Soins de santé complémentaires/parallèles et VIH/sida
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1. Columbia University lt http cpmenet columbia edu dept rosenthal gt Ce site Web renferme des liens vers des ressources Web propos de la m decine compl mentaire des feuillets d infor mation et des bases de donn es en plus d information sur le Center for Complementary amp Alternative Medicine Research in Women s Health White House Commission on Complementary and Alter native Medicine Policy lt www whccamp hhs gov gt Commission mandat e de rendre des comptes au Pr sident des tats Unis propos des questions de politiques relatives aux MCP Le contenu de cette collection de feuillets d information est tir d un rapport pr par par Crouch Elliott Lemmens et Charland pour le R seau juridique canadien VIH sida Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thique et de politiques dans la r glementation Des lectures suppl mentaires sont sugg r es dans le feuillet 5 Le rapport et les feuillets peuvent tre t l charg s www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm ou command s en imprim aupr s du Centre canadien de documentation sur le VIH sida courriel aids sida cpha ca Il est permis de faire et de distribuer mais non de vendre des copies des feuillets en y indiquant que l information provient du R seau juridique canadien VIH sida Pour information contactez le R seau juridique courriel info aidslaw ca This info sh2. ou corporations qui ont le pouvoir l gal d tablir leurs normes de pratique et codes de conduite et de veiller leur respect Il y a jusqu ici trois principales formes de r glementation Un r gime d autorisation d exercer ou de droit exclusif d exercice signifie que seuls les membres autoris s de ces professions peuvent faire les choses consid r es appar tenir au champ d exercice de telle ou telle profession Par exemple seuls les m decins autoris s peuvent pratiquer la m decine Les r gimes d autorisation d exercer impli quent g n ralement une r glementation continue de l exer cice de la profession et des mesures disciplinaires pour ceux qui ne satisfont pas la norme tablie En vertu d un r gime d accr ditation ou de titres r ser v s l utilisation d un titre professionnel d sign p ex massoth rapeute accr dit est limit e aux praticiens qui se sont qualifi s en satisfaisant certaines exigences de formation D autres praticiens peuvent fournir les m mes services mais ne peuvent utiliser le titre Ceci indique au consommateur patient si le praticien d tient certaines quali fications Toutefois les r gimes d accr ditation ne compor tent g n ralement pas de m canismes de proc dures disci plinaires L inscription un mod le moins restrictif se limite obli ger chaque praticien qui fournit tel ou tel service inscrire son nom et
3. homologation l tiquetage et la surveillance post homologation Ce feuillet est le troisi me d une s rie de cinq qui portent sur les soins de sant compl mentaires parall les et le VIH sida l Que signifie m decines compl mentaires et parall les Qui en utilise et pourquoi 2 Les questions d thique dans l utilisation de MCP 3 Les produits de sant naturels questions de r glementation 4 La r glementation des pratiques et des praticiens de MCP 5 Anthologie de ressources 7 CANADIAN R SEAU HIV AIDS La Strat gie JURIDIQUE canadienne CANADIEN sur le VIH sida LEGAL NETWoRK vin siba Qu entend on par produits de sant naturels Comment sont ils r glement s Jusqu r cemment les produits de sant naturels taient class s l galement comme des aliments ou comme des drogues m dicaments en vertu de la Loi sur les ali ments et drogues Cette d signation d terminait quelles all gations pouvaient accompagner le produit Cela d ter minait aussi la rigueur avec laquelle le produit tait exa min avant d tre vendu au Canada et surveill par la suite Les m dicaments sont plus encadr s que les ali ments puisqu ils s accompagnent d all gations de bien faits pour la sant ils sont valu s plus minutieusement que les produits alimentaires On a cependant reconnu que cette classification donnait souvent des r sultats insatisfaisants Ainsi
4. L exigence thique du b n fice pour le patient implique une responsabilit thique de pro c der des recherches sur l efficacit des MCP Sans don n es fiables les praticiens n ont pas de base ad quate pour donner des conseils de traitements et les patients ne peu vent pas exercer leur droit de prendre une d cision clair e Pour l valuation de tout traitement il est souhaitable d adopter un point de vue plus prudent dans l analyse des risques bienfaits voire de p cher par exc s de prudence Mais on doit se garder de faire deux poids deux mesures plusieurs traitements conventionnels ne sont pas bas s sur des r sultats d finitifs d essais cliniques et l interdiction compl te de l acc s des th rapies relativement s curitai res jusqu l obtention de toutes les donn es scientifiques voulues ne garantit pas pour autant les meilleurs int r ts de patients Le respect de l autonomie personnelle Certains affirment qu une utilisation sans restriction des MCP devrait tre permise parce que la pr occupation quant aux risques potentiels et aux bienfaits questionnables de plusieurs MCP tout comme dans le cas de m dicaments conventionnels exp rimentaux ne devrait pas avoir trop d importance pourvu que les PVVS prennent des d cisions comp tentes et volontaires Or c est pr cis ment l que r side un probl me Si l on veut respecter l autonomie personnelle des efforts
5. CANADIEN La Strat gie canadienne sur le VIH sida NETWoRKk viH siba L thique pour r glementer les MCP Quatre principes fondamentaux sont utiles l analyse des questions d ordre thique li es la r glementation des MCP Le principe de la non malfaisance nous invite ne pas faire de mal lorsque nos gestes peuvent affecter autrui La bienfaisance nous invite agir pour le bien d au trui chaque fois que possible Le respect de l autonomie personnelle nous invite respecter et honorer les choix et actes de personnes autonomes agissant de leur plein gr la lumi re d information bien comprise Et les principes de la justice exigent une distribution quitable des ressources ou des possibilit s d y avoir acc s et une indemnisation qui table des individus pour les torts et pr judices subis La non malfaisance Comme les m dicaments conventionnels les MCP peuvent comporter des risques et des bienfaits pour leurs utilisa teurs Certaines MCP peuvent causer un pr judice physique direct Une substance naturelle peut en soi tre n faste pour la sant elle peut tre contamin e par une toxine il se peut que l on ne sache pas jusqu quelle dose elle est s curi taire il se peut qu elle provoque une r action allergique et elle peut tre nocive en interaction avec d autres substances ou m dicaments Il peut aussi y avoir des pr judices physiques indirects li s au fait de
