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Protocoles. N°76 - Act Up

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Contents

1. www femmesetvih org www trt 5 0rg Compte rendu du 3 d cembre 2012 du comit de suivi du plan national de lutte contre le VIH sida et les IST Femmes dans les essais cliniques prolonger la r flexion et agir En demandant la parit femmes hommes dans les essais cliniques nous sommes parvenuEs ouvrir un dossier port depuis plusieurs ann es par la commission Traitements amp Recherche d Act Up Paris le Collectif interassociatif Femmes amp VIH et le groupe interassociatif TRT 5 C est celui d une v ritable connaissance et reconnaissance des sp cificit s des femmes dans le champ th rapeutique du VIH comme nous nous y consacrons par ailleurs pour d autres populations minoritaires ou minoris es usag rEs de drogues co infect Es enfants personnes touch es par plusieurs pathologies chroniques ou des cancers et Trans B NTA En effet cette revendication a t reprise dans la presse et a r ussi toucher la Ministre de la sant Marisol Touraine qui a indiqu qu il fallait renforcer Pinclusion des femmes et des personnes co infect es par le VIH et l h patite C dans les essais cliniques Une partie de la r glementation doit tre d finie par la Communaut europ enne et il est n cessaire de faire prendre conscience de cette n cessit aux quipes de recherche clinique comme l a fait celle du Pr Delfraissy Suite cela les minist re
2. pisode d pressif majeur dans l ann e Hospitalisation compl te dans l ann e Protocoles n 76 automne 2013 page 19 qui diminue le taux de lipides cholesth rol triglyc rides dans le sang Autres 29 7 38 3 hommes Nationalit 92 2 91 8 fran aise allocataires de l AAH Le revenu mensuel m dian est de 1533 pour les hommes contre 1300 pour les femmes Les hommes sont plus souvent propri taires de leur logement que les femmes mais la proportion d hommes sans logement personnel est plus lev e que celle des femmes 12 1 contre 5 9 tat de sant global tous groupes confondus en m tropole anciennet du diagnostic m diane de 12 ans 34 7 ont t diagnostiqu s depuis 2003 taux insuffisant de d pistages volontaires d pistage tardif chez 30 des patientEs et 13 5 des d pistages consid r s comme ayant t r alis s l insu des personnes vieillissement de la population 93 3 des patients re oivent un traitement antir troviral dont 88 5 ont une charge virale contr l e et 56 7 ont plus de 500 CD4 mm 97 5 des personnes diagnostiqu es avant 2003 sont trait es mais 12 de celles diagnostiqu es depuis 2003 sont encore na ves en 2011 dur e m diane de 4 ans apr s le diagnostic 24 d clarent une hospitalisation compl te au moins une nuit dans l ann e coul e 25 8 per oivent leur tat de sant comme excellent ou tr s bon
3. autres m dicaments 2h avant ou apr s le repas Adaptation des doses si insuffisance r nale Risque de pancr atite surtout en cas de consommation d alcool prendre absolument durant le repas En cas de diarrh es persistantes demander l avis de votre m decin Contre indiqu si insuffisance h pa tique s v re d o surveillance attentive L initiation doit tre progressive et n cessite une surveillance accrue pendant les 4 premiers mois surtout en cas de co infection prendre au moment du repas Surveillance de la fonction r nale Le tenofovir agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection Clearance de la cr atinine avant le d but du traitement Vigilance sur l apparition de neuropathies p riph riques Risque de pancr atite surtout en cas de consommation d alcool Risque major de lipodystrophie Non recommand chez la femme enceinte et si insuffisance h patique En cas d hypersensibilit contacter le m decin ou les urgences avec l avertissement fournie dans la bo te En cas d arr t du traitement pour hypersensibilit ne jamais reprendre l abacavir risque mortel Les traitements anti VIH ci dessous sont des combinaisons de plusieurs mol cules efavirenz emitricitabine tenofovir BMS GILEAD AMM du 13 12 07 r vision le 19 08 11 COMBIVIR 8TC AZT GSK AMM du 18 03 98 r vision le 02 05 11
4. classe th rapeutique d antir troviraux capable d emp cher l attachement du VIH la membrane cellulaire au niveau des r cepteurs CD4 puis de fusionner et de p n trer dans la cellule lls se divisent en trois groupes les inhibiteurs de liaison au r cepteur CD4 les inhibiteurs des co r cepteurs CCR5 et CXCR4 et les inhibiteurs de fusion Il inhibiteur d int grase classe th rapeutique d antir troviraux capable d inhiber une enzyme sp cifique du VIH appel e int grase n cessaire sa r plication P inhibiteur de la prot ase aussi appel s antiprot ases classe th rapeutique d antir troviraux ayant pour cible la prot ase du virus enzyme qui participe la synth se des prot ines virales l int rieur de la cellule Lorsque celle ci est bloqu e les nouveaux virus produits sont d fectueux et ne peuvent plus infecter de nouvelles cellules Traitements anti h patites BARACLUDE entecavir BMS AMM de 2006 r vision le 12 05 11 COPEGUS ribavirine Roche AMM de 2003 r vision le 04 08 11 HEPSERA adefovir dipivoxil Gilead AMM de 2003 r vision le 05 08 11 INCIVO t lapr vir Janssen AMM de 2011 REBETROL ribavirine MSD AMM de 1999 r vision le 24 08 11 SEBIVO telbivudine Novartis AMM de 2007 r vision le 28 08 11 VICTRELIS boceprevir MSD AMM de 2011 VIREAD tenofovir Gilead AMM du 05 02 02 r vision le 05 0
5. tels que la mesure de la charge virale et des lymphocytes CD4 Ces examens de suivi permettent de mesurer les r ponses virologique et immunitaire et d identifier le plus pr cocement possible les checs th rapeutiques n cessitant un changement de traitement Enfin l OMS recommande de fournir un traitement tous les enfants de moins de 5 ans vivant avec le VIH toutes les femmes enceintes ou allaitantes porteuses du VIH et tous les s ropositifVEs dont le la partenaire n est pas infect E L OMS aurait d aller plus loin Si ces nouvelles recommandations vont dans le bon sens elles manquent de pr ciser un certain nombre de points cruciaux C est notamment le cas des modalit s d implication des communaut s tous les stades du parcours de soins de l inclusion des recommandations concernant la co infection VIH h patite C ou encore de la pr conisation du d pistage chez les enfants de mois de dix huit mois Plus g n ralement on aimerait qu au Sud comme au Nord chaque patient puisse choisir en concertation avec son m decin le moment de commencer un traitement Malheureusement la m diocre qualit de la prise en charge utilisation de mol cules toxiques absence d examens de suivi biologique fr quentes ruptures et ses cons quences toxicit s chappements th rapeutiques annihilent les avantages d une mise sous traitement pr coce La balle est dans le camp des politiques Pour que soi
6. bulletin d information th rapeutique pour les personnes vivant avec le VIH Angles morts Les essais cliniques men s aujourd hui excluent de fait de nombreuses populations minoris es des enjeux de la recherche th rapeutique femmes usag rEs de drogues personnes co infect es VIH VHC personnes trans enfants Il ne s agit pas l simplement d une question de chiffres derri re la sous repr sentation des minorit s dans la recherche c est la difficult assurer un suivi de qualit pour les premi rEs concern Es qui est en jeu m connaissance des sp cificit s de la prise en charge des personnes effets ind sirables pass s sous silence information indisponible concernant les interactions entre antir troviraux produits de substitutions traitements hormonaux mol cules anti VHC Ce num ro de Protocoles consacre un dossier sur l inclusion des femmes dans les essais cliniques tant au Nord qu au Sud En raison de situations locales contrast es la repr sentation des femmes diff re largement d une zone g ographique l autre Il appara t que la faiblesse de leur inclusion dans la plupart des essais men s au Nord est criante tant dans la recherche publique que dans la recherche priv e Les pouvoirs publics et plus sp cialement le Minist re de la Sant commencent se saisir de la question Cependant la pression qu ils exercent reste ce jour insuffisante permettant ainsi l ANRS de retarder encore et
7. de bases existantes d claration obligatoire de s ropositivit cohorte ANRS CO4 FHDH donn es des COREVIH et cohorte Aquitaine VESPA2 a t conduite dans les h pitaux ayant une file active sup rieure ou gale 100 personnes sur des personnes majeures ayant t diagnostiqu es s ropositives au VIH 1 il y a plus de 6 mois La passation des questionnaires qui durait environ 55 minutes tait administr e par une personne sp cialement form e et ext rieure l h pital dans des conditions pr vues pour garantir l anonymat 3022 personnes ont r pondu au questionnaire en m tropole taux de r ponse de 58 et 598 dans les d partements d outre mer taux de r ponse de 64 Pour tenir compte du biais d au profil des personnes qui ont bien voulu r pondre les donn es ont t pond r es et redress es Aussi les chiffres sont extrapolables l ensemble des PVVIH suivies l h pital en France sauf pour la Guyane car seuls les services de Cayenne ont particip En m tropole en raison de la concentration de l pid mie dans des groupes de la population bien circonscrits avec des traits d mographiques et sociaux sp cifiques et des niveaux de pr valence et d incidence tr s diff rents des groupes socio pid miologiques exclusifs ont t cr s hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes HSH usagerEs de drogues par injection UDI immigr Es originaires d Afrique subsaharienne
8. prendre une contraception il y a un risque que des femmes soient vinc es si une grossesse d bute pendant l essai notamment en Afrique o l acc s aux soins hors du cadre d un essai peut tre compromis raison pour laquelle ils recommandent de porter attention au contexte thique certaines femmes n osent pas r v ler qu elles sont enceintes l quipe soignante voire cessent de venir aux consultations L quipe note en outre que les derni res recommandations en mati re de PTME recommandent d utiliser des antir troviraux d s le d but de la grossesse puis pour prot ger l allaitement Si les traitements test s dans l essai sont aussi efficaces que les traitements du programme national la non inclusion dans l essai des femmes enceintes ou souhaitant l tre et des femmes en p riode d allaitement est d sormais injustifi e Aussi revendique t elle la lev e de l interdiction de la grossesse et de l exclusion des femmes enceintes ou qui allaitent dans les essais de strat gie M me s il faut rester tr s prudent et que cette revendication puisse ne pas s appliquer toutes les mol cules cette recommandation des chercheurSEs ne peut rester lettre morte Puisqu il revient ceux qui se pr occupent des femmes s ropositives de faire la cuisine avec les ingr dients apport s par l ANRS revenons y Voici en page 18 par exemple un tableau extrait de ces ingr dients qui nous
9. troviraux VIH et VHC les lieux Nous indiquons pour chaque essai clinique les coordonn es de l investigateur trice principalE La liste des diff rents centres qui recrutent peut vous tre communiqu e au 01 49 29 44 75 du lundi au vendredi de 14h 18h z au pr alable La loi oblige les investigateurs trices des essais vous fournir une note d information ainsi qu un formulaire de consentement clair que vous devez obligatoirement signer avant de participer un essai Vous pouvez l emporter avec vous et prendre le temps qu il faut avant de le signer Il est possible de demander conseil aupr s d unE autre m decin de votre entourage ou d une association Il est important de bien r fl chir avant d entrer dans un essai N h sitez pas poser toutes vos questions votre m decin ou l investigateur trice ne laissez subsister aucun doute votre d cision n en sera que mieux clair e Quelques points notamment doivent tre claircis L essai pr voit il des actes invasifs pr l vement biopsie ponction lombaire etc Ces actes peuvent prendre du temps provoquer des douleurs ou tre prouvants Mieux vaut en tre avertiE avant Les examens n cessitent ils d tre jeun Dans ce cas v rifier que cela ne fasse pas sauter une prise de votre traitement En cas de pr l vements de sang importants plus de 7 tubes soit environ 40 ml serais je pr venuE au pr alable Il est important de le savoir a
10. ur est moins importante chez eux Cette tude lundi vendr di de 14hi Tah pourrait confirmer que dans le contexte inflammatoire de l infection par le VIH traitements actupparis org 01 49 29 44 75 les risques cardiovasculaires sont d avantage redouter et am liorer la compr hension des m canismes physiopathologiques Protocoles n 76 automne 2013 page 3 Pour participer cet essai vous devez avoir re u et lu la notice d information patient COHORTE CO5 IMMUNOVIR 2 R servoirs sous tude de la cohorte ANRS COS VIH 2 ANRS RECHERCHE PUBLIQUE ESSAI VIH2 Histoire naturelle de l infection par le VIH 2 chez des adultes vivants et suivis en France Immunovir 2 R servoirs Recherche des corr lats immunologiques de contr le de l infection par le VIH 2 Objectif principal partie A Immunovir Etude des m canismes immunitaires de contr le de l infection par le VIH 2 c est dire la capacit de production des lymphocytes le vieillissement lymphocytaire l tude des fonctions antivirales cellules dendritiques NK lymphocytes ensemble des cellules Caract risation transcriptionnelle des CD4 et CD8 sp cifiques du VIH 2 sanguines dans lesquelles te bartie B R servoirs Analyser le r servoir sanguin latent et inductible dans les diff rentes populations de cellules CD4 et les monocytes macrophages p riph riques des personnes non trait es de la cohorte ANRS COS VIH 2 Qui peu
