Formation par la Recherche n°15, juin 1986
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1. Un an en entreprise c est la dur e la plus fr quente Un an 61 Un deux ans 23 Deux trois ans 9 Plus de trois ans 7 Le CNRS r mun re les chercheurs surtout la premi re ann e Un an et moins 75 Un deux ans 37 Deux ans et plus 15 Plus le chercheur est jeune plus il d mis sionne du CNRS Moins de 30 ans 43 de 30 34 ans 31 de 35 39 ans 25 de 40 44 ans 17 plus de 45 ans 14 Les dipl mes des chercheurs mis disposition Universitaire 66 Grande cole d ing nieurs 18 Ecole normale sup rieure 16 Formation par la Recherche n 15 juin 1986 ACTUALITES Rendez vous manqu en g ologie L Association Lyon G ologie l ALYGE a t cr e en f vrier 1985 Elle regroupe les l ves et anciens l ves des laboratoires de g ologie des facult s de Lyon Elle a pour but entre autres de favoriser les liens entre les tudiants et les professionnels Activit importante donc quand on sait quelles sont les difficult s actuelles des jeunes docteurs en g ologie pour trouver du travail C tait justement pour tudier ces d bou ch s et essayer de d terminer quels profils seraient demand s dans les cinq ans venir dans les diff rents secteurs d activit public semi public entreprises et g ologues ind pen dants que l ALYGE se proposait d organiser la fin du mois d avril dernier sa deuxi me r union nationale sur le th me2. tre chercheur La r ponse est unanime D abord pour faire de la recherche Autre l ment positif et qui revient comme un leitmotiv le CNRS c est la libert A ces deux motivations positi ves vient s en ajouter une autre n gative qui traduit chez beaucoup un rejet de l industrie et du monde conomique Rejet que ne fonde d ailleurs aucune argumentation Il n y a donc pas lieu cet gard de s ton ner de l argument psychologique le plus sou vent avanc par les chercheurs ayant refus une mise disposition l angoisse du d part Deux autres raisons apparaissent ensuite la crainte de d sorganiser la vie de son labora toire d une part et d autre part les probl mes pratiques li s la famille et au logement Mais alors qu est ce qui pousse d autres chercheurs surmonter malgr tout de tels obstacles Tout simplement pour la plupart le besoin de se changer les id es en allant voir ce qui se fait ailleurs ou encore de rencontrer des contraintes diff rentes A ce besoin d aventure s ajoute aussi l int r t pour la valorisation d une recherche fondamentale ou tout sim plement le fait que la mobilit c est payant pour la carri re La motivation salariale quant elle n est que tr s rarement mise en avant Que pensent les chercheurs d une telle exp rience Les anciens mis disposition sont unani mes pour exprimer des opi
3. lIFREMER les recrutements dans cet oi nisme se sont quelque peu rar fi s Ai le centre brestois de l IFREMER qui rassemble environ 600 personnes continue de financer des th ses de troisi me cycle il n est plus en mesure d offrir un nombre suffisant de postes l issue de la th se Et les autres organismes publics CNRS ORSTOM Universit s ont eux aussi de fai bles capacit s d accueil pour les oc anologues Quand il n y a pas de d bouch s dans le secteur public on se tourne tout naturelle ment vers les entreprises Dans d autres disci plines scientifiques le secteur priv constitue un d bouch tout fait appr qui concerne l oc anologie cest un peu plus d licat Les entreprises directement concer n es se caract risent tout d abord par leur extr me dispersion et leur taille limit e voire leur aspect purement familial 4 Les hostr iculteurs par exemple qui occu pent pourtant un cr neau porteur ont ils vrai ment les moyens et les besoins pour embau cher un chercheur temps plein Tout au plus vont ils occasionnellement soumettre une petite tude un laboratoire Un dosage un comptage de bact ries Quand il faut se jeter Peau Face une telle situation les jeunes oc a nologues de Brest ont r agi vigoureusement et relativement vite Plut t que d attendre un hypoth tique emploi ils ont finalement d cid de cr er leur propre entreprise
4. t central des archives situ Blois effectue pour sa part trois ou quatre recher ches quotidiennes alors qu il a plut t une vocation historique Au si ge administratif des Miroirs La D fense qui renferme tout de m me 9 kilo m tres de papiers n importe qui peut avoir sur son bureau un dossier d archives en un quart d heure qu il s agisse de s ries compta bles ou juridiques par exemple A plus long terme des archives bien tenues facilitent m me consid rablement la t che de diri geants qui se prennent crire leurs m moires Maurice Hamon est persuad que la fonc tion m moire demandera de plus en plus de sp cialistes dans des groupes comparables Saint Gobain L rendue du probl me son vo lution technologique et conceptuelle tout ceci fait qu il demande tre trait de fa on unitaire par des professionnels form s cet effet La m moire historique n est que la face visible de l iceberg En dessous se trouve toute la m moire globale avec ses probl mes de pr archivage d occupation de m tres carr s de circulation de l information d volutions technologiques En ce sens je crois que l exp rience de Saint Gobain est int ressante y compris pour l tranger Ren Luc B nichou Avant le douct poli continu et le float glass ou le scellage des glaces sur une plate forme a danse Formation par la Recherche n 15 juin 1986 MODE DEMPLOI Le magist
