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PdF (1 110 ko) - Programme Solidarité Eau

1. 1 Pour appr cier les premiers elles vont s int resser l volution des micro entrepreneurs et des entreprises b n ficiaires leurs activit s leurs r sultats conomiques ont ils volu Des personnes form es ou leurs proches ont elles cr de nouvelles micro entreprises etc 2 Pour prendre en consid ration les seconds elles devraient s attacher aux cons quences de ces effets directs sur les revenus les conditions de vie les comportements 3 Pour rendre compte les troisi mes elles vont porter d une part sur les micro entrepreneurs des corporations concern es ont ils b n fici des apprentissages de leurs coll gues Y a t il eu transfert des savoir faire acquis Au contraire les gains des uns n ont ils pas g n r des pertes pour les autres 4 Elles vont porter d autre part sur les acteurs plus ou moins directement impliqu s dans le dispositif les organisations corporatives les organisations de formations et les forma teurs les autorit s locales et leur politique l gard des micro entreprises Les impacts attendus correspondent en gros la concr tisation des objectifs vis s par le projet Mais ce ne sont pas toujours les seuls effets d un projet Les impacts directs sont les effets directement imputables et donc assez imm diats sur les r sultats du projet pour les b n ficiaires ou sur les cibles de ses actions Les effets des pr c d
2. 2 1 Mettre le tableau au bon format reformuler remettre en coh rence D abord en colonne par quatre une synth se et une reformulation des objectifs et des r sultats Vous avez labor un tableau logique suffisamment d taill pour v rifier la coh rence de la conception de votre projet Vous avez utilis pour cela le vocabulaire propre votre organisa tion en vous souciant d tre le plus rigoureux et le plus clair possible Vous vous tes permis d utiliser autant de colonnes que vous vouliez pour tracer ce tableau Il s agit maintenant de transformer ce tableau logique en un cadre logique qui respecte le format pr cis ment d fini par les proc dures de la ligne de financement laquelle vous allez adresser votre demande de financement Gret Coop rer aujourd hui n 47 61 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets qui va s adresser probablement des gens press s qui auront sans doute examiner beaucoup de dossiers en peu de temps qui va tre jug en fonction des r f rences et de la culture propres l institution laquelle vous vous adressez Cette transformation n cessite en g n ral un double exercice Sur le fond il faut adapter une conception libre aux contraintes et la philosophie de la ligne budg taire du bailleur Sur la forme il faut modifier l architecture
3. gt Le commanditaire et l valuateur doivent l un et l autre disposer d une vision claire de la logique initiale du projet La formulation initiale des objectifs vis s des r sultats attendus de la nature des activit s pr vues est indispensable au premier pour formuler ses ques tions valuatives au second pour concevoir la fa on d y r pondre L un et l autre vont se r f rer aux crit res g n raux de l valuation de projet cf page 31 et suivante dont l usage implique une logique d intervention explicite Le tableau logique devrait donc toujours figurer dans la pr sentation du projet qui constitue obligatoirement une des parties des termes de r f rences Quand le tableau logique n existe pas Il est difficile d identifier et de formuler les bonnes questions valuatives et plus globalement de d battre et de r diger les termes de r f rence d une valuation sans pouvoir se r f rer la logique d intervention du projet valuer L valuateur prouvera des difficult s proposer une note m thodologique coh rente puis dialoguer avec les parties prenantes du projet si cette logique n est pas claire Or les l ments qui permettent de la reconstituer facilement sous forme de tableau logique ou pas ne sont pas toujours disponibles au moment o se pr pare une valuation Cette situation peut s expliquer par de multiples raisons Il arrive Que les documents proje
4. 53 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Ces investigations demandent du temps une certaine neutralit et souvent des capacit s qui sont hors de port e des quipes op rationnelles Le suivi des l ments du contexte qui seront d terminants pour la r ussite du projet Les dispositifs de suivi et d valuation doivent donc galement permettre d appr cier l volution des l ments du contexte qui seront d terminants pour la r ussite du projet cf ci dessus page 37 et suivantes La conception de ces dispositifs implique donc d identifier les relations de cause effets qui conditionnent cette r ussite les facteurs ext rieurs qui peuvent influencer ces relations et les moyens n cessaires pour suivre l volution de ces facteurs Le petit tableau r sume la d marche appliqu e lors de la conception du projet FP psi Tableau 28 Le suivi des l ments du contexte d terminants pour la r ussite du projet du projet FP psi Les relations de cause effet sur lesquelles est fond e la r ussite du projet Des formations de qualit permettent le d veloppement et la cr ation de PE et TPE Le dispositif am liore l acc s des PE et TPE des formations de qualit accessibles et adapt es Le dispositif a des chances d tre durable Les l ments du contexte d terminants pour ces relatio
5. Bilan de l volution des capacit s de l Ong faite avec celle ci lors des missions d appui gt Evaluation externe X Auto valuation avec les parties prenantes Les conditions n cessaires la reproduction du dispositif sont elles en passe d tre remplies Des Ong suffisamment performantes implant es dans des sites favorables et motiv es ont elles t identifi es Les outils de Santa Elodia sont ils suffisamment prouv s et finalis s Les conclusions des diagnostics r alis s par l quipe projet gt L valuation externe Sans surprise ce tableau met en vidence quelques points communs la plupart des dispositifs de suivi valuation On retrouve l les conclusions du m me exercice d j effectu pour l exemple calamiteux du ma s de Chihuahua La plupart des questions relatives l efficacit du projet peuvent tre renseign es par des outils de suivi actionn s dans le courant des actions par l quipe projet elle m me et d autres acteurs charg s de la mise en uvre de celles ci Ici le suivi doit renseigner les caract ristiques des formations et de leurs b n ficiaires int grer l valuation chaud des formations m morisation imm diate et appr ciation qualitative des partici pants et rendre compte des actions d appui et du fonctionnement des diff rentes instan ces de pilotage et de concertation Le syst me comptable doit pe
6. Gret Coop rer aujourd hui n 47 29 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Trois objets et cinq outils La position les performances et la m t o Les marins qui naviguent la voile prennent en compte trois l ments quand ils tracent leur route leur situation sur la carte les performances de leur voilier et les pr visions m t orolo giques Les pilotes de projets font de m me Ils suivent l avancement et les effets de leurs ac tions et ils enregistrent les volutions des l ments qui dans leur environnement peuvent avoir une influence directe sur leur projet Cinq outils Pour r pondre leurs trois objectifs suivre leurs deux objets et satisfaire leurs diff rents utili sateurs d cideurs les dispositifs de suivi et d valuation des projets de d veloppement combi nent g n ralement cinq types d outils 1 Les outils de suivi recueillent et traitent les informations en continu dans le courant de l action Ils sont en g n ral adoss s aux syst mes de gestion comptable et de reporting op rationnel mis en place pour l ex cution du projet Ils en exploitent une partie des don n es 2 Le recueil et l exploitation de donn es statistiques produites par ailleurs s efforcent de valoriser les outils statistiques mis en place par les administrations publiques et les tudes r alis es en dehors du projet pour c
7. L int r t de ses outils et de leur mode de fabrication est donc la fois la lisibilit pour le d bat et le souci de la coh rence entre les objectifs initiaux d un projet et leurs diff rentes d clinai sons op rationnelles L outil m thodologique une bonne et la pire des choses Les valuations de formations consacr es la d marche projet et ses outils sont parfois de rude preuve pour les formateurs Elles rappellent les limites des outils m thodologiques ils peuvent fonctionner comme une langue trang re famili res aux bailleurs de fonds et aux d cideurs mais incompr hensibles pour les acteurs de terrain ils peuvent faciliter le travail de technocrate sans imagination ni relation avec le terrain La pratique solitaire du tableau logique ne rend pas forc ment sourd mais elle ne rend s re ment pas intelligent 6 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets ll LA PLANIFICATION DES PROGRAMMES 1 La planification souple et it rative des projets processus et des projets strat giques 1 1 Les projets processus et les projets strat giques Les projets processus Comme tout projet ce que nous appelons des projets processus sont d finis par des objec tifs g n raux et par des grands principes d intervention Mais contrairement aux projets clas siques leur d roul
8. ise en place du comit de pilotage 33 Le dispositif de suivi Communications et valorisation Des frais d changes voyages d tudes L quipe animation formation du projet ses quipements et son budget de fonctionnement Des co ts d animations changes rencontres CERTES SE te Etude d impacts Evaluations externes Frais de missions Frais de publication Frais de s minaires et de r unions formations formation Les contributions au frais des responsables Marav dis formation des organisations corporatives Des enqu teurs externes Marav dis 31 Appui et Les quatre missions d appui externe une Marav dis formation de l Ong partie du temps Des formations extemes Marav dis Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 2 5 Le cadre logique au final Quand la conception du cadre logique n est pas int gr e dans la d marche tr s norm e des proc dures internes l Union europ enne cet outil est donc destin pr senter de fa on syn th tique et codifi e de la logique d intervention d un projet Il doit donc imp rativement tre confectionn une fois que cette logique d intervention ait t elle m me clairement labor e et formalis e Les tableaux logiques
9. Le dernier tage celui des objectifs op rationnels et de la programmation des actions Le dernier tage des tableaux logiques des projets processus est en g n ral constitu d une s rie de tableaux identiques ceux des projets classiques Ils sont con us au fur et mesure pour une tape donn e et ventuellement pour un volet donn Ils valent pour des p riodes plus courtes et pour des objectifs g n raux bien s ri s Ils correspondent donc des contextes moins al atoires et traduisent des interventions d finies avec plus de pr cision pour lesquelles les moyens mobilisables sont alors plus ais ment pr visibles Ils peuvent et doivent alors proposer des objectifs et des r sultats plus pr cis et si possible quantifi s Ils peuvent effectivement identifier des ensembles d activit s coh rents n cessai res pour atteindre ces objectifs et ces r sultats Ces derniers tages permettent de faire le lien entre les objectifs g n raux et moyen terme du premier tage et les outils op rationnels d organisation de programmation et de suivi valuation des activit s cf ci dessous n cessaires la conduite des activit s Ce lien est indispensable pour assurer la coh rence de l ensemble Ces derniers tages doivent tre labor s avec les quipes charg es de les mettre en uvre et leurs partenaires imm diats Ils servent de r f rence pour planifier programmer et auto valuer p
10. des PE et TPE a b n fici du dispositif Qui parmi les PE et TPE et au sein de celles ci a eu acc s la formation Les formations propos es par le dispositif sont elles adapt es aux contraintes et aux attentes des PE et TPE Quels sont les effets directs des formations sur les participants Quels sont les raisons pour lesquelles certaines cat gories de PE et TPE ne participent pas aux formations propos es Quelle est l opinion des parties prenantes sur les formations propos es par le dispositif Dans quelle mesure les services offerts par le dispositif peuvent ils tre durables Quel est leur degr d autonomie Financi re les co ts le d auto financement des formations les perspectives de financement local Institutionnelle les qualit s des instances de pilotage les montages contractuels l image du dispositif aupr s des PE et TPE de leurs partenaires des d cideurs Organisationnelle le degr de ma trise du dispositif par l Ong locale co ma tre d uvre du projet Le syst me est il fonctionnel co ts s curit d lais de paiement r activit aux initiatives Le dispositif est il appropri par les parties prenantes Nbre d organisations relais opinions des initiateurs de formation des form s et des formateurs l ments du dispositif de suivi et d valuation susceptibles d apporter des r ponses ces questions OSu
11. et les outils qui peuvent tre fabriqu s partir d eux permettent de formaliser cette logique et facilitent au final l laboration du cadre logique qui dans le cas du projet PP Psi pourrait avoir l allure d finitive ci apr s Gret Coop rer aujourd hui n 47 75 76 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 40 Le tableau cadre logique au final Contribuer la lutte contre la pauvret en contribuant au d veloppement de l activit des entreprises du secteur informel et la cr ation d entreprises dans ce secteur des micro entreprises b n ficiaires ayant augment leur chiffre d affaires et leur valeur ajout e en comparaison de l ensemble de leur corporation Evolution du taux de cr ation au sein des corporations participant au dispositif Suivi d un chantillon de PE et TPE Etude d impacts Etude d impacts La mise en place du dispositif de formation financements totaux Co ts de revient de la journ e de formation accompagnement compris d opinion positive sur le dispositif aupr s d un panel de d cideurs Accessible des corporations participant au dispositif Rapports d activit s annuels des quartiers participant au dispositif Idem PE et TPE b n ficiaires parmi les adh rents aux Rapports d activit s corporations concern
12. laboration de la strat gie initiale du volet d veloppement local d un projet de s curit alimentaire dans l Androy sud de Madagascar Jean Fran ois Kibler Catherine Perroud Gret Gret Direction scientifique juin 2005 76 pages n 46 Pour des d marches qualit dans les Organisations de Solidarit Internationale R flexions et l ments m thodologiques pour mettre en place une d marche qualit appropri e au secteur Anne Catherine Yon COMETE International Gret Direction scientifique f vrier 2006 57 pages Groupe de recherche et d changes technologiques 211 213 rue La Fayette 75010 Paris France T l 33 0 1 40 05 61 61 Fax 33 0 1 40 05 61 10 gret gret org htip www gret org
13. quipes projets de rendre compte r guli rement de l essentiel de leur activit sans avoir r diger 28 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets IV LE SUIVI EVALUATION 1 Le suivi et valuation des projets de d veloppement 1 1 Les dispositifs de suivi et d valuation Trois objectifs clairer des d cisions faciliter les communications tirer des le ons Les dispositifs de suivi et d valuation des projets sont des syst mes d information qui r pon dent trois types d objectifs a des objectifs de pilotage ils clairent les d cisions prendre pour la bonne marche de l intervention et ses ventuelles suites et prolongations o d information ils facilitent les communications au sein des projets et entre ceux ci et leur environnement imm diat Ils permettent de rendre compte de leur d roulement de leurs r sultats et de leur impact u d apprentissage ils permettent aux diff rents acteurs du projet d en tirer les le ons Pour ce faire ces dispositifs collectent traitent puis diffusent des informations aupr s d acteurs impliqu s diff rents titres par la mise en uvre de l intervention La qualit de ces dispositifs ne d pend donc pas seulement de celle des informations qu ils produisent ou collectent et traitent Elle se mesure aussi l utilisation eff
14. tableau logique gt d terminantes pour cette Le ue pr vues j conditions l autre relation causale De l objectif L augmentation des rendements va se Le rapport entre le prix d achat Les statistiques du Minist re de l agriculture interm diaire traduire par une augmentation des des engrais et le prix de vente l objectif final revenus des agriculteurs des engrais ne se d grade pas Des r sultats 2 l objectif interm diaire En utilisant plus d engrais les agriculteurs vont augmenter leurs rendements La pluviom trie est suffisante Les donn es recueillies par la station m t o du projet Des r sultats 1 aux r sultats 2 utilisent plus d engrais Convaincus et form s les agriculteurs t Les engrais ad quats sont disponibles localement Les agriculteurs ont acc s des cr dits de campagne L enqu te annuelle d un chantillon d agriculteurs L enqu te sommaire aupr s des transporteurs Les donn es de la banque locale L enqu te annuelle r alis e aupr s d un chantillon d agriculteurs Des activit s aux r sultats 1 Les d monstrations convainquent les agriculteurs de l int r t de l engrais Les formations et les changes paysans permettent aux agriculteurs de ma triser l usage de l engrais Les conditions climatiques ne sont pas particuli rement d favorables Les conditions de s curit permettent effectivement
15. Activit s R sultats Objectifs La strat gie de l intensification par l engrais est elle adapt e au contexte local Les actions pr vues sont elles adapt es ce contexte Les moyens pr vus sont ils correctement dimensionn s Peuvent ils suffire rendre efficaces les services de l Etat 1 Une analyse des syst mes de production agricole de la r gion 2 Evaluation externe s appuyant sur des l ments de diagnostic institutionnel L efficience Les moyens Les r sultats Les moyens ont ils t utilis s de fa on optimum Aurait on pu atteindre les m mes r sultats de fa on plus conome 3 Evaluation externe s appuyant sur une comptabilit analytique qui permet d isoler les co ts de certaines actions L efficacit Les activit s Les r sultats Le projet a t il conduit les activit s pr vues Les r sultats des essais sont ils convaincants Ont ils permis de mettre au point les itin raires techniques attendus Combien de paysans ont t directement touch s par les actions de formation et d changes paysans Qu en ont ils retenu et pens Combien d entre eux ont ils effectivement modifi leur fa on de cultiver le ma s et d utiliser l engrais D autres paysans dans leur voisinage ont ils galement modifi leur fa on de cultiver 4 Le syst me de suivi du projet 5 Le dispositif de suivi agronomique 6 Des enqu tes externes en milieu a pa
16. Tableau 2 tage interm diaire de la phase 2 du volet fili re banane Objectif global Objectifs sp cifiques Objectifs interm diaires permettre OP de Augmenter L OP r ussit des Ma triser la programmation et l organisation globale des op rations durablement le revenu OP rations r guli res de Am liorer la fonction achat des producteurs collecte de transport et de 4 S curiser et mieux ma triser les co ts du transport inter les abord en augmentant venies group es S uierst mieux maltiser les cos du vansportirterTes les volumes Am liorer sa coh sion et ses capacit s strat giques commercialis s L OP commence Mieux conna tre son march et son environnement institutionnel ensuite en favorisant n pr parer l avenir de la l volution des fa ons fili re de produire Commencer s interroger sur la fa on de faire voluer les techniques de production de fa on coh rente avec les contraintes de la mise en march Cette formulation tr s simple permet de construire l tage op rationnel du tableau logique de la premi re ann e de cette Phase 2 banane Elle doit tre supervis e par un volontaire de l quipe projet qui intervient en appui OP Banane elle m me dot e d un technicien financ par le Paopab Gret Coop rer aujourd hui n 47 11 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses p
17. ordinateurs 3 3 Autres pr ciser Sur une seule file 4 Fonctionne ment courant 4 1 Co t du des v hicules 4 Autres services maintenance 5 Prestations ext rieures 5 5 4 Autres consultants animateurs externes 6 Autres services externes 6 1 Frais de publications et de communication 6 2 Frais de r unions et de s minaires 6 3 Voyages d tudes changes 7 Fonds d intervention 7 1 Fonds de formation des PE et TPE 7 2 Fonds de formation formateurs et autres acteurs Une fois le tableau logique r organis sur quatre colonnes il est facile de r organiser cette pr sentation de la logique d intervention sur une seule file ces quatre l ments les objectifs globaux l objectif sp cifique les r sultats et les activit s sont inscrits les uns sous les autres en une seule colonne Gret Coop rer aujourd hui n 47 65 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 32 Santa Elodia sur une seule colonne Concourir la lutte contre la pauvret en contribuant au d veloppement de l activit des petites et tr s petites entreprises et la cr ation de ce type d entreprise La mise en place du dispositif de formation accessible durable qui r ponde aux besoins et aux contraintes des micro entreprises 1 Un syst me de financ
18. quartiers pour faire fonctionner le dispositif 19 z r PE rsa r Selon la nature et l anciennet des tudes de faisabilit d j conduites ce travail n cessite un retour sur le terrain ou une reprise des tudes ant rieures Gret Coop rer aujourd hui n 47 63 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets des objectifs quantitatifs en termes de nombre de formations de b n ficiaires de for mateurs former Cet exercice de quantification leur permet de dimensionner la taille de leurs quipes et le volume des prestations ext rieures dont ils auront besoin Ils peuvent partir de l reprendre les colonnes r sultats et activit s de leur tableau logique mis aux normes pour y ajouter certaines de ces pr cisions chiffr es Les bailleurs se m fient non sans raisons des projets pr sent s de fa on trop g n rique sans indications quantitatives et peuvent rejeter une pr sentation trop floue Mais les promoteurs des pro jets prennent aussi des risques annoncer des chiffres sur des op rations innovantes conduites en multi partenariats dans des contextes o les r f rences sur des actions analogues celles qu ils veulent initier sont peu nombreuses Pour le projet FP psi cela pourrait donner ceci Tableau 30 Les r sultats et les activit s de Santa Elodia version quantifi e Les o
19. riodiquement leur activit selon leur propre rythme mensuel trimestriel ou bisan nuel cf page 25 Parfois des tages interm diaires par phase ou par volet Il est parfois n cessaire sur des projets processus complexes de concevoir des tages inter m diaires pour une phase et pour un volet du projet processus Il traduit le premier tage en une s rie d objectifs plus pr cis et mieux d finis Mais il n est pas encore forc ment ques tion de le quantifier ni de d finir les ensembles d activit s qui vont permettre de les atteindre Cet tage interm diaire va tre con u ou actualis un rythme lui aussi interm diaire par exemple une fois par an Il sert pr parer la reformulation du premier tage comme cons truire ch ance r guli re des nouveaux derniers tages lors de r unions de bilan et de planification qui r unissent les principaux responsables op rationnels du projet 1 3 Un exemple le projet Paopab Le Projet d appui aux organisations professionnelles agricoles du Bordurland le Paopab donc qui sert d illustration ce chapitre est extrapol d un projet r el Ce dernier a t ma quill pour ne f cher personne son nom modifi pour viter tout copyright et sa pr sentation est simplifi e pour les besoins de la cause Le Bordurland est un petit tat archipel loign des march s continentaux et l cart des grandes routes maritimes Comme
20. s mis en uvre par plusieurs op rateurs Des conceptions coh rentes des mises en uvre d licates D sormais les projets de d veloppement sont rarement con us partir d une seule entr e technique Ils sont plus syst matiquement b tis partir de diagnostics globaux de territoires de secteurs d activit s ou de fili res de services Ce mode de conception aboutit des pro grammes qui associent plusieurs axes d intervention compl mentaires et qui interviennent conjointement sur plusieurs aspects de la r alit qu ils souhaitent transformer ainsi par exem ple un projet de d veloppement conomique territorial visera la fois le d senclavement rou tier l am lioration des infrastructures de communication le d veloppement de la formation professionnelle la diversification de l offre de services financiers et non financiers aux en treprises La mise en uvre de ces projets peut donc associer des quipes dont les sp cialit s les do maines d intervention et donc les cultures techniques sont tr s divers Ils associent souvent des acteurs multiples et juridiquement ind pendants les uns des autres Ces acteurs sont rarement soumis une m me autorit et ne sont reli s entre eux que par des contrats ou des modes de collaboration soumis des arbitrages complexes Leur coordination est d licate surtout quand il s agit encore de projets import s par des acteurs ext rieu