11. 3TC Stavudine ribavirine e Troubles digestifs e En d but de traitement peut entra ner une jaunisse e Lipodystrophie Troubles de la vision Nombreuses interactions avec d autres m dicaments limin s par le foie Saquinavir ast mizol cisapride midazolam terf nadine triazolam thynil oestradiol ritonavir n virapine e Sensations d bri t vertiges e Hypercholest rol mie Troubles psychiques et du sommeil Eruption cutan e parfois s v re rash Protocoles n 76 automne 2013 page 26 Recommandations amp commentaires prendre au moment du repas Prendre ce traitement au moment du coucher peut minimiser les effets in sirables Associ 2 capsules de ritonavir chaque prise Pour les personnes tropisme CCR5 Suivi h patique attentif pour cause de r action allergique Suivi attentif pour risque d infection herp tique Ajustement des doses si insuffisance r nale prendre jeun avec de l eau sauf si pris avec du ritonavir et 1h de distance du Videx Boire au moins 1 5 litre d eau par jour pour viter des calculs r naux Effets secondaires tr s importants A viter l initiation d un traitement Pour les personnes naves ayant une charge virale inf rieure 100 000 copies uniquement L emtricitabine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t d
12. devez avoir re u et lu la notice d information patient ESSAI PIECVIH ANRS EP 52 RECHERCHE PUBLIQUE IBSSO ESSAI VIH 7 Relation entre le Profil Inflammatoire du tissu adipeux picardique et le risque quiserappote coronaire chez le sujet infect par le VIH l picarde feuillet visc ral du p ricarde qui recouvre le myocarde Objectif principal comparer le profil inflammatoire du tissu adipeux picardique autour du c ur des sujets vivants ou non avec le VIH pr sentant une maladie coronaire et qui doivent subir un pontage aorto coronaire Objectifs secondaires comparer le volume adipeux picardique chocardiographie et scanner de sujets vivants ou non avec le VIH et pr sentant une maladie coronarienne canene Satan un valuer les relations entre les anomalies du profil d expression des adipokines r tr cissement ou un et cytokines avec les l sions d ath roscl rose coronariennes ne valuer les relations entre les anomalies du profil d expression des adipokines et cytokines du tissu adipeux avec leurs taux circulants et les param tres m taboliques comparer les anomalies histologiques et inflammatoires des tissus adipeux picardiques et sous cutan s chez le m me sujet sonbiui Comment se d roulera l tude C est une tude comparative multicentrique fran aise Les inclusions ont d but en juillet 2013 30 personnes seront incluses sur une dur e de 24 m
13. du traitement antir troviral est de 90 avec un intervalle de confiance 95 qui va 81 95 L ANRS a indiqu que cette tude sugg re que l initiation pr coce du traitement ARV permettrait de r duire de fa on significative le risque de transmission du VIH au del des personnes vivant en couple stable Pour confirmer cette estimation l chelle de la population il faut attendre les r sultats de l essai ANRS TasP dont l objectif est d estimer directement l impact du traitement ARV pr coce sur l incidence de nouvelles infections VIH dans une population rurale d Afrique du Sud ee xx bia http www who int hiv pub guidelines arv2013 15fac ts fr index html Voir aussi notre article page 15 de ce num ro Au moment de la publication de ces r sultats l OMS annon ait de nouvelles recommandations Le site web de l essai indique Les nouvelles recommandations de l OMS rel vent 500 mm3 le seuil de CD4 minimal pour mettre en route le traitement antir troviral chez les personnes en stade clinique I ou Il Ces nouvelles recommandations de mise sous traitement seront appliqu es imm diatement aux personnes kkkkkkkk suivies dans l essai Temprano Concernant la recommandation de mise sous traitement des femmes enceintes et qui allaitent cela tait pratiqu depuis le d but de l essai es http mereva isped u bordeaux2 fr temprano Protocoles n 76 automne 2013 page 6 actu des tra
14. masque l extr me h t rog n it entre les divers essais de strat gie le pourcentage de femmes selon l essai varie entre 7 TIPI et OPTIPRIM et 80 VIH 2 Qu en est il des autres essais L amplitude du pourcentage de femmes selon l essai est encore plus grande de 0 LENAKAP 100 PRIMEVA essai de PTME avec en 2013 un recrutement cumul de 390 personnes dont 153 femmes soit globalement 39 de femmes chiffre qui tombe 17 si on retire PRIMEVA Par ailleurs revenons la ligne cohortes du premier tableau Comme l on se joint volontiers aux auteurs de l article pr sent plus haut qui consid rent que les femmes sont insuffisamment consid r es en dehors des questions li es la procr ation il convient de remarquer que le pourcentage de femmes dans les cohortes de l ANRS chute drastiquement si l on exclut les cohortes Enqu te P rinatale Fran aise ANRS CO1 amp CO11 EPF qui incluent des couples m re enfant n 21157 il tombe 32 contre 49 dans le tableau soit 17 points en moins Cela confirme que m me dans la recherche publique la parit est loin d tre atteinte En conclusion sans oublier que bien des questions similaires se posent pour les usag rEs de drogues les co infect Es les enfants les personnes touch es par plusieurs pathologies chroniques ou cancers et les Trans nous ne pouvons nous contenter de ces r sultats Car ce n est pas seulement
15. publi e en mars 2013 dans Plos One revient sur ces tudes Six tudes concluent une corr lation entre la prise d abacavir et une augmentation du risque d infarctus du myocarde IM Elles notent un risque accru et appellent la vigilance Au contraire trois m ta analyses n ont pas trouv de corr lation entre la prise d abacavir et le risque d IM Cependant les auteurs mettent en garde il appara t que ces trois m ta analyses se basent sur des donn es prises durant des essais de courte dur e dont le but tait d valuer l efficacit d une mol cule Les personnes ne sont ainsi suivies que durant 1 62 an en moyenne Cela remet en perspective ces r sultats Comme il n y a pas de consensus ce jour le principe de vigilance et de pr caution s impose Le risque de d velopper une cardiopathie doit tre valu par le m decin et le traitement adapt en accord avec son interlocuteur Les inhibiteurs de prot ase pas de d bat sur ce point il a t montr de fa on robuste que d une part la prise d inhibiteurs de prot ase en tant que classe de mol cules tait corr l e un risque accru d IM Cet effet ne peut apparemment pas s expliquer uniquement par les effets cumul s d j connus de cette classe de mol cules dyslipid mie insulino r sistance De plus non seulement la prise induit un risque plus lev mais ce risque s accumule pour chaque ann e de prise Dis
16. t sp cifique de certaines sessions et de certains d bats posait probl me sur un aspect d apparence anecdotique mais en r alit crucial L histoire de la lutte contre le sida a t marqu e par la mobilisation des malades aupr s et souvent contre les scientifiques ces dernierEs laborant leurs strat gies en vase clos et sans se soucier d y faire participer leurs objets d tude Au d but des ann es 1980 les militantEs d Act Up New York ont d nonc l absence de malades dans la constitution des essais et aboutirent une inclusion des patientEs dans les comit s scientifiques De m me les premi res conf rences internationales de m decins n ont pu se d rouler calmement qu une fois les malades accept Es et cout Es dans ces hauts lieux du savoir scientifique Or visiblement ce souci d inclusion des malades et de leurs INFORMATION POUVOIR associations repr sentatives a chapp aux organisateurs de cette conf rence Aucune association n tait pr sente en tant que telle et tr s peu de malades ont eu droit la parole hormis la marge lorsqu ils s av raient tre par ailleurs chercheurSEs Comme le soulignait pourtant Didier Fassin en introduction les sciences sociales doivent tre critiques car sinon elles ne servent qu cautionner ou appuyer d autres sciences notamment biom dicales et elles ne sont critiques qu la condition d tre politiques L absence de
17. une question de parit elle est largement atteinte au regard des enqu tes pid miologiques mondiales qui rappellent que les femmes sont en premi re ligne pour prendre les traitements et cela dans toutes les tapes de leur vie adolescente femme m re la m nopause Alors nous restons attach s ce que dans un avenir proche les femmes soient aussi repr sent es que les hommes dans les essais de nouvelles mol cules cela d s les essais de phase 2 puis dans les essais de strat gie Pour cela nous continuons croire que les agences sanitaires doivent exiger des essais compl mentaires comme la FDA qui a demand des tudes 100 femmes Gilead et ViiV Healthcare WAVES et ARIA PANRS doit faire un vrai rapport comprenant des analyses publiables dans une revue comit de lecture et que pour chaque essai promu par l ANRS il soit indiqu qu une analyse tenant compte du sexe a t faite et si oui qu elle en tait la conclusion l volution des pratiques limitatives crites dans les protocoles mais aussi dans celles des centres investigateurs et des femmes s ropositives doit tre relev e l volution des guidelines europ ennes est n cessaire il faut mettre en place un environnement femmes friendly dans les centres investigateurs qui prennent en compte les facteurs identifi s comme tant des freins leur inclusion et que les comit s d thique CPP et CI y soient sensibl
18. 0 000 copies mL et un test g notypique de r sistance doit avoir t fait La lamivudine agissant contre le VHB en tenir compte en cas de co infection Non recommand en cas de grossesse et d insuffisance h patique En cas d hypersensibilit m me sans ruption cutan e contacter les urgences avec la notice de la bo te En cas d arr t du traitement pour hypersensibilit ne jamais reprendre l abacavir risque mortel Voir Ziagen La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement prendre au moment du repas Surveillance de la fonction r nale recommand e Le tenofovir et l emtricitabine agissent aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement mise jour octobre 2012 BUDES RePl information pouvoir Pour permettre chacunE de lutter contre le sida nous ditons des revues des guides organisons des r unions publiques Ces publications amp comptes rendus sont disponibles par courrier possibilit de gratuit et sur nos sites internet GUIDES sociaux guide des bases 4 num ros par an pour comprendre abonnement 10 frais d envoi 3 l un 5 les 3 soutien 20 Sons eseneeeeeseeeeeceseeseeoeseeeeeeseeeeeeseeeececce je fais un don Act Up Paris g par ch que l ordre d
19. 12 3 per oivent leur tat de sant comme m diocre ou mauvais 16 6 des PVVIH suivies l h pital avaient une charge virale d tectable co infections avec l h patite B ou C en baisse comorbidit fr quente 16 4 des patients infect s par VHC 17 5 des traitement hypolip miant 17 1 sous traitement anti hypertenseur 13 des patients rapportent un pisode d pressif majeur ainsi que 1 5 d clare une tentative de suicide dans l ann e patients sous Les auteurs soulignent que les estimations concernant les proportions de personnes trait es et la r ponse immunologique et virologique au traitement sont tr s proches de celles bas es sur les donn es de la base de donn es hospitali re fran aise sur l infection VIH FHDH ANRS CO et que la comparaison avec les donn es de surveillance montre que parmi les personnes nouvellement diagnostiqu es entre 2003 et 2010 la r partition des diff rents groupes de contamination estim e est tr s proche de celle rapport e parmi les nouveaux cas de s ropositivit d clar s l InVS tendant ainsi confirmer la validit et la repr sentativit de ces donn es Situation socio conomique globale des PVVIH en m tropole augmentation du revenu disponible mais situation financi re per ue comme d grad e situation socio conomique globale des personnes infect es inf rieure la population g n rale R sult
20. 2 Summer 1999 Pages 121 144 Dana Rosenfeld Heteronormativity and Homonormativity as Practical and Moral Resources The Case of Lesbian and Gay Elders Gender amp Society October 2009 vol 23 no 5 617 638 Retour sur la conf rence sciences sociales et VIH de Paris ASSHH 2013 Au d but du mois de juillet se d roulait la deuxi me conf rence internationale de sciences sociales sur le VIH Paris deux ans apr s la premi re conf rence de Durban Dans sa conf rence inaugurale l anthropologue et m decin Didier Fassin revenait sur l importance des sciences de l homme et de la soci t dans la lutte contre la maladie Le sida a profond ment chang les soci t s humaines et a durablement modifi le rapport des individus l intimit la sexualit et aux politiques de sant Mais quoi bon s int resser ces aspects de la maladie Pourquoi ne pas confier le seul traitement scientifique de la maladie aux m decins Les sciences sociales permettent selon Didier Fassin de percevoir les limites de nos certitudes de les d stabiliser et ainsi de faire voluer la recherche en lien avec les attentes des populations concern es Par exemple des tudes ont montr dans le contexte carc ral que le principal frein au traitement n tait pas uniquement l acc s difficile aux mol cules mais galement le stigmate associ la maladie et qu il fallait donc laborer des strat gies de distributi
