tunisien - Cabinet Salah AMAMOU
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1. Il s agit bel est bien d une r gle d ordre public que le bailleur ne peut carter m me en stipulant dans le contrat de bail une clause interdisant au locateur de c der son droit au bail La jurisprudence illustre bien cette r gle de droit Elle estime ainsi que lorsque le propri taire du fonds de commerce n est pas le propri taire de l immeuble o est exerc le commerce il acquiert un droit de bail l gard du propri taire dont il peut jouir par tous les actes juridique y Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien compris la sous location Alors si on s accorde que le locataire de l immeuble usage commerciale poss de le droit de vendre son fonds de commerce sans avoir besoin de l acceptation du bailleur existe il une proc dure sp ciale pour proc der au transport du bail du vendeur du fonds de commerce au nouveau locataire En fait la cession du droit au bail est soumise aux r gles de cession de cr ances L article 205 du code des obligations et des contrats dispose le cessionnaire n est saisi l gard du d biteur et des tiers que par la signification du transport faite au d biteur ou par l acceptation du transport faite ce dernier dans un acte ayant date certaine II faut alors que le locataire de l immeuble notifie au propri taire de l immeuble le transport du droit au bail au nouveau locataire par le biais d un des moyens de notification pr vus par le code de proc dure civi2. L acquisition de la qualit d associ par les h ritiers On devient associ en acqu rant des droits sociaux cet gard les modes d acquisition de la qualit d associ sont divers Ils peuvent tre class s en deux cat gories les modes originaires et les modes d riv s Les modes d acquisition d riv s op rent lors d un transfert de titres Ainsi peut on devenir associ la suite d un contrat qui en transf re la propri t contrat de vente de donation d change ou lors d une transmission universelle de patrimoine Dans ce dernier cas une personne pourrait acqu rir la qualit d associ la suite d un h ritage par exemple Lors d un h ritage les h ritiers peuvent recueillir des droits sociaux Ce faisant ils pourront aussi recueillir la qualit d associ A cet gard tout h ritier n acquiert pas automatiquement ladite qualit la situation varie selon la forme de la soci t Il est noter que la question de l acquisition de la qualit d associ par les h ritiers d un associ ne se pose que lorsque la soci t continue malgr le d c s de l un des associ s Le probl me ne se pose donc pas dans les soci t s en participation puisque le d c s d un associ entra ne la dissolution de la soci t article 87 du code des soci t s commerciales Dans les soci t s en nom collectif l article 65 du code des soci t s commerciales dispose que sauf clause contraire des sta
3. Les retenues effectu es au titre d amendes de caract re disciplinaire de n gligences ou d infractions au r glement de l entreprise sont autoris es dans certains pays Ainsi des amendes peuvent tre impos es pour des infractions disciplinaires en ce qui concerne les horaires de travail le r glement du lieu de travail ou le comportement personnel Dans d autres pays il est express ment interdit d imposer des amendes de caract re disciplinaire par le biais de retenues sur le salaire Aussi toute clause contractuelle pr voyant des retenues sur le salaire au titre d amendes de caract re disciplinaire est nulle et non avenue et n a pas force contraignante pour les parties et que l imposition d amendes est contraire la loi quels que soient les motifs ou la nature de ces amendes Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Quid en Tunisie La libert de fixation des sanctions par l employeur est limit e Pour chaque type de faute il existe une sanction pr vue par la l gislation du travail Selon l article 37 de la convention collective cadre les sanctions disciplinaires applicables aux travailleurs suivant la gravit des fautes commises sont l avertissement verbal l avertissement par crit avec inscription au dossier le bl me avec inscription au dossier la mise pied pour une p riode maximale de 3 jours privative de toute r mun ration la mise pied pour une p riode ne d pa
4. gale des documents aux associ s tout associ peut poser par crit des questions au g rant et ce huit jours au moins avant la date pr vue pour la tenue de l assembl e g n rale Le g rant sera tenu de r pondre aux questions crites au cours de l assembl e g n rale Dans l associ peut poser n importe quelle question parce qu il s agit d approuver les comptes dans la gestion d ensemble Le droit de poser des questions crites la g rance exerc pr alablement l assembl e ne vise que les questions relatives l approbation Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires annuelle des comptes Ce droit ne saurait tre tendue par exemple aux questions relatives la modification des statuts Pour les SA le code des soci t s commerciales ne pr voit pas un droit similaire au profit des actionnaires Toutefois au cours de l assembl e g n rale ordinaire annuelle des SA apr s le point sur les affaires en cours ou la pr sentation des r sultats annuels et avant de passer au vote des r solutions figurant sur l avis de convocation il est d usage de voir le pr sident passer la s ance des questions Ces questions ont t ventuellement formul es verbalement ou par crit au pr alable selon les m thodes propos es par le pr sident de l assembl e C est de toutes les fa ons au gr de celui ci que la parole est alors offerte tel ou tel actionnaire qu
5. phone en raison de son utilisation pour les besoins du service 8 Les remboursements de frais Effectu s soit sur justifications produites par le salari telles que factures d h bergement de restaurant de transport ou sur la base d un forfait fix par les textes r glementaires D crets conventions collectives 9 Les sommes pr lev es sur le fonds social pour servir le financement des tickets restaurant une cantine et tout autre avantage au personnel 10 La fourniture gratuite de publications p riodiques 11 La gratuit du transport pour les agents actifs des soci t s de transport Pour ce qui concerne l exon ration des ch ques cadeaux de l imp t sur le revenu il semble qu aucune doctrine administrative ou position administrative ne soit intervenue ce jour sur ce point particulier Il en r sulte que le ch que cadeaux offert un salari constitue un avantage en nature ou en argent du point de vue de la l gislation fiscale et donc soumis la retenue la source Retenues la source Les traitements salaires pensions et rentes viag res D duction des retenues sociales Cas des contributions au r gime compl mentaire de pension de vieillesse d invalidit et de survivants La d termination du revenu imposable de la cat gorie des traitements salaires pensions et rentes viag res est r gie par les articles 25 26 et 38 du code de l IRPP et de l IS Aux termes du paragraphe
6. aux r gles g n rales des contrats Ainsi suivant cette opinion les parties au contrat peuvent valablement mettre fin celui ci par un accord mutuel tant donn que le contrat est la loi des partie selon l article 242 du code des obligations et des contrats Ensuite l article 14 du code du travail pr voit galement que le contrat de travail dur e d termin e ou ind termin e peut prendre fin par l accord des parties Toutefois selon une autre opinion le code du travail n a nullement pr vu la proc dure de la rupture conventionnelle du contrat de travail Ce mode de cessation du contrat de travail dur e ind termin e a t le fruit d une r cente loi en France qui date du 25 juin 2008 En fait cette nouvelle loi en France avait pou objectif de faciliter l entr e dans l entreprise et am liorer le Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien parcours en emploi s curiser les contrats et renforcer le retour l emploi ce texte a t le r sultat d un accord national interprofessionnel sign le 11 janvier 2008 par les partenaires sociaux Par ailleurs la rupture conventionnelle du contrat de travail telle que fix e en France par la loi du 25 juin 2008 n est pas une rupture enti rement conventionnelle comme le laisse entendre l intitul de cette rupture En fait les parties au contrat ne sont pas enti rement libres de fixer les conditions et les modalit s de la rupture du contrat de trav
7. ayant emp ch sa fixation par les associ s Dans une autre affaire la cour d appel de Paris a galement jug qu il n est pas du pouvoir des juges de se substituer la soci t pour fixer la r mun ration du g rant CA Paris 24 novembre 2009 n 08 18780 ch 5 8 Kandil c St MISR Voyages Concr tement si la r mun ration du g rant de SARL ne peut tre fix e par assembl e g n rale le juge ne fixera pas cette r mun ration et se cantonnera d signer un mandataire qui convoquera une nouvelle assembl e et qui votera la place et au nom des associ s ayant agi abusivement Le vote du mandataire se devra d tre conforme l int r t social tout en pr servant les int r ts l gitimes de tous les associ s y compris des auteurs de l abus Transformation des soci t s commerciales La transformation de la soci t anonyme en SUARL La loi autorise le changement de la forme d une soci t dot e de la personnalit juridique sans que cette transformation n oblige liquider la soci t primitive et constituer une nouvelle soci t avec toutes les formalit s qui en d coulent normalement En application de l article 433 du code des soci t s commerciales toutes les soci t s l exclusion de la soci t en participation peuvent opter pour une transformation en choisissant l une des formes pr vues par le code des soci t s commerciales Pour la soci t anonyme cette libert de ch
