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F93 RAPPORT D`ACTIVITÉ 2014

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1. 70 RUE DOUY DELCUPE T L 01 49 88 66 33 93100 MONTREUIL FAX 01 49 88 66 55 SOMMAIRE Rapport d activit 2014 DITO ME sa 4 Marc Boissonnade directeur 6 F93 EE a RI a a i 9 Presentation et DUO viii ocupi tinea taia ia pt te pa 10 e e Ei o 12 LA CULTURE ET L ART AU COLLEGE APPEL PROJETS DU CONSEIL G N RAL DE LA SEINE SAINT DENIS Sciences fondamentales et naturelles Linfini a toute AWTS SIC ei 14 een does pola OPA ooo 18 A A 20 L Age d la terna iaa Ze Sciences humaines V coute du sacr 26 Courts voyages au pays des m tiers 28 PAS A OS a acu 32 Are you moderne siana inlocui n ma aaa naiul anda 36 IPEE E e MUSIQUE ear 40 Arts et arts appliqu s Roye RUME PSS tati 42 SEENEN AU mI A E 46 E on 90 Les mots et les COSES sunga D4 EEN ee d R partition des inscriptions Dar ville et par PrOJEL coronas riada ENEE 62 IN SITU Conseil g n ral de la Seine Saint Denis occ 64 LA CULTURE EN PRIMAIRE NOISY LE GRAND onses 66 SUPPORTS ET EXPOSITIONS Call ISLA aaa aa ini 70 La g E etait plusieurs sensaciones ceba 74 RITE ESN E e OREA o Oo A 78 QUESTIONS DE SCIENCES ENJEUX CITOYENS QSEC Sa IS LSD dei 82 Credite photo ST 1 ULUSUPA LI GIP a una iau 87 dito DITO Daniel V ron pr sident Pour notre association l ann e 2014 a t quelque peu paradoxale En effet si les activit s s inscrivent dans la continuit des ann es pr c den
2. ont fourni comme r ponses Pour nous le monde de l universit se limitait aux professeurs et aux tudiants On a d couvert un univers totalement inconnu Pour eux le travail est avant tout une contrainte et sert subvenir leurs besoins J ai ador poser des questions mon enquete qui part a la retraite cette ann e Il m a relat ses 33 ans d exp rience au sein de l universit Je me suis sentie tr s proche de lui et j ai appris des choses 1 Je n ai pas appr ci mon enqu te car une coll gue de l enqu t e est venue se m ler de l entretien et au final je me suis retrouv avec deux enqu t es qui r pondaient a mes questions l une apr s l autre Je trouve que la coll gue s est m l e de ce qui ne la regardait pas et influen ait la spontan it de mon enqu te r lls se plaignent tous d tre enferm s dans des bureaux lls ont tous des activit s en dehors du travail pour supporter leur quotidien La plupart font de l art th tre musique dessin ou du sport et se reconnaissent plus dans cette activit que dans leur travail Moi je ne pourrais pas faire un travail o je mennuierais Je me vois bien tre sociologue maintenant Je n avais jamais pens tre agent d accueil mais apr s notre enqu te c est mon m tier de r ve Je trouve que c est plaisant de recevoir du monde les aider orienter discuter 30 31 La Culture et l Art au Coll ge Appel
3. projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis PAYSAGE F MININ Charg e de projets Anna Mezey Caract ristiques chiffr es 3 classes 60 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs La situation des femmes dans notre soci t est ce point d actualit que certains g ographes ont souhait l inclure dans leurs recherches Pour aller leur rencontre et d couvrir les outils imagin s par la G ographie du genre il est propos aux l ves de mener leur tour une enqu te ayant pour th me l espace public est ce que cet espace est neutre Les mobilit s quotidiennes sont elles les m mes pour les femmes et les hommes En somme les femmes et les hommes habitent ils et pratiquent ils l espace de la m me fa on Atelier hC est quoi ton genre Dans une premi re phase les l ves se familiarisent avec la d marche et le th me en comparant entre eux leurs propres d placements en ville des notions comme l ambiance et le temps urbain sont propos es par l intervenante Petit petit Uintervenante fait appara tre aux l ves que les hommes et les femmes les jeunes gar ons et les jeunes filles napprehendent pas les espaces de la m me mani re et du coup ne sy comportent pas de fa on semblable h Observeurs de ville Pour cette seconde phase les deux classes sont quip es de tablettes num riques iPads munies d applications
4. Durant cette phase l ves enseignants et intervenante apportent des musiques et des chansons qu ils aiment et coutent afin de les partager avec l ensemble du groupe Les l ves d couvrent et apprennent verbaliser les diff rences qui existent entre critique et analyse Des premi res impressions et r actions musique paroles instruments etc provoqu es par le titre l intervenante invite les l ves aller plus loin en sexpliquant sur le choix du titre s lectionn les go ts personnels et ceux des autres On commente la musique et le rythme on parle de caract re commercial o revendicatif on situe les origines des musiques am ricaine ou francophone etc Ces m mes titres choisis par les l ves ont t propos s l coute de leur entourage l encore afin d observer et de comparer les jugements en mati re musicale En retour l entourage a donn un titre que les l ves ont fait couter en classe Cette s lection a fait l objet son tour d une s ance d coute et d analyse selon le m me proc d que celui mis en uvre depuis la premi re s ance savoir compr hension des paroles identification d instruments capacit situer chronologiquement la sortie du titre etc hQuestion de format Habitues pour la plupart d entre eux au son num rique essentiellement le format MP3 des t l phones portables une s quence particuli re est consacr e aux supports Cette s quence a t constru
5. Qui en est l auteur etc Un change entre l intervenante et les l ves a t engag afin d appr cier la perception quils avaient de ces monuments Connaissaient ils celui de leur commune Lors dune sortie sur le terrain les l ves ont observe le monument aux morts partir d une grille qu ils avaient labor e avec l aide de Uintervenante et de l enseignante description du monument relev des noms des soldats nom du sculpteur date etc De retour en classe une analyse des donn es a t faite et le monument a t compar d autres exemples pris ailleurs SORTIES Mus e de la Grande Guerre de Meaux visite Verdun tude in situ du monument aux morts de Noisy le Grand Rapport d activit 2014 67 La culture en primaire Noisy le Grand LE MEME ET L AUTRE 68 Quel est Le cycle dun objet Autrement dit peut on d tourner un objet pour lui conf rer de nouveaux usages et prolonger ainsi sa vie Accompagn s par une designer les l ves partent dun objet courant imaginent pour lui de nouvelles possibilit s pour ensuite concevoir un objet diff rent Dans le cadre de cette cr ation et d une prise en compte des usages ou des fonctions de l objet les l ves sont invit s mobiliser tout autant leur imaginaire que leur exp rience du quotidien une bouteille qui se transforme en vase un pot de confiture qui devient un pot de crayon etc CLASSE DE CM2 ECOLE EL MENTAIRE ALEXANDRE DUMAS Nomb
6. FECTURE DE LA R GION LE DE FRANCE PARTENAIRES 2014 pConseil R gional d le de France pAgence d architecture Des Clics et des Calques Paris pAgence d architecture Soja Paris pAtelier des Feuillantines Paris pCanal 93 Bobigny pCentre d initiation l enseignement sup rieur Versailles pCentre de recherche Histoire des arts et des repr sentations Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Nanterre pCentre international de recherche sur l environnement et le d veloppement Nogent sur Marne pCentre national d art et de culture Georges Pompidou Paris pCentre d tudes interdisciplinaires des faits religieux cole des hautes tudes en sciences sociales EHESS Paris pCinqui me sens Paris pCoordination Eau le de France Montreuil pCentre europ en pour la recherche nucl aire CERN Gen ve pD partement Chimie Ecole normale sup rieure Cachan pEcole doctorale Sciences de la nature et de l Homme Mus um national d histoire naturelle MNHN Paris pEcole Estienne Paris pEcole nationale sup rieure de la cr ation industrielle ENSCI Les Ateliers Paris pEcole nationale sup rieure Louis Lumi re Noisy le Grand pFEMIS Paris pGalerie Greta Meert Bruxelles pinstitut Curie Paris pinstitut d astrophysique de Paris Paris pinstitutions et dynamiques historiques de l conomie et de la Soci t IDHES CNRS Universit Paris Panth on Sorbonne pinstitut de g ographie Universit s Paris 1
7. discussions d bats autour d une s lection de films sur l eau Intervenant Philippe Troyon cin aste documentariste pS ance 8 formulation des items Intervenant Amina Da Silva 10 Lyc e professionnel Joseph Cugnot Classe de ire ann e de CAP Maintenance de v hicules particuliers Neuilly sur Marne Th matique l eau De la potabilit la potabilisation pS ance 1 pr sentation du dispositif QSEC suivie d une introduction de la th matique Eau Intervenant St phane Coulaud charge de projets F93 pS ance 2 les origines de la mati re premiere Intervenante Stefania Molinari Coordination Eau le de France pS ance 3 cycle et recyclage de l eau Intervenante Stefania Molinari Coordination Eau le de France pS ances 4 8 Givre cr ation dune uvre ph m re pour un enjeu durable Intervenant Florise Pages conseil artistique St phane Sautour artiste plasticien travail avec les lyc ens autour de la cr ation d une oeuvre pS ance 9 formulation des items Intervenant Amina Da Silva psortie atelier de travail d un collectif d artistes travaillant sur l eau Montreuil Questions de Sciences Enjeux Citoyens QSEC SAISON 5 L EAU 86 LA RENCONTRE REGIONALE Le 4 juin 2014 230 membres et repr sentants des 71 groupes engag s dans l initiative des sp cialistes de l eau ainsi que des partenaires de QSEC ont pris place dans le grand h micycle du Conseil r gional d le de
