Découverte en solitaire ou comment favoriser l`exploration
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1. Pour rem dier un peu ces difficult s prouv es par le public j ai donc r alis des outils dont la fonction premi re tait d orienter le lecteur de fa on autonome et de lui faire appr hender la biblioth que de fa on globale 31 R alisations et propositions A Production et mise disposition d outils d autoformation 1 Les outils r alis s J ai donc con u puis fabriqu des outils d autoformation qui sont au nombre de quatre deux plans et deux brochures et se trouvent en annexe page 56 59 Le support utilis le papier a t conditionn par les limites en temps et en moyens inh rents un stage d t Pour la r alisation informatique j ai b n fici de la mise disposition d un ordinateur Macintosh assez puissant et de logiciels de dessin et de mise en page sur lesquels j avais l habitude de travailler Le choix de tout faire sur ordinateur et non gr ce des photocopies tait dict par l exigence de pouvoir r aliser facilement et rapidement des modifications qui ne manqueront pas d avoir lieu changement de disposition des locaux Les plans pages 56 et 57 Pour chaque tage j ai dessin un plan qui permette de conna tre la fois les types de documents la disposition du public l endroit o se situe chacun de ces documents les lieux d di s au personnel et leurs caract ristiques banque de pr t et retour bureau d information l existence et2. CRONIN Blaise Des formations de l utilisateur Bulletin des biblioth ques de France 1985 t 30 n 2 DAUMAS Alban Comment pr parer les lecteurs mieux utiliser les biblioth ques Bulletin des biblioth ques de France 1974 t 49 n 4 LE POTTIER Nicole Informez il en restera toujours quelque chose Bulletin des biblioth ques de France 1984 t 29 n 3 Signalisation BOULANGER Claude La biblioth que municipale ERASME de Rotterdam un enclos ou un chantier d int gration Bulletin d information de l Association des biblioth caires fran ais 1989 n 143 MARGUIN Georgette La pertinence de la signal tique dans les biblioth ques bibliographie Villeurbanne Ecole Nationale Sup rieure des Sciences de l Information et des Biblioth ques 1993 SIVULITCH Kenneth G Merchandising your library Public libraries mars avril 1989 vol 28 n 2 Mise en espace et classification BETHERY Annie Libert bien ordonn e Les classifications encyclop diques revues et corrig es Bulletin des biblioth ques de France 1988 t 33 n 6 RICHTER Brigitte Espace de la lecture nouvelle strat gie de communication Bulletin des biblioth ques de France 1988 t 33 n 6 ROY Richard Classer et indexer Biblioth que de l universit du Maine 1987 50 Ouvrages g n raux sur les biblioth ques BERTRAND Anne Marie Les biblioth ques municipales Paris Editions du Cercle de la librairie 1994
3. En mettant l accent sur la diversit des modalit s de lecture l auteur y montre qu il lui para t impossible de trouver un type de mise en espace qui serait le plus ad quat pour tout le monde Nous avons constat qu une mise en espace d termin e sera toujours plus propice l panouissement de certaines modalit s de lecture et source de g ne pour d autres m me si en d finitive tout le monde arrive s en accommoder Le choix d une mise en espace n appara t donc plus comme une solution d terminante pour augmenter l autonomie des lecteurs ce qui ne r sout rien 13 3 La signalisation Gr ce des rep res visuels imm diatement rep rables il est possible de baliser le parcours des utilisateurs La signalisation peut prendre plusieurs formes l int rieur d une m me biblioth que Premi rement il peut exister un niveau assez global qui permet chaque tage de savoir dans quelle partie de la biblioth que on se trouve et ce que l on va y trouver ce sont g n ralement des plans ou des tableaux synth tiques Deuxi mement on peut trouver des signes permettant de localiser un endroit pr cis par exemple les toilettes o bien les livres d histoire La signalisation peut alors prendre deux formes Des pancartes qui vont guider le lecteur vers le lieu recherch l endroit m me l indication de ce qu est ce lieu Enfin sur les documents eux m mes il est possible de faire figurer
4. alis s il a t d cid que le service communication prenait en charge leur refonte avant qu ils ne puissent tre dupliqu s en nombre important 40 B Quelques id es pour l avenir 1 Augmenter les sources d information La signalisation De ce point de vue des projets ont t engag s qui vont dans le bon sens li est d j pr vu sur le budget 95 l implantation au dessus des rayons de drapeaux signalant les grandes classes de la Dewey De plus il a t envisag l achat d un mobilier qui servira la fois pour pr senter un plan de la salle et pour mettre disposition des brochures telles que celles qui ont t produites pour le test espace Servez vous Ce meuble d une hauteur de 1 8 m serait plac sur le chemin des utilisateurs de chaque c t du bureau d information un peu d cal par rapport au personnel dans le sens de la salle Ces projets sont longs mettre en uvre car ils doivent tre pr vus dans le budget et les fournisseurs sont en situation de monopole Pour l avenir on peut s inspirer d exemples trangers Ainsi la biblioth que de Rotterdam semble avoir parfaitement int gr cette dimension informative comme le montre la description qu en fait un conservateur fran ais responsable de l accueil la Biblioth que Publique d Information Claude Boulanger Partout il y a des plans toujours identiques dans leur repr sentation visibles aussi bien sur un fond lumineux une fen tre
5. les sociologues comme le montrent les deux citations suivantes La difficult de choisir ses lectures est une entrave des lecteurs de milieux d favoris s Ne sachant que lire ils ne trouvent rien lire et sont m me rebut s par une offre trop abondante L abondance devient encombrement et se transforme en embarras De plus la classification des ouvrages est incomprise elle leur para t con ue pour des gens lettr s Fran oise Froissart 3 Le libre acc s dont le but id al est l autonomie de la demande n en est pas le moyen magiquement efficace son succ s exige des usagers d faut de la connaissance de la carte celle du territoire d faut du capital culturel in galement r parti on le sait un capital de familiarisation indig ne avec le lieu et les choses diff remment et in galement r parti lui aussi Jean Claude Passeron Si tout le monde est d accord sur ce constat on peut alors se demander ce qui a t fait dans les biblioth ques publiques fran aises pour pallier ces insuffisances Quelles ont t les diff rentes fa ons d augmenter ce capitai de familiarisation avec les lieux et les chose t quelle est leur efficacit X 3 FROISSART Fran oise Le m tier de biblioth caire Paris Edition du Cercle de la librairie 1992 4 PASSERON Jean Claude images en biblioth ques images de biblioth ques Bulletin des biblioth ques de France 1982 t 27 n 2 Bt B Des solu
6. qu opaque un mur Chaque fois le plan indique nettement o le client se trouve par rapport l ensemble du b timent et donne le d tail agrandi de l tage concern avec des termes clairs concis Ces plans sont extr mement abondants travers le b timent Chacun a la certitude de pouvoir en trouver un par cons quent de pouvoir se rep rer de n tre jamais en position d inf riorit physique m me si l obstacle de la recherche documentaire demeure 11 BOULANGER Claude La biblioth que municipale ERASME de Rotterdam un enclos ou un chantier d int gration Bulletin d information de l Association des biblioth caires fran ais 1989 n 143 41 Autre innovation II n y a aucune diff rence entre la signal tique choisie dans la biblioth que et celle n cessaire l orientation dans la ville La familiarit avec la signal tique l int rieur de la biblioth que est donc acquise d embl e pour chacun Ou encore Pour les lecteurs de faible niveau culturel la signal tique est sp cifique Des logos des dessins explicites presque des hi roglyphes sont propos s Chaque livre est signal au dos de sa couverture par un dessin exprimant la cat gorie auquel il appartient roman d aventure livre d espionnage Sur le c t opaque et blanc des tag res les dessins sont reproduits avec leurs l gendes Et puis r vons un peu pourquoi ne pas installer comme il en existe dans une biblioth que anglaise visi
