux r gles de concurrence 8 1 3 Modifications du droit et de la politique de la concurrence propos es par les pouvoirs publics projets de loi 9 1 3 1 L introduction en droit fran ais d une proc dure d action de groupe ssessesssssessssees1ssee 9 1 3 2 Le pouvoir d injonction et de transaction de la DGCCREF 10 2 Mise en uvre de la l gislation et de la politique de la concurrence 11 2 1 Action contre les pratiques anticoncurrentielles y compris contre les ententes et abus de positions dominantes s sssssssssssesssssesssssersesssseee 11 2 1 1 R sum des activit s saagis ranie r e RE nent 11 2 1 1 1 R sum des activit s des autorit s charg es de la concurrence 11 2 1 1 2 R sum des activit s des tribunaux sseeeseseeeseesssesssesesstststsssstsstsestssesessestssesersessssese 16 2 1 2 Description des affaires importantes notamment celles qui ont des cons quences sure pl n mternationali ss sn nn nee nr een E 26 2 2 Fusions et ACQUISITIONS ce einna rare Ne ennemi net detre aa teint su coran Sins 29 2 2 1 Statistiques sur le nombre la taille et l
89. stribution s lective qui comporte une clause interdisant de facto Internet comme mode de commercialisation des produits contractuels En revanche un tel contrat peut b n ficier titre individuel de l applicabilit de l exception l gale de l article 101 paragraphe 3 TFUE si les conditions de cette disposition sont r unies 112 A la suite de cet arr t la Cour d appel de Paris a confirm la d cision de l Autorit de la concurrence dans son arr t du 31 janvier 2013 Elle a jug que la clause contractuelle figurant dans les contrats de distribution s lective de la soci t PFDC exigeant que les ventes de produits cosm tiques et d hygi ne corporelle soient effectu es dans un espace physique en pr sence obligatoire d un pharmacien dipl m ayant pour cons quence l interdiction de l utilisation d Internet pour ces ventes constitue une restriction de concurrence par objet au sein de l article 101 paragraphe 1 TFUE Elle a par ailleurs estim que la pratique en cause n tait pas susceptible d une exemption individuelle deux des conditions d exemption n tant pas remplies la contribution l am lioration de la production ou de la distribution des produits et la promotion du progr s technique et conomique d une part et le caract re indispensable des restrictions de concurrence r sultant de la clause contractuelle pour r aliser les gains d efficacit invoqu s d autre part Jurispru
90. sur plusieurs march s de la t l vision payante acquisition des droits cin matographiques dition de cha nes commercialisation de cha nes th matiques et distribution de services En particulier la d gradation de la qualit des cha nes d group es le non respect des engagements relatifs aux conditions de reprise des cha nes ind pendantes et la conclusion avec ces cha nes ind pendantes d exclusivit s de distribution au profit de CanalSat ont eu pour effet conjugu d emp cher l mergence d une concurrence sur les march s aval GCP b n ficiant du fait de l op ration d un monopole durable Elle a consid r que l op ration conduisait des effets horizontaux et conglom raux sur les march s amont de droits de films am ricains et fran ais r cents pour une diffusion en t l vision payante lin aire des effets horizontaux et verticaux sur les march s interm diaires et des effets verticaux et conglom raux sur les march s relatifs la vid o la demande 164 Afin de r tablir une concurrence suffisante sur les diff rents march s de la t l vision payante en France et compte tenu de l insuffisance des engagements propos s par GCP elle a d cid de proc der par voie d injonctions pour une p riode de cinq ans au terme de laquelle elle m nera une nouvelle analyse concurrentielle afin d examiner la pertinence d un maintien de ces injonctions 33 injonctions ont t prononc es qui r pon