5. choisi ASSPRO Il faut signaler galement le projet MEN TOR de l INRIA qui est en cours de com mercialisation par la SEMA Ce syst me d as sistance la programmation permet au pro grammeur de disposer d une collection int gr e d outils l aidant d velopper analyser et mettre au point ses programmes Sp ciale ment adapt dans le pass la programma tion en langage PASCAL il est en cours de transformation pour s adapter au langage ADA De mani re plus g n rale il est pos sible de l adapter tr s rapidement d autres langages de programmation En ce qui concerne les algorithmes le GRECO travaille tant sur les structures de donn es telles que les arbres et les mots pro jet ALGOMOTS que sur les graphes projet LEG Un projet de l INRIA s int resse notamment la mesure de la complexit des algorithmes en utilisant pour cela les techni ques math matiques les plus sophistiqu es Bien entendu le GRECO PROGRAM MATION s int resse aussi de tr s pr s au lan gage LISP qui depuis une dizaine d ann es se trouve au c ur de nombreux projets importants d intelligence artificielle ou de conception assist e par ordinateur CAO Ce langage bien que n en 1960 reste une source in puisable de recherche que ce soit dans son impl mentation ses extensions ou son sation Des langages LISP fran ais sont d ores et d j exploitables VLISP LELISP ou BVLISP par exemple Le GRECO ne d lai
6. re de physique de Grenoble En 1985 un nouveau dipl me a fait son apparition l Universit le magist re Ce titre quelque peu grandiloquent sanc tionne en fait une formation finalit pro fessionnelle affirm e d une dur e de trois ans apr s le DEUG qui associe enseigne ments et stages dans des entreprises ou des laboratoires de recherche La fili re magist re est ouverte aux tudiants titulaires d un DEUG aux l ves des grandes coles ou aux titulaires d un DUT 1 Seuls les tablissements accr dit s par le Minist re de l Education Nationale peuvent d livrer ce dipl me Actuellement il existe 38 magist res L Universit scientifique et m dicale de Grenoble a t accr dit e pour d livrer un dipl me de magist re en physique Gr ce cette formation elle souhaite privil gier au maximum les rapports entre les tudiants et la communaut scientifique grenobloise Ce magist re devrait devenir un tremplin de choix pour les tudiants qui d sirent entre prendre une formation par la recherche de haut niveau en physique Grenoble est un p le de recherche consi d rable en physique le deuxi me de France dit on Tous les grands organismes de recherche y sont repr sent s par des forma tions importantes en taille et en qualit Citons le CNRS le Centre d tudes nucl aires de Grenoble les laboratoires de l Universit scientifique et m dicale et de l Institut natio na
7. 4 vivotent tant bien que mal sur de petits contrats temporaires et al atoires Dire que leur situation est loin d tre relui sante est un pudique euph misme Pour cer tains le moral commence donner des signes de faiblesse Que se passe t il donc Ont ils un niveau de formation insuffisant Font ils partie de ces laiss s pour compte d une inad quation entre la formation et le march de l emploi En fait le probl me est que les principaux d bouch s des oc anologues se trouvent dans les organismes publics de recherche ou la rigueur dans l enseignement Selon une enqu te effectu e en 1985 aupr s de jeunes docteurs en sciences des milieux naturels 1 la recherche et l enseignement accueillent 72 des oc anographes tandis que 8 seule ment travaillent en entreprises Et encore faut il savoir toujours d apr s les r sultats de cette enqu te que les emplois occup s y compris dans le secteur public sont loin d tre stables 72 des oc anogra phes interrog s en taient au moment de l enqu te leur deuxi me voire leur troi si me emploi depuis la soutenance de leur th se Cette enqu te r v lait ainsi que au niveau national la situation des oc anologues posait quelques probl mes Mais les jeunes docteurs de Brest apparaissent encore beaucoup plus d favoris Depuis la fusion du CNEXO et de TISTPM qui a donn naissance l Institut Fran ais pour l Exploitation de la Mer
8. FORMATION Lettre de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris 5 PAR LA RECHERCHE Sommaire Entreprises portes ouvertes Saint Gobain ne veut pas perdre la m moire 1 Mode d emploi Le magist re de physique de Grenoble 3 Enqu te Les oc anologu La mobilit des de Brest ne veulent plus amer 4 rcheurs du CNRS 5 Actualit s 6 Du c t des laboratoires Les avanc es de la programmation Nouvelles Trois si cles d existence cela commence compter pour un groupe industriel La Com ionale de Saint Gobain une hist aujourd h Saint Gobain ne veut pas perdre la m moire int Gobain a une m moire formidable 300 kilom tres de papiers et de parchemins mis bout bout qui retracent au fil des si cles l histoire de cette entreprise verri re cr e par Colbert et Louis XIV en 1665 sous le nom de Manufacture royale de glaces de France Cette m moire contient galement toutes les archives de Pont Mousson depuis la fusion des deux soci t s en 1970 Une dizaine de chercheurs universitaires consultent ces archives chaque ann e sur des sujets parfois tr s g n raux De par son importance en effet la m moire du groupe permet au chercheur de pr ciser utilement une tude sur la pr paration du trait de Ver sailles ou sur la naissance de la Communaut europ enne du charbon et de l acier N anmoins cette utilisation universitaire de la m
9. L emploi en g ologie volution et perspectives Cette r union qui devait se tenir PU versit Claude Bernard de Lyon a finalement d tre annul e faute d intervenants Seul un g ologue ind pendant avait en effet accept de venir faire une communication Cette initiative aurait pourtant permis aux enseignants tudiants et professionnels de rencontrer enfin pour faire le point La d cep tion de l ALYGE mais aussi de tous ceux qui suivent de pr s la situation des g ologues est d autant plus aig e que l emploi en g ologie traverse en ce moment une phase pour le moins critique Et ne parlons pas de la d cep tion des tudiants qui sont les premiers conceri Malgr cet chec l ALYGE ne baisse pas les bras pour autant Elle va publier dans son bulletin du mois de juin une analyse com pl te de la situation de l emploi en g ologie Association Lyon G ologie ALYGE Jniversir Claude Bernard 43 bd du 11 novembre Villeurbanne Cedex T l 78 89 89 24 Alain Curial poste 3 GUIDE des AIDES aux formations doctorales ou post doctorales L association nationale des docteurs s sciences ANDES vient d diter la premi re partie du GUIDE des AIDES aux formations doctorales ou post doctorales 20 pages 1986 participation aux frais 25 F plus port moins de 100g Cette premi re partie repr sente la totalit des aides accord es par les organismes publics fra