6. Ottawa mai 1998 Sant Canada R ponse du gouvernement au Comit perma nent de la sant mars 1999 lt http www hc sc gc ca hpb onhp govresponse_f html gt Sant Canada quipe de transition du Bureau des produits de sant naturels Un nouveau d part Rapport final de l quipe de transition du BPSN mai 2000 lt wwWw hc sc gc ca hpb onhp gt Sant Canada Bureau des produits de sant naturels 1 Produits de sant naturels Conf rence d tablissement des priorit s de recherche Halifax 6 8 novembre 1999 2 Cadre r glementaire propos pour les produits de sant naturels expos g n ral en langage usuel mars 2001 et 3 Cadre de r glementation propos Document de travail de la DPSN en date du 21 septembre 2001 lt wwWw hc sc gc ca hpb onhp gt R glementation aspects juridiques et thiques Questions de droit et de politiques dans Crouch R Elliott R Lemmens T et Charland L Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thique et de politiques dans la r glementation Montr al R seau juridique canadien VIH sida 2001 SOINS DE SANT COMPL MENTAIRES PARALL LES ANTHOLOGIE DE RESSOURCES lt http www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm gt Association canadienne de naturopathie Guide to the Ethical Conduct of Naturopathic Doctors mai 1994 et Standards of Practice 1999 lt www naturopathicassoc ca g
7. Sant Canada et cr e en collaboration avec deux partenaires affili s le Tzu Chi Institute for Complementary and Alternative Medicine Vancouver lt www tzu chi bc ca gt et la Toronto Public Library R seau canadien d info traitements sida lt WWW catie ca gt Le RCITS est un organisme national but non lucratif qui offre de l information sur les traitements anti VIH sida par le biais d un site Web complet de listes lectroniques de dis cussion de publications et d une ligne sans frais et bilingue 1 800 263 1638 Parmi ses ressources on compte notam ment de nombreux feuillets d information sur les MCP et des guides pratiques au sujet des th rapies compl men taires et des produits base de plantes R seau juridique canadien VIH sida lt www aidslaw ca gt Site Web qui contient une section d taill e sur les ques tions d ordre juridique et thique relatives aux soins aux traitements et au soutien pour les personnes vivant avec le VIH sida lt http www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm gt on y trouve aussi Crouch R Elliott R Lemmens T et Charland L Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thique et de politiques dans la r glementation Montr al R seau juridique canadien VIH sida 2001 et la s rie de feuillets d information pr sent Rosenthal Center for Complementary and Alternative Medicine
8. devraient tre consid r es m dicalement n cessaires et dans quelles circon stances Dans la m me veine la justice distributive n cessite que les fonds pour la recherche sur les soins de sant soient dis tribu s de mani re ce que cette recherche b n ficie le plus quitablement possible aux individus qui ont besoin de soins et de traitements Le financement de la recherche devrait pencher en faveur de travaux sur les traitements susceptibles de r pondre aux vrais besoins et d sirs des patients consom mateurs Un biais syst matique au d triment de la recherche sur les MCP de la part des instances de financement est contraire l thique La justice r tributive demande que les gens soient d dom mag s pour les pr judices qu ils ont subis Elle requiert aussi que les fournisseurs de produits et de services de sant aient des comptes rendre aux patients consomma teurs Les fabricants doivent d montrer que leurs produits satisfont des normes de qualit qu ils sont s rs et si des all gations de bienfaits pour la sant y sont rattach es ou que l on envisage une couverture d assurance qu ils sont efficaces L tat doit donc assurer que des m canismes soient en place pour garantir la responsabilit et la reddi tion de compte par les fabricants Les m mes exigences valent l gard des praticiens des MCP Le contenu de cette collection de feuillets d information est tir d
9. doivent tre d ploy s pour assurer au patient une information fiable sur les risques et bienfaits des th rapies La revendication d un acc s sans contrainte toute th rapie au nom du respect de l autonomie de l individu est affaiblie lorsque l autonomie m me de cette personne est min e par le man que d information n cessaire un choix clair Implications thiques 1 De l information sur les risques et bienfaits des MCP doit tre donn e directement aux indi vidus par des mesures comme un tiquetage ad quat des produits de sant naturels ou l exigence que les praticiens discutent des donn es disponibles propos de l innocuit et de l efficacit de telle ou telle th rapie 2 Les praticiens des soins de sant doivent poss der au moins une information l mentaire sur les MCP pour pouvoir respecter leur devoir thique d appuyer l autonomie personnelle du patient en l informant des risques et bienfaits La justice La justice distributive implique une r partition quitable des fardeaux et des b n fices dans la soci t Ce principe n ces site par exemple que les personnes vivant avec le VIH sida n aient pas assumer une part disproportionn e du fardeau des d penses en soins de sant en tant confront es un refus de couverture de soins m dicalement n cessaires dans l assurance sant publique De l la question complexe de d terminer quelles th rapies de MCP
10. la sant des patients qui utilisent les services de fournisseurs de soins de sant Ce feuillet examine la r glementation directe des profes sionnels de la sant par la l gislation et les codes professionnels Il examine aussi comment la loi r glemente indirectement la conduite en tenant les praticiens responsables en cas de faute profession nelle Les deux facettes sont abord es du point de vue de la pratique dans le domaine des MCP Ce feuillet est le quatri me d une s rie de cinq qui portent sur les soins de sant compl mentaires parall les et le VIH sida l Que signifie m decines compl mentaires et parall les Qui en utilise et pourquoi 2 Les questions d thique dans l utilisation de MCP 3 Les produits de sant naturels questions de r glementation 4 La r glementation des pratiques et des praticiens de MCP 5 Anthologie de ressources CANADIAN La Strat gie canadienne sur le VIH sida R SEAU HIV AIDS JURIDIQUE LE G A L CANADIEN NETWORK VIH SIDA M canismes l gaux de r glementation des praticiens de la sant Au Canada la r glementation des m tiers et professions y compris des praticiens de la sant rel ve de la responsabi lit des provinces et territoires Toutefois les gouverne ments provinciaux territoriaux d l guent largement cette responsabilit aux instances des professions de la sant Ce sont g n ralement des organismes coll ges ordres
11. le suivi post homologation des PSN Un syst me de d claration des v nements ind sirables effets n gatifs li s l utilisation des produits de sant naturels permettrait aux consommateurs et aux praticiens de faire part de leurs observations et exp riences quant l utilisation de PSN Cela garantirait aussi aux consomma teurs l acc s facile des renseignements sur les r actions ind sirables connues par exemple en composant un num ro de t l phone sans frais en plus de la publication de ces renseignements confirm s sur les tiquettes de produit y compris les notices ins r es dans le contenant En vertu de la loi actuelle les titulaires d une licence de produits consid r s drogues ont des obligations particu li res de signaler Sant Canada les v nements ind sira bles relatifs une drogue pour que le minist re puisse pren dre les mesures n cessaires y compris ventuellement le retrait du m dicament du march pour prot ger la sant des consommateurs Le BPSN et d autres parties int ress es ont propos un r gime de d claration similaire pour les produits de sant naturels Le BPSN devrait mettre au point un syst me de sur veillance post homologation des PSN qui permettrait par divers m canismes de recueillir de l information sur 1 les v nements ind sirables de diverses magnitudes 2 les effets secondaires des produits court terme et leurs effets c