91. t En r ponse la l Autorit de la concurrence d montrent suffisance au moyen d une analyse multicrit res le caract re sensible de l affectation du commerce entre Etats membres 21 DAF COMP AR 2013 28 question pos e la CJUE a dans un arr t du 13 octobre 2011 affaire C 439 09 dit pour droit L article 101 paragraphe 1 TFUE doit tre interpr t en ce sens qu une clause contractuelle dans le cadre d un syst me de distribution s lective exigeant que les ventes de produits cosm tiques et d hygi ne corporelle soient effectu es dans un espace physique en pr sence obligatoire d un pharmacien dipl m ayant pour cons quence l interdiction de l utilisation d Internet pour ces ventes constitue une restriction par objet au sens de cette disposition si la suite d un examen individuel et concret de la teneur et de l objectif de cette clause contractuelle et du contexte juridique et conomique dans lequel elle s inscrit il appara t que eu gard aux propri t s des produits en cause cette clause n est pas objectivement justifi e L article 4 sous c du r glement CE n 2790 1999 de la Commission du 22 d cembre 1999 concernant l application de l article 81 paragraphe 3 du trait des cat gories d accords verticaux et de pratiques concert es doit tre interpr t en ce sens que l exemption par cat gorie pr vue l article 2 dudit r glement ne s applique pas un contrat de di
92. t de la concurrence dans des secteurs d activit s vari s et pr venir le d veloppement de mauvaises pratiques par des op rateurs peu accoutum s au droit de la concurrence Elle est galement l occasion d op rations conjointes de promotion de la culture de concurrence aupr s des professionnels 68 Depuis la fin de l ann e 2012 les d cisions de transaction injonctions sont publi es sur le site Internet de la DGCCRF 69 http www economie gouv fr dgccrf pratiques anticoncurrentielles transactions et injonctions Assistance aux enqu tes men es par l Autorit de la concurrence 70 L Autorit de la concurrence peut requ rir l aide de la DGCCRF pour r aliser les op rations de visite et saisie qu elle aura d cid pour ses propres enqu tes article L 450 6 du code de commerce dans le cadre de ses missions de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles Elle formule une demande crite la DGCCRF 71 En 2012 elle a r alis une op ration de visite et saisie et a sollicit l assistance de la DGCCRF Cette op ration a mobilis 45 agents dont 16 enqu teurs de la DGCCRF 72 La DGCCRF a pour ce qui la concerne r alis 17 op rations de visite et saisie pour ses missions autres que la r gulation concurrentielle qui ont mobilis 268 enqu teurs en 2012 La DGCCRF commissaire du gouvernement pour les affaires trait es par l Autorit de la concurrence 73 La DGCCRF exerce les fonct
93. t le r le de cette analyse 16 Enfin s inspirant des mod les existant au niveau de la Commission europ enne et d autres autorit s de concurrence l Autorit de la concurrence propose deux mod les types pour la cession d actifs et le contrat de mandat destination des parties concern es lorsqu elles envisagent de prendre des rem des structurels et qui pourront tre adapt s au cas par cas 17 Par ailleurs elle a publi un guide concernant les tudes conomiques d sormais commun aux op rations de concentrations aux affaires contentieuses et aux avis 1 2 2 Guide d valuation de l impact concurrentiel de projets de textes normatifs 18 L Autorit de la concurrence a publi en juillet 2012 un guide de l valuation de l impact concurrentiel des projets de textes normatifs pr fac par le secr taire g n ral du gouvernement Il est disponible la Documentation fran aise et en format html sur son site Internet http www autoritedelaconcurrence fr user standard php id_rub 453 DAF COMP AR 2013 28 19 Cette m thode permet d aller au del de la recommandation aux pouvoirs publics au cas par cas en fournissant un cadre d analyse syst matique en amont de la pr paration des textes Plus largement ce guide a vocation s inscrire dans le processus de l tude d impact qui r sulte de l obligation pos e par le Constituant en 2008 20 En termes pratiques ce guide offre les out