10. Michel Bader journa liste en concevant et en r digeant le Guide des m tiers de la recherche m dicale partir d une id e de la mission pour la formation et par la recherche de l INSERM Cet ouvrage remarquable la fois dans sa forme et son contenu r pond toutes les questions que peuvent se poser les jeunes bacheliers les tudiants les enseignants et les parents ainsi que tous ceux qui s int ressent la sant et son futur Qu est ce que la recherche biologique et m dicale De quelle mani re fait elle progresser la m decine Comment fonctionne t elle Qui trouve t on dans les laboratoires fran ais La premi re partie du guide pr sente des informations g n rales sur les disciplines de la recherche les m tiers le travail dans les labo ratoires La deuxi me partie est un guide par r gions avec les sp cialit s locales et des adresses utiles Il serait dommage enfin de ne pas citer Pierre Bretagnolle qui a abondamment illustr ce guide avec beaucoup d humour et de pertinence Guide de la recherche m dicale 25 francs En vente dans les librairies et la FNAC ou l INSERM Mission Information et Communication Bureau de l Edition 101 rue de Tolbiac 75654 Paris cedex 13 T l 1 45 84 1441 Congr s de la Soci t Fran aise de Chimie La Soci t Fran aise de Chimie tiendra son deuxi me congr s national SFC 86 Paris Maison de la C
11. a physique compl t s par de l lectronique et de l informatique Ils conduisent aux dipl mes nationaux de licence et de ma trise de physique La troisi me ann e est celle de la transition entre la scolarit traditionnelle et l int gration active dans une quipe de recherche Au deuxi me semestre d bute un stage temps plein dans un laboratoire d ac cueil La scolarit se termine par la soute nance d un m moire sur les activit s de recherche donnant lieu la d livrance du dipl me d tudes approfondies DEA et ventuellement du magist re Ce niveau de sortie des tudes baccalau r at 5 ans est analogue celui des ing nieurs La pr paration d un doctorat est cependant encourag e dans le cadre de l Ecole de Physique Les tudiants concern s peuvent b n ficier de r mun rations vari es comme les allocations de recherche du Minis t re de la Recherche et de la Technologie ou les conventions CIFRE Le recrutement l Ecole de Physique s ef fectue deux niveaux En premi re ann e licence pour la fili re magist re les crit res de s lection sont bien entendu lev s L Ecole de Physique de Grenoble ne cache pas son exigence quant au niveau scolaire et la moti vation r elle des tudiants A la diff rence des modes de recrutement traditionnels un entre tien approfondi permet de jauger leurs moti vations et de juger davantage le sens physi que l intelligence et la vi d e
12. ale du groupe suite page 2 Formation par la Recherche nf 15 juin 1986 ENTREPRISES PORTES OUVERTES suite de la page 1 A l poque l id e tait tout fait neuve en France En confiant de surcro t l ensemble de ces missions un ancien l ve de l Ecole des Chartes Saint Gobain a parachev son r le de pr curseur fran ais en la mati re D autant que Maurice Hamon directeur du service Archives a t le premier chartiste occuper une fonction permanente en entreprise Depuis il y a eu d autres exemples similaires je ne suis plus heureusement le cas d esp ce Maurice Hamon appartient ces promo tions de Chartistes sorties un moment o l volution technologique atteignait pleine ment le domaine des archives et o il fe prendre bras le corps le ph nom ne des m moires de masse Cela n a rien voir on s en doute avec l analyse des parchemins du Moyen Age ou des registres du Parlement de Paris Il a fait ses premi res armes la Cit inter minist rielle des Archives Fontainebleau o il a suivi pendant quelques ann es les pro ductions d un certain nombre de minist res sant travail affaires sociales C est en raison de cette exp rience sur la m moire contem poraine que Saint Gobain lui a propos de prendre en main ses propres archives qui vont du parchemin du XV si cle jusqu au support magn tique Pour r pondre la soi
13. amon y croit fermement I est impensable que les gens qui travaillent dans ce groupe qui y exercent des res ponsabilit s de plus en plus vari es n aient pas une connaissance suffisante de leur environne ment C est un groupe o l on change couram ment de branches de pays Avec le ph nom ne du rajeunissement des cadres la m moire vivante s est quelque peu estomp e Pour les nouveaux arrivants il n est pas inutile de conna tre un certain nombre de renseignements objectifs sur le pass qu ils soient politiques conomiques financiers Savoir que telle usine n a t construite que pour contrer la concur rence une poque donn e est int ressant pour les dirigeants bien s r mais aussi pour le jeune directeur qui l on demande de faire tourner la m me unit quatre vingts ans apr s Le grand d poussi rage Outre cette activit historique Mauric Hamon a en charge la conservation de la des sabots de doucissage Pise Italie vers 1920 m moire de Saint Gobain En fait la seule vraie question est de savoir ce qu il faut faire de cette m moire Certains groupes indus triels sans tre amn siques conservent leurs archives dans des conditions et selon des conceptions telles qu ils ne r pondent qu au tr s court terme Saint Gobain nous essayons au contraire de valoriser notre m moire au maxi mum et donc de justifier ainsi les moyens humains et techniques qui vont avec Le d p
14. ances Cet change permanent entre les chercheurs facilite consid rablement la r alisation d un objectif essentiel qui est de faire sortir la programmation du stade artisa nal o trop souvent encore elle reste confi n e Sortir du stade artisan st tout d abord tudier en profondeur la mantique de la programmation Cette tude s appuie d une part sur la logique et d autre part sur des th ories de mod les plus sp cifiques Plu sieurs projets en cours ont pour objet l impl mentation en machine de langages fond s sur ces th ories On peut citer notamment le projet de langage CDS Sophia Antipolis ou le langage combinateurs du LITP de l Uni versit de Paris VIT Par ailleurs un des progr s conceptuels majeurs de la th orie de la programmation a t d abandonner la vision lin aire des pro grammes Ceux ci sont maintenant consid r s comme des arbres ou mieux encore comme des formules constituant elles m mes des objets de calcul Tous ces travaux d bouchent naturellement sur le g nie logiciel Ils ont donn lieu la r alisation d outils perfor mants facilitant l criture des Programmes leur sp cification leur gestion et leur r utili tion Plusieurs prototypes sont d j disponi bles ou devraient bient t l tre LPG Gr noble SPARC au CERT MAYDAY SPES Nancy sans oublier ce projet d Orsay au nom particuli rement bien
15. ations et leurs r actions Nous reproduisons ci dessous un article paru dans le num ro 64 du Courrier du CNRS janvier mars 1986 dans lequel l an cien directeur de la valorisation du CNRS Jean Jacques Duby pr sente et commente les r sultats de cette enqu te Lors du s minaire de Garchy qui s est d roul en septembre dernier l un des princi paux th mes abord s a t celui du personnel du CNRS A cette occasion ont t pr sent s les r sultats d une enqu te sur Les cher cheurs mis disposition de l industrie Cette tude interne avait t confi e au Centre lillois d tudes et de recherche sociolo giques et conomiques UA 345 Sous la direction de Jean Claude Rabier cette unit a enqu t en 1985 aupr s de deux cent tro chercheurs mis disposition de l industrie entre 1979 et 1984 Les r sultats rendent i pects En voici bri vement r sum s les principaux l ments Les motivations Des entretiens ont t effectu s aupr s de vingt chercheurs Ils portaient sur leurs moti vations sur les obstacles rencontr s lors de la mise disposition sur les raisons de leur d sion Les enqu teurs ont galement demand aux chercheurs ce qu ils pensaient des mises disposition et pourquoi leur terme ils avaient selon les cas d missionn ou r in t gr le CNRS Voici les arguments les plus souvent avanc s Pourquoi avoir choisi d
16. cientifique de la direction de la valorisation et des applications de la recherche du CNRS du 25 novembre 1982 au 28 f vrier 1986 Chercheurs mis disposition les chiffres Quels sont les d partements les plus mobiles mises disposition annuelles pour 1000 chercheurs Chimie 10 1 Sciences physiques pour l ing nieur 88 Math matiques et physique de base 54 Terre oc an atmosph re espace 3 1 Physique nucl aire et corpusculaire 19 Sciences de la vie 1 5 Sciences de l homme et de la soci t 02 De quels d partements proviennent les mises disposition Chimie 47 Math matiques et physique de base 17 Sciences physiques pour l ing nieur 17 Sciences de la vie 10 Terre oc an atmosph re espace 6 Physique nucl aire et corpusculaire 2 Sciences de l homme et de la soci t 1 Une affaire de jeunesse 25 34 ans 44 35 39 ans 30 40 44 ans 17 45 ans et plus 9 Les chercheurs mis disposition taient d j mobiles 28 ont fait un stage l tranger 14 ont chang de laboratoire 8 ont chang de r gion L entreprise r mun re plus volontiers les jeu nes chercheurs 44 des moins de35ans 29 de 35 45 ans 13 des plus de 45 ans La productivit des chercheurs mis disposi tion Brevets 14 en ont d pos au moins un Publications moyenne annuelle moins d une 19 une deux 56 deux trois 9 plus de trois 16
17. d exemplaires souhait s Formation par la Recherche Lettre trimestrielle de l Association Bernard Gregory rue de Turbigo Claudine Alezra Minist re de la Rech et de la Technologie Alain Carette Bourse de l Emploi de Lille on ANVAR tte CISI r Industries et Techniques Claude Wolff Bourse de l Emploi de Mulhouse Production Atelier Paul Bertrand lbi 75005 Paris 1201085900023 D p t l gal 2 trimestre 1986 Toute reproduction d article ou d informations contenus dans ce journal est autoris e avec mention de leur origine
18. f de connaissance historique des dirigeants la Compagnie de Saint Gobain a encourag jusqu ce jour 3 th ses d Etat et 2 PhD anglo saxons Gr ce une participation financi re de la Compagnie les th sards se sont consacr s plein temps des tudes monographiques sur Saint Gobain et Pont Mousson L ensemble de ces tra vaux couvre la p riode allant des origines jus qu en 1940 D autres travaux seront entrepris dans les ann es qui viennent pour compl ter cette somme Il s agit en fait de retracer l histoire strat gi que des deux soci t s Les th ses n omettent pas pour autant au passage d tudier le milieu dirigeant L une des th ses anglo saxonnes est consacr e par exemple la bio graphie de l un des p res fondateurs de Pont Mousson Mais ce qui int resse surtout les dirigeants c est l histoire strat gique travers la prise de d cision C est aussi de savoir com ment les d cisions d apr s guerre se placent dans une continuit strat gique par rapport aux p riodes ant rieures Il est vident que de tels travaux histori ques n ont pas d incidences imm diates sur la marche de l entreprise Cependant Saint 3obain leur a d j trouv bon nombre d ap plications concr tes L une d entre elle qui se d veloppe beau coup est l utilisation p dagogique interne de ces tudes aupr s de la population des cadres moyens et sup rieurs Maurice H
19. himie du 8 au 12 septembre 1986 Ce congr s comportera dix colloques por tant sur des domaines de recherche en rapide volution ainsi qu une s rie de conf rences pl ni res Par ailleurs diverses grandes entreprises de la chimie et de grands organismes du secteur public CEA CNRS seront galement pr sents Leurs pr sentations feront appara tre les activit s et d bouch s de ces groupes et leurs repr sentants auront volontiers des entretiens de caract re professionnel avec les tudiants ou chercheurs La SFC offre un certain nombre d tu diants et jeunes chercheurs la possibilit de participer sans frais ce congr s inscription gratuite fourniture des documents du congr s ventuellement deux journ es en pension compl te pour les participants venant de province nuits des 8 et 9 septembre Les chercheurs en cours de th se peuvent demander b n ficier de ces conditions en s adressant avant le 15 juin 1986 Monsieur Troyanowsky D l gu l animation scientifique SFC 10 rue Vauquelin 75005 Paris T l 1 47 07 54 48 Formation par la Recherche n 15 juin 1986 DU COTE DES LABORATOIRES Les avanc es de la programmation Dans le cadre de la mise en place du pro gramme national mobilisateur de la Fili re lectronique et de son soutien aux quipes fran aises de recherche en informatique le Minist re de la Recherche et de la Technolo gie a cr au c
20. l polytechnique ou encore le Centre natio nal d tudes des t l communications On trouve aussi des laboratoires de recherche industriels comme ceux de Thomson ou de P chiney sans oublier de prestigieux orga nismes internationaux l Institut Laue Lange vin le Max Planck Instit t l Institut de radio astronomie millim trique et bient t le futur laboratoire de rayonnement synchrotron Tout cet environnement scientifique de haut niveau offre aux tudiants en physique des capacit s de formation et d encadrement pratiquement illimit es Depuis de nombreu ses ann es les propositions de stages de troi si me cycle voire de th se d passent large ment le nombre d tudiants L accueil des tudiants permet ainsi aux organismes et aux entreprises d entretenir le dynamisme de leur recherche Par ailleurs il est vrai que le nombre des tudiants est n cessairement res treint pour r pondre l exigence de qualit Exigence qui porte ses fruits lorsqu il s agit pour eux de trouver un emploi La grande majorit des jeunes docteurs physiciens gre noblois trouvent un emploi de cadre de recherche en moins de six mois Former des t tes bien faites L Universit scientifique et m dicale de Grenoble joue un r le important dans la for mation de ces jeunes physiciens Pour renforcer la qualit de cette formation une Ecole de Physique a t mise en place en 1984 q
21. moire reste marginale Le principal exploiteur de ces archives est bel et bien la Compagnie de Saint Gobain Une vidence direz vous Pas tant que cela Rares sont les entreprises qui en France tout au moins s impliquent autant que Saint Gobain dans la conservation l organisation et l exploitation de leurs archives Les groupes industriels ont certes l obliga tion de conserver des m moires gigantesques mais celles ci sont disproportionn es par rap port aux r sultats qu on en retire Il n y a pas si longtemps d ailleurs les archives de Pont Mousson taient stock es dans un lointain ch teau de province qui avait tout du ch teau de la Belle au bois dormant Et Saint Gobain la situation n tait gu re plus relui Sante Le retour aux sources historiques Lorsque Saint Gobain et Pont Mousson ont fusionn les dirigeants se sont interrog s sur le probl me de la connaissance d un groupe dans lequel allaient d sormais cohabi ter deux cultures bien distinctes Parmi de nombreux outils on choisi d utiliser lhis toire pour essayer de mieux conna tre ce groupe Peut tre m me allait on trouver une esp ce de fatalit une convergence de destins qui aurait rendu in luctable la fusion des deux soci t s autant r pondre tout de suite c est non Cette pr occupation historique a par ail leurs tr s vite d bouch sur le probl me beaucoup plus g n ral de la m moire glob
22. n ais avec tous d tails pratiques les montants et les modalit s Une souscription est ouverte pour P dition du GUIDE complet 56 pages 50 F plus port moins de 250g avec les aides bilat rales cel les accord es par douze organisations interna tionales et enfin par neuf fondations associa tions ou institutions priv es Commandes adresser au si ge de l AN DES 16 rue Claude Bernard 75231 Paris Cedex 05 t l 1 43 37 51 12 matin accom pagn es d un ch que bancaire ou postal CCP Paris 769277 B 6 Ah Vous voulez faire de la recherche m dicale Vouloir faire de la recherche m dicale son m tier est une noble ambition En r sumant un peu le jeune bachelier d sirant s engager dans cette voie doit aimer l aventure technolo gique la difficult il doit aussi avoir envie de prouver que rien n est impossible C est affaire de temp rament de caract re de motivation plus que d enseignement estime Suzanne Tyc Dumont vice pr sidente du conseil d ad ministration de l Institut National de la Sant et de la Recherche M dicale INSERM Soit Mais quand m me avoir un aper u des diff rents m tiers de la recherche biom dicale des fili res de formation y conduisant et des d bouch s professionnels est un atout suppl mentaire et non n gligeable pour concr tiser une vocation naissante C est ce que se sont dit Muriel Brossars enseignante et Jean
23. nions tr s favora bles son gard La plupart d entre eux esti ment que tout le monde devrait y passer Pourquoi Parce qu elles permettent de nou velles rencontres et d autres m thodes de tra vail Et puis au terme du voyage il y a la Jameuse garantie de r int gration au CNRS Mais au fait pourquoi revient on au CNRS Parce qu avant d en partir on en avait d cid ainsi Et si l on creuse un peu la ques tion on peut s entendre d clarer que le CNRS offre un plus grand attrait intellectuel que l industrie Certains encore reviennent au bercail pour faire b n ficier leur laboratoire de l exp rience acquise ailleurs D autres enfin font valoir les contraintes familiales Cependant fait int ressant la moiti des r int gr s envisagent explicitement de recourir une nouvelle mise disposition dans les deux six ans ou d s que l occasion se repr sentera Qu en est il de ceux qui ne r int grent pas le CNRS Pour les uns l entreprise appara t comme le rem de une situation bloqu e dans la recherche publique Pour les autres on assiste la d couverte d une nouvelle vocation ou plus simplement d une pr f rence Comme pour ce chercheur qui d clare je constate que je suis beaucoup plus un homme d action que de r flexion J ai besoin de faire du concret et du relativement court terme Jean Jacques Duby Jean Jacques Duby a t directeur s
24. normales sup rieures et universit s parisiennes l autre l Universit deGrenoble I Deux magist res suppl mentaires ont t cr s en 1986 aupr s des Universit s pai nes Paris 7 et Paris 11 La s lection s v re l entr e les promo tions de faible effectif entre 30 et 40 tu diants et l ouverture vers le monde industriel laissent pr sager un excellent accueil de ce nouveau dipl me par les organismes de recherche et par les entreprises et des mains expertes L originalit de la formation grenobloise r side dans l int gration des tudiants dans l activit des laboratoires d s la premi re ann e de leur cursus Concr tement cela se traduit par des stages d initiation la physique exp rimentale parrain s par des cher cheurs Tr s vite les tudiants prennent ainsi contact avec la m thodologie de la recherche La participation active aux exp riences d ve loppe leur esprit d initiative et leur permet d acqu rir la ma trise de l instrumentation physique la plus sophistiqu e Sur l ensemble des trois ann es d tudes les tudiants pas sent en moyenne un tiers de leur temps en laboratoire Les enseignements des deux fili res classique et magist re comportent un tronc commun et un enseignement compl mentaire pour le magist re Les enseigne ments du tronc commun des deux premi res ann es sont consacr s aux fondements de l
25. onnels et associations de pr ci ser leurs besoins potentiels vi d un tel centre r gional de recherche appliqu e Quel que 200 lettres ont ainsi t envoy es Les premi res r actions qui nous sont parve nues sont tout fait positives indique Yves Marie Paulet le jeune pr sident de l ADRA MER En particulier les probl mes de pollu tion du littoral reviennent tr s souvent dans les suggestions mises par les communes La baie de Saint Brieuc par exemple souffre de plus en plus du d versement des d chets agri coles Ce qui conforte notamment les anima teurs de l ADRAMER dans l id e selon laquelle le futur institut de recherche appli qu e pourrait jouer un r le moteur dans un travail d am nagement concert du littoral breton Ce centre r gional pourrait aussi r pondre aux probl mes ponctuels soumis par les pro fessionnels de la mer et les aider s orienter e vers une aquaculture adapt e au Ceux ci se heurtent en effet aux imp ratifs des chercheurs qui l Universit ou lIFREMER n ont pas toujours le temps n cessaire pour se consacrer des questions tr s appliqu es L Universit de Brest a mis en place d ail leurs une petite structure Micromer qui cen tralise tous les contrats pass s par les profes sionnels ayant trait aux probl mes bact riolo giques Mais ce n est pas suffisant pour l en semble de la Bretagne estiment les repr sen
26. ou plus exactement leur propre structure d ac cueil En premier lieu ils se sont regroup s au sein d une Association pour le d veloppe ment de la recherche appliqu e aux activit s marines l ADRAMER Cette association a pour but de pr parer la mise en place en Bre tagne d un centre de recherche r gional d aide scientifique et technologique aux col lectivit s locales et aux professionnels de la mer dans les domaines de la p che des cultu res marines de l am nagement du littoral Une telle structure ne serait pas nouvelle en France Il en existe d j une en Langue doc Roussillon intitul e le CEPRALMAR Cet organisme s occupe du transfert de la recherche des universit s et des organismes publics tel lIFREMER vers la profession Il couvre un ventail tr s large de domaines d applications levage de poissons et de coquillages p che am nagement du littoral r cifs a iels Les oc anologues brestois se sont ouverte ment inspir s de cet exemple et vont tenter de cr er un organisme similaire en Bretagne qui pourrait les employer temps plein Sous quelle forme Avec quelles sources de finan cements C est justement le travail de PADRAMER que de prendre les contacts n cessaires de n gocier les participations financi res et de pr parer le dossier Dans un premier temps l ADRAMER a proc d une tude de march en deman dant aux communes coop ratives groupe ments professi
27. ours des ann es 1984 et 1985 sept programmes de recherche coordonn s PRC Ces programmes mobilisent des qui pes du CNRS des universit s et d autres orga nismes publics et priv s sur des th mes de recherche bien identifi s On peut citer entre autres l intelligence artificielle les bases de donn es la communication homme machine L un de ces programmes intitul Programmation avanc e et outils pour l intel ligence artificielle s est organis en 1984 autour du groupement de recherches coordo n es du CNRS le GRECO PROGRAMMA TION Organisation tout fait logique au demeurant puisque cette formation du CNRS regroupait d j depuis 1980 Pen semble des quipes de recherche fran aises parmi les plus avanc es en informatique fon damentale et en programmation Avec ce nouveau statut de programme de recherche coordonn le GRECO PRO GRAMMATION a b n fici d importantes dotations du Minist re de la Recherche et de la Technologie Il r unit aujourd hui une tren taine d quipes dont les travaux organis s en projets couvrent un ventail tr s large de th mes de recherche Sortir du stade artisanal En poursuivant l effort d quipement infor matique en am liorant les moyens de com munication entre les chercheurs et en leur permettant d acc der d importantes biblio th ques de logiciels le GRECO offre cha cune de ses quipes la possibilit d enrichir ses connaiss
28. rises ont recrut une dizaine de candidats chacune 9 autres soci t s ont embauch 2 ou 3 can didats chacune La r partition des recrutements par branches d activit s industrielles est la suivante Chimie 28 Pharmacie 18 Electronique robotique instrumentation 28 Industrie m canique transports ing nierie 8 M tallurgie verres c ramiques 7 Agro alimentaire 2 Divers 9 suite de la page 7 Cette politique a favoris le d veloppe ment la diffusion et les changes de nom breux produits logiciels ainsi qu une collabo ration plus troite avec des laboratoires tran gers comme le c l bre MIT York Berkeley Stanford Edimbourgh La diffusion des produits logiciels et leur valuation par des partenaires trangers a per mis de conforter la position fran aise aussi bien sur le plan du savoir faire en d veloppe ment logiciel que dans le domaine de la recherche fondamentale Michel Mouyssinat charg de la valorisation et des relations industrielles du Greco Programmation Si vous souhaitez recevoir r guli rement Formation par la Recherche il vous suffit de nous retourner le bulletin ci dessous l adresse suivante Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris Nom Pr nom Societ Fonction Adresse T l phone Je d sire recevoir exemplaires de Formation par la Recherche Indiquez le nombre
29. s logiciels accompa gn es de d monstrations Les professionnels y trouvent un r el int r t car les concepts et les sch mas th oriques issus de la recherche leur sont ainsi rendus facilement accessibles De plus ces prototypes d montrent leur faisa et sugg rent bien souvent de nouveaux champs d applications Par ailleurs pour assurer la promotion et la diffusion de ses r sultats de recherche len semble de la communaut scientifique le GRECO b n ficiant de la dynamique de ses propres quipes m ne une politique de coo p ration vers d autres partenaires quipes trang res autres programmes de recherche coordonn s industriels suite page 8 Michel Mouyssinat Formation par la Recherche n 15 juin 1986 118 candidats sortants Au premier mars 1986 118 candidats ne sont plus la recherche d un emploi 94 ont t recrut s dont 54 en entreprises 21 en organismes publics de recherche 11 dans l enseignement sup rieur 8 dans divers secteurs h pitaux collectivit s locales 11 candidats poursuivent une formation post doctorale 4 trangers sont retourn s dans leur pays d origine et 8 autres candidats n ont pas renouvel leur inscription g n rale ment du fait de leur situation familiale Le tableau ci dessous indique sp cialit par sp cialit l volution des flux de nou veaux candidats et de candidats sor
30. sprit que les connaissances brutes acquises au cours du premier cycle A la rentr e de 1986 les dipl m s des grandes coles pourront galement int grer la fili re magist re au niveau de la troisi me ann e DEA et dipl me de magist re Notre ambition est d attirer dans notre for mation d excellents tudiants passionn s par la physique Notre exigence de qualit a pour contrepartie un engagement complet des quipes d enseignants dans l encadrement et le suivi des tudes Nous croyons que la for mation par la recherche est l une des plus soli des et des plus adapt es aux probl mes actuels du monde conomique et qu elle est appel e un d veloppement important dans le futur Roger Maynard Directeur de l Ecole de Physique de Grenoble 1 DEUG dipl me d tudes universitaires g n rale DUT dipl me universitaire de technologie ENQUETE Formation par la Recherche n 15 juin 1986 Les oc anologues de Brest ne veulent plus ramer Les jeunes oc anologues de Brest ont des probl mes De s rieux probl mes m me Ceux ci peuvent s exposer tr s simplement l aide de quelques chiffres Depuis 1982 23 oc anologues biologistes et biochimistes ont soutenu une th se de doctorat Aujourd hui quelle est leur situation Un seul d entre eux a t recrut par un organisme public de recherche 8 sont inscrits l Agence nationale pour l emploi et 1
31. sse pas pour autant d autres langages comme CDS PLASMA ou PRO Li de L re des n m tacompilateurs Pour les compilateurs ces traducteurs de langages volu s en langage machine sans lesquels l ordinateur est incapable de com prendre la moindre instruction les probl mes de leur criture sont aujourd hui peu pr s ma tris s Les chercheurs sont donc pass s la vitesse sup rieure et s attaquent la m ta compilation c est dire la r alisation auto matique de compilateurs en fonction des sp cifications du langage Deux techniques sont utilis es en France celle des attributs s mantiques approfondie par les quipes de Bordeaux et de l INRIA celle de la sp cification par types abstraits alg briques Cette technique est notamment employ e par le m tacompilateur PER LUETTE de l INRIA dont un prototype fonctionne d j D une mani re g n rale tous les travaux du GRECO PROGRAMMATION visent mettre au point des prototypes de logiciels des fins d exp rimentation bien s r mais aussi pour acqu rir un savoir faire dans un domaine o malheureusement la France accuse encore un certain retard Il faut noter De supercherie au 18 si cle le fameux joueur d checs de Kempelen l intelligence artificielle est devenue une science part enti re Robots syst mes experts jeux infor matiques tous ces produits exisent de nombreuses recherches parmi lesq
32. tants avec pour ces derniers la proportion de candidats recrut s en entreprises 102 nouveaux candidats Au cours des mois de janvier et f vrier 1986 l Association Bernard Gregory a inscrit 102 jeunes scientifiques de niveau doctoral la recherche d un emploi 73 sont de formation universitaire et 29 sont titulaires d un dipl me d ing nieur 40 de ces nouveaux candidats sont chi mistes ou sp cialistes des mat riaux Parmi eux plus de la moiti sont ing nieurs 22 ing nieurs 18 universitaires Evolution des flux de candidats inscrits l Association Bernard Gregory Sp cialit giiia entrants sortants Le krri Biologie Biochimie 208 2 34 12 35 19 Chimie 129 24 37 2 60 17 Mat riaux 46 16 9 4 44 52 M canique 46 2 10 440 48 Physique 72 _8 14 5G6 66 Maths informatique 5 s 36 v Electronique 11 10 4 2 50 17 Sciences de la Terre 34 5 2 2 100 37 TOTAL s66 102 118 54 46 550 Le total ne correspond pas ily a eu en fait un candidat qui a transform son inscription mat riaux en inscription chimie 105 entreprises 130 embauches Au cours de la p riode allant d octobre 1985 f vrier 1986 105 entreprises ont recrut 130 candidats inscrits l Association Bernard Gregory Thomson et Rh ne Poulenc d tiennent le record des embauches en cinq mois ces deux entrep
33. tants de l ADRAMER Les choses en sont donc l pour l instant Le d pouillement des suggestions se poursuit tandis que les animateurs de l ADRAMER cherchent des appuis moraux et des partenai res financiers En ce qui concerne les pre miers l ADRAMER ne rencontre gu re d op position la majeure partie des enseignants de l Universit notamment les soutient d autant plus qu il est toujours affligeant de voir ses tudiants se retrouver au ch mage apr s la th se Les oc anologues brestois ont confiance m me si leur id e n est pas toujours accueillie avec le plus grand enthousiasme par ceux qui d tiennent les cordons des bourses pressen ties Certains h sitent peut tre financer et soutenir un projet de si grande envergure pr sent par des gens qui ont en moyenne 25 ou 26 ans Ren Luc B nichou 1 Les docteurs en sciences des milieux naturels APEC Minist re de la Recherche et de la Technologie Association Bernard Gregory 1985 Formation par la Recherche n 15 juin 1986 ENQUETE La mobilit des chercheurs du CNRS Aller simple ou aller retour pour l industrie Le nombre des chercheurs du CNRS mis disposition des entreprises ne cesse d aug menter 36 mises disposition en 1983 41 en 1984 50 en 1985 Une enqu te a t men e r cemment aupr s de 203 chercheurs mis disposition des entreprises entre 1979 et 1984 afin de conna tre leurs motiv
34. uelles l tude de la programmation et des langages informatiques occupe une place essentielle ce propos que le GRECO contribue pour une large part la formation par la recherche d in g nieurs de haut niveau Les chercheurs du GRECO assurent en effet pour la plupart d entre eux des enseignements l Universit et dans les grandes coles d ing nieurs De plus les r sultats unificateurs mis au jour par la recherche constituent des mod les qui se pr tent beaucoup mieux au transfert des connaissances que la somme disparate des dif f rentes approches des techniques informatiques Outre les connaissances informatiques th oriques sur la programmation les cher cheurs du GRECO ma trisent galement tr bien le syst me UNIX puisque la quasi tota lit des d veloppements de logiciels est r ali s e sur du mat riel VAX syst me UNIX C est tr s important car UNIX est devenu aujourd hui un nouvel enjeu dans la strat gie industrielle de nombreuses soci t s fran aises Tous les prototypes r alis s permettent aux quipes du GRECO de valider les r sul tats de la recherche fondamentale de fa on syst matique L ensemble des projets men depuis six ans a conduit de nombreuses r a lisations de produits dont certains ont d j t mentionn s Quelques uns d entre eux sont maintenant commercialis s Pour mieux les faire conna tre le GRECO PROGRAMMATION organise de nombreu ses pr sentations de ce
35. ui regroupe les enseignements des second et troisi me cycles de l Universit Cette Ecole de Physique a permis d organiser de mani re plus coh rente les enseignements et de coordonner les programmes des diff rentes ann es d tudes Elle entretient aussi des relations suivies avec les milieux industriels en ce qui concerne les stages et les th ses Ceux ci ont la possibi lit au sein d un Conseil de Perfectionne ment pr sid par Philippe Nozi res membre de l Institut et professeur au Coll ge de France de donner leur avis sur l organisation des enseignements et le contenu des pro grammes Il appara t maintenant que l Ecole de Phy sique pr figurait sur de nombreux points les objectifs poursuivis lors de la cr ation du magist re et en particulier l ancrage sur la recherche et le souci de la profession nalisation Cr en juin 1985 le magist re est une fili re acc s s lectif et encadrement p da gogique renforc Ce dipl me national d livr l issue de trois ann es d tudes apr s le DEUG ou apr s la classe de Math mati ques sp ciales sanctionne une haute qual cation professionnelle La pr paration du magist re n est possible que dans les tabli lement accr dit s par une com mission d experts du Minist re de l Education Nationale En 1985 18 accr ditations ont t d livr es pour toutes les univers fran ai ses dont deux seulement en physique l une aux coles
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