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AGE-2006-REN - Ministère de la Culture et de la Communication

1. augment tridimensionnel mais elle garde toute sa pertinence Quelle que soit la mobilit des ressources le double monde n est pas a territorial et ne peut se d velopper sans lien avec la r alit physique car il s appuie sur des ressources mat rielles et humaines existantes ancr es dans le local Si Internet a pu tre associ l image d une ville virtuelle celle ci n est que la deuxi me dimension d un monde physique augment 13 Pierre Veltz et Laurent Davezies Territoires nouvelles mobilit s nouvelles in galit s article paru dans le Monde du 21 mars 2006 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 38 Cependant les cartes physiques et virtuelles ne co ncident pas toujours La fronti re traditionnelle entre espace priv et public est plus perm able galement Comment cartographier le virtuel et ses effets territoriaux Si la m tacit dont parle Paul Virilio est cette ville augment e elle ne sonne pas le glas des disciplines spatiales au contraire elle en ouvre une nouvelle D veloppement durable AGENDA DURABILITE URBAINE COHERENCE PARTICIPATION AGENDA Suivant une prise de conscience mondiale croissante depuis le rapport de Bruntland 4 les enjeux du d veloppement durable ont t formalis s en 1992 lors du sommet de Rio dans le programme Action 21 15 Ce dernier dresse
2. deviennent de plus en plus des espaces de parcours touristiques Ce sont des symboles du pass mais des symboles images Enfin il y a de cela Et au fond moins le centre est central plus il est historique en quelque sorte mais en mettant le mot entre guillemets D une certaine fa on la D fense partait d une sorte de pressentiment de ce genre C est dr le la D fense a fait r fl chir parce que c est ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 66 excentr par rapport a Paris on l appelle quand m me la D fense Paris parce qu on doit le revendiquer et puis on essaye de mettre en forme ce qu on appelle le grand axe historique pour lui donner de la consistance et c est assez astucieux Alors m me si par rapport aux plans initiaux cela a beaucoup boug ce n est plus cette avenue sym trique construite comme a plut t vaguement il reste l Arche qui est d ailleurs un peu d cal e mais enfin bon Cela ob it une toute autre logique que la ville moderne Moi ce qui me frappe la D fense c est qu on est en train de r habiliter tour de bras des tours qui ont trente ou quarante ans pour qu elles ressemblent aux tours les plus r centes C est dire qu il y a une esp ce d crasement sur le pr sent Ce n est pas du tout la ville de Baudelaire o les clochers les usines tout cela se m lange un m lange des temps L il faut qu il y
3. 3 D velopper des exemples d applications r cents en montrant notamment l int r t de l appro che fractale pour d crire la morphologie des villes comme par exemple mesurer de la bordure urbaine pour identifier la limite urbaine mais aussi des travaux en cours contrat de recherche DRAST PREDIT sur l utilisation de mod les fractals dans un contexte op rationnel 3 L tude architecture de la grande chelle pourra faire l objet de d veloppements plus sp cifi ques liant les recherches en cours et les projets scientifiques et universitaires des tudiants en fin tude de G nie de l Environnement et des Territoires A titre d exemple peut citer le travail dirig par C cile Tannier qui pourrait tre largement reproduit et amplifi dans le cadre de ce programme interdisciplinaire de recherche M moire de fin d tudes r alis par Vermot IUP G nie des territoires sous la direction de Gasc Agence d urbanisme de l agglom ration de Besan on et de Tannier Th MA juin 2006 Le stage de fin d tudes a t effectu l Agence d urbanisme de l agglom ration de Besan on AUDAB du 6 f vrier au 9 juin 2006 Contenu 1 Quantification et caract risation de l volution du tissu urbain dont l application d un indice de fragmentation multi chelle 2 Evaluation de la mixit des fonctions commerciales et de services en p riurbain http thema univ
4. existera pas des institutions et un mode de fonctionnement politique pour les mettre en uvre localement Le mot est ensuite transpos aux villes dans les ann es 1990 et certains voient dans la gouvernance urbaine un moyen d assurer la coh sion d un territoire 38 Le principe du collaborative design consiste utiliser Internet pour r unir autour d une m me plate forme travers des simulations en r alit virtuelle tous les acteurs qui participent de pr s ou de loin l laboration d un projet d urbanisme ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 51 Utopie Il s agit ici de ne pas confondre deux choses l utopie et la prospective qui cherchent toutes les deux appr hender le futur mais dont les m thodes divergent tant qu en d finitive la premi re reste aveugle l o la seconde permet quelques fois un claircissement Les po tes les crivains et les artistes parfois les leaders charismatiques et politiques sont en g n ral les porteurs de la premi re d marche une sorte de proph tie teint e d utopie et conclue par un certain nombre de pr visions Les bases de ces pr visions concernant l avenir et parfois l avenir des villes mettent souvent en jeu un fond religieux mystique id ologique ou bien moral mais tr s rarement scientifique qui contribue forger une id e claire mais tr s personnelle de ce que l aven
5. laboration des diagnostics et des projets territoriaux Par ailleurs la d finition m me de la d marche de recherche ne prend pas la m me connotation en architecture et en g ographie les architectes se pla ant davantage dans exp rimentation et l heuristique et les g ographes dans la recherche scientifique de type universitaire 1 4 2 Utiliser les divergences disciplinaire pour am liorer l approche du terrain Ces divergences de fond et de forme font la richesse de ce projet de recherche Elles permettent d instaurer un v ritable dialogue interdisciplinaire de confronter les probl matiques et les points de vue D passer les premi res difficult s et adopter une d marche r flexive pour chacune des disciplines tait un des buts de cette recherche vers la constitution des simulateurs complexes transdisciplinaires Pour cette raison il nous est apparu utile de ne pas chercher gommer les difficult s rencontr es mais au contraire de chercher exprimer les diff rences pour mieux en saisir les enseignements dans une d marche explicative autocritique 1 4 3 R flexion sur la recherche architecturale Ainsi ce rapport de recherche respecte les approches sp cifiques des deux disciplines mises en valeur notamment par le choix de polices diff rentes tout en cherchant d gager des probl matiques et un langage communs premi res tapes indispensables vers un outil transdisciplinaire de simulation des
6. Au sein de chacun des types d chelles se d cline alors une infinit de rapports d chelles selon les choix fait par celui qui utilise un certain type d chelle selon un certain rapport REGLAGE Il est donc d licat de parler d chelle comme d une r f rence absolue La notion d chelle semble intrins quement li e a cette diversit de regards et de probl matiques Le choix du type d chelle pour traiter un probl me et ensuite le r glage de son rapport est un aspect particuli rement important de la notion Selon un point de vue on peut consid rer que la notion d chelle est par d finition multiple qu elle englobe toutes les dimensions voqu es plus haut dans un faisceau qui se noue autour d une chelle privil gi e IL y aurait ainsi une sorte d auto r glage de l chelle autour d un rapport privil gi en fonction d une probl matique Les architectes connaissent bien la notion d chelle de plan adapt e une phase ni trop grande ni ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 19 trop petite Pourtant cet auto focus n est pas absolu et le plus souvent des rapports d chelles diff rentes sont utiliser simultan ment pour reconstituer l ensemble d une probl matique du d tail la vue d ensemble Il en est de m me pour 1 automobiliste consultant une carte dans sa voiture CHOIX
7. Cette question sera d velopp e au cours de l tude car elle appara t en creux dans l appel d offre de recherche 1 1 1 La notion d chelle Point de vue Host architecture POLYSEMIE RELATIVITE REGLAGE CHOIX POLYSEMIE Le terme chelle ne poss de pas une d finition univoque au sein m me des disciplines spatiales comme en t moigne la typologie d chelles dress e par Fran ois Nicolas Sous l hypoth se g n rique qu une chelle est un rapport on distinguera chelles absolue et relative puis par subdivision quatre grands types 2 Fran ois Nicolas Rencontres Architectures imaginaires la Passerelle des arts Echelle architecturale et tempo musical ENS F vrier 2004 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 18 chelle de repr sentation chelle la plus banale celle de 1 repr sentation celle de 1 maquette ou du plan Il s agit de rapporter la taille d une image la taille de l objet dont elle est image Appelons ce premier type d chelle absolue chelle de repr sentation chelle de mesure chelle r elle c est dire donnant la taille de l objet selon l unit en vigueur Il s agit bien 1 d un rapport entre l objet architectural et le m tre talon Appelons ce second type d chelle absolue chelle de mesure chelle d usages Le
8. Comprendre et g rer les risques Ouvrage collectif coordonn par Moreau F et AFPLANE Editions d Organisation Collection Les r f rences Paris 2002 Mettre en sc ne des futurs in dits l ments d ing nierie prospective l usage des praticiens Arcade J Commissariat G n ral du Plan Datar Futuribles International LIPS CNAM collection Travaux et Recherches de Prospective n 11 Paris juin 2000 Articuler prospective et strat gie parcours du strat ge dans la complexit Arcade J Commissariat G n ral du Plan Datar Futuribles Interna tional LIPS CNAM collection Travaux et Recherches de Prospective n 8 Paris mai 1998 Conjuguer simulation et optimisation dans la complexit et l incertitude Chapitre r dig par Arcade J ouvrage collectif Les d cisions sous con traintes une approche pluridisciplinaire Presses Universitaires de Caen 2003 27 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche ANNEXE 1 M thode d analyse de paysage strat gique multiscalaire d velopp e par Jacques Arcades Actuellement cette m thode est utilis e exclusivement par les strat ges militaires pour l analyse des terrains de conflit Host propose d envisager le portage des certains algorithmes d analyses dans le champs urbain Ce type de portage du militaire vers le civil est videmment fr quent en raison des cr dit
9. Dans ce cas le proc s est fait la machine dont les simulations sont soit mensong res en raison d approximations et de choix pr tablis soit trop compliqu es et inutilisables si l ensemble des param tres sont pris en compte Ces r actions sont importantes car elles apparaissent de fa on r currentes et pr alables toute explication plus approfondie sur le type de recherche envisag e Au dela des fantasmes sur la science et la technique alors que l humanit se dirige avec certitude vers son devenir urbain plan taire la question se pose de notre capacit prendre des d cisions pour favoriser les volutions du monde vers un monde urbain habitable conome de ses ressources Cette capacit agir en connaissance de cause sur les syst mes urbains pose la question de notre responsabilit On peut penser que l homme a d j perdu toute ma trise sur son environnement qu il n a jamais eu cette ma trise ou que la globalisation le cyber monde et la t l r alit ont fait dispara tre jamais la r alit Nous pensons que la question de la ma trise totale de notre environnement n est plus l ordre du jour mais que l apprentissage doit progresser sur notre fa on d ins rer de fa on fine les activit s humaines dans des faisceaux de contraintes et d opportunit s quelque soit les chelles II reste inventer les outils de connaissances et d action sur les contextes sp cifiques notre poque Les outils d
10. L action urbaine 12 Friedrich Kittler Qu y a t il de nouveau dans les nouveaux m dias in Mutations 63 Actar Bordeaux 2001 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 36 doit tenir compte de tous les niveaux de r alit dans la d finition et la gestion des projets territoriaux MIRAGE L Etat est constamment confront des espaces g ographiques en d sh rence qu il est n cessaire de soutenir Est ce que pour les habitants de ces territoires une connexion haut d bit au cyber territoire a territorial par essence peut donner suffisamment d nergie pour rebondir Il semble au contraire que pour diff rentes raisons les habitants qui n ont plus les moyens de s approprier un territoire physique ne soient pas les mieux plac s pour r aliser cette esp ce de transmutation b n fique la re territorialisation du cyber qui pourrait catalyser un nouveau d part Ici aussi dans le cyber on ne pr te qu aux riches La caract ristique a g ographique du cyber territoire permet de d ployer volont des points d entr e au cyber condition que l Etat ou des entreprises priv es investissent Mais quelle garantie a t on que ces points agissent comme un outil de d veloppement d un territoire identifi plut t que comme un moyen de subordination par un autre territoire physique cyber ou physique et cyber plus puissant
11. L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche Jacques Arcade analyste strat gique et th oricien des paysages strat giques complexes actuellement avec host dans le groupe de travail DIACT cyberterritoire et territoire en 2030 Fondateur de Proaxis Michaelangelo Zazi architecte stagiaire EAPC Consultant ext rieur a host Philippe Morel architecte enseignant EAPM th oricien de l anti urbanisme Fondateur de EZCT agence d architecture prospective Consultant ext rieur host Felix Agid travaille au sein EZCT sur l analyse num rique et math matique des images de terri toire doctorant en histoire des sciences EHESS 2 Th MA membres intervenant dans la recherche C cile Tannier docteur en g ographie Pierre Frankhauser docteur en g ographie 3 Renk Partners membres intervenant dans la recherche Alain Renk Architecte urbaniste DPLG Guillaume Favreau Architecte urbaniste DPLG Fran ois Thiebaud urbaniste stagiaire UTC 4 Atelier de G ographie membres intervenant dans la recherche Jean Philippe Antoni docteur en g ographie Gilles Vuidel docteur en g ographie DS R f rences institutionnelles des membres de l quipe 25 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche ALAIN RENK 1990 dipl me d architecte Paris la Vilette UP6 2004
12. bien ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 69 1 3 3 Technologie des syst mes et mod lisation informatique La n cessit d agir en contexte incertain caract ris par l mergence incite chercher des outils pour limiter le risque de la prise de d cision biais cognitifs parfois minimes mais ayant selon l axiome de la sensibilit aux conditions initiales des effets pervers de grosse ampleur La recherche math matique et statistique notamment sur la th orie du Chaos offre quelques l ments de r ponses non n gligeables avec la recherche d un ordre cach au d sordre apparent invariant prenant la forme de mesures de probabilit d attracteurs de dimensions fractales etc La mod lisation informatique permet de trouver une application aux avanc es th oriques math matiques dans les pratiques op rationnelles d autres disciplines en contexte incertain elle est en effet une aide r elle dans d autres disciplines pour la prise de d cision en milieu complexe C est le cas notamment en cybern tique en p trochimie dans les jeux vid o ou encore dans la strat gie militaire5 TEXTE MARC LEFRANC ENCART Au contact du chaos Marc Lefranc Charg de Recherche au CNRS Laboratoire de Physique des Lasers Atomes Mol cules Universit des Sciences et Technologies de Lille Qu est ce que le chaos J ai souvent
13. de l architecture fran aise du Xle au XVIe si cle Tome 5 L chelle ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 20 niveaux de repr sentation et d organisation des v nements des ph nom nes et des processus l uvre au sein de l espace g ographique Il est toutefois possible de distinguer deux significations concr tes parfois fortement compl mentaires mais parfois contradictoires l chelle cartographique et l chelle g ographique L chelle cartographique L chelle cartographique peut tre consid r e comme la plus commune Elle correspond au niveau d abstraction selon lequel une carte est construite au 1 50 000 1 cm sur la carte repr sente 50 000 cm dans la r alit soit 500 m tres L chelle g ographique L chelle g ographique est d une nature diff rente des deux premi res Elle fait r f rence la dimension des diff rents espaces de la surface terrestre et invite tablir des chelons d observation des ph nom nes spatiaux l instar des conomistes qui distinguent galement l chelon macro m so et micro Traditionnellement l chelon de la g ographie est plut t moyen m so 1 celle de la contr e ou de la r gion Mais de plus en plus elle s int resse aujourd hui aux extr me notamment quand elle tudie les processus urbain micro Y Lacoste propose un classement par ordre
14. de vie et des espaces publics l chelle des futurs utilisateurs du site L approche surplombante et le zoning ont volontairement t cart s au profit d un projet con u partir de l chelle humaine FORME CACHEE Comment cr er de la qualit urbaine 1 nous sembl que celle ci r sulte d une coh rence perceptible mais non intelligible fagonn e au fil du temps par l empilement des r gles parcellaire agricole industrielle r glementaire les d tournements et r affectations de lieux etc L enjeu pour nous tait donc de construire le temps La m thode du zoning visant d limiter des espaces correspondant des contraintes de formes architecturales strictes ne permet pas cet effet car elle produit un cadre unique imm diatement d cryptable et s appliquant l ensemble du territoire sans laisser aucune marge de man uvre STRATIFICATION Nous avons souhait mettre en place une action beaucoup plus fine davantage orient e vers les questions de relations entre les divers l ments du territoire entre les usagers etc en favorisant l apparition d interstices de franges sans pour autant abandonner la vie l anarchie Afin de recr er cette accumulation successive de r gles travers le temps et non l absence de r gle qui donne identit et coh rence au territoire nous avons mis en place diff rentes ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Gra
15. e des territoires L quilibre global de l cosyst me urbain sera li l quilibre de chacune de ses parties Ainsi au sein de chaque quartier m tropolitain un atelier d urbanisme aurait la mission d inven ter un futur urbain singulier avec les lus les habitants et les acteurs de l am nagement public et priv les programmistes g ographes ing nieurs sociologues paysagistes artistes musiciens philosophes passants skateurs et architectes L ensemble cons 2 truisant par touches ce Grand Paris La conf rence de l agglom ration parisienne doit poser les bases d une vraie etercomenunaln Fractal qui aurait le m rite de redistri buer les cartes Legrand pari du grand Paris Nous pourrions mm 2 F ainsi construire le L jouant notre avenir Vous avez dit fractal sur l intelligence collective et con cr te du territoire host alain renk http host uing net 29 224 Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE
16. ficient pour certains d une habi tude du travail en commun Parall lement l investissement dans les outils de communication envisag s pour la tenue des r u nion de travail wiki visio constitue un socle d velopper dans les cadre de la valorisation des r sultats de l tude une plate forme similaire voire la m me pourrait tre utiliser pour diffuser le contenu du programme interdisciplinaire de recherche Les modalit s concr tes de ce d veloppe ment sont d crites plus en d tail dans le point C2 B5 Dispositif retenu pour l valuation interne et les hypoth ses de d veloppement Les simulations seront valu es en fonction de leur capacit faire voluer les pratiques de con ception projectuelle et de proposer des lectures pratiques des informations Dans le cas o les outils de simulation prouvent leur capacit d velopper de nouvelles pratiques cognitives et de nouveaux types de pr sentations des projets nous envisagerons des partenariats avec les instituts de recherche pour d velopper des versions ouvertes d autres quipes scientifi ques et de ma trise d oeuvre Cela tant l int gration de partenaires institutionnels repr sentant les instances administratives en charge de la gestion des territoires tudi s permet d assurer une forme tr s concr te d valuation interne dans la mesure o leurs dires d experts permettront de valider la pertinence de la d mar che envisag e ainsi que
17. mergence et la cr ativit FRACTAL La mutation de la m tropole parisienne aux 10 millions d habitants vers plus de qualit de vie avec une acc l ration du d veloppement conomique et une meilleure gestion environnementale est elle possible ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 56 Alors que les d s quilibres augmentent la capitale parisienne est confront e a la m fiance persistante de ses partenaires naturels communes p riph riques et R gion Ile de France envers toute id e conduisant vers la cr ation d un Grand Paris L histoire r cente d un Paris dominateur peut expliquer les r ticences mais les responsabilit s politiques des partenaires pourront elles longtemps s abriter derri re le tabou du Grand Paris pour viter une r flexion de fond Au del de la quasi sid ration provoqu e par l effet Grand Paris se dissimule au moins deux a priori 1 La modification des structures administratives de la r gion IDF serait un pr alable la r alisation du Grand Paris Or les rapports de forces politiques figent la situation 2 La d finition d une chelle pertinente pour le Grand Paris lere couronne ou 2 me couronne serait un autre pr alable Cependant l enjeu pos par les limites n a pas de solution politique aujourd hui Il existerait ainsi au moins deux raisons videntes et suffisantes pour ranger le Grand Paris pa
18. nagement rapport de Jean Frebault et Bernard Pouyet janvier 2006 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 48 se porter sur les choix strat giques qui orientent l action des grands ma tres d ouvrage particulier les collectivit s locales dans un contexte de concurrence et de restructuration des territoires productifs de plus en plus mondial 35 La planification strat gique et le projet urbain semblent tre les nouveaux outils de la profession pour d passer ses contradictions La n cessit de contr ler et d organiser le d veloppement de l espace b ti l espace disponible tant de plus en plus rare et la pression nerg tique et environnementale de plus en plus forte suppose la constitution d un corps de professionnels comp tents et de r f rences communes Tandis que l impossibilit de d finir l urbanisme d en nommer pr cis ment les acteurs et les outils et la peur de scl roser la ville dans une forme fig e ou dans un d terminisme utopique impose une red finition permanente des intervenants outils motifs et temporalit s de l action urbaine et l int gration de donn es multiples complexes On assiste un bouleversement m thodologique avec l abandon des m thodes d terministes et hi rarchiques de projet Le projet urbain ne s articule pas autour d une structure fixe de territoire mais de liaisons interacti
19. on ne cherche pas expliquer pourquoi on a l indication que qqch peut se passer Ce que l on attend d un mod le destin produire un simulateur d cosyst me urbain c est de r introduire la complexit d analyse de la ville et des territoires qui ont t simplifi s par l urbanisme traditionnel et ses zonings abstraits lecture simplifi e du territoire avec mailles grossi res et autonomes Au contraire ces mod les devront avoir des superpositions de mailles finement contextualis es et interconnect es Ce que la puissance informatique rend possible aujourd hui et encore plus demain ENCART entretien avec Marc Aug ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 64 Alain Renk Je suis curieux de conna tre votre vision du rapport entre les mutations du monde contemporain et l volution des formes urbaines Marc Aug Au fond je ne suis pas un sp cialiste de ces questions J y suis entr par une porte particuli re Les ethnologues sont amen s r fl chir sur l espace des petits groupes qu ils tudient parce que ces groupes eux m mes ont travaill symbolis repr sent leur espace pour y vivre Et dans cette mesure ils aussi surcharg de codes et de r gles D une certaine mani re dans un groupe traditionnel africain ou am rindien le rapport l espace est une des figures du rapport social Les r gles de r side
20. qui ferait des unit s l mentaires de simples l ments d un ensemble plus vaste contribue rendre difficile l identification des seuils scalaires ou sauts d chelle ou entre ces seuils des niveaux ou chelons invariables C est l erreur na ve qu on commise ceux qui croyaient pouvoir d finir des sauts d chelle selon des seuils conventionnels euclidiens mesur s en kilom tres ou en kilom tres Vers un raisonnement fractal Tr s pr sente dans les th matiques de recherche du laboratoire Th MA cette id e fractale interviendra trois niveaux dans le rapport Elle est l origine de la consid ration cellulaire de l espace g ographique et de sa d composition en diff rents niveaux d analyse Elle est l origine du sc nario d urbanisation durable qui propose un sch ma de d veloppement urbain permettant de limiter l talement et de privil gier l accessibilit aux am nit s urbaines et rural Elle est consid r e de mani re globale dans l application du mod le fractal aux communes de Sa ne et Miserey Salines TEXTE EN COURS DE REDACTION ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 23 1 1 2 L architecture de la grande chelle Urbanisme traditionnel LIMITES REGLES HIERARCHIE La planification territoriale traditionnelle avance en d limitant des espaces zoning sur l
21. re tape de la mesure de la qualit d une simulation Elle consiste porter un jugement sur les simulations produites au regard des contraintes d am nagement l gislation volont s politiques afin d valuer le co t social environnemental des sc narios propos s La mise au point d indicateurs appropri s appara t ici comme une n cessit laquelle r pondent par exemple les travaux de J Agostinho 2005 qui proposent d utiliser les dimensions fractales pour valuer la qualit des strat gies d urbanisme ou encore ceux du laboratoire Th MA qui suivent l hypoth se que la perte ou le manque de hi rarchie observ s pour certains tissus entra ne une accessibilit moindre des am nit s urbaines et rurales de nature vari e Tannier et al 2006 D vidence cette derni re tape est aujourd hui encore peu explor e ce qui r duit sensiblement la port e op rationnelle des mod les de simulation spatiale Elle constitue toutefois une piste de recherche extr mement int ressante demandant de d velopper des indicateurs compl mentaires endog nes ou exog nes aux mod les LUCC pour valuer successivement la pertinence normative le sc nario m ne t il aux objectifs fix s la port e strat giques a t on les moyens parvenir et la valeur en termes de durabilit les crit res du d veloppement durable sont ils respect s de chaque simulation produite Confrontation Dans
22. s inscrit parfaitement dans cette qu te sans discuter ici la pertinence de sa mise en application Rem Koolhaas crit Where there is nothing everything is possible Where there is architecture nothing else is possible On comprend le dilemme au sein de l urbanisme et de l architecture qui doivent favoriser une architecture de l mergence trouver une forme lib ratrice en quelque sorte Ainsi La ville le territoire urbain ne r sulte pas de l action directe de certains acteurs institutionnels agissant de fa on autonome mais est le produit d une interaction complexe entre des sujets totalement diff rents dont les points de vue et les int r ts respectifs sont souvent en conflit les uns avec les autres 22 L tat n est plus l initiative de la production urbaine il devient coordinateur et abandonne son r le de maitrise d ouvrage d centralisation des d cisions en mati re d am nagement pour un r le de strat ge 22 Yorgos Simeoforidis Notes pour l histoire culturelle entre l incertitude et la condition urbaine contemporaine in Mutations Actar Bordeaux 2001 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 44 1 2 2 Red finition de l action urbaine La d couverte commence avec la conscience d une anomalie c est dire l impression que la nature d une mani re ou d une autre contr
23. un petit livre accessible a de 62 page du type collection urbanisme de Jean Michel Place y sous le th me Simulateurs de ville construire ensemble la ville de demain la recherche en action ct CoNsTRUIRE Vi COMPLEXE 7 DUR a Construire la ville complexe host dition JM Place 2002 E M dias grand public En accompagnement du livre des articles et des interviews pourront tre r alis s pour explication des enjeux de la recherche R a en architecture et en g ographie pour d velopper les possibilit s de co la eher 05 boration des villes avec les collectivit s les habitants et les partenaires Le grand pari du grand Paris conomiques Vous avez dit fractal Vous avez dit fractal host journal Lib ration du 6 juillet 2006 L 18 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche C2 Valorisation lectronique des produits de la recherche La publication de tout ou partie de l tude est pr vue sur les sites de l Atelier de G ographie et Host et Th MA selon la continuation du sch ma d organisation num rique Le choix de pr senter les diff rents volets de l tude sur l un ou l autre des sites pourra se faire en fonction de la part de travail qui a incomb chacun des membres du groupement de mani re ce que les r sultats ap paraissent pleinement
24. ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche B1 La d marche interdisciplinaire de l quipe Des champs connexes et compl mentaires De mani re r pondre au mieux l exploration de l architecture de la grande chelle sujet de l appel d offre il est envisag de travailler sous la forme d un groupement int grant part gale les champs de l architecture et de la g ographie chacun tant constitu d une partie recherche et d une partie op rationnelle La m thodologie de recherche fait appel aux comp tences particu li re de chacun des partenaires de fa on it rative selon les deux axes th orie projet et Architec ture g ographie Recherche Laboratoire de recherche et de prospective urbaine host e Laboratoire de recherche g ographique Th MA Th oriser pour mod liser et am nager unit mixte du CNRS et de l Universit de Franche Comt Structures op rationnelles e L agence d architecture et d urbanisme Renk Partners e L Atelier de G ographie Principe des transferts conceptuels m thodologiques et op rationnels Dans chacun des laboratoires et des structures les membres appartiennent simultan ment au monde de la recherche de l op rationnel et de l enseignement Les comp tences sp cifiques des membres qui seront impliqu s dans l tude sont d crites de mani re plus pr cise dans les points D3 D4 et D5 Int grant l
25. EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 76 DATASCAPES m thode de conception architecturale partir de donn es statistiques g ographiques etc un logiciel informatique fabrique une forme mod le en trois dimensions gr ce un syst me simple de r gles pr tablies Derri re chaque application intelligente d une technologie et d un style il existe une m thodologie des outils des processus et des structures qui font appel la logique l imagination et l intuition Comprendre et concevoir un espace implique une programmation un design une d finition des exigences structurelles et une phase de v rification ou d exp rimentation Tous ces points d finissent l architecture comme une discipline organisationnelle qui traite analyse des donn es et structure la mati re et l information Cette approche est int gralement transposable aux technologies de l information du design d interfaces la structuration ou l indexation d un contenu jusqu la programmation de processus de computation et d analyse statistique L architecture de l information est donc la prolongation de l architecture au sein du m dium digital et des technologies de la communication et de la computation Alors que notre environnement est de plus en plus d crit et valu par des donn es chiffr es ge population PNB croissance chiffres du ch mage fr quentation des tablissements taux
26. Entretiens et annexes int grer dans le corps du rapport final L ergonomie des syst mes de simulation Ubisoft jeux vid os L usage de la simulation informatique Total recherche p troli re Participation et simulation Evaluation IAURIF villes de Los angeles et Edimbourg Paysages strat giques et prospective Minist re de la D fense ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture la Grande Echelle Host Th MA 16 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 17 CADRES DE LA RECHERCHE ET M THODOLOGIE 1 1 Objet Architecture de la grande chelle Dans le sens commun l architecture est comprise g n ralement comme produisant une forme imm diatement perceptible alors que la grande chelle renvoie davantage la g ographie et n cessite une repr sentation pour tre perceptible Plus pr cis ment l architecture peut facilement tre pratiqu e sans que la notion d chelle intervienne C est plus rare pour la g ographie qui utilise principalement pour le grand public le medium de la carte Ainsi l oxymore produit par l association de ces termes interpelle Ici l chelle la bonne chelle est l un des fondements de l architecture Ce rapport trange entre grande chelle chelle et architecture pour d plier le titre de l appel d offre en r v le l ambigu t f
27. Karma restructuration de 150 ha suite la destruction de l autoroute 186 18 Projet MRM Mc Cann restructuration d espaces de travail fluides pour une entreprise sur 6000 m2 le Grand Paris Fractal voir http host uing net 5 Habitat pluriel Vers une image iconique de l habitat individuel dense 16 Au sein du studio de Raoul Bunshoten AA school Londres et Berlage Institute Rotterdam 17 Diff rents articles dans la presse sp cialis e Mac Mansion tre cuisinier l poque des Mac Donalds 2002 MIPIM l usine de la ville globale 2006 22 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche Laboratoire Th MA Th MA Th oriser et Mod liser pour Am nager est une unit mixte de recherche UMR 6049 qui associe le CNRS les universit s de Franche Comt et de Bourgogne elle s int gre aux Maisons des Sciences de l Homme de ces deux universit s Unit pluridisciplinaire elle est compos e de g o graphes d conomistes d informaticiens et de civilisationistes anglicistes L objectif g n ral poursuivi par l quipe Ville Mobilit Territoire du laboratoire Th MA est de participer une meilleure connaissance de la structure et de la dynamique spatiale des villes et des territoires envi ronnants dans lesquels elles s ins rent et avec lesquels elles fonctionnent Un des objectifs d
28. Meadows 1957 Le caract re simplifi de cette interd pendance de structures est appel mod le Subjectivit Un mod le n est donc rien d autre qu une structuration simplifi e de la r alit qui pr sente des caract ristiques ou des relations suppos es significatives dans une forme g n ralis e Les mod les sont donc des approximations tr s subjectives puisqu ils ne tiennent pas compte de toutes les observations et de toutes les mesures mais ils sont int ressants parce qu ils masquent les d tails qui apparaissent comme des incidents pour mieux focaliser sur les aspects fondamentaux de la r alit sur leur substantifique moelle Cette s lection fait que les mod les ont des degr s variables de probabilit d application et une chelle de condition dans laquelle ils sont appropri s En effet la valeur d un mod le est souvent en relation directe avec son niveau d abstraction Toutefois tous les mod les sont constamment en qu te d am lioration d s qu une nouvelle information ou que de nouvelles perspectives apparaissent propos de la r alit plus le mod le tait correctement structur au d part plus il est probable qu une am lioration demande la construction d un nouveau mod le S lection Mais la caract ristique qui appara t certainement comme la plus fondamentale des mod les est que leur construction a n cessit une s lection importante des informations par laquelle ce ne sont p
29. Pays de Montb liard font tous deux partie des interlocuteurs privil gies de I Atelier de G ographie r alisation d tudes pr limi naires la mise en place des Sch mas de Coh rence Territoriaux de ces deux villes et du labora toire Th MA r alisation du Livre blanc du SCOT du Grand Besan on th se entreprise dans le ca dre d une convention reliant l Agence d urbanisme et de d veloppement de Montb liard et Th MA Outre le fait que l acquisition de donn es sera facilit e par la tr s bonne connaissance du terrain ces liens avec les acteurs locaux du d veloppement territorial seront galement l occasion de d velopper des changes dans le cadre du du projet architecture de la grande chelle par l interm diaire de leurs techniciens voire de quelques lus ces structures pourront apporter leur connaissance d experts aux mod lisations envisag es Elles participeront de fait naturellement au dispositif retenu pour l valuation interne et les hypoth ses de d veloppement cf point B5 Les orientations de recherche pourront ainsi guider l analyse des relations entre les ensembles d habitats individuels et collectifs et les futurs d veloppements d quipements ou de commerce Entre ces deux formes oppos es d habitat immeuble collectif et maison individuelle la question de l habitat dit interm diaire sera galement voqu e en termes de potentialit s offertes comme alternative entre le tout colle
30. ait une sorte d identification Alain Renk Ce que les Japonais r ussissent mieux puisqu ils arrivent garder un temple et un jardin zen c t de b timents tr s contemporains Le temps conserve son paisseur Marc Aug Voil ils le r ussissent mieux Cela a aussi cette apparence du livre d images quand m me D ailleurs ils sont amusants les Japonais parce qu ils r citent aussi a vous allez tre tonn s certainement chez nous de voir comment nous marions bien la tradition un discours pr construit Alain Renk C est vrai mais en m me temps qu il y a quelque chose qui au Japon est quand m me int ressant C est ce moment d h sitation quand vous rentrez dans un restaurant avec des japonais et qu ils demandent est ce qu on va dans un endroit avec des chaises et des tables ou est ce qu on reste sur les tatamis C est quand m me plus que de l image Marc Aug Oui bien s r il y a une force de la soci t existante Alors on trouverait sans doute l quivalent chez nous Mais c est vrai que c est tr s fort au Japon On parlait de l avenir de la ville L aspect social est mon avis central Alain Renk A ce propos je travaille sur un projet le Grand Paris Fractal qui a pour caract ristique le d calage entre la fa on de vivre des habitants et les fronti res administratives d un grand territoire la r gion parisienne D un c t les habitants nient ces limites en l
31. aux comp tences des territoires ex Datar Minist re de la D fense France T l AXA GDF Minist re de la Sant TDF BASF SNCF FOREM Clubs CRIN Industrie Recherche Usinor Sacilor CCI d Ile de France MAIF Minist re de l Education Nationale et de la Recherche Technologique Centre des Dirigeants des Entreprises de l Economie Sociale Jacques Arcade a galement donn tout au long de son parcours professionnel de nombreuses conf rences et anim diverses formations dans les domaines de la prospective de la planification strat gique de l valuation de politiques et du management des projets UNESCO PNUD ENA HEC CIFP Minist re de l Equipement Coll ge Interarm es de D fense TOTAL Futuribles International AFPLANE Renault BASF GlaxoWell come Schneider EDF IESTO CNAM Il enseigne actuellement la prospective l Universit de Paris XIII Mast re Europ en Gestion et management des organisations sanitaires et sociales et l Universit du Littoral Mast re Europ en de Direction et de M tiers du Conseil Jacques Arcade s est par ailleurs distingu dans la conception et le d veloppement de m thodologies avanc es et d outils logiciels de nouvelle g n ration en ing nierie strat gique et aide la d cision Quelques publications comme auteur ou contributeur Am nager la France de 2020 Mettre les territoires en mouvement ouvrage collectif Datar La Documentation Fran aise Paris 2002
32. comprendre de fa on transparente les process d inscription des d marches projectuelles com pris leurs parts intuitives au sein de l cosyst me des territoires La pierre angulaire de cet ensem ble touche aux interrogations fondamentales entre l habiter et la mobilit entre les g ographies sociales et les repr sentations spatiales entre les paysages urbains et les territoires suburbains Dans ce contexte les volutions structurelles du paysage urbain qui d finissent le grand territoi re peuvent tre identifi es comme une d clinaison de multiples formes d habiter La richesse de ces formes nous invite focaliser sans s y restreindre sur la question de l habitat et du logement travers la production d espaces b tis et les processus l uvre dans la morphogen se urbaine et p riurbaine 2 Se poser imm diatement la question de l utilisation de la recherche hors de son champs et sans simplification Ne pas oublier que la jouabilit d un jeu est ind pendante de sa complexit 3 Au sens de r alit augment e superposition du monde physique avec les informations num riques ex viseur t te haute des avions de chasse HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche Hypoth se L hypoth se que nous chercherons d montrer est que l association des recherches actuelles architecture en g og
33. contraintes conomiques L hypoth se que nous d veloppons est qu il faut la fois partir de la vision locale et de la vision globale Qu il faut galement croiser les approches sensible et scientifique pour traiter les enjeux dans leurs complexit s et leurs diversit s pour viter que la r solution d un probl me produise des dysfonctionnements en cha ne Croisement difficile r aliser sans une plate forme d change destin e extraire les concepteurs et les chercheurs de leurs champs disciplinaires pour leur permettre de se rencontrer sur des probl matiques transversales La cr ation d outils de simulations prospectives des territoires con us comme des plates formes interdisciplinaires de co laboration nous semble m me d enrichir les process de conception sur les plans th orique et op rationnel Ces plates formes devraient pouvoir aider par leur capacit tester des options l valuation des cons quences des strat gies d velopper en termes de mutabilit et de r silience dans des contextes sociaux culturels et conomiques en mouvement 1 Habiter les territoires augment s DIACT la documentation fran aise 2007 ouvrage collectif coordonn par Pierre Musso La question urbaine Alain Renk Les acteurs de la recherche Responsable scientifique Alain Renk architecte urbaniste DPLG Animateur du r seau de recherche et de prospective urbaine Host Directeur de l agence d architecture e
34. de r ussite etc l extr me diversit l abondance et l absence de hi rarchisation de structuration de celles ci ne permettent pas d en tirer une analyse synth tique globale Initi e par M V R D V 56 la d marche qui pr sid au d veloppement des datascapes est partie de ce constat il est n cessaire de structurer ces flux d information et de les traiter pour transformer les donn es brutes en une information exploitable lisible notamment en ce qui concerne l analyse du territoire L informatique a permis de computer les donn es et de les transposer en graphiques 2D et 3D des datascapes Ceux ci ne sont pas seulement des repr sentation architectur es de donn es chiffr es ils apportent une compr hension nouvelle dynamique de l espace influant ainsi fortement sur la conception urbaine A 55 Manuel Abendroth J r me Decock Lab aul http www lab au com 56 M V R D V Metacity datatown Rotterdam 010 Publishers 1999 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 77 quoi ressemble la ville quand on la d crit uniquement par ses donn es num riques sans topographie ni contexte id ologique ou autre Que peut nous apprendre cette ville sur 1 environnement contemporain et son volution Parce qu ils se structurent a partir de lois de normes sociales de probabilit s statistiques etc les datascapes font appara
35. del du territoire physique gr ce Internet bassins d emplois etc Ainsi la question de l architecture de la grande chelle ne doit pas selon nous tre pos e en terme de forme mais de structures d interrelations qui peuvent se mat rialiser de fa ons diff rentes l chelle du territoire POTENTIELS Le v ritable enjeu est de capter et de catalyser les potentiels d un territoire en perp tuelle mutation incertain complexe Une telle approche n cessite de ne pas s enfermer dans des sch mas pr tablis trop rigides mais de s appuyer sur les ressources et les probl matiques propres au territoire pour en penser les m canismes de mutation et trouver dans le territoire lui m me les moyens d accompagner ces mutations de rebondir de pr server une qualit et une diversit d usages quelque soit la forme urbaine qui merge wre q Rap oe Ca an toe Lech 22 lt E l gende du sch ma Souvent les enjeux politiques conomiques etc des jeux d acteurs brouillent la perception du territoire et en orientent la lecture Si ces enjeux sont importants ils ne constituent pas un programme territorial ni un projet urbain EQUILIBRES laborer un projet urbain c est en comprendre les enjeux les ressources les axes dynamiques etc du territoire c est en d terminer les points d quilibre strat giques grande chelle
36. dit fort logiquement 4 Certains auteurs Johnston R J et al 2000 mentionnent galement l chelle m thodologique L chelle m thodologique est fortement li e l chelle cartographique elle fait r f rence au choix r alis par un chercheur pour collecter l information qui lui permettra de r pondre la question qu il se pose L tude d une population urbaine et de son volution dans le temps par exemple ne peut se faire qu travers l chelle du recensement de la population c est dire en France l chelle de la commune et des IRIS ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 21 que la carte au 1 200 000 est plus petite chelle que celle au 1 20 000 qui est une carte bien plus grande chelle Plus l chelle d une carte est petite et plus la superficie de territoire qu elle repr sente est grande Plus l chelle d une carte est grande et plus le territoire repr sent est de moindre dimension En revanche la carte grande chelle donne de la r alit spatiale une repr sentation beaucoup plus d taill e que la carte petite chelle Mais lorsque dans les m dias on parle d une op ration grande chelle cela veut dire une op ration men e avec de grands moyens sur un vaste territoire Or si le territoire qu il faut parcourir ou contr ler est si vaste il faut pour diriger les mouvements utilise
37. dynamique des r seaux de r gulation g n tique biophysique Co auteur avec Robert Gilmore du livre The Topology of Chaos Alice in Stretch and Squeezeland Wiley New York 2002 Contributeur au livre sonore Le chaos d terministe install depuis 1995 au sein de l exposition permanente Math matiques de la Cit des Sciences et de l Industrie de la Villette Recherche PUCA habitat pluriel 2005 2006 STEPHANE DIEUTRE Strat gies de communications Fondateur de Strategic Lab en 1997et de l agence blanche en 2004 St phane Dieutre d ploy son activit de sp cialiste des nouveaux de consulting en marketing communication et innovation dans les secteurs de la ville et de l environnement des nouvelles technologies et de la sant Parcours 1991 1996 fondateur de l Agence Verte Communication institutionnelle de l environnement et de la sant Directeur des strat gies et de la cr ation 1988 1990 Directeur des strat gies de l agence TBWA 1985 1988 Directeur des strat gies J Walter Thompson Essec 80 R f rences Informatique gt Unilog Telecoms Orange France Telecom Services gt La Poste AGF OK assurance CFAO Chausson Finance Internet Sant gt Fondation des h pitaux de Paris Inserm humanitaire SOS amiti s Sida Info Service Journ e nationale pour la pr vention du suicide HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la
38. e et pratique op rationnelle en milieu complexe Les syst mes de simulations d velopp s par Th MA offrent une mesure qualitative et conduisent d velopper de nouveaux concepts d am nagement L laboration de ces concepts doit s appuyer sur une bonne connaissance des espaces urbains de leur mutation et de leur fonctionnement et int grer la demande sociale sous jacente qui contribue souvent l talement urbain Acteurs op rationnels et tudiants La rencontre d acteurs op rationnels et d tudiants permettra d valuer les retomb es de cette recherche tant pour la compr hension que pour la conception la concertation ou la gestion de projets Etudiants en G ographie Etudiants en Architecture Professeur d architecture Chercheur Total propos de la simulation A propos du projet de Los Angeles 22 Jacques Arcade soci t Proaxis Mode d emploi du rapport Le travail transdisciplinaire est d licat car les corpus les m thodes et le vocabulaire sont diff rents Nous avons dans un premier temps essay de trouver des d finitions communes mais il nous a sembl plus int ressant sur certains points d exprimer nos diff rences et de les pr ciser Nous avons donc choisi de diff rencier les parties r dig es en commun des parties propres a chacun des laboratoires Arial Narrow textes co labor s par Host et TheMA Courier textes labor s par Host Georgia textes labor s par Th MA En rouge p
39. grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche Culture gt Centre Pompidou Mission An 2000 Syndicat de l dition jeunesse St phane Dieutre est l origine du concept immeubles en f te mis au point avec Athanase Periphan fondateur de cette initiative et est consultant en communication pour l Association des Maires des Grandes Villes de France AMGVF depuis plusieurs ann es Charg du cours Strat gie d innovation au Celsa Sorbonne Recherche PUCA habitat pluriel 2005 2006 JEAN MAXENCE GRANIER Jean Maxence Granier a commenc sa carri re au sein du groupe Sorgem dans lequel il est rest pendant 10 ans Charg d tudes puis directeur d tudes il y a cr le d partement Net et M dias et en a pris la direction Qualitativiste et g n raliste il a travaill sur de nombreux domaines de consommation automobile banque et assurance cosm tique alimentaire sant service public etc et pour de nombreuses marques Danone Renault France T l com Hachette Procter Printemps etc Puis il a contribu cr er en partenariat avec le groupe Thal s Kalima une soci t sp cialis e dans l analyse automatique de donn es textuelles et Iconoclast soci t sp cialis e dans les tudes qualitatives Il dirige aujourd hui Think Out cabinet d tude qualitative et de conseil cabinet dont il est le fondateur Jean Maxence Granier est par ailleurs enseignant en s miotique au CELSA Par
40. grands chantiers tout comme celle des logiques des majors de 1 construction et des travaux publics Cette transformation atteint aussi bien la production d objets relativement limit s quipements immeubles que celle de la ville ou de morceaux de ville Ce d bat s inscrit au centre d un ensemble de questions et de remises en cause Celles ci concernent particuli rement les effets de la complexification des contextes de l action qui se manifeste sur le plan technologique dans la dimension conomique et plus encore dans la diversit des acteurs de leurs expertises et de leurs objectifs La nature des savoirs mis en uvre change comme leurs d coupages leurs dynamiques internes et encore plus leurs relations c est ce dont veut rendre compte la th orie de l ing nierie concourante De ce fait comme le montrent plusieurs articles les professions se trouvent confront es des r les nouveaux toujours typiques d une conomie des services et toujours marqu s par 1 n cessit de partager avec d autres ce qui constitue le c ur m me de la profession jusqu ce que l id e de profession se trouve remise en cause La commande reste un acte essentiel mais au lieu de pouvoir se r duire la d cision elle devient un ensemble de processus justifiant que certains parlent d une ing nierie de la commande Enfin l interrogation peut 34 Ariella Masboungi in Renforcer les formations l urbanisme et l am
41. l ment important le calibrage de r gles d interaction spatiale partir du recueil et de la synth se d information sur la nature des interactions consid r es permet en effet d introduire dans un mod le un l ment de connaissance au moins aussi important que peut l tre la valeur exacte d un param tre Quantitatif ou qualitatif le calibrage permet d introduire dans un mod le des l ments de mesures des tats ant rieurs connus ou bien des l ments de connaissance issus d origines plus diverses Validation La validation des r sultats de simulation consiste mettre en vidence leur caract re plus ou moins r aliste Diff rentes approches peuvent tre adopt es dont l utilisation d indicateurs de forme pour valider le caract re r aliste des simulations En mati re de mod lisation urbaine plusieurs tudes ont montr que le nombre d agr gats b tis de chaque taille r pond une loi de puissance inverse dont d coule une dimension fractale White et Engelen 1993 Batty et Longley 1994 Pour une s rie de tissus urbains simul s plusieurs dates R White et G Engelen ont en outre observ que la distribution rang taille des agr gats b tis garde globalement la m me forme De fait les indices fractals apparaissent tr s prometteurs pour valider la qualit des r sultats Caruso et al 2005 m me s ils ne permettent pas encore d affirmer qu un tissu simul est incontestablement urbain La
42. le cadre de cette recherche on pose toutefois l hypoth se TEXTE EN COURS DE REDACTION 51 Le mod le SVERIGE 52 Les mod les LUCC Land Use and Cover Change ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 73 1 4 M thodologie Cette sorte de dichotomie entre un regard g ographique qui serait globalisant et un regard architectural qui serait particularisant n est peut tre qu une vue de l esprit Philippe Panerai 1 4 1 De l interdisciplinarit la transdisciplinarit Lors de l organisation des travaux de la recherche nous avons mis jour des divergences de points de vue dues aux sp cificit s respectives de nos disciplines et une mauvaise interpr tation de ces differences Chacun percevant initialement cette recherche a travers le prisme exclusif des probl matiques de sa discipline les attentes quant a cette recherche les m thodes les outils le vocabulaire ainsi que les conceptions r ciproques des disciplines ont d tre red finis Les g ographes attendaient des architectes une mise en forme au sens propre interpr tation 3D des r sultats des simulations produites par le laboratoire Th MA tandis que les architectes et les urbanistes attendaient de pouvoir participer l laboration de l outil pour en confronter les r sultats aux logiques intuitives qui pr valent habituellement l
43. le syst me qu il tudie Chorafas 1965 En d autres termes les mod les sont des sortes de compromis et chacun ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 63 poss de son champ de conditions l int rieur duquel il est valable et en dehors duquel il ne correspond plus la r alit Skilling 1964 Explication Les mod les sont ainsi des outils int ressants parce qu ils constituent un pont entre le niveau d observation et le niveau th orique et que pour ce faire ils utilisent des simplifications et des r ductions qui m nent la construction de th ories et finalement l explication du monde qui nous entoure Apostel 1961 Mais la question de l explication du monde reste une question complexe P W Bridgman 1936 a crit ce sujet qu elle consiste analyser des syst mes compliqu s l aide de syst mes plus simples jusqu ce que l on puisse reconna tre dans ces syst mes compliqu s le jeu interactif d l ments qui nous sont d j si familiers qu on les accepte sans avoir besoin d explication L une des principales fonctions des mod les est une fonction psychologique Haggett et al 1967 elle consiste rendre visible et ainsi permettre de comprendre le fonctionnement d un groupe de ph nom nes qui n aurait pas pu l tre d une autre mani re compte tenu dans sa complexit Ainsi l int
44. n rale Vers les simulateurs de ville Comment passer d une pens e globale r ductrice la vision de loin les grandes options une vi sion globale irrigu e par l intelligence collective Premi res pistes pour une volution possible de la recherche doctorale en architecture et en urbanisme en reliant pratiques conceptuelles du projet connaissance scientifique et ergonomie des connaissances Matrice des implantations tertiaires recherche host 2002 Question Vers des d marches cognitives augment es 3 L apport de la recherche scientifique et des nouveaux outils de mod lisation intelligence artifi cielle distribu e automates cellulaires mod les fractals etc envers les nouveaux dispositifs pro jectuels de l architecture et de l urbanisme en environnement complexe grande chelle et interac tions dynamiques est il aujourd hui en mesure d engager des cycles de conceptions it ratifs en reliant les bo tes noires projectuelles des simulations pr cises des cons quences sur le territoire Contexte Une r ponse positive cette question au moins des premi res pistes permettrait la mise en place de dispositifs multi chelles bas s sur l intelligence collective et la compr hension partag e La cl de l laboration de territoires durables sur le principe de la subsidiarit et de la participation des populations pourrait reposer sur l invention de d marches transdisciplinaires de ce type donnant
45. plus organis Il est essentiel d accompagner l arriv e du haut d bit d une nouvelle lecture du territoire physique Cette nouvelle connaissance doit tre port e par un projet urbain pr sentant des potentialit s mises disposition des acteurs priv s du territoire plus qu un plan pr d termin PHYSIQUE EXPERIMENTATION On peut imaginer au premier abord que l augmentation d un territoire a plus voir avec une greffe de nouveaux outils num riques sur un substrat physique qu avec une remise en cause profonde des structures d un territoire Cette fa on de voir minimaliste serait probablement la meilleure fa on de transformer le concept des territoires augment s en gadget et de passer c t d un changement de paradigme ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 37 Les territoires augment s constituent avant tout un cosyst me social et urbain favorable l mergence de toutes sortes de cr ativit s produit d un changement profond des mentalit s qui s exprime et se prolonge dans l architecture du territoire avec de nouveaux types d espaces publics cibl s pour les collectifs les associations m lant activit s de travail et basculements ludiques et destin s aux fertilisations crois es Des espaces et des b timents destin s l exp rimentation y compris de nouveaux modes de vie y mergent comme manifestation de l ide