94. ticle 5 de la loi compl te l article L 462 3 du Code de commerce qui organise le dialogue entre l Autorit de la concurrence et les juridictions civiles ou administratives l initiative de la premi re ou de ces derni res La nouvelle disposition s curise la transmission de pi ces issues du dossier de l Autorit de la concurrence au juge lorsque les documents concern s portent sur des pratiques anticoncurrentielles et ne sont pas d j la disposition d une partie l instance Les pi ces labor es ou recueillies l occasion du traitement d une demande de cl mence ne peuvent tre communiqu es dans ce cadre Loi relative la simplification du droit et l all gement des d marches administratives 3 La loi n 2012 387 du 22 mars 2012 transpose partiellement la directive 2011 7 UE du Parlement europ en et du Conseil du 16 f vrier 2011 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales en cr ant une indemnit forfaitaire en cas de retard de paiement pour frais de recouvrement internes au b n fice du cr ancier en modifiant la r f rence au taux BCE pour les int r ts moratoires et en introduisant le principe d une limitation dans le temps de la dur e des proc dures de v rification et d acceptation des marchandises le d cret 2012 1115 du 2 octobre 2012 fixe le montant de l indemnit forfaitaire pour frais de recouvrement dans les transactions commerciales pr
95. tion de fusion des groupes Arp ge et R unica qui g rent des compl mentaires de retraite des institutions de mutuelles et de pr voyance post rieurement la r alisation de l op ration intervenue le 1 janvier 2010 et notifi e l Autorit en avril 2010 145 L Autorit a cependant sanctionn le groupe R unica pour avoir contrevenu l obligation de notification d une op ration de concentration pronon ant son encontre une amende de 400 000 euros 2 2 Fusions et acquisitions 146 Depuis la LME le contr le des op rations de concentrations a t transf r du ministre de l Economie l Autorit de la concurrence qui re oit les notifications des projets de fusions et autorise ou non l op ration apr s une analyse concurrentielle de phase 1 ou un examen approfondi de phase 2 en cas de doute s rieux d atteinte la concurrence 147 L Autorit de la concurrence peut i autoriser une concentration sans condition ii sous r serve d engagements propos s par les parties iii sous r serve d injonctions ou iv interdire la concentration 148 Pour autant le ministre de l Economie e l issue de la phase 1 peut demander l Autorit de la concurrence de conduire un examen approfondi de phase 2 Celle ci peut donner suite ou non cette demande e l issue de la phase 2 peut voquer et statuer sur l op ration en cause par une d cision motiv e pour de
96. tion exerc e sur les march s amont afin de traiter les goulets d tranglement et cr e un nouvel article L 410 3 du Code de commerce Cette disposition pr voit que le Gouvernement peut arr ter apr s avis public de l Autorit de la concurrence et par d cret en Conseil d Etat les mesures n cessaires pour rem dier aux dysfonctionnements des march s de gros notamment d acheminement de stockage et de distribution En application des articles 6 et 8 de la loi l Autorit de la concurrence peut prononcer des injonctions si elle constate que des entreprises ne se conforment pas aux mesures de r gulation par exemple pour encadrer des prix amont de facilit s essentielles mutualiser des quipements ou dans certains cas imposer une s paration fonctionnelle ou une filialisation des activit s d importation et de stockage Les entreprises qui font l objet d injonctions doivent publier un communiqu dans la presse locale pour en informer toutes les parties int ress es et le grand public en application de l article 7 En cas de non respect d une injonction l Autorit de la concurrence peut imposer le paiement d une astreinte ou d une amende Accords exclusifs d importation les I et II de l article 5 de la loi interdisent les accords exclusifs d importation sauf si les parties d montrent que ces accords d gagent des gains d efficacit conomique en r servant au consommateur une part du profit qui en r su