8. parfumeur tablissements scolaires participants pClasse de 4e segpa du coll ge Monod Gagny pClasse de 6 me pp du coll ge Marais de Villiers Montreuil pClasse de 4e segpa du college Jean Moulin Montreuil pClasse de 3 me 3 du coll ge Saint Exup ry Noisy le Grand pClasse de 6e A du coll ge Anatole France Pavillon sous Bois La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis CALCULS SONGRES 20 Charg de projets St phane Coulaud Caract ristiques chiffr es 5 classes 115 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs En aidant les l ves manipuler des op rations math matiques connues ou inconnues d eux m mes de mani re ce qu ils puissent calculer toutes les sortes de volumes surfaces trajectoires etc disponibles dans l cole Calculs sonores propose aux classes participantes de fabriquer un tonnant recueil de donn es qui nourrira par la suite les param tres d une composition sonore et musicale Par le caract re abstrait propre aux deux disciplines les math matiques entretiennent avec la musique des rapports troits que des auteurs comme Pythagore avaient th oris s numerologie des intervalles notation r gles d harmonie o de contrepoint etc sont quelques uns des liens naturels Cet atelier se propose de mettre en son le volume d une classe sa superficie l aide de calculs
9. phane Coulaud Caract ristiques chiffr es 3 classes 55 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs C est quoi un tsunami r ellement Comment se forment les rochers Que fa onne un massif Depuis des milliards d ann es la terre est en activit constante en surface mais surtout en profondeur En compagnie d experts L ge de la terre va la rencontre des traces visibles de cette histoire Gr ce l observation d un paysage remarquable dans le Cotentin un site que les l ves auront faire parler il sera notamment question dun temps o l Atlantique n existait pas encore Atelier Structure en trois s quences le parcours invitait les l ves appr hender les chelles de temps g ologiques et percevoir et comprendre partir d observations in situ les traces d activit s g ologiques comme celles d un ancien volcan notamment hPr paration au terrain Les grands principes de la radioactivit comme m thode de mesure de l ge de la terre et en parall le l ge de l univers ont ainsi t trait s par un intervenant de physique th orique Cette s quence se terminait par une pr sentation du terrain d tude sur lequel ont t effectu es les observations savoir les caract ristiques g ologiques de la pointe nord du Cotentin hAnalyse et description L tude de terrain s est tenue pendant 2 jours la fin du mois de mars p riode d
10. Et puis petit petit je me suis rappel pourquoi ce sujet la science m int ressait Je me suis aussi rappel que l on peut se poser une question propos des sciences quand on est touch intimement par une question de science Et puis l intime a fait son apparition un peu comme pour Alain Resnais dans Hiroshima mon amour Moi aussi j avais mon histoire intime li e la science c est l histoire d une amie tres ch re proche Val rie qui est d c d e d une maladie rare ce qui m a toujours r volt Pourquoi avec tout ce qui se passe au niveau de la recherche en France narrive t on pas sauver les personnes souffrantes de maladies complexes A ce sujet jal vu l impuissance des m decins et des grands sp cialistes quasiment incapables de r pondre mes questions pourtant simples qu est ce qu elle avait Ils savent nommer la maladie mais ils ne savent pas la raconter Je suis rest sur cette esp ce de double deuil la Salp tri re en mars 2010 la mort de Val rie Je me suis dit plus jamais a Apr s il a fallu que je retrouve ce m decin qui a soign Val rie J y suis all un mois apr s c tait extraordinaire parce que je lui pose vraiment la question qu est ce qui s est pass Il tait extr mement g n ennuy il me mettait des mots sur cette maladie qui tait la maladie de Sneddon c est une d ficience de la membrane cellulaire qui fait que les vaisseaux du cerveau se bouchent Lui e
11. France Au cours d un apr s midi entier d changes de nombreuses convictions et id es con ues et libell es par les habitants eux m mes ont t expos es et d battues Sous la conduite du journaliste Mathieu Vidard les changes ont principalement port sur le traitement la pollution la gestion locale et les enjeux internationaux Les prises de parole des habitants ont fait cho celles de nombreux invit s parmi lesquels Yves L vi professeur de sant publique Bernard Barraqu socio conomiste Olivia Aubriot charg e de recherche au CNRS Corinne Larue Agence Seine Normandie et Ghislain de Marsily Hydrologue Loin de viser l tablissement de propositions consensuelles ce d bat a conduit r v ler la diversit des mani res de questionner et d envisager un m me theme celui de l eau pour ainsi permettre chacun des participants de sortir plus riche du point de vue des autres CR DITS PHOTO ET ILLUSTRATION pJean Baptiste Beranger pAntoine Dumont pJohanna Hamon pGuillaume Lebrun pJonathan Piard pPhilippe Troyon
12. avec le centre Georges Pompidou mus e national d Art moderne Atelier focus sur le parcours r alis par l historienne Claire Garcia hModernit Pour aborder la notion de modernit la classe a travaill autour de la figure de Marcel Duchamp Il s agissait ici non pas de traiter la modernit selon une approche simplement biographique d un seul artiste mais d tudier la modernit a travers l uvre de Duchamp De courts textes de Duchamp abordant particuli rement la production des ready made et le processus cr atif de l artiste ont t lus et comment s en classe Cette premi re s quence tait une sorte de rencontre intellectuelle entre la classe et l artiste avant m me que les l ves ne soient en mesure de citer une uvre Il fallait d une certaine mani re expliquer des pr jug s qui n ont pas manqu d tre exprim s la vue des ready made hA l preuve des oeuvres Le partenariat avec le Centre Pompidou a permis d organiser l atelier par l alternance de s ances en classe et de s ances qui sappuyalent directement sur l tude d uvres pr sent es dans les collections permanentes notamment travers le nouvel accrochage Modernit s plurielles Cette phase s est tenue en grande partie dans les salles du centre Pompidou selon une approche comparative les l ves ont appr hend la modernit telle que Duchamp la exprim e en axant le propos sur le principe et le concept de ready made Une derni re
13. d di es la g ographie appareil photo dictaphone GPS ArcGis Google Earth etc L intervenante fournit aux l ves des rep res pratiques et des grilles de lecture permettant de concevoir une v ritable enqu te de terrain Une fois le terrain d termin March de la ville Place en centre ville Stations de bus Centre commercial etc les l ves laborent un questionnaire d enqu te adapt et se rendent sur le site pour observer et interviewer des passants 32 hEsp ce d espace Une fois le terrain effectu les l ves rassemblent l ensemble des donn es crites visuelles et sonores elles sont analys es puis tri es selon l importance et l int r t L intervenante guide les l ves dans l utilisation des donn es et explique comment elles peuvent tre reli es entre elles Les l ves doivent ainsi commencer produire une r flexion commune La finalisation de cette phase passe par la volont de montrer et dexpliciter l organisation de l espace tudi notamment pour tenter de rendre intelligible les mani res dont l espace est pratiqu et habit selon le sexe de la personne Sorties pEnqu te au Panth on visite du lieu et observation Paris pEnqu te dans le Quartier latin pour une approche historique de l espace public Montrer Le travail de trois classes a t rassembl au sein d un support unique de mani re pouvoir comparer les enqu tes r alis es et montrer la vari t d
14. il nous excitait s rieusement et tout instant nous avions envie de penser et cr er partir de lui Rapport d activit 2014 Avec le temps nous savons que la r alit d une d marche culturelle se trouve l int rieur delle m me que chaque participant comme son nom l indique participe prouve r fl chit et qu en cela il est mouvement Nous savons aussi qu il ne faut pas vouloir arracher ni d rober le sens dun theme mais le laisser venir et se r v ler de lui m me Voil qui exige une conception particuli re de la culture scientifique et des moyens n cessaires pour obtenir des r sultats Tout cela passe par des signes souvent infimes un regard une attitude une expression qu il s agit d pier de renvoyer aux uns et aux autres pour obtenir l cho le retentissement la r sonance Nulle prouesse poustouflante place la discr tion des r f rences l l gance des solutions la justesse du moment v cu Et dans certains cas l imaginaire s invite Il excite le jeu des rencontres interroge l errance et c est la direction et le sens m me de la d marche qui s en trouve transform s ORGANIGRAMME Rapport d activit 2014 Daniel V ron pr sident BUREAU Henri Borentin tr sorier Chantal L vy secr taire g n rale Nathalie Vaguer vice pr sidente CONSEIL D ADMINISTRATION Marie Claire Fillot Joel Paubel Claire Rannou Serge Robineau DIRECTION Marc Boissonnade m boiss
