Journal du Jeudi 19 Novembre
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1. N D I y aa l i lt oOo ra thoraco abdomino pelvienne doivent syst matiquement tre prescrits avant la prise en charge th rapeutique le plus souvent orchidectomie Dans le cas d une tumeur germinale la suite de la prise en charge r pond aux m mes crit res que pour les tumeurs du sujet jeune Dans le cas de tumeurs non germinales celle ci doit faire appel aux sp cialit s concem es en fonction de l histologie d finitive LE SAINT GRAAL DES MARGES NULLES EST IL R ALISABLE DANS LA PROSTATECTOMIE TOTALE R TROPUBIENNE Matthieu Thoulouzan Nantes Toulouse La r cidive biologique apr s prostatectomie totale PT est associ e des facteurs multiples le taux de PSA initial le stade clinique le grade de Gleason le stade pathologique extension extra capsulaire envahissement des v sicules s minales et statut ganglionnaire pelvien et la marge d ex r se ME Parmi ces facteurs pronostiques seule la ME peut tre influenc e par l op rateur La technique chirurgicale peut donc conduire directement une d gradation des r sultats oncologiques en cr ant des marges iatrog nes ou en tant dans l incapacit de respecter la dissection de l espace extra capsulaire Pour pr venir de tels accidents le choix de la technique op ratoire est fondamental La section chirurgicale doit pouvoir se situer syst matiquement sur les fibres stri es imm de l2. Christian Barr 4 Nantes La section in situ de l h mi circonf rence sphinct rienne post rieure et du fascia de Denonvilliers est la r ponse technique au risque d incontinence dans la prostatecto mie totale r tropubienne PTR Cette tude souligne un point d termi nant le risque d incontinence apr s pros dE d Hg CANCER LOCALIS DE LA PROSTATE TRAITEMENTS CHIRURGICAUX tatectomie totale peut d sormais tre consid r comme n gligeable car aux alentours de 1 Entre 2005 et 2008 cette section sphinct rienne sp cifique a permis de gagner 6 de patients conti nents en faisant basculer le taux de conti nence de 93 99 chiffre jamais atteint dans la litt rature Pour comprendre ce progr s il faut se reporter l valuation concomitante du traumatisme sphinct rien tudi par la profilom trie ur trale pr et postop ratoire Cette tude a permis une analyse objective des am liorations techniques en ind pendance totale avec l valuation de la continence Ainsi entre 2005 et 2006 le traumatisme sphinct rien a diminu de fa on tr s significative pour les trois param tres tudi s alors que la continence est rest e stable 93 et COMPARAISON DE LA FONCTION RECTILE APR S PROSTATECTOMIE TOTALE C LIOSCOPIQUE VS ROBOTIQUE Fran ois Rozet Paris Les auteurs ont tudi l effet de la voie d abord c lioscopique vs robotique sur la r cup ration de la fonction rectile apr
3. r alis apr s le 5 septembre 2001 Un accident m dical est un dommage CLUB RADIOFR QUENCE survenu l occasion d un acte m dical ou param dical une affection iatrog ne ou une infection nosocomiale Il existe un seuil de gravit pour indemniser les victimes les commissions ne sont comp tentes que pour les accidents ayant entra n un dommage sup rieur 24 d IPP ou une ITT au moins gale 6 mois ou lorsque la victime est d finitivement inapte exercer l activit professionnelle qu elle avait avant la survenue de l accident Saisine de la CRCI Si la demande est recevable la CRCI nommera un ou deux experts qui entendront la victime ou ses ayants droit le chirurgien concem et le repr sentant de l tablissement Les experts devront dire si le dommage est directement imputable l acte en cause dire s il s agit d un accident m dical d une infection iatrog ne ou d une infection nosocomiale dire si le comportement de l quipe m dicale mise en cause a t conforme aux r gles de l art dire si les moyens en personnel et mat riel mis en uvre correspondaient aux r f rentiels connus Puis la CRCI en s ance pl ni re apr s avoir entendu le rapporteur expert et les parties rendra sa d cision rejet si l accident ne r pond pas aux crit res de gravit ou de saisie acceptation au titre des accidents m dicaux ou infections nosocomiales qui entrent dans les crit res
4. Le taux de survie sans r cidive tait de 59 7 12 Dans 5 cas untraitement de rattrapage par Ablatherm n 1 ou par hormonoth rapie n 4 a t n cessaire Aucun patient n a pr sent d incontinence urinaire et le score IPSS moyen 1 an tait gal 10 localisation pr f rentielle post ro lat rale alors qu elles sont plus fr quemment apexiennes en laparoscopie Bladou Marseille qui signale que les 2 groupes robot et laparoscopie n taient pas comparables au plan des stades de d Amico rel ve que le taux de marges est plus lev uniquement dans les pT3 avec la technique robot assist e Enfin Lebeau La Piti en comparant ses r sultats au fil du temps semble d montrer que l exp rience de l op rateur permet de diminuer le risque de marges chez les patients pT3 En fait il est difficile de tirer des conclusions d finitives tant que ces tudes comparatives ne seront pas randomis es 4 19 Ces r sultats sont satisfaisants en terme de contr le carcinologique et encourageants en terme de faisabilit Le traitement focal du cancer de prostate localis par ultrasons focalis s est une option th rapeutique raisonnable pour une population s lectionn e permettant un contr le efficace de la maladie long terme au prix d une morbidit limit e AUJOURD HUI 14H25 seul moyen d viter les biais de s lection COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES URO G RIATRIE HIER 16H20 SA
5. Le traitement de l IUE de la femme est maintenant bien codifi et efficace Mais la table ronde a souhait isoler 3 cas particuliers la sportive l ob se et la femme g e qui poss dent des caract ristiques particuli res Il a t rappel que pour une pr valence globale de 19 chez la femme l IUE passe 28 chez la sportive 30 chez la femme de plus de 65 ans et 32 en cas d ob sit avec IMC sup rieur 35 De fait toute activit qui comporte une augmentation de la pression abdominale est un facteur promoteur de l IUE Les fuites l effort observ es au cours de l activit physique sont donc li es la nature du sport pratiqu autant le golf n engendre que peu ou pas de fuites autant le trampoline trempe 20 des femmes sont amen es stopper l activit en cause et 55 portent des gamitures pendant les exercices Un bilan urodynamique BUD est recommand ne serait ce que pour v rifier l absence d inversion de commande et juger de l opportunit d une r ducation premi re Les petits conseils sont toujours utiles privil gier les sports moins d l t res pour le p rin e marche bicyclette natation uriner avant la session sportive S ANCE PL NI RE TABLE RONDE 1 M gS penser verrouiller l effort voire mettre ponctuellement un tampon vaginal ou un pessaire bouton puisque l activit est programm e Si lon est amen poser une bandelette sous ur tr
6. de gravit en transf rant le dossier et la demande de r paration l ONIAM seul organisme payeur Si le seuil de gravit n est pas atteint elle transf re vers l assureur de l tablissement de soins Si elle conclue la faute l avis est adress au responsable et son assureur qui aura la charge de faire une offre la victime TRAITEMENT PAR RADIOFR QUENCE DES PETITES TUMEURS DU REIN Hier matin se tenait la r union annuelle du Club Radiofr quence Laurence Bastien Paris y a fait le point sur le traitement par cette technique des petites tumeurs du rein L incidence du cancer du rein est en constante augmentation concernant notamment les petites tumeurs d couvertes fortuitement qui en repr sentent aujourd hui plus de 59 avec une proportion de patients g s de plus de 67 ans ayant doubl depuis 1982 Cependant l histoire naturelle des tumeurs de moins de 4 cm est tr s variable avec une croissance moyenne de 3 4 mm par an Chez les patients g s ou fragiles on a le choix entre un traitement curatif par chirurgie partielle qui pr serve la fonction r nale mais engendre une morbidit postop ratoire non n gligeable ou une surveillance simple mais astreignante qui sera suivie parfois d un traitement diff r chez un patient alors plus g donc encore plus fragile Les traitements mini invasifs du cancer du rein comme la radiofr quence RF repr sentent une alternative fiable