8. de travail constitue un mode souple efficace et moins couteux de cessation du contrat de travail il privil ge la transaction sur le contentieux ce qui s accommode mieux avec la vie des affaires Nous concluons alors que la rupture du contrat de travail par l accord des parties telle que pr vue par l article 14 du code du travail ne correspond nullement la rupture conventionnelle du contrat de travail telle que pr vue par le l gislateur fran ais Si la rupture amiable du contrat de travail est possible en droit du travail tunisien elle n est en revanche pas r glement e les parties d finissent librement les conditions de d part du salari de l entreprise sans cadre juridique Salaires l Saisie arr t des salaires Une saisie arr t peut avoir lieu aupr s de l ancien employeur Les diverses l gislations y compris la l gislation tunisienne s accordent sur le fait que la saisie arr t sur salaire est la proc dure par laquelle un cr ancier le saisissant fait arr ter entre les mains d un tiers le tiers saisi g n ralement l employeur une portion l galement d limit e des sommes qui sont dues son d biteur le Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien saisi titre de r mun ration pour le travail effectu dans le cadre d un contrat de travail Toutefois la saisie des r mun rations dues par un employeur pr vue par les dispositions des articles 353 et suivants du code de proc
9. de l article 26 du code de l IRPP et de l IS le salaire net cat goriel imposable est d termin en d duisant du montant brut les retenues obligatoires effectu es par l employeur en vue de la constitution de rentes de pensions de retraite ou pour la couverture des r gimes obligatoires de s curit sociale Selon la doctrine administrative BODI Texte DGI n 90 07 Note commune n 2 pages 49 65 seules les retenues sociales caract re obligatoire sont admises en d duction Ainsi l adh sion au r gime compl mentaire de pension de vieillesse d invalidit et de survivants de tant facultative c est dire d pendant de la seule volont du salari les d ductions op r es ce titre ne sont pas d ductibles de l assiette imposable l IRPP et supportent la retenue la source Lorsqu une telle contribution est obligatoire dans le cas sp cifique de l entreprise elle devient d ductible de l assiette imposable l IRPP En effet selon une prise de position 1450 de l ann e 2000 la cotisation des salari s des compagnies d assurance l assurance groupe tant obligatoire en vertu de la convention collective r gissant le secteur elle est en cons quence d ductible de l assiette soumise la retenue la source au titre de l IR Sous toutes r serves dans le cas o ce r gime compl mentaire est la fois obligatoire et g n ralis e tout le personnel de l entreprise la retenue effectu
10. du contrat de travail qui ne peut intervenir avant le lendemain du jour de l homologation de la convention par l autorit administrative Par ailleurs afin d viter les d cisions trop h tives et afin de permettre chaque partie de mesurer la port e de sa d cision la loi impose un d lai minimum entre la signature de la convention et sa transmission l autorit administrative pour homologation ou pour autorisation et permet chaque partie de revenir sur sa d cision durant ce d lai Ainsi compter de la date de signature de la convention par l employeur et le salari l un et l autre dispose d un d lai de 15 jours calendaires tous les jours de la semaine sont comptabilis s pour exercer ce droit de r tractation Celui ci est exerc sous la forme d une lettre adress e par tout moyen attestant de sa date de r ception par l autre partie Pour se pr munir de toute difficult la partie qui souhaite se r tracter a int r t de le faire par lettre recommand e avec demande d avis de r ception ou par lettre remise l autre partie en main propre contre d charge mentionnant la date de remise A l issue du d lai de r tractation mentionn ci dessus la partie la plus diligente adresse une demande d homologation l autorit administrative comp tente c est dire le directeur d partemental du travail de l emploi et de la formation professionnelle avec un exemplaire de la convention de rupture L autori
11. du fonds de commerce On peut s interroger alors sur la l galit d une telle pratique Dans le m me sens d id es certains r dacteurs de contrats conseillent leurs clients d inclure dans le contrat de bail commercial une clause qui interdit au locataire aussi bien la propri t du fonds de commerce que la mise en location de celui ci quel point peut on dire que cette clause est licite Beaucoup de gens sont confus propos du r le du bailleur de l immeuble dans l op ration de la cession du fonds de commerce lls n assimilent pas quel moment les locataires peuvent pr tendre la propri t d un fonds de commerce et estiment avec conviction que la cession de celui ci n cessite l acceptation express du bailleur de l immeuble La diffusion de cette conviction est r confort e par l obligation qu imposent certains r dacteurs de contrats au vendeur du fonds de commerce et qui consiste fournir l acceptation du bailleur comme condition de la cession du fonds de commerce Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Pour lever toute ambigu t sur la question nous allons pr ciser tout d abord quel moment le locataire exer ant un commerce dans un immeuble devient propri taire du droit au bail commercial et de d montrer ensuite qu en d pit du refus du bailleur de l immeuble le locataire est habilit vendre son fonds de commerce 1 Le moment de l acquisition du droit au bail Pour pr ten
12. imp t sur le revenu au m me titre que la r mun ration principale selon les Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien r gles de droit commun applicables aux traitements et salaires en application des articles 25 et 26 du code de l IRPP et de l IS La doctrine administrative notamment BODI Texte DGI n 90 07 Note commune n 2 pages 49 65 trace les limites des l ments exclus de l assiette imposable dans la cat gorie des traitements et salaires Ainsi se trouvent selon la doctrine administrative exclus de l assiette imposable les l ments suivants servis aux employ s et salari s 1 L indemnit de salissure 2 L indemnit de panier ou la nourriture servie au personnel astreint contraint rester sur les lieux du travail durant les heures de repas 3 Le logement pour les personnes astreintes rester sur les lieux du travail m me en dehors des heures de service o son quivalent en indemnit servie en argent 4 Le logement fourni par l employeur du fait de l isolement du lieu du travail par n cessit de Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires service 5 L uniforme de travail et le mat riel de s curit casques lunettes gants etc 6 Les avantages octroy s pour des raisons de protection sanitaire du salari Lait savon etc ou leur quivalent servi en indemnit en argent 7 La prise en charge du t l
13. indemnit s de pas de porte vers es par le locataire doivent tre impos es de fa on tal e sur toute la dur e du bail commercial Cependant cette position diff re de celle de l administration fiscale qui estime que les indemnit s de pas de porte doivent tre impos es en totalit l ann e au titre de laquelle elles sont acquises au propri taire Fiscalit des salaires Imposition des avantages en nature ou en esp ces Le point sur le r gime fiscal des ch ques cadeaux Le ch que cadeau peut tre d fini comme un avantage en nature quivalent un avantage en argent Il s agit d un cr dit d achat qui s effectue ou s change en magasin Il s oppose aux cadeaux objet ou service remis en nature par exemple un objet de d coration un billet de spectacle et aux bons de r ductions avantage li l achat d un produit bien d termin Le ch que cadeau lui peut tre chang contre des produits de toute nature aupr s d un ou plusieurs magasins Certaines entreprises allouent des ch ques cadeaux leur personnel Mais quel est le r gime fiscal applicable aux sommes concern es D une mani re g n rale et sous r serve des exon rations express ment pr vues par la loi les sommes vers es par les employeurs sous la forme d aides exceptionnelles ou d avantages en argent ou en nature leurs salari s pr sentent le caract re de compl ments de r mun ration imposables l
14. la r alisation de la concession est possible par voie d importation de devises et ce conform ment la r glementation des changes et la l gislation en vigueur relative aux investissements trangers Ceci tant la loi en vigueur permet aux concessionnaires de b n ficier des avantages et des investissements pr vus dans les l gislations relatives aux investissements en vigueur Il s agit essentiellement du code d incitations aux investissements tel que promulgu par la loi 93 120 du 27 d cembre 199 dont le champ d application s tend aussi bien aux tunisiens qu aux trangers D autre part l article 5 de la loi de l ann e 2008 autorise les trangers participer aux concessions Cette participation se fait par importation de devises afin de participer au capital de la soci t cr e pour la r alisation de la concession Ainsi la voie de la participation des trangers aux concessions est l importation des devises en Tunisie pour participer au capital d une soci t L article 5 ne vise pas explicitement le cas de Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien r investissement lorsqu une entreprise au lieu de transf rer son b n fice ou son capital l tranger d cide de le r investir en participant des op rations de concessions Dans la mesure o la finalit conomique est la m me il semble que le r investissement est admis Plusieurs Etats r alisent des investissement