46. s gr gation socio spatiale COHERENCE Quelles sont les cons quences de cette volution pour l action urbaine Les services publics souvent compartiment s peinent aborder la question urbaine de fa on transversale et basent leur action sur des analyses sectorielles classiques ne permettant pas d anticiper le fonctionnement global des syst mes territoriaux D autre part l absence d une d finition commune de l objectif et des moyens d y parvenir fait obstacle la question de la densit en est un exemple comment calculer la densit Quelle densit maximale pour garantir un niveau de qualit environnementale et de qualit de vie satisfaisant long terme Les enjeux du d veloppement durable obligent une meilleure coh rence grande et petite chelle pour mieux r partir et optimiser les ressources sur l ensemble de la plan te ou d un territoire sur le long terme La prise de d cision ne peut se faire partir des donn es relatives aux seuls temporalit et territoire du projet stricto sensu Le d veloppement durable impose donc cette approche multi scalaire du territoire et l int gration de donn es et de contraintes de grande chelle spatiale et temporelle aux projets locaux de petite envergure ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 40 De m me 1 imbrication des sph res sociale conomique environnementale et cul
47. territoires TEXTE EN COURS INSERER SCHEMA 53 Philippe Panerai Jean Charles Depaule et Marcelle Demorgon Analyse urbaine Ed Parenth ses 1999 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 74 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 75 Il MOD LISER POUR APPREHENDER LA COMPLEXITE 11 1 Pr figurer les simulateurs Depuis le milieu ann es 9054 l architecture internationale o le site d implantation des projets aurait un r le passif le concept th orique architectural tant d velopp hors site et trouvant l un simple espace d expression semble dispara tre L architecture exp rimentale r affirme le r le primordial de l analyse du site dans la conception architecturale Le site n est plus abord de mani re monolithique et fig e image historico culturelle associ e au lieu a priori et que le projet est sens e exprimer ou renforcer mais un comme lieu d interactions de flux d influences etc de natures vari es Tout est mati re toutes les informations recueillies sur le site entrent dans la conception architecturale sons bruits odeurs temp ratures courants climatiques mat riaux existants etc C est au cours de cette volution que les architectes ont d velopp des m thodes d analyse de sites capables de leur permettre de recueillir
48. une s rie de syst mes simplifi s et cette simplification n cessite une esp ce de cr ativit qui intervint autant sur le plan des sens que sur celui de l intellect L esprit a besoin de voir le mod le cr comme quelque chose de distincts et d oppos par rapport tout autre mod le Ainsi le mod le s pare plus les choses qu il contient des autres choses qu elles ne sont r ellement s par es dans la r alit De plus chaque mod le poss de sa propre chelle partir de laquelle il est possible d valuer que tel ou tel l ment est trop pr cis ou au contraire trop global pour y trouver un int r t il est donc possible de les laisser de cot Parall lement le syst me est con u et contr l dans certaines limites d approximation les effets qui n appartiennent pas ses limites et donc au niveau d approximation du syst me peuvent tre n glig s De m me le syst me est tudi dans un certain tat d esprit avec un certain objectif ce qui n affecte pas directement cet objectif peut tre limin de l tude Enfin le fait de reconna tre les diff rents l ments du syst me comme appartenant un tout identique a pour effet d exag rer l unit de ces l ments Apostel 1961 D apr s cette fa on de voir les choses la r alit n existe que comme une connexit formelle et limit e que l on explore par l interm diaire de symboles de r gles et de processus simplifi s
49. validation des r sultats de simulation peut aussi se faire ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 72 par exploration plus ou moins syst matique des possibilit s de simulation Les analyses men es par T B ck et al 1996 pour tester la fiabilit du mod le de White et Engelen 1993 sont cet effet exemplaires D une part ils ont fait varier les conditions initiales et ont tudi l impact de ces variations sur les simulations d autre part ils ont travaill sur la stabilit du mod le et ont pu montrer le caract re assez stable et r aliste des r sultats obtenus dans la dur e des simulations Ils ont aussi test l influence des cellules fixes notamment les routes et ont tudi la sensibilit du mod le la modification de la valeur d un terme al atoire contenu dans les fonctions de transition Le mod le s est montr tr s sensible ces variations ce qui permet d envisager de nouveaux calibrages sur la base d une distribution rang taille des agr gats b tis ou d un indicateur de forme comparable Enfin l approche de la validation de r sultats de simulation bas e sur l examen d une s lection de biographies individuelles utilis e dans le mod le SVERIGE Holm 2004 5 semble galement int ressante Sanders para tre Evaluation L valuation de la pertinence des r sultats de simulation appara t comme la derni
50. AGE 2006 REN BRAUP BUREAU DE LA RECHERCHE ARCHITECTURALE URBAINE ET PAYSAGERE HN Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re Culturg ommunication L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche PUCA 2006 2007 Vers la simulation d cosyst mes urbains Les simulations urbaines multiscalaires et transdisciplinaires outils de compr hension et d action adapt s a la complexit et aux enjeux du monde contemporain Host Recherche architecturale Th MA Recherche g ographique Renk Partners Agence d architecture et d urbanisme Septembre 2007 L architecture de la grande chelle Vers la simulation d co systemes urbains Avant propos Evoquer des process informatiques destin s a simuler la complexit des cosyst mes urbains peut d clencher deux types de r action D une part les chercheurs peuvent tre assimil s des scientifiques fascin s par la puissance de leurs machines jusqu leur confier la conception de la Cit Id ale objet par essence utopique Cette premi re critique met en cause le chercheur en tant que scientifique r duisant la r alit de son objet de recherche ce que sa recherche peut saisir D autre part on peut aussi douter de la capacit des syst mes informatiques simuler la richesse r elle d un ensemble urbain en d passant la surface des repr sentations
51. Car Paris est aussi une marque internationale et il est anormal que les villes de banlieue qui ont particip et qui participent encore la valeur de Paris ne b n ficient pas de cette valeur Paris La D fense que vous avez cit e est aussi exemplaire sur ce point Cela permettrait de mieux r partir les investissements et cela favoriserait l emploi Marc Aug La contradiction principale c est que nous avons d velopp un monde de fronti res qui lorsque les probl mes sociaux s ajoutent la division g ographique cr ent ce que appelle l exclusion ou la marginalisation Ces termes ont la fois un contenu g ographique et un contenu social le contenu social pouvant d ailleurs tre si fort qu il transcende la g ographie Les jeunes gens des banlieues se retrouvent souvent au centre de Paris en tout cas en fin de semaine Ch telet Les Halles ou aux Champs Elys es C est une id e un peu fantasm e du centre qui montre que l id al et ce n est pas tonnant est un id al de consommation Je ne crois pas que les derni res r voltes de banlieues avaient un contenu politique tr s pr cis ce n taient pas des r volutions au sens d un programme Je les ai interpr t es comme la d ception de ne pas en tre de ne pas tre dans le coup quand on voudrait y tre bien s r avec tous les aspects o revendique sa marginalisation C est compliqu et c est sans doute variable selon les contextes Mais en tou
52. Cette notion de r glage naturel du rapport d chelle peut largement tre discut e car elle fait partie des pr suppos s cach s qui peuvent orienter des phases de compr hension et d action sur un territoire Si le rapport d chelle choisi pour envisager une probl matique ne permet pas de prendre en compte des l ments se mat rialisant de fa on discernable cette chelle une partie du contexte est ni e Cette capacit du rapport d chelle voiler ou d voiler des l ments n est pas limit e la forme Des micros entreprises peuvent tre oubli es dans une analyse conomique ind pendamment du chiffre global qu elles repr sentent Point de vue Th MA g ographie Etymologiquement le mot chelle vient du latin scala qui signifie l escalier et d signe avant tout 1 au sens propre un vieil instrument usuel form de deux montant parall les parfois l g rement convergents r unis par une s rie de barreaux r guli rement espac s qui servent de marches soit un dispositif permettant de se d placer en hauteur Au sens figur par contre une chelle s entend comme une suite progressive ou continue indiquant souvent l existence d un ordre ou d une hi rarchie Parle alors d chelle des tres comme d une s rie r guli re et sans interruption des organismes les plus simples aux plus perfectionn s d chelle sociale comme de la hi rarchie des conditions et des situations au
53. Formation la programmation Urbaine et Architecturale IPAA 2005 07 Doctorant en urbanisme Universit Jean Moulin Lyon 3 Distinctions 1991 Albums de la Jeune Architecture Minist re de l Equipement 1999 Chevalier des Arts et des Lettres Minist re de la Culture 2006 Pr nomin au palmar s des Jeunes Urbanistes Minist re de l Equipement Parcours professionnel 1990 2000 Premi re agence d architecture avec Marcelo Joulia 2000 auj Fonde le collectif host croisant enjeux urbains et scientifiques et philosophiques 2001 auj Fonde l agence d architecture et d urbanisme RENK PARTNERS Expositions s lections 1995 Trans architecture Imagina Monte Carlo 1995 Biennale d architecture de Sao Paolo 1997 Biennale d architecture de Buenos Aires 1998 Exposition Re cr ation Santiago du Chili Montevideo 2000 Biennale d architecture de Venise 2002 ArchiLab 2002 Habiter la terre Orl ans 2006 Vivre les Villes Montreuil Livres 2002 Construire la ville complexe Renk ditions J M Place 2006 Construire la ville complexe 2 Renk ditions J M Place MARC LEFRANC Ancien l ve de l Ecole normale sup rieure de la rue d Ulm Docteur en Physique Agr g de Sciences Physiques Chercheur au CNRS Domaines de recherche dynamique non lin aire m thodes topologiques d analyse du chaos d terministe physique math matiques tude et mod lisation de la
54. GRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche Atelier de G ographie L Atelier de G ographie est un bureau de conseils et d tudes centr sur les probl matiques de l urbanisme de l am nagement urbain et du d veloppement territorial La m thodologie d velop p e est essentiellement li e la mod lisation de l espace g ographique sp cifiquement des aires urbaines L objectif de l entreprise est de trois ordres 1 Proposer des solutions r alistes d am nagement des aires urbaines valid es par des sc narios solides et confront es aux exigences du d veloppement durable l chelle des quartiers 2 D velopper de nouveaux outils pour valuer la qualit urbaine r sultant des projets envisag s 3 Contribuer la mise en place d un dialogue participatif entre les acteurs li s la probl mati que de l urbanisme lus techniciens scientifiques grand public etc L Atelier de G ographie met son savoir faire au service de la qualit de vie urbaine dans le souci de mixit et de renouvellement impos s par le cadre de la loi SRU afin d am liorer l ad quation entre la demande des habitants et les services urbains offerts existant ou a cr er Ceci requiert une approche projectuelle n cessairement pluridisciplinaire qui int gre la probl matique de la mobilit et des d placements circulation automobile desserte des transports en commun stationnemen
55. aine taille l architecture chappe l architecte Le big building devient un assemblage de parties plus ou moins autonomes En ceci la bigness est impr visible li e l identit et l organisation de ses parties en perp tuelle volution 2 The art of architecture is useless in Bigness Les escaliers m caniques et autres inventions similaires permettent de surmonter les traditionnels probl mes de composition d chelle et de proportion 3 Dans la Bigness le b timent est tellement grand que la fa ade ne donne aucune indication de l int rieur L ext rieur et l int rieur sont des projets ind pendants 4 Les crit res traditionnels d valuation et de qualit de l architecture ne valent pas pour des b timents d une telle dimension 5 La Bigness s extrait du tissu urbain s impose Elle ne cherche pas s int grer dans une typologie de ville particuli re elle constitue en elle m me une proposition urbaine PROVOCATION Cette proposition th orique radicale s inscrit davantage nous semble t il dans une d marche de questionnement de la discipline et de ses fondements que dans un travail de proposition th orique sur l approche du territoire En effet la question de l analyse du diagnostic du territoire d implantation du projet est volontairement lud e La grande chelle n est pour ainsi dire pas trait e Au d la de ces ambiguit s et contradictions la force de cette
56. ait un autre pr ala ble Cependant l enjeu pos par les limites n a pas de solution politique aujourd hui Il existerait ainsi au moins deux raisons videntes et suffisantes pour ranger le Grand Paris parmi les utopies Essayons d aller plus loin Peut on se satisfaire de la situation actuelle L exemple des m tropoles europ ennes comme Londres Berlin ou Rome montre par contraste la bizarrerie de notre exception fran aise avec une coupure Paris Banlieues mar qu e qui p rennise un territoire lu face une p riph rie d class e Au contraire les villes de Londres Berlin ou Rome ont int gr les communes p riph riques et sont ainsi plus grandes et plus peupl es que Paris De fa on paradoxale les instances politiques des communes et des communaut s de communes rejettent au nom de leur d sir respectable d mancipation le principe d un Grand Paris qu elles devraient pourtant prendre d assaut certaines conditions pour b n fi cier de son attrait et de sa dynamique contrario le combat de la D fense pour s appeler Paris La D fense est vocateur d une logique plus financi re que politique Pour l instant les chiffres conomiques globaux de la r gion parisienne restent bons par rapport au Grand Londres cependant cette situation pourrait changer au moment o les questions d nergie de qualit de vie et d quit sociale font partie int grante de la r ussite conomique d un territoire U
57. analyse de deux chelles de r alit s diff rentes bien qu troitement li es imbriqu es les forces globales the skin of the earth conomie courants politiques flux de r fugi s mouvements climatiques et les forces locales ou second skin correspondant davantage l organisation physique de la ville Chora conceptualis 4 processus l uvre dans le d veloppement urbain erasure action de faire de la place cr er des vides origination mergence d une nouvelle forme sociale ou urbaine transformation processus de longue dur e et mobility d veloppement des d placements l int rieur de l aire tudi e ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 80 L observation et la mod lisation de ces diff rents processus permettent le d veloppement de diff rents sc narios La repr sentation de ceux ci doit stimuler la r flexion et le partage d informations la prise de d cision politique la cr ation de groupes d int r t et les discussions publiques images Laboratoire Host ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche L architecture de la grande chelle Vers les simulations complexes Aujourd hui le mon
58. arce qu elle p n tre dans un va et vient elle vient battre en bas des forteresses de la communication ou de la bourgeoisie Cette g n ralisation de met en cause la d finition plus classique de la ville intra muros D o ces ambiguit s de termes parce qu Paris nous avons encore LE p riph rique qui est en quelque sorte l enceinte des murs Mais quand on voque la p riph rie en g n ral on parle des p riph ries par allusion a cette prolif ration qui d une certaine mani re renvoie des termes n gatifs P riph rie ne signifie rien s il a pas centre Les p riph ries ce terme est bizarre parce que sont elles en rapport avec le m me centre Et quel centre Donc je crois que l utilisation du mot p riph ries au pluriel d note un centre absent ou plut t insaisissable ou alors Paul Virilio crit il y a vingt ans un centre d centr parce que dans chaque int rieur la t l vision repr sente une sorte de centre On y voit des personnalit s politiques et du monde qui comptent au point de nous donner le sentiment que pour exister il faut passer de l autre c t de l cran Si on peut dire je suis pass la t l a y est on est dans le coup dans le centre mais ce centre est partout c est du Pascal la circonf rence est partout le centre nulle part On a ce ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architectur
59. arties en cours de r daction Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 14 Sommaire Pr sentation Cadres de la recherche et m thodologie 1 1 Objet La notion d chelle Point de vue Host architecture Point de vue Th MA g ographie L architecture de la grande chelle Urbanisme traditionnel Bigness Vittorio Gregotti Richard Buckminster F ller Architecturer le territoire dans toutes ses dimensions Retour sur l intitul de la recherche De la forme aux syst mes d interrelations Du multiscalaire au transcalaire 1 2 Contexte Mutations paradigmatiques Extension de la condition urbaine Int gration des territoires physiques et cyber D veloppement durable Nouveau paysage politique de l action urbaine Red finition de l action urbaine Etat des lieux De l urbanisme r glementaire au projet urbain De la prospective futurologique la prospective clairage du pr sent 1 3 Intervenir en milieu complexe Projets exploratoires d une approche transcalaire Projet Plaine Grand Paris Fractal Approche syst mique des territoires Mod lisation mod les simulation Discussion de la notion de mod les adapt s aux territoires Technologie des syst mes et mod lisation informatique Vers une th orie des simulations spatiales 14 M thodologie De l interdisciplinarit la transdisciplinarit En cours Utiliser les divergences disciplinaires pour am liorer l approche du terrain En cour
60. as seulement les bruits qui ont t limin s mais galement tous les signaux les moins importants de mani re rendre visible le c ur des choses Les mod les peuvent ainsi tre consid r s comme des approximations s lectives qui permettent certains aspects du monde r el particuli rement fondamentaux et int ressants d appara tre sous une forme g n ralis e par l limination des d tails les moins importants Ainsi les mod les peuvent s assimiler des images s lectives et une description des caract ristiques logiques de notre connaissance du monde ext rieur montre que chacune de ces images offre une exag ration peu justifi e de certaines de ses caract ristiques et affaiblit ou d forme certaines autres caract ristiques que d autres mod les que l on peut consid rer comme des mod les rivaux auraient au contraire mises en valeur Chaque mod le claire donc une partie du monde comme un projecteur claire une sc ne en plongeant automatiquement d autres parties dans l obscurit Bambrough 1964 Et cette s lection va galement impliquer que les mod les soient diff rents de la r alit qu ils n en soient que des approximations un mod le doit tre suffisamment simple pour tre correctement manipul et compris par ceux qui l utilisent suffisamment repr sentatif pour qualifier correctement la r alit laquelle il correspond et suffisamment complexe pour repr senter avec exactitude
61. beskind r alis par Val rie Ch telet pour Arte 1999 2000 http www arte tv fr connaissance decouverte architectures conques Videos Interviews 769488 CmC 769494 html 33 Rem Koolhaas What ever happened to urbanism in S M L XL The Monacelli Press 1995 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 47 De l urbanisme r glementaire au projet urbain COMMANDE vs PROCESSUS BABEL Le projet urbain est une attitude un mode de pens e une fa on de lire le contexte urbain au sens large du terme et de proposer un avenir son volution Il est tr s loign des attitudes dogmatiques ou bien pensantes Il est uvre de transformation d une situation une autre d un ancrage dans un patrimoine complexe pour ouvrir les conditions de constitution d un nouveau patrimoine tourn vers lavenir nourri de connaissances en prise sur les modes de vie les acteurs les conditions contemporaines de l action urbaine Ariella Masboungi 4 COMMANDE vs PROCESSUS Le projet urbain est la mode chez les professionnels de l architecture et de l urbanisme chez les lus et plus r cemment et timidement chez les chercheurs L organisation de la production s est radicalement transform e On conna t bien gr ce aux travaux r p t s de quelques chercheurs l volution de l organisation et des enjeux conomiques des
62. construction th orique L talement urbain et la ma trise de ses cons quences reste un d fi important de l am nagement du territoire Les cons quences de l talement urbain la consommation d espace la g n ration de tra fic et ses impacts environnementaux sont de bonnes raisons pour mettre en cause cette volution Toutefois le simple rejet de ce ph nom ne et la volont de vouloir imposer des solutions qui s ins pirent de la ville traditionnelle per ue comme tant compacte et dense ne suffisent pas pour v ri tablement ma triser l talement urbain Beaucoup d auteurs ont ainsi constat l chec relatif des op rations visant limiter l talement urbain et densifier les zones r sidentielles La protection des ceintures vertes au Royaume Uni en est un bon exemple En effet cette politique a souvent contribu repousser la p riurbanisation au del de la zone prot g e ce qui provoque un allon gement des distances parcourues par les navetteurs Comme par ailleurs le report modal vers le transport en commun n a pas t favoris cette politique plut t contribu augmenter les flux de trafic Au lieu de refuser a priori l talement urbain il para t plus r aliste de r fl chir des solutions qui permettent de ma triser la production de la qualit de vie au sens des usages Par exemples avoir acc s l ensembles des am nit s urbaines de fa on fluide et sans prendre sa voiture Pa
63. contexte En partant de l je me suis interrog plus g n ralement sur notre rapport l espace aujourd hui ce contexte que nous partageons tous La ville sous sa forme pr alable est en train de bouger Les grandes m gapoles sont des mondes on y retrouve toutes les ethnies toutes les cultures toutes les religions En m me temps le monde lui m me devient une ville les r seaux conomiques technologiques parcourent la plan te enti re Il y a des n uds des endroits o cela se noue ce sont les grosses agglom rations mais avec un quadrillage un peu total et ces points ces n uds sont en correspondance les uns avec les autres Il y a effectivement une internationale capitaliste de la communication de la relation et des affaires c est presque une ville en soi Paul Virilio parlait de la m tacit virtuelle Cette virtualit s actualise de plus en plus et l int rieur de la ville monde de la grande ville on trouve aussi le monde ville parce qu il y a toute la diversit mais aussi les traces du syst me avec parfois des configurations urbaines tr s spectaculaires En Am rique latine Caracas ou dans des villes br siliennes on voit la fois des centres hypermodernes qui sont tr s lisiblement en communication avec l ensemble de la plan te et puis toute une p riph rie urbaine compos e pour l essentiel de d plac s de la campagne D ailleurs on n est pas vraiment dans la p riph rie p
64. ctif et le tout individuel Dans tous les cas l objectif consiste nourrir la connaissance des articulations multiples qui existent entre le grand territoire intercom munal et les ensembles h t rog nes qui le constituent en partie A4 Objectifs en terme d innovation p dagogique et d exp rimentation projectuelle Objectifs p dagogiques La d clinaison p dagogique du projet et l adossement recherche enseignement s orientent autour de trois pivots principaux D termin s a priori ils seront amen s voluer et se d finir de mani re plus pr cise au cours des recherches en fonction des r sultats et des hypoth ses test es en m me temps que l tude fournira la mati re en termes d exemples et d application aux objectifs des cours 1 Sensibiliser les tudiants futurs architectes urbanistes et am nageurs au fait que l intuition pro jectuelle ne devrait pas conduire un projet fig autiste par rapport aux connaissances apport es par la recherche mais l instauration d une dynamique it rative clair e par des analyses scienti fiques Explication travers les exemples li s l tude des avanc es de la discipline dans ce do maine 2 Sensibiliser les tudiants l importance des outils projectuels pour d passer les analyses du ter ritoire en introduisant des sauts conceptuels Explication travers les exemples li s l tude des avanc es de la discipline en terme de production d
65. ctif donnant en temps r el une r ponse aux diff rentes d cisions et actions de l utilisateur 48 Mod lisation et simulations spatiales Th orie On peut noter d abord que si un mod le repr sente la r alit il est important d avoir compris la r alit de l objet ou du processus que l on tudie avant de construire un mod le ou au moins d en avoir compris l essentiel La mod lisation s appuie donc forc ment sur un corpus th orique important concernant le ph nom ne tudi corpus qui servira de base dans une phase inductive la mise en lumi re des l ments qui permettront de construire le mod le Ainsi un mod le permet de comprendre et d am liorer notre connaissance de la r alit mais est construit partir de la r alit que nous connaissons de l objet ou du processus tudi Nous retrouvons donc ici le probl me de inexpugnable circularit de la construction de la connaissance CyberGeo Quelle est donc l utilit d un mod le si celui ci ne fait que reprendre peut tre autrement une r alit que nous connaissons d j Pour r pondre cette question il est important de comprendre deux choses Premi rement un mod le est g n ralement une construction dynamique il comporte donc un d roulement allant de donn es d entr es jusqu aux r sultats de son fonctionnement en sortie De ce fait une modification des donn es d entr e sc narios peut entra ner une
66. de Rosnay Seuil Paris 1977 Form partir de macro grand et skopein observer le macroscope nous int resse car il r v le une nouvelle dimension d chelle n cessitant une approche syst mique microscope telescope multiscalaire addition n cessit d inventer une nouvel outils macroscope transcalaire adaptation 1 complexit Les m tiers monoscalaires prouvent des difficult s int grer m me formuler la complexit des territoires ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 32 1 2 Contexte 1 2 1 Mutations paradigmatiques La crise de l urbain renvoie a une crise plus g n rale des repr sentations de la contemporan it Marc Aug Cette recherche s inscrit dans un contexte doctrinal incertain En effet la perception relativement imm diate du d veloppement et de l volution de la condition urbaine contraste avec la difficult voir merger une image mentale coh rente d une forme urbaine acceptable versant morphologique de cette nouvelle condition urbaine Le lien de causalit qui liait jusque l la forme urbaine aux potentialit s structures et modes de vie urbains s est dissous L urbain n est plus strictement d termin et circonscrit par la ville 1 devient un contexte global une condition Loin des centres historiques et des symbole
67. de est messages codes in formations Quelle dissection demain disloque ra nos objets pour les recomposer en un espace neuf Quelle nouvelle forme en mergera Francois Jacob biologiste DAPA DGUHC BUREAU DE LA RECHERCHE PUCA juillet 2006 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche L architecture de la grande chelle Vers les simulations complexes A LE PROJET DE RECHERCHE Pr ambule HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche La question pos e par l appel d offre est fondamentale car elle entre en r sonance avec l volution du r le de l Etat Fran ais Jadis tout puissant celui ci doit trouver dans une nouvelle intelligence du terri toire les moyens d assurer son nouveau r le r gulateur Cette question est directement reli e un changement de paradigme Avant la richesse des territoires se programmait sous la forme d l ments structurants impos s d en haut Aujourd hui progresse l id e de co laboration des territoires par le public et le priv mais aussi par de savant dosages entre repr sentations politiques et participations citoyennes Nous sommes cependant au milieu du gu D une part parce que les l ments structurants physiques auquel il faut ajouter les infrastruc tures num riqu