21. 3 L INTRODUCTION 586 iii AA A A AA AA A AA AA AA AA ARA AA ARA AEA AARAA A AAN A 5 I LA PLANIFICATION DES PROGRAMMES ssssssssssssesteessssssssettorrssssseetertsssseseterrsssseeeerrrsssssee 7 1 La planification souple et it rative des projets processus et des projets SEAL TIQUES Let tn men MT dt nn 0 MR E ne tet ne tte tte St en a tel mn let duc 7 1 1 Les projets processus et les projets strat giques 7 1 2 Des tableaux logiques plusieurs tages 8 1 3 Umexemple leprojet Pa pab 55m ne E EAEE 9 2 Faciliter l articulation des projets multi volets 12 2 1 Les projets int gr s mis en uvre par plusieurs op rateurs ss sses0 12 2 2 L exemple du projet Bab Errih aeaeaei eareseeeasae aeie Ee a a aai 13 IHI LA PROGRAMMATION OPERATIONNELLE DES PROJETS sers 18 1 Au terme de phases de conception 18 1 1 Visualiser les l ments essentiels de la faisabilit le projet ADDeL H 18 1 2 D tailler la conception pour mieux en assurer la coh rence snsessso0seo0se00e 23 2 Dans le courant de la mise en uvre 25 2 1 Un outil utilisable pour la programmation et la supervision des activit s 25 P DI DI EA m la Suites unit ie AEAII TASEESEEN EESTE ATSE 27 IV LE SUIVI EVALUATION a aa a aaa aaa aaa aaa aaaeei 29 1 Le suivi et l valuation des projets de d veloppement snnesosenseooseeoseresseessee
22. Les r sultats Les Les objectifs activit s an globaux Gret Coop rer aujourd hui n 47 39 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Les Les objectifs Les objectifs Les r sultats nn sp cifiques a globaux activit s Pal Des conditions Des conditions externes externes Des conditions externes Si on reprend l exemple lamentable ci dessus l encha nement vertueux propos des activit s aux objectifs est loin d tre garanti par la seule action des agronomes et des p dagogues du projet J ne suffit pas que les paysans soient convaincus de l efficacit de l engrais pour l utiliser il faut aussi que l engrais leur soit toujours accessible localement et que les paysans aient les moyens la tr sorerie pour l acheter L effet de l engrais sur le rendement d pend aussi du climat L int r t conomique de l intensification de la production par l engrais d pend aussi de l volution des cours locaux de l engrais et du ma s Autrement dit la r ussite de l action d pend au moins de quatre hypoth ses Les circuits d approvisionnement en engrais restent fonctionnels Les paysans ont toujours acc s au cr dit La pluviom trie reste favorable Les prix de l engra
23. ci se joue avant tout dans les dialogues entre politiques citoyens et techniciens qui le pr c dent et l accompagnent ou qui devraient le pr c der et l accompagner Pour l essentiel ces qualit s ne d pendent pas des outils utilis s par ce dernier Il n emp che qu il vaut mieux que ces outils fonctionnent et que les hommes et les femmes projets souvent venus d horizons tr s divers ma trisent leur affaire Produire ses outils soi m me partir de la m me matrice La diversit des projets de d veloppement et de leur contexte est telle qu il n existe gu re d outils universels en la mati re et qu il est bien difficile de se retrouver dans tous les outilla ges que chaque discipline a forg s pour elle m me Aussi fabriquer soi m me ses outils comme le font souvent les compagnons artisans est fina lement une bonne m thode pour s quiper sa main L id e propos e ici est de fabriquer ces outils partir de la m me matrice le tableau logique simplifi Ce tableau sert pr senter simplement la logique d intervention d un projet il permet de faire figurer les liens qui vont des objectifs politiques d une intervention aux l ments de sa mise en uvre op rationnelle Ces m mes tableaux peuvent aussi servir de support pour visualiser la pr sentation des strat gies de projets complexes cons titu s de plusieurs volets et associant des op rateurs diff r
24. d activit s 411 Formation et appui aux responsables communaux Tableau 15 Illustration programmation sur ADDeL H Ensemble d activit s cf tableau logique Comment moyens n cessaires R sultats vis s pour la p riode T ches programmer R sultats interm diaires atteindre Autres personnes Responsables Hit impliqu es Commencer recueillir l avis des maires sur les modalit s pratiques d organisation des formations et les sujets de formations qu ils souhaitent Temps pr voir lors de la r union des maires Les animateurs intercommunaux Le responsable 411 Formation et p dagogique appui aux res ponsables communaux Rencontres pr voir lors de la mission dans la capitale D finir les modalit s de contractualisation avec le secr tariat d Etat la d centralisation Le Responsable Le chef projet p dagogique Diagnostic institutionnel des communes Le diagnostic institutionnel et la premi re s ance sont programm s et pr par s Si possible signer un accord cadre avec le secr tariat d Etat Le Responsable p dagogique Re Le chef projet Formation des lus et des personnels communaux Programmer avec le secr tariat d Etat la mission de diagnostic et la p riode de la premi re session Le responsable p dagogique RAS Rep rer les solutions logistiques Le responsable L administrateur RAS tudes ressources commu
25. de por ter la fois sur un questionnement quantitatif et qualitatif L id e est donc de l ins rer dans une tude d impact confi e une force d enqu te la fois performante et bon march des tudiants en fin de cycle de l enseignement sup rieur Leur en qu te devrait tre coh rente avec celle qui devra tre r alis e lors de l tude initiale du milieu 50 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets L appr ciation des effets induits du projet sur les acteurs et les institutions associ s sa mise en uvre concerne une population plus r duite Elle requiert une bonne connaissance du projet une r elle neutralit et la capacit de d battre des qualit s du projet avec les int ress s Elle s int gre donc assez bien dans les termes de r f ren ces d une valuation finale Enfin l opinion argument e travaill e des principaux acteurs sur ces questions d impact est souvent bien int ressante Elle compl te les r sultats d enqu tes objectives mais pas forc ment intelligentes sur tous les sujets Les diff rences d appr ciation se lon les acteurs et entre eux et les valuateurs enqu teurs sont souvent bien instructives m Le tableau de synth se sur l impact ce stade il n est pas besoin d tre beaucoup plus pr cis ni su
26. des bailleurs rencontres pisodiques Le projet sera in vitablement inform d une telle arriv e Le tableau ci dessus permet d identifier rapidement les l ments du contexte qui risquent d tre d terminants pour la r ussite du projet Les conclusions de l exercice ne concernent le dispositif de suivi et d valuation que sur un point l appr ciation de l volution de la conjoncture conomique locale Mais le concepteur du projet estime qu il n aura pas les Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets moyens de mettre en place un dispositif fiable de suivi de cette conjoncture Il doit pr voir de pouvoir contribuer modestement au projet de mise en place d un observatoire de l conomie locale voqu par ailleurs Si ce projet ne voit pas le jour le FP psi se contentera de l opinion illustr e de ses partenaires L exercice n est cependant pas inutile Il permet de bien identifier les enjeux institutionnels du projet FP psi Le dimensionnement des dispositifs de suivi et d valuation Le dispositif constitu de tous les l ments identifi s dans les derni res colonnes des deux derniers tableaux ci dessus serait relativement co teux Il n aurait de sens que dans le cadre de projet exp rimental qui viserait mettre au point petite ch
27. donn e n a pas r sultats forc ment la m me signification selon le moment o elle est mesur e Il s agira ensuite de respecter ses engage ments et de rendre compte de l volution des indicateurs avanc s 2 Pour en savoir plus sur la notion d indicateurs et les limites du tout indicateur quantitatif Evaluer appr cier la qualit pour faciliter la d cision coop rer aujourd hui n 21 disponible galement sur le site du Gret http www gret org Cf page 18 du Manuel de Gestion du Cycle des Projets de mars 2001 Les indicateurs sont des descriptions op rationnelles Ils d crivent les objectifs et les r sultats du projet en termes de quantit de qualit de groupe s cible s de temps et de localisation Un bon indicateur doit tre sp cifique mesurer ce qu il est sup pos mesurer Mesurable Disponible un co t acceptable Pertinent vis vis d un objectif ou d un r sultat avoir une ch ance 68 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Les sources de v rification La troisi me colonne du cadre logique doit indiquer les sources de v rification les docu ments o figureront les donn es qui indiqueront les valeurs prises par les indicateurs mention n s la colonne pr c dente Ces donn es pourront provenir de statistiques
28. entre les besoins de l action et un budget mal pr vu Aussi certains pr f rent crire d abord un draft de leur projet leur main avec tous les d tails n cessaires avant de les modeler dans les moules propos s par leurs bailleurs Ils utilisent alors le tableau logique pour le premier exercice Puis lorsqu ils s adressent l Union europ enne ils transforment leur tableau logique en cadre logique pour res pecter les r gles de cette derni re Mais comment passe t on de l un l autre Vous le saurez en lisant le chapitre suivant apr s une pr sentation sommaire de ce fameux cadre logique 1 2 Un standard incontournable le cadre logique de l Union europ enne Le cadre logique et la gestion du cycle des projets Le cadre logique n est pas seulement une preuve impos e dans le parcours qui permet aux Ong d acc der aux fonds de l Union europ enne Et il est vivement conseill aux r dacteurs de projets qui souhaitent travailler durablement avec l Union europ enne de consulter le Ma nuel de Gestion du Cycle de Projet dit par EuropeAid Ils choisiront ainsi en toute connaissance de cause la m thode qui leur conviendra le mieux pour laborer ce fameux cadre L aide par projet reste un des outils essentiels de la politique de coop ration au d veloppement de l Union La commission charg e de sa mise en uvre s est donc dot e d un ensemble coh rent d o
29. es trimestriels et annuels Nombre d individus b n ficiaires Idem de femmes d apprentis de micro entrepreneurs parmi Idem ces b n ficiaires Durable Evolution de la part des financements locaux Rapports financiers annuels Rapports d activit s annuels Enqu tes externes annuelles Qui r ponde aux besoins et aux contraintes de b n ficiaires satisfaits de b n ficiaires ayant effectivement valoris les acquis de leurs formations Enqu tes externes annuelles A Idem La conjoncture conomique ne se d grade pas Le calme politique persiste La politique de l Etat en faveur de la formation professionnelle reste conforme aux orientations actuelles L environnement imm diat des petites et moyennes entreprises reste stable les services financiers existants restent accessibles la politique de la commune vis vis des PE et TPE ne se d grade pas imp ts et taxe acc s aux March s Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 1 Un syst me de financement est en Le volume des formations financ es Rapports d activit s annuels place des corporations impliqu es dans la gestion Rapports financiers annuels Le syst me mis en place n est pas ANS i erturb par des offres de Il est fiable et facilite participation des D lais
30. f rant chaque fois la logique de l ensemble et aux objectifs finaux du processus mis en uvre Les projets strat giques des organisations Les organisations se g rent souvent par l interm diaire de projets strat giques con us sur des p riodes de trois quatre ou cinq ans qui correspondent par exemple aux mandats de leurs dirigeants La pr paration de ces plans commence souvent par un triple travail la reformulation de la finalit de l organisation l actualisation de l analyse de son contexte l valuation de ses for ces et de ses faiblesses Ce premier socle permet ensuite de d finir des grandes priori t s ou des objectifs g n raux qui vont guider l action de l organisation pour toute la dur e de Gret Coop rer aujourd hui n 47 7 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets la p riode consid r e Ces orientations doivent tre valid es par les instances de l organisation assembl e g n rale conseil d administration avant d tre d clin es en plans d actions plus op rationnels Sauf exception les organisations n ont pas l autonomie qui leur permette de concevoir en d tail des plans d actions complets et d taill s couvrant de longues p riodes Elles traduisent plus souvent leurs orientations strat giques en une succession de plans d actions con us sur des p riodes plus courtes donc p
31. fait de sa proximit au terrain et qu il traite intuitivement gr ce son m tier CF ci dessus page 30 34 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Ce dispositif doit aussi permettre des acteurs moins spontan ment inform s de d battre du d roulement du projet et d tre associ s certaines d cisions le ma tre d ouvrage les membres de l instance de pilotage les intervenants charg s de la supervision des actions les partenaires Il sert galement nourrir des valuations ex post dont les conclusions n ont pas un int r t direct pour la conduite du projet La coh rence est une qualit essentielle des dispositifs de suivi et d valuation l appr ciation de la qualit des projets repose trop souvent sur leurs valuations externes Or celles ci sont non seulement co teuses mais aussi peu efficaces quand elles ne peuvent s appuyer sur des donn es fiables et objectives collect es sur la dur e du projet L valuateur se dit parfois que ses r ponses interviennent bien tard et qu il aurait pu avan tageusement y r pondre plut t par des investigations internes moins lourdes que par une valuation externe L efficacit des dispositifs de suivi et d valuation d pend de la com pl mentarit entre les diff rents l ments qui les composent Cette compl menta
32. gestion d organisation des formations et les r gles de fonctionnement des instances sont formalis es et respect es Gret Coop rer aujourd hui n 47 77 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 11 L animation et la formation L quipe syst me financier sur le premier semestre du projet ses Venus Marav dis Les personnes form es sur proposition des des personnes impliqu es quipements et son budget de fonctionnement corporations restent disponibles pour l action apr s la Des formateurs extemes Marav dis phase de formation Les solutions adopt es ne sont pas remises en cause par d autres offres locales de formation Marav dis Le personnel de l Ong locale charg de la mise en Marav dis uvre du syst me reste en poste sur une p riode suffisante 2 missions d appui externe une partie du temps Marav dis L quipe Syst me financier sur les 5 autres semestres Les contributions au frais des personnes relais L dition des documents de suivi et de gestion Voisin Marav dis Deux missions externes une partie du temps Marav dis 13 L audit du syst me Un auditeur extene TDG Marav dis RAS 21 L animation et l appui aux L quipe animation formation ses quipements et son budget de Vian Marav dis Les corporations a
33. identifier les m thodes et les outils n cessaires pour r pondre des questions valuatives plus d taill es Les six Les l ments du Les questions valuatives Les questions valuatives Les outils pr voir pour y crit res tableau logique g n riques plus d taill es r pondre Le projet at il conduit les activit s pr vues A t il atteint les r sultats Les activit s les attendus L efficacit r sultats a7 7 La qualit de ces r sultats va t elle permettre d atteindre les objectifs pr vus Ete Le projet a t il atteint les z T objectifs sp cifiques qu il L impact Les objectifs s tait fix s Direct sp cifiques Quels ont t les autres effets du projet Etc Etc 4 Etc 4 L exemple politiquement incorrect et simpliste du projet ma s de Chihuahua Mes coll gues ardents cologistes ne me pardonneront pas pour cette illustration politique ment incorrecte ni mes coll gues agronomes que son simplisme effarant nervera Tant pis si malgr tout et par bonheur elle claire le lecteur Un projet de d veloppement agricole en zone soudano sah lienne pr voit des actions de d monstrations d changes et de formations qui doivent persuader les paysans d utiliser plus d engrais et leur permettre de bien les utiliser Ce recours l engrais et sa ma trise doivent accro tre les rendements cet accroissement
34. l autonomisation du dispositif diff rents acteurs concern s et de leur de suivi valuation organisation d ensemble vu EN 34 La communication et la valorisation Structurer le budget du projet en fonction des r gles de pr sentation adopt es par le bailleur L identification puis l estimation quantitative des moyens activit par activit ou par groupe d activit s permet enfin d laborer le budget du projet L exercice n cessite souvent de tra vailler en deux temps on construit d abord sur un budget d taill sa main avec les outils habituels notamment le plan comptable des projets propres son organisation On transforme ensuite la pr sentation de ce premier budget pour la rendre conforme au mod le g n ralement impos par le bailleur 64 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Le plan comptable du projet FP psi pourrait tre organis en sept grandes rubriques et avoir l allure suivante Tableau 31 L allure du plan comptable du projet FP psi der Santa Elodia Rubriques D penses Rubriques D penses 1 Ressources humaines de l Ong nationale 2 Missions Ong Interna tionale 3 Mat riel et fournitures 2 2 Passer du tableau conforme au cadre 1 1 Co ts salariaux 2 4 Autres frais 3 1 Achat ou location de v hicules 3 2 Mobilier mat riel
35. moyens n cessaires au dispositif de suivi valuation du projet Mieux vaut donc amorcer sa pr conception ce stade de la pr paration du projet Mais il n est alors pas n cessaire de pr voir en d tail les diff rents l ments de ce dispositif La d finition des indicateurs cf ci apr s page 68 l laboration des bases de don n es et des outils informatiques n cessaires leur mise en uvre ne sont pas encore l ordre du jour Il ne s agit encore que d identifier les outils qui devront composer ce dispositif pour pouvoir les dimensionner puis les budg ter La m thode Comme indiqu ci dessus cf 2 2 une des bonnes m thodes pour cette identification consiste proc der rapidement en deux tapes 1 D abord formuler les questions valuatives qui permettront de suivre et d appr cier la qua lit de la mise en uvre du projet en se r f rant aux grands crit res identifi s ci dessus l impact l efficacit et l efficience cf sch ma page 32 Quelles questions fau dra t il se poser pour savoir si le projet a contribu aux objectifs globaux qu il visait s il a atteint les objectifs sp cifiques qui lui taient assign s si ses actions ont abouti aux r sultats attendus La d marche commence l sur un mode quasi automatique partir des nonc s du tableau logique 2 Ensuite une fois ces questions formul es il s agit d identifier les outils
36. officielles ou d enqu tes conduites ind pen damment du projet d tudes et d investigations conduites par des tiers ind pendants la de mande du projet ou des outils de suivi du projet dont les r sultats figureront en g n ral dans ses rapports d activit s Ces sources de v rification SdV ont d j t identifi es lors de l exercice de pr concep tion du dispositif de suivi et d valuation Tableau 34 Des IOV et les SdV pour les objectifs du projet FP psi Les hypoth ses Contribuer la lutte contre la pauvret en participant au d veloppe des micro entreprises b n ficiaires ayant Suivi d un chantillon de ment de l activit augment leur chiffre d affaire et leur valeur ajout e PE et TPE des entreprises du en comparaison de l ensemble de leur corporation Etude d impacts secteur informel et la cr ation Evolution du taux de cr ation au sein des Etude d impacts d entreprises dans corporations participant au dispositif ce secteur La mise en place du dispositif de formation Accessible des corporations participant au dispositif Rapports d activit s des quartiers participant au dispositif annuels PE et TPE b n ficiaires parmi les adh rents aux idem corporations concern es Rapports d activit s Nombre d individus b n ficiaires timesmielserannusis de femmes d apprentis d
37. ouvrage communale contribue durablement la r duction 13 Appui la valorisation des projets r alis s et leur de la pauvret et la suivi cr dibilit des communes 12 Appui la r alisation des projets pr vus au PAI Une cellule d appui aux collectivit s territoriales 3 Les conditions et les 31 Facilitation de la circulation de l information efficace et efficiente est en outils qui permettent place dans la r gion d tendre et de poursuivre de fa on efficiente la 1 re phase du Programme ADDeL H sont r unis et mis au point 32 Mise en place d un dispositif de suivi et d valuation 33 Formation des quipes d appui et de leurs associ s et capitalisation Le Gratdru va intervenir est une r gion difficile Les rentr es fiscales des communes sont tr s faibles Les collectivit s n ont jamais eu g rer de budgets d investissement cons quents Elles disposent de ressources humaines limit es La r gion est tr s enclav e et mal quip e Les entreprises de travaux autochtones sont peu nombreuses et peu performantes Elles sont peu habitu es aux proc dures d appels d offres publics D courag s par un march de l emploi inexistant et des infrastructures publiques sous d velopp es les cadres comp tents imm diatement op rationnels localement sont peu nombreux L Ong et le projet ADDeL H ne disposent que de trois ans pour faire leurs preuves Les populations et les notab
38. partir de la mise jour et leur Des effets chez leurs voisins la diffusion spontan e des initiale de l tude de milieu environne savoir faire ment m valuation externe finale Des impacts collectifs sur le milieu des PE et TPE leurs organisations les autres structures d appui et de formation X Auto valuation de ces impacts induits par les Sy Corporations et autres parties prenantes Des cons quences sur l engagement des autorit s locales en faveur du d veloppement des PE et TPE m La suite du tableau de synth se Les tableaux ci dessous traduisent les r sultats de cette d marche rapide questions valuati ves outils appliqu e pour les autres grands crit res Gret Coop rer aujourd hui n 47 51 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 27 Questions valuatives et les outils de S E pour appr cier l efficacit du FP Psi Les grandes questions valuatives Le dispositif mis en place a t il les qualit s recherch es Est il accessi ble et adapt aux besoins des PE et TPE et durable Le syst me de financement est il au point Les questions valuatives plus d taill es les l ments de m thode Les PE et TPE ont elles effectivement acc s la formation Quelle est l volution quantitative de l offre de formation a Quel
39. questionnement et donc des choix pr alables de leurs commanditaires Une vision globale et synth tique du projet facilite ces choix Le tableau logique peut faciliter cette vision gt Pour faciliter les synth ses les d marches valuatives se jouent en deux temps celle de l analyse et celle de la synth se Cette derni re est un pr alable aux propositions qui conduisent aux d cisions n cessaires aux suites de l action et la hi rarchisation de ses enseignements indispensables sa valorisation Elle implique de replacer de nombreuses observations de nature souvent h t rog ne dans un cadre coh rent qui relie leurs effets aux intentions et aux objectifs initiaux du projet Le tableau logique peut constituer ce cadre Pour plus de pr cision sur l valuation de projet ses m thodes et son d roulement habituel voire le document valuer appr cier la qualit pour faciliter la d cision cf note 6 ci dessus Cf note pr c dente Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Coop rer aujourd hui n 43 mars 2005 Gret Coop rer aujourd hui n 47 33 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 2 2 La pr conception des dispositifs de suivi et d valuation Diff rentes th ories diff rentes tapes La conception d un projet et celle de son dispositif de suivi et d valuation vont de paire Elles son