97. titu es en application du seul droit national Devant la Cour de cassation la Commission europ enne avait d pos des observations crites en amicus curiae La Cour de cassation a jug que les termes susceptible d affecter nonc s par les articles 101 et 102 du TFUE supposent que l accord ou la pratique abusive en cause permette sur la base d un ensemble d l ments objectifs de droit ou de fait d envisager avec un degr de probabilit suffisant qu il puisse exercer une influence directe ou indirecte actuelle ou potentielle sur les courants d changes entre tats membres sans que soit exig e la constatation d un effet r alis sur le commerce intracommunautaire cet gard la circonstance que le seul op rateur tranger qui s tait manifest sur le march concern tait jama cain et non europ en ne suffit pas carter l affectation du commerce entre Etats membres En deuxi me lieu la Cour de cassation a consid r qu en l tat de pratiques cumul es d entente et d abus de position dominante commises sur une partie seulement d un Etat membre le caract re sensible de l affectation directe ou indirecte potentielle ou actuelle du commerce intracommunautaire r sulte d un ensemble de crit res parmi lesquels la nature des pratiques la nature des produits concern s et la position de march des entreprises en cause le volume de ventes global concern par rapport au volume national
98. ts car il a d riposter en lan ant des offres d abondance cross net qui ont permis ses clients d appeler leurs interlocuteurs en illimit mais ont significativement alourdi le montant des charges de terminaison d appel 140 L Autorit de la concurrence a cependant retenu l gard des deux op rateurs en cause l existence d une circonstance att nuante li e la baisse des plafonds de tarifs de terminaison d appel Cette baisse n a cependant pas supprim l autonomie d Orange et SFR dont la strat gie commerciale visait renforcer l effet tribu jusqu en 2008 et ne les obligeait pas adopter un comportement abusif L Autorit de la concurrence a ainsi prononc une sanction de 117 419 000 euros l encontre d Orange France et France T l com et de 65 708 000 euros l encontre de SFR et leur a enjoint de cesser les pratiques en cause et d informer les abonn s aux offres on net de leur facult de r silier leur abonnement sans indemnit et tout moment Un appel de cette d cision est pendant D cision 12 D 25 du 18 d cembre 2012 relative des pratiques mises en uvre dans le secteur du transport ferroviaire de marchandises 141 A la suite d une saisine d office en 2008 et d une plainte d Euro Cargo Rail en 2009 l Autorit de la concurrence a sanctionn la SNCF hauteur de 60 9 millions d euros pour avoir mis en uvre plusieurs pratiques constitut
99. u contenu et aux modalit s d appr ciation du crit re l gal relatif l importance du dommage caus l conomie en premier lieu la d termination de la sanction au regard de ce crit re l gal exige non pas un chiffrage pr cis du dommage l conomie mais seulement une appr ciation de son existence et de son importance reposant sur une analyse aussi compl te que possible des l ments du dossier et cette appr ciation ne saurait tre limit e au dommage caus sur le seul march affect mais s tend au contraire l ensemble du dommage caus l conomie par la pratique en cause tant en ce qui concerne les consommateurs que la structure du march et l conomie g n rale en second lieu la Cour de cassation a jug en s appuyant sur sa jurisprudence relative aux diff rents l ments susceptibles d tre pris en consid ration pour appr cier l importance du dommage caus l conomie qu il convenait de tenir compte de l ensemble de ces l ments sans n cessairement donner tel ou tel d entre eux une importance d terminante e Arr ts de la Cour d appel de Paris du 29 mars 2012 Aximum Soci t Lacroix Signalisation et du 11 octobre 2012 Entreprise H Chevalier Nord Parmi lesquels figurent la taille du march concern le nombre et l importance des entreprises participant la pratique point qui peut par exemple tre appr hend partir de leur part de