15. la soci t et n ont qu un droit sur la valeur de ces parts Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires 19 Conventions r glement es dans les SARL Situation des associ s personnes morales eu gard aux conventions interdites En vertu de l article 116 du code des soci t s commerciales il est interdit la soci t d octroyer des cr dits son g rant ou aux associ s personnes physiques sous quelque forme que ce soit ou d avaliser ou de garantir leurs engagements envers les tiers L interdiction s tend aux repr sentants l gaux des personnes morales associ es ainsi qu aux conjoints ascendants et descendants des personnes vis es ci dessus La sanction qui frappe ces actes est la nullit absolue Cependant cette interdiction ne s applique qu aux associ s personnes physiques de la SARL de sorte que cette r gle n emp che nullement les op rations de tr sorerie au sein d un groupe de soci t s auquel participent des SARL Cette disposition permet donc les op rations de tr sorerie r alis es au sein d un groupe auquel participent des SARL Une SARL filiale d une autre soci t peut consentir des pr ts o des avances sa soci t m re ou garantir ses engagements envers des tiers Toutefois il conviendra de respecter la proc dure d approbation des conventions lorsque ces op rations de tr sorerie ne peuvent tre consid r es comme des op rations
16. ont vot par correspondance les renseignements y aff rents peuvent tre remplac s par une simple indication sur la feuille de pr sence Les actionnaires pr sents ou leurs mandataires doivent proc der l margement de la feuille de pr sence Article 282 du code des soci t s commerciales Apr s margement par les actionnaires la de la feuille de pr sence doit tre certifi e par le bureau de l assembl e g n rale Article 282 du code des soci t s commerciales Une feuille de pr sence n est pas obligatoire pour la SARL toutefois il est pr f rable d avoir aussi une feuille de pr sence pour la SARL En ce qui concerne la r partition des voix dans les assembl es g n rales de SARL ou de SA chaque associ ou actionnaire a le droit de participer aux d cisions et dispose d un nombre de voix gal celui des parts ou actions qu il poss de Dans la SARL les d cisions sont approuv es par un ou plusieurs associ s repr sentant plus de la moiti du capital social L article 130 du code des Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien soci t s commerciales dispose Si la majorit pr vue ci dessus n est pas atteinte lors de la premi re assembl e les associ s sont convoqu s de nouveau sans que le d lai entre la premi re et la seconde assembl e g n rale soit inf rieur 15 jours et cette convocation se fera par lettre recommand e avec accus de r ception huit jours au moins ava
17. peut il demander au juge de fixer sa r mun ration La jurisprudence fran aise a consacr au profit du g rant de la SARL un droit l obtention d une r mun ration Dans un arr t Angers 27 mai 1964 JCP d CI 1994 75047 Rapport in La Revue fiduciaire op cit p 65 il a t consid r que le g rant d une SARL est fond demander au tribunal de fixer sa r mun ration lorsque la situation cr e par l abstention ou le refus de certains associ s de statuer sur cette question est de nature compromettre la bonne marche de la soci t au cas consid r la r mun ration du g rant ne pouvait statutairement tre modifi e qu l unanimit des associ s et en d pit de consultations successives l int ress n avait jamais pu obtenir une d cision unanime Dans un autre arr t Cass com 13 juin 1977 BC IV n 167 Rapport in La Revue fiduciaire op cit p 65 il a t jug que la SARL peut tre condamn e payer une r mun ration au g rant qui en cette qualit a r alis un travail effectif et qui du seul fait de sa d signation ces fonctions a encouru les risques de responsabilit s d interdictions et de d ch ances pr vues par la loi et les statuts La chambre commerciale de la cour de cassation est revenue sur cette position et a jug le 31 mars 2009 qu il n appartient pas au juge de fixer la r mun ration du g rant de SARL combien m me il y aurait eu un abus d galit
18. relative aux ventualit s et v nements post rieurs la date de cl ture une provision est une constatation comptable d une diminution de valeur d un l ment d actif provision pour d pr ciation ou d une augmentation du passif provision pour risques et charges pr cise quant sa nature mais incertaine quant sa r alisation et que des v nements survenus ou en cours rendent pr visible la date de cl ture de l exercice En droit fiscal l article 12 du code de l imp t sur le revenu des personnes physiques et de l imp t sur les soci t s reconna t trois sortes de provisions fiscalement d ductibles du b n fice imposable Ces provisions sont consid r es comme charge d ductible n cessit e par l exploitation qui sont Provision pour cr ance douteuse provisions pour d pr ciation du stock destin e la vente et provision pour d pr ciation des actions cot es en bourse L administration fiscale admet en d duction des provisions moyennant des conditions limitatives Mais le refus de la d duction de toute autre provision a pour motif que ces provisions constatant de mani re anticip des pertes ou charges qui ne se r v leront probablement d finitives qu ult rieurement Dans ces conditions la question qui se pose est celle de savoir si l entreprise est elle libre de choisir la provision qu elle entend constituer et d duire du r sultat final Autrement dit la soci t peut elle appliquer
19. tre sign par les membres du bureau et le refus de l un d eux doit tre mentionn Article 285 du code des soci t s commerciales Pour la SARL l assembl e est pr sid e par le g rant ou l un des g rants Mais si aucun g rant Mai 2010 16 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires n est associ c est l associ poss dant le plus grand nombre de parts sociales qui pr side Le code des soci t s commerciales ne pr voit ni de secr taire de s ance ni de scrutateurs pour les assembl es annuelles d une SARL Il doit tre tenu une feuille de pr sence pour la SA Cette feuille de pr sence sera marg e par les actionnaires pr sents ou leur repr sentant avant de passer l ordre du jour Aussi ce document doit inclure les actionnaires votant par correspondance Aux termes de l article 282 du code des soci t s commerciales la feuille de pr sence contient l nonciation des noms des actionnaires ou de leurs repr sentants leurs domiciles le nombre des actions leur revenant ou revenant aux tiers qu ils repr sentent Sur la base de la liste tablie sera fix e la totalit du nombre des actionnaires pr sents ou repr sent s ainsi que la totalit du capital social leur revenant tout en d terminant la part du capital social revenant aux actionnaires b n ficiaires du droit de vote Article 282 du code des soci t s commerciales Lorsque des actionnaires
20. une provision qui n est pas pr vue par le droit fiscal mais plut t par le droit comptable L administration fiscale refuse la d duction de toute autre provision non pr vue par les dispositions fiscales au motif que ces provisions constatant de mani re anticip des pertes ou charges qui ne se r v leront probablement d finitives qu ult rieurement Cependant la majorit de la doctrine rejette la position de l administration fiscale et appelle la libre d duction des provisions en s appuyant essentiellement sur ce qui suit D une part l article 12 du code de l IRPP et de l IS qui dispose que le r sultat net est tabli apr s d duction de toutes charges n cessit es par l exploitation celles ci comprennent notamment Selon elle cet article fournit une num ration indicative et non limitative des charges d ductibles de l entreprise D autre part l article 14 code de L IRPP et de l IS qui exclu la d duction de certaines charges et qui en donne une liste limitative n a pas exclu les provisions autres que celles admises par ledit code Il semble que la position de cette doctrine est exempte de toute critique puisqu elle parait en harmonie avec la tendance actuelle vers l admission de toute sorte de provision n cessit e par l exploitation Les provisions constat es pour des raisons comptables doivent tre d ductibles fiscalement Il Traitement fiscal des indemnit s de pas de porte A l
21. 5 du 17 mai 2010 modifiant et compl tant la loi n 91 38 du 8 juin 1991 portant cr ation de l agence de promotion de l industrie a ajout de nouvelles attributions l API en mati re d innovation et de d veloppement technologiques et qui consistent notamment encadrer les entreprises conomiques les aider identifier leurs besoins en mati re d innovation technologique d en diffuser sa culture d uvrer la valorisation des r sultats de la recherche et du transfert de la technologie outre la contribution l accroissement de la comp titivit et de la productivit ainsi qu la cr ation de nouvelles activit s et d entreprises innovantes La loi n 2010 25 du 17 mai 2010 comporte galement une disposition relative au remplacement de l appellation ancienne de l API par une deuxi me qui int gre le volet technologique soit l agence de promotion de l industrie et de l innovation Baux commerciaux La cession du droit au bail L impact du droit au bail sur la cession du fonds de commerce A observer la pratique de la cession du fonds de commerce en Tunisie on rel ve que certains r dacteurs de contrats exigent du vendeur pour l accomplissement du contrat de vente la fourniture de l acceptation expresse du bailleur de l immeuble Ce dernier quant lui exige du vendeur la version d une somme d argent en contrepartie de sont acceptation Somme d argent qui varie en fonction de la valeur v nale