40. ressources de pilotage et a Deux r unions du Comit d orientation an d orientation a Une r union du comit de pilotage 2 mois en ann e 1 a Animations inter corporations 132 Le dispositif Rencontre entre formateurs 13 Le dispositif de suivi et a Mise au point des outils de suivi de synth se et de diffusion des r sultats appui externe d valuation a Formation des animateurs de l Ong a Formation des d l gu s formation des corporations 133 L quipe d animation est Cf 141 form e 46 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets la reproduction transmissibles FLAN R SUIEE Ensembles d activit s r sultats d taill s Ai h a Appui rapproch de lOng a eS a Plan de formation Formation sur place Echanges Voyages d tudes 21 Les a Compl ment d quipement conditions de 212 Le dispositif 2 Information et animation la p renni est d fendu a Communication Lobbyng sation zz 213 Les qualit s Audit externe de l ensemble objectivement a Evaluati i d montr es valuations externes 2 La s lection des Sites et des Ong susceptibles d tre concern s par l extension du dispositif A Des Ong sont Des visites changes avec les Ong int ress es int ress es 2 Des diagnostics externes de ces Ong 22 Les a Un s minaire avec ces Ong conditions 222 Des outils 2 Evalu
41. tableau logique Des Orientations Politiques La mise en uvre et les effets Impact viabilit efficacit ITS bleau logique d un projet 32 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 2 Le tableau logique et la pr paration des d marches valuatives 2 1 Un outil utile pour la plupart des d marches valuatives L indispensable comparaison intentions pr visions r alisation Pour l essentiel les d marches valuatives sont des exercices de comparaison Elles consis tent d abord construire une repr sentation une image ou une s rie d images de la r alit du projet Elles s efforcent ensuite de la comparer une ou plusieurs r f rences Cette r f rence peut tre une norme un mod le une autre image de la r alit prise plus t t une pr vi sion etc Lorsque cette d marche porte sur un projet ces r f rences sont toujours consti tu es pour une part par des intentions et des pr visions affich es au pr alable de l action Le suivi et l valuation de projet fonctionnent donc toujours en partie mais pas exclusive ment sur le mode du rapprochement entre intentions et pr visions d une part et r alisa tions d autre part Si ces intentions et ces pr visions n ont pas t exprim es de fa on explic
42. 13 Appui la valorisation des projets r alis s leur suivi L Ong locale Ensemble d activit s Partenariat Sous traitance Autres moyens sp cifiques 31 Facilitation de la circulation de l information Radios locales prestataires Equipement radio 32 Mise en place d un dispositif de suivi d valuation Observatoire Provincial Evaluateurs externes 33 Formation des quipes et de Personnes ressources Logistique h bergement leurs associ s sp cialis es formation Ce montage permet de limiter l quipe du Gratdru des bin mes d animateurs et de techni ciens BTP plac s au niveau de groupes de communes Ils seront supervis s par un ing nieur g nie civil un responsable animation p dagogie L ensemble doit tre dirig par un chef de projet second par un administrateur Le budget correspondant va tre mont en distinguant des co ts g n riques li s au fonction nement de l quipe et des co ts sp cifiques ceux des activit s et des partenariats Il pourra galement tre r sum dans ce m me tableau en faisant appara tre le co t pr visionnel des moyens mobilis s case par case Ce recours aux tableaux logiques n est pas synonyme d une vision m canique de l action ou d une planification rigide Chaque tape est l occasion d adaptations et de r ajustements 22 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 D
43. Atelier des ch ques est a S minaire d cisi param tr S minaire d cisionne Information 2 Enqu te pr alable 11 Le syst me 112 Le r seau de E eE distribution esten Ateliers par quartiers place a Formation des responsables des structures relais Mise au point de l organisation comptable a a i de q Cf ci apr s organisation du suivi des formations s curis a Formation du gestionnaire et des r viseurs a Contractualisation avec un auditeur externe a Mise au point d une m thode de travail avec les corporations information auto valuation des modes d apprentissages et de formation identification des besoins et des ressources via 121 Les capacit s des focus group ue a Tests puis reproduction de cette m thode P a Formation des d l gu s formations des corporations o sliorati a Appui l animation r guli re des commissions formation des corporations ns 2 Enqu te aupr s des institutions de formations et des entreprises du secteur formel de la our li 122 L identification province et des acteurs nationaux ormatio des ressources Mise au point d un mode d agr ment des formateurs par les usagers a Constitution et mise jour d une banque de donn es inter corporations 2 Enqu tes formateurs analyse des besoins 123 La formation ue ee a Validation participative de l enqu te des formateurs DO f a Organisation des sessions 131 Les comit s a Enqu tes personnes
44. C Favoriser le d veloppement des activit s conomiques D D velopper un Dans les quartiers dispositif repro ductible d acc s et contribuer sa reproduction l habitat dans les autres villes du Pays E Favoriser l int gration de ces actions de quartiers dans un cadre l gal et r glementaire de l urbanisme 14 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 5 Le d but du tableau logique de la composante habitat du projet Bab Errih Objectif global habitat Mettre en place un dispositif durable d acc s l habitat social r pondant aux aspirations et aux capacit s des populations pauvres des quartiers Objectifs sp cifiques du programme Objectifs sp cifiques habitat A Renforcer les capacit s des populations des quartiers et celles de leurs organisations Aha Renforcer les capacit s des habitants n cessaires leur fonction de ma tres d ouvrage de leur habitat B Am liorer l acc s aux services publics en lien avec les services de l Etat et la ville C Favoriser le d veloppement des activit s conomiques C ha Favoriser les retomb es conomiques de la fili re construction dans le quartier Renforcer les capacit s des op rateurs impliqu s dans la construction des logements D ha Mettre au point une gamme de
45. Ce syst me doit permettre que ces dispositifs soient plus orient s par la demande des petits et tr s petits entrepreneurs plut t que par l offre des orga nismes de formation Il vise l organisation de formations courtes facilement accessibles aux entrepreneurs et leurs apprentis destin es pour l essentiel transmettre des savoir faire di rectement utilisables Une Ong de la r publique de Syldavia travaille depuis plusieurs ann es Santa Elodia le principal port et l une des grandes m tropoles conomiques de la R publique Elle y a d j organis de formations techniques en collaboration avec les principales corporations d artisans de la ville Elle conna t d j bien le milieu des petites et tr s petites entreprises du district ur bain Les deux Ong se rencontrent et d cident de monter ensemble un projet qu elles d nomment provisoirement FP psi Formation Professionnelle pour le secteur informel Ce projet doit contribuer la cr ation d emplois et de revenus par le secteur informel Il doit d abord mettre en place un dispositif durable de formation Santa Elodia par tir de l approche d velopp e par l Ong europ enne Il doit ensuite pr parer la duplication de ce dispositif dans d autres grandes villes du Pays Les deux Ong crivent ensemble un premier draft de document projet pour pr ciser ce qu elles veulent faire ensemble et pouvoir commencer rechercher des pa
46. Formation projet 31 Appui et formation de 32 Mise en place animation du comit de pilotage 33 Dispositifs de suivi et d valuation 34 Communi cations et valorisation 11b et 12 L quipe animation formation 11c et 12 Les autres personnels affect s directement l action 2 Cf les quatre missions 7 2 Fonds de Formation projet 5 4 Animateurs externes 5 1 Enqu tes locales 5 1 Etude d impacts 5 3 Evaluations ext 6 1 Frais de publication 6 2 Frais de s minaires et de r unions Pour r partir les d penses pr vues par ce budget selon les activit s distingu es par le cadre logique on va donc dans cet exemple subdiviser certaines rubriques budg taires en plusieurs lignes pour faire correspondre une ligne une activit les rubriques 5 4 formateurs externes et 7 2 Fonds pour les formations internes au projet globaliser certaines d penses en englobant les co ts salariaux les charges sociales les co ts d quipement et de fonctionnement dans les co ts globaux des deux quipes chacune de ces activit s On indiquera sommairement au bailleur dans le document projet les clefs utilis es pour pas ser du budget d taill au bas du cadre logique Gret Coop rer aujourd hui n 47 en r partissant sommairement ces co ts globaux au prorata du temps programm pour 73 74 Tableau 39 Les moyens n cessaires a
47. La vision politique La strat gie choisie pour contribuer ces objectifs est elle coh rente avec ce contexte et cette vision La coh rence Interne Les moyens Les activit s Les r sultats Les objectifs Les moyens permettent ils d effectuer les activit s pr vues celles ci d atteindre les r sultats attendus et ceux ci les objectifs sp cifiques escompt s Ces derniers peuvent ils contribuer effectivement aux objectifs globaux vis s L efficacit Les activit s Les r sultats Le projet a t il conduit les activit s pr vues A t il atteint les r sultats attendus La qualit de ces r sultats va t elle permettre d atteindre les objectifs pr vus L efficience Les moyens Les r sultats Les moyens ont ils t utilis s de fa on optimum Aurait on pu atteindre les m mes r sultats de fa on plus conome L impact Direct Indirect Impr vu Les objectifs sp cifiques Les objectifs globaux Le projet a t il atteint les objectifs sp cifiques qu il s tait fix s Le projet a t il contribu comme il tait pr vu aux objectifs globaux qu il s tait fix s Quels ont t les autres effets du projet La viabilit Les r sultats les objectifs Les r sultats obtenus et les objectifs atteints par le projet sont ils durables reproductibles Ce tableau peut tre visualis par le sch ma ci dessous Figure 3 Les six crit res et le
48. Les documents de travail de la Direction scientifique avril 2006 e77 a aujourd hui n 47 gt Daniel Neu Gret Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Faciliter la mise en d bat et se r f rer aux objectifs initiaux chaque tape d un projet Les tableaux logiques simplifi s Tome 2 Les tableaux logiques simplifi s permettent de repr senter de fa on synth tique la logique interne d un projet Ils sont tr s utiles pour d battre avec les parties prenantes lors de la pr paration d une intervention et pour s accorder clairement sur ses objectifs et sur la fa on de les atteindre Ils peuvent aussi servir pour laborer des outils pour planifier et pro grammer l action concevoir un dispositif de suivi valuation pr parer une valuation pr senter un projet selon les normes d un bailleur Il ne s agit pas de recettes destination de techniciens solitaires mais bien d outils qui fa cilitent d une part la mise en d bat entre parties prenantes et d autre part la coh rence avec les objectifs initiaux des pratiques des diff rents acteurs concern s chaque tape de la d marche projet Groupe de recherche et d changes technologiques Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Sommaire SYNTHESE tn E dir da ee ne dr dr RER dr dr RAR EE D EEEE EE EEEE E A D NRA Nm ER NEA Tete
49. Prestation demand e une Ong Nationale 4 5 jours d expertise haut niveau une s quence par an Honoraires Experts Minist re Transports locaux Forfait s qu mise au point Ro oan 25 jours consultants o PM pris en charge cellule 3 forfaits 422 Formation de personnes relais Une session de 4 jours pour 6 personnes ressources locales dont un test sur terrain une formation an Re us Honoraires Consult Ong Nat T3AR Indemnit s pers ressources 12 jours consultant 72 participants jour 423 Reproduc tion de ces sessions Une s ance an r p t e dans 3 lieux communes par deux personnes ressources 2 jours indemnis s par session indemnit s pers ressources Frais d place forfait commune is divers s quence 720 jours 60 forfaits commune 180 forfaits session 424 Emissions radios Prestations demand es la radio locale 5 missions an Forfait prod diffus mission 15 forfaits mission 425 Supports illustr s Prestations demand es l Ong nationale environ 5X10 supports commune an is de reproduction 2 Dans le courant de la mise en uvre is de conception 15 supports in dits 3000 exemplaires 2 1 Un outil utilisable pour la programmation et la supervision des activit s Des ajustements annuels Cette programmation des activit s et des moyens est sommairement effe
50. a pr sentation pour le bail leur en tant d abord attentif sa coh rence ce qui implique de prendre en compte certai nes contraintes de financement et des l ments de la logique du bailleur auquel on compte s adresser gt de traduire ensuite seulement dans un deuxi me temps ce premier draft en langage bailleur Voil bien un conseil de consultant s exclameront les lecteurs qui ont d j su sang et eau pour crire un document projet destin un ou plusieurs bailleur s le bougre il nous recommande de multiplier notre travail par deux pour arriver peu pr s au m me r sultat On voit bien que ce n est pas lui qui s y colle Il n a jamais r pondu un appel proposi Gret Coop rer aujourd hui n 47 57 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets tions ou t oblig de respecter les dates impos es par les calendriers des comit s des bail leurs L nervement de ces lecteurs est bien compr hensible Pourtant sauf quand on en a une bonne habitude il n est pas facile de finaliser un travail de conception et de pr senter ce travail conform ment aux exigences d un bailleur L conomie d une dizaine de jours de r daction et de discussion se paie parfois plus tard lors de conflits entre partenaires d incompr hension entre si ge et terrain ou des probl mes inextricables
51. alisation de l objectif sp cifique savoir le moment o les groupes cibles commen cent percevoir des b n fices durables Les activit s Les actions et les moyens qui doivent tre entrepris fournis pour produire les r sultats Elles r sument ce qui doit tre mis en uvre par le projet Gret Coop rer aujourd hui n 47 60 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Figure 8 L allure du cadre logique de la Commission europ enne Moyens Co ts Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 2 Du tableau au cadre logique L id e est donc de commencer formaliser librement sa main la logique d intervention de son projet en construisant un tableau logique comme on le sent On s autorise alors autant de colonnes et de lignes qu on veut Il est m me conseill de d tailler la logique d intervention en suffisamment d objectifs et de r sultats interm diaires et d tre suffisam ment pr cis dans la description des diff rentes activit s pour ne pas se tromper dans l valuation des moyens n cessaires et les budgets cf IIL 1 2 page 23 La traduction de ce premier travail de conception pour pr senter une demande de financement un bai
52. arifs et Tarifs coh rents avec contractualisation avec le _ RE un secr tariat d tat modalit s d organisation i budget 4141F ti Le diagnostic ner ur acon edre En cours modifier l A conclure au cours de la orma ION institutionnel 2 le secr tariat d Etat texte propos selon RAS RAS prochaine p riode mission et appui a etles desiderata Ministre i en capital n cessaire responsables premi res 7e ur communaux s ances son Programmer la MISSION 1e Non Disponibilit s des Programmation finaliser programm s este fixer de diagnostic et la p riode consultants non RAS RAS rapidement et pr par s de la premi re session connues Rep rer les solutions Ok 9 logistiques i Informer les maires de la Non RAS RAS Actualiser les pr visions programmation budg taires Anticiper les questions de RAS RAS La coh rence entre ces outils de programmation et de suivi des activit s et le tableau logique du projet permet d identifier plus facilement les cons quences des carts ponctuels entre r alisations et pr visions sur l ensemble de relier plus syst matiquement le travail de chaque membre de l quipe aux objectifs globaux du projet pour donner du sens ce travail et faciliter l appropriation du projet par l quipe de faciliter par la suite l organisation de la synth se des informations et donc le travail de reporting Ce type d outil permet aux
53. as des pr alables l action Ce sont les premi res actions qui cr ent le besoin et les conditions du succ s des d marches d apprentissage Cette approche est probablement discutable Toujours est il qu elle se traduit par le chronogramme suivant Tableau 10 Le chronogramme des activit s de la cellule d appui Gratdru ADDEeL H Ensemble d activit s Ann e 1 1 12 13 14 11 Appui l laboration des Plans Annuels d investissement ill Bm E 12 Appui la r alisation des projets pr vus au PAI lei il 13 Appui la valorisation des projets r alis s leur suivi 31 Facilitation de la circulation de l information 32 Mise en place d un dispositif de suivi d valuation 33 Formation des quipes et de leurs associ s Les activit s pr vues par le tableau logique ci dessus sont des actions d appui ma trise d ouvrage de renforcement de capacit s y compris des acteurs d appui de communication et de suivi Pour l essentiel leur mise en uvre ne requiert que des ressources humaines Celles ci peu vent tre directement mobilis es par Gratdru des partenaires op rationnels ou des sous traitants ponctuels Gratdru fait le choix gt d assurer par lui m me l essentiel de la fonction d appui ma trise d ouvrage en recourant ventuellement des sous traitants sp cialis s pour des pr tudes technique
54. ation d une valuation doit tre approuv par les diff rentes parties prenantes de l valuation et du projet Si elles ne s accordent pas au d part sur la reformulation des objectifs vis s et des r sultats attendus par le projet il y a peu de chance qu elles s accordent ult rieurement sur les conclusions de l valuation Il C est rare mais de m moire d valuateur a arrive Cf document cit 3 Y compris les partisans de la plus grande distance possible entre l valuateur et l objet valu Gret Coop rer aujourd hui n 47 43 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 3 Illustration le projet FP psi Santa Elodia 3 1 Le projet L id e de projet Une Ong europ enne s est sp cialis e dans le champ de l appui non financier aux petites et tr s petites entreprises Elle travaille plus sp cifiquement sur les dispositifs de formation pro fessionnelle Elle reprend son compte les critiques souvent mises l encontre des modalit s de financement de ces dispositifs les subventions sont destin es l offre Elles orientent l action en fonction de cette derni re ce mode de financement n incite pas prendre en compte la demande des petits et tr s petits entrepreneurs Elle a donc mis au point un syst me fond sur des ch ques formation et la participation des corporations professionnelles
55. ation et missions d appui externe n cessaires valid s et a Un travail de capitalisation et de mise en forme 2 Des relectures critiques au sein d un r seau sp cialis 223 Des d cideurs sont pr ts soutenir a Communication et lobbyng a Cf 213 Evaluations externes Valorisation des acquis au sein des r seaux sp cialis s sur l appui aux petites entreprises et la formation professionnelle Une premi re architecture d ensemble Cette description sommaire permet D baucher le sch ma d organisation du dispositif projet pour la premi re phase durant laquelle l Ong locale assurera la gestion du dispositif financier L Ong nationale internationale Les formateurs institutions ou isol s Un dispositif financier Met au point D et g re EENE Les Costes professionnelles Appuie a et supervise D imaginer une progression en quatre phases L actualisation du diagnostic l information des acteurs locaux la constitution d un premier noyau autour d un nombre limit de corporations La mise au point avec ce premier noyau de l organisation du dispositif financier et des modalit s de montage des formations jusqu une phase test Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets L extension du dispositif
56. bjectifs poli tiques d une intervention aux l ments de sa mise en uvre op rationnelle Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Coop rer aujourd hui n 43 mars 2005 Gret Coop rer aujourd hui n 47 5 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Ces m mes tableaux peuvent aussi servir de support pour visualiser la pr sentation des strat gies de projets complexes cons titu s de plusieurs volets et associant des op rateurs diff rents s utiliser pour fabriquer des outils de planification de programmes con us sur des modes it ratifs tre d taill s en outils de programmation pour des cycles d activit s plus courts constituer le point de d part quasi indispensable la pr conception de dispositif de suivi et d valuations comme la pr paration d valuations externes enfin faciliter la fabrication de vrais cadres logiques conformes aux normes des bail leurs et de l Union europ enne en particulier Ces cinq emplois r pondent la m me philosophie visualiser de fa on simple une proposi tion de planification de programmes d action de questions valuatives ou d un dispositif de suivi et d valuation pour que les acteurs concern s puissent en prendre connaissance facile ment et se reporter simplement aux objectifs du projet qui sous tendent ses propositions
57. bjectifs Les objectifs globaux sp cifiques Les r sultats Les activit s 11 La conception participative avec une vingtaine de groupes de micro entrepreneurs et la formation d une 1 Un syst me de financement est en place vingtaine de personnes susceptibles d tre impliqu es dans le fonctionnement du syst me ll est fiable et facilite la participation de ses 2000 b n ficiaires 12 La gestion d un fonds de 10 millions de Marav dis le suivi et la supervision du syst me mis en place 13 L audit du syst me 2 Les modalit s d organisation des 21 L animation et l appui aux 10 principales formations sont prouv es organisations corporatives de la ville et des autres acteurs impliqu s dans le dispositif Elles sont appropri es par les acteurs locaux Re 22 La formation d une centaine de formateurs et ma tris es par les acteurs locaux de la ville potentiels d une trentaine de personnes susceptibles de Elles assurent une offre de formation de qualit devenir responsables formation de leur corporation 250 sessions an adapt e aux besoins et aux 23 Le suivi des formations contraintes du public cible CR PASS 31 L appui et la formation destin s l Ong ma tre 3 L autonomie institutionnelle et d uvre organisationnelle du dispositif est assur e 3 d _ 32 La mise en place et l animation du comit de pilotage Elle r sulte du renforcement des capacit s des 33 La mise en uvre et
58. conduire la premi re phase du projet FP psi sur le mode de la recherche action avec des moyens d accompagnement et de capitalisation suffisants des objectifs quan titatifs mesur s et des ch ances d autonomisation report es une seconde phase Mais cette approche risque de ne pas int resser des partenaires financiers Plus soucieux d efficience et de r sultats imm diats et visibles ces derniers pr f reront un montage plus conome en co ts d accompagnement touchant plus rapidement un plus grand nombre de personnes et donc avec une efficience apparente en fin de projet plus lev e 48 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Les deux promoteurs d cident donc de chiffrer grossi rement plusieurs hypoth ses tout en commen ant rechercher des partenaires financiers possibles Ce premier tableau logique leur permettra de r agir et de s adapter rapidement aux contraintes d un bailleur comme le d couvriront ci apr s les lecteurs qui auront le courage de poursuivre leur lecture jusqu la page 58 de cette note m thodologique 3 2 La pr conception du dispositif de suivi et d valuation du projet FP Psi L identification des outils du dispositif de suivi et d valuation partir des grandes questions valuatives formul es en utilisant le tableau logique Ces hypoth ses devront prendre en compte les
59. ctifs initiaux de leur projet commun gt facilite l appropriation du processus par ceux qui le rejoignent en cours de route repr sen tants de nouvelles organisations qui adh rent la d marche nouveaux administrateurs de l institution qui poursuit son plan strat gique ou nouvelles personnes qui rejoignent l quipe projet ou la cellule ex cutive de l institution etc gt renouvelle les d bats sur le fond souvent n cessaires avant d aborder des questions plus proches de la mise en uvre qui sont souvent plus conflictuelles parce que plus li es la r partition des moyens disponibles Cet exercice de relecture et de reformulation s effectue donc avec le comit de pilotage ou d orientation du projet processus ou avec les responsables des diff rentes structures ou qui pes associ s sa mise en uvre Il concerne le CA ou l AG de l institution quand il s agit d un projet strat gique Il sert animer et clairer des d bats d orientation posteriori la relecture des versions successives du premier tage du tableau logique d un projet processus ou d un projet strat gique facilite l auto valuation de ce type de d marche Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Coop rer aujourd hui n 43 page 37 8 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets
60. ction au fur et mesure qu elles progressent et que leur vision du projet volue Il doit pouvoir s adapter aux ventuels v nements impr vus qui affectent l environnement ou la progression du projet Certains outils de suivi doivent s int grer finement l organisation du travail sur le projet Or celle ci se met g n ralement en place progressivement dans les premiers mois de l activit et volue souvent au fur et mesure de l activit Gret Coop rer aujourd hui n 47 35 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Les dispositifs de suivi et d valuation pour appr cier les performances ou les qualit s des projets Les dispositifs de suivi et d valuation servent donc appr cier les performances ou les qualit s d un projet pour contribuer leur pilotage en rendre compte autrui en tirer ult rieu rement les le ons Leur conception commence par r pondre aux deux questions suivantes 1 Quelles sont les principales questions valuatives poser pour appr cier la qualit de ce projet 2 Quelles m thodes et quels types d outils permettront de r pondre ces questions Elle peut ensuite gt D terminer les diff rents outils qui composeront le dispositif les param trer et int grer leurs co ts pr visionnels dans le budget global du projet gt Programmer leur mise en uvre d
61. ctu e une premi re fois durant l tude de faisabilit ann e par ann e pour toute la dur e du projet dans le do maine de la de coop ration internationale les projets sont habituellement con us sur des pha ses de deux quatre ans Elle facilite l laboration du budget lui aussi d taill par ann e ou au moins pour la premi re d entre elles Gret Coop rer aujourd hui n 47 25 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Cet exercice de programmation doit tre revu au d marrage de l action surtout quand celle ci intervient plusieurs ann es apr s l tude de faisabilit Il est ensuite g n ralement actualis chaque ann e Le bilan cumul des activit s r alis es des moyens et des budgets utilis s au cours d une ann e permet de pr voir le d roulement et le budget de l ann e suivante Conseill e pour tout projet cette actualisation reprogrammation annuelle est souvent rendue obligatoire par les ch ances des rapports narratifs et financiers exig s par les bailleurs Elle est la plupart du temps inh rente aux r gles de gestion des organisations mettant en uvre les projets elles aussi tenues de respecter des exercices comptables et budg taires annuels Des tableaux de type tableaux logiques plus ou moins d taill s dans le genre du mod le ci dessus ne sont videmment pas les seuls modes de repr sentation possib
62. d activit s de son tableau logique pour mieux pr parer ses accords partenariaux l organisation de sa cellule et les moyens qui lui seront n cessaires Il a pr vu par exemple que l ensemble d activit s 41 Renforcement de l institution munici pale regroupera deux blocs d activit s Le premier mis en uvre avec le service formation du Minist re de la d centralisation visera les lus et les personnels communaux Le second sera un programme d instruction civique et de sensibilisation la d mocratie locale desti n aux populations Il sera conduit en collaboration avec une Ong nationale sp cialis e ou des consultants nationaux Le contenu du premier bloc a t d fini dans ses grandes lignes avec le Minist re un diagnos tic pr alable du fonctionnement des institutions communales doit permettre d valuer les be soins en formation des lus et des cadres communaux de la r gion et de d finir un programme plus pr cis Ce dernier con u sur la base de trois sessions de deux quatre jours par an com mencera par une mise niveau des secr taires comptables indispensable l laboration et la mise en uvre des PIA r sultat 1 Au moins une session sera consacr e aux ressources com munales Elle n cessitera un minimum d investigations pr alables commune par commune Pour le deuxi me bloc des animations locales dans chaque commune seront relay es par des missions radio
63. d cision et de la contractualisation financi re soit parce que les ONG rechignent mobiliser trop de moyens pour ces phases de conceptions de projets soit parce que les proc dures des bailleurs comme les appels propositions de l Union europ enne rendent l acc s leur financement tr s al atoire et n incitent pas les ONG investir avant l obtention de leur financement La conception d taill e est alors renvoy e aux premiers mois de mise en uvre avec plus de risque d incoh rence et de discontinuit Gret Coop rer aujourd hui n 47 Quel degr de d tail pour les documents projets Certains pr conisent la r daction de docu ments projets tr s d taill s avant la phase de contractualisation entre ma tre d ouvrage ma tre d uvre et bailleurs D autres voient des avantages des conceptions en deux temps d abord un document projet som maire pr alable la contractualisation en suite une conception compl t e par l quipe charg e de la mise en uvre puis valid e par un comit de pilotage Les premiers craignent les malentendus entre partenaires qui ne s accordent sur que sur des grands objectifs des montages juste esquiss s et des budgets insuffisamment d taill s Ils soulignent les risquent de do cuments projets peu incoh rents dont les objectifs sont d mesur s au regard des moyens pr vus faute de modalit s de mises en uvre suffisamment bien
64. dans la plupart des petits pays insulaires son conomie est domin e par quelques grandes familles de commer ants peu int ress es par le d veloppement des productions locales en dehors de quelques fili res de rente qu elles contr lent presque totalement Les autres productions agricoles ont b n fici d une succession de projets de type recherche d veloppement qui ont permis de construire des r f rentiels techniques globalement appro pri s aux conditions locales Mais l impact de ces projets en terme de d veloppement a t jug d cevant Une nouvelle g n ration de projets a donc vu le jour fond s sur des approches fili res et des strat gies d appui aux organisations professionnelles agricoles Un projet Gret Coop rer aujourd hui n 47 9 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets concerne les fili res de rentes un autre le Paopab les fili res destin es aux march s int rieurs et aux march s ext rieurs de proximit Au d marrage du Paopab Au d marrage du Paopab ses interlocuteurs sont des organisations paysannes r centes encore peu fonctionnelles qui interviennent sur peu de produits Elles sont organis es par produits ou par groupes de produits au niveau de chacune des les de l archipel Elles se sont f d r es au sein d un syndicat national le Snab qui vient d tre cr Mais toutes les OP n y a
65. de paiement des formateurs A idem es plus largement b n ficiaires Co ts de gestion du syst me co ts des formations Rapports d Audit annuels subventionn es Avis positif sur la s curit du syst me dans l audit externe 2 Les modalit s d organisation des Nombre de formations diff rentes organis es Rapports d activit s annuels formations sont prouv es Nombre de formations nouvelles organis es Idem Elles sont appropri es par les acteurs Nombre de nouveaux formateurs mobilis s chaque ann e Idem Idem locaux et assurent une offre de Nombre de formations mont es partir d une initiative d une Idem formation de qualit adapt e aux corporation besoins et aux contraintes du public cible 3 L autonomie institutionnelle et Le comit de pilotage se r unit r guli rement et prend en Rapports d activit s annuels organisationnelle du dispositif est charge son animation A PE Onat A assur e Les outils de suivi notamment financiers sont en place et les Idem i informations qu ils produisent sont effectivement mises en d bat Les acteurs notamment les Elle r sulte du renforcement des dou i 3 Corporations ne sont pas capacit s des diff rents acteurs L Ong internationale n intervient plus sur les questions Rapports d valuations externes d stabilis s par des v nements concern s et de leur organisation op rationnelles Rapports d audit ext rieurs d ensemble Les proc dures de
66. dh rent pas encore e En dehors de la fili re oignon les potentialit s de d veloppement des autres fili res pro duit sont encore mal connues e Le cadre institutionnel l organisation des services de l tat et de la concertation tat collectivit s soci t s civiles est en pleine transformation e Le projet fait le choix de poursuivre la fois des objectifs conomiques et des objectifs institutionnels Le premier tage de son tableau logique initial est le suivant Tableau 1 Le premier tage du tableau logique du projet Paopab Objectif final Axos Strategiques Axes d intervention principaux 11 Intervenir directement sur les fili res les plus structurantes et les plus imm diatement r actives dans un premier temps la fili re oignon et la fili re banane 1 Favoriser le d ve loppement cono 12 Collaborer et renforcer les interventions en cours sur d autres fili res apporter iyn de fili res un appui l ONG qui travaille avec les producteurs de lait et la r cente OP roduits j Favoriser P AROE w l volution des 13 Etudier les possibilit s d intervention sur les fili res marginales ou plus revenus agrico difficiles organiser les par le d ve 21 Poursuivre l appui la structuration d organisations agricoles fili res d j loppement 2 Accompagner la organis es j structuration r nee NE d une agri d organisations 22 Aider des nouvelles or
67. directement li aux activit s ne suffit pas pour r pondre notamment des ques tions de pertinence d impact de reproductibilit qui impliquent d aller chercher des informations au del des paysans qui ont t en relation directe avec le projet 38 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets certaines questions valuatives impliquent de conna tre l opinion des paysans vis vis des solutions propos es par le projet et leurs intentions leur gard Ces informations ne peu vent pas tre directement recueillies par le personnel du projet cette rapide identification permet de faire des choix d s la conception du projet en mati re de programmation et de budgets certaines enqu tes n ont de sens que si elles sont r ali s es assez t t pour pouvoir tre r p t es d autres le suivi agronomique requerront des moyens internes sp cifiques d autres encore les enqu tes externes des budgets sp cifi ques On peut ce stade imaginer diff rents d veloppements au syst me de suivi et d valuation du projet il peut rester assez fruste se limiter ou presque au suivi faire l impasse sur certaines questions valuatives conomiser ainsi les fonds du projet enti rement consacr s l action Il peut tre plus ambitieux et exigeant n cessiter alors le recours des prestation
68. doit contribuer l augmentation du revenu des paysans Ces actions doivent tre conduites par les services agricoles de l tat que le projet doit appuyer et doter de moyens suppl mentaires Le tableau logique de ce projet l allure suivante Tableau 20 Le tableau logique du projet Chihuahua Objectif Global Objectif R sultats Activit s Sp cifique gt gt Des essais en station et en milieu paysan pour mettre au point ontiugra onrar Les paysans ma trisent des r f rences locales CPR P l am lioration du l augmentation Putilisation des engrais revenu des des r sultats Des formations ser de la oo a d Les paysans convaincus de La mise en place de champ de d monstration chez les paysans ses i e a cuture du Putilisation de l engrais y ont ne INuanua mais plus syst matiquement recours L organisation d changed entre paysans Gret Coop rer aujourd hui n 47 37 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Une premi re r flexion rapide sur l architecture de son syst me de suivi d bouche sur le ta bleau suivant Les six crit res Tableau 21 La conception du dispositif de S E du projet Chihuahua Les l ments du tableau logique Les principales questions valuatives Outils La coh rence Externe Interne Moyens amp Activit s Contexte amp vision politique Moyens
69. donc besoin de disposer d une description de cette strat gie op rationnelle Cette descrip tion doit tre assez synth tique chacun doit pouvoir en prendre connaissance assez facile ment Elle doit tre assez d taill e chacun doit pouvoir en appr cier la pertinence et la coh rence savoir quoi il s engage ou quoi il doit s attendre Les services des bailleurs la recherche de la plus grande efficience possible doivent tre capables de se prononcer rapidement sur un tr s grand nombre de projets de natures tr s diff rentes Ils imposent donc en g n ral un cadre de pr sentation syst matique et les outils qui vont avec le fameux cadre logique notamment cf ci apr s page 56 M me en dehors de cette contrainte bailleur il est bien utile d avoir quelques outils pour pr senter simplement les grands traits d une strat gie op rationnelle Et la plupart du temps on compl te les tableaux logiques qui d crivent le cheminement des objectifs aux activit s par deux outils le chronogramme et un descriptif des moyens Le premier indique le calendrier des activit s le second les moyens n cessaires pour les r aliser Pour des projets de trois quatre ans l chelle du chronogramme est en g n ral le trimestre ou le semestre Le descriptif des moyens doit permettre de faire le lien entre activit s et budget 18 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des ou
70. e une bonne et la pire des choses Les outils m thodologiques ne sont pas une fin en soi Ils n ont pas d effets par eux m mes Ce ne sont que des outils dont la pertinence et l efficacit d pendent de ceux qui les em ploient Ils peuvent fonctionner comme une langue trang re famili re aux bailleurs de fonds et aux d cideurs mais incompr hensible pour les acteurs de terrain Ils peuvent faciliter le travail de technocrates sans imagination ni relation avec le terrain Le tableau logique et les diff rentes fa ons de les utiliser ne sont pas des recettes destination de techniciens solitaires C est un ensemble d outils qui facilitent les mises en d bat entre par ties prenantes et la coh rence avec les objectifs initiaux des pratiques des diff rents acteurs concern s chaque tape de la d marche projet 4 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Des outils pour programmer suivre et valuer et pr senter ses projets Les tableaux logiques simplifi s mode d emploi Tome 2 Daniel Neu l INTRODUCTION Les bons outils ne suffisent pas pour r ussir un bel ouvrage mais ils sont bien utiles Ce document constitue la suite d une premi re note m thodologique consacr e aux tableaux logiques simplifi s et d j publi e dans la collection Coop rer aujourd hui L introduction de cet
71. e fa on coh rente avec les ch ances op rationnelles du projet et celles de son pilotage gt Elaborer le cahier des charges des outils de suivi qui seront finalis s ult rieurement par les quipes projets Pour identifier ces questions valuatives une des d marches les plus simples consiste partir des six grands crit res et des l ments du tableau logique formuler des questions valuatives tr s g n rales puis d cliner celles ci en questions de plus en plus pr cises en suivant le cheminement propos par le Tableau 18 ci dessus page 32 et sch matis comme suit Figure 4 Le cheminement pour identifier les outils d un dispositif de S E Po gt gt gt Et des Pour formuler D cliner Identifier les Partir des l ments les grandes celles ci en outils du grands du questions s ries de dispositif de S E crit res tableau valuatives questions qui permettrons logique g n riques plus pr cises d y r pondre 36 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 19 Pour faciliter la pr conception des dispositifs de S E a Les qualit s du projet qui co Un tableau mmence par tablir le lien entre les l ments du tableau logique et des grandes questions valuatives et qui finit par
72. e fonds sont des organisations publiques centralis es et hi rarchis es Leurs administrations doivent respecter les r gles contraignantes de la gestion des fonds pu blics destin es notamment assurer la transparence et l int grit de cette gestion Elles trai tent un tr s grand nombre de dossiers et doivent respecter des crit res d efficience qui aboutis sent des proc d s quasi industriels L Union europ enne est la plus importante d entre elles en volume financier Ces contraintes les obligent dicter des Illustration proc dures tr s codifi es et les imposer L appel proposition lanc par la leurs partenaires b n ficiaires Les mod Commission l automne 2001 sur la les de pr sentation des demandes de finan ligne r serv e aux Ong europ ennes cement font partie de ces proc dures a suscit l envoi de 970 dossiers Chacun devait tre envoy en quatre Ces mod les doivent permettre aux bail exemplaires dans des cartons qui au leurs de faire examiner ces demandes avec total devaient repr senter un volume la plus grande efficience possible en ap d environ 70m pr ciant la fois les qualit s intrins ques des projets propos s et leur ad quation leurs propres priorit s politiques Les documents de projets pr sent s par les Ong leurs bailleurs laissent parfois perplexes leurs valuateurs Leurs objectifs ne sont pas toujours r alistes ni coh rents avec les moyen
73. e micro entrepreneurs A idem parmi ces b n ficiaires idem Durable Evolution de la part des financements locaux Rapports financiers financements totaux annuels Co ts de revient de la journ e de formation Rapports d activit s accompagnement compris annuels d opinion positive sur le dispositif aupr s d un A Enqu tes externes panel de d cideurs annuelles Qui r ponde aux de b n ficiaires satisfaits A Enqu tes externes besoins et aux annuelles contraintes de b n ficiaires ayant effectivement valoris les Aidem acquis de sa formation Gret Coop rer aujourd hui n 47 69 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 35 Des IOV et les SdV pour les r sultats du projet FP psi 1 Un syst me de financement est en place Le volume des formations financ es des corporations impliqu es dans la gestion D lais de paiement des formateurs Co ts de gestion du syst me co ts des formations Avis positif sur la s curit du syst me dans l audit externe Rapports d activit s annuels Rapports financiers annuels idem Rapports d audit annuels 2 Les modalit s d organisation des formations sont prouv es Nombre de formations diff rentes organis es Nombre de formations nouvelles organis es Nombre de nouveaux formateurs mobilis s chaque ann e Nombre de format
74. e par un bureau d une dizaine de personnes dynamiques relay es par des responsables villageois in galement motiv s et plus ou moins efficaces Cette OP a r alis avec l appui tr s rapproch du Paopab six op rations de collectes et de ventes group es de bananes et d autres produits vivriers L int r t et la faisabilit de ces op rations ainsi d montr s l OP doit d sormais gagner en autonomie et devenir capable d assurer seule et plus r guli rement des op rations r us sies Le bilan des premi res op rations montre que cela implique d am liorer le syst me d achat mis en place et surtout de diminuer les impond rables et les co ts du transport inter les Dans l imm diat la priorit est d asseoir la cr dibilit de l OP par ses op rations de ventes group es Mais moyen terme son avenir d pend de sa capacit r agir aux al as d un mar ch troit instable et sensible aux prix des produits import s ces derniers d pendent entre autres de d cisions politiques Il faut galement commencer se pr occuper d am liorer les syst mes de production pour pouvoir pr server ou am liorer les parts de march de la fili re sans jouer diminuer le revenu des producteurs ou exclure les moins favoris s Le tableau logique interm diaire qui permet de formaliser de fa on simple les objectifs de la phase 2 du volet fili re banane du Paopab peut tre le suivant
75. e suivi et d valuation des formations est en place 133 L quipe d animation est form e 21 Les conditions n cessaires la p rennisation 211 L Ong locale a les capacit s n cessaires pour g rer et faire voluer le dispositif 212 Le dispositif est d fendu par ses b n ficiaires et son environnement institutionnel 213 Les qualit s du dispositif notamment sa transparence et son efficience sont objectivement d montr es 22 Les conditions n cessaires la reproduction 221 Des Ong sont int ress es pour reproduire le dispositif dans d autres villes 222 Les outils mis au point Sta Elodia ont t valid s et formalis s et sont facilement transmissibles 223 Le dispositif de Ste Eulalie est connu et appr ci par des d cideurs pr ts le soutenir politiquement et financi rement Ce r sum des r sultats permet d identifier les principales activit s mettre en uvre Gret Coop rer aujourd hui n 47 45 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 25 Les ensembles d activit s mettre en uvre sur le projet FP Psi de Santa Elodia Principaux R sul Re De pas en an Ensembles d activit s r sultats d taill s 2 Etude conomique rapide 111 Le syst me a Conception participative avec les corporations information
76. ective de ces derni res dans des processus de d cision d information ou d apprentissage Elle se joue en particu lier dans le raccordement entre un syst me d information et des dispositifs de pilotage et de direction Les d cisions qui contribuent la r ussite d un projet sont prises des chelons et des ryth mes diff rents des rythmes courts et pour l essentiel au niveau des quipes et des acteurs de ter rain des rythmes interm diaires du mois au semestre au niveau d instances de direction et de coordination op rationnelle des rythmes plus longs le semestre l ann e qui mobilisent des instances de pilo tage enfin des d cisions strat giques ajustements r orientations suites donner sont pri ses par les structures ma tres d ouvrage en fin de phase deux trois ans ou en cas de crises impr vues Ces diff rents niveaux traitent donc de questions de natures diff rentes op rationnelles ou strat giques dont les objets voluent au fur et mesure du d roulement d un projet et des vo lutions de son contexte Les informations issues des syst mes de suivi valuation sont donc destin es des interlocu teurs diff rents aux attentes contrast es et aux grilles de lecture dissemblables Les dispositifs de suivi et d valuation des projets ne devraient pas tre con us ind pen damment de leurs dispositifs de pilotage et de coordination
77. elle un prototype d organisation destin tre reproduit et d multipli ult rieurement grande chelle Dans cette hypoth se le suivi valuation contribue directement l exp rimentation et la d monstration de l efficacit de l organisation du dispositif de formation test pr alable la phase d extension Il participe directement l atteinte des objectifs du projet et absorbe logiquement une part non n gligeable de ses moyens A l inverse si sous l impulsion d autres partenaires le projet met plus l accent imm diate ment sur des objectifs quantitatifs et privil gie des crit res d efficience imm diate les moyens mobilis s par le dispositif de suivi valuation seront plus faibles en proportion Ses ambi tions seront alors plus r duites Le bon dimensionnement des dispositifs de suivi valuation d pend aussi des objectifs et de la logique du projet En mati re de suivi comme ailleurs le mieux peut tre l ennemi irr ductible du bien L usage r el des outils de suivi mis en place par les projets reste parfois loign de leurs ambitions initiales Des bases de don n es trop ambitieuses avortent en cours de projet ou bien ne livrent que des donn es incompl tes h t rog nes et difficiles exploiter Lorsqu elles vont au bout de leurs projets statistiques elles ont souvent absorb une nergie consid rable pour fournir un tr s grand nombre de chiffres qui res
78. ement est en place il est fiable et facilite la participation des b n ficiaires 2 Les modalit s d organisation des formations sont prouv es elles sont appropri es par les acteurs locaux assurent une offre de formation de qualit adapt e aux besoins et aux contraintes du public cible 3 L autonomie institutionnelle et organisationnelle du dispositif est assur e elle r sulte du renforcement des capacit s des diff rents acteurs concem s et leur organisation de l ensemble Ce mod le de dispositif est viable et en passe d tre reproduit 11 La conception participative et la formation des personnes impliqu es dans le fonctionnement du syst me 13 L audit du syst me 21 L animation et l appui aux corporations professionnelles et des autres acteurs impliqu s dans le dispositif En colonne par quatre Cette file devient la premi re des quatre colonnes d un nouveau tableau qui constitue l architecture du cadre logique construire 66 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 33 L architecture du cadre logique du projet FP psi Concourir la lutte contre la pauvret en contribuant au d veloppement de l activit des micro entreprises et tr s petites entreprises et la cr ation de ce type d entreprise La mise en place du dispositif de for