15. notamment en chimie permettent d affiner ou de cr er de nouvelles techniques Cette deuxi me phase dont l objectif est de permettre un contact prolong avec les notions scientifiques utilis es en chimie des parfums est construite autour de tests et d exp riences d couvrir des principes comprendre les propri t s des m langes ou reproduire en laboratoire les odeurs naturelles synth se d ar me extraction distillation et effleurage sont au programme hNez pour cr er Un parfum c est une odeur caract ristique cette odeur correspond la perception d une mol cule chimique mais aussi aux grands choix relatifs son laboration son attaque sa structure sa note de t te ou de fond ses familles olfactives Pour cette amp tape centrale du projet une commande est pass e la classe les l ves r partis en groupes commencent par imaginer le portrait de celui ou celle qui portera le parfum une femme un homme l un et l autre ses loisirs son caractere sa personnalit Le groupe d finit le registre vocateur de leur parfum et fournit un descriptif Les sources d inspiration des souvenirs des ambiances des odeurs des paysages etc l issue de cette phase les l ves choisissent les l ments de son laboration volont de placer le parfum dans telle ou telle famille olfactive les mati res premi res olfactives associ es cette description et r alisent une compo
16. projet mais pr lev et d tourn et surtout promesse et contrat avec le futur visiteur puisque ce nom et le projet seraient faits de la m me chair On pourrait aussi voir Call it anything comme le moment fort d un tout venir Sauf que ce tout le collectif le sait n existe pas ou pas encore Dans ce cas ce nom serait consid rer comme le faux r sum dun grand projet introuvable ce qui peut s av rer une mani re amusante pour entra ner le public dans une suite de raccourcis sans oser dire de toute fa on qu on ne connait pas le vrai chemin Avec Call it anything que l on peut traduire en fran ais par Peu importe le nom il faut essayer d entendre le plaisir que ce nom procure en tant qu il h site En effet ce nom emprunte autant au simulacre qu au sympt me il est la fois le fragment dun projet d sormais stabilise et la fois le fragment dun ensemble jamais venir Certains des membres du collectif vous diraient qu il faut entendre Call it anything la lettre autrement dit comme ce qu il na jamais cess de dire notre d marche a du mal s avouer elle est telle qu il nest pas d aveux qui la r v lent car chaque fois que l on tente de parler son propos on pressent imm diatement que ce que l on saisit delle ne la fait exister que par d faut LE PARLER SANS SAVOIR Et si une catastrophe comme Fukushima avait partie li e avec un non savoir Non pas la limite dun savo
17. que les l ves devront apprendre manipuler Atelier focus sur le projet intitul Suites pythagoriciennes L atelier est construit autour de la figure de Pythagore et plus particuli rement sur les rapports entre musique et math matique Pour largir le propos l intervenant chaque d but de s ance introduisait la s quence par l coute d une uvre d un compositeur par ex Babbitt de lannis Xenakis pour lequel des principes alg briques math matiques et cybern tiques avaient t une source d inspiration hGrain de son Une premi re s quence a consist en la prise de conscience et surtout la mise en vidence de la mat rialit physique du son Pour cela des supports usuels papier plastique carton ont t pris au hasard les sons produits ont t enregistr s puis interpr t s et utilis s comme la mati re premi re dune composition musicale partir des principes de la gamme de Pythagore hSon au carr Lors d une phase qui constituait le cour du projet les l ves ont eux m mes s lectionn des objets sonnants en fonction de leur forme comme des parall l pip des rectangles ou carres des sph res des t traedres et des pyramides De ces formes les l ves la suite de calculs ont tir des sons Ces sons ont ensuite t a leur tour interpr t s et synth tises fin de cr er une composition musicale originale Composition d autant plus originale qu aucun instrume
18. sont les mol cules l origine des odeurs D o viennent les mati res premi res utilis es en parfumerie Comment les scientifiques parviennent ils reproduire les odeurs existantes dans la nature Comment est compos un parfum Comment en cr er un Chercheurs d ar mes est une d marche pour exprimer son inventivit en se fondant sur la d couverte et l interpr tation de principes chimiques Au cours de ce projet les l ves accompagn s par un parfumeur ont r alis un parfum sur mesure partir de compos s naturels ou artificiels Atelier Appr hender la chimie des parfums tout au long d un parcours m lant d couverte scientifique exp rimentation et inventivit Pour aider les l ves naviguer dans cet univers et laborer leur cr ation le parcours se structure en trois phases hNez pour sentir Dans un premier temps l intervenant montre aux l ves des ingr dients et des compos s classiques de la parfumerie Pour entrevoir cette prodigieuse diversit les l ves d couvrent de nombreuses mati res premi res naturelles et synth tiques qui entrent dans la composition des parfums Ils explorent galement lors de cette premi re tape quelques uns des principes de l olfaction sch ma physiologique Lolfaction et ses motions et les principes et techniques de m morisation des odeurs hNez pour conna tre Afin de capturer au mieux les odeurs les connaissances scientifiques
19. Autres autres professionnels projets port s par deux professeurs en bin me 63 Residence in situ LES GRANDES TABLES 64 IN SITU est un dispositif financ et ma tris par le Conseil g n ral de la Seine Saint Denis Il consiste en la pr sence pendant plusieurs mois d un artiste dans les murs d un tablissement scolaire cette occasion l artiste invit conduit un projet personnel en relation avec une classe UNE R SIDENCE EN DIALOGUE Dans le cadre de la r sidence organis e par Les Grandes tables au sein du coll ge L on Jouhaux Livry Gargan le Conseil g n ral a souhait qu une classe du coll ge voisin Edouard Herriot soit galement associ e l aventure En charge de ce dialogue inter tablissement F93 a propos Jonathan Pard docteur en chimie l ENS Cachan de conduire un parcours ayant pour theme la cuisine mol culaire PARCOURS De novembre mai les l ves ont d couvert des principes physico chimiques fondamentaux utilis s en cuisine la g lification les emulsions froid et chaud la sph riphication etc Une fois ces grands principes maitris s ils ont imagine un buffet pour la restitution commune de cette r sidence partag e Au cours dune journ e banalis e les l ves des deux classes ont ainsi pr par dans les cuisines de la Segpa du coll ge L on Jouhaux les mets qui ont t servis taient invit s et ont r pondu pr sents des parents de
20. ENDU 46 Charg de projets Mathieu Marion Caract ristiques chiffr es 3 classes 60 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Se lib rer du sol mais sans flotter dans le ciel A la lettre voici une d marche dans laquelle il faut projeter l architecture qu elle soit abri ville ou maison dans la situation d tre suspendue A quoi diront les l ves ce sera eux de voir en fonction de leurs utopies et surtout en fonction des attaches dont ils souhaiteront temporairement se lib rer Atelier Dans le cas de l architecture quand une construction quitte le sol c est souvent pour regarder le monde un peu diff remment hLe plein de curiosit Accompagn e par l intervenant la classe se met regarder comparer et questionner des lieux Pour mieux sonder leurs limites pour s offrir des perspectives et repousser les fronti res de leur imagination les l ves doivent fonctionner la mani re de scanneurs ne pas avoir peur de regarder leur ville en curieux mais aussi en chercheurs d anomalies et d inconnues La classe d couvre galement le concept de ville spatiale imagin par l architecte Yona Friedman hUne approche projet R pondre un besoin en imaginant un b timent rep rer une implantation possible dans l environnement imm diat coll ge quartier etc S approprier physiquement le lieu l explorer Manipuler de
21. ON DES INSCRIPTIONS PAR VILLE ET PAR PROJET 62 NOMBRE D INSCRIPTIONS PAR VILLE EN NOMBRE DE CLASSES Aubervilliers inner AULA SOUS DOTE PP A Set Ve soi ans a ada tinar ad ta nou on Meier PPP l n ala t ia E ana al si Epinay Sur eiie noii mud aul in atat uitau a INDY steed concn a a aaa a La EE a ai lt a ana i aa RER EN ESS IL o pna EE e pia E Anand e taia ine e aaa tnt alina Les Ze BOIS manon i LR O A AE E SEG gana on ateu i n i a O dl oa si a E Ana eho da in o E O HO Neui SUT MariG nee nent na NO RCA ae pai it ae do on Ke N e a t ia Da e ti a VII e aia a tina O aaa A SH DESE e isamaa aia iad i aaa na man ta azi nau li A a a ai na n CO PE ta n o ei ana lie 6 Frate nocivas a a iai a LEA DO ti o o RO PR E to O eo e E OE PU UE A Rapport d activit 2014 NOMBRE DE CLASSES INSCRITES PAR PROJET ET PAR MATI RE ENSEIGN E MATIERES ENSEIGN ES PAR LES PORTEURS DE PROJET PROJETS Li ee ae CE ZEI are SC IE ZE ZEI ET IEI 2 Ed LITTERAIRES INSCRITS SPORTS LOISIRS ARTS HAE S SCIENTIFIQUES TECHNOLOGIQUES lots sonoras RATA SEET 5 YA Er voyage as payo des me Bt ESE A MR AS AS a Ci toate esse 2 2 C t Tes mots et tes choses 2 1 EE 8 SOS ES MS MS HS Paysage femininf 3 o eme CEEA E 3 O E O ES OOO toes ee RA A NIN Mati res scientifiques math matiques physique chimie SVT Mati res litt raires fran ais histoire g ographie langues