7. meilleur co t et le tarif de remboursement va t il modifier la pratique s il ne correspond pas au co t Quel est le co t des nouvelles techniques par rapport au service rendu Est ce que ce que l on fait am liore la sant globale Ceci pose le probl me de la d finition des Indicateurs de sant globale Pour en d battre avec les repr sentants des diff rentes instances officielles HAS Sait on ce que l on fait La r ponse peut UNCAM INCA DGOS amp DGS venez tre apport e en interrogeant les bases nombreux ETAT DE L ART 3 HIER 15H45 SALLE HAVANE SUIVI DU N PHRECTOMIS RECOMMANDATIONS AFU HAS En 2005 l AFU et l ANAES d sormais HAS ont lanc un projet afin d tablir des recommandations sur le suivi des patients n phrectomis s Il existait des donn es concemant le suivi des patients op r s dans le cadre d un don de rein apparent mais pas en cas de n phrectomie pour cause urologique L analyse critique de la litt rature n a pu trouver que des articles de faibles niveaux de preuve En effet le suivi n cessaire tr s long terme est rarement possible Les biais de ces tudes de cohorte r trospectives en raison des perdus de vue ou d un recueil initial non exhaustif limitent galement l analyse de l impact de facteurs de risque d insuffisance r nale chez ces patients Il s agit donc d un accord professionnel avec un faible grade de recommandation Cette analyse montre que de
8. mi ablation de la prostate tait r alis e les premiers r sultats de MARGES ET ROBOT Aujourd hui 4 communications font le point sur les r sultats de la dissection robot assist e au cours des prostatectomies totales est elle am lior e par rapport la laparoscopie traditionnelle permet elle de minimiser le nombre de marges positives Pour Koutlidis Dijon le taux de marges positives reste aux alentours de 15 quelle que soit la technique malgr une conservation des bandelettes vasculo nerveuses plus fr quente en chirurgie robot assist e Barret IMM Paris arrive aux m mes conclusions mais note que les marges avaient une taille significativement inf rieure dans le groupe robot 2 5 mm 2 3 versus 4 5 mm 3 4 et une CANCER LOCALIS DE LA PROSTATE TRAITEMENTS CHIRURGICAUX cette tude de faisabilit sont pr sent s ici avec un recul de 10 ans 12 patients avec un ge moyen de 70 ans et un PSA moyen de 7 3 ng ml ont t inclus entre juin 1997 et mars 2000 Les crit res d inclusion taient PSA lt 10ng ml au plus 3 biopsies positives limit es un lobe un stade clinique lt T2a un score de Gleason lt 7 3 4 un scanner abdomino pelvien et une scintigraphie osseuse n gatifs Avec un suivi moyen de 10 ans 9 12 le taux de survie sp cifique tait de 100 et le taux de survie global de 83 10 12 Dans 2 cas les patients taient d c d s de pathologie cardiovasculaire
9. sultats ont t exprim s selon le taux de continence subjective en gu rison continence compl te am lior s chec La population respective des groupes 1 et 2 tait 2 6 mois 95 et 145 patientes et l valuation a t poursuivie 1 et 2 ans de recul A 2 mois le taux de patientes gu ries tait significativement plus important pour les malades sans surpoids 88 que pour les patientes en surpoids et ou ob ses 80 et les checs taient deux fois plus importants en cas de surpoids 6 9 vs 3 1 L analyse en sous groupes selon l intensit du surpoids ne semble pas montrer de diff rence au sein du groupe 2 La diff rence entre les deux groupes s amenuise au cours du suivi pour devenir l atteinte tait bilat rale ou franchissait la capsule prostatique dans 64 des cas sur la pi ce de prostatectomie radicale En analyse multivari e aucune des variables test es ne permettait de mani re significative de pr dire la pr sence d un cancer de la prostate unilat ral sur la pi ce de prostatectomie Ceci est refl t par une valeur pr dictive globale de 58 95 IC 50 6 65 8 En conclusion deux tiers des patients porteurs d un cancer de la prostate de bas risque avec une atteinte unilat rale au moment de la biopsie ont une atteinte bilat rale ou franchissant la capsule au moment de la prostatectomie radicale Ceci remet fortement en cause la fiabilit des biopsies et la validit des t
10. T2 gt 20 minutes la scintigraphie 3 mois apr s l intervention am liorent leur r sultat lors du dernier contr le Ces r sul tats contrastent avec les r sultats de suc c s cliniques puisque 84 88 81 des patients avec une T 2 lt 10 minutes une T 72 lt 20 minutes et une T2 gt 20 minutes respectivement rapportent une diminution de plus de 50 de leur dou leur Cette situation d montre donc toute la subjectivit li e l utilisation de la dou leur comme d finition du succ s op ra toire La scintigraphie r nale effectu e pr coce ment en postop ratoire permet donc de pr dire long terme l volution des patients et d ajuster leur suivi en cons quence Les patients ayant une T 1 2 lt 20 minutes semblent peu risque de r cidive AUJOURD HUI 16H20 SALLE 342B RECONSTRUCTION UR TRALE PAR QUIVALENTS TUBULAIRES UR TRAUX AUTOLOGUES Gabrielle Ouellet St phane Bolduc Quebec Actuellement la reconstruction ur trale est effectu e partir de tissus natifs non urologiques pr lev s chez le patient lambeau de vaginale peau fine de pr puce muqueuse jugale avec des r sultats variables les biomat riaux tudi s en recherche ne sont pas actuellement utilisables en pratique courante En g nie tissulaire l alternative qui est propos e est l utilisation de la m thode d auto assemblage pour laborer un mod le tubulaire ur tral autologue greffable et viable Pour r alise
11. apex respecter int gralement le fascia prostatique et ne jamais tre au contact des glandes prostatiques du col v sical En respectant ces r gles la section est constamment au del des limites histologiques de la prostate d finies par McNeal rendant ainsi le risque th orique de ME positives iatrog nes nul A contrario toute incision ne respectant pas ces limites doit tre consid r e comme une erreur technique car elle cr e un risque de ME jatrog ne Entre 2005 et 2008 654 patients cons cutifs ont eu une PT r tropubienne pour cancer localis de la prostate Le taux global de ME positives tait de 6 7 Il tait de 2 1 pour les stades pT2 dont 1 en rapport avec un envahissement des fibres musculaires stri es l apex 16 5 pour les pT3 et 87 5 pour les pT4 II n y a eu aucune ME positive en territoire capsulaire dans les stades pT2 Concemant la qualit d ex r se en tissu sain il y a eu 2 1 14 654 d incision capsulaire et 24 16 654 de marges en glandes saines Si l objectif des marges iatrog nes nulles n est pas encore atteint le niveau de r sultats pr sent s dans cette tude en comparaison de ceux de la litt rature renforce la conviction que le choix de la technique op ratoire est un point cl du succ s carcinologique de la prostatectomie totale COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES LA FIN DE L INCONTINENCE APR S PT R TROPUBIENNE b p e J L
12. ces strat gies th rapeutiques dont l utilisation s est largement r pandue Quarante trois patients d ge moyen 65 ans ayant 47 tumeurs r nales d une taille moyenne de 2 3 cm ont t trait s par RF percutan e l h pital Saint Louis Quarante six RF soit 98 des proc dures ont t r alis es sous anesth sie locale Quarante deux tumeurs 89 ont t trait es efficacement en une seule proc dure et 5 tumeurs ont n cessit 2 9 ou 3 s ances 2 de RF Le taux de complications tait de 19 dont 17 de complications mineures h matome asymptomatique br lure cutan e et 2 de complications graves h morragie avec d globulisation Avec un recul moyen de 25 mois une seule r cidive 2 a t objectiv e 10 mois apr s la RF La survie 3 ans a t de 96 L chec du traitement tait significativement li la taille tumorale Avec une morbi mortalit faible et des r sultats oncologiques satisfaisants la RF est donc une alternative th rapeutique fiable dans le traitement des tumeurs du rein Le d veloppement d autres techniques mini invasives comme la cryoablation nous permettent de les proposer en premi re intention dans le traitement des petites tumeurs et leurs indications pourraient tre largies dans l avenir aux tumeurs b nignes et aux tumeurs m tastatiques en association avec d autres th rapies SOCIO PROFESSIONNEL IUE CHEZ LA FEMME RISQUE