68. de grandeur des ensembles spatiaux ordre de grandeur les ensembles qui mesurent plusieurs dizaines de milliers de kilom tres continent oc an ils ne sont repr sentables sur une carte qu tr s petite chelle 1 20 000 000 et moins encore 2e ordre de grandeur les ensembles qui se meurent en milliers de kilom tres pour avoir une repr sentation d ensemble et relativement pr cise de chacun d eux il faut les repr senter sur une carte au 1 10 000 000 ordre de grandeur les ensembles qui se mesurent en centaines de kilom tres pour en avoir une image d ensemble et assez pr cise il faut prendre une carte au 1 50 000 4e ordre de grandeur les ensembles qui se mesurent en dizaines de kilom tres les cartes grande chelle au 1 200 000 ou au 1 50 000 sont celles qui conviennent le mieux 5 ordre de grandeur les distances qui se mesurent en kilom tres c est la carte tr s grande chelle 1 20 000 qui convient le mieux pour la marche pied ordre de grandeur les mesures en centaines de m tres ce sont des chelles du 1 1000 qui conviennent et il s agit plut t de plans que de cartes Une ambigu t lever L essence du probl me est parfaitement expliqu e par Y Lacoste Venons en aux expressions grande chelle et petite chelle si le d nominateur est 200 000 la r alit est beaucoup plus r duite que si le d nominateur est 20 000 Donc on
69. dre g n ral des relations qui est le plus important L ind cidabilit ou l ind termination d un certain type est vraiment le ratio le coefficient de possibilit dans un projet Dans un sens on doit laisser assez d l ments sans intention non projet par opposition la forme voulue pour que ce coefficient soit quelque chose qui offre de multiples modes de vie Sinon on enferme les gens dans une r alit tr s r duite et absorbante qui ne peut pas tre vraiment ouverte 3 L urbanisme et l architecture doivent faire face a leurs d mons DEBAT Depuis l intervention manifeste de Rem Koolhaas sur l urbanisme l urbanisme ne semble plus devoir rester l apanage des architectes sp cialistes de la forme s il en est pourtant seuls pouvoir repr senter graphiquement une programmation spatiale les urbanistes dipl m s n tant pas actuellement v ritablement form s l utilisation des logiciels de repr sentation graphique La diversit et la complexit des enjeux culturels sociaux conomiques environnementaux politiques etc ne peut pas tre appr hend e par un seul architecte urbaniste d miurge Si l architecture de la grande chelle n est plus le monopole de l architecte mais une pr occupation globale et transdisciplinaire encore faut il s entendre sur les enjeux et objectifs de celle ci Quels sont ils Sont ils partag s par l ensemble des acteurs 32 Entretien avec Daniel Li
70. e gouvernance R flexivit La modernisation r flexive reflexive modernization Beck et al 1994 se caract rise par le fait que les pratiques sociales sont aujourd hui syst matiquement en cours de r vision c est dire qu elles voluent en m me temps qu elles se fabriquent Il existe un dialogue constant entre tous les acteurs de la soci t qui se r pondent et qui 36 Dominique Lecourt Humain post humain Puf Sciences Histoire et soci t 2003 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 50 construisent ensemble comme dans un jeu de miroir Dans ce contexte les recettes tablies dans la pratique de l urbanisme ne trouvent plus d int r t autre que celui de poser les bases pour une r flexion nouvelle et particuli re adapt es aux cas eux aussi nouveaux et particuliers auxquels elles sont confront es elles nourrissent simplement le dialogue C est ensuite une r flexion sp cifique qui remplace peu peu l exp rience ou le savoir op ratoire d j constitu pour mieux correspondre une situation rendue plus complexe par les nouvelles pratiques qui l ont mise en place La complexification des rapports sociaux notamment la r flexivit acteur habitants et public priv rend donc plus compliqu e la pratique de l urbanisme et n cessit la mise en place de nouveaux outils ou au moins de nouveaux princ
71. e simulation pourraient en faire partie car ils ne demandent pas de reconstruction th orique pr alable Ainsi que remarqu par l quipe du lors de r unions interm diaires la question de la conception architecturale dans le cadre de la grande chelle pourrait ventuellement se d placer vers la conception d algorithmes math matiques Alain Renk Pr sentation de la recherche Hypoth se de recherche Le monde actuel est marqu par l entrelacement des territoires physiques et virtuels au moment ou les enjeux transversaux du d veloppement durable invalident les m thodes de conception trop sp cialis es Parall lement l Etat se positionne en strat ge d l guant ses comp tences op rationnelles aux collectivit s Ce nouveau contexte favorise des approches territoriales et urbaines complexes tenant compte des incertitudes et des interactions entre les champs sociaux culturels conomiques et environnementaux L appel d offre de recherche Architecture de la Grande Echelle questionne le projet de territoire partir de la dimension Quelle est la bonne chelle de lecture et d criture d un territoire Doit on toujours partir d une vision globale et traiter ensuite les probl mes dans le d tail Au contraire doit on donner la priorit aux chelles locales et laisser la vision globale appara tre Comment int grer dans ces sch mas la participation des citoyens les contraintes environnementales et les
72. e de la Grande Echelle Host Th MA 65 m me usage pour le mot int gration On s int gre un ensemble Et l on parle des difficult s de l int gration Mais quel est cet ensemble C est la R publique Mais on en parle assez peu D une certaine fa on la ville c est cela aussi L utilisation des mots urbain p riph rie urbaine rubans urbains filaments urbains comme l crit Herv Le Bras pour parler de tous ces filaments qu on trouve au long des c tes des fleuves soulignerait en fait l absence de la ville au sens ancien du terme et qui n est peut tre pas assez pens ni r fl chi aujourd hui D une certaine mani re il y a une sorte d arbitraire dans l affirmation de cette fronti re entre le soixante quinze a proprement parler et tous les quatre vingt dix Qu est ce qu on appelle la ville aujourd hui Alain Renk Il me semble que pour envisager une r ponse cette question nous devons comme vous le sugg rez partir du contexte plan taire et de ses modifications Pour de nombreuses personnes au monde physique s est ajout e une nouvelle dimension le cyber territoire et de nouvelles fa ons de vivre en d coulent la fois au niveau personnel pensons seulement au t l phone portable et dans notre rapport au monde avec ce ph nom ne que nous appelons globalisation Aujourd hui notre position est peu claire Devons nous consid rer que nous vivons dans un monde physique augment ou que nous v
73. e interdisciplinaire de recherche 14 Mise en perspective strat gique par host puis explication des avanc es par l ensemble des par ticipants Host et Th ma recherches urbaine recherche g ographique Renk Partners et Atelier de g ographie Agence d architecture et d urbanisme Agence de g ographie op rationnelle 15 Atelier des laborations projectuelles par les tudiants Renk Partners et Atelier de g ographie Agence d architecture et d urbanisme Agence de g ographie op rationnelle 16 Pr sentation des intervenant ext rieurs en positions de futurs utilisateurs des syst mes de simulations Mise en perspective strat gique par host puis explication des avanc es par l ensemble des par ticipants Host et Th ma recherches urbaine recherche g ographique Renk Partners et Atelier de g ographie Agence d architecture et d urbanisme Agence de g ographie op rationnelle S minaire de fin de la recherche production du rapport et des conditions pour d velopper la fi li re de la simulation urbaine en france Matrice des quipements culturels Agents morphologiques pour simulateur recherche host 2002 Terrains d investigations Le contexte concret de l tude est galement d termin par le terrain d investigation sur lequel la d marche sera mise en place De mani re pouvoir mieux valider la m thodologie employ e et afin de soustraire au maximum l artificialit li e la sp cif
74. e l quipe est de proposer un ensemble d indicateurs permettant de caract riser le processus d talement urbain en vue de comparer l volution morphologique des villes euro p ennes Une tude approfondie des relations entre la longueur de la bordure des agglom rations le nombre d agr gats b tis et le nombre de lacunes dans le tissu b ti fait toute l originalit et l int r t de cette r flexion Un autre des axes de recherche de l quipe Ville Mobilit Territoire concerne le d veloppement d un mod le de simulation de la dynamique urbaine r sidentielle sur la base de mod les d auto mates cellulaires largis La dynamique est mod lis e par des r gles g n rales repr sentant des types de comportements r sidentiels formalis es gr ce la th orie des sous ensembles flous Les processus g n rateurs de l volution du tissu urbain int grent les r sultats des analyses morpho logiques des tissus urbains Un autre projet se situe une chelle plus fine celle des quartiers Il est pr vu de d velopper un nouveau type d outil d aide la d cision qui se r f re directement une identification de la demande sociale Le mod le permettra de simuler des sc narios de d velop pement potentiel la fois partir d une connaissance g n rale du comportement d agents r si dents entreprises et d une enqu te sur le terrain Le mod le permettra de simuler et d valuer l impact socio conom
75. e projets int grant de fa on pr alable l al atoire et les reconfigurations futures HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche 3 Sensibiliser l ensemble des tudiants la n cessit d int grer les dimensions de perception et de repr sentations symboliques qui conditionnent en partie le degr d acceptation des projets Di mension int grer aux proc s plut t qu utiliser en fin de projet comme camouflage marke ting urbain sensibiliser les tudiants la puissance des technologies et des outils de simulation en vue de renforcer l int gration les acteurs dans les process d cisionnels Moyens et exp rimentations Dans tous les cas il est pr vu que la relation innovation p dagogique exp rimentation fasse l objet d un v ritable adossement a la recherche envisag e En particulier les cas d tudes et les terrains investigu s fourniront autant d exemples pour mettre en valeur les exemples p dagogi ques qui serviront de base a un enseignement relatif l architecture de la grande chelle Parall lement les sites retenus pourront faire l objet d exp rimentations projectuelles plus sp cifiques r alis es par les tudiants en fin d tude en collaboration ventuelle avec les professionnels atta ch s a ces questions A5 Objectifs en mati re de r flexion pist mologique et de
76. e r gulation Comme le montre 1 exemple du g nome un des grands en jeux actuels est de comprendre la complexit sans la mutiler Le vingt et uni me si cle sera t il celui de d ing nierie de la complexit Dans les sciences mais peut tre aussi en architecture ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 71 Vers une th orie des simulations spatiales Une simulation est d finie comme le r sultat d un mod le donn nourri par un sc nario donn Un sc nario correspond quant lui une id e d am nagement que l on introduit dans le mod le Cette introduction peut se faire de deux mani res 1 en modifiant les param tres et ou les r gles de fonctionnement du mod le un sc nario concernant le logement peut par exemple correspondre des objectifs quantifi s en termes de construction 2 en modifiant les donn es initiales 1 l occupation du sol au d part par exemple un sc nario simulant un nouveau tron on routier Ainsi de chaque modification du mod le utilis et ou de chaque modification des sc narios r sulte une nouvelle simulation dont la qualit peut se mesurer travers trois entr es Les trois entr es retenues concernent d abord le choix du mod le utilis et son calibrage 1 puis la validation des r sultats de simulation 2 et enfin l valuation de la pertinence de chaque simulation dans le cadre de l am nagement o
77. ectivit s locale Aide a la d cision sur probl matiques urbaines 28 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche ANNEXE 2 Un projet pouvant correspondre au th me de l architecture de la grande chelle Le grand Paris fractal La mutation de la m tropole parisienne aux 10 millions d habitants vers plus de qualit de vie avec une acc l ra tion du d veloppement conomique et une meilleure ges tion environnementale est elle possible Alors que les d s quilibres augmentent la capitale parisienne est confront e la m fiance persistante de ses partenaires naturels communes p riph riques et R gion Ile de France envers toute id e conduisant vers la cr ation d un Grand Pa ris L histoire r cente d un Paris dominateur peut expliquer les r ticences mais les responsabilit s politiques des partenaires pourront elles longtemps s abriter derri re le tabou du Grand Paris pour viter une r flexion de fond Au del de la quasi sid ration provoqu e par l effet Grand Paris se dissimule au moins deux a priori 1 La modification des structures administratives de la r gion IDF serait un pr alable la r alisation du Grand Paris Or les rapports de forces politiques figent la situation 2 La d finition d une chelle pertinente pour le Grand Paris couronne ou 2 me couronne ser
78. edit les r sultats attendus dans le cadre du paradigme qui gouverne la science normale Quand une anomalie semble tre plus qu une nigme de la science normale la transition vers la crise le passage la science extraordinaire ont commenc L anomalie elle m me commence tre plus g n ralement reconnue comme telle par les divers sp cialistes Thomas S Kuhn23 Etat des lieux CORPUS UTOPIE FORMATION VIEUX DEMONS DEBAT CORPUS Comme le souligne Fran oise Choay 4 l organisation du b ti n avait jusqu la Renaissance jamais constitu une discipline autonome mais r sultait des contingences de pratiques sociales politiques ou religieuses A la Renaissance L on Baptiste Alberti produit un premier trait consid rant l art d difier comme une discipline autonome ob issant a des r gles de n cessit technique de programmation commande et d esth tisme Le terme urbanisme est apparu en 1867 sous la plume de l ing nieur espagnol Cerd 5 Ce dernier entendait cr er une discipline scientifique de l organisation spatiale des villes bas e sur la d couverte de r gles universelles de conception et d organisation du b ti La cr ation du terme urbanisme 26 est une v ritable rupture paradigmatique ce qu elle affranchi l organisation du b ti des r gles de l art d difier l urbanisme se distingue de l architecture L urbanisme affiche une pr tention scientifique ab
79. emporain coh rence les dimensions Approche transcalaire Organisation des activit s humaines Grande chelle Architecture TEXTE EN COURS DE REDACTION De la forme aux syst mes d interrelations CONNEXIONS POTENTIELS EQUILIBRES La grande chelle repr sente la fois le grand territoire une grande surface ou une architecture de grande taille chelles absolues encore faut il s accorder partir de quelle surface et quelle taille d finit on grande chelle et l entrelacement des diff rentes chelles relatives de perception et d interaction quelque soit la taille ou la surface absolue du projet ou du territoire CONNEXIONS Nous proposons d aborder la grande chelle de fagon diff rente en radiquant la r f rence la forme pr alable forme architecturale ou zone La grande chelle est cet espace a la fois local et territorial physique et virtuel c est l chelle des interrelations L chelle humaine ne se r sume plus a la distance absolue parcourue entre le domicile et le travail ou bien la taille d un lit et d une chambre elle doit prendre en compte tout un faisceau d interactions dynamiques plus ou moins mat rielles aires de chalandises aire de citoyennet et d action r seau de ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 30 connaissances et d changes largement tendus au
80. en phase avec ses pr occupations professionnelles institutionnelles et scien tifiques C3 Valorisation des productions p dagogiques au sein des tablissements Au dela des ambitions annonc es la valorisation des productions p dagogiques pourra se faire par le biais des r seaux universitaires auxquels participent les diff rents acteurs et enseignants im pliqu s dans l tude Parall lement il est possible de provoquer un certain nombre de conf rences et de r union dans plusieurs coles d architecture ou universit s de France et d Europe afin de pr senter ces produc tions en m me temps que les enjeux et les r sultats de la recherche effectu e Enfin une plaquette sera galement labor e et diffus e a partir des serveurs Internet impliqu s dans l tude C4 Perspectives de valorisation et d implication au sein des tudes doctorales Si les r sultats de l tude d bouchent sur des pistes de recherche innovantes et int ressantes a d velopper il est envisageable de proposer des sujets de th se de doctorat les utilisant comme point de d part pour d velopper des recherches en am nagement en urbanisme en architecture et en g ographie C5 Hypoth se de diffusion dans les milieux professionnels de l am nagement Valorisation des travaux effectu s sur les sites conventionn s aupr s de Association nationale de R novation urbaine ANRU E Participation des s minaires au sein du Plan u
81. ensemble de cha ne de production et d am nagement de l espace urbain des acteurs en charge du territoire sur le plan technique ou politique aux praticiens qui laboreront la forme concr te de sa construction ou de son volution le projet interdisciplinaire exploite les combinai sons des couples architecture g ographie et th orie projet afin de faire merger de nouvel les pratiques et de nouveaux processus de conception en am nagement en urbanisme et en archi tecture Il conduit naturellement la d finition d ambitions pist mologiques pr c demment d crites au point A5 appuy es sur une s rie d exp rimentations th oriques et projectuelles appli qu es aux terrains d investigation d crits au point A2 qui innoveront simultan ment dans les constructions th oriques et les strat gies conceptuelles d am nagement La pr sente proposition vise nourrir une hybridation f conde entre des pratiques scientifiques capables d assumer les relations entre une recherche amont dite fondamentale et une recherche avale dite appliqu e ou op rationnelle Transdiciplinarit propre host Marc Lefranc docteur en physique chercheur au CNRS Lille dynamique non lin aire et th orie du chaos R le support la r alisation du simulateur num rique apport d exp rience concernant les as pects r p titifs des mod le num riques ainsi que leurs aspects al atoires contr l s Temps Pass 6 x 1 2
82. er de comprendre ce qui est l uvre Marc Aug Dans le m me ordre d id es on pourrait dire qu il s agirait de r ussir aujourd hui ce qui a t rat dans les ann es soixante Parce qu il y avait de ces inerties dont vous parlez dans ces ann es l dues d ailleurs des repr sentations de type utopiste pas forc ment conservatrices Le Corbusier la Cit Radieuse L id e qu on va pouvoir rassembler dans un m me ensemble tous les aspects de la vie sociale et que l utopie est port e de main dans l ensemble urbain quotidien Je crois que les premi res barres des banlieues qu on appelle les cit s aujourd hui ob issaient cet id al d tre des ensembles fonctionnels modernes aliment s par tous les commerces et tous les services d part c tait plut t senti comme une promotion Il y a eu une sorte de catastrophe Alors sans doute aujourd hui faut il r ussir anticiper ce qui va se passer En r fl chissant tout haut je vois plusieurs pistes de r flexion On dit que peut tre les besoins de l conomie en Europe en g n ral nous pousseront faire appel la migration dans quelques dizaines d ann es autrement dit des questions d mographiques se poseront encore dans d autres termes techniquement qu aujourd hui C est un aspect des choses Le deuxi me c est videmment l interrogation nouveau sur la ville parce que les centres historiques une expression relativement r cente
83. es On peut citer titre d exem ple Environment amp Planning volume B Planning and Design Landscape and Urban Planning Annals of Regional Planning Computers Environment and Urban Systems Cybergeo European Journal of Geography Revue Internationale de G omatique Espaces et soci t s Journal of archhi tecture GB Domus IT Archis NL Architecture d aujourd hui FR GA JP Architectural Re view USA etc E Publications professionnelles institutionnelles Diffusion des r sultats et sensibilisation a la d marche interdisciplinaire liant recherche fondamen tale et op rationnalit dans les principales revues professionnelles et institutionnelles li es a la dis cipline parmi lesquels on peut citer titre d exemple Signature revue du Certu Dossiers FNAU Publication au sein des organes de diffusion des Conseils R gionaux et des Conseils G n raux etc E Conf rences internationales Pr sentation dans de grandes conf rences internationale donnant lieu a une publication dans les actes parmi lesquelles on peut citer par exemple Conference on Design and Decision Support Systems in Architecture and Urban Planning Conference of the International Society of City and Regional Planners ISoCaRP European Colloquium on Theoretical and Quantitative Geography Edition d un livre grand public Sera envisag selon les r sultats de l tude et en fonction des partenariats la possibilit d dition d
84. es ont toujours leurs importances mais aussi parce que la co laboration venir des territoires vers un am nagement qualitatif implique de lier l chelle locale l int r t public Notre dif ficult aujourd hui vient du fait que cette imposition nouvelle qui fait d pendre en boucles it ratives le local et le global ne correspond pas nos habitudes Les outils de simulation qui permettront au plus grand nombre de saisir les rapports entre l intime le sensible et la grande dimension sont aujourd hui notre port en raison de la puis sance des ordinateurs Mais ils sont encore construire Ces outils qui sont l objet de notre recherche ne permettront pas de pr voir lavenir mais ils donneront comprendre de fa on intuitive les interactions et les cons quences produites par diff rents scenarii de fa on beaucoup plus avanc es qu l heure actuelle et sans simpli fications abusives On ne s tonne plus d apprendre que les qualit s de vol des avions sont test s en simulateur de vol avant d tre cons truit La complexit des syst mes urbains et le besoin que nous avons de les rendre plus vivables m rite qu on y applique le meilleur des technologies actuelles de mod lisation et de simulation Alain Renk 1 Cf le ph nom ne NIMBY HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche 1 Probl matique g
85. es franchissant chaque jour de l autre les politiques sont impuissants d passer ces m mes limites pour proposer des solutions d am lioration locales et globales Comment d passer le blocage Il me semble qu une piste consisterait r fl chir sur une nouvelle organisation de la m tropole bas e sur une quinzaine de quartiers m tropolitains organis s partir des bassins de vie existants en associant quartiers de Paris et villes de banlieues On retrouve la notion de double monde avec ses moments d inertie forte et d inertie nulle puisque la construction de ces nouveaux quartiers serait au moins autant immat rielle invention de noms pour chacun de ces quartiers de magazines d v nements mise en r seaux d quipements que mat rielle r quilibrage des quipements des types d habitats des lieux de travail et des espaces verts Marc Aug Un urbanisme qui anticipe ce serait bien Parce qu il y a des aspects tr s concrets comme la circulation automobile les transports en commun Malgr les encombrements l attente nous sommes l ge de l ubiquit de l instantan it C est le grand projet des d cennies venir sans doute parce qu il y a une contradiction vidente entre les mots et les r alit s On s en tire en parlant de l agglom ration parisienne a ne veut rien dire c est encore un non concept Nous avons laiss se cr er contrairement ce qu on appelle le mod le fran ais
86. esquels elle applique une r glementation D o le terme de planification qui renvoie l organisation selon un plan Le plan est la fois dessin et dessein ensemble de dispositions arr t es ordonn es destin es atteindre un objectif d termin initialement La planification traditionnelle du territoire r sulte donc d un travail lin aire rationnel de son point de vue m thodique de d finition du territoire Elle s appuie sur l urbanisme r glementaire LIMITES Cette approche pose le probl me de 1 d limitation stricte dessin du territoire tudi et du d coupage hi rarchique des zones de diff rentes chelles quand la r alit des territoires est de plus en plus complexe et int gr e Les enjeux des territoires se retrouvent diff rentes chelles de fa on imbriqu e et selon les probl matiques abord es les zones d action pertinentes ne recouvriront pas les m mes r alit s g ographiques L approche traditionnelle trouve donc ses premi res limites dans la difficult d identifier la fronti re des espaces de projets de fa on pr cise ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 24 REGLES Il est par ailleurs difficile de percevoir l ensemble des effets d une r glementation d urbanisme et d licat de d terminer quelle r glementation permet de parvenir aux r sultats escompt s La d finition des objectifs d pend e
87. est e dans une nouvelle dimension projectuelle a travers de nouvelles simulations ces simulations tant elle m me analys scientifiquement etc L ensemble tant aliment de fa on transversale par la d finition et la mod lisation de param tres d incertitu des majeures entra nant la variations des simulations Les comp tences de la ma trise d oeuvre sont convoqu s au sein m me de la recherche scientifique Cette insertion est facilit par le fait m me que les partenaires int grent diff rents niveaux recherche et ma trise d oeuvre au sein de leur pratique B3 Les modalit s d int gration des pratiques p dagogiques innovantes Concernant la p dagogie les tudiant disposeront d une nouvelle approche des ph nom nes ur bain au niveau th orique analyser et comprendre pour mod liser avec une importante dimen sion r flexive partag e par l ensemble des partenaires de la recherche En parall le les tudiants auront un r le d utilisateur testeur des outils de simulation Parmi les modalit s d int gration des pratiques p dagogiques innovantes il sera propos des en seignements port s par les enseignants impliqu s dans l tude par les chercheurs ou par les pro fessionnels de l architecture de l urbanisme et de l am nagement inscrits dans une dynamique col lective fond e non pas sur le projet en lui m me mais bien sur les pratiques du projet 1 Dans un premier temps nous proposons la mise en
88. et aspect a t repris partir d un raisonnement conomique 4 L entreprise fran aise Ubisoft parmi leader mondial des jeux vid os apportera son analyse critique de l ergonomie du syst me de simulation envisag Cette entreprise pourra si la recherche produit suffisamment de r sultats envisager un partenariat R amp D HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche dans la th orie des lieux centraux issue des travaux fondateurs de W Christaller Toutefois il est possible de montrer que le syst me spatial christall rien reste uniforme en ce qui concerne la loca lisation des habitats les espaces interstitiels entre habitats ayant tous la m me taille Ceci est essen tiellement le r sultat d une r flexion qui ne consid re que la diversit des services urbains et non une demande sociale diversifi e recherche d un acc s ais tant aux espaces verts et naturels qu aux services urbains Les mod les d urbanisation fractals permettent de d passer cette limite ils offrent la possibilit de proposer des projets de d veloppement ou de restructuration de por tions de villes bas s sur le principe de pr servation ou d augmentation de la diversit du tissu b ti travers les chelles Th ma a d j pr sent un certain nombre de mod les fractals pour lesquels nous avons mis en vidence leur int r t conceptuel en
89. eu dissiper des malentendus Pour la plupart ils prenaient racine dans les images engendr es par ce mot provocateur chaos Non pour nous scientifiques il ne s agit pas d tats parfaitement d sordonn s mais au contraire de r gimes dynamiques l organisation extr mement complexe mais 4 Cf entretien avec Yves Germain soci t Total 50 Cf paysages strat giques logiciel militaire de simulation pour aider la prise de d cisions strat giques en contexte incertain Jacques Arcade soci t Proaxis ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture la Grande Echelle Host Th MA 70 tout a fait analysable si l on sait choisir ses outils Oui ils sont impr dictibles long terme mais par contre parfaitement d terministes aux chelles de temps courtes La nature aime tre simple mais tre simpliste emp che de la comprendre Plus rarement j ai la troublante sensation de recevoir un cho imm diat de mes explications Comme si dans des domaines priori trangers la physique d autres avaient d j int rioris ce m lange surprenant de complexit et de simplicit dont font preuve les r gimes chaotiques auxquels je m int resse ainsi que tout ce que l on peut extraire de leurs propri t s paradoxales C est en particulier ce dont j ai pris l habitude dans mes conversations avec Alain Renk Autant j ai chaque fois l impression de stimuler son i
90. eure qui peut se r sumer derri re l id e de simulation La simulation appara t en effet d abord comme une sorte de copie tymologiquement le mot latin simulare signifie copier cf Feuvrier 1971 Et comme le signale A Dauphine 1987 la simulation est tr s souvent indissociable de la mod lisation De fa on g n rale on peut regrouper les sc narios en deux grandes familles Ce sont d abord les sc narios tendanciels qui utilisent les tendances d volution actuelles connues pour cheminer par simulation jusqu au terme temporel fix la prospection Ce sont ensuite les sc narios dits contrast s parce que l image terminale dont on cherche mesurer l accessibilit s oppose vigoureusement par certains de ses traits l image actuelle ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 53 1 3 Intervenir en milieu complexe Un ensemble de ph nom nes et d l ments constitue un syst me s il satisfait trois crit re Interaction permanente de ses l ments causalit non lin aire Globalit mergence les propri t s de l ensemble ne sont pas d ductible des propri t s l mentaires Organisation les propri t s de l ensemble d pendant moins de la natures des l ments qui le constituent que de la nature des relations qui s instaurent entre eux La complexit du syst me vient du degr d organisation du con
91. exp rimentation d passe le simple cadre p dagogique et permet une int gration r elle des comp tences de la ma trise d uvre cf B2 Le tableau ci dessous illustre la m thodologie envisag e pour explorer le potentiel des outils de simulation partir du tissage des diff rentes probl matiques th oriques et projectuelle architecturale et g ographique avec diff rentes tapes formalis es de croisements de recadrages de projets et de pr sentations pour critique par les acteurs Atelier de g ographie Cp cp Et St e de Beo o doe 1 Les temps globaux d intervention seront respect s la r partition des jours tant donn e titre indicatif sera ajust e en fonction du d veloppement de la recherche Les temps sont indiqu s en demi journ es voir d tails Cp chef de projet Architecte urbaniste DG Docteur en g ographie cp charg de projet Et Etudiant Det doctorant St Stagiaire 14 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche SUITE B3 Les modalit s d int gration des pratiques p dagogiques innovantes 2 Une large partie des hypoth ses de la m thodologie et des r sultats de l tude pourra faire l ob jet d un enseignement sp cifique dispens dans le cadre d une unit d enseignement en Master 2 intitul e Mob
92. extes culturels et de conditions politiques et conomiques complexes L existence de l urbanisme en tant que discipline scientifique avec un corpus th orique propre fait d bat Il est cependant n cessaire d organiser l espace b ti et ce d autant plus que la population urbaine mondiale s accro t de fa on exponentielle 9 La reconnaissance et l articulation de tous les savoirs et pratiques sectoriels qui participent a l dification concert e de notre espace semble tre le d fi que doit relever la profession Il est indispensable de s entendre sur un r f rent un objectif et des outils d valuation de l urbanisme contemporain Ceci d autant plus avec le d veloppement des logiques participatives qui d voilent d autres int r ts et projections conceptuelles que celles des sp cialistes FORMATION Dans ce contexte les professionnels de la ville et les enseignants s interrogent sur les outils et m thodes de l action urbaine contemporaine La profession se cherche une identit dans la rencontre des diff rents domaines des sciences sociales et techniques Le rapport command Jean Fr bault et Bernard Pouyet par le minist re de l ducation et le minist re des transports de l quipement du tourisme et de la mer 2004 rendu en 2006 t moigne de ce questionnement fondamental Ce rapport interroge les disciplines spatiales et les cadres de la formation Existe t il une discipline urbanisme Si ou
93. fcomte fr article879 html 15 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche 4 Dans le champ de l architecture Alain Renk souhaite organiser deux enseignements intensif de 40 heures sur le sujet au sein d EAPM Diff rents intervenants de 1 1 d architecture de Paris Malaquais sont particuli rement int ress s par le theme de l tude et pourraient faire participer leurs tudiants aux s minaires et ateliers tel que Philippe Morel par exemple qui travaille sur les mod les math matiques liant architecture et espace Ces l ments seront mis en place a la rentr e de septembre 2006 5 L tude architecture de la grande chelle pourra galement faire l objet de d veloppements concernant les doctorats en architecture Ces l ments d pendront du r sultat de l tude B4 Les modalit s d organisation des s ances r guli res du s minaire de l quipe Les changes entre les membres de l quipe seront permanents travers une plateforme wiki et la mise disposition des donn es num ris es Nous pr voyons des r unions hebdomadaires en vi sioconf rence et des r unions physiques deux fois par mois environ en fonction des n cessit s de l tude convient de pr ciser que l organisation de ces s ances de travail est facilit e par le fait que les membres des structures impliqu es se connaissent et b n
94. futur A la diff rence de la pr vision elle constitue donc r ellement une r flexion sur les possibilit s qui attendent l avenir qui se forge partir de la volont d un ou de plusieurs acteurs de faire des choix et de d finir les moyens qui permettront de mettre en uvre ce futur souhait Elle ne se s pare donc pas de l engagement celui de son ses auteur s fabriquer un futur mais non un futur qui correspond sa leur volont compte tenu de ses leurs aspirations ou de sa leur vision du monde mais un futur qui repose sur une hypoth se qu il s pose nt et qui appara t alors comme la cons quence de la r alisation de cette hypoth se Par d finition la prospective est donc exploratoire et appara t comme une discipline intellectuelle fragile d cri e et parfois m pris e en tous cas toujours ouverte la contestation R Jungk 1974 note ce sujet que l esprit prospectiviste doit s animer d id es folles de jamais vu et d inconcevable de mani re ce qu imagination et raison s associent pour cr er des sc narios ces sc narios m mes qui constitueront l image a priori du futur que l on cherche visualiser Les sc narios constituent alors r ellement 39 Y Barel 1971 fait ce propos remarquer que l utopie est un proc d qui unit de mani re originale la science la critique et la fantaisie mais elle n a pas forc ment pr tention dire ce qui va se passer ou ce qui peut
95. hniques des intervenants Il est donc indispensable pour ces acteurs afin de travailler ensemble la prise de d cision de s entendre sur l objet le vocabulaire et les outils du projet urbain ainsi que sur les 35 Alain Bourdin Revue Espaces et Soci t s N 105 106 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 49 valeurs d valuation et les objectifs de celui ci en s assurant d une m me interpr tation de ceux ci dans les diff rentes disciplines de cr er des r f rences communes De la prospective futurologique a la prospective clairage du pr sent S emparer de la rationalit scientifique pour tester la subjectivit de nos d cisions suppose qu au d terminisme m caniste qui nous a conduits jusqu alors on substitue un principe d incertitude fondamentale de la condition humaine Dominique Lecourt Introduction L architecture et l am nagement d l espace notamment des espaces urbains peut aujourd hui s appuyer sur une batterie renouvel e d outils de concepts et de m thodes qui insistent sur la complexit des projets d urbanisme et sur la difficult qui d coule pr voir les cons quences humaines sociales et conomiques du d veloppement des villes De par leur fonctionnement complexe et les probl mes sp cifiques qu elles engendrent les villes sont en effet devenues l une des princ
96. i n est ce pas pr cis ment la rencontre de ces multiples disciplines Le rapport tente de d finir le socle de connaissances indispensable l exercice de la profession et celui ci ne semble pas pouvoir se d limiter a 27 Cf Jane Jacobs The life and death of great American cites New York 1961 28 Francoise L urbanisme utopies et r alit s Seuil 1965 29 Selon les donn es des Nations Unies en 2008 plus de 3 3 milliards d individus vivront en milieu urbain et pr s de 5 milliards d ici a 2030 dont 81 dans des villes actuellement en d veloppement La pr sente recherche s inscrit essentiellement dans le cadre de cette r flexion sur la discipline ses outils et ses modes d action Jean Frebault et Bernard Pouyet Renforcer les formations a l urbanisme et a l am nagement La documentation fran aise janvier 2006 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 46 l image de la ville dont les fronti res sont de moins en moins videntes VIEUX DEMONS Pour Daniel Libeskind le changement de paradigme actuel vient de la volont nouvelle dans la pratique urbaine et architecturale de refuser la forme pour ne pas reproduire les erreurs de l architecture moderne forme d termin e par adjonction de crit res priv s peu de d finition des espaces publics peu d espaces non signifiants En r alit c est l or
97. icit de chaque terrain d tude nous proposerons de r aliser l tude sur deux secteurs la ville de Montb liard dont la limite sera mar qu e par le territoire de la Communaut d Agglom ration du Pays de Montb liard et la ville de Besan on consid r e en termes d agglom ration int grant les communes des couronnes p riph riques La prise en compte large de ces terrains d tude permet de consid rer l ensemble des typo morphologies b ties et l ensemble des interactions g n ralement l uvre dans les processus HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche d urbanisation et de morphogen se urbaine La pertinence de ce choix peut se justifier par trois aspects 1 Les villes de Montb liard et de Besancon sont tr s diff rentes de par leur taille leurs secteurs d activit s dominants de par le contexte physique dans lequel elles prennent place etc Ces diff rences pr sentent un int r t important pour le test des invariants relatifs aux recherches qui seront effectu es Par ailleurs les deux villes pr sentent galement des points de convergence forts elles sont issues d une culture comtoise commune elles pr sentent toutes les deux des exemples int ressants d volution du couple bati maison individuelle bati collectif 2 La ville de Besan on et la Communaut d Agglom ration du
98. ielle Il ne s agit pas de pr dire le futur c est illusoire mais plut t d clairer les d cisions et les choix Trouvez vous l id e des simulateurs de ville utopique vou a l chec Ou pensez vous qu un anthropologue pourrait arriver mod liser des l ments sur lesquels vous travaillez Marc Aug C est peut tre utopique mais en a besoin L utopie a trouv son lieu elle sera urbaine n cessairement Si on veut s interroger sur la mani re de construire l utopie francilienne je crois que nous avons des instruments de projection extraordinaires L int r t d une r flexion plus syst matique serait de la concevoir par rapport a l ensemble Par exemple quels seraient les effets sur les initiatives locales ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 68 dans le grand Paris fractal et ses quartiers m tropolitains Ce qui est int ressant avec cette notion de fractal c est qu elle correspond au principe que des initiatives locales peuvent avoir leurs pertinences respectives Qu on peut concevoir que ce soit utile de cr er des tramways ou autre chose entre tel et tel d partement pas n cessairement entre tel et tel autre Les tudes fines des conditions de travail des types d activit s qui existent dans ces diff rentes zones et de ce qu on souhaiterait id alement pourraient tre mises ensembles pour voir ce que leu
99. ient sur des proc d s utilis s par les math matiques et les sciences physiques L ergonomie et la pertinence de ces outils dans la pratique op rationnelle est un v ritable enjeu aujourd hui ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 54 1 3 1 Projets exploratoires d une approche transcalaire Le laboratoire Host travaille depuis 2000 au d veloppement d outils de conception urbaine Cette d marche est n e de projets concrets Ceux ci prennent avec le recul une valeur particuli re apparaissant comme les pr misses d une d marche multi chelle et non lin aire La d marche adopt e lors de ces projets est exp rimentale Elle constitue un v ritable enseignement pour cette recherche car elle pose les bases d une approche syst mique de l action urbaine Projet Plaine 1992 ZONING FORME CACHEE STRATIFICATION STRATEGIES Situ sur un site des magasins g n raux aux ilots surdimensionn s par rapport aux lots urbains ce projet s inscrit dans un contexte politique complexe int r ts divergents entre villes tensions paris banlieue probl mes d infrastructures et calendrier ZONING vs APPROCHE UNIFIEE Pourtant la d marche choisie ici est d ignorer d lib r ment dans un premier temps ces probl matiques politiques pour consid rer le territoire par rapport lui m me et chercher travailler avant tout sur la qualit
100. ilit s et nouveaux espaces urbains de l Universit de Franche Comt Responsa ble Frankhauser Intervenants Fr d ric Jean Philippe Antoni C cile Tannier 96 h d enseignement et de travail personnel Cet enseignement qui s organise sous la forme d un stage part du principe que l talement urbain est un processus complexe dont r sultent la confi guration et le fonctionnement des nouveaux espaces urbains complexit de la morphologie du b ti augmentation des mobilit s quotidiennes notamment Dans ce cadre comment d crire ex pliquer mod liser et simuler une telle dynamique et une telle structure Quels sont les approches et les outils dont disposent aujourd hui les am nageurs pour maitriser ce processus et ses cons quences n fastes Quelles en sont les limites Comment rendre op rationnels les mod les th ori ques aujourd hui d velopp s en vue de contribuer l laboration de sch mas d am nagement du rables L objectif du stage est triple 1 Faire le point sur les connaissances actuelles relatives aux th mes qui viennent d tre voqu s en insistant sur leurs interactions 2 Pr senter les m thodes de recherche existantes et plus particuli rement celles d velopp es l quipe Ville mobilit territoire du Laboratoire Th MA mod lisation fractale m thodologie de r alisation et d analyse d enqu tes sur les mobilit s quotidiennes
101. ion viter les simplifications d mat rialisations statistiques Dimension dynamique et irr versibilit boucles de r troaction lier les l ments aux processus d volution Pr misse approche syst mique et ouverture l mergence Ce qu il faut faire pourquoi une approche syst mique des territoires permet de d gager des principes structuraux et fonctionnels organiser les connaissances et rendre l action plus efficace ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 59 1 3 2 Approche syst mique des territoires L approche syst mique est n e au cours des trente derni res ann es de la f condation de plusieurs disciplines dont la biologie la th orie de l information la cybern tique et la th orie des syst mes Ce n est pas une id e neuve ce qui est neuf c est l int gration des disciplines qui se r alise autour d elle Cette approche transdisciplinaire ne doit pas tre consid r e comme une science une th orie ou une discipline mais comme une nouvelle m thodologie permettant de rassembler et d organiser les connaissances vue d une plus grande efficacit de l action Jo l de 2 Mod lisation mod les simulation Il nous faut donc un nouvel outil Aussi pr cieux que furent le microscope et le t lescope dans la connaissance scientifique de l univers ma
102. ions acc l r es des soci t s donnent aux terri toires un caract re dynamique et vivant de type chaotique d terministe la modification de cer tains curseurs peut avoir des effets exponentiels Quelles sont les r gles sous jacentes qui organi sent ce qui nous parait de l ordre du hasard O sont ces curseurs comment agir sur eux et pr voir plut t que subir Comment induire la qualit urbaine dans des logiques de march Com ment donner la puissance publique des latitudes d actions pour pr server l int r t g n ral et le monde commun la possibilit de vivre ensemble Au sein de Host Alain Renk anime autour d un noyau fondateur de 7 personnes issues de diff rentes disciplines sciences informatique philosophie communication s miologie art des d bats et des recherches li es la compr hension de la ville comme un co syst me vivant Host a d velopp son propre outil le syst me des matrices urbaines depuis 2001 partir des diff rents types d inscriptions sur le territoire des activit s de commerce de culture et de travail Ce syst me a permis de d velopper des mod lisations posant macro chelle et micro chelle sur le m me plan autour de de diff rents facteurs de mutation Les mod les provoquent l agr ga tion des chelles et permettent de nouvelles lectures des ph nom nes territoriaux venir Non destin e rester dans un laboratoire cette approche a t test e sur des pro
103. ipales pr occupations des collectivit s territoriales et mobilisent une partie des recherches en mod lisation spatiale notamment en g ographie Pour les pouvoirs publics on mesure avec force que la croissance urbaine peut s av rer durablement n faste si elle n est pas ma tris e Dans le domaine scientifique cette id e est relay e par de nouvelles approches qui nous invitent mieux prendre en compte et faire face la complexit en introduisant de nouvelles m thodes afin d approcher l utopie du Risque Z ro Dans ce contexte les approches traditionnelles et sectoris es g n ralement associ es la pratique de l urbanisme sont de plus en plus souvent remplac es par des approches reposant sur des simulations virtuelles c est dire sur des sc narios prospectifs Vers des simulations prospectives La r glementation actuelle et les nouvelles pratiques en urbanisme et en am nagement sont indissociables de la notion de d veloppement durable elle ne peut se d tacher non plus de la mise en interaction de l ensemble des acteurs concern s par l am nagement de l espace notamment de l espace urbain de celui qui l gif re celui qui subit la l gislation pour op rer Cette mise en interaction appara t comme le pendant plus ou moins op rationnel de notions identifi es pr alablement par les sociologues ou dans le monde de l entreprise notamment l id e de modernisation r flexive et celle d
104. ipes pour rendre compte de ces nouvelles formes de dialogue qui pr c dent un projet de d veloppement ou d am nagement Parmi ces principes la gouvernance fait partie des bonnes volont s Gouvernance 7 L mergence de la gouvernance et plus g n ralement de la notion d implication consultation et participation de la population dans les projets locaux t moigne d une volont de limiter les risques li s un ventuel chec des politiques architecturales ou urbanistiques Les technologies de l information et de la communication profitent d ailleurs ces nouveaux dialogues et l on voit de plus en plus na tre des sites Internet consacr s au collaborative design qui permettent de r unir autour d un projet interactif les constructeurs et les potentiels utilisateurs de nouveaux quartiers enti rement construits sur ce mode r flexif chaque phase du projet chacun peut alors intervenir et donner son opinion pour influencer la tournure des v nements Le projet se modifie donc en permanence en s enrichissant de l avis des d cideurs et des futurs usagers On peut ainsi poser l hypoth se que les cons quences parfois contre intuitives d un projet mal con u peuvent tre identifi es et trouver une solution ex ante par l interm diaire d un dialogue permanent pour que personne n ait en endosser la responsabilit part enti re Ceci demande on l a vu ce que de nouveaux outils soient mis au point p
105. ique architecturale qui dit il ne se pratique pas comme issue d un trait mais plut t comme un exercice visant a d finir le champ de comp tence et l articulation existant entre les disciplines de la conception architecturale Au sujet de cet ouvrage Manfredo Tafuri Progetti e architettura 1982 crivit que le th me principal de l ouvrage tait le dialogue entre g ographie et signes architecturaux imposant un changement d chelle impliquant une nouvelle m thodologie dans la conception architecturale la po sie tant toutefois toujours sous jacente Richard Buckminster F ller TEXTE EN COURS DE REDACTION In the late 1940 s the world was coping with the ravages of world war and nationalism Buckminster Fuller American inventor educator and visionary conceived tool to help address these critical problems the World Game Fuller s vision for the World Game grew out of his earlier studies of war games at the U S Navy War College He envisioned a great logistics game like a war game but he at first called his version a World Peace Game Fuller s game was intended to be a tool that could be used by people around the world to understand and develop solutions to what he called the real enemies of humanity hunger illiteracy lack of health care environmental degradation and you or me thinking Later Fuller proposed to house The World Game in giant geodesic dome that he designed as
106. ique de d cisions d am nagement propos es sous forme de sc narios et pr sent es sous la forme de repr sentations cartographiques http thema univ fcomte fr gt Equipes de recherche gt Ville mobilit territoire 03 2 Les structures op rationnelles Renk Partners et Atelier de g ographie Renk Partners Renk Partners est une agence d architecture et d urbanisme qui travaille sur une grande vari t projets logements entreprises quipements commerces L chelle des projets articule l intime et le grand territoire entre des projets de restructuration urbaine de plusieurs dizaines d hectares en p ri urbain et des projets de maisons individuelles ou des petits collectifs de logements Renk Partners utilise les recherches de long terme d velopp par le laboratoire Host pour nourrir des projets bas s sur des temps courts Ainsi le syst me th orique des matrices a donn lieu la construction de diff rents projets r els Ces projets op rationnels labor s au sein de l agence Renk Partners sont eux m me riches d informations pour host qui chappe ainsi au risque de constructions th oriques s duisantes mais totalement d connect es du monde r el 18 Concours pour le sch ma directeur de red veloppement des Groues Nanterre 2006 19 Application de la matrice Chill Out au projet Business Lab au projet Mc Cann et au projet Monteuil A 186 23 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEO
107. ir peut tre ou plut t de ce qu il devrait tre compte tenu de l opinion de celui qui le pense Toutes les poques ont ainsi connues leurs proph tes et leurs id es qui un jour ou l autre se sont r v l es fausses En d finitive ce sont bien trois choses qu il faut distinguer et pour lesquelles on peut reprendre les d finitions que donne J de Courson 1999 1 Une projection tout d abord est un exercice purement m canique qui consiste prolonger dans le futur des volutions pass es toutes choses gales par ailleurs sans aucun souci de r alisme 2 Une pr vision ensuite m me si elle s appuie sur un exercice pr alable de projection prend en compte d autres volutions internes et externes de la variable consid r e Elle a pour finalit d tablir une date future donn e un chiffre r aliste aux variantes pr s ou l int rieur d une fourchette avec un certain degr de confiance 3 La prospective enfin a contrario de la projection et de la pr diction d crit les futurs possibles et les cheminements n cessaires pour y parvenir Elle est donc ouverte dynamique non pr dictive et volontariste la prospective traduit l engagement de son ses auteur s Prospective Du latin pro jicere jeter en avant elle appara t d abord comme une repr sentation et donc une interpr tation symbolique ou visuelle qui fait appel l imagination au r ve une projection mentale dans le
108. is IV Sorbonne et aux Langues trang res ainsi qu l Universit de Limoges est agr g de Lettres Modernes et poss de un DEA de Sciences du Langage Recherche PUCA habitat pluriel 2005 2006 JACQUES ARCADE Jacques Arcade est statisticien conomiste ENSAE De 1983 1992 il est expert international puis Conseiller Technique Principal de l ONU en mati re de planification strat gique ce titre il a no tamment contribu au programmes d assistance technique des Nations Unies financ s par le PNUD aupr s de diff rents gouvernements et d insti tutions internationales Il continue ce jour d effectuer des missions de consultant intuitu personae dans le cadre des Nations Unies Il rejoint la soci t Sirius 1992 comme Directeur d Etudes o il fut notamment responsable pour le compte de l Institut de l Audiovisuel et des T l communications en Europe IDATE de la mise sur pied et de l animation du Laboratoire Europ en de Prospective des T l communications De1995 2003 il est Directeur de Proactivit Conseil cabinet parisien de consultants en prospective strat gique Depuis juin 2003 Jacques Arcade est Dirigeant fondateur de Proaxis soci t de conseil et d ing nierie strat gique Dans le cadre de ses activit s de consultant Jacques Arcade a apport son soutien m thodologique diff rents groupes de r flexion strat gi que La Poste D l gation interminist rielle l am nagement et
109. is qui serait cette fois destin a tous ceux qui tentent de comprendre et de situer leur action Il ne sert pas voir plus gros ou plus loin Mais a observer ce qui est a la fois trop grand trop lent et trop complexe pour nos yeux comme la soci t humaine cet organisme gigantesque qui nous est totalement invisible 42 Jo l de Rosnay Le macroscope vers une vision globale Paris Seuil 1977 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 60 Jo l de Rosnay 3 Jo l de d finit l approche syst mique partir de ces deux pratiques la mod lisation et la simulation Mod lisation La mod lisation consiste construire un mod le partir des donn es de l analyse de syst mes On tablit tout d abord un sch ma complet des relations causales entre les l ments des diff rents sous syst mes Puis on exprime en un langage de programmation appropri les quations d crivant les interactions et les liaisons entre les diff rents l ments du syst me 45 Mod lisation Au sens large on peut effectivement consid rer que simuler consiste cr er un mod le et que les deux termes simuler et mod liser sont des synonymes De nombreux auteurs proposent d ailleurs d assimiler la mod lisation la simulation J R Emshoff et al 1970 par exemple quand ils disent qu une simulation est un mod le d u
110. ise par exemple comme un nom pour d signer une repr sentation ou comme un adjectif pour qualifier un degr de perfection ou encore comme un verbe qui signifie d montrer ou montrer comment les choses sont Ackoff et 43 Jo l de Rosnay Le macroscope vers une vision globale Paris Seuil 1977 44 Jo l de Rosnay Le macroscope vers une vision globale Paris Seuil 1977 45 Jo l de Rosnay Le macroscope vers une vision globale Paris Seuil 1977 46 Consid r e dans ce sens la mod lisation apparait alors v ritablement comme une phase a part enti re de la d marche scientifique exp rimentale apr s avoir construit un mod le empirique ou th orique qui doit rendre compte d un probl me d une contradiction la simulation informatique donne une s rie de r sultats en sortie sous la forme d indices statistiques ou m me de courbes graphiques La comparaison de ces sorties avec des donn es qui repr sentent le r el permet de v rifier la pertinence du mod le il pourra tre conserv rejet ou cas le plus fr quent corrig Dauphin 1987 47 Jo l de Rosnay Le macroscope vers une vision globale Paris Seuil 1977 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Mac mini 1 19 09 07 16 34 Ces pratiques sont Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 61 issues de la al 1962 Et il est vrai que les mod les poss dent probablement chacune de ces p
111. issues d une approche multicrit res du contexte un plafond de ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 78 construction maximale par zone ne pourrait apparaitre Cette hauteur varierait en fonction de multiples param tres vues luminosit etc Ainsi l abstraction l arbitraire et la simplification sont davantage l apanage de l urbanisme r glementaire Greg Lynn EN COURS D ANALYSE Makoto Sei Watanabe EN COURS D ANALYSE ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 79 1 1 2 Evolution de la notion de diagramme TEXTE EN COURS DE REDACTION Travail de Otto Neurath Face to Face with China 1945 Diagrammes et isotypes Essai d une table pol om trique Charles de Fourcroy 1782 Raoul Bunschoten L agence Chora s est donn pour but d tudier et de mod liser les processus dynamiques complexes l uvre dans la conception urbaine pour mieux interagir sur ceux ci cr er des outils pour analyser et g rer la ville contemporaine en perp tuelle mutation Le travail de Chora se base sur une tude pouss e du territoire l chelon local l accumulation de donn es de terrain la rencontre des diff rents acteurs Informations qui sont ensuite traduites en diagrammes de formes abstraites La compr hension de la ville contemporaine passe par l