22. Le Manuel Permanent du Droit des Affaires luUMmISIeN FEUILLES RAPIDES DE DROIT DES AFFAIRES N 179 Mai 2010 SOMMAIRE PREMIERE PARTIE Agence de promotion de l industrie Renforcement des attributions de l API et nouvelle appellation Baux commerciaux La cession du droit au bail L impact du droit au bail sur la cession du fonds de commerce Fiscalit de l entreprise Avantages fiscaux et financiers Encouragement des concessions B n ficies industriels et commerciaux l Dotations aux provisions Les limites et contraintes fiscales en mati re de d duction des provisions ll Traitement fiscal des indemnit s de pas de porte Fiscalit des salaires Imposition des avantages en nature ou en esp ces Le point sur le r gime fiscal des La loi n 2010 25 du 17 mai 2010 modifie les missions et l appellation de l API P 4 La cession de fonds de commerce par le locataire de l immeuble usage commercial est elle subordonn e l acceptation du propri taire de l immeuble P 4 La concession peut elle tre qualifi e d investissement et b n ficier ainsi des avantages fiscaux pr vus par la l gislation en vigueur P 6 L entreprise est elle libre de choisir la provision qu elle entend constituer et d duire du r sultat final P 7 L imposition du droit d entr e dans les cas de bail commercial P 7 Les ch ques cadeaux qui sont accord s par l employeur au travailleur constituen
23. a signature d un contrat de bail la loi ne pr voit pas le versement d une somme d argent par le locataire au propri taire autre que le loyer et l ventuel d p t de garantie fix s d un commun accord entre les parties Toutefois une pratique s est tablie selon laquelle le propri taire d un immeuble sollicite l entr e de son locataire commer ant une somme d argent qui compenserait l indemnit que le propri taire serait tenue de verser au locataire le jour de son viction Il s agit du pas de porte ou du droit d entr e qui ne sont ni plus ni moins l origine que le co t d viction Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien du locataire ou la d perdition de l immeuble du fait de l occupation par un commer ant privant le propri taire de pouvoir r cup rer son local sans avoir payer une indemnit son locataire partant Mais le propri taire peut aussi consid rer que le pas de porte est un suppl ment de loyer il sera alors int gr lors des r visions de loyers et permet un paiement fractionn sur la dur e du bail Quid en droit fiscal Le droit d entr e ou pas de porte vers par le preneur au bailleur peut Mai 2010 8 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires tre assimil soit un suppl ment de loyer soit au prix d acquisition d un l ment incorporel du fonds de commerce Tout est question d appr ciation de faits qui requ
24. ail Elles sont au contraire li es par les proc dures impos es par la loi Ce qui veut dire que la rupture de ce contrat n est pas soumise uniquement la volont des parties c est dire l employeur et le salari Ainsi on peut s interroger sur la signification du vocable conventionnelle d s le moment o les parties ne peuvent pas s entendre librement du montant de l indemnisation et soumettre l ex cution du contrat leur seul d sir La rupture conventionnelle en France est soumise donc un formalisme juridique qu il faut respecter Tout d abord La rupture conventionnelle est exclusive du licenciement ou de la d mission elle ne peut tre impos e par l une ou l autre des parties Cette rupture r sulte d une convention sign e par les parties au contrat c est dire l employeur et le salari cette convention est soumise aux dispositions imp ratives fix es par le code du travail en France destin es garantir la libert du consentement des parties Mai 2010 12 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Ensuite la convention de rupture labor e entre l employeur et le salari d finit les conditions de cette rupture notamment le montant de l indemnit sp cifique de rupture conventionnelle qui sera vers e au salari Ce montant ne peut pas tre inf rieur celui de l indemnit l gale de licenciement Cette convention fixe galement la date de rupture
25. aires n est pas libre il est strictement encadr En effet l alin a deux de l article 94 6 du code du travail soumet l accomplissement des heures suppl mentaires aux conditions suivantes L ex cution des heures suppl mentaires n cessite l accord des deux parties Ainsi un salari peut refuser les heures suppl mentaires sans que cela provoque son licenciement D un autre c t le salari peut imposer des heures suppl mentaires son employeur le nombre des heures suppl mentaires ne doit d passer le tiers de la dur e du travail fix e par le contrat de travail Ainsi par exemple pour une dur e de travail hebdomadaire fix e 30 heures le salari ne peut effectuer plus de 10 heures suppl mentaires par semaine le total de la dur e du travail fix e par le contrat de travail et des heures suppl mentaires ne doit pas exc der la dur e normale du travail applicable au travailleur plein temps dans la m me entreprise DEUXIEME PARTIE Assembl e g n rale ordinaire annuelle des soci t s Mode d emploi En cette fin de semestre la pr paration des assembl es g n rales annuelles commence pour les soci t s En effet le code des soci t s commerciales article 128 pour les SARL et article 275 pour les SA requiert que ces assembl es soient r unies dans un d lai de six mois la cl ture de l exercice afin d approuver les comptes de l exercice pr c dent L assembl e g n ra
26. al des assembl es g n rales contienne les documents et les rapports soumis l assembl e g n rale Partant de ce principe les documents suivants doivent tre mis la disposition des actionnaires avant la tenue des assembl es les tats financiers le rapport annuel d taill sur la gestion de la soci t les rapports annuels rapport g n ral et rapport sp cial sur les conventions r glement es du commissaire aux comptes 2 La tenue de l assembl e La tenue de l assembl e g n rale ordinaire annuelle est astreinte certaines conditions Il est constitu un bureau pr sid par le pr sident directeur g n ral le pr sident du conseil d administration ou le cas ch ant par un actionnaire choisi par les associ s pr sents comprenant outre le pr sident deux scrutateurs les deux actionnaires poss dant le plus grand nombre d actions un secr taire D abord il incombe aux membres du bureau de certifier l exactitude de la feuille de pr sence Article 282 du code des soci t s commerciales Ensuite et bien que la loi ne le pr voie pas d une mani re expresse ils doivent veiller au bon d roulement de la r union trancher sur les diff rends qui doivent surgir au cours de l assembl e et contr ler le vote des r solutions Le r le du pr sident est particuli rement important dans la mesure o il d tient la police de l assembl e Enfin le proc s verbal de l assembl e doit
27. courantes conclues des conditions normales Expertise de gestion Expertise de gestion et indivisibilit des actions La demande d expertise de gestion par des associ s indivisaires En vertu de l article 290 bis du code des soci t s commerciales un ou plusieurs actionnaires d tenant au moins dix pour cent du capital social peuvent soit individuellement ou conjointement demander au juge des r f r s la d signation d un expert ou d un coll ge d experts qui aura pour mission de pr senter un rapport sur une ou plusieurs op rations de gestion La question que l on peut des poser est celle de savoir si les titulaires indivis d actions repr sentant au moins 10 du capital social peuvent uniquement agir en unanimit afin de demander une expertise de gestion Une premi re opinion retient que lorsque les actions d une soci t font l objet d une indivision le principe de l indivisibilit des titres l gard de la soci t pos par l article 315 du code des soci t s commerciales commerce ne permet pas aux co indivisaires d agir s par ment l expertise de gestion ne pouvant en ce cas tre demand e que par l unanimit des co indivisaires En fait pour obtenir une expertise de gestion il faut remplir certaines conditions qui sont num r es l article 290 bis du code des soci t s commerciales Ainsi la demande de d signation d un expert doit notamment maner d un ou plusieurs actionnaires re
28. dre la propri t d un droit au bail la loi n 77 37 du 25 mai 1977 r glant les rapports entre bailleurs et locataires en ce qui concerne le renouvellement des baux d immeubles ou de locaux usage commercial industriel ou artisanal dispose dans son article 3 alin a 1er Le droit au renouvellement ne peut tre invoqu que par les locataires leurs cessionnaires ou ayants droit qui justifient qu ils exploitent un fonds de commerce personnellement ou par l interm diaire de leur pr pos s depuis deux ann es cons cutives Afin de garantir la stabilit du locataire dans l immeuble o il exerce son commerce le l gislateur a impos au bailleur le renouvellement du contrat de bail lorsque les conditions de l article 3 suscit sont r unies Cette position du l gislateur est pertinente dans la mesure o le locataire commer ant qui acquiert une client le et partant un fonds de commerce doit tre pr muni contre le risque d tre expuls par le bailleur Raison pour Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires laquelle la loi impose ce dernier de renouveler le contrat de bail une fois arriv terme Ainsi le locataire acquiert un nouveau droit qu on appelle dans le jargon juridique un droit au bail qui constitue souvent l assise du fonds de commerce Alors quelles sont les conditions pour acqu rir ce droit Tout d abord le contrat de bail doit porter sur un im