22. Paris 4 et Paris 7 Paris pinstitut fran ais d urbanisme Paris pinstitut fran ais de g opolitique Universit Paris 8 Saint Denis pinstitut national de l information g ographique et foresti re Saint Mand pinstitut national de la jeunesse et de l ducation populaire INJEP pinstitut national de physique nucl aire et de physique des particules Orsay pinstitut de recherche sur les lois fondamentales de l univers IRFU Commissariat l nergie atomique CEA Saclay pinstitut de recherche pour le d veloppement IRD Paris pLaboratoire d anthropologie sociale cole des hautes tudes en sciences sociales EHESS Paris pLaboratoire Architecture Anthropologie Ecole nationale sup rieure d architecture de la Villette CNRS pLaboratoire de g ologie cole nationale sup rieure Paris pLaboratoire d thologie et cognition compar es Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Nanterre pLaboratoire d ethnologie et de sociologie comparative Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Nanterre pLaboratoire de linguistique formelle Universit Denis Diderot Paris pLaboratoire de photophysique et photochimie supramol culaire et macromol culaire PPSM cole normale sup rieure Cachan pLaboratoire de physico chimie de l tat solide Universit Paris Sud 11 pLe Forum scene conventionn e du Blanc Mesnil pMaison du temps libre Stains pMaison de l Environnement Aulnay sous Bois Rapport d a
23. ain sur plusieurs sites remarquables du Cotentin Chaque classe a re u un lot de journaux pour une diffusion aupr s des l ves participants comme aupr s de la communaut ducative Rapport d activit 2014 Intervenant e s pChristophe Galfard docteur en physique th orique pSylvain Bernard g ochimiste pAlexandre Schubnel sismologue pAudrey Bonnelye sismologue Remerciements Didier Nectoux conservateur mus e de min ralogie de l Ecole des Mines tablissements scolaires participants pClasse de de du coll ge Madame de S vign Gagny pClasse de de du coll ge Lenain de Tillemont Montreuil pClasse de 4e Segpa du coll ge Colonel Fabien Saint Denis 23 La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis Rapport d activit 2014 e L GE DE LA TERRE 24 25 La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis L COUTE DU SACR 26 Charg de projets St phane Coulaud Caract ristiques chiffr es 2 classes 40 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs En parcourant des exemples s lectionn s parmi diff rents t moignages crits et visuels rapport s par les anthropologues les l ves sont invit s comprendre comment en imaginant des rites des pratiques des doctrines l humanit a d velopp de tr s nombreuses traditions reli
24. art des cas lorsque l on doit imaginer un support que ce soit un livre un recueil ou un journal qui permet n importe qui de pouvoir se r f rer une explication on se tourne vers les mots et l crit Non sans provocation certains graphistes contestent aujourd hui cette solution unique pour promouvoir de v ritables dictionnaires sans mot Les l ves sauront ils les suivre dans cette voie Atelier hLe graphisme est un autre travers une s lection de supports propos s par l intervenant livres magazines affiches logos etc les classes se plongent dans l univers du graphisme et ses diff rents champs d intervention Des exercices d interpr tations sont ensuite propos s pour d couvrir les relations sugg r es par le graphisme entre sens des mots et sens des images Lors de cette phase les l ves consultent toutes sortes de dictionnaires crits et visuels h l preuve des mots Dans le but de d couvrir un savoir faire et une d marche artistique un cahier des charges est labor Quel type de dictionnaire voulons nous cr er Qui sera son public et quels seront sa forme et ses principes de lecture etc Dans ce cadre les deux classes choisissent de constituer leur dictionnaire partir de l exploration approfondie d un sentiment Angoisse Enthousiasme Stress gt hDes images pour le dire Comment parler dun sentiment en manipulant des formes graphiques dans l espace dune page L exerc
25. association l eau est le pont 7 Habitants de Montreuil Montreuil Th matique Prix de l eau factures et compteurs pS ance 1 Introduction de la th matique presentation de QSEC Intervenante Stefania Molinari Coordination Eau Ile de France pS ance 2 Prix de l eau et croissance conomique la situation en Seine Saint Denis Intervenant Vincent Glenn r alisateur et membre du Forum pour d Autres Indicateurs de Richesses pS ance 3 Gestion de l eau dans l immeuble Intervenant Renaud Dhont Association des Responsable de Copropri t ARC pS ance 4 Prix de l eau et surfacturation Intervenants Emmanuel Poilane directeur de la Fondation France 84 Libert s et Corinne Rinaldo Conf d ration Nationale de Logement CNL pS ance 5 Changer son compteur une conomie d eau et d argent Intervenant Bernard Barraqu socio conomiste directeur de recherche CNRS au CIRED pS ance 6 Eau du robinet qui d cide Intervenant Francesco Staro anthropologue l Universit Paris 8 pS ance 7 Bilan et r daction des items 8 Groupe d lectrosensibles de Montreuil Montreuil Th matique Prix de l eau factures et compteurs pS ance 1 Introduction de la th matique presentation de QSEC Intervenante Stefania Molinari Coordination Eau Ile de France pS ance 2 Prix de l eau et croissance conomique La situation en Seine Saint Denis Intervenant Vincent Glenn r alisateur et memb
26. che Encadr e par un auteur de bande dessin e la classe a pour objectif de raconter un ou plusieurs v nements r els ou fictifs qui se sont d roul s au sein d un laboratoire scientifique Atelier Lors de cet atelier les l ves travaillent aussi bien le sc nario et le storyboard que la d couverte dun nouvel univers Dans ce cadre quatre temps guident cette initiative hLa BD tout un monde L intervenant initie les l ves a diff rents courants de bande dessin e travers la lecture et l analyse dun certain nombre d albums de son choix Ensuite en compagnie du chercheur associ la classe les l ves r fl chissent au monde de la recherche et au fonctionnement sp cifique d un laboratoire hD couverte d un laboratoire Pendant deux demi journ es les l ves sont plac s au sein dun laboratoire afin de recueillir de la mati re pour leur sc nario A l aide de la photographie et du dessin il s agit notamment d observer les personnes qui y travaillent les actions qui y sont r alis es le mat riel qui y est utilis l organisation du lieu les changes entre les personnes etc Des entretiens avec les chercheurs sont par ailleurs organis s en compl ment des observations hHistoires et personnages Au terme de leur travail de d enqu te et de t moignages les l ves sont invit s mettre en commun tous les l ments qu ils ont recueillis puis laborer un sc nario Aid e par l illustrateur
27. ctivit 2014 pP riph rie centre de cr ation cin matographique Montreuil pPhanie Centre de l ethnologie et de l image Paris pSensory Ethnography Lab de Harvard tats Unis pstudio de graphisme Clap Clap Club Paris pStudio Li Edelkoort Paris pTribunal de grande instance de Bobigny pUniverscience Cit des sciences et de l industrie Paris pUFR de physique Universit Denis Diderot Paris 7 Paris pUniversit de Nantes Centre nantais de sociologie pUniversit Denis Diderot Paris 7 Laboratoire de linguistique formelle pUniversit Pierre et Marie Curie cole nationale sup rieure de chimie de Paris pVille de Bagnolet pVille de Noisy le Sec pVille de Noisy le Grand La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis L INFINI TOUTE VITESSE Charg e de projets Anna Mezey Caract ristiques chiffr es 2 classes 50 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Base sur une collaboration troite avec le CERN l Organisation europ enne pour la recherche nucl aire ce projet entraine les l ves la d couverte du LHC Large Hadrons Collider qui avec ses 27 km de circonf rence enfouis 100 m sous terre est l acc l rateur de particules le plus grand et le plus puissant du monde Gr ce cette initiative les classes sont invit es comprendre comment le LHC essaie de percer les myst res non seul
28. cumentaire etc Ainsi pr par e la classe entre ensuite dans une phase exp rimentale autour de micro workshops reconstituer un r ve cr er un r ve ma triser ses r ves etc Cette phase permet aux l ves de travailler les enjeux narratifs techniques et esth tiques relatifs leur future cr ation multim dia 42 hProduction collective de la classe Lors de cette derni re phase il s agit pour les classes de d velopper une r flexion et une approche personnelle autour du r ve et des nouveaux langages propos s par la tablette Trois moments organisent ce processus un atelier d criture bas sur le brainstorming et le game storming dans lequel les l ves sont pouss s crire pour des temporalit s et des crans diff rents la cr ation d un storyboard fonctionnel et d une structure narrative multim dia simple et enfin la r alisation de la production du groupe web documentaire web fiction etc Sorties s lection pla FEMIS Visite de studios rencontre avec les professionnels pCin math que atelier r ves et cin ma ple Grand Rex d couverte des m tiers du cin ma plournage Parc de Bercy Montrer Le 27 mai 2014 chaque classe a pr sent son film au forum culturel du Blanc Mesnil Avant chacune des projections la mani re dune avant premi re chaque groupe d l ves a expliqu la nature du travail effectu Et l issue de la projection les l ves ont pu changer sur
