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Contrôle n°195 (6,38 Mo)

1. DE RADIUM DANS NOTRE COUR pr sentant un niveau de pollution sup rieur aux crit res Illustration tablis a t choisie par EPA en 1990 apr s la mise en dans le journal place d une installation de stockage susceptible d accueillir local de une grande quantit de d chets radioactifs Montclair New Jersey tats Unis L EPA a galement conduit en 1984 des investigations sur les eaux souterraines des sites concern s afin de d terminer si la pollution des sols avait touch la nappe phr atique Trente six puits ont t creus s partir desquels des pr l vements ont t effectu s entre 1984 et 2001 Les investigations sur les eaux souterraines men es dans les zones concern es ont montr qu aucune action suppl mentaire n tait n cessaire Site de Kerr McGee Residential Areas couvert par le programme Superfund Le site de Kerr McGee zone r sidentielle est l un des quatre sites des environs de West Chigago tat de l Illinois inscrits sur la liste nationale des priorit s NPL qui ont t pollu s par des d chets radioactifs contenant du thorium Ces d chets provenaient d une installation voisine connue sous le nom de Rare Earths Facility REF Industrie des terres rares qui a fonctionn de 1932 1973 La REF produisait des l ments non radioactifs d nomm s terres rares et des l ments radioactifs tels que le thorium le radium et l uranium ainsi que des CONTR
2. L actualit du contr le est accessible par plusieurs voies selon le type d informations recherch es pour une vision d ensemble des inspections pr sent es par ordre ante chronologique www asn fr index php Les actions de L ASN Le controle Actualites du controle Cette rubrique pr sente les arr ts de r acteurs de centrales lectronucl aires les lettres de suite d inspection des instal lations nucl aires les lettres de suite d inspection dans le domaine industriel les avis d incidents dans les installations nucl aires les avis d incidents hors installations nucl aires les avis d incidents affectant un patient en radioth rapie pour obtenir une information plus cibl e par activit contr l e il est possible de retrouver d une part un descriptif de l activit consid r e avec son historique et d autre part les lettres de suite d inspection et les avis d incident www asn fr index php Les activites controlees par l ASN Production d electricite kia ibati D Eji MNDI LME Fu Bios Cool dessins asn EA gam gy murs d iligi a oiie d malica pas poispy pat pat les idey F iaa EU o ape es Ep LUC aa LE Taai e ie y Li scieme Se AN Pir e Let motea cam iii P FO E OLEC TOATE a AUTERA LL LC 70 en os m re iiim pr COS Ponte ieran Cr etttRe Production d lectricit a Ee a Pam 51 A fase de N mer JO ci amp Mairo RES BU Hi raie hs pri b le APEE Fi
3. par des particuliers ou d une ancienne friche industrielle tient au fait que ce type de pollution n est jamais uniforme J ai ainsi en m moire l exemple d une maison construite sur le territoire d une ancienne usine de radium dans laquelle on a d couvert une contamination importante de radon dans une petite chambre qui avait t am nag e au sous sol proximit du reste du sous sol en terre battue non ventil La quantit de radon dans cette chambre occup e par un jeune gar on tait tr s lev e beaucoup plus que dans le reste de la maison La probl matique est comparable pour une maison construite dans le Limousin sur des roches granitiques naturellement riches en uranium par exemple sans que des pr cautions particuli res maient t prises en termes de vide sanitaire ou de ventilation L encore le risque potentiel concerne le radon Il faut donc toujours s assurer qu il n y a pas quelque part une zone plus active qui dimensionne le probl me Le but est de faire en sorte que l exposition individuelle reste un niveau de risque acceptable Qu entend on par risque acceptable L enjeu sanitaire est celui des faibles doses On d finit par faible dose le niveau de dose en dessous duquel on n est pas capable de mettre en vidence par les tudes pid miologiques un quelconque effet sanitaire Ce niveau de dose efficace est de l ordre de grandeur de 50 millisieverts mSv chez l enfant et
4. NOVEMBRE 2012 70 possible en g n ral compris entre 0 25 et 1 m2 L analyse de la cartographie surfacique permet de d finir un plan de sondage pertinent afin d identifier le terme source et la profondeur des pollutions Dans le cas de pollution affectant des locaux les sondages se limiteront des pr l vements des rev tements de sols afin de d terminer la localisation de la pollution par exemple le parquet l isolant les lambourdes voire m me l enduit en pl tre qui les supporte et le niveau d activit massique rencontr qui pr ligure la cat gorie TFA tr s faible activit ou FAVL faible activit vie longue des d chets que produira l assainissement Lorsqu il s agit de terrains pollu s jardins privatifs par exemple les pr l vements d chantillons seront r alis s diff rentes profondeurs afin de d terminer le profil vertical de la pollution Le cas ch ant les investigations radiologiques sont compl t es par d autres types d tudes telles que des tudes de structures lorsque les travaux de r habilitation sont susceptibles de mettre en p ril la solidit des b timents ou des tudes hydrog ologiques lorsque la pollution radiologique est proximit de nappes d eau Cette phase d acquisition de connaissance permet lANDRA de d finir le programme des travaux et d en estimer le co t Une doctrine g n rique approuv e par la Commission nationale des aides
5. Service Informatique 49 55 rue des coles 93321 Aubervilliers Cedex COUVERTURE 195 FR_bat 26 10 12 16 18 Pagel L information en temps r el au nom de l tat au service des citoyens jen atiem DE S FT UGS LASN rma ex mn de Fat Le mont e da modique pour per le paies in pabene Les kalas dimra i cles le covers L actualit de la s ret nucl aire et de la radioprotection l action de l ASN l gard des industriels et des exploitants la revue Contr le les lettres de suite d inspection Sins hits curofsherr EALEBECE Moik at tm 3 a l action r gionale l info pratique et les archives retrouvez toutes Dra arpar da TENSREG vint trois see DES St CAPES 3 so ET s j 3 s p A Er mises leg en les informations relatives l action de l Autorit de s ret nucl aire EAIN amet av concis nur miai i j 2 nu airi ppt me mes Baa vorat in marlene et en permanence sur Internet EA par en chate Etat etde gouvernante i Un nouveau si ge pour TASA ST MMM ET DOS aw paru ie 28 juin 2 AU AUTORIT DE S RET De a S NUCL AIRE me m Faire progresser la s ret nucl aire et la radioprotection 6 PLACE DU COLONEL BOURGOIN 75012 PARIS T L PHONE 01 40 19 86 00 Fax 01 40 19 86 69
6. Si composante chimique gt D finition du contenu OBO Si composante chimique gt Evaluation OBO Si composante chimique gt D finition du contenu BBO Si composante chimique gt Input relatif aux Evaluation BBO principes de gestion quidances techniques engineering WACs garanties financi res op rationnel long terme Input relatif aux objectifs Faisabilit technique et financi re Compatibilit types de d chets et solution technique Modalit s financement long terme Evaluation aspects Faisabilit technique et financi re Compatibilit types de d chets et solution technique Modalit s financement long terme Compatibilit avec plan d am nagement Suivi aspects relatifs aux d chets stockage Suivi aspects chimiques Suivi surveillance Evaluation finale d chets stockage Suivi surveillance A c t de ces acteurs d autres instances seront amen es tre consult es selon les cas Autorit s locales Autorit s en charge de l am nagement du territoire Cest le but du processus de concertation d crit la section pr c dente de rassembler les diff rentes parties prenantes autour du choix de l option pr f rentielle d intervention Le tableau 1 r sume les diff rentes tapes du processus d cisionnel et le r le des principaux acteurs On pourra trouver dans Mannaerts 2011 une description plus d
7. code de l environnement code de la sant publique les services d inspection des installations class es les Agences r gionales de sant ARS l ASN l ANDRA dans le cadre de sa mission de service public d fi nie par le code de l environnement en cas de responsable d faillant et le public Le r le de chacun de ces acteurs est d fini dans la circulaire du 17 novembre 2008 Dans tous ces cas de figure Le pr fet s appuie sur l avis de ses services de l ASN et des ARS pour valider le projet de r habi litation avant sa mise en uvre pour valider les objectifs d as sainissement mais aussi pour prot ger les populations et les travailleurs dans l attente du retrait de la pollution ou apr s r habilitation du site IL peut galement pr coniser la mise en place de restrictions d usage ou de servitudes d utilit publique L implication des parties prenantes et des publics concern s introduite de fa on explicite dans le guide m thodologique est requise par la charte de l environnement introduite en 2005 15 La circulaire du 17 novembre 2008 du minist re en charge de l environnement destin e aux pr fets pr cise le r le de chacun de ces acteurs en d crivant la proc dure applicable pour la gestion des sites pollu s radioactifs relevant du r gime des installations class es pour la protection de l environnement ou du r gime du code de la sant publique que le res ponsable soit solvable ou d faillant
8. compter de la d couverte de minerai de radium et d uranium au Grand lac de l Ours dans les Territoires du Nord Ouest et du traitement de ce minerai Port Hope dans la province de l Ontario Elle r sulte galement de pratiques industrielles et m dicales ayant recours au radium telles que la fabrication de cadrans pour montres et instruments ainsi que les traitements anti canc reux mais surtout du stockage de d chets radioactifs dans des lieux autrefois acceptables mais aujourd hui consid r s comme pouvant pr senter un risque sur le plan de la sant de la s ret et de l environnement Institutions impliqu es dans la gestion E a et la r glemen Il existe d autres sites contamin s le long d un itin raire de tation des 2 200 km de voies navigables et chemins de portage d chets connu sous le nom d Itin raire de transport dans le Nord radioactifs ITN C est par cet itin raire que le minerai tait historiques au achemin de sa source le site minier de Port Radium Canada lu Parlement Gouvernement Ressources naturelles Canada RNCan nergie atomique du Canada limit e EACL Commission canadienne de s ret nucl aire NOVEMBRE 2012 CONPR LE Les approches trang res Por Radi i Fort Smith Sawmill Bay Bell Rock Fort Fitzgerald Fort McMurray N Itin raire de po DR transport dans le Nord ITN
9. l origine lors de la cr ation de lANDRA et que le processus qui a abouti la loi du 28 juin 2006 n a pas t exempt de t tonnements d h sitations voire de fluctuations dans les positions des diff rentes administrations concern es En d finitive le choix effectu en 2006 s explique bien davantage par le pragmatisme que par des consid rations plus th oriques sur la meilleure r ponse apporter au probl me pos La feuille de route originelle de l Agence ne traitait pas de ce sujet La loi du 30 d cembre 1991 relative aux recherches sur la gestion des d chets radioactifs qui a cr PANDRA article 15 lui confiait des missions dont l num ration m me si elle n tait pas limitative ne faisait pas de place la gestion des sites et sols pollu s L Agence est alors charg e de prendre en charge l ensemble des d chets radioactifs produits sur le territoire national quelle qu en soit l origine et d exploiter les fili res de gestion correspondantes ou de concevoir d implanter et de r aliser les nouveaux centres de stockage qui s av rent n cessaires et d effectuer toutes tudes n cessaires cette fin Ainsi d finie cette mission devait conduire l ANDRA se pr occuper non seulement des d chets produits par la fili re lectronucl aire et par le secteur hospitalo universitaire et de la recherche les petits producteurs mais aussi ceux relevant du nucl aire di
10. un point d avancement de chacun des dossiers il n est ce stade pas apparu n cessaire d effectuer de r unions de coordination inter pr fectures Dans les faits en petite couronne part Paris nous sommes la pr fecture la plus concern e par l op ration Quelles sont vos relations avec ASN et avec les membres du Copil r gional radium Le fonctionnement du Copil compos de ASN qui pilote l op ration l IRSN lANDRA l ARS et les pr fectures concern es PRIF 75 92 et 94 r pond tout fait nos attentes puisqu il est tr s op rationnel Chacun rend compte de l avancement des diff rents travaux des points de blocage rencontr s ce qui nous permet d tre pr cis ment inform s du d roulement des op rations et d en rendre compte aux lus L implication des pr fectures est variable puisque la pr fecture du Val de Marne n tait concern e que par un site et a donc si g moins souvent La pr fecture de Paris pour sa part n a pas d l gu de repr sentant au sein du Copil En dehors des Copil nous changeons r guli rement avec lASN qui r pond toutes les questions que nous pouvons nous poser et avec l ANDRA qui intervient dans la mise en uvre sur le terrain de la d pollution Malgr ses caract ristiques particuli res cette op ration se passe bien en grande partie gr ce cette communication permanente qui existe entre tous les acteurs concern s La bonne coop ration e
11. 01 2005 109 L activit en 1995 de La DSIN 02 1996 puis 163 Rapport de l ASN sur la s ret nucl aire et la radioprotection en France 110 Le retour d exp rience des accidents nucl aires 04 1996 en 2004 extraits 03 2005 ZE 111 Les rejets des installations nucl aires 06 1996 puis 164 Le r acteur EPR 05 2005 112 Les exercices de crise 08 1996 puis 165 La gestion des d chets radioactifs en France 07 2005 113 D chets radioactifs les laboratoires souterrains de recherche 10 1996 166 Contr ler la s ret nucl aire et la radioprotection 09 2005 114 La communication sur les incidents nucl aires 12 1996 167 La radioprotection internationale les acteurs internationaux 12 2005 115 L activit de La DSIN en 1996 02 1997 168 Le risque 02 2006 116 La s ret du cycle du combustible 1 partie 04 1997 puis 169 Rapport de l ASN sur la s ret nucl aire et la radioprotection en France TAN La s ret du cycle du combustible 2 partie 06 1997 puis en 2005 extraits 03 2006 2 118 La gestion des d chets tr s faiblement radioactifs 08 1997 170 La radioprotection internationale les Autorit s nationales de 119 Le d mant lement des installations nucl aires 10 1997 rao praecon Le an 120 Le transport des mati res radioactives 12 1997 n es a ee MEET a i 191 L activit de la DSIN en 1997 02 1998 a radioprotection des patients pour une meilleure prise en compte etes A de la radiopr
12. Il s agissait en l occurrence d une entreprise qui avait utilis successivement du radium puis du tritium pour l application de peintures radioluminescentes sur des cadrans et des aiguilles d horlogerie Mise en liquidation judiciaire en mars 1987 la soci t Bayard ne disposait plus de la capacit juridique ni des moyens pour engager sur son site les travaux d assainissement n cessaires sa r habilitation et sa r utilisation ventuelle Quant au mandataire judiciaire charg de la i m PT dE G i HE DUVERDREY amp BLOQUEL S A t 3 Fonds europ en de d veloppement r gional 4 Dispositions aujourd hui codifi es code de l environnement liquidation de l entreprise il sest rapidement av r dans l incapacit d entreprendre ces travaux compte tenu de leur ampleur au regard des ressources qu il pouvait esp rer mobiliser C est sur la r quisition du pr fet de la Seine Maritime que ANDRA est intervenue sur le site Bayard en 1994 des arr t s pr fectoraux l avaient d une part autoris e y exploiter titre temporaire une installation de stockage et de conditionnement de d chets radioactifs provenant des travaux d assainissement et d autre part charg e d ex cuter des travaux de d contamination aux frais des personnes physiques ou morales responsables de la contamination En l absence de projet de r utilisation du site elle a proc d uniquement l assainissement du s
13. Inventaire national des mati res et d chets radioactifs La loi du 28 juin 2006 charge l ANDRA d tablir de mettre jour et de publier tous les trois ans l Inventaire des mati res et d chets radioactifs pr sents en France ainsi que leur localisation sur le territoire national L Inventaire national pr sente les donn es d clar es par les producteurs et d tenteurs de d chets et mati res radioactifs et inclut les sites pollu s par la radioactivit Les sites pollu s sont recens s sur la base des connaissances de CANDRA Par ailleurs dans le cadre de la circulaire interminist rielle du 17 novembre 2008 relative aux missions d int r t g n ral de l ANDRA et la prise en charge de certains d chets radioactifs et de sites de pollution radioactive les DREAL DRIEE et l ASN portent la connaissance de l ANDRA des informations susceptibles de compl ter ou de pr ciser le recensement de sites pollu s par la radioactivit On trouve essentiellement des sites o du radium ou des objets en contenant a t fabriqu entrepos ou commercialis dans la premi re moitie du XX si cle On trouve galement d anciens sites industriels sur lesquels ont t exploit s des minerais naturellement radioactifs pour en extraire des terres rares ce qui a conduit une pollution du site par des r sidus radioactivit naturelle renforc e 1 Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du loge
14. Les objectifs fix s par les diff rents arr t s pr fectoraux de travaux d office par l ADEME ont t les suivants assurer la d contamination d un wagon citerne situ en gare de Dieulouard sur l embranchement d di lUFP contenant des huiles usag es contamin es par des PCB et vacuation et limination de ces derni res 1993 cl turer le site intervenir en urgence suite des coulements d huiles dans le ruisseau et vacuer et faire traiter l ensemble des d chets et produits stock s sur le site sources radioactives f ts d huiles contamin es aux PCB 1997 liminer les transformateurs renforcer la cl ture et r aliser une tude des milieux l ext rieur du site 2009 assurer la surveillance des eaux souterraines la d molition des b timents et r aliser un diagnostic d taill de la pollution du site 2010 Le site a t cl tur Les acc s ont t condamn s Plusieurs cuves ont t nettoy es d gaz es certaines partiellement d coup es pour assurer une bonne ventilation Au final les quantit s de d chets limin s sont d taill es dans le tableau 2 A la suite des premi res vacuations de d chets une caract risation de l tat des milieux a t r alis e en 2009 Celle ci montrait les l ments suivants Pour les sols hors site l absence de pollution aux ph nols une pollution relativement faible aux hydrocarbures avec se
15. Les quatre principes g n raux sont les suivants Le principe pollueur payeur En vertu du principe de pollueur payeur d fini l article L 110 1 du code de l environnement le responsable de la pol lution d un site doit d s lors qu il est solvable et qu il n y a pas prescription assurer le financement des op rations d assainissement et de r am nagement du site pollu jusqu l limination des d chets et la mise en uvre des dispositions ventuellement prescrites par l autorit admi nistrative surveillance de l environnement interdiction d acc s servitudes En cas de d faillance du responsable de la pollution et depuis la loi de programme n 2006 739 du 28 juin 2006 et son article 14 codifi l article L 542 12 du code de l environne ment ANDRA assure la remise en tat sur r quisition publique cet effet l ANDRA a mis en place une Commission nationale des aides dans le domaine radioactif CNAR Ce dis positif financier longtemps demand par l ensemble des parties prenantes permet d sormais de disposer d un financement adapt et d engager les actions n cessaires la gestion des sites pollu s dits orphelins Ces dispositions sont pr cis es l article R 542 15 du code de l environne ment ainsi que par la circulaire n 2008 349 du 17 novembre 2008 Un diagnostic pr cis du site pour une gestion adapt e l usage actuel ou futur du site La phase de diagnostic con
16. b Dans les cas o les volumes de d chets qui seraient produits par un assainissement complet du site sont trop importants pour envisager leur prise en charge dans des centres de stockage d di s il peut tre acceptable de maintenir des pollutions radioactives sur le site sous r serve de s assurer que l impact dosimetrique r siduel reste acceptable pour un usage actuel et 1 Commission internationale de protection radiologique 2 Organisation mondiale de la sant un usage futur du site le cas ch ant moyennant des restrictions d usage Cette r gle s applique par exemple au cas des terrils de phosphogypses ou de cendres de combustion ainsi qu au cas des verses st riles d exploitation mini re d uranium c Dans les cas justifi s o les volumes de d chets qui seraient produits par un assainissement complet du site restent g rables dans des fili res d di es mais o les exutoires n cessaires ne sont pas disponibles aujourd hui il peut tre acceptable que l assainissement soit partiel Il faut alors privil gier des solutions techniques permettant de reprendre facilement les d chets ult rieurement Les solutions consistant maintenir Les pollutions sous des constructions et g rer les impacts par des dispositions constructives sont proscrire sauf cas particuliers d ment justifi es d Lorsqu un risque radon est identifi il doit tre g r conform ment aux r glementations sp cifiques en la mati
17. certains r sidents sont incr dules ou tr s neutres quand d autres sont tr s inquiets La radioactivit fait peur dans ce cas il faut les rassurer A l annonce de la pollution les r actions peuvent changer les personnes indiff rentes prennent les choses au s rieux Les questions varient selon les phases Au d part ce sont des questions g n rales sur la radioactivit les risques le radon Si le site est positif on nous demande si le pr d cesseur tait au courant On explique alors qu il s agissait d activit s tr s anciennes le plus souvent artisanales Dans un immeuble haussmannien il ne s agissait pas d usines mais d activit s qui ne prennent pas de place telles qu un bijoutier qui peignait le soir ses aiguilles de montres au radium dans son appartement A l poque le radium n tait pas consid r comme dangereux au contraire on en faisait la publicit avec mention des adresses Lorsqu on pr sente ces documents publicitaires aux habitants ils mesurent mieux la situation Au del de ces documents pars nous nous sommes appuy s sur un inventaire dress par IRSN la demande de ASN qui recense notamment les quantit s de radium livr es telle ou telle adresse Ces l ments nous ont permis de classifier les sites en fonction des risques potentiels qu ils repr sentent A l annonce du diagnostic n gatif les personnes sont rassur es et soulag es et conservent pr cieusement le document c
18. chets produits sous peine de devoir vivre dans un milieu contamin et de voir la valeur de leur patrimoine fortement diminu e Face une telle situation la n cessit d une aide publique fut donc reconnue mais le taux de subvention du fonds radium plafonn au d part 50 du montant r el des travaux s av ra souvent un frein la r alisation des op rations de d pollution le montant r siduel la charge des propri taires tant jug par eux trop lev Il fallut donc se r soudre pr voir la possibilit d un taux d intervention plus lev pouvant aller jusqu 100 d pollu s par la suite est embl matique cet gard Bien qu insuffisant le dispositif du fonds radium qui comportait notamment la constitution d un comit national plac aupr s du directeur de la pr vention des risques au minist re de l Environnement pr figurait la solution qui sera retenue quelques ann es plus tard L id e selon laquelle la d pollution des sites radio contamin s appelait un dispositif d intervention appropri c est dire la fois un financement public la hauteur des besoins et un op rateur comp tent faisait en effet lentement son chemin Non sans des r ticences toutefois non seulement parce que l id e d un financement public se heurtait des contraintes budg taires d j lourdes mais galement parce que le r le attribu l ANDRA d passait les missions qui lui t
19. d EACL par le biais du BG IRPH et du minist re des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada R cup ration d objets radioactifs Le BGDRFA prodigue des conseils techniques sur l identi fication et la gestion des objets contamin s par le radium ou tout autre radio l ment trouv s sur des propri t s publiques ou priv es du territoire canadien Si n cessaire les objets radioactifs sont d crits puis stock s dans des sites agr s par la CNSC En 2009 et 2010 le BGDRFA a aid la r cup ration d objets radioactifs provenant de huit sites canadiens dif f rents localis s notamment en Ontario au Qu bec et au Liens Atomic Energy of Canada Limited www aecl ca Commission canadienne de s ret nucl aire nuclearsafety gc ca New Brunswick Dans le cadre du programme de collecte de ces objets le minist re de la D fense nationale a demand au BGDRFA de l aider r cup rer les cadrans au radium diss min s dans le pays Compilation de ressources sur l assainissement des sites des objets contamin s par le radium L impact environnemental du radium est persistant Les peintures radioluminescentes les aiguilles usage m di cal l extraction et la transformation du minerai et la pol lution qui en r sulte sont document s depuis longtemps en France en Belgique au Canada aux tats Unis et dans d autres pays La gestion de ces objets ou sites fournit une histoire riche et fascinante tout
20. f rence pour la gestion des d chets radioactifs il donne une vision aussi exhaustive que possible de leur nature leurs quantit s et leur localisation et pr sente galement une valuation prospective des d chets qui seront produits lavenir La derni re dition est parue en juin 2012 la collecte et la prise en charge d objets radioactifs anciens d tenus par les particuliers Il s agit le plus souvent d objets contenant du radium commercialis s aupr s des m decins et des particuliers dans les ann es 1920 1940 et encore d tenus aujourd hui par les familles de ces derniers accessoires m dicaux et param dicaux objets luminescents cosm tiques etc LANDRA en collecte gratuitement une centaine par an l assainissement des sites pollu s par la radioactivit lorsque le responsable de la pollution a disparu et que le principe pollueur payeur ne peut pas tre appliqu La majorit de ces sites sont ceux qui accueillaient pendant l entre deux guerres les ateliers de fabrication des objets au radium ainsi que les usines d extraction du radium lui m me partir du minerai d uranium L tat finance les missions d int r t g n ral de l ANDRA au travers d une subvention publique dont le montant est d environ 4 M par an Certaines op rations font l objet d une subvention suppl mentaire comme l op ration Diagnostic radium ou la r fection des ouvrages hydrauliques de Pargny sur Saulx L
21. grit dans le temps en s af franchissant des chutes et d racinement des peupliers Les travaux relatifs l usine initi s en 2010 pour les b ti ments non contamin s sont conduits en 2012 et finalis s en 2013 Conclusions et perspectives Le dossier Orflam Plast s inscrit sous quatre contraintes structurantes des pollutions g n r es par une activit historique et d couvertes plusieurs d cennies apr s l arr t de ladite acti vit Ceci implique des actions sp cifiques pour pallier le d ficit de connaissance sur les zones de r utilisation des r sidus thori s i e zones pollu es radiologiquement actions pouvant comporter une part d incertitude quant l exhaustivit de leurs r sultats une activit historique conduite en m connaissant les aspects radiologiques et donc sans suivi ni gestion encadr e de la radioprotection Ceci conduit un exercice potentielle ment complexe pour l information r troactive des popula tions concern es anciens salari s riverains des pollutions au thorium 232 radio l ment vie longue obligeant r fl chir aux modalit s de suivi dans le temps des zones trait es par confinement in situ sans ob rer tota lement leurs perspectives de valorisation fonci re des pollutions responsable d faillant impactant ainsi les possibilit s de financement des op rations de traitement Face ces contraintes les pouvoirs publics se sont organi s s
22. habilitation et remise en tat En cas de pollution av r e la phase de r habilitation peut tre enclench e pilot e par l ANDRA Une cartographie pr cise et des mesures compl mentaires sont alors faites afin de pr parer au mieux l assainissement d en d finir le p ri m tre et d en chiffrer le co t Lorsque le relogement des occupants est n cessaire pendant la dur e des travaux il est pris en charge A l issue de l assainissement l ANDRA fait un premier contr le radiologique suivi par un contr le final effectu par l IRSN L ASN est alors consult e sur l tat d assainissement atteint suite quoi l ANDRA peut commencer les travaux de remise en tat Premier bilan Deux ans apr s le lancement de l op ration en Ile de France 18 sites sur les 84 sites recens s en Ile de France ont t enti rement diagnostiqu s ainsi qu un site Annemasse Cinq de ces sites ont pu tre totalement d douan s car les immeubles sont trop r cents par rapport l poque o du radium a pu tre manipul pour pr senter une pollution radioactive Sur les treize autres sites plus de 175 diagnostics IRSN ont t r alis s en effet un site peut aussi bien correspondre un immeuble avec de nombreux logements ou plusieurs parcelles individuelles Pour 175 diagnostics r alis s l ASN n a t confront e qu un seul refus ce qui tend montrer que l information des occupants sur les objectifs et les con
23. k dans les Territoires du Nord Ouest au principal site de transbordement situ Fort McMurray en Alberta Le minerai y tait transbord dans des wagons pour tre de faible envoy par voie ferroviaire Port Hope en Ontario activit au quelque 3 000 km au sud est Canada Sites contenant des d chets historiques Des accumulations de d chets radioactifs historiques ont t d couvertes dans d autres zones du sud de l Ontario et Surrey en Colombie Britannique Les d chets de Surrey n taient cependant pas li s l extraction mini re ni aux activit s de production ayant g n r les d chets trouv s dans d autres parties du Canada La carte ci dessous indique les principaux sites o des d chets FA historiques ont t localis s au Canada On estime 2 33 Mm la quantit de d chets FA histo riques sur le territoire canadien tr s largement concentr s dans la r gion de Port Hope Assainissement des sites canadiens contamin s par des d chets FA historiques Itin raire de transport dans le Nord ITN Des ann es 30 aux ann es 60 le minerai extrait du site minier de Port Radium tait achemin par p niche de la rive orientale du Grand lac de Ours ce qui est aujourd hui Fort McMurray en Alberta via un syst me de lacs et de rivi res Le transbordement tait g n rale ment effectu la main par la population locale Les premi res ann es le minerai tait transport da
24. l implantation des sondages en privil giant par exemple les zones dans lesquelles la reconnaissance g ophysique suspecte la pr sence de remblais ou le passage de canalisations Conclusion Afin de r pondre aux enjeux de l op ration Diagnostic radium qui sont principalement la capacit r aliser simultan ment plusieurs chantiers et la r duction des d lais d ex cution PANDRA a mis en place une organisation sp cifique qui pr voit par exemple des dispositions contractuelles particuli res avec les entreprises sous traitantes au travers d accords cadres Cette organisation industrielle a t complexe mettre en place car les chantiers de r habilitation ne se limitent pas au seul domaine de l assainissement radiologique mais fait appel de nombreux autres corps de m tier qu il faut coordonner Enfin l ANDRA n a pas oubli le facteur humain qui est un composant essentiel la bonne r alisation des chantiers de r habilitation qu elle a g rer et qui sont en interface directe avec le public Il est indispensable que les propri taires des biens r habilit s et parfois leur voisinage soient r guli rement inform s sur l avancement des travaux les risques et les enjeux associ s W CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 T3 L implication des parties prenantes et leur point de vue sur la d marche de gestion des sites et La Commission nationale des aides dans le Marie Claude Dupuis directrice g n r
25. poursuit ses recherches et la confiance et l admiration des populations pour les d couvertes scientifiques taient totales cette poque Ne faudrait il pas dor navant r fl chir davantage aux cons quences possibles et aux conditions de nos recherches 2 Garder la m moire des sites des installations des technologies mises en uvre est important En particulier les archives administratives ICPE documents d urbanisme tels les POS PLU etc doivent dor navant s attacher tre performantes pour si possible viter de nouvelles erreurs et gaspillages En conclusion les moyens financiers de la CNAR sont limit s les associations reconnaissent que la situation des friches industrielles trait es par la CNAR sont nettement am lior es mais leur d pollution n est pas totale et leurs usages limit s Par manque de sites d di s au stockage des d chets selon leur niveau de pollution radioactive et souvent aussi chimique li au probl me d acceptabilit les solutions adopt es sont souvent de moindre mal la d pollution partielle assortie d une mise en s curit m me efficace est une solution d attente FNE d plore cette situation et souhaite terme que l assainissement soit le plus pouss possible voire repris E 1 Plan d Occupation des sols 2 Plan Local d urbanisme CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 11 Les approches trang res Approches etrangeres Gestion de sites contamin s
26. pr fectoral a t mis en place pour prendre en compte cette situation sp cifique d exposition au radon dans ce b timent notamment en imposant des restrictions d acc s des investigations compl mentaires ont par ailleurs t men es sur ce site afin d tudier les voies d entr e et de cheminement de ce gaz et ainsi d finir des options de rem diation Conclusions et perspectives Les tudes r alis es par l IRSN ont permis de disposer d un diagnostic d taill des pollutions radioactives pr sentes sur l ancien site d extraction de radium et dans son environnement proche permettant ainsi une meilleure connaissance de l tendue et des niveaux de pollution La grande majorit de la pollution est situ e sur l emprise de l ancien site d extraction industrielle de radium Quelques taches de pollution de faible tendue ont t identifi es dans l environnement proche du site pollu des niveaux beaucoup plus faibles que ceux relev s dans l emprise de l ancien site industriel Dans la configuration actuelle l exposition aux rayonnements ionisants ajout e au bruit de fond naturel peut tre consid r e comme n gligeable sur l ensemble de l Ile Saint Denis en dehors de l ancien site industriel pollu et d un b timent mitoyen pr sentant des niveaux d activit volumique du radon lev s Enfin cette tude a galement mis en vidence un transfert de la pollution radiologique pr sente sur le site pollu
27. radiologiquement nous devons souvent r aliser de nombreux sondages dans les trois dimensions du terrain traiter surface et profondeur Les mat riaux extraits sont CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 4 La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniques de La d pollution 1 Int rieur de l unit de traitement de carottes UTC 2 Vue d ensemble de l UTC 3 Contr le radiologique et transfert des gravats par convoyeur sous confinement 4 Confinement de la tr mie de remplissage des colis de d chets quip e d un syst me de brumatisation chantillonn s et analys s Nous avons con u une Unit de traitement des carottes UTC compos e de trois bo tes gants ind pendantes et d di es la caract risation la d coupe et l chantillonnage Cet ensemble install dans un conteneur de transport routier est autonome et peut tre mis en place au plus pr s du chantier Les d chets font ils l objet d un traitement particulier Oui Le d chet doit respecter toutes les r gles d finies par ANDRA conditionnement mesure de l activit absence de d chets interdits afin de pouvoir tre pris en charge par le centre de stockage Il doit tre optimis en masse et en volume afin de r duire l impact environnemental financier du projet Dans la phase de r alisation de la d pollution nous avons besoin de mat riels sp cifiques que nous d finissons afin d op
28. re et en prenant en compte les recommandations des organismes internationaux comp tents CIPR OMS e Lorsque la d marche de r f rence ne peut pas tre mise en uvre c est dire lorsqu il est d cid d accepter le maintien de pollutions sur place il est n cessaire en tant que de besoin d agir sur les voies de transfert en vue de diminuer significativement les voies d exposition et de s assurer que la solution retenue conduit des expositions acceptables pour l usage tabli ou envisag du site de mettre en place une surveillance et de pr ciser les responsabilit s en mati re de maintenance et de contr le d informer le public de conserver la m moire et de mettre en place le cas ch ant des servitudes ou restrictions d usage de ne pas compromettre notamment par des constructions la reprise des mat riaux contamin s pour une gestion ult rieure W CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 Les sites et sols pollu s par de la radioactivit Les enjeux et La politique nationale Site BASOL http basol ecologie gouv fr Cadre r glementaire et circulaires r gissant la gestion des sites et sols pollu s Par Laurence Roy et Estelle Chapalain Mission s rete nucl aire et radioprotection Direction g n rale de la pr vention des risques Ministere de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie Contexte g n ral La r glementation relative la gestion des sites et sols pollu s
29. res radioprotection op rationnel long terme rs et soumission BBO TFA concentrations d activit s acceptables en fonction du mode de gestion sp cifique R daction et soumission 150S Evaluation radiologique op rationnel long terme R daction et soumission BSP RBP Evaluation radiologique op rationnel long terme Suivi aspects radiologiques Mise en oeuvre BSP RBP R daction rapport final Rapportage Evaluation radiologique finale Suivi surveillance afin d assurer une coh rence entre l approche de la Lorsque les d chets r sultant de l assainissement doivent contamination radioactive et celle des autres tre trait s comme d chets radioactifs l ONDRAF prend contaminants Cette concertation est n cessaire d s la galement une part active au processus d cisionnel il phase de caract risation afin de d finir de fa on devra notamment donner un accord explicite sur le choix commune le contenu des tudes de caract risation de loption d intervention lorsque celle ci implique la chaque administration dans son domaine de comp tences cr ation d une installation de stockage d finitif de d chets et se poursuit tout au long du processus d cisionnel radioactifs CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 80 Autorit ONDRAF environnementale Identification terrains Identification terrains a suspects y a suspects gt
30. sente plus de 175 diagnostics un diagnostic par appar tement pavillon local commercial ou terrain isol Les sites ayant fait l objet de diagnostics sont les suivants des immeubles d habitation comprenant des parties com munes des appartements et ou des locaux commerciaux Paris 2 deux sites Paris 3 Paris 5 Paris 6 Paris 7 Paris 8 deux sites Paris 17 deux sites une friche industrielle en phase de d molition son annexe occup e par une cr che et des parcelles alentours Rueil Malmaison des pavillons Chaville Le Perreux sur Marne Par ailleurs en sus des 13 sites investigu s cinq sites ont t d clar s exempts de pollution compte tenu de leur date de construction r cente Il s agit en effet de sites dont les b timents ont t construits post rieurement la date de manipulation du radium Des v rifications sur plan en troite relation avec les mairies ont permis de mettre en vidence qu aucune partie de l ancien b timent ou de ses parties atte nantes et de ce fait aucune pollution au radium n est encore pr sente sur les lieux Sur les plus de 175 diagnostics r alis s par l IRSN 15 diag nostics ont r v l une pollution trois appartements Paris 3 Paris 5 Paris 17 la friche industrielle Rueil six pavillons et ou jardins un au Perreux et cinq Chaville quatre locaux commerciaux Paris 5 Paris 2 Paris 7 deux locaux des parties communes dans un immeuble
31. t plac e dans un monticule de stockage dont l am nagement s int gre aux terrains environnants de l avenue Passmore Moyennant une autorisation d livr e par la CCSN une partie des d chets radioactifs de faible activit a t trans f r e dans un b timent de stockage de Chalk River Ontario g r par le BGDRFA pour le compte d EACL quelque 300 km de l In fine le projet d assainissement du quartier de Malvern a conduit retirer du sol pollu au radium des propri t s r sidentielles et commerciales du quartier Malvern appor tant ainsi une solution un probl me de longue date Avant cet assainissement le transfert et la mise en valeur des terrains taient limit s Un programme de surveillance environnementale et de maintenance du site est en vigueur jusqu ce que le BGDRFA trouve une solution long terme pour la gestion de ces d chets Les r sultats du programme de surveillance environnementale sont affich s pr s du site de stockage temporaire et les rapports annuels de surveillance sont disponibles la biblioth que publique Malvern Scarborough Les r sultats indiquent que le site de stockage n a pas d effet nuisible sur l environnement local Fort McMurray Les travaux d assainissement effectu s Fort McMurray ont d marr en 1992 Pendant quatre ans le BGDRFA a excav et retir le sol pollu des neuf propri t s situ es sur les anciens sites de transbordement du min
32. tre de l tude l IRSN a compl t le diagnostic par une campagne de d pistage de ce gaz radioactif g n r par la d sint gration du radium Celle ci a conduit r aliser une quinzaine de mesures r parties dans cinq b timents situ s dans le p rim tre d investigation Effectu es l aide de d tecteurs solides de traces nucl aires DSTN ces mesures ont permis de quantifier l activit volumique du radon int gr e sur une dur e de trois mois Les r sultats du diagnostic r alis par UIRSN dans l emprise du site industriel pollu Une cartographie de d bit de dose ainsi que l analyse d chantillons de sol par spectrom trie gamma ont permis de disposer d un tat radiologique d taill donn e indispensable pour l laboration d un projet de r am nagement du site La cartographie des d bits de dose est pr sent e ci dessus Sur le site pollu elle montre que les d bits de dose 50 cm du sol sont tr s h t rog nes et peuvent atteindre 8 pSv h soit plus de cent fois la valeur du bruit de fond local Environ 25 du site pr sente un d bit de dose au moins deux fois sup rieur la valeur caract ristique du bruit de fond et est donc consid r comme zone d int r t Plus de 70 sondages environ 4 m de profondeur ont t r alis s sur le site pollu 190 chantillons ont ainsi t constitu s et analys s in situ dans le v hicule laboratoire de IRSN Les r sultats des analyses
33. 70 Par Vincent Faure Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs ANDRA L implication des parties prenantes et leur point de vue sur La d marche de gestion des sites et sols pollu s en France La Commission nationale des aides dans le domaine radioactif CNAR Points de vue de Marie Claude Dupuis Agence nationale de gestion des d chets radioactifs ANDRA 74 Jacques Jean Paul Martin Mairie de Nogent sur Marne 75 Jacky Bonnemains Association Robin des Bois 76 Christine Gilloire France Nature Environnement FNE 77 Les approches trang res Gestion de sites contamin s par des substances radioactives Approche de l Autorit belge 78 Par St phane Pepin Koenrad Mannaerts Walter Blommaert Agence f d rale de contr le nucl aire AFCN Belgique La politique d assainissement et de d mant lement le programme Superfund de l Agence de protection de l environnement des Etats Unis 84 Par Stuart Walker Betsy Donovan Melissa Taylor David Seely Environmental Protection Agency US EPAI tats Unis Gestion des d chets radioactifs historiques l exemple canadien 90 Par Robert Zelmer Bureau de gestion des d chets radioactifs de faible activit BGDRFA Atomic Energy of Canada Limited AECL Canada Sites pollu s radioactifs en Arctique 95 Par Jacky Bonnemains Association Robin des Bois CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 3 La gestion des sites et sols pollu s par
34. ANDRA intervient ou est intervenue sur une trentaine de sites en France m tropolitaine La dur e et les co ts des travaux sont variables et s chelonnent sur plusieurs ordres de grandeurs selon la taille du site l ampleur des pollutions rencontr es et l usage vis apr s r habilitation Quelques exemples r cup ration d un objet au radium enfoui dans le jardin d un particulier Chivres C te d Or 1 jour 15000 assainissement d un pavillon Gif sur Yvette Essonne 6 mois 450 000 r habilitation d un ancien site industriel Pargny sur Saulx Marne 9 ans 4 2 M op ration encore en cours La CNAR En avril 2007 le conseil d administration de l ANDRA a d cid de cr er une Commission nationale des aides dans le domaine radioactif CNAR Cette commission pluraliste constitue un outil de pilotage et d aide la d cision pour CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 26 l attribution des subventions Les diff rents projets d assainissement lui sont pr sent s afin qu elle mette un avis sur la strat gie de gestion du site en int grant les enjeux soci taux et les contraintes techniques et financi res l opportunit d utiliser la subvention publique pour financer les projets de r habilitation La commission est pr sid e par la directrice g n rale de ANDRA et comprend des repr sentants de l tat ASN Direction g n rale de l nergie et du
35. Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie En 2009 une tude r alis e par IRSN sur l environnement proche de l ancien laboratoire de la soci t Isotopchim a confirm que l environnement du site ne pr sentait pas de risque pour la population quelles que soient les modalit s d utilisation du sol consid r es et que par cons quent la d pollution pouvait se limiter l vacuation des d chets radioactifs encore pr sents sur le site et la d molition du b timent CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 21 La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontamin s Mise en s curit de la peupleraie de Pargny sur Saulx D boisement puis recouvrement par une couche d argile de confinement D molition d une habitation construite sur un sol pollu radioactif Gif sur Yvette Une vaste campagne de caract risation compl mentaire des d chets chimiques liquides encore pr sents a donc t lanc e en 2010 En parall le environ 40 m de d chets TFA tr s faible activit ont t vacu s LANDRA s attache maintenant identifier les solutions de gestion des d chets chimiques liquides et solides restants pour envisager la d molition du b timent Elle a lanc en 2011 l tude d avant projet sommaire du futur d mant lement du site Le budget global de gestion de ce site est estim 3 M Pargny sur Saulx Marne 51 Usine Orflam Plast et parcell
36. CASH g ment profit que mur de n e carre de TASA jure ane bi coment enr e D LL An ons 11 pan FO Perse ba trrpareree t dis C pa minii Do umama s n birers recois es d civicre stien arit du colega D cor en ipharen ne Series da co denir mt ooo dei k DUREE CEST aa Cadre pehi b Cchsiours de TABH Mgr loreiarrariiip y de L Wi dr NI Aa JON rarsere en Ghenea Enibgortes Se hih b citait s ras p paisi de Aih nhpamartere co raie idal ga prend AIA Eur SUHPESS UBE iiaiai piia i d rabia Mea riip palaa a a ia ihj te a ii ja Ba gra KLET Hh ph aibre dp n Lev e m bhai pl ie etes imn Baim bent Jp mibr an perc e Dors else res de biche PHH Les travaux des Groupes permanents d experts sont accessi bles depuis la rubrique Les appuis techniques CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 06 www asn fr index php Les actions de L ASN Les appuis techniques Les groupes permanents d experts Ak AU O COR LEE Freer Perimti Core ieie hma LE as DEA m aa aa de Uon Le tie dre da pa paag in pl F Yow ritmiche Ta ie sia i Le paar bn dla p maaana le cin bo giye Ca QU nee menace a TAMATEA MODE AL EI o TRANEFORTS Di MAPRIMES MATSDC TRES MERE MTL LA oii EN Diit daiar Ees LES EURE JEAN GES ESA RENDUES LA ge PRE gan woman Les groupes permanents d experts FaEN D Emape peser f EMPIRE ia Whi Bea Raihia Pa ri pe A 5 pom isa dois Sept QPTI Ermape paonamei d emgerin ue ba jeen GET
37. D ABONNEMENT A LA REVUE CONTR LE CONTROLE NEWS MAGAZINE SUBSCRIPTION VOUCHER TELE AN AE 1 cniris saaana NO SUrNaNTE an ee Pr nom First Name nn ierrene Organisme ou entreprise ODA ae ee CO em Adresse laquelle vous souhaitez recevoir Contr le Address ere rrrrrerenerrrrenrsessnne Code postal Post code e nnsnnoonnonenee0na0 Ville TOWN nee a mme Pays Country ramsmrnanemmnienniesnirenuenns Abonnement titre Subscription type O professionnel professionnal O personnel personnal 1 abonnement 1st subscription Modification Modification N dabonne EPS CAD ON RARE a D a a ea ns LE TR a a one NO PR mn Pr nom First Name sesssssccsssrrners Jrganisme ou entrepriser Company D aanaunemne Ener E E on dSe aE aE Adresse laquelle vous souhaitez recevoir Contr le Address rene renrenenenennenrneesnnnnee Code postal Post code oscense PSE TOW an mine airs PERRET IR Suppression Cancelation Md abonnees SOA ER eE E E NEEE E a oti gason E T a E a a r a A T E E T E a Renseignements compl mentaires Other information Secteur d activit Sector O Administration Civil Service O Communication m dias publicit O Collectivit s locales Local authorities O Industrie nucl aire Nuclear industry O Autres industries Other industries O Associations et soci t s savantes Associations learned societies O Bureau d tude conseil ing nierie Engineering consultanc
38. Division de Ch lons en Champagne Autorit de s ret nucl aire et Bruno Laignel ing nieur fonctionnel sites et sols pollu s Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement de Champagne Ardenne en se des pollutions une probl matique m connue Entre 1931 et 1997 les soci t s U T M Usine de Traitement de la Monazite puis Orflam Plast ont exerc sur la commune de Pargny sur Saulx Marne des activit s industrielles associ es la fabrication de briquets Ces activit s ont notam ment concern entre 1931 et 1967 le traitement de minerais monazite pour extraire le c rium n cessaire la confection des pierres briquets Plusieurs centaines de tonnes de monazite ont ainsi t trait es Ces op rations d extraction ont galement conduit la production de r si dus contenant du thorium 232 substance naturellement radioactive en concentrant la fraction initialement pr sente dans la monazite import e notamment de Su de et de Madagascar on parle alors de radioactivit naturelle tech nologiquement renforc e Si une partie de ces r sidus a fait l objet d une valorisation sous la forme de nitrate de thorium principalement l tranger aupr s d autres industries fabrication de manchons gaz d crans de t l vision valorisation des propri t s du thorium autres que sa radioactivit l autre partie a t consid r e comme un pro duit min ral inerte ne
39. G n rale de la S ret Nucl aire et de la Radioprotection structure de l ASN avant la loi TSN du 13 juin 2006 2 Direction G n rale de la Pr vention des Risques du Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 1 La gestion des sites et sols pollu s par de la radioactivit La gestion des sites et sols pollu s par de la radioactivit S il est Important que la gestion des sites pollu s par les substances radioactives r ponde aux principes g n raux d finis en mati re de gestion des sites pollu s par les pouvoirs publics elle doit aussi tre men e en prenant en consid ration la sensibilit li e au caract re radioactif de la pollution En effet l impact psychologique ressenti est particuli rement fort lorsqu il s agit de sites pollu s par Le radium utilise ily a des d cennies dans l industrie sites aujourd hui d tenus par des particuliers Les actions sont men es afin de prot ger la sante de la population et l environnement en informant les parties prenantes concern es dans une d marche qui se veut la plus transparente possible et en tenant compte de l ensemble des contraintes qui p sent sur la collectivit R pondre ces enjeux est primordial pour l ASN la premi re partie de Contr le s attache pr ciser le cadre r glementaire et la politique nationale de gestion des sites et sols pollu s radioactifs Dans la deuxi me partie d
40. L absence d am ricium 241 et de plutonium 238 confirme que la pollution a pour origine les activit s de l usine pilote Chacune des zones a fait l objet d une tude d impact co t avantage visant d finir en fonction d un sc nario de r habilitation une profondeur d excavation optimis e fig 4 Suite l tude compl te des profils de migrations et des tudes d impact trois zones assainir sont d finies A B et C avec des surfaces respectives de 20 30 et 130 m fig 5 Figure 1 cartographie issue des mesures in situ par spectrom trie gamma Figure 2 implantation des points de sondage Figure 3 cartographie de La pollution en 3D CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 38 Sur la zone la pollution est localis e en surface sur les 50 premiers centim tres et le nombre important de sondages permet de borner la zone Sur la zone B la pollution est situ e plus en profondeur que sur le reste du sous sol activit s significatives en c sium 137 jusqu environ 3m La zone C comprend le reste des surfaces pollu es avec des pollutions pouvant aller jusqu 2 m de profondeur Le terme source global est estim 0 75 GBq zone 0 03 GBq zone B 0 33 GBq zone C 0 39 GBq L usage envisag pour cette partie du site est la construction d un A A A D b timent Selon ce sc nario l impact actuel sans assainissement RER conduirait sur des zones localis es un impact gt 300 uSv an Dans
41. Paris 7 Le retour d exp rience montre donc que la majorit des locaux diagnostiqu s sont exempts de pollution LASN l op ration en le de France radiologique ce qui est conforme aux pr visions r alis es lors de la pr paration de l op ration Les op rations de r habilitation sont en voie de finalisation dans trois appartements Paris 3 Paris 5 Paris 17 et sur la friche de Rueil Malmaison Elles sont en cours dans trois pavillons Chaville et Le Perreux D autres sites sont en cours d tudes pr alables aux op rations de d pollution mais celles ci n ont pas d marr ce stade Les chantiers de r habilitation se sont r v l s plus com plexes mener comme cela est d taill dans l article de l ANDRA en page 70 Retour d exp rience sur le d roulement des op rations de diagnostic L op ration Diagnostic radium consiste rechercher syst matiquement par des mesures la pr sence ventuelle de traces de radium ou d en confirmer l absence et le cas ch ant r habiliter gratuitement les locaux concern s Pour chaque site on distingue deux grandes phases la phase diagnostic pilot e par l ASN en cas de d tection de pollution succ de cette premi re phase une phase r ha bilitation pilot e par l ANDRA La phase diagnostic en elle m me se d roule en trois temps investigations pr alables prise de contact et enfin r alisation du diagnostic Les investigat
42. Transportation DOT D partement des transports le Defense Nuclear Facilities Safety Board DNESB Conseil de s ret des installations nucl aires de d fense ainsi que les tats f d r s Le pr sent article s attachera pr senter les principes de EPA en mati re d assainissement et de d mant lement des installations pollu es par des substances radioactives et la mani re dont ces principes sont appliqu s sur des sites pollu s par le radium le thorium ou l uranium L EPA L Environmental Protection Agency EPA a t fond e en 1970 pour r pondre la demande croissante du grand public d agir pour la protection de la sant des personnes et des ressources naturelles eaux air et sols LEPA a t mandat e pour am liorer et pr server la qualit des milieux naturels au plan national comme au plan international elle est charg e pour ce faire d appliquer et de faire respecter la l gislation environnementale d laborer des lignes directrices en mati re d environnement de r aliser un suivi des pollutions de mener des recherches et d agir pour la pr vention des pollutions La loi intitul e Comprehensive Environmental Response Compensation and Liability Act CERCLA Loi cadre sur l intervention l indemnisation et la responsabilit relatives l environnement galement connue sous l appellation de programme Superfund a t adopt e afin de prot ger les citoyens contre les risques li
43. Une autre difficult tient au relogement temporaire des occupants il faut trouver des solutions acceptables par tous Autre probl me et non des moindres les op rations sont plus longues que pr vues Cela tient au fait que l on n est jamais sur de ce que l on va trouver En phase de traitement il a fallu plusieurs reprises largir le p rim tre la suite d investigations compl mentaires lt Chaville notamment en traitant une premi re propri t on a d couvert des traces en limite d une seconde dans laquelle il a fallu intervenir puis sur une troisi me puis sur une voirie y Quel est votre retour d exp rience deux ans apr s le lancement de l op ration et quelles volutions vous apparaitraient souhaitables Tout d abord le principe retenu par les pouvoirs publics d aller sur une op ration large de traitement syst matique des sites et non de traiter au cas par cas au fil des ann es comme nous le faisons dans d autres types d op rations est une bonne chose car il s agissait de pollutions h rit es de l histoire un traitement global et coordonn permet de limiter la perte de m moire Ceci tant dit on constate que les op rations sont plus longues que pr vu puisque la phase 1 devait durer un an et que nous en sommes deux Pour autant les interventions s encha nent bien logiquement certes avec quelques al as que l on r sout plus ou moins vite S agissant des am lio
44. a t d velopp e en premier lieu pour g rer les sites pr sentant des pollutions chimiques puis a t adapt e au cas particulier des pollutions radioactives C est pourquoi la gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives est intimement li e la gestion des sites et sols pollu s par des substances chimiques tout en pr sentant des particularit s r glementaires La politique en mati re de gestion des sites et sols pollu s repose sur trois principes g n raux la gestion de ces sites en fonction des usages qui en sont faits ou pr vus la conservation de la m moire des pollutions et r habilitations pass es la mise disposition de l information disponible sur les risques susceptibles d tre engendr s par ces sites aupr s du public De la politique de recensement et de hi rarchisation des sites la politique de gestion des risques suivant l usage La politique fran aise en mati re de gestion des sites et sols pollu s s est attach e d s les ann es 90 sous l gide du minist re en charge de l environnement cerner l ampleur des enjeux au travers de nombreux inventaires de sites Ces inventaires ont conduit d finir deux bases d sormais accessibles par tous sur Internet BASOL http basol ecologie gouv fr qui r pertorie aujourd hui environ 3 900 sites faisant l objet de mesures de gestion pour pr venir les risques pour les populations riveraines
45. appellent pour me demander conseil Je suis ainsi un relais entre les lus et les experts techniques en charge de la gestion des sites pollu s radioactifs D Jacky Bonnemains president et fondateur de l association Robin des Bois membre de La CNAR Contr le Pourquoi l association Robin des Bois a accept aux c t s d une autre association environnementale de si ger la CNAR Quel bilan dressez vous de cette collaboration Jacky Bonnemains La participation de Robin des Bois la CNAR s est faite naturellement Nous avons r pondu aux appels de PANDRA partir des ann es 1994 1995 et 1996 dans le but d identifier les sites pollu s au radium Il tait normal dans la continuit de cette collaboration que Robin des Bois participe une structure dont l objectif est d organiser les op rations d assainissement L association est pr sente depuis cinq ans la CNAR qui est un bon forum o les participants ne font pas de la figuration ils sont actifs condition d tre pr sents Chez Robin des Bois on d plore toutefois que tous les d chets radioactifs ne soient pas enti rement retir s des sites ils sont selon nous trop souvent laiss s sur place moyennant certaines pr cautions une r versibilit th orique par exemple La CNAR vous semble t elle utile Vous semble t elle fonctionner convenablement Tr s utile La CNAR permet de clarifier la situation d un tr s grand nombre
46. aux Roses Cette tude s inscrit dans le cadre d un projet 2009 2010 qui consiste valuer le niveau d activit r siduelle des sols sous les radiers des installations accessibles Le b timent a ete construit au dessus d une partie des sols de l ancienne usine Plutonium d mantel e la fin des ann es 50 Les niveaux d assainissement atteints conform ment la r glementation en vigueur l poque consid raient que des d chets limin s vers des fili res conventionnelles pouvaient atteindre au maximum 74 Bg g Cette valeur tait couramment appliqu e l assainissement des sols ou des installations Les tudes historique et fonctionnelle ont montre l existence et la position des diff rents proc d s de s parations Elles font appara tre que le c sium 137 est Le radionucl ide pr pond rant avec des traces de plutonium 239 et de strontium 90 M thodologie La m thodologie g n rale appliqu e est celle d crite dans la premi re partie de cet article dans le cadre de l assainissement de ses sites valuation radiologique d un sol sous une installation Le sous sol d une surface d environ 700 m a fait l objet d une cartographie initiale au cours de laquelle ont t r alis es plus de 200 mesures in situ l aide d un d tecteur Nal selon un maillage de 1 5 x 1 5 m compl t es par 59 mesures par spectrom trie gamma GeHP Le Nal 8x8 est positionn sur une table une hauteur de 70 cm du sol Une a
47. b n ficiant d aucune r gle particu li re de gestion notamment au titre de la radioprotection Ainsi ces r sidus ont t r utilis s comme mat riaux de remblaiement pour l extension de l usine et l am nagement des berges de la Saulx cours d eau alimentant le moulin de l usine ou sur des terrains priv s situ s aux alentours Ces r utilisations qui seront l origine des pollutions radioac tives identifi es ult rieurement n ont pas fait l objet d un suivi sp cifique qui aurait permis d en conna tre la situation g ographique et les volumes de mat riaux impliqu s Identification des pollutions r crire l histoire En f vrier 1997 la soci t Orflam Plast est plac e en liqui dation judiciaire Au cours des op rations de liquidation des biens de l usine des analyses chimiques sont entreprises sur des f ts de d chets afin d en identifier Le contenu et ainsi la fili re d limination appropri e Ces analyses r v lent la pr sence de radioactivit pour des f ts d couverts dans un b timent d saffect Face cette d couverte une visite CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 50 d inspection est conduite en avril 1997 par la Direction r gio nale de l industrie de la recherche et de l environnement DRIRE de Champagne Ardenne qui assure la mission d inspection des installations class es pour la protection de l environnement r glementation de laquelle relevaient cer taines activit s de la soci
48. cas de suspicion de pr sence de pollution Le minist re en charge du d veloppement durable en application de l article 43 de loi du 3 ao t 2009 dite loi Grenelle 1 a ainsi lanc une campagne de diagnostic de sols dans les tablissements recevant des populations sensibles partir de juillet 2010 Cette d marche concerne environ 1000 coles dans 70 d partements elle sera tendue partir de 2012 une vingtaine d autres d partements L objectif est de s assurer que les milieux auxquels les enfants sont expos s ne posent pas de probl me du fait d une ventuelle pollution de sols Cette action s inscrit dans une logique assez proche de celle men e par PASN PANDRA et l IRSN sur les anciens sites ayant manipul s du radium R server les interventions de l tat pour d polluer aux mises en s curit ventuellement tendues des remises en tat dans certaines circonstances Le dispositif utilis pour permettre des actions de mise en s curit de sites pollu s par des substances chimiques qui a fortement inspir le dispositif pour les sites pollu s par des mati res radioactives est essentiellement utilis pour garantir la s curit et la sant publique Il s inscrit donc dans une logique de retrait des d chets de suppression des risques d incendie ou d explosion de surveillance de l environnement et de limitation des acc s des anciens b timents industriels L volution du dispositif introdu
49. certification concerne la fois les prestations d tude d ing nierie et de travaux Les entreprises peuvent tre certifi es dans un ou plusieurs de ces trois domaines en fonction de leurs activit s Le minist re en charge du d veloppement durable poursuit son effort afin que les professionnels puissent disposer d une offre de formation de qualit permettant de r pondre aux nouveaux besoins de comp tence identifi s dans le cadre de la d marche de certification Conclusion Les sites pollu s conduisent les pouvoirs publics mener des actions finalement assez similaires quelle que soit la nature de la pollution qu elle soit chimique ou radioactive D abord pr venir puis traiter les situations historiques maintenir la m moire de la pr sence des anciennes activit s ayant pu conduire des pollutions notamment quand il subsiste des pollutions r siduelles car il est assez difficile d atteindre des niveaux de d pollution permettant de garantir l avenir en toute circonstance Enfin l am lioration de l information et donc de la connaissance des risques doit conduire la fois une am lioration de la pr vention des risques en cas de d veloppement foncier sur des anciennes friches pollu es et aussi des actions d anticipation dans des situations prioriser Le s exp ri enc s men es ont contribu comme on l a vu et contribueront encore l avenir enrichir la doctrine des diff rents acteu
50. climat Direction g n rale de la pr vention des risques Direction g n rale de la sant des tablissements publics techniques IRSN ADEME deux associations de d fense de l environnement Robin des Bois France Nature Environnement un lu deux personnalit s qualifi es un sp cialiste en assainissement d mant lement des installations nucl aires et un repr sentant d un tablissement public foncier Depuis sa cr ation la CNAR s est r unie seize fois sur un rythme approximativement trimestriel Les dossiers sont examin s individuellement afin que les avis rendus soient adapt s aux sp cificit s des projets Par exemple la CNAR tient compte du caract re plus ou moins sensible d une zone pollu e cole r sidence ou de l int r t pour la collectivit de reconqu rir un terrain pollu pour lui redonner un usage terrains situ s en c ur de ville Pour autant la CNAR entend garantir l quit des avis qu elle rend sur des sujets r currents en se dotant d un certain nombre de doctrines g n riques Ces doctrines portent sur les modalit s de prise en charge gratuite des objets radioactifs anciens le financement des travaux de r novation apr s assainissement le relogement temporaire des personnes dont l habitation est en cours de d pollution ou encore sur les assainissements r alis s dans le cadre de l op ration Diagnostic radium Enfin la CNAR se consacre gal
51. com parer les mesures r alis es sur le site et son environnement avec les valeurs de gestion applicables pour la population ou l environnement Si les usages ne sont pas compatibles il y a lieu de r habiliter le site au travers d un plan de gestion les usages ne sont pas tablis et il est ainsi possible d agir sur les usages Dans ce cas la question pos e est celle de juger de la compatibilit des milieux avec les nouveaux usages projet s La d marche pr conis e par le guide est la r alisation d un plan de gestion qui permet de d terminer les travaux mettre en place pour s assurer in fine de la compatibilit de l environnement avec les usages pr vus 1 Les milieux correspondent aux diff rents compartiments de l environnement eau air sol et sous sol susceptibles d tre impact s par la pollution d un site industriel actuel ou pass Vue depuis un terril de phosphogypse maintien sur place des r sidus moyennant surveillance et restriction d usage le cas ch ant CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 19 Les principes de radioprotection l optimisation L article L1333 1 du code de la sant publique pr cise notam ment que l exposition des personnes aux rayonnements ioni sants r sultant d une de ces activit s ou interventions doit tre maintenue au niveau le plus faible qu il est raisonnable ment possible d atteindre compte tenu de l tat des tech niques des facteurs conomiques et
52. con us afin de pr ciser les modalit s d laboration des tudes historiques du diagnos tic initial et de l valuation simplifi e des risques A l origine l objectif fix tait de r habiliter syst matiquement les sites identifi s comme sensibles Mais au regard de la diversit des situations il est apparu plus appropri de g rer les sites en fonction des usages et en introduisant de nouveaux outils tels que le diagnostic approfondi et l tude d taill e des risques En 1997 une circulaire destin e aux pr fets a pr cis la d marche suivre pour l valuation et le traitement des sites pollu s radioactifs ainsi que les tapes r glementaires Selon ses termes celle ci s applique une pollution ancienne d un site d j r pertori l Inventaire national des d chets radioactifs de l ANDRA la d couverte fortuite d un site anciennement pollu o une pollution accidentelle d un site ou une pollution li e au non respect de la r gle mentation en vigueur Elle demande la r alisation d une va luation pr alable du risque sanitaire ainsi qu une valuation technique et financi re de la r habilitation et du degr urgence des interventions La m thodologie labor e dans les ann es 1990 a t elle volu depuis IL y a en effet eu plusieurs volutions majeures au cours des vingt derni res ann es la m thodologie a t toff e pour passer de la phase de diagnostic la phase d
53. consist installer plus de 50 puits de surveillance des eaux souterraines recueillir plus de 200 chantillons deaux souterraines 80 chantillons d eaux superficielles 400 chantillons de s diments et 450 chantillons de sols La phase d investigation pr alable s est achev e en 2011 Actuellement l valuation des risques pour la sant humaine et l valuation des risques pour l environnement sont toutes deux dans leur phase finale Lorsque les valuations des risques seront termin es le rapport d investigation pr alable et l tude de faisabilit analyseront plus en d tail la nature et l ampleur de la pollution et le type de polluants pr sents dans l environnement ainsi que les diff rentes solutions envisageables pour liminer les polluants pr sentant un risque inacceptable Une action corrective permanente sera alors choisie pour le site et act e dans une d cision officielle actuellement pr vue pour 2013 Conclusion Le cadre de gestion des sites dangereux pr vu par la loi CERCLA permet de faire en sorte que les risques li s la pollution par des substances radioactives et les risques non radiologiques soient g r s de mani re coh rente tout en tenant compte des sp cificit s techniques li es aux radio l ments ainsi les op rations d assainissement prennent en consid ration la totalit des polluants et garantissent la protection de la sant des personnes et de l environnement L objec
54. cours de son exploitation elle a fait l objet de plusieurs proc s verbaux d infraction pour non respect des termes de l autorisation pr fectorale et rejets radioactifs non autoris s dans l environnement L entreprise a t plac e en liquidation judiciaire en septembre 2000 et l installation a t abandonn e par ses responsables Ces derniers ont fait l objet de poursuites judiciaires et de sanctions p nales Au moment de son abandon le site renfermait encore de tr s nombreux r cipients de produits chimiques liquides et solides contamin s par du carbone 14 mais sans aucune donn e de caract risation disponible De 2004 2007 lANDRA a men une s rie d tudes pour d finir les modalit s d vacuation des d chets radioactifs les plus probl matiques vis vis de la s curit notamment les d chets qui devaient tre maintenus au froid dans des r frig rateurs sur place Ces derniers ont t vacu s en 2008 vers des fili res de traitement autoris es ce qui a permis de couper l alimentation lectrique du b timent et donc de r duire les risques d incendie Cependant il reste encore sur le site de nombreux produits non r frig r s la fois chimiques et radioactifs sous forme liquide ou solide C est pourquoi en 2009 le site a t s curis par l installation d un syst me de d tection incendie et par la mise en place d une cl ture en pr vention d une ventuelle intrusion 1
55. cup rations des gravats et d viter le m lange de d chets conventionnels et de d chets radioactifs Les travaux de la phase 1 ont d marr en mars 2011 et se sont achev s au mois de juillet de la m me ann e En pr alable au lancement de la phase 2 l ANDRA a soumis l ASN une proposition d objectif d assainissement tenant compte de l usage futur du site et exprim e sous la forme d une activit massique r siduelle maximale du sol Cette proposition ayant re u un avis favorable de l ASN la phase 2 a pu tre enclench e en ao t 2011 c est dire dans la continuit de la phase 1 Les sols ont alors t excav s jusqu atteindre une activit r siduelle inf rieure ou gale l objectif vis Au pr alable les dalles b ton encore pr sentes ont t d molies lors de la phase 1 seules les superstructures des b timents avaient t abattues et non pas les dalles en contact avec le sol Les gravats et les terres excav es de cat gorie TFA ont t caract ris s et conditionn s principalement en emballages GRVS puis vacu s vers le CSTFA Cette phase a dur beaucoup plus longtemps que pr vu En effet au fur et mesure de l avancement du chantier il s est av r que la pollution tait distribu e de mani re particuli rement h t rog ne et avait donc mal t estim e lors de la cartographie radiologique initiale laquelle reposait sur des sondages ponctuels et des interpolat
56. d une instance de pilotage pluraliste repr sentants de l tat des associations experts lu local charg e de se prononcer sur les priorit s d attribution des fonds publics sur les strat gies de traitement des sites pollu s et sur les dossiers individuels qui lui sont soumis La Commission nationale des aides dans le domaine radioactif CNAR a ainsi r alis depuis sa premi re s ance en juillet 2007 un travail important dont il est rendu compte par ailleurs Le traitement des sites pollu s radioactifs rel ve donc aujourd hui d un dispositif coh rent similaire de celui applicable aux sites pollu s non radioactifs la mission d volue l ANDRA tant en l esp ce proche de celle de ADEME pour les sites non radioactifs Si le chemin parcouru est significatif PANDRA reste confront e aujourd hui une difficult majeure dans l exercice de sa mission relative aux sites pollu s savoir le fait que l Agence ne dispose pas ce jour de tous les outils industriels pour le traitement et la prise en charge des d chets issus de lassainissement de ces sites L insuffisance des solutions d entreposage malgr la mise en service prochaine d une installation sur le site du centre de stockage des d chets de tr s faible activit de Morvilliers dans l Aube et l absence de solutions de stockage pour les d chets radif res class s dans la cat gorie des d chets de faible activit vie longue ou d che
57. d chets radioactifs ANDRA assure la remise en tat des sites de pollution radioactive sur r quisition publique La plu part des sites pollu s historiques tant des sites responsa ble d faillant ils sont donc g r s par l ANDRA dans le cadre de sa mission de service public De fa on g n rale la politique de gestion des sites et sols pol lu s repose sur trois aspects la gestion des sites en fonction des usages qui en sont faits ou pr vus la conservation de la m moire des pollutions et des r habilitations pass es la mise disposition du public de l information sur les risques asso ci s Toute la d marche de gestion et de r habilitation d un site s appuie sur la phase de diagnostic Cette phase de recueil des connaissances et de caract risation est donc primor diale Elle doit tre pr cise et d taill e pour d finir les 3 Ces principes g n raux sont pr cis s dans la lettre ASN DGPR du 17 novembre 2011 objectifs d assainissement et pour que les d cisions de ges tion ou de r habilitation du site puissent tre prises avec un degr de confiance suffisant Elle doit galement permettre de justifier les volumes de d chets susceptibles d tre pro duits ainsi que la p rennit et le co t pr visionnel des solu tions propos es Pour les sites et sols pollu s radiocontamin s l exposition des personnes aux rayonnements ionisants r sultant des op rations de gestion des sites doit tre main
58. d pos s sur les rives 41 200 201 500 S01 1000 1001 5000 2901 62707 ass mm Le site de Olen on y distingue les installations de stockage autoris es UMTRAP et Bankloop BL ainsi que les anciennes d charges D1 et S1 Les points correspondent des mesures de rayonnement externe en coup par seconde La d charge D1 montre les augmentations les plus nettes CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 82 Les valeurs maximales de concentration d activit en Bq g dans des chantillons pr lev s en 1991 sur les rives de la Molse Nete s l vent 0 85 Bq g de cobalt 60 2 4 Bq g de c sium 137 1 82 Bq g d am ricium 241 et 0 86 Bq g de plutonium 239 Sweeck 1999 La contamination est cependant tr s inhomog ne et le d bit de dose mesur sur les rives varie entre le bruit de fond et l Sv h Sites contamin s li s l industrie NORM L industrie NORM et en particulier l industrie des phosphates est l origine d un certain nombre de contaminations en particulier les sites de d charges de ces industries comme par exemple les d p ts de phosphogypse Certaines de ces industries sont encore en exploitation la firme Tessenderlo Chemie situ e Ham province du Limbourg produit notamment des compl ments alimentaires pour animaux partir de minerais de phosphates s dimentaires La concentration d activit en radium 226 dans les r sidus de production essentiellement du f
59. d identifier un certain nombre de zones pr sentant des niveaux lev s de rayonnements gamma En 1983 des investigations au sol ont t men es sur les zones pr c demment identifi es lors de la campagne a roport e Ces investigations ont montr que les sols taient pollu s principalement par des radio l ments issus de la cha ne de d sint gration de l uranium notamment des isotopes du radium du thorium de l uranium et du plomb Le radio l ment dont la pr sence tait la plus pr occupante tait le radium 226 sa d croissance radioactive pouvant entra ner des concentrations lev es de radon et de produits de filiation du radon dans les b timents Les campagnes de surveillance du radon r alis es dans les zones concern es ont montr que de nombreux b timents pr sentaient des concentrations de radon sup rieures aux niveaux d intervention recommand s En outre certaines propri t s pr sentaient des niveaux lev s de rayonnements gamma l int rieur des b timents comme l ext rieur En d cembre 1983 le Centers for Disease Control CDC Centre pour le contr le et la pr vention des maladies a publi une alerte sanitaire recommandant la mise en uvre imm diate de mesures de r duction des risques pour la sant des personnes sur les sites en question L EPA a reconnu que l assainissement des zones touch es par la pollution radiologique prendrait beaucoup de temps compte tenu de l ampleur du p
60. de 100 mSv chez l adulte Par pr caution une limite de dose efficace de l mSv est impos e par voie r glementaire pour la population de fa on rester acceptable c est dire tr s en de des niveaux o l pid miologie est significative Le probl me tient au fait que m me faibles doses les rayonnements ionisants ont des effets clastog niques c est dire qu ils cassent l ADN et contribuent ainsi au vieillissement des cellules dont on sait qu il est au c ur des ph nom nes de canc risation sur le long terme Rappelons cet gard que le rayonnement naturel m me tr s faible contribue lui aussi casser ADN En tout tat de cause la dose qui est re ue en continu du fait d une pollution radioactive est tr s faible en dessous du mSv Pour autant le principe qui doit s appliquer n est pas scientifique mais d cisionnel Il tient au fait qu il n est pas l gitime de s exposer aux rayonnements ionisants quels qu ils soient et quelle que soit la dose quand on peut faire autrement L id e est en effet de ne pas attendre d avoir une vraie d monstration scientifique de l effet canc rig ne des rayonnements ionisants aux faibles doses pour prot ger la population Ceci est d ailleurs valable pour les deux principales causes d exposition de la population que sont le radon naturel ou non et l exposition m dicale qui eux seuls repr sentent 80 ou 90 de l exposition Ainsi on impose l
61. de consid rer que toute activit par laquelle l homme transforme la radioactivit naturelle g n re un risque potentiel de pollution en particulier par concentration de la radioactivit Ainsi il convient pour toute activit industrielle qui touche de la radioactivit de s assurer qu l issue on ne se retrouve pas avec des situations probl matiques de pollution g rer Quels sont les risques sanitaires pour le public travailleurs intervenants sur les chantiers d assainissement familles r sidant sur ou proximit imm diate d anciens sites pollu s Comme voqu le risque sanitaire des faibles doses concerne le vieillissement et la cassure de l ADN des cellules Compte tenu des doses en cause il n y a aucun risque d terministe par exemple de br lure mais on ne peut exclure un faible risque probabiliste comme un cancer En effet on sait que le cancer est li une accumulation de l sions particuli res de ADN Mais ce n est pas parce que l on a des l sions de PADN que l on va d clarer un cancer Cependant la pr vention du cancer sur le long terme revient limiter l exposition aux risques clastog niques tabac alcool rayonnements ionisants puisque plus on en accumule plus statistiquement sur le long terme on s expose un risque de canc risation Pour les riverains de sites pollu s un traitement appropri des terrains en extrayant les terres pollu es et des habitations par
62. de la Peupleraie se sont d roul s d ao t novembre 2011 Les arbres tr s l g rement contamin s ont t abattus branch s et laiss s en place m me le sol Une couche d argile suffisamment paisse a t mise en place sur la surface de la Peupleraie pour limiter le d bit de dose r siduel en surface La d molition de lusine et l am nagement de l ouvrage de confinement des gravats devrait d buter au printemps 2013 et durer un an Le budget total du projet de r habilitation du site et des zones ext rieures tel qu approuv par la CNAR s l ve 4 2 M 1 Circulaire de la ministre de l environnement aux pr fets de r gion et d partement en date du 8 f vrier 2007 2 www developpement durable gouvfr Sites et sols pollues html 3 www irsn fr www asn fr et www sites pollues developpement durable gouv fr Gif sur Yvette Essonne 91 Propri taires priv s du Quartier des Coudraies De 1904 1957 la commune de Gif sur Yvette Essonne a accueilli la Soci t nouvelle du Radium SNR qui a h berg des activit s industrielles d extraction de radium ainsi qu un laboratoire d tudes Reconverti en zone d habitations partir de 1959 le Quartier des Coudraies a gard les traces de ces activit s Entre 1969 et 1984 quelques propri t s ont fait l objet d op rations de d pollution partielle Cependant en 2000 la persistance de radon dans l une des habitations des niveaux sup rie
63. de la prevention des risques Minist re de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie Les questions de pollution des sols par les activit s industrielles ne font l objet d une prise de conscience que depuis peu de temps une vingtaine d ann es tout au plus au regard de plus de deux si cles d activit industrielle Dans le cadre de la l gislation relative aux installations class es une politique s est d velopp e en France depuis environ dix ans Ses principes et sa mise en oeuvre sont proches de ce que pratiquent les autres pays europ ens Cette politique est b tie autour de deux concepts principaux s attacher plus l examen et la gestion du risque sur un site qu au niveau intrins que de pollution la gestion du risque est fonction de l usage du site Elle est largement retranscrite dans les circulaires du 8 f vrier 2007 qui avaient red fini les outils m thodologiques pour g rer les sols pollu s Cette m thodologie est utilis e depuis 2007 dans de nombreux cas il en sera voqu ici un exemple Le cas de l intervention de l ADEME l usine UFP Petrocarbol de Dieulouard Meurthe et Moselle La soci t UFP Union Fran aise des P troles a exploit entre 1959 et 1992 une usine de r g n ration d huiles noires Cette usine avait t construite l emplacement d une tannerie d truite par un incendie en 1958 l entr e du village de Dieulouard 25 km au n
64. de la radioactivit Les enjeux en mati re de gestion des sites Par Lydie Evrard Directrice la direction des d chets des Installations de recherche et du cycle Autorit de s ret nucl aire ASN Qu entend on pr cis ment par la notion de sites et sols pollu s par des substances radioactives Selon les termes de la circulaire du 17 novembre 2008 un site de pollution radioactive s entend de tout site abandonn ou en exploitation sur lequel des substances radioactives naturelles ou artificielles ont t ou sont manipul es ou entrepos es dans des conditions telles que le site pr sente des risques pour la sant ou l environnement La pollution constat e doit tre imputable une ou plusieurs substances radioactives savoir toute substance qui contient des radionucl ides naturels ou artificiels dont l activit ou la concentration justifie un contr le de radioprotection 1 La circulaire des minist res en charge de l cologie de la sant et l ASN du 17 novembre 2008 est relative la prise en charge de certains d chets radioactifs et des sites de pollution radioactive ainsi que de la mission d int r t g n rale de l ANDRA 2 Circulaire du 16 mai 1997 relative la proc dure administrative applicable aux sites pollu s par des substances radioactives CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 4 et sols pollu s par des substances radioactives Cette d fin
65. des avis techniques et peut r cup rer les zones pollu es en fonction du site consi d r La pollution des sites d coule souvent d activit s ant rieures de r cup ration du radium et de peinture de cadrans radioluminescents S ils sont justifi s les co ts de ces projets de r cup ration de d chets sont r partis entre le BGDRFA et le propri taire La CCSN assist e du BGDRFA proc de des inspections p riodiques de ces sites pour s assurer qu ils sont g r s de mani re s re et que les propri taires continuent tre sensibilis s au suivi r glementaire Les activit s d assainissement r alis es dans le pass ont men l tablissement de deux terrils de regroupement de d chets historiques dans la r gion de Toronto le site de stockage temporaire de l avenue Passmore un monticule de stockage du BGDRFA qui contient des sols peu contami n s provenant du projet d assainissement Malvern et le monticule du chemin Lakeshore une installation g r e par l Autorit de conservation de Toronto et de sa r gion Certaines propri t s de la r gion du grand Toronto sont exempt es de permis par la CCSN qui donne r gu li rement aux propri taires des informations sur leurs obligations en vertu de la loi sur la s ret et la r glemen tation nucl aires Les propri taires se sont engag s contacter la CCSN et le BGDRFA s ils souhaitent r nover creuser ou construire dans les zones d sign es comme poll
66. des donn es compr hensibles pour un non initi sur les notions de d bit de dose de rayonnement gamma notamment Les chiffres en tant que tels ne disent rien au plus grand nombre Enfin je pense important dans un dossier de ce genre de ne pas se limiter la seule commission de suivi institu e par la pr fecture la Commission locale d information et de suivi CLIS qui ne r pond pas forc ment aux pr occupations des riverains mais plut t celles des initi s associations de protection de l environnement par exemple j ai pour ma part cr un comit de suivi ad hoc qui permettait de rapprocher tr s fr quemment les riverains les plus proches le conseil de quartier avec les experts comp tents ASN ANDRA la structure est plus souple et plus r active que la CLIS et tout aussi comp tente L action du comit a t tr s utile par exemple pour att nuer les inqui tudes superflues lors de la phase de d molition des b timents qui a occasionn des poussi res le comit de suivi a imm diatement rassur les riverains sur le fait que ces poussi res n taient pas radioactives Il faut avoir l esprit qu une pollution radioactive tant par nature invisible et inodore elle donne lieu aux discours les plus exag r s Le maire doit anticiper cet effet de rumeur l chelle de la commune et instaurer un climat de confiance et de proximit avec les administr s concern s De ce point de
67. en prescripteurs en lieu et place des pouvoirs publics Le recours aux exploitants nucl aires s il avait permis de r pondre certains besoins urgents ne constituait donc pas une solution durable Apr s l exp rience du fonds radium la pr paration du rendez vous l gislatif de 2006 permit d aboutir une solution durable La cr ation en juin 2001 du fonds radium pilot par le minist re de l Environnement aliment par une dotation provenant du budget de l ADEME et g r in fine par ANDRA visait quant elle r pondre une situation sp cifique distincte de celle des friches industrielles telles que Bayard ou Orflam Plast il s agissait cette fois de locaux le plus souvent d habitation construits sur des terrains contamin s par le radium en raison de la pr sence ant rieure d activit s historiquement li es la saga du radium au cours de la premi re moiti du XX si cle Le quartier des Coudraies Gif sur Yvette Essonne quartier r sidentiel construit sur des terrains contamin s par une entreprise d extraction du radium mise en liquidation judiciaire en 1957 et imparfaitement Visite des membres de la CNAR Gif sur Le responsable de la pollution ayant disparu les Yvette propri taires en majorit des particuliers aux revenus parfois modestes se voyaient contraints de prendre en charge le co t souvent insurmontable de l assainissement travaux et enl vement des d
68. environnement ext rieur du site hormis sur les s diments des berges du bras mort de la Moselle qui pr sente des teneurs importantes en polluants organiques hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP polychlorobiph nyle PCB hydrocarbures et m taux plomb zinc Les captages d eau ne semblaient pas expos s Le minist re charg du d veloppement durable a donn en 2010 son accord au pr fet pour que l ADEME puisse NATURE DES D CHETS QUANTIT LIMIN E EN TONNES Transformateurs au PCB 1 5 Huiles souill es au PCB Huiles terres eaux de lavage souill es au PCB 158 Huiles et goudrons acides 126 Terres sciures souill es 111 Eaux souill es eaux de lavage 377 D chets industriels non dangereux 24 D chets amiant s 1 Autres d chets divers 53 poursuivre ses investigations sur les eaux souterraines et les eaux superficielles en assurant trois campagnes d analyses semestrielles des m taux hydrocarbures PCB et HAP en quatre points de pr l vements autour du site eaux souterraines et eaux superficielles Sil est constat une incompatibilit entre le niveau de pollution mis en vidence au droit du site et les milieux d exposition compte tenu des usages constat s hors site des mesures de gestion de cette pollution devront tre mises en uvre A la suite du constat du tr s mauvais tat des b timents il a galement t pris la d cision de proc der leur d molition Cette d molition tait de plu
69. et ont mobilis des moyens cons quents pour y r pon dre au mieux affirmation du pilotage du dossier par les Autorit s CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 52 pr fectorales en collaboration troite avec les acteurs publics participant aux processus d cisionnels DREAL ASN ANDRA pour garantir les d cisions les plus adapt es dans un dossier fortement contraint conduite d actions majeures r union publique contr le HELINUC contr les radiam triques p destres multiples pour pallier le d ficit de connaissance historique r union publique et instauration d une CLI se r unissant annuellement pour participer l information et l implication des populations locales en compl ment des nombreux changes directs avec la municipalit de Pargny sur Saulx et Les propri taires priv s directement concern s Il convient galement de souligner la conduite entre 1997 et 2001 d une enqu te caract re pid miologique destination des anciens salari s d Orflam Plast Challeton de Vathaire 2002 Cette tude a conclu l absence de lien entre les contaminations au thorium et l exc s de cancers observ sur les communes de Pargny sur Saulx et environnantes instauration de servitudes dans les documents d urba nisme de la ville de Pargny sur Saulx pour assurer le suivi dans le temps des zones trait es par confinement in situ conservation de la m moire collective surveillance des am nagements r alis s
70. gie de traitement identifi e au d but des ann es 2000 Ainsi face ce d ficit de connaissance historique et en com pl ment des mesures de mise en s curit imm diates prises au niveau de la Peupleraie et de l tang de la Gravi re les pouvoirs publics actent que le traitement du dossier Orflam Plast doit tre global et complet et que pour ce faire il y a lieu d identifier pr alablement et rapidement l ensemble des zones pollu es en vue de leur gestion mise en s curit puis traitement Pour r pondre cet objectif des actions d en vergure sont conduites partir de juin 2009 r union publique organis e Pargny sur Saulx afin notamment de recueillir les t moignages d anciens salari s d Orflam Plast et riverains pour orienter les investigations visant identifier l ensemble des zones contamin es Cette r union r unit entre 80 et 100 participants post rieurement la r union pr cit e survol pendant deux jours d une zone d une superficie de 60 km centr e sur la commune de Pargny sur Saulx par un h licopt re muni d un syst me de mesure de la radioactivit syst me HELINUC Le survol par h licopt re permet de confirmer le marquage significatif en thorium 232 des zones constitu es par l an cienne usine la Peupleraie et l tang de la Gravi re sans mettre en vidence de nouvelles zones Le recueil des t moi gnages l occasion de la r union publique indique cinq zones compl mentair
71. industrie nucl aire du groupe Onet intervient depuis une vingtaine d ann es dans le traitement des sites pollu s Onet Technologies et ses filiales sp cialis es Onectra et Sogedec r alisent des diagnostics radiologiques ainsi que des missions de d mant lement et d assainissement Pour les projets importants Onet Technologies est ensemblier nous coordonnons diff rents corps de m tier d molition terrassement contr le transport Quant aux chantiers de d pollution plus modestes Onet Technologies peut r aliser des investigations et traiter les espaces contamin s de mani re tr s r active gr ce un accord cadre sign avec PANDRA il y a un peu plus d un an Comment se d roulent les chantiers de d pollution radioactive Les chantiers se d roulent en plusieurs tapes en premier lieu un diagnostic radiologique permet d identifier les zones traiter les profondeurs de la contamination et ses caract ristiques type de radio l ments rencontr s etc Puis un objectif radiologique est soumis la validation des pouvoirs publics Le sc nario d assainissement est d fini partir de cet objectif radiologique Ce sc nario inclut notamment la m thodologie d intervention la gestion des d chets ou encore le programme de suivi radiologique Le chantier peut d s lors commencer Onet Technologies prend en charge les missions de coordination de radioprotection de gestion des d chets et d as
72. inscrit dans le code de l environnement ainsi que les mesures de mise en s curit du site l obligation d un bilan environnemental lors des phases d administration judiciaire est introduite par la loi Ainsi le code du commerce impose l administrateur judiciaire de compl ter le bilan conomique et social de l entreprise en difficult par un bilan environnemental comportant les informations n cessaires la mise en s curit du site et la ma trise des impacts en cas d arr t de l installation Ces dispositions l gislatives et r glementaires disposent que la pr vention des risques engendr s par une ICPE est de la responsabilit de celui qui l exploite quelle que soit la nature du risque Ainsi l tat n a pas vocation r aliser des actions de pr vention des risques sur une installation class e en fonctionnement ou arr t e Dans certains cas en particulier sur des sites dont l activit a cess parfois brutalement l tat doit engager et mener leur terme toutes les proc dures administratives possibles l encontre du ou des responsables pour aboutir la remise en tat du site Toutefois le responsable peut s av rer d faillant et incapable d assumer ses obligations en la mati re ou m me ne pas tre identifi Dans de telles situations lorsqu il y a menace grave pour les populations et l environnement les pouvoirs publics doivent intervenir en tant que garants de la sant e
73. l initiative du pr fet de la r gion Ile de France Afin d assurer la coordination et l information des diff rents intervenants un comit de pilotage op rationnel r gional a t mis en place Ce comit est pilot par Le directeur r gio nal et interd partemental de l nergie et de l environnement pour le compte du pr fet d Ile de France Il est compos de repr sentants de l ASN Division de Paris Direction des d chets des installations de recherche et de cycle l IRSN l ANDRA l Agence r gionale de sant ARS et enfin les dif f rentes pr fectures d partementales concern es ce jour Hauts de Seine et Val de Marne Ce comit se r unit de fa on r guli re toutes les deux trois semaines afin d assurer un suivi rapproch du d rou lement local de l op ration lancement d un site diagnosti quer coordination des actions des diff rents acteurs etc Depuis octobre 2010 ce comit s est ainsi r uni plus de 35 fois ce qui repr sente une mobilisation tr s importante de ses diff rents membres Le retour d exp rience montre que l implication des pr fec tures dans les relations avec les lus locaux est un atout La collaboration ASN IRSN ANDRA ARS pr fectures s est r v l e fructueuse pour coordonner l action des diff rents intervenants et suivre l avancement des sites Par ailleurs une cellule r gionale communication a gale ment t form e pour coordonner la co
74. les concentrations de polluants devraient tre ramen es des valeurs correspondant aux normes de potabilit par exemple des valeurs correspondant aux MCL ou des normes de potabilit de l tat f d r plus strictes Le programme Superfund requiert le respect des MCL au niveau des aquif res et non au robinet La d marche par tapes mise en uvre par l EPA en mati re d assainissement des eaux souterraines pollu es sur les sites soumis aux dispositions de la loi CERCLA est expos e dans le document intitul Presumptive Response Strategy and Ex Situ Treatment Technologies for Contaminated Ground Water at CERCLA Sites Final Guidance consultable sur www epa gov La politique de l EPA consiste laisser l tat f d r le soin de d cider de l usage des eaux souterraines lorsque ces d cisions s appuient sur un programme cadre de protection des eaux souterraines au niveau f d ral CSGWPP Comprehensive State Ground Water Protection Program qui 1 a t approuv par l EPA et 2 permet de prendre des d cisions pour chaque site au cas par cas En l absence d un tel programme l EPA s appuie sur les syst mes de classification des autres tats f d r s et sur ses propres lignes directrices en mati re de classification qui contiennent des crit res permettant de d finir la qualit et la quantit deaux souterraines n cessaires pour satisfaire aux besoins d une habitation individuelle La mani re dont l E
75. les niveaux de pollution ou inversement le niveau de d pollution peut tre d termin en fonction de l usage pr vu Le processus de d cision s appuie sur une analyse co t avantage qui peut parfois conduire laisser sur place de la pollution De nombreux sites et sols pollu s sont attribuables l exploitation d installations class es pour la protection de l environnement ICPE dans un contexte o dans les ann es 90 la r glementation ne permettait pas de pr venir suffisamment l occurrence de ces pollutions Aussi la loi du 30 juillet 2003 relative la pr vention des risques technologiques et naturels et la r paration des dommages initi e la suite de l accident AZF et ses d crets d application ont modifi les conditions de cessation d activit des ICPE afin que la politique de gestion des sites et sols pollu s repose avant tout sur des actions de pr vention de la pollution En outre le principe de la gestion des sites en fonction de leur usage utilis dans d autres pays europ ens est d sormais inscrit dans la r glementation Enfin ces textes clarifient les responsabilit s en mati re de remise en tat du site un exploitant ne peut tre tenu responsable d un changement d usage dont il ne serait pas l origine apr s l arr t r gulier de son activit le principe d une concertation avec le maire et le propri taire du terrain pour l usage futur du site est d sormais
76. moins de 10 m de longueur puis par m tre lorsque celles ci atteignent une vingtaine de m tres Chaque chantillon fait l objet en laboratoire de mesures par spectrom trie gamma et ou de mesures radiochimiques et d metteurs b ta purs Les r sultats permettent de tracer les profils des diff rents radionucl ides A partir de cette tape on peut valider l analyse fonctionnelle du site et s attacher La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniques de La d pollution comprendre les m canismes de p n tration de chaque radio nucl ide dans les sols qu ils soient compos s de remblais ou dans le terrain naturel Les mesures radiologiques ont t compl t es partir de 2004 par les mesures chimiques afin d identifier d ven tuelles pollutions chimiques associ es aux pollutions radio logiques Outre un suivi permanent des op rations de son dages par un g ologue et un contr le visuel des carottes des Le traitement de donn es par g ostatistique Cette technique utilis e initialement pour la caract risation des filons miniers a t d velopp e dans les ann es 50 par D Krige puis par G Matheron La finalisation de Leurs travaux et l volution de l informatique ont ouvert Le champ d application aux donn es de La pollution chimique de site et plus r cemment depuis 2004 par le CEA Fontenay aux Roses pour l application d di e aux sites et sols pollu s radiologiquement Cette
77. ni dans la m me temporalit De m me les objectifs et contraintes respectifs peuvent diff rer Sch matiquement les Autorit s pr fectorales disposent des pr rogatives d ci sionnelles pour g rer le dossier sous tous ses aspects mesures d urgence prescriptions techniques communica tion tout en demeurant interd pendantes des finance ments octroy s par la CNAR De facto la CNAR peut devenir une instance compl mentaire instructrice et d cisionnelle Ce chevauchement d cisionnel ne doit pas brouiller la lisi bilit des actions mais permettre des prises de d cision en consid ration de tous les avis clair s avec l objectif de concilier au mieux les enjeux sanitaires les int r ts des acteurs impact s par les pollutions et la rationalisation des financements publics E CHALLETON DE VATHAIRE C BOURGUIGNON M BIAU A BOISSON P FOUCHARD S COSSONNET C JOURDAIN JR RANNOU Evaluation du risque radiologique pour les travail leurs expos s au thorium in IRSN rapport scientifique et technique 2002 p 159 165 R alisation des travaux de d pollution au niveau de l tang de la Gravi re CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 23 La gestion des sites radiocontamin s Exemples de sites en cours de d pollution ou d pollu s Les enseignements tirer d une d pollution de site pollu par des substances chimiques Par Philippe Bodenez chef du bureau du sol et du sous sol Direction g n rale
78. ont ainsi t enlev s sur un site et des crans pos s sur trois sites Une restitution orale aux occupants est r alis e par le r f rent ASN sur place sur la base des premiers r sultats D s que l ensemble des r sultats est disponible il est transmis et expliqu aux occupants par le r f rent ASN En parall le une valuation dosim trique est propos e aux occupants l issue du diagnostic pour ce faire chaque occupant actuel du local diagnostiqu indique combien de temps il passe par jour dans les diff rentes pi ces Dans le cas de locaux d ha bitation les habitudes de vie sont ainsi prises en compte pr sence la semaine le week end les p riodes de vacances etc partir de ces donn es et des r sultats du diagnostic IRSN est en mesure de calculer la dose addi tionnelle r sultant de l exposition au radium pr sent dans le local Les r sultats de ces valuations font l objet d un CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 64 retour personnalis aux personnes concern es par le r f rent du site ou un m decin ASN En cas de besoin un suivi m dical individualis peut tre propos Le retour d exp rience sur cette tape montre que l accom pagnement des personnes concern es par l ASN est essen tiel pour expliciter les r sultats la fois du diagnostic et des ventuelles valuations dosim triques Les r sultats des valuations dosim triques r alis es jusqu ce jour confir ment l abs
79. ou aux observations formul es par les populations locales sont importants Il n est pas rare que les communaut s locales puissent apporter des informations utiles sur l histoire du lieu l implication des citoyens et l tat du site En identifiant les pr occupations du public l EPA est mieux m me d laborer une strat gie r pondant plus efficacement aux besoins des communaut s concern es Principales exigences applicables ou pertinentes et appropri es ARAR pour Le radium le thorium ou l uranium La diversit des sites couverts par le programme Superfund Maisons anisa che l laboration d ARAR pr tablies il est donc Ae empar e a oratio R pr tablies re n cessaire d identifier ces exigences minimales pour tat Montclair chaque site avec une gestion au cas par cas Il existe New Jersey de nombreuses normes de radioprotection susceptibles tats Unis CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 85 Les approches trang res de servir ARAR pour tablir des seuils d assainissement ou conduire des actions correctives Parmi les normes de radioprotection les plus fr quemment utilis es en tant qu ARAR sur les sites du programme Superfund on compte les normes relatives aux seuils d assainissement des sols pollu s et celles relatives aux concentrations de radon dans les b timents mises au point pour traiter le probl me de la pollution des sites relevant de Uranium Mill Tailings Radiation Control Act de 19
80. pollution par du radium en profondeur pouvant aller jusqu 1 5 m sur les zones d int r t identifi es lors des prospections radiologiques de surface Les niveaux mesur s sont de l ordre de 10 250 fois le bruit de fond de la r gion Les r sultats d analyse des pr l vements r alis s en dehors des zones d int r t n ont pas mis en vidence la pr sence de pollution Les r sultats des mesures radiam triques de surface et des sols en profondeur confirment une dispersion ponctuelle de la pollution au voisinage du site concern L analyse des chantillons d eau a permis de mettre en vidence un marquage radiologique de la nappe aquif re en aval du site pollu Les isotopes 234 et 238 de l uranium sont les contributeurs majoritaires conduisant une activit alpha globale sup rieure 0 1 Bq Enfin les mesures d activit volumique en radon r alis es dans les b timents pr sents sur les sites mitoyens au site pollu sont sup rieures au niveau moyen mesur pour la Seine Saint Denis environ 30 Bq m sans toutefois d passer la valeur de 400 Bq m retenue comme niveau d action par la r glementation dans le cas des lieux ouverts au public et des lieux de travail Seul l un des b timents pr sente une activit volumique du radon sup rieure 400 Bq m les niveaux mesur s pouvant m me atteindre dans certaines pi ces plus de 50 fois cette valeur Compte tenu de ces r sultats un arr t
81. quipement de l am nagement et du logement DREAL de Champagne Ardenne r cemment cr e qui a repris les missions de la DRIRE relatives aux ins tallations class es pour la protection de l environnement et l Autorit de s ret nucl aire ASN repr sent e par sa divi sion de Ch lons en Champagne qui est une autorit admi nistrative ind pendante cr e en 2006 procurant son appui aux Autorit s pr fectorales au titre de ses comp tences en radioprotection En avril 2009 des contr les radiam triques aux fins de lev e de doute sont r alis s par l ANDRA aux abords d un tang situ proximit de la Peupleraie Cette zone a t retenue car outre la proximit de la Peupleraie l examen de planches photographiques a riennes ant rieures et post rieures l exploitation de la monazite sur le site d Orflam Plast indique des remaniements de terrain importants Les mesures r ali s es confirment la pr sence de r sidus radioactifs point chaud de l ordre de 30 uSv h 50 cm du sol Cette zone tr s fr quent e par les p cheurs d nomm e tang de la Gravi re fait l objet d une mise en place imm diate d une cl ture avec un arr t municipal d interdiction d acc s Les d veloppements du dossier Orflam Plast entre fin 2008 et avril 2009 mettant en vidence des zones pollu es m connues jusqu ce jour modifient profond ment la nature des enjeux potentiels de ce dossier et bouleversent la stra t
82. r sidus de traitement contenant des mati res radioactives r siduelles tait produit et d vers sur des zones mar cageuses de faible altitude non viabilis es La U S Radium Corporation fabriquait galement des peintures luminescentes au radium et employait de jeunes ouvri res pour peindre les cadrans des montres et d autres instruments De nombreuses femmes furent victimes des effets nocifs de la peinture au radium et certaines moururent Deux ouvrages intitul s Radium Girls et Deadly Glow The Radium Dial Worker Tragedy ont t crits sur l histoire de l industrie de la peinture au radium et ses cons quences sanitaires partir du d but des ann es 1930 l industrie du radium quitta la r gion en raison de l apparition de nouvelles sources de minerai plus conomiques dans d autres pays mais aussi cause des proc s d clench s par la trag die affectant les ouvriers du secteur Les sites de Montclair West Orange et de Glen Ridge ont d abord t identifi s en 1979 par le New Jersey Department of Environmental Protection NJDEP Service de protection environnementale du New Jersey dans le cadre d un programme de surveillance des anciennes installations de traitement du radium conduit au niveau f d ral Une campagne a roport e de mesure des rayonnements gamma men e en 1981 au dessus d une zone de 20 kilom tres carr s entourant une ancienne installation de traitement du minerai a permis
83. s sur le plan de l information du public des professionnels mais aussi des collectivit s locales l ASN a galement fait sur ces sujets comme sur tous les sujets dont elle a la charge un r el effort de transparence Cette d marche est essentielle pour contrebalancer la suspicion engendr e sinon par le secret du moins par le silence ou l oubli qui a souvent pr valu sur ces sujets Il est l gitime que des questions soient pos es il est important d y apporter des r ponses claires p dagogiques qui ont en outre la vertu de d montrer la rigueur de la d marche En ce sens le d veloppement de la transparence permet de gagner la confiance E 1 Ces effets peuvent tre mis en vidence gr ce de nouvelles m thodes d immunofluorescence Le seuil de ces techniques est de 1 milligray ce qui repr sente un seuil 100 fois plus faible que celui des techniques pr c dentes 2 La radiosensibilit individuelle r sulte d anomalies dans la signalisation et la r paration des l sions de l ADN Les personnes affect es par les maladies g n tiques graves avec une radiosensibilit individuelle d un facteur 10 environ par rapport la population normale sont rares et identifi es Celles affect es par une radiosensibilit individuelle d un facteur 2 5 pourraient repr senter environ 10 de la population Chez ces personnes la m me dose de rayonnement cr e 2 5 fois plus de l sions de l ADN et donc probablement plus d
84. s aux sites pollu s par des d chets dangereux abandonn s ou non contr l s notamment les sites pollu s par des mati res radioactives Une r glementation cadre connue sous le nom de National Oil and Hazardous Substances Pollution Contingency Plan NCP Plan national d intervention en cas de pollution due au p trole ou des substances dangereuses d crit les principes et les modalit s d application du programme Superfund Le NCP d finit neuf crit res prendre en consid ration pour s lectionner les actions correctives mettre en uvre dans le cadre du programme Superfund Ces crit res d valuation repr sentent les normes de r f rence laune desquelles sont valu es l ensemble des CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 84 actions correctives envisag es et forment donc la base du processus de s lection de ces actions Ils peuvent tre r partis en trois cat gories crit res dits de seuil threshold d appr ciation balancing et additionnel modifying Les deux premiers crit res sont des crit res dits de seuil Ils reprennent les objectifs de la loi CERCLA qui dispose que les actions correctives doivent 1 au minimum assurer la protection de la sant des personnes et de l environnement et 2 se conformer aux exigences des autres lois f d rales en mati re d environnement et des lois plus strictes des tats f d r s en mati re d environnement et d implant
85. sites www asn fr www irsn fr et www developpement durable gouv fr CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 12 De la gestion des d chets radioactifs celle des sites et sols pollu s par la radioactivit Quelques consid rations sur la mission d int r t general confi e LANDRA Par Bertrand Oudry charge de mission Bureau des politiques publiques et des tutelles Direction g n rale de l nergie et du climat Ministere de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie La remise en tat des sites de pollution radioactive est aujourd hui clairement identifi e comme une mission d int r t g n ral confi e l Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs ANDRA La gestion des sites et sols pollu s par la radioactivit est une politique relativement r cente en France au moins dans sa configuration actuelle alors m me que les activit s l origine de ces pollutions sont souvent anciennes La loi de programme du 28 juin 2006 relative la gestion durable des mati res et des d chets radioactifs a officialis le r le de PANDRA en la mati re en identifiant de mani re explicite parmi les missions qui lui sont confi es celle d assurer la collecte le transport et la prise en charge de d chets radioactifs et la remise en tat de sites de pollution radioactive sur demande et aux frais de leurs responsables ou sur r quisition publique lorsque les responsables de ces d chets ou de ces sit
86. sociaux Ce principe d optimisation ou principe ALARA adapt la gestion des sites pollu s radioactifs indique que d s lors qu une exposition est mise en vidence il est n cessaire de rechercher des actions de r duction des expositions raison nablement envisageable et d examiner l utilit de les mettre en uvre compte tenu de leur co t de leur faisabilit tech nique et de l efficacit qu il est possible d en attendre Ainsi dans le cas ou les usages sont tablis d marche d IEM et m me si la compatibilit des usages et des milieux est av r e il y a lieu d engager le cas ch ant des actions simples adapt es et proportionn es aux enjeux et de r duire aussi raisonnablement que possibles les expositions Dans tous les autres cas et d s lors qu on se trouve dans le cadre d un plan de gestion le bilan co t avantage qu il importe d tablir doit en premier lieu viser r duire autant que raisonnablement possible l exposition des personnes aux rayonnements ionisants r sultant de l usage du site et des op rations de r habilitation Ce bilan co t avantage doit galement prendre en consid ration la robustesse des solu tions de gestion envisag es et mettre en vidence la solution la mieux adapt e Ainsi le retrait d un maximum de pollu tion afin de tendre vers l assainissement complet constitue l objectif premier pour ne pas devoir proc der ult rieure ment des d pollutions compl mentaires it rati
87. t r alis e afin de v rifier que l assainissement est n cessaire au regard de l optimisation de l exposition radiologique et des co ts des travaux d assainissement associ s Cette etude a conduit exclure l assainissement d une zone pr sentant une pollution d environ 1 4 m hors marge situ e a pr s de 9 m de profondeur dont l impact sanitaire a t value 15 5uSv an et dont le co t d assainissement serait de l ordre de 200 k Suite l tude co t avantage cing zones couvrent une surface totale de 170 m et de profondeur variant de 5 m 10 5 m d termin es par l valuation radiologique vont tre assainies Un terme source de 2 8 10 Bq sera retir ce qui correspond 99 du terme source de la zone investigu e Assainissement des sols Pour effectuer cet assainissement cinq puits blind s seront r alis s Les travaux se d rouleront pendant 12 mois en 2012 2013 974 m de d chets TFA seront produits et vacu s en Ligne vers le Centre de stockage des d chets de tr s faible activit CSTFA En outre 1000 m de terres conventionnelles seront excav s et vacu s pour atteindre les strates contamin es Le co t global de ce projet est de 1 5 M I P de Moura Y Desnoyers Characterization of a deep radiological contamination integration of geostatistical processing and historical data ICEM Reims 2011 tude co t avantage R habilitation et impact s
88. taill e de cette m thodologie ainsi qu une description de son application deux cas concrets Niveaux d intervention A c t des aspects r glementaires et m thodologiques l AFCN a r dig des notes techniques relatives aux niveaux d intervention et au contenu des tudes de caract risation Pour les contaminations caus es par les radionucl ides naturels les niveaux d intervention sont d finis comme suit e lt 0 3 mSv an pas d intervention sauf si l intervention est triviale application du principe ALARA e 0 3 mSv an lt dose lt 1 mSv an intervention rarement justifi e en fonction des r sultats d une valuation approfondie prenant en compte les facteurs socio conomiques e gt 1 mSv an intervention g n ralement justifi e en fonction des r sultats d une valuation approfondie prenant en compte les facteurs socio conomiques e gt 3 mSv an intervention indispensable Dans des circonstances exceptionnelles l intervention pourrait n tre justifi e que pour une dose sup rieure ce niveau guide L valuation de la dose tient compte de l exposition potentielle au radon Toutes les doses mentionn es sont des doses additionnelles au bruit de fond naturel Les contaminations caus es par des radionucl ides artificiels pourront ventuellement faire l objet d une approche plus s v re en fonction des circonstances concr tes Rappelons que le crit re de dose ne repr
89. tat initial de l environnement ou Fin du processus avec archivage de l information Fin du processus avec si besoin e Action de r duction des expositions e Surveillance de la pollution e Servitudes tre adapt aux caract ristiques des pollutions des expositions des populations et des impacts l environnement Dans la pratique sa nature et son ampleur peuvent tre tr s variables Lorsque la pollution affecte une zone en reconversion ou lorsque les niveaux de pollution constat s ne sont pas compatibles avec Les usages observ s r tablir la compatibilit au travers d un plan de gestion Le plan de gestion constitue la d marche engager dans le cas d une reconversion du site concern associ e par exemple une cessation d activit ou au r am nagement d une friche industrielle mais galement lorsqu une incompatibilit entre le niveau de pollution et les usages a t constat e l issue d une IEM Sur la base des l ments du diagnostic le plan de gestion doit permettre d envisager diverses options de r am nagement qui seront compar es dans un bilan co t avantage et permettront d optimiser la strat gie de gestion mettre en uvre compte tenu des diff rents enjeux associ s Ce travail doit autant que possible s effectuer dans le cadre d une concertation avec l ensemble des acteurs concern s La complexit d un plan de gestion peut varier significativem
90. toujours en cours les premiers sites sont en voie d ach vement Comment la division de Paris s est elle organis e Quelles situations avez vous t amen e g rer A la division de Paris la cellule charg e de l op ration est pilot e par l adjoint au chef de division en charge des sites et sols pollu s en relation troite avec le chef de division Plusieurs charg s d affaires y consacrent l essentiel de leur activit Le charg d affaires suit ses propres adresses et est d sign interlocuteur privil gi des habitants Si le site s av re pollu PASN passe la main au charg d affaires de lANDRA qui pilote ensuite l assainissement L ASN reprend la main lors du diagnostic final pour s assurer que lassainissement a t r alis conform ment aux proc dures et valider l atteinte de ses objectifs d assainissement Lune des caract ristiques de cette op ration est la vari t des cas de figure avec un ressenti diff rent si c est un logement avec une famille ou si c est un immeuble de bureaux Ainsi lors de la phase de contact les r actions sont tr s diverses Pour l essentiel on constate avant tout une grande surprise Certaines personnes prennent les choses sur le ton de la plaisanterie d autres nous remercient et nous disent ne pas tre int ress es Dans ce cas le soutien du syndic est important car sa confirmation incite les habitants plus d attention Apr s l tonnement
91. v rification de l int grit de la couche de couverture etc Une approche concert e L AFCN n est videmment pas le seul acteur impliqu dans le processus d cisionnel Comme d j mentionn les contaminations radioactives s accompagnent le plus souvent d autres contaminations pour lesquelles ce sont les Autorit s environnementales qui sont comp tentes La Belgique tat f d ral est divis e en trois r gions la Flandre la Wallonie et la R gion de Bruxelles Capitale qui disposent chacune de comp tences tendues La radioprotection et la s ret nucl aire sont des comp tences du gouvernement f d ral mais les autres mati res environnementales sont des comp tences r gionales Chaque r gion dispose de sa propre r glementation en mati re d environnement et plus sp cifiquement d assainissement des sols Il s ensuit pour chaque dossier d intervention une concertation n cessaire entre l AFCN au niveau f d ral et l administration comp tente de la r gion concern e CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 79 Les approches trang res TABLEAU 1 LES TAPES DU PROCESSUS D CISIONNEL ET LE R LE DES PRINCIPAUX ACTEURS D D biteur Identification terrains suspects identification du d biteur ma D finition du contenu OBO R daction et soumission QB Notification l ONDRAF D finition du contenu BBO Evaluation OBO Input crit
92. vers les eaux souterraines Celles ci ne font actuellement l objet d aucun usage priv ou industriel Sur la base des constats issus du diagnostic et dans le cadre du projet d am nagement l IRSN a pr conis la mise en place de dispositions permettant d assurer la conservation de la m moire des zones pollu es servitude ou restriction d usage notamment en cas de maintien sur site de r sidus et de sols pollu s apr s la phase de r am nagement la r alisation de contr les radiologiques des mat riaux excav s lors des travaux de r habilitation et notamment lors de la d construction ventuelle des b timents la r alisation d une tude hydrog ologique plus d taill e ainsi que la mise en place d un programme de surveillance visant suivre dans le temps la qualit des eaux souterraines S agissant de l ancien site industriel d extraction de radium qui est actuellement mis en s curit l tude men e par l IRSN a permis de fournir au propri taire du site et aux futurs responsables du projet de r habilition 1 Atlas Radon IRSN Campagne nationale de mesure de la radioactivit naturelle dans les d partements fran ais IPSN DPHD SEGR LEADS Janvier 2000 CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 45 La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniques de La d pollution de lIle Saint Denis des l ments factuels de connaissance pollutions chimique et radiologique se
93. veut pas g n rer lors de l assainissement final des m tres cubes de d chets inutiles Dans ce contexte le CEA Fontenay aux Roses a d velopp KARTOTRAK un syst me d information g ographique SIG permettant d utiliser tout type de support g or f renc vectoriel ou pas hors du perimetre Fontenay aux Koses Grace un GPS avec correction diff rentielle subm trique en continu la position notamment des points de pr l vement et de mesures in situ est enregistr e ce qui permet d avoir tout au long de la r habilitation du site des plans utilisables par tous avec le m me niveau de pr cision Mesures radiologiques des sols en surface La seconde tape consiste caract riser les sols en surface les zones investiguer pouvant varier de quelques centaines de m tres carr s quelques dizaines d hectares sur d autres sites que le CEA Fontenay aux Roses Dans la plupart des cas les pol luants sont des metteurs gamma dont le flux est mesurable avec des d tecteurs usuels Nal Spectrom trie Gamma Scintillateurs Plastiques L association d un positionnement GPS et d une mesure in situ et ou d un pr l vement est un minimum Le CEA a d velopp des dispositifs de mesures en temps r el VEgAS KRP KRT associ s la plateforme logicielle KARTOTRAK actuellement industrialis e par la soci t G ovariances qui per met le dispositif se d pla ant 2 6 km h de collecter chaque seconde les
94. zones risque et les zones vis es respectivement aux articles 4 et 70 de l arr t royal du 20 juillet 2001 portant r glement g n ral de la protection de la population des travailleurs et de l environnement contre le danger des rayonnements ionisants Moniteur Belge 2011 Pepin 2011 Overview of radium legacies in Belgium S Pepin K Mannaerts B Dehandschutter A Poffijn L Jadoul W Blommaert M Sonck proceedings of the 14th International Conference on Environmental Remediation and Radioactive Waste Management ICEM 11 Reims 2011 CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 83 Les approches trang res Travaux d excavation dans un quartier r sidentiel de Montclair New Jersey tats Unis La politique d assainissement et de d mant lement le programme Superfund de l Agence de protection de l environnement des Etats Unis Par Stuart Walker Betsy Donovan Melissa Taylor David Seely Environmental Protection Agency US EPA tats Unis Introduction Aux tats Unis les organismes comp tents en mati re de r glementation des mati res radioactives d assainissement et de d mant lement incluent la Nuclear Regulatory Commission NRC Autorit de s ret nucl aire am ricaine le Department of Energy DOE D partement de l nergie Environmental Protection Agency EPA Agence pour la protection de l environnement le Department of Defense DOD D partement de la d fense le Department of
95. 001 Sur la base des anciens pr l vements effectu s PEPA a identifi plusieurs contaminants dangereux tels que l uranium appauvri le b ryllium le cuivre et le nitrate LEPA a men sa premi re action en 2002 qui consistait tanch ifier le bassin de r tention l aide d une membrane PEHD recouvrir la d charge situ e sur le site l aide du m me mat riau et installer une cl ture tout autour de l installation Durant toute l ann e 2006 avec le soutien financier de l arm e am ricaine le Massachusetts Department of Environmental Protection a retir des b timents de l installation des milliers de f ts d uranium appauvri et des centaines de tonnes de m taux et autres d chets contenant de l uranium appauvri Plus tard en 2008 l EPA a men une deuxi me action visant liminer les mati res dangereuses et inflammables situ es l int rieur des b timents la suite d un incendie survenu en 2007 en raison de mauvaises pratiques de gestion Une autre action provisoire a t entam e en 2011 qui consiste retirer tous les quipements et mat riaux pr sents l int rieur des b timents d molir ceux ci puis vacuer les gravas vers une installation hors site Cette action devrait tre achev e d ici trois ans Les pr l vements d chantillons pr vus dans le cadre de l investigation pr alable des nouveaux sites NPL ont t r alis s en parall le Le travail de terrain a
96. 01 03 2002 190 La gestion des d chets radioactifs avanc es et perspectives 02 2011 146 Transport des mati res radioactives 05 2002 191 Extraits du Rapport de l ASN sur l tat de la s ret nucl aire et de la 147 Les r examens de la s ret des installations nucl aires 072002 cnrs EL CUIR 148 La radioprotection des patients 10 2002 puis e Kta ubile neliks S eposun 149 La surveillance radiologique de l environnement 11 2002 puis AL nl RUE 193 La s ret des transports de substances radioactives 03 2012 S 194 Extraits du Rapport de l ASN sur l tat de la s ret nucl aire et de la radioprotection en France en 2011 06 2012 150 S ret et comp titivit 01 2003 151 La s ret nucl aire et la radioprotection en France en 2002 03 2003 152 Le d mant lement des installations nucl aires le nouveau panorama 05 2003 puis 153 Le radon valuation et gestion du risque 06 2003 puis 154 Les enjeux de la maintenance 09 2003 155 Les tudes probabilistes de s ret 11 2003 156 pid miologie et rayonnements ionisants 01 2004 157 Rapport de l ASN sur la s ret nucl aire et la radioprotection en France en 2003 extraits 03 2004 Z 158 La radioprotection des travailleurs 05 2004 1 Maximum 5 num ros Num ros puis s consultables au Centre d information et de documentation du public de l ASN NL RS num ro disponible en version anglaise BULLETIN
97. 72 16 45 L ASN estime pr occupante l augmentation du nombre linritant de radiographie Industrielle observ s ces ann es Cette augmentation r v le le manque Nous suivre i i d radioprotection et de prise en compte des Des expers derenan sur Facobook fee igea centrales nucl aires fra rih 2 e des op rateurs leur rappelant la En 2002012 16 09 m i reementation t demandant que des am lon erni res publications Lettre d information de FERR 01 10 2012 10 20 L ASN transmet ses cant solent apport es lors de la pr paration des ch Noi iv l v nement survenu Es sonhoim se la LT des Frap pour la plupart serre il La s ret nucl aire et la 26 09 2012 11 00 ar e source L envisage par radioprotection an France en remorcemen r s rogn arhi en la mati eg que des m thod e substitution existent donneur z 2011 i Le rapport de l ASM sur l tat de la s ret nucl aire et de la radioprotection en France en 2011 est paru ke 28 juin 2012 r sea ux SOCIAUX Extraits du Rapport de l ASN sur l tat de la s ret nucl aire et de la radioprotection en France en 2011 La revue Contr te n 194 est parue le 28 juin 2012 2 E E E Ecs Situation nucl aire au Japon Evaluations compl mentaires de s ret Nous suivre Consultez la rubrique i sur Google Les valuations compl mentaires de s ret pean EE La lettre de l Autorit de s ret nucl
98. 78 UMTRCA Loi sur le contr le des rayonnements mis par les r sidus de traitement de l uranium Utilis en tant qu ARAR sur un site du programme Superfund le seuil d assainissement des sols pour le radium 226 et le radium 228 consid r s conjointement ou pour le thorium 230 et le thorium 232 consid r s conjointement est gal 5 picocuries par gramme pCi g 0 185 becquerel par gramme Bq g au dessus du bruit de fond tandis que le seuil pour la concentration de radon dans les b timents est de 0 02 niveau op rationnel fond de rayonnement inclus Pour la liste des normes f d rales de radioprotection pouvant servir d ARAR ffLikely Federal Radiation Applicable or Relevant and Appropriate Requirements ARARs voir l annexe A des lignes directrices de PEPA intitul es Establishment of Cleanup Levels for CERCLA sites with Radioactive Contamination sur www epa gov Il existe un autre corpus d ARAR extr mement important savoir les niveaux maximums de polluants MCL Maximum Contaminants Levels qui sont tablis en vertu de la loi f d rale fixant les normes de potabilit de l eau intitul e Safe Drinking Water Act loi sur la salubrit de l eau potable L EPA estime que la pr servation de l usage des eaux souterraines pollu es devrait tre restaur e chaque fois que possible Ainsi s agissant des sites o les eaux souterraines pollu es sont une source potentielle ou r elle d eau potable
99. 95 NOVEMBRE 2012 30 men es sur le site En effet l ANDRA organise syst matiquement un exercice lors de chaque op ration avec une mise en situation des quipes de sapeurs pompiers susceptibles d intervenir en cas d accident dans le b timent contamin Par ailleurs d s qu une op ration cons quente est pr vue par l ANDRA une r union publique est organis e afin d informer la population du d roulement de l op ration pr vue de pr senter l avancement de La d pollution et de r pondre aux questions Ces r unions sont galement l occasion pour l administration de pr senter les tudes men es en regard des cons quences sanitaires chroniques ou accidentelles li es la pollution radioactive Enfin lors des op rations men es sur le site en 2008 et 2010 l ASN a r alise des inspections des chantiers sur les aspects radioprotection des travailleurs I Quels sont les enjeux sanitaires de la gestion des sites et sols pollu s par la radioactivit Entretien avec Michel Bourguignon commissaire Autorite de s ret nucl aire Contr le M Bourguignon pouvez nous nous pr ciser quels sont les enjeux sanitaires r els ou potentiels de la gestion des sites pollu s Michel Bourguignon Je fais d abord l hypoth se qu il s agit de pollution r siduelle et non de pollution massive intense qui aurait d j t trait e Le premier l ment prendre en consid ration qu il s agisse d un site occup
100. Des r flexions compl mentaires sont galement envisag es pour d une part valuer lop portunit d une mat rialisation de l information sur site et d autre part identifier les am nagements compatibles qui pourraient faciliter la conservation de la m moire sollicitation forte de la CNAR environ 5 M montant sup rieur sa dotation annuelle et aux pr visions initiales pour garantir le financement des op rations de traitement des pollutions L affirmation en 2006 de la mission de service public de CANDRA et l instauration en 2007 de la CNAR identifiant clai rement des possibilit s de financement notamment pour les sites et sols pollu s responsable d faillant ont constitu un v ritable tournant dans la capacit de gestion du dossier Orflam Plast de surcro t une p riode o de nouvelles zones de pollution ont t identifi es Peupleraie tang de la Gravi re La CNAR se r v le ainsi pour les pouvoirs publics R f rences comme un outil essentiel pour la gestion de ces probl ma tiques Le dossier Orflam Plast qui constitue l un des pre miers dossiers majeurs trait s par la CNAR a mis en vi dence que l articulation des actions de la CNAR et des Autorit s locales peut encore tre am lior e En effet sur un dossier comme celui d Orflam Plast les actions de la CNAR et des Autorit s locales ne s inscrivent pas toujours dans les m mes dimensions respectivement macro et microsco pique
101. L Il s av re que ce site Industriel compos de diff rents b timents correspondant differentes p riodes de l exploitation industrielle est d tenu depuis 2002 par un exploitant qui n est pas l origine de la pollution radioactive pr sente l issue de cette inspection le pr fet du d partement a prescrit l exploitant l arr t des op rations de d m nagement l obligation d engager le diagnostic radiologique sur l ensemble des b timents et la reprise de tous les d chets radioactifs sur ou hors sites l identification des endroits o ont t exp di s Les mat riels d m nag s ainsi que les d chets et la v rification de l absence de contamination sur les materiels r utilis s Compte tenu des co ts engendr s par de telles op rations et des cons quences sur le fonctionnement de la societe l assainissement a fait l objet d un traitement par lots r partis dans le temps Les premi res cartographies radiametriques ont montre la pr sence de diff rents points de contaminations en radium et en tritium dans plusieurs locaux de l usine et sur diff rents mat riels encore pr sents Concernant les mat riels ceux ci ont pu tre rapidement d contamin s afin de permettre leur r utilisation Pour ce qui est des b timents proprement dits l objectif d assainissement retenu a t fixe dans le but de permettre une r utilisation de ces locaux compatible avec un usage d habitation L implication et la r act
102. LE 195 NOVEMBRE 2012 87 Les approches trang res manchons de lampes gaz Ces l ments taient fabriqu s par extraction partir de sables de monazite de bastna site terre rare et d autres minerais l aide d un proc d de lixiviation acide La production de ces l ments g n rait des r sidus de traitement radioactifs contenant des quantit s r siduelles de thorium de radium et d uranium ainsi que d autres m taux insolubles L installation a ferm ses portes en 1973 Avant que les risques sanitaires li s aux mati res radioactives ne soient largement reconnus les r sidus de traitement ont pendant plusieurs d cennies t mis gratuitement la disposition des entreprises et des particuliers comme mat riau de remblai Une partie des r sidus stock s sur le site de la REF s est galement dispers e vers les propri t s voisines sous l effet du vent la suite de cette contamination par les airs et de l utilisation des r sidus comme mat riau de remblai les sols de nombreuses propri t s des environs de West Chigago ont t contamin s par des substances radioactives La population locale a pris conscience du probl me vers la fin des ann es 1970 lorsque des investigations financ es par la NRC ont commenc d montrer l existence de substances radioactives diss min es dans toute la zone La soci t Kerr McGee Chemical Corporation alors propri taire de la REF a entrepris des
103. PA utilise les programmes CSGWPP sur les sites relevant CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 86 de la loi CERCLA est pr sent e dans le document intitul The Role of CSGWPPSs in EPA Remediation Programs consultable sur www epa gov Les niveaux maximums de polluants MCL pour les radio l ments sont actuellement fix s 4 mrem an 0 04 millisieverts par an mSv an pour l organisme entier ou pour tout organe en ce qui concerne la dose totale d livr e par des particules b ta et gamma 15 picocuries par litre pCi l 0 555 becquerels par litre Bq l en ce qui concerne les particules alpha globales incluant le thorium 230 et le thorium 232 5 pCi l 0 185 Bg l pour le radium 228 et le radium 226 consid r s conjointement et 30 microgrammes par litre pour l uranium Sites pollu s au radium de Montclair West Orange et Glen Ridge couverts par le programme Superfund Les sites pollu s au radium de Montclair West Orange et Glen Ridge ont t inscrits sur la liste nationale des priorit s NPL National Priorities List du programme Superfund en 1985 Cette liste r pertorie les projets d assainissement hautement prioritaires sur le territoire des tats Unis class s selon un syst me de points fond sur une valuation des risques Ces deux sites sont localis s dans l tat du New Jersey et se composent de trois zones non contig es qui s tendent sur cinq communes r sidentielles situ es une vingtaine
104. Toutefois les niveaux de pollution relev s sont faibles et ne pr sentent pas d enjeu sanitaire voir article p 62 Conclusion Avec la loi du 28 juin 2006 qui d finit les missions d int r t g n ral de PANDRA et le principe d une subvention publique pour les financer l tat s est dot d un cadre et de moyens lui permettant de mener une politique volontariste de r habilitation des sites pollu s par des mati res radioactives qui bien que peu nombreux repr sentent chacun un d fi relever D Implication des parties prenantes du site Isotopchim Ganagobie Alpes de Haute Provence Dans le cadre pr vu par la circulaire du 17 novembre 2008 relative a La prise en charge de certains d chets radioactifs et de sites de pollution radioactive Les r les sont r partis comme suit l Autorit comp tente sur cette installation est la DREAL l ANDRA est charg e au titre de la mission d int r t g n ral de la remise en tat du site l ASN intervient en appui la DREAL sur les dossiers techniques La sous pr fecture de Forcalquier r unit r guli rement la mairie et les diff rents services impliqu s dans le dossier et se pr occupe de la s curit et de la sant de La population en regard des risques accidentels li s au site Dans ce cadre les services d incendie et de secours interviennent r guli rement dans les r unions et sont impliqu s dans les op rations de d pollution CONTR LE 1
105. UM ayant appartenu son grand p re un m decin d c d en 1956 qui utilisait ces objets au radium dans le cadre de son activite professionnelle Depuis plusieurs d cennies ces objets contenus dans un coffret taient entrepos s dans la cave d un immeuble du centre de Lyon Le 29 f vrier 2012 l ANDRA a fait intervenir pour son compte un prestataire pour reprendre les anciens ORUM situ s dans la cave de l immeuble concern Au cours de l intervention des poussi res de radium ont t mises en suspension dans le hall d entr e de l immeuble en raison notamment de l tat d alt ration des objets Deux des intervenants et une partie du hall ont t tr s faiblement contamin s La division de Lyon de l ASN a t imm diatement inform e de la situation Les Intervenants ont repli Le chantier et sollicit l intervention de la cellule mobile d intervention radiologique CMIR des pompiers Celle ci s est imm diatement rendue sur place et a g r la situation en liaison avec la pr fecture et l ASN Les deux personnes tr s faiblement contamin es ont t prises en charge Les pompiers ont confirm la pr sence de faibles traces de contamination dans les parties communes de l immeuble hall d entr e cage d escalier Pour faciliter le retrait de faibles traces de radium et viter toute dispersion de poussi res radioactives par d ventuels allers et venues des occupants le pr fet du Rh ne a d cid sur propo
106. VIJY S40 13 INIWANNOAIANT 1 10 SENVSINOI SINTWINNOATA S40 SL3H 30 S30 LOdSNVAL NC SINIWAdIN0 S40 SAIVI NAN STIVALNT S40 NOLDJXIC NOIDJXIC NOIDJXIC NOIL 141Q NOIL 141Q NOID 410 NOIL 141Q NOIL 141Q jnoso SDIOJIN pun1697 LuoH ENCLBETRILEIREE IT EULIEN uojanoy aydos TUULT DEL ALINDU D gt N UDf E 9S 1V43N39 IVINYLJNJIS SAS MSQUIDIY 13 3S11N34X3 NOISSIW SINIOFAY XNYNJNJ9 SANILJINIC j y ydozsuy un f LL PELERRIREMBE I ELEC LS ELLE TS EL ZLOZ 2 140120 l s nosswwo awnf oddijiyq juowung s nb nf un f sz awo 1 rd Dy uoubinbinog oi ne an nfia u wwessiuebo JUapIS914 3450307 2PND gt 21puY 9 1 9 nu 14IVITNN Gus 5 11140S 30 o 9 9 NS p 10 NYy Code DOS AR a L EE E EEA OA EE Ei EENE EE EA A T renvoyer ASN Centre d information et de documentation du public 6 place du Colonel Bourgoin 75572 Paris Cedex 12 Fax 33 0 1 40 19 86 92 Nbre Les dossiers de la revue CONTROLE tee 105 La s ret des r acteurs du futur Le projet EPR 06 1995 159 L harmonisation de la s ret nucl aire en Europe 07 2004 106 L organisation du contr le de la s ret et de la radioprotection 08 1995 160 La recherche en s ret nucl aire et en radioprotection 09 2004 107 Les r acteurs en construction le palier N4 10 1995 161 Contamination radioactive quelles actions pour les sites pollu s 11 2004 108 La crise nucl aire 12 1995 puis 162 La s ret du cycle du combustible
107. a donc t abandonn Chacun est appel individuellement On prend le temps d expliquer au t l phone avant de venir sur place Les volutions souhaitables long terme concerneraient essentiellement le volet r glementaire puisqu il n est pas actuellement possible d imposer la r alisation des diagnostics ni les travaux d assainissement en l absence d impact sanitaire I CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 67 La gestion des sites radiocontamin s L op ration Diagnostic radium Site des Hauts de Seine avant travaux L implication de la pr fecture des Hauts de Seine Entretien avec Catherine Goussard directrice de La r glementation et de l environnement Prefecture des Hauts de Seine Contr le Madame Goussard pouvez vous nous pr ciser en quoi consiste l op ration Diagnostic radium quel est le r le de la pr fecture des Hauts de Seine et comment s est elle organis e pour participer l op ration Catherine Goussard Cette op ration a t lanc e par le Minist re de l cologie en 2010 en vue de d tecter et de traiter des pollutions historiques au radium dans l ensemble de l Ile de France Elle est men e sous la responsabilit de la pr fecture de r gion qui en assure le pilotage global ainsi que la communication ASN assurant le pilotage op rationnel du dispositif Les pr fectures sont associ es comme relais au plan local Les diff rents d partements sont concern s de fa on tr s v
108. a justification et l optimisation des expositions m dicales et s il y a du radon dans une maison il faut prendre des mesures pose de dalle sur le sous sol renforcement de la ventilation etc pour en r duire les effets S agissant des sites historiquement pollu s par le radium la position d fendue par ASN dans le cadre de l op ration Diagnostic radium est de les d polluer au point qu on n ait plus y revenir et ainsi limiter le risque de perte de m moire de ces sites L ASN pr conise donc de rep rer et traiter les sites susceptibles de contenir un ou des points chauds sans attendre qu un probl me ne soit identifi ou qu il n y ait plus d interlocuteur et donc traiter les sites de fa on syst matique L objectif est d amener les sites non pas un niveau 0 puisque celui ci existe pas du fait de la CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 31 La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontamin s radioactivit naturelle mais de d polluer au maximum pour ramener le site un niveau quivalent au bruit de fond moyen de la r gion puisqu on sait que ce bruit de fond n est pas uniforme sur le territoire national En tout tat de cause l id e est de rester en dessous du mSv ajout Au del du traitement des anciens sites pollu s l id e est galement de minimiser au maximum les pollutions l avenir ce qui largit le sujet la radioactivit naturelle renforc e Le principe est alors
109. ace de gestion d environ 3000 m mar quage en thorium 232 maximal de quelques centaines de Bq g confinement in situ des terres contamin es avec cou verture multi couches g otextile argile terre v g tale pour atteindre en tout point un niveau d exposition inf rieur 0 5 uSv h 50 cm du sol Ancienne usine marquage ne d passant pas les caract ristiques de la cat gorie de d chets radioactifs dits de tr s faible activit d construction des b timents et confine ment in situ des gravats contamin s avec couverture multi couches g otextile argile terre v g tale Conform ment ces d cisions Les travaux relatifs l tang de la Gravi re sont r alis s en 2010 Les objectifs de d pol lution sont globalement atteints m me si des difficult s non identifi es pr alablement doivent tre r solues en cours d op ration profondeur d excavation entreposage tempo raire des terres contamin es avant vacuation dans une fili re appropri e Les travaux relatifs la Peupleraie sont r alis s en 2011 Post rieurement aux d cisions de la CNAR le projet a t r ajust pour inclure l abattage des peupliers avec maintien in situ des copeaux apr s broyage pour d une part pr ve nir les ventuels transferts de contamination qui auraient fait perdurer la probl matique de gestion desdits peupliers et d autre part faciliter la mise en forme des couches de confinement et g rer leur int
110. adium Apr s des mois de pr paration le projet radium est entr en phase op rationnelle en septembre 2010 Parmi les premiers sites diagnostiqu s positifs se trouvaient un appartement situ dans le troisi me arrondissement de Paris ainsi que le terrain et les b timents d une ancienne soci t de m canique Rueil Malmaison L un et l autre site avaient abrit voil plusieurs dizaines d ann es un laboratoire ou une soci t mettant en uvre du radium et gardaient encore les traces d une pollution faible mais mesurable L assainissement de ces sites est maintenant achev ou en voie d ach vement l issue d une campagne de travaux qui dans les deux cas s est r v l e plus difficile plus longue et plus co teuse que pr vue Retour sur deux chantiers riches d enseignements Le d roulement d un chantier de r habilitation Le chantier de r habilitation d un site qui s av re effectivement pollu l issue du diagnostic se d roule en trois phases les tudes l assainissement la r novation La phase d tudes Afin de d finir pr cis ment le p rim tre des travaux de r habilitation une cartographie radiologique du site est r alis e par l interm diaire de mesures surfaciques et de mesures destructives La cartographie surfacique est obtenue par des mesures de rayonnement Y r alis es avec une sonde collimat e et selon un maillage aussi fin que CONTR LE 195
111. aient traditionnellement d volues Dans les administrations de tutelle de l Agence on trouve ainsi trace de prises de position plut t d favorables une intervention dans un domaine jug ext rieur au c ur de 6 Ce site avait abrit jusqu en 1996 une activit de production de pierres briquets partir de monazite le traitement de ce minerai ayant entra n la production de d chets contami n s par le thorium 7 Ou m me de locaux r am nag s et reconvertis un autre usage CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 15 m tier de l ANDRA et pouvant m me la placer dans des situations de conflit d int r ts Le premier contrat quadriennal tat ANDRA couvrant la p riode 2001 2004 ne fixait pas d objectif particulier en rapport avec le traitement des sites de pollution radioactive il rappelait seulement que la circulaire interminist rielle du 16 mai 1997 avait donn l Agence un r le d expertise et d assistance aux pouvoirs publics en mati re de diagnostic et de r habilitation de ces sites Le second contrat quadriennal couvrant la p riode 2005 2008 abordait de mani re explicite le sujet du traitement des sites pollu s responsable d faillant Il pr voyait l laboration d s 2005 d un cadre d action pour r nover le dispositif existant et prendre en compte le retour d exp rience de l application de la circulaire du 16 mai 1997 Surtout la pr paration du contrat avait permis de soulever la questi
112. aire n 26 La lettre de l Autorit de s ret nucl aire n 26 est parue le 15 Actualit s concernant les ECS Calendrier des ECS D cisions 2012 de TASH Prescriptions compl mentaires PPS D cisions 2011 de l ASN 3 Rapport de l ASN inspections cibl es Rapports AREVA Toutes les publications Rapports CEA Rapports EDF Bulletin officiel ASN NT ns D cision n ASN DEP n 045198 2012 du 27 Tests de r sistance europ ens al za ao t 2012 du Pr sident de TASN Vid os des ECS Informations sur l accident nucl aire de J ASN DEP 045198 2012 POF 47 81 Ko Rapports des autres exploitants Fukushima Dalichiet ses cons quences au Japon et en Europe D cision n 2012 DC 0317 de TASH du 27 Point de situation n 42 octobre 2012 D cision n 2008 CEP 0222 de TASH du 7 mal 2008 i 2008 DEP 0222 PDF 66 49 Kol www asn fr La gestion des sites et sols pollu s par de la radioactivit ditorial Huit ans apr s le num ro de Contr le consacr la gestion des sites pollu s par des substances radioactives j ai souhait que cette revue apporte un nouvel clairage sur les volutions et progr s accomplis dans ce domaine D s 2002 lors de la cr ation de la DGSNR l ASN a t charg e de la gestion des sites pollu s radioactifs Dix ans apr s les premi res interventions r alis es sur l ancien site des r veils Bayard Saint Nicolas d Aliermont 76 il apparaissait n cessaire d tabl
113. ale Agence nationale de gestion des d chets radioactifs ANDRA et pr sidente de la CNAR Contr le Pouvez vous nous d crire le r le et les missions de la CNAR Marie Claude Dupuis La cr ation de cette commission par le conseil d administration de P ANDRA est une cons quence directe de la loi de 2006 sur la gestion des d chets radioactifs De nouvelles missions d int r t g n ral taient confi es PANDRA par la loi lANDRA s est donc souci e d installer une commission pour la conseiller d une part sur la collecte des objets radioactifs anciens qui sont pour la plupart chez les particuliers et d autre part la r habilitation des sites pollu s par des substances radioactives lorsque les propri taires sont d faillants les responsables ont disparu dans la plupart des cas L tat doit se substituer cette d faillance et prendre en charge la d pollution c est l une des missions confi e l ANDRA qui s appuie sur la CNAR Bon an mal an ce sont entre 4 et 5 M par an qui sont attribu s l ANDRA par l tat pour qu elle puisse remplir ses missions y compris celle qui concerne l inventaire des mati res et des d chets radioactifs en France La Commission d finit les priorit s et les objectifs d assainissement et attribue son tour les budgets pour la mise en uvre des chantiers Comment fonctionne la CNAR La commission et c est l son int r t majeur r unit tous les acteu
114. allations nucl aires de base 11 2008 134 La gestion des d chets radioactifs l tat des recherches d but 2000 04 2000 182 Contr le du nucl aire l inspection par l ASN 02 2009 135 Les relations internationales multilat rales 06 2000 183 Rapport de l ASN sur l tat de la s ret nucl aire et de la 136 Le risque d incendie dans les installations nucl aires 09 2000 radioprotection en France en 2008 extraits 04 2009 2 137 Les rejets des installations nucl aires 11 2000 184 La poursuite d exploitation des centrales nucl aires 07 2009 138 Le plutonium 01 2001 185 La s curit des traitements en radioth rapie externe 12 2009 2 139 Rapport sur la s ret nucl aire en France en 2000 03 2001 186 Le contr le des quipements sous pression des r acteurs nucl aires 02 2010 140 L homme les organisations et la s ret 05 2001 187 Extraits du Rapport de l ASN sur l tat de la s ret nucl aire et de la 141 S ret nucl aire et transparence 07 2001 radioprotection en France en 2009 04 2010 142 La protection contre les risques externes 09 2001 puis 188 La surveillance de la radioactivit de l environnement 06 2010 143 Le contr le de l utilisation des rayonnements ionisants 11 2001 189 La construction d un p le europ en de la s ret nucl aire 144 L inspection des installations nucl aires 01 2002 et de la radioprotection 11 2010 s 145 Rapport sur la s ret nucl aire en France en 20
115. anitaire associ partir du r sultat des diff rentes tapes et pour un impact fonction de la r utilisation envisag e du site une tude co t avantage est conduite pour chaque profil de pollution En fonction des profondeurs atteindre pour assainir le site le co t pourra voluer tr s rapidement L ensemble de ces don n es va permettre d laborer une repr sentation synth tique de l approche co t avantage travers un graphe dont l analyse montrera quel objectif il est raisonnable d atteindre Il peut indiquer galement si l enl vement suppl mentaire de sols est efficace en terme de r duction de l impact sanitaire partir d une certaine profondeur A contrario d s lors que la pollution est bien born e et peu profonde l tude conclue g n ralement un retrait total de la contamination Contr les finaux la fin de la r habilitation En fin d assainissement les pollutions n tant plus structur es spatialement on utilisera des outils statistiques afin de s as surer de l atteinte de l objectif final m thode PESCAR formule de Wilks test de Student etc IL conviendra aussi de prendre en compte l analyse des profils ainsi que les ratios amp et B existant apr s le traitement d une pol lution afin d adapter le type de contr le et d analyse faire sur les chantillons pour l estimation de l activit r siduelle En effet il se peut que le c sium 137 ne soit plus l l ment pr pond rant et que
116. ans au total mais se sont tal s sur douze ann es en raison des difficult s rencontr es pour acc der certaines propri t s Pr s de 100 000 m non compact s de mati res pollu es ont t enlev s et vacu s vers une installation autoris e Toutes les zones excav es ont t remblay es et remises en tat Bien que les travaux d assainissement se soient principalement d roul s en ext rieur quelques propri t s ont n cessit une intervention l int rieur des b timents Pour cinq d entre elles les caves vides sanitaires ou fondations taient pollu s et pour quinze autres les garages ont d tre d molis ou soumis des travaux d excavation int rieurs L EPA a rencontr d autres difficult s li es la pr sence de structures telles que des terrasses patios voies d acc s aux garages trottoirs rues et autres canalisations qui ont demand des efforts ou un soin particuliers Des plans de remise en tat ont galement t labor s avec l accord de chaque propri taire pour identifier les modalit s sp cifiques de remise en tat des zones affect es Les d tails ainsi pr vus concernaient par exemple le type de bois et ou l emplacement des terrasses et cl tures la qualit du ciment l am nagement paysager etc Lorsque les travaux pr voyaient de d raciner des arbres anciens et de haute stature soit ces derniers taient remplac s par de jeunes arbres soit des techniques d ex
117. ariable Pour les Hauts de Seine dix huit sites ont t recens s ce qui est important Parmi eux trois sites ont t prioris s pour tre trait s en premi re phase en raison de la quantit de radium qui y avait t manipul e ou CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 68 livr e Les sites investigu s sont de nature diverse puisque nous avons traiter une friche industrielle Rueil Malmaison un terrain sur lequel ont t construits des immeubles d habitation Levallois Perret et une zone pavillonnaire Chaville Chaque situation demandant donc un traitement au cas par cas A la pr fecture des Hauts de Seine c est la Direction de la r glementation et de l environnement et plus particuli rement le Bureau de l environnement et des installations class es qui est en charge du dossier Compte tenu de l importance et de la sensibilit du sujet il a t d cid de limiter le nombre d intervenants aussi le suivi op rationnel est il assur directement par le chef de bureau et moi m me Cela repr sente une charge de travail assez cons quente avec une participation tous les comit s de pilotage r gional r unis tous les quinze jours au d marrage et d sormais toutes les trois semaines Au del de notre participation ces comit s nous avons un r le d interface avec les lus et leurs services techniques puisque le pr fet a d cid d s le d part de les associer et d tre totalement transpa
118. arole aux divers acteurs concern s dans le respect de leur libre expression et de la loi CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 97 CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 CELA on y ZIPS 4P 4 21S 191n1p10d unilpuauu1 oq upog S19JAIY 1019 nna42 nH Imby U9110 J aulyd 2q u91qD4 911914 911914 91106919 SIO UD14 umy j y W unaf UOUIIS 2 D9 auuy UOISIAIP ap 494 UOISIAIP 9P 494 UOISIAIP ap 494 UOISIAIP p 494 UOISIAIP ap 494 UOISIAIP ap 494 UOISIAIP ap 434 UOISIAIP p 434 UOISIAIP p 434 UOISIAIP p 494 UOISIAIP p 494 e e o Z 20H YNZ ZS010 01104 Y92 1 1194 koy DIAU9P97 Ip gt snq XID pnnwajj A 3DW pinu19g SDJO IN H9qnH ju91n07 oddijiyq JPDIW ouur107 aydoysi1y unaf N N Duo41134 969190 puou 9069190 popa 9069120 puou 9069190 popa 969190 popa 969190 popa 969190 popa 969190 popa 969190 jpo411134 969190 jpo4134 969190 JANOASVALS 10 SId d 10 SNVI140 0 SILNVN 10 1TIISANW 10 NOAT 10 JN 40 NOTIQ 10 1N9YAWYH N NV 10 XNVIC404 10 NOISIAIQ NOISIAIQ NOISIAIQ NOISIAIC NOISIAIQ NOISIAIQ NOISIAIQ NOISIAIQ SNOTYH 10 NOISIAIQ NOISIAIQ NOISIAIQ 91S9W 9Q UID Y 19 ID4 ouoydass 191 DA94 o1ydos p09 nJ unof PA1D1A3 91p T N Z9qUI01 U91 SDq9S 91pn0H SDWOU D0 O0 sINANd SJA 140 n30 S10 J194 10 13 FH 10 S10 d10 NOILVWAOANI T 10 11 SJIVNOIYNYJLNI TNI9AN A SNOIVALIS S34 JINYS Y1 10 13 SNOIYTIVLSNI S30 S1 4n0S S3 l3 SHIVITDNN NOISSJAd SNOS N30 NOHYINNWWO Y1 10 SNOI
119. ation des installations qui sont consid r es comme des exigences applicables ou pertinentes et appropri es ARAR Applicable or Relevant and Appropriate Requirements ou le cas ch ant r pondre aux crit res d exon ration de ces exigences Les ARAR repr sentent les exigences minimales auxquelles toute solution envisag e doit se conformer pour tre ligible en tant qu action corrective Le respect des ARAR est souvent le facteur d terminant pour l tablissement des seuils d assainissement sur les sites soumis aux dispositions de la loi CERCLA Cependant en l absence d ARAR ou lorsqu elles sont insuffisamment protectrices l EPA fixe g n ralement des seuils de remise en conformit au cas par cas pour chaque site concernant 1 les substances canc rog nes un niveau correspondant la fourchette haute du risque cumul de probabilit de cancer sur la dur e de vie d un individu compris entre 10 et 10 et 2 les substances non canc rog nes un niveau tel que le risque cumul n entra ne pas d effets nocifs sur les personnes y compris certaines sous populations sensibles susceptibles d tre expos es pendant tout ou partie de leur vie en int grant une marge de s curit appropri e La fourchette de 10 10 peut tre interpr t e comme la probabilit pour un individu fortement expos de pr senter un risque accru de cancer compris entre 1 sur 10000 et 1 sur 1000000 la sui
120. ation r glementaire en la mati re sur les plus de 175 contacts pris par les inspecteurs de la division de Paris Le diagnostic Une fois la prise de contact r alis e et l accord de l occu pant propri taire selon les situations rencontr es obtenu une date est fix e pour la r alisation du diagnostic Celui ci est r alis par une quipe de l Institut de radiopro tection et de s ret nucl aire IRSN Cette quipe est accompagn e du r f rent ASN du site qui a obtenu l autori sation d acc s au locaux et reste l interlocuteur privil gi de l occupant ou du propri taire concern et veille r pondre ses interrogations CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 63 La gestion des sites radiocontamin s L op ration Diagnostic radium Identification des zones d int r t par prospection Le diagnostic consiste en une identification des zones d int r t par prospection et relev syst matique du d bit d quivalent de dose dans chaque pi ce l aide d un appa reil portatif Si Le diagnostic est n gatif l op ration s arr te l Un cour rier accompagnant le compte rendu d intervention est adress l occupant propri taire du site pour l informer des r sultats Dans le cas contraire des mesures de pr caution peuvent tre mises en place l issue du diagnostic si les conditions le n cessitent par exemple enl vement d objets radioactifs pose d cran ou balisage Des objets radioactifs
121. ations Plusieurs sites industriels en Ile de France sont concern s Or leurs propri taires actuels n ont rien voir avec des activit s li es la radioactivit C est le cas Nogent sur Marne voir ci contre C est le cas en Seine Maritime sur le site des anciens tablissements Bayard qui fabriquaient de r veils fluorescents C est le cas galement dans la Marne o se trouve une ancienne fabrique de pierres briquets qui utilisait du minerai naturellement radioactif Certains sites pollu s cependant sont moins historiques comme lusine de Ganagobie Alpes de Haute Provence encadr s p 27 et 30 qui fabriquait des marqueurs radioactifs pour l industrie pharmaceutique et qui a mis la cl sous la porte en laissant des mati res et d chets toxiques et radioactifs sols pollu s en France domaine radioactif CNAR Les dossiers sont souvent lourds et complexes il y a peu d informations disponibles et il faut caract riser les d chets les transporter les stocker autant d activit s qui sont tr s encadr es du point de vue r glementaire en France L absence de stockage pour les d chets de faible activit vie longue complique par ailleurs la gestion de ces sites Quel est l avenir de la CNAR selon vous La CNAR a du travail pour encore quelques ann es Il n y a pas d urgence mais il faut aller au bout du programme de r habilitation des sites pollu s et de la collecte des obj
122. ations de gestion des sites pollu s par des substances radioactives et apr s celles ci doit tre maintenue au niveau le plus faible qu il est raisonnablement possible d atteindre compte tenu de l tat des techniques et des facteurs conomiques et sociaux Ainsi d un point de vue op rationnel pour l ASN la d marche de r f rence retenir est lorsque cela est techniquement possible d assainir compl tement les sites radiocontamin s m me si l exposition des personnes induite par la pollution radioactive appara t limit e Dans l hypoth se o en fonction des caracteristiques du site cette d marche poserait des difficult s de mise en uvre il convient en tout tat de cause d aller aussi loin que raisonnablement possible dans le processus d assainissement et d apporter les l ments d ordre technique ou conomique justifiant que les op rations d assainissement ne peuvent tre davantage pouss es et sont compatibles avec l usage tabli ou envisage du site Dans l hypoth se o l assainissement complet n a pas t atteint des dispositions appropri es pr cis es au point e ci apr s doivent tre mises en uvre En pratique a En cas d usage d habitation ou d usage sensible Les locaux doivent tre compl tement assainis Dans l ventualit o une pollution r siduelle des locaux ne pourrait tre limin e il est v rifi que celle ci est acceptable et que les locaux peuvent tre utilises librement
123. au de radioactivit sur le site avec le niveau de radioactivit repr sentatif de l tat initial du site lorsqu il est connu ou avec un tat de r f rence naturel environnemental Lorsqu aucune pollution n est constat e le processus de gestion s ach ve en concertation avec les diff rents acteurs concern s et en veillant la conservation des donn es acquises et des interpr tations qui en sont faites Lorsqu une pollution est constat e les l ments recueillis dans le cadre du diagnostic doivent au del de la d termination du niveau de pollution permettre de d finir et mettre en uvre une strat gie de gestion de la situation Ainsi dans le cadre de l interpr tation de l tat des milieux le diagnostic doit fournir les l ments n cessaires l valuation de la compatibilit entre le niveau de pollution et les usages constat s Dans le cas du plan de gestion le diagnostic doit permettre de d finir des options de r am nagement et les objectifs d assainissement associ s Cela peut conduire r aliser le diagnostic en diverses tapes la d marche devient alors it rative Lorsque des usages sont tablis sur une zone pollu e valuer la compatibilit au travers d une interpr tation de l tat des milieux L interpr tation de l tat des milieux consiste comparer les niveaux de pollution aux valeurs de gestion pertinentes existantes Ces valeurs de gestion sont celles d finies par les po
124. au titre des plans de gestion des d chets long terme ayant t approuv s que les producteurs et les propri taires de d chets sont responsables conform ment au principe du pollueur payeur du financement de l organisation de la gestion et du fonctionnement d installations de gestion des d chets long terme ainsi que d autres installations n cessaires au traitement de leurs d chets Ressources naturelles Canada RNCan est la principale instance f d rale charg e de l laboration et de la mise en uvre de mesures en mati re d nergie nucl aire notam ment des mesures nationales relatives la gestion des d chets radioactifs Il rel ve de la comp tence de RNCan de s assurer que les obligations au titre de la politique cadre sont respect es La CCSN est l Autorit de r gulation nucl aire cana dienne ind pendante de l tat dans ses prises de d cision en mati re de r glementation et de d livrance de permis Son r le est de r glementer l utilisation de l nergie et des mati res nucl aires notamment des d chets radioactifs afin de pr server la sant la s ret et la s curit de la population de prot ger l environnement et de respecter les engagements internationaux du Canada relatifs l uti lisation pacifique de l nergie nucl aire L une des grandes missions de la CCSN est d examiner les demandes d utili sation de mati res et d installations nucl aire
125. b timents Il devient alors n cessaire d envisager la mise en uvre d actions de r duction voire de suppression des voies de transfert et d exposition Elles peuvent s accompagner de la mise en place de restrictions d usage ou de servitudes On parle alors de la ma trise des impacts Ces dispositions doivent tre compl t es en tant que de besoin par des dispositions de surveillance permettant de suivre l volution de la r partition spatiale de la pollution ou de v rifier le niveau des expositions D s lors que des pollutions sont laiss es en place la localisation et les caract ristiques des pollutions deviennent des donn es essentielles prendre en compte lors de la d finition du projet de r am nagement du site La strat gie adopt e doit syst matiquement viter l apparition de voies de transfert ou limiter les risques d exposition Ainsi les aires de jeu seront autant que possible loign es des zones pollu es et la construction de b timents se fera le plus possible l cart des terrains pollu s par du radium afin de pr venir le risque d accumulation de radon Le r am nagement du site doit galement tre envisag de mani re pr server la possibilit d assainissement compl mentaire au cas o celui ci devienne envisageable suite une volution des techniques de traitement ou des conditions d limination de d chets Cette perspective peut conduire concevoir les am nagements de mani
126. banquise en 1968 d un bombardier transportant des armes nucl aires Il y a au moins un kilo de plutonium in galement r parti dans un rayon de Royal Air Force of Canada Detection Team Operation Morning Light 17 km autour du lieu de l accident La radioactivit dans les s diments marins est nettement au dessus du bruit de fond r gional de m me que sur les sols terrestres plus loign s Un autre grand ensemble arctique est contamin par la radioactivit militaire russe cette fois c est l le de Nouvelle Zemble et ses abords o 138 essais nucl aires a riens souterrains et sous marins ont eu lieu de 1954 1990 Si l on ajoute aux sites terrestres les sites sous marins de la mer de Barentz ou de la mer de Kara o des sous marins atomiques complets des conteneurs et des f ts de d chets des cargos charg s de mati res radioactives ont t immerg s on r alise que le continent Arctique et l oc an Arctique qui fournit 20 30 des sur robindeshois org m Dossier sur les sites pollu s en Arctique ressources alimentaires marines mondiales devra faire l objet d un programme renforc de d pistage de la radioactivit et de restauration des sites contamin s Des efforts internationaux sont en cours Mourmansk et dans la baie de Gremikha Ils sont insuffisants ils m 46 el souffrent autant du manque de transparence et de connaissances de la part de tous les acteurs historiques op que du
127. bsence de responsable identifi ou solvable ce qui tait souvent le cas elle ne pr voyait rien au del du traitement des situations d urgence ce qui contraignait LANDRA rechercher des solutions palliatives aupr s des principaux exploitants nucl aires fran ais EDE CEA et COGEMA devenue AREVA NO En septembre 1996 ces exploitants conclurent avec ANDRA sous l gide des pouvoirs publics une convention relative au financement des op rations d assainissement des sites pollu s orphelins ou SPO convention d une dur e de 5 ans qui entra en vigueur lors de la parution de la circulaire du 16 mai 1997 L intervention des exploitants dans ce cadre relevait en pratique du m c nat puisque leur responsabilit en tant que pollueurs n tait l vidence pas engag e dans le cas de sites li s des activit s anciennes extraction du radium ou trang res au nucl aire horlogerie et autres Une seconde convention fut conclue en 2003 pour trois ans Alors que le p rim tre couvert par la premi re convention SPO tait assez large et couvrait l ensemble des co ts li s aux op rations de d pollution celui de la seconde convention fut restreint aux seuls travaux relevant de l urgence sanitaire De plus l exp rience de la mise en s curit du site industriel Orflam Plastf Pargny sur Saulx Marne mit en vidence que les exploitants nucl aires en leur qualit de payeurs avaient tendance s riger
128. cavation manuelles taient appliqu es pour tenter de les conserver Site de Nuclear Metals Inc couvert par le programme Superfund De 1958 jusqu en novembre 2011 le site de Nuclear Metals Inc situ Concord dans l tat du Massachusetts a t utilis par des exploitants successifs comme installation sp cialis e de recherche et de fabrication de m taux poss dant une autorisation de d tention et de traitement des substances radioactives de faible activit diff rentes poques les exploitants ont utilis sur le site de l uranium appauvri du b ryllium du titane du zirconium du cuivre des acides des solvants et d autres substances L activit principale consistait fabriquer des munitions l uranium appauvri pour l arm e am ricaine De 1958 1985 les exploitants du site ont d vers les sous produits des proc d s de fabrication y compris des effluents liquides contenant de l uranium appauvri m lang du cuivre de l acide puis et de la chaux dans un bassin de r tention non tanch ifi situ sur le site On suppose galement que des d chets de proc d ont t d vers s sur d autres zones du site notamment une tourbi re un r servoir d eau de refroidissement des champs d pandage de fosses septiques un tas de r sidus et une petite d charge Au d part l installation avait re u son autorisation de la NRC mais en 1997 suite la signature d un accord ent
129. ces radioactives au regard de ce qui peut tre fait pour la d pollution de sites pollu s par des produits chimiques par exemple bien que dans ce domaine galement il reste beaucoup faire L ASN a donc eu un r le d alerte de coordination de l intervention des diff rents acteurs puis de contr le de l application des mesures d cid es R le qu elle assumait jusque l essentiellement en cas d incident ou de Site d un d couverte inopin e de pollution radioactive particulier La doctrine de ASN aujourd hui consiste aller au bout Bandol Var sfs assaini gr ce de la d marche de r f rence pour ne plus avoir y u R e au financement revenir tout en laissant la trace de ce qui a t r alis de d es op rations fa on ce qu il ne soit pas envisag par exemple de par la mission de service public de l ANDRA construire un b timent sensible tel qu une cole maternelle sur d anciennes emprises de radium puisque chacun sait qu on ne peut pas int gralement d polluer Le r le de ASN a galement volu au fil des ann es sur deux plans tr s importants l implication de plus en plus forte des parties prenantes op rateurs institutionnels associations en les faisant participer au processus leur permet d en comprendre les enjeux et d tre mieux m me d accepter l id e que la perfection n existe pas mais que tous les aspects traitables ont t trait
130. chets radioactifs Les principaux outils l gislatifs sont la loi sur la s ret et la r glementation nucl aires vot e en 1997 qui a institu la Commission canadienne de s ret nucl aire CCSN l Autorit f d rale de r gulation et une s rie de r glements adopt s la suite de la loi Ces r glements pr voient notamment des limites d exposition conformes aux recommandations de la Commission internationale de protection radiologique CIPR La loi et les r glements r gissent tous les aspects relatifs l nergie nucl aire aux substances radioactives et aux appareils g n rant des rayonnements utilis s dans l industrie et en m decine ainsi que l ensemble du cycle du combustible nucl aire de l extraction de l uranium la gestion des d chets En 1996 le gouvernement canadien a tabli la politique cadre en mati re de d chets radioactifs qui pr voit des r gles nationales pour la gestion des d chets radioactifs et pose une s rie de principes visant garantir que cette gestion est men e dans de bonnes conditions de s ret et qu elle est respectueuse de l environnement conomiquement performante et int gr e Cette politique cadre dispose qu il incombe au gouvernement f d ral de d finir des politiques d adopter des r gles et de superviser les pro ducteurs et les propri taires de d chets radioactifs afin que ceux ci respectent leurs obligations op rationnelles et financi res
131. cl aire notamment les Dossiers Toute la partie Actualit nationale et internationale compre nant les notes d information et les communiqu s de presse est accessible depuis www asn fr index php S informer Actualites ASN AURONT DE SIETE NILE Ft Pr s Daa iba ear El UEA ram m aaa de PU pt ler aida dr mgtiepen par pannes le puii le pie be tele ri Teeme rentes Lei tee Vers estenhe Eek ii L Lei acts de TAINH Eir oren 1 Ai CL TEL LEa Etre End OAI ME D PEU TH CTET E aa Actualit s mi en Toia Fat b Ecpe ition dei avaler aus LEONAS lanissrts Eisi Mi Pers DD e 45 00 Mais a s Fr Tepai ss BT GES MST CE DETTE o Dauer da ire ancias m in Direi pirdrata du vs O7 roulement Pilote THEE A pie Birati La raih ds piaia Fuh epilirid De putri ererenliain de Coupe Eye e KAS SPEUR SEE cer rl ASSA SM moii du a es o verpns kaari dama un contenie de Ere circolsion dra tuslienurs fichi LEEG E E Medef Sur Fai itojn Le Bulletin officiel de l ASN D cisions de l ASN Avis de UASN D lib rations de lASN est int gralement disponible depuis la rubrique La r glementation www asn fr index php Les actions de l ASN La reglementation Bulletin Officiel de l ASN Fais Fn orves Cros fraa Rips desire LU LT eia LL LL yi y Laisse hmr Bulletin Offichel de l AS dette Bb par de EE oser OUT Dt O EL 5 tn de Filles si opatna Le Bot oil de
132. contact avec eux afin de leur pr senter l op ration et d obtenir leur autorisation pour r aliser le diagnostic Il n existe en effet pas ce jour d obligation r gle mentaire de faire r aliser ce diagnostic du fait que la pollu tion n est pas av r e L op ration repose donc sur le volon tariat des personnes contact es Cette prise de contact peut s effectuer par diff rents moyens en fonction de la situation du site et de ses occupants envoi ou d p t d un courrier appel organisation d une r union d information Les modalit s sont adapt es chaque fois en fonction de la typologie du site et des informations obtenues aupr s du syndic de copropri t Le cas ch ant En l absence d obligation r glementaire pour faire r aliser le diagnostic cette phase d explication et de conviction est absolument primordiale L objectif de l op ration est en effet de r aliser l ensemble des diagnostics sur un site de fa on pouvoir le d douaner dans sa totalit Le retour d exp rience montre que si les r f rents ASN ont t g n ralement bien accueillis notamment de par la p dagogie dont ils savent faire preuve pour expliquer le contexte les enjeux et Le d rou lement de l op ration cette phase peut parfois se r v ler longue et difficile Elle a t globalement couronn e de succ s puisqu en deux ans un seul particulier a refus de soumettre son appartement au diagnostic compte tenu de l absence d oblig
133. cquisition de 100s est r alis e afin d enregistrer le flux gamma mergent Le nombre de points a t optimis afin de pouvoir r aliser un traitement g ostatistique des donn es Ces mesures ont fait l objet d un traitement par krigeage et les mesures par spectrom trie y ont te positionn es sur les zones d int r t mises en vidence par la cartographie Nal Le dispositif utilis est un d tecteur GeHP collimate par 10 cm de plomb La mod lisation associ e prend en compte l paisseur du radier de b ton de 14 ou 20 cm r put sans contamination et une pollution uniform ment r partie dans du sable sur une paisseur de 30 cm Les r sultats des 59 spectrom tries y ont t traites par g ostatistique afin d obtenir une cartographie d estimation de l activit fig 1 A l issue de ces traitements 27 sondages ont t positionnes par jugement dans les zones d int r t et dans les zones pr sentant une forte incertitude fig 2 Les sondages ont t r alis s par battage sur des profondeurs de 4 15 m Les travaux sont suivis en permanence par un g ologue qui rel ve la lithologie du sol et effectue des mesures des COV compos s organiques volatiles au contact de la carotte Chaque carotte a t chantillonn e par tron on de 25 cm Plus de 470 chantillons ont t constitu s et analys s par spectrom trie gamma en laboratoire avec un temps d acquisition permettant d obtenir une limite de d tection
134. cs Cela pourra notamment tre le cas lorsque le site est l objet d un usage sensible cr ches tablissements scolaires aires de jeux ou que des incertitudes importantes d coulent des hypoth ses retenues pour l valuation quantitative des expositions radiologiques CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 23 Lorsque l IEM conduit conclure que la pollution constat e ne remet pas en cause les usages tablis La d marche peut alors s interrompre Il convient toutefois au pr alable d examiner d une part les possibilit s de r duire les atteintes l homme et l environnement d autre part les dispositions ventuelles prendre pour viter qu une volution des pollutions ou des usages ne remette en cause les conclusions de PIEM Qu elles portent sur les pollutions ou les usages les actions qui peuvent tre envisag es pour r duire les expositions doivent tre adapt es et proportionn es aux enjeux Ces actions peuvent tre mises en uvre l occasion d op rations d am nagement ou d entretien courant des sites concern s Elles peuvent correspondre l enl vement de t ches de pollution concentr es la mise en place d un rev tement sur un sol pollu ou encore l am lioration de la ventilation ou de l tanchement des interfaces avec le sol colmatage de fissures des passages de tuyaux ou de canalisations lorsque l activit La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontami
135. d les op rations sont g n ralement conduites sous sas ventil et de nombreux contr les de propret radiologique sont r alis s en cours de chantier dans les zones en travaux mais galement dans les zones adjacentes LANDRA assure galement la prise en charge des d chets Les d chets TFA sont exp di s pour un stockage d finitif sur le Centre de stockage des d chets de faible et moyenne activit CSTFA Quant aux d chets FAVL ils sont mis en entreposage dans les installations autoris es en attendant la disponibilit d un centre de stockage L vacuation des d chets radioactifs g n r s par l assainissement de sites localis s en zone urbanis e a n cessit la mise en place d une organisation logistique sp cifique En raison de l exiguit des locaux r habilit s une vacuation des d chets au fur et mesure de leur production est indispensable au bon d roulement du chantier Les d chets radioactifs g n r s sur place sont conditionn s dans des emballages l gers et de petite taille f ts en plastique afin de faciliter les op rations de manutention manuelle Les colis de d chets sont vacu s par une soci t de transport vers une zone de transit localis e sur le CEA de Saclay A la fin des travaux de d pollution les d chets entrepos s sur la zone de transit sont assembl s dans des emballages adapt s grands r cipients vrac souples GRVS ou casier m tallique de l m principalement ava
136. d erreur dans la d livrance de la dose th rapeutique certaines personnes plus sensibles aux rayonnements ionisants font des complications et des effets secondaires Nous ne sommes donc pas gaux devant les rayons y compris aux faibles doses dans les laboratoires de recherche Ce param tre serait donc prendre en compte pour les riverains et travailleurs concern s par les sites pollu s Le corps m dical tant en m decine de ville m decine hospitali re qu en m decine professionnelle est il sensibilis ces enjeux On peut clairement affirmer que le corps m dical n est pas suffisamment sensibilis ni m me form la compr hension des enjeux et des risques li s l exposition aux rayonnements ionisants de quelque origine que ce soit et a fortiori dont l origine concerne une pollution radiologique Ces notions sont abord es en 1 et 2 ann e de m decine et plus ensuite Les m decins sont donc assez d munis pour r pondre aux questions et inqui tudes de leurs patients sur le sujet Imaginons par exemple le cas d un patient qui aurait eu un probl me thyro dien en 1988 deux ans apr s l accident de Tchernobyl Ce patient demande son m decin si comme il l a lu dans la presse il est possible que ce probl me soit li aux rejets radioactifs Si ce dernier h site un instant le temps de r fl chir la question car il manque d informations quelle que soit sa r ponse l issue de ce d lai le pat
137. d extraction du radium partir de minerais d uranium sur un site situ l Ile Saint Denis dans le d partement de la Seine Saint Denis Les locaux de la soci t SATCHI servaient la production de radium utilis dans le domaine industriel et m dical et h bergeaient un laboratoire utilis par Marie Curie dans le cadre de ses travaux de recherche Apr s la cessation des activit s li es l extraction de radium en 1928 et jusqu en 2005 le site a accueilli une activit de r cup ration d os et de carcasses animales exerc e successivement par plusieurs entreprises Pendant toute cette p riode le site tait utilis essentiellement CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 42 comme plate forme d entreposage avant acheminement des mati res vers des centres de traitement industriel Cet ancien site industriel d une superficie d environ 6000 m2 est actuellement l tat de friche Il est situ dans un environnement industriel dense et encadr par les deux bras de la Seine Plusieurs investigations radiologiques ont t conduites en 1997 et 1998 notamment par l IRSN sur cet ancien site industriel et sur ses abords imm diats dans le cadre d un premier diagnostic du site et de travaux de r am nagement de la voirie Ces tudes ont r v l l existence d une pollution radiologique par des l ments des cha nes naturelles de l uranium mais ne permettaient pas d en d finir l extension g ographique Depui
138. dans le d roulement du chantier Enfin l intervention de corps de m tier n ayant pas en g n ral de relation avec le milieu nucl aire est galement un probl me r current Ces soci t s d molition gardiennage ne poss dent le plus souvent ni les formations ni les autorisations m dicales pour intervenir sur ce type de chantier Trois solutions sont couramment utilis es assister la soci t dans l obtention des autorisations dossier m dical attribution de dosim tres formations r aliser les prestations concern es avec notre personnel plusieurs de nos op rateurs sont form s la conduite d engins de chantier d couper les op rations avec un phasage ou un zonage strict permettant ces soci t s d intervenir sans contraintes suppl mentaires Onet Technologies r alise chaque ann e de nombreuses op rations de d pollutions radioactives partout en France Ce pr cieux retour d exp rience nous permet d apporter des solutions prouv es et adapt es ces chantiers tr s particuliers E Assainissement sous confinement dans une habitation CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 49 La gestion des sites radiocontamin s Exemples de sites en cours de d pollution ou d pollu s Orflam Plast un site en cours de r habilitation par les pouvoirs publics Par Sylvie Cendre sous prefete de l arrondissement de Vitry le Francois Pr fecture de la Marne Benoit Rouget adjoint au chef de la
139. dans le domaine radioactif CNAR pr cise les conditions typologie du site plafonds financiers qui permettent d engager les travaux sans consultation syst matique de la commission ainsi que les objectifs d assainissement atteindre lorsque les zones pollu es sont par exemple des habitations Si ces conditions sont r unies le chantier de r habilitation peut tre lanc sans autre formalit Dans le cas contraire lANDRA soumet le projet d assainissement la CNAR pour obtention du financement correspondant Le cas ch ant elle soumet galement une proposition d objectifs d assainissement ASN Chantier de r habilitation Lorsqu ils concernent une habitation les travaux de r habilitation n cessitent que les lieux soient lib r s par leurs occupants et vid s de tout mobilier Dans ce cas lANDRA proc de au relogement temporaire des occupants ainsi qu au transfert du mobilier chez un garde meubles Ces tapes sont galement support es par la subvention publique Les travaux de r habilitation sont r alis s par des entreprises sp cialis es et disposant de personnel habilit Ils consistent retirer les mat riaux pollu s les conditionner dans des emballages adapt s et caract riser les d chets les mesurer pour v rifier que leur niveau d activit est compatible avec la fili re d limination retenue Un soin tout particulier est apport la non diss mination de pollution A cet gar
140. de gestion globale des sites selon les usages tablis sur la base de mod les conceptuels pr cis et adapt s La version de d cembre 2011 du guide m thodologique rela tif la gestion des sites potentiellement pollu s par des substances radioactives a renforc le spectre d interven tion en proposant aux diff rents acteurs une base m tho dologique commune pour la gestion simultan e et concer t e de l ensemble des risques chimiques et radiologiques pr sent s par un tel site Cette approche globale vise g rer plus efficacement et plus durablement les sites Le guide pr cise davantage la volont des pouvoirs publics de renforcer l implication des parties prenantes le plus en amont possible dans le processus par l organisation plus syst matique de r unions publiques ou encore la constitu tion de Commissions locales d information autour des sites pollu s Le guide m thodologique de gestion des sites pol lu s le recommande explicitement et y consacre un chapitre entier Il s inscrit dans la continuit des actions qui avaient t engag es pr c demment Comment se d roulent concr tement ces op rations combien de temps durent elles et quels sont les acteurs impliqu s Les phases de caract risation des sites avant toute op ra tion d assainissement sont longues et parfois complexes Elles doivent permettre d avoir une vision la plus pr cise possible des sites assainir et d tre en mesure de d f
141. de kilom tres l ouest de la ville de New York Ils couvrent une surface totale d environ 100 hectares et englobent 900 constructions r sidentielles et 24 propri t s municipales rues terrains parcs Un assainissement a t jug n cessaire pour 355 de ces constructions et propri t s Au total 300 000 tonnes de terre et de d bris contamin s ont t retir es et vacu es par voie ferr e vers des d charges r glement es Cet effort d assainissement des sols conduit par l EPA a n cessit environ quatorze ans de 1990 2004 et co t pr s de 220 millions de dollars am ricains L EPA a entam plusieurs actions en justice relatives l origine des d chets retrouv s sur les sites de Montclair West Orange et de Glen Ridge mais aucun actif professionnel ou autre n a pu tre r cup r pour couvrir les co ts d assainissement Ainsi la totalit des travaux entrepris pour la remise en tat de ces sites a t financ e par des deniers publics L entreprise United States Radium Corporation anciennement connue sous le nom de Radium Luminous Material Corporation a exploit entre 1915 et 1926 une usine situ e pr s d Orange dans le New Jersey L activit principale de cette usine consistait extraire et purifier du radium partir d un minerai la carnotite Au plus fort de son activit lusine traitait jusqu deux tonnes de minerai par jour Un important volume de d chets de proc d ou de
142. de l ordre du Bq kg en c sium 137 Le profil de l activit en c sium 137 est trac pour chacune des carottes Une cinquantaine d chantillons est analys e par radiochimie afin d identifier les metteurs amp et B purs L ensemble des r sultats est trait par g ostatistique l aide du logiciel ISATIS afin d obtenir des cartographies par krigeage 2D et 3D d estimation de l activit ainsi que des cartographies de probabilit de d passer un niveau d activit donn fig 3 CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 37 La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniques de La d pollution LI RE 27 realises pr sentent sur un tron on de carotte ou plus La surface de la zone pr sentant une pollution a t estim e une activit en c sium 137 sup rieure 1 Bg g 180 m2 L tude des profils pour chacun des sondages a permis Des radionucl ides autre que le c sium 137 sont pr sents sur d tudier la migration de la pollution dans les sols Le certains sondages principalement les plutonium 239 240 et le radionucl ide pr pond rant est Le c sium 137 avec une activit strontium 90 conforme l tude historique et fonctionnelle mais maximale localis e de 17 Bq g et 8 sondages parmi les de faibles activit s lt 1 5 Bq g et mesur s sur des chantillons pr sentant une pollution en c sium 137 La plus grande partie de la pollution est situ e entre 15 cm et 2 m de profondeur
143. de propose pour cela un outil d valuation quantitative des expositions radiologiques FQER bas sur onze sc narii types caract ristiques de diff rents usages envisageables sur un site un sc nario traite de l usage des b timents et des lieux incursion sur friches un sc nario traite de l usage temporaire des b timents et des lieux chantier deux sc narii traitent de l usage d fini de b timents b timent usage professionnel ou priv sept sc narii traitent de l usage d fini des lieux parking mara chage activit professionnelle r sidence tablissement scolaire complexe sportif base de loisirs Le guide d finit par ailleurs la valeur de 1 mSvan comme valeur de gestion consid rer en incr ment de l exposition naturelle pour juger de la compatibilit entre les usages et les niveaux de pollution Toutefois en vertu du principe d optimisation du code de la sant publique applicable aux expositions aux rayonnements ionisants d s lors qu une exposition est mise en vidence il convient de rechercher les actions de r duction raisonnablement envisageables et d examiner l utilit de les mettre en uvre compte tenu de leur co t de leur faisabilit technique et de l efficacit qu il est possible d en attendre De plus en fonction du contexte des valeurs de gestion plus contraignantes que celle mentionn e pr c demment peuvent tre retenues par les pouvoir publi
144. de sites dont pour la plupart les L ILLUSTRATION pollutions remontent une centaine d ann es Des dizaines voire des centaines de sites seraient encore soumis toutes les imprudences les n gligences les dissimulations des syndics des notaires ou des propri taires sans l intervention de la CNAR Il nous semblait strat giquement tr s important de faire la lumi re sur ces sites h rit s du pass Curie avant m me d aborder la question des d chets produits par les centrales nucl aires La CNAR fonctionne plut t bien mais le manque d assiduit de certaines parties prenantes aux r unions de la CNAR pose probl me Les moyens financiers en revanche ne sont pas suffisants pour assainir les sites pollu s Les sites de stockage pour les d chets historiques au radium manquent et nous obligent bricoler des solutions de stockage Le principal obstacle aujourd hui aux probl mes pos s par la CNAR est moins li l argent quau manque d exutoire pour les d chets radif res Ce cha non manquant contraint les autorit s plus que les capacit s financi res laisser des d chets sur place Pourquoi selon vous cette situation perdure t elle Les citoyens sont tr s r ticents face la cr ation dans leur commune quelle qu elle soit de centres de stockage de d chets Les d chets radioactifs anciens qui n ont rien NO 4138 907 l usine de radium de l le Saint Denis Soci t anonym
145. des assainissements ou par des am nagements en dur et des ventilations naturelles ou assist es r duit significativement le risque Pour les intervenants qui r alisent ces op rations le risque est tr s limit galement car si la dose re ue est potentiellement plus lev e leur temps d exposition sur un point chaud est beaucoup plus court Il s accro t bien s r s il y a accumulation de traitement de points chauds Dans tous les cas ces travailleurs b n ficient d une formation la radioprotection d un suivi m dical et dosim trique sp cifique avec une limite de dose r glementaire de 20 millisieverts par an qui n est pas un seuil de danger mais un seuil de gestion qui applique d j le principe de pr caution Le probl me sur les friches industrielles concernerait plut t des travailleurs non sp cialis s qui exerceraient leur activit au long cours sur des sites pollu s sans le savoir De ce fait ils deviendraient expos s aux m mes risques potentiels que des habitants Au del des seuils de r f rence collectifs le b mol que j apporterais cette appr ciation des risques tient au fait que nous ne sommes pas gaux face aux rayonnements en raison du ph nom ne dit de radiosensibilit individuelle C est un ph nom ne que l on conna t depuis longtemps et qui a t mis en vidence pour la radioth rapie pour CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 32 laquelle on a constat qu en l absence
146. des pratiques existantes Elle r sulte d une volution logique tendant faire converger le pragmatisme des actions men es dans le domaine des pollutions chimiques et les exigences d coulant des principes de radioprotection et de la sensibilit particuli re associ es aux pollutions radioactives La nouvelle version du document s efforce ainsi de r pondre aux attentes exprim es par les diff rents acteurs notamment en pr cisant les valeurs de gestion applicables et en proposant une m thode d valuation adapt e la diversit des situations rencontr es La large place accord e l implication des parties prenantes vise sensibiliser et faire voluer les pratiques sur ce point essentiel afin d aboutir la mise en uvre de solutions plus robustes car plus largement partag es E CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 25 La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontamin s La mission de service public de LANDRA retour d exp rience et bilan des sites assainis ou en cours d assainissement Par Eric Lanes chef de la Mission de service public Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs ANDRA La loi du 28 juin 2006 relative la gestion des mati res et d chets radioactifs confie l ANDRA des missions d int r t g n ral visant trois objectifs la r alisation et la publication tous les trois ans de l inventaire national des mati res et des d chets radioactifs Outil de r
147. des substances radioactives D abord elle reprend les principes de la circulaire du 8 f vrier 2007 relative la cessation d activit d une installation class e et insiste sur le fait que la gestion des sites pollu s par des substances radioactives doit tre coh rente avec la politique nationale en mati res de sites et sols pollu s telle que pr sent e dans celle du 8 f vrier 2007 relative aux sites et sols pollu s et aux modalit s de gestion et de r am nagement de sites pollu s Elle introduit le r le de l ASN qui doit donner au pr fet son avis sur les objectifs d assainissement Cette circulaire du 17 novembre 2008 prend en compte l largissement des missions de l ANDRA introduites par la loi n 2006 739 du 28 juin 2006 de programme relative la gestion durable des mati res et d chets radioactifs qui lui a confi la collecte le transport et la prise en charge de d chets radioactifs et la remise en tat de sites de pollution radioactive sur r quisition publique lorsque les responsables de ces d chets ou de ces sites sont d faillants LANDRA pour cela dispose d une subvention de l tat qui contribue au financement des missions d int r t g n ral qui lui sont confi es La circulaire int gre galement les modalit s des saisines de la Commission nationale des aides dans le domaine radioactif CNAR dont la cr ation a t act e lors d un conseil d administration de l ANDRA le 27 avril 2007
148. ditions de d roulement de cette op ration a t men e avec Succ s Trois sites ont t diagnostiqu s n gatifs et neufs sites ont montr une pollution sans pour autant pr senter des enjeux sanitaires Ces neuf sites correspondent 19 chantiers de r habilitation puis de r novation Vingt cinq valuations dosim triques ont t effectu es en Ile de France et une Annemasse La reconstitution dosi m triques maximale est de 2 4 mSv an hors radon Une consultation individuelle avec un m decin sp cialis asso ci e deux examens anthroporadiam triques ont t r ali s s permettant de rassurer les occupants d un site Le nombre de chantiers est plus important qu initialement planifi puisque sur un site de la liste plusieurs logements peuvent s av rer concern s Par ailleurs les chantiers sont plus complexes que pr vu ils n cessitent un travail de pr paration important une phase d assainissement parfois longue et se d roulent en plusieurs tapes succes sives en fonction des d couvertes de la localisation de la pollution E CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 59 La gestion des sites radiocontamin s L op ration Diagnostic radium Franche Comt berceau de l industrie horlog re Un peu d histoire La Franche Comt est le berceau de l horlogerie en France Cette activit qui existe dans la r gion depuis la fin du XVII si cle notamment au travers de la fabrication de la c l bre hor
149. dium a ainsi t identifi Ce p rim tre d tude autour du site pollu est constitu de zones de circulation routes chemins pi tons de parkings ainsi que de terrains occup s par des activit s industrielles entrep ts ateliers Les types d investigations radiologiques r alis es par l IRSN dans le cadre du diagnostic radiologique du site pollu et de son environnement En fonction de l tude historique du site du contexte environnemental et des donn es existantes sur l tat radiologique du site pollu et de ses environs l IRSN a r alis diverses investigations radiologiques qui ont consist en des mesures de d bit de dose des analyses d chantillons de sol et deaux souterraines ainsi que des mesures de radon dans les b timents L outil SOCRATE qui permet d obtenir une mesure de d bit de dose coupl e un rep rage GPS a t utilis afin de r aliser des cartographies radiam triques de surface Les cartographies ont t r alis es selon un maillage r gulier d un m tre la mesure de d bit de dose s effectuant 50 cm du sol La valeur utilis e pour juger du caract re significatif d une augmentation du d bit de dose et donc d finir les zones d int r t tait de l ordre de deux fois la valeur caract ristique de l environnement t moin bruit de fond La mise en vidence d une zone d int r t a conduit r aliser dans cette zone des investigations radiologiques approfondi
150. du 28 juin 2006 relative la gestion durable des mati res et d chets radioactifs et la circulaire du 17 novembre 2008 relative la prise en charge de certains d chets radioactifs et de sites de pollution radioactive et la mission d int r t g n ral de l ANDRA Dans sa nouvelle version le guide met l accent sur l importance de l implication des parties prenantes en les identifiant et en proposant des modalit s d interaction notamment avec le public L laboration de ce nouveau guide a t conduite en deux temps Dans un premier temps un groupe de travail compos de l IRSN de l INERIS du MEDDTL et de ASN a labor un projet de guide int grant les objectifs rappel s ci avant Ce projet a galement b n fici des conclusions d un groupe de r flexion pluraliste GRP charg de d finir les objectifs d assainissement Ce groupe de r flexion pluraliste tait compos de repr sentants de lASN du MEDDTL des pouvoirs publics d experts fran ais et trangers d associations de protection de l environnement et d lus La premi re phase d laboration du guide s est achev e par la mise en consultation publique du projet de guide fin 2010 Au total plus de 400 commentaires ont t re us et analys s par l IRSN lASN et le MEDDTL lors de la seconde phase de travail Leur prise en compte a conduit la version d finitive du document aujourd hui disponible sur internet Adapter l approche aux usag
151. e naturelle par exemple en raison des mat riaux Dans le cas contraire une mesure par spectrom trie gamma portative est faite pour d tecter la pr sence de radium Le tritium ayant remplac le radium dans les applications horlog res une recherche de contamination en tritium est faite sur les sites pr sentant des zones d int r t en radium Lorsqu une zone d int r t a t mise en vidence des mesures de radon sont galement r alis es en continu et int gr es A l issue du diagnostic si les conditions le n cessitent des mesures de pr caution peuvent tre mises en place comme l enl vement d objets radioactifs la pose d cran ou un bali sage Une restitution orale des r sultats aux occupants est faite sur place sur la base des premiers r sultats D s que l en semble des r sultats est connu ils sont transmis et expli qu s aux occupants Dans le m me temps une valuation dosim trique est propos e aux occupants Bien que des enjeux sanitaires ne soient pas attendus un protocole de prise en charge des questions d ordre sanitaires est pr vu avec une approche gradu e En effet quatre niveaux de r ponses sont propos s selon les r sultats de mesure une reconstitution dosim trique consultation individuelle avec un m decin sp cialiste des rayonnements ionisants de l ASN mise en relation avec des m decins sp cialis s ext rieurs l op ration examens anthroporadiam triques R
152. e Pole de La radioprotection Gestion des sites potentiellement pollu s par des substances radioactives n ne i i i ca IRSN asn de l environnement des dechets et de la crise Institut de radioprotection E et de s ret nucleaire IRSN D cembre 2011 le minist re de l cologie du D veloppement durable des Transports et du Logement MEDDTL l Autorit de s ret nucl aire ASN et l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN publient un guide actualis pour la gestion des sites potentiellement pollu s par des substances radioactives Ce nouveau document constitue la mise jour du guide m thodologique de gestion des sites industriels potentiellement contamin s par des substances radioactives publi par l IRSN en 2001 Il vise mettre en coh rence le document existant avec la politique g n rale de gestion des sites pollu s pr cis e dans les textes publi s en f vrier 2007 par le minist re en charge de l environnement La nouvelle version du guide vient compl ter les outils m thodologiques diffus s par le minist re et contribue fournir aux acteurs concern s une base m thodologique commune indispensable la gestion conjointe et homog ne des risques chimiques et radiologiques La mise jour a galement permis de pr ciser les objectifs d assainissement Elle a par ailleurs t l occasion d int grer les dispositions introduites par la loi 2006 739
153. e de traitements chimiques La hall du minerai chaque sac contient de 50 70 kilos Six mille huit mille sacs produisent le gramme de sel de radium repr sent plus bas en volume exact CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 76 Un coin du hall de traitement du mineral Au premier plan cuves de 30 hectolitres pour les r actions chimiques on arri re groupe de Altres sols pollu s en France voir avec l industrie nucl aire n chappent pas la r gle au contraire Les lus et les administr s sont effray s Les lus ont bien souvent de ce point de vue une attitude tr s diff rente dans les r unions l Assembl e nationale et face leurs administr s Pouvez vous nous citer un exemple particulier Il y a quelques ann es j ai rendu visite avec un enqu teur de Robin des Bois au g rant d une usine qui fabriquait de la g latine extraite de d chets de boucherie et servant la confection des pellicules photographiques Cette usine tait situ e sur l Ile Saint Denis dans la banlieue nord de Paris Nous avons montr ce g rant tout d abord incr dule voire hostile un exemplaire du journal l Illustration datant de 1922 t moignant de la pr sence de stocks de mati res radioactives dans les sols o taient install s lusine ses ateliers ses bureaux ses caves et ses archives Il s agissait de sols assez fortement contamin s Les bureaux ont t d m nag s en une semaine la sui
154. e diffi cult s les r parer Ce sont donc des sujets qui potentiellement sont plus susceptibles aux rayonnements et donc probablement aux cancers A terme la radiosensibilit individuelle va sans doute modifier la notion de radioprotection qui de collective va peu peu devenir plus individuelle d s lors qu un test de d pistage sera disponible en routine CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 33 La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniques de La d pollution L assainissement des sols des installations nucl aires de base au CEA de par Didier Dubot expert senior chef de La Section assainissement du site CEA de Fontenay aux Roses G n ralement l tat radiologique initial repose sur des infor mations historiques parcellaires et sur quelques analyses d chantillons trop souvent en nombre insuffisant pour labo rer un sc nario d assainissement garantissant une ma trise des co ts et des d lais du projet C est dans ce contexte que la mise en place d un chantillon nage repr sentatif d une aire constitu e de sols ou de struc tures de g nie civil rev t une importance capitale Depuis toujours les m mes questions se posent combien d chantillons faut il faire pour caract riser la zone d tude jusqu quelle profondeur aller et avec quel pas d chan tillonnage quelle technique brut tari re broyage etc utiliser comment estimer les volumes contami
155. e gestion 9 Ces outils m thodologiques ont t pr sent s dans la circulaire du 23 avril 1996 10 Cette adaptation du dispositif a t d taill e dans la circulaire du 10 d cembre 1999 op rationnelle de ces sites Ainsi dans sa version de 2000 le guide m thodologique a fix les grands principes de gestion du risque reposant sur une d marche gradu e comportant plusieurs tapes depuis la lev e de doute jusqu l valua tion d taill e des risques et l aide au choix de la strat gie de r habilitation pour un usage donn A l issue de chacune des cinq tapes la d marche pouvait s arr ter Chaque tape restait proportionn e aux enjeux et tenait compte du contexte conomique social et culturel propre au site consi d r Depuis 2007 la m thodologie a de nouveau volu pour tenir compte du retour d exp rience Ainsi l accent mis sur la gestion des sites selon leurs usages a t conserv mais la d marche graduelle d analyse du risque a t remplac e par une d marche globale bas e sur l interpr tation de l tat des milieux lorsque les usages sont tablis et sur le plan de gestion lorsqu ils ne Le sont pas Au cours des vingt derni res ann es les pouvoirs publics ont ainsi tendu leur mode d intervention en passant d une action initiale principalement tourn e vers le recensement et la mise en s curit des sites compl t e d actions de r habilitation cibl es une approche
156. e la revue des exemples illustrent les modes de gestion des sites pollu s par des substances radioactives ou chimiques tels Les t moignages de gestionnaires et d op rateurs intervenant dans des travaux de r habilitation Le lecteur sera peut tre tonne de la dur e de ces op rations de gestion des sites et sols pollu s qui requi rent avant toute d cision une caract risation fine en surface comme en profondeur des sites La d marche d implication des parties prenantes et des publics concern s Le plus en amont possible dans le processus de r habilitation d un site pollue constitue un point essentiel En effet cette demarche doit permettre d aboutir en toute transparence une solution concert e C est pourquoi nous avons sollicit des associations et des lus locaux pour recueillir leur point de vue La r daction a galement souhaite que le lecteur puisse replacer la d marche fran aise au regard des approches internationales mises en uvre dans des contextes comparables Bonne lecture Lydie EVRARD et Odile PALUT LAURENT Coordinateurs de Contr le 195 A h 0 n tr 0 l e volue et s appuie sur les nouvelles technologies pour vous apporter toute l information sur le contr le de la s ret nucl aire et de la radioprotection Des flashcodes animent certains articles pour vous permettre de disposer de contenus compl mentaires comme des vid os ou des dossiers th matiques pr sentes sur notre site Internet
157. ement au suivi des dossiers sur lesquels elle s est prononc e Dans ce but un point r gulier sur l avancement des chantiers lui est pr sent au cours de ses s ances Les sites de Nogent sur Marne et de l Ile Saint Denis voir ci apr s b n ficient d une subvention exceptionnelle de l tat accord e dans le cadre du Plan de relance de l conomie lanc par le Gouvernement en 2008 2009 Le m canisme de financement diff re de celui des sites voqu s plus haut dans la mesure o les fonds ne B timent Isotopchim Vue ext rieure Laboratoire en 2008 Laboratoire en 2010 s imputent pas sur la subvention publique confi e ANDRA mais sont directement vers s par l ADEME aux ma tres d ouvrage Cependant avant que les projets ne soient jug s ligibles au Plan de relance l ADEME a saisi la CNAR afin de conna tre son avis sur la pertinence technique et conomique des projets La CNAR a rendu un avis favorable dans les deux cas Depuis sa cr ation en 2007 la CNAR s est prononc e sur de nombreux dossiers Un point de situation est donn ci dessous pour les plus embl matiques d entre eux Ganagobie Alpes de Haute Provence 04 Ancien laboratoire Isotopchim L entreprise Isotopchim a t exploit e de 1986 2000 Son activit de production de mol cules marqu es au carbone 14 tait soumise au r gime d autorisation des installations class es pour la protection de l environnement ICPE Au
158. en tant l origine de cer tains succ s et d avanc es dans le domaine de la d pollu tion environnementale Le BGDRFA a compil des informations du monde entier sur l empreinte du radium tout en r pertoriant les succ s en mati re d assainissement ainsi que des liens vers de nombreuses sources d information Ce document est dis ponible en DVD ou sur le site internet du BGDRFA www lrwmo org E www nuclearsafety gc ca eng mediacentre updates 2012 February 28 2012 could your collectible be radioactive cfm Gouvernement du Canada www canada gc ca Bureau de gestion des d chets radioactifs de faible activit BGDRFA www llrwmo org Compendium on Radium Remediation www llrwmo org Radium 20Compendium 20DVD Radium_Remediation_Compendium paf Ressources naturelles Canada www nrcan gc ca Initiative de la r gion de Port Hope www phai ca R f rences http nuclearsafety gc ca pubs catalogue uploads P290_e pdf www nuclearsafety gc ca eng mediacentre updates 2012 February 28 2012 could your collectible be radioactive cfm Commission canadienne de s ret nucl aire Rapport national du Canada pour la Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible us et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs Gouvernement du Canada Octobre 2011 G G Case R L Zelmer Comparative experiences in environmental remediation of LLR waste sites in diverse Canadian environments ICEM 03 ref 4846 The 9th Int
159. en 2009 Une premi re phase de travaux a t conduite sous ma trise d ouvrage de l industriel actuellement propri taire l ANDRA assurant le r le d assistant ma tre d ouvrage Elle a permis de trier et de caract riser pr s de 700 m de gravats de d molition en partie contamin s et amiant s L vacuation de ces gravats est achev e A l issue de cette premi re phase le site deviendra la propri t de l tablissement public foncier Ile de France CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 29 La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontamin s EPFIF qui pilote une op ration de requalification urbaine pour le compte des acteurs locaux commune et communaut d agglom rations La deuxi me phase devrait d marrer en 2013 pour une dur e de 12 mois Outre le traitement du site lui m me cette op ration inclut le traitement des berges l enl vement de zones contamin es chez les entreprises riveraines ainsi que l examen et la protection des eaux souterraines du site qui pr sentent un marquage non pas en radium mais en uranium sans doute li au traitement ant rieur de minerais de pechblende sur le site A terme il est pr vu d am nager le site en parc urbain non accessible au public avec une mise en place de panneaux photovolta ques Cette r utilisation permettrait de maintenir la possibilit d entreprendre ult rieurement un assainissement plus pouss dans la mesure o des volumes signi
160. ence d enjeux sanitaires la reconstitution dosi m trique la plus importante aboutissant une dose efficace annuelle ajout e d environ 2 4 mSv an hors radon soit du m me ordre de grandeur que l exposition naturelle A noter que dans le cas des locaux commerciaux l interlocuteur de l ASN est l employeur lui m me responsable de l informa tion des travailleurs Les coordonn es d un m decin ASN sont alors transmises dans ce cas afin de r pondre aux ventuelles questions que pourraient se poser les travail leurs concern s Le passage vers la r habilitation La phase de r habilitation d marre une fois l ensemble des r sultats du diagnostic disponibles Elle fait l objet d une r u nion de passation ASN ANDRA occupant propri taire Cette r union de passation permet d expliciter nouveau les r sultats de r pondre aux ventuelles questions des pro pri taires et des occupants Elle permet galement de rap peler la suite du d roulement de l op ration ainsi que d as surer une transition entre les intervenants ASN et les inter venants ANDRA A l issue de cette passation une cartographie pr cise et des mesures compl mentaires peuvent alors tre r alis es par l ANDRA afin de pr parer au mieux l assainissement d en d finir le p rim tre et d en chiffrer le co t Retour d exp rience sur l organisation mise en place au niveau r gional pour le suivi L op ration a t lanc e en Ile de France
161. encourus Troisi me difficult la pr sence du radon qui g n re parfois des complications Ce gaz radioactif issu de la d croissance du radium s accumule volontiers dans les sous sols les caniveaux ou les canalisations perturbant ainsi les mesures et compliquant les conditions d intervention S agissant d un gaz rare la cartouche de filtration des quipements de protection respiratoire est inefficace les appareils isolants et une bonne ventilation des locaux sont les seules armes face ce radionucl ide Une dosim trie particuli re est n cessaire afin de mesurer efficacement l exposition du personnel intervenant La d termination de l activit des chantillons mesurer peut galement tre perturb e par la pr sence du radon Autres sources de difficult s certains sites abandonn s pr sentent des risques de s curit b timents en ruine et d intrusion Nous mettons alors en place une logistique adapt e la situation gardiennage permanent des lieux cr ation de nouveaux r seaux d alimentation en eau et lectricit cl ture base vie pour le personnel Nous avons galement tenir compte des contraintes li es des op rations r alis es en ext rieur Les travaux de d pollution sont souvent r alis s en plein air ou sous confinement l ger Les conditions m t orologiques sont dans ce cas source de difficult s potentielles C est une donn e essentielle prendre en compte
162. end de facteurs parfois mal ma tris s le niveau atteint dans la d contamination du site l activit r elle du terrain avant assainissement et sa r partition spatiale on ne sait pas toujours ce qui nous attend au d but d un tel chantier Enfin je dois confier que le maire m me si les structures existent pour l aider est tr s seul pour g rer une telle situation alors m me qu il n est pas le seul d cideur dans ces affaires Le chantier de l cole Marie Curie a p ti de surcro t des multiples atermoiements changements de cap expertises et contre expertises qui se sont succ d s sur ce site dont l origine est particuli rement ancienne L enjeu a donc t de donner d abord une cr dibilit au projet de d pollution Quelle est selon vous la meilleure communication mettre en place aupr s de ses administr s L int r t ne sera pas le m me de la part des habitants de la commune selon qu ils sont ou non riverains du site je pense qu il ne faut pas h siter communiquer diff remment vis vis des riverains et de l ensemble des habitants de la ville les uns et les autres n ayant pas le m me degr d implication Il me semble important de toujours communiquer en relatif c est dire de permettre aux habitants de comparer les donn es et les mesures qui leur sont fournies au regard de normes ou de valeurs locales le taux de concentration en radon en Ile de France par exemple et avec
163. ent aux mesures n ces saires la protection des g n rations actuelles et futures contre des risques d raisonnables et aux effets des d chets sur la sant et la s curit des personnes et sur l environne ment au del des fronti res canadiennes Ce document est parfaitement conforme la politique cadre Le Bureau de gestion des d chets radioactifs de faible acti vit BGDRFA qui s occupe sp cifiquement des d chets radioactifs historiques situ s au Canada a t cr en 1982 dans le but d assumer les responsabilit s des Autorit s f d rales dans le domaine de la gestion des d chets radioactifs de faible activit FA dans le pays Il s agit d un op rateur du gouvernement f d ral soumis ce titre aux politiques et la r glementation d finies par celui ci Le BGDRFA est con u comme une division d nergie atomique du Canada limit e EACL soci t de la Couronne de niveau f d ral et principal acteur de la recherche et du d veloppement en mati re nucl aire au Canada Le BGDRFA re oit des fonds et des consignes de RNCan pour la gestion des d chets FA historiques canadiens Les objectifs du programme d chets historiques du BGDRFA sont les suivants chercher des possibilit s de r solution long terme des probl mes li s la gestion des d chets historiques effectuer des travaux d assainissement provisoires et assurer la surveillance continue de sites contamin s au be
164. ent en fonction notamment des caract ristiques des pollutions Les options de gestion doivent toutefois syst matiquement envisager les possibilit s de retrait des sources de pollutions En effet l limination de celles ci constitue chaque fois qu elle est possible la solution privil gier puisqu elle se traduit par une r duction g n rale et durable des pollutions participe ainsi l am lioration continue des milieux et limite le risque que des actions compl mentaires s av rent ult rieurement n cessaires Lorsque les pollutions sont peu tendues et facilement accessibles le retrait peut tre simple mettre en uvre Dans ce cas le plan de gestion se limitera la d finition des objectifs et des modalit s d assainissement retenus l estimation des caract ristiques physico chimiques et des volumes de d chets pr voir et l identification des fili res d limination envisageables Dans les autres cas la nature des pollutions ou les contraintes techniques et financi res peuvent amener juger disproportionn e voire irr aliste l option de retrait de l ensemble des sources de pollution Cela est notamment le cas lorsque le plan de gestion fait suite une IEM du fait de l existence d usages L existence d usages sur ou proximit des zones pollu es constitue une contrainte forte susceptible de restreindre les possibilit s d acc s aux pollutions par exemple lorsqu elles sont implant es sous des
165. erai d ura nium Le projet a t achev en 2002 avec la finalisation d une installation de gestion long terme qui contient pr s de 42 500 m de d chets radioactifs Les terrains assainis sont d sormais utilis s des fins de loisir et des fins commerciales L installation de stockage continue d tre inspect e et surveill e r guli rement afin de garantir la s ret de son fonctionnement R gion de Port Hope Au Canada la r gion de Port Hope contient la plupart des d chets radioactifs de faible activit historiques soit plus de 1 6 million de m L assainissement du site et la mise en place d une gestion long terme des d chets produits sont en cours d ach vement Des d chets avaient t trou v s dans les ann es 70 lors des premi res mesures d assai nissement grande chelle des habitations des cours et autres terrains La majorit d entre eux sont r partis sur deux sites l installation de gestion des d chets Welcome Port Hope Ontario et celle de Port Granby Clarington Ontario Outre la mise en uvre d une solution de long terme plu sieurs actions sont continuellement men es de front pour r soudre les probl mes qui se posent chaque jour Le BGDRFA pilote un programme de gestion provisoire des d chets PGPD qui comporte trois volets le programme de surveillance de la construction PSC le programme de conformit de la propri t PCP et le programme de sur vei
166. ernational Conference on Radioactive Waste Management and Environmental Remediation September 21 25 2003 Examination School Oxford England CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 94 Sites pollu s radioactifs en Arctique Par Jacky Bonnemains pr sident et fondateur de l association Robin des Bois La communaut scientifique s inqui te de la fonte de la banquise polaire et du d gel du permafrost perspective d autant plus d sagr able que les sols et sous sols de l Arctique ont t longtemps consid r s comme le lieu de stockage et de confinement d finitif de d chets miniers militaires et d hydrocarbures A la fin de l ann e 2009 Robin des Bois a publi un inventaire des sites pollu s en Arctique 2 750 sites ont t d nombr s Seules les pollutions chimiques m talliques et organiques ont t prises en compte et la Russie n a pas pu fournir des informations pr cises ce sujet Un rapport similaire est en cours sur les sites terrestres et masses d eau contamin s par la radioactivit mise par des activit s industrielles ou militaires au del du cercle polaire Arctique Le volume et les modes de gestion des d chets Radioactivit Naturelle Renforc e sous produits par les 4000 puits d exploitation de gaz et de p trole dans l Alaska Arctique sont ce jour mal connus par les rapporteurs de Robin des Bois La Norv ge vient d ouvrir un site d di aux pi ces m talliques activ es par du radium et reti
167. es investiguer Bien que ces zones aient t survol es par l h licopt re sans mettre en vidence de marquage significatif au thorium 232 les pouvoirs publics d cident n anmoins de conduire des investigations compl mentaires sur lesdites zones l appui de moyens de mesures p destres Ces contr les r alis s par l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN r v lent des contaminations l g res et ponctuelles sans commune mesure en intensit et en superficie avec les pollutions identifi es sur les trois grandes zones pr cit es En compl ment de ces actions de nombreuses mesures dans l environnement aquatique Etang de la Gravi re et CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 51 Dispositif de mesures a roport es HELINUC La gestion des sites radiocontamin s Exemples de sites en cours de d pollution ou d pollu s 1 Peupleraie avant travaux 2 Mise en forme de l argile pendant les travaux 3 Am nagement final apr s les travaux rivi re de la Saulx sont r alis es par l IRSN d s avril 2009 Ces mesures mettent en vidence un l ger marquage s di mentaire en thorium 232 dans l tang de la Gravi re mais aucun marquage des eaux superficielles poissons et v g taux permettant ainsi de ne pas restreindre les usages habi tuels Traitement des pollutions une d marche n cessairement ALARA Fin 2009 les nombreuses donn es d investigation accumu l es notamme
168. es La d marche adopt e dans la nouvelle version du guide renforce l approche de gestion en fonction de l usage en introduisant une distinction claire entre deux types situations celles pour lesquelles il est possible d agir aussi bien sur l tat du site que sur les usages ceux ci pouvant tre choisis ou adapt s C est le cas aux tapes de cessation d activit ou de reconversion d anciens sites industriels celles pour lesquelles les usages sont tablis Les usages sont qualifi s d tablis lorsque la zone pollu e accueille des activit s clairement d finies industrielles commerciales r sidentielles agricoles et qu il n existe pas de projet de r am nagement pouvant impliquer leur modification Cela est par exemple le cas lorsque l activit l origine de la pollution est toujours en cours ou lorsqu elle a cess et que de nouveaux usages ont t d velopp s sur le site sans qu un assainissement suffisamment pouss n ait t conduit En pratique il n est pas rare d avoir g rer les deux situations voqu es ci avant simultan ment C est par exemple le cas lorsqu au cours de la reconversion d un site industriel pollu une pollution est mise en vidence au del des limites fonci res du projet et qu elle affecte les terrains riverains sur lesquels des personnes r sident ou travaillent Lorsque les usages sont tablis le premier objectif de la d marche de gest
169. es notamment des pr l vements d chantillons A partir des r sultats des mesures de d bit de dose en surface et des contraintes de terrain un sch ma d implantation de sondages a t labor pour le site pollu et son environnement afin de disposer d l ments de caract risation des sols en profondeur L objectif tait d avoir une r partition homog ne des sondages en privil giant les zones d int r t identifi es lors des prospections radiam triques de surface Environ 120 forages ont ainsi t r alis s sur l emprise du site industriel pollu et dans son environnement Ces sondages permettent de disposer d l ments pertinents pour valuer l tendue de la contamination en profondeur notamment dans le cadre d un projet de r am nagement Pour le site pollu un maillage plus fin a t appliqu car l objectif tait de disposer d une estimation la plus pr cise possible du volume et de la radioactivit des terres pollu es afin de dimensionner les travaux de r habilitation Les carottes de sondage ont fait l objet d un examen visuel et des mesures radiologiques au contact CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 h3 La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniques de La d pollution D bit de dose gamma en nSv h E 5020 F 1001 1500 EM 2 20 M 501200 CM 201 500 2001 2000 UM 01750 M 2001 5000 UM 751 1000 MARS 5001 2550 mesure 50 cm du sol sur zones accessible
170. es ext rieures voir article p 50 La soci t Orflam Plast a fabriqu des briquets jusqu en f vrier 1997 date laquelle elle a t plac e en liquidation judiciaire Les minerais utilis s monazite pour la fabrication des pierres briquets a conduit lusine g n rer de grandes quantit s de d chets marqu s par du thorium l ment naturellement radioactif lesquels ont contamin non seulement le site de lusine elle m me mais aussi les berges de la Saulx rivi re qui borde le site D s 1997 les travaux de mise en s curit les plus urgents ont t men s par l ADEME et par l ANDRA la demande de la Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement DREAL Ces travaux ont consist recouvrir les berges contamin es d un cran argileux de mani re faire cesser l exposition du public susceptible de s journer sur ces berges p cheurs En 2008 et 2009 deux zones pollu es ext rieures au site ont t d couvertes quelques centaines de m tres de gi NTI FX AE CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 28 l usine la Peupleraie zone sur laquelle selon les d clarations d un ancien employ de lusine des rebuts de traitements riches en thorium 232 ont t enfouis et l tang de la Gravi re Ces zones ont imm diatement fait l objet d une mise en s curit urgente balisage et cl ture Pour compl ter les recherches une vaste op ration de prospection rad
171. es haussmanniens vis vis des concentrations en radon en int rieur c est qu ils sont mal isol s donc relativement a r s contrairement aux sous sols de certains pavillons L IRSN intervient enfin apr s l assainissement pour r aliser des contre mesures et v rifier que les niveaux de d bits de doses et de concentrations en radon sont redevenus conformes L ANDRA se charge de toute la phase assainissement et g re aussi la phase de relogement Lors de la phase pr paratoire apr s l laboration du programme de d pollution l tape la plus longue concerne la contractualisation avec les personnes pour convenir du niveau de remise en tat apr s travaux lequel n a pas vocation tre une r novation compl te du bien Les autres interlocuteurs sont les pr fectures notamment la pr fecture d Ile de France qui est pilote signe les diff rents courriers accompagnant les diagnostics Les pr fectures de d partement quant elles sont sollicit es par les mairies et nous relaient leurs questions Quel retour d exp rience tirez vous de cette op ration deux ans apr s son lancement A quelles difficult s majeures tes vous confront e Quelles volutions vous sembleraient souhaitables Globalement l op ration se d roule bien il n y a pas de blocage particulier Le Copil r gional notamment fonctionne tr s bien il faut donc poursuivre sous cette forme ce stade au niveau de la phase op rati
172. es les informations dont il dispose sur les risques de pollution des sols Ces informations doivent tre prises en compte dans les documents d urbanisme lors de leur laboration et de leur r vision Les d crets d application sont en cours de consultation et pr voient la cr ation de zones de vigilance sites sur lesquels il y a une pollution av r e des sols ou des eaux souterraines ou sites ayant accueillis des activit s r put es tr s polluantes de zones d information sites sur lesquels il y a une possibilit de pollution des sols ou des eaux souterraines Ces zones seraient arr t es par le pr fet apr s une consultation des maires ou de l tablissement public comp tent en mati re d urbanisme L information du public se ferait travers un g oportail Plusieurs circulaires se sont galement succ d es pour d finir la proc dure administrative et juridique en mati re de r habilitation de ces sites pollu s par des substances chimiques En premier lieu le dispositif mis en place par la circulaire du 7 juin 1996 conduit renforcer l action publique avec la contribution de l Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie ADEME dans le domaine des sites et sols pollu s par des substances chimiques Le pr fet est alors l autorit comp tente en application des dispositions r glementaires du code de l environnement Puis la suite d un retour d exp rience de la politiq
173. es sont d faillants article L 542 12 6 du code de l environnement La loi pr voit galement que l Agence dispose d une subvention de l tat qui contribue au financement des missions d int r t g n ral qui lui sont confi es en application des dispositions des 1 et 6 de l article L 542 12 article L 542 12 1 du code de l environnement Le l gislateur identifie ainsi parmi les missions confi es ANDRA des missions d int r t g n ral parfois qualifi es aussi de missions de service public qui justifient un financement sp cifique assur par une subvention imput e sur le budget g n ral de l tat Il est donc d sormais clairement tabli que ANDRA tablissement public charg de la gestion long terme des d chets radioactifs a vocation intervenir pour assurer la remise en tat des sites de pollution radioactive ce qui signifie non seulement prendre en charge les d chets ou les terres pollu es qui en sont issus mais galement mettre en s curit ces sites et en assurer la d pollution soit totale soit un niveau compatible avec l usage futur La l gitimit et la comp tence de l ANDRA dans ce domaine sont aujourd hui reconnues comme latteste le r le qu elle joue dans l op ration Diagnostic radium pilot e par l Autorit de s ret nucl aire et lanc e officiellement en septembre 2010 Un petit retour en arri re montre qu un tel dispositif n allait pas de soi
174. et les atteintes l environnement BASIAS http basias brem fr qui r pertorie d ores et d j environ 180 000 sites qui ont accueilli par le pass une activit industrielle ou de service Pour permettre un recensement et une hi rarchisation harmonis e des sites pollu s la circulaire minist rielle du 23 avril 1996 a pr sent les premi res versions des outils CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 10 Pollution des sols BASOL Laser de donn es AJOL aur Es biss ai prenieka merni o ppp G manii O a Es PP A bhna BLD ACT PAUSE part d en D D ss an mon dhairi 80 Ses en Cours Ca biian 1 ES Dub Frb roller bi is ENAA sg DC Sos mans si Mes ds nous repris m thodologiques sur lesquels s appuient les tudes historiques le diagnostic initial et l valuation simplifi e des risques ESR L objectif tait alors une r habilitation syst matique de l ensemble des sites identifi s comme sensibles en consid rant leur seul niveau de pollution intrins que La politique de gestion des sites et sols pollu s s est infl chie la fin des ann es 90 vers une politique de gestion des risques en fonction de l usage A cet effet la circulaire du 10 d cembre 1999 a introduit les outils m thodologiques appropri s que sont le diagnostic approfondi et l valuation d taill e des risques EDR Les usages des sites pollu s sont d sormais fix s pour tre compatibles avec
175. ets radioactifs anciens I Jacques Jean Paul Martin maire de Nogent sur Marne repr sentant des lus au sein de La CNAR Contr le La commune de Nogent sur Marne abrite le chantier de d pollution radioactive de l cole Marie Curie qui est un chantier embl matique de la gestion des sites pollu s Quelle est votre exp rience en tant que maire de Nogent sur Marne d une telle gestion Jacques Jean Paul Martin C est une aventure singuli re qui oblige l lu faire face plusieurs d cisions L information et la communication aupr s de la population de la commune est la premi re d entre elles la pire des erreurs serait d occulter ce qui se joue sur le chantier et de ne pas faire le choix de la transparence On a souvent affaire dans de tels dossiers des personnes priv es ou associations qui adoptent un langage tr s excessif et cr ent des inqui tudes souvent inutiles Un chantier comme celui ci contraint l lu identifier le nombre non n gligeable d interlocuteurs qu il faut rencontrer pour g rer la situation PASN la CNAR l ANDRA la pr fecture pilote de l op ration selon les termes de la circulaire de 2008 La seconde d cision que doit prendre le maire est tout aussi importante d finir le plus pr cis ment possible la valorisation du site qu il est pr vu d installer sur le chantier au terme de celui ci C est difficile dans la mesure o le niveau de cette valorisation d p
176. fabrication horlog re exerc es depuis le d but du XX si cle Depuis de nombreuses ann es les services de l tat sont impliqu s dans la gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives L tat s est tout d abord occup des sites ayant abrit des activit s de recherche et d extraction de radium au d but du XX si cle CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 28 En 2009 un recensement a t r alis afin d identifier les sites sur lesquels du radium a t utilis Ce recensement a permis de d nombrer 134 sites potentiellement pollu s par du radium dont 58 Paris m me 26 en r gion parisienne et 54 en province dont 25 en Franche Comt haut lieu de lhor logerie fran aise Le minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie a d cid en juin 2010 de financer une op ration de diagnostic et de r habilitation ces adresses Sur la base de cette liste de sites un groupe de travail com pos de l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN de l Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs ANDRA du minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie et de l Autorit de s ret nucl aire ASN a t mis en place afin de pr parer l op ration sur les plans op rationnel et budg taire Ainsi les premiers diagnostics ont t lanc s en le de France fin septembre 2010 M me si les services de l tat fran ais dispose
177. ffus d tenteurs occasionnels d objets radioactifs les plus divers et enfin ceux produits sur les sites pollu s par des substances radioactives En ce qui concerne ces derniers l ANDRA est pass e progressivement de la gestion des d chets eux m mes la gestion de leur production puis la gestion de la r habilitation du site lui m me Cette volution r sulte la fois de la volont de l ANDRA d intervenir le plus en 1 ILs agit de la r alisation et de la publication de l Inventaire national des mati res et des d chets radioactifs 2 Au sens de la gestion des flux de d chets provenant des travaux d assainissement CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 13 Les sites et sols pollu s par de la radioactivit Les enjeux et La politique nationale amont possible d s la constitution des colis de d chets et de la demande voire des injonctions des pouvoirs publics motiv e par l absence d autres intervenants comp tents et ou solvables Les pouvoirs publics confront s un cas concret ont d improviser Le cas des tablissements Bayard Saint Nicolas d Aliermont Seine Maritime est venu illustrer d s le d but des ann es 90 les limites du cadre juridique existant fond en particulier sur la r glementation propre aux installations class es et la n cessit de concevoir des outils r glementaires et financiers op ratoires pour permettre la prise en charge de telles situations
178. ficatifs de mat riaux FAVL resteront confin s sur site Le budget total de l op ration s l ve 3 7 M HT La somme est prise en charge 50 par le Plan de relance et 50 par les propri taires actuels et futurs L op ration Diagnostic radium L op ration Diagnostic radium ODR concerne 134 adresses situ es en France m tropolitaine connues pour avoir abrit des activit s impliquant du radium et ventuellement du thorium 232 voire du tritium Dans la plupart des cas il n existe aucune information permettant Site Isotopchim Ganagobie de savoir a priori si ces sites ont t et sont toujours effectivement contamin s L ODR vise r aliser un diagnostic de chacune de ces adresses et proc der la r habilitation des sites qui s av reront pollu s Le projet a fait l objet d une pr sentation la CNAR en sepembre 2010 Plusieurs doctrines ont t prononc es pour encadrer les conditions d engagement des travaux le relogement des personnes pendant les op rations le suivi technique et financier des actions par une formation restreinte de la CNAR et les objectifs d assainissement assign s L op ration a t lanc e la fin de l ann e 2010 A ce jour 26 adresses ont t contr l es ou sont encore investigu es ce qui repr sente plus de 175 diagnostics dont 15 qui se sont r v l es pollu es et font l objet d un programme d assainissement en cours ou en pr paration
179. fil du temps l adh sion de la population la d marche de l EPA s est renforc e et les controverses se sont apais es Le site se composait d un ensemble disparate de b timents r sidentiels commerciaux professionnels scolaires et des activit s r cr atives Afin d valuer correctement l tendue de la pollution l EPA a utilis plusieurs sources de donn es telles que des mesures des rayonnements CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 gamma effectu es l aide d instruments a roport s mont s sur des v hicules ou pied des mesures des rayonnements gamma dans les caves et ou les vides sanitaires et des tudes sur les teneurs en radon thoron dans les b timents ainsi que les r sultats d investigations men es par d autres organismes Apr s avoir tabli les limites globales du site l EPA a examin chaque propri t situ e sur le territoire ainsi d limit Seules trois d entre elles dont l acc s avait t refus par les propri taires n ont pas t inspect es Apr s avoir analys les r sultats des tudes sur les teneurs en radon thoron men es dans 82 habitations l EPA a d cid de mettre fin ce volet du programme car un seul chantillon pr sentait une concentration lev e qui plus est de radon c est dire une substance naturellement pr sente dans l environnement et non li e au principal polluant du site savoir le thorium Les travaux d assainissement ont dur sept
180. geables dans le cadre du projet de reconversion du site Ainsi le projet d am nagement devrait tenir compte de la localisation et des caract ristiques des pollutions comme une contrainte fondamentale Cette seconde tude s inscrivait dans la d marche d tablissement d un Plan de gestion d finie dans la nouvelle version du guide m thodologique de gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives La d finition du p rim tre de l tude r alis e par l IRSN autour du site pollu La premi re tape de cette tude a consist d finir le p rim tre d investigation autour de l ancien site de production de radium A partir d une analyse documentaire et notamment de photos a riennes anciennes obtenues aupr s de l IGN une tude de l volution de l occupation des sols a t r alis e L analyse des diff rents clich s disponibles a permis de retracer l volution de l ancien site d extraction de radium et de son environnement depuis 1934 jusqu aujourd hui et ainsi d orienter la conduite des investigations radiologiques Ces clich s mettent en vidence que les terrains jouxtant le site pollu actuellement couverts Photo a rienne du site pollu cercl de rouge et de son environnement 1934 par des entrep ts servaient de lieux de stockage pour les r sidus g n r s par l activit Un p rim tre d tude d une dizaine d hectares autour de l ancien site d extraction de ra
181. ges dans les zones o l activit est la plus importante Analyse des profils de La pollution Lorsque les sondages sont r alis s Le plus souvent avec des techniques n utilisant pas l eau pour minimiser la lixiviation de M thodologie g n rale appliqu e pour l assainissement des sols Analyse historique Analyse fonctionnelle D finition des zones d int r t Choix du plan d chantillonnage pour l implantation des mesures Traitement des donn es et cartographie initiale 2D Optimisation de l implantation des sondages sur les zones d int r t valid es Profils 3D de la pollution Cartographie 3D et optimisation de l assainissement en fonction de la r utilisation du site Caract risation radiologique en fin d assainissement l chantillon il convient de collecter des chantillons repr sentatifs de carotte ou de tron on de carotte Cette op ration est g n ralement pr c d e dans un premier temps par une mesure de gamma scanning de la carotte par pas de 10 cm afin d identifier la pr sence d ventuels points chauds puis dans un second temps par des pr l vements sur la carotte Ceux ci sont g n ralement de pas de 20 30 cm pour des carottes Investigations pr liminaires Cartographie initiale Caract risation radiologique Caracterisation radiologique apr s assainissement CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 35 d une longueur de 2 3 m de pas de 50 cm pour des carottes de
182. giques Ainsi les outils et la d marche suivre en mati re de gestion des sites et sols pollu s ont volu pour prendre en compte le retour d exp rience acquis par les pouvoirs publics au cours de ces vingt derni res ann es passant d une action initiale principalement tourn e vers le recensement et la mise en s curit des sites une approche de gestion globale des sites selon les usages tablis ou projet s Cette d marche globale devrait permettre de g rer plus rapidement et durablement les sites en impliquant l ensemble des parties prenantes le plus en amont possible dans le processus de gestion d un site pollu L objectif premier de l ASN est de r aliser un assainissement le plus pouss possible visant le retrait de la pollution radioactive afin de permettre un usage libre des locaux et terrains ainsi assainis N anmoins lorsque cet objectif ne peut tre atteint les l ments le justifiant doivent tre apport s et les dispositions adapt es associ es doivent tre engag es Ces principes de gestion sont coh rents avec les positions ou textes concernant l ensemble des activit s contr l es par l ASN des installations nucl aires de base au nucl aire de proximit Ce num ro de Contr le pr sente aussi la doctrine en mati re de gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives r cemment approuv e par l ASN Jean Christophe NIEL Directeur g n ral de l ASN 1 Direction
183. i INTROLE AUTORIT st La gestion des sites et sols pollu s par de la radioactivit a s gt N N 195 NOVEMBRE 2012 J LAS Les enjeux et La d marche Les aspects Lop ration L implication des la politique nationale de gestion des sites techniques Diagnostic radium parties prenantes P 10 et sols pollu s de la d pollution P 58 et leur point de vue radiocontamin s P 34 P 74 P 18 ASN AUTORITE UE SURETE NUCLEAIRI Presse Professionnels Centre d info du public Newsletter GiS i ini E hi ih T Votre recherche Tout le site H Cie IG IE UNG LASN LAR GLEMENTATION LECONTR LE LES APPUIS TECHNIQUES INTERNATIONAL O ACTUALIT S AGENDA DOSSIERS PUBLICATIONS Les activit s contr l es x PRODUCTION D LECTRICIT P WP AUTRES ACTIVIT S INDUSTRIELLES z ACTIVIT S DE RECHERCHE Toute l actualit de l Autorit de s ret nucl aire e publications E EIN notes d information es communiqu s de presse asie vid os d Actualit s pour le d ma recevable S ret nucl aire et radloprotection PACA et publique Lanquedoc Roussillon bilan de l ann e 2011 ire la suite Augmentation du nombre d incidents en 7 tatL TR ER EN OE EES L ASN rappelle la r glementation en mati re de radiographie imMOLS IT iele n i r 10 10 2012 15 52 radiographie industrielle l ensemble des op rateurs Stress tests europ ens 0410 20
184. i taire de ce terrain Ce d biteur peut tre exempt de ses obligations s il parvient d montrer qu il n a pas caus lui m me la contamination et qu il n avait pas connaissance de l existence de cette contamination Le projet de loi pr voit galement l instauration d un registre officiel d information sur les terrains contamin s Des modalit s relatives aux interventions d office sont pr vues en cas d exemption ou de d faut de paiement du d biteur d sign Le processus d cisionnel est un processus s quentiel voir ci dessous approche m thodologique dont chaque tape est valid e par une d cision administrative Ce projet de loi n cessite encore une approbation au niveau politique Approche m thodologique Une approche s quentielle L approche relative aux sites contamin s est un processus s quentiel o tape par tape la nature de la contamination son impact et les moyens d y rem dier ou 1 Bien que les recommandations CIPR 103 ICRP 2007 aient remplac la distinction entre pratiques et interventions par la distinction entre situations d exposition planifi es et existantes nous continuerons utiliser dans cet article la notion d intervention puisque celle ci est utilis e dans la r glementation belge actuellement en vigueur CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 18 de la g rer seront investigu s Ces diff rentes tapes se structurent en trois phases une phase d valuation d
185. ient interpr tera son h sitation et consid rera qu il confirme la pr somption d origine voire qu il cherche un argument pour lui cacher la v rit Cet exemple pourrait tre d clin au cas de d couverte d une pollution radioactive sur un terrain ou une friche industrielle Si les m decins locaux mont pas t sensibilis s ne se sont pas vu remettre une documentation claire et p dagogique ils ne seront pas en mesure d accompagner efficacement leurs patients Il s agit l d un vaste chantier pour PASN tant pour la question des sites pollu s radioactifs que pour tous les sujets relatifs aux effets des rayonnements ionisants Il va lui falloir tre plus pr sente aupr s des m decins pour les informer r guli rement participer des rencontres professionnelles leur remettre des fiches pratiques de sensibilisation Quel est le r le de ASN dans le processus de gestion des sites pollu s notamment sur le plan sanitaire A quel moment et sur quelles bases l ASN intervient elle Ce r le a t il volu au fil des ann es Les premi res interventions de ASN ont t initi es par la d couverte de sites pollu s Elles se sont donc d roul es sous pression pour g rer des v nements aigus et ou incidentels et limiter leur impact sanitaire sur les populations ou personnels vivant ou travaillant sur les lieux LASN d p chait des inspecteurs sur place pour valuer imm diatement la situation et pr con
186. ier des sites et sols pr sentant des pollutions radioactives a t pris en compte dans la circulaire interminist rielle du 16 mai 1997 relative la 1 Articles R 512 39 3 pour les installations soumises autorisation R 512 46 27 pour les installations soumises enregistrement R 512 66 1 pour les installations soumises d cla ration 2 Articles R 512 39 2 pour les installations soumises autorisation R 512 46 26 pour les installations soumises enregistrement R 512 66 1 pour les installations soumises d claration 3 Article L 621 54 4 Articles L 515 8 L 515 12 5 Article L 542 12 du code de l environnement 6 Issu de l article 188 de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 11 proc dure administrative applicable aux sites pollu s par des substances radioactives Elle reprend les m mes principes que la circulaire du 7 juin 1996 PANDRA se substituant l ADEME pour assurer la ma trise d ouvrage d l gu e dans le cas sp cifique o le responsable n est pas solvable ou connu Par la suite la circulaire de 1997 a t remplac e par la circulaire n 2008 349 du 17 novembre 2008 relative la prise en charge de certains d chets radioactifs et de sites de pollution radioactive et aux missions d int r t g n ral de ANDRA toujours en vigueur Elle introduit un certain nombre d l ments nouveaux dans les principes de gestion des sites pollu s par
187. inir l option de gestion la mieux appropri e et la plus robuste 11 Circulaire du 16 mai 1997 destin e aux pr fets relative la proc dure administrative applicable aux sites pollu s par des substances radioactives 12 Ces volutions ont t pr cis es dans les circulaires du 8 f vrier 2007 relatives la pr vention de la pollution des sols et aux modalit s de gestion et de r am nagement des sites pollu s 13 La circulaire du 16 mai 1997 a t abrog e et remplac e par la circulaire du 17 novembre 2008 14 Guide publi par l ASN le minist re en charge de l cologie et l IRSN CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 6 court et plus long terme Les op rations de contr le final phase essentielle pour confirmer que les objectifs d assai nissement fix s ont bien t atteints doivent elles aussi tre men es de fa on rigoureuse et les bases de donn es mises jour en cons quence Si le site n a pas pu faire l objet d un assainissement complet les dispositions appropri es doi vent tre prises pour assurer le cas ch ant une surveil lance et prendre les mesures adapt es n cessaires pour garantir que les usages futurs seront compatibles avec le niveau de pollution r siduelle ou d faut que des assainis sements compl mentaires seront r alis s Diff rents acteurs essentiels interviennent Le responsable du site les services pr fectoraux et selon le r gime r gle mentaire du site pollu
188. inissement du site La circulaire pr voit enfin le mode op ratoire appliquer selon que le responsable du site est solvable ou d faillant Dans les deux cas les objectifs d assainissement retenus pour la gestion de ces sites sont valid s par l ASN Outils m thodologiques de gestion des sites et sols pollu s Pour aider les diff rents acteurs impliqu s dans la gestion des sites et sols pollu s le minist re en charge de l environnement a d velopp des outils permettant la mise en uvre op rationnelle de sa politique en la mati re Ces outils sont disponibles en ligne sur le site Internet du minist re du D veloppement durable d di aux sites et sols pollu s dans la rubrique boite outils Notamment la circulaire du 8 f vrier 2007 relative aux sites et sols pollu s et aux modalit s de gestion et de r am nagement de sites pollu s a introduit pour la premi re fois des outils m thodologiques adapt s aux sites pollu s au sens large Les deux d marches de gestion propos es dans cette circulaire applicables aux pollutions chimiques sont l interpr tation de l tat des milieux et le plan de gestion Afin d tendre ces deux d marches aux sites et sols pollu s par des substances radioactives mais galement pour prendre en compte le retour d exp rience et les volutions r glementaires le minist re du D veloppement durable et PASN ont confi l IRSN l laboration d un nou
189. iologique a t men e en juin 2009 sur un p rim tre de 60 km autour du site gr ce au syst me de cartographie h liport H LINUC Cette prospection n a mis en vidence aucune autre zone contamin e L tat est devenu propri taire du site en 2009 suite une proc dure de bien vacant et sans ma tre diligent e par les services pr fectoraux le propri taire en titre la soci t Orflam Plast ayant entre temps disparu En d cembre 2009 la CNAR a donn son accord sur un programme de travaux consistant r habiliter l tang de la Gravi re mettre en s curit le site de la Peupleraie d molir les b timents de lusine et confiner les gravats de d molition in situ avec un am nagement p renne Les travaux de d contamination des berges de la Gravi re se sont d roul s entre mi juin et mi juillet 2010 Ils ont consist excaver les terres pollu es autour de l tang Les terres les moins actives environ 200 m ont t d plac es sur le site de lusine Elles seront confin es sur place avec les gravats de d molition de lusine Des d chets un peu plus radioactifs ont t exp di s vers le Centre de stockage des d chets de tr s faible activit CSTFA environ 40 m Enfin environ 30 m de d chets de cat gorie FAVL d chets de faible activit vie longue ont t mis en entreposage sur l ICPE exploit e par la soci t SOGEDEC Pierrelatte 30 Les travaux de mise en s curit
190. ion de Paris Autorite de s ret nucl aire Contr le En quoi consiste l op ration Diagnostic radium comment se d roule t elle H l ne Chitry L op ration d coule du recensement effectu en 2009 des sites sur lesquels du radium a t manipul au d but du XX si cle D but 2010 la division a labor en amont des diagnostics les documents op rationnels tels que les outils de communication d pliant affiche ou les trames de courriers pour cadrer l op ration de fa on pragmatique avant le lancement en septembre 2010 L ASN est pilote de la phase de diagnostic Lorsque le lancement d un site est d cid notre r le consiste en premier lieu compl ter l historique du site Parall lement cette phase documentaire LASN propose au pr fet les courriers qu il adressera aux occupants Apr s quoi l tape la plus importante et la plus sensible consiste prendre contact avec les habitants Les modalit s de cette mise en relation varient selon les communes Ainsi dans certains cas dans les Hauts de Seine notamment la mairie demande tre associ e Cette prise de contact s effectuait initialement individuellement apr s collecte des coordonn es dans les pages jaunes pages blanches Avec le recul il nous est apparu pr f rable quand il s agit d immeubles d identifier et d associer le syndic ou la g rance pour faire le lien avec les r sidents Au total nous avions retenu 84 sites
191. ion est d examiner la compatibilit entre le niveau de pollution et les usages constat s Cet examen de compatibilit prend la forme d une tape dite d interpr tation de l tat des milieux IEM Lorsque les usages ne sont pas encore tablis la d marche est d clin e au travers de la d finition d un plan de gestion Celui ci 1 Circulaire de la ministre de l environnement aux Pr fets de r gion et d partement en date du 8 f vrier 2007 2 www developpement durable gouv fr Sites et sols pollues html 3 www irsn fr www asn fr et www sites pollues developpement durable gouv fr CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 21 La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontamin s consiste d finir un projet d assainissement et de r am nagement du site tenant compte de l tat des pollutions et des diverses contraintes d ordre conomique et technique mais galement des attentes des diverses parties prenantes L examen des options permettant le retrait le plus complet possible des sources de pollution n cessite dans ce cadre une attention toute particuli re Un plan de gestion peut galement tre mis en uvre l issue d une IEM lorsque celle ci conduit constater une incompatibilit entre le niveau de pollution et les usages actuels D marche de gestion Usage tabli Interpr tation de l tat des milieux IEM Enjeu Compatibilit entre l tat des milieux et Les usages cons
192. ions D autre part certaines zones pollu es n avaient pas pu tre rep r es car elles taient trop profondes et masqu es par d anciennes dalles de b ton elles m mes enfouies sous terre et appartenant des b timents encore ant rieurs Au final le volume des d chets radioactifs g n r s et le co t des travaux ont t multipli s par un facteur 2 Le co t global des travaux de d molition et d assainissement du site s l ve pr s d 1 M Les travaux se sont achev s en janvier 2012 Ce chantier de d pollution a mis en vidence toute la difficult de r aliser une cartographie radiologique repr sentative de l tat du site lorsque la structure spatiale de la pollution est al atoire et que l exploitation du site est trop ancienne pour disposer d une connaissance historique suffisante Pour tre exhaustive et en s appuyant uniquement sur des mesures radiologiques il aurait fallu r aliser des sondages d une profondeur comprise entre 1 4 m et tr s rapproch s pas d chantillonnage d environ lm Le co t de cette cartographie aurait t totalement disproportionn en comparaison au co t global du projet Dans le cas de r habilitation de sites s apparentant des friches industrielles l ANDRA envisage d int grer dans son protocole de cartographie radiologique le recours des techniques de reconnaissance g ophysique Ces derni res pourraient tre des outils pertinents pour le choix de
193. ions pr alables Le recensement des sites sur lesquels a t utilis du radium a permis d identifier les adresses historiques Pr alablement la prise de contact il est n cessaire de mener un travail d identification des adresses actuelles cor respondantes Le charg de site au sein de la division qui sera par la suite Le r f rent ASN lors des prises de contact r alise galement des recherches afin d identifier les occu pants actuels Les coordonn es des propri taires des ven tuels syndics de copropri t font galement l objet de recherches Ces investigations parfois longues sont n an moins indispensables au bon d roulement de l op ration Le retour d exp rience sur ces investigations pr alables montre qu une adresse sur l inventaire historique peut en d finitive correspondre plusieurs adresses actuelles Cela multiplie d autant le nombre d interlocuteurs convaincre et le nombre de diagnostics r aliser Sur ce point l implica tion des acteurs locaux comme les mairies et Les pr fectures est un atout pour la connaissance locale des sites les mai ries pouvant en effet fournir des informations pr cieuses sur l historique des parcelles et leur occupation actuelle Une adresse de la liste s est ainsi r v l e correspondre cinq adresses actuelles et trois autres deux adresses actuelles La prise de contact Une fois les occupants propri taires actuels identifi s le r f rent ASN prend
194. ir un premier tat des lieux des pratiques nationales et internationales d identifier les difficult s majeures et Les volutions apporter C est dans ce cadre que l ASN a organis conjointement avec le minist re en charge de l cologie le premier colloque national Contamination radioactive quelles actions pour les sites pollu s Ce colloque du 4 mai 2004 a montr les difficult s techniques financi res psychologiques de ce sujet Diff rentes actions ont cependant t engag es pour permettre une gestion encore plus transparente et efficace de ces pollutions qui sont pour beaucoup d entre elles un h ritage lourd porter de pratiques pass es Je citerai notamment la r daction en 2006 du premier Plan national de gestion des mati res et d chets radioactifs mettant en vidence la n cessit de recherche de fili res de gestion adapt es aux d chets radif res provenant de sites pollu s historiques la mise en place en 2007 de la Commission nationale des aides dans le domaine radioactif le lancement en novembre 2010 de l op ration Diagnostic radium et derni rement la version 2011 du Guide m thodologique publi par l ASN la DGPR et l IRSN relatif la gestion des sites potentiellement pollu s par des substances radioactives Ce guide vise d sormais fournir aux diff rents acteurs une base m thodologique commune pour la gestion simultan e et concert e de l ensemble des risques chimiques et radiolo
195. ires pour aboutir en toute transparence une solution concert e et accept e dans le processus de ges tion ou de r habilitation d un site Un dialogue pr coce contri bue la recherche d un consensus sur la meilleure solution de gestion retenir et en facilite l appropriation par les personnes concern es L implication des parties prenantes ne doit donc pas tre restreinte aux seules actions d information ou de sen sibilisation du public mais tendre au maximum vers un enga gement responsable du public Quelles sont Les op rations significatives en cours et quels sont les objectifs de UASN sur le sujet court et moyen terme Sur le plan op rationnel un programme d ampleur a t engag en septembre 2010 en r gion Ile de France Cette op ration baptis e op ration Diagnostic radium vise r aliser le diagnostic de sites qui ont abrit par le pass des activit s sus ceptibles d avoir mis en uvre ou manipul du radium Pilot e par le pr fet de r gion cette op ration consiste intervenir essentiellement dans des lieux d habitation sur la base du volontariat des r sidants concern s afin de v rifier l tat des locaux Comme le soulignent les articles de Contr le 195 consacr s ce sujet cette op ration a galement conduit la mise en place d une organisation sp cifique des services de l tat D une facon plus g n rale ASN a formalis sa doctrine de gestion des sites pollu s par des subs
196. iser les mesures adapt es Il s av re que de nombreuses pollutions sont chroniques puisqu elles concernent des friches industrielles ou d anciens sites pollu s La d marche se w A Tm ig nc F Dn devait donc d voluer Il s agit d un travail de longue haleine puisqu il faut retracer l historique retrouver les intervenants Face cette situation et au risque de perdre la m moire des sites et de ne plus retrouver les intervenants ASN a pr conis de ne pas attendre que les situations s aggravent pour intervenir En outre si l on applique le principe pollueur payeur plus on attend moins on a d interlocuteurs car la plupart des exploitants ont disparu C est pr cis ment ce qui s est pass pour l op ration Diagnostic radium que l ASN a propos e au minist re de l cologie qui l a approuv e dont il a confi le pilotage global aux pr fectures le pilotage op rationnel l ASN et la r alisation in situ l ANDRA Le r le de ASN dans la gestion des sites pollu s me semble adapt aux enjeux puisque sur la base d v nements qui auraient pu tre ponctuels ASN a contribu d finir un programme global plut t que d attendre l v nement suivant et a conduit les diff rents acteurs concern s publics et priv s s impliquer dans le dispositif L intervention de l ASN a ainsi permis de mettre en lumi re un certain d callage dans la gestion des sites pollu s par des substan
197. isolation du sol r alis s partir de 1987 l cole a t d finitivement ferm e en 1998 En 2009 la CNAR mettait un avis favorable sur un projet de r habilitation consistant en un assainissement partiel du site limitant les volumes de d chets de type FAVL produits mais permettant un usage s r du site L usage envisag en l occurrence la construction de gymnases sur pilotis laissait la possibilit de proc der ult rieurement une nouvelle op ration de d pollution par exemple lorsqu une fili re de gestion d finitive des d chets FAVL sera op rationnelle Le ma tre d ouvrage est la commune de Nogent sur Marne qui b n ficie d une subvention de 40 dans le cadre du Plan de relance En parall le la CNAR recommandait d tudier un sc nario alternatif permettant de pousser plus loin l assainissement du site Ce sc nario alternatif a t labor en 2011 et valid par un arr t pr fectoral Son objectif tait de proc der un assainissement plus complet sur environ une Cartographie de la pollution d une propri t Gif sur Yvette moiti du site laquelle pourrait alors recevoir un gymnase de plain pied et de confiner la radioactivit pr sente dans l autre moiti afin dy construire un parking Le montant des travaux d assainissement tait estim 2 8 M environ hors reconstruction gymnase et parking Les travaux ont d but en octobre 2010 Au fil des excavations sur la par
198. ison Hauts de Seine 92 Le site de Rueil Malmaison est inclus dans un quartier faisant l objet d un projet de r am nagement port par la mairie de Rueil Malmaison Le propri taire actuel du site est l tablissement public foncier EPF des Hauts de Seine qui assure le portage foncier de ce projet CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 72 Les travaux r alis s par l EPF 92 visent restituer la mairie un terrain nu sur lequel seront construits des immeubles d habitation avec des commerces en rez de chauss e et des parkings sous terrain Peu avant le d marrage des travaux de d molition des ouvrages du site l ASN avait inform l EPF 92 de la pr sence possible de pollution au radium g n r e entre 1955 et 1969 par les activit s artisanales de la soci t Gravure moderne Cette soci t utilisait de la peinture base de radium 226 pour la fabrication de panneaux radioluminescents En octobre 2010 l IRSN a r alis un diagnostic qui a confirm la pr sence de pollution radiologique suspendant de fait les travaux de d molition envisag s initialement par l EPF 92 L ANDRA est intervenue en tant qu Assistant la ma trise d ouvrage aupr s de l EPF 92 afin de d finir un programme de r habilitation du site L engagement des travaux devait tre r alis rapidement car les ouvrages du site taient dans un tat de d labrement qui faisait craindre un effondrement des superstructures et un m
199. it tre acceptable socialement et justifi conomiquement il doit tre r alisable en pratique les expositions radiologiques qui en r sultent doivent tre justifi es et optimalis es les composantes non radiologiques de la contamination doivent galement tre correctement appr hend es L AFCN a d velopp une approche r glementaire et galement tenir compte des facteurs soci taux m thodologique qui tente d int grer ces principes il s agit conomiques et des circonstances existantes L int gration d un processus d cisionnel s quentiel dont l valuation du des parties prenantes au processus de d cision permet la risque radiologique constitue la premi re phase L intervention est une action r glementaire qui peut prise en compte de ces facteurs la solution mise en i uvre doit tre soutenue par toutes les parties prenantes prendre des formes diverses un assainissement impliquant une action visant d placer ou confiner la source de la contamination ou des mesures de gestion des risques visant limiter les voies d exposition par Bien que la proposition de projet de loi d velopp e par lAFCN n ait pas encore t approuv e au niveau exemple via des restrictions d usage ou les contr ler via politique elle constitue d j dans ses aspects des mesures de surveillance L action r glementaire doit m thodologiques une base de travail pour g rer les sites tre pro
200. ite en surface et l excavation d environ 1050 tonnes de terre contamin e qui ont t vacu es en tant que d chets vers l installation nucl aire de base 56 du CEA Cadarache pour y tre entrepos es Le financement de ces travaux d un co t d environ 2 M HT a t assur par une subvention exceptionnelle du minist re en charge de l industrie par des financements du FEDER et pour le compl ment par la convention de m c nat sites pollu s orphelins conclue ult rieurement entre LANDRA et les principaux exploitants nucl aires fran ais voir plus loin Ces financements non p rennes ont donc permis de couvrir le co t des travaux mais laissaient pendante la question du financement des co ts d entreposage et des co ts futurs de stockage des d chets Quant aux proc dures engag es l encontre du mandataire liquidateur de la soci t Bayard elles n ont pas abouti La circulaire du 16 mai 1997 a apport un d but de r ponse fragile juridiquement et insuffisant quant au financement Le retour d exp rience du chantier d assainissement du site Bayard et la n cessit de prise en charge d autres sites pollu s ont rendu imp rative la diffusion aux pr fets d une circulaire interminist rielle travail environnement industrie Cette circulaire du 16 mai 1997 pr cisait les proc dures mettre en uvre pour le traitement de tels sites et les responsabilit s respectives des diff rents interve
201. ite par la circulaire du 28 mai 2011 sur les interventions en cas de responsable d faillant vise optimiser le traitement de pollutions en n impliquant pas un contr le syst matique du minist re sur des actions de mise en s curit de faible ampleur Par contre elle ouvre le champ des actions de remise en tat lorsque la simple mise en s curit n a pas suffi viter des risques pour la sant publique ou lorsque les sites se trouvent dans des zones particuli rement sensibles pr sence de logement d cole Dans de telles circonstances il convient surtout de veiller ce que le dispositif permette des actions rapides et efficaces compte tenu des moyens disponibles Am liorer la comp tence des acteurs de la d pollution Partant du constat que la gestion des pollutions de sol n cessite l int gration de comp tences diverses hydrog ologie toxicologie g nie civil g ochimie et qu il n existe pas de formation dipl mante dans le domaine le minist re en charge du d veloppement durable a initi une action de mise en place de la certification des professionnels de la d pollution des sols La norme NFX 31 620 relative la d pollution des sols a t r vis e en 2011 Le Laboratoire national de m trologie et d essais LNE a tabli un r f rentiel de certification et audit les premi res entreprises au second semestre 2011 Les premiers certificats ont t remis en d cembre 2011 La
202. ition couvre en pratique un champ tr s large et la mise en uvre des modalit s de gestion de tels sites s av re souvent complexe Plusieurs principes sont en effet pren dre en compte en mati re de r habilitation de sites pollu s par des substances radioactives En particulier le principe d optimisation constitue un des principes fondamentaux pos s par le code de la sant publique en mati re de radio protection conduisant examiner au cas par cas les objec tifs d assainissement Les op rations d assainissement recouvrent de nombreux aspects techniques capacit de gestion des volumes de terres excav es financiers et requi rent aussi la prise en compte des dispositions d urba nisme locales Les op rations d assainissement repr sentent dans la majo rit des cas un processus complexe long appelant l inter vention de multiples acteurs aux diff rentes tapes Contr le Quels sont Les principes conducteurs en mati re de gestion des sites et sols pollu s L Evrard Les principes g n raux pr sidant la gestion des sites pollu s par des substances radioactives ont t d finis conjointement par l ASN et la Direction g n rale de la pr ven tion des risques du Minist re en charge de l cologie Ils repo sent en premier lieu sur le principe du pollueur payeur d fini par le code de l environnement Lorsque les responsables de ces sites sont d faillants l Agence nationale pour la gestion des
203. ivit de l industriel dans le traitement de ce site ont permis d aboutir une d contamination de la plus grande partie des b timents en un peu plus d un an E CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 61 La gestion des sites radiocontamin s L op ration Diagnostic radium Op ration Diagnostic radium le r le de Retour d experience sur la mise en uvre de deux ans apres son lancement Par Delphine Ruel chef de la division de Paris Autorit de s ret nucl aire DIAGNOSTIC radium L op ration Diagnostic radium a t officiellement lanc e en Ile de France par le pr fet de r gion le 21 septembre 2010 M me si la division de Paris de l Autorit de s ret nucl aire dispose d une exp rience cons quente en mati re de ges tion des sites et sols pollu s par des mati res radioactives l op ration Diagnostic radium diff re du cadre habituel de gestion de ces sites En effet le caract re pollu des sites n est pas av r Ces sites sont par ailleurs nombreux 84 pour la seule r gion Ile de France Enfin et surtout dans la plupart des cas ces sites sont aujourd hui occup s par des logements ou des locaux commerciaux en cons quence le public vis n est pas l interlocuteur habituel des inspecteurs de la radioprotection savoir des professionnels sensibili s s aux enjeux de radioprotection mais bien le grand public dont le niveau d information sur les risques li s aux rayon nements ionisan
204. l article 227 de la loi du 13 juillet 2010 dite loi Grenelle 2 donne la possibilit des maisons m res d aider leurs filiales proc der aux op rations de remise en tat de leur site Ce m me article pr voit la possibilit pour le pr fet le procureur ou le liquidateur d assigner une maison m re devant le tribunal de commerce en cas de faute caract ris e de la maison m re ayant conduit un d faut d actif de la filiale ne lui permettant pas de proc der aux op rations de remise en tat Maintenir la m moire et informer sur les risques de pollution des sols A l image d autres types de risque comme les risques technologiques ou naturels la pollution des sols doit pouvoir s inscrire dans une d marche globale de gestion permettant de s assurer que le niveau de pollution des sols est connu ce qui suppose l existence de bases de donn es sur les risques de pollution des sols Ces donn es existent au moins en partie aujourd hui qu il s agisse de la base BASOL des sites pollu s n cessitant un contr le de la part des services de l tat pour leur remise en tat ou BASIAS base de donn es des terrains ayant accueilli des activit s industrielles ou de service De plus depuis quelques ann es certains sites ont fait l objet de servitudes d utilit publique pour maintenir la m moire de la pr sence de pollution de sols Dans le cadre de la pr paration du d cret d application de l article 188 de
205. l hypoth se o le b timent serait d moli avant l assainissement des sols la totalit de la pollution pourrait tre enlev e sans contrainte particuli re permettant ainsi l atteinte d un objectif d assainissement tr s bas Le sc nario retenu est de conserver le b timent en l tat et de garder en m moire les resultats de cette evaluation E E Aubonnet Soils radiological characterization under a nuclear facility ICEM Reims 2011 20000 18000 Co t relatif 16000 Z 14000 a 12000 E Activit en 239 240Pu Bq kgq M Activit en 90Sr Bq kg 10000 E o E Activit en 137Cs Bq kg B 8000 Construction b timent _ 6000 4000 2000 N es am N N am am am am am am oO 0 ui u m3 u0 27 50 w0 w0 0 0 al x oO Le o oO A Lee N N N N CO CO CO CO r OS SO FH OS SO FH OS SO gt FH OS SO I I I I l I I I I I I I I o Oo Z N N N N CO CO CO CO A D OS SO FF OS SO D OS SO FH O SO O O1 O O1 O O1 am O1 am O1 O O1 O O1 O O Profondeur m Figure 4 tude co t avantage Impact de la zone C selon un sc nario de r habilitation construction de b timent 900 800 e 700 600 e 500 e 400 e 300 e 200 e 100 Zone B Figure 5 vues des zones A B et C assainir vue de dessus Impact uSv an CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 39 La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniq
206. la loi du 13 juillet 2010 sur l information par l tat des risques de pollution des sols il est apparu le besoin de mieux r pertorier et informer sur ces risques de pollution des sols Un travail a t lanc avec d autres minist res et organismes publics afin d assurer un dispositif permettant de mieux identifier les lieux CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 26 pr sentant des risques de pollution des sols dans la perspective d une r urbanisation de zones longtemps occup es par des activit s industrielles et qui ont aujourd hui vocation recevoir des logements ou des b timents publics ou commerciaux L ANDRA et PIRSN participent au groupe de travail initi par le minist re charg du d veloppement durable pour ce qui concerne les sites pr sentant des pollutions radioactives Cette action doit permettre d aboutir une meilleure prise en compte des risques de pollution de sols dans l laboration des plans locaux d urbanismes et de s assurer que dans les zones les plus risque des pr cautions sp cifiques sont prises par les ma tres d ouvrage pour g rer ces pollutions Pour des zones prioritaires une d marche d anticipation La publication de cartes mentionnant l existence de pollutions de sol av r es ou suppos es ne peut suffire en elle m me Dans certains cas des op rations d anticipation sont n cessaires pour s assurer que des probl mes sanitaires ne peuvent survenir lavenir en
207. lange entre les mat riaux pollu s et les mat riaux non pollu s La cartographie radiologique r alis e en d cembre 2010 a r v l une pollution au niveau des rev tements de sols des anciens ateliers parquets briques de bois et des terres sous jacentes sur quelques centim tres de profondeur Au niveau des aires ext rieures la cartographie a r v l une zone de remblais pollu s sur une surface d environ 15 m et une profondeur maximale d un m tre Enfin les superstructures des b timents taient en quasi totalit exempte de pollution seules quelques t ches localis es ont t mises en vidence Les investigations radiologiques ont permis de d finir le programme de travaux suivant phase 1 travaux de d construction des l ments de superstructure phase 2 travaux d assainissement des sols phase 3 d molition des infrastructures Apr s l intervention d une soci t sp cialis e qui a retir les quelques taches de pollution localis es sur les murs les travaux de la phase 1 ont t men s dans un cadre conventionnel et par du personnel non class Les gravats de d molition ont t limin s via des fili res conventionnelles Une assistance en radioprotection a cependant t pr vue afin d effectuer les contr les d usage en sortie de site et proc der aux contr les des gravats Des protections au sol ont galement t rajout es afin de faciliter les op rations de r
208. llance environnementale PSE afin de veiller ce que la coexistence avec les d chets radioactifs ne pr sente aucun danger pendant la mise en uvre d une solution de long terme Cr en 2008 le bureau de gestion de l Initiative de la r gion de Port Hope BG IRPH est charg de mener bien l assainissement de l ensemble des lieux o l on retrouve des d chets historiques de la collectivit et la construction de deux installations de stockage locales Cette entreprise de premier plan connue sous le nom d Initiative de la r gion de Port Hope IRPH comprend deux volets le projet de Port Hope et le projet de Port Granby Chacun de ces projets suppose l assainissement et la remise en tat des sites pollu s la construction d une installation labor e de gestion long terme des d chets et la construction d infrastructures pour recevoir les d chets des sites assainis et permettre le suivi et la maintenance des installations sur le long terme CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 03 Les approches trang res Apr s que les travaux d valuation environnementale et la planification des activit s de IRPH aient avanc le gou vernement f d ral a annonc le 13 janvier 2012 son inten tion d investir 1 28 milliard de dollars sur dix ans pour finaliser l assainissement et la prise en charge des d chets radioactifs de faible activit situ s dans la r gion de Port Hope L IRPH est un projet conjoint de RNCan
209. loge comtoise voluera au fil du temps vers la fabrication de r veils et de montres au travers de marques de grande diffusion mais aussi de luxe C est dans la premi re moiti du XX si cle que le radium est utilis dans l industrie horlog re et l instrumentation pour ses propri t s photoluminescences Il rentre en particulier dans la fabrication d aiguilles et de cadrans de montres qui sont alors rev tus de peintures au radium jusqu la fin des ann es 60 p riode apr s laquelle il est progressivement remplac par du tritium autre l ment radioactif pr sentant les m mes caract ristiques en mati re de photoluminescence mais moins radiotoxique et dont l utilisation s arr te en 2002 Aujourd hui l utilisation d l ments radioactifs dans l industrie horlog re n est plus autoris e Cependant les sites o a t utilise et manipul du radium ou du tritium peuvent potentiellement pr senter des traces de contamination radioactive si aucune op ration de d pollution n a t engag e Contr le revient ci dessous sur la gestion de la pollution radioactive sur deux sites industriels en Franche Comt De l vacuation du lyc e de Morteau au traitement de l ancienne usine Mercier Doubs Le 7 d cembre 2006 en fin d apr s midi Le lyc e horloger Edgard Faure de Morteau est enti rement vacu Cette mesure de pr caution du proviseur du lyc e fait suite la d couverte par un agent de surveillance de p
210. lorsque le responsable d un site pollu n est pas solvable ou est d faillant Par la suite le d cret n 2010 47 du 13 janvier 2010 relatif PANDRA et la cr ation du comit de coordination industrielle pour les d chets radioactifs a introduit dans le code de l environnement cette commission CNAR En outre cette circulaire sp cifie pour la premi re fois les modalit s de gestion des sites pollu s par des substances radioactives qui ne rel vent pas des installations class es cas des habitations particuli res des ICPE dont l activit a cess il y a plus de 30 ans par exemple Le cadre l gislatif et r glementaire qui s applique dans ces cas figure dans le code de la sant publique Les articles concern s sont l article R 1333 13 si des actions peuvent tre mises en uvre pour r duire l exposition des personnes l article R 1333 41 lorsque le site se situe sur l emprise d une installation nucl aire au sens de l article L 1333 1 7 Articles L 542 12 et L 542 12 1 du code de l environnement 8 Article R 542 15 Les sites et sols pollu s par de la radioactivit Les enjeux et La politique nationale dont l activit a cess les articles R 1333 89 et 90 si le site est susceptible de pr senter une situation d exposition durable Dans ce cas le responsable est alors tenu de mettre en place un dispositif de surveillance des expositions et de proc der l assa
211. ls d estimation L ajustement du variogramme est une tape CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 36 importante Elle permet notamment de distinguer l importance de la variabilit courte distance et de d terminer si des mesures compl mentaires doivent tre ou non r alis es La troisi me tape concerne la r alisation de l interpolation des donn es par la m thode de krigeage Le krigeage se diff rencie des autres interpolateurs par la prise en compte entre les donn es et la cible des distances s parant les donn es entre elles et de la structure spatiale du ph nom ne par l interm diaire du variogrammel Cet interpolateur est construit pour garantir le non biais de l estimation et minimiser la variance de l erreur d estimation De plus la valeur ajout e de la g ostatistique est de pouvoir partir des cartes de krigeage quantifier les incertitudes associ es a l interpolation mais galement d tablir des cartes de probabilit de d passer un niveau d activit donne Forte de ce retour d exp rience la Section d Assainissement du Site SAS a cr en 2008 un outil d aide la d cision STRATEGE d di la d termination et l optimisation des plans d chantillonnage bas sur l objectif atteindre en fonction des budgets allou s En effet STRATEGE permet d adapter le plan d chantillonnage e pour pouvoir effectuer une tude g ostatique partir des donn es e en fonction de la r u
212. luorure de calcium s l ve environ 10 Bq g Par ailleurs les rives et s diments des rivi res o sont d vers s les effluents liquides de l entreprise ont galement t contamin s au radium A c t de l industrie des phosphates d autres secteurs industriels NORM ont conduit une contamination des sols notamment un site de d charge de scories issues de l extraction de ferro niobium La probl matique du radon anthropog ne Un risque particuli rement significatif est le risque d exposition au radon en cas de construction de b timents sur les sites concern s qu il s agisse de lieux de travail ou a fortiori de logements C est pourquoi en compl ment de l approche r glementaire d crite dans cet article les sites pour lesquels un taux d exhalation radon significatif a t constat ont t class s par PAFCN comme zones risque radon anthropog nes La liste des parcelles cadastrales concern es a t publi e au Moniteur belge le journal officiel belge AFCN 20111 Il s agit d une premi re tape dans le contr le institutionnel et le processus de conservation de la m moire de ces sites Un aper u plus complet des diff rents sites contamin s au radium en Belgique se retrouve dans Pepin 2011 Chacun de ces sites fait l objet d un suivi supervis par lAFCN Conclusions Tout projet d assainissement doit r pondre aux conditions g n rales suivantes il do
213. lusieurs d chets sur les terrains du lyc e dont une fiole portant la mention Rado Poison Il s agit en fait de radium provenant de l ancienne usine horlog re Mercier dont les locaux faisaient l objet d une r novation en vue d une transformation en appartements Outre la n cessit d engager des analyses m dicales aupr s d une dizaine de personnes entr es en contact CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 60 avec ces d chets dont les r sultats s av r rent n gatifs cet v nement a conduit organiser la r cup ration et l limination de diff rents objets radioactifs d couverts chez un des parents d l ve contr ler la pr sence de contamination r siduelle dans l habitation machine laver et v tements et proc der son limination et engager le processus de d pollution de l ancienne usine Mercier D s la fin de cette gestion v nementielle s engage le processus de traitement du site Mercier Dans un premier temps l action de l ASN se porte sur la sensibilisation du propri taire actuel et des notaires en charge de la vente des locaux encore en cours de transformation en appartements Les transactions sont alors interrompues le temps de r aliser un premier tat radiologique des lieux Ainsi un premier contr le radiologique d ambiance a permis d identifier la pr sence de deux taches de contamination en radium pour lesquelles un assainissement a t demande Cette contamination est issue de pou
214. manque de financement L inventaire des sites pollu s radioactifs en Arctique sera publi par Robin des Bois d ici la fin de l ann e E 1 Directive 2008 68 CE du Parlement europ en et du Conseil du 24 novembre 2008 relative au transport int rieur des marchandises dangereuses 2 Source Royal Canadian Air Force Radioactivit naturelle renforc e centrales nucl aires immersions des d chets l Arctique est concern e par les radioactivit s d origine humaine sans compter le 24 janvier 1978 la chute d un satellite russe propuls l nergie nucl aire 124 000 km ont t touch s par les d bris dispers s dans le Grand Nord canadien Seulement 0 1 des 31 1 kilos d U confin s dans le c ur du r acteur ont t retrouv s Voir dossier Robin des Bois Les d chets dans l espace www robindesbois org dossiers dechets espace Les dechets dans l espace robindesbois pdf CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 05 Retrouvez toute l actualit de la s ret nucl aire et de la radioprotection sur La consultation des informations s effectue par plusieurs voies en fonction du type d actualit recherch Afin de simpli fier vos recherches les principaux chemins d acc s vers les rubriques correspondant aux informations publi es dans Contr le vous sont expliqu s ci dessous La r daction vous invite galement consulter les nombreuses autres rubriques utiles la compr hension des enjeux de la s ret nu
215. ment Direction Les sites ayant fait l objet d un diagnostic positif sont alors r pertori s sous forme de fiche dans l Inventaire national g ographique www andra fr Les fiches relatives ces sites pollu s av r s pr sentent un bref historique du site En termes de classification on distingue trois cat gories de sites Les sites r habilit s Les sites qui ont t assainis depuis l dition 2009 de l Inventaire national La m moire des sites assainis est conserv e dans la base BASIAS d velopp e par le Bureau de recherches g ologiques mini res BRGM www basias brgm fn A noter que certains sites assainis ont t r habilit s par confinement Les sites en attente d assainissement les sites en cours d assainissement L Inventaire g ographique recense une cinquantaine de sites pollu s la fin 2010 16 sites assainis ou partiellement assainis depuis fin 2007 11 sites en cours d assainissement 22 sites en attente d assainissement I Source ANDRA r gionale interd partementale de l environnement et de l nergie d Ile de France CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 7 La gestion des sites et sols pollu s par de la radioactivit dans la Constitution et par loi TSN Compte tenu du nombre de personnes concern es et de l enclenchement de cette d marche le plus en amont possible dans le processus de r habilitation d un site pollu les d lais peuvent tre longs mais sont n cessa
216. ment durable et de l nergie De la gestion des d chets radioactifs celle des sites et sols pollu s par la radioactivit Quelques consid rations sur la mission d int r t g n ral confi e l ANDRA 13 Par Bertrand Oudry Bureau des politiques publiques et des tutelles Direction g n rale de l nergie et du climat Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontamines La d marche et les principes g n raux de la gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives pr conis s par les pouvoirs publics en novembre 2011 18 Par Odile Palut Laurent Direction des d chets des installations de recherche et du cycle Autorit de s ret nucl aire Laurence Roy et Estelle Chapalain Mission s ret nucl aire et radioprotection Direction g n rale de la pr vention des risques Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Un nouveau r f rentiel pour la gestion des sites potentiellement pollu s par des substances radioactives 21 Par Charlotte Cazala et Didier Gay P le de la radioprotection de l environnement des d chets et de la crise Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN La mission de service public de l ANDRA retour d exp rience et bilan des sites assainis ou en cours d assainissement 26 Par ric Lanes Mission de service public Agence nationale po
217. mesures des diff rents d tecteurs L exploitation par g ostatistique de ces donn es tr s souvent collect es de fa on exhaustive sur le site permet une restitution en 2D d une carte mettant en vidence les zones d int r t o le flux gamma est dif f rent Compl t es par quelques chantillons dans un premier temps les cartographies sont tr s rapidement exploitables Dans l impossibilit de r aliser des mesures gamma in situ pour cer tains radionucl ides des chantillons sont r alis s en utilisant un maillage appropri L approche it rative utilis e est explicit e dans les encadr s p 37 et 38 Plan d chantillonnage dans les zones d int r t Confront toutes ces questions le CEA Fontenay aux Roses a tabli en 2008 un retour d exp rience REX partir de tous les sites valu s par la Section Assainissement du Site envi ron 90 L objectif de ce REX consistait identifier tous les sites dont le plan d chantillonnage r alis permettait d utiliser la g ostatistique pour le traitement de donn es partir de ce REX il est d sormais possible de dimensionner le nombre de sondages n cessaire pour r aliser une valua tion radiologique pertinente des sols en profondeur Cette tape permet d implanter les sondages dans les aires o l in certitude et la variabilit sont importantes contrairement ce qui tait habituellement fait par le pass lorsque l on implan tait presque tous les sonda
218. methode consiste tenir compte de La continuit spatiale du ph nom ne La premi re tape l analyse exploratoire des donn es permet d obtenir d une part un plan de position des donn es identifiant les zones de faible et forte activit s et Le niveau du bruit de fond et d autre part une analyse statistique classique des valeurs activit s moyennes ou m dianes dispersion autour de cette tendance centrale quantile etc Durant cette phase exploratoire il est aussi int ressant d tudier les relations existantes entre les diff rents param tres consid r s comme l activit gamma l irradiation ambiante ou l activit de plusieurs radionucleides afin d identifier des zones singuli res contaminations multiples changement de matrice variations de l ambiance L tape suivante consiste en l analyse de la structure spatiale des donn es L int r t de l utilisation de la g ostatistique se base sur la continuit spatiale du ph nom ne intuitivement pour un ph nom ne non al atoire dans l espace deux mesures proches vont avoir des valeurs semblables alors que l cart entre les valeurs de deux mesures plus loign es sera plus variable Pour valuer cette continuit spatiale de fa on exp rimentale un variogramme est trace partir de la distance des points de mesure et la variance des valeurs Celui ci fait ensuite l objet d un ajustement l aide d un mod le math matique qui va permettre de r aliser Les calcu
219. mi lesquelles la question des responsabilit s qui est responsable de la mise en uvre des tudes de caract risation et des ventuelles mesures d assainissement ou de gestion du site la d finition de la proc dure administrative et des tapes du processus d cisionnel la d finition des niveaux d intervention Afin de pallier ces manquements l Agence f d rale de contr le nucl aire AFCN a soumis son ministre de tutelle une proposition de projet de loi et a d velopp une approche m thodologique Par ailleurs les contaminations radioactives tant la plupart du temps associ es d autres types de contamination m taux lourds notamment les liens de collaboration avec les Autorit s environnementales comp tentes ont t d velopp s Le projet de loi relatif aux interventions Le projet de loi propos par l AFCN s est largement bas sur les r glementations existantes au niveau environnemental en mati re d assainissement du sol Il d finit la personne qui doit prendre en charge les co ts des tudes de caract risation n cessaires et les ventuels co ts de l assainissement et ou des mesures de surveillance et de protection le d biteur d sign Ce d biteur d sign par la loi est par ordre de priorit l exploitant au sens du RGPRI de l installation situ e sur le terrain o la contamination a t g n r e l utilisateur de ce terrain le propr
220. mment d crire de fa on d taill e les techniques d assainissement respectivement les mesures de gestion pr vues le planning de l impl mentation de ces mesures une estimation d taill e de leur co ts un relev de l ensemble des autorisations ventuellement n cessaires tant pour les aspects radiologiques que non radiologiques Ces autorisations peuvent inclure le cas ch ant l autorisation de cr ation et d exploitation d un d p t de d chets radioactifs sous la responsabilit de l ONDRAE L approbation du projet d assainissement ou du programme de gestion des risques est conditionn e la d livrance des autorisations n cessaires Apr s approbation du projet d assainissement les travaux d assainissement sont mis en uvre et assortis des mesures de contr le n cessaires tant par rapport au respect des objectifs fix s dans le projet d assainissement que par rapport la radioprotection des travailleurs impliqu s dans l assainissement Un rapport final est r dig au terme des travaux d assainissement il doit notamment d montrer que les objectifs fix s dans le projet d assainissement ont bien t atteints et d crire les ventuelles mesures de suivi et de contr le n cessaires La derni re tape du processus consiste en l impl mentation de ces mesures de suivi par exemple une surveillance des eaux souterraines autour du site afin de v rifier l efficacit du confinement de la contamination la
221. mmunication pro pos de l op ration L op ration a ainsi t lanc e lors d une information la presse r alis e par le pr fet de r gion et a fait l objet d un point presse d di deux mois apr s son lan cement Par la suite des points ont t r alis s lors des conf rences de presse r gionales de la division de Paris ainsi que sur demande sp cifique de journalistes En conclusion on peut souligner le caract re atypique de cette op ration pour les inspecteurs de la radioprotection de la division de Paris elle les am ne en effet tre en contact direct et au plus proche du grand public puisque la majorit des diagnostics concerne des logements Le retour d exp rience apr s deux ans montre que l op ration a t bien accueillie aupr s du public puisque les personnes contac t es ont t favorables la r alisation du diagnostic de facon tr s largement majoritaire Ainsi les r f rents ASN ont su faire preuve de p dagogie et de professionnalisme pour sensibiliser les occupants aux enjeux de l op ration r pondre leurs interrogations et permettre ainsi la r alisa tion de la quasi totalit des diagnostics D CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 65 La gestion des sites radiocontamin s L op ration Diagnostic radium Le retour d exp rience d un inspecteur de ASN en charge du suivi de l op ration Diagnostic radium Entretien avec Helene Chitry inspecteur de la radioprotection Divis
222. n uvre d actions correctives destin es abaisser les activit s volumiques du radon est requise dans certains lieux ouverts au public coles h pitaux De la m me mani re la d cision 2008 DC 0110 de l Autorit de s ret nucl aire en date du 26 septembre 2008 retient cette valeur pour les lieux de travail En compl ments la loi 2009 879 du 21 juillet 2009 pr voit une obligation de d pistage du radon dans certaines cat gories d immeubles b tis situ s dans les zones g ographiques o l exposition aux rayonnements naturels est susceptible de porter atteinte la sant des personnes Les conditions de mise en uvre de cette nouvelle disposition doivent tre pr cis es par des d crets d application en cours de pr paration Il convient par ailleurs de souligner que les organismes internationaux CIPR OMS recommandent la mise en uvre d action des niveaux compris entre 100 et 300 Bq m qui peuvent constituer une base pour juger de la compatibilit entre le niveau de pollution dans les situations ne relevant pas strictement des cadres r glementaires rappel s ci avant Lorsque les valeurs de gestion relatives la qualit des milieux ne suffisent pas juger de la compatibilit entre les niveaux de pollution et les usages constat s il est n cessaire de mettre en uvre des valuations d exposition radiologique et de disposer d une valeur de gestion laquelle comparer les r sultats obtenus Le gui
223. n s volumique en radon d un b timent est sup rieure aux niveaux naturels attendus pour le secteur g ographique concern En compl ment des actions entreprises sur les pollutions il peut tre utile de mettre en place une surveillance destin e s assurer du maintien dans le temps de la compatibilit entre les pollutions et les usages C est notamment n cessaire lorsque l volution des pollutions est susceptible d entra ner une d gradation des milieux conduisant un d passement des valeurs de gestion Il convient galement d encadrer par des restrictions d usage ou des servitudes les futurs usages du site qui pourraient s av rer incompatibles avec les pollutions en place Lorsque l issue de PIEM il est tabli que les usages constat s ne sont pas compatibles avec les pollutions la d marche pr voit la mise en place d un plan de gestion dont l objectif est a minima de r tablir la compatibilit entre les usages et les pollutions Le plan de gestion doit Logigramme d une interpr tation de l tat des milieux tat initial de l environnement disponible et complet Comparaison de l tat des milieux l environnement t moin proximit du site Pollution constat e OUI Comparaison aux valeurs de gestion retenues par les pouvoirs publics NON Sont elles d pass es OUI Plan de gestion CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 Comparaison de l tat des milieux l
224. n s En l absence de seuil de lib ration en France des valeurs de r habilitation sont propos es au cas par cas aux Autorit s concern es Pour les sols du site hors du p rim tre des ins tallations nucl aires de base INB du CEA Fontenay aux Roses un objectif de 10uSv an en fonction de la r utilisation envisag e a t fix En revanche pour les sols situ s dans le p rim tre des INB du CEA Fontenay aux Roses il est envisag apr s la r alisation d une tude co t avantage d assainir les sols jusqu un niveau raisonnable au regard des r glementations internatio nales OCDE AIEA et de mettre en place des servitudes Introduction Le CEA Fontenay aux Roses premier site CEA cr en 1946 dans le Fort de Ch tillon a connu trois g n rations d installa tions nucl aires Berceau de la recherche nucl aire fran aise la premi re pile ZOE a diverg en 1948 Sur le site plusieurs g n rations d installations se sont succ d es l usine pilote destin e traiter les combustibles et isoler le plutonium puis partir de 1960 plusieurs installations d di es la recherche sur les combustibles irradi s radiom tallurgie et radiochimie Depuis les ann es 90 Les recherches du centre sont orient es vers les sciences du vivant Les activit s pass es du site le bouleversement topographique d l utilisation du Fort comme premi re g n ration d instal lation de recherches nucl aires
225. n possibles ces options comprennent les options d assainissement c est dire les mesures physiques visant r duire l exposition en agissant sur les sources de rayonnement mais galement les mesures possibles de gestion des risques restrictions sur l usage du site sur l utilisation des eaux souterraines ou de surface imposition d un programme de surveillance Chaque option doit faire l objet d une analyse co t b n fice tenant compte du gain radiologique mais galement des facteurs socio conomiques L option pr f rentielle sera s lectionn e par l interm diaire d un processus de concertation entre les diff rentes parties prenantes Ce processus de concertation est coordonn par l AFCN la s lection d une option doit tenir compte de l impact global associ l impl mentation de cette option impact radiologique et non radiologique acceptabilit sociale et facteurs conomiques faisabilit technique s ret juridique limitation des contraintes pour les g n rations futures L implication des parties prenantes dans le processus d cisionnel permet d y int grer ces diff rents facteurs Phase d impl mentation Une fois la d cision sur l option pr f rentielle communiqu e au d biteur d sign celui ci est tenu de r diger un projet d assainissement ou un programme de gestion des risques Le projet d assainissement respectivement le programme de gestion des risques doit nota
226. nants dans le cadre de la loi du 19 juillet 1976 sur les installations class es et de son d cret d application Elle pr cisait galement les cas o les pr fets pouvaient prescrire la r alisation d office de travaux de r habilitation aux frais du ou des responsables en confiant l ANDRA la ma trise d ouvrage d l gu e de ces travaux La circulaire du 16 mai 1997 constituait une avanc e significative mais s av rait fragile sur le plan juridique car d une part elle tendait en pratique le champ d application de la loi du 19 juillet 1976 des sites pollu s m me d pourvus d installations class es et d autre part elle confiait l ANDRA un r le de ma tre d ouvrage d l gu en plus de sa mission premi re d expertise technique sur les conditions de prise en 5 ce titre elle fut jug e ill gale par une d cision du Tribunal administratif de Versailles du 17 d cembre 2002 CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 14 charge des d chets qui ne se rattachait pas de mani re incontestable ses missions En outre elle n apportait pas une r ponse totalement satisfaisante toutes les questions soulev es par la r habilitation des sites radioactifs en particulier celle du financement des op rations Privil giant l application du principe pollueur payeur elle invitait lANDRA intenter des actions en justice afin d obtenir le remboursement de ses cr ances par les responsables des sites En l a
227. ndages suivie de l analyse des chantillons et d un traitement de donn es permettant de calculer des cartes de probabilit un niveau de pollution dans le but d identifier Les zones o la pollution n est pas born e Figure 7 tude co t avantage Impact de La zone C selon un sc nario construction de b timent 1400 00 i e 300 0 1293 68 1185 01 i 1200 00 Constructi i Een 250 0 1000 00 Co t 1 200 0 E S 800 00 T n Va 1500 Z w lt I 3 600 00 E 100 0 400 00 I 1 191 48 200 00 ee 30 0 aisa S E 108 5692 5692 3829 3312 3415 4657 oo M E En 0 0 bo o D OR RO fo BR OR OR OT GT 1 D CD SO O1 pa I CO O1 OS ND O1 CO D I OS CO OS Profondeur m CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 40 Deux op rations successives ont t n cessaires pour borner la pollution avec un niveau de confiance lev Les niveaux d activit mesur s sont de quelques dizaines de Bg g en c sium 137 et de l ordre du Bq g en plutonium 239 R utilisation du terrain La r utilisation envisag e du terrain dans les vingt ann es venir concerne la construction de b timents usage tertiaire ou industriel avec un parking souterrain tude co t avantage L valuation radiologique a conduit aux d coupages de la parcelle investiqu e en six zones de profondeurs diff rentes et formes techniquement excavables Pour chaque zone une tude co t avantage a
228. ne d pollution de site pollu par des substances chimiques 54 Par Philippe Bod nez Direction g n rale de la pr vention des risques Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie e L op ration Diagnostic radium Op ration Diagnostic radium La d marche des pouvoirs publics 58 Par Florence Gabillaud Poillion Direction des d chets des installations de recherche et du cycle Autorit de s ret nucl aire Estelle Chapalain et Laurence Roy Mission de la s ret nucl aire et de la radioprotection Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Op ration Diagnostic radium le r le de l ASN Retour d exp rience sur la mise en uvre de l op ration en le de France deux ans apr s son lancement 62 Par Delphine Ruel Division de Paris Autorit de s ret nucl aire Le retour d exp rience d un inspecteur de l ASN en charge du suivi de l op ration Diagnostic radium 66 Entretien avec H l ne Chitry Division de Paris Autorit de s ret nucl aire Controle 193 mim cm3 a CONTR LE ri pollu s par de la radioactivit E La gestion 2 des sites et sols pollu s par de la radioactivit L implication de la pr fecture des Hauts de Seine 68 Entretien avec Catherine Goussard Direction de la r glementation et de l environnement Pr fecture des Hauts de Seine Les chantiers de d pollution des sites de l op ration Diagnostic radium
229. nostics compl mentaires conduites apr s les premi res d couvertes de 1997 aboutissent la d finition du programme pr visionnel de travaux suivant stabilisation des berges de la Saulx pour pr venir leur ro sion et couverture pour garantir un d bit de dose en surface de l ordre de 1 uSv h d construction des b timents de l usine et maintien in situ des mat riaux contamin s avec une couverture permettant d atteindre un objectif dosim trique similaire celui retenu pour les berges Dans un cadre de financement public complexe s appuyant en grande partie sur un m canisme de contribution des exploitants de l industrie lectronucl aire seuls les travaux relatifs aux berges sont r alis s par l ANDRA et s ach vent en octobre 2003 Les ann es qui suivent l ANDRA continue d assurer des interventions pour maintenir la s curit du site murage des ouvertures des anciens b timents de l usine pour viter les intrusions r fection de la toiture d un b timent En 2007 et afin de conforter la mission de service public de l ANDRA notamment pour le traitement des sites et sols pol lu s responsable d faillant en inscrivant cette mission dans un cadre proc durier et de financement clairement ta bli budget annuel attribu l ANDRA l tat fran ais pro c de la cr ation de la Commission nationale des aides dans le domaine radioactif CNAR D but 2008 la CNAR est saisie pour r activer le trai
230. ns des sacs en toile de jute qui se d chiraient facilement et lais saient s chapper les plus fines particules de minerai Il tait n cessaire de transborder la marchandise le long de l itin raire afin de contourner les zones dans lesquelles les p niches ne pouvaient pas naviguer ce qui impliquait de fr quentes manipulations et des d versements acciden tels de minerai CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 02 Le BGDRFA a cherch d tecter une ventuelle contami nation radioactive dans certains sites de cette r gion du nord Il a d couvert qu une p niche tait contamin e et que des points isol s du quai de chargement et de ses alentours mettaient un niveau lev de rayonnement gamma en raison des d versements accidentels de minerai d uranium La d couverte de niveaux lev s de radioactivit sur cette p niche et aux alentours du quai de chargement a incit le BGDRFA enqu ter sur l ensemble de l ancien r seau d acheminement du minerai d uranium le long de l ITN Gr ce des tudes radiologiques des d bats des r u nions publiques et des discussions avec des organisations et des r sidents locaux le BGDRFA a r uni de pr cieuses informations sur la fa on dont la pollution s est produite et a commenc constituer une liste de lieux susceptibles de faire l objet d une enqu te plus pouss e Le BGDRFA a mis en place un programme de contr le des rayonnements gamma sur les sites de tra
231. nsbordement du minerai Parall lement des sols pollu s pr c demment recens s dans des zones peupl es de Tulita Fort Smith Hay River et Fort McMurray ont t excav s et ou conso lid s et plac s dans des lieux de stockage temporaires Dans chaque localit o une pollution radioactive tait sus pect e ou av r e le BGDRFA a appliqu la m me proc dure Pour planifier et effectuer un assainissement complet et une gestion long terme des d chets il s est appuy sur des donn es issues de la collecte d informations et de la consultation effectu es en amont sur des tudes environ nementales et sur la description des d chets Les d chets d couverts Tulita dans les Territoires du Nord Ouest ont dans un premier temps t plac s dans des lieux de stockage temporaires puis en 2009 ont t retir s dans de bonnes conditions de s ret et achemin s vers des installations habilit es de gestion long terme situ es aux tats Unis Le rep rage de tous les d chets historiques restants le long de l ITN et la mise en uvre de solutions long terme pour la gestion de ces d chets sont toujours en cours R gion de Toronto Le BGDRFA proc de des inspections et des valuations radiologiques de propri t s publiques et priv es et fournit aux propri taires des informations des conseils et une assis tance si l assainissement de leur propri t est n cessaire Le BGDRFA fournit galement
232. nt l appui des informations collect es lors de la r union publique de juin 2009 permettent de conclure que le traitement du dossier Orflam Plast se r sume princi palement la gestion des trois grandes zones que consti tuent l ancienne usine incluant les berges de la Saulx la Peupleraie et l tang de la Gravi re Diff rents sc narii de traitement sont alors d finis par l ANDRA excavation totale ou partielle des terres contamin es confinement in situ en synth tisant les co ts et perspectives de gestion dans le temps de chacune des solutions propos es Apr s pr senta tion de ces sc narii la Commission locale d information CLI sp cialement cr e en novembre 2009 pour impliquer et informer les populations riveraines le dossier est soumis La CNAR Compte tenu des usages et du niveau de conta mination de chacune des zones des moyens financiers mobi lisables et des propri t s physico chimiques du thorium qui se caract risent par une faible mobilit dans l environne ment et une quasi insolubilit permettant ainsi des solutions de confinement les principes de traitement suivants sont arr t s pour un montant pr visionnel de 3 5 M tang de la Gravi re surface de gestion d environ 250 m marquage en thorium 232 maximal de quelques centaines de Bq g excavation des terres contamin es pour permet tre nouveau l usage r cr atif collectif du site p che pro menade Peupleraie surf
233. nt d tre vacu s vers le centre de stockage et vers l installation d entreposage L atteinte des objectifs d asssainissement est v rifi e au moyen d une cartographie finale avec trois niveaux de contr le l entreprise intervenante proc de une premi re s rie de mesures si les mesures de l entreprise sont concluantes l ANDRA fait r aliser un contr le contradictoire selon un protocole valid par l ASN enfin ASN mandate IRSN pour un contr le de troisi me niveau r alis par sondage Lorsque tous les niveaux de contr le confirment que les objectifs vis s ont t atteints l ANDRA apr s avis favorable de l ASN enclenche les travaux de r novation Travaux de r novation Les travaux de r novation consistent restaurer les logements dans leur tat initial en rempla ant les mat riaux qui ont t retir s ou d grad s lors des travaux de r habilitation Pour cette phase de travaux ANDRA recourt des Exemple de architectes qui assurent une mission de ma trise d uvre cartographie en sp cifiant et en coordonnant les travaux r alis s par les surfacique d un entreprises de travaux ou les artisans ma on menuisier appartement plombier peintre La fin des travaux permet aux occupants qui ont t relog s temporairement de revenir dans leur logement Site Paris 3 75 Le site PARIS 3 est un appartement d environ 80 m
234. nt d une exp rience significative dans la gestion de sites et sols pollu s par des mati res radioactives l op ration Diagnostic radium diff re cependant du cadre habituel de gestion sur certains aspects En effet le caract re pollu des sites n est pas av r et la d marche consiste proposer aux occupants des locaux cor respondants ces adresses la r alisation d un diagnostic sans qu ils y soient r glementairement tenus l information locale et l explication au plus proche des per sonnes concern es sont donc essentielles pour obtenir les autorisations d acc s en vue du diagnostic l enjeu sanitaire n est pas du premier ordre le retour d ex p rience montrant que les niveaux de pollution possibles n engendrent pas d impact sanitaire et pourtant le ressenti des personnes concern es peut tre tr s diff rent et doit tre pris en compte le diagnostic est enti rement gratuit pour les occupants et les ventuels travaux de r habilitation et de r novation sont pris en charge par l tat la plupart du temps Instances de pilotage Un comit de pilotage national a t institu afin de pr parer et arbitrer les diff rentes options du projet La Commission nationale des aides dans le domaine radioactif CNAR qui g re le financement de la r habilitation de sites pollu s responsable d faillant est en outre consult e sur les l ments cl s du projet Dans ce cadre la CNAR a adopt de