29. dure civile et commerciale est elle applicable lorsque Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires le contrat de travail n est plus en cours d ex cution Selon une premi re opinion une interpr tation litt rale du texte conduit carter la proc dure sp ciale lorsque le lien de droit entre le salari et l employeur c est dire le lien de subordination n existe plus Il convient en effet non seulement que les sommes soient dues titre de r mun ration mais encore qu elles soient dues des personnes salari es On en d duit a contrario que si le cr ancier des r mun rations n est plus salari la proc dure sp ciale n est pas applicable et le droit commun retrouve s appliquer La r mun ration n est ainsi prot g e contre la saisie de droit commun que pendant la p riode durant laquelle celui qui la touche est sous la subordination de celui qui la verse Selon une deuxi me opinion les dispositions des articles 358 et suivants du code de proc dure civile et commerciale instituent un r gime d insaisissabilit partielle et totale du salaire Ce dispositif l gislatif a clairement pour finalit de mettre l abri du droit commun de la saisie certaines sommes assurant les moyens d existence du travailleur salari Cette finalit sociale appara t d ailleurs clairement la 13 lecture de l article 354 du code de proc dure civile et commerciale qu
30. e est d ductible de l assiette imposable l IRPP et non prises en compte pour le calcul des retenues la source Industrie cin matographique Les nouvelles dispositions l gales r gissant la cr ation d entreprises priv es dans le domaine culturel et l importation de films La loi n 2010 20 du 26 avril 2010 relative l organisation de la cr ation des entreprises priv es dans certaines activit s culturelles vient d tre promulgu e et comporte des nouveaut s quant la cr ation des entreprises priv es de Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien production de films cin matographiques et de t l vision Ainsi la loi pr cit e a abrog les dispositions de l article premier du code de l industrie Mai 2010 10 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires cin matographique promulgu par la loi n 60 19 du 27 juillet 1960 ainsi que les dispositions de l article premier de la loi n 81 45 du 29 mai 1981 relative l importation et la distribution de films cin matographiques et les a remplac par des dispositions nouvelles En effet selon la loi pr cit e la cr ation de ce type de projets est soumise une autorisation d livr e par le ministre charg de la culture apr s avis d une commission consultative dont la composition et les modes de fonctionnement sont fix s par d cret Par ailleurs l importation et la distribution de films cin matographique
31. e l autre partie le complu afin que celle ci puisse faire escompter l effet par son banquier et obtenir le cr dit voulu Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Il va de soi qu l ch ance de la traite le probl me du paiement ne manquera pas de surgir puisque par d finition la traite n est jamais provisionn e Pour rem dier cela les parties recourent habituellement la fuite en avant avec la technique des effets de cavalerie Ce proc d consiste simplement mettre un nouvel effet de complaisance peu de temps avant l ch ance du premier de mani re l escompter et ainsi payer le premier effet chaque tape le montant de l effet doit tre plus important pour couvrir les frais d escompte L galement il n existe aucun texte pronon ant la nullit de plein droit de l effet de complaisance mais cette nullit est acquise par la jurisprudence Cour de Cassation Chambre Commerciale 17 f vrier 1959 La sanction repose sur le caract re illicite contraire l ordre Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires public de la cause de l engagement entre le complaisant et le complu Cette nullit produit des effets diff rents selon que l on s attache aux parties ou aux tiers Entre les parties la nullit produit tous ses effets Bien qu ils aient tous agi de mauvaise foi ils peuvent se retourner les uns contre les autres du fait que l ob
32. e production de films cin matographiques et de t l vision suite une sanction disciplinaire prononc e son encontre Le titulaire de l entreprise priv e de production de films cin matographiques et de t l vision doit conclure les contrats d assurance n cessaires pour couvrir les risques d incendies les cons quences de sa responsabilit civile et professionnelle d coulant de l activit de l entreprise les pr judices et les pertes qui pourraient tre subis par les usagers de l entreprise ou les tiers conform ment la l gislation et la r glementation en vigueur Lettre de change Effets de complaisance Valeur juridique d un effet de complaisance Dans la pratique des affaires une lettre de change est un titre par lequel une personne d nomm e tireur invite une autre personne d nomm e tir payer une somme d argent une date d termin e l ordre d un b n ficiaire d sign Elle est donc mise sur les bases d un rapport juridique pr existant entre le tireur et le tir il s agit de la provision Cependant il arrive que des personnes escomptent des effets de commerce sans qu aucune provision n existe L effet de complaisance est un titre lettre de change billet ordre qui est utilis de fa on tromper les tiers sur les relations entre les parties et leur situation Concr tement une personne le complaisant signe un effet de commerce bien qu elle ne doive rien au b n fice d
33. embl es annuelles comporte des r solutions relatives la nomination ou au renouvellement des membres du conseil d administration ou d administrateurs ou du des g rant s en ce qui concerne la SARL En plus de l acte de convocation certains documents doivent tre envoy s obligatoirement aux associ s ou tre tenus leur disposition au si ge social quinze jours avant la date de l assembl e pour les actionnaires Pour les SARL trente jours au moins avant la tenue de l assembl e g n rale les documents suivants doivent tre communiqu s aux associ s par lettre recommand e avec accus de r ception ou par tout autre moyen ayant trace crite Il s agit du rapport de gestion de l inventaire des biens de la soci t des tats financiers du texte des r solutions propos es et du rapport du commissaire aux comptes aux cas o sa d signation est obligatoire Pour la SA d abord l article 286 du code des soci t s commerciales dispose Avant la r union de toute assembl e g n rale tout actionnaire a le droit d obtenir dans les conditions et d lais d termin s par les statuts communication de la liste des actionnaires Ensuite l article 280 du m me code dispose Le conseil d administration ou le directoire doit mettre la disposition des actionnaires au si ge de la soci t quinze jours au moins avant la date pr vue pour la tenue de l assembl e les documents n cessaires pour leur permettre de
34. h ritiers re oivent donc la qualit d associ en m me temps que le patrimoine qui leur est transmis Concernant les soci t s en commandite par actions l article 405 du m me code dispose que le d c s d un commanditaire n entra ne pas la dissolution de la soci t en commandite par actions S il est stipul que malgr le d c s de l un des commandlit s la soci t continue avec ses h ritiers ceux ci deviennent commanditaires m me s ils sont mineurs non mancip s Si l associ d c d tait le seul commandit et si ses h ritiers sont tous mineurs non mancip s il doit tre proc d son remplacement par un nouvel associ commandit ou la transformation de la soci t dans le d lai de six mois compter du d c s A d faut la soci t est dissoute de plein droit l expiration de ce d lai Dans les S A R L l hypoth se du d c s d un associ n est pas pr vue par le l gislateur C est donc la doctrine qui a combl cette lacune La doctrine consid re qu en ce cas la soci t continue en principe entre les associ s survivants et les h ritiers de l associ d c d Cependant cette r gle peut tre am nag e par les statuts qui peuvent valablement pr voir une clause d agr ment s appliquant aux h ritiers En cas de refus d agr ment ces h ritiers ne peuvent acqu rir la qualit d associ bien qu ils soient d tenteurs de parts sociales ils sont seulement cr anciers de
35. i aura souhait de s exprimer Il est rare que ce droit de question verbale soit refus Cette prise de parole en assembl e devant la communaut des actionnaires a surtout une port e consultative Elle peut recueillir l encouragement ou au contraire la r probation des autres actionnaires pr sents en salle Le pr sident qui dispose de la police de l assembl e demeure aussi libre de r pondre ou de ne pas r pondre Notons toutefois que le message n est pas neutre actionnaires et administrateurs peuvent apprendre cette occasion certains faits importants ne figurant pas dans le dossier d information des actionnaires Au del pour les soci t s cot es une assembl e d actionnaire a un caract re quasi public et la presse peut se faire l cho de propos ou de critiques particuli rement sensibles pour l avenir de l entreprise Ais e mettre en uvre la question verbale reste donc de peu d incidence directe sur la vie de l entreprise mais motiv e et clairement expos e elle passe un message qui n est jamais vraiment n glig par les dirigeants 4 Les proc s verbaux Apr s d lib rations vote des r solutions par les actionnaires la s ance est lev e Un proc s est alors dress et sign par les membres du bureau Ce document permet de contr ler la r gularit de l assembl e en compl tant les nonciations de la feuille de pr sence Il sert aussi prouver le contenu des d lib rations et en as