13. indiqu e surtout pour les patients pr sentant des risques h morragiques Malgr le co t cette altemative th rapeutique peut tre utilis e en raison de ses bons r sultats et du taux r duit de complications De plus la PVP pourrait tre r alis e en ambulatoire avec quelques heures de sondage un inconfort postop ratoire minimal et des r sultats au moins quivalents la r f rence standard TURP AUJOURD HUI 15H00 SALLE 353 ALIMENTATION ET CANCER DE LA PROSTATE R SULTATS D UNE TUDE FRANCO BELGE Samuel M nard Bruxelles Un nombre croissant d tudes sugg re un impact de l alimentation dans la gen se voire la r cidive et ou la progression du cancer de la prostate CaP Le r le des lipides et notamment des om ga 3 esttr s controvers L objectif de cette tude tait donc de d terminer et de comparer une population t moin le profil alimentaire de patients atteints d un CaP 950 questionnaires alimentaires ont t envoy s avec 560 r ponses de 320 patients porteurs d un CaP et de 240 t moins Comme l IMC tait similaire dans les deux groupes les auteurs ont focalis leur attention sur l aspect qualitatif de la charge calorique ing r e La consommation totale de lipides tait plus importante dans le groupe CaP Les d acides gras satur s taient plus consomm s dans le groupe CaP mais non significativement p 0 056 avec une consommation de beurre plus importante Concernant les a
14. la meilleure solution technique comment valuer L AFU pour tayer sa r flexion a souhait b n ficier de l exp rience de soci t s francophones et europ ennes L objectif du forum Salle 324a 12h45 et de la discussion qu il entra nera est de d finir un axe de travail permettant de mettre rapidement en place un enseignement de qualit Mod rateur Georges Kouri L Urologie fran aise a maintenant une adresse MAISON DE L UROLOGIE 61 rue de Vaugirard 75006 PARIS M tro Saint Placide T l phone 01 45 48 06 09 Fax 01 45 48 12 92 Contacts dcarre afu fr tharil afu fr Et toujours www urofrance org GROUPE DES UROLOGUES EXPERTS PR S DES TRIBUNAUX 210100 OONN ONIAM ET CRCI MODE D EMPLOI Alain Haertig nous informe L Office National d indemnisation des Accidents M dicaux ONIAM est un tablissement public administratif plac sous la tutelle du minist re de la Sant Les missions des Commissions R gionales de Conciliation et d indemnisation CRCI sont de favoriser la r solution des conflits par la conciliation entre usagers et professionnels de sant et permettre l indemnisation des victimes d accidents m dicaux dont le pr judice pr sente un degr de gravit sup rieur un seuil fix par d cret Qu il y ait faute ou absence de faute toutes les victimes d un accident m dical grave peuvent b n ficier de ce dispositif condition que l acte en question ait t
15. plus grand nombre de patientes et un suivi jusqu 4 ans L ge moyen tait de 67 ans 31 94 85 patientes souffraient d IUE avec HU et 85 d IUE avec ISI Il y a eu une am lioration statistiquement significative du pad test et ces r sultats se sont maintenus pendant les 4 ann es de suivi Plus de 79 des patientes ont observ une am lioration de 50 de leur pad test et parmi celles ci plus de 51 taient s ches La qualit de vie des patientes a t am lior e de fa on significative d apr s les questionnaires Les complications les plus fr quentes qui ont demand le retrait d un ballon ont t l absence d am lioration de l incontinence n 23 la migration d un ballon n 20 l rosion d un port n 16 et l rosion d un ballon n 10 mais 11 ballons ont pu tre repos s Lors de la comparaison des r sultats entre les patientes avec ou sans HU ou ISI les 2 groupes ont d montr une am lioration de tous les crit res d efficacit sans diff rence significative Les auteurs en concluent que l ACT est un traitement efficace peu invasif et durable pour l IUE r fractaire Il peut tre utilis avec un taux de succ s comparable pour les patientes avec ou sans HU ou ISI AUJOURD HUI LGHOO 17H15 SALLE 342A R SULTATS DU TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE MASCULINE APR S CHIRURGIE PROSTATIQUE PAR BANDELETTE SOUS UR TRALE Jean Nicolas Comu Paris Apr s prostatectomie totale si le trai
16. s prostatectomie totale pour cancer localis PT 720 patients pr sentant une activit sexuelle pr op ratoire acceptant un suivi r gulier postop ratoire et ayant b n fici d une PT avec conservation des bandelettes neurovasculaires BNV ont t inclus dans une tude prospective Chaque patient tait trait par Tadalafil 10 mg 1 jour sur 2 d s le cinqui me jour postop ratoire Des injections intracaverneuses IIC de PGE1 ont t r alis es 3 ou 6 mois postop ratoire lorsqu elles taient indiqu es et accept es par les patients Les patients ont rempli un auto questionnaire Intemational Index of Erectile Function IIEF5 avant la PT puis 3 6 12 18 et 24 mois avant chaque consultation postop ratoire 134 18 patients sont sortis de l tude 31 patients 4 perdus de vue 43 patients 6 n ont pas pris leurtraitement r guli rement 60 patients 8 ont arr t pour une r cidive du cancer n cessitant un traitement compl mentaire Au total 586 patients ont t analys s avec un ce n est qu entre 2006 et 2008 avec la diminution encore accrue de ce trauma tisme que le gain sur les derniers 6 de patients non continents a pu se faire Ce point est fondamental pour conqu rir ces derniers pourcentages de patients repr sentant une population tr s haut risque d incontinence il faut une tech nique o le traumatisme sphinct rien soit minimal Ce progr s technique e
17. th rapeutique moins ais que pour la vessie Cependant les progr s technologiques et la miniaturisation de l instrumentation endoscopique permettent d sormais d envisager sous certaines conditions un traitement conservateur Ce traitement conservateur est particuli rement important pour les patients en insuffisance r nale ou pr sentant un rein unique fonctionnel et pour les patients avec tumeur uroth liale bilat rale Les TVES sont des tumeurs rares avec une incidence estim e 1 2 cas pour 100 000 habitants et par an Elles ne repr sentent que 5 10 des carcinomes uroth liaux L ur t ror noscopie URS a transform le diagnostic et le traitement des TVES La miniaturisation de l instrumentation et le d veloppement d endoscopes avec amplitude de d flexion maximale 270 permet actuellement d explorer plus de 98 des cavit s py localicielles Il est possible de r aliser en perop ratoire un lavage des cavit s py localicielles au s rum physiologique pour analyse cytologique ou brossage de l sions suspectes sensibilit de 70 90 et sp cificit de 88 94 L ur t ror noscopie permet galement de faire une biopsie des l sions pour SOCIO PROFESSIONNEL TUMEURS DE LA VOIE EXCRETRICE SUPERIEURE ET FONCTION OLYMPUS NARROW BAND IMAGING NBI d terminer le grade tumoral La taille des biopsies ne permet pas en g n ral de d terminer le degr d infiltration pari tale stade Enfin e
18. 103 Congr s de l Association Fran aise d Urologie M vo j rect jeudi 19 novembre 2009 IUE chez la femme risque Chimioth rapie n oadjuvante dans les cancers de la prostate Communications scientifiques p 7 14 Julien Tromeur Fotolia Avec ou sans robot la chirurgie est et reste un art p 6 Symposium organis par Ipsen des grands principes la r alit le ressenti du patient influence t il T DAA le traitement Suivi du n phrectomis Pr sid par Thierry Lebret Suresnes recommandations AFU HAS p 16 Symposium organis par Pierre Fabre partageons notre vision du traitement de l hypertrophie b nigne de la prostate 10 ans Pr sid par Alexandre De La Taille Cr teil A Voccasion dw Congr s de l Association des Ur du Qu bec En direct de LAFU a rencontr sa toute r sidente Nord Est de LAUA Anne Marie Houle qui vint elle de terminer sorn mandat Je isy W depuis 19 any TJ exerce au Centre D D r gion ontr et my sens tr s bien entour e Je dois dire repr sent es aw Qu bec qu en France 20 sur 150 soit 13 de femmes En France vous devez en tre 2 ow3 de femmes NO Je suis lue pour 2 ans et consid re que cette lection n est pas un exploit de ma part Je Vattribue Louverture d esprit de mes confr res masculins Messieurs les Fran ais qu attendez VOUS Marie P