7. CALENGE Bertrand Les petites biblioth ques publiques Paris Editions du Cercle de la librairie 1993 FROISSART Fran oise Le m tier de biblioth caire Paris Editions du Cercle de la librairie 1992 GASCUEL Jacqueline Un espace pour le livre Paris Editions du Cercle de la librairie 1993 Histoires des biblioth ques fran aises Tome 4 Les biblioth ques au XXE si cle 1914 1990 sous la dir de Martine Poulain Paris Promodis Editions du Cercle de la librairie 1992 POULAIN Martine Biblioth ques publiques en Europe Paris Editions du cercle de la librairie 1992 S Z Rayonnages e Postes de consultation A gu catalogue de Ja BPI Erecteurs de microfilms H Photocopieuse 1 toilettes Biblioth ques Documentation salle Jean Renoir Galerie de la BPI expositions temporaires P riodiques g n raux vestiaire ESSES Fa RAR i RS entr e et sortie de Ja BPI E3 Centre Georges Pompidou Sg O w ea aE E amp O t d s un RoR D 2 O a pg 43 EH D 5 O Ne D SCIENCES SOCIALES PLAN GUIDE o UNE INFORMATION SUR Bureau 3 3e tage 3 SCIENCES SOCIALES G N RALITES 3 ADF Publications de la Documentation fran aise 3 01 Bibliographies 3 02 Encyclop dies 3 022 Encyclop die DELMAS Ce qu il vous faut savoir 8 03 Dictionnaires 3 05 R pertoires et liste
8. avant les livres mat rielle famille culte des morts f tes 65 GESTION DE L ENTREPRISE 651 L entreprise strat gie et direction g n rale 652 M thodes quantitatives de gestion 654 Production et direction industrielle 655 Marketing publicit relations publiques 656 Finances Comptabilit 657 Services administratifs Bureaux 658 Relations humaines Personnel D CT 467 65 GESTION P IA IR O il Catalogues FE lo P 34 36 DROM 33 CONOMIE nl ER RN el 0 hr A A Coe Ee E area E EES CR aa SE EE Re mm po AE RERS SERRE RENSEIGNEMENTS bureau 3 Certains documents comme les publications DAFSA ou les ann es ant rieures de certaines revues sont ee conserv s au Bureau 3 Demandez les aux biblioth caires 55 96 Romans Livres Science fiction en gros 600 Techniques 700 Arts loisirs sports NS Policiers ppi 600 659 BD 65 9 735 1770 784 35 770 1784 796 796 799 MinitelS a Minitels D Pe Livres sur Ao aphies Photocopieuse Ne de atalogues f i Romans du mois ER Sciences sociales ingu Langues Sciences pures caract res 800 Litt rature Po sie Th tre Livres en i langues trang res Nouveaut s 844 810 840 840 844 860 930 944 900 Histoire G ographie 860 900 944 950 Ce iQ OC f Que Sais Je Magazines Quotidiens 300 Sciences sociales 400 L
9. chaque tag re puis de passer la suivante certains utilisateurs balayent toutes les tag res de la trav e puis passent au niveau en dessous et recommencent On peut alors se demander si ces difficult s rencontr es par le public ne d couragent pas certaines personnes plus que d autres Le tableau suivant d taille la r partition par cat gorie socioprofessionnelle du total des lecteurs actifs 12780 en 1993 et propose une comparaison avec la r partition de la population de la ville de Villeurbanne car les trois quarts des lecteurs actifs sont de Villeurbanne 30 ap CSP lecteurs Villeurbanne artisans commer ants 1 3 et chefs d entreprise 1 cadres et professions 18 6 intellectuelles sup rieures S professions 15 interm diaires J employ s 5 ouvriers 1 3 autres personnes sans 6 25 1 activit professionnelle On peut observer que les cat gories sur repr sent es dans la biblioth que sont les tudiants et les cadres et professions intellectuelles sup rieures A l inverse les retrait s les employ s et surtout les ouvriers sont tr s sous repr sent s 34 La biblioth que attire donc les cat gories les plus l aise intellectuellement On peut se demander si cette tendance naturelle que l on rencontre dans la plupart des biblioth ques n est pas encore renforc e par les difficult s d utilisation d crites un peu auparavant
10. cote du livre I n existe pas de syst me de pastilles de couleur elles taient utilis es pour les livres en gros caract res avant que ceux ci ne soient regroup s 24 2 Les documents crits Un certain nombre de brochures et de classeurs permettent d une certaine fa on d avoir une vue de ce qu offre la m diath que adulte o bien de rechercher une information pr cise res em r La plaquette de pr sentation globale de la Maison du Livre de l Image et du Son elle pr cise les conditions d inscription et les horaires mais ne pr sente pas les diff rents services Elle est remise l accueil lors de l inscription et on la trouve aussi en libre service dans tout le b timent r ion sdiath ke une pour la salle de pr t une pour la salle de consultation Elles contiennent des informations sur le type de documents que l on peut trouver chacun des tages des indications g n rales sur les diff rentes fa ons de trouver des livres rechercher directement en rayon utiliser le minitel sur place ou distance demander aux biblioth caires des recommandations rangement des livres p nalit s de retard les modalit s d inscription de pr t de consultation et les horaires d ouverture Ces instruments permettent une premi re approche des deux tages mais ne traitent pas de l orientation du lecteur ou du classement des documents Ces plaquettes sont en principe remises l acc
11. des renseignements indiquant quelle cat gorie appartient l ouvrage cote ou pastille de couleur Quelle que soit la biblioth que municipale ces trois niveaux de signalisation existent peu ou prou Cependant les diff rences peuvent tre tr s importantes selon La lisibilit des indications grosseur police et style des caract res couleurs employ es utilisation de logos La place de la signalisation sur le chemin des utilisateurs bien clair es loign e du personnel La fr quence d apparition de ces signes a Ainsi si l on ne pr te pas une attention particuli re ce qu est en d tail la signalisation suivant une grille pr cise d analyse on peut passer enti rement c t du but recherch c est dire l orientation du lecteur La signalisation est presque une science un art et chaque d tail peut avoir une importance capitale qui peut faire varier consid rablement son efficacit D apr s la bibliographie tablie sur le sujet par Georgette Marguin les seules tudes fran aises sur le sujet concernent plus la mise en espace d bat sur la classification adopter que la signalisation elle m me Ceci montre bien que l attention aux d tails n est peut tre pas encore entr e dans les habitudes des biblioth ques municipales fran aises Selon cette bibliographie pour avoir des id es de r alisations concr tes il faut plut t chercher des r f rences du c t de
12. information Anne Dujol5 explique cette r ticence de ja fa on suivante 5 DUJOL Anne op cit Les arguments avanc s pour ne pas participer aux s ances ne relevaient pas du manque de temps ou d int r t mais tr s souvent de la question de leur rentabilit On se d brouille tr s bien on trouve toujours Pourquoi alors essayer de faire mieux En d autres termes les utilisateurs ne sont pas pr ts investir pour un r sultat qu ils ne jugent pas primordial On ne les a pas assez motiv s ou attir s et la d marche leur para t trop lourde Pour le personnel comme pour le public la formation l utilisation de la biblioth que n est donc pas une priorit Cependant les biblioth ques municipales tant maintenant en grande majorit en libre acc s il a bien fallu trouver d autres solutions pour aider les utilisateurs s y retrouver H 2 La mise en espace La fin des ann es 80 a t marqu e dans les biblioth ques fran aises par le d bat sur l am nagement des collections l int rieur des biblioth ques consid r comme un moyen de faire varier la lisibilit de la biblioth que pour les utilisateurs Deux conceptions se sont heurt es les uns proposant ce que l on a appel une classification par centre d int r t qui serait plus proche des lecteurs les autres restant attach s aux classifications encyclop diques D fenseur des premiers Richard Royf pr cise que la r partition des doc
13. l tranger les crits ce sujet datant cependant le plus souvent des ann es 70 La troisi me partie de ce m moire sera l occasion de s inspirer de ce qui a t fait l tranger pour proposer des innovations 9 MARGUIN Georgette La pertinence de la signal tique dans les biblioth ques bibliographie Villeurbanne Ecole Nationale Sup rieure des Sciences de l Information et des Biblioth ques 1993 15 4 L exemple de la Biblioth que Publique d information des plans et des guides Ce tableau des moyens mis en uvre pour permettre au lecteur de s y retrouver dans une biblioth que municipale en libre acc s montre que la plupart des solutions jusqu ici adopt es sont encore insuffisantes Cependant la politique suivie par la Biblioth que Publique d Information depuis quelques ann es semble aller plus loin travers notamment une signalisation plus volontariste et la distribution de guides d explicitation de la biblioth que La signalisation est structur e selon trois niveaux qui correspondent trois espaces diff rents et hi rarchis s du g n ral au particuliers Au dessus du bureau d information la discipline est identifi e par grande classe de la CDU 1 chiffre par exemple le 9 avec son intitul histoire et g ographie Puis il y a des blocs carr s au dessus des rayonnages correspondants sur lesquels figurent sur les quatre c t s l indice g n ral 2 3 chiffres et sa signification E