36. i d termine des seuils en fonction des circonstances conomiques Le r gime protecteur n a pas pour fonction de prot ger le salari en raison de sa subordination juridique l employeur mais en raison de l importance conomique des sommes qui lui sont vers es titre de salaire L extinction du lien de subordination ne faisant pas dispara tre l importance conomique de la r mun ration on ne voit pas de raison particuli re d vincer le r gime protecteur lorsque le contrat de travail n est plus en cours d ex cution Ainsi selon cette deuxi me opinion la saisie des r mun rations dues par un employeur est soumise aux dispositions des articles 353 et suivants du code de proc dure civile et commerciale que le contrat de travail soit ou non en cours d ex cution En cette mati re la persistance du lien de subordination importe peu le crit re exclusif permettant de d terminer la proc dure appliquer est celui de la nature juridique de r mun ration des sommes saisies Parce qu elle est la cl de l articulation des deux proc dures la nature salariale des sommes saisies rev t une importance d cisive Il Retenues titre d amende de caract re disciplinaire Le code du travail autorise certaines retenues sur les salaires dans des conditions et limites prescrites par le code lui m me Dans ces conditions l employeur peut il effectuer une retenue sur salaire titre d amende de caract re disciplinaire
37. iert que soient connus les clauses du bail le montant de ce droit d entr e et les ventuels avantages consentis par le propri taire en sus du droit de jouissance d coulant du bail En confrontant ces l ments la date o l indemnit a t stipul e au montant du loyer normal il se d gage un crit re s parant ces deux notions Si le loyer est jug d un niveau normal l indemnit est r put e correspondre l acquisition d un l ment incorporel et n est donc ni d ductible ni amortissable A l inverse si la valeur locative des locaux est sup rieure aux loyers stipul s le pas de porte vers constituera un suppl ment de loyer et sera d s lors d ductible des r sultats du locataire Cela vaut au moins pour la partie de l indemnit correspondant la diff rence entre les loyers vers s et la valeur locative des locaux le surplus pouvant ne pas tre d ductible c est le cas du pas de porte mixte Lorsque ce droit d entr e pr sente le caract re d un suppl ment de loyer sa d duction doit tre r partie sur une p riode au moins gale la dur e du bail mais rien ne s oppose ce que le locataire choisisse de le r partir sur une dur e plus longue Mais si le traitement fiscal du droit d entr e semble bien tabli pour le locataire des interrogations et des divergences subsistent du c t du propri taire bailleur En effet lorsqu elles ont le caract re d un suppl ment de loyer les
38. le annuelle est soumise un formalisme pr cis respecter sous peine de sanction savoir la nullit de l assembl e irr guli rement convoqu e non respect des d lais de la forme du contenu de l ordre du jour Aussi est il souhaitable de bien organiser ladite assembl e 1 Pr paration Pour les SARL les associ s sont convoqu s l assembl e g n rale annuelle ordinaire par le Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien g rant et d faut par le commissaire aux comptes s il en existe un La convocation sera adress e par lettre recommand e avec accus de r ception vingt jours au moins avant la date de la tenue de l assembl e g n rale Elle mentionne clairement l ordre du jour de l assembl e g n rale ainsi que le texte des r solutions propos es Pour les SA l assembl e g n rale ordinaire est convoqu e par le conseil d administration par un avis publi au Journal Officiel de la R publique Tunisienne et dans deux quotidiens dont l un en langue arabe dans le d lai de quinze jours au moins avant la date fix e pour la r union L avis indiquera la date et le lieu de la tenue de la r union ainsi que l ordre du jour Outre les questions rituelles relatives l approbation des comptes sociaux et consolid s Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires de l exercice pr c dent et la distribution des dividendes l ordre du jour des ass
39. le et commerciale L acceptation ou le refus de cette transaction n ont aucun effet sur la validit de la cession du fonds de commerce Ainsi nous pouvons affirmer que le locataire de l immeuble usage commerciale n est pas tenu de demander l autorisation du propri taire de l immeuble pour proc der la vente du fonds de commerce La cession du droit au bail en mati re de location usage commercial est r put e r guli re s il est prouv que le bailleur en a eu connaissance L acceptation tacite de la cession r sultant notamment de la d livrance de quittances de loyer sans r serve au non du cessionnaire vaut notification En revanche au regard du d biteur c d un droit ne peut tre juridiquement transport au cessionnaire que par la notification de la cession ce dernier ou son assentiment par un crit ayant date certaine Il en r sulte que le droit au bail n est valablement transport l acqu reur d un fonds de commerce que si cette cession est notifi e au bailleur Nous concluons alors que la loi affirme sans quivoque que la cession de fonds de commerce par le locataire de l immeuble usage commercial n est pas subordonn e l acceptation du propri taire de l immeuble Il est alors souhaitable que certains r dacteurs de contrats cessent de demander aux locataires vendeurs de fonds de commerce d apporter la preuve de l acceptation du transport du droit au bail par le propri taire de l imme
40. ligation cambiaire qui les liait est cens e n avoir jamais exist Pour les tiers celui qui est de bonne foi c est dire celui qui n avait pas connaissance du caract re complaisant de 11 l effet conserve tous ses recours contre les signataires de la traite Le porteur de mauvaise foi ne peut agir que contre celui qui lui a c d l effet sur le fondement de la nullit de la convention qui les lie Mais au del des sanctions du droit cambiaire peuvent s ajouter des sanctions plus graves redressement judiciaire banqueroute personnelle et d lit d escroquerie Obligations sociales de l entreprise Contrat de travail La rupture du contrat de travail La rupture conventionnelle du contrat de travail en droit du travail tunisien La rupture conventionnelle du contrat de travail est un proc d qui autorise l employeur et le salari convenir en commun des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie Elle r sulte d une convention sign e par l employeur et le salari Elle n est ni un licenciement ni une d mission et ne peut tre impos e par aucune des parties Un tel proc d de rupture du contrat de travail existe il en droit du travail tunisien Selon une certaine opinion la rupture conventionnelle du contrat de travail existe juridiquement en droit tunisien En effet le contrat de travail en dehors de la l gislation propre cette mati re demeure un contrat qui est soumis
41. meuble ou un local dans lequel un fonds de commerce est exploit et que ce fond de commerce appartient un commer ant un industriel ou un artisan Pour ce qui de la propri t du fonds de commerce la loi exige que ce dernier doit comporter obligatoirement la client le et l achalandage Le locataire pour d montrer l existence du fonds de commerce doit prouver l existence parmi les l ments du fonds de commerce de la client le La question n est pas facile le locataire peut user de tous les moyens de preuve pour tablir l existence du fonds de commerce Ensuite le locataire doit tablir une jouissance cons cutive pendant deux ann es cons cutives La r union de ces conditions permet au locataire d acqu rir un droit de bail dont il peut jouir l gard du bailleur 2 L impact du droit au bail sur la cession du fonds de commerce Apr s avoir d montr selon quelles conditions le locataire peut devenir propri taire d un droit au bail nous allons essayer maintenant d analyser la facult pour celui ci de c der son fonds de commerce sans avoir nullement besoin de l acceptation du bailleur L article 33 de la loi n 77 37 du 25 mai 1977 pr cit e dispose Sont galement nulles quelle qu en soit la forme les conventions tendant interdire au locataire qui remplit les conditions prescrites par l article 5 ci dessus de c der son bail l acqu reur de son fonds de commerce ou de son entreprise
42. nt la tenue de la deuxi me assembl e Lors de la seconde assembl e g n rale les d cisions sont prises la majorit des voix des associ s pr sents ou repr sent s quelque soit le nombre des votants sauf stipulation contraire des statuts La tenue d une deuxi me assembl e est obligatoire d s lors qu une majorit sup rieure la moiti du capital social n est pas r unie Dans les SA les d cisions sont prises la majorit des voix dont disposent les actionnaires avec un quorum minimum gal un quant des actions ou sans quorum la deuxi me consultation si ce minimum n a pas t atteint La r vocation des administrateurs de SA se fait la majorit relative Outre le droit de vote pour les associ s et actionnaires ces derniers jouissent du droit d tre inform sur les comptes de la soci t Des documents pr cit s doivent tre envoy s aux associ s avant l Assembl e g n rale annuelle ou tre mis la disposition des actionnaires au si ge de la soci t Tout associ pourra poser par crit des questions auxquelles les dirigeants devront r pondre au cours de l assembl e Et tout associ pourra galement en cours de s ance apporter des modifications aux textes des r solutions ou compl ter celles ci 3 Poser des questions lors d une assembl e g n rale d actionnaires Dans les SARL l article 128 du code des soci t s commerciales dispose qu compter de la communication l