19. LLE 352AB TUMEURS DU TESTICULE APR S 60 ANS L EXP RIENCE DU GELU Philippe Camparo les nee du GELU et du CCAFU sous comit OGE Les tumeurs testiculaires sont l apanage de l adulte jeune Elles sont domin es par les tumeurs germinales dont la prise en charge est bien codifi e Au del de 60 ans cependant la fr quence des types histologiques rencontr s se modifie radicalement tableau C est ce qui ressort du travail r trospectif men par les pathologistes du Groupe d Etude des L sions Urologiques GELU partir de donn es extraites des registres des CANCER LOCALIS DE LA PROSTATE TRAITEMENTS CHIRURGICAUX services d anatomies pathologiques de leurs structures respectives entre 1990 et 2005 Durant cette p riode 213 10 des 2215 tumeurs testiculaires diagnostiqu es dans les 13 centres ayant particip au projet concemaient des patients g s de 60 ans et plus les lymphomes primitifs testiculaires sont les tumeurs les plus fr quentes 32 Les tumeurs des cordons sexuels rarement malignes les tumeurs m senchymateuses b nignes les sarcomes et les m tastases repr sentent entre 7 5 et 9 chacune Les tumeurs germinales presque exclusivement s minomateuses ne constituent plus que 18 des cas Le contexte clinique et les ant c dents permettent parfois d voquer une tiologie particuli re m tastases h mopathie mais un bilan sanguin a FP HCG LDH et radiologique TDM
20. Leading Light for Life IPSEN SY Medtronic OLYMPUS Your Vision Our Future R dacteur en chef G rard Cariou R dacteurs Matthieu Bordenave J r me Grall Secr taire de R daction Dominique Roudot Mise en page Thomas Delsol Photographies Illustrations Thomas Delsol Editeur ASK STUDIO 18 rue Andr del Sarte 75018 Paris la bandelette urinaire Cette publication contient des informations m dicales s lectionn es et comment es sous la responsabilit des auteurs Certaines donn es tant susceptibles de ne pas avoir t valid es par les autorit s fran aises comp tentes il convient pour plus d informations concernant les sp cialit s pharmaceutiques concern es de se reporter au dictionnaire Vidal
21. ON dans les familles risque partir de 1998 un d pistage du CaP par dosage du PSA annuel sur 8 ans a t r alis chez 660 apparent s du 1 degr fr re s et ou fils g s de 40 70 ans de patients CaP Les biopsies taient ef fectu es pour un PSA gt 4ng ml jusqu en 2002 puis pour un PSA gt 2 5ng ml Ont t d finis r trospectivement comme potenti ellement ligibles pour une surveillance active les CaP r pondant aux crit res du protocole actuel SurACaP CC AFU PSA lt 10 ng ml lt T2b Gleason lt 7 biopsies positives lt 3 carotte envahie lt 3 mm Ainsi 71 CaP ont t d pist s seuls 60 taient valuables pour les param tres tudi s et uniquement 16 26 respectaient les crit res de surveillance active tels que d finis En tenant compte du stade pathologique ou des crit res au diagnostic seuls 3 CaP sur 61 4 9 peuvent tre consid r s comme cliniquement insignifiants Ces r sultats sugg rent que les CaP d pist s dans les familles risques sont moins souvent insignifiants que dans la population g n rale et n cessitent plus souvent un traitement curatif AUJOURD HUI 15H00 SALLE 353 S JOUR EN FRANCE CONTINENTALE ET RISQUE DE SURVENUE DU CANCER DE LA PROSTATE CHEZ LES ANTILLAIS Pascal Blanchet Pointe Pitre Les populations migrant vers des pays occidentaux voient leur risque de survenue du cancer de la prostate CaP augmenter Les populat
22. ale BSU on privil giera le TVT pour viter les douleurs de la racine des cuisses certes transitoires mais r elles observ es avec le TOT Les minibandelettes avec 20 de bons r sultats en moins ne sont pas recommand es ici tant donn les contraintes physiques auxquelles elles sont soumises L ob sit est un probl me de plus en plus fr quent sa pr valence augmente de 6 par an aux U S A o une femme sur deux a une surcharge pond rale La pr valence de l IUE est de 30 pour un IMC gt 35 Avant tout traitement il faudra s enqu rir d un ventuel projet d amaigrissement car s il n am liore que peu lIUE il en facilitera le geste chirurgical Cependant on sait que le r gime est difficile obtenir et l amaigrissement rarement durable Le traitement chirurgical est la mise en place d une BSU plut t TOT que TVT pour des raisons techniques les al nes sont plus faciles sortir en transobturateur qu en r tropubien Il faudra particuli rement veiller la position op ratoire de la patiente cuisse en extension pour le TVT en hyperflexion pour le TOT pour limiter le risque de perforation v sicale ou de plaie vasculaire Jusqu un seuil d IMC 35 les r sultats de la BSU sont identiques la statistique g n rale mais au dessus de 35 on note 50 d checs par insuffisance de correction ou incontinence par imp riosit de novo Chez la femme g e dont l esp rance de vie en France est act
23. ales et fibroblastiques ont pu tre nouveau extraites et cultiv es avec un taux de mortalit de 2 seulement ce qui correspond la valeur standard pour une culture cellulaire Enfin la r sistance m canique du substitut affiche des r sultats sup rieurs ceux obtenus pour l ur tre natif En conclusion l quivalent ur tral d velopp ici est un mod le novateur dans le domaine de la reconstruction urologique Ce substitut manipulable constitu des cellules de l ventuel patient repr sente une alternative prometteuse pour diminuer les r actions inflammatoires et ainsi permettre une greffe exempte de rejet AUJOURD HUI 16H10 SALLE 3524B ULTRASONS FOCALIS S CHEZ LE SUJET G TRAITEMENT DU SEUL LOBE TUMORAL R SULTATS ONCOLOGIQUES 10 Ans Anine Benchikh Paris La prise en charge du cancer de la prostate localis est en pleine volution La th rapie focale est propos e comme une alternative aux traitements radicaux afin de limiter les effets ind sirables de la prostatectomietotaleetdelaradioth rapie Plusieurs techniques sont applicables la th rapie focale les ultrasons focalis s HIFU la cryoth rapie ou la phototh rapie dynamique par laser Plusieurs tudes prospectives sont en cours pour valuer et comparer ces diff rentes approches En 1997 les auteurs ont trait par ultrasons focalis s des patients pr sentant un cancer localis 1 seul lobe prostatique la biopsie Une h
24. ant sp cifiquement les patients candidats une premi re s rie de biopsies Ces r sultats confirment les bonnes performances diagnostiques du score PCA3 dans une s rie homog ne de patients Plus le score PCA3 est lev plus la probabilit d avoir des biopsies positives est lev e L utilisation du test urinaire permet donc de mieux valuer le risque de biopsies positives chez des patients candidats une premi re s rie CANCER LOCALIS DE LA PROSTATE DIAGNOSTIC AUJOURD HUI 16H30 SALLE HAVANE UN CANCER DE LA PROSTATE UNILAT RAL LA BIOPSIE L EST IL VRAIMENT Maxime Cr pel Rennes Les th rapies focales sont de plus en plus discut es parmi les urologues pour la prise en charge de patients porteurs de cancer de prostate unilat ral faible risque La validit de cette modalit th rapeutique qui ne peut traiter que les cancers de prostate unilat raux n cessite de facto un staging fiable Dans cette optique les auteurs ont test la significativit de biopsies positives unilat rales chez des INCONTINENCE URINAIRE ET STATIQUE PELVIENNE patients porteurs d un cancer dela prostate de bas risque potentiels candidats pour une th rapie focale La population recrut e a consist en 243 hommes avec des stades T cliniques lt T2a des PSA lt 10ng m1i des scores de Gleason lt 6 et un maximum de 2 biopsies unilat rales positives sur au moins 10 biopsies r alis es Tous ces hommes ont eu un