21. 8 11 ZEFFIX lamivudine GSK AMM de 1999 r vision le 26 11 10 Associations Effets ind sirables les plus fr quents e Acidose lactique Exacerbation de l h patite e Troubles psychiatriques s v res d pression tendance suicidaire baisse de l h moglobine neutrop nie e Acidose lactique H patom galie importante e An mie Naus es Diarrh es H morro des Prurit r actions cutan es s v res Syndrome de Lyell e Troubles psychiatriques s v res d pression tendance suicidaire baisse de l h moglobine neutrop nie e Augmentation des transaminases et de l amylase sanguines Rashs fr quents e An mie Neutrop nie Anxi t D pression Insomnie Perte de poids zalcitabine didanosine antibiotiques de la famille des aminosides foscarnet sodique amphotericine B vancomycine is thionate de pentamidine ganciclovir e Troubles digestifs vomissements naus es diarrh es flatulences e Diminution du phosphate sanguin e Insuffisance r nale e Troubles digestifs e Maux de t te Fatigue Zalcitabine emtricitabine Protocoles n 76 automne 2013 page 25 contre indiqu es Recommandations amp commentaires Uniquement en association avec interf ron alpha 2a Prodrogue de l ad fovir Fonction r nale surveiller Inhibiteur de la s rine prot ase NS3 4A du VHC arr t complet du traitement allant jusqu
22. 88 8 72 9 95 6 79 1 91 6 75 9 91 7 es al Lu a El ea 50 copies ml CD4 lt 200 mm 122 30 2 86 CD4 200 8 8 47 2 E a nl CD4 gt 350 27 9 EE a a a a oo Ba a G E ce qu il faut en retenir La population des s ropositifVEs est vieillissante sauf en Guyane avec en m tropole une augmentation de la proportion d immigr Es d Afrique subsaharienne Les PVVIH sont toujours socio conomiquement d favoris es par rapport la population g n rale avec une absence d am lioration dans les d partements d outre mer Les indicateurs de sant traitement ARV charge virale et CD4 sont en nette am lioration et les taux de co infections VIH h patites B ou C sont en baisse Cependant les taux importants d hospitalisation compl te dans l ann e 24 de co morbidit s n cessitant des anti hypertenseur d hypolip miant et de personnes d clarant un pisode d pressif majeur dans les 12 derniers mois sont des sujets de pr occupation majeurs comme le fait que pour 30 des PVVIH le d pistage reste tardif impliquant une perte de chance th rapeutique Une grande question se pose l endroit du d pistage une proportion importante de personnes d clare avoir t d pist e son insu sans que l on sache exactement ce que cela recouvre Protocoles n 76 automne 2013 page 21 Dana Rosenfeld Identity work among lesbian and gay elderly Journal of Aging Studies Volume 13 Issue
23. Act Up Paris envoy l adresse ci dessous C Par pr l vement tous les 18 du mois en remplissant l autorisation de pr l vement ci contre et en l accompagnant d un RIB je peux galement faire un don en ligne actupparis org spip php page soutenir je recevrai par courier un re u fiscal en janvier ou sur demande me permettant de d duire de mes imp ts 66 de ce don hauteur de 20 de mon revenu imposable par exemple pour un don de 50 ma r duction d imp t sera de 33 soit un co t r el de 17 seulement ACT UP PARIS BP 287 75525 PARIS CEDEX 11 n national d metteur 421 849 autorisation de la poste PA B 07 96 PROTOCOLES R PI glossaire guide des droits l information th rapeutique 5 R unions Publiques d Information par an envoi des dossiers 2 50 SITES WEB INFOS actupparis org diffusion actupparis org reactup fr 01 49 29 44 75 eecoccocoocoococococoooocococococococooooococoooooooococooocococosooocooooooo autorisation de pr l vement mensuel merci de nous renvoyer cet imprim compl t et sign en y joignant un RIB titulaire du compte d biter pr nom adresse code posta COUME a aa nn tablissement du compte d biter HOM iez adresse code postal I_I_I_I_I_I ville d signation du compte d biter j autorise l tablissement teneur de mon compte pr lever sur ce dernier les pr l vements tablis mon nom qui seron
24. EVIPLERA TMC 278 TDF FTC Gilead AMM du 21 09 12 KIVEXA abacavir lamivudine ViV Healthcare AMM du 17 09 04 r vision le 06 05 11 TRIZIVIR abacavir lamivudine zidovudine ViV Healthcare AMM du 28 12 00 r vision le 07 06 11 TRUVADA emtricitabine tenofovir Gilead AMM du 21 02 05 r vision le 27 07 11 e Acidose lactique probl me au foie e Probl mes psychiatriques e d pression vertiges naus es e diarrh es fatigue maux de t te e ryth me sinusite insomnie e r ves inhabituels e Acidose lactique devant tre trait e d urgence sympt mes essoufflement fatigue importante et inexpliqu e douleurs musculaires crampes naus es vomissements Lipoatrophie e Naus es importantes qui disparaissent progressivement e Fatigue Troubles digestifs Risque d allergie grave surtout les 1 mois sympt mes rougeurs cutan es fatigue d mangeaisons fi vre naus es vomissements diarrh es courbatures malaise g n ral maux de gorge toux sensation d essoufflement e Risque d acidose lactique devant tre trait e d urgence voir Combivir e Troubles digestifs e Maux de t te e Allergie grave hypersensibilit l abacavir voir Ziagen pouvant entra ner l arr t du traitement Effets ind sirables de zidovudine voir R trovir de lamivudine voir Epivir et d abacavir voir Ziagen e Troubles digestifs vomissements naus es
25. a R Wilson d Almeida K Aubri re C Marcellin F Spire B Lert F et le groupe Vespa2 Etat de sant de la population vivant avec le VIH en France m tropolitaine en 2011 et caract ristiques des personnes r cemment diagnostiqu es Premiers r sultats de l enqu te ANRS Vespa2 Bull Epid miol Hebd 2013 26 27 285 92 bia Lert F Annequin M Tron L Aubri re C Hamelin C Spire B et al et le groupe VESPA2 Situation socio conomique des personnes vivant avec le VIH suivies l h pital en France m tropolitaine en 2011 Premiers r sultats de l enqu te ANRS VESPA2 Bull Epid miol Hebd 2013 26 27 293 9 En 2011 la population infect e suivie l h pital est r partie en 39 1 de HSH 23 7 d immigr Es d Afrique subsaharienne 7 9 d hommes et 15 8 de femmes 10 9 d usag rEs de drogues par injection 6 8 d hommes et 4 1 de femmes 26 3 d autres patientEs 12 8 d hommes et 13 5 de femmes Cela repr sente depuis 2003 une proportion de la population des PVVIH stable de HSH en augmentation de proportion de femmes de 28 8 32 9 en forte baisse des usagers de drogues par injection 18 en 2003 qui s explique par une baisse drastique de l incidence de l pid mie depuis la mise en place de programmes d change de seringues et un taux de mortalit lev un doublement de la proportion d immigr Es d Afrique subsaharienne de 11 5 23 7 ca
26. al en 2011 elle vient pour plus de 80 de C te d lvoire Cameroun Congo Brazzaville R publique d mocratique du Congo et Centrafrique Les femmes sont majoritaires 66 5 L ge m dian est de 48 ans pour les hommes et de 39 pour les femmes Ont acquis la nationalit fran aise 17 2 des hommes et 22 des femmes Sinon 4 10 ont une carte de r sident la moiti une carte de s jour d un an et 1 10 est sans papiers ou en cours de r gularisation 37 4 des hommes ont un dipl me universitaire contre seulement 11 1 des femmes 70 6 n ont pas le bac 70 2 des hommes et 87 5 des femmes sont ouvri rEs ou employ Es 45 7 des hommes et 36 1 des femmes vivent en couple respectivement 2 3 et 31 9 vivent seulEs avec des enfants Pr s de 25 cherchent un emploi Les taux d invalidit sont tr s bas 5 8 des hommes et 9 5 des femmes Le revenu mensuel m dian est de 964 pour les hommes et de 783 pour les femmes respectivement 28 9 et 34 3 d clarent des privations alimentaires Pr s d 1 5 n a pas de logement personnel Usag rEs de drogues intraveineuses diagnostic et initiation de traitement depuis 2003 ces donn es ont t regroup es dans la cat gories autres hommes et femmes en raison du faible effectif population suivie l h pital en 2011 l ge m dian des hommes et des femmes est Protocoles n 76 automne 2013 page 18 respectivement de 49 et 48 ans aucunE n a moins de 30
27. ans et tr s peu ont d pass 60 ans Pr s de 9 10 sont fran aisE dont plus de 35 ont des parents immigr s majoritairement du Maghreb 2 3 appartiennent aux cat gories employ Es ou ouvrierEs La proportion de personnes invalides est tr s lev e 48 9 des hommes et 58 2 des femmes Seulement 35 8 des hommes et 18 2 des femmes ont un emploi Le revenu m dian est de 1000 par mois Plus d un quart des hommes et 40 3 des femmes rapportent des privations alimentaires pire qu en 2003 16 des hommes et 9 3 des femmes n ont pas de logement personnel Autres hommes et femmes diagnostic et initiation de traitement depuis 2003 Parmi les nouveaux diagnostiqu s on rel ve une majorit d hommes 55 Les femmes sont plus jeunes au moment du diagnostic que les hommes 39 ans d ge m dian contre 44 81 7 des hommes et 73 6 des femmes sont n Es en France sans qu il y ait de pays ou de r gion du monde qui se distingue parmi les autres 25 3 des hommes chiffre particuli rement faible et 47 4 des femmes ont t d pist Es suite une d marche volontaire tandis que 21 6 des hommes et 13 1 des femmes disent avoir t d pist Es leur insu Cons cutivement au faible nombre de d marches volontaires de d pistage le pourcentage d hommes d pist s tardivement voir ultra tardivement est important respectivement 65 6 et 47 contre 39 7 et 17 7 chez les femmes Le pourcentage de person
28. aque anormalement lev Une tachycardie favorise les risques d accident vasculaire c r bral ou d arr t cardiaque Vous pouvez valuer votre rythme cardiaque en prenant votre pouls Pour cela il vous suffit de presser une art re contre un os g n ralement au niveau du poignet ou de la gorge Ath roscl rose l ath roscl rose se d finit par l accumulation d un d p t accumulant graisses sang tissu fibreux d p t calcaire sur la paroi interne d une art re On appelle ce d p t ath rome bouillie en grec ancien d o le nom de cette affliction Ce d p t en augmentant ou en se d litant peut obstruer l art re et interrompre le passage du sang provoquant infarctus du myocarde accident vasculaire c r bral embolie thrombose etc Mais pourquoi les personnes vivant avec le VIH seraient elles plus concern es Essentiellement pour trois raisons d une part on observe une fr quence plus lev e de facteurs de risques classiques chez les personnes vivant avec le VIH par rapport la population g n rale tabagisme thylisme toxicomanie etc qui augmentent le risque d infarctus du myocarde d autre part l exposition prolong e certains antir troviraux augmente le risque de cardiopathies enfin les effets propres de l infection par le VIH accentuent ce risque Les bourreaux du c ur On appelle facteur de risque un tat physiologique une pathologie ou une hab
29. ats parmi les PVVIH ultramarines Les situations sont tellement vari es selon les territoires et les groupes pid miologiques qu il nous semble plus clair de les pr senter sous la forme d un tableau synth tique permettant des comparaisons rapides L enqu te n avait pas t r alis e en 2003 La R union Martinique Guadeloupe Saint Martin Guyane La R union 2011 n 168 2003 2011 2003 n 92 n 129 n 140 44 408 _365 er Nationalit 7 8 24 3 Aei SRE 128 363 30 412 285 89 31 196 AH 177 111 30 4 145 3 115 RSA 168 15 4 89 213 104116 2003 2011 sr 2011 2011 n 56 n n 136 n 108 58 4 53 7 60 4 etes er LILAR B ai Rue 30 4 31 3 Protocoles n 76 automne 2013 page 20 Martinique Guadeloupe Saint Martin Guyane La LS anon ae Ta a a 2003 2011 2003 2011 2011 Pension 26 6 3 3 3 12 9 1 2 AA Pas de logement 16 8 Fa Do D oo a D a Privations 26 8 35 8 38 3 31 8 58 1 48 9 38 7 1 2 A D Do D D D D Vit seul sans 37 9 37 6 26 9 38 6 29 7 V a D a a D on Do Do Vit seul avec 20 7 19 9 EE a D D DE al Vit en couple _41 8 20 5 38 7 __488 Connaissance de 80 3 E ES Eza 788 70 6 a l infection dans l entourage Activit sexuelle 68 8 61 9 59 9 47 67 7 72 4 Fo bo a D D D Ant c dent de 1 34 4 263 25 8 23 9 242 20 6 31 4 sida ou maladie opportuniste Traitement en 66 8
30. celui de la ribavirine et de l interf ron Uniquement en association avec interf ron alpha 2a ou 2b prendre au moment du repas Surveillance de la fonction r nale Le tenofovir agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection Clearance de la cr atinine avant le d but du traitement La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement Ajustement de la posologie si insuffisance r nale Traitements anti VIH APTIVUS TPV tipranavir Boehringer AMM du 23 10 05 r vision le 29 06 09 CELSENTRI MVC maraviroc Pfizer AMM du 24 09 07 r vision le 20 12 10 CRIXIVAN IDV indinavir MSD AMM du 04 10 96 r vision le 18 07 11 EDURANT TMC 278 rilpivirine Janssen AMM du 23 08 12 EMTRIVA FTC emtricitabine Gilead AMM du 24 10 03 r vision le 27 07 11 EPIVIR STC lamivudine GSK AMM du 08 08 96 r vision le 20 10 10 FUZEON T20 enfuvirtide Roche AMM du 27 05 03 r vision le 27 04 10 INTELENCE TMC 125 travirine Janssen Cilag AMM du 26 06 08 r vision le 24 08 11 INVIRASE SQV saquinavir Roche AMM du 04 10 96 r vision le 23 06 11 ISENTRESS MK 0518 raltegravir MSD AMM du 20 12 07 r vision le 24 01 11 LPV r lopinavir ritonavir Abbott AMM du 20 03 01 r vision le 26 08 10 NORVIR rito