12. retarder ou d viter un traitement convention nel connu comme efficace D autres pr judices peuvent venir d une exploitation financi re ou motive L exploitation financi re peut se pro duire si un praticien ou un fabricant malhonn te profite financi rement des patients en les induisant en erreur quant l innocuit ou l efficacit d un traitement Une personne chez laquelle on cr e trompeusement des attentes qui ne seront pas satisfaites aura t l objet d une exploitation motive Implications thiques 1 Les praticiens de la m decine conventionnelle et des MCP ont une responsabilit thique de demander leurs patients quelle utilisation ils font de soins de MCP et conventionnels Les soignants doivent se familiariser avec ces th rapies et avec leurs interactions possibles afin de pouvoir aider leurs patients prendre des d cisions clair es et viter de potentiels pr judices 2 Vu l utilisation r pandue des MCP l thique n cessite que l on effectue de la recherche sur l innocuit de celles qui sont les plus utilis es On devrait accorder la priorit la recherche sur les th rapies de MCP dont l usage est le plus r pandu parmi les PVVS et ou pour lesquelles il y a des indications d effets n gatifs connus ou potentiels 3 Le contr le de la qualit inexistant pour plusieurs MCP est requis par l thique afin de prot ger les utilisateurs contre les pr judices C
13. son adresse dans une sorte de registre officiel Ce troisi me mod le n impose aucune norme de formation particuli re ou autre exigence de qualification et ne com porte aucune norme professionnelle ex cutoire pour la con duite professionnelle Depuis quelques ann es quelques provinces et territoires ont opt pour un mod le dit d actes autoris s Plut t que d tablir des champs exclusifs d exercice comme la m decine r serv s certains professionnels comme les m decins cet autre mod le vise plut t identifier les actes ou les pratiques pouvant causer un pr judice aux patients Ces actes sont alors contr l s on n autorise que cer tains praticiens les fournir ou les ex cuter selon le degr de comp tences sp cialis es ou d expertise qui est requis Ainsi certaines interventions ne sont pas r serv es exclusi vement aux m decins elles peuvent tre ex cut es aussi par les infirmi res ost opathes chiropraticiens etc l instar des approches traditionnelles de r glementation un mod le d acte autoris r git aussi l emploi de certains titres de professions R glementer les praticiens de MCP Si oui comment Certains praticiens p ex les chiropraticiens connaissent d j les avantages et les inconv nients de la r glementation l gale directe D autres comme les naturopathes et les mas soth rapeutes sont d autres stades de cette d marc
14. sympt mes ou maladies les pratiques de gu rison autochtones consid rent g n ralement plusieurs dimensions comme des facteurs de la sant et elles cherchent r tablir l quilibre entre l esprit le corps les motions et la dimension spirituelle Peu de recherches ont document les exp riences des autochtones vivant avec le VIH sida et les approches qu ils adoptent pour leurs soins de sant La Commission royale sur les peuples autochtones a identifi le besoin pressant de retenir les services de personnes qui peuvent appliquer le savoir autochtone aux probl mes de sant actuels et combi ner les pratiques de sant et de gu rison traditionnelles aux m thodes classiques pour cr er des syst mes autochtones distincts Conclusions et recommandations 1 Plusieurs Canadiens ont recours des MCP dans le cadre de leurs soins de sant Il est n cessaire que d autres recherches soient effectu es et que les patients et les fournis seurs de soins soient duqu s Nous devons aussi examiner comment s y prendre pour r glementer le secteur des MCP pour assurer un quilibre entre trois facteurs le droit des patients de prendre des d cisions clair es propos de leurs soins de sant l octroi de deniers publics aux soins de sant et la protection des consommateurs 2 Des recherches sont n cessaires notamment sur l utili sation de MCP par les personnes vivant avec le VIH sida l innocu
15. un rapport pr par par Crouch Elliott Lemmens et Charland pour le R seau juridique canadien VIH sida Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thique et de politiques dans la r glementation Des lectures suppl mentaires sont sugg r es dans le feuillet 5 Le rapport et les feuillets peuvent tre t l charg s www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm ou command s en imprim aupr s du Centre canadien de documentation sur le VIH sida courriel aids sida cpha ca Il est permis de faire et de distribuer mais non de vendre des copies des feuillets en y indiquant que l information provient du R seau juridique canadien VIH sida Pour information contactez le R seau juridique courriel info aidslaw ca This info sheet is also available in English Financ par la Division des politiques de la coordination et des programmes sur le VIH sida Sant Canada dans le cadre de la Strat gie canadienne sur le VIH sida Les opinions exprim es sont celles des auteurs et ne refl tent pas n cessairement les positions officielles de Sant Canada R seau juridique canadien VIH sida 2001 Soins de sant compl mentaires parall les et VIH sida Les produits de sant naturels questions de r glementation Ce feuillet explique ce qu on entend par produits de sant naturels et comment on les r glemente Il offre ensuite des recommandations pour l
16. C survey of complementary medicine use in the UK Complementary Therapies in Medicine 2000 8 32 36 Fairfield K M et coll Patterns of use expenditures and perceived efficacy of complementary and alternative thera pies in HIV infected patients Archives of Internal Medicine 1998 158 2257 2264 SOINS DE SANT COMPL MENTAIRES PARALL LES ANTHOLOGIE DE RESSOURCES Pawluch D Cain R et Gillett J Approaches to Complementary Therapies Diverse Perspectives Among People with HIV AIDS Sant Canada mars 1998 Piscitelli S C Use of complementary medicines by patients with HIV full sail into uncharted waters Medscape HIV AIDS 2000 6 3 lt http hiv medscape com gt Ramsay C Walker M et Alexander J Alternative Medicine in Canada Use and Public Attitude Vancouver C B The Fraser Institute 1999 galement dans Public Policy Sources 1999 21 lt www fraserinstitute ca publications pps 21 gt Recherche sur les MCP Ernst E Complementary AIDS therapies the good the bad and the ugly International Journal of STD amp AIDS 1997 8 281 285 Nahin R L Straus S E Research into complementary and alternative medicine problems and potential British Medical Journal 2001 322 161 164 National Center for Complementary and Alternative Medicine US NIH Expanding Horizons of Healthcare Five Year Strategic Plan 2001 2005 2000 lt www nccam nih gov gt Oszoy
17. M Ernst E How effective are complementary therapies for HIV and AIDS a systematic review International Journal of Sexually Transmitted Diseases amp AIDS 1999 10 629 635 MCP et peuples autochtones Les peuples autochtones et la gu rison traditionnelle dans Crouch R Elliott R Lemmens T et Charland L Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thique et de politiques dans la r glementation Montr al R seau juridique cana dien VIH sida 2001 lt http www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm gt Commission royale sur les peuples autochtones Culture et gu rison traditionnelle Points saillants du rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones l aube d un rapprochement Ottawa Approvisionnement et Services Canada 1996 Shestowsky B Traditional Medicine and Primary Health Care Among Canadian Aboriginal People document de travail et bibliographie annot e Ottawa Association des infirmi res et infirmiers autochtones du Canada 1993 Recours aux MCP questions thiques Questions d ordre thique dans Crouch R Elliott R Lemmens T et Charland L Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thi que et de politiques dans la r glementation Montr al R seau juridique canadien VIH sida 2001 lt http www aidslaw ca francais Contenu the
18. Soins de sant compl mentaires parall les et VIH sida Que signifie m decines compl mentaires et parall les Qui en utilise et pourquoi Ce feuillet d information examine les connaissances sur les divers recours qu ont des gens des soins de sant compl mentaires ou parall les et leurs raisons Ce feuillet est le premier d une s rie de cinq qui portent sur les soins de sant compl mentaires parall les et le VIH sida l Que signifie m decines compl mentaires et parall les Qui en utilise et pourquoi 2 Les questions d thique dans l utilisation de MCP 3 Les produits de sant naturels questions de r glementation 4 La r glementation des pratiques et des praticiens de MCP 5 Anthologie de ressources CANADIAN La Strat gie canadienne sur le VIH sida R SEAU HIV AIDS JURIDIQUE LE G A L CANADIEN NETWORK VIH SIDA Qu entend on par soins de sant compl mentaires et parall les Les soins de sant compl mentaires et parall les sont aussi appel s m decines compl mentaires et parall les ou alternatives ou MCP Le terme MCP englobe tous les syst mes et th rapies bas s sur des th ories des causes et traitements de la maladie qui se d marquent de ceux de la m decine dite conventionnelle La m de cine ayurv dique la m decine traditionnelle chinoise et certaines traditions de gu rison autochtones en sont des e
19. e d clar coupable de faute professionnelle ou d incomp tence sim plement pour avoir recours une th rapie non tradition nelle ou compl mentaire moins que cela expose le patient un plus grand risque que la pratique m dicale g n ralement reconnue Gu risseurs autochtones Dans les communaut s autochtones on discute des mani res de r agir des individus qui pr tendent tre des gu risseurs traditionnels mais qui ne connaissent ou n appliquent pas les enseignements appropri s Les gu risseurs traditionnels sont g n ralement consid r s responsables l gard des gens qu ils aident mais les m canismes ou processus de res ponsabilit ne sont pas d finis aussi officiellement que par une instance r glementaire professionnelle La responsabi lit est plus diffuse et ne repose pas sur des mesures juridi ques comme les audiences disciplinaires Dans certaines provinces la l gislation r gissant les professionnels de la sant ne s applique pas aux gu risseurs autochtones qui fournissent des services de gu rison traditionnelle Responsabilit des praticiens pour faute professionnelle Les praticiens de MCP ont un devoir l gal de faire preuve d un degr raisonnable de comp tence et de soin tant dans l obtention du consentement clair du patient que dans le diagnostic et le traitement Du point de vue l gal le praticien doit agir comme agirait un praticien prudent et di
20. e org gt Une base de donn es canadienne sur les m decines compl mentaires parall les MCP qui renferme de l information sur un ventail de produits une liste de meilleures prati ques d institutions ainsi qu un dispositif permettant de signaler une r action ind sirable une MOP CAM on PubMed lt http nccam nih gov gt ou lt wwW nlm nih gov nccam camonpubmed html gt Le site CAM on PubMed est le fruit d un partenariat entre le NCCAM et la US National Library of Medicine qui permet ses utilisateurs d acc der sans frais une base de donn es de r f rences des articles sur les MCP Centre for Complementary Health Studies University of Exeter lt www ex ac uk chs gt Site Web qui contient de l information g n rale sur les MCP au Royaume Uni et en Europe Le Centre publie le p riodi que FACT Focus on Alternative and Complementary Therapies An evidence based approach Foundation for Integrated Medicine lt wwWw fimed org gt Cette fondation tablie au Royaume Uni publie des docu ments de politiques relatifs l int gration de la m decine conventionnelle et des MCP elle diffuse aussi des actualit s via son site Web SOINS DE SANT COMPL MENTAIRES PARALL LES ANTHOLOGIE DE RESSOURCES Direct Access Alternative Information Resources lt www daair org gt Groupe de consommateurs but non lucratif pour mem bres seulement qui promeut l autonomie de g
21. e plus pouss e Le contenu de cette collection de feuillets d information est tir d un rapport pr par par Crouch Elliott Lemmens et Charland pour le R seau juridique canadien VIH sida Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thique et de politiques dans la r glementation Des lectures suppl mentaires sont sugg r es dans le feuillet 5 Le rapport et les feuillets peuvent tre t l charg s www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm ou command s en imprim aupr s du Centre canadien de documentation sur le VIH sida courriel aids sida cpha ca Il est permis de faire et de distribuer mais non de vendre des copies des feuillets en y indiquant que l information provient du R seau juridique canadien VIH sida Pour information contactez le R seau juridique courriel info aidslaw ca This info sheet is also available in English Financ par la Division des politiques de la coordination et des programmes sur le VIH sida Sant Canada dans le cadre de la Strat gie canadienne sur le VIH sida Les opinions exprim es sont celles des auteurs et ne refl tent pas n cessairement les positions officielles de Sant Canada R seau juridique canadien VIH sida 2001 Soins de sant compl mentaires parall les et VIH sida La r glementation des pratiques et des praticiens de MCP Les normes de pratique sont un important moyen de prot ger
22. eet is also available in English Financ par la Division des politiques de la coordination et des programmes sur le VIH sida Sant Canada dans le cadre de la Strat gie canadienne sur le VIH sida Les opinions exprim es sont celles des auteurs et ne refl tent pas n cessairement les positions officielles de Sant Canada R seau juridique canadien VIH sida 2001