29. du monde Durant ces s ances de nombreux sujets sont d battus et illustr s comme par exemple la pratique scientifique du LHC et surtout l id e d exp rimentation et de captation de quelque chose qui nous d passe le cosmos hDu c t de Meyrin Sur le terrain deux jours durant la classe est plac e au contact du CERN et d couvre galement l environnement dans lequel il a t situ Ce moment permet aux l ves de d ployer le protocole de recherche imagin en classe et sur lequel les l ves doivent s appuyer lors des diff rentes visites du site usage d un carnet de notes enregistrement d images photographie vid o dessin recherche de documents sch ma du site organigramme etc Un soin particulier est apport au moment des rencontres avec diff rents interlocuteurs s ances de questions Pour cette phase l iPad sert de dispositif pour regrouper les diff rents outils d enqu te hDerri re les murs De retour en classe les l ves sont d abord invit s mettre en commun tous les l ments qu ils ont recueillis puis laborer un compte rendu construit qui analyse leurs exp riences au CERN Des th mes sont ainsi d gag s des observations collaborations internationales m tier faisceaux et capteurs machine trajet et lumi re etc Rapport d activit 2014 En comparant le CERN et l ONU qu ils ont galement visit e les l ves ont l occasion de saisir certains points communs existan
30. e constats collectifs Sorties s lection pMus e des Arts et m tiers Visite guid e sur la r volution industrielle pCanal 93 studio de r p tition et d enregistrement Bobigny pSoci t CEBTP Ginger Aulnay sous Bois pCommissariat d Aulnay sous Bois Montrer Un carnet d enqu te de 18 pages rassemblant une s lection des travaux r alis s par les diff rentes classes est dit pour l occasion Les carnets font l objet d une pr sentation par les l ves dans leur tablissement scolaire en particulier dans les CDI Intervenant e s pPierre Boisard Sociologue du travail ENS Cachan IDHE CNRS pDeede sall doctorante en sociologie l universit Paris Panth on Sorbonne IDHE CNRS pCamille Palazzo sociologue du travail l universit Paris X Ouest Nanterre IDHE CNRS pRoger Thierry Malack doctorant en sociologie universit Paris X Quest Nanterre Rapport d activit 2014 tablissements scolaires participants pClasse de 3e DP du coll ge le Parc Aulnay sous Bois pClasse de 3e DP du coll ge Pierre Curie a Bondy pClasse de 4e SEGPA du coll ge Ren Descartes Le Blanc Mesnil pClasse de 3e SEGPA du coll ge Jean Jaures Saint Ouen pClasse de 3e DP du coll ge Henri IV Vaujours 29 La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis Rapport d activit 2014 COURTS VOYAGES AU PAYS DES M TIERS On n a rien imagin de ce que les interview s
31. e par un cin aste la classe a pour objectif de r aliser une cr ation rendant compte de la relation entre la classe et le r ve qu est ce que le r ve Comment le raconter Peut on l interpr ter ou le r interpr ter Comment partager sa complexit et avec quel outils Pour aller au bout de ce questionnement et se donner les moyens d exp rimenter de nouveaux langages chaque classe dispose de plusieurs tablettes num riques Ipad gr ce elles et l expertise de l intervenant c est une nouvelle forme de recherche collective et de narration visuelle que sont convi s les l ves Atelier hR flexion et change sur le th me Dans un premier temps les l ves sont invit s par Uintervenant r fl chir leurs rapports aux r ves Chaque l ve apporte un t moignage sur ses mani res de r ver cette occasion chacun est invite d crire minutieusement le d roulement dun de ses r ves Derri re cette contribution il s agit de maintenir ouvertes des questions il y a le d sir de faire parler les l ves de les couter et de les amener exprimer ce qui participe de leur rapport au r ve hD couverte de la tablette exp rimentation autour du th me et de l image Les l ves d cortiquent avec l intervenant les potentialit s de la tablette num rique cr ation d une image codes sonores chelles de plans angles de prises de vue composition de l image mouvements lien interactif application de web do
32. ement de l infiniment petit mais aussi des tout premiers instants de l univers Dans cette t che les l ves sont accompagn s de Sophie Houdart anthropologue des sciences et b n ficient de la visite exceptionnelle du site Gen ve Atelier Compte tenu de l importance des questions suscit es par ce terrain d enqu te le travail de r flexion est organis autour de 3 axes LHC la grande machine Le LHC et son discours scientifique Le LHC et son environnement De plus dans l une des deux classes engag es dans cette initiative chaque l ve a b n fici tout au long du parcours d une tablette num rique iPad sp cialement quip e en mati re d applications Ce choix a permis l l ve de pouvoir communiquer en permanence avec l intervenante l enseignant et les autres l ves De son c t grace l application ilunes University l intervenant a pu r guli rement envoyer des exercices et de la mati re aux l ves afin qu ils puissent pr parer chaque s ance hUne anthropologie du LHC Une premi re question est abord e avec la classe pourquoi et comment l anthropologie se pr occupe t elle de science Et comment observer le CERN Les bases du projet ainsi pos es et discut es l ves et intervenante progressent plus avant dans leurs questions en int grant notamment la notion de cosmologie Une cosmologie au sens o l entendent les anthropologues est un syst me de repr sentation
33. er quelques th mes venir conditions de travail conomie reconnaissance sociale etc La classe d couvre par ailleurs les th mes de recherche du sociologue savoir l importance du travail dans la vie et ses diverses implications Terrain mode d emploi Guid e par le sociologue la classe doit s impliquer dans un travail de recherche sur un m tier et sur un lieu de travail pour cela elle d finit son terrain en l occurrence le choix d une entreprise et labore une grille d entretien Les l ves sont exerc s la notion d enqu tes travers l usage en classe de diff rents outils questions observations notes etc hFace au travail Munis de leurs grilles d entretien de dictaphones de carnet de notes et d appareils photo les l ves se rendent durant cette phase sur deux sites diff rents pour mener l enqu te dans un premier temps sur un chantier dans lequel une soci t sp cialis e r alise des sondages du sous sol puis au sein d une entreprise de restauration collective hA nous de parler De retour en classe les l ves d cryptent et analysent l ensemble des donn es recueillies Sous la conduite du sociologue les l ves sont r partis en groupes auxquels sont associ es des donn es image entretien observations Chaque groupe analyse ses donn es et les classe par cat gories la fin les groupes rassemblent leurs contributions individuelles pour en tirer un certain nombre de conclusions et d
34. es grandes mar es dans cette zone Sur le site de la pointe d Etimbert pr s d Omonville la Rogue les g ologues et les l ves ont observe les affleurements de la plus vieille roche d Europe de l Ouest la pointe de Jardeheu les l ves ont analys des traces d activit s volcaniques li es l orog n se cadomienne En complement des observations les l ves ont effectu des pr l vements de roches gros cristaux ici des pegmatites et la recherche de filons volcaniques etc Sur le site de Flamanville Di lette observation d un granit rose dit de Flamanville sur la plage de Dielette observation de skarns calcaires m taphoriques riches en grenat D couverte de fossiles de coraux hDire la Terre la suite de l tude de terrain une s quence d analyses a t programm e mesure de la densit des roches observation de lames minces la lumi re polarisante et une connaissance largie d autres roches et min raux a guide cette phase Pour clore le parcours une derni re sortie a t organis e Le site du mus e de min ralogie de l cole des Mines de Paris offrait l opportunit de montrer dans un contexte mus ographique des roches et min raux vus lors de l tude de terrain Montrer Publication d un journal photographique de 20 pages en quadrichromie Les images qui illustrent cet objet graphique sont l gend es partir des commentaires formules par les l ves lors de l tude de terr