79. ement ne peut pas tre programm longtemps l avance de fa on pr cise et rigoureuse Ils progressent sur un mode it ratif d tapes en tapes Les objectifs d une tape et donc les activit s qui vont permettre de les atteindre et les moyens que celles ci vont mobi liser ne peuvent tre d finis qu au fur et mesure Ils sont fix s en fonction du d roulement et des r sultats des tapes ant rieures et des volutions du contexte De tels projets sont mis en uvre par exemple gt lorsqu ils sont con us pour tre conduits sur un mode participatif qui implique que des partenaires soient de plus en plus associ s au pilotage et la mise en uvre de l action au fur et mesure de leur progression gt lorsque leur aboutissement n cessite la participation de nombreux partenaires dont l adh sion d pend des premi res phases du processus gt lorsqu ils incluent des objectifs institutionnels l mergence d organisations nouvelles par exemple difficilement planifiables gt lorsqu ils d pendent de contextes particuli rement instables ou peu pr visibles ou qu ils sont eux m mes con us comme une exp rimentation ou une recherche action gt lorsque leurs objectifs impliquent un travail dans la dur e six dix ans sup rieur aux pas de temps de la plupart des bailleurs D etc Le pilotage de ces projets demande donc de travailler par phases successives ou par volets en se r
80. ent ces termes de r f rences des valuateurs potentiels qui en retour leur propo sent une m thodologie 4 Les commanditaires choisissent l valuateur dont les propositions semblent les meilleures ou les plus avantageuses 5 Commanditaires et valuateur choisis s accordent partir des propositions de ce dernier Le tableau logique d un projet devrait syst matiquement figurer dans les termes de r f rences de son valuation Les remarques d j faites ci dessus s appliquent gt Le commanditaire et l valuateur ont besoin ce stade de disposer et de partager une description synth tique et objective du projet valuer Le tableau logique est l l ment principal de cette description il ne correspond pas lui seul cette description gt Cette description est souvent indispensable la pr paration collective d une valuation qui n cessite que toutes les personnes associ es cette pr paration disposent de la m me information de base sur le projet 10 Cf sur ce sujet le document Evaluer appr cier la qualit pour faciliter la d cision d j cit et toujours disponible sur le site du Gret http www gret org notamment les chapitres consacr s la pr paration des ter mes de r f rences et la note m thodologique 42 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets
81. ents s utiliser pour fabriquer des outils de planification de programmes con us sur des modes it ratifs Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Coop rer aujourd hui n 43 mars 2005 Gret Coop rer aujourd hui n 47 3 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets tre d taill s en outils de programmation pour des cycles d activit s plus courts constituer le point de d part quasi indispensable la pr conception de dispositif de suivi et d valuations comme la pr paration d valuations externes enfin faciliter la fabrication de vrais cadres logiques conformes aux normes des bail leurs et de l Union europ enne en particulier Ces cinq emplois r pondent la m me philosophie visualiser de fa on simple une proposi tion de planification de programmes d action de questions valuatives ou d un dispositif de suivi et d valuation pour que les acteurs concern s puissent en prendre connaissance facile ment et se reporter simplement aux objectifs du projet qui sous tendent ses propositions L int r t de ses outils et de leur mode de fabrication est donc la fois gt la lisibilit pour le d bat entre parties prenantes gt et le souci de la coh rence entre les objectifs initiaux d un projet et leurs diff rentes d cli naisons op rationnelles L outil m thodologiqu
82. ents sont des impacts indirects quand ils concernent toujours ce m me public ou cibles ce sont des impacts induits quand ils concernent leurs voisins ou au del m Les outils pour r pondre ces questions sur l impact Les questions pos es pour appr cier les impacts directs et indirects 1 et 2 ci dessus passent par une enqu te aupr s d un chantillon de b n ficiaires Cette enqu te doit tre suivie pour retracer des volutions dans le temps assez compl te pour couvrir le champ des activit s et des conomies familiales et d taill e pour pouvoir expli quer les volutions constat es Cette enqu te devrait plut t tre sous trait e un presta taire externe elle demandera des capacit s de conception et du temps de r alisation dont l quipe projet ne disposera pas forc ment La neutralit des enqu teurs vis vis du projet n est pas ici indispensable mais constituerait un plus une garantie d objectivit En toute rigueur les r sultats d une tude b n ficiaire ne valent qu en comparaison avec des donn es recueillies aupr s de l ensemble de la population concern e De m me l appr ciation des impacts induits n cessite d enqu ter au del du public direc tement touch par le projet Compte tenu de la diversit des petites et tr s petites entre prises une telle enqu te implique de travailler sur un chantillon assez lourd et
83. es l ments factuels et chiffr s qui permettront de r pondre aux questions valuatives formul es pour com mencer concevoir le dispositif de suivi et Significatif Les changements mesur s d valuation cf Tableau 26 page 51 Cet doivent bien tre le produit de l action du exercice de pr conception s av re donc bien proja t t ele SENS ou eESentIEMent j d elle utile pour renseigner ensuite le cadre lo Pai Coh rent Les caract ristiques mesu Un bon indicateur doit tre SIJE r es sont conformes avec l nonc des Mais ce stade il est difficile de d finir ces objectifs et des r sultats public cible indicateurs avec pr cision et inutile d en volution vis e qualit s attendues faire figurer un trop grand nombre Le cadre Fiable Le r sultat de la mesure doit tre logique est ici l l ment d un document ind pendant de celui qui l effectue projet qui va avoir une fonction contrac Efficient le co t de la collecte des don n es doit tre en rapport avec l usage qui en est esp r D fini En toute rigueur les modalit s et tuelle il indique les objectifs et les r sul tats que l Ong pr voit d atteindre avec la participation financi re du bailleur Il doit zr pr d logi les conditions de mesure de l indicateur aone ROSES ogiquement comment Va font partie de sa d finition par exemple tre mesur e l atteinte de ses objectifs et la mesure d une m me
84. es outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 1 2 D tailler la conception pour mieux en assurer la coh rence Finaliser la conception sans trop tarder La forme du chronogramme et du tableau activit s moyens devrait pouvoir tre con ue sur mesure en fonction des sp cifi cit s du projet Mais lorsque ces tableaux sont amen s figurer dans des dossiers destin s des interlocuteurs institutionnels ils doivent en g n ral respecter des mod les types Les documents pr sent s aux d cideurs bailleurs ma tres d ouvrage etc sont en g n ral des synth ses assez courtes pr sent es selon des plans types Elles permet tent de juger du contenu politique des projets d valuer globalement leur perti nence et assez grossi rement leur coh rence et au final de d cider de leur finan cement Mais peu d taill es elles ne suffisent g n ralement pas pour v rifier leur coh rence op rationnelle et budg taire ni pour en suite piloter leur mise en uvre Cette v rification et ce pilotage n cessitent une description plus fine des activit s au del de huit douze ensembles d activit s la norme pour qu un tableau reste facile ment lisible Th oriquement ces pr sentations ne de vraient tre que les synth ses de concep tions plus d taill es En fait elles sont sou vent le seul document de projet labor au moment de la prise de
85. es outils qui vont les constituer et la d finition de la connexion entre ces outils et le syst me de manage ment et de pilotage du projet se construit lors des derni res phases de la conception des projets gt Les outils de suivi sont mis au point par les quipes op rationnelles dans les premiers mois qui suivent le d marrage de l intervention ces outils doivent tre coh rents avec l organisation des ces quipes leur management et leurs modes de reporting Ces outils doivent pouvoir voluer au fur et mesure de la progression du projet Les cahiers des charges ou les termes de r f rences des tudes ponctuelles et des valua tions ult rieures sont labor s au fur et mesure qu ils sont mis en uvre en collaboration avec les instances de pilotage des projets Une architecture dessin e assez t t pour un dispositif qui doit rester r actif L architecture des dispositifs de suivi valuation doit tre d finie lors de la conception initiale des projets et ce pour deux raisons La conception du dispositif de suivi est une chose trop s rieuse pour tre laiss e aux seuls chefs de projets Ces derniers ont tendance concevoir ces dispositifs pour leur seul usage Or l enjeu d un dispositif de suivi n est pas seulement d clairer les d cisions du chef de projet celui ci sur des projets de petites dimensions n a pas toujours besoin de formaliser les informations qu il r colte par le seul
86. est un bon moyen pour labo rer un budget sans trop se tromper Il y a peu de chance que la mise en uvre se d roule en d tail comme pr vu Mais une conception d taill e garantit une certaine coh rence initiale Au sein d une organisation intel ligente elle facilite plus qu elle ne g ne les adaptations ult rieures Tableau 13 Les moyens sp cifgiques n cessaires l ensemble d activit s 41 Le renforcement des institutions communales Ensemble d activit s 411 Formation et appui aux responsa bles commu naux 412 Formation des cito yens des communes Activit s 411 Diagnostics institutionnels des communes Description Une mission de consultant du Minist re de la d centralisation jours de rapport Moyens sp cifiques Honoraires Consult du Minist 1 jour d enqu te commune 5 LAR Capital PE Transports locaux Quantit 25 jours consultants o 2 AR PM pris en charge cellule 412 413 414 Formation des lus et des personnels communaux 10 X 2 sessions de 3 jours sur 3 ans pour une vingtaine de participants H ires E Frais de s jour participants Frais de d plac participants 180 j 3600 participants jour 1200 participants session 415 tudes ressources communales 421 Mise au point de s quences d animation Une mission de consultant du Minist re de la d centralisation 1 jour commune 5 jours de rapport
87. et les formulations de votre premier ta bleau Illustration le tableau logique du projet FP psi de Santa Elodia mis aux normes Les promoteurs du projet FP psi de Santa Elodia ont finalement trouv un bailleur Celui ci exige que la pr sentation des projets utilise le cadre logique tel que le d finit l Union eu rop enne Sur le fond il semble plus sensible aux impacts imm diats de ses projets qu leurs effets institutionnels et durables Ses aides sont plafonn es et la dur e de ses projets limit e trois ans Les deux Ong d cident donc de r duire leur objectif la seule mise en place du dispositif de formation Santa Elodia Elles reportent une seconde phase leur ambi tion de reproduction et de d multiplication Elles limitent donc leur cadre logique l objectif sp cifique n 1 du tableau logique qu elles avaient con u page 45 Tableau 23 Elles veillent ce que les mots lutte contre la pauvret durable renforcement des capacit s des acteurs femmes figurent dans leur cadre logique Ils pr f rent l expression micro entreprise secteur informel Ils ne font appara tre dans le cadre logique ni l tude socio conomique pr alable la mise au point du syst me de financement ni l actualisation de l tude de l offre existante et de la de mande spontan e en formation n cessaire pour lancer l activit Ce bailleur l a
88. formation de l Ong Idem ci dessus la stabilit du personnel de l Ong L absence de difficult interne grave au sein l Ong 32 Mise en place du comit de Les principales personnalit s concern es au sein pilotage de l Administration des lus et des corporations restent favorables l exp rimentation de ce nouveau dispositif 34 Communications et Idem ci dessus cf stabilit du contexte politique valorisation local hauteur des lignes activit s les moyens et les co ts Il n est plus question d indicateurs objectivement v rifiables IOV et de sources de v rifica tion SdV au niveau des lignes activit s La deuxi me et la troisi me colonne du cadre logique doivent faire figurer d abord la description succincte des moyens n cessaires la mise en uvre des activit s ensuite leurs co ts La pr sentation de ces co ts doit tre coh rente avec celle du budget qui doit tre d taill par ailleurs conform ment aux instructions du bail leur dans le dossier du projet Cette r partition du budget par activit s n est pas toujours un exercice vident notamment pour des petits projets o comme le FP Psi de Santa Elodia une ou deux quipes assurent la plupart des activit s Comme le montre le tableau ci dessous certaines rubriques du plan comptable adopt page 64 recoupent plusieurs activit s 72 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux
89. g Celles ci doivent soumettre une proposition qui explicite clairement leur strat gie d intervention Le Groupe de Recherche et d Action Territoriale pour le D veloppement Rural le Gratdru propose le tableau logique suivant Tableau 9 Le tableau logique du Gratdru pour la mise en uvre d une cellule d appui sur le projet ADDeL H Objectifs fentes Contribuer la r duction de la pauvret par l am lioration de la Les r alisations sous ma trise d ouvrage croissance conomique et des communale et cofinanc es par le projet ADDeL H services sociaux dans les zones contribuent effectivement l am lioration des rurales conditions de vie des populations et la gestion durable de leur environnement Une cellule d appui aux collectivit s territoriales Promouvoir la gestion durable efficace et efficiente est des ressources naturelles en place dans la r gion Les dynamiques de d veloppement territorial au Promouvoir la d centralisation niveau communal et intercommunal sont la d mocratisation et la bonne p rennis es et se d veloppent en synergie avec la r gion gouvernance locale Gret Coop rer aujourd hui n 47 19 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Objectif sp cifique R sultats Ensemble d activit s 1 La qualit des r alisations 11 Appui l laboration des Plans Annuels d investissement sous ma trise d
90. ganisations fili res s organiser culture plus intensive tour n e vers le march int 3 Accompagner la rieur structuration du Syndicat National 33 Favoriser l organisation de la concertation entre les organisations des Agriculteurs professionnelles et leurs partenaires Bordures et la mise 34 Favoriser en particulier la concertation entre les OPA et l tat et l volution du en place d outils Cadre institutionnel de cette concertation communs fili res 23 Etre disponible et outill pour travailler au cas par cas avec des organisations d j constitu es 31 Accompagner la structuration et l volution du Snab 32 Cr er ou consolider des outils conomiques communs plusieurs fili res 35 D velopper les ressources humaines n cessaires au d veloppement des OP 10 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Le volet appui la fili re banane D s le d but du Paopab la fili re banane a t identifi e comme une fili re susceptible de progresser assez vite o il fallait commencer par travailler sur la commercialisation et f d rer les producteurs les plus sp cialis s pour travailler ensuite avec eux sur la production Une premi re phase fili re banane cf 11 ci dessus a dur environ une ann e Elle a abou ti la constitution d une organisation de producteurs anim
91. ions mont es partir d une initiative d une corporation Rapports d activit s annuels idem idem idem 3 L autonomie institutionnelle et organisationnelle Le comit de pilotage se r unit r guli rement et prend en charge son animation Les outils de suivi notamment financiers sont en Rapports d activit s annuels du dispositif est place et les informations qu il produit sont A idem assuree effectivement mises en d bat L Ong internationale n intervient plus sur les Rapports d valuations questions op rationnelles externes Les proc dures de gestion d organisation des Rapports d audit formations et les r gles de fonctionnement des instances sont formalis s et respect es Les hypoth ses La derni re colonne du cadre logique est celle o doivent figurer les hypoth ses dont il a d j t question aux paragraphes consacr s la pr conception des dispositifs de suivi et d valuation page 39 et page 54 La logique d intervention d un projet repose sur un ensemble de relations de cause effet les activit s doivent engendrer des r sultats qui leur tour doivent permettre d atteindre ob jectifs Mais en r alit ces relations ne vont aboutir que si certaines conditions qui ne d pen dront pas de l ex cution du projet sont remplies Les projets des Gaulois d Ast rix n aboutiront qu la condition que le cie
92. is et les cours des c r ales ne connaissent pas d volution d favorable L tude de faisabilit du projet a du v rifier que ces hypoth ses ont de grandes chances de se confirmer dans la r alit Figure 6 Les conditions externes sur le projet agro Des actions de Les agriculteurs Les Les d monstrations sont agriculteurs rendements Les reven s en milieu m mm gt convaincus de m m m p utilisent m m m en mas mumu p gt d paysans l int r t de plus augmentent gs d changes l engrais et en 4 d engrais Pays ans paysans et des ma trisent sur le ma s s am liorent formations mieux l usage La pluviom trie est suffisante et permet effectivement la plante de valoriser l engrais Les engrais sont effectivement disponibles Localement Et les paysans ont acc s des cr dits de campagne Les cours locaux du ma s et de l engrais restent stable 40 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Le dispositif de suivi du projet devra suivre les approvisionnements locaux en engrais les principaux param tres climatiques et les cours des engrais et des c r ales pour r agir en fonc tion des variations significatives Ses agronomes souhaiteront sans doute avoir leur propre station m t o Ils se conte
93. ite ni formul es de fa on coh rente ces deux exercices deviennent difficiles mettre en uvre Le tableau logique n est pas le seul outil qui permette de formuler clairement et simplement ces intentions et ces pr visions Mais cette fa on de les pr senter est bien utile pour pr parer des d marches valuatives L utilit d une repr sentation accessible globale organis e Lors des d marches valuatives le tableau logique est aussi bien utile gt Pour les concertations pr alables de plus en plus souvent les projets de d veloppement sont conduits en multi partenariat ou sur un mode participatif Leurs diff rentes parties prenantes contribuent ou devraient contribuer leur suivi et leur pilotage Elles sont ou devraient tre associ es la conception de leur dispositif de suivi et la pr paration de leurs valuations Pour assurer ce r le elles ont besoin de disposer d une repr sentation commune et facilement accessible de leur projet Malgr ces limites le tableau logique est un des bons outils qui peut contribuer une telle pr sentation gt Pour faciliter les choix le suivi et l valuation de projet sont des outils pour l action Leurs contraintes d efficience de r activit et de lisibilit ne sont pas celles de l analyse scientifique Ils ne peuvent tre ni exhaustifs ni syst matiques Leur efficacit d pend en partie de la hi rarchisation pr alable de leur
94. itions externes qui devront tre satisfaites pour que la mise en uvre des activit s produise effectivement les r sultats attendus Le tableau ci dessous illustre ce qu aurait pu tre la premi re moiti du cadre logique du pro jet FP psi Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 37 Des hypoth ses pour que les activit s produisent les r sultats attendus sur le projet FP psi moyens 11 La conception l animation Les personnes form es sur propositions des participative la formation des corporations restent disponibles pour l action personnes impliqu es apr s la phase de formation Les solutions adopt es ne sont pas remises en causes par d autres offres locales de formations 12 La gestion le suivi Le personnel de l Ong locale charg de la mise en uvre du syst me reste en poste sur une p riode suffisante 13 L audit du syst me 21 L animation et l appui aux Les corporations avec lesquelles le projet travaille corporations professionnelles ne traversent pas de crise institutionnelle particuli rement marqu e 22 La formation de formateurs Idem le paysage local de la formation et des responsables formations professionnelle n est pas perturb ni par de nouvelles offres ni par des crises institutionnelles 23 Le suivi des formations 31 Appui et
95. ivi des formations et de leurs publics R f rence l tude initiale du milieu actualis e via l tude d impact Enqu te ex post au pr s d un chantillon d individus b n ficiaires des formations Enqu te conduire lors de l tude d impact X Auto valuation de l action par les Corporations et les parties prenantes Evaluation chaud des formations Suivi diff rents indicateurs de co ts tablis partir de la comptabilit du projet O Suivi CR d activit s CR des instances de pilotage Etude externe utilisateurs non utilisateurs consacr e partiellement l appr ciation de cette image gt El ments dans l valuation externe finale Suivi volution des indicateurs d activit s X Diagnostic tabli lors des missions d appui et valuation chaud des formations internes Suivi op rationnel et comptable du syst me Enqu te externe annuelle utilisateurs non utilisateurs Suivi des formations gt Compl ment et synth se lors de l valuation externe finale Les acteurs locaux ont ils les capacit s et les moyens d initier et d organiser les formations Quels acteurs participent et ne participent pas au dispositif Qui est l initiative des formations Quelestle degr d autonomie des acteurs l initiative des formations Quelles sont les caract ristiques des formations organis es celles de leur public leur vo
96. ivit s conomiques dans ces quartiers Contribuer la d finition et la mise en uvre d une politique de l habitat social D Concevoir et mettre en uvre un dispositif viable et reproductible d acc s l habitat adapt aux contraintes et aux aspirations des populations de ces quartiers E Favoriser des m canisme reproductible pour l int gration de ces quartiers au cadre l gal et r glementaire de l urbanisme Gret Coop rer aujourd hui n 47 13 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Objectif global du programme Objectifs sp cifiques du programme Contribuer la r duction de la A Renforcer les capacit s des populations des quartiers et celles de leurs organisations pauvret Aa a R B Am liorer l acc s aux services publics en lien avec les services de l Etat et la ville e En am liorant les conditions de vie des populations des quartiers pr caires C Favoriser le d veloppement des activit s conomiques e En favorisant la structuration de ces quartiers et leur int gration dans les politiques urbaines D D velopper un Dans les quartiers dispositif reproductible et contribuer sa reproduction dans les autres villes du d acc s l habitat Pays e En contribuant une politique nationale d habitat social E Favoriser l int gration de ces acti
97. l ne leur tombe pas sur la t te Avant de se lancer dans un projet ils partent donc de l hypoth se que cette condi tion sera remplie et que le ciel ne leur tombera pas sur la t te La r ussite de leur projet repose une hypoth se celles que ces conditions seront remplies Ces hypoth ses sur lesquelles est fond e la r ussite du projet FP psi de Santa Elodia figurent d j dans les tableaux fabriqu s pour aider la conception de son dispositif de suivi et d valuation Il est donc facile de compl ter la derni re colonne du haut de son cadre logi que condition de ne pas se tromper de ligne selon les conventions du cadre logique UE les hypoth ses externes qui ne doivent tre satisfaites pour que les objectifs sp cifiques contribuant effectivement aux objectifs globaux doivent tre mentionn es sur la ligne objec tif sp cifique et les conditions n cessaires pour que les r sultats permettent effectivement d atteindre l objectif sp cifique doivent s inscrire sur la ligne r sultats Pour tre s r de ne pas se tromper de ligne hachurer la premi re case de la derni re colonne Elle ne doit accueil lir aucune information 70 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 36 Des hypoth ses pour que les r sultats aboutissent aux objectifs sur le projet FP psi Les IOV Les sou