25. atients avait t perdue Thierry Lebret enfonce le clou en effectuant une critique d article de l tude SWOG 8710 Elle concemait 317 patients sur 11 ans r partis sur 126 institutions soit probablement peu de cystectomie par centre La qualit carcinologique de la chirurgie est probablement prendre en compte pour l analyse des r sultats L un des deux objectifs tait l valuation du down staging par TDM ou IRM dont la fiabilit sur l extension locale est faible Egalement au menu l histologie de 46 Les deux intervenants ne sont pas tout fait d accord surla toxicit dela chimioth rapie Pour Nicolas Mottet la mortalit par toxicit est faible Thierry Lebret insiste sur le probl me d une alt ration de l tat g n ral en pr op ratoire d une chirurgie lourde Il souligne que 20 des patients de l tude SWOG n avaient pu avoir leur cystectomie en post chimioth rapie Nicolas Mottet rapporte une absence d augmentation de la morbidit postop ratoire en cas de chimioth rapie adjuvante dans la litt rature 4 A amp N Or Thierry Lebret rappelle que 50 des cystectomies sont pT2N0 avec 80 de survie 5 ans Il existe un gain de survie de 5 5 ans pour les patients bien s lectionn s et correctement trait s Tout a pour a dixit Oui mais Une seconde salve de Nicolas Mottet nous rappelle que les recommandations existent Le coup du serpent et de sa queu
26. aule Jammal Pr sidente de VAsociation des Urologques du Qu bec ON EN PARLE Vous tes sur Prostate FM il est 7h30 bonne journ e vous EN thomas delsol R union du Club de Radiofr quence voir page 4 URORISQ Le sujet para t complexe et les acronymes ne font rien pour arranger les choses l analyse de tout EPR Ev nement Porteur de Risque vise pr venir l EIG Ev nement Ind sirable Grave L objectif est donc d agir en amont des complications Cette d marche d accr ditation individuelle peut donc b n ficier largement tous les urologues pour leur suivi de morbi mortalit URORISQ tient une permanence sur le stand de l AFU pour r pondre aux questions des urologues engag s ou d sirant l tre et les aider r soudre les probl mes qu ils rencontrent dans leur d marche jeudi 19 de 15 16 heures Fr d ric Vavdin vendredi 20 de 15 16 heures Bertrand Pogu Comment int grer l e learning dans la FMC L exp rience des soci t s francophones et europ ennes d urologie Objectif p dagogique L E Learning est un nouveau mode d enseignement Son organisation et son utilisation doivent r pondre aux besoins de nos coll gues La mise en route d un programme d enseignement en ligne sa fiabilit son valuation nous obligent r pondre aux questions suivantes existe t il une p dagogie adapt e s agit il d un enseignement propre ou compl mentaire quelle est
27. cides gras poly insatur s il a galement t constat une consommation moyenne d om ga 3 plus lev e dans le groupe CaP Par contre les apports en acides gras mono insatur s taient quivalents entre les 2 groupes Les apports en calcium taient similaires mais les fromages frais taient plus consomm s dans le groupe CaP Il n a pas t trouv de diff rence significative au regard des aliments riches en lycop ne mais le groupe t moin consommait 2 fois plus d abricots secs riches en b ta carot ne et en lycop ne Le th vert ainsi que certains fruits frais taient significativement plus consomm s dans le groupe t moin Les consommations totales de l gumes l gumes crucif res soja et vin n taient pas significativement diff rentes Cette tude permet de d gager des tendances de consommation et d identifier des facteurs de risque et de pr vention COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES D PISTAGE ET PR VENTION D PISTAGE DU CANCER DE LA PROSTATE DANS LES FAMILLES RISQUE CANCER LOCALIS DE LA PROSTATE AUJOURD HUI 14H30 SALLE 353 LES CANCERS D PIST S SONT ILS LIGIBLES POUR LA SURVEILLANCE ACTIVE Gr gory Papin Brest Les tudes de d pistage de masse du cancer de prostate CaP valuent au moins 40 la proportion de CaP insignifiants au diagnostic Le but de l tude tait d valuer cette proportion CANCER LOCALIS DE LA PROSTATE D PISTAGE ET PR VENTI
28. e SOCIO PROFESSIONNEL CLUB ROBOTIQUE AVEC OU SANS ROBOT LA CHIRURGIE EST ET RESTE UN ART P Rischmann Pr sident de l AFU L ann e 2009 est marqu e par une forte augmentation des implantations de robots chirurgicaux en France Actuellement pr s de 10 des prostatectomies totales sont r alis es au moyen de cet instrument Des manifestations m diatiques intempestives cf Urojonction n 66 et 67 sont venues perturber la n cessaire s r nit qui devrait pr sider au d bat coll gial indispensable li au d veloppement attendu de cette technique C est dommage car les premiers utilisateurs fran ais avaient fait preuve d une discr tion remarqu e Le d veloppement de la chirurgie robot assist e est une r alit et nous devons l accompagner dans les meilleures conditions scientifiques et professionnelles Lorsqu une nouvelle technique appara t qui marque une rupture culturelle dans la pratique quotidienne il est habituel et normal qu il y ait un d bat souvent anim mais n cessaire souvenons nous de la r volution c lioscopique et pour les Le probl me des fi vres postop ratoires est fr quent et pas toujours simple r soudre s agit il d une fi vre purement inflammatoire ou infectieuse La date de la survenue de la fi vre et le contexte clinique orientent souvent Les examens biologiques peuvent tre une aide au diagnostic mais sont peu sp cifiques mis part les
29. e de l instrumentation toujours plus co teuse au service de lart chirurgical La chirurgie assist e par robot ne d roge en rien aux principes g n raux qui font la noblesse de notre activit quels que soient la voie d abord et les instruments utilis s indication op ratoire r fl chie connaissance parfaite de l anatomie respect des organes gestuelle calme et prudente restaurations tissulaire et fonctionnelle optimales La chirurgie est un art avec ou sans robot Et chaque art a sa part de cr ativit y compris instrumentale Le r le de notre soci t savante est d organiser le d bat scientifique de proposer une synth se d tape de diffuser une information quitable afin de pr server l quilibre de l offre de soins et l harmonie dans notre communaut AUJOURD HUI BHO SALLE 342A HYPERTROPHIE B NIGNE DE LA PROSTATE COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES AUJOURD HUI 15H10 SALLE 3524AB LASER GREEN LIGHT 120 W DANS LE TRAITEMENT DE L AD NOME DE LA PROSTATE Petrisor Geavlete Bucarest La photovaporisation s lective de la prostate PVP par l utilisation du laser KTP produit une vaporisation rapide du tissu prostatique avec des r sultats stables apr s 5 ans de suivi L apparition du nouveau syst me de haute performance le laser Greenlight 120 W a diminu la dur e de l op ration sans effets secondaires De janvier 2008 d cembre 2008 48 patients g s de 53 80 ans 27
30. e prostatectomie radicale avec un examen anatomo pathologique de la pi ce op ratoire Une analyse uni et multivari e a t r alis e pour tester diff rents facteurs pr dictifs probables d atteinte unilat rale localis e la prostate Valeur absolue du PSA rapport PSA L T stade clinique T T2a vs Tic volume prostatique et nombre de biopsies positives 2 vs 1 Malgr le stade unilat ral la biopsie OB SIT TOT PERTE DE CHANCE Philippe Grise Rouen En France la pr valence du surpoids d fini par un IMC gt 25Kg m et de l ob sit d finie par un IMC gt 30Kg m sont respectivement de 30 et 16 de la population adulte L ob sit est un facteur de risque reconnu d incontinence urinaire d effort IUE Les r sultats de la cure d incontinence par bandelette sous ur trale type TVT ont montr un taux de continence imm diat abaiss de 4 en cas d ob sit mais la majorit des tudes sont r trospectives et avec un suivi court terme Il n existe pas de donn es concernant les bandelettes transobturatrices TOT Une tude prospective et multicentrique a t r alis e sur une population de 432 femmes avec IUE pure ou pr dominante op r es par bandelettes sous ur trales TOT ARIS Les sujets ont t s par s en 2 groupes le groupe 1 comprenait les sujets sans surpoids IMC lt 25Kg m le groupe 2 comprenait les sujets en surpoids et ou ob ses IMC gt 25Kg m Les r