43. oix de la forme issue de la transformation est relative En effet selon l article pr cit la soci t anonyme ne peut se transformer qu en soci t en commandite par actions ou en soci t responsabilit limit e On peut s interroger si en cas de r union des actions entre une seule main la transformation en soci t unipersonnelle responsabilit Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien limit e SUARL est elle possible D abord il convient de noter que la forme de SUARL n est pas express ment pr vue par l article 433 du code des soci t s commerciales Ce dernier s est en effet limit pr voir la forme de la SARL et de la soci t en commandite par actions Mais on peut r pliquer que la SUARL n est qu une variante de la SARL Cependant le r gime de transformation en SUARL en cas de r union des titres entre les mains d une seule personne n est pas applicable aux soci t s anonymes Ce r gime pr vu par l article 23 du code des soci t s commerciales r git exclusivement les soci t s de personnes et les SARL Il en d coule que la r union des actions entre les mains d une seule personne entra ne purement et simplement la dissolution de la soci t anonyme Mai 2010
44. pertise de gestion par des associ s indivisaires G rant de SARL R mun ration du g rant de SARL Fixation de la r mun ration du g rant par le juge Transformation des soci t s com merciales La transformation de la soci t anonyme en SUARL Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien soci t P 18 Une SARL filiale d une autre soci t peut elle consentir des pr ts ou des avances sa soci t m re La demande de d signation d un expert sur le fondement de l article 290 bis du codes des soci t s commerciales peut elle tre pr sent e par un ou plusieurs actionnaires d tenant de mani re indivise au moins 10 du capital P 19 Si le g rant ne parvient pas faire fixer sa r mun ration par l assembl e g n rale peut il en demander la fixation par le juge P 19 La soci t anonyme peut elle se transformer en soci t unipersonnelle responsabilit limit e P 20 Mai 2010 4 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires PREMIERE PARTIE Agence de promotion de l industrie Renforcement des attributions de l API et nouvelle appellation L agence de promotion de l industrie API dont la mission est de mettre en uvre la politique du gouvernement relative la promotion du secteur industriel en tant que structure d appui aux entreprises et aux promoteurs s est vue attribuer de nouvelles pr rogatives En effet loi n la 2010 2
45. pr sentant au moins 10 du capital social Lorsque les actions font l objet d une indivision l expertise doit elle forc ment tre demand e par l unanimit des co indivisaires ou l un d entre eux peut il agir s par ment Dans un arr t du 4 d cembre 2007 la chambre commerciale de la cour de cassation fran aise a jug que le principe d invisibilit des titres l gard de la soci t pos par la loi n interdit pas un indivisaire d user des biens indivis conform ment leur destination dans la mesure o cela est compatible avec le droit des autres indivisaires D s lors est recevable la demande de d signation d un expert pr sent e par un ou plusieurs actionnaires d tenant de mani re indivise au moins 10 du capital social G rant de SARL R mun ration du g rant de SARL Fixation de la r mun ration du g rant par le juge En d pit du fait que le code des soci t s commerciales ne contient aucune disposition relative la r mun ration des g rants de SARL Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien les fonctions du g rant sont g n ralement r mun r es Mai 2010 20 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires La r mun ration du g rant est donc fix e soit par les statuts soit par une d cision collective des associ s r unis en assembl e g n rale Cependant si l assembl e s abstient de fixer la r mun ration du g rant ce dernier
46. res Tunisien un avantage en nature et sont en cons quence imposables P 8 Les contributions au r gime compl mentaire de pension de vieillesse d invalidit et de survivants sont elles d ductibles P 9 La loi n 2010 20 du 26 avril 2010 institue l autorisation pr alable pour la cr ation d entreprises priv es pour la production de films cin matographiques et t l vis s et organise les op rations d importation et de distribution de ces productions P 9 Quelle est la valeur d un effet de complaisance P 10 Peut on parler d une rupture conventionnelle du contrat de travail en droit du travail tunisien P 11 Une saisie arr t d une somme d argent repr sentant des salaires et accessoires est elle possible entre les mains d un ancien employeur P 1 La retenue sur salaire pour sanction disciplinaire est elle l gale P 13 Quelles sont les limites concernant l accomplissement d heures suppl mentaires dans un contrat de travail temps partiel 14 La pr paration des assembl es g n rales ordinaires annuelles AGOA SA et SARL P 14 En cas de d c s d un associ les h ritiers deviennent ils automatiquement associ s de la Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Conventions r glement es dans les SARL Situation des associ s personnes morales eu gard aux conventions interdites Expertise de gestion sj actions La demande d ex
47. s l tranger directement ou par le biais d entit s publiques R cemment plusieurs fonds d investissements publics en particulier ceux des Etats du Golfe ou de la Chine sont devenus enclins r aliser des investissements l tranger En outre il n est pas exclu que certaines organisations internationales ou des entit s publiques internationales seraient int ress es par des concessions en Tunisie On peut citer cet gard la soci t arabe d investissement constitu e par 18 Etats arabes dont l objectif est d investir les fonds arabes dans diff rents secteurs conomiques Il faut dire que les concessions sont des investissements risqu s et sensibles Risqu car l investisseur ne peut rentabiliser son investissement qu apr s une p riode d exploitation qui pourrait tre longue Sensible parce que les concessions sont intimement li es la souverainet et l activit tatique Le contrat est conclu avec une personne publique Il concerne les services publics mati re dont la gestion pourrait changer selon le temps et les gouvernements Le besoin de s curisations et de garanties est primordial pour la r ussite de la concession Mai 2010 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires B n ficies industriels et commerciaux l Dotations aux provisions Les limites et contraintes fiscales en mati re de d duction des provisions Selon la norme comptable n 14
48. s et de t l vision des fins commerciales sont assur es par des entreprises tunisiennes soumises l autorisation du ministre charg de la culture apr s avis de la commission consultative cit e ci avant Le demandeur d autorisation de cr ation d une entreprise priv e de production de films cin matographiques et de t l vision doit pr senter une demande jointe de toutes les pi ces et donn es relatives l entreprise dont la cr ation est envisag e ses dirigeants et son si ge La liste de ces pi ces et donn es les caract ristiques relatives au b timent qui h bergera l entreprise les quipements et les mat riaux n cessaires mis sa disposition ainsi que l organisation du suivi du fonctionnement des entreprises priv es de production de films cin matographiques et de t l vision sont fix s par d cret Le repr sentant l gal de l entreprise priv e de production de films cin matographiques et de t l vision ne doit pas avoir fait l objet d un jugement de faillite ou avoir t condamn titre irr vocable pour crime ou d lit relatif l honneur ou la probit une peine d emprisonnement ferme de plus de trois mois ou une peine de plus de six mois avec sursis Le repr sentant l gal de l entreprise priv e de production de films cin matographiques et de t l vision ne doit pas galement avoir fait l objet d une sanction de suspension d finitive de l exercice de l activit d
49. se prononcer en connaissance de cause et de donner leur avis sur la gestion et le fonctionnement de la soci t L tendue exacte du droit d information pr alable aux assembl es g n rales n a pas t d finie de fa on pr cise par la loi qui s est limit e exiger des organes de direction de mettre la disposition des actionnaires les documents n cessaires pour leur permettre de se prononcer en connaissance de cause et de donner leur avis sur la gestion et le fonctionnement de la soci t Bien que la loi ne le dise pas express ment il semble que le droit de communication pr alable toutes les assembl es g n rales comprenne toujours l ordre du jour et le texte des r solutions puisque ces documents sont n cessaires aux actionnaires pour juger l importance des questions qui seront trait es lors des assembl es Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien 15 Aussi on pourrait affirmer que tout document dont la pr paration est requise par la loi et qui est destin tre pr sent aux assembl es d actionnaires constitue valablement un document entrant dans le champ d application du droit de consultation pr alable aux assembl es Cette logique peut tre confirm e par les dispositions de l article 285 du code des soci t s commerciales traitant des nonciations que le proc s verbal des assembl es g n rales doit obligatoirement contenir Ledit article exige en effet que le proc s verb