31. de cirrhose et de l sions canc reuses h patiques et changer l avenir Protocoles n 76 automne 2013 page 5 Il s agit donc de d terminer si le nouveau traitement valu apporte un b n fice clinique significatif pouvant changer la pratique Protocoles 67 68 p14 15 www actupparis org Spip p hp article4659 pr ventif http clinicaltrials gov ct2 show study NCT00495651 show_desc Y desc KKKK r partis par tirage au sort http pag ias2013 org Abstracts aspx AID 1417 http www vih org reseau a nrs carnets ias 2013 traitement antiretroviral precoce comportements sexuels et transmission TEMPRANO ANRS 12136 RECHERCHE PUBLIQUE Cet essai th rapeutique de sup riorit a pour but d valuer les b n fices et les risques associ s un traitement antir troviral pr coce et ou un traitement prophylactique par isoniazide traitement de la tuberculose par rapport une mise sous traitement selon les recommandations de l Organisation Mondiale de la Sant OMS Il se d roule actuellement Abidjan C te d Ivoire chez des adultes infect s par le VIH 1 Dans cet essai sans insu les participants taient randomis s dans quatre bras mise sous traitement imm diate ou en dessous de 350 CD4 mm3 avec ou sans prophylaxie par isoniazide Une sous tude intitul e Temprano Social a t r alis e lors de la visite du 120 mois apr s l inclusion dans le
32. diapositive il y a globalement une majorit de femmes dans les essais VIH men s au Sud Elles repr sentent 62 des inclusions dans les essais ANRS Les auteurEs indiquent qu au S n gal sur les trois tudes cliniques concernant des antir troviraux men es entre 2004 et 2011 les femmes taient entre 1 5 et 4 7 fois plus nombreuses que les hommes et rel vent plusieurs l ments explicatifs r f renc s L analyse de ce d s quilibre a montr qu il tait d principalement d une part au taux de pr valence du VIH plus lev chez les femmes que chez les hommes dans la population g n rale et d autre part un refus de participation plus fr quent de la part des hommes davantage contraints par leur emploi du temps professionnel ou leur mobilit La mani re dont les femmes davantage m dicalis es que les hommes parviennent utiliser plus efficacement les services de soins a t d crypt e par quelques tudes en Afrique Dans cet article Alice Desclaux Sylvie le Gac et Pierre Marie Girard pointent une s rie de probl mes d coulant du fait que les Bonnes Pratiques Cliniques qui encadrent la recherche consid rent la grossesse et l allaitement comme des crit res de non inclusion dans les essais th rapeutiques pour viter les risques de toxicit pour l embryon le f tus et le nourrisson il s agit partout d un frein l inclusion des femmes qui doivent s engager
33. diarrh es flatulences e Fatigue Diminution du phosphate sanguin Maux de t te vertiges e Insuffisance r nale Risque d acidose lactique Possibilit d ruption cutan e e Coloration de la paume des mains Astemizole cisapride midazolam triazolam d riv s de l ergot voriconazole methysergide ergotamine millepertuis officinal dihydroergotamin mesylate efavirenz emtricitabine tenofovir atazanavir lamivudine Stavudine ribavirine zalcitabine emtricitabine Zalcitabine stavudine emtricitabine alcool thanol ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine Stavudine alcool emtricitabine ribavirine zalcitabine ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine voir Ziagen didanosine antibiotiques de la famille des aminosides foscarnet sodique amphotericine B vancomycine is thionate de pentamidine ganciclovir Protocoles n 76 automne 2013 page 27 Surveiller les fonctions h patiques et r nales prendre jeun En cas de troubles psychiques en parler son m decin Agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection Contre indiqu durant la grossesse Suivi h matologique r gulier La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement Pour prendre ce traitement la charge virale doit tre inf rieure 10
34. dicaments sur le march comparer diff rentes combinaisons th rapeutiques en fonction des crit res d inclusion et de la dur e des traitements Antonella d Arminio Monforte et al Better mind the gap addressing the shortage of HIV positive women in clinical trials AIDS 2010 24 1091 1094 100 90 40 Cela nous rappelle Fran oise Barr Sinoussi critiquant fermement l essai SPRING2 de ViiV qui n avait inclus que 15 de femmes Aussi l on se doit de souligner la faible repr sentation des femmes dans les essais de strat gie men s par l ANRS Si entre 2007 et 2013 on note qu il y a globalement eu une baisse du pourcentage des femmes dans les essais de strat gie baisse qui semble tre une tendance g n rale l volution est cependant diff rente selon qu il s agit d un premier traitement ou d une modification comme le montre le graphique ci dessous source ANRS 80 70 60 50 femmes essais 40 30 20 10 0 patients na fs femmes essais patients pr trait s Graphique uniquement bas surle recrutement 2007 Essais dont les inclusions ont d but entre 2007 et 2012 Heidari et al Gender sensitive reporting in m dical research Journal of the International AIDS Society 2012 15 11 T dans les essals de 2011 2013 strat gie Mais ce type de donn es cumulant les effectifs de plusieurs essais
35. e 4 mois au maximum L tude d butera au second semestre 2015 Qui contacter pour rentrer dans l essai Dr Maud Lemoine Medical Research Concil The Gambia Unit Fajara West Africa The Gambia Courriel mlemoine mrc gm Centre de M thodologie et de Gestion IMEA chef de projet Hayette Rougier Tel 01 49 28 24 05 Courriel hayette rougier sat aphp fr permanence d Act Up Paris lundi vendredi de 14h 18h traitements actupparis org 01 49 29 44 75 notre avis Aujourd hui l infection par le VIH 1 particuli rement en Europe est une maladie dont la prise en charge permet une esp rance de vie sensiblement k k augmentation de tour de taille triglyc rides et glyc mie augment s tension art rielle cholest rol HDL diminu kikk anomalie de r partition des graisses soit sous forme de perte de la graisse sous cutan e c est la lipoatrophie au niveau du visage ou des membres soit d une accumulation de graisse au niveau abdominal appel e lipohypertrophie gale celle des personnes non infect es Il est essentiel de comprendre et de mesurer l impact de la maladie et les r percutions des traitements au long court sur l organisme humain en kkk particulier le syndrome m tabolique 30 des personnes infect es et trait es pr sentent un syndrome m tabolique et environ 20 une lipodystrophie Faire le diagnostic pr coce de ces troubles peut diminuer les risques d apparition
36. encore la remise d un vrai rapport concernant la place des femmes dans les essais men s par l agence Pendant ce temps des mol cules et des strat gies th rapeutiques peuvent continuer tre homologu es sans que leurs effets ind sirables sp cifiques aux femmes ne soient connus Ces enjeux d passent la fois l inclusion des femmes dans les essais et le champ de la recherche sur le VIH sida femmes usag rEs de drogues co infect Es personnes trans enfants personnes suivies pour plusieurs pathologies constituent les angles morts de la recherche th rapeutique telle qu elle est men e aujourd hui En la mati re la responsabilit des pouvoirs publics est patente ni les acteurs impliqu s dans la recherche publique ni les firmes ne changeront leurs pratiques d eux m mes Le pouvoir des agences de recherche et de r gulation des reviewers et des politiques est r el Leur manque de volont et leur l chet les rendent coupables on ne peut se contenter de les entendre dire qu il s agit d une question importante sans rien faire voire qu il s agit d une question compliqu e et qu ils n ont pas le temps de s en occuper www actupparis org DIRECTRICE DE PUBLICATION ONT PARTICIP CE NUM RO ABONNEMENT amp DIFFUSION EMA OE Ludovic Ch n diffusion actupparis org Kamel Djaout C cile Grillon PROTOCOLES i N SECR TARIAT DE Catherine Kapusta Palmer est realise par la commission R DACTION amp MAQUETTE Jo
37. ent appliqu es les nouvelles recommandations de l OMS nos dirigeantEs devront faire preuve d une r elle volont politique La red finition des seuils de mises sous traitement fait passer le nombre de personnes ligibles au TARV de 15 26 millions alors que seuls 9 7 millions y ont effectivement acc s En outre dans bien des pays la discrimination dont sont victimes les personnes trans les travailleurSEs du sexe les homosexuelLEs et les usagerEs de drogues les loigne de l acc s la pr vention et aux soins Quant aux examens de suivi biologiques ils sont peu pratiqu s dans les pays du Sud en raison de leur co t lev et du manque d quipement des laboratoires surtout en milieu rural Alors que les Etats de l Union Africaine ne remplissent toujours pas l engagement pris en 2001 Abuja de consacrer 15 de leur budget national la sant et que le Fonds mondial de lutte contre le sida la tuberculose et le paludisme peine trouver les 5 milliards de dollars suppl mentaires dont il a besoin sur les trois prochaines ann es on a du mal voir comment les recommandations de l OMS pourront effectivement tre mises en uvre Protocoles n 76 automne 2013 page 13 Les pr c dentes recommandations de l OMS fixaient ce seuil 350 cellules mm3 Using TRIPS flexibilities to improve access to HIV treatment UNAIDS WHO UNDP 2011 femmes amp VIH voir Protocoles 74 printemps 2013 page 6
38. es les comit s de lecture des revues scientifiques et comit s de s lection des abstracts des conf rences int grent la pr sence de donn es sexo sp cifiques dans les crit res d valuation comme lont fait The Lancet et le Journal of the International AIDS Society Protocoles n 76 automne 2013 page 16 enqu te VESPA2 a roule pour les s ropos L enqu te ANRS VESPA2 r alis e aupr s des personnes vivant avec le VIH PVVIH suivies l h pital en 2011 est une enqu te nationale men e par l ANRS en France m tropolitaine et dans les d partements d outre mer Elle recueille des informations essentielles pour comprendre les conditions de vie des PVVIH dans leurs diff rentes dimensions sanitaires conomiques sociales et comportementales Un num ro sp cial du Bulletin pid miologique hebdomadaire de Institut de veille sanitaire lui a t consacr Publi le 2 juillet voyons ce que l on y apprend Par manque de place nous n avons pas exploit deux articles publi s dans le bulletin savoir ceux sur la co infection au VHC et celui sur la sexualit Nous y viendrons tr s probablement dans un prochain num ro Comment l enqu te s est elle d roul e L enqu te a eu lieu en France m tropolitaine la R union Saint Martin en Guadeloupe Martinique et Guyane Cayenne au cours de l ann e 2011 Elle est le fruit d un plan de sondage tabli par croisement
39. es cardiaques Ces trois tapes constituent une r volution cardiaque l issue de laquelle le sang est expuls dans les art res compartimentation se mettant en place progressivement entre l ge de 13 et 18 mois La compartimentation de la r plication virale est achev e chez la moiti des enfants l ge de 3 ans La propulsion du sang dans les art res implique une pression sur la paroi des vaisseaux la pression art rielle Elle se d compose en 2 mesures de pression exprim es en cmHg centim tres de mercure une unit de pression qui repr sentent la tension appliqu e par le sang sur la paroi des art res la pression systolique la premi re correspondant la contraction cardiaque et la pression diastolique la seconde correspondant la relaxation du muscle cardiaque par exemple 12 8 Hypertension art rielle on parle d hypertension art rielle lorsque la pression du sang est trop lev e en permanence au niveau des art res partir de 14 9 Ceci peut provoquer des l sions au niveau des vaisseaux sanguins la fatigue du muscle cardiaque long terme insuffisance cardiaque ou favoriser l apparition d insuffisances r nales Protocoles n 76 automne 2013 page 8 Tachycardie un c ur en bonne sant effectue environ 60 battements par minute au repos Lorsque le rythme cardiaque d passe 100 110 battements par minute on parle de tachycardie Il s agit d un rythme cardi
40. et un groupe autres constitu de personnes non UDI fran aises ou immigr es n es dans un pays hors d Afrique subsaharienne principalement infect es par des rapports h t rosexuels Hommes et femmes ont t distingu s dans chaque groupe Les r sultats sont pr sent s s par ment pour les PVVIH m tropolitaines et ultramarines R sultats en m tropole Voyons d abord comment se compose la population des s ropositifVEs La premi re enqu te VESPA a t r alis e en 2003 selon un protocole similaire et depuis cette derni re tude on compte parmi les personnes nouvellement diagnostiqu es 39 7 d immigr Es d Afrique subsaharienne 36 4 de HSH 2 4 d usag rEs de drogues par injection 21 5 d autres hommes et femmes h t rosexuelLEs Protocoles n 76 automne 2013 page 17 vivre avec le vih premiers r sultats de l enqu te ANRS VESPA2 BEH 26 27 2 juillet 2013 hommes ne se d finissant pas h t rosexuels ou ayant eu au moins un partenaire masculin au cours des 12 derniers mois quel que soit leur pays de naissance transmission du VIH par usage de drogue ou histoire d injection ou de substitution dans la vie quel que soit leur pays de naissance et l exclusion des HSH Dray Spira R Spire B Lert F et le groupe Vespa2 M thodologie g n rale de l enqu te ANRS VESPA2 Bull Epid miol Hebd 2013 26 27 321 4 Dray Spir