14. la place d outils pour aller plus loin bibliographie index Mes deux objectifs principaux taient d une part de permettre une personne la recherche d un document ou d un lieu pr cis de savoir tout de suite o il se trouve dans la salle d autre part de prendre connaissance de tout ce que contient la biblioth que notamment les collections les plus isol es ou les moins signal es journaux officiels microfilms po sie 33 Ces plans voulaient ainsi augmenter la lisibilit d un espace qui on l a vu dans la premi re partie est assez faible du fait de sa conception architecturale et du peu de signalisation situ e en hauteur donc visible de loin La brochure Je cherche un livre sur page 58 L id e premi re tait de partir de la logique des utilisateurs Un grand nombre de lecteurs cherche dans la biblioth que des livres sur un sujet pr cis Malheureusement d apr s les tudes men es voir la premi re partie de ce m moire tr s peu comprennent la logique de la classification qui leur permettrait d obtenir une r ponse Du fait de la complexit de cette classification l objectif ne pouvait pas tre travers un document d autoformation d expliquer cette logique mais plut t de leur proposer un outil leur port e En effet selon l enqu te de Anne Dujol qui a analys des documents similaires de la Biblioth que Publique d Information si l on garde notre vocabulaire et notre log
15. regroupant diverses critiques des nouveaux romans parus dans diff rents magazines litt raires Les probl mes concernant tous ces outils ne viennent pas de leur qualit qui est bonne mais plut t de l impossibilit pour les lecteurs de les emporter leur emplacement dans la salle au deuxi me tage ils sont mis derri re un bureau d information ce qui fait que les utilisateurs n osent pas les prendre ils pensent que ce sont les outils des biblioth caires l absence de signalisation de leur existence rendant ainsi leur utilisation tr s difficile puisque les usagers ne savent que ces guides existent 26 La cons quence en est que l utilisation de ces classeurs plac s la disposition des lecteurs est tr s faible Pour une journ e soit 200 500 emprunteurs le nombre de personnes qui consultent les classeurs des bibliographies des romans du mois ou les autres peut se compter sur les doigts d une main Cela est d autant plus dommage que les biblioth caires passent un nombre important d heures r aliser ces sources d information En regard de l utilisation effective des guides produits il vaudrait peut tre mieux y passer moins de temps pour pouvoir s attacher tout ce qui concerne la diffusion du travail r alis 27 3 Le personnel Demander un renseignement un membre du personnel constitue un autre moyen de s y retrouver dans la biblioth que Au premier tage le pr t le retour et le c
16. 000 adh rents actifs 2 La m diath que adulte Elle est compos e de deux tages une salle de pr t et une salle de documentation Quelques chiffres en 1993 20 employ s 80 000 livres en libre acc s plus de 300 abonnements des p riodiques 1 2 millions de francs de budget d acquisition 13 000 lecteurs actifs 250 000 pr ts B Disposition des locaux et des collections La premi re caract ristique de la m diath que adulte est sa s paration en deux niveaux fortement cloisonn s puisqu ils constituent les premier et deuxi me tages de la Maison du Livre de l Image et du Son Le passage d un niveau l autre se fait par l escalier ou par l ascenseur chaque tage tant isol de l autre mat riellement comme pour l ensemble des tages de la Maison du Livre de l Image et du Son La disposition des lieux est la suivante pour le premier tage Romans N Livres en gros caract res Science fiction 800 Litt rature BD Po sie Th tre Livres en langues trang res 600 Techniques 700 Arts loisirs sports Policiers i aia REKI BE 40 844 859 89 A 2 ul 7 Minitets O Informations GE 83 Minitels re ee res suc cass l oo Edeopnie enr Photocopieuse Modes de 900 Hi istoire ii 300 Sciences sociales Romans du ma s Biifigues ographie 400 Langues Que Sais Je 500 Sciences pures La classification utilis e est la Dewey avec cependant des exceptions
17. 1994 pendant laquelle ces diff rents outils ont t mis la disposition du public aussi bien au premier tage qu au second Les plans taient plac s diff rents endroits l entr e de chaque tage pos en vidence sur la table du bureau d information format A3 afin que chaque lecteur y soit confront d s son entr e au dessus des minitels de chaque c t de la salle format 4 feuilles A3 afin que les personnes ayant trouv une r f rence puisse la localiser imm diatement en levant les yeux Sur chacun des plans tait coll une pastille de couleur indiquant Vous tes ici Tout au long de la semaine je me suis plac divers endroits et j ai compt le nombre de personnes qui regardaient ces plans Ceux plac s au dessus des minitels n ont pratiquement pas t regard s mon avis pour deux raisons ils taient plac s dans le sens inverse de la salle et l cran du minitel attirait beaucoup le regard emp chant les lecteurs de lever les yeux Le plan plac sur le bureau d information a eu plus de succ s avec une variabilit tonnante premi re vue Tant que je suis rest install derri re le bureau donc juste derri re le plan presque personne ne s est arr t Par contre partir du moment o je me suis d plac et qu il n y avait plus personne derri re le bureau c est pr s d une personne sur trois qui s est arr t e pour regarder le plan La diff rence vient
18. 8 BIBLIOGRAPHIE Etude du public BARBIER BOUVET Jean Fran ois POULAIN Martine Publics l uvre pratiques culturelles la Biblioth que Publique d information Paris La Documentation fran aise 1986 DUJOL Anne Le clair et l obscur perception et usage de la classification par le public de la Biblioth que Publique d Information Bulletin des biblioth ques de France 1986 t 31 n 3 PARMENTIER Patrick Les rayons de la biblioth que ou comment faire son miel Bulletin des biblioth ques de France 1985 t 30 n 1 PASSERON Jean Claude Images en biblioth ques images de biblioth ques Bulletin des biblioth ques de France 1982 t 27 n 2 PASSERON Jean Claude Intervention in Actes du colloque lecture et biblioth ques publiques 1981 H nin Beaumont Lille O R C 1988 POULAIN Martine Lire en France aujourd hui Paris Editions du cercle de la librairie 1998 POULAIN Martine Pour une sociologie de la lecture lectures et lecteurs dans la France contemporaine Paris Editions du cercle de la librairie 1988 PRIVAT Jean Marie REUTER Yves Lectures et m diations culturelles actes du colloque Villeurbanne mars 1990 Villeurbanne Maison du Livre de l Image et du Son 1991 VERON Elis o Espace du livre perception et usage de la classification dans les biblioth ques Paris Biblioth que Publique d Information Centre George Pompidou 1989 49 Formation de l utilisateur
19. Ecole Nationale Sup rieure des Sciences de l Information et des Biblioth ques Dipl me de conservateur de biblioth que MEMOIRE D ETUDE es EX S 5 ou comment favoriser l exploration d une biblioth que municipale St phane Lano Sous la direction de Christine Andr ENSSIB Stage effectu la m diath que adulte de la Maison du Livre de l Image et du Son de Villeurbanne ter ao t au 30 octobre 1994 Responsable de stage Anne Chaillot ASSY 1994 SOMMAIRE Remerciements i EEIT EE EAEE p 3 R sum et descripteurs s esssesesessesrerrereorereersso p 4 IRIOOUCIOM 2 mn dus p 5 i Approche th orique de la difficult d appr hension d une biblioth que p 6 Le comportement du public face au libre acc s autonomie ou angoisse B Des solutions insuffisantes I Analyse du lieu du stage et de son public p 18 A Pr sentation g n rale B Disposition des locaux et des collections C Sources d information la disposition des utilisateurs D Etude du comportement du public III R alisations et propositions ssesssssessssssen p 32 A Production et mise disposition d outils d autoformation B Quelques id es pour l avenir CONCIDSION An Min al es use p 47 Bibliographie senaren eaa ein p 49 ANNEXOS rodun aE p 52 REMERCIEMENTS Je tiens tout d abord remercier Monsieur Jean Fran ois Carrez Corral de m avoir accueilli dans son tablissement pendant ces t