35. es se mettent en bin me et partir dun objet propos ils sont appel s le d tourner de toutes les mani res possibles Ils rendent compte de leurs exp rimentations par la photo le dessin l crit Pour aller plus loin dans leur exp rimentation l intervenante les invite tirer au sort un objet et une action exemple balle de tennis s asseoir et faire de nouvelles propositions hFabrication transformation mutation Chaque bin me doit laborer un cahier de charges pour leur objet identit de l objet propri t des mat riaux d tournements envisag s usagers cible prix etc Accompagn s par l intervenante les l ves doivent concevoir et surtout finaliser leur objet Lors de cette ultime phase les l ves pr parent galement un mode d emploi l attention du futur acqu reur Sorties s lection p Lobserveur du design 2014 la Cite des sciences et de l industrie p Les objets du quotidien visite guid e au mus e des Arts d coratifs Montrer A la fin du parcours chaque classe a s lectionn deux trois objets de sa conception pour faire partie d un ouvrage collectif Accompagn s dun texte fa on recette de d tournement les objets apparaissent photographi s et rassembl s dans un nuancier graphique noir et blanc de 14 cartes reli es avec un illet m tallique L ensemble a t tir en 200 exemplaires puis distribu et comment dans les coll ges participant
36. es sujets et des conclusions Un support graphique de 2m par 80 cm a t con u et dit en plusieurs exemplaires A charge pour les classes ensuite de les afficher dans leur tablissement de commenter leurs enqu tes et r pondre aux questions du public T moignages Ce projet nous a appris distinguer les in galit s et rompre avec des st r otypes El ve Les st r otypes nous enferment dans des r les ce projet ma ouvert les yeux sur mon quotidien Maintenant je voterai pour une femme pr sidente El ve Rapport d activit 2014 Malgr les difficult s se concentrer et travailler en groupe les l ves taient curieux et capables de se mobiliser autour du projet m me si celui ci n tait pas n cessairement facile d acc s pour eux Intervenante Le parcours tait un moment riche pour les l ves et pour moi en tant qu intervenante Le projet tr s ambitieux n est pas simple mettre en uvre avec des l ves de be il est peut tre plus adapt des plus grands 4e 3e m me si l enjeu est de taille et devrait faire l objet de travaux des l cole primaire Intervenante Intervenantes pLucile Biarotte doctorante en g ographie sp cialis e en genre Universit Paris l Panth on Sorbonne ENS Paris pMarianne Blidon g ographe sp cialis e en genre Universit Paris l Panth on Sorbonne pOriane Letourneur doctorante en g ographie sp cialis e en genre Un
37. esse Dio a o i Li 3 ve E m e 8 E a dE mm re ie ee i IT a a A ri iu WAS a CM E E Ei mpg Elp Sy i AAA Ee fu UN DR L hf RE ra jiu p ke d B E Ort OK onu Vos i L Rapport d activit 2014 77 Supports et expositions ULTRA COULEURS 78 L une des premi res images qui illustrent le projet en cours montre un espace form par une s rie d installations au sol Au jug l ensemble s inscrit dans un peu moins de 100 m2 tout y est l ger et d aspect assez technique On per oit du mobilier mais aux proportions inhabituelles des supports de travail des portants et aussi de nombreux rangements verticaux certains sont reli s entre eux par des liaisons en partie hautes L esprit est l agencement et surtout au praticable Cette installation ne raconte pas la couleur mais voque ce qui l entoure elle cr e autour de la couleur un instant apr s l autre tout ce qu il y a mais qui pourrait aussi ne pas y avoir ou tre interchangeable A QUI S ADRESSE UNE TELLE PROPOSITION Ultra Couleurs vrai dire nous ne savons pas Nous avons un certain savoir ce sujet des anticipations des images mais sa destination ne nous est pas assur e M me si on essayait de r gler ce que l on dit sur un ou des destinataires possibles l ves adultes familles m me si on voulait le faire ce ne serait pas possible E
38. eure en anthropologie et sociologie Centre d tudes interdisciplinaires des faits religieux EHESS Remerciements pRita Hermon Bellot et Sophie Nizard centre d tudes interdisciplinaires des faits religieux EHESS pMathieu Terrier Laboratoire d tudes sur les monotheismes tablissements scolaires participants pClasse de 6e du college Dolto Villepinte pClasse de 3e Segpa du coll ge Monod Gagny 27 La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis COURTS VOYAGES AU PAYS DES M TIERS 28 Charg e de projets Anna Mezey Caract ristiques chiffr es 5 classes 80 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Voici une d marche qui propose aux l ves de conduire d une part un projet d analyse concernant le travail avec un accent particulier port sur les diff rentes relations qui constituent aujourd hui un milieu professionnel et d autre part de conduire un cycle de rencontres avec des salari s de diff rents secteurs rencontres gr ce auxquelles seront mis en avant les aspects de formation de savoir faire et de carri re Atelier Focus sur la d marche propos e par le sociologue Pierre Boisard hLes mondes du travail Les l ves pensent il d j au travail La classe s exprime sur l id e de m tier sur ses r ves en la mati re sur ses repr sentations L intervenant les am ne ensuite int gr
39. ge Jean Vilar La Courneuve 59 La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis LES MOTS ET LES CHOSES 56 Rapport d activit 2014 i FI LEO A d t K Ou Ui Si Glo at K dr iy d BANI LA S GE H p NAL LA A 44 MORTE B fi be P A uT ETE aie ui T i Pi Mi ku gp GO Hi E A Min an Pras SR 4 vain dt HUE d ri Ar Ve M ID iai de fe as TUE ON i Y AN MA Meel i ATE 1 k A T Ain oll A z f F A D CALA a LE A d pd th di ASW dy vw A Die 144 ch Ly PE LA taire Wii TOR E if H OI ry Dac it fii Ab M AIN mA hr Tas VE Led VAI p aed fi dh A l e AR ne A i ZAH E 4 i Ei Pa A pe H NN DEE LA 1 TEM DPL Vo ACA ja Lys Prk aida lt HS Val chery 141 ip E E CE CR ka J Wu E Bt i 1 A Sc dr if Se Se LITE fe SUE a r i j Ch BR i S La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis LA VIE DE LABORATOIRE 58 Charg de projets Mathieu Marion Caract ristiques chiffr es 2 classes 35 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Qu est ce qu un chercheur et qu est ce qui se passe dans un laboratoire de recherche Cet atelier invite les classes p n trer dans le monde aussi vaste que myst rieux de la recher
40. gieuses Atelier Les s ances en atelier ont t construites conjointement avec une anthropologue du Centre d tudes interdisciplinaires des faits religieux EHESS Il s agissait d apporter un regard distanci et compr hensif des religions et des formes de religiosit et d explorer avec eux les diff rentes fa ons par lesquelles les sciences sociales abordent le sacre et le religieux gt h Croire Un premier travail a consist en une pr sentation synth tique de religions polyth istes pratiqu es par des soci t s lointaines elle a permis de poser des bases m thodologiques de l anthropologie Par la suite les classes ont pu se concentrer sur les traditions monoth istes en s appuyant sur les pratiques personnelles des l ves Anthropologue et enseignants ont alors anim les premi res s ances d ateliers en proc dant un partage des opinions croyances et connaissances de chacun afin d aboutir une vision commune et plus objective du champ religieux partir de ces bases les classes ont abord les questions relatives aux faits religieux illustr es d exemples pris dans diff rentes cultures Les th mes de Dieu de la vie de la mort de l invisible de l au del de la croyance etc ont alors t exprim s hLieu de culte Le parcours s est ensuite largi et plusieurs rencontres avec des repr sentants de communaut religieuse ont t organis es dans les lieux de culte m mes Les classe
41. gissait pour moi d arriver une phase importante celle de faire un film puis est arriv Le 16 mars 2014 C est une date curieuse parce que cest quasiment la date laquelle mon amie Val rie est d c d e C est une date anniversaire o j ai du crire des choses un peu en col re j tais surtout en col re contre moi m me car je narrivais pas trouver un axe de narration dans cet espace de la science qui je dois le dire est assez compliqu p n trer Je me demandais comment j allais faire pour trouver un aspect un peu fictionnel dans cet univers si particulier avec des gens qui sont dans leur microscope et surtout qui sont obnubil s par leurs recherches En plus se greffe l dessus une probl matique que jaffronte encore aujourd hui qui est celle du langage dans les deux laboratoires que je filme ce ne sont que des Post Doc trangers il y a tr s peu de fran ais sauf les chefs d unit s ils parlent un anglais extr mement approximatif Je souffre un peu de a car lorsque l on est dans une criture m me de l image on essaie de trouver les bons mots Pour en revenir ma col re je me suis dit que je nallais jamais arriver faire un film A ce moment l j tais convaincu qu il fallait que j crive Rapport d activit 2014 79 Supports et expositions LA O C TAIT PLUSIEURS 76 une lettre film e F93 en lui disant pourquoi ce film est impossible Donc je suis parti de cette id e
42. ice ici nest pas de d finir une s rie de mots en tant que tels mais d voquer ce qui traverse l esprit des l ves en tentant d associer des images de toute nature Les classes se divisent en plusieurs quipes afin de r aliser une maquette du dictionnaire qu elles ont imagin Sorties s lection Visite guid e de l exposition Typorama Mus e des Arts D coratifs Paris Participation l atelier La fabrique du livre imprim Biblioth que Nationale de France Paris Montrer Le travail de deux classes est rassembl dans un dictionnaire de 67 pages en couleur et dont le format est dit la fran aise 15 9 x 22 5cm Il est diffus environ 90 exemplaires au sein des coll ges par les l ves eux m mes Ce dictionnaire atypique raconte comment les deux classes esperent communiquer leurs sentiments mais sans mots T moignages d enseignants La restitution collective tait tres satisfaisante un moment de partage et de bilan en voyant les travaux realises dans leur ensemble Ce projet a contribu une bonne ambiance de classe au d veloppement de la sensibilit artistique et aux changes informels amusants avec les l ves Rapport d activit 2014 Intervenants pCaroline Cutaia graphiste pAlice Gavin et Valentin Bigel Clap Clap Club graphistes Etablissements scolaires participants pClasse de 5e SEGPA du coll ge Robespierre Epinay sur Seine pClasse de 3e3 du coll
43. iements Benjamin Simon Nathalie Vaguer et Claire Cousin Centre Pompidou tablissements scolaires participants pClasse de 6e Segpa du coll ge Jean Zay Bondy pClasse de de Segpa du college Maximilien Robespierre pinay sur Seine pClasse de 4e Segpa du coll ge S mard Drancy pClasse de 3e du college Henri IV Vaujours pClasse de 3e du coll ge Jacques Jorissen Drancy 37 sii art La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis PAROLES ET MUSIQUE 40 Charg de projets St phane Coulaud Caract ristiques chiffr es 2 classes 55 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Il est ici question de s installer comme rarement au milieu de la musique reconnaissance des instruments des formations instrumentales et des caract ristiques essentielles d finissant un genre musical Selon un dispositif d coute actif et volutif et en fonction d une m thodologie sp cifique appliqu e voici une balade parmi les paroles les voix les m lodies les rythmes et les arrangements Atelier L atelier se construit par l alternance de s ances d coute et d analyse par l appropriation et la mise en pratique de m thodes sociologiques et anthropologiques La musique tudi e est enregistr e sur un support phonographique ce qui a des cons quences sur les probl matiques et les m thodes hLe go t des autres
44. ille urbaniste et paysagiste de l association Pied terre pElaborations de scenes sur l eau comme outil de mobilisation Intervenante Emy Levy de la compagnie Naje pQuelles sont les collaborations entre chercheurs politiques et op rationnels de l eau dans la ville Intervenante Mathilde Soyer pr sidente de Arceau pVisite du jardin de l association Autour du Ch ne Intervenant Edouard Sors architecte et urbaniste pBilan et r daction des items 3 Association Amap Tomate farceuse Aulnay sous bois Th matique eau et agriculture pPresentation du projet choix du th me et laboration du calendrier Intervenante Jennifer Parize m diatrice pLes diff rents usages de l eau en France et r glementations Intervenante Gaelle P tillon hydrologue charg e d tudes en risques mouvement de terrain au CEMEA pRessources en eau en IDF Intervenante Gaelle P tillon hydrologue charg e d tudes en risques mouvement de terrain au CEMEA pRisques de pollutions des sols et des eaux et cons quences sur l agriculture pratiques de d pollution des sols par les plantes Intervenant Patrick Seingier agriculteur en Seine et Marne pPhytoremediation des sols contamin s Intervenant Fr d ric Blaszkow ing nieur tude environnement pLa pollution diffuse Intervenant Christian Weiss biog ographe pBilan et r daction des items Intervenante Jennifer Parize m diatrice Rapport d activit 2014 4 Association d hi
45. ions de Sciences Enjeux Citoyens QSEC SAISON 5 L EAU 6 Association Le Gros Saule Aulnay sous Bois Th matique Parcours d eau du robinet la mer pS ance 1 presentation du projet choix du th me et laboration du calendrier Intervenante Francoise Gigleux association l eau est le pont pS ance 2 pavillon de l eau Paris 16e enjeux de l eau avec un focus sur le cycle pLe cycle de l eau de la Source au robinet Intervenants Francoise Gigleux association l eau est le pont m diateurs du Pavillon pS ance 3 navigation sur le canal de l Ourcq d couvrir sa gestion au quotidien par le service des Canaux de Paris visite de l cluse ultra moderne du Pont de Flandre Intervenants service des canaux de Paris psortie visite des gouts de Paris pS ance 4 La biodiversit au Parc du Sausset et le bassin de r tention Eau du CG 93 Intervenantes Francoise Gigleux association l eau est le pont et Isabelle Jackisch Maison de l Environnement Aulnay sous Bois pS ance gestion des milieux naturels du littoral au Centre Aquacaux Octeville sur Mer Intervenant Etienne Simon cologue pSortie Promenade en mer dans l estuaire de la Seine pS ance 6 Morphologie de la plage rosion s dimentation Le ph nom ne des mar es Intervenante Pamela Barthelemy office du tourisme de Villers sur Mer pS ance 7 Bilan et r daction des items Intervenante Francoise Gigleux
46. ir la limite dans la progression d un savoir mais en quelque sorte un non savoir structurel qui est h t rog ne qui est tranger au savoir Dans ce cas il ne s agirait pas simplement d un inconnu qui pourrait tre connu et que nous renonce rions connaitre Ce serait quelque chose par rapport quoi il ne serait pas question de savoir l exp rience dune chose qui ne se livre pas l information qui r siste l information et au savoir Pr ciser cela c est sans doute amorcer une r ponse l attention de ceux qui demandent Pourquoi un tel collectif pourquoi ces chercheurs et ces artistes en semble Et que font il EET A Rapport d activit 2014 Supports et expositions Rapport d activit 2014 CALL IT ANYTHING SENSIBLES CORRESPONDANCES Par leur statut m me chaque essai provenant de lun des membres de Call it anything que ce soit une sculpture un film un texte une parole etc na pas d intention doctrinale Un essai constitue un recueil de mat riaux un r pertoire de th mes et de propositions susceptibles d int resser lun ou l autre membre du collectif Mais toujours en concevant l autre comme un cr ateur virtuel il est celui qui pourra faire d un essai un instrument de travail ou mieux encore en faire une de ses r f rences D une fa on g n rale au sein du collectif nous ne savons pas trop ce qu est une influence notre avis ce qui se transmet derri re chaque e
47. ite en collaboration entre la sociologue et le cr ateur de l mission radiophonique Sol noide Pour percevoir les diff rences une analyse est propos e partir enregistrements provenant de diff rentes sources traditionnels vinyle 33 et 45 tours cassette audio et CD Mais aussi Deezer et Youtube ce dernier site tant une source privil gi e des l ves pour couter de la musique hQui est derri re la musique Pour cette derni re phase les l ves sont charg s dinterviewer differents professionnels intervenant dans le processus de cr ation de la musique dune part pour recueillir des informations mais aussi pour partager les questions abord es lors des deux phases pr c dentes Rapport d activit 2014 Montrer La restitution des parcours Paroles et musique a pris la forme d un objet sonore dune dur e de 8 min la bande son a t diffus e dans l tablissement scolaire grace un dispositif sp cifique imagine par F93 Intervenante pPauline Vessely sociologue tablissements scolaires participants pClasse de 6e du college Camus Neuilly sur Marne pClasse de 3e du coll ge Liberte Drancy La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis R VES NUM RIQUES Charg de projets Mathieu Marion Caract ristiques chiffr es 5 classes 100 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Accompagn
48. iversit de Rouen tablissements scolaires participants pClasse de 6e SEGPA du coll ge Le Clos Saint Vincent Noisy le Grand pClasse de de3 du coll ge Jean Jaures Pantin pClasse de 4eD du college Fran oise Dolto Villepinte ER Rapport d activit 2014 La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis PAYSAGE F MININ f ti i i at ts i i Po i i i LE DT f t a tt rt P T i F i pa ti it yt E i hate ru tt E SA f i 4 i baat h tay Ft ll ate Te tae l l fT T 1 T T q A te i f l ot et ft i df MAM ANM Po A TO ba a ti t t i Ty Pat th d W At TT toat x t T T of rtf f La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis ARE YOU MODERNE 36 Charg de projets St phane Coulaud Caract ristiques chiffr es 5 classes 110 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Aux dires des historiens les artistes de la modernit seraient reconnaissables au fait d avoir t en rupture avec tout ce qui existait avant eux Et s il s agissait la du vrai geste de l art Voici une d marche dans laquelle les l ves sont invit s revivre cette histoire d une part pour l analyser mais surtout pour v rifier nouveau la force des uvres qui sy rattachent Cette initiative b n ficie dun partenariat
49. l ge Jules Michelet Saint Ouen i DLL TT ee on mn E d j La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis L USAGE Charg e de projets Anna Mezey Caract ristiques chiffr es 5 classes 80 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs C est au sein d un tonnant m lange que les l ves prennent place un m lange qui bien connu des designers marie histoires des techniques bricolage et observation En recourant avec malice et subtilit au d tournement au d placement ou l adaptation les classes doivent imaginer et surtout concevoir de nouvelles fonctionnalit s une s rie d objets d j existants Atelier L atelier s organise autour de plusieurs s quences imagin es de mani re ce que les l ves et l intervenant puissent tour tour effectuer de la recherche documentaire exp rimenter des mat riaux et fabriquer des maquettes hLe r le de l usager travers une s lection d objets familiers que l on croise dans la vie de tous les jours les l ves sont invit s observer comment les usages que l on en fait au quotidien sont parfois loign s de ceux imagines par le designer qui a con u les objets En parall le Les classes enqu tent aupr s de leur entourage famille pour comprendre leurs rapports aux objets hD couverte et exp rience du d tournement Les l v
50. l eau Recherche de la conductivit des min raux pour savoir si les diff rentes eaux sont riches en min raux Intervenants Jonathan Piard docteur en chimie Jennifer Parize m diatrice pVisite de l exposition L eau des m tiers et des hommes du CIEAU Centre d information sur l eau Intervenante Jennifer Parize mediatrice Discussion partir de l exposition visit e lors de la s ance pr c dente Intervenante Marillys Mac responsable du CIEAU pD ou vient notre eau du robinet pintervenant Jean Claude Oliva directeur de coordination Eau IDF pBilan et r daction des items pS ance de cl ture D jeuner au bord de la Marne Les Guinguettes Nogent sur Marne psortie Visite de la station de d pollution Bernard Cholin Bonneuil en France p 2 Association S eau S Montreuil Th matique Comment mobiliser les habitants autour de l eau et de ses enjeux pintroduction la th matique pr sentation de QSEC Intervenante Julie Zarka Coordination Eau le de France pinitiation aux m thodes de mobilisation citoyenne et pistes d action sur la gestion de l eau Montreuil Intervenante Emma Saunders g ographe pLes perspectives d action Est Ensemble Intervenant Adrien Roux Alliance Citoyenne pComment interpeler les d cideurs avec des actions directes artistiques Intervenante Cha Ricordeau Compagnie Empartance pimpliquer les habitants autour dun jardin Intervenant Gabriel Bonnef
51. l exp rience Cette restitution a permis aux classes de constater la richesse des r flexions et des repr sentations que suscite le r ve Rapport d activit 2014 T moignages C est l ensemble du projet qui est porteur pour les l ves comme pour moi C est l volution du projet et des l ves tout au long de celui ci que je retiendrai Enseignante J ai mieux per u les enjeux dun film participatif et envisage de pousser mes productions venir dans ce sens Intervanant Jestime que ce dispositif est une v ritable chance pour les l ves comme pour moi et que les parcours sont formateurs Progressivement les l ves comme moi d veloppons des comp tences nouvelles Enseignante Le parcours est attirant pour les l ves Jen retire personnellement une reflexion sur mon m tier et ce qu il apporte aujourd hui des coll giens qui sont des spectateurs avides d images Intervenant Intervenants pJulien Hilmoine cin aste pLuc Thauvin cin aste pAntoine Vaton cin aste tablissements scolaires participants pClasse de de du college Jean Jaur s Villepinte pClasses de ve SEGPA du college Jorissen Drancy pClasse de 3e du coll ge Descartes Le Blanc Mesnil pClasse de de segpa du coll ge Picasso Montfermeil pClasse de Je segpa du college Pr vert Noisy le Grand 43 La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis SUSP
52. l invention de la technique imaginer sur papier un projet original en le documentant textes photos t moignages etc hLivrer des r ponses Associer des objectifs et des contraintes des observations et des esquisses combiner une approche cr ative des savoirs et un savoir faire technique le groupe s lectionne mesure tient compte des chelles coupe colle colorie met en volume et donne enfin forme son projet final Sorties s lection pD couvertes des expressions architecturales aux XX me si cle Cit de l architecture et du patrimoine Paris pVisite de l agence d architecture Des Cliques et des Calques Paris pVisite au Pavillon de l Arsenal Paris pVisite l cole nationale sup rieure d architecture de Paris La Villette Echange sur la notion dutopie avec des tudiants en architecture Montrer Chacune des classes a expos et expliqu son projet travers un choix de maquettes d images de dessins et de textes Un livret de 20 pages rassemblant une s lection de ce qui s est accumul au sein des diff rentes classes a galement t distribu par les l ves Rapport d activit 2014 Intervenant e s pNathalie Couineau architecte psonia Leclercq architecte pLouise Granger architecte tablissements scolaires participants pClasse de de2 du coll ge Anatole France Les Pavillons sous Bols pClasse de 4e segpa du coll ge Saint Exupery Rosny sous Bois pClasse de de du col
53. la classe tablit une histoire courte remplie de personnages et de rebondissements dans laquelle l imagination doit prendre le pouvoir hR alisation graphique Une fois l histoire stabilis e les l ves doivent donner figure aux diff rentes situations et cr er ainsi leur bande dessin e Pour cette tape de r alisation le dessinateur pourra s appuyer sur les l ves les plus dou s en dessin ou adopter un mode graphique adapt tous ou bien prendre en charge l ex cution des cases d finitives sous la conduite des l ves Sorties s lection pVisite des laboratoires du d partement Chimie de l ENS Cachan pVisite du laboratoire mati re et syst mes complexes Universit Paris Diderot Montrer Les diff rents travaux men s par les classes ont t compiles dans un journal BD titre La vie de laboratoire Disposant de plusieurs dizaines d exemplaires les classes ont diffus ce support dans leur tablissement CDI parall lement elles ont imagin des rencontres discussions permettant de d battre des id es avanc es Rapport d activit 2014 Intervenants pThomas Gosselin dessinateur pGilles Rochier dessinateur tablissements scolaires participants pClasse de 4e 3e segpa du coll ge Descartes Tremblay en France pClasse de 5e du coll ge Lavoisier Pantin 59 La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis R PARTITI
54. nt si unit il devait y avoir dans tout ce qu a r alis F93 en 2014 ce ne pourrait tre mon sens qu une question Qu est ce que la culture scientifique et technique Partant de la les r ponses et hypoth ses diverses que vous allez d couvrir et qui toutes ont pu varier au cours de l ann e sont comme un recueil d essais et d exp riences diff rentes concernant cependant toujours cette m me question Comme vous le constaterez derri re ces essais se trouvent toujours en bonne place des chercheurs des artistes des techniciens des l ves beaucoup d l ves m me et des anonymes Ensemble une ann e durant arm s de cette question ils se sont tenus au beau milieu des sciences et des techniques et visiblement ils y ont pris un certain plaisir Il y a eu parfois de la desinvolture dans leur mani re de faire j en veux pour preuve la rapidit avec laquelle souvent ils prirent la mesure de leur plaisir De cela F93 nous navons t gua moiti surpris car nous m mes au moment de la conception des d marches lorsque nous rencontrions un obstacle qui nous ennuyait nous labandonnions si bien que ceux que nous avons gard s cest que nous avons aim les prendre et les consid rer En cela je pourrais dire de notre r gime de travail qu il n a jamais t ni r gulier ni pacifi ou bien ce que l on d couvrait des sciences et des techniques commen ait nous ennuyer et nous le l chions ou bien
55. nt a vocation musicale na t utilis puisque seules les propri t s g om triques ont guide le choix des objets Lors d une derni re phase les compositions sonores ont t mont es et postsynchronis es en pr vision de la restitution de chaque parcours Sorties s lection pExposition Europunk Cit de la musique Paris px C leste ma plan te de S bastien Gaxie Orchestre National d le de France Paris pExposition Les couleurs de la voix Cit de la musique Montrer Les diff rentes pi ces musicales cr es par les classes Musique compter Suite pythagoricienne etc ont t mont es des fins de diffusion collective dans chaque tablissement participant Leur diffusion pendant le mois de juin a t assur e gr ce un dispositif d coute imagin par F93 Rapport d activit 2014 Intervenant e s pJ r me Poret musicien pFabrice Gu dy chef d orchestre musicien pS bastien Gaxie compositeur musicien pDeborah Walker musicienne tablissements scolaires participants pClasse de 6e du coll ge douard Herriot Livry Gargan pClasse de de Segpa du coll ge Rosa Luxembourg Aubervilliers pClasse de 5e du college Cotton Le Blanc Mesnil pClasse de 4e du college S mard Drancy pClasse de 4e du coll ge Jaur s Villepinte La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis L GE DE LA TERRE 22 Charg de projets St
56. onnade f93 fr directeur Claire Hazart c hazart f93 fr directrice administrative et financi re CHARGES DE PROJETS St phane Coulaud s coulaud f93 fr Mathieu Marion m marion f93 fr Anna Mezey a mezey f93 fr F93 PR SENTATION L association F93 est le second centre de culture scientifique technique et industrielle CCSTI cr en France Elle est n e en 1982 d une initiative conjointe rassemblant des professionnels de la culture et des lus du d partement de la Seine Saint Denis tous se reconnaissant dans la volont de cr er et de p renniser des d marches culturelles et ducatives en prise avec la recherche scientifique les techniques et les innovations industrielles ces trois secteurs constituant leurs yeux un enjeu de soci t passionnant et consid rable Aujourd hui encore et m me plus que jamais ce projet associatif se fabