Lettre d`information, janvier 2014
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1. Aurore Lalucq Conseil d administration Philippe Fr meaux pr sident James Galbraith vice pr sident Patrick H bert tr sorier J r me Blanc secr taire2. erreur Il faut agir et vite Comment D abord en partant du bon diagnostic Non le probl me majeur n est pas la dette Celle ci n est que le sympt me d un mal plus profond l architecture d faillante de la zone euro Face l urgence il faut se montrer r aliste on ne va pas changer les trait s et rouvrir des d bats source de division Tout l int r t de ce petit ouvrage est de formuler une proposition imm diatement applicable pour sortir de la crise s inscrivant dans le cadre institutionnel actuel et propre remettre la zone euro sur la voie de la prosp rit Pr face Modeste Proposition j adore ce titre De fait la proposition est modeste Modeste en ce qu elle ne demande la modification d aucun trait Modeste aussi en ce qu elle n affronte directement aucune position souveraine d un grand tat et notamment pas celle de l Allemagne Modeste enfin en ce qu elle prend l apparence de quelques proc dures d ing nierie financi re toutes choses gales par ailleurs sans ouvrir de tonitruant d bat entre des principes fondamentaux mais contradictoires Mais elle n est modeste ni par l ambition ni par l intelligence ni non plus et moins encore peut tre par l enjeu L ambi tion elle est contenue dans les termes du titre r soudre la crise de la zone euro Rien de moins Cette crise nous nageons dedans depuis cinq ou six ans Chacun des bricolages qu ont successivement subis
3. l valuation de l apport de l conomie sociale et solidaire Philippe Fr meaux Quelle France dans dix ans voulons nous Claude Alphand ry et Philippe Fr meaux Sur le blog actif carbon cet talon vert de Michel Aglietta Wojtek Kalinowski Pourtant le pire n est jamais s r Il nous est encore possible de concilier le n cessaire et le souhaitable condition de rompre avec les logiques actuelles L enjeu n est pas de renoncer au progr s ni au bien tre mais au contraire de proposer une nouvelle vision du progr s en rupture avec un mod le cono mique dont la r silience est nulle parce qu il suppose une con sommation effr n e de ressources non renouvelables et pro voque une d stabilisation bient t incontr lable des quilibres climatiques C est un fait si nous ne parvenons pas infl chir radicalement les tendances actuelles nous allons vers des lendemains qui font peur Les p nuries de ressources qui s annoncent et les cons quences venirdu changement climatique provoqueront des crises majeures guerres pour contr ler les derni res gouttes de p trole vagues massives de r fugi s climatiques p nuries de ressources alimentaires multipliant les victimes de la malnutrition et les famines et bien entendu en r action ces volutions exacerbation des tensions sociales bousculant des d mocraties d j fragilis es par la crise conomique et sociale Nous avons voulu montrer dans c
4. les m canismes les proc dures et les institutions de solidarit qui entourent l euro a provoqu de nouvelles secousses et conduit un nouvel tat des choses pas toujours consid r comme durablement rassurant par bien des acteurs M me si limminence de la crise para t s tre quelque peu loign e le fait d avoir un peu partout aggrav l endettement public pour limiter les risques entra n s par l immense krach financier des ann es 2006 2008 n en laisse pas moins peser de mani re permanente une menace sur l endettement public en euros dans beaucoup des dix huit pays qui se sont dot s de cette monnaie et donc sur l euro lui m me Cette menace ne vise pas qu une monnaie elle vise par l l effort de civilisation que font ces dix huit nations pour se redonner une force collective la hauteur de leur histoire Elle est par l g opolitique et mondiale l ambition de la vaincre ne l est pas moins L intelligence est la hauteur de l ambition Combinant des savoirs rarement appel s faire converger les plus sophisti qu s de leurs enseignements qu il s agisse de la macro conomie de la science financi re ou du droit de la finance publique la proposi tion conjugue l usage subtil des marges d autonomie laiss es quelques acteurs par des trait s tout entiers inspir s par de multiples m fiances entre les tats signataires comme entre ces tats et les institutions qu ils cr ent avec les intuitions maje
5. LETTRE DE L INFORMATION JANVIER 2014 Institut Veblen pour les r formes conomiques PHILIPPE FR MEAUX 2 WOJTEK KALINOWSKI l alternative AURORE LALUCQ L introduction de Transition cologique mode TRANSITION d emploi Alternatives Economiques Les Petits COLOGIQUE Matins janvier 2014 MODE D EMPLOI DANS CE NUM RO Les auteurs de cet ouvrage ne sont pas de L Alternative Philippe Fr meaux ceux qui s estiment plus profonds en annon Wojtek Kalinowski amp Aurore Lalucq ant le pire Au contraire notre conviction Modeste proposition pour r soudre partag e Alternatives Economiques comme usPetismatins la crise de la zone euro Par James l Institut Veblen est que la vraie lucidit K Galbraith Stuart Holland amp Yanis consiste rechercher des solutions et non se faire le chantre Varoufakis de la catastrophe annonc e Il n en demeure pas moins qu en Commerce quitable et fili res ce d but de xxie si cle humanit fait face une alternative durables outils pour r guler la majeure il lui faut s engager dans la transition cologique tant mondialisation agricole Fanny qu il en est temps ou continuer foncer dans le mur comme si Coustaline de rien n tait sachant qu un tel choix nous promet un retour D veloppement endog ne et la barbarie monnaies compl mentaires en Afrique Tristan Dissaux Finance solidaire et monnaie locale le cas Palmas Camille Meyer
6. a L conomie verte en trente questions Alternatives Economiques Poche n 61 mars 2013 La triple crise conomique sociale et cologique nous invite questionner les finalit s de l conomie Que doit on produire En mobilisant quelles ressources Avec quels r sultats Comment aller vers un nouveau plein emploi C est ces questions que r pond ce hors s rie poche En partenariat Institut Veblen Alternatives L conomie verte en trente questions UN AMI O sien Economiques Abonnez vous notre newsletter sur www veblen institute org Suivez nous sur Twitter Vebleninstitute Publications Les notes Veblen pr sentent les travaux de l Institut et de ses partenaires Suivez nos productions sur le site ou par twitter Mission L Institut Veblen promeut la transition cologique et sociale Il anime le programme IRE Initiative internationale pour repenser l conomie initi par la Fondation Charles L opold Mayer en vue de faire merger de nouvelles propositions dans le domaine de l conomie Chercheurs associ s Robert Costanza Carol Franco Ida Kubiszewski Pascal Petit Geoffrey Pleyers Philippe Roman Bruno Th ret G raldine Thiry Jean Michel Servet Nous contacter Institut Veblen 38 rue St Sabin 75011 Paris France Tel 33 0 1 43 14 75 75 Fax 33 0 1 43 14 75 99 E mail contact veblen institute org Equipe ex cutive Wojtek Kalinowski
7. et ouvrage que des solutions existent qu elles sont m me notre port e Les obstacles sont nombreux mais renvoient finalement autant la qualit de nos d mocraties qu aux difficult s mat rielles S engager dans la transition cologique c est en effet la fois un objectif et une m thode Il s agit d aller vers une soci t o la d mocratie serait renouvel e et tendue une soci t plus douce ses membres moins in galitaire plus attentive aux besoins de tous et de Institut Veblen chacun On voit ici que le projet de soci t qu il nous faut 38 rue St Sabin construire ne se r sume pas au changement de notre mod le conomique et de nos modes de vie et de consommation C est 75011 Paris B i a d ailleurs cette condition qu on parviendra rendre non seulement acceptable mais d sirable un mod le remettant sa www veblen institute org place la consommation de biens mat riels pour laisser le champ libre une qu te renouvel e du bien tre du bien vivre Vebleninstitute individuel et collectif Philippe Fr meaux Wojtek Kalinowski et Aurore Lalucq VIENT DE PARA TRE Modeste proposition pour r soudre la crise de la zone euro PAR JAMES K GALBRAITH STUART HOLLAND ET YANIS VAROUFAKIS PR FACE DE MICHEL ROCARD Les Petits Matins Institut Veblen janvier 2014 Confront e une crise conomique et sociale majeure qui nourrit la mont e des nationalismes la zone euro n a plus droit l
8. iques des organisations de ESS la qualit de la gouvernance l objet social des organisa tions de l ESS les sources de financement Il serait enfin n cessaire de consid rer la production de donn es sur l ESS comme une mission de service public pour les services statistiques de l tat Enfin il serait galement n cessaire Quelle France dans dix ans voulons nous CLAUDE ALPHAND RY ET PHILIPPE FR MEAUX La contribution du Commissariat g n ral la strat gie et la prospective au s minaire gouvernemental du 19 ao t dernier Quelle France dans dix ans s inscrit dans une perspective volontariste fond e sur un tat des lieux r aliste des contraintes qui s imposent au pays et des atouts dont il dispose Nous pensons cependant qu elle demeure fondamentale ment enferm e dans une vision qui se place du point de vue de l offre qui n interroge pas les finalit s de l activit conomique et n int gre pas les contraintes cologiques Comment faire aller de pair la qu te d un mieux vivre en semble et un d veloppement soutenable et comp titif C est ce d fi qu il faut r pondre un d fi qui passe par de nouvelles approches de l emploi du d veloppement des SUR LE BLOG Actif carbone cet talon vert de Michel Aglietta WOJTEK KALINOWSKI La transition cologique peut elle tre une affaire ren table La question planait sur la s ance qui s est tenue r cemment au Centre d c
9. li res qui cumulent tous les enjeux du d veloppement durable et de la s curit alimentaire L agriculture sera confront e tous les grands d fis cologiques changement climatique conservation des habitats naturels protection des esp ces en danger et de la biodiversit Ces enjeux se posent avec une acuit particuli re dans les pays les plus pauvres o 80 de la population vit en zone rurale et d pend de l agriculture pour leur survie les petites exploita tions agricoles familiales fournissant jusqu 80 de la nourriture C est aussi dans ces pays que la crois sance d mographique est la plus forte en 2050 l Afrique subsaharienne repr sentera 22 de la po pulation mondiale et l Europe ne repr sentera plus que 6 5 Toutes ces mutations placent les fili res agricoles au c ur des d fis de ce si cle LIRE LA SUITE D veloppement endog ne et monnaies compl mentaires sur le continent africain TRISTAN DISSAUX Les monnaies locales et compl mentaires peuvent elles offrir une voie de d veloppement alternative aux conomies africaines encore largement informelles et mal servies par la monnaie cr dit des banques pri v es Cr dit mutuel en Afrique du Sud syst mes d change locaux au Kenya monnaies r gionales au S n gal monnaie temps en Tunisie Les premi res exp riences semblent plut t prometteuses mais les tudes empiriques manquent pour en faire un bilan pr cis L mergence des m
10. onnaies sociales et compl mentaires a surtout t tudi e et comment e dans les pays occidentaux puis en Am rique du Sud suivant l histoire de leur diffusion Pourtant le continent africain assiste lui aussi depuis une d cennie environ l apparition de dispositifs mon taires alternatifs La pr sente note passe en revue quelques exp riences r centes en la ma ti re et discute le potentiel de ces monnaies pour mettre l conomie africaine sur la voie d un d veloppe ment plus endog ne LIRE LA SUITE Finance solidaire et monnaie locale le cas Palmas CAMILLE MEYER Souvent montr e en exemple comme une innovation mon taire utile dans la lutte contre la pauvret la monnaie locale Palmas reste pourtant mal connue notamment en dehors du Br sil Sa circulation effective et son effet multiplicateur restent timides mais sa mise en place a n anmoins permis de renforcer le d veloppement endog ne du quartier La monnaie Palmas fait partie d un effort plus vaste de relocalisation des achats des habitants au sein de la communaut L objectif a t largement rempli la concentration des revenus a permis de faire circuler la richesse localement et de g n rer davantage de d bouch s pour les producteurs locaux Ce potentiel est stimul par le fait que la monnaie est articul e autour de services financiers adapt s aux besoins des habitants du Conjunto Palmeiras De plus elle b n ficie de l esprit de quartie
11. onomie de Sorbonne autour de Ga l Giraud et Michel Aglietta Les deux conomistes y sont revenus sur des propo sitions qu ils diffusent depuis quelques temps d j une Soci t de financement de la transition SFT dans le cas de G Giraud un actif carbone dans le cas de d encourager les recherches en sciences sociales sur ce sujet ne pas sous estimer la difficult et les risques li s tout processus d valuation notamment concernant l utilit sociale des organisations de l Economie sociale et solidaire L action publique gagne en qualit quand sa d finition associe la soci t dans ses diff rentes composantes quand elle fait l objet d une valuation pluraliste et quand elle r unit une large diversit d acteurs pour produire les biens communs dont b n ficient les habitants des territoires S il est l gitime d valuer les organisations de FESS qui concourent la production des biens publics dans un contexte marqu par la volont conjointe de ESS et des pouvoirs publics d en assurer le changement d chelle l utilisation de certaines techniques d valuation risque de r duire l autonomie cr ative des organisations de l ESS et les conduire se centrer sur la seule satisfaction d indicateurs et de mesures qui dans le meilleur des cas seront r ducteurs et dans le pire des cas trompeurs LIRE LA SUITE approches ancr es dans les territoires soucieuses d asso cier et mobiliser toute
12. os D mPaiumatins pas pour demain Ce livre formule une proposition imm diatement applicable s inscrivant dans le cadre institutionnel actuel et propre remettre la zone euro sur la voie de la prosp rit A paraitre 2 janvier 2014 Une co dition Petits Matins Institut Veblen Vivement 2050 Programme pour une conomie soutenable et d sirable Robert Costanza Gar Alperovitz Herman E Daly Joshua Farley Carol Franco Tim Jackson Ida Kubiszewski Juliet Schor Peter Victor Les petits matins Institut Veblen mai 2013 Les principes qui fondent l conomie mondiale doivent changer et vite La bonne nouvelle est qu il serait possible de satisfaire les besoins de tous de concilier le n cessaire et le souhaitable et de vivre mieux dans une conomie rendue enfin durable MERE Une co dition Petits matins Institut Veblen Pourquoi l galit est meilleure pour tous Richard Wilkinson et Kate Pickett pr face de Pascal Canfin Les pays les plus in galitaires sont aussi ceux o les taux de maladie mentale de mortalit infantile d ob sit de d scolarisation de grossesse pr coce et de criminalit sont les plus lev s L intuition de John Steinbeck selon laquelle une me triste vous tue beaucoup plus vite qu un germe est d sormais confirm e par des tudes pid miologiques Novembre 2013 Une co dition Petits matins Institut Veblen en partenariat avec Etopi
13. r et de la solidarit du mouvement social qui est sa base Toutefois si la monnaie locale jouit d une certaine confiance des commer ants et est connue par les con sommateurs peu d usagers l utilisent effectivement LIRE LA SUITE L valuation de l apport de l conomie sociale et solidaire PHILIPPE FR MEAUX Commandit par le Ministre d l gu en charge de l cono mie sociale et solidaire et de la Consommation ce rapport de mission d bouche sur trois groupes de proposition d velopper au niveau macro conomique de nouveaux outils et indicateurs de richesse permettant de mieux appr cier l volution du bien tre individuel et collectif et d associer leur d finition les diff rentes composantes de la soci t et les citoyens afin de les mettre en d bat le plus largement possible L enjeu n est pas ici d valuer sp cifi quement l apport de l ESS mais d appr cier dans quelle mesure le syst me conomique et social satisfait ou non les objectifs d utilit sociale que l ESS doit poursuivre d velopper les enqu tes assurant une meilleure connais sance de ESS Il serait ainsi souhaitable de poursuivre et am liorer les travaux de quantification permettant de mesurer la contribution de VESS l emploi et au PIB de mieux valuer l apport du b n volat d analyser la qualit des pratiques de l ESS dans le domaine du travail et de l emploi la sp cificit des r sultats conom
14. s les parties prenantes Les initiatives port es par l conomie sociale et solidaire y contribuent d j Elles peuvent y contribuer plus encore demain La contribution du Commissariat g n ral la strat gie et la prospective s inscrit dans une perspective volontar iste fond e sur un tat des lieux r aliste des contraintes qui s imposent au pays et des atouts dont il dispose Nous pensons cependant qu elle demeure fondamen talement enferm e dans une vision qui se place du point de vue de l offre qui n interroge pas les finalit s de l activit conomique et n int gre pas les contraintes cologiques LIRE LA SUITE Michel Aglietta Les deux propositions m ritent d tre diffus es et mises en d bat La premi re proposition d crit un montage financer public priv permettant d mettre de nouvelles obligations sans alourdir la dette publique La deuxi me est plus fondamentale car elle s attaque aux prix relatifs et introduit un actif nouveau LIRE LA SUITE DERNI RES PUBLICATIONS Modeste proposition pour James K Galbraith A Suan totana r soudre la crise de la zone Modeste proposition a James K Galbraith Stuart Holland et Yanis Varfoufakis Pr face de Michel Rocard Face la crise de la zone euro il faut se montrer r aliste et pragmatique un changement des trait s europ ens ce n est pour r soudre la crise de la zone euro Pr face de Michel Rocard awr ins pren Karan
15. tifs du d veloppement durable et de lutte contre la pauvre t En absence d une vraie r gulation publique l chelle de la plan te cette note propose plusieurs voies pour am liorer univers existant de normes sanitaires environnementales et sociales une collaboration plus troite entre acteurs publics et priv s dans les processus d laboration et de r vision des normes l inclusion des pays en d veloppement dans les processus de d cision une meilleure coordination et int gration des labels pour r duire les co ts et la complexit des certifications multiples enfin le d veloppement d outils pour mesurer l impact r el des d marches dites durables En 2007 le commerce international repr sentait plus de 60 du PIB mondial contre moins de 30 au milieu des ann es 1980 Si la multiplication des changes cr e des emplois dans nombre de pays en d veloppement ce n est pas toujours au service du bien tre social en attestent les scandales r p tition comme celui des suicides des travailleurs de lusine de Foxconn fournisseur d Apple dans les ann es 2007 2010 ou plus r cemment celui des usines textiles de Bangladesh La priorit est aujourd hui l int gration des questions sanitaires environnementales et sociales dans les r gulations des changes et les n gociations internationales La t che est urgente notamment dans le cas du commerce des produits agricoles fi
16. ures d une science RARE conomique bien malme Al n e depuis des d cennies par les autorit s mon ta ristes Cette proposition affirme alors l improbable il pourrait bien y avoir une solution Je laisse au lecteur la sur prise et le plaisir de la d y couverte Tout ce que je peux dire est que je n ai trouv aucune objection dirimante qui paraisse rendre la chose impossible Quant l enjeu il est plus grave encore s il se peut Il est tout simplement de savoir si l Europe enti re est condamn e une r cession dramatique par les effets implacables d une volution conomique qui ne lui laisse aucun choix sinon celui du d clin ou si une autre vision des m canismes conomiques et de leurs r gles peut ouvrir des perspectives moins alarmantes C est cet enjeu ci que les tats destinataires de cette Modeste Proposition doivent r pondre Le prix de la n cessaire r ponse positive est la destruction des dangereux tabous malthusiens qui sont en train de nous condamner James K Galbraith Stuart Holland Yanis Varoufakis Modeste proposition Pr face de Michel Rocard Peri matins MICHEL ROCARD Premier ministre de juin 1988 mai 1991 Michel Rocard a t d put europ en de 1994 2009 et s nateur de 1995 1997 Commerce international et fili res durables FANNY COUSTALINE Comment r concilier le commerce mondial des ma ti res premi res agricoles avec les objec
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