100. ues la parapharmacie et la parfumerie de luxe 174 Elle a relev que le commerce en ligne tait un facteur d animation de la concurrence principalement sur Internet entre les distributeurs en ligne les sites marchands n tant pas totalement substituables aux magasins Elle a en effet constat que le commerce lectronique offrait aux consommateurs des prix inf rieurs dans deux des trois secteurs cibl s par l enqu te l lectrodomestique et la parapharmacie et des gammes plus tendues que la distribution traditionnelle 175 En outre elle a analys les obstacles pouvant freiner le d veloppement du commerce lectronique notamment les modalit s d organisation des relations commerciales entre les fabricants et leurs distributeurs Compte tenu du r le jou par le commerce en ligne elle a insist pour que les fabricants et les distributeurs traditionnels veillent ce que leurs accords de commercialisation distribution s lective diff renciation des prix d achat ou des conditions de livraison etc ne conduisent pas limiter le d ploiement du commerce en ligne et la pression concurrentielle accrue qui l accompagne Elle a notamment soulign qu un fabricant est libre de choisir ses partenaires commerciaux et de pratiquer des tarifs diff renci s leur gard mais seulement dans les limites pos es par les dispositions du droit de la concurrence relatives au refus de fourniture et la discrimination tarifaire
101. ur d terminer la sanction et notamment la gravit des faits et l importance du dommage caus l conomie Elle a aussi relev qu une entreprise n est pas recevable demander pour la premi re fois en cause d appel le b n fice de cette proc dure 102 Les soci t s en cause ont form un pourvoi en cassation La Cour de cassation a donn acte la soci t Aximum du d sistement de son pourvoi et rejet les pourvois form s par les soci t s Lacroix Signalisation et Signaux Girod dans un arr t du 28 mai 2013 e Arr t de la Cour de cassation du 14 f vrier 2012 Cemex B tons Sud Est 103 Par un arr t du 14 f vrier 2012 la Cour de cassation a cass et annul l arr t rendu par la Cour d appel de Paris du 27 janvier 2011 La Cour de cassation a rejet l analyse de la Cour d appel s agissant du contr le qu elle exerce dans le cadre de l article 5 IV alin a 2 de l ordonnance du 13 novembre 20087 et indiqu que l examen de l existence de pr somptions de pratiques anticoncurrentielles autorisant les visites et saisies par la m me formation de jugement que celle appel e statuer sur le bien fond des griefs retenus et de la sanction prononc e au titre de ces pratiques est de nature faire na tre un doute raisonnable sur l impartialit de la juridiction au regard de l article 6 paragraphe 1 de la Convention Europ enne de sauvegarde des droits de Phomme et des libert s fondame
102. vue l article L 441 6 du Code de commerce 4 Par ailleurs la loi offre la possibilit dans des conditions strictement d finies de conclure de nouveaux accords d rogatoires aux d lais de paiement valid s par d cret apr s avis de l Autorit de la concurrence Ces accords devaient tre sign s avant le 1 octobre 2012 5 En outre cette loi supprime pour les PME et TPE l obligation faite aux commissaires aux comptes de remettre un rapport au ministre s ils constatent des abus significatifs et r p t s en mati re de d lais de paiement DAF COMP AR 2013 28 1 1 2 Textes r glementaires D cret n 2012 70 du 20 janvier 2012 relatif aux gares de voyageurs et aux autres infrastructures de services du r seau ferroviaire 6 Dans le cadre de l ouverture la concurrence en mati re de fret ferroviaire et de cabotage international pour le transport de voyageurs il est n cessaire d assurer l acc s transparent et non discriminatoire de toutes les entreprises aux gares de voyageurs et aux autres infrastructures de services du r seau ferroviaire et de fixer une redevance r pondant aux conditions fix es par le droit sectoriel et par le droit de la concurrence Un projet de d cret a t soumis l Autorit de la concurrence en vue de d terminer la nature des services et prestations accessibles aux entreprises ferroviaires qui concernent notamment l accueil et l information des voyageurs la fou

Non classifié DAF/COMP/AR(2013)28 DAF/COMP/AR(2013)

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