98. l organisation des changes dans de bonnes conditions Gret Coop rer aujourd hui n 47 41 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets L criture automatique peut nuire gravement la sant des projets Les mod les de tableaux qui figurent ci dessus peuvent tre la meilleure et la pire des choses La Pire Ils facilitent le travail d un bureaucrate solitaire et sans grande imagination qui produit du projet depuis son bureau de fa on toute m canique pour faire vivre l Ong ou l administration qui l emploie Attention Danger La meilleure Ce sont des outils qui peuvent tre bidouill s par des praticiens pour formaliser et mettre en ordre les id es et les conclusions issues d un r el travail de terrain et de concertation entre acteurs Ils facilitent la traduction de ces travaux dans des docu ments de projets fid les et coh rents 2 3 La pr paration des valuations En simplifiant les valuations se pr parent en cinq temps 1 Les commanditaires de l valuation se concertent entre eux et avec les autres parties pre nantes du projet pour s accorder sur les principales questions valuatives qu ils souhaitent poser 2 Ils formulent ces questions et pr cisent les conditions dans lesquelles doit se d rouler l valuation dans un document termes de r f rences 3 Ils adress
99. la r putation de ne pas aimer les tudes Ils d cident de les faire appara tre plus discr tement dans la mise en uvre et l autonomisation du dispositif de suivi et d valuation La pr sentation de ce m me projet un autre bailleur pourrait videmment conduire d autres choix de vocabulaire et de pr sentation Ils limitent volontairement le nombre de r sultat trois et le nombre d activit s dix pour s obliger tre le plus synth tiques possible Le tableau logique du projet qui s talait sur deux pages et demi et six colonnes cf tableaux pages 45 et 46 est finalement r sum comme suit 18 an A ET i Toute ressemblance avec un bailleur ayant r ellement exist serait videmment fortuite et purement imaginaire 62 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 29 Le tableau logique de Santa Elodia mis aux normes Les objectifs globaux Les objectifs sp cifiques Les r sultats Les activit s Concourir la lutte contre la pauvret en contribuant au d veloppement de l activit des petites et tr s petites entreprises et la cr ation de ce type d entreprise La mise en place dans le district de Santa Elodia d un dispositif de formation professionnelle Accessible durable qui r ponde aux besoins et aux co
100. lairer ses effets et suivre les volutions de son envi ronnement 3 Des tudes cibl es commandit es ou mises en uvre directement par le projet permet tent de r pondre des questions valuatives particuli res Elles collectent et traitent des in formations hors d atteinte des outils de suivi Elles peuvent prendre la forme d tudes ponctuelles ou celles d enqu tes plus syst matiques suivies ou r p t es au cours du projet ou de l une de ses phases 4 Des valuations externes ex ante mi parcours finales ou ex post sont commandit es par les ma tres d ouvrage et r alis es par des valuateurs externes ind pendants Elles prennent g n ralement la forme de missions relativement courtes et ponctuelles 5 Des tudes compl mentaires d impacts l appr ciation de l impact d sormais reconnue comme indispensable n cessite une d marche d ensemble qui s appuie sur les outils pr c dents mais ne peut s y limiter Elle n cessite des outils sp cifiques Mais la conception des dispositifs de suivi et d valuation ne se limite pas la juxtaposition de ces outils ni la d finition des informations qu ils doivent collecter ni celle des indicateurs qu ils doivent renseigner Elle inclut ou devrait inclure la fa on dont ces outils seront utilis s pour conduire le projet et faciliter le travail de ses instances de direction et de pilotage Ces dispositifs ne sont pas se
101. les locaux ha bitu s aux projets tr s redistributeurs attendent des r alisations concr tes et rapides Dans ce contexte le Gratdru part de deux hypoth ses La dynamique de d veloppement de bonne gouvernance locale et de renforcement des collectivit s que veut impulser le projet ADDEL H d pendra en grande partie des qualit s du processus de mise en uvre des premi res infrastructures financ es et de ses r sultats Sa propre capacit d animation du milieu d pendra de sa cr dibilit qui se jouera ga lement sur ses premi res infrastructures Il propose donc d inverser les sch mas habituels de conception des projets dits de d velop pement local Son plan d action pr voit d accompagner assez rapidement l laboration participative du premier plan des d ve loppements trisannuels Compte tenu des budgets disponibles et du sous quipement de la r gion il est probable qu ils n iront gu re au del d une premi re s rie d infrastructures sociales assez standards 20 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets et d utiliser les acquis et les difficult s des premiers cycles de r alisation pour construire seulement dans un deuxi me temps le programme de renforcement des capacit s Selon cette option la formation et les d marches de planification ne sont p
102. les pour faciliter ces exercices de bilan mais ils peuvent aussi servir cela ils ne remplacent pas les rapports fi nanciers qui doivent tre pr sent s conform ment aux normes du bailleur et ou aux r gles comptables de l op rateur Des outils de suivi programmation cycle court Les r sultats de ces exercices de programmation sont ensuite utilis s pour organiser le travail de l quipe projet ou des diff rents acteurs associ s la mise en uvre du programme Cette organisation repose en g n ral sur une programmation et une supervision rythm e sur des pas de temps plus courts le mois le bi ou le trimestre et parfois sur un d coupage en cellules op rationnelles dot es d une relative autonomie Chaque cellule organise son activit par cycles successifs de pr visions ex cution bilan analyse nouvelles pr visions La coh rence de l ensemble est assur e par une quipe de direction ou une instance de coordination Figure 2 Les cycles de bilan programmation di des activit s programmation des activit s Comparaison pr visions I r alisations Comparaison pr visions I r alisations D finition des r sultats atteindre D finition des r sultats atteindre Analyse causes cons quences des carts Analyse causes cons quences des carts Cette organisation peut tre facilit e par des outils qui per
103. lleur institutionnel n cessite ensuite de transformer ce tableau logique en cadre logique Avant cette transformation formelle un exercice de relecture du projet s impose La concep tion libre peut aboutir un format de projet difficilement compatible avec les contraintes impos es par le bailleur budget plafond dur e maximale du projet cofinancement n cessaire objectifs privil gi s annonc s par le bailleur sur la ligne sp cifique ouverte aux Ong Mieux vaut v rifier d s le d part que la premi re conception de son projet est bien compatible avec ces contraintes avant de commencer la transformation du tableau en cadre Cette transformation est ensuite un exercice de synth se Il n cessite ensuite d apporter quelques informations suppl mentaires d j labor es ou presque lors de la pr conception du dispositif de suivi et d valuation du projet cf IV 2 2 page 34 Avant de se lancer dans la r daction d un document projet desti n obtenir des financements aupr s d un guichet ou sur une ligne de financement quelconque il faut imp rativement se renseigner pr cis ment sur les r gles les proc dures et les formulaires de ce guichet ou de cette ligne Les r gles et les modalit s de pr sentation des demandes de financement y compris par le mod le de cadre logique pr coni s peuvent voluer d une ann e sur l autre et pour un m me bailleur d une ligne une autre
104. logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 38 Tableau crois des activit s et des rubriques budg taires Les Activit s Ressources humaines Ong Locale Ressources humaines des acteurs locaux Mission d appui Ong interna tionale Prestations externes et Fonds de formation Equipement Fournitures sp cifiques 11 La concep tion participa tive etc 12 La gestion le suivi 13 L audit du syst me 11a et 12 L quipe syst me financier 11c et 12 Les autres personnels affect s directement l action 11a et12 L quipe syst me financier 11c et 12 Les autres personnels affect s directement l action Les personnes relais 2 Une partie du temps des deux missions programm e en phase 1 2 Une mission phase 2 une mission phase 3 5 4 L intervention de formateurs externes 7 1 Fonds de formation des PE et TPE 5 2 Auditeurs externes 21 L animation et appui aux corporations professionnelles anse de formateurs 23 Le suivi des formations 11b et 12 L quipe animation formation 11c et 12 Les autres personnels affect s directement l action 11b et 12 L quipe animation formation Les responsables formation des corporations Les responsables formation des corporations 2 Cf les deux mis sions en phase 1 2 Cf les deux mis sions phase 2 et 3 7 2 Fonds de
105. lus ais ment planifiables Comme la pr paration et la mise en uvre des phases successives d un projet processus la conception et la conduite de ces plans d actions impliquent de se r f rer au plan strat gique initial 1 2 Des tableaux logiques plusieurs tages Pour travailler sur de tels projets il est souvent bien pratique d utiliser des tableaux logiques plusieurs tages selon un sch ma analogue celui pr sent dans la premi re note consa cr e aux Tableaux logiques Le premier tage celui des objectifs strat giques Le premier tage ne reprend alors que les principaux objectifs du projet processus ou du projet strat gique Il les exprime en termes g n raux selon des formulations con ues pour rester pertinentes durant toute la dur e du projet Il ne peut alors tre question ni de quantifier les r sultats auxquels celui ci pr tend aboutir ni de pr ciser les activit s mener pour atteindre ces objectifs En g n ral ce stade on ne peut pas estimer les moyens qui vont pouvoir tre mobilis s pour toute la dur e du projet ni ses objectifs interm diaires ni le rythme auquel il va se d rouler Ce premier tage doit tre d fini d s le d but du projet Sa formulation peut tre actualis e chaque tape importante du processus Cet exercice d actualisation collectif gt permet de v rifier que les principales parties prenantes s accordent toutes et toujours sur les obje
106. lution Quels formateurs sont mobilis s Enqu te externe annuelle utilisateurs non utilisateurs Suivi des actions d appui aux acteurs locaux en rapport avec l tude initiale du milieu OSuivi et valuation chaud des formations en rapport avec l enqu te formateurs et l valuation des besoins Appr ciation lors des missions d appui 52 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets L organisation de l appui et du suivi des formations est elle fonctionnelle Les instances de pilotage fonctionnent elles correctement La plupart des acteurs concern s sont ils effectivement inform s et associ s au pilotage du dispositif Les outils de suivi sont ils en place Sont ils effectivement utilis s O Suivi rapport d activit s des instances Enqu te externe annuelle Synth se des diff rents outils de suivi Evaluation des outils de suivi lors des missions d appui gt Evaluation externe Les conditions n cessaires la p rennisation du dispositif sont elles r unies Est ce que l Ong locale ma trise l animation du dispositif Est ce que les outils de communication et d information sont en place Comment le dispositif est il connu et appr ci au del des acteurs directement impliqu s dans sa mise en uvre La transparence du dispositif est elle assur e
107. mation durable accessible qui r ponde aux contraintes et aux besoins des micro entreprises 1 Un syst me de financement est en place 2 Les modalit s d organisation des formations sont prouv es 3 L autonomie institutionnelle et organisationnelle du dispositif est assur e 11 La conception la formation 13 l audit du syst me 21 L animation et l appui aux corporations professionnelles 22 La formation de formateurs et des responsables formations 23 Le suivi des formations 31 Appui et formation de l Ong 34 Communications et valorisation Pour compl ter cette armature du cadre logique il vaut mieux s y prendre en deux temps commencer par les lignes d objectifs et de r sultats et finir par les lignes d activit s Gret Coop rer aujourd hui n 47 67 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 2 3 Compl ter le haut Les indicateurs objectivement v rifiables IOV La deuxi me colonne du cadre logique est consacr e aux indicateurs objectivement v ri fiables les IOV en abr g Ces indicateurs sont des faits des donn es objectives si possible des donn es chiffr es qui permettront de v rifier si les objectifs et les r sultats annonc s ont t ou non atteints et si oui jusqu quel point ils l ont t Autrement dit ce sont l
108. mettent pour une p riode et pour une quipe donn e de visualiser l avance les r sultats atteindre les activit s conduire et les principaux l ments n cessaires ces derni res apr s coup les r sultats effectivement atteints et activit s effectivement conduites Ces outils doivent tre faciles renseigner et faciles lire Les gros projets outill s utili sent des logiciels ad hoc qu ils param trent leur mesure Les petits se d brouillent et pour se d brouiller ils d clinent en g n ral leur tableau logique en outils de programmation dans le genre du tableau ci dessous 26 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 14 Tableau de programmation des activit s sur cycles courts Ensemble d activit s cf tableau logique Comment moyens n cessaires R sultats vis s pour la p riode T ches programmer R sultats interm diaires atteindre Autres personnes impliqu es Quand Responsables 2 2 ADDeL H la suite Le responsable du projet ADDeL H par exemple utilise ce type d outil pour programmer les activit s de son quipe pour des p riodes de deux mois Une fois en place son quipe doit par exemple pr parer et programmer le diagnostic institutionnel et la premi re formation pr vue pour l ensemble
109. modules habitats adapt e aux aspirations et l i aux contraintes des populations D D velopper Dans les quartiers un dispositif Concevoir et mettre en uvre un sch ma de production de ces modules qui garantisse reproductible l efficience et la qualit des constructions d acc s et contribuer sa l habitat reproduction dans les autres D ha Contribuer l institutionnalisation de la politique de l habitat villes du Pays E Favoriser l int gration de ces actions de quartiers dans un cadre l gal et r glementaire de l urbanisme E ha Inscrire la construction de l habitat social dans le cadre r glementaire de l urbanisme et du foncier Tableau 6 Le d but du tableau logique de la composante animation communautaire du projet Bab Errih Objectifs sp cifiques du programme A Renforcer les capacit s des populations des quartiers et celles de leurs organisations B Am liorer l acc s aux services publics en lien avec les services de l Etat et la ville C Favoriser le d veloppement des activit s conomiques D D velopper un Dans les quartiers dispositif repro et contribuer sa ductible d acc s reproduction dans les l habitat autres villes du Pays E Favoriser l int gration de ces actions de quartiers dans un cadre l gal et r glementaire de l urbanisme Gret Coop rer aujourd hui n 47 15 Les tableaux logiques sim
110. nales transport salle h bergement Informer les maires de la programmation p dagogi que Responsable p dagogi que Les animateurs intercommunaux RAS Anticiper les questions de documentation Responsable p dagogique RAS Deux mois plus tard ce tableau permet de faire rapidement le bilan pr visions r alisation du cycle coul et d en visualiser les cons quences sur les cycles suivants Gret Coop rer aujourd hui n 47 27 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 16 Bilan des activit s sur cycles courts Ensemble R sultats vis s pour la p riode T ches programmer R sultats Moyens d activit s Pr vu R alis Pr vu interm diaires atteindre R alis Pr vu R alis Commentaires Tableau 17 Illustration bilan sur ADDeL H R sultats vis s pour la p riode Ensemble T ches programmer R sultats interm diaires atteindre Moyens Commentaires d activit s Pr vu R alis Pr vu l avis des maires sur R alis Ok synth se transmise Pr vu R alis RAS documentation Non l organisation et les au secr tariat d Etat RAS th mes des formations i D finir les modalit s de Ok accord sur t
111. ns La conjoncture conomique locale et nationale ne se d grade pas Les PE et TPE ont toujours acc s aux services financiers propos s par les institutions locales de microfinance La qualit de ces services est maintenue La politique de la municipalit en direction des PE et TPE facilit s d installation taxes locales mod r es reste favorable L offre locale de formation sur laquelle s appuiera le projet mais qui ne d pend pas que de lui ne se d grade pas Les institutions locales l Ong locale porteuse et les principales corporations ne sont pas d stabilis es par des v nements ind pendants du programme La formation professionnelle reste une des priorit s de l tat et des bailleurs de fonds Absence de projets concurrents qui en offrant des formations gratuites d stabiliserait le syst me Comment appr cier l volution de ces l ments Consulter les bulletins de conjoncture et d analyses conomiques disponibles Participer l observatoire de l conomie locale recueillir l avis d un chantillon de personnes ressources Rencontrer r guli rement les institutions de microfinance de la place Avoir acc s leur compte rendu d activit s Idem rencontrer r guli rement les lus les services de la ville et les administrations concern es Le dispositif de suivi doit permettre d appr cier ces volutions Se ternir r guli rement inform de la politique nationale et de celle
112. nteront des statistiques du Minist re de l agriculture pour suivre les cours des c r ales qu ils consulteront galement pour conna tre l volution des prix des engrais au niveau national Ils mettront en place un syst me d enqu tes sommaires sur les principaux transporteurs qui desservent la zone pour suivre les approvisionnements en engrais Ils demanderont l agence locale de la banque agricole les donn es dont elle dispose sur ses cr dits de campagne Ils incluront des questions sur l utilisation de l engrais et le recours au cr dit dans l enqu te annuelle qu ils comptent mettre en place aupr s d un chantillon d agriculteurs Au del de cet exemple simpliste on retiendra La n cessit de suivre les facteurs externes ind pendants de l action du projet qui peuvent cependant tre d terminants pour la r ussite du projet _ L int r t d une repr sentation claire de la logique d intervention d un projet pour faciliter l identification de ces facteurs Cette d marche peut galement tre visualis e gr ce un tableau construit partir de l exemple ci dessous avec autant de lignes et de colonnes que l on veut tant que le tableau reste lisible Tableau 22 Pour faciliter la conception des dispositifs de S E b Les l ments du contexte D un tage du Les conditions externes Les relations de cause effet Les outils qui permettent de suivre ces
113. ntraintes des petites et tr s petites entreprises 1 Un syst me de financement est en place ll est fiable et facilite la participation des b n ficiaires 11 La conception participative et la formation des personnes impliqu es dans le fonctionnement du syst me 12 La gestion le suivi et la supervision du syst me mis en place 13 l audit du syst me 2 Les modalit s d organisation des formations sont prouv es Elles sont appropri es par les acteurs locaux et assurent une offre de formation de qualit adapt e aux besoins et aux contraintes du public cible 21 L animation et l appui aux corporations professionnelles et aux autres acteurs impliqu s dans le dispositif 22 La formation des formateurs et des responsables formations 23 Le suivi des formations 3 L autonomie institutionnelle et organisationnelle du dispositif est assur e Elle r sulte du renforcement des capacit s des diff rents acteurs concem s et de leur organisation d ensemble 31 L appui et la formation destin s l Ong ma tre d uvre 32 La mise en place et l animation du comit de pilotage 33 La mise en uvre et l autonomisation du dispositif de suivi valuation 34 La communication et la valorisation Remettre en coh rence quantifier r sultats activit s et moyens L adaptation de la pr conception initiale du projet aux contraintes du bailleur n est pas qu une affaire de pr senta
114. ogramme l habitat social p renne de des capacit s microfinance des acteurs Objectifs sp cifiques des composantes nu LS Atola A Les capacit s des formation des populations oise E didats responsables i d association La r duction de la pauvret e En am liorant les conditions de vie des populations des quartiers pr caires e En favorisant la structuration de ces quartiers et leur int gration dans les politiques urbaines e En contribuant une politique nationale d habitat social la construction B L acc s aux services publics en lien avec les services de l Etat et la ville C Les activit s conomiques C ha Les retomb es conomiques locales de la fili re logement C mf Le micro cr dit conomique Les capacit s des entreprises prestataires D ha Mise au point D velopper ce de modules habitats n D Un dis disposi AERE D mf Le cr dit positif les quartiers Le sch ma de habitat reproduc production de ces tible modules es Contribuer sa D ha Duni le inan QE reproduction L institutionnalisation pim e dans les autres de la politique de l habitat social villes du Pays l habitat E L int gration au cadre l gal et r glementaire de l urbanisme E ha Inscription de l habitat social dans le cadre r glementaire Gret Coop rer aujourd hui n 47 Afo Les savoir faire des petits entrepreneurs D fo Les savoir faire des entre
115. ons de quartiers dans un cadre l gal et r glementaire de l urbanisme Un projet multi op rateurs La phase pilote a t conduite par une petite quipe Son extension est maintenant pr vue Le cahier des charges de cette seconde phase pr voit qu elle associera quatre quipes ind pendan tes chacune responsables d une composante diff rente habitat microfinance ani mation communautaire et formation Ces quipes seront coordonn es par une cellule de coordination laquelle elles seront reli es par des relations non pas hi rarchiques mais contractuelles Les personnes ressources charg es de finaliser la faisabilit de cette phase doivent construire des tableaux logiques composante par composante Pour tre s r que ces tableaux soient coh rents entre eux et avec celui du projet global ils d cident de les construire en commen ant par des tableaux deux colonnes dont la premi re r sume les cinq objectifs g n raux du pro gramme et la seconde pr sente les objectifs sp cifiques de chaque composante Cela donne les quatre tableaux suivants Tableau 4 Le d but du tableau logique de la composante microfinance du projet Bab Errih Objectifs sp cifiques du programme A Renforcer les capacit s des populations des quartiers et celles de leurs organisations B Am liorer l acc s aux services publics en lien avec les services de l Etat et la ville
116. orations restent Des co ts d animations changes rencontres Marav dis favorables l exp rimentation de ce nouveau dispositif Marav dis RAS EA Marav dis Marav dis Enqu tes locales Etude d impacts Evaluations externes 34 communications et Frais de missions v Marav dis Idem ci dessus Cf stabilit du contexte politique local valorisation Frais de publication Veen Marav dis Frais de s minaire et de r union Vies Marav dis 78 Gret Coop rer aujourd hui n 47 aujourd hui est disponible sur le site du Gret www gret org ressources en ligne Le monde change les fa ons de travailler en coop ration aussi Au Sud comme au Nord ef fervescence associative lib ralisation conomique et d centralisations administratives renou vellent le paysage institutionnel Les revendications l gitimes des citoyens plus de prises sur leurs conditions de vie am nent inventer des articulations originales entre d mocratie parti cipative et d mocratie lective Pour rompre les logiques d exclusion pour assurer un acc s qui table aux services et aux opportunit s conomiques de nouvelles articulations entre tat mar ch et soci t civile sont cr er et consolider institutionnellement et juridiquement La l gitimit d actions de solidarit internationale est d y contribuer aux c t s des acteurs lo caux engag s dan
117. plifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 7 Le d but du tableau logique de la composante formation du projet Bab Errih Objectifs sp cifiques du programme A Renforcer les capacit s des populations des quartiers et celles de leurs organisations B Am liorer l acc s aux services publics en lien avec les services de l Etat et la ville C Favoriser le d veloppement des activit s conomiques D D velopper un Dans les quartiers dispositif repro eie deez et contribuer sa i a reproduction dans les autres AR villes du Pays E Favoriser l int gration de ces actions de quartiers dans un cadre l gal et r glementaire de l urbanisme Ces quatre tableaux peuvent tre r unis dans un tableau qui fait figurer en r sum les objec tifs globaux du programme et les objectifs sp cifiques de chacune de ses composantes Cha cune des quatre quipes peut visualiser le cadre dans lequel s inscrit son action 16 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Tableau 8 Le tableau logique r sum du projet Bab Errih Objectifs globaux des composantes Habi Microfinance Formation Objectifs oo AE ne L globaux du biectifs principaux un dispositif R se gi du programme durable d acc s 107 ee ee pr