41. fin de pouvoir vous restaurer avant En cas d effets ind sirables dus l essai actes examens ou traitements des traitements sont ils pr vus Une panoplie de m dicaments anti effets ind sirables existe douleur naus es diarrh es etc vous pouvez l exiger adh sion au traitement Il est important que vous demandiez votre m decin quels sont les effets ind sirables que vous risquez de ressentir et les contraintes de prise des traitements propos s dans un essai En effet et c est particuli rement important avec les inhibiteurs de prot ase il est indispensable de suivre son traitement en respectant rigoureusement les doses et les horaires de prise pour viter au maximum les risques de r sistances voire d chec qui surviennent lorsque ces conditions ne sont pas essais cliniques mode d emploi remplies De m me ne r duisez pas les doses et n arr tez pas votre traitement ne serait ce que pour une seule journ e sans en parler avec votre m decin bilans Nous vous conseillons de demander syst matiquement une photocopie de vos r sultats de charge virale et de CD4 et de les conserver pour garder une trace pr cise de votre histoire z r sultats complets Les r sultats de l essai auquel vous aurez particip devront vous tre communiqu s par les investigateurs trices Il leur sera peut tre difficile de pr ciser au moment de l inclusion dans l essai quand ces informations seront disponible
42. ges 14 rue Bonaparte paris 6 me Protocoles n 76 automne 2013 page 24 Tableaux des antir troviraux Les antir troviraux contre le VIH le VHB et le VHC d taill s dans les tableaux suivants appartiennent aux 6 classes d finies ci dessous INNTI inhibiteur non nucl osidique de la transcriptase inverse classe th rapeutique d antir troviraux agissant au niveau de la transcriptase inverse du virus lls bloquent la transcriptase en se fixant sur le site actif de cette enzyme et l emp chent de fonctionner INTI et INTTI inhibiteur nucl osidique et nucl otidique de la transcriptase inverse classe th rapeutique d antir troviraux agissant au niveau de la transcriptase inverse du virus Les analogues nucl osidiques et nucl otidiques sont des compos s de synth se utilis s dans les traitements contre le VIH et les h patites lls ressemblent aux nucl osides ou nucl otides naturels lesquels s associent pour former ADN de chaque cellule Les analogues nucl osidiques et nucl otidiques bloquent la transcriptase inverse l emp chant de s int grer dans l ADN cellulaire IF inhibiteur de fusion classe th rapeutique d antir troviraux capable d emp cher la fusion entre l enveloppe du VIH et la membrane cellulaire La fusion se fait entre le complexe de deux glycoprot ines de l enveloppe virale gp120 gp41 et les r cepteurs des cellules cibles CD4 et co r cepteurs CCR5 ou CXCR4 IE inhibiteur d entr e
43. hommes tabac alcool stress alimentation d s qauilibr e pr carit etc et ne s en privent pas Cela affaiblit la protection par l strog ne C est pourquoi il faut rester vigilante avant pendant et apr s la m nopause Pour les femmes trans les strog nes exog nes ont galement un effet b n fique qui peut tre rapidement mis mal par le tabac l alcool Fumer un tabac pour le coeur On conna t bien les cancers li s la consommation de tabac mais on conna t moins bien ses effets sur le syst me cardio vasculaire Ce point est d autant plus important pour nous puisqu il a t montr que les personnes vivant avec le VIH taient plus souvent fumeuses 1 2 contre 1 3 dans la population g n rale En effet l oxyde de carbone r sultant de la combustion de la cigarette remplace l oxyg ne dans le transport sanguin et favorise la formation d ath romes La nicotine elle augmente la pression art rielle et accentue le risque de formation de caillots sanguins Si vous voulez arr ter de fumer il existe plusieurs dispositifs Parlez en avec votre m decin Soyez cependant prudentE certaines mol cules d aide au sevrage tabagique pr sentent des contre indications en raison des interactions possibles avec les antir troviraux des tudes sont actuellement en cours pour valuer ce risque Inter ACTIV ANRS 144 Il n y a cependant pas de contre indication pour les substituts nicotiniq
44. itements Clearclick Depuis f vrier 2012 le laboratoire MSD travaillait am liorer l utilisation du stylo auto injecteur du Viraferon Peg Le 3 septembre une nouvelle version de stylo injecteur est sorti elle se nomme Clearclick En compl ment de ce dispositif une brochure est disposition des personnes et comme son utilisation n cessite une bonne formation il ne faut pas h siter en discuter avec son m decin pour viter toute mauvaise manipulation La brochure est en ligne sur le site de l Agence du M dicament www ansm sante fr Le laboratoire met galement un num ro vert pour toute information concernant le stylo Clearclick 0800 106 106 Cannabis th rapeutique L usage th rapeutique du cannabis a t autoris l galement le 5 juin dernier par un d cret sign du Premier Ministre l objet du d cret est de permettre la d livrance d une autorisation de mise sur le march AMM des m dicaments contenant du cannabis ou ses d riv s Pour le moment aucun m dicament base de cannabinol n a encore re u d AMM en France ni d autorisation temporaire d utilisation ATU Reste maintenant aux laboratoires travailler sur le montage de dossier d poser aupr s de l Agence du M dicament et aux prescripteurs de faire remonter les demandes d ATU aupr s de cette m me agence propos de STRIBILD Il contient 4 compos s Gilead pour une posologie dose unique quotidienne Evilt gravir 150
45. itude de vie corr l e une incidence accrue d une maladie cardio vasculaire l ge le sexe l hypertension art rielle le tabagisme la dyslipid mie l ob sit etc Un petit tour dans le monde des facteurs de risque et de la pr vention des maladies cardio vasculaires s impose L ge nous n y chapperons pas le risque de maladies cardio vasculaires augmente avec l ge C est pourquoi il faut viter de cumuler les autres facteurs de risque cf ce qui suit le plus t t possible Il a t relev que les v nements cardiovasculaires arrivaient jusqu 10 ans plus t t en moyenne chez les personnes vivant avec le VIH que dans la population g n rale On explique cela par le processus de vieillissement acc l r observ chez les s ropositifVEs d o l int r t encore plus grand de pr venir ces risques le plus t t possible Les c urs gras on n invente pas l eau ti de quand on dit qu une alimentation trop riche en graisses est mauvaise pour la sant Il est bien connu que le cholest rol indispensable au bon fonctionnement de l organisme en trop grande quantit dans le sang peut s accumuler sur la paroi des art res par exemple c est donc un important facteur de risque d ath roscl rose Le cholest rol est un lipide synth tis par l organisme Ce que l on d signe par bon ou mauvais cholest rol ce sont les prot ines qui le transportent HDL i
46. la soci t au sens des personnes directement concern es par la maladie dans cette conf rence de sciences dites sociales surprend et donne lieu deux hypoth ses ou bien comme chez les m decins des premi res conf rences consacr es la maladie au d but des ann es 1980 il s agit de refuser de reconna tre la parole des malades comme l gitime et importante les malades n ayant droit la parole qu en tant que patients ob issants ou bien et c est sans doute plus vraisemblable les organisateurs ont ils ent rin un probl me r current des sciences sociales quant leurs objets d tude En effet un grand nombre de chercheurSEs consacrent leurs travaux aux mobilisations de malades ou au v cu intime de la maladie sans doute est il difficile pour eux de se confronter directement ceux qu ils tentent de comprendre et sans doute essayent ils de se distancier de leurs objets d tude en s parant soigneusement cercle acad mique et activit de recherche Cette posture scientifique peu avouable a pourtant montr ses limites dans les sciences biom dicales et les chercheurSEs des sciences sociales seraient bien inspir Es d appliquer les critiques qu ils adressent parfois aux m decins leur fausse neutralit leur manque d coute face aux patients etc leurs propres travaux afin de comprendre en quoi il para t tonnant en 2013 de ne pas inclure les malades et leurs associatio
47. les femmes vivant avec le VIH en France m tropolitaine un tableau donnant le nombre et pourcentage de femmes dans les essais ayant recrut entre 1996 et 2002 trois pages respectivement pour les ann es 2007 2011 et 2013 qui pr sentent chacune deux tableaux l un pour les essais l autre pour les cohortes Les donn es sont comme pr c demment le nom de l essai ou de la cohorte la p riode de recrutement le nombre et le pourcentage de femmes un tableau pr sentant l volution sur les ann es 2007 2011 et 2013 du pourcentage de femmes dans les essais cliniques et dans les cohortes un autre pour les m mes ann es montrant l volution du pourcentage de femmes dans les essais d initiation de traitement ou pr trait es Le tout appara t comme les ingr dients d une recette mais on ne sait pas laquelle on comprendra qu il revient d autres de faire la cuisine Parmi ces ingr dients il n y a pas d analyses hormis celles issues de VESPA2 qui n ont rien voir avec les essais cliniques C est pourquoi on ne peut que se r jouir quand quinze jours plus tard para t sur Vih org un article qui donne un peu plus de sens la diapositive sur Les femmes dans les essais ANRS au Sud Il s agit de l article intitul Les femmes dans les essais cliniques des situations diff rentes des changements indispensables partout Cet article confirme la donn e essentielle de la
48. les refroidies apr s y avoir fait griller des steaks hach s viennent l esprit Le sexe il est souvent avanc que les hommes pr sentent un risque plus important de d velopper une cardiopathie que les femmes Or 54 des d c s dus une maladie cardiovasculaire sont des d c s f minins Cela en fait la premi re cause de mortalit chez les femmes en France 8 fois plus que le cancer du sein Protocoles n 76 automne 2013 page 9 modification pathologique des lipides sanguins http www actupparis org spip php mot602 http www vih org 201009 07 vieilissement patients infectes par vih 17110 voir le rapport Y ni 2010 http www actupparis org spip php article4237 Pourtant les strog nes s cr t s en plus grande quantit chez les femmes procurent ces derni res un effet protecteur contre les maladies cardio vasculaires Mais cette protection a ses limites la m nopause est d finie par l arr t des r gles Mais ce processus physiologique s accompagne entre autres d une baisse notable d hormones notamment des strog nes secr t es par les ovaires Or les strog nes ont un effet b n fique sur la r gulation du cholest rol par exemple C est pourquoi on observe un risque accru de cardiopathie chez les femmes d s la pr m nopause le mode de vie a lui aussi ses cons quences Aujourd hui les femmes peuvent jouir des m mes facteurs de risque que les
49. lyc mie lev e moyen et long terme rigidifie les vaisseaux sanguins et endommage le syst me cardiovasculaire Protocoles n 76 automne 2013 page 10 en g n ral Prendre soin de son c ur ne se r duit donc pas uniquement prendre soin de son c ur Lipodystrophie un des effets ind sirables le plus courant des traitements antir troviraux est la lipodystrophie Il s agit d un trouble de stockage des graisses dans le corps Elle se caract rise par un amaigrissement particuli rement au niveau des bras des jambes et des fesses du visage et un stockage des graisses au niveau de l abdomen ou du cou Elle peut tre accompagn e d un taux lev de cholest rol dans le sang et d une insulino r sistance Cela accentue le risque de d velopper une maladie cardio vasculaire pour les raisons que nous avons d j expliqu es On ne se laisse par contre pas abattre on peut limiter la lipodystrophie en faisant des exercices physiques et en mangeant sainement Vous pouvez galement parler d un changement de traitement votre m decin qui serait moins agressif avec votre corps L effet des antir troviraux Les inhibiteurs nucl osidiques de la Transcriptase Inverse INTI les scientifiques ne sont pas tous d accord Beaucoup d analyses de donn es ont t publi es sur l abacavir et son association un risque accru d infarctus du myocarde mais les conclusions divergent Une m ta analyse
50. mginhibiteur d int grase Cobicistat 150 mg inhibiteur du cytochrome P450 3A CYP3A booster Emtricitiabine 200 mg INTI T nofovir disoproxil fumarate 245 mg INtTI A ESA Europ enne a autoris la mise sur le march de STRIBILDS en juin Gilead commercialise d j Atripla depuis 2007 en partenariat avec BMS et Merck amp Co ainsi que Eviplera en partenariat avec Janssen depuis 2011 Des demandes de mise sur le march en tant qu agents autonomes sont en cours aupr s de l Union Europ enne concernant Eviltegravir et Cobicistat mais ce sont encore des produits exp rimentaux dont l efficacit et l innocuit restent confirmer Que faut il noter propos de Stribild L acidose lactique associ e une st atose h patique est possible ceci en raison de la pr sence d un analogue nucl osidique Une surveillance s impose donc Stribild ne doit pas tre prescrit en concomitance avec des produits utilis s pour le traitement de l h patite B tels que la lamivudine et l adefovir dipivoxil L emtricitabine et le t nofovir sont principalement excr t s par les reins La clairance de la cr atinine le phosphore s rique le glucose et les prot ines urinaires doivent tre surveill s tous les mois pendant la premi re ann e ensuite tous les 3 mois En cas de dysfonctionnement la surveillance de la fonction r nale doit tre plus fr quente elle doit tre r valu e au bout d une semaine si le pho
51. n du sang en agissant probablement indirectement sur le taux de prot ines qui le r gulent Cela en fait en soi un facteur de risque d ath roscl rose l tat du syst me immunitaire le rapport CD4 CD8 La cible du VIH est les lymphocytes CD4 L infection non trait e tend diminuer le taux de CD4 dans le sang A contrario les lymphocytes CD8 auront tendance augmenter au cours de l infection non trait e et leur taux ne diminue pas avant le stade SIDA Ainsi le rapport CD4 CD8 est un bon indicateur de l tat des d fenses immunitaires Sur votre bilan sanguin le rapport CD4 CD8 doit tre Protocoles n 76 automne 2013 page 11 En r sum compris entre 0 8 et 2 2 videmment ce n est pas le cas pour tout le monde et ce chiffre est surtout indicatif ne paniquez pas Mais un rapport CD4 CD8 bas a t corr l une augmentation du risque d ath roscl rose les recommandations donn es aux professionnels de sant sont les suivantes Traitement antir troviral inhibiteurs de prot ases inhibiteur de la transcriptase inverse analogues nucl osidiques de la transcriptase inverse Risque accrue de maladie cardiovasculaire Prendre son c ur en main Suis je unE patientE risque Tout d abord toute personne vivant avec le VIH est consid r e comme risque au moins interm diaire Vous pouvez tre consid r Es haut risque si vous avez d j souffert d
52. nas Le Bail Traitements amp Recherche TR d Act Up Paris seno Lonez La reproduction des articles Maryvonne Molina EAEI Claire Vannier Arthur Vuattoux V ronique Symon CONTACTER LA R DACTION citer la Source publications actupparis org est autoris e condition d en automne 2013 ESSAIS CLINIQUES ESSAI PIECVIH recherche publique COHORTE CO5 VIH 2 recherche publique ETUDE ECHAM recherche publique DOSSIERS COEUR vih le coeur l ouvrage FEMMES ET VIH femmes dans les essais ENQUETE vespa2 FEEDBACK Retour sur la conf rence sciences sociales et vih de Paris RETROUVEZ PROTOCOLES SUR FACEBOOK https www facebook com ActUpProtocoles NOUS REJOINDRE AVEC LE SOUTIEN DE TIRAGE 20 000 r union de la commission TR Sidaction exemplaires 1 mercredi sur 2 19h30 Direction G n rale de la Sant au local d Act Up Paris ANRS 01 49 29 44 75 traitements actupparis org IMPRIMEUR https www facebook com Ac Expressions II tUpProtocoles 10bis rue Bisson ISSN 1284 2931 75020 Paris D p t l gal parution sommaire OJ PRE RTE RS AR RSR essais cliniques a E RER RE et toujours 7 DEPART FRERE TERRE TIRER actu des traitements er ce dossier coeur D VIH nouvelles recommandations de l OMS A femmes dans les essais cliniques A E E E VESPA2 a roule pour les S ropos r A EEA AE EA N TA E T conf rence sciences sociales et VIH de Paris A ut agenda BD ee tableau des antir
53. navir Abbott AMM du 26 08 96 r vision le 07 06 11 PREZISTA TMC 114 darunavir Janssen Cilag AMM 21 02 07 r vision le 27 07 11 RETROVIR AZT zidovudine ViV Healthcare AMM du 13 03 87 r vision le 03 04 09 REYATAZ atazanavir BMS AMM du 02 03 04 r vision le 24 08 11 SUSTIVA EFV efavirenz BMS AMM du 28 05 99 r vision le 20 01 10 Associations contre indiqu es Effets ind sirables les plus fr quents e Diab te Diarrh es Eruptions cutan es Troubles digestifs e Hyperglyc mie Hyperlip mie e Lipodystrophie e Toux fi vre infections pulmonaires ruptions cutan es e douleurs musculaires et abdominales tourdissement e constipation d mangeaisons e difficult dormir e Calculs r naux Lithiase urinaire e Troubles digestifs Sensations anormales autour de la bouche e S cheresse cutan e Perte de cheveux Hyperlip mie e Hyperglyc mie Lipodystrophie e Ongles incarn s Rifampicine ast mizole millepertuis cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine ethinyloestradiol e Troubles du sommeil Tendance d pressive e Risque d acidose lactique e Maux de t te vertiges Fatigue e Troubles digestifs e Eruption cutan e e coloration de la paume des mains Lamivudine zalcitabine e Troubles digestifs e Maux de t te Fatigue Zalcitabine emtricitabine e R actions locales au site d injection rouge
54. nes a avoir initi un traitement dans le mois suivant le diagnostic est de 94 pour les hommes et de 87 5 pour les femmes population suivie l h pital en 2011 l ge m dian est de 53 ans pour les hommes 28 3 ont plus de 60 ans et de 47 ans pour les femmes 16 3 gt 60 ans Plus de 85 sont fran aisE de naissance dont plus de 20 ont un parent immigr Parmi les immigr Es 4 viennent de l Union europ enne 4 4 du Maghreb et 6 1 d ailleurs La distribution des cat gories sociales est assez voisine entre hommes et femmes les femmes comptant plus d employ Es et les hommes plus d ouvri rEs 53 9 des hommes et 42 4 des femmes vivent en couple 62 9 des hommes et 57 4 des femmes ont un emploi respectivement 9 7 et 9 9 sont au ch mage tandis que le taux d invalidit avoisine les 20 5 8 des hommes et 8 5 des femmes sont allocataires du RSA respectivement 13 9 et 21 3 sont Tableau 1 caract ristiques de l infection au VIH et comorbidit s par groupes socio pid miologiques Les donn es gris es sont produites sur les personnes prenant un traitement antir troviral Hommes Femmes Hommes Femmes Autres Autres UDI UDI immigr s immigr es hommes femmes d Afri que d Afri que subsaharienne subsaharienne a nue ann es m diane diagnostic en preset A A L prescrit is VHC en antihypertenseur Traitement hypolipid miant 2 Traitement hypoglyc miant
55. ns dans une conf rence qui les concerne au premier chef De plus les recherches en sciences sociales tant souvent financ es par des fonds publics le caract re priv de la conf rence devrait faire r fl chir l usage de ces fonds et la mani re dont le savoir qui n est pas la propri t exclusive du chercheur et de ses pairs a vocation tre redistribu Protocoles n 76 automne 2013 page 23 Lundi 14 octobre 2013 Journ e de r flexion scientifique du TRT 5 la co infection VIH h patite au minist re de la Sant salle Laroque 14 avenue Duquesne Paris 7 me Cette ann e la journ e de r flexion scientifique du TRT 5 portera sur la co infection VIH h patite C A ce titre elle sera organis e conjointement avec le Collectif H patites Virales CHV En pleine r volution th rapeutique pour ce qui concerne le VHC le programme de cette journ e offrira d abord la possibilit pour les personnes concern es de s approprier les nouvelles Les inscriptions sont ouvertes donn es sur les traitements de l h patite C et de la co infection VIH VHC ue a Simultan ment nous r fl chirons ensemble chercheurs industriels du g i m dicament institutionnels personnes atteintes et milieu associatif deux probl mes tr s actuels et urgents en relation avec l h patite C et particuli rement la co infection VIH VHC lacc s pr coce aux nouvelles mol cules anti VHC pour les personnes en situa
56. ois Premier groupe 15 personnes infect es par le VIH avec pontage aorto coronaire Deuxi me groupe 15 personnes non infect es par le VIH avec pontage aorto coronaire Les t moins VIH seront appari s selon l ge ou 5 ans et le sexe La dur e de participation de chaque personne est de 24 heures Quels sont les crit res d valuation Analyse comparative du profil d expression des cytokines et adipokines pro et anti inflammatoires au sein du tissu adipeux picardique dans 2 groupes de sujets coronariens infect s ou non par le VIH Qui contacter pour rentrer dans l essai Pr Franck Boccara H pital St Antoine Paris 75571 Franck boccara sat aphp fr tel 01 49 28 24 49 notre avis l angine de poitrine ou angor Les maladies cardiovasculaires sont devenues chez les personnes vivant avec JET OSUSeS PAPER NEAAALE le VIH une source de complications nouvelles Les causes de ces atteintes d oxyg nation du c ur d au t Il Feria de Regd itrine ee ccament dec arn res cardiaques sont mal connues elles peuvent entra ner de l angine de poitrine coronaires ou m me un infarctus du myocarde si le muscle cardiaque se n crose Un pontage des art res peut donc tre n cessaire pour permettre le retour du sang et de l oxyg ne La comparaison avec des personnes non porteuses du VIH est importante car des tudes r centes ont montr que la graisse permanence d Act Up Paris picardique autour du c
57. on des mol cules moins stigmatisantes De m me en pr vention l id e de proposer des traitements pr ventifs aux personnes ayant une sexualit haut risques se heurte la faisabilit de la strat gie les implications sociales de la prise d un traitement chez un s ron gatif n tant pas r ellement abord es par les m decins Vieillir avec le VIH un enjeu pour les sciences sociales Afin de r quilibrer la tendance de la conf rence sur repr senter les recherches sur la pr vention nous avons choisi de pr senter ici les r sultats d une recherche de Dana Rosenfeld une sociologue britannique propos du vieillissement des personnes s ropositives Le vieillissement est un enjeu mergeant pour les sciences sociales au Nord tant il appara t comme un probl me public en termes sociaux et sanitaires Concernant les s ropositifVEs l allongement de leur esp rance de vie implique de se pencher sur les aspects sp cifiques leur vieillissement La recherche de Dana Rosenfeld visait retracer les trajectoires de vie de 90 s ropositifVEs vieillissants en questionnant galement celles et ceux qui les prennent en charge Elle pointe la forte h t rog n it du v cu du vieillissement en fonction de l orientation sexuelle HomosexuelLEs et h t rosexuelLEs ne vivent pas le vieillissement de la m me fa on ayant t contamin Es dans des contextes sociaux souvent bien diff rents Rappelant juste Pr
58. otocoles n 76 automne 2013 page 22 titre que le VIH n est pas seulement un virus touchant la physiologie mais aussi un virus social elle montre que les homosexuelLEs ont v cu la maladie au sein d une communaut d j largement constitu e lieux identitaires m dias sp cifiques etc Dans les ann es 1980 1990 tre contamin tait pour eux bien souvent appr hend comme une exp rience collective celle d une communaut en proie une v ritable d cimation collective de leur entourage social En vieillissant les homosexuelLEs peuvent vivre une solitude marqu e par le rejet de vieillesse et de la maladie dans une communaut qui cherche tort fermer les yeux sur la r alit du sida pourtant encore bien pr sente chez les vieux comme chez les plus jeunes Les h t rosexuelLEs de leur c t se pr sentent comme une communaut non anticip e et ont eu beaucoup plus de mal tablir des liens sociaux avec d autres s ropositifVEs En vieillissant ces derniers doivent donc souvent davantage compter sur leur entourage familial lorsqu il existe et qu elles et ils n ont pas v cu de rejet familial On le voit ceci incite ne pas consid rer le vieillissement des s ropositifVEs comme une r alit purement m dicale mais comme un probl me social et qui implique des prises en charge adapt es Des sciences sociales sans soci t Cette conf rence au del de l int r
59. ou contactez nous pour plus d informations Objectif de LDL cholest rol atteindre Risque interm diaire VIH 1FDR LDL lt 1 6 g l VIH 2FDR LDL lt 1 3 g l LDL lt 1 0 g l VIH ant c dent cardiovasculaire ou diab te de type 2 Haut risque Protocoles n 76 automne 2013 page 12 recommandations Nouvelles recommandations de l OMS concernant le traitement du VIH L Organisation Mondiale de la Sant OMS annon ait le 30 juin dernier lors de la recommandations Une nouvelle saluer Conf rence de th rapeutiques qui l IAS ses nouvelles concernant le VIH rappelle la communaut internationale aux d fis de l acc s universel aux traitements et aux examens de suivi biologique Traiter plus t t traiter mieux Les nouvelles recommandations de l OMS encouragent les pays d marrer le traitement antir troviral TARV chez les adultes vivant avec le VIH d s que leur taux de lymphocytes CD4 cellules du syst me immunitaire devient inf rieur 500 cellules mm3 Traiter les personnes porteuses du VIH plus pr cocement permet d une part d am liorer les pronostics d une bonne sant en r duisant les risques de comorbidit et d autre part abaisser leur charge virale ce qui r duit statistiquement le risque de transmettre le virus une autre personne L OMS pr conise en outre d am liorer le suivi th rapeutique en am liorant l acc s aux suivis biologiques
60. poprot ine de Haute Densit ou bon cholest rol et LDL Lipoprot ine de Faible low Densit ou mauvais cholest rol Les HDL bon cholest rol transportent le cholest rol des cellules vers le foie pour qu il soit limin par la bile Les LDL mauvais cholest rol accompagnent le cholest rol du foie vers les cellules et ont tendance se d poser sur la paroi des art res particuli rement au niveau du c ur du cerveau et des jambes et donc repr sentent des risques d ath roscl rose d infarctus du myocarde d accident vasculaire c r bral et d art rite des membres inf rieurs Un taux de cholest rol sain dans le sang est inf rieur 5mmol I ou 2g l pour le cholest rol total et inf rieur 3mmol I ou 1 15g 1 pour le mauvais cholest rol Vous pouvez demander un bilan lipidique complet votre m decin Pour diminuer son taux de cholest rol il n y a pas de secret une alimentation quilibr e c est dire manger de tout mais mod r ment et une activit physique r guli re Privil giez par exemple les viandes maigres ou les poissons m me gras tels que le saumon le lait demi cr m et les produits laitiers all g s Les fruits et l gumes sont riches en antioxydants qui limitent l oxydation du cholest rol et donc la formation d ath romes Evitez cependant de consommer trop de graisses satur es reconnaissables par exemple par leur tat solide temp rature ambiante des images de po
61. protocole par passation de questionnaires et croisement avec la charge virale Celle l avait pour finalit d tudier des donn es sur la pr vention de la transmission du VIH notamment en termes de comportements Les r sultats de cette sous tude ont t communiqu s Kuala Lumpur cet t lors d une conf rence de l International AIDS Society Ils se basent sur les r ponses apport es par 957 participants dont 80 5 de femmes sur leur comportement sexuel au cours du mois pr c dent la passation du questionnaire leur charge virale et les probabilit s du risque de transmission par acte sexuel en fonction de la charge virale d crite dans la litt rature scientifique 46 des personnes ont d clar avoir eu des rapports sexuels dans le mois pr c dant Parmi elles 23 d claraient des partenaires occasionnels Le taux de rapports sans recours au pr servatif est comparable entre les personnes mises sous traitement imm diatement et celles mises sous traitement selon les recommandations internationales 350 CD4 mm3 respectivement 10 0 et 12 8 Partant du fait que la charge virale tait sup rieure ou gale 300 copies mm3 pour 17 1 du premier groupe contre 89 5 du deuxi me les chercheurs ont calcul que la proportion de personnes ayant expos leur partenaire un risque de transmission est respectivement de 2 4 et 10 7 lls estiment ainsi que l effet pr ventif d une initiation imm diate
62. r si le nombre de nouveaux diagnostics parmi eux a baiss il reste nettement sup rieur celui des h t rosexuelLEs n Es en France et des UDI une diminution de la part des autres hommes et femmes de 31 5 26 3 Regardons maintenant l tat de sant et la situation socio conomique par groupe pid miologique l tat de sant tant r sum dans le tableau 1 avant de faire une synth se regroupant globalement l ensemble des PVVIH m tropolitaines Hommes ayant des relations Sexuelles avec des Hommes HSH diagnostic et initiation de traitement depuis 2003 L ge m dian au diagnostic est de 37 ans 6 10 lors d une d marche volontaire de d pistage mais 7 9 se disent d pist s leur insu 34 8 ont t diagnostiqu s un stade tardif CDA4 inf rieur 350 par mm3 ou sida dans l ann e du diagnostic 19 6 un stade ultra tardif CD4 inf rieur 200 par mm3 ou sida dans l ann e du diagnostic 86 d entre eux sont entr s en traitement moins d un mois apr s mais 14 taient toujours na fs de traitement en 2011 90 4 sont fran ais dont 12 9 ont au moins un parent immigr population suivie l h pital en 2011 l ge m dian des HSH vivant avec le VIH suivis l h pital est de 49 ans Seulement 4 ont moins de 30 ans et 16 3 ont plus de 60 ans pr s de 9 10 sont fran ais de naissance leur situation sociale est globalement plus favorable que celle de
63. repas Pr venir son m decin en cas de jaunisse Associ une g lule de ritonavir prendre au coucher En cas de troubles psychiques en parler son m decin Surveillance de la fonction h patique Contre indiqu durant la grossesse Traitements anti VIH TELZIR APV fosampr navir ViV Healthcare AMM du 12 07 04 r vision le 23 05 11 VIDEX ddl didanosine BMS AMM du 05 05 92 r vision le 22 07 10 VIRACEPT NFV nelfinavir Roche AMM du 22 01 98 r vision le 05 09 11 VIRAMUNE NVP nevirapine Boehringer AMM du 05 02 98 r vision le 16 09 11 VIREAD TDF tenofovir Gilead AMM du 05 02 02 r vision le 05 08 11 ZERIT d4T stavudine BMS AMM du 08 05 96 r vision le 20 04 11 ZIAGEN ABC abacavir ViV Healthcare AMM du 08 07 99 r vision le 15 06 11 Effets ind sirables les plus fr quents e Naus es Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie Hyperlip mie e Hyperglyc mie Lipodystrophie e Troubles digestifs Troubles h patiques et risques de pancr atite aigu en association avec Z rit arr t imm diat e Neuropathies p riph riques e Diarrh es parfois importantes e Lipodystrophie Hyperglyc mie e Hyperip mie e Risque d allergie fi vre ruption cutan e s v re rash Atteintes h patiques graves e Troubles digestifs vomissements naus es diarrh es flatulences e Diminution du pho
64. s En effet la dur e totale de l essai et son analyse peuvent varier notamment en fonction du rythme des inclusions d veloppement Un essai clinique est une exp rience contr l e au cours de laquelle les volontaires se soumettent un traitement pour voir s il produit un effet efficacit et s il est sans danger tol rance c est la phase I Ensuite viennent les essais permettant d tudier l efficacit th rapeutique et les doses optimales c est la phase Il Enfin la partie pr c dant l Autorisation de Mise sur le March AMM correspond des essais comparatifs pour valuer au mieux les effets ind sirables c est la phase III Chacune de ces phases s encha nent les unes aux autres avant que le produit ne soit commercialis Mais l Autorisation Temporaire d Utilisation ATU permet aux malades d avoir un acc s pr coce au m dicament Une ATU nominative est demand e par unE clinicienNE pour unE patientE L ATU de cohorte est donn e un groupe de patientEs qui r pondent aux crit res d un protocole frais organisation La participation un essai vous permet de b n ficier de quelques avantages remboursements de frais de transport d fraiement bonnes conditions de soins ambulance avec position allong e apr s une ponction lombaire salle d attente correcte nourriture en quantit suffisante et de bonne qualit Protocoles n 76 automne 2013 page 2 Pour participer cet essai vous
65. s autres groupes 52 de professions interm diaires ou cadres sup rieurs pr s de 7 10 travaillent 1 5 re oit une allocation d invalidit AHH pour la moiti d entre eux le revenu mensuel m dian est de 2000 90 ont un logement personnel et 40 2 en sont propri taires soit une hausse de 8 points par rapport 2003 Hommes et femmes immigr Es originaires d Afrique subsaharienne diagnostic et initiation de traitement depuis 2003 dans ce groupe pid miologique les femmes sont clairement majoritaires 66 7 parmi les personnes d pist es depuis 2003 Les femmes sont plus jeunes au moment du diagnostic que les hommes 33 ans d ge m dian contre 88 Le lieu estim de la contamination est le pays d origine pour la majorit des hommes et des femmes 54 5 et 59 5 la France pour 19 1 et 20 0 et il est inconnu pour les autres 46 5 des hommes et 32 2 des femmes ont t d pist Es suite une d marche volontaire tandis que 20 des hommes et 15 des femmes disent avoir t d pist Es sans le savoir 61 8 des hommes et 56 4 des femmes ont t diagnostiqu Es un stade tardif et ultra tardif pour 42 4 et 342 respectivement La tr s grande majorit est entr e dans les soins rapidement apr s le diagnostic mais pour 10 des hommes et 7 8 des femmes ce d lai a d pass 6 mois des proportions plus lev es que dans les autres groupes population suivie l h pit
66. s ont demand une valuation des recherches qui devait tre rendue par PANRS courant mars Dans Protocoles 74 nous crivions que selon nous cette valuation devait porter sur les recherches pass es et en cours Pour chaque essai promu par l ANRS elle devait indiquer le pourcentage de femmes parmi les participants si une analyse tenant compte du genre a t faite et si oui qu elle en tait la conclusion Nous crivions galement qu il aurait t int ressant que le rapport permette de voir s il y a eu dans le temps des volutions dans les pratiques Nous entendions bien s r par l les pratiques d exclusion crites dans les protocoles mais aussi les pratiques des centres investigateurs et des femmes s ropositives Protocoles n 76 automne 2013 page 14 Mais il a fallu insister un peu pour obtenir mi juillet tout frais tout frais le rapport r sultant de l valuation Son sommaire est relativement trange puisqu il se compose comme suit une diapositive sur Les femmes dans les essais ANRS au Sud un diaporama de Barbara Maraux Faune sur la contraception des femmes s ropositives en France partir des enqu tes VESPA2 et FECOND un diaporama de donn es descriptives sur les femmes vivant avec le VIH en France en 2011 pr sent lors d un symposium de laboratoire pharmaceutique un projet d analyse de deux pages et demi de l quipe de Bruno Spire partir de VESPA2 sur
67. semble manquer d explications partir des donn es brutes avec notre calculatrice on aboutit pour ce qui est des essais de strat gie dont on a vu qu ils pourraient tre plus inclusifs pour les femmes que les essais d enregistrement si les crit res d inclusion taient plus souples ceci Protocoles n 76 automne 2013 page 15 CESP Inserm UMRS 1018 Equipe 11 Inserm UMRS 912 KKKKK pr vention de la transmission de la m re l enfant Alice Desclaux Sylvie le Gac Pierre Marie Girard Les femmes dans les essais cliniques des situations diff rentes au Nord et au Sud des changements indispensables partout http www vih org 201308 01 femmes dans essais cliniques situations differentes au nord et au sud changements indispens kkk chiffre extrait de la diapositive de l ANRS En 2007 essais dont les inclusions ont d but entre 2000 et 2007 1835 inclusions dont 459 femmes soit 25 de femmes En 2011 essais dont les inclusions ont d but entre 2007 et 2010 619 inclusions dont 102 femmes 12 de femmes En 2013 essais dont les inclusions ont d but entre 2007 et 2012 858 inclusions dont 144 femmes soit 17 de femmes total de femmes dans les essais cliniques VIH 23 total de femmes dans les cohortes VIH voir Protocoles 72 page 8 ou http www actupparis org spip php article5018 les essais de strat gie visent parmi les m
68. sphate sanguin e Insuffisance r nale e Toxicit h patique et pancr atique e Neuropathies p riph riques Troubles m taboliques diab te lipodystrophie e Fatigue Troubles digestifs e Risque d allergie grave surtout les 1 mois toux sympt mes rougeurs cutan es naus es d mangeaisons fi vre vomissements diarrh es fatigue courbatures malaise g n ral maux de gorge essoufflement e Risque d acidose lactique devant tre trait d urgence lire Combivir Associations contre indiqu es Ganciclovir stavudine t nofovir zalcitabine Rifampicine ast mizole cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine Saquinavir ketoconazole thynil oestradiol rifampicine efavirenz ne pas d buter le traitement en m me temps que l abacavir zalcitabine didanosine antibiotiques de la famille des aminosides foscarnet sodique amphotericine B vancomycine is thionate de pentamidine ganciclovir Didanosine zidovudine zalcitabine doxorubicine Alcool thanol ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine Recommandations amp commentaires Permet de remplacer les 8 g lules quotidiennes d ampr navir prendre au cours du repas Doit tre associ une g lule de ritonavir chaque prise Substitut de l ampr navir Vigilance sur l apparition de neuropathies p riph riques Prendre jeun strict et distance d
69. sphore s rique et la clairance de la cr atinine diminuent L arr t d un traitement par Stribild chez des patients co infect s par le VIH et le VHB peut aboutir des aggravations aigu s de l h patite Une surveillance de plusieurs mois peut tre n cessaire et la mise en place d un traitement de l h patite B peut parfois tre n cessaire Un syndrome de restauration immunitaire SRI chez des personnes trait es par Stribild a t signal En conclusion En conclusion la venue sur le march d un traitement antir troviral se r sumant une seule prise quotidienne est salu e comme pouvant am liorer les r sultats th rapeutiques par une meilleure observance en particulier mais des pr cautions et une surveillance s imposent long terme car comme indiqu plus haut l elvit gravir et le cobicistat sont des produits exp rimentaux Une autorisation de mise sur le march peut parfois imposer des restrictions leur utilisation Protocoles n 76 automne 2013 page 7 terme emprunt l anglais qui signifie augmenter Certaines mol cules augmentent l efficacit d autres mol cules en retardant leur limination par voie h patique et en augmentant ainsi leur concentration sanguine Exemple le ritonavir est souvent utilis pour booster d autres inhibiteurs de prot ase Cela peut permettre de diminuer le nombre de prises quotidiennes et d augmenter l efficacit d une mol cule
70. t chez les personnes g es de plus de 40 ans en surpoids g n tiquement pr dispos es parfois pr c d d un diab te gestationnel qui peut arriver pendant la grossesse chez les femmes Ce type de diab te se caract rise soit par une quantit insuffisante d insuline produite par rapport la glyc mie soit et c est ce point qui va nous int resser plus particuli rement par une insensibilisation des r cepteurs cellulaires l insuline on parle alors d insulino r sistance Pour faire plus simple soit il n y a pas de messager soit le destinataire ne peut plus lire le message Le r sultat est le m me une hyperglyc mie L insulino r sistance nous interpelle ici car il est bien connu qu il s agit d un des effets ind sirables de certains antir troviraux inhibiteurs de prot ase et analogues nucl osidiques de la transcriptase inverse Cela explique en grande partie pourquoi la pr valence au diab te de type 2 chez les personnes vivant avec le VIH est sup rieure celle de la population g n rale Votre glyc mie appara t dans votre bilan sanguin elle doit tre comprise entre 0 7 et 1 2g l si la prise de sang a t faite jeun N h sitez pas en parler votre m decin ou nous contacter si vous avez des questions Le diab te une maladie qui prend c ur Dans un organisme tout est reli Le diab te est un facteur de risque important de d veloppement d une cardiopathie Une g
71. t participer cette tude groupe des non progresseurs personnes ayant une infection stable sur le plan clinique et immunitaire 20 non progresseurs sont recruter groupe des progresseurs personnes en progression clinique et ou immunologique pour lesquelles la question d un traitement antir troviral se pose 20 progresseurs sont recruter groupe des volontaires sains ayant un lien de filiation ou familial avec les participants progresseurs ou non ou du m me pays d origine lls seront appari s et recrut s par l interm diaire du CIC de Bichat 20 volontaires sains sont recruter La cohorte est pr vue pour durer jusqu en 2015 D but des inclusions juin 2013 dur e 12 mois Participation des personnes 1 an au maximum Qui contacter pour rentrer dans l essai Investigatrice coordonnatrice de la cohorte Pr Sophie Matheron Hopital Bichat Claude Bernard 75018 Paris Tel 01 40 78 83 Courriel sophie matheron bch aphp fr Responsable scientifique Partie A Dr R mi Cheynier Institut Cochin 75014 Paris Tel 01 40 51 65 41 Responsable scientifique Partie B Pr Fran oise Brun Vezinet H pital Bichat Claude Bernard 75018 Paris Tel 01 40 25 61 50 notre avis Le VIH 2 est responsable d une infection volution plus lente et moins fr quente que celle due au VIH 1 Les personnes infect es par le VIH 2 A A permanence d Act Up Paris contr lent mieux la maladie et sur une plus longue dur e a
72. t pr sent s par Act Up Paris datel 111111
73. tements sur la s v rit de la fibrose h patique non alcoolique d terminer les facteurs de risque y compris les marqueurs de l insulino r sistance des cytokines inflammatoires des marqueurs de l activation immunitaire et des adipokines identifier les marqueurs biologiques adiponectine leptine IL6 et leurs combinaisons afin d tablir un score de diagnostic identifier les caract ristiques du syst me immunitaire relatif cette st atose et de la fibrose activation des lymphocytes T expression des cellules Treg NK NKT valuer le polymorphisme g n tique de l IL28 et de l adiponutrine associ es la st atose l inflammation et ou la fibrose Qui peut participer cette tude Des personnes infect es par le VIH 1 g es de plus de 40 ans sous traitement antir troviral depuis au moins 5 ans avec une charge virale VIH inf rieure 400 copies ml et des CD4 sup rieurs 100 mm Des femmes pourront participer si elles sont m nopaus es st rilis es ou en ge de procr er condition d avoir un test de grossesse n gatif au moment de l inclusion L affiliation au r gime de s curit sociale sera n cessaire uniquement pour les centres fran ais Comment se d roulera l tude C est une tude multicentrique 8 centres europ ens 2 en Belgique 2 en France 4 en Allemagne Elle inclura 560 personnes la dur e des inclusions sera de 24 mois la participation de chaque sujet sera d
74. tinguons donc le risque de base qui d pend de votre mode de vie de vos ant c dents familiaux et de votre traitement du risque cumul qui est le risque qui s ajoute pour chaque ann e suppl mentaire de prise d une mol cule ou d une classe de mol cules Une tude fran aise valuait cette augmentation du risque de 1 15 par ann e sous IP Par exemple dans la cohorte FHDH ANRS CO4 le risque de base d un patient tait valu 1 24 pour 1000 patientEs ann es Cela signifie 1 2 v nement d infarctus du myocarde pour 100 patientEs sous IP apr s 10 ans de traitement Cependant avec un risque qui augmente chaque ann e de 1 15 on observera un infarctus du myocarde pour 29 patientEs sous IP pendant 10 ans Si cela para t particuli rement inqui tant ce qu il en ressort est qu il faut valuer le risque de maladies cardio vasculaires pour touTEs les patientEs et adapter le traitement en fonction Cet effet a particuli rement t observ pour le lopinavir lindinavir ainsi que le fosampr navir N h sitez pas soulever la question avec votre m decin Le VIH un virus du c ur Les r sultats de l essai SMART ont montr que l infection par le VIH en elle m me accentue le risque cardiovasculaire par des m canismes encore peu connus De ce que nous pouvons lire aujourd hui deux facteurs entrent en consid ration la r plication du virus celle ci augmente le potentiel de coagulatio
75. tion critique via les ATU autorisations temporaires d utilisation et l acc s la transplantation h patique greffe du foie dans un contexte de p nurie Le site de la conf rence Du 16 au 19 octobre 2013 oon EACS European AIDS Clinical Society Un compte rendu de Bruxelles Belgique notre participation Conf rence de la Soci t Europ enne Clinique sur le VIH cette conf rence bient t dans Protocoles Jeudi 17 octobre 2013 Colloque femmes sexualit s et addictions PE e E AA Minist re des Affaires sociales et de la Sant salle Laroque 14 avenue ie Duquesne Paris 7 me http Ammn respadd org index an i z z i fi jon j Le Minist re des Affaires sociales et de la Sant avec le r seau de pr vention des paa i ieia Ei i addictions Respadd organisent une journ e d change mercredi 23 octobre 2013 17 heures Journ e Nationale des COREVIH De 10 heures 17 heures H tel Plazza Futuroscope Poitiers 24 et 25 octobre 2013 Le XIVe Congr s National de la SFLS La simplification de la prise en charge du VIH mythe ou r alite Palais des congr s de Poitiers Du O3 au O5 novembre 2013 What will it take to achieve an AIDS free World San Francisco USA Conf rence de m decine translationnelle sur le VIH Jeudi 14 novembre 2013 date confirmer R union Publique d information VIH amp Sexualit ENSBA Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris Amphith tre des Lo
76. u traitement Ajustement des doses et des heures si insuffisance r nale La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement Ajustement de la posologie si insuffisance r nale Apr s reconstitution du produit avec de l eau fournie peut se conserver 24h maxi au r frig rateur Changer r guli rement de site d injection et masser imm diatement apr s l injection Non recommand si insuffisance h patique s v re prendre au cours du repas prendre avec un repas copieux Associ au ritonavir en faible dose indispensable pour garantir une efficacit suffisante Incompatibilit avec tipranavir La posologie d Invirase d pend du dosage plasmatique effectu apr s 2 semaines de traitement Barri re g n tique basse Contre indiqu en cas d insuffisance h patique s v re Contient du ritonavir comme booster prendre 1h de distance du Videx prendre au cours du repas Le ritonavir est recommand faible dose en association une autre antiprot ase comme booster conserver au frais Doit tre associ de faibles doses de ritonavir prendre au cours du repas Suivi sanguin pour surveiller l apparition ventuelle d an mie ou de neutrop nie Utilis pour la pr vention de la transmission m re enfant prendre au cours du
77. ues patchs gommes comprim s etc Surtout ne pas manger trop sucr Un petit rappel s impose le diab te est un trouble de r gulation de la glyc mie concentration en glucose dans le sang Le glucose est le sucre qui sert de source d nergie notre organisme mais sa concentration sanguine doit tre r gul e trop lev e elle devient dangereuse L hormone qui permet de r guler la quantit de sucre dans notre sang est l insuline une petite prot ine elle est secr t e par le pancr as Quand on mange notre organisme absorbe du glucose qui passe par le sang Cet v nement est d tect par le pancr as qui se met alors produire et secr ter de l insuline Le message que porte l insuline est clair ce glucose doit tre stock dans les muscles et dans le foie il y en a trop dans le sang De fa on concr te l insuline est reconnue par des r cepteurs ce sont aussi des prot ines la surface des cellules qui sont capables de traduire ce message Les cellules musculaires et h patiques vont alors stocker l exc s de glucose On peut distinguer deux grands types de diab te le diab te de type 1 d tect le plus souvent chez l enfant l adolescent ou le jeune adulte C est une maladie auto immune dans laquelle le corps d truit peu peu les cellules qui produisent l insuline Pas d insuline pas de r gulation de la glyc mie le diab te de type 2 est diagnostiqu le plus souven
78. un traitement anti VIH efficace permet de diminuer la charge virale et de faire remonter le taux de CDA4 Pourtant en permettant la reconstitution du r servoir de CD4 on peut se trouver en pr sence d une r ponse immunitaire de type inflammatoire tr s forte qui se traduira par un ensemble de sympt mes identiques certaines infections opportunistes connues pour marquer l entr e au stade sida Cette r ponse immunitaire se manifeste en g n ral apr s quelques semaines de traitement voire m me quelques mois Elle peut se traduire par de la fi vre et d autres sympt mes li s ces maladies opportunistes devenues latentes ou contr l es avant l initiation du traitement antir troviral Voir http ww actupparis org spip pPhp article2352 Eu 5 Q O 2m N D VIH LE C UR L OUVRAGE C ur fonctionnement et dysfonctionnements Le c ur est l organe central qui assure la circulation sanguine Le muscle cardiaque se contracte et se d contracte la mani re d une pompe propulsant le sang dans le syst me sanguin art res art rioles capillaires pour l aller et veinules et veines pour le retour vers le c ur Les battements du c ur constituent un rythme cardiaque Ce rythme est contr l par des signaux lectriques qui se propagent dans le tissu cardiaque Il se d compose en la contraction des oreillettes la contraction des ventricules puis le rel chement des muscl
79. une maladie cardiovasculaire si vous pr sentez un diab te 1 ou 2 ou une atteinte r nale si vous pr sentez un risque cardio vasculaire 10 ans sup rieur 20 La soci t europ enne de cardiologie calcule le risque cardiovasculaire 10 ans en se basant sur les facteurs de risque classiques savoir ge sexe tabac pression art rielle cholest rol Niveau de risque Facteur de risque FDR On peut y ajouter les v nements cardiovasculaires de la famille directe qui indiquent un risque ajout si un de vos parents ou grand parents souffre d une maladie cardiovasculaire par exemple Il n est pas tr s pertinent de s amuser faire le calcul soi m me tant donn que les personnes vivant avec le VIH pr sentent comme nous l avons vu de nombreuses particularit s en mati re de cardiopathie C est pourquoi il para t plus prudent de consulter un m decin Comme indiqu pr c demment vous pouvez demander un bilan lipidique complet votre m decin afin de contr ler votre taux plasmatique de LDL Votre m decin doit d abord vous faire passer un lectrocardiogramme Si tout va bien et que vous pr sentez deux facteurs de risque ou moins un suivi r gulier est recommand Cependant si vous pr sentez trois facteurs de risque ou plus ou si les r sultats de l lectrocardiogramme ne sont pas normaux une consultation cardiologique s impose Demandez conseil votre m decin
80. urs douleurs petites boules e Maux de t te e Naus es e Diarrh es Rash Carbamaz pine efavirenz n virapine ph nobarbital ph nito ne primidone rifabutine rifampicine ast mizole cisapride terf nadine atazanavir e Troubles gasto intestinaux e Diarrh es Lipodystrophie e Hyperglyc mie Hyperlip mie e Maux de t te Fatigue e R actions cutan es fr quentes e Rash Vertiges Ast mizole terf nadine fl ca nide midazolam triazolam cisapride primozide amiodarone d riv s de l ergot de seigle millepertuis rifampicine disulfirame propaf none m tronidazole e Diarrh es Naus es Vomissements e Eruptions cutan es Fatigue e Lipodystrophie Hyperglyc mie e Hyperlip mie Ast mizole cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine pimozide rifampicine efavirenz midazolam rifabutine triazolam e Troubles digestifs diarrh es e Sensations anormales autour de la bouche Neuropathies p riph riques e Hyperip mie Hyperglyc mie e Troubles h patiques s v res Terf nadine d riv s de l ergot de seigle millepertuis rifampicine et certains anti arythimiques b pridil quinidine e Maux de t te R actions cutan es e Naus es Diarrh es Hyperlip mie e Risque de diab te e An mie e Leucop nie et neutrop nie e Maux de t te Fatigue Chez les nouveaux n s risque de cytopathies mytochondriales si la m re a re u AZT
81. vec une charge dan hs traitements actupparis org virale tr s faible ou m me ind tectable sans traitement Au long terme ce contr le de l infection par l organisme peut devenir moins efficace et 01 49 29 44 75 n cessiter de mettre en place un traitement il faut comprendre pourquoi Cette sous tude s inscrit tout naturellement dans le cadre de la cohorte CO5 d but e en 2001 fin pr vue en 2015 destin e suivre l histoire naturelle de l infection par le VIH 2 en France Protocoles n 76 automne 2013 page 4 Pour participer cet essai vous devez avoir re u et lu la notice d information patient ETUDE ECHAM ANRS RECHERCHE PUBLIQUE PARTENAIRE DU PROGRAMME ERANET ESSAI VIH tude europ enne multicentrique valuant la pr valence et la s v rit de la st atose h patique non alcoolique chez des sujets de plus de 40 ans infect s par le VIH 1 accumulation de graisse dans le foie Objectif principal valuer le pourcentage de personnes mono infect es VIH 1 pr sentant une st atose h patique quantifi e l aide de l IRM Objectifs secondaires valuer la proportion de personnes ayant une fibrose cliniquement significative tissu cicatriciel dans le l aide de marqueurs non invasifs Fibroscan sup rieur 7kPa et ou Fibrotest foie sup rieur 0 49 et la concordance des marqueurs non invasifs valuer l influence de l ge de la dur e de la maladie et des trai

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