23. ela comprend des mesures comme des bonnes pratiques de fabrication pour les produits de sant naturels ainsi que des consignes d tiquetage Il pour rait tre souhaitable par ailleurs d tablir des normes pour r gir les praticiens de MCP qui ne sont pas r glement s La bienfaisance La d ontologie des soins m dicaux conventionnels ou non veut que le patient b n ficie ou ait une possibilit LES QUESTIONS D THIQUE DANS L UTILISATION DE MCP raisonnable de b n ficier d une th rapie ou d une prati que donn e Les risques sont ils compens s ad quatement par des bienfaits connus ou raisonnablement anticip s Dans le cas de MCP deux facteurs rendent difficile de r pondre cette question Premi rement il existe des don n es fiables sur des bienfaits de certaines MCP mais pas pour la plupart Deuxi mement des diff rences entre les MCP et les traitements conventionnels rendent difficile d valuer l efficacit des MCP par des m thodes scientifi ques conventionnelles Pour certaines MCP il peut tre impossible d effectuer un essai clinique randomis et con tr l contre placebo Mais pour d autres MCP on pourrait mettre au point des recherches rigoureusement scientifi ques Et la recherche ax e sur les r sultats pour le patient peut encore tre utile m me si elle n offre pas d explica tion scientifique du fonctionnement d une th rapie Implications thiques
24. en langage clair les principaux renseignements sur l utilisation s curitaire et recommand e de ce produit e indiquent les quantit s de tout contenu du produit de plus si un produit est tiquet comme contenant tel ou tel ingr dient il doit contenir un certain minimum de cet ingr dient stipul dans la loi e indiquent si le produit est synth tique ou naturel s il provient de sources animales et s il renferme des orga nismes g n tiquement modifi s e incluent un mode d emploi les avertissements la dose recommand e et les interactions ventuelles avec des m dicaments ou d autres PSN si elles sont connues e conseillent aux consommateurs d informer leurs four nisseurs de soins de sant de leur usage du produit m me si ce renseignement ne semble pas pertinent ce moment e indiquent un num ro de t l phone sans frais et un site Web pour les renseignements sur la mani re dont un consommateur peut signaler une r action ind sirable un produit Dans certains cas l emballage m me d un produit ne per met pas d inclure toute cette information sur ou dans l em ballage Le cas ch ant les vendeurs de produits de sant naturels devraient tre tenus de mettre la disposition des consommateurs au point de vente une monographie des cription crite du produit de son utilisation ad quate des donn es l appui des all gations sant du produit Surveillance de l innocuit
25. ger le stress la d pres sion ou la fatigue am liorer son bien tre g n ral et adop ter une approche plus holistique l gard de sa sant Une tude de petite taille a examin plus fond les attitu des de PVVS l gard des MCP Pawluch et coll 1998 Les femmes y ont mentionn des raisons suppl mentaires d utiliser des MOP le souhait de demeurer en sant pour s occuper de leur famille le sentiment que la m decine conventionnelle n glige leurs besoins et l impression que les MCP sont plus naturelles moins toxiques Dans la m me tude les r pondants autochtones et noirs connaissaient g n ralement mieux les MCP certains ont dit qu en les utilisant ils se sentent moins d pendants d ins titutions m dicales qu ils consid rent insensibles et racis tes Parmi les PVVS ayant des ant c dents d usage de dro gue certains ont exprim le sentiment que les MCP contrairement aux m dications occidentales sont un moyen de r duire le stress et de soulager la douleur sans entra ner d accoutumance Peuples autochtones et gu rison traditionnelle Plusieurs pratiques de gu rison autochtones qui pourraient sembler non conventionnelles ou alternatives des non autochtones sont des moyens conventionnels et tradi tionnels chez les peuples autochtones Contrairement la m decine occidentale qui a souvent recours des pratiques distinctes pour traiter des
26. he LA R GLEMENTATION DES PRATIQUES ET DES PRATICIENS DE MCP Les opinions varient parmi les praticiens de MCP quant la r glementation professionnelle officielle Il y a un con flit historique entre les professions conventionnelles de la sant et les praticiens de MCP qui sont parfois mis l cart comme des charlatans Certains praticiens de MCP crai gnent que les professionnels conventionnels utilisent la r glementation pour limiter les pratiques de MCP Des gouvernements ont souvent viol les droits des peu ples autochtones voire parfois d clar hors la loi leurs pra tiques traditionnelles Certains gu risseurs et communaut s autochtones sont d avis qu ils ne peuvent faire confiance aux gouvernements pour r glementer les gu risseurs autochtones traditionnels Toutefois bon nombre voient la r glementation comme un l ment important pour obtenir reconnaissance et l giti mit et un moyen de maintenir des normes professionnel les d opposer des mesures disciplinaires aux praticiens incomp tents et de prot ger la r putation de l ensemble de leur profession La r glementation pourrait aussi faciliter une meilleure int gration aux autres professionnels de la sant et am liorer les chances que les services ou pratiques concern s soient couverts par des assurances Pour les praticiens de MCP qui ne sont pas d j l gale ment r glement s l autor glementation facultative peut tre une p
27. it et l efficacit de ces th rapies o et comment les PVVS s informent sur les MCP comment rendre accessible une information fiable propos des traitements comment s op re chez les PVVS la charni re entre le recours la m decine conventionnelle et l utilisation de MCP et les obstacles comme le co t l acc s de PVVS des m deci nes compl mentaires ou parall les 3 Les recherches avec les communaut s autochtones et au sein de celles ci doivent respecter les principes de la pro pri t et du contr le par la communaut ainsi que de l ac c s en ce qui concerne les m thodes et les r sultats de recherche et l on doit prot ger l galement les connaissan ces traditionnelles Le contenu de cette collection de feuillets d information est tir d un rapport pr par par Crouch Elliott Lemmens et Charland pour le R seau juridique canadien VIH sida Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thique et de politiques dans la r glementation Des lectures suppl mentaires sont sugg r es dans le feuillet 5 Le rapport et les feuillets peuvent tre t l charg s www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm ou command s en imprim aupr s du Centre canadien de documentation sur le VIH sida courriel aids sida cpha ca Il est permis de faire et de distribuer mais non de vendre des copies des feuillets en y indiquant que l informa