118. prises de la fili re logement 17 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets lll LA PROGRAMMATION OPERATIONNELLE DES PROJETS 1 Au terme de phases de conception 1 1 Visualiser les l ments essentiels de la faisabilit le projet ADDeL H Pouvoir lire facilement la strat gie op rationnelle La conception d un projet se d roule g n ralement en plusieurs tapes Une phase de diagnostics et d identification d finit d abord les objectifs g n raux et trace les contours de l action Une phase de faisabilit d termine la strat gie op rationnelle qui va permettre d atteindre ces objectifs en respectant ce cadre Elle d termine les principaux r sultats attendus identifie les activit s pour les atteindre estime les moyens pour mettre en u vre ces derni res Des modalit s plus d taill es d application de cette strat gie sont arr t es lors de la phase de lancement du projet Cette conception concerne le ma tre d ouvrage qui la d cide le bailleur qui la finance les autres acteurs directement int ress s par le projet et ventuellement le ma tre d uvre qui va le piloter Il est important que ces principaux partenaires s accordent sur la strat gie op rationnelle avant le d marrage de l action Ces parties prenantes et notamment le bailleur qui va d cider du financement du projet ont
119. qui permettront d y r pondre Des outils de suivi qui collectent des donn es dans le courant de la mise en uvre des activit s marqu s par le signe dans le tableau ci apr s Des tudes cibl es confi es des prestataires externes quand elles sont trop lourdes ou quand elles n cessitent des comp tences sp cifiques ou un point de vue ext rieur et une certaine neutralit rep r e par ci apr s L valuation externe en g n ral une mission de courte dur e d une trois semaines point e ci apr s par gt Des exercices d auto valuation assist e ou plus simplement la mise en d bat des r sultats du projet certains parlent de revues montr e par X Les missions d appui externe peuvent galement contribuer au dispositif de S amp E indi qu e par On proc de souvent par grands crit res Par exemple pour le Psi Sta Elodia et pour l impact cela peut donner le raisonnement et le tableau suivants Gret Coop rer aujourd hui n 47 49 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets E Les questions valuatives pour appr cier l impact Les questions valuatives formul es pour appr cier l impact vont classiquement distinguer les impacts directs et indirects constat s aupr s des b n ficiaires des formations puis les im pacts induits chez leurs voisins et dans leur milieu
120. r sultats attendus vont ils permettre d atteindre les objectifs vis s Sont ils coh rents les uns avec les autres coh rence interne Sont ils adapt s au contexte du projet coh rence ex terne L efficience s int resse l optimisation des moyens mobilis s par le projet et donc en g n ral aux rapports co ts efficacit de ses r alisations infrastructures ou services L efficacit concerne les r alisations effectives du projet en comparaison des celles qui taient initialement pr vues ou et appr ci s au regard des objectifs auxquels elles devaient contribuer La mesure de l impact est celle des effets directs indirects et induits des r sultats du projet La viabilit la durabilit ou la reproductibilit s attache aux effets long terme du projet et la plus ou moins grande p rennit de ses r sultats et de ses effets La pertinence et la coh rence d un projet d pendent pour l essentiel de sa conception et des principaux choix strat giques pr alables sa mise en uvre L examen de ces deux crit res demande du recul Il est plut t du domaine de l valuation mais doit s appuyer sur des don n es r colt es par le suivi Lorsque sa conception est coh rente l efficacit et l efficience de l action d pendent avant tout de sa mise en uvre Leur appr ciation continue est du domaine du suivi L valuation peut en faire la synth se mais ne peut pas s y substi
121. r le haut 2322asrummminniiniininininihitinment 68 24 HCOMPICLER IE DAS re MER AT A A A AO MT TE TO ET 71 2 5 Le cadre logique au final a aa aet oertain retat erita tia 75 2 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Synth se Les tableaux logiques simplifi s sont des outils qui permettent de repr senter de fa on synth tique la logique interne d un projet Ils s inspirent du cadre logique sans en avoir la rigidi t Ce sont avant tout des moyens pour d battre avec les parties prenantes lors de la pr para tion d une intervention pour s accorder clairement sur ses objectifs et sur la fa on de les at teindre Ils peuvent aussi servir pour laborer des outils pour planifier et programmer l action concevoir un dispositif de suivi valuation pr parer une valuation pr senter un projet selon les normes d un bailleur Ce document constitue la suite d une premi re note m thodologique consacr e aux tableaux logiques simplifi s et d j publi e dans la collection Coop rer aujourd hui et qui pr sentait les tableaux logiques et leurs modes de construction Ce second volume est consacr aux usa ges du tableau logique Les bons outils ne suffisent pas pour r ussir un bel ouvrage mais ils sont bien utiles Ce ne sont pas les outils qui font la qualit d un projet de d veloppement Celle
122. r les questions valuatives ni sur les outils et il n est pas encore temps de prendre en consid ration le co t du dispositif de suivi et d valuation il faudra videmment l tre et le faire plus tard Les deux paragraphes ci dessus peuvent donc se r sumer par le tableau suivant Tableau 26 Suestions valuatives et les outils de S E pour appr cier l impact du projet FP Psi EC grandes Les questions valuatives plus d taill es a Emen ou di posmi qe suivit questions me d valuation susceptibles d apporter des F les l ments de m thode 7 3 valuatives r ponses ces questions Quel est l impact des formations au sein des PE et TPE quien Suivi d un chantillon de PE TPE b n ficiaires ont b n fici sans doute sous trait un prestataire externe Ont elles accru leur activit conomique tude d impact con ue partir de la mise jour de Quel est Ont elles essaim l tude initiale de milieu stages tudiants l impact des La croissance de leur activit et leur d multiplication ont elles X Auto valuation de cet impact direct sur les formations et eu un impact sur le revenu des gens micro entrepreneurs par les Corporations du dispositif ENONSE SE E E p AAAA A AEA NAA AO ET AL A lui m me sur Quel est l impact induit du dispositif au del des b n ficiaires des formations Celui ci a t il eu i les PE et TPE Etude d impact con ue
123. rces de v rification Contribuer la lutte contre la pauvret en participant au d veloppement de l activit des entreprises du secteur informel et la cr ation d entreprises dans ce secteur La mise en place du dispositif de formation Accessible Durable Qui r ponde aux besoins et aux contraintes La conjoncture conomique ne se d grade pas Le calme politique persiste La politique de l Etat en faveur de la formation professionnelle reste conforme aux orientations actuelles L environnement imm diat des petites et moyennes entreprises reste stable les services financiers existants restent accessibles la politique de la commune vis vis des PE et TPE ne se d grade pas imp ts et taxe acc s aux March s 1 Un syst me de financement est en place Le syst me mis en place n est pas perturb par des offres de formations plus largement subventionn es 2 Les modalit s d organisation des formations sont prouv es idem 3 L autonomie institutionnelle et organisationnelle du dispositif est assur e Les acteurs notamment les Corporations ne sont pas d stabilis s par des v nements ext rieurs 2 4 Compl ter le bas La derni re colonne toujours les hypoth ses Cette derni re colonne est toujours consacr e aux hypoth ses en bas comme en haut du cadre logique Il s agit donc d indiquer l les cond
124. rit im plique une conception au minimum une pr conception d ensemble Le dispositif de suivi et d valuation sont des outils d aide la d cision La coh rence des dispositifs de suivi et d valuation ne se joue pas Rappel seulement sur la compl mentarit des informations collect es par leurs diff rents outils de collecte et de traitement des donn es Elle d pend aussi de leur articulation conduite avec le syst me et le pilotage du projet Ces dispositifs doivent rendre accessibles les bonnes informations aux bonnes personnes aux bons moments pour faciliter les bonnes d ci sions Ces derni res peuvent tre des d cisions op rationnelles cycles courts prises par le terrain comme les d cisions strat giques cycles longs arr t es par les instances de pilotage Mais pour la plupart des types de projets il faut se m fier de concevoir trop l avance et trop en d tail les diff rents outils qui vont composer ce dispositif Un syst me de suivi et d valuation doit pouvoir voluer et rester r actif tout au long du d roulement d un projet Le dispositif de suivi doit ainsi pouvoir accompagner la progression des activit s Il doit d abord s int resser la qualit de leur mise en uvre ensuite celle de leurs r sultats et enfin celle de leurs effets Il doit pouvoir r pondre aux questions que se posent les diff rentes parties prenantes de l a
125. rmettre de calculer des co ts de revient de formation bruts et nets leur volution et leur taux de finance ment En toute rigueur ces outils doivent tre compl t s par d autres investigations qui d une part largissent la collecte des donn es et des opinions au del des b n ficiaires et des parties prenantes de ces actions et d autre part recueillent les points de vue de ces der niers avec plus de recul et de neutralit une enqu te image des enqu tes annuelles d opinion sur les qualit s du dispositif aupr s d utilisateurs et de non utilisateurs Pour tre valid es et mieux valoris es au fur et mesure du d roulement du projet les donn es et les conclusions issues de ces outils de suivi doivent tre relues et mises en d bats avec les parties prenantes et si possible alimenter r guli rement des exercices d auto valuation Par contre l appr ciation de l impact et des effets n est pas la port e de ces outils de suivi Elle n cessite des investigations plus lourdes et plus distanci es de l action Ces in vestigations ne peuvent tre seulement des investigations finales la comparaison avant apr s est bien utile pour contribuer appr cier l effet l analyse en cours de pro jet des volutions produites par l action est souvent fructueuse quand il s agit au final d clairer des liens de cause effet Gret Coop rer aujourd hui n 47
126. rojets Tableau 3 tage op rationnel partiel du volet fili re banane pour la 1 ann e de la phase 2 Objectifs interm diaires g Familles d activit s pr vues as R sultats attendus vaga permettre l OP de pour l quipe projet Le bureau de l OP ma trise l ensemble des t ches n cessaires la mise en uvre d une op ration de ventes group es Les op rations sont ma tris es Leurs r sultats sont proches des pr visions tablies par le bureau de l OP Les pr visions conomiques tablies par l OP sont r alistes L OP est capable d organiser 10 op rations par an quand le march le permet Les achats se font au poids et non plus au r gime Les pertes en poids sont inf rieures 10 hors incidents graves de transports Les achats sont transparents les acheteurs sont fiables l ensemble des villages producteurs sont susceptibles de vendre leur production via OP Les achats relatifs une op ration se d roulent en moins d une semaine Ma triser la programmation et l organisation globale des op rations pour r ussir 10 op rations d gageant syst matiquement une marge positive Am liorer la fonction achat mettre en place un syst me plus efficace plus transparent plus coh rent avec l organisation des ventes aux grossistes Etc Etc Etc 2 Faciliter l articulation des projets multi volets 2 1 Les projets int gr
127. rs bailleurs administration centrale agence de d veloppement sur des terri toires ou des ensembles d acteurs qui ne sont pas encore dot s des capacit s de ma trise d ouvrage suffisantes 4 x F A Y La collaboration entre plusieurs services d concentr s de l Etat sur un m me territoire ou plusieurs Ong au sein d un consortium offre deux exemples bien diff rents mais galement subtils de de modes de collabora tion soumis des arbitrages complexes 12 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Elle n cessite des outils qui permettent de concilier l autonomie des acteurs et la coh rence d ensemble Les tableaux logiques de ces projets doivent la fois repr senter leur logique d ensemble et celle de chacune de leurs composantes 2 2 L exemple du projet Bab Errih Un projet de lutte contre la pauvret en milieu urbain Le projet Bab Errih est un projet bien ambitieux Il se propose de combiner actions de terrain et contributions l volution des politiques publi ques nationales ou r gionales Il pr voit d agir sur l ensemble des facteurs qui contribuent la lutte contre la pauvret et les in galit s en milieu urbain le d veloppement conomique et les revenus l acc s aux services essentiels le renforcement des capacit s des populations et de leurs organisation
128. rtenaires financiers Elles pr voient que la seconde assurera la ma trise d uvre de l ensemble avec l appui de la pre mi re Elles imaginent sans trop prendre en compte de contrainte financi re un projet sur cinq ans trois pour la mise au point du dispositif de Santa Elodia deux pour atteindre la vi tesse de croisi re n cessaire son autonomisation et pour pr parer sa reproduction dans d autres grands centres urbains 44 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets La 1 version du tableau logique du projet FP psi Les deux Ong se sont accord es pour r sumer la logique d intervention de leur projet comme suit Tableau 23 Les objectifs et les principaux r sultats attendus du projet FP Psi de Santa Elodia Finalit Objectif global Objectifs sp cifiques R sultats synth tiques Connie 1 Mettre en place un 11 Le syst me de financement des formations est au point l accroissement dispositif durable de des revenus des populations les plus pauvres en favorisant la cr ation et le d veloppement de l activit de petites Permettre aux formation facilement accessible qui r ponde aux 12 Les acteurs locaux et notamment les corporations sont capables d am liorer et de dynamiser l offre de formation promoteurs et au gt qui r pond mieux la demande personnel des PE besoins e
129. s 58 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets logique d intervention qui va structurer l tape de planification Le tableau logique r sume cette logique labor au cours de cette derni re tape Figure 7 Le cycle de projet selon la commission europ enne p Programmation Evaluation Identification Mise en uvre Instruction D a Financement E Cet ensemble conceptuel tr s int gr int resse essentiellement les fonctionnaires de la com mission les experts ou les op rateurs qui sont ou souhaitent devenir prestataires de services de cette derni re et ventuellement les m thodologues professionnels et critiques Ils se si tuent tous en dehors du public cible de ce petit document L allure du cadre logique Le cadre logique a l allure d un tableau quatre co lonnes et quatre groupes de lignes Les quatre groupes de li gnes correspondent aux quatre l ments retenus par les experts pour r sumer la logique d intervention d un projet les objectifs glo baux le ou les objectifs sp cifique s les r sultats les activit s Dans la premi re colonne intitul e logique d inter vention figure la formu lation adopt e pour le pro jet pr sent de chacun de ces diff rent
130. s et l am lioration de l habitat Apr s une phase exp rimentale dans un quartier de la capitale le projet Bab Errih doit s tendre la deuxi me ville du pays et toucher finalement sept autres quartiers Au del d un impact imm diat sur les conditions de vie des habitants de zones urbaines le projet pr tend accompagner la mise en place d une politique nationale en faveur de l habitat social Il inscrit galement son action dans l volution des politiques urbaines conduites par les collectivit s territoriales urbaines dont les pr rogatives viennent d tre renforc es Le tableau logique ci apr s r sume les objectifs du projet Figure 1 Les objectifs du projet Bab Errih Am liorer les conditions de vie des populations de certains quartiers pr caires Contribuer la r duction de la pauvret dans deux des principales villes du pays et l laboration d outils de lutte contre la pauvret au niveau national A Renforcer les capacit s des populations de ces quartiers et celles de leurs organisations Favoriser la structuration de ces quartiers et leur int gration au sch ma de d veloppement urbain B Am liorer les conditions d acc s de ces populations aux services publics essentiels de proximit en lien avec les services de l Etat et la ville impliqu s dans la mise en uvre de ces services C Favoriser le d veloppement d act
131. s l ments Nous expliquons ci apr s le contenu des trois autres colonnes Indicateurs ob jectivement v rifiables Sources de v rification et Hypoth ses Les d finitions du manuel Les objectifs globaux d un projet d crivent l importance du projet pour la soci t en termes de b n fices plus long terme pour les b n ficiaires finaux ainsi que les b n fices plus larges pour d autres groupes lls permettent de s assurer de la conformit du projet avec les politiques r gionales sectoriel les du gouvernement des organisations concern es et de la CE ainsi qu avec des objectifs politiques cadres de la coop ration de la CE Le projet lui seul ne permet pas d atteindre les objectifs globaux Il ne fera qu y contribuer d autres pro jets devront y contribuer galement L objectif sp cifique est l objectif atteindre travers la mise en uvre du projet susceptible de continuer au del du projet L objectif sp cifique devrait r pondre au probl me central et devrait tre d fini en termes de b n fices durables pour le s groupe s cible s Il ne devrait y avoir qu un seul objectif sp cifique par projet Si un projet implique plus d un objectif sp cifique il peut s av rer extr mement complexe et susciter d ventuels probl mes de gestion Les r sultats sont les produits des activit s mises en uvre L ensemble des r sultats contribue la r
132. s externes et se montrer budg tairement plus gourmand Les dimensions du dispositif de suivi valuation sont g n ralement proportionnelles l ambition du projet vocation locale et sans promesse de lendemain ou pilote destin pr parer une extension une plus vaste chelle Un dispositif de suivi et d valuation sert aussi identifier et suivre les l ments du contexte d terminants pour l avanc e du projet Le dispositif de suivi valuation doit galement surveiller les l ments du contexte d termi nant pour l avanc e ou la r ussite du projet Le tableau logique peut faciliter si n cessaire l identification de ces l ments Il permet de visualiser l encha nement logique escompt lors de la conception du projet des activit s sont pr vues pour atteindre les r sultats Ces r sultats attendus doivent concourir des objectifs interm diaires ou sp cifiques ces objectifs vis s doivent contribuer des objectifs globaux Mais les r sultats des activit s et les effets de ces r sultats ne sont pas automatiques Ces r sultats et ces effets d pendent aussi de conditions externes ind pendantes de l action du projet Figure 5 Les r sultats et l atteinte des objectifs d pendent galement de conditions externes 2 Les activit s et les r sultats ne conduisent pas automatiquement aux objectifs Les objectifs sp cifiques
133. s mobilis s Souvent ils sont trop peu d taill s pour servir de r f rence pour piloter l action ou plus tard pour l valuer Une fois leur financement obtenu les Ong ne s y r f rent que tr s in galement Ces limites traduisent l ambivalence de ces documents de projets qui r pondent en fait plu sieurs objectifs diff rents convaincre un bailleur faciliter la relecture du projet par ses parte naires guider ult rieurement la mise en uvre avec un minimum de pr cision Les documents destin s aux bailleurs doivent respecter la lettre les exigences formelles de ces derniers plan et forma types vocabulaire maison volume normalis Les quasi 15 EES ENE La recherche de l efficience dans l instruction des projets incite les bailleurs pr f rer les gros projets Elle aboutit parfois favoriser des projets usines gaz eux m mes peu efficients Mais les checs sur le terrain ne portent pas forc ment ombrage l efficacit des services instructeurs 56 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets formulaires impos s privil gient souvent la pertinence des objectifs du projet au regard des orientations du bailleur des crit res d efficience et de visibilit Pour s duire leurs lecteurs les r dacteurs de ces documents tentent d inscrire leur
134. s de telles d marches Mais le syst me d aide favorise trop souvent les modes les impositions de probl matiques les solutions toutes faites Coop rer aujourd hui im plique de travailler en phase avec les dynamiques sociales politiques et institutionnelles loca les avec une exigence accrue en termes de qualit et d efficacit long terme Publi e par la Direction scientifique du Gret cette s rie souhaite contribuer au renouvellement de la r flexion strat gique et m thodologique sur l intervention de d veloppement et les pratiques de coop ration partir d une r flexion critique sur les pratiques Principalement issue des travaux et actions men s au Gret elle accueille volontiers des textes externes La collection Coop rer aujourd hui est dirig e par Philippe Lavigne Delville gt Derniers titres parus n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Un outil pour faciliter la conception la pr sentation et la conduite d un projet Les tableaux logiques simplifi s Tome 1 Daniel Neu Gret Gret Direction scientifique mars 2005 45 pages n 44 Les enjeux du management interculturel dans les projets de coop ration au d velop pement Une question sous estim e Sylvie Chevrier Universit Marne la Vall e et Philippe Lavigne Delville Gret Gret Direction scientifique juin 2005 24 pages n 45 Concevoir une d marche de d veloppement local L
135. s et des supports illustr s Elles seront reproduites par des Ong ou des person nes ressources locales form es au pr alable par des consultants nationaux ou par une Ong nationale qui aura contribu la conception des animations Ce contenu d taill peut tre r sum comme suit Tableau 12 D tail de l ensemble d activit s 41 Le renforcement des institutions communales Ce tableau d taill des activit s facilite l num ration et la quantification des moyens sp cifi ques n cessaires pour les mettre en uvre cf tableau 13 ci dessous Cette num ration pr pare son tour l laboration du budget il ne reste plus qu trouver les co ts unitaires mul tiplier et additionner H ben mon gars Si tu descends ce niveau de d tail tu n as pas fini Le professionnel du montage de projet a sans doute raison de se moquer Mais lui peut aller vite parce qu il a d j des r f rences en t te parce qu il conna t th oriquement le contexte de l intervention qu il pr pare et parce que souvent il adapte un mod le de projet pr t porter plus qu il 24 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets n en con oit un sur mesure Si vous n avez pas de r f rences en t te si vous connaissez mal le contexte ou si vous innovez alors d tailler les activit s
136. s particuli res et une Ong locale naissante pour relayer des actions d animation et d appui aux organisa tions locales d usagers gt de passer des accords de partenariats avec l agence r gionale de d veloppement l ARD pour animer la r flexion intercommu nale et faciliter les synergies entre communes et r gions l Observatoire provincial pour le suivi des effets du programme ADDeL H dans la r gion le service formation du Minist re de la d centralisation pour la formation des lus et des personnels municipaux Gret Coop rer aujourd hui n 47 21 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets une Ong nationale sp cialis e pour accompagner sa propre quipe et l Ong locale dans les actions de renforcement des autres locaux et dans les processus de planifi cation participative Cette gestion des moyens par type d activit est r sum e par le tableau ci dessous Tableau 11 Les moyens sp cifiques n cessaires aux activit s de la cellule d appui Gratdru ADDEeL Ensemble d activit s Partenariat Sous traitance Autres moyens sp cifiques 11 Appui l laboration des Personnes ressources Plans Annuels d investissement sp cialis es conception de certaines infrastructures 12 Appui la r alisation des projets pr vus au PAI EOngllocale Personnes ressources sp cialis es formations