235. ntenay aux Roses a fait l objet de la mise en place d une m thodologie bas e sur le retour d exp rience du site et les m thodologies existantes Guide IRSN de gestion des sites potentiellement contamin s par des substances radioactives version 2001 directive Euratom 96 29 etc La m thodologie comprend plusieurs tapes qu il est possible de synth tiser selon le logigramme de la figure ci contre La r alisation d tudes historiques et fonctionnelles est une phase pr alable incontournable et d une grande importance pour la ma trise de l tat radiologique initial Sans ces tudes les actions n cessaires la r alisation de l tat initial imposent beaucoup plus d investigations de pr l vements et d analyses qui constituent des co ts importants Cette tape doit permet tre d identifier toutes les activit s qui se sont d roul es sur le site lels p rim tre s qu ont connus les installations les radionucl ides manipul s les v nements etc L historique du CEA Fontenay aux Roses a t finalis en 1999 il a n ces sit cinq ans de recherches dans les archives de recueil de t moignages et de mesures sur le site Il est p riodiquement mis jour L utilisation de plans recadr s par un g om tre d s le d but de cette tape avec des vues a riennes existantes est indispensa ble Il ne faut pas oublier que la pr cision des relev s et des cartographies doit tre inf rieure au m tre si l on ne
236. on Diagnostic radium Exemple d un chantier d affouillement Les travaux d assainissement se sont achev s en fin d ann e 2011 et ont g n r plus de 300 f ts de d chets radioactifs reconditionn s dans environ 30 GRVS de l m A ce jour l appartement est en cours de r novation Le co t total de la r habilitation qui comprend les tudes les travaux d assainissement et de r novation les transports et la prise en charge des d chets radioactifs et les cartographies de l tat final s l ve pr s de 250 k Le site de Paris 3 correspond vraisemblablement la typologie des sites qui sera fr quemment rencontr dans le cadre de l op ration Diagnostic radium en Ile de France pollution dans un appartement d un vieil immeuble au c ur de Paris Il a permis lANDRA d acqu rir un retour d exp rience important qui s av re utile pour r duire les d lais de traitement des chantiers venir L ANDRA dispose d sormais d une meilleure connaissance des techniques de construction des anciens immeubles et sur la localisation des zones susceptibles d tre pollu es y compris celles qui sont difficilement d tectables avant les travaux Ceci permettra lANDRA d une part de renforcer les mesures r alis es lors de la cartographie initiale dans les zones suspectes et d autre part de pr voir la r alisation de travaux compl mentaires dans les contrats de sous traitance Site de Rueil Malma
237. on du bien leurs enfants La dimension humaine des dossiers est souvent importante La CNAR est saisie par les particuliers les associations ou les administrations qui lui soumettent des dossiers Vous semble t elle suffisamment connue La CNAR est de cr ation assez r cente 2007 Si la Commission a fait de grands progr s en termes de notori t elle gagne encore tre connue Son action de reprise des objets anciens aupr s des particuliers r veils radio luminescents fontaines au radium horloges etc est de plus en plus connue et son r le mieux identifi notamment par les pr fectures et les administrations J ajouterai que le travail de recherche de consensus auquel est parvenue la CNAR en permettant diff rentes parties prenantes de s entendre a convaincu l tat de l efficacit de son action J en veux pour preuve l augmentation d ann e en ann e de son budget qui tait d 1 5 M l origine L augmentation des fonds publics est la preuve de la reconnaissance de son travail par les pouvoirs publics Quelles sont aujourd hui les difficult s rencontr es dans la gestion par la Commission des sites pollu s Bien souvent la CNAR n a aucun interlocuteur responsable du site pollu en face d elle Les sites qu elle a traiter sont tr s fortement li s l histoire de la radioactivit Marie Curie et aux pr curseurs de la d couverte de la radioactivit ou ses premi res applic
238. on du financement des activit s dites d int r t g n ral de l agence incluant outre la r alisation de l inventaire national des d chets la collecte des d chets du nucl aire diffus et la d pollution des sites radiocontamin s Le principe d une subvention publique vers e l Agence venant abonder le cas ch ant ses ressources propres c est dire des ressources financ es par la marge d gag e sur ses activit s industrielles avait t explicitement envisag Ces r flexions s int gr rent dans la pr paration du projet de loi sur la gestion des mati res et d chets radioactifs La r daction initiale du projet d pos en mars 2006 pr voyait la possibilit pour l tat de confier l ANDRA la gestion des d chets radioactifs dont le responsable est inconnu ou d faillant une subvention devant contribuer au financement de cette mission d int r t g n ral sans pr judice d un ventuel recours l encontre du responsable On voit que cette r daction prudente n voquait pas explicitement la r habilitation des sites pollu s C est au cours des d bats parlementaires en l occurrence l initiative du S nat que la r daction du texte fut compl t e pour tendre la mission de l ANDRA la remise en tat des sites pollu s Le dispositif cr par La loi est op rationnel mais pour certains d chets provenant des sites pollu s une solution de gestion reste mettre en place Les dispo
239. onfirmant que leur appartement n est pas pollu En mati re de financement le relogement des particuliers et les travaux sont pris en charge dans le cadre de l op ration En revanche aucune indemnisation n est pr vue en cas d activit commerciale Quels sont vos principaux interlocuteurs au sein du Copil Radium et quel est leur r le respectif Nos principaux interlocuteurs sont les pr fectures l IRSN l ANDRA et ARS Comme je travaillais d j sur les sites et sols pollu s je connaissais les interlocuteurs de l IRSN et de l ANDRA notamment Ce qui est passionnant dans cette op ration c est que nous suivons toute la d marche sous toutes ses facettes avec tous les partenaires impliqu s y compris les pr fectures concern es et l ARS L IRSN est impliqu dans la phase de diagnostic initial ainsi que pour les valuations dosim triques demand es r guli rement par les habitants quand un site est positif Ils sont rassur s puisque les doses restent faibles Pour autant le principe retenu par ASN et c est le sens m me de l op ration c est qu aucune dose non justifi e ne doit tre re ue Le radium ayant une dur e de vie longue autant l enlever puisque rien ne justifie de le laisser L IRSN mesure galement la concentration en radon l ment fils du radium par la pose de dosim tres radon et d terminer si elle est ou non sup rieure aux valeurs de gestion L avantage dans les immeubl
240. onnelle sur les 18 sites prioris s qui comptent chacun plusieurs logements ou bureaux nous n avons essuy qu un refus sur 175 diagnostics r alis s au 10 juillet 2012 Les personnes comprennent bien l int r t de la d marche et de b n ficier d un diagnostic gratuit Cette phase d explication est d autant plus importante qu il n existe ce jour aucune obligation r glementaire pour imposer ce diagnostic en l absence de risque av r C est pourquoi il faut tre compr hensif p dagogue et tr s disponible S il n y a pas de difficult s majeures la d marche est parfois assez longue et laborieuse face des gens actifs peu disponibles il faut donc se plier leurs exigences d horaires On a affaire des personnes qui oublient leur rendez vous n ont qu un pied terre Paris sont en d placements de longue dur e etc Au titre des singularit s on signalera la multitude de cl s perdues pour les caves je n imaginais pas que tant de caves taient en d sh rence Paris L intervention la plus laborieuse ce stade a concern un immeuble de 57 appartements o les diagnostics ont du tre r alis s sur 11 jours diff rents S agissant des am liorations apporter plusieurs points ont d j t am nag s au fil de l eau Ainsi initialement il tait pr vu de faire des r unions de copropri taires au lancement d un site on s est vite aper u que cela faisait perdre du temps Le principe
241. onner sur le site CONTR LE la revue de l Autorit de s ret nucl aire 6 place du Colonel Bourgoin 75572 Paris Cedex 12 Diffusion T l 33 0 1 40 19 86 53 Fax 33 0 1 40 19 86 32 E mail infoldasn fr Directeur de la publication Andr Claude LACOSTE Pr sident de l Autorit de s ret nucl aire Directeur de publication d l gu Alain DELMESTRE Coordinateurs Lydie EVRARD et Odile PALUT LAURENT R dactrice en chef Marie Christine BARDET Secr taire de r daction Fabienne COVARD Ont collabor ce num ro David DUPUIS Pascale LUCHEZ Sylvain PELLETERET Alain RIVI RE et Max ROBIN Couverture R alisation ARTYG photo ASN L gende photo couverture Visite de chantier L Orme des Merisiers CEA Saclay PME ASNN Bourdon p 47 ASN DR p 10 MEDDE p 14 ANDRA DR p 17 AFP Image Forum p 19 ASN p 27 29 ANDRA p 31 33 ASN p 38 40 CEA p 42 44 IRSN p 47 49 ONET Technologies p 51 DREAL Champagne Ardenne p 52 53 ASN p 55 56 ADEME p 58 68 ASN p 70 72 ANDRA p 76 L Illustration 1922 archives Robin des Bois p 82 AFCN p 84 87 US EPA p 91 92 AECL p 95 Robin des Bois ISSN 1254 8146 Commission paritaire 1294 AD R alisation ARTYG 92250 La Garenne Colombes Imprimerie FABREGUE 87500 Saint Yrieix la Perche Les articles publi s dans Contr le pr sentent le point de vue de l ASN sur le sujet trait et donnent la p
242. ont mis en vidence une pollution radiologique jusqu au terrain naturel situ environ 3 m de profondeur voire au del Les niveaux de pollution mesur s sont compris globalement entre 750 et 10 000 fois le bruit de fond estim environ 40 Bq kg par exemple 100 Bq g en radium 226 3 5 m de profondeur Sur la base de l ensemble des r sultats de mesures une estimation du volume de terres pollu es a pu tre r alis e ainsi qu une repr sentation en 3D des poches de pollution L estimation de ce volume sur l emprise du site industriel est comprise entre 15 000 et 20000 m dont environ 4 000 m pr sentant une activit massique en radium sup rieure 10 Bq g Les r sultats du diagnostic r alis dans l environnement du site industriel pollu Concernant les mesures radiologiques r alis es dans un p rim tre d environ 10 hectares autour du site pollu 5 zones d int r t ont t mises en vidence par les mesures radiam triques de surface Ces zones tr s localis es sont situ es dans l emprise de sites industriels voisins ainsi que sur les berges Ouest et Est de la Seine Les valeurs de d bit de dose se situent entre 2 et 25 fois le bruit de fond La campagne de forage environ 50 sondages r alis e dans le p rim tre de l tude a permis de pr lever environ 150 chantillons qui ont t analys s in situ par spectrom trie gamma Les r sultats de ces analyses confirment la pr sence d une
243. ord de Nancy Le site est long par le ruisseau la Bouillante qui se TABLEAU 1 jette dans le bras mort de la Moselle 300 m en aval du D CHETS site Ne pouvant faire face ses cr anciers cette soci t a IDENTIFI S t mise en liquidation judiciaire le 2 novembre 1992 NATURE DES D CHETS TYPE DE CONDITIONNEMENT Huiles usag es diff rents stades de r g n ration Nombreux conteneurs divers plus de 70 cuves bacs citernes sur site et hors site et nombreux f ts bidons Huiles souill es au PCB Produits chimiques divers terres de filtration acides D chets industriels Vrac non dangereux emballages Transformateurs Local hors site CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 04 Cette usine a connu plusieurs accidents explosion incendie en 1986 et 1988 Elle a fait l objet d une pollution chronique pendant l exploitation Des d chets ont t abandonn s hors du site pendant son activit Lors de la liquidation d autres d chets taient pr sents sur le site dans des conditions de stockage pr caires b timents et conteneurs dans un tat de d gradation avanc voir tableau 1 Les proc dures administratives engag es l encontre de l ancien exploitant afin de ma triser les risques environnementaux engendr s par ce site n ont pu aboutir L imp cuniosit de la liquidation judiciaire a n cessit d engager une intervention sur fonds publics afin de garantir sa mise en s curit
244. otection des patients dans les pratiques m dicales 09 2006 173 L utilisation de sources radioactives dans l industrie et la recherche 12 2006 174 La s ret des transports des mati res radioactives 02 2007 175 Rapport de l ASN sur la s ret nucl aire et la radioprotection en France en 2006 extraits 04 2007 SE puis 122 Le contr le de la construction des chaudi res nucl aires 04 1998 123 Radioprotection et INB 06 1998 124 Les relations internationales bilat rales 08 1998 125 25 ans de contr le de la s ret nucl aire 11 1998 S puis 126 La gestion des Lorie radioactives et son contr le 12 1998 176 Les r acteurs exp rimentaux et leur contr le 07 2007 w ode meca 2 k ek 177 Les rejets radioactifs en France 11 2007 LH JS D TENTE ON AE D Gle ea St 178 Les relations entre l ASN et Les diff rents acteurs un an apr s la loi 129 Le vieillissement des installations nucl aires 06 1999 TSN 01 2008 version SE sur www asn fr 130 Sites contamin s et d chets anciens 08 1900 puis 179 Rapport de l ASN sur l tat de la s ret nucl aire et de la 131 Les syst mes informatiques dans l industrie nucl aire 10 1999 radioprotection en France en 2007 extraits 04 2008 SE puis 132 Le retour d exp rience des exercices de crise nucl aire 01 2000 180 La gestion post accidentelle d un accident nucl aire 07 2008 133 La s ret nucl aire en 1999 03 2000 181 Le d mant lement des inst
245. ours Intervention TERO aT de la CMIR securise Un etat des lieux exhaustif de la contamination des Fai le 29 f vrier caves doit tre r alis dans les prochains mois W 2012 KT i IE l i j i CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 17 La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontamin s La d marche et les principes generaux de la gestion des sites et sols pollues par des substances radioactives pr conis s par les pouvoirs publics en novembre 2011 Par Odile Palut Laurent Direction des d chets des installations de recherche et du cycle Autorit de s ret nucl aire Laurence Roy et Estelle Chapalain Mission s ret nucleaire et radioprotection Direction g n rale de la pr vention des risques Ministere de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie vid o sur asn fr m L Orme des Merisiers CEA un chantier de d pollution Cl X BAAD La gestion des sites et sols potentiellement pollu s par des substances radioactives s inscrit dans le cadre g n ral de la politique nationale de gestion des sites potentiellement pollu s d finis par les circulaires du 8 f vrier 2007 m me si quelques am nagements sont en pratique n cessaires s agissant de pollutions radioactives En effet la perception du risque radiologique est particuli rement sensible et n cessite des mesures de gestion adapt es cette percep tion Ainsi pour r
246. par des substances radioactives Approche de t Autorit belge Par St phane Pepin Koenrad Mannaerts Walter Blommaert Agence f d rale de contr le nucl aire AFCN Belgique Introduction Il existe en Belgique un certain nombre de sites contamin s par des substances radioactives comme par exemple les terrains contamin s par les anciennes activit s d extraction du radium Olen province d Anvers et un certain nombre de sites de d charges de l industrie des phosphates L arr t royal du 20 juillet 2001 portant r glement g n ral de la protection de la population des travailleurs et de l environnement contre le danger des rayonnements ionisants RGPRI RGPRI 2001 traite la probl matique des sites contamin s comme une situation d intervention en cas d exposition durable sur la base de la d finition de la CIPR 60 ICRP 1991 intervention activit humaine visant pr venir ou r duire l exposition des individus aux rayonnements ionisants partir de sources qui ne font pas partie d une pratique ou ne sont pas ma tris es en agissant sur les sources de rayonnement ionisant les voies d exposition ou les individus eux m mes L article 72bis du RGPRI est une transposition de l article 53 de la directive 96 29 Euratom EU 1996 Cet article fournit un cadre g n ral la probl matique des interven tions en cas d exposition durable mais ne r pond pas un certain nombre de questions clefs par
247. pondent aux objectifs habituels de la FNE elle ne pouvait qu adh rer ces actions de rem diation de situations d grad es ou potentiellement dangereuses au plan sanitaire ou environnemental Que ce soit le petit nucl aire familial le m dical les aiguilles de radium les paratonnerres radioactifs et objets divers diss min s jusque dans des brocantes fontaines au radium les sites industriels orphelins d laiss s par leurs exploitants les anciens sites historiques de Marie Curie li s la d couverte aux recherches et l exploitation du radium nous ne pouvions que saluer ces efforts de s curisation et ou de remise niveau d un environnement plus sain pour les habitants et les populations concern s maintenant et l avenir Il est apparu que certaines personnes vivaient parfois dans l ignorance totale des risques environnementaux et sanitaires qu elles supportaient les r f rences aux lotissements de Gif sur Yvette au diagnostic radium ou aux anciens sites industriels en t moignent Il y a plusieurs le ons tirer de ces exp riences et op rations de rem diation qui sont co teuses pour le contribuable et demandent des moyens humains et mat riels importants l Au cours du XX si cle l origine des recherches sur la radioactivit et ses applications il ne serait venu l esprit de personne d voquer le devenu fameux principe de pr caution car l esprit de l homme scientifique
248. pondre la mise en uvre de ces circu laires l ASN l IRSN et Le minist re en charge du d veloppe ment durable ont labor en troite concertation avec les parties prenantes le guide m thodologique de gestion des sites potentiellement pollu s par des substances radioac tives Ce nouveau guide paru en d cembre 2011 remplace le guide m thodologique de gestion des sites industriels potentiellement contamin s par des substances radioac tives diffus en 2001 puis mis jour en 2008 Si Le retrait d un maximum de pollution afin de tendre vers l assainissement complet constitue l objectif premier il appara t parfois n cessaire que la gestion soit n anmoins adapt e la situation particuli re de chaque site notam ment compte tenu de l tat des techniques et des facteurs conomiques et sociaux Ainsi l occasion de la parution du guide et compte tenu de la multiplicit des acteurs impli qu s dans la gestion d un site pollu par des substances radioactives il est apparu primordial aux pouvoirs publics de compl ter ce guide par une lettre d accompagnement du CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 18 16 novembre 2011 qui pr cise les principes g n raux com muns entre l ASN et le minist re en charge du d veloppe ment durable La d marche devant pr sider la gestion de sites pollu s par des substances radioactives est ainsi fond e sur les quatre principes g n raux et sur l application du guide de 2011
249. portionn e au risque radiologique mais doit contamin s en Belgique W R f rences RGPRI 2011 Arr t royal du 20 juillet 2001 portant r glement g n ral de la protection de la population des travailleurs et de l environnement contre le danger des rayonnements ionisants Moniteur Belge 2001 ICPR 1991 1990 Recommandations of International Commission on radiological protection 1990 ICRP Publication 60 Ann ICRP 21 1 3 1991 ICPR 2007 The 2007 Recommandations of International Commission on radiological protection ICRP Publication 103 Ann ICRP 37 2 4 2007 EU 1996 COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION Council Directive 96 29 Euratom laying down the Basic Safety Standards for Protection for the protection of the health of workers and the general public against the dangers arising from ionizing radiation Official Journal of the European Communities L 159 Vol 30 1996 Mannaerts 2011 Application of an environmental remediation methodology theory vs practice Reflections and two Belgian case studies K Mannaerts S Pepin B Dehandschutter W Blommaert proceedings of the 14th International Conference on Environmental Remediation and Radioactive Waste Management ICEM 11 Reims 2011 Sweeck 1999 Molse Nete river Basic characteristics and evaluation of restoration options L Sweeck T Zeevaert RESTRAT WP1 3 report 1999 AFCN 2011 Arr t de l Agence f d rale de Contr le nucl aire du 10 ao t 2011 fixant les
250. potentiels en Ile de France parmi lesquels nous avons prioris les 18 sites les plus susceptibles d tre pollu s Actuellement ces 18 sites sont diagnostiqu s ou en cours de diagnostic Des traces de pollution ont t trouv es dans environ un lieu sur deux La phase de diagnostic peut tre tr s rapide mais la phase de d pollution peut tre longue Tout d pend du nombre de diagnostics positifs et de la typologie du site Si la pollution est av r e l objectif est d assainir dans la foul e pour ne pas laisser les habitants dans l attente C est pourquoi le lancement des nouveaux sites se d roule aujourd hui un rythme moins soutenu qu au d marrage de l op ration Selon la nature de la pollution et sa localisation il faut envisager ou non l vacuation totale du lieu avec CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 66 relogement de la famille pendant l assainissement Pour des bureaux il est arriv que ce soit limit certaines pi ces sans impacter tout un service Le plus souvent on va trouver une pollution perl e c est dire dispers e ce qui n cessite de vider les lieux pour d polluer dans les meilleures conditions Les interventions sont assez complexes et s tirent sur plusieurs mois car elles doivent tre r alis es dans les r gles de l art Le chantier doit tre confin le temps de pr paration est donc assez important Mi 2012 aucun site n a encore t restitu les travaux sont
251. puis la construction succes sive de plusieurs g n rations d installations ont conduit le CEA Fontenay aux Roses faire des assainissements d s 1958 La premi re usine pilote a fait l objet d un assainisse ment complet selon les r gles en vigueur cette poque pour laisser place de nouvelles installations Les sols ont ainsi fait l objet d un assainissement jusqu obtenir une activit CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 34 r siduelle totale lt 74 Bq g objectif vis pour stopper une r ha bilitation ou un assainissement Plus r cemment dans les ann es 80 90 des assainissements ont t conduits sur des zones d int r t li es l exploitation des seconde et troisi me g n rations d installations d di es au cycle du combustible La question pos e tait toujours la m me quelle activit r si duelle doit on viser Durant cette p riode on se fixait des limites en activit choisies en fonction des pollutions et de leur tendue 1 Bq g voire 5 Bq g g n ralement applicable uni quement au c sium 137 les autres radionucl ides tant sou vent ignor s la fin des ann es 90 le CEA a d cid d assainir compl tement Le site du CEA Fontenay aux Roses arr t pro gressif de toutes les INB puis assainissement et d mant le ment En parall le a t men l assainissement des sols du site hors du p rim tre des INB actuelles M thodologie appliqu e D s 2000 l assainissement du site du CEA Fo
252. qu s le plus en amont possible dans la d marche de gestion d un site pollu par des substances radioactives afin d aboutir une solution de gestion ou de r habilitation concert e et dans la mesure du possible accept e Il importe de ne pas limiter cette implication aux seules actions d information ou de sensibilisation et d tudier la mise en uvre le cas ch ant d un niveau d implication du public plus lev Ce principe est largement d taill dans le guide de d cem bre 2011 Conclusion Face la diversit des sites pollu s par des substances radioactives sites dont l activit l origine de la pollution est en cours o a cess avec ou sans reconversion du site de leurs enjeux pression fonci re sites historiques li s la m moire de Marie Curie base de loisirs et de leurs contraintes sp cifiques sites industriels ou sites priv s et r sidentiels ou sites ruraux les pouvoirs publics ont sou hait conserver une approche au cas par cas fond e sur une gestion adapt e en fonction des usages tablis ou envisag s du site telle qu inscrite dans le cadre d une politique natio nale de gestion des sites pollu s et des principes de gestion communs pr cis es ci dessus W Un nouveau r f rentiel pour la gestion des sites potentiellement pollu s par des substances radioactives Par Charlotte Cazala Ingenieur et Didier Gay adjoint directeur des d chets et de la g osph r
253. r es des plateformes offshore Ce stockage est install au dessous du cercle polaire Arctique mais il accueillera aussi des d chets en provenance de plateformes exploit es dans l oc an glacial Dans larchipel du Spitzberg les mines de charbon ouvertes en 1906 ont marqu l environnement avec du potassium 40 de l uranium 238 et du thorium 232 Le Canada a exploit dans le Grand Nord des mines d uranium autour de Port Radium le bien nomm Une bonne partie des st riles a t immerg e dans le Great Bear Lake Les riverains et le plan d action f d ral demandent la mise en s curit du site A partir de 1942 l uranium canadien a servi au programme militaire Manhattan aux tats Unis Vingt ans plus tard les tats Unis ont install deux r acteurs nucl aires en r gion sub Arctique ou en Arctique Le premier en Alaska Fort Greely a aliment en lectricit une base militaire Les conditions de d mant lement sont floues Des transuraniens sont d tect s dans l environnement Il est possible que les vents les eaux superficielles et souterraines aient entrain des contaminants r siduels en Arctique Le deuxi me r acteur nucl aire am ricain a t install proximit de la base a rienne de Thul au Groenland Au moins 200 tonnes de d chets liquides auraient t laiss s sur place Les activit s militaires am ricaines ont eu d autres cons quences radioactives pour le Groenland avec le crash sur la
254. r des substances radioactives Ils s appliquent sans pr judice des dispositions sp cifiques notamment celles relatives aux installations nucl aires de base et aux installations class es pour la protection de l environnement celles de la police des mines et celles de l op ration Diagnostic radium Toute prise de position de l ASN relative la gestion 1 d un site pollu par des substances radioactives est d ment justifi e trac e et pr sent e en toute transparence aux parties prenantes et aux publics concern s Les parties prenantes et les publics concern s 2 doivent tre impliqu s le plus en amont possible dans la d marche de r habilitation d un site pollu par des substances radioactives En application du principe pollueur payeur les 3 responsables de la pollution responsables solvables sont galement responsables du financement des op rations de r habilitation du site pollue et de l limination des d chets qui r sultent de ces op rations Lorsque les responsables de ces sites sont d faillants l ANDRA assure la remise en tat des sites de pollution radioactive sur r quisition publique conform ment l article L 542 12 du code de l environnement article 14 de la loi n 2006 739 doctrine de l Autorit de s ret nucl aire en sites pollu s par des substances radioactives Conform ment au code de la sante publique l exposition 4 des personnes aux rayonnements ionisants pendant les op r
255. ra donc prendre de l tat radiologique permettant d envisager diverses en compte pour conduire la r habilitation du site strat gies de gestion et de rechercher les options de Enfin la d marche retenue en termes de restitution des gestion optimales En compl ment du diagnostic r sultats a conduit proc der des restitutions radiologique l IRSN a galement int gr dans sa individualis es aux propri taires des lieux tudi s et d marche un diagnostic des pollutions chimiques galement organiser en mars 2010 une r union pr sentes sur le site Cela a permis de mettre en vidence publique sous l gide du maire de lIle Saint Denis afin l existence de pollutions par des m taux des de pr senter l ensemble des r sultats de l tude ainsi que hydrocarbures et des solvants chlor s La coexistence de le projet de r habilitation de la zone tudi e E CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 HG L exp rience d un industriel sur les chantiers de d pollutions radioactives Entretien avec Yves Duranton directeur commercial Assainissement D mantelement Elia Binet et Jean Jacques Freudenreich ing nieurs d affaires Onet Technologies Contr leur radiologique tout terrain CRTT Contr le Comment une entreprise telle qu Onet Technologies intervient dans la gestion d un site industriel pollu Quel est son r le Yves Duranton Onet Technologies filiale d ing nierie de services et de travaux pour l
256. rations apporter nous nous sommes rendu compte que certaines proc dures pouvaient tre simplifi es ce qui est d ores et d j le cas pour le relogement temporaire des habitants Au d part la proc dure relativement lourde dans laquelle la DRIHL tait impliqu e ne s est pas av r e tr s op rationnelle Pour all ger le dispositif apr s validation de la CNAR qui doit se prononcer sur toutes les propositions c est l ANDRA qui recherche d sormais un logement en relation directe avec l occupant D autres questions ont galement fait l objet d volution apr s d bats examen en Copil national et en CNAR objectifs d assainissement doctrine de cl ture des sites doctrine concernant les immeubles r cents contr les de fin de chantier L objectif tant d am liorer de fa on permanente le dispositif en cherchant diminuer les d lais de traitement tout en respectant le cahier des charges global du projet radium E CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 69 La gestion des sites radiocontamin s L op ration Diagnostic radium 1 tat initial 2 tat apr s d pose des planchers et retrait des gravois 3 tat final apr s d pose des lambourdes et des augets Les chantiers de d pollution des sites de l op ration Diagnostic radium Par Vincent Faure chef de l op ration Diagnostic radium Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs ANDRA L op ration Diagnostic r
257. re laisser facilement accessibles les zones les plus pollu es en y implantant par exemple une zone de stationnement plut t qu un b timent D s lors que des pollutions sont laiss es en place et peuvent induire des expositions une valuation quantitative des expositions radiologiques doit tre conduite pour v rifier que les objectifs d assainissement retenus permettent de limiter les expositions des valeurs acceptables compte tenu des usages consid r s Conclusion Le succ s de toute strat gie de gestion des sites pollu s repose en premier lieu sur la facult appr hender les pollutions dans leur dimension spatiale et en tenant compte de fa on simultan e et homog ne de la diversit des risques auxquels elles sont associ es Avec le nouveau guide relatif la gestion des sites potentiellement pollu s par des substances radioactives le MEDDTL PASN et IRSN apportent l ensemble des acteurs de la gestion des sites potentiellement pollu s par les substances radioactives une base m thodologique commune leur permettant d aborder les situations dans leur globalit et d engager des actions r pondant un souci d optimisation et de recherche d efficacit dans la dur e La mise en coh rence entre la d marche sp cifique aux substances radioactives et la politique g n rale de gestion des sites pollu s publi e en 2007 par le minist re en charge de l cologie n apporte pas de remise en cause brutale
258. re l tat du Massachusetts et la NRC le pouvoir de d livrer des autorisations a t transf r l tat Celui ci a r sili l autorisation de d tention de mati res radioactives en novembre 2011 apr s le d part des derniers exploitants et la prise en charge du site par EPA Entre la fin des ann es 1980 et l an 2000 le propri taire et exploitant du site d alors la soci t Starmet Corporation ci apr s Starmet a conduit des investigations et proc d l assainissement partiel du site sous le contr le du Massachusetts Department of Environmental Protection MADEP Service de protection environnementale du Massachusetts En 1997 avec le soutien financier de l arm e am ricaine Starmet a excav pr s de 7 000 m tres cubes de terre pollu e issue du bassin de r tention sur site et vacu cette terre vers une installation autoris e de stockage hors site acceptant les d chets radioactifs de faible activit De pr c dentes investigations avaient montr que les sols et les nappes phr atiques situ es sous le site contenaient des concentrations lev es d uranium appauvri et de b ryllium Des pr l vements d chantillons de s diments pr c demment effectu s sur le site avaient galement r v l des teneurs lev es en uranium appauvri en cuivre et en compos s organiques volatils L inscription du site sur la liste NPL a t propos e le 27 juillet 2000 et rendue effective le 14 juin 2
259. rent vis vis deux pour obtenir leur adh sion l op ration Nous avons donc pour mission de les informer r guli rement de l avancement de chacun des dossiers Quels sont les enjeux pour la pr fecture Comment sont op r s les contacts avec les habitants Avez vous des changes avec les autres pr fectures concern es par cette op ration Les enjeux pour la pr fecture sont que cette op ration se d roule dans des conditions optimales la fois relationnelles et op rationnelles La pr fecture tant l interlocuteur privil gi des lus il nous faut pouvoir communiquer r pondre aux questions et le cas ch ant d bloquer des situations de tension ou d incompr hension Le pr fet a souhait d l guer aux maires la prise de contact direct avec les habitants car ils sont sur le terrain et connaissent le contexte local Nous leur avons donc laiss la main en liaison avec les sp cialistes de ASN de l IRSN ou de ANDRA selon les tapes Lors des premiers contacts avec les habitants concern s les lus ont eu le soutien de ASN et de l IRSN pour exposer la situation expliquer le d roulement de l op ration r pondre aux inqui tudes relatives l impact sanitaire potentiel ou encore aux craintes de d pr ciation de la valeur de leur bien L ensemble de la coordination entre les pr fectures s effectue au sein du comit de pilotage Nos r unions tant r guli res puisque nous faisons syst matiquement
260. reste sur le site les l ments le justi fiant doivent tre fournis Il peut galement tre n cessaire d agir sur les voies de transfert afin de diminuer les voies d ex position et de s assurer que la solution retenue conduit des expositions acceptables IL peut n cessiter dans ce cas de mettre en place une surveillance adapt e et s assurer par exemple que la possibilit de reprise des mat riaux contami n s pour une gestion ult rieure ne sera pas compromise notamment par de nouvelles constructions Il peut tre impor tant dans certains cas de privil gier des solutions techniques r versibles permettant de reprendre facilement les d chets lorsque les fili res d limination seront disponibles Ces situa tions peuvent enfin conduire instaurer des restrictions d usage ou des servitudes En outre des dispositions doivent tre prises pour conserver la m moire du site et en informer le public Quand et comment les premi res d marches de gestion de ces sites par les pouvoirs publics ont elles t engag es Les premi res actions engag es par les pouvoirs publics ont consist dans les ann es 1990 proc der au recensement des sites concern s Elles ont ainsi conduit l tablissement de deux inventaires BASOL r pertoriant les sites faisant l ob jet de mesures de gestion et BASIAS r pertoriant les sites ayant accueilli par Le pass une activit industrielle Puis des outils m thodologiques ont t
261. robl me En r ponse l alerte sanitaire du CDC l EPA a install des syst mes de ventilation temporaires pour faire baisser les concentrations de radon l int rieur de plusieurs b timents o les mesures effectu es d passaient les seuils recommand s Des crans blindages en plomb par exemple ont galement t install s dans les zones o des valeurs lev es de rayonnements gamma avaient t enregistr es afin de limiter les risques d exposition potentielle Ces mesures techniques provisoires visaient att nuer les risques l int rieur des habitations jusqu ce qu une solution permanente puisse tre mise en uvre En 1984 une tude pilote sur douze propri t s men e par le NJDEP a montr que l excavation des sols contamin s tait une solution d assainissement possible Cependant cette action a rencontr des difficult s en termes d entreposage et d vacuation des sols pollu s Quinze mille conteneurs de d chets se sont en effet retrouv s immobilis s pendant trois ou quatre ans dans un quartier r sidentiel et un terminal ferroviaire la suite de l annulation par l installation de stockage du permis d vacuation des d chets Une bataille s en est suivie devant les tribunaux qui s est termin e devant la Cour supr me des tats Unis Une solution p renne pr voyant l excavation et le stockage hors site de tous les sols REGARDE CH RIE L EPA A FINALEMENT D TERR PLUS
262. rs qu ils aient g rer des pollutions radioactives ou des pollutions chimiques Les fronti res entre les deux secteurs sont en effet loin d tre tanches Il ne peut donc en r sulter qu une convergence terme des doctrines quel que soit le type de pollution rencontr e W CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 27 La gestion des sites radiocontamin s L op ration Diagnostic radium Op ration Diagnostic radium La d marche des pouvoirs publics Par Florence Gabillaud Poillion chef de projet op ration Diagnostic radium Direction des d chets des installations de recherche et du cycle Autorit de s rete nucl aire Estelle Chapalain et Laurence Roy Mission de la s ret nucl aire et de la radioprotection Minist re de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie Sous la r les op rations ahi au radium sur d s activit s m ament radioat DIAGNOSTIC radium tet de Paris d le de France pr Bros i t de la r gion ga pis see pum visent d tecter une arret o N eigar it au cours de la premi re m ARS pere 4 fabrication horlog re 3 apara tion rapide et g git d une ee b n ficier d un di sponsa les sites ay idicales et jpactif naturel il s a tuite pour je des locaux cante Affiche op ration Diagnostic radium couvert par Pierre et Marie Curie en 1898 le radium l ment radioactif naturel a t utilis dans certaines activit s m dicales et artisanales
263. rs de la collecte des objets et d chets et de la r habilitation des sites pollu s les administrations concern es la Direction g n rale de pr vention des risques la Direction g n rale de l nergie et du climat ou encore l Autorit de s ret nucl aire les experts techniques un repr sentant d tablissement publics fonciers un lu et des repr sentants d associations de d fense de l environnement Tous les interlocuteurs pr sents ont le m me poids du point de vue du vote pour les d cisions qui sont prises en commission La CNAR s est tr s vite impos e comme une instance de r f rence Aujourd hui on peut dire qu elle fonctionne bien Pouvez vous nous citer un exemple particulier Dans la multitude de dossiers trait s je distinguerais celui du site de Gif sur Yvette qui remonte une dizaine d ann es c est dire avant m me la cr ation de la Commission Un couple d octog naires refusait de quitter CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 14 Points de vue de leur maison situ e sur un sol pollu Ils avaient d j v cu un traumatisme lors d une expropriation quelques ann es plus t t Leur autre souci tait de laisser un bien de valeur leurs enfants La Commission s est rendue sur place pour les couter et les persuader de d m nager proximit avec l aide de l ANDRA Nous sommes parvenus trouver une solution satisfaisante pour leur bien tre et pour la transmissi
264. s notamment de d chets nucl aires et de d livrer s il y a lieu un permis autorisant cette utilisation Lorsqu elle tudie les demandes de permis la CCSN tient compte des 1 Cet article pr sente la d marche d assainissement des sites pollu s historiques avec une approche d chets CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 00 informations transmises par le grand public des groupes d int r t et d autres instances administratives En 2004 la CCSN a publi le document d application de la r glementation P 290 qui d crit la philosophie et les principes guidant la r glementation relative aux d chets radioactifs au Canada L un des principaux aspects du document P 290 est la reconnaissance de la n cessit d une gestion long terme des d chets radioactifs Les principes expos s dans ce document sont conformes ceux recommand s par l Agence internationale de l nergie atomique AIEA dans sa publication Collection S curit n 111 E Principes de gestion des d chets radioactifs Le document P 290 tablit que pour prendre ses d ci sions la CCSN examine dans quelle mesure les propri taires de d chets radioactifs tiennent compte des principes relatifs la r duction de leur production de d chets la gestion des d chets en fonction des risques de nature radiologique chimique et biologique aux incidences futures des d chets radioactifs sur la sant et la s curit des personnes et sur l environnem
265. s principes g n riques pour le traitement des sites qui se sont av r s pollu s et qui n cessitent des travaux de r habilita tion Cette instance a cr une formation restreinte sp ci fique destin e suivre les op rations d assainissement conduire dans le cadre des crit res associ s ces principes g n riques L op ration a d but par la r gion Ile de France zone tr s urbaine et poss dant un grand nombre de sites 84 Un comit de pilotage r gional op rationnel ainsi qu une cellule communication locale ont t mis en place Diagnostic La phase de diagnostic est pilot e par l ASN Un r f rent ASN prend contact avec les occupants afin de leur pr senter l op ration et d obtenir leur accord pour que l IRSN r alise un diagnostic Celui ci consiste en une identification des zones d int r t par prospection et relev syst matique du d bit d quivalent de dose dans chaque pi ce l aide d un radiam tre portatif Une zone d int r t est identifi e chaque fois qu une conta mination labile est mesur e ou que le rayonnement gamma est sup rieur deux fois le bruit de fond celui ci ayant t pr alablement mesur l ext rieur La d couverte d une zone d int r t ne pr juge pas du carac t re anormal de la zone mais entra ne une caract risation compl mentaire permettant de conna tre la nature et l ori gine des l vations de d bit de dose Celles ci peuvent tre d origin
266. s avec l outil SOCRATE coordonn es en Lambert Il tendu Les chantillons pr lev s environ 350 ont t analys s par spectrom trie gamma dans le v hicule laboratoire de l IRSN pr sent sur le site sur toute la dur e de la campagne de forage Les l ments recherch s appartiennent aux cha nes de l uranium 238 de luranium 235 et du thorium 232 Pour obtenir des informations sur la qualit radiologique des eaux de la nappe aquif re sept pi zom tres ont t par ailleurs install s en amont et en aval hydraulique du site pollu Le positionnement des pi zom tres a t d termin sur la base des r sultats d une tude hydrog ologique r alis e pr alablement par l IRSN Les pr l vements des chantillons d eau ont t effectu s lors de deux campagnes une premi re r alis e au cours de la p riode de hautes eaux de la Seine et une seconde au cours de la p riode de basses eaux L ensemble des pr l vements a fait l objet de comptages alpha et b ta total ainsi que de mesures de radium par manom trie et de spectrom trie alpha effectu s dans les laboratoires de P IRSN Enfin la pollution au radium des sols pouvant entra ner l accumulation de radon dans les b timents localis s dans CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 hh Cartographie des d bits de dose r alis e laide de l outil SOCRATE Site pollu Repr sentation 3D de la pollution en profondeur Soci t Estimages le p rim
267. s et sociales Dans tous les cas il est imp ratif de justifier que l impact dosim trique r siduel reste acceptable pour l usage pr vu ainsi que pour un usage futur du site le cas ch ant moyen nant des restrictions d usage Des sc narii d expositions doivent tre d velopp s et permettre de justifier pour un usage donn l absence de risque pour les personnes fr quentant ces lieux 4 Article L 110 1 du code de l environnement selon lequel le responsable de la pollution d un site doit d s lors qu il est solvable et qu il n y a pas prescription assurer le financement des op rations d assainissement et de r am nagement du site pollu jusqu l limination des d chets et la mise en uvre des dispositions ventuellement prescrites par l autorit administrative comp tente 5 Conform ment aux dispositions de la loi n 2006 739 du 28 juin 2006 codifi e au code de l environnement 6 Conform ment aux principes pos s par le code de la sant publique 7 As Low As Reasonably Achievable au niveau le plus bas qu il est raisonnablement possible d atteindre 8 C est Le cas notamment des terrils de phosphogypses et des verses st riles d exploitation mini re d uranium Sur asn fr m Dossier th matique sur la gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives CR CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 La gestion des sites et sols pollu s par de la radioactivit Lorsque de la pollution
268. s n cessaire la r alisation de diagnostics compl mentaires approfondis de la pollution du site dans des conditions de s curit acceptable Une fois l ensemble des actions d crites men es il sera possible d envisager une r utilisation du site ventuellement dans le cadre d une valorisation par l tablissement public foncier de Lorraine La fiche du site UFP Dieulouard est disponible sur le site Internet BASOL Cet exemple est assez repr sentatif de situations h rit es du pass et qui doivent tre g r es avant tout par les anciens exploitants en application du principe pollueur payeur N anmoins si les anciens sites industriels font l objet de d pollution c est essentiellement dans une optique de r utilisation pour des usages conformes aux TABLEAU 2 usages pr c dents Or il sav re y compris dans le cas de D CHETS Dieulouard que des lus peuvent tre int ress s LIMIN S r utiliser ces friches pour le d veloppement foncier de leurs territoires A partir de cet exemple on pourra en tirer les enseignements suivants Pr venir les pollutions des sols et des eaux souterraines Il n est pas inutile de rappeler que la pollution des sols ne consiste pas qu g rer le passif historique Il convient aussi de s assurer que les activit s actuelles ne g n rent CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 25 La gestion des sites radiocontamin s Exemples de sites en cours de d pollution o
269. s quelques ann es l ensemble de l Ile Saint Denis fait l objet d un projet d am nagement incluant cet ancien site industriel ci apr s d nomm site pollu Dans ce contexte la pr fecture de Seine Saint Denis en charge de ce dossier a souhait compl ter les informations existantes afin d avoir une meilleure connaissance de l tat des milieux aux environs du site pollu Au cours de l ann e 2009 l IRSN a ainsi conduit une tude la demande du minist re en charge de l environnement afin d valuer la compatibilit des usages actuels du site avec la pollution pr sente telle qu elle pouvait tre caract ris e partir des l ments de diagnostic disponibles Cette tude qui s inscrivait dans le cadre de l Interpr tation de l tat des Milieux d finie dans la nouvelle version du guide m thodologique de gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives d cembre 2011 a conduit mener une premi re valuation de limpact sanitaire et environnemental du site et identifier des dispositions de ma trise des risques et de surveillance environnementale En parall le le propri taire actuel du site a confi PIRSN la r alisation d une autre tude visant quant elle tablir un diagnostic radiologique et chimique d taill pour disposer de donn es plus nombreuses sur les pollutions en place permettant de guider la d finition des diverses options de gestion envisa
270. sainissement des lieux A la fin des travaux une tape de caract risation radiologique permet de valider que l objectif radiologique a bien t atteint Les techniques et les mat riels utilis s sont ils sp cifiques pour ce type de chantiers En effet les techniques employ es issues de l industrie nucl aire sont adapt es pour ces chantiers tr s particuliers confinements rigides ou souples en vinyle extracteurs d air avec filtration THE Tr s Haute Efficacit cam ras d investigation Les appareils de radioprotection doivent avoir une sensibilit permettant des mesures proches du bruit de fond naturel 70 120nSv h des balises permettent galement de mesurer la concentration de radon dans l air de fa on instantan e Onet Technologies a en outre d velopp des moyens de mesure adapt s la sp cificit des chantiers de d pollution C est le cas par exemple avec le contr leur radiologique tout terrain CRTT Ce mat riel quip de d tecteurs de grande surface est mont sur un ch ssis roulant Il mesure les rayonnements issus du sol et les positions GPS associ es Cet ensemble peut tre tract ou port en fonction de l tat du terrain et des zones d acc s Il est utilis soit en phase de diagnostic initial soit en phase de caract risation radiologique finale pour s assurer de l atteinte de l objectif radiologique Pour localiser et quantifier le volume de mat riau pollu
271. sente qu une des composantes du processus de d cision Les notes techniques de l AFCN fournissent galement des indications quant aux strat gies d chantillonnage mettre en uvre et quant au choix des sc narios d exposition Ceux ci sont bien s r d finis en fonction des caract ristiques sp cifiques du site investiguer mais ils devront au moins inclure un sc nario correspondant l usage actuel du site afin d valuer le risque direct et les ventuelles mesures imm diates prendre un sc nario worst case il s agit du sc nario r aliste le plus p nalisant en terme de dose Typiquement il s agit du sc nario r sidentiel ou un autre usage sensible Les diff rentes hypoth ses par exemple r gime alimentaire de l individu critique etc et la probabilit de leur occurrence doivent tre explicites Les hypoth ses doivent rester vraisemblables un sc nario probable qui ne correspond pas l usage actuel du site mais est compatible avec l affectation du site d finie par les plans de secteur CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 81 Les approches trang res Exemples de sites contamin s en Belgique Terrains contamin s suite aux activit s historiques d extraction du radium Olen Les activit s de l usine d extraction de radium et d uranium exploit e par l ancienne Union Mini re devenue Umicore en 2001 entre 1922 et 1977 et d mantel e ensuite ont condui
272. seules des traces d metteurs amp et b ta purs existent Conclusion L assainissement des sols du site du CEA Fontenay aux Roses situ s hors du p rim tre des INB a d but en 1999 et se ter minera en 2013 par la diffusion d un m moire technique La mise en place d une m thodologie rigoureuse de caract ri sation radiologique d s le d but du projet et le d veloppement d outils efficients pour la mesure des sols ont permis de r a liser ce projet dans les d lais impartis Les quantit s de d chets constitu es et vacu es vers les fili res appropri es sont les suivantes 25000 tonnes de d chets conventionnels 15000 tonnes de d chets tr s faible activit TFA 20 tonnes de d chets faible activit FA Le co t global de l assainissement d chets compris est de l ordre de 50 M E CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 41 La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniques de la d pollution Photo a rienne du site pollu cercl de rouge et de son environnement 2009 Un exemple de caract risation radiologique d un site pollu le cas de l Ile Saint Denis Par Olivier Chabanis Service d intervention et d assistance en radioprotection Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN Le contexte et les objectifs des tudes men es par l IRSN l Ile Saint Denis De 1913 1928 la soci t SATCHI a exerc une activit industrielle
273. sition de l ASN de proc der l vacuation des habitants de l immeuble Ces derniers ont t reloges par la mairie de Lyon pendant 3 jours temps n cessaire notamment la mise en propret des parties communes de l immeuble par des entreprises sp cialis es L ASN a propos au pr fet du Rh ne de prendre un arr t pour encadrer la mise en propret des Locaux et imposer la s curisation des caves se trouvaient encore les ORUM Cet arr t imposait notamment un contr le final de l assainissement des parties communes de l immeuble par une soci t tierce Le 3 mars 2012 apr s r ception des r sultats de ce contr le confirmant la propret radiologique des parties communes concern es le pr fet a suivi la proposition de l ASN d autoriser le retour des occupants de l immeuble Pendant les mois de mars juillet 2012 l ANDRA et ses prestataires ont pr par une seconde intervention de reprise des ORUM En application de l arr t pr fectoral le mode op ratoire et la pr paration de cette op ration ont t soumis l approbation de l ASN et de la pr fecture Les ORUM ont ainsi pu tre vacu s vers une installation autoris e Au mois de juin 2012 des mesures de radioactivit ont t effectu es l int rieur des appartements pour rechercher une ventuelle pr sence de radium Elles ont conclu l absence de radium dans les parties privatives de l immeuble ce jour l acc s aux caves est touj
274. sitions de la loi du 28 juin 2006 ont permis de remettre plat les comp tences et les responsabilit s des diff rents intervenants et de pr ciser les proc dures applicables au traitement des sites pollu s qu ils rel vent des installations class es ou du code de la sant publique Ce fut l objet de la circulaire interminist rielle du 17 novembre 2008 adress e aux pr fets qui a eu pour effet d abroger la circulaire du 16 mai 1997 Sur le plan budg taire la clarification apport e par la loi du 28 juin 2006 la mission et aux moyens de PANDRA 8 Pour lequel un financement par subvention publique a t acquis d s 2002 Les sites et sols pollu s par de la radioactivit Les enjeux et La politique nationale dans ce domaine s est traduite par l inscription dans les lois de finances d une dotation de cr dits correspondant au financement des missions d int r t g n ral de l Agence Pour 2012 cette dotation s l ve 4 162 M Ce qui permet d affecter environ 3 M au traitement des sites pollu s y compris le financement des d penses d entreposage des d chets issus de l assainissement des sites et de financer en outre la r alisation de l inventaire national des mati res et des d chets radioactifs et la collecte des d chets du nucl aire diffus pour ceux qui font l objet d une aide Cette m me loi a galement eu pour cons quence la mise en place au sein de la gouvernance de l Agence
275. situ au 1 tage d un immeuble du 3 arrondissement de Paris et qui a fait l objet d un diagnostic positif de l IRSN en octobre 2010 La cartographie radiologique compl mentaire r alis e par l ANDRA en d cembre 2010 a mis en vidence une pr sence significative de pollution au niveau des planchers sur environ 3 4 des surfaces de l appartement D marr s au mois de mars 2011 les travaux d assainissement ont initialement consist au retrait des diff rents rev tements de sols carrelage parquets et des gravois anciens et pollu s pr sents entre les parquets et les planchers porteurs des b timents Apr s le retrait des mat riaux les plus marqu s les mesures radiologiques r alis es l avancement du chantier ont mis en vidence des zones pollu es qui n taient pas d tectables lors de la cartographie initiale Il s agissait par exemple de pollution radiologique recouverte d une chape en b ton qui faisait cran lors des mesures initiales ou alors de conduits de chemin es mur s Il a ainsi t n cessaire d tendre le p rim tre des travaux afin de d polluer l int gralit des pi ces de l appartement d assainir jusqu atteindre les planchers porteurs en retirant les anciens supports des parquets lambourdes et augets en pl tre pouvant atteindre 40 cm de hauteur et assainir les conduits de chemin e CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 71 La gestion des sites radiocontamin s L op rati
276. soin pour prot ger la sant et l environnement en attendant que des solutions de gestion long terme soient disponibles enlever et g rer long terme les d chets FA historiques situ s le long de lItin raire de transport dans le Nord ITN dans la r gion de Port Hope et divers autres endroits fournir des valuations techniques et des conseils RNCan pour l laboration des politiques gouvernemen tales de gestion des d chets historiques Les activit s du BGDRFA rel vent de trois grands pro grammes D chets historiques Le BGDRFA s occupe du retrait et de la gestion long terme des d chets historiques pour le compte du gouvernement f d ral et ses missions sont nonc es dans le protocole d entente conclu entre RNCan et EACL D chets courants Les propri taires et les producteurs sont responsables de la gestion de leurs d chets radioactifs courants Le BGDRFA soutient RNCan dans l laboration et la mise en uvre des politiques et des strat gies nationales concer nant la gestion de ces d chets Le BGDRFA aide galement RNCan respecter ses obligations internationales en mati re d nergie nucl aire Information Le BGDRFA fournit au grand public des informations sur les d chets historiques et sur les d chets radioactifs de fai ble activit L origine des d chets radioactifs historiques L accumulation de d chets historiques au Canada remonte au d but des ann es 1930
277. ssi res et agglom res de poussi res d pos s entre les lames d un parquet et sous le parquet lui m me S en suit un nettoyage complet par aspiration qui malheureusement ne permet pas d atteindre un d bit de dose ambiant compatible avec l usage d habitation pr vu n fine il faudra retirer enti rement le parquet et faire couler une dalle de beton de plusieurs centim tres d paisseur afin de confiner les poussi res et autres micro pi ces d horlogerie r siduelles susceptibles d tre encore pr sentes dans les locaux Ce n est qu ce prix Fiole contenant des sels de radium retrouv e dans les anciens locaux de l usine Mercier que les locaux purent tre lib r s mi 2009 de toute contrainte administrative ou technique ult rieure De La d couverte d une pollution l assainissement d un site En septembre 2009 l ASN est inform e du d clenchement d un portique de d tection de radioactivit l entr e d un d p t de ferrailles dans le Doubs Il s av re qu une benne de d chets provenant d une usine horlog re dont la production est arr t e et en cours de d localisation dans d autres unit s du groupe industriel est l origine de ce d clenchement Le site relevant du r gime d claratif des installations class es pour la protection de l environnement ICPE une inspection r active est Imm diatement diligent e par l ASN et la Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement DREA
278. stitue le socle sur lequel repose toute la d marche de gestion d un site potentiellement pollu et permet de juger de la compatibilit entre les niveaux de pollution et les usages constat s ou envisag s Il s agit ainsi de dresser un tat des lieux d un site potentiel lement pollu et d valuer les atteintes l homme et l en vironnement Cette phase de recueil des connaissances est primordiale et doit tre men e de fa on suffisamment d taill e pour permettre la caract risation pr cise de la pollution la d finition des objectifs d assainissement et pour que les d cisions relatives la gestion du site puissent tre prises avec un degr de confiance suffisant Elle doit galement permettre de d finir les modalit s de prise en charge des d chets susceptibles d tre produits d valuer le co t pr visionnel des diff rentes solutions de gestion propos es et de porter une appr ciation sur la robustesse et la p rennit de ces solutions Il appara t en effet essen tiel que la solution propos e et les dispositifs envisag s soient valu s en regard du maintien de leurs performances dans le temps Dans la pratique deux situations types peuvent tre rencon tr es les usages sont tablis Dans ce cas la question pos e est celle de la compatibilit des milieux avec les usages La d marche pr conis e par le guide est la r alisation d une interpr tation de l tat des milieux IEM qui permet de
279. t la contamination de diff rents terrains dans la commune d Olen province d Anvers Bien que certains travaux d assainissement aient d j t r alis s en particulier l assainissement de la rivi re Bankloop o taient d vers s les effluents lors de la p riode de production un certain nombre de terrains n cessitent encore qu un processus d assainissement soit lanc Ainsi la d charge dite D1 contient un volume de d chets d environ 217 000 m parmi lesquels se retrouvent des r sidus de l extraction du radium et des d chets de d mant lement des unit s d extraction La concentration en radium y est tr s inhomog ne elle varie entre les valeurs de fond dans le sol belge et 930 Bq g Des contaminations au radium se retrouvent galement dans d autres anciennes d charges de m me que sur le site de lusine La photo ci dessous donne un aper u du site ainsi que des niveaux de rayonnement externe en surface Les rives de la Molse Nete Depuis les ann es 50 des effluents faiblement radioactifs ont t rejet s dans la rivi re Molse Nete en provenance des installations nucl aires de la r gion le Centre d tude de l nergie nucl aire SCK CEN acceptait les effluents traiter dans leur installation de traitement de d chets radioactifs Malgr la faible activit des effluents ces rejets ont conduit une contamination des s diments de la rivi re s diments qui taient r guli rement dragu s et
280. t Orflam Plast au titre du r gime d claratif Sont galement associ s cette visite l Office de protection contre les rayonnements ionisants OPRI et l Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs ANDRA Outre les quelques f ts contenant des sels de tho rium qui seront vacu s par ANDRA cette visite d inspec tion met en vidence des contaminations caract re labile dans les b timents les plus anciens de l usine proximit du moulin zone historique de traitement de la monazite et des taches de contamination fix e au niveau des berges de la Saulx et du sol de certains b timents de l usine Dans un contexte de liquidation judiciaire consid rer comme imp cunieuse le dossier Orflam Plast s inscrit d sormais comme un site et sol pollu responsable d faillant enga geant l action de l tat pour sa mise en s curit Les pou voirs publics sous l gide des Autorit s pr fectorales mis sionnent alors l ANDRA pour d une part assurer la mise en s curit imm diate du site cl ture interdiction d acc s et surveillance de la qualit des eaux souterraines et d autre part conduire les investigations compl mentaires n ces saires la caract risation pr cise des pollutions radioactives en vue de leur traitement La crue exceptionnelle de la Saulx en 1999 rodant une partie des berges et d couvrant ainsi un point chaud de l ordre de 200 uSv h son contact coupl e aux op rations de diag
281. t de la s curit publiques Que la remise en tat du site soit assur e par l exploitant ou par l tat si l ensemble des substances polluantes ne peut tre retir il peut tre n cessaire de mettre en place une surveillance environnementale et des restrictions d usage afin de garder la compatibilit entre le niveau de pollution r siduel et l usage et de s en assurer dans le temps Ainsi le code de l environnement permet pour des pollutions engendr es par une ICPE d instituer des servitudes d utilit publique SUP sur le site ainsi que sur des terrains pollu s par l exploitation d une installation ICPE apr s sa cessation d activit Fond e sur l examen et la gestion du risque plus que sur le niveau de pollution intrins que cette politique n cessite de garder la m moire des pollutions et des actions de r habilitation mises en uvre Les bases de donn es publiques BASOL et BASIAS recensent d j les sites ayant accueilli une activit industrielle ou artisanale De fa on compl mentaire Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs ANDRA tablit met jour tous les trois ans et publie l inventaire des mati res et des d chets radioactifs pr sents en France ainsi que leur localisation Outre les d chets cet inventaire recense aussi les sites pollu s par la radioactivit Par ailleurs l article L 125 6 du code de l environnement pr cise que l tat doit rendre publiqu
282. t la coordination sont en effet essentielles pour mettre plat les situations mesurer et essayer de prendre en compte les int r ts de chaque partie concern e Les changes r guliers au sein du Copil sont un facteur de r ussite Quelle appr ciation portez vous sur cette op ration quelles difficult s majeures tes vous confront e dans sa mise en uvre C est une op ration n cessaire car il faut traiter des situations h rit es du pass pour lesquelles il peut y avoir des enjeux sanitaires et qui ont un impact sur l environnement et l am nagement des sites C est une op ration ambitieuse car le nombre de sites recens s est important et que les proc dures s av rent longues puisque les diff rentes phases demandent tudes analyses parfois passation de march s etc C est une op ration d licate car le sujet est sensible dans la mesure o lorsque l on parle de radium et donc de radioactivit la population concern e peut tre inqui te De ce point de vue la communication est une donn e importante dans le traitement du sujet 1 Comit de pilotage 2 PRIF Pr fecture d Ile de France 2 DRIHL Direction r gionale et interd partementale de l h bergement et du logement Les difficult s rencontr es sont de plusieurs ordres En premier lieu il faut g rer la phase d licate de prise de contact avec les habitants qu il ne faut pas effrayer et bien informer Elle peut prendre du temps
283. tances radioactives en pr cisant les grands principes qu elle consid re comme devant tre mis en uvre Ces grands principes s appliquent l ensemble des sites quel que soit leur statut r glemen taire En particulier l ASN pr conise syst matiquement qu une d marche d assainissement la plus pouss e possible soit r alis e et demande lorsque cet objectif ne peut tre atteint que tous les l ments le justifiant soient apport s ainsi que la mise en uvre de dispositions adapt es associ es De plus elle estime que les d marches de gestion des sites et sols pollu s doivent s inscrire dans un processus de trans parence vis vis des parties prenantes et des publics concern s et que ceux ci doivent tre impliqu s le plus en amont possible dans la d marche de r habilitation d un site pollu par des substances radioactives Naturellement elle souligne que les responsables de la pollution sont galement les responsables du financement des op rations de r habili tation du site pollu et de l limination des d chets qui r sul tent de ces op rations D 16 Loi constitutionnelle n 2005 205 du 1 mars 2005 article 7 17 Loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s ret nucl aire codifi e au code de l environnement CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 Principes de base de la mati re de gestion des Les principes ci apr s sont applicables l ensemble des sites pollu s pa
284. tat s Diagnostic pour construction du sch ma conceptuel mentionnant Nature et niveau des pollutions Nature des usages constat s Pollution constat e NON y Archivage de l information Usage compatible Le cas ch ant actions simples de r duction surveillance de la pollution servitudes ou restrictions d usage CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 22 Plan de gestion Enjeu R habilitation en conformit avec l usage envisag Diagnostic pour construction des sch mas conceptuels mentionnant Nature et niveau des pollutions Options de gestion Pollution constat e NON y Archivage de l information R tablir La compatibilit entre Bilan co t avantage l tat des milieux et les usages constat s Mise en uvre des actions de gestion retrait des pollutions ma trise des voies de transfert Le cas ch ant surveillance de la pollution servitudes ou restrictions d usage La caract risation La base de toute d marche de gestion Qu un usage soit ou non tabli sur la zone pollu e la d marche de gestion repose syst matiquement sur la r alisation d un diagnostic proportionn aux enjeux Ce diagnostic comprend une tude documentaire et des investigations de terrain qui doivent dans un premier temps permettre de confirmer ou d infirmer la pr sence des pollutions suspect es Pour cela l approche consiste comparer le nive
285. te d une exposition une substance canc rog ne pr sente sur le site consid r Les seuils d assainissement fix s tiennent compte de l exposition par toutes les voies et depuis toutes p les sources sols eaux souterraines eaux de surface s diments air infrastructures organismes vivants etc En l absence d ARAR ou lorsqu elles sont insuffisamment protectrices les actions correctives mettre en uvre sur les sites contamin s par des radio l ments d pendent de la fourchette de risque pour l ensemble des substances canc rog nes pr vue par le NCP Apr s application des crit res dits de seuil PEPA prend en compte un certain nombre d autres crit res d valuation Cinq de ces crit res sont des crit res dits d appr ciation Ils visent r aliser un quilibre satisfaisant entre l efficacit long terme et la pr sence la r duction de la toxicit de la mobilit ou du volume l efficacit court terme l applicabilit et le co t Les deux crit res restants sont des crit res dits additionnel de nouvelles informations ou des observations re ues de la part de l tat f d r ou des populations locales concern s peuvent entra ner une modification de l action corrective privil gi e ou la prise en compte d une nouvelle solution LEPA consid re que les crit res dits additionnel relatifs aux nouvelles informations communiqu es
286. te de notre visite Quels obstacles observez vous le plus souvent dans votre action sur la gestion des sites pollu s Qu il s agisse du domaine chimique ou radioactif le travail d une association comme Robin des Bois est confront aux m mes difficult s le d ni non ce n est pas pollu ou une perte de m moire sid rante Notre travail est presque un travail d arch ologue d historien pour identifier les espaces contamin s qui n en portent pas la trace visible et dont personne de vivant ne peut t moigner des activit s pass es Au del les associations comme Robin des Bois elles sont h las trop peu nombreuses ont contribu je pense une prise de conscience des Autorit s et du public sur les dangers des sites pollu s chimiques ou radioactifs E 1 La r versibilit consiste pouvoir retirer Les colis stock s si un autre mode de gestion des d chets tait envisag 2 Projet de stockage de d chets faible activit vie longue Christine Gilloire France Nature Environnement FNE membre de la CNAR La f d ration France Nature Environnement a t sollicit e en 2007 par l ANDRA pour participer la CNAR En tant que b n vole pilote du p le risques industriels et tr sori re l poque j ai repr sent FNE Les actions d assainissement pr vues et effectu es dans le cadre de la mission d int r t g n ral de l ANDRA d finie par la loi du 28 juin 2006 corres
287. tement de ces pollutions sont multiples La premi re d entre elles r side dans le fait que les propri taires historiques n avaient pas ou peu conscience de la dangerosit du produit manipul ils ne confinaient et n entreposaient pas les substances dans les conditions que nous connaissons aujourd hui De ce fait certaines pollutions s tendent au del des limites physiques du site et les migrations dans le sol sont parfois profondes Afin de quantifier au plus juste les volumes traiter une batterie d investigations est n cessaire cartographies carottages mesures ces derni res tant on reuses complexes et parfois longues elles ne sont pas toujours exhaustives ce qui complique le dimensionnement du chantier En effet une bonne estimation des volumes est la cl de ce type de chantier elle permet de d finir de mani re optimale les flux les entreposages et la dur e des travaux La seconde difficult est psychologique et m diatique les occupants ayant souvent travaill ou v cu dans des locaux pr sentant une pollution radioactive leur insu sont bien videmment inquiets parfois scandalis s Dans certains cas des associations de d fense ont t cr es Lorsque nous intervenons sur des sites toujours en exploitation ou habit s notre r le consiste aussi rassurer et expliquer aux r sidents ou aux salari s du site les travaux et les moyens mis en uvre pour ma triser les risques
288. tement du dossier Orflam Plast et com mande ainsi des tudes visant finaliser le projet de d cons truction des b timents de l usine A l automne 2008 l oc casion de travaux s inscrivant dans le cadre des tudes pr cit es le dossier Orflam Plast prend une nouvelle dimen sion En effet un ancien salari d Orflam Plast r sidant Pargny sur Saulx indique aux personnels de l ANDRA que des r sidus de production de l usine ont t utilis s comme remblai sur une parcelle communale d sormais plant e de peupliers parcelle dite de la Peupleraie Des contr les radiam triques sommaires conduits dans la foul e par les personnels de l ANDRA confirment les propos de ce riverain points chauds de l ordre de 15 uSv h 50 cm du sol Un arr t municipal est imm diatement pris pour interdire l ac c s la Peupleraie Le riverain indiquera deux autres zones qui ne r v leront finalement pas d anomalie radiologique suite la r alisation de mesures en surface D s fin 2008 et sous couvert de l accord de principe d un financement par la CNAR la mission confi e l ANDRA est largie pour que les tudes appr hendent la recherche d ventuelles autres par celles contamin es et que le programme de travaux inclut d sormais la Peupleraie en compl ment de l ancienne Usine A l chelon local le suivi institutionnel de ce dossier pilot par les Autorit s pr fectorales associe d sormais la Direction r gionale de l
289. tenue au niveau le plus faible qu il est raisonnablement possible d atteindre compte tenu de l tat des techniques et des facteurs cono miques et sociaux principe ALARA Ainsi le bilan co t avan tage des diff rentes options de gestion possibles du site doit permettre de justifier cette optimisation en limitant les exposi tions r siduelles mais aussi en garantissant la robustesse et La p rennit de la solution finale de gestion propos e Quels sont les objectifs de UASN en mati re de r habili tation L ASN consid re que l objectif premier est de r aliser un assai nissement le plus pouss possible visant le retrait de la pollu tion radioactive afin de permettre un usage libre des locaux et terrains assainis Dans certains cas les caract ristiques du site ne permettent pas d atteindre un assainissement complet notamment lorsque les volumes de d chets qui seraient pro duits par le retrait de la contamination du site sont trop impor tants pour envisager leur prise en charge dans des centres de stockage d di s ou lorsque les fili res de gestion n cessaires la gestion des d chets produits ne sont pas aujourd hui dis ponibles IL peut tre ainsi acceptable de maintenir des contaminations sur place Dans ce cas le principe ALARA s applique nou veau l assainissement doit tre le plus pouss qu il est rai sonnablement possible d atteindre compte tenu des contraintes techniques conomiques sanitaire
290. ter Ti traquer Toata n larme E R A ange ten TPE b boaii en URSS omeia ont d birtir ll Cache miaii duc msi de LD dec he ion Sen de rersanis i a pe Sn DPT a STE EAO BAA E DEIET Tirini Bigreferants HE a TA me ns Mi bianpidmea mespes Aobamdtad TAAT dh ii i aperi J Ay as Us ME ponice pique me Go pin de Latin di AUS TAM pni daiga meckbuire De pha bi primae France dus Pos de eaaa papa phina qur PRES PE abp des maires Ci NALS de disease Due E sis necpchage den Service diner En CMPTOENETEC TE Betra WWW asn fr Pour acc der l actualit d une zone g ographique donn e privil gier la rubrique L ASN dans votre r gion par le biais de la carte des divisions en page d accueil www asn fr index php L ASN en region Division de Lyon Actualites de votre region On retrouvera ainsi en plus des arr ts de r acteurs des lettres de suite d inspection et des avis d incident dans les INB les lettres de suite d inspection et les avis d incident dans le domaine des utilisations m dicales contr le des centres de radioth rapie de curieth rapie dans les services de m decine nucl aire les centres de radiologie et scanographie les centres de radiologie interventionnelle et encore le contr le des irradiateurs sanguins Par ailleurs pour disposer d une information synth tique CASN rappelle qu elle publie La Lettre de l ASN en version lectronique Il est possible de s y ab
291. tie du site destin e une d pollution pouss e il s est av r que les quantit s de d chets radioactifs produites d passaient largement les estimations initiales et que le budget pr vu pour l op ration ne serait pas suffisant pour mener le chantier terme Au printemps 2012 la mairie de Nogent sur Marne a d cid de renoncer implanter un gymnase sur le site et tudie d autres alternatives permettant une r utilisation du site compatible avec les niveaux d assainissement d ores et d j atteints voir interview du maire de Nogent sur Marne p 75 Ile Saint Denis Seine Saint Denis 93 Entre 1913 et 1927 la soci t SATCHI a exploit sur la commune de l Ile Saint Denis une usine chimique d extraction de sels de radium Depuis plusieurs soci t s se sont succ d es sur le site sans qu elles aient connaissance de son historique radioactif Ce site est toujours la propri t de l une d elles En 1997 l Office de protection contre les rayonnements ionisants OPRI a mis en vidence la pollution radiologique du site et de ses abords Diff rentes phases d tude ont alors t men es pour avoir une cartographie claire de l tat de la pollution du site En 2006 au vue des r sultats des diff rentes tudes un arr t a t pris par le pr fet demandant la mise en s curit du terrain et la gestion de la pollution radiologique Le sc nario de r habilitation a re u un avis favorable de la CNAR
292. tif est d aboutir une remise en tat du site durable et assurant une protection ad quate tout en tenant compte des co ts et de la faisabilit des diff rentes approches envisag es pour atteindre les objectifs de protection vis s Pour obtenir des informations compl mentaires ou des copies des lignes directrices et autres documents de PEPA mod les cursus de formation vid os relatifs la gestion des sites pollu s par des substances radioactives en vertu de la loi CERCLA rendez vous sur la page Radiation du programme Superfund de PEPA sur www epa gov D CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 89 Les approches trang res Gestion des d chets radioactifs historiques l exemple canadien Par Robert Zelmer Bureau de gestion des d chets radioactifs de faible activit BGDRFA Atomic Energy of Canada Limited AECL Canada Il y a plus de deux millions de m de d chets radioactifs de faible activit FA au Canada Cet article expose les grandes lignes des actions men es au Canada depuis plusieurs d cennies pour localiser et g rer ces d chets Les d chets radioactifs historiques sont g n ralement d finis comme de d chets FA ayant t g r s dans le pass d une mani re qui n est plus consid r e acceptable et dont le propri taire initial ne peut plus tre juste titre tenu responsable Souvent le propri taire de ces d chets est inconnu ou n existe plus Les r sidus miniers les d che
293. tilisation du site Il permet galement d adapter le plan d chantillonnage en fonction du niveau de confiance attendu Il ne sera pas le m me si le site est r habilit pour construire une cole maternelle ou si le site sera utilis pour une aire de loisirs ou pour construire un b timent I J Attiogbe Kartotrak a GIS platform for real time characterization of radiological contaminations STATGIS Milos 2009 chantillons sont analys s en laboratoire par la m thode TerraTest Cartographie radiologique en 3D Comme pour la r alisation des cartographies en 2D la r ali sation d une cartographie tridimensionnelle utilise la g osta tistique comme technique d analyse des donn es et d estima tion des niveaux d activit Cette cartographie va permettre d obtenir des pures bas es notamment sur des probabilit s de d passement de niveau d activit Ces r sultats sont utilis s dans un premier temps pour comparer les diff rents sc naril de r habilitation de la zone d un point de vue technique et financier Depuis plusieurs ann es la Section d Assainissement du Site ins re ces tudes 3D dans ses cahiers des charges afin que les entreprises consult es pour effectuer l assainissement puissent pr parer au mieux leur prestation valuation radiologique des sols sous un b timent Cette illustration concerne l valuation d un sol sous le radier d une installation hors du p rim tre des INB du CEA Fontenay
294. timiser et de s curiser les gestes de nos techniciens Par exemple pour la gestion des terres et des gravats nous mettons en uvre une installation de chantier qui int gre un convoyeur combin une tr mie de chargement et un compteur scintillation Cette cha ne permet d atteindre les cadences n cessaires pour le traitement des importants volumes de d chets g n r s par ce type d op ration En aval de ce processus nos techniciens assurent les contr les finaux Comment proc dez vous pour conna tre la nature et l tendue de la pollution Le plus souvent nous devons utiliser des documents anciens photos plans interviews exploitation d archives Ils nous permettent de d limiter la zone investiguer et de d finir un premier sc nario CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 48 d assainissement Pour valider notre raisonnement nous r alisons des mesures in situ pr l vements mesures au g oradar sondages Parfois nous sommes oblig s de faire appel des soci t s utilisant des techniques tr s particuli res Par exemple des prestations r alis es sur des ouvrages de grande hauteur difficiles d acc s nous avons eu recours une soci t de travaux acrobatiques pour r aliser des carottages l int rieur et l ext rieur d une chemin e avant sa d molition Quelles difficult s vous arrive t il de rencontrer pour ce type de chantiers Les difficult s rencontr es lors du trai
295. travaux d assainissement dans certaines zones d habitation au milieu des ann es 1980 Le site a finalement t inscrit sur la liste nationale des priorit s de l EPA en 1990 Les limites retenues incluaient plus de 2 170 propri t s environ 400 hectares l int rieur et autour de West Chicago dont 676 n cessitaient des mesures d assainissement Les travaux ont consist excaver les sols et substances pollu es jusqu un niveau d assainissement de 5 pCi g 0 185 Becquerel par gramme Bq g au dessus du bruit de fond pour la teneur totale en radium 226 et 228 et de les vacuer vers une installation autoris e Le site a soulev des controverses pour diverses raisons En effet jusqu au d but des ann es 1990 il n existait pas d installation autoris e de stockage des d chets L EPA a donc fait de gros efforts pour impliquer la population locale en accroissant ses activit s destination du public et en organisant des r unions de quartier en publiant de nombreux d pliants d information et en pr voyant des p riodes d enqu te publique chaque tape de la d finition des seuils d assainissement et de l laboration des solutions d assainissement envisag es L EPA a galement tenu des r unions de suivi mensuelles avec des repr sentants lus des autorit s locales f d r es et f d rales et des membres int ress s des communaut s locales pour les tenir inform s en continu de l avancement du projet Au
296. ts radioactivit naturelle renforc e et les d chets issus de l exploitation des centrales nucl aires sont g n ralement exclus des d chets historiques Au Canada l administration f d rale a accept la responsabilit de g rer ces d chets historiques de mani re s re Les d chets radioactifs historiques comprennent principalement les sols pollu s au radium et l uranium se trouvant pr s des plus vieux sites miniers le long des voies de communication et pr s des usines de traitement Ces d chets peuvent galement r sulter d activit s de production et d objets contenant du radium tels que des cadrans ou des instruments luminescents Les Autorit s f d rales ont accept de se charger de l assainissement des sites ainsi que de la prise en charge et de la gestion long terme de ces d chets dans de bonnes conditions de s ret La m thode canadienne de gestion des d chets radioactifs historiques Avant d aborder la fa on dont cette probl matique a merg et les actions mises en uvre pour g rer les d chets il convient de pr senter le cadre l gislatif et r glementaire canadien et les principaux organismes impliqu s dans la r solution du probl me de la gestion des d chets radioactifs historiques L nergie nucl aire est du ressort des Autorit s f d rales canadiennes qui ont adopt des lois et des r glements afin de superviser l industrie nucl aire notamment en mati re de gestion des d
297. ts FAVL constituent en effet un handicap important d une part lANDRA peut tre contrainte de proposer des sc narii d assainissement conduisant limiter le volume des d chets enlev s et laisser de ce fait sur place une pollution r siduelle d autre part l incertitude sur les co ts futurs de stockage de ces d chets rend difficile l valuation du co t total d une op ration de d pollution et comporte une part de risque financier pour l Agence dans la mesure o elle devra assumer ult rieurement les co ts qui n auraient pas t correctement valu s Ce sujet appelle une attention particuli re de la part des Autorit s comp tentes notamment dans le cadre des travaux pour la mise jour du plan national de gestion des mati res et des d chets radioactifs PNGMDR E 9 Cosign e par le DGEC Le DGPR le directeur g n ral de la sant et le directeur g n ral de l ASN 10 Ind pendamment du fait que la fixation d un objectif d assainissement coh rent avec l usage pr vu pour le site peut conduire au terme d une analyse globale prenant en compte la notion de co t acceptable pour la collectivit retenir un sc nario de d pollution partielle CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 16 Incident Lyon lors de la reprise d anciens objets au radium i usage m dical A Lyon dans le courant de l ann e 2011 un particulier a contacte l ANDRA pour la reprise d anciens objets au radium usage m dical OR
298. ts est extr mement variable Ce dernier point fait de cette op ration une activit tout fait atypique pour la division et conf re une importance toute particuli re sa composante information des publics sur au moins deux aspects p dagogie pour faire comprendre les enjeux de l op ration et permettre la r alisation du diagnostic Cette op ration tant bas e sur le volontariat l information des personnes concern es devient ainsi essentielle pour obtenir les autori sations d acc s en vue du diagnostic clart et pr cision dans le discours notamment propos CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 62 des enjeux sanitaires d apr s le retour d exp rience acquis pr c demment ces enjeux n taient pas attendus comme importants N anmoins cela ne diminue pas l importance d une information claire et transparente des personnes concern es sur le sujet Cet article vise pr senter le retour d exp rience tir de la mise en uvre de cette op ration par la division de Paris de l ASN deux ans apr s son lancement Bilan chiffr de l op ration Deux ans apr s le lancement de l op ration 13 sites sur les 84 de l inventaire recens s en Ile de France ont fait l objet d investigations Certains sites se sont r v l s correspondre plusieurs adresses actuelles ou ont donn lieu des extensions aux sites voisins Au total ce stade 26 adresses ont t ou sont encore investigu es ce qui repr
299. u es Lun des plus grands projets men s bien par le BGDRFA dans la r gion de Toronto est le projet d assainissement du quartier Malvern Les d chets historiques de Scarborough Toronto qui contiennent du radium l ment radioactif naturel proviennent des activit s de r cup ration du radium et d autres activit s qui ont eu lieu sur une ferme au milieu des ann es 40 Le secteur du croissant McClure Scarborough s est d velopp au milieu des ann es 70 dans l ignorance de ce qui s tait pass sur ce site En 1980 des mat riaux pollu s au radium ont t d cou vertes sur le croissant McClure puis d autres en avril 1990 sur l avenue McLevin situ e tout pr s Des recherches et des analyses ont t effectu es afin de faire le point sur des centaines de propri t s En 1990 le BGDRFA a retir du sol pollu dans la communaut urbaine de Malvern Toronto Ontario Une soixantaine de propri t s de la r gion contenant du sol et des objets contamin s au radium ont ensuite t assainies en 1995 et 1996 Le projet d assainissement du quartier Malvern men conjointement par le Canada et l Ontario visait achever l assainissement de la zone Avec l aide de la col lectivit le projet d excavation du sol de tri des mat riaux et de mise en place d un syst me de stockage a pu tre r alis La terre l g rement pollu e quelque 9 000 m r sultant du processus de tri des mat riaux a
300. u risque une phase d valuation des options possibles pour l assainissement ou la gestion des risques associ s au site une phase d impl mentation de l option fix e par les Autorit s Phase d valuation du risque Une premi re tape consiste en l identification des sites contamin s Cette identification repose sur diff rentes sources les donn es historiques relatives aux industries contaminantes les mesures a rogamma spectrom triques r alis es dans les ann es 1990 par le Service g ologique de Belgique pour le compte de l Organisme national des d chets radioactifs et des mati res fissiles enrichies ONDRAF les inventaires de sites industriels contamin s g r s par les Autorit s environnementales La deuxi me tape consiste en une tude d orientation elle vise valider l existence d une contamination et donner une premi re estimation de ses caract ristiques et de son ampleur La troisi me tape consiste en une tude descriptive elle vise caract riser de fa on d taill e la contamination et d en valuer l impact sur l homme et l environnement Si sur la base des r sultats de l tude descriptive l Autorit de radioprotection d cide qu une intervention est n cessaire les diff rentes options possibles vont devoir tre envisag es Phase d valuation des options Le d biteur d sign est tenu de faire r diger un rapport d crivant les diff rentes options d interventio
301. u d pollu s D molition des pas de nouvelles pollutions Les actions entreprises ces b timents de vingt derni res ann es pour mieux encadrer les activit s l usine UFP potentiellement polluantes qu il s agisse des installations class es pour la protection de l environnement ou les activit s mini res ont permis globalement une meilleure pr vention de nouvelles pollutions De m me un contr le plus strict des conditions de cessation d activit permis galement d aboutir au final des situations plus satisfaisantes en termes de pollution des sols ns Ma XARDEL Toutefois la charge de la d pollution est au final difficile 240 57 assurer pour des entreprises qui en fin de vie mont parfois pas les moyens de proc der aux mises en s curit minimales quand ce ne sont pas les maisons m res de NLC POMPET BOIGAN certaines filiales qui organisent elles m mes les d faillances de ces filiales Un projet de d cret instaurant des garanties financi res a ainsi t pr par par le minist re charg du d veloppement durable qui doit permettre de disposer le moment venu des fonds n cessaires la mise en s curit des installations class es une fois qu elles sont d finitivement arr t es Ces dispositions existaient d j pour les carri res ou les stockages de d chets elles seront tendues et aux secteurs de la chimie et du raffinage mais aussi aux installations de traitement de surface De plus
302. ue de l tat en mati re de gestion des sites et sols pollu s cette circulaire a t remplac e par la circulaire n BPSPR 2005 371 LO du 8 f vrier 2007 relative la cessation d activit d une installation class e Celle ci insiste sur le r le de l exploitant dans la pr vention des pollutions sur les sites en activit ainsi que sur la mise en place de certaines mesures de s curit restrictions d acc s limitation des quantit s de d chets sur site Ces mesures prises en amont de la cessation d activit doivent permettre de limiter le recours un financement de ADEME pour la mise en s curit d un site Enfin une mise jour de ces dispositions a t effectu e avec la circulaire du 26 mai 2011 relative la cessation d activit d une installation class e cha ne de responsabilit d faillance de responsables De plus celle ci d concentre aupr s des pr fets l autorisation de r aliser des travaux financ s par ADEME dont le montant est inf rieur 150 k L valuation de la politique de gestion des sites pollu s r alis e en 2007 a parall lement conduit laborer de nouvelles modalit s de gestion des sols pollu s C est l objet de la circulaire du 8 f vrier 2007 relative aux sites et sols pollu s et aux modalit s de gestion et de r am nagement des sites pollu s R glementation applicable pour la gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives Le cas particul
303. ues de La d pollution Caract risation d une douve remblay e AA Bassin der tention ka Chemin de ronde Figure 6 mod lisation de La contamination apr s traitement g ostatistique L tude historique et l analyse fonctionnelle ont identifi que deux bassins ont t utilis s pour traiter les eaux m re de l usine pilote 1955 1958 Les eaux m re faisaient l objet d un traitement par floculation la chaux et les eaux boueuses taient mises en s chage le long de La paroi de la douve puis vacu es par les fili res de l poque Ce process a donc laiss des traces d activit dans le fond profondeur 10 m et sur la paroi de La douve Les op rations de lev e de doute men es en 1999 sur les zones d int r t du site avaient montr la pr sence de pollution partir de 3 5 m de profondeur Une campagne de sondages a t organis e partir de 2007 pour borner en 3D l tendue de la pollution valuation radiologique Les mesures en surface pour cette contamination en profondeur ne sont pas pertinentes L valuation radiologique en profondeur a et r alis e partir de trois phases de sondages Ceux ci d une profondeur comprise entre 15 et 20 m ont t effectu s en mode confin avec une technique sonique Le co t important d un sondage de ce type a conduit Le CEA optimiser Leur nombre La d marche a consiste faire une premi re campagne de so
304. ulement un d passement de la valeur de r f rence dans l chantillon de surface d un point de pr l vement une pollution aux hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP en surface trois points de pr l vements une tr s faible pollution aux compos s organiques Usine UFP Petrocarbol de Dieulouard Meurthe et Moselle halog n s volatiles traces sur un point de pr l vement une pollution aux PCB l tat de trace galement au droit d un point de pr l vement une faible pollution m tallique avec seulement des d passements ponctuels du fond g ochimique pour le cuivre et le plomb en trois points de pr l vement Pour les s diments de la Bouillante l absence de pollution aux ph nols une faible pollution en hydrocarbures HAP et m taux plomb zinc avec un faible impact potentiel du site entre l amont et l aval Pour les s diments du bras mort l absence de pollution aux ph nols une pollution marqu e aux hydrocarbures aux HAP et aux PCB une pollution m tallique Pour les eaux souterraines il avait t relev une qualit globalement satisfaisante en aval hydraulique du site avec la pr sence de COHV en un point de pr l vement Celle ci tait toutefois plus d grad e en amont hydraulique avec la pr sence d hydrocarbures et de m taux Cette caract risation ne faisait donc pas appara tre un impact significatif du site sur l
305. ur La gestion des d chets radioactifs ANDRA Quels sont les enjeux sanitaires de la gestion des sites et sols pollu s par la radioactivit 31 Entretien avec Michel Bourguignon Autorit de s ret nucl aire La gestion des sites radiocontamin s en exemples Les aspects techniques de la d pollution L assainissement des sols hors du p rim tre des installations nucl aires de base au CEA de Fontenay aux Roses 34 Par Didier Dubot Section assainissement du site CEA de Fontenay aux Roses Un exemple de caract risation radiologique d un site pollu le cas de l Ile Saint Denis 42 Par Olivier Chabanis Service d intervention et d assistance en radioprotection Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN L exp rience d un industriel sur les chantiers de d pollutions radioactives 47 Entretien avec Yves Duranton Direction Assainissement D mant lement Elia Binet et Jean Jacques Freudenreich Onet Technologies La gestion des sites radiocontamin s e Exemples de sites en cours de d pollution ou d pollu s Orflam Plast un site en cours de r habilitation par les pouvoirs publics 50 Par Sylvie Cendre Arrondissement de Vitry le Fran ois Pr fecture de la Marne Beno t Rouget Division de Ch lons en Champagne Autorit de s ret nucl aire et Bruno Laignel Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement de Champagne Ardenne Les enseignements tirer d u
306. urs aux recommandations sanitaires a incit les Autorit s locales faire r aliser un diagnostic de la totalit des propri t s du quartier afin d analyser les risques et de prendre les mesures de protection n cessaires Le diagnostic a r v l que outre la propri t en question trois autres propri t s n cessitaient des travaux de d pollution des parties b ties La premi re propri t a t rachet e par l tat en 2005 et d molie en 2010 L assainissement du terrain est pr vu courant 2012 Deux autres habitations ont t assainies en 2008 2009 Pour celles ci l usage r sidentiel a t rendu de nouveau possible et le dossier a t clos en CNAR en septembre 2010 La derni re propri t a t rachet e par lANDRA en 2010 Un projet de r habilitation visant sa requalification en espace vert usage public ou privatif a t pr sent la CNAR en 2012 Depuis 2007 le Plan local d urbanisme a t r vis et pr cise les dispositions sanitaires mettre en place dans le quartier en question restrictions d utilisation des terrains profonds travaux d excavation effectuer sous contr le radiologique Nogent sur Marne Val de Marne 94 Ancienne cole Marie Curie L cole Marie Curie de Nogent sur Marne a t construite la fin des ann es 60 sur l emplacement d une ancienne usine d extraction de radium qui a fonctionn entre 1904 et 1927 Apr s une s rie de travaux d
307. uvoirs publics pour assurer la protection g n rale de la population et de l environnement Les valeurs consid rer peuvent d finir soit un niveau de qualit pour un milieu et un usage donn soit un niveau d exposition Ainsi s agissant des eaux destin es la consommation humaine les arr t s du 12 mai 2004 et du 11 janvier 2007 fixent des valeurs guide pour les activit s amp global B global et tritium et pour un indicateur d exposition appel dose totale indicative DTI D un point de vue radiologique une eau dont l activit reste inf rieure 0 1 Bq L pour l alpha global 1 Bq L pour le B global ou associ e une DTI inf rieure 0 1 mSvan est ainsi r put e compatible avec un usage de consommation En compl ment des exigences r glementaires pr c dentes pour la concentration en uranium l appr ciation du degr de pollution peut galement reposer sur la valeur guide de 30 ng L recommand e par l Organisation mondiale de la sant OMS pour les eaux de boisson Pour ce qui concerne le radon les valeurs de gestion r glementaires existantes concernent les activit s volumiques mesur es dans les b timents et les lieux de travail Dans les zones g ographiques o le radon d origine naturelle est susceptible d tre mesur en concentration lev e le d cret n 2002 460 du 4 avril 2002 et l arr t du 22 juillet 2004 fixent 400 Bq m l activit volumique partir de laquelle la mise e
308. veau guide m thodologique pour la gestion de tels sites en remplacement d un guide existant et datant de 2001 Ce guide r vis a t publi en d cembre 2011 Ainsi la gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives repose d sormais galement sur ces d marches d interpr tation de l tat des milieux et du plan de gestion Un des points importants souligner concerne l analyse qui doit tre men e pour permettre d appr cier le niveau d assainissement atteindre notamment au vu des usages pr vus du site Cette analyse repose sur un bilan co t avantage dans lequel doivent figurer diff rents l ments tels que la gestion des d chets radioactifs les attentes des parties prenantes le co t pour l tat l exposition r siduelle du public l issue de l assainissement la p rennit et la robustesse de la solution retenue En conclusion les principes g n raux et les outils m thodologiques actuellement en vigueur concernant les sites et sols pollu s tant par des substances chimiques que radioactives b n ficient de plus d une d cennie de retour d exp rience et de mise en coh rence I 9 Dans le livre III protection de la sant et environnement titre IIl pr vention des risques sanitaires li s l environnement et au travail chapitre IIl rayonnements ionisants 10 www developpement durable gouv fr Sites et sols pollues html 11 Disponible sur les
309. ves En particulier en cas d usage d habitation le retrait le plus complet possible de la pollution est la d marche de r f rence contrario pour des cas sp cifiques il peut tre envisag de ne pas proc der une d pollution maximale d s lors que l impact dosim trique r siduel reste acceptable pour l usage pr vu par exemple lorsque les d chets engendr s seraient trop importants ou sans fili re En tout tat de cause dans ce CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 20 La d marche de gestion des sites et sols pollu s radiocontamin s type de cas il convient d agir sur les voies de transfert pour diminuer autant que possible l exposition de mettre en place une surveillance environnementale adapt e du site et le cas ch ant de la zone sous son emprise de privil gier des solu tions techniques r versibles permettant une ventuelle d pollution ult rieure d instaurer des restrictions d usage et de prendre toutes dispositions pour conserver la m moire du site et assurer une information du public adapt e Ainsi une validation du projet et des objectifs d assainisse ment par les pouvoirs publics concern s est n cessaire avant la mise en uvre de la solution retenue Elle se fait sur la base du diagnostic du bilan co t avantage et des justifi cations de l option retenue par le gestionnaire du site L implication des parties prenantes Les parties prenantes et les publics concern s doivent tre impli
310. vue il faut bien distinguer l information sur le risque de port e g n rale nationale et l information locale les deux n ont pas le m me poids Mais le plus grand risque dans une telle op ration aurait t de ne pas communiquer vid o sur asn fr m Gestion des sites pollu s par de la radioactivit des acteurs multiples Pourquoi avoir accept d tre le repr sentant des lus la CNAR Je pense que la cooptation d un lu au sein de la CNAR est une bonne chose La CNAR en effet c est un lieu o il n est pas n cessaire de montrer son ego voire ses ergots pour se faire entendre Pour un lu la CNAR et ES B M CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 15 L implication des parties prenantes et leur point de vue sur la d marche de gestion des sites et Journal l Illustration de juin 1922 24 Juin 1922 un lieu de rencontre apais aucun communiqu de presse n est publi apr s la rencontre les changes ne subissent pas la m me pression m diatique Aujourd hui je me plonge avec beaucoup d int r t sur les nombreux dossiers parisiens qui sont trait s par la CNAR J esp re apporter la Commission un retour d exp rience pertinent qui permet de mesurer les difficult s et les contraintes d une collectivit Ma formation d ing nieur mon exp rience professionnelle et mon exp rience de maire confront une telle situation int ressent les lus des communes qui m
311. www asn fr Vous retrouverez galement sur www asn fr toute l actualit internationale nationale et r gionale du contr le notes d information communiqu s de presse avis d incident dans son exhaustivit informations jusqu pr sent synth tis es dans la rubrique L Essentiel de Contr le Rendez vous p 96 pour decouvrir le mode d emploi Retrouvez Controle sur www asn fr Comment utiliser Le flashcode 1 T l chargez gratuitement l application Mobiletag sur App Store Android market ou Nokia Ovi au moyen de votre smartphone 2 Ouvrez l application Mobiletag et visez le flashcode ci dessus 3 Visualisez La revue Contr le CONTR LE 195 NOVEMBRE 2012 2 SOMmaire Les enjeux en mati re de gestion des sites et sols pollu s par des substances radioactives 4 Par Lydie Evrard Directrice la direction des d chets des installations de recherche et du cycle Autorit de s ret nucl aire ASN Principes de base de la doctrine de l Autorit de s ret nucl aire en mati re de gestion des sites pollu s par des substances radioactives 9 Les sites et sols pollu s par de la radioactivit Les enjeux et La politique nationale Cadre r glementaire et circulaires r gissant la gestion des sites et sols pollu s 10 Par Laurence Roy et Estelle Chapalain Mission s ret nucl aire et radioprotection Direction g n rale de la pr vention des risques Minist re de l cologie du D veloppe
312. y Cat gorie Category Consultant Consultant Experts appuis techniques Experts technical advisors Exploitant d une installation nucl aire Nuclear operator D tenteur de source radioactive Owner of radioactive sources Industriel Manufacturer Profession m dicale Medical speciality Pr cisez PSE a a menant Documentaliste Documentalist Enseignant Teacher Etudiant Student Formateur Trainer Chercheur Researcher Elus Local government Pr cisez Specify oescesecreeerrreerrireereeennrerrrnnrrrerennnsernnrernne Communication media advertising O Enseignement Formation Education O Secteur m dical Health O Syndicats et ordres professionnels Trade unions O Particuliers Individuals O Autre pr cisez Other please specify RERREDMDUMAMA MMA RE RER UMA UAN AMAR EME RUN AUA MAMMA RENE MUNIE EE UN UNS NU MAT EM EU ENEUUuuUU NU Journaliste Journalist Juriste Law Pr cisez ab a Militaire Military Membre d une Autorit de s ret nucl aire Member of a nuclear safety authority Pr cisez Specify nn nnnsssssrrsssnccsssscnrsssnsseseessssnsssuns Membre d une organisation internationale Member of an international organisation Diplomate Diplomat Retrait Retired Autre Other Pr cisez Specify 2 in daiciaernsgmenlenleateenennen Nous vous remercions de retourner ce bulletin compl t l adresse suivante Please return this voucher once completed to INTER ROUTAGE

Contrôle n°195 (6,38 Mo)

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