28. ligent dans ces circonstances De plus un sp cialiste doit faire preuve du m me degr de comp tence et de connaissance que le sp cialiste moyen du domaine L galement les praticiens de MCP associ s une profes sion ou cole de pratique reconnue devraient tre tenus de respecter les normes de l instance en question et non cel les tablies par d autres coles Dans certains cas cepen dant il peut tre difficile d identifier une cole coh rente et dot e de protocoles et pratiques g n ralement reconnus Dans le cas de professionnels de soins conventionnels qui utilisent des MCP et qui sont poursuivis en justice pour faute professionnelle il se peut que la norme l gale appropri e ne soit pas claire Mais les cours utiliseront probablement les normes tablies par leur instance de r glementation conven tionnelle Bien que la question des normes et fautes professionnelle demeure incertaine pour certains praticiens qui utilisent des MCP dans leur pratique il n y a aucun doute quant l im portance du devoir l gal et thique de tout praticien de demander le consentement clair de son patient pour le traitement Le contenu de cette collection de feuillets d information est tir d un rapport pr par par Crouch Elliott Lemmens et Charland pour le R seau juridique canadien VIH sida Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thiq
29. lle la m decine ayurv dique les sys t mes autochtones l hom opathie la naturopathie e interventions esprit corps p ex la m ditation l hyp nose la th rapie par l art la pri re la gu rison men tale e th rapies fondement biologique p ex la phytoth ra pie les th rapies di t tiques les th rapies orthomol culaires l administration de substances animales comme le cartilage de requin ou le pollen d abeille e m thodes par manipulation et m thodes corporelles p ex la chiropractie l ost opathie la massoth rapie et e th rapies nerg tiques Qi gong reiki toucher th rapeutique Certains consid rent que ces cat gories sont artificielles ou sans pertinence au point de vue holistique de plu sieurs MCP et que cette classification est fond e sur la conception biom dicale de la maladie et de la sant L utilisation de MCP au Canada Des tudes ont montr qu un nombre important et en hausse rapide de Canadiens utilisent des MCP La plus r cente information d taill e vient d une recherche faite QUE SIGNIFIE M DECINES COMPL MENTAIRES ET PARALL LES en 1997 Ramsey et coll 1999 Selon cette tude 73 des Canadiens avaient d j eu recours au moins une MCP et 50 avaient eu recours une MCP dans les 12 mois pr c dant l tude Les auteurs ont estim qu en 1997 les Canadiens avaient d bours environ 1 8 milliard pour con
30. mes soinstraitements htm gt Dixon J Catastrophic Rights Experimental Drugs amp AIDS Vancouver New Star Books 1990 Ernst E The ethics of complementary medicine Journal of Medical Ethics 1996 22 197 198 Freedman B Acc s aux m dicaments exp rimentaux pour des raisons humanitaires et droit des malades catastroph s Bulletin canadien VIH sida et droit 1996 3 1 46 48 lt http www aidslaw ca francais Contenu docautres bulletincanadien bulletin htm gt Lemmens T Acc s aux m dicaments exp rimentaux pour des raisons humanitaires peser le pour et le contre Bulletin canadien VIH sida et droit 1996 3 1 48 49 lt http www aidslaw ca francais Contenu docautres bulletincanadien bulletin htm gt Produits de sant naturels Association m dicale canadienne Politique de PAMC Les produits de sant naturels mise jour 2000 lt www cma ca gt Comit permanent de la sant Chambre des communes Canada Les produits de sant naturels Une nouvelle vision Ottawa novembre 1998 lt www parl gc ca gt Ernst E Harmless herbs A review of the recent litera ture American Journal of Medicine 1998 104 170 178 Fugh Berman A Herb drug interactions Lancet 2000 355 134 138 Sant Canada Groupe consultatif sur les produits naturels Rapport final du groupe consultatif sur les produits naturels Cadre de r glementation des produits de sant naturels
31. mplementary and Alternative Medicine US NIH Major Domains of Complementary and Alternative Medicine feuillet de renseignements lt nccam nih gov gt United Kingdom House of Lords Complementary and Alternative Medicine Sixth Report of the House of Lords Select Committee on Science and Technology HL 123 21 novembre 2000 lt www parliament the stationery office co uk gt Recours aux MCP Le recours aux soins de sant compl mentaires parall les et Le recours aux soins de sant compl mentaires parall les par les personnes vivant avec le VIH sida dans Crouch R Elliott R Lemmens T et Charland L Approches compl mentaires et parall les en sant et VIH sida questions de droit d thique et de politiques dans la r glementation Montr al R seau juridique cana dien VIH sida 2001 lt http www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm gt Duggan J et coll Use of complementary and alternative therapies in HIV infected patients AIDS Patient Care STDs 2001 15 159 167 Eisenberg D M et coll Unconventional medicine in the United States prevalence costs and patterns of use New England Journal of Medicine 1993 328 246 252 Eisenberg D M et coll Trends in alternative medicine use in the United States 1990 1997 results of a follow up national survey Journal of the American Medical Association 1998 280 1569 1575 Ernst E White A The BB
32. produits degr de risque et nature des all gations sant Comme principe g n ral la r glementation des PSN devrait reposer sur les risques connus ou raisonnablement pr visibles li s l utilisation du produit Cette notion devrait s appliquer l examen pr alable l attribution d un permis gouvernemental de vendre un produit au Canada examen r glementaire pr vente puis la surveillance de l innocuit du produit apr s sa mise en march surveillance post commercialisation De plus la rigueur de l examen r glementaire pr vente doit tre li e en partie l importance des all gations sant associ es au produit Les all gations de bienfaits appuy es par des donn es fond es devraient tre per mises Plus l all gation est importante plus importante LES PRODUITS DE SANT NATURELS QUESTIONS DE R GLEMENTATION devrait tre la preuve l appui Autrement seules des all gations g n ralis es devraient tre permises Les exigences en mati re d tiquetage Comme pour les m dicaments les exigences sur l tique tage des PSN sont essentielles pour viter que les utilisa teurs subissent un pr judice et pour promouvoir des d ci sions clair es sur leur utilisation Un groupe d organismes int ress s au VIH sida a recommand que le gouvernement f d ral exige que toutes les tiquettes de PSN vendus au Canada e adoptent un format normalis avec
33. remi re tape Le regroupement volontaire pour mettre au point des normes de formation de comp tence et de d ontologie et la d cision des membres d appliquer ces normes peut servir de base pour obtenir une reconnaissance l gale en tant que profession de la sant autor glement e R glementation des praticiens conventionnels Certains praticiens de soins conventionnels int grent des MCP dans leur pratique Mais ils sont aussi assujettis aux lois ou r gles tablies par leurs instances professionnelles or certaines de ces derni res ont adopt des politiques propos des MOP Par exemple les r gles professionnelles pour les m decins du Qu bec et de la Colombie Britannique sont formul es de mani re stricte Les m decins qui pratiquent divers types de MCP risquent de voir des mesures disciplinaires adopt es contre eux La politique du coll ge des m decins et chirur giens de C B interdit m me au m decin soucieux de l thique de s associer des praticiens de domaines paral l les qui recommandent des th rapies non prouv es on y affirme aussi que le m decin ne doit exposer le patient aucun degr de risque li une th rapie de MOP dont le bien fait n est pas prouv D aucuns sont d avis que c est aller trop loin Des approches moins restrictives sont envisageables Des mesures l gislatives adopt es en C B en Alberta et en Ontario stipulent qu un m decin ne peut pas tr
34. sulter des fournisseurs de MCP et 2 milliards pour des produits comme des plantes m dicinales vitamines ou bouquins sur le sujet Les MCP et le VIH sida Quelques tudes ont port sur l utilisation de MCP chez les personnes vivant avec le VIH sida PVVS au Canada Certaines conclusions s en d gagent 1 L usage g n ral de CAM par les PVVS varie grandement Des tudes en Colombie Britannique et en Ontario ont relev des taux d environ 40 et 80 respectivement 2 Il semble que les femmes vivant avec le VIH utilisent des MCP plus que les hommes 3 Le PVVS ont commun ment recours au massage l acupuncture des vitamines des suppl ments nutritionnels et des produits base de plantes 4 Dans l ensemble bon nombre de PVVS affirment que les MCP les aident se sentir mieux l instar de l ensemble de la population canadienne les PVVS utilisent des MCP pour diverses raisons Des tudes ont montr que la majorit utilise des MCP en compl ment un traitement m dicamenteux conventionnel plut t que de prendre seulement des MCP traitement parall le Les motifs les plus fr quents sont notamment exercer un con tr le sur ses soins de sant stimuler son syst me immuni taire diminuer sa charge virale et pr venir retarder ou trai ter la maladie VIH ou des infections opportunistes all ger des effets secondaires d sagr ables associ s des m dicaments conventionnels soula
35. t Association of Complementary Physicians of British Columbia Consensus Paper on Complementary Medicine novembre 1990 lt www ccmadoctors ca acp_consensus htm gt British Medical Association Complementary Medicine New Approaches to Good Practice Oxford University Press 1993 Casey J Picherack F La r glementation des praticiens utilisant des approches compl mentaires et parall les en sant consid rations pour l laboration de politiques document pr par l intention de Sant Canada 2001 lt http www hc sc gc ca hppb soinsdesante f_cahc index html gt Cohen M H Complementary and Alternative Medicine Legal Boundaries and Regulatory Perspectives Johns Hopkins University Press Baltimore 1998 College of Physicians amp Surgeons of British Columbia Complementary and Alternative Therapies Chapter C 12 juin 1999 et Unproven and Unconventional Treatment Policy Manual Chapter U 2 juin 1995 lt www cpsbc bc ca gt College of Physicians amp Surgeons of Ontario Complementary Medicine Policy No 1 00 f vrier 2000 lt www cpso on ca gt Feasby C Determining Standard of Care in Alternative Contexts Health Law Journal 1997 5 45 65 Mills S Peacock W Professional Organisation of Complementary and Alternative Medicine in the UK 1997 A Report to the Department of Health University of Exeter 1997 Minnesota Department of Health Commissioner of Health Complemen
36. tary Medicine Final Report to the Legislature janvier 1998 Stone J Matthews J Complementary Medicine and the Law Oxford Oxford University Press 1996 Studdert D M Legal issues in the delivery of alternative medicine Journal of the American Medical Women s Association 1999 54 4 173 176 Studdert D M et coll Medical malpractice implications of alternative medicine Journal of the American Medical Association 1998 280 1610 1615 Fournisseurs de soins de sant et MCP Cain R Pawluch D Gillett J Practitioner Perspectives on Complementary Therapy Use Among People Living with HIV Sant Canada mars 1999 Goldszmidt M Levitt C Duarte Franco E Kaczorowski J Complementary health care services a survey of gene ral practitioners views Journal de l Association m dicale canadienne 1995 153 29 35 LaValley J W Verhoef M J Integrating complementary medicine and health care services into practice Journal de lAssociation m dicale canadienne 1995 153 45 49 Ruedy J Kaufman D M MacLeod H Alternative and complementary medicine in Canadian medical schools a survey Journal de l Association m dicale canadienne 1999 160 816 817 Sites Web Bureau des produits de sant naturels de Sant Canada lt wwWw hc sc gc ca hpb onhp gt Bureau qui supervise la r glementation des produits de sant naturels au Canada CAMline lt http camlin
37. tation dans ce domaine Ce feuillet est le dernier d une s rie de cinq qui portent sur les soins de sant compl mentaires parall les et le VIH sida l Que signifie m decines compl mentaires et parall les Qui en utilise et pourquoi 2 Les questions d thique dans l utilisation de MCP 3 Les produits de sant naturels questions de r glementation 4 La r glementation des pratiques et des praticiens de MCP 5 Anthologie de ressources a CANADIAN R SEAU HIV AIDS JURIDIQUE LEGA L CANADIEN La Strat gie canadienne sur le VIH sida NETWORK VIH SIDA MCP documentation et ressources g n rales pour la recherche Achilles R D finition des approches compl mentaires et parall les en sant vision d ensemble rapport pr par l intention de Sant Canada 10 avril 2000 lt http www hc sc gc ca hppb soinsdesante f_cahc index html gt Achilles R Complementary Medicine A Bibliography National Network on Environments and Women s Health Working Paper Series 1 ao t 1997 lt www yorku ca nnewh english pubs workpap1 pdf gt York University Centre for Health Studies Complementary and Alternative Health Practices and Therapies A Cana dian Overview ao t 1999 lt http www yorku ca ychs data 1 publications html gt Foundation for Integrated Medicine Integrated Healthcare A Way Forward for the Next Five Years Londres FIM 2000 lt www fimed org gt National Center for Co
38. tion provient du R seau juridique canadien VIH sida Pour information contactez le R seau juridique courriel info aidslaw ca This info sheet is also available in English Financ par la Division des politiques de la coordination et des programmes sur le VIH sida Sant Canada dans le cadre de la Strat gie canadienne sur le VIH sida Les opinions exprim es sont celles des auteurs et ne refl tent pas n cessairement les positions officielles de Sant Canada R seau juridique canadien VIH sida 2001 Soins de sant compl mentaires parall les et VIH sida Les questions d thique dans Putilisation de MCP Ce feuillet examine quatre principes l mentaires de thique non malfaisance bienfaisance respect de lautonomie personnelle et justice en ce qui a trait Putilisation de MCP On y discute ensuite des implications de ces principes pour la recherche ducation et la formation ainsi que la r glementation Ce feuillet est le deuxi me d une s rie de cinq qui portent sur les soins de sant compl mentaires parall les et le VIH sida l Que signifie m decines compl mentaires et parall les Qui en utilise et pourquoi 2 Les questions d thique dans l utilisation de MCP 3 Les produits de sant naturels questions de r glementation 4 La r glementation des pratiques et des praticiens de MCP 5 Anthologie de ressources pa CANADIANI IR SEAU JURIDIQUE HIV AIDS LEGA L
39. u rison en favorisant la gestion de la maladie par le recours des nutri ments des th rapies et des pratiques document s par la science National Center for Complementary amp Alternative Medicine NCCAM US National Institutes of Health lt http nccam nih gov fcp clearinghouse index html gt Le centre de documentation offre de l information au public et aux fournisseurs de soins de sant propos du pro gramme du NCCAM et de conclusions d tudes par le biais de feuillets et de trousses d information de documents et d un bulletin trimestriel distribu ses abonn s du grand public Voir aussi la Combined Health Information Database CHID lt http chid nih gov gt pour consulter des dossiers vari s au sujet des MCP qui ne sont pas acces sibles autrement au public Research Council on Complementary Medicine lt www rccm org uk gt Organisme de charit du Royaume Uni qui appuie la recherche sur les MCP Son site Web renferme de l infor mation sur des tudes r centes une base de donn es payante contenant des milliers de r f rences d tudes publi es ou non au sujet de la m decine compl mentaire et une liste de documents de recherche sur les MCP R seau canadien de la sant Approches compl mentai res et parall les en sant lt http www reseau canadien sante ca 2medecines_ douces html gt Ressource int gr e au site Web du R seau canadien de la sant Financ e par
40. ue et de politiques dans la r glementation Des lectures suppl mentaires sont sugg r es dans le feuillet 5 Le rapport et les feuillets peuvent tre t l charg s www aidslaw ca francais Contenu themes soinstraitements htm ou command s en imprim aupr s du Centre canadien de documentation sur le VIH sida courriel aids sida cpha ca Il est permis de faire et de distribuer mais non de vendre des copies des feuillets en y indiquant que l information provient du R seau juridique canadien VIH sida Pour information contactez le R seau juridique courriel info aidslaw ca This info sheet is also available in English Financ par la Division des politiques de la coordination et des programmes sur le VIH sida Sant Canada dans le cadre de la Strat gie canadienne sur le VIH sida Les opinions exprim es sont celles des auteurs et ne refl tent pas n cessairement les positions officielles de Sant Canada R seau juridique canadien VIH sida 2001 Soins de sant compl mentaires parall les et VIH sida Anthologie de ressources La litt rature abonde au sujet des soins de sant compl mentaires et parall les Ce feuillet renseigne sur un certain nombre de ressources s lectionn es articles livres rapports et sites Web qui offrent une information sur les MOP et leur utilisation y compris par les personnes vivant avec le VIH sida ainsi que sur la recherche et les questions d thique et de r glemen
41. umulatifs long terme et 3 l utilisation des PSN par les consommateurs Dans le cadre de ce syst me les titulaires de licences de vente de PSN au Canada devraient tre tenus par la loi de faire rapport de tout v nement ind sirable grave dont ils sont au courant en rapport leurs produits sans gard au lieu au Canada ou non ni au fait que cela tait pr vu ou inattendu De plus les praticiens de soins de sant devraient tre l galement tenus de d clarer au BPSN tout v nement ind sirable grave chez un patient qu ils soi gnent en rapport avec un PSN peu importe que ce produit soit ou non vendu l galement au Canada En outre le BPSN et les coll ges et associations des phar maciens devraient partir des commentaires des groupes de consommateurs collaborer l laboration d un proto cole destin aux pharmaciens pour encourager les patients d clarer volontairement les v nements ind sirables gra ves qu ils peuvent constater dans leur usage de PSN et de m dicaments en vente libre Ces renseignements devraient tre gard s confidentiels mais tre suivis par les pharmacies de mani re identifier des interactions ventuelles ou des pr occupations de s ret quant l usage de certains pro duits Un tel syst me de suivi permettrait aux pharmaciens d informer les consommateurs et au besoin de porter ces pr occupations l attention de Sant Canada pour une enqu t
42. une nouvelle troisi me cat gorie est en voie d tre cr e dans la loi canadienne les produits de sant naturels PSN Le nouveau Bureau des produits de sant naturels BPSN de Sant Canada est responsable du d veloppement et de la mise en uvre d un nouveau cadre de r glementation Le BPSN a men des consultations nationales sur des questions comme la d finition juridique donner aux produits de sant naturels et le type de r glementation adopter Cette r glementation abordera des l ments comme le type de donn es requises pour obtenir l auto risation de vendre un produit au Canada en tant que PSN et d y rattacher des all gations de bienfaits pour la sant l tiquetage des PSN les bonnes pratiques de fabrica tion exiger des fabricants de PSN etc On s attend ce que la r glementation finale soit disponible vers la fin de 2001 et devienne loi peu apr s La d finition de produits de sant naturels inclura probablement entre autres les herbes ou plantes figurant sur une liste tablie par le BPSN les pr parations hom o pathiques les substances utilis es comme des m dica ments traditionnels incluant les m decines traditionnel les chinoise ayurv dique et autochtone nord am ricaine et les min raux vitamines acides amin s acides gras et autres substances botaniques ou d riv s d animaux ou de micro organismes L homologation des
43. xemples elles s appuient sur des syst mes de concep tion et de compr hension qui sont diff rents quant la maladie et la sant MOP inclut aussi les th rapies qui peuvent fonction ner d une mani re explicable par les principes l mentai res de la m decine conventionnelle mais qui n ont pas t valid es par les m thodes scientifiques conventionnelles Par exemple dans l utilisation contre le cancer d une pr paration base de plantes ou de substances naturelles les effets chimiques de la substance pourraient tre d crits mais la science conventionnelle ne parvient peut tre pas expliquer comment elle peut aider traiter le cancer ou les donn es n en confirment peut tre pas l efficacit Les MCP englobent une vaste gamme de th rapies et de syst mes de soins Par cons quent les g n ralisations sont viter l instar de la m decine conventionnelle certaines MCP se sont r v l es s res et efficaces dans cer tains cas alors que d autres se sont av r es n fastes et ou inefficaces Dans plusieurs cas on n a a pas assez de don n es pour faire une valuation solide de leur innocuit et de leur efficacit Cat gories de MCP Le National Center for Complementary and Alternative Medicine NCCAM des National Institutes of Health des tats Unis a identifi cinq grandes classes de MCP e syst mes m dicaux parall les p ex la m decine ori entale traditionne
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