50. ssant pas sept jours privative de toute r mun ration la mise pied pour une p riode allant de huit trente jours privative de toute r mun ration l abaissement d chelon la r trogradation d chelle la r vocation Ainsi la faute commise par le salari peut entra ner le recours par l employeur des sanctions allant du simple avertissement verbal Mai 2010 14 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires la r vocation En cons quence les retenues au titre d amendes de caract re disciplinaire quivaudraient une punition non pr vue par la l gislation du travail Travail temps partiel Heures suppl mentaires dans un contrat de travail temps partiel Le contrat de travail temps partiel est conclu avec un salari dont la dur e du travail est inf rieure la dur e pratiqu e dans l entreprise Obligatoirement crit ce contrat comporte certaines clauses pour garantir les droits du salari concern La dur e de travail pr vue dans un contrat de travail temps partiel doit tre respect e Elle peut n anmoins varier par l accomplissement d heures suppl mentaires Selon l article 94 6 du code du travail sont consid r es heures suppl mentaires les heures effectu es par le travailleur temps partiel au del de la dur e normale de travail fix e par le contrat de travail Toutefois le recours aux heures suppl ment
51. suivantes la date et le lieu de sa tenue le mode de convocation l ordre du jour la composition du bureau le nombre d actions participant au vote et le quorum atteint les documents et les rapports soumis l assembl e g n rale un r sum des d bats le texte des r solutions soumises au vote et son r sultat Le proc s verbal doit il tre tabli s ance tenante Le secr taire du bureau aura le plus souvent quelque difficult tablir s ance tenante le proc s verbal de l assembl e ne serait ce qu en raison de la mise au point du r sum des d bats Le proc s verbal peut parfaitement ne pas tre r dig sur le champ mais il est toujours pr f rable d en tablir un brouillon qui est sign des membres du bureau pour viter toute discussion lors de la collecte des signatures sur le registre des proc s verbaux pour cette derni re formalit on ne tardera jamais outre mesure car un d c s est toujours possible parmi les membres du bureau Le proc s verbal est sign par les membres du Mai 2010 18 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires bureau et le refus de l un d eux doit tre mentionn Article 285 du code des soci t s commerciales Enfin pour la SARL aucune disposition l gale ne r git la question des proc s verbaux Les statuts peuvent fixer Le contenu des proc s verbaux des assembl es et leur signature Associ
52. surer la publicit Le proc s verbal ne saurait se limiter la reproduction d un formulaire Il doit donner un r sum fid le exacte et objectif des d bats et donc le cas ch ant faire tat des critiques adress es au dirigeants avec suffisamment de Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien 17 d tail pour que le lecteur puisse en comprendre la port e et le bien fond L obligation de r diger un proc s verbal ne r sulte pas d un texte expr s mais peut tre d duite travers certaines dispositions du code des soci t s commerciales L article 11 du code pr cit autorise l associ obtenir copie des proc s verbaux des assembl es g n rales tenues au cours des trois derniers exercices L article 16 du m me code dispose La publicit doit tre effectu e dans le d lai d un mois compter de l inscription de l acte ou du proc s verbal de la d lib ration au registre du commerce L article 285 du code des soci t s commerciales dispose Le proc s verbal des d lib rations de l assembl e g n rale doit contenir les nonciations suivantes Aucune disposition ne pr cise la personne qui incombe la charge de r daction des proc s verbaux Logiquement cette t che doit incomber l auteur de la convocation L article 285 du code des soci t s commerciales dispose Le proc s verbal des d lib rations de l assembl e g n rale doit contenir les nonciations
53. t administrative dispose d un d lai d instruction de 15 jours ouvrables c est dire que sont exclus les dimanches et les jours f ri s voir pr cisions ci dessous compter de la r ception de la demande pour s assurer du respect de la libert de consentement des parties et des conditions pr vues par le Code du travail respect des r gles relatives l assistance des parties au droit de r tractation au montant minimal de l indemnit sp cifique de rupture conventionnelle A d faut de notification dans ce d lai l homologation est r put e acquise il s agira donc d une homologation tacite ou implicite et l autorit administrative est dessaisie La validit de la convention est subordonn e son homologation en d autres termes la convention n aura aucune validit et ne sera donc d aucun effet sur le contrat de travail qui continuera alors de s ex cuter dans les conditions habituelles Ainsi la rupture conventionnelle du contrat de travail en France n est pas enti rement consensuelle et doit respecter les conditions obligatoires impos es par la loi Le l gislateur fran ais bien qu il ait utilis le vocabulaire civiliste de la rupture conventionnelle a ordonn un certain nombre de mesures ayant un caract re protecteur du salari ce qui attribue au droit de travail son originalit par rapport aux autres mati res du droit Cependant il va de soit que la rupture conventionnelle du contrat
54. t en principe FEUILLES RAPIDES de Mise jour du Manuel du Droit des Affaires r alis es par le Cabinet Salah AMAMOU 14 Avenue Salah Ben Youssef 1013 Menzah 9 Tunis T l 71 872 738 71 874 523 71 871 602 Fax 71 874 945 2 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires ch ques cadeaux Retenues la source Les traitements salaires pensions et rentes viag res D duction des retenues sociales Cas des contributions au r gime compl mentaire de pension de vieillesse d invalidit et de survivants Industrie cin matographique Les nouvelles dispositions l gales r gissant la cr ation d entreprises priv es dans le domaine culturel et l importation de films Lettre de change Effets de complaisance Valeur juridique d un effet de complaisance Obligations sociales de l entreprise Contrat de travail La rupture du contrat de travail La rupture conventionnelle du contrat de travail en droit du travail tunisien Salaires Saisie arr t des salaires Une saisie arr t peut avoir lieu aupr s de l ancien employeur Il Retenues titre d amende de caract re disciplinaire Travail temps partiel Heures suppl mentaires dans un contrat de travail temps partiel DEUXIEME PARTIE Assembl e g n rale ordinaire annuelle des soci t s Mode d emploi Associ L acquisition de la qualit d associ par les h ritiers Le Manuel Permanent du Droit des Affai
55. tuts en cas de d c s de l un des associ s la soci t en nom collectif continue entre les survivants si le pr c d n a pas laiss d h ritiers auxquels ses droits sont d volus Au cas contraire la soci t continue avec les h ritiers qui prennent la qualit d associ s commanditaires et la soci t se transforme de droit en une soci t en commandite simple qui doit faire l objet des mesures de publicit l gale Il ressort de la lecture de cet article qu d faut de clause d agr ment les h ritiers d un associ d une soci t en nom collectif prennent automatiquement la qualit d associ s commanditaires Si au contraire une clause d agr ment existe et que cet agr ment n a pas t donn aux h ritiers leur droit se reporte alors sur la valeur des parts d int r ts qui sera fix e par un Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien inventaire sp cial d faut d un autre mode d valuation pr vu par les statuts article 66 du code des soci t s commerciales Ces m mes r gles sont applicables aux soci t s en commandite simple article 76 du m me code Pour ce qui est des soci t s anonymes l article 321 du code des soci t s commerciales dispose dans son alin a 1er que sauf en cas de succession la cession un tiers d actions mises par une soci t ne faisant pas appel public l pargne peut tre soumise l agr ment de la soci t par une clause statutaire Les
56. uble Parce que d une part la loi n exige pas une telle condition et d autre part parce que le r dacteur consid r Mai 2010 6 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires comme officier public est suppos informer son client de ses droits qui d coulent de la loi et peut se voir engager sa responsabilit personnelle en cas de n gligence cette obligation Nous estimons galement que les propri taires des immeubles usage commercial doivent tre conscients du droit du locataire vendre son fonds de commerce sans nul besoin de leur acceptation et qu ils comprennent bien que le fait de demander des sommes d argent en contrepartie de l acceptation est ill gal et peut ouvrir droit au locataire de d poser une plainte pour escroquerie Fiscalit de l entreprise Avantages fiscaux et financiers Encouragement des concessions La concession est un mode de r alisation de financement et de gestion d infrastructures et d int r ts publics dont le d veloppement est traditionnellement financ par les gouvernements ou par le biais de personnes publiques Selon l article 5 de la loi n 2008 23 du 1 er avril 2008 relative au r gime des concessions le concessionnaire peut b n ficier d incitations et d avantages et transf rer les gains de ses investissements r alis s dans le cadre de la concession La participation des trangers au capital de la soci t cr e pour
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