137. s projets dans le plus grand nombre possi ble des priorit s affich es par le bailleur lutte contre la pauvret genre bonne gouvernance protection de l environnement d mocratie droits de l homme s curit alimentaire d centra lisation etc Ils affichent le maximum d effets escompt s avec des moyens limit s et sur des dur es impos es Ils minimisent les risques de mise en uvre Quels que soient les contextes et les capacit s initiales des acteurs locaux et la connaissance que l Ong en a ils se pr sentent comme partenarialement et participativement corrects Les supports n cessaires la prise de d cision au sein d une Ong ou d un re groupement de partenaires doivent respec Les contraintes pos es par les bailleurs tra duisent aussi des exigences qui n ont pas ter d autres crit res de formes Ils doivent tre plus facilement lisibles Ils ne font pas r f rence ni aux m mes va leurs ni aux m mes champs de contraintes Ils doivent plut t expliciter les relations partenariales pr vues ou se r f rer aux documents qui r gissent d j par ailleurs ces relations Ils s attachent plus aux ob que des cons quences n gatives sur les acteurs non gouvernementaux du Nord Les exigences de l Union europ enne ont s rement contribu un meilleur quilibre des relations entre Ong du Nord et Ong du Sud Son fameux cadre logique tant d cri et dont il est que
138. sseees 29 1 1 Les dispositifs de suivi et d valuation 29 1 2 Les principaux crit res utilis s pour le suivi et l valuation des projets 31 2 Le tableau logique et la pr paration des d marches valuatives 33 2 1 Un outil utile pour la plupart des d marches valuatives 0000nn0sn000000000000 33 2 2 La pr conception des dispositifs de suivi et d valuation s 0ssosss0sse00000000 34 2 3 La pr paration des valuations sosesoseoseooseosseosseossrossstessressrossresssressresseessee 42 3 Illustration le projet FP psi Santa Elodia 44 e A NR EC AO LE A N AE E A EEES 44 3 2 La pr conception du dispositif de suivi et d valuation du projet FP Psi 49 Gret Coop rer aujourd hui n 47 1 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets V LA PRESENTATION DES DOCUMENTS PROJETS AUX BAILLEURS DE FONDS ss sssseee0ss000 56 1 Respecter les normes sans perdre en consistance 56 1 1 Pr senter pour convaincre ou d crire pour d battre puis piloter deux exercices differents tn Monts At tr mn 56 1 2 Un standard incontournable le cadre logique de l Union europ enne 58 2 Du tableau au cadre logique 61 2 1 Mettre le tableau au bon format reformuler remettre en coh rence 61 2 2 Passer du tableau conforme au cadre 65 2 3 Compl te
139. stion ci apr s a aussi contri bu une plus grande rigueur dans la pr sentation des projets des Ong fran aises jectifs et aux principes d action des projets A Ce n tait pas toujours leur point fort qu aux d tails de leur mise en uvre Les documents internes destin s servir de r f rence une quipe se soucient moins des orientations du bailleur et des arguments en faveur de la pertinence du projet qui sont parfois explicit s dans d autres documents produits lors des phases d identification et de faisabilit Ces documents diff rent largement d une organisation l autre Selon leur culture mais aussi leurs domaines d interventions elles laissent une plus ou moins grande autonomie aux ter rains et planifient leurs actions sur des p riodes plus ou moins longues Mais en g n ral Ces documents explicitent mieux que les documents destin s aux bailleurs des principes d action et de pilotage Ils d crivent plus en d tail la mise en uvre pr vue en se r f rant parfois aux outils et aux m thodes propres l Ong Concevoir d abord pr senter ensuite Les objectifs contradictoires de ces trois types de documents ne sont pas toujours faciles concilier Quel que soit le compromis final entre la contrainte commerciale et la n cessit d un minimum de rigueur il nous semble pr f rable gt de commencer par crire son projet sans trop se pr occuper de s
140. t aux contraintes amp TPE d acc der des PE amp TPE du district de 13 Le dispositif d appui l organisation et de suivi des EEEN Santa Elodia formations est fonctionnel des formations adapt es leurs 2 Assurer la durabilit et 21 Les conditions n cessaires la p rennisation du dispositif sont r unies et tr s petites entreprises PE amp TPE besoins pr voir la reproductibilit de ce dispositif 22 Les conditions n cessaires la reproduction du dispositif commencent tre remplies Tableau 24 Les r sultats d taill s attendus du projet FP Psi R sultats synth tiques R sultats d taill s 11 Le syst me de financement 111 Le syst me de paiement par ch ques est param tr prix d achat prix de revente et fonctionnel 112 Le r seau de distribution des ch ques est en place 113 Le syst me de gestion est efficient et s curis 12 Les acteurs locaux sont capables d am liorer l offre de formation 121 Les principaux acteurs locaux concern s et notamment les corporations sont capables d initier des formations qui r pondent aux demandes des PE et TPE 122 La demande et les ressources en formation sont mieux connues 123 Le dispositif de formation des formateurs est en place 13 Le dispositif d appui l organisation 131 Les comit s de pilotage et d orientation sont en place 132 Le dispositif d
141. t par le personnel de l Ong nationale sans doute partag en d but de projet en deux quipes coordonn es par un responsable de projet l une char g e de la mise en place et du suivi de l outil financier l autre de l am lioration de l offre de formation Cette quipe b n ficiera d appuis externes notamment de l Ong internationale partenaire Une partie des tudes l valuation et les audits et des actions de renforcement de ca pacit s de communication et de publication li e la capitalisation sera videmment confi e des prestataires ext rieurs Le projet mobilisera un fonds sp cifiquement d di au cofinancement des formations destin es aux micro entreprises Outre les frais de fonctionnement et d quipement de l quipe projet le budget de celui ci devra prendre en charge en partie les co ts des missions de gestion et d organisation d l gu es ses partenaires locaux et ceux des instances mises en place Une fois cette premi re architecture valid e les deux Ong vont pouvoir quantifier les ob jectifs et les r sultats de leur projet valuer les moyens n cessaires la r alisation de leurs activit s pr voir le co t de ces derniers et laborer le budget de l ensemble cf ci dessus la d marche suivie pour le projet ADDeL H Cet exercice de quantification peut tre r alis pour diff rents d veloppements possibles Les deux Ong aimeraient
142. t soumises aux m mes contraintes et aux m mes controverses Pour les uns la conception d un projet finalis e et d taill e avant son d marrage doit guider troitement sa mise en uvre suivant des plans d action pr tablis Pour les autres des objectifs des grandes lignes d actions et de contraintes suffisent d finir un projet qui doit suivre une d marche it rative d finie d tape en tape La pre mi re de ces tapes doit justement permettre ses principaux acteurs de choisir leurs itin raires et leur m thode et de se fabriquer leurs outils La v rit entre ces deux extr mes est une affaire de nature de projet de contexte d intervention et de contraintes bailleurs plus que de th orie Les Ong sont souvent d pendantes de leurs bailleurs de fonds elles disposent de moyens li mit s pour financer la conception de leur projet et le budget de leurs actions manque g n ra lement de souplesse Elles accompagnent pourtant des processus de changement peu pro grammables dans des contextes mal pr visibles Elles doivent donc laborer assez rapidement leurs documents projets Ceux ci doivent tre la fois exhaustifs dans leurs pr visions finan ci res et souples dans leurs modalit s de mise en uvre Les dispositifs de suivi valuation de leurs projets sont ainsi souvent labor s en plusieurs tapes gt L architecture de ces dispositifs l identification et le dimensionnement d
143. te note insistait d j sur le caract re subalterne des outils m thodologiques Les qualit s d un projet de d veloppement se jouent dans les dialogues entre politiques citoyens et techni ciens qui le pr c dent et l accompagnent ou qui devraient le pr c der et l accompagner Pour l essentiel ces qualit s ne d pendent pas des outils utilis s par ce dernier Il n emp che qu il vaut mieux que ces outils fonctionnent et que les hommes et les femmes projets souvent venus d horizons tr s divers ma trisent leur affaire C est une des voca tions des publications du Gret que de leur rendre accessibles les exp riences et les outils qui peuvent leur tre utiles Produire ses outils soi m me partir de la m me matrice La diversit des projets de d veloppement et de leur contexte est telle qu il n existe gu re d outils universels en la mati re et qu il est bien difficile de se retrouver dans tous les outilla ges que chaque discipline a forg s pour elle m me Aussi fabriquer soi m me ses outils comme le font souvent les compagnons artisans est fina lement une bonne m thode pour s quiper sa main L id e propos e ici est de fabriquer ces outils partir de la m me matrice le tableau logique simplifi Ce tableau sert pr senter simplement la logique d intervention d un projet Il en facilite donc la mise en d bats Il permet de faire figurer les liens qui vont des o
144. tent malheureusement de qualit s in gales fiabilit s incertaines s ries trop incompl tes Au final un faible pourcentage d entre eux fait l objet de synth se en temps r el et sert r ellement clairer les d cisions des responsables des projets ou informer leurs partenaires M fiez vous des usines Gaz Mieux vaut parfois des indicateurs moins nombreux et mieux exploit s qui peuvent tre renseign s et disponibles en temps r el et qui peuvent alors faire l objet de d bats entre charg s de suivi et quipes op rationnelles La base de donn es g ante aux multiples indicateurs capable de r pondre toutes les questions valuatives et de satisfaire tous les besoins de contr le de communication et d aide la r flexion est bien souvent un leurre 14 Les dispositifs de suivi valuation feront l objet d une des prochaines notes m thodologiques de la collection Coop rer Aujourd hui Gret Coop rer aujourd hui n 47 55 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets V LA PRESENTATION DES DOCUMENTS PROJETS AUX BAILLEURS DE FONDS 1 Respecter les normes sans perdre en consistance 1 1 Pr senter pour convaincre ou d crire pour d battre puis piloter deux exercices diff rents Ecrire un document de projets pour un bailleur un exercice forc ment tr s codifi La plupart des bailleurs d
145. tils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Illustration le projet ADD L H Le projet d appui la d centralisation et au d veloppement local en Histerie ADDeL H est un projet dont le montage est d sormais classique il met un fonds d investissement disposi tion des communes d une province l Histerie et organise en parall le un dispositif d appui ces communes sous la forme d une cellule d appui ma trise d ouvrage Une r gion r unit en moyenne une vingtaine de communes e La plus grande partie du fonds d investissement est destin financer des programmes de d veloppement communaux trisannuels Pr sent s par les communes ces PDCT sont soumis l approbation de comit s d orientation r gionaux e Les fonds sont vers s sous la forme de subventions au budget d investissement des com munes selon des m canismes annuels qui supposent l laboration par la commune de Plans d investissements annuels d taill s Ces PIAD doivent tre valid s par les services d centralis s de l Etat e Une autre partie du fonds d investissement est r serv e au financement de projets inter communaux le projet ADDeL H souhaite galement favoriser les dynamiques inter communales et les synergies entre les communes et les r gions Le projet pr voit que les cellules d appui seront confi es des Ong nationales Un appel propositions est lanc pour s lectionner ces On
146. tion Les premi res bauches d architecture doivent tre revues La concep tion op rationnelle doit tre ajust e ou plus d taill e pour assurer de la coh rence du docu ment projet transmis au bailleur Cette coh rence implique de quantifier r sultats et moyens et donc de fixer les grandes phases d un premier calendrier d ex cution et de d terminer leur dur e Ce travail aboutit des chronogrammes et des budgets d taill s tels que ceux pr sen t s pour le projet Addel H IIL 1 1 page 18 au d but de cette note Ici les promoteurs du projet FP psi modifient l architecture esquiss e page 47 Ils resser rent le d roulement du projet en trois phases la mise en place du dispositif 6 mois une phase de mise au point avec cinq ou six corporations parmi les plus importantes 1 an une phase d largissement et d autonomisation avec cinq ou six autres corporations 1 an et demi Jls pr voient de r partir le travail en deux quipes l une charg e de la mise en place du syst me financier r sultat 1 l autre des dispositifs d organisation des formations et de pilotage de l ensemble r sultats 2 et 3 Le nombre de corporations et une description plus pr cise des activit s leur permettent d valuer approximativement le nombre de groupes aux d marches d laboration participative le nombre de personnes former au sein des corporations parfois des associations de
147. ts initiaux disparaissent ou qu ils soient particuli rement la mentables Que les n gociations avec les partenaires financiers aboutissent des budgets imcoh rents avec le document projet pr sent et que celui ci n ait pas t actualis Que des v nements impr vus am nent une reformulation radicale mais rest e impli cite des premi res ambitions et premi res pr visions du projet Que les parties prenantes aient les unes et les autres des visions tr s diff rentes de cette logique projet Mieux vaut alors reconstituer un tableau logique a posteriori lors de la pr paration des termes de r f rences Cette t che incombe donc au commanditaire de l valuation qui peut se faire aider par une personne non impliqu e dans le projet qui ma trise cet exercice cette reconstitu tion avec l quipe projet peut aussi tre une des premi res tapes d une auto valuation assis t e Certains commanditaires confient cependant la reconstitution de la logique d intervention de leur projet leurs valuateurs Cette reconstitution doit videmment intervenir en d but d valuation Il est alors imp ratif que cet arbre logique reconstitu soit discut avec le com manditaire ou mieux avec un comit de pilotage qui regroupe les diff rentes parties prenantes du projet et qu il soit valid l issue de ces discussions Dans tous les cas le tableau logique reconstitu lors de la pr par
148. tudi s Ils remarquent enfin que les conceptions initia les simplifi s redonnent souvent le pouvoir aux op rateurs et leurs chefs de projets au d triment des ma tres d ouvrage Les seconds se m fient des projets con us en d tail trop longtemps avant leur d mar rage dans des contextes souvent instables surtout quand leurs concepteurs ont ensuite tr s peu de responsabilit s dans leur mise en uvre lls soulignent que les d marches participatives s accommodent mal d une trop longue et trop compl te s paration entre conception et passage l action Ils assu ment le fait que la conception en mar chant donne plus de pouvoir aux ter rains au d triment des si ges Aucune de ces deux opinions ne peut faire religion La bonne solution est contextuelle selon les contraintes financi res et contrac tuelles du projet selon sa nature et celle des acteurs associ s Cependant l exp rience il est plus facile de d former sa main une conception coh rente parce que d tail l e que d assumer des ambitions surdimen sionn es ou des options inadapt es aux moyens et au contexte du projet Encore faut il que cet ajustement soit contractuelle ment possible 23 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets L ensemble d activit s 41 de la cellule du Gratdru Ainsi Gratdru a t il d taill les douze ensembles
149. tuer L impact et la viabilit d un projet ne peuvent s appr cier que a posteriori de ses r sultats La mesure du premier n cessite des tudes sp cifiques qui permettent de comparer des situa tions avant apr s ou avec sans l action du projet Ces six crit res et le tableau logique Ces six crit res concernent donc soit un des l ments du tableau logique soit la relation entre plusieurs d entre eux comme le r sume le tableau ci dessous Le document intitul valuer appr cier la qualit pour faciliter la d cision document scientifique n 21 disponible galement sur le site du Gret http www gret org traite la question de l valuation de projet de fa on plus approfondie Il explicite notamment plus en d tail la signification des six crit res g n raux per tinence coh rence etc Gret Coop rer aujourd hui n 47 31 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Les six crit res La pertinence Tableau 18 Les six crit res et l arbre logique Les l ments du tableau logique Les objectifs globaux Le Contexte La vision politique Les questions valuatives g n riques Les objectifs globaux et sp cifiques sont ils pertinents au regard du contexte du projet et de la vision politique de ses promoteurs La coh rence externe Les moyens amp les activit s Le Contexte
150. ulement des syst mes de collecte d informations mais aussi d aide la d cision Elles peuvent aussi prendre des formes plus participatives d auto valuation assist e ou de revues qui permettent aux acteurs les plus impliqu s dans l action d laborer leur propre bilan objectif partir d investigations qu ils conduisent eux m mes ou de la revue d opinions internes et externes et de donn es ac cumul es par le syst me de suivi du projet 30 Gret Coop rer aujourd hui n 47 Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets 1 2 Les principaux crit res utilis s pour le suivi et l valuation des projets Les six crit res La plupart des agences de d veloppement appr cient la qualit des projets de d veloppement en d clinant six crit res g n raux la pertinence la coh rence l efficience l efficacit l impact et la viabilit Ces six crit res structurent la fois la conception des dispositifs de suivi valuation et la pr paration des valuations On peut en r sumer les d finitions comme suit La pertinence examine l ad quation entre les objectifs d un projet et les sp cificit s de la situation sur laquelle il se propose d agir Ces objectifs sont ils intelligents au regard du contexte de l action La coh rence s interroge sur la strat gie et les m thodes les moyens activit s
151. un plus grand nombre de corporations son perfectionne ment l autonomisation de ces instances La pr paration de l essaimage vers d autres m tropoles D identifier grossi rement la nature des t ches accomplir et des comp tences mobi liser pour la mise en uvre du projet La mise en place du syst me de financement r sultat 1 n cessitera un travail de conception et d animation puis de gestion Elle requerra des comp tences en ing nierie sociale et en gestion des capacit s d animation et une bonne connaissance du milieu L am lioration de l offre en formation r sultat 2 passera par l analyse des besoins et des ressources existantes un travail de conception et d animation avec les corporations et de mise en relation des diff rents acteurs entre eux L organisation et la consolidation r sultats 3 et 4 du dispositif d ensemble demandera un travail d animation de formation de renforcement de capacit s mais aussi de lobbyng et de communication et la r alisation d audit et d valuation La pr paration de sa reproduction impliquera en plus une phase de rep rage de n go ciations et de diagnostics institutionnels de nouveaux partenaires et un travail de capi talisation Ft donc de d terminer la nature des moyens mobiliser Une partie des t ches de conception d animation d organisation de formation devra tre organis e directemen
152. utils pour identifier concevoir ou faire concevoir puis g rer des projets Cet ensemble est fond sur le concept de la gestion du cycle des projets GCP Ce cycle ici d fini par un encha nement de six tapes permet aux politiques de coop ration de l UE d finies pour un pays ou un secteur donn de se traduire par des successions et des assemblages de projets Le cadre logique est l outil central de cet ensemble qui encadre chacune de ces tapes Il d termine les plans types des premiers documents projets labor s lors de l identification Il sert de support aux analyses faites en cours d instruction guide ult rieurement la mise en uvre et structure enfin la pr paration des valuations Le cadre logique est bien plus qu un mode de pr sentation Son laboration est con ue comme faisant partie int grante d abord d une tape d analyse le manuel d EuropeAid en d taille galement la m thode une succession de quatre types d analyses l analyse des parties pre nantes des probl mes des objectifs et des strat gies Cette succession conduit d finir la Petites notes sur la nouvelle comp tence et le renforcement de capacit s 17 Consulter le site d EuropeAid http europa eu int comm europeaid index_fr htm Une derni re version du Project cycle management guidelines a t publi e en mars 2004 Elle succ de celle de mars 2001 qui elle avait t traduite en fran ai
153. ux activit s du projet FP psi et leurs co ts 11 L animation et la formation des personnes impliqu es 12 La gestion puis le suivi 13 L audit du syst me L quipe syst me financier sur le premier semestre du projet ses quipements et son budget de fonctionnement Des formateurs externes Deux missions d appui externe une partie du Reel Marav dis nee Marav dis Les tableaux logiques simplifi s 2 Des outils pour programmer suivre valuer et pr senter ses projets Les hypoth ses L quipe Syst me financier sur les 5 autres semestres Les contributions au frais des personnes relais L dition des documents de suivi et de gestion Deux missions externes une partie du temps Un auditeur externe 21 L animation et appui aux corporations professionnelles 22 La formation de formateurs et des responsables formations 23 Le suivi des L quipe animation formation ses quipements et son budget de fonctionnement Des consultants externes Les quatre missions d appui externe une partie du temps L quipe animation formation du projet ses quipements et son budget de fonctionnement Des formateurs externes Des co ts d animation changes rencontres Les animateurs de l quipe animation es Marav dis NT Marav dis Marav dis Marav dis re Marav dis Marav dis
154. vec lesquelles le projet travaille ne corporations professionnelles fonctionnement traversent pas de crise institutionnelle particuli rement Des consultants externes WA Marav dis marqu e Les quatre missions d appui externe une partie du temps Marav dis 22 La formation de formateurs L quipe animation formation du projet ses quipements et son Marav dis Idem le paysage local de la formation et des responsables formations budget de fonctionnement professionnelle n est pas perturb ni par de nouvelles Des formateurs externes Y Marav dis offres ni par des crises institutionnelles Des co ts d animations changes rencontres quip m Les contributions au frais des responsables formation des V ott Marav dis organisations corporatives Des enqu teurs externes 4 Marav dis 23 Le suivi des formations 31 Appui et formation de l Ong Les quatre missions d appui externe une partie du temps Des formations externes Des frais d changes voyages d tudes 32 Mise en place du comit de L quipe animation formation du projet ses quipements et son Marav dis Idem ci dessus la stabilit du personnel de Ong Marav dis L absence de difficult interne grave au sein l Ong Marav dis Marav dis Les principales personnalit s concern es au sein de pilotage budget de fonctionnement l Administration des lus et des corp
155. ysan L impact direct impr vu indirect Les objectifs sp cifiques Les objectifs globaux La marge brute hectare ma s a t elle effectivement augment sur les exploitations qui ont modifi leur itin raire technique Le revenu de ces paysans a t il augment Que repr sentent ces volutions par rapport l ensemble de la r gion Quelles sont les cat gories de paysans qui ont effectivement profit des changements techniques favoris s par le projet 7 Des suivis d exploitations agricoles compl t s par des enqu tes conomie familiale 8 Le lien entre ces suivis d exploitation et l analyse des syst mes de production 9 Des enqu tes externes Cf 6 r alis es diff rentes p riodes du projet La viabilit Les r sultats et les objectifs Comment vont voluer les pratiques culturales des paysans qui ont d j commenc adopter les itin raires techniques propos s par le projet Ces innovations vont elles se diffuser Si oui quelles conditions Evaluation externe s appuyant sur les autres outils 7 et 9 M me si les questions valuatives identifi es ne sont pas exhaustives ce tableau met en vi dence que une valuation externe sous la forme d une mission courte aurait bien du mal r pondre aux questions qui lui seront pos es si elle ne peut pas s appuyer sur des donn es issues du suivi et d enqu tes pr alables le suivi

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