112. itre l influence de param tres immat riels dans la conception et l organisation de l espace contemporain Par effet miroir ils interrogent la capacit de l architecture et de l urbanisme concepteurs de l espace contemporain influer sur les forces en pr sence Int r t se lib rer du carcan id ologique Il ne s agit pas de produire une forme selon une vision politique esth tique ou autre du futur il s agit de voir ce qui merge du territoire lui m me si tant est que cela soit possible car la mod lisation suppose une prise de position une certaine lecture des donn es M V R D V datascape Ziga Kariz Luka Frelih Blaz Kriznik installation Kapelica Gallery Ljubljana 2001 La toute puissance laiss e a la machine peut conduire sous r serve de l introduction d un facteur chaotique dans les param tres des formes plus complexes et plus diversifi es que des projets con us par l homme et normalis s selon des r glements administratifs Dans le cadre de cette recherche et de la future utilisation des simulateurs par les architectes on peut caindre dans un premier temps que le recours la machine produise un environnement format et standardis les datascapes nous permette d imaginer au contraire qu un outil num rique conduirait une plus grande diversit de terrains de jeux largissant ainsi les fronti res de l imaginaire Clairement dans un territoire dont les r glementations seraient
113. ivons la fois dans deux mondes r el virtuel entre lesquels il faudrait jongler Cette question n est pas neutre et certaines options d am nagement du territoire sont fond es sur une vision de deux mondes s par s Ainsi il faudrait par exemple r parer les dommages cr s par le monde virtuel la globalisation de l conomie dans le monde r el les friches industrielles Je propose un autre syst me de compr hension qui int gre notre exp rience sensible au sein d une entit un peu trange que j appelle le double monde Ce qu il y a de particulier c est que cette entit tisse de fa on serr e les caract ristiques du monde physique avec ses notions connues d espace et de temps et les caract ristiques du monde num rique connect qui justement remet en cause ces m mes notions Le double monde est un monde en mouvement perp tuel car il part d un d s quilibre initial l improbable association du temps long et des temps courts de I inertie et de l absence d inertie Le double monde a une chair urbaine vidente lib r e du noyau fig des centres villes ce que nous nommons encore les banlieues le p ri urbain ou tout autre terme La ville contemporaine et le double monde portent en leurs essences la complexit et l incertitude du monde venir Vous lavez crit je crois le monde contemporain fabrique la ville contemporaine qui fabrique le monde contemporain Devons nous rester inerte ou essay
114. jets r els d chelles variables depuis des restructurations urbaines en banlieue 2 jusqu la restructuration d espa ces de travail 1 Actuellement host d veloppe une recherche sur un nouveau type d organisation envisageable pour la m tropole parisienne le Grand Paris Fractal possible tablir par des action de co la boration sans remise en cause pr alable des structures administrativo politiques existantes En 2005 Host a t une des quipes de recherche choisies par le sur le th me de l habitat individuel dense Host est galement intervenu en tant qu enseignant invit au Berlage Institut de Rotterdam et pour des studios intensifs EAPM section THP Host a galement particip plusieurs expositions internationales d architecture et d urbanisme telle que la biennale d architecture de Venise en 2000 et l exposition ArchiLab 2002 building Earth Le d veloppement annonc e d espaces urbains de plus en plus important par des structures pri v s au moment o les moyens de l tat sont dirig s vers la r gulation plus que vers l action est galement un th me constant de notre attention 10 Livre construire la ville complexe dition JM Place 1 Dont 2 personnes du CNRS Marc Lefranc CNRS Lille laboratoire de dynamique non lin aire et chaos d terministe et Valentine Roux CNRS Universit Paris 10 Nanterre Arch ologie technique et Ethnologie 12 Projet Montreuil
115. journ es St phane Dieutre Directeur de Strategic Lab Conseil en communication strat gique sp cialiste des grandes causes sant et environnement R le int gration des dimensions usages perceptions et symboles aux interfaces et aux mod les cr s par le simulateur Temps Pass 6 x 1 2 journ es 12 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche Jean Maxense Granier directeur de Think Out S miologue analyse des usages et des repr sentations conseil sur la conception du mod le num rique animation et d cryptage des tests conseil pour la r daction des termes de l interface Temps Pass 6 x 1 2 journ es Jacques Arcade Directeur de Proaxis Analyste strat gique et th oricien des paysages strat giques complexes R le laboration de la dimension strat gique donner aux simulateurs Mise en place des algorithmes d cisionnels classement et s lection des types d incertitudes a int grer Temps Pass 10 x 1 2 journ es B2 Les modalit s d int gration des comp tences de la maitrise d ceuvre Notre tude repose sur une d marche constante d changes et d it rations entre analyse scientifi que et dimension projectuelle conduisant a inventer et tester des outils de simulations int grant un nouveau type d apr hension de la notion d chelle Chaque nouvelle analyse scientifique est t
116. l am nagement Loin d tre l apanage des centres traditionnels l innovation appara t davantage la marge provoquant une red finition des politiques publiques autour notamment des concepts de ville cr ative et d urbanisme ascendant INTERSTICES L Etat et les collectivit s doivent red ployer leur action sur le territoire de fa on m nager des espaces de cr ativit favoriser la participation citoyenne trouver un 18 Saskia Sassen La ville globale une introduction au concept et son histoire in Mutations Actar 2001 19 Richard Florida The Rise of the Creative Class And how it s transforming work leisure community and everyday life Basic Books 2002 20 Pierre Merlin et Fran oise Choay Dictionnaire de l urbanisme et de l am nagement article projet urbain Puf 2005 21 Sur la question des villes cr atives Nancy Duxbury Creative cities principles and practicies Canadian Policy Research Network 2004 Meric S Gertler Creatives cities What are they for How do they work How do we build them Canadian Policy Research Network 2004 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 43 quilibre entre garantie de la s curit des territoires et d r glementation propice l mergence et l innovation La th orie du Bigness de Rem Koolhaas on l a vu
117. l ensemble de ces informations et de les articuler de les faire dialoguer de les rendre appr hendables Le d sir de lire le territoire et d tre capable d en d duire directement une structure architecturale transpara t dans les projets qui mergent depuis les ann es 90 De la g n ration syst matique de formes partir d une analyse empirique du territoire fascination technologique la conception clair e l architecture contemporaine explore ses possibles La place de l architecte dans la soci t a volu depuis celle d un architecte pl nipotentiaire concepteur de formes fix es sur papier avant d tre reproduites ceci s observe n anmoins encore pour certains architectes starifi s dont la signature architecturale est recherch e en tant que symbole L architecte devient en quelque sorte l interm diaire entre les vell it s de la ma trise d ouvrage les r glementations juridiques les besoins des usagers les propri t s des mat riaux le caract re du site etc Parmi les architectes les plus avant gardistes l id e d une simulation dynamique et globale interdisciplinaire de l volution des territoires d implantation des projets s impose 11 1 1 Environnements auto g n ratifs Datascapes Datamorphose 54 Cf Andrea Ruby The spectre of research in Archilab Radical experiments in global architecture Thames amp Hudson Ltd 2001 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE
118. la liste des actions mettre en place l chelle mondiale dans tous les domaines de l activit humaine pour favoriser un d veloppement compatible avec le bien tre des g n rations futures et la pr servation de notre cosyst me Au chapitre 28 de ce programme Action 21 les collectivit s locales sont enjointes mettre en place un agenda 21 local cadre de leur action en concertation avec les partenaires locaux entreprises habitants associations etc Cependant aucune contrainte juridique n est associ e ce texte Les probl matiques du d veloppement durable ont tout de m me t peu peu inscrites l agenda politique comme en t moignent la cr ation r cente d un minist re fran ais de l cologie de d veloppement et de l am nagement durables et l actuelle 14 Rapport de Gro Harlem Brundtland ministre norv gienne de l environnement pr sidente de la Commission mondiale sur l environnement et le d veloppement Ce rapport intitul Notre avenir tous est soumis l Assembl e nationale des Nations Unies en 1987 15 http www un org french ga special sids agenda21 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture la Grande Echelle Host Th MA 39 red finition de la Strat gie Europ enne de d veloppement durable institu e 2001 La mobilisation de la soci t civile participant a valoriser ce concept comme un enjeu politique et c
119. la qualit des r sultats produits Cette int gration permettra de surcro t d assurer une grande coh rence dans le d veloppement de la d marche et permettra d asseoir convenablement le transfert de la recherche fondamentale et th orique vers les questionnements tout fait pratiques de la r alisation urbanistique et architecturale dans les secteurs tudi s 16 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche L architecture de la grande chelle Vers les simulations complexes C LES PERSPECTIVES DE VALORISATION 17 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche C1 Diffusion et publication des produits de la recherche Lier recherche enseignement profession et soci t civile Publications grises La pr sente recherche fera l objet de la publication d un rapport pr sentant les diff rentes avanc es m thodologiques ainsi que les r sultats de l tude Ce rapport pourra tre diffus notamment sous forme num rique partir des serveurs informatiques mis en place ou impliqu s dans l tude est envisageable qu une partie du rapport soit traduite en anglais pour une meilleure diffusion in ternationale E Publications scientifiques internationales Publication dans les revues scientifiques nationales et international
120. lvertis L association des termes architecture et grande chelle voque imm diatement les propos de Rem Koolhaas rassembl s au milieu des ann es 90 dans le concept de Bigness INVERSION Il nous semble qu travers ce concept Rem Koolhaas cherchait opposer l urbanisme traditionnel hi rarchique et d terministe un geste architectural l chelle du projet de territoire et affranchi des contraintes r glementaires une sorte 5 Xavier Malverti La Grande chelle de Rem Koolhaas Annales de la Recherche Urbaine n 82 mars 1999 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 25 de superforme dont la conception secoue les fondements th oriques de l architecture et de l urbanisme traditionnels Rem Koolhaas soulignait ainsi le d calage existant entre les programmes command s par la ma trise d ouvrage urbaine et les typologies urbaines en place SUPRA ARCHITECTURE Beyond certain scale architecture acquires the properties of Bigness It 15 the ultimate architecture Avec la th orie de la Bigness Rem Koolhaas propose une architecture affranchie de la forme et porteuse d un programme id ologique propre C est selon lui un concept fondamental pour aborder la complexit des territoires Dans New York D lire Rem Koolhaas pose cinq th or mes pour incarner sa th orie 1 Au del d une cert
121. magination par mes descriptions autant ce qu il m expose de ses projets architecturaux voque invariablement en moi des images qui naquirent d abord au contact du chaos Aussi lorsque je lis que la d marche consiste se glisser par effraction dans la machine al atoire pour en orienter certains aspects et rester attentif je ne peux m emp cher d y voir un cho de la technique que les physiciens appellent le contr le du chaos 1 id e d Alain Renk laisser au territoire la possibilit d voluer d tre un syst me dynamique et tirer parti de cette volution de cette capacit au changement pour influer sur lui et guider son histoire en lui laissant accomplir l essentiel du travail Proc der ainsi peut certes se r v ler plus long qu une d marche plus autoritaire mais permet de faire beaucoup avec tr s peu et surtout exclut naturellement les fonctionnements incompatibles avec les r gles qui gouvernent la dynamique interne du syst me Est il permis d tendre cette m taphore l architecture et la ville De croire que les mots ne sont pas tout fait trompeurs D esp rer que certaines des recettes puis es dans la nature puissent tre une source d inspiration Il est difficile de le dire aujourd hui mais pourquoi pas condition probablement de ne pas se figer et de faire rentrer les images et les concepts eux m mes dans un processus d interaction dans une boucle d
122. modification des r sultats de sortie simulation Cette caract ristique dynamique permet d entrevoir le mod le comme un outil de simulation puisque plusieurs r sultats peuvent tre test s partir de donn es d entr es diff rentes R duction Un mod le appara t de surcro t comme une simplification de la r alit il s agit d une repr sentation abstraite du monde qui nous entoure ce qui signifie que l approximation voire m me l erreur en font partie int grante Sans cette simplification un mod le serait la r alit en elle m me et ne contribuerait en rien quelque construction de la connaissance Ainsi mod liser revient pour une part r duire la complexit de la r alit qui nous environne Pour P Haggett et R J Chorley Haggett 1967 les mod les naissent en effet d une n cessit d id alisation du monde La r action 48 Jo l de Rosnay Le macroscope vers une vision globale Paris Seuil 1977 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 62 traditionnelle de l homme face la complexit du monde qui l entoure et qu il peine comprendre consiste g n ralement se construire une image simplifi e et intelligible de ce monde he then tries to substitute this cosmos of his own for the world of experience and thus to overcome it Chorafas 1965 L esprit humain d compose ainsi le monde r el en
123. n Grand Paris invent par la soci t civile peut il devan cer l organisation administrative Puisque les repr sentants politiques ne comprennent pas l urgence des populations et des entreprises vivre dans une m tropole d livr e d une coupure aussi arbitraire que le p ri ph rique la prise en main par la soci t civile de son devenir est elle si absurde Les internautes ont ils attendu des modifi cations l gislatives pour t l charger Les communaut s de communes elles m mes ont souvent commenc sur des ba ses informelles avant de pr ciser leur fonctionnement et ceci en d couplage total avec les divisions administratives tablies Une structure surplombante n a plus aujourd hui la capacit d inventer des solutions d finitives pour un sujet aussi com plexe que l espace d une m tropole Quand bien m me elle aurait cette lucidit extraordinaire elle n aurait pas les moyens d imposer ses propositions Le pr c dent sch ma directeur de la r gion le de France avec ses bonnes id es rest es lettres mortes l illustre parfaitement Pourtant en passant d une organisation pyramidale une organisation plus horizontale la soci t contemporaine a produit les moyens de d passer ses propres contradictions Le Grand Paris administratif existera un jour non pas comme organisateur ou d cideur tout puis sant mais comme acc l rateur et facilitateur du projet de co laboration de la m tropole initi pa
124. n cr e l occasion de la recherche Architecture de la Grande chelle pourrait pr figurer des associations plus larges r aliser autour de plate formes de co laboration et de simulation Host Host exp rimente depuis 2000 des syst mes de repr sentation multi scalaires volution de la notion de diagramme qui am liorent sensiblement la d tection des contextes mergents ainsi que la projection et le partage des orientations La rencontre avec Jacques Arcade auteur de la m thode des paysages strat giques syst me analytique usage militaire a permis au laboratoire de concevoir le cahier des charges d un simulateur d cosyst me urbain Ce dernier une fois op rationnel int grera des modules d analyse logiciels propres aux disciplines li es la ville g ographie conomie anthropologie Cet outil placera la recherche au c ur des probl matiques op rationnelles et d veloppera la transdisciplinarit permettant une capitalisation de l exp rience Th MA Th MA labore des mod les pour la conception de sc narios d am nagement durable Il s agit de produire de nouvelles m thodologies appuy es sur des outils mergents dans le monde de l am nagement et de la g ographie bas s sur le principe des automates cellulaires du potentiel des mod les fractals etc en collaboration avec les acteurs et les usagers Ces travaux enrichissent les changes entre recherche th orique recherche appliqu
125. nce l expriment il a une fermeture d ailleurs qui fait que la relation sociale est codifi e dans l espace Ce sont des syst mes de sens tr s troits qui inscrivent la relation dans le territoire Donc si on d crypte l espace on a d crypt le social C est videmment le comble du sens c est aussi le contraire de la libert d ailleurs le theme de la libert individuelle a peu de signification dans ce contexte Or d s que des changements interviennent soit des changements politiques globaux li s la colonisation ou des changements g ographiques dus l urbanisation c est l ensemble qui est mis en cause et qui perturbe aussi bien les quilibres spatiaux que les quilibres sociaux Je suis entr dans la mondialisation travers la colonisation puis par mes voyages J ai eu le sentiment que ce qui bougeait dans ce que les ethnologues tudiaient c tait moins l objet lui m me que le contexte justement L objet ne prend tout son sens que dans le contexte o il s inscrit que ce soit un royaume une voie commerciale une chefferie Mais aujourd hui le contexte c est la plan te m me pour un groupe d Indiens en Amazonie Les administrateurs qui viennent les voir les touristes qui passent ou les approvisionnements tout cela vient d ailleurs Ils savent qu ils ne sont plus seuls sur Terre Tout le monde sait que la plan te existe et que d une mani re ou d une autre en fait partie C est cela le
126. nception pourrait para tre furieusement postmoderne si l on ne constatait plus prosa quement qu elle trahit une difficult persistante en g ographie penser l objet comme objet et l outil comme outil De l imbrication de l chelle au raisonnement transcalaire Les g ographes ont pris l habitude de travailler des chelles vari es de la plus petite celle du globe la plus grande celle du quartier d une ville Mais comme le fait remarquer Lacoste le fait de passer d une chelle l autre n est pas anodin et conditionne fortement l analyse des ph nom nes que l on observe tant sur le plan quantitatif les ph nom nes aussi nombreux une chelle qu une autre que sur le plan qualitatif ils ne sont pas les m mes non plus la r alit appara t diff rente selon l chelle des cartes selon les niveaux d analyse Le fait de changer d chelle n est donc pas simplement une commodit de repr sentation de l espace mais surtout un moyen de mieux comprendre un territoire en en d couvrant les d tails en le repla ant dans ce qui l entoure Brunet et al 1992 notent par ailleurs que tout changement d chelle modifie les perceptions et les repr sentations et parfois m me la nature des ph nom nes C est en partie une question de relation entre sujet et objet c est surtout une question de discontinuit dans l ordre de taille des ph nom nes le
127. nde Echelle Host Th MA 55 trames superpos es trames associ es une affectation de sol logement activit et non des crit res de forme architecturale Le syst me de trames complexes superpos es permet la ville de se construire sur elle m me partir de r gles simples qui pourront tre donn es aux diff rents op rateurs STRATEGIES Le choix de ces trames leur orientation s est fait en fonction des enjeux strat giques du territoire et des enjeux politiques expos s par les ma tres d ouvrage Voies inter banlieues fluidit et duplication Voies d entr e sortie Paris banlieue filtrage re R partition des espaces publics Ce ne SPA 3 identit s diff rentes pour donner vie un territoire Rapport au temps des projets contemporains par rapport la ville traditionnelle En quoi a se d marque du projet urbain Diff rent car bas sur un projet de vie recherche qualitative d usages et de temporalit s de la ville et de l espace Forme grande chelle mane des choix qualitatifs Si on doit faire passer l autoroute on s occupe du qualitatif tout de suite En quoi c est un processus qui accueille l mergence En quoi l chelle locale de l mergence rejoint l chelle globale du territoire Projet Grand Paris Fractal 2005 D bat sur Paris r gion Le v ritable enjeu est pour le Grand Paris de d passer les clivages politiques en favorisant l
128. ne m tropole d livr e d une coupure aussi arbitraire que le p riph rique la prise en main par la soci t civile de son devenir est elle si absurde Les internautes ont ils attendu des modifications l gislatives pour t l charger Les communaut s de communes elles m mes ont souvent commenc sur des bases informelles avant de pr ciser leur fonctionnement et ceci en d couplage total avec les divisions administratives tablies Une structure surplombante n a plus aujourd hui la capacit d inventer des solutions d finitives pour un sujet aussi complexe que l espace d une m tropole Quand bien m me elle aurait ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 57 cette lucidit extraordinaire elle n aurait pas les moyens d imposer ses propositions Le pr c dent sch ma directeur de la r gion Ile de France avec ses bonnes id es rest es lettres mortes l illustre parfaitement Pourtant en passant d une organisation pyramidale une organisation plus horizontale la soci t contemporaine a produit les moyens de d passer ses propres contradictions Le Grand Paris administratif existera un jour non pas comme organisateur ou d cideur tout puissant mais comme acc l rateur et facilitateur du projet de co laboration de la m tropole initi par ses habitants et des structures de conceptions d centralis es Un grand Paris dimension voluti
129. ne situation dans laquelle les l ments sont repr sent s par des processus arithm tiques et logiques qui peuvent tre ex cut s par un ordinateur pour pr dire les propri t s dynamiques de cette situation Dauphin 1987 note quant lui que la simulation n est plus qu une tape du processus g n ral de mod lisation Il s agit en effet d abord de construire un mod le puis de simuler le comportement d un syst me partir de ce mod le voire d effectuer toute une s rie de tests en modifiant chaque fois un ou plusieurs param tres de mani re multiplier les r sultats qui correspondent alors autant de sc narios li s l introduction d une id e ou d un processus nouveau l int rieur du syst me mod lis Ceci pose la question de savoir ce que l on entend pr cis ment par mod le Mod les Confront s la complexit et 1 interd pendance nous utilisons tous des mod les analogiques simples Ces mod les tablis partir d une analyse pr alable cherchent r unir les principaux l ments d un syst me pour permettre des hypoth ses sur son comportement d ensemble et tout en tenant compte le mieux possible de 1 interd pendance des facteurs 4 Mod le Une bonne d finition d un mod le commence probablement par une mise en garde quant aux divers sens que le terme peut prendre dans le langage courant comme dans le langage scientifique On l util
130. non pas proprement parler des ghettos mais des zones diff rentes les unes des autres marqu es stigmatis es et o effectivement se cr e de la violence et plus grave encore que la violence des mani res de vivre parall les chez certains Alors en dehors de ce que cela appelle court terme il est vident qu on ne peut penser le Paris de demain mais cela vaudrait pour quelques autres villes que par rapport une d finition urbaine globale Quelque chose se joue l ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 67 Anne Marie Morice Faudrait il une homog n isation Comment voyez vous cela Marc Aug Je pense qu il a aucune contradiction d velopper les projets locaux d am lioration des conditions culturelles de vie avec l id e d une circulation plus globale qui donne sa r alit la ville nouvelle Alain Renk Si chaque quartier m tropolitain r unissait qualit de vie et quipements dignes d une grande m tropole on aurait moins besoin de se d placer si ce n est pour des v nements particuliers Ainsi le d placement qu on appelle pendulaire quotidien pour se rendre sur son lieu de travail pourrait tre r duit au b n fice de d placements choisis Chacun des quartiers m tropolitains avec ses arrondissements parisiens et ses villes de banlieues devrait aussi inventer un patronyme qui int gre le mot Paris
131. nse une demande de la DRAST et du PREDIT 2005 2006 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche M thodologie Nota l quipe explore un champ de recherche transdiciplinaire et la m thodologie elle m me est un objet important de la recherche Cette m thodologie sera pr cis e et d crite chemin faisant pour viter toute approche rigide et pr tablie qui ne permettrait pas de saisir les opportunit s qui vont appara tre 1 S minaire de lancement avec les 4 intervenants 2 Analyse du site r alis e en parall le par Host analyse strat gique analyse des usages et des repr sentations s miologiques et Th MA morphologie urbaine caract risation fractale ali mentation des mod les de math matiques connaissance des collectivit s locales et des enjeux 3 Croisement des donn es entre Host et Th ma 4 Premi re d finition des paysages strat giques et de leurs volutions possibles Host 5 Atelier de croisement des donn es entre Host et Th ma recherches urbaine recherche g o graphique 6 D finition des paysages strat giques et de leurs volutions possibles Host 7 Atelier des premi res laborations projectuelles Renk Partners et Atelier de g ographie Agence d architecture et d urbanisme Agence de g ographie op rationnelle 8 S minaire de recalage m thodologique Probl mes et qualit
132. nti rement des cadres spatiaux d limit s par le zoning S extraire de ce dernier pour analyser les effets des r glementations de zones grande chelle n est pas chose ais e tant les acteurs et les r glements sont hi rarchis s HIERARCHIE Tr s centralis e cette approche est n e de 1 recherche d un quilibre territorial dans l am nagement du territoire fran ais quilibre entre zones calcul sur des crit res particuliers infrastructures ducation services etc qui ont influenc l action urbaine jusqu ce jour Il semble toutefois qu il ne soit plus possible de pr tendre r pondre aux tensions et enjeux actuels des territoires par une approche sectoris e et hi rarchique Les outils r glementaires traditionnels formes architecturales affectations des sols etc ne permettent pas nous le verrons de garantir le bon fonctionnement et la coh rence de l espace public grande chelle aujourd hui Bigness INVERSION SUPRA ARCHITECTURE PROVOCATION Li au terme grande chelle le sens du mot architecture se modifie Il ne concerne plus l art de construire un difice selon des r gles mais l art de construire un objet qui deviendrait si important qu il occuperait une part cons quente de territoire au point de constituer lui m me une entit territoriale Nous sommes ainsi tent s d entendre par architecture a grande chelle une sorte de projet urbain Xavier Ma
133. ntit mutante du passage une nouvelle re Sans nul doute la transformation physique du territoire en territoire augment n a de sens que port e par les collectivit s publiques et la soci t civile pour inventer de nouvelles appropriations plus cr atives et plus offensives des potentialit s du monde contemporain D velopper des territoires augment s n a aucun sens si ne mise pas en m me temps et fortement sur le capital humain pour enclencher des spirales de d veloppement META MONDE L espace du double monde est 1 fois l espace traditionnel et l espace ubiquitaire le temps du double monde est la fois le temps traditionnel et l instantan it le temps r el L extension des aires de sociabilit et de chalandise aux espaces virtuels en provoquant une situation de multi appartenance territoriale et l clatement des sph res de vie exige de repenser les espaces publics notamment en ce qui concerne la s curit des espaces publics de rencontre et la protection des mineurs et la gestion des flux le stockage et le transport des produits du e commerce par exemple Contrairement aux id es re ues le double monde n est pas un monde de dispersion La question de la cr ation de centralit s et de la reconnaissance des facteurs d attractivit acc s aux technologies de communication haut d bit r seaux de transport am nit s locales doit tre repens e dans ce nouveau contexte
134. ondamentale et partant la difficult de trouver des r f rences sur ce sujet Y a t il un sens porter dans le champs du grand du territoire du g ographique l chelle telle que la pratique la discipline architecturale Du point de vue de la g ographie l chelle au sens traditionnelle est elle encore valide au moment ou les notions de zoom de calques et d animations modifient de fa on fondamentale les syst mes de repr sentation Alain Renk 29 08 07 5 imi itoire Quelle d finition de la grande chelle 12 42 bien inverser tendue du territoire chelle g ographique temporalit du projet chelle de temps s chelle toujours commenser par hi rarchique importance des objectifs chelle des priorit s faut il retenir Une chelle est elle plus appropri e pour d finir une architecture de la grande chelle Nous le verrons la question de l chelle est particuli rement probl matique dans le contexte contemporain de l action urbaine lui m me en perp tuelle mutation Il nous a sembl judicieux de l explorer au travers de deux disciplines de l action urbaine l architecture et la g ographie Comment ces disciplines per oivent elles le contexte contemporain de l action urbaine avec quels outils Et comment peuvent elles d gager des probl matiques communes Le recouvrement de ces deux disciplines ne d finit il pas lui m me l urbanisme ou certaines fa ons de pratiquer l urbanisme
135. onomique strat gique dans la comp tition territoriale internationale Ces questions semblent devoir devenir tr s rapidement incontournables tant du point de vue politique poursuite de l int r t g n ral et positionnements lectoralistes que du point de vue conomique pour pr parer la reconversion de certains secteurs tels que la p trochimie menac e de dispara tre avec l puisement des ressources p troli res et se positionner rapidement sur le march de 1 conomie thique en pleine expansion DURABILITE URBAINE Cependant il n existe pas de cadre th orique d finissant la durabilit surtout quand il s agit de durabilit urbaine Comment appliquer la notion de durabilit 1 ville Le concept de ville durable apparu au milieu des ann es 90 lors de la Premi re Conf rence des Villes Durables Aalborg reste flou pr servation de la qualit de vie entendue dans ces 4 dimensions sociale culturelle conomique et environnementale pr servation des fonctions urbaines r alisation des multiples attentes des habitants harmonie avec les territoires voisins et respect des cosyst mes globaux Dans la pratique les interpr tations diff rent faute de connaissance pr cise de m thodologie et d outil reconnu On assiste parfois la mise en place de politiques locales contre productives cr ation de zones prot g es pression fonci re recul des populations vers les p riph ries
136. ons permettant plus de souplesse et de mutabilit Les protocoles sont perp tuellement ajust s en fonction des ressources des obstacles et des usages au fur et mesure du projet flexibilit et strat gie et non plus impos s initialement selon une m thode d ductive et lin aire hi rarchique Les territoires de projets se superposent imparfaitement pour englober diff rents sites selon les probl matiques trait es La d finition traditionnelle de la ville est boulevers e la ville tisse des liens de plus en plus troits avec le reste du monde BABEL La diversit des acteurs impliqu s directement ou indirectement concertation la prise de d cision participe la complexification du paysage de l action urbaine En effet ils n ont pas le m me langage la diff rence d interpr tation du terme d chelle d velopp e en introduction de cette recherche entre l architecture et la g ographie deux disciplines spatiales impliqu es dans la conception urbaine et territoriale en est un exemple Les prismes de perception diff rent galement fonction des enjeux et probl matiques dont ils sont familiers et des int r ts qu ils d fendent ainsi bien que d battant d un seul et m me territoire lus locaux architectes urbanistes conomistes citoyens etc pourront avoir du mal se comprendre et tirer profit de la diversit et de la richesse en terme de connaissances de terrain ou connaissances tec
137. our appr hender le fonctionnement de la ville Car quels que soient le niveau de complexit et le niveau d ali nation dans lesquels se situent aujourd hui les m tiers de l architecture il est n cessaire d anticiper l avenir de la ville afin que celui ci prenne la forme d un d veloppement durable plut t que celle plus pr judiciable d un talement urbain mal ma tris Chaque projet territorial et urbain doit ainsi tre anticip et co construit N anmoins qui demande de se pro jeter demande galement de penser l avenir et de dire ce qu il sera On ne peut se passer ici d une d marche prospective et territoriale 37 Le mot gouvernance est un emprunt l anglais governance apparu pour la premi re fois en 1471 en Angleterre pour d signer un r gime politique Tomb en d su tude governance r appara t en 1937 quand l conomiste am ricain R Coase l utilise pour d signer les modes de coordination internes l entreprise A la fin des ann es 1970 des chercheurs anglais en science politique importent la notion sous la forme de urban governance l occasion d une tude qu ils r alisent sur le th me de la recomposition du pouvoir local face aux r formes tatch riennes La notion de good governance est reprise par la Banque mondiale dans son rapport de 1989 Celui ci souligne que les programmes conomiques mis en place dans les pays en voie de d veloppement seront vou s l chec tant qu il n
138. p rationnel envisag 3 Mesurer la qualit des simulations Calibrage Le choix du mod le et son calibrage interviennent en pr alable la r alisation de simulations prospectives Ils sont des l ments d terminants tant de la qualit des simulations r alis es que de la mani re dont le mod lisateur pourra effectuer le passage de l id e d un sc nario sa mise en uvre Cette premi re tape consiste prendre le mod le en main l apprivoiser Elle suppose donc d en explorer les possibilit s de mani re approfondie et d en mettre en vidence les plages de sensibilit La connaissance du mod le est ainsi indissociable de la connaissance du syst me mod lis id e d isomorphie syst me mod le propre la syst mique Concr tement le calibrage consiste choisir les valeurs des param tres de mani re ce que les r sultats fournis par le mod le se rapprochent le plus possible soit d une situation de r f rence sur la base d une situation pass e en vue d obtenir un r sultat proche d une situation actuelle par exemple soit de crit res normatifs fix s ext rieurement au mod le Antoni 2006 Ainsi un calibrage quantitatif peut consister ajuster au mieux les r gles de transition qui d terminent le passage d une cellule d un tat un autre et peut parfois tre r alis de mani re semi automatique Straatman et al 2004 La forme qualitative des interactions est galement un
139. place dans le cadre universitaire de projets port s par les tudiants projets tutor s dispens es par Jean Philippe Antoni aux tudiants en ma trise de l IUP G nie des Territoires et de l Environnement Universit de Franche Comt 24 h d enseignement et de travail personnel Ces projets seront men s en s minaire et en atelier ils 13 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche traiteront des th mes d velopp s durant la recherche architecture de la grande chelle Les tu diants travailleront par petits groupes sur les sujets avec un enseignant r f rent Ce travail durera tout le semestre avec des s ances de restitution interm diaires ainsi que des matin es d atelier encadr es Certains de ces travaux pourront avoir un objectif de projet labor en connexion avec les probl matiques plus g n rales du territoire et de l environnement Cette exp rimentation don nera l occasion d assurer un renforcement des liens entre les institutions en charge de la gestion des territoires concern s les professionnels de l architecture de l urbanisme et de l am nagement l quipe de recherche de l tude et l quipe p dagogique de l universit par la mise en place d une dynamique coh sive chelonn e sur un semestre travers des th matiques co d finies par l en semble des acteurs En ce sens l
140. plines etc Comment cr er cet espace de dialogue interdisciplinaire ouvert aux profanes Comment permettre la concr tisation et l valuation des imaginaires et intuitions La ville de Los Angeles a mis en place une vaste concertation pour d finir son d veloppement futur compte tenu de la forte pression d mographique sur ce territoire cette occasion la ville a test un protocole original de concertation qui constitue une avanc e int ressante dans la cr ation d un outil car elle en d finit les principaux aspects et difficult s EXPLICATION plus d taill e du proc d de Los Angeles photos illustratives ci dessous SCAG ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 41 Quatre jeux diff rents de pastilles chips permettant de recevoir la croissance pr vue 1 2 3 4 Tableau de densit Lotissement r sidentiel Hectares par pastille Exemple de pastille chip en Emplois par hectare ace Emplois par associ cette pastille Cf Travail de Laurent Perrin sur ces questions entretien Nouveau paysage politique de l action urbaine DECENTRALISATION INNOVATION INTERSTICES Si la n cessit de penser en termes de juxtaposition d interconnexion et de distribution de flux multiples 6 pour accompagner la mutation constante des villes semble acquise aujourd hui la question du mode op
141. points de tension o il est n cessaire d agir pour r tablir un quilibre des diverses forces s exer ant sur le territoire Mais c est galement d finir un projet de vie l chelle locale projection mentale des r gles de qualit et d ambiance partir d une perception micro des divers usagers du ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 31 site et de leurs attentes Pas de forme pos e priori sur le territoire mais une architecture de l mergence qui ajuste de fa on it rative les actions strat giques grande chelle au projet de vie local JN R sistance qualit de vie et ambiance au niveau local Strat gies de mouvement de territoire a Grande echelle D s lors se pose la question des outils de la conception urbaine et territoriale IL est difficile de percevoir toutes les cons quences induites localement par les propositions d actions strat giques sur le territoire La complexit des interrelations rend d licate l application de la vision et la d termination de la m thode pour r aliser les objectifs La capitalisation de l expertise et de l exp rience de l ensemble des professionnels et usagers de la ville et du territoire semble indispensable pour d velopper une telle approche Du multiscalaire au transcalaire Sch ma tir de Le macroscope vers une vision globale Jo l
142. proposition r side dans la mise en exergue de l tat de scl rose de la profession de la n cessit de penser un territoire dynamique et d largir cette tape de conception l ensemble des disciplines 6 O M A Rem Koolhaas Bruce Mau S M L XL The Monacelli Press 1995 7 O M A Rem Koolhaas Bruce Mau S M L XL The Monacelli Press 1995 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 26 Fa Theri Repr sentation sch matique 1 traditionnelle et de la Bigness Host ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 27 Vittorio Gregotti TEXTE EN COURS DE REDACTION Cf Le territoire de l architecture lere dition 1966 Gregotti discute de certaines des principales questions dans la pratique architecturale la complexit des mat riaux de construction en architecture sa relation avec l histoire la gen se du concept de rationalit et la d marcation de la tradition des Modernes la complexit du concept de typologie et la g ographie comme th me central constituant la fois le mat riau et le moteur des intentions du projet Prenant compte dans ses r flexions les cat gorisations esquiss es dans la ph nom nologie le structuralisme et la s miologie Gregotti d veloppe une conception de 1 prat
143. r exemple permettre aux personnes ag es de ne pas tre isol es etc Cette mise en avant de la qualit de vie a travers les usages auraient comme cons quence la p nalisation de fait des pra tiques de de densification qui ne peuvent r pondre a des usages qualitatif de l espace a condi tion et c est important que l intimit des habitants soit respect e Les syst mes de simulations pourraient permettrent de mesurer le degr qualitatif des options d am nagement en calculant a la vol e les temps de d placement Ceci n cessite des r flexions sur des nouveaux concepts d am nagement qui s affranchissent des r f rences traditionnelles de la gestion urbaine L laboration de ces concepts doit non seulement s appuyer sur une bonne connaissance des nouveaux espaces urbains de leur mergence et de leur fonctionnement mais elle doit aussi int grer la demande sociale sous jacente qui contribue l ta lement urbain Elle fait tr s directement partie des objectifs de l tude en mati re de r flexion pis t mologique et de construction th orique 9 Voir Sim city avec le calcul la vol des d penses d am nagement 10 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche L architecture de la grande chelle Vers les simulations complexes B LES PRINCIPES METHODOLOGIQUES 11 HOST THEMA RENK PARTNERS
144. r m tropolitain un atelier d urbanisme aurait la mission d inventer un futur urbain singulier avec les lus les habitants et les acteurs de l am nagement publics et priv s les programmistes g ographes ing nieurs sociologues paysagistes artistes ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Mac mini 1 31 08 07 26 40 Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 58 musiciens philosophes passants skateurs et architectes L ensemble construisant par touches ce Grand Paris fractal qui aurait le m rite de redistribuer les cartes Nous pourrions ainsi construire le monde commun en jouant notre avenir sur l intelligence collective et concr te du territoire Penser la ville comme un syst me complexe permet de chercher de nouveaux outils conceptuels pour r pondre aux questions des praticiens de la ville comment concevoir une action sur le itoi i i i ir l ensemble des interactions l uvre sur le territoire et donc de pr dire le comportement g n ral de l ensemble Ce qui a t tent d marche la fois analytique et synth tique d taillante et englobante Reflexion bas e sur la r alit des faits jusque dans les d tails mais aussi sur des facteurs globaux d int gration l ments catalytiques de l invention et de la cr ativit point strat giques d action sur le territoire points de ruptures permettant l volution du territoire en gardant une qualit de r alisat
145. r conjonction entrainerait Il aurait peut tre des effets g n raux d acc l ration d aides d initiatives qui ne concernent a premi re vue que deux ou trois d partements Alain Renk On besoin de pouvoir montrer des possibles d o l utilit des simulations Proposer des possibles est n cessaire pour donner un sens a la notion de participation des populations sur l volution de leur cadre de vie Pour tre utile ces possibles doivent int grer des dimensions en interaction le symbolique et Marc Aug crois fortement d autant que tout est li Si on veut que l ducation ait du prestige il faut qu elle soit dans des lieux de prestige qu elle attire qu elle devienne objet de d sir pas de m pris de rejet ou d indiff rence L l architecture a son r le a jouer et pas seulement elle Et donc ces deux aspects l environnement conomique les questions de l habitat de l ducation sont colossaux c est un des grands r ves qu on peut avoir Vous vous disiez plut t optimiste et moi je n arrive pas tre compl tement pessimiste Et cette id e qu il n y a plus de discours possible sur la ville ou pas d utopie concevable me laisse froid Je la crois fausse Je crois que les individus essayent d sesp r ment de vivre dans leur petite utopie parce que sinon on ne peut pas vivre Et si on peut participer en proposant une esp ce d impulsion collective c est
146. r ses habitants et des structures de conceptions d centralis es Un grand Paris dimension volutive est il possible Poser la question de la taille de la m tropole parisienne c est un peu comme poser la question de la taille de l Europe sa cr ation L chelle de la m tropole est multiple C est juste ment ce qui diff rencie une grande ville structure urbaine d termin e d un syst me m tropolitain organisant des rela tions vivantes entre des territoires Vers le Grand Paris Fractal Imaginons un instant que la fronti re Paris banlieues dispa raisse non pas dans l int gration des banlieues un tueux et unique Grand Paris mais qu l inverse la multiplicit inventive des banlieues rejoigne la ville historique pour donner naissance une nouvelle entit constitu e par exemple d une quinzaine de quartiers m tropolitains organis s partir des bassins de vie parcourus quotidiennement par les habitants Certains quartiers m tropolitains regrouperaient sans distinc tion communes de la premi re couronne et arrondissement parisien D autres seraient plus ext rieurs et int greraient des espaces de nature ou agricoles L autonomie ainsi organis e des nouveaux quartiers garantirait toute tentation de retour un Grand Paris unitaire L volution serait ainsi d finitive vers une m tropole fractale vivante et exp rimentale aux multiples facettes constitu es de l identit diff renci
147. r une carte petite chelle et non pas une carte grande chelle On ne dira pourtant pas qu il s agit d une op ration men e petite chelle car il y aurait contradiction entre l adjectif petit et la grande taille du territoire comme avec l ampleur des moyens utilis s Le point de vue de J Levy apporte un autre clairage au d bat Il est courant depuis quelques d cennies et cela a m me fait partie pour certains du mouvement de r novation de la discipline d entendre des g ographes reprendre d autres g ographes pour leur demander d inverser le sens de grand et petit propos d chelle Petite chelle signifierait grand espace et inversement On peut comprendre que pratiquant la cartographie et s int ressant par ailleurs aux chelles spatiales les g ographes aient t entra n s leur insu vers ce glissement de sens Le caract re r cent et volontariste de l inversion incline penser qu il s agit plut t l d une id ologie professionnelle consistant ma triser par la ma trise d un langage technique sot rique une position institutionnelle Du point de vue de la connaissance cette attitude est en tous cas intenable Et de conclure L chelle cartographique et l chelle g ographique sont deux notions distinctes et qui ne doivent en aucun cas tre confondues Au del la confusion entre r el et repr sentation de quoi inqui ter Cette co
148. raphie et en am nagement du territoire avanc es conceptuelles et technolo giques notamment informatiques et la nouvelle g n ration des conceptions architecturales et ur baines bas es sur les process et moins les repr sentations permettra de concevoir des simulateurs de ville afin d clairer les d cisions politiques et citoyennes en int grant l ensemble des analyses et informations et en vitant de ce fait les simplifications abusives et leurs dangers l ensemble participant d une d marche g n rale participative du projet urbain li e aux objectifs de gouver nance et de d veloppement durable Ainsi en reliant l ensemble des analyses et connaissances de la plus petite chelle la plus grande au sein de syst mes experts et de simulations c est dire en d passant la trilogie de sc narii laisser aller volution n gative volution positive par trop r ductrice et en produisant autant de sc narii que n cessaire en testant la variation des param tres port s par les d marches de projet et ou les d cisions politiques et citoyennes un nouveau type d intelligence territoriale pourra voir le jour plus respectueux de la qualit de vie et des interac tions sociales conomiques et environnementales A2 Objet d tude et terrain d investigations Objet de l tude gt Contextes globaux d volution d un territoire en secteur p ri urbain de maisons individuelles en fonction des diff rents
149. ratoire reste pos e DECENTRALISATION Les structures politiques traditionnels supports de l action urbaine ne correspondent plus aux probl matiques de gestion urbaine L Etat ayant privil gi une politique de d sengagement budg taire et de d centralisation elles ont d voluer pour mieux tenir compte de 1 imbrication fluctuante des chelles notamment due au processus de 16 Yorgos Simeoforidis Notes pour l histoire culturelle entre l incertitude et la condition urbaine contemporaine in Mutations Actar Bordeaux 2001 17 Sur les d fis politiques de la gestion des m tropoles voir J r me Monnet qui d veloppe l exemple de Los Angeles dans La m gapolisation le d fi de la ville monde conf rence pour l Universit de tous les savoirs 12 avril 2000 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 42 m tropolisation et favoriser une meilleure r partition des comp tences et des co ts sur l ensemble du territoire la cr ation des Etablissements Publics de Coop ration Intercommunale E P C I et le d veloppement des partenariats public priv notamment via la multiplication des Soci t s d Economie Mixte S E M en sont des exemples Les outils traditionnels de l urbanisme op rationnel centralis ne correspondaient pas aux probl matiques auxquelles sont confront s les maires baisse de l activi
150. rbanisme construction et architecture de la F d ration Nationale des Agences d Urbanisme FNAU du Centre d tudes sur les r seaux de transport et l urbanisme CERTU au sein des Maisons de l architecture Les participants au projet sont r guli rement invit s des degr s divers intervenir dans ce genre de s minaires Leurs CV en t moignent E Participation aux s minaires de g ographie et d urbanisme organis s l chelon local et natio nal par les diff rents acteurs en charge des questions du d veloppement territorial et de la ma trise du d veloppement urbain Les participants au projet sont r guli rement invit s des degr s di vers intervenir dans ce genre de s minaires Leurs CV en t moignent E Pr sentation par host des th mes et de la probl matique de la recherche l universit d t de la DIACT en septembre 2006 Lille lors du groupe cyber territoire et territorie en 2030 en cas de s lection 19 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche L architecture de la grande chelle Vers les simulations complexes D EQUIPE DE RECHERCHE 20 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche D1 Nom et qualit du responsable scientifique de l quipe Dans le cad
151. re du pr sent projet la responsabilit institutionnelle de l quipe sera port e par Alain Renk Architecte urbaniste DPLG Programmiste en am nagement urbain et architectural IPAA Enseignant Chercheur Animateur du laboratoire de recherche et de prospective urbaine Host Doctorant en philosophie th orie des syst mes Lyon 3 Directeur de l Agence d architecture et d ubanisme Renk Partners D2 Nom et qualit du responsable institutionnel de l quipe Dans le cadre du pr sent projet la responsabilit institutionnelle de l quipe sera tre port e par C cile Tannier Docteur en g ographie Charg e de recherches au CNRS Enseignante l Universit de Franche Comt D3 Composition de l quipe de recherche Les partenaires de la recherche que nous proposons d veloppent une d marche interdisciplinaire innovante permettant une articulation productive avec d autres d marches du m me type engre nages conceptuels facilit s D3 1 Les laboratoires de recherche Host et Th MA 21 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programme interdisciplinaire de recherche Laboratoire Host Host a pour vocation la recherche transdiciplinaire 1 en urbanisme et en architecture travers les changes et les collaborations entre la pens e de la complexit et l tude des probl mes contempo rains li s aux syst mes urbains Pour Host les mutat
152. rieur d un cadre unique qui comprend un ensemble de donn es et de processus simplifi s les mod les apparaissent comme des outils de r flexion commune qui permettent un groupe entier de comprendre partir d une base unique une partie de la r alit Dans le cadre de la d marche syst mique la mod lisation permet alors une s rie de simulations du futur qui se base sur des processus simplifi s et sch matis s rendus plus faciles comprendre Elle permet ainsi galement de communiquer le fonctionnement pr sum d un processus ou d un ph nom ne Exemple Discussion de la notion de mod les adapt s aux territoires TEXTE EN COURS DE REDACTION Diff rence entre mod le et simulation au sens d imitation Discussion sur la relation entre outil simplifiant la r alit et capacit de ces outils simuler une r alit complexe Attention la confusion dont parle Jacques Levy entre outil et objet Un syst me de simulation bas sur des quations simples peut explorer de fa on pr cise fid le la complexit de la r alit Cf quation fractale des masses d air nuages L impossibilit de comprendre le monde utopie peut tre contourn e en tablissant le mod le partir des ph nom nes observ s et sans n cessairement comprendre l origine des ph nom nes Cf traitement du signal ex analyse de la fr quence des battements de coeur pour identifier des risques d accident vasculaire
153. rmi les utopies Essayons d aller plus loin Peut on se satisfaire de la situation actuelle L exemple des m tropoles europ ennes comme Londres Berlin ou Rome montre par contraste la bizarrerie de notre exception frangaise avec une coupure Paris Banlieues marqu e qui p rennise un territoire lu face une p riph rie d class e Au contraire les villes de Londres Berlin ou Rome ont int gr les communes p riph riques et sont ainsi plus grandes et plus peupl es que Paris De fa on paradoxale les instances politiques des communes et des communaut s de communes rejettent au nom de leur d sir respectable d mancipation le principe d un Grand Paris qu elles devraient pourtant prendre d assaut certaines conditions pour b n ficier de son attrait et de sa dynamique contrario le combat de la D fense pour s appeler Paris La D fense est vocateur d une logique plus financi re que politique Pour l instant les chiffres conomiques globaux de la r gion parisienne restent bons par rapport au Grand Londres cependant cette situation pourrait changer au moment o les questions d nergie de qualit de vie et d quit sociale font partie int grante de la r ussite conomique d un territoire Un Grand Paris invent par la soci t civile peut il devancer l organisation administrative Puisque les repr sentants politiques ne comprennent pas l urgence des populations et des entreprises vivre dans u
154. ropri t s Sur le plan scientifique H Skilling 1964 a estim qu un mod le pouvait tre une th orie mais aussi une loi ou encore une hypoth se voire m me une id e structur e il peut galement appara tre comme une relation ou comme une quation Dans ce contexte riche et complexe la d finition la plus g n rale que l on puisse en donner est peut tre celle que propose le lien HyperGeo de CyberGeo un mod le est une repr sentation simplifi e d une r alit qui donne du sens cette r alit et permet donc de la comprendre C est du moins la d finition que nous retiendrons ici et qui demande tre tay e et approfondie sur plusieurs points ENCART mod le au sens de r gle et mod le de Choay REDACTION EN COURS Simulation La simulation cherche faire vivre un syst me en permettant le jeu simultan de toutes ses variables Ce que les limitations de notre cerveau nous interdisent sans l assistance de l informatique ou des appareils de simulation La simulation s appuie sur un mod le lui m me tabli partir d une analyse pr alable Enfin la simulation tudie le comportement dans le temps d un syst me complexe Au lieu de modifier une variable la fois elle met en uvre un ordinateur pour faire varier simultan ment des groupes de variables comme cela se produit dans la r alit On peut galement utiliser un simulateur c est dire un mod le physique intera
155. s R flexion sur la recherche architecturale En cours ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 15 ll Mod liser pour appr hender la complexit 1 1 Pr figurer les simulateurs Environnements auto g n ratifs Datascapes datamorphose Greg Lynn Watanabe Evolution de la notion de diagramme Bunschoten Host Simulateurs op rationnels En cours En cours 1 2 Apport de la mod lisation g ographique Mod lisation et grande chelle Etat de l art la simulation informatique dans les disciplines spatiales Mod lisation pour une architecture de la Grande chelle travaux Th MA Sc nario pour une ville durable Mod les et simulation g ographique g om tries variables Mod le automates cellulaires Mod le de potentiel Mod le fractal 113 Rencontre entre le mod le et le lieu Cas de Saone En cours Cas de Miserey Saline En cours Cas de Besan on En cours 1 4 Evaluation des r sultats dans une perspective op rationnelle Questions r ponses Host Th MA Vers une appropriation des outils de mod lisation par les praticiens de la ville 11 1 Regards crois s sur la mod lisation valuation des avanc es de la recherche Pr sentation aux tudiants 2 Vers outil transdisciplinaire de simulation du champ urbain Paysages strat giques Pr figuration d un simulateur d co syst me urbain Conclusion
156. s cherchent en r v ler les ambiguit s et contradictions la complexit irr ductible La notion d architecture de la grande chelle traduit elle la volont d organiser ce territoire de lui donner une forme d en accompagner l volution pour diminuer l incertitude cette derni re se r v lant particuli rement co teuse politiquement socialement et conomiquement INCERTITUDE La conception classique des territoires semble s tre dissous dans la ville monde La d finition exacte et les cons quences de cette ville monde ne sont pas trac es Cette incertitude sur les fronti res et le devenir des villes affecte profond ment l action urbaine Cette forme d tre ensemble peut conduire l entropie l homog n it ou une stratification sociale monde physique partag entre des villes historiques mus ifi es des banlieues paup ris es et des villes riches ferm es face un monde num rique accapar par des grands groupes privil giant les consommateurs plus que les citoyens Mais elle peut aussi favoriser l mergence de nouvelles identit s incarn es dans des lieux multiples la fois physiques et cyber L incertitude a toujours exist la r alit urbaine n a jamais pu tre perceptible dans sa totalit r sultant toujours d un processus complexe d affectation d saffectation r affectation Pourtant on assiste depuis les ann es 90 une multiplication de no
157. s de recherche consid rables dont dispose ce secteur Nous avons tous l esprit internet d velopp en premier lieu par l arm e am ricaine pour pr server le passage des in formations Dans un domaine plus proche de notre recherche qui porte sur les simulateurs l exemple des simulateurs de vols au jourd hui d clin s sous formes de jeux vid os et de toutes sortes d interfaces graphiques immersives est vident PROAXIS 1 2 Suite logicielle de Strat gie Assist e Ordinateur SAQ Comment percevoir un paysage strat gique dans toute sa profondeur et mesurer par avance les dynamiques de changement issues de d cisions importantes et ou infinit simales mais nombreuses Objectif Organisation structur e de l intelligence collective pour orientations et d cisions strat giques en situations complexes et volutives Syst me d aggr gation d informations Descriptif multi chelle et param trable Simulations d volution de contexte globaux Approche en fonction de param tres inter agissants M thodes et algorithmes issus de la th orie des syst mes Moteur et des r tro actions J Arcade Elaboration de sc nari eco syst miques manipulables R sultat en fonction de variations de donn es concr tes MILITAIRE Etats Organisations Application Aide la d cision sur terrains de conflits PROJET DE RECHERCHE PUCA TERRITOIRES VERS LES SIMULATIONS COMPLEXES ENVIRONNEMENT Etats Coll
158. s des changes Manque des tu des et l ments compl ter pour lancer les premi res simulations 9 Lancement des simulations sur les n contextes d volution du territoire Th MA 10 S minaire destin mettre au point les conditions d appropriation des simulations scientifi ques par les agences op rationnelles Explication des r sultats Critique de l ergonomie des syst mes Mesure des conditions de recherches moyens financiers pour d velopper des si mulateurs de nouvelle g n ration Host et Th ma recherches urbaine recherche g ographi que Renk Partners et Atelier de g ographie Agence d architecture et d urbanisme Agence de g ographie op rationnelle 11 Atelier des secondes laborations projectuelles Renk Partners et Atelier de g ographie Agence d architecture et d urbanisme Agence de g ographie op rationnelle 12 Lancement des nouvelles simulations sur les contextes d volution du territoire Th MA 13 S minaire tudiants architecture et g ographie sur la recherche engag e Etude critique de cette recherche par les tudiants Rapport sur les points forts et les points faibles dans l id al en semble voir possibilit de visio conf rence 7 Au sens de la strat gie militaire paysage de d cision 8 Au sens de la strat gie militaire paysage de d cision HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE L architecture de la grande chelle Programm
159. s traditionnels de la qualit urbaine cf le Paris d Am lie Poulain de plus en plus mus ifi s de nouvelles centralit s se cr ent Le foisonnement des concepts th oriques tentant de rendre compte et d analyser cette volution Troisi me ville ville diffuse Zwischenstadt ville polycentrique etc trahit les limites de la discipline Alors que la forme traditionnelle de la ville semble avoir vol en clats celle ci reste presque malgr nous le seul r f rent le prisme travers lequel nous cherchons analyser les volutions de la question urbaine aujourd hui Est il possible d architecturer le fait urbain ou territorial en d finir une forme une structure 8 Marc Aug Pour une anthropologie des mondes contemporains Flammarion 1994 9 Olivier Mongin La condition urbaine La ville l heure de la mondialisation Seuil 2005 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 33 Comment valuer la forme urbaine en tant que forme proprement parler ou en tant que capacit g n rer des externalit s sociales environnementales et conomiques positives Nous verrons que l innovation n est plus l apanage des villes centre la capacit g n rer de la qualit n est plus li e une forme unique identifiable Comment structurer le territoire de la grande chelle quand 11 englobe un fai
160. sceau d interactions non physiques virtuelles Extension de la condition urbaine FLUIDITE NOUVEAU CHAMP SEMANTIQUE INCERTITUDE Le d veloppement des technologies de communication induit de nouvelles logiques d action urbaine qui viennent s ajouter aux logiques fonci res et politiques Les territoires physiques et notamment les zones urbaines cristallisent sur un m me lieu de multiples enjeux de natures et d envergures diff rentes FLUIDITE Les transports plus rapides sur des distances plus longues drainent une population bien au del de l aire traditionnelle de l action urbaine Cette r alit est symbolis e notamment par la cr ation de nouvelles nomenclatures territoriales de l INSEE et par la distinction entre Unit urbaine qui prend en compte la continuit du b ti et Aire urbaine qui tient compte des migrations pendulaires domicile travail De fa on g n rale la mobilit des hommes des marchandises et des capitaux s est fortement accrue ces trente derni res ann es accentuant la perm abilit des fronti res l interd pendance des territoires l chelle du globe et la diffusion de la condition urbaine 10 En effet les volutions technologiques ont entra n une acc l ration du monde elles ont permis la compression des d lais de r ponse de livraison etc et facilit les communications tr s longue distance amplifiant chaque volution par la capacit de mobili
161. se passer mais pr f re d crire un Ailleurs intemporel 40 Egalement d nomm e futurologie ce qui est de plus en plus rare la prospective na t aux Etats Unis la fin de la Seconde guerre mondiale pour servir des fins principalement militaires A partir de 1957 Berger l ntroduit en France par l interm diaire de la revue Prospectives avec une acceptation plut t philosophique avant que B de Jouvenel 1972 n en fasse une discipline plus labor e ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 52 une m thode de la prospective On voit donc bien ici que plusieurs d marches sont possibles quand on parle de prospective D abord il convient de bien savoir pourquoi c est dire dans quel but cette prospective est faite Dans le cas de l urbanisme c est dire de l avenir des villes il s agit 1 D entreprendre une d marche prospective participative lisible compr hensible par tous les acteurs du territoire ou au moins un grand nombre avec laquelle ils pourront interagir 2 De construire une prospective strat gique orient e vers l action permettant une prise de d cision allant dans le sens du futur projet D autre part cette prospective n cessite que l on soit effectivement capable de mettre au point des sc narios afin de r aliser leurs cons quences dans le futur R aliser l ensemble appara t alors comme une gag
162. sein d une soci t d chelle des valeurs des couleurs des sons Ces deux acceptions du m me mot n ont rien avoir avec la signification que l architecture et 1 g ographie et plus g n ralement les disciplines spatiales lui conf rent Pour s en convaincre citons E Viollet Le Duc Nous ne parlons pas ici de l chelle dont se servent les ouvriers pour monter sur les chafauds non plus des chelles qui taient en permanence sur les places r serv es aux ex cutions et auxquelles on attachait les gens coupables de faux serments ou de quelque d lit honteux pour les laisser ainsi expos s aux quolibets de la foule Nous ne nous occupons que de l chelle relative Une position particuli re en g ographie D embl e on peut reprendre le questionnement que soul ve J L vy propos de cette notion qui montre la complexit de la notion ses d fauts d interpr tation et parfois le flou artistique qui l englobe et qui g n re un certain nombre de malentendus l id e repose en fait sur une triple vuln rabilit la pr tention au monopole de l chelle alors qu il ne s agit que d chelle spatiale une ing nuit la croyance dans l effet causal direct de la taille sur la nature des ph nom nes une m prise l chelle g ographique confondu avec l chelle cartographique Ici l chelle fait r f rence un ou plusieurs 3 Viollet le Duc E 1856 Dictionnaire raisonn
163. ser en tr s peu de temps un tr s grand nombre de personnes sur tous les continents NOUVEAU CHAMP SEMANTIQUE L approche traditionnelle de la ville rationaliste ne permet pas de traiter les processus de mutation auxquels assiste aujourd hui En effet les structures classiques de l action urbaine ne semblent plus correspondre aux espaces des probl matiques de terrain ni aux temporalit s sociales actuelles Les situations les plus difficiles peuvent 10 Yorgos Simeoforidis Notes pour l histoire culturelle entre l incertitude et la condition urbaine contemporaine in Mutations Actar 2001 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 34 changer rapidement condition que les r glementations urbaines fassent clater les anciens carcans et permettent d accueillir les opportunit s C est dans ce contexte pour tenter de rendre compte de cette nouvelle r alit urbaine et des difficult s conceptuelles que cela pose que sont apparues les notions de ville mergente ou ville diffuse et d architecture de la grande chelle Les deux premi res cristallisent les transformations observ es le d veloppement suburbain diffus l importance de la mobilit l mergence de nouvelles formes de centralit notamment commerciales et de loisirs etc Loin de fournir une d finition de la ville contemporaine ces notion
164. solue principes universels h rit e des utopistes tandis que l architecture appartient alors aux beaux arts savoir faire arts et techniques UTOPIE C est pr cis ment semble t il le lien fondamental entre urbanisme et utopie qui pose aujourd hui probl me dans la re d finition de la discipline 23 24 25 26 Thomas S Kuhn La structure des r volutions scientifiques Flammarion 1983 Fran oise Choay La r gle et le mod le Seuil 1997 Ildefonso Cerda Teoria general l urbanizacion 1867 traduction fran aise 1979 Pierre Merlin et Fran oise Choay Dictionnaire de l urbanisme et de l am nagement article urbanisme Puf 2005 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 45 En effet d s le milieu des ann es 60 des philosophes et sociologues d noncent les m thodes de conception de l urbanisme et ses r alisations Ainsi en 1965 Fran oise Choay montre que l ensemble des th ories de l urbanisme sont sous tendues par des choix id ologiques non reconnus de leurs auteurs A la m me poque les travaux d Henry Lefebvre de Cornelius Castoriadis et de Jean Baudrillard d noncent le caract re d terminant de l urbanisme La conception et l organisation de l espace habit quelque chelle que ce soit imposent des choix de valeurs elles m mes d pendantes de cont
165. squels n ont plus la m me signification quelquefois plus le m me sens ni la m me structure ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 22 Ainsi le changement d chelle dont J Levy note qu il sert parfois de signe de reconnaissance au g ographes la mani re d un marqueur corporatif r pond une n cessit celle de consid rer simultan ment ou successivement plusieurs niveaux d analyse spatiale Dans ce sens le raisonnement g ographique appara t fondamentalement multiscalaire Pour R Brunet et al ce changement constant d chelle s il est ma tris est extr mement utile et la compr hension transcalaire et multiscalaire de l espace est toujours sup rieure une vision monoscalaire Cependant la r flexion de J Levy tente de montrer que ce d coupage en chelle voir l une apr s l autre est biais d s lors que l analyse porte sur la g ographie d un objet social la sp cificit des espaces sociaux conduit distinguer niveau de taille et niveau de complexit un grand espace en englobe de plus petits mais ne les contient pas car dans chaque grain il y a une certaine pr sence du Monde que sa taille apparente ne suffit pas indiquer et un petit quelque chose en plus qui lui est propre L impossibilit d une approche analytique classique de type particule atome mol cule mole
166. syst mes d implantations commerciales possibles gt Cons quence sur les pratiques projectuelles de l utilisation d outils scientifiques et du tissage des probl matiques urbaines et g ographique gt Essai de pr figuration de syst mes de simulations pour partager l intelligence territoriale et permettre les co laborations gt Implication sur l enseignement analyse comparative des r actions et du mode d utilisation des tudiants en fonction des parcours architecture g ographie et autre gt D finitions des recherches et des partenariats entreprendre lors des prochaines tudes L espace g ographique des aires urbaines n est pas un espace uniforme dans le sens o les l ments constitutifs des diff rents sous ensembles spatiaux zones b ties r sidentielles et industriel les zones denses et peu denses zones bois es zones agricoles et de mani re plus caricaturale espaces de maisons individuelles issus de la croissance urbaine et espaces collectifs issus d un be soin pressant de logement dans les ann es 1950 1960 ne sont pas r partis de mani re homog ne dans les villes et leurs p riph ries Un facteur important est la diff rence de taille de ces l ments Pour certains de ces syst mes spatiaux il est connu qu ils sont organis s selon un principe d emboi tement d chelle qui suit une loi hi rarchique du type Pareto Zipf Ceci est par exemple le cas pour le syst me de peuplement C
167. t conomique locale exclusion sociale ins curit Les acteurs priv s jouent un 1 croissant dans la prise de d cision notamment au travers d une nouvelle ing nierie politique de partenariats illustr e par les Soci t s d Economie Mixtes Les cadres de l action publique se transforment radicalement L arriv e d acteurs priv s dans la planification urbaine n est pas sans cons quences sur les m thodes et la d finition des risques et des crit res d valuation des projets INNOVATION D autre part l int gration des villes dans de nouvelles formes de centralit transnationale du fait de la construction europ enne et du d veloppement des flux transnationaux modifie l quilibre g opolitique Les grandes villes sont devenues des lieux strat giques 8 d innovation sociale et conomique concentrant en leur sein la quasi totalit du capital savoir et cr ativit de l conomie de la connaissance et rivalisant entre elles pour attirer la main d uvre hautement qualifi e et mobile ainsi que les capitaux Emerge peu peu la figure du maire manageur appliquant le mode de gestion entrepreneurial la ville privil giant l aspect conomique et social du d veloppement urbain Dans ce contexte la question de l innovation prend une place pr pond rante dans les strat gies urbaines on notera d ailleurs l apparition symptomatique depuis les ann es 1980 de la notion de strat gie dans
168. t ergonomie PMR etc de la qualit environnementale et paysag re cran v g taux filtres sonores etc mais galement la n cessit d assurer de mani re p renne la proximit de biens et de services la population zones de chalandise implantation commerciale etc Elle int gre galement la no tion de risque technologique et de s curit en milieu urbain http www atelier de geographie com D4 R f rences individuelles des membres de l quipe Composition nominative de l quipe 1 Host membres intervenant dans la recherche Alain Renk animateur du laboratoire Host travaille actuellement sur la recherche habitat pluriel du PUCA qui sera finalis e en octobre 2006 Marc Lefranc docteur en physique chercheur au CNRS Lille dynamique non lin aire et th orie du chaos travaille actuellement sur la recherche habitat pluriel du PUCA qui sera finalis e en octobre 2006 St phane Dieutre conseil en innovation et en communication sp cialiste des grandes causes sant et environnement Directeur de Strategic Lab travaille actuellement sur la recherche habitat pluriel du PUCA qui sera finalis e en octobre 2006 Jean Maxense Granier s miologue analyse des usages et des repr sentations directeur de Think Out travaille actuellement sur la recherche habitat pluriel du PUCA qui sera finalis e en octobre 2006 24 HOST THEMA RENK PARTNERS ATELIER DE GEOGRAPHIE
169. t cas je ne le prenais pas globalement comme marquant une volont de retrait Alain Renk Vous avez tudi l int r t des rites comme capacit produire de linterm diation c est dire des lieux o l on change de r le social o justement les gens peuvent se rencontrer parce que quelque chose les d passe O peut on reconstruire des rites Marc Aug Je crois qu il faudrait agir deux niveaux le projet de la m tropole fractale n emp che pas de penser l ensemble C est pour cela que la D fense ce n tait pas si mal il faut des choses r volutionnaires qui captent des symboles qui soient susceptibles de susciter le d sir l envie d y aller Mais cela ne suffit pas d finir le sens quotidien 1 faut commencer par l peut tre en essayant d imaginer ou deux grandes choses qui f d rent Ainsi l une de ces choses serait de repenser la circulation entre les p riph ries Alain Renk La complexit est telle quand on travaille sur les m tropoles que je me demande si nous ne sommes pas l aube de voir appara tre des syst mes de simulations logiciels qui claireraient les interd pendances entre le social l conomie et l environnement videmment aujourd hui cette id e semble insens e comme j imagine taient les premiers outils informatiques de pr visions m t os Je m ne actuellement une tude pour l Etat qui a pour but de construire une bauche de ce type de plateforme logic
170. t d urbanisme Renk Partners Programmiste en am nagement urbain et architectural IPAA Renk Partners Host 2 rue Marcelin Berthelot 93100 Montreuil Tel 01 48 59 43 91 Mail alainrenk wanadoo fr Site http host uing net Responsable institutionnel Laboratoire Th MA Th oriser et Mod liser pour Am nager Universit de Franche Comt CNRS UMR 6940 32 rue M gevand 25030 Besan on Cedex Tel 03 81 66 54 06 Site http thema univ fcomte fr quipe Host Marion Aubin urbaniste stagiaire F U Guillaume Favreau architecte DPLG Mathieu Helie urbaniste stagiaire Paris 1 Eloise Macpherson universit d Edinburgh Alain Renk architecte urbaniste DPLG Ga l Smagghe urbaniste F U Fran ois Thiebaud urbaniste stagiaire U T C Jacques Arcade fondateur de Proaxis consultant pour Host Th MA Jean Philippe Antoni Maitre de conf rences en am nagement et urbanisme Pierre Frankhauser Professeur de g ographie C cile Tannier charg e de recherche CNRS Gilles Vuidel ing nieur informaticien Host et Th MA Le laboratoire de recherche architecturale Host le laboratoire de g ographie The MA CNRS UMR 6940 et Renk Partners urbanistes partenaire op rationnel constituent une association pertinente pour v rifier si la simulation entendue comme nouveau paysage du projet de territoire est valide au sein de la discipline architecturale et quelles conditions Cette associatio
171. texte g n ral d incertitude et de la difficult d identifier les l ments constitutifs de l ensemble Cette lecture s applique parfaitement la ville contemporaine caract ris e par l mergence les limites de la ville et la d finition de celle ci ne semblent pas pouvoir tre pos es a priori mais mergent des flux des pratiques et des interactions l oeuvre sur le territoire l incertitude la superposition des niveaux de r alit s r el virtuel et des interactions diff rentes chelles l impossibilit de dresser un tableau complet des processus et l ments constituants de la condition urbaine En tant que fait de soci t la ville et le mode de vie urbain ne peuvent tre analys s comme une somme de comportements individuels Que nous apporte une telle lecture du territoire On l a vu les disciplines spatiales red finissent leur approche du territoire Il est indispensable d un point de vue politique notamment pour une gestion durable du territoire gestion des risques de chercher cerner les volutions du territoire a r duire l incertitude et d finir des protocoles d action La seule consultation des diff rents acteurs du territoire ne permettra pas de d gager une vision globale c est toute une m thodologie qui doit tre d velopp e Concevoir la ville comme un syst me complexe permet d aborder la r alit urbaine avec une autre regard et de d velopper des outils de d cision qui s appu
172. the U S Pavilion for the 1967 Montreal World s Fair His giant dome was built but the USIA ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 28 rejected his World exhibit as too revolutionary Undaunted Fuller continued to develop his World Game In 1972 the World Game Institute was established by Fuller and two colleagues o s Earth founders Howard Brown and Medard Gabel The World Game Institute brought the World Game experience to hundreds of thousands of participants around the world The World Game Institute also developed the world s largest and most accurate map of the world one of the most detailed and substantive databases of global statistics available anywhere and educational resources designed to teach interdependence collaboration respect for diversity and individual participation in a global society ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture la Grande Echelle Host Th MA 29 1 1 3 Architecturer le territoire dans toutes ses dimensions Retour sur l intitul de la recherche Grande chelle Architecture Architecturer Grande dimension qui int gre de fa on non hi rarchique ses sous dimensions Faire acte d architecture dans La complexit du territoire organiser structurer traiter programmer designer s orienter Harmoniser mettre en du Contexte cont
173. troisi me type d chelles concerne les usages architecturaux pr vus pour le b timent examin et en premier lieu son usage ventuel par l homme on parle ce titre d chelle humaine Je regrouperais dans ce troisi me type toutes les chelles provenant des usages et fonctionnalit s pr vus pour le b timent en question on fixera par exemple l chelle de monumentalit d un arc de triomphe en rapportant sa taille celle de son environnement imm diat cas de la Place du m me nom Paris ou celle de la ville pour laquelle il fonctionne comme portail Porte St Martin et St Denis Paris Elles talonnent par exemple les marches et les si ges l chelle humaine et ajustent plus g n ralement le b timent ses fonctions chelle des proportions chelles relatives endog nes qui rapportent diff rentes parties entre elles ou au tout Il s agit par exemple de rapporter la taille des fen tres celle des portes la largeur d une fa ade sa hauteur voyez notre s rie pr c dente etc On pourrait parler galement d chelle de module en continuant d utiliser ce mot dans son acception grecque RELATIVITE Ainsi si le terme d chelle renvoie toujours un rapport les types d chelles applicables un b timent ou un territoire sont au moins des 4 types d velopp s par un tel correspondant des angles de vue et des probl matiques vari s
174. turelle impose d aborder la production urbaine de fagon pluridisciplinaire et globale De plus en plus d informations entrent dans la conception du territoire et il est de plus en plus difficile de percevoir l ensemble des interactions existantes entre ces informations PARTICIPATION Les logiques participatives locales sont pl biscit es depuis le milieu des ann es 70 et syst matis es depuis les ann es 90 Si ces pratiques sont sens es am liorer l adh sion du public aux projets et l ad quation entre projets et usages les m thodes et les outils de concertation doivent encore aujourd hui tre d finis Des outils d valuation sont galement n cessaires pour permettre aux diff rents acteurs de tirer les enseignements n cessaires des projets mis en place partir de donn es communes et de crit res d valuation clairement identifi s Diff rentes m thodes de concertation voient le jour r v lant la difficult de cr er un dialogue interdisciplinaire et de concilier les int r ts contradictoires des diff rents acteurs de la ville De quoi parle t on Que recherche t on Comment valuer ce qui est acceptable sur quels crit res Le d veloppement des logiques participatives pose des questions essentielles sur la d finition de l int r t collectif et l chelle laquelle celui ci se d finit et les m thodes et outils disponibles pour en discuter r f rences et langage communs commensurabilit des disci
175. uveaux vocables sur la ville et l espace qui d note une certaine anxi t et traduit l impuissance des professionnels de la ville appr hender 1 question urbaine dans sa globalit multiplication des approches sectorielles pour rendre compte de la complexit du fait urbain dans son ensemble 11 Genevi ve Dubois Taine et Yves Chalas La ville mergente Ed de l Aube 1997 ATTENTION DOCUMENT NON DIFFUSABLE EN COURS DE REDACTION Architecture de la Grande Echelle Host Th MA 35 Int gration des territoires physique et cyber MIRAGE EXPERIMENTATION META MONDE Le monde a toujours t bien s r une simultan it d espaces et de temps des plus vari s La seule vraie nouveaut dans la situation actuelle r side en ceci que les ordinateurs investissent en m me temps deux espaces et deux temps et qu ils les coordonnent la m gadimension de la perception et de la langue d une part et la microdimension des circuits de connexion d autre part Friedrich Kittler12 La description d un monde scind en deux univers disjoints physique et cyber dot s d une fronti re que nous franchirions au gr de nos activit s semble moins pertinente aujourd hui que celle d un double monde o nous utilisons indiff remment les meilleures potentialit s physiques ou cyber Ce nouvel tat du monde change radicalement les concepts et les outils utilis s par les acteurs de l am nagement
176. ve est il possible Poser la question de la taille de la m tropole parisienne c est un peu comme poser la question de la taille de l Europe sa cr ation L chelle de la m tropole est multiple C est justement ce qui diff rencie une grande ville structure urbaine d termin e d un syst me m tropolitain organisant des relations vivantes entre des territoires Imaginons un instant que la fronti re Paris banlieues disparaisse non pas dans l int gration des banlieues un majestueux et unique Grand Paris mais qu l inverse la multiplicit inventive des banlieues rejoigne la ville historique pour donner naissance une nouvelle entit constitu e par exemple d une quinzaine de quartiers m tropolitains organis s partir des bassins de vie parcourus quotidiennement par les habitants Certains quartiers m tropolitains regrouperaient sans distinction communes de la premi re couronne et arrondissements parisiens D autres seraient plus ext rieurs et int greraient des espaces de nature ou agricoles L autonomie ainsi organis e des nouveaux quartiers garantirait toute tentation de retour un Grand Paris unitaire L volution serait ainsi d finitive vers une m tropole fractale vivante et exp rimentale aux multiples facettes constitu es de l identit diff renci e des territoires L quilibre global de l cosyst me urbain sera li l quilibre de chacune de ses parties Ainsi au sein de chaque quartie
177. vue de d velopper des sc narii pour l am nagement du terri toire dans l esprit d un d veloppement durable En outre un projet de recherche en cours de fina lisation a permis de poser les bases m thodologiques de la conception de mod les op rationnels fractals pour l urbanisation Ce pr c dent projet a galement permis le d veloppement d un nou vel outil logiciel Constrained Fractal Generator Ainsi les bases m thodologiques pr c dem ment d velopp es et l outil logiciel CFG pourront trouver une application directe dans le cadre du pr sent projet Matrices sur territoire r el recherche host 2002 5 Voir par exemple Cavailh s J Frankhauser P Peeters D Thomas I 2004 Where Alonso meets Sierpinski an urban economic model of fractal metropolitan area Environment and Planning A vol 36 pp 1471 1498 Ou encore Frankhauser P dir 2003 Morphologie des Villes mergentes en Europe travers les analyses fracta les Rapport de recherche chef du projet Dubois Taine 242 Ou encore Frankhauser P Genre Grandpierre C 1998 La g om trie fractale un nouvel outil d analyse et de r flexion pour l investigation des r seaux de transport Cahiers Scientifiques du Transport n 33 pp 41 78 6 Vers des d placements p riurbains plus durables propositions de mod les fractals d urbanisation contrat de recher che dirig par Frankhauser Th MA en r po

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