20. aises 326 Politique ext rieure D fense nationale 327 Relations internationales 328 4 9 Politique des diff rents pays 33 CONOMIE POLITIQUE 330 Th ories conomiques 331 Travail Emploi 333 Economie mon taire et financi re 334 Economie internationale 335 Economie du d veloppement 336 Economie publique 338 Politique conomique 339 4 9 Activit conomique par pays par secteur 34 DROIT 34 02 Encyclop dies 34 0 34 3 Codes collections de lois jurisprudence 340 Introduction au Droit Philosophie histoire du droit 341 Droit international 342 Droit compar 342 4 9 Etudes par pays 343 Droit p nal 344 Droit priv 345 Droit civil 346 Droit de la propri t intellectuelle 347 Droit commercial et des affaires 349 Assurances et droits des transports 35 DROIT PUBLIC 350 Droit constitutionnel institutions politiques 351 Administration publique 352 Droit administratif collectivit s locales 354 Finances publiques Droit fiscal 358 Arm e 36 DROIT SOCIAL ET PROFESSIONNEL 36 4 9 Droit social et profession ne tudes par pays 361 Droit du travail 362 L gislation professionnelle 363 Sant publique 364 S curit sociale g n ralit s 365 R gimes de s curit sociale 366 Droit conomique 54 37 DUCATION ENSEIGNEMENT 37 4 9 Etudes par pays 37 011 4 9 Etablissements d enseignement par pays 371 Organisati n de l enseignement en France 372 Orga
21. ance de la charge de travail du personnel Ainsi ce lieu se pr tait bien un test Enfin l exp rience d un stage tant forc ment limit e en temps et en moyens on trouvera ici quelques propositions qui partant de la confrontation d une vision th orique et d une exp rience men e sur le terrain constituent quelques pierres qui pourraient permettre aux usagers de construire de fa on autonome leur chemin l int rieur de la biblioth que Approche th orique de la difficult d appr hension d une biblioth que LE COMPORTEMENT DU PUBLIC FACE AU LIBRE ACCES AUTONOMIE O ANGOISSE Il y a quelques ann es d j que le libre acc s a pris une place pr pond rante en France notamment dans les biblioth ques municipales Un de ses principes fondamentaux est l absence d interm diaires la possibilit pour le lecteur d avoir sa disposition la quasi totalit des documents de la biblioth que sans avoir demander quelqu un d aller lui chercher Alors qu auparavant on venait souvent la biblioth que avec des id es pr cises il est maintenant fr quent de d couvrir et de choisir sur place les livres que l on va emprunter ou consulter D sormais on peut entrer dans une biblioth que se promener dans tous les rayons regarder prendre en main et s lectionner sans demander quoi que ce soit quiconque De par le libre acc s le lecteur deviendrait donc autonome Malheureusement la r alit est souven
22. angues 500 Sci nces pures Minitels 630 699 000 G n ralit s Que Sais Je 100 Philosophie 200 Religion 300 Sciences sociales CD ROM LS Pl iade 700 709 944 999 Photocopieuse Minitels Microfilms Index Le Monde Le Sommaires idi anard Encha n Quotidiens du mois Canard Encha n Magazines 600 Techniques 700 Arts loisirs sports Journaux officiels 709 1722 750 1780 722 750 1780 792 920 909 18401 1792 944 1920 1908 1840 700 Arts loisirs Sports 800 Litt rature 900 Histoire G ographie M diath que Aduite Je cherche 58 M diath que Adulte 59
23. caract re qui ne permet pas une lisibilit maximale des messages 23 D autre part il n existe pas de plan de chaque tage ni de plans fixes dans les salles ni de plans distribu s aux lecteurs Le stage tait donc l occasion d en r aliser e Du point de vue des indications visuelles permettant de localiser un endroit pr cis on trouve deux types de signalisation Sur le c t de chaque trav e mais uniquement au premier tage des inscriptions indiquent soit le type du document roman policier bande dessin e soit le domaine des documentaires 000 155 g n ralit s philosophie soit la premi re lettre des auteurs de roman A B A l int rieur de chaque trav e sous les livres correspondants de nombreuses petites tiquettes 2cm x 10cm indiquent le domaine pr cis des livres 615 m dicaments ou bien un nom d auteur Albert Camus Cependant certains l ments sont absents Aucune Signalisation des grandes classes de la Dewey 000 G n ralit s 100 Philosophie Aucun message qui ne soit situ au dessus des lieux rep rer Cons quence il faut p n trer l int rieur des diff rents espaces pour avoir une indication depuis l entr e il est impossible de deviner ce que contient la salle Deuxi me cons quence les espaces informations et pr t et retour des livres sont mal rep r s par les utilisateurs e Enfin la signalisation sur les documents eux m mes est constitu e par la
24. e association des amis de la Maison du Livre de l Image et du Son qui ferait valoir aupr s de la biblioth que le point de vue des utilisateurs Ce serait concr tiser une id e propre r nover le service public comme l exprimait d j en 1989 Michel Rocard dans sa circulaire sur le renouveau du service public L usager doit devenir un partenaire qui fait des suggestions et des propositions C est dans cet esprit qu il faut cr er de fa on pragmatique chaque fois que cela est possible des associations d usagers Leur travail pourrait contribuer ce que l appr ciation des usagers deviennent un des crit res essentiels d valuation du fonctionnement des services public Ces associations existent d j dans de nombreuses biblioth ques municipales souvent de taille inf rieure la Maison du Livre de l Image et du Son Il serait dommage de ne pas profiter de l avis de personnes qui ont certainement des propositions avancer pour am liorer le service rendu au public Un des grands avantages d une telle association est que les personnes qui en font partie ne travaillent pas dans la biblioth que et peuvent donc porter un regard nouveau et diff rent sur l tablissement Enfin les animations r guli res qui existent la Maison du Livre de l Image et du Son peuvent aussi tre l occasion d tablir un contact diff rent avec les utilisateurs de la biblioth que Il serait m me possible d organiser une animation sp ciale su
25. e de diffusion il para t en effet dommage d investir beaucoup de temps r aliser par exemple des bibliographies de qualit et de voir qu en fin de compte seulement quelques lecteurs en ont profit parce que ces bibliographies sont enferm es dans un classeur consulter sur place et que les lecteurs pr f reraient pouvoir les emporter 43 On peut envisager diff rents modes de mise disposition des brochures en libre service dans un endroit bien plac remises l accueil pour chaque inscription donn es chaque lecteur qui emprunte distribu es syst matiquement L id al serait que la personne qui est responsable de l laboration d un produit s occupe aussi de sa diffusion aupr s du public et cherche la fa on la plus adapt e et la plus efficace de propagation des informations qu il a produites 44 2 Etablir le contact avec les usagers Un autre axe de progression pourrait tre l ouverture vers l utilisateur de la biblioth que et la prise en compte effective de ses probl mes et de ses souhaits Sans cette volont syst matique d coute et d observation la biblioth que ne peut que passer c t d une partie de son public Cette politique doit passer par une organisation appropri e La mise en uvre de moyens simples para t possible Installer un cahier de suggestions d id es qui ne soit pas seulement un cahier de suggestion d achat Chaque utilisateur pourrait y inscrire ses remarques
26. emble de la collection il faut se d placer dans les diverses parties de la salle Le regroupement de certains documents qui ne sont pas cot s en Dewey permet un acc s plus rapide pour les lecteurs qui recherchent ces types de livres particuliers condition de savoir que ces livres ont t regroup s y 22 C Sources d information la disposition des utilisateurs 1 La signalisation Si l on reprend les trois niveaux de signalisation d finis dans la premi re partie voir page 14 on observe que a D un point de vue global il existe chaque tage un tableau situ avant l entr e de la salle qui se pr sente de la mani re suivante la m me information existe l accueil vous vous tfouvez au niveau 2 salle de lecture et de documentation vous trouverez aux autres niveaux 4 discoth que vid oth que 3 m diath que jeunesse I t m diath que adultes rez de chauss e accueil inscription exposition design 1 1 artoth que auditorium Ce tableau devrait donc permettre chacun de savoir o il se trouve l int rieur du b timent En r alit il arrive parfois que les lecteurs se trompent d tage par exemple des lecteurs qui viennent rendre leurs livres au deuxi me tage la salle de documentation parce qu ils n ont pas lu ce panneau Une des raisons pourrait en tre que la charte graphique de la Maison du Livre de l Image et du Son impose une taille de
27. entr s sur leurs besoins sur les magazines ou les concours de la fonction publique par exemple 37 Par ailleurs il est encourageant de voir que certaines personnes sont venues demander ces brochures une fois qu elles ont t retir es elles souhaitaient conna tre l organisation globale de la biblioth que pour l expliquer leurs camarades tudiants et avaient eu connaissance de l existence de ces brochures Si elle a lieu l analyse d une telle op ration ne peut se faire qu long terme et avec d autres moyens Mon objectif tait plut t d initier une d marche et de faire prendre conscience qu il y a quelque chose faire 38 3 R actions du personnel de la Maison du Livre La phase de test avait t pr c d e d une pr sentation l ensemble du personnel de la m diath que adulte lors d une r union hebdomadaire Les r actions ont t favorables les documents tant jug s clairs et utiles parfois m me par des personnes d un autre service Pendant la phase d observation certains m ont rapport que les lecteurs utilisaient effectivement les brochures Par ailleurs j avais pr sent mon travail comme une initiation un commencement et plusieurs personnes m ont fait part de leur volont de r aliser des brochures similaires celles que j avais faites Il a t ainsi envisag d laborer des documents de pr sentation des CD ROM des magazines et de leur d pouillement des concours de la fonction p
28. ersonnes qui n ont pas saisi le principe du classement de la biblioth que et qui ne profitent d aucune aide ext rieure qui pourrait les guider Patrick Parmentier ajoute on va d autant plus chercher directement en rayon sans recourir aux biblioth caires ou aux fichiers qu on est mal class socialement et scolairement S adresser aux biblioth caires signifie la ma trise d un code les r gles de la politesse cela suppose de surcro t un minimum d aisance ne pas avoir honte de demander un renseignement c est dire de r v ler une ignorance 1 DUJOL Anne Le clair et l obscur perception et usage de la classification par le public de la Biblioth que Publique d information Bulletin des biblioth ques de France 1986 t 31 n 8 2 PARMENTIER Patrick Les rayons de la biblioth que ou comment faire son miel Bulletin des biblioth ques de France 1985 t 30 n 1 Si on veut dialoguer avec la machine il faut ma triser les m canismes de la lecture et de l criture ne pas faire de fautes d orthographe ni de ponctuation avoir un raisonnement logique et ma triser pr alablement le type d information recherch et sa structuration Ne rien faire ce serait donc accepter que presqu un utilisateur sur deux et souvent les plus d munis ne d couvre qu de tr s rares exceptions pr s tout ce que la biblioth que pourrait lui offrir Cette affirmation semble partag e aussi bien par les biblioth caires que
29. ique on reste incompr hensible pour nombre de lecteurs La brochure propose donc une liste de sujets class e par ordre alphab tique une s lection a t faite sur une centaine de termes simples et souvent demand s associe une cote chaque sujet et propose la localisation dans la biblioth que l aide d une copie des plans des deux tages de la m diath que L id e n tait donc pas d expliquer la classification mais d initier une d marche pour faire apercevoir au lecteur ce principe simple mais fondamental chaque sujet correspond un endroit de la biblioth que symbolis par une cote 10 DUJOL Anne op cit 34 La brochure Le classement des livres page 59 L encore il s agissait de partir des interrogation des lecteurs En effet de nombreuses personnes se posent des questions sur le sens des cotes signification de LV de PP64 Cette brochure pr sente donc l ensemble de ces signes cabalistiques que les lecteurs sont amen s rencontrer et leur en explique le sens en prenant chaque fois un ou deux exemples pr cis L objectif tait multiple d une part expliquer les symboles mais aussi montrer toute l tendue de la diversit des documents que l on peut trouver dans la biblioth que et enfin expliciter les regroupements effectu s 35 2 Mise disposition des outils et observation du public La phase de test a dur une semaine du lundi 26 septembre au samedi 1er octobre
30. ir comme une priorit cette p dagogie biblioth conomique sans laquelle il n y a pas de v ritable service public Chacun dans la biblioth que doit tre motiv pour agir en ce sens Cette volont p dagogique se heurte parfois des obstacles li s aux r gles concernant l architecture et l am nagement int rieur des b timents Ainsi propos de la biblioth que de Villeurbanne Michel Melotl3 a pu s tonner de ce qu elle contredisait les doctrines proclam es jusqu alors d une architecture ouverte et si possible banalis e qui doit tout d abord ne pas intimider le public A l origine du projet Charles Hernu avait d ailleurs d clar la radio qu il faut venir la biblioth que comme on irait dans une cath drale 13 MELOT Michel De nouveaux espaces pour de nouveaux m dias Histoires des biblioth ques fran aises t 4 sous la dir de Martine Poulain Paris Promodis Editions du Cercle de la librairie 1992 47 La situation actuelle de la Maison du Livre de l Image et du Son r sulte de ces orientations qui ne favorisent peut tre pas la familiarit des utilisateurs avec cette biblioth que Cependant si l on consid re que l orientation et la formation des usagers sont des priorit s il est possible de faire voluer cet tat de fait par la mise en uvre de moyens simples et peu co teux financi rement A cette seule condition l usager le plus d muni pourra se transformer en un explorateur du savoir 4
31. lassement des livres sont consid r s comme des priorit s et il n y a donc personne de rares exceptions pr s au bureau face l entr e consacr en principe l information des utilisateurs Les lecteurs qui posent des questions doivent donc prendre le risque de s adresser quelqu un en plein travail Cela ne fait que renforcer le comportement d une grande partie des utilisateurs qui n osent pas s adresser au personnel D autre part l importance de la plage horaire consacr e aux heures d ouverture 45 heures par semaine ne permet pas d offrir la possibilit de s ances de formation Cependant celles ci existent de temps en temps notamment pour des classes mais elles ne sont pas organis es de fa on syst matique Au deuxi me tage un biblioth caire a mis en place une formation l utilisation des CD ROM qu il propose chaque semaine il suffit de s inscrire pour une s ance d une heure environ Le petit nombre de personnes permet des s ances adapt es aux utilisateurs Les personnes qui viennent sont tr s souvent motiv es par l apprentissage d un outil bien pr cis le Kompass En effet l dition CD ROM de cet annuaire d entreprises permet aux demandeurs d emploi de rep rer facilement les r f rences des responsables de recrutement de la r gion Rh ne Alpes 28 D Etude du comportement du public Le premier mois de mon stage a t consacr en grande partie l observation des utilisateurs de la bib
32. lioth que principalement au premier tage car au mois d ao t le public habituel de la salle de documentation est pratiquement absent A cet effet j ai proc d essentiellement de la fa on suivante Installation au poste Informations conseil et r ponse toutes les questions des utilisateurs Participation au travail de pr t retour classement des livres et r ponses aux questions des utilisateurs Suivi de lecteurs travers la biblioth que Comptage statistique de l utilisation des diff rents outils Mon objectif tait de comprendre les difficult s prouv es par les utilisateurs d envisager la fa on dont ils abordaient la biblioth que pour ensuite laborer des outils adapt s qui permettraient de les guider a Premi re constatation la plupart des questions pos es concerne des probl mes qui n exigent qu une r ponse tr s simple Pour exemple la question O rend t on les livres appara t en g n ral entre 5 et 10 fois en une heure ce qui montre bien qu il ne doit pas tre vident de trouver cet endroit Dans le m me ordre d id e O se trouve les toilettes O se trouvent les m thodes de langue O se trouve la biblioth que sonore O se trouvent les livres en anglais Toutes ces questions apparaissent r guli rement et donnent penser que ceux qui n osent pas s adresser aux biblioth caires doivent aussi se les poser mais eux n obtiennent pas de r ponses s Pa
33. mon avis du fait que les personnes qui regardent un plan ont une d marche autonome et sont g n es par la pr sence d un membre du personnel elles veulent se renseigner seules et ne d sirent pas s adresser un biblioth caire 36 Conclusion ces plans doivent se trouver sur le chemin des utilisateurs dans le sens de la salle et une certaine distance des membres du personnel Si ces conditions ne sont pas r unies l efficacit de ces plans devient presque nulle d o une n cessaire attention aux d tails pour tout ce qui concerne la signalisation Il tait n cessaire que ces sources d information puissent tre emmen es par les lecteurs du fait de la faible consultation des outils sous la forme de cl sseurs D un point de vue quantitatif on peut tablir les tableaux suivants ll est difficile d estimer le succ s la vue de ces chiffres On peut simplement noter que Sur une semaine 280 personnes ont pris une brochure A titre de comparaison la proportion de personnes ayant pris une brochure de pr sentation de la m diath que adulte est cinq fois moins importante Quant la consultation des sources d information sur classeur elle est minime quelques personnes par jour La diff rence notable entre le premier et le deuxi me tage s explique par l adaptation des brochures la salle de pr t Pour attirer davantage les visiteurs du second il faudrait r aliser des outils plus c
34. n m a donc paru tr s int ressante et susceptible d aider les utilisateurs mieux conna tre tout ce que la biblioth que pouvait leur offrir Cet exemple m a donn envie de tenter une exp rience similaire pendant mon stage d t offrir au public les moyens de s y retrouver dans la m diath que adulte de la Maison du Livre de l Image et du Son en prenant tout particuli rement soin d inscrire la conception des outils dans la logique de l utilisateur Analyse du lieu du stage et de son public A Pr sentation g n rale 1 La Maison du Livre de l image et du Son Ouverte en 1988 la Maison du Livre de l image et du Son est un quipement r alis par l architecte Mario Botta dans le cadre des grands travaux de l Etat de la d cennie 80 Le but vis tait la cr ation d un lieu privil gi d changes culturels associant autour du livre et de l crit les techniques de l image cassettes vid os uvres d art CD ROM microfilms t l matique et du son cassettes sonores disques compacts Le b timent comprend un auditorium et une artoth que sous sol un espace design un espace d exposition et un accueil rez de chauss e une m diath que adulte 1er et 2 me tage une vid oth que et une discoth que 4 me tage le 5 me tage tant r serv l administration et l quipement des livres Quelques chiffres en 1993 70 employ s 3500 m 45 heures d ouverture par semaine plus de 20
35. nfin au niveau le plus pr cis l extr mit de chaque rayon de larges tiquettes donnent les cotes des documents port s par le rayon avec leur libell A chaque tage on trouve un plan pr cis de ce qu on peut y d couvrir De plus des photocopies de ces plans sont la libre disposition du public l accueil g n ral de la biblioth que voir en annexe page 53 une reproduction du plan du deuxi me tage de la Biblioth que Publique d Information Les guides d explication sont sous la forme de brochures emporter feuilles A4 ou A3 pli es en 3 ou en 6 et s intitulent Une information sur Ils concernent diff rents sujets la classification la Biblioth que Publique d information Biblioth que Publique d Information mode d emploi les CD ROM la Biblioth que Publique d Information Sciences sociales plan guide le Monde retrouver un article o le lire Ces brochures sont plac es sur des bornes Servez vous que l on retrouve plusieurs endroits de la biblioth que Les utilisateurs peuvent donc facilement les trouver sur leurs chemins et n h siteront pas les prendre puisqu ils y sont invit s Le fait que chaque brochure soit imprim e sur une feuille de couleur diff rente permet de bien les diff rencier On trouvera en annexe pages 54 et 55 une reproduction d une de ces brochures Sciences sociales plan guide La politique suivie par la Biblioth que Publique d Informatio
36. ng user behavior disposition of a building open acces signal device INTRODUCTION Depuis le jour o je suis entr pour la premi re fois dans une biblioth que j ai toujours t surpris par la quantit et la diversit des documents que l on pouvait y trouver Au fur et mesure de mes d couvertes progressives cette conception de la biblioth que comme une malle aux tr sors n a fait que s amplifier Parall lement naissait en moi l id e que cette d couverte que j avais mis des ann es effectuer aurait pu tre grandement facilit e par des moyens simples qui m auraient permis d appr hender plus rapidement la globalit de ces biblioth ques Au del de cette exp rience personnelle ma premi re ann e d tude l Ecole Nationale Sup rieure des Sciences de l Information et des Biblioth ques a t l occasion de prendre connaissance d crits qui n ont fait que confirmer cette impression Les tudes sociologiques sur le comportement erratique du public dans une biblioth que en libre acc s ainsi que les d buts de solution qui y ont t apport m ont donn envie de tenter l exp rience de la r alisation d outils d autoformation dans le cadre de mon stage d t Le choix de la m diath que adulte de la Maison du Livre de l Image et du Son de Villeurbanne correspondait un tat des lieux tels que le public puisse avoir du mai s y rep rer disposition cloisonn e des locaux signalisation timide import
37. nisation et mati res d enseignement 374 Education extra scolaire 375 Orientation professionnelle 376 Education sp ciale 000000008976 00000D000600000000060DO0000000QGT0 00000000 BDD O0ODOHACSeUOUV0HS AGO 6 0 6 6 6 6 6 b a E amp L r NT Re SE N aa A a a Catalogues r P A EEEE Catalogues R A Catalogue Point Europe V M tiers l cw i T RI y E i o E a Gjo o On S CATALOGUE Pour une recherche pr cise vous disposez d un catalogue sur cran Les terminaux sont pr s du Bureau 3 et de la salle Jean Vigo 377 Enseignement technique 378 Enseignement sup rieur 379 Activit s extra scolaires 38 LIVRES POUR LA JEUNESSE TUDES 39 ETHNOLOGIE FOLKLORE 39 4 9 Ethnologie tudes par pays 39 1 amp 39 4 Anthropologie linguistique religieuse politique conomique 390 399 Etudes par th mes vie Plan des Sciences Sociales Classe 3 Sciences amp Techniques Classe 5 6 BJ nt SR En EE ns 39 ETHNOLOGIE 37 P DAGOGIE Dictionnaires encyclop dies 3 G N RALIT S CR nent EE 1 9 3 STATISTIQUES EE 3 Lee Coe d 3 9 PUBLICATIONS OFFICIELLES 32 POLITIQUE el 30 SOCIOLOGIE e SRE RETE oreen ae ETES 13 RER C1 re 31 D MOGRAPHIE Histoire amp G ographlo Classe 9 REVUES Les revues sont g n ralement regroup es au d but de chaque secteur Les revues de sociologie par exemple sont en 30 0
38. ont d j germ CD ROM Journal Officiel les magazines et leur d pouillement les concours de la fonction publique il pourrait tre int ressant d envisager Une notice illustr e pr sentant les diff rents aspects des livres suivant leur dition et le type d ouvrage quoi cela correspond pour exemple dessiner la couverture bleue et blanche des ouvrages des Editions de Minuit et indiquer que ce sont des livres plut t difficile ou bien la couverture rose de la collection Biblioth que cosmopolite chez Stock et expliquer que ce sont des auteurs trangers reconnus etc L id e est de partir encore une fois de la logique de l utilisateur qui cherche en rayon et pourrait utiliser comme un rep re visuel la couverture des livres si il en connaissait le code Une brochure mettant en correspondance des personnages de roman et de bandes dessin es et l auteur ou le titre des livres dans lesquels ils figurent En effet il peut arriver que des lecteurs connaissent le h ros du livre qu il souhaite lire mais rien de plus ils n ont alors aucun moyen autonome de trouver ce qu il cherche pour exemple un lecteur qui rechercherait des bandes dessin es de Corto Maltese mais qui ne saurait pas que l auteur est Pratt Hugo de m me pour Ars ne Lupin et Leblanc Maurice le commissaire Maigret et Simenon ou bien Nestor Burma et Malet L o Par del le sujet m me de la brochure il est aussi primordial de s int resser son mod
39. pour certains livres qui sont regroup s et ont une cote sp ciale Les romans R Les romans policiers RP Les romans de science fiction RSF Les bandes dessin es BD Les livres en gros caract res LV 20 Les Que Sais Je QSJ Les livres sur cassette K7 AUDIO Les nouveaut s pas de cote sp ciale mais un emplacement pr cis Pour l ann e 1994 le projet est de faire de m me pour Les nouvelles Les livres en langue trang re Pour le deuxi me tage la disposition est la suivante Magazines Quotidiens Magazines 600 Techniques 700 Arts loisirs sports RU officiels Pl iade di NS Minitels SSSR El 259 1780 779 1791 38 228 Sn ralit s Que Sais Je Photocopieuse PE 000 G n ralit s dis A Pese 700 Arts loisirs 108 philosophie index te Monde Le sports 300 Sciences sociales Quotiens du mois Canard Enchain Pon iterare z istoire ROM G ographie Tous les documents de cet tage sont uniquement consulter sur place y compris les magazines Les p riodiques sont class s par grands domaines sports actualit conomie la grande majorit des documents est class e l aussi en Dewey et seules les collections Pl iade et Que Sais Je sont isol es 2 L organisation spatiale de la m diath que adulte appelle plusieurs remarques Pour le lecteur qui arrive la disposition du b timent fait qu il est impossible d avoir une vue d ens
40. r ailleurs un nombre certain d interrogations concernent les cotes dont la signification para t souvent pour le moins confuse 29 Que signifie LV R ponse ce sont des livres en Large Vision qui sont regroup s un endroit pr cis de la biblioth que l o est crit Livre en Gros Caract res Le probl me est qu il est n cessaire de le deviner puisque ce n est pas indiqu D autre part il arrive souvent que des lecteurs cherchent l endroit des romans des livres qui se trouvent l endroit des Larges Visions et donc ne les trouvent pas O se trouvent les livres P26D R ponse ce n est pas la r f rence d un livre mais celle d un p riodique Le lecteur est donc devant la r f rence d un article qu il peut consulter et non comme il le croit d un livre qu il pourrait emprunter s De plus les lecteurs sont souvent incapables de trouver un livre dont ils ont la r f rence En effet la cote d un livre class en Dewey est souvent incomprise et ne permet pas de retrouver un livre en rayon Pour exemple le SIM de 796 SIM n est pas assimil comme les trois premi res lettres de l auteur et le lecteur ne sait pas que tous les 796 se suivent pas ordre alphab tique d auteur De m me il est tr s difficile de comprendre que les livres cot s 616 92 se trouvent avant ceux cot s 616 992 Et puis de fa on plus simple le rangement sur les tag res n est pas toujours une vidence au lieu de descendre
41. r le th me de la d couverte de la biblioth que L id e serait de faire d couvrir aux utilisateurs tout ce qu ils n ont pas l occasion de remarquer lors de leurs visites habituelles Cette animation pourrait tre organis e sous forme de concours ou de rallye l int rieur des diff rents tages afin de motiver les usagers parcourir les diff rents espaces Quelle que soit la voie choisie l important reste de multiplier les changes entre les utilisateurs de la biblioth que et son personnel afin d am liorer la qualit du service propos 46 CONCLUSION Le sociologue Jean Claude Passeron rappelle souvent dans ses crits et ses interventions qu en mati re de culture la fa on d offrir est au moins aussi importante que l objet offert il ne suffit pas de proposer des instruments de culture mais il faut aussi favoriser la propension utiliser ces instruments C est pourquoi il est fondamental de mettre en uvre des moyens efficaces pour aider les utilisateurs se retrouver dans une biblioth que y Pour y arriver la voie est troite car elle exige ouverture et motivation Savoir couter tout d abord pour envisager la biblioth que travers les yeux du lecteur le plus faible qui y vient pour la premi re fois La t che est rude pour le biblioth caire exp riment qui doit retrouver une certaine na vet un tat d esprit qui vite toutes les vidences Et puis aussi convaincre de fa on tabl
42. rois mois Je remercie galement Mademoiselle Anne Chaillot responsable de ta m diath que adulte pour son accueil sa disponibilit et ses conseils gr ce qui cette exp rience a pu voir le jour Je ne veux pas non plus oublier le personnel de la M diath que Adultes qui par sa sympathie et son dynamisme m a permis de d couvrir les richesses du travail en biblioth que municipale Enfin je remercie Madame Christine Andr qui par ses conseils et ses indications m a guid dans l laboration et la structuration de ce m moire aay RESUME Ce m moire met en exergue la difficult pour les usagers s y retrouver seuls dans une biblioth que municipale Il contient une synth se d crits sur le sujet et une analyse d observations dans la biblioth que La derni re partie pr sente des outils r alis s pour aider le public plans et brochures et quelques propositions pour continuer en ce sens DESCRIPTEURS Biblioth que publique formation utilisateur comportement utilisateur am nagement int rieur acc s libre rayon signalisation ABSTRACT This report underlines the difficulty of the users in finding alone their way in a public library It contents a synthesis of studies on the subject and an analysis of observations in the library The last part of it presents some means dedicated to help the users maps and booklets and a few proposals to follow suit KEYWORDS Public library user traini
43. s d adresses d organismes conomiques et sociaux 3 06 Annuaires Chronologies fran aises et trang res 3 07 Guides juridiques et codes Dalloz Lamy etc 3 08 Recherches d emploi Curriculum vitae 3 09 Atlas politiques et conomiques 3 1 0 Presse conomique et financi re 3 11 Manuels d exportation 3 12 R pertoires d entreprises fran aises 3 13 R pertoires d entreprises trang res 3 14 R pertoires internationaux d entreprises 3 15 Who s who des affaires 3 16 Ann e boursi re Annuaires financiers 3 18 0 Quarterly economic review 3 18 Etudes de march s par pays 3 19 Etudes de march s par secteur ou par produit 3 3 3 328 Statistiques internationales 3 4 Statistiques fran aises 3 41 Recensements 3 54 3 59 Annuaires statistiques des pays trangers 3 6 Publications officielles fran aises 3 7 Publications officielles europ ennes 3 8 Publications officielles internationales 30 SOCIOLOGIE 30 0 30 4 G n ralit s M thodologie recherche 300 1 300 9 Groupes sociaux femmes jeunes 301 0 301 8 Vie sociale et cuturelle 305 0 305 91 Sociologies particuli res religion politique travail 309 4 9 Sociologie par pays 309 3 Sociologie du d veloppement 31 D MOGRAPHIE 32 POLITIQUE 320 Auteurs et svst mes nalitinties 321 326 Politique fran aise 323 Sociologie politique 324 Partis et hommes politiques fran ais 325 Comportement politique Elections fran
44. sur les probl mes qu il a rencontr s ou les souhaits qu il a mettre La mise en vidence de ce cahier doit inciter chacun s y exprimer facilement L analyse des remarques formul es serait un des moyens pour conna tre ses utilisateurs et leur r pondre efficacement Suivre et analyser les demandes d achat des utilisateurs Pour l instant seulement une demande sur cinq re oit un avis favorable du fait d un budget limit d s le d part 10 000 francs Pourquoi ne pas inverser la tendance et acheter la majorit des ouvrages qui sont demand s ce serait un des moyens de faire correspondre le fond aux attentes du public Etablir comme une priorit la pr sence d une personne au bureau d information du premier tage Aujourd hui les utilisateurs qui cherchent un contact personnel sont oblig s de d ranger quelqu un qui travaille pour obtenir r ponse leurs questions ce qui ne les incite pas le faire On peut imaginer que si quelqu un se trouve toujours en poste ce bureau il ait sa disposition un cahier o il pourrait inscrire toutes les demandes du public qui lui paraissent devoir obtenir une r ponse plus globale pour un suppl ment d information pour exemple si de nombreuses personnes demandent Que signifient LV noter sur le cahier la question et ventuellement les r ponses qu on pourrait y apporter pour que tous les utilisateurs soient inform s de la signification de ce sigle 45 Cr er un
45. t e par Jacqueline Gascuel 2 un panneau lumineux semblable ceux qui se trouvent dans le m tro parisien en appuyant sur un bouton le lecteur allume la lampe qui montre sur le plan o est le secteur recherch La liste alphab tique des points signal s comporte aussi bien des disciplines que des services biographie g ographie photocopie Cette signalisation pourrait donner aux lecteurs sous une forme ludique les moyens de leur autonomie Ce panneau est d ailleurs pr f rable une borne informatique car l ordinateur ne permet pas d avoir une vision globale et rapide de la biblioth que et des services qu elle propose En effet les bornes d information telles qu il en existe la Biblioth que Publique d information r pondent bien aux d sirs d orientation des lecteurs mais il est n cessaire de passer successivement par plusieurs crans avant d obtenir les r ponses recherch es L avantage du tableau lumineux est de fournir une r ponse imm diate qui ne n cessite que peu de manipulations 12 GASCUEL Jacqueline Un espace pour le livre Paris Edition du Cercle de la librairie 1998 42 Les brochures emporter Il para t important d augmenter le nombre de documents pouvant tre emmen s et r pondant un besoin d information pr cis C est en faisant varier et en multipliant l informatjon que l on pourra toucher le maximum d utilisateurs dont les besoins sont divers Mis part les id es qui
46. t bien en dessous des r ves et des espoirs des biblioth caires et diff rentes tudes sur le comportement du public le montrent assez clairement Premier obstacle la classification Dewey ou CDU la majorit du public semble ne pas avoir compris que le contenu de chaque livre se voit attribuer un code qui permet de regrouper les documents th matiquement C est l organisation m me de la biblioth que que nombre de lecteurs semblent ainsi ne pas avoir saisie et cette lacune les condamne n avoir qu une vision parcellaire des collections correspondant leurs diverses p r grinations travers les rayons Ainsi selon Anne Dujol ce n est pas la logique de la classification qui les guide mais une logique de plan cartographique Ils lisent les indices CDU comme un plan de Paris Ce serait A3 H4 ce serait pareil Bien que ce soit marqu lisible vident ils ne font pas la relation entre l intitul et l indice entre le contenu des livres et la codification Cela ne serait pas trop inqui tant si cette d ambulation entre les rayons tait compl t e pas d autres approches la demande un biblioth caire ou l utilisation du fichier Cependant selon l enqu te de Patrick Parmentier en biblioth ques publiques une proportion tr s importante d utilisateurs 48 utilise uniquement les rayons comme moyen de recherche 23 ayant recours aux biblioth caires et 34 aux fichiers C est dire le nombre cons quent de p
47. tions insuffisantes 1 La formation La solution qui para t la plus vidente pour augmenter l autonomie des lecteurs dans la biblioth que pourrait tre la formation En effet le contact direct avec un des membres du personnel constitue certainement un excellent apprentissage du fait de la comp tence de la personne qui forme et de la possibilit offerte aux utilisateurs de voir aborder toutes les questions qu ils se posent face l organisation de la biblioth que La transmission d un savoir et d habitudes passeraient alors directement par le dialogue C est d ailleurs ce que pr conise la Charte des biblioth ques adopt e par le Conseil Sup rieur des Biblioth ques le 7 novembre 1991 Les biblioth ques ont un r le de formation des usagers aux m thodes de recherche des documents Mais cette solution id ale rencontre deux obstacles fondamentaux qui font que la formation du public adulte en biblioth que municipale n existe quasiment pas Tout d abord le personnel n est pas pr t effectuer ces formations d une part parce qu il n en a pas toujours les comp tences il n existe pas ce jour de formation de formateurs en ce domaine et d autre part parce que le temps lui manque les autres t ches venant en priorit catalogage acquisition pr t Par ailleurs le public lui m me n prouve souvent pas le besoin de se former l utilisation de la biblioth que Dans son tude effectu e la Biblioth que Publique d
48. ublique et du Journal Officiel la brochure sur ce th me tant d ailleurs presque termin e D autre part les documents labor s se sont heurt s des r ticences du fait qu ils ne respectaient pas la charte graphique pr sence de cadres et de majuscules notamment En effet la signal tique de la Maison du Livre de l Image et du Son r sulte d tudes confi es des sp cialistes et conduites avec une grande rigueur la ligne graphique adopt e le choix des couleurs rappellent l emploi des mat riaux et des perspectives du b timent elles s int grent au lieu elles ne sont pas un d cor surajout Cependant si l homog n it esth tique d un ensemble architectural est important les r gles dict es posent tout de m me probl me lorsqu elles deviennent trop contraignantes Par exemple il est interdit d installer un panneau de signalisation indiquant de fa on claire en hauteur et en gros caract res o se trouvent la banque de pr t et le bureau d information De m me pour changer l emplacement des meubles il est n cessaire de demander son avis la personne responsable de l am nagement int rieur 39 Cons quences de ces interdictions il est parfois difficile de rem dier rapidement et efficacement un probl me comme celui de l orientation des lecteurs De plus l esprit d initiative du personnel n est pas favoris par des r gles un peu trop strictes En ce qui concerne les documents que j avais r
49. ueil lors de l inscription et on les trouve aussi en libre service dans tous le b timent il existe chaque tage un espace proche de l entr e qui sert de lieu d affichage et de r servoir brochures L inconv nient est qu on ne voit ces informations que lorsque l on sort et on peut tre tent de ne pas s y arr ter puisque l on s en va 25 Les quides consulter des bibliographies les divers sujets abord s sont la litt rature d Afrique noire espagnole hongroise l histoire le Gouvernement de Vichy Mai 68 l actualit le SIDA Elles sont regroup es dans un classeur noir simplement pos sur une tag re un catalogue des nouveaut s dit tous les mois sauf pendant les vacances li prend la forme d un listing informatique pos sur une tag re des index de p riodiques rang s alphab tiquement en quatre classeurs des photocopies de sommaires de p riodiques class es par ann es et ce depuis 1989 s agit de p riodiques qui ne sont pas d pouill s tels que le Point l Ev nement du Jeudi le Nouvel Observateur l Express le Nouvel Economiste des dossiers r alis s p riodiquement par les biblioth caires en fonction de l actualit ou de leurs propres d sirs Ces dossiers base d articles de presse de revues sont propos s en consultation sur place au public et repr sentent un travail de recherche bibliographique important Le roman du mois classeur
50. uments entre les domaines de la connaissance est souvent un obstacle infranchissable pour les lecteurs en puissance qui n ont eu qu une scolarit r duite et propose Le livre doit tre l endroit o le lecteur s attend le trouver D o la r partition des livres suivant des centres d int r ts tels que Temps libre Humour ou Arts et spectacles Les opposants ce syst me r pondront qu il est impossible de d finir l endroit o le lecteur les lecteurs s attendent trouver les livres En effet d apr s Patrick Parmentier Chaque groupe socioculturel a des crit res de classement qui lui sont propres crit res qui en outre voluent avec le temps L tude d Elis o Veron relativise un peu cette querelle L enqu te qu il a men e dans quatre biblioth ques publiques tr s diff rentes lui a permis de d couvrir six modalit s de lecture qui ont chacune leur usage propre de la classification et de l espace en biblioth que Ces modalit s sont la lecture th matique la lecture probl matique 6 ROY Richard Classer et indexer Biblioth que de l universit du Maine 1987 TPARMENTIER Patrick op cit 8 VERON Elis o Espace du livre perception et usage de la classification dans les biblioth ques Paris Biblioth que Publique d Information Centre George Pompidou 1989 la lecture clectique la lecture romanesque par auteur la lecture romanesque par genre la lecture du frais
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