31. h rapies focales dans le traitement du cancer de la prostate AUJOURD HUI 16400 17H15 SALLE 342A non significative partir de 6 mois de suivi Le taux d urgenturie de novo tait sup rieur en cas d ob sit p 0 0163 En conclusion l ob sit et le surpoids entra nent une diminution du taux de continence pr coce et une majoration du taux d urgenturies dans la cure d IUE par TOT COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES INCONTINENCE URINAIRE ET STATIQUE PELVIENNE AUJOURD HUI LGHOO 17H15 SALLE 342A UNE 2 BANDELETTE SOUS UR TRALE BSU EST ELLE ENVISAGEABLE APR S CHEC D UNE 1 Thomas Schohn Strasbourg Apr s traitement d une incontinence urinaire l effort IUE f minine par BSU des checs imm diats ou secondaires sont observ s Les auteurs ont tudi les patientes chez qui a t mise en place une 2 me BSU ainsi que le r sultat observ De fa on r trospective et monocentrique NCONTINENCE URINAIRE ET STATIQUE PELVIENNE ils ont isol au sein d une population de 368 patientes op r es par BSU pour IUE 20 patientes qui avaient t op r es dans d autres centres d une 1 BSU et qui taient en chec imm diat 14 ou secondaire 6 Le d lai moyen de r cidive secondaire est de 15 mois Les r sultats de l analyse retrouvent chez toutes les patientes une man uvre de sout nement de lur tre TVT test positive pour 85 d entre elles au moins une parit et c
32. hez 40 une intervention pour cure de prolapsus ou Burch Sur les 10 patientes ayant une pression de cl ture max lt 30 cm d eau 9 taient en chec imm diat et ont toutes t trait es par TVT comme 2 BSU A 3 mois de la 2 BSU 15 75 des patientes taient s ches et 5 25 am lior es Les moyennes des scores des questionnaires avant et apr s 2 BSU taient respectivement de MHU 12 1 et 3 Ditrovie 3 7 et 1 8 IQOL 67 et 95 Un chec imm diat ou secondaire apr s une 1 BSU pour traitement d une IUE f minine autorise la mise en place d une 2 me BSU si la man uvre de soutien de l ur tre est positive avec un taux de succ s patientes s ches 3 mois de 75 AUJOURD HUI LEHOO 17H15 SALLE 342A R SULTATS LONG TERME POUR L ADJUSTABLE CONTINENCE THERAPY SYSTEM ACT CHEZ LES PATIENTES AVEC INCONTINENCE D EFFORT R FRACTAIRE Maude Carmel Montr al L Adjustable Continence Therapy System ACT s adresse aux patientes avec Incontinence urinaire d effort IUE r fractaire Les r sultats apr s un an de suivi ont d montr qu il s agissait d une option th rapeutique efficace mais qu un suivi prolong devait tre effectu pour s assurer de sa p rennit selon la pr sence ou non d hypermobilit ur trale HU ou d une insuffisance sphinct rienne INCONTINENCE URINAIRE ET STATIQUE PELVIENNE intrins que ISI Ceci constitue ce jour une des s ries de l ACT avec le
33. ions antillaises du fait de leurs origines africaines sont par ailleurs connues pour tre risque lev de la maladie Les auteurs ont voulu tudier l influence que pourrait avoir sur la population antillaise le fait d avoir r sid temporairement au moins une ann e en France continentale dans la survenue du CaP Dans le cadre de l tude de type cas t moin Karuprostate r alis e en Guadeloupe chaque participant a t interrog sur son parcours r sidentiel Pr s d untiersas joun enFrance continentale pendant une dur e moyenne de 15 ans et dans la majorit des cas entre leur 20 e et 35 anniversaire En tenant compte de leur ge du niveau de scolarit de leur lieu de naissance de l origine des parents des ant c dents m dicaux ainsi que du nombre de PSA ant rieurs les individus ayant s joun en France continentale pr sentent un risque significativement augment de survenue du CaP de 40 Ces r sultats pourraient tre expliqu s par des changements de mode de vie en particulier des comportements alimentaires avec le passage d un r gime traditionnel aux Antilles riche en fruits l gumes et poissons consid r comme protecteur vers un r gime occidental consid r risque CANCER LOCALIS DE LA PROSTATE DIAGNOSTIC AUJOURD HUI 16H10 SALLE HAVANE LE TEST PCA3 PERMET IL DE MIEUX S LECTIONNER LES PATIENTS RISQUE DE CANCER LORS D UNE L S RIE DE BIOPSIES Guillaume Plou
34. l on se souvient de la faible valorisation de la laparoscopie par rapport la chirurgie ouverte on peut penser que le suppl ment accord sera loin de couvrir le montant du surco t r el o s ajoutent les consommables l amortissement et perm ables il n y a pas d urgence mettre en route une antibioth rapie probabiliste et l on a tout int r t attendre les r sultats bact riologiques En effet nombre de syndromes f briles du 1 et du 2 jours sont purement inflammatoires alors que les fi vres partir de J3 sont assez souvent d origine infectieuse Le forum tentera de vous donner les cl s diagnostiques pour viter la prescription abusive d antibiotiques etlimiter la pression de s lection de bact ries hospitali res HIER LOHOO SALLE 343 la maintenance La question est celle de la valeur ajout e donc de la mesure de l am lioration du service m dical consid r actuellement comme r f rent Et justement c est en d bat Est ce incontoumable Pas plus que la laparoscopie qui n a convaincu qu une partie de la communaut Chaque groupe doit faire un choix qui d pend de son organisation et de son environnement Pour autant il appara t que les jeunes g n rations sont tout aussi int ress es par cette technique qu elles le sont par la laparoscopie Il serait imprudent de les tenir loign es d un potentiel volutif Dans tous les cas ce robot ne devrait tre qu un pisode dans l histoir
35. n cas de localisation calicielle inf rieure il n est pas toujours possible d atteindre la l sion en raison des limitations de d flexion de l ur t ror noscope URS arm de la pince biopsie La sp cificit des biopsies pour le diagnostic de tumeurs uroth liales est de 75 92 Apr s pr l vements cytologique et anatomopathologique la l sion est photovaporis e au laser Holmium YAG Jusqu r cemment la qualit de vision des endoscopes souples fibres optiques limitaient le traitement conservateur des l sions uroth liales En effet l exploration des cavit s py localicielles avec une URS souple fibres optiques passait r guli rement c t des petites l sions uroth liales La r cidive tait alors pr coce Depuis un an une nouvelle g n ration d URS souple est apparue sous le nom d URS souple num rique La soci t Olympus propose aujourd hui les seuls URS souples num riques disponibles Cette soci t a d velopp URS souple URS V V comme vid o ur t ror noscope qui utilise un capteur CCD pour l image et conserve un faisceau de fibres optiques pour l illumination Cette am lioration technologique a consid rablement am lior laqualit del imageendoscopique en faisant disparaitre l effet moir Les images sont d une exceptionnelle qualit permettant un diagnostic tr s pr cis de l sions de tr s petite taille gt 1mm Par ailleurs et c est probablement ce qui repr
36. or s Le seul facteur associ un taux de succ s plus faible 59 tait un ant c dent de radioth rapie adjuvante Les deux principales questions restant en suspens sont la p rennit long terme des r sultats et les crit res de s lection des malades Cependant l analyse des r sultats montre que si les checs pr coces de la technique sont d environ LA SCINTIGRAPHIE R NALE POSTOP RATOIRE PR COCE FACTEUR PR DICTIF DU SUCC S LONG TERME DE LA PY LOPLASTIE LAPAROSCOPIQUE Michel Hugues Lebel Qu bec La py loplastie par laparoscopie offre d excellents r sultats du traitement de l obstruction de la jonction py lour t rale Les taux de succ s publi s au cours des derni res ann es sont g n ralement bien au dessus de 90 quoique les r sultats soient valu s avec des crit res cliniques radiologiques et scintigraphiques vari ables Le taux d chec long terme de meure toutefois m connu et il appara t donc souhaitable d identifier pr cocement les patients qui pr sentent un risque accru d chec ou de d t rioration au long cours de leur fonction r nale Les auteurs ont ainsi corr l les r sultats postop ratoires DE LA JONCTION PY LO UR T RALE L UR TRE pr coces de la scintigraphie r nale MAG 3 Lasix aux r sultats cliniques et scin tigraphiques obtenus long terme afin de d terminer leur valeur titre de facteur pr dictif du succ s long terme de la py lopla
37. patients CANCER LOCALIS DE LA PROSTATE D PISTAGE ET PR VENTION sous anticoagulants ont t trait s par photovaporisation par laser KTP AMS 120 W Le volume prostatique moyen tait de 45 cc entre 30 70 cc Les patients avec une suspicion de cancer de la prostate des valeurs lev es du PSA des modifications pathologiques au toucher rectal ont t exclus l examen anatomopathologiquen tant pas possible Les patients ont t r valu s apr s 3 et 6 mois La vaporisation au laser Greenlight 120 W a t r alis e avec succ s chez 45 pa tients avec un temps op ratoire moyen de 57 minutes de 20 120 mn Dans la plupart des cas une seule fibre a t utili s e l nergie moyenne a t de 170 000 de 80 000 270 000 La dur e moyenne d hospitalisation a t de 24 heures Il n y a pas eu de complications p riop ratoires majeures L valuation 3 mois puis 6 mois a mis en vidence une augmentation du d bit maximum de 8 ml s en pr op ra toire 23 ml s puis 21 ml s une diminution du r sidu postmictionnel moyen de 90 30 puis 15 ml Un patient a t r hospi talis pour une h maturie secondaire et un autre pour infection urinaire 9 patients ont pr sent une symptomatologie irrita tive postop ratoire pendant 1 mois La photovaporisation s lective de la prostate PVP utilisant le laser Greenlight 120 W repr sente une technique s re et relativement simple
38. pr l vements bact riologiques NFS CRP procalcitonine Quand la fi vre est bien tol r e et les drainages FORUM DU COMIT D INFECTIOLOGIE plus anciens d entre nous de l av nement de l ur t roscopie de la n phrolithotomie percutan e et m me de la r section endoscopique de la prostate S agissant du robot la cause de l moi est moins le caract re inqui tant de la nouveaut que la publicit dontil est l objet au regard de son co t tr s lev Les r actions sont assez virulentes souvent pol miques ce dont raffolent les medias traduisant des sentiments vari s Est ce un progr s Peut tre des tudes sont en cours visant pr ciser le b n fice pour le patient non encore clairement d montr On remarque que presque tous les utilisateurs continuent les raisons pouvant tre multiples Est ce l pour durer Sans doute cependant il faut s attendre de nombreuses volutions qui limiteront l interpr tation et la port e des tudes scientifiques actuelles On peut aussi imaginer que cette plateforme technologique g n re des concepts nouveaux l origine de futurs progr s tant au plan m dical qu conomique Est ce rentable Probablement pas en l tat actuel de l offre et du processus de financement de l activit chirurgicale Une d marche est en cours aupr s des tutelles qui vise identifier l utilisation du robot au cours d une intervention laparoscopique Cependant si
39. r ce mod le des fibroblastes d origine dermique ainsi que des cellules uroth liales provenant de vessie porcine sont extraits Les fibroblastes sont cultiv s quatre semaines afin d obtenir une matrice extracellulaire s cr t e de mani re suffisante pour former un feuillet manipulable Ce feuillet est ensuite roul autour d un mandrin pour constituer un tube puis mis maturation trois semaines pour favoriser l adh sion entre les couches matricielles Les cellules uroth liales sont alors ensemenc es l int rieur du tube avant de le mettre en perfusion dans un COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES bior acteur Dans le but de stimuler la prolif ration et la maturation cellulaire la perfusion est maintenue une semaine L quivalent ur tral reconstruit est alors compar l ur tre natif par des analyses histologiques de l immunofluorescence et des Western Blot ainsi que des tests de viabilit cellulaire et de r sistance m canique par clatement Macroscopiquement le mod le ur tral est uniforme r sistant aux sutures et aux manipulations Un uroth lium URO G RIATRIE pluristratifi et similaire l ur tre natif de porc assis sur une paisse couche de matrice extracellulaire bien fusionn e est observ en histologie La caract risation par immunofluorescence et Western Blot indique la bonne diff renciation de l uroth lium reconstruit Lors des tests de viabilit les cellules uroth li
40. s anomalies apparaissent chez les patients op r s par n phrectomie mais sans effet pathologique Ainsi il existe une prot inurie la bandelette urinaire dans 10 30 des cas mais sans albuminurie Une l vation de la pression art rielle peut tre trouv e mais sans entrer dans le cadre d une HTA L valuationparscintigraphiepr op ratoire montre que la fonction r nale du rein sain est sup rieure celle du rein malade Le d bit de filtration glom rulaire DFG du rein adelphe apr s n phrectomie augmente en postop ratoire pour atteindre 70 80 du DFG initial Ainsi il n appara t pas d insuffisance r nale chez les patients op r s pour don de rein apparent Par contre le taux de patients op r s pour une cause urologique et d veloppant une insuffisance r nale chronique peut atteindre 20 En r sum Information de ces sujets risque Suivi m dical r gulier examen clinique avec mesure de la pression art rielle mesure dela cr atinin mie avec valuation selon formule de Cockcroft recherche de prot inurie la bandelette urinaire La fr quence a t d termin e 1 mois 6 mois puis annuellement Eradication des facteurs de risque prot inurie l vation de la pression art rielle ob sit diab te ant c dents cardio vasculaires En direct de l AFU est publi gr ce aux soutiens institutionnels de Pierre Fabre M dicament astellas
41. sente la plus grande volution de ce produit le vid o ur t ror noscope Olympus URFV incorpore un nouveau syst me d illumination appel NBI ou Narrow Band Imaging qui permet d illuminer les cavit s py localicielles avec un spectre lumineux ne comportant que les bleus et les verts en r duisant leur bandes d mission narrow Figure 1 Cette lumi re bleue verte est obtenue Syst me Narrow Band Imaging NBI URF V Olympus Visualisation en lumi re blanche et lumi re NBI de la muqueuse uroth liale et d une tumeur uroth liale des cavit s py localicielles apr s une simple pression sur un bouton de commande La lumi re NBI a alors la propri t d accentuer les contrastes et l effet 3D des cavit s py localicielles C est la microcirculation de surface de l uroth lium qui va ainsi tre beaucoup mieux visualis e Les tumeurs uroth liales tant richement vascularis es elles apparaissent alors beaucoup plus visibles en accentuant leurs contours leur surface et leur contraste Figure 2 Dans une r cente tude pr liminaire l quipe de Tenon Paris a rapport un taux de d tection suppl mentaire de 20 par rapport la vision en lumi re blanche Des tudes ant rieures valuant la m me technologie sur les tumeurs de vessie avaient rapport un avantage significatif pour la technologie NBI versus lumi re blanche Pour la voie excr trice ce nouveau moyen de d tection semble tre to
42. ssard Cr teil L apport diagnostique du PSA a t consid rable la fin du si cle dernier permettant la d tection de cancers de la prostate des stades encore localis s Cependant en raison d une valeur pr dictive faible du PSA jusqu trois quarts des patients avec un PSA compris dans la zone grise entre 4 et 10 ng ml auront des biopsies prostatiques n gatives De nouveaux marqueurs diagnostiques ont t recherch s ces derni res ann es afin d am liorer la sensibilit et la sp cificit du d pistage Depuis la d couverte la fin des ann es 1990 du g ne PCA3 et de sa surexpression au sein du tissu prostatique canc reux des m thodes de mesure quantitative de son expression dans les urines ont t d velopp es et standardis es Les donn es actuelles de la litt rature d montrent la sup riorit du score PCA3 sur le dosage du PSA en termes de valeur pr dictive et de sp cificit au d triment d une sensibilit un peu inf rieure Les r sultats de 2 larges s ries prospectives europ enne et am ricaine sont particuli rement encourageants pour la population particuli re des patients ayant une premi re s rie de biopsies n gatives pour lesquels l utilisation du test COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES PCA3 permettrait d viter une seconde biopsie inutile Les auteurs pr sentent au congr s de l AFU les r sultats pr liminaires d une tude multicentrique europ enne inclu
43. st repr sent par la section sphinct rienne in situ o l h mi circonf rence post rieure du sphincter est sectionn e par voie en doluminale Ces r sultats remettent en question toutes les techniques actuelles qui diss quent le sphincter de son environ nement post rieur L incontinence apr s prostatectomie totale n est donc pas une fatalit suivi de 2 ans 436 avec une conservation bilat rale des BNV ge m dian 60 ans 390 patients 66 avaient un IIEF5 pr op ratoire gt 20 506 patients ont t op r s par voie c lioscopique et 80 par voie robotique Les deux populations taient statistiquement comparables En analyse multivari e l ge et le type de pr servation taient des facteurs ind pendants de r cup ration de la fonction rectile p lt 0 001 L utilisation du robot tait corr l e avec une am lioration de la r cup ration de la fonction rectile n atteignant pas le seuil de significativit p 0 055 En conclusion dans cette tude prospective mais non randomis e il existait une tendance l am lioration des r sultats de la fonction rectile apr s PT robot vs c lioscopie Olivier Traxer Tenon Les tumeurs de la voie excr trice sup rieure TVES pr sentent des analogies pid miologique diagnostique et th rapeutique avec les tumeurs uroth liales v sicales Elles sont cependant moins fr quentes et leur situation rend tout geste endoscopique diagnostique ou
44. stie laparoscopique Parmi 151 cas cons cutifs de py loplasties par laparoscopie pratiqu es entre janvier 2003 et d cembre 2008 dans un centre universitaire du Canada les auteurs ont s lectionn 63 cas ayant eu une scintig raphie r nale MAG 3 Lasix pr op ratoire postop ratoire pr coce m diane de 3 mois et postop ratoire tardive moyenne de 39 mois Les patients ont t contac t s par t l phone et par courrier en moy enne 36 mois apr s l intervention afin de d terminer la persistance de sympt mes incommodants en utilisant une chelle nu m rique de la douleur cot e de 0 10 Les r sultats scintigraphiques postop ratoires pr coces ont t compar s aux r sultats scintigraphiques et cliniques obtenus lors du dernier suivi 20 le taux de r cidive au cours du suivi est faible avec peu de r cidives A la lumi re des bons r sultats obtenus au cours de cette tude pr liminaire ce dispositif apparait comme une option prometteuse pour le traitement de l IU post prostatectomie Son utilisation plus large et un recul plus important pourront confirmer la place importante donner cette option efficace peu invasive faible jatrog nicit AUJOURD HUI 16H00 SALLE 342B 100 des patients qui ont une T 2 lt 20 minutes la scintigraphie r nale 3 mois apr s l intervention gardent une T2 lt 20 minutes au plus long suivi scintigraphique Par contre seuls 54 des 11 patients qui ont une
45. tement de r f rence notamment en cas d incontinence urinaire s v re reste le sphincter artificiel les techniques moins invasives utilisant les bandelettes sous ur trales ont connu un regain d int r t ces derni res ann es avec des taux de succ s encourageants mais des complications parfois s v res La bandelette transobturatrice AdVance r trour trale pr sent e en 2007 est innovante car non compressive Elle est pos e par voie p rin ale en arri re de l ur tre bulbaire qui doit tre lib r par une dissection suffisante La mise en tension manuelle par voie transobturatrice l aide de deux aiguilles h licoidales permet alors un repositionnement de l ur tre proximal de 2 5 3 cm vers le col v sical L valuation de ce traitement chez 102 patients pr sentant une UI post prostatectomie l g re mod r e moins de 5 protections par jour en suivi prospectif dans un seul centre avec un recul m dian de 13 5 2 mois 6 26 montre que 64 102 patients sont secs 18 102 sont am lior s et 20 102 non am lior s Aucune complication s v re r tention infection ou rosion n a t r pertori e La dur e d hospitalisation fut de 48 heures et le sondage de 24 heures pour la quasi totalit des patients DE LA JONCTION PY LO UR T RALE L UR TRE COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES Selon une chelle subjective de qualit de vie PGI l 87 102 patients s estiment am li
46. ts non m tastatiques et ne doit pas tre confondue avec une chimioth rapie administr e un patient N ou M que l on souhaiterait rendre op rable Elle ne peut tre administr e qu en cas d tat g n ral conserv performance status 0 ou 1 de clairance de la cr atinine sup rieure 50 ml min et d ge inf rieur 70 ans Nicolas Mottet d fend cette prise en charge en pla ant la barre tr s haut les recommandations de l EAU proposent une chimioth rapie n oadjuvante en cas de tumeur de vessie infiltrant le muscle et il ne s agit ni plus ni moins que d une recommandation de grade A Trois m ta analyses dont la derni re publi e en 2005 et qui conceme pr s de 3000 patients et deux essais conduits par des soci t s savantes et publi es dans deux revues fort impact factor MRC EORTC Lancet 1999 et SWOG 8710 NEJM 2003 concluent un gain en survie globale de 5 5 ans Ces r sultats ne sont obtenus qu avec une polychimioth rapie contenant du cis platine et pour les patients op r s de fa on satisfaisante avec curage ganglionnaire suffisant pour le SWOG Ces tudes pr sentent cependant d importantes faiblesses Les m ta analyses concernaient des tudes avec peu de patients et des protocoles variables et souvent sub optimaux La m thodologie de l tude MRC EORTEC tait mauvaise elle m langeait notamment des patients trait s par chimioth rapie et par radioth rapie p
47. uellement de 84 5 ans l incontinence est souvent mixte la pr valence de l IUE diminuant avec l ge et l effort physique On recommande la r alisation d une cystoscopie de principe dans le but de rechercher une st nose ur trale post m nopausique une tumeur v sicale responsable du syndrome d urgenturie elle permet en outre la r alisation d une man uvre de Bonney et d Ulmsten vessie pleine en fin d examen Le BUD est tr s contributif la recherche d une hyperactivit du detrusor d une hypocontractilit par d faut de la commande motrice un trouble de la compliance un r sidu post mictionnel La BSU quand elle est indiqu e doit tre pos e sur un vagin pr par en cas de vaginite atrophique Ses r sultats sont 10 15 moins bons que chez la femme pr m nopausique avec apparition non rare d une dysurie postop ratoire ou d une instabilit de novo En cas d chec les injections p ri ur trales sous anesth sie locale n ont qu un effet transitoire les ballonnets peuvent tre indiqu s en cas d insuffisance sphinct rienne avec ur tre fix Au total de plus en plus de femmes ag es sont sensibilis es au probl me de l incontinence urinaire Il existe des solutions mais avec des r sultats moins bons que chez les jeunes S ANCE PL NI RE POUR OU CONTRE 1 SOCIO PROFESSIONNEL LA CHIMIOTH RAPIE N OADJUVANTE DANS LES CANCERS DE LA VESSIE La chimioth rapie n odjuvante s adresse aux patien
48. ut fait fiable et efficace pour augmenter le taux de d tection des petites tumeurs et pour mieux d finir les limites de la photovaporisation laser Des tudes prospectives multicentriques restent bien entendu n cessaires pour v rifier ces donn es initiales mais le proc d semble aujourd hui extr mement prometteur SOCIO PROFESSIONNEL RENCONTRES DE L AFU 2009 MEILLEURE EFFICIENCE L objectif d une politique de sant efficiente est de pouvoir assurer une prise en charge optimale des patients associant efficacit m dicale qualit des pratiques et des soins et meilleur co t L OMS d finit la qualit comme la capacit de garantir chaque patient l assortiment d actes th rapeutiques lui assurant le meilleur r sultat en termes de sant conform ment l tat actuel de la science au meilleur co t pour le m me r sultat au moindre risque iatrog nique pour sa plus grande satisfaction en termes de proc dures r sultats contacts humains Nous devons pour cela pouvoir r pondre aux questions suivantes AUJOURD HUI 9H35 SALLE HAVANE INDICATEURS DE SANT EN UROLOGIE VERS UNE de donn es dont on pourrait d finir des indicateurs pid miologiques Est ce que ce que l on fait est fait dans les r gles de bonnes pratiques On peut le savoir en comparant la prise en charge et les r sultats dans ces bases Est ce que ce que l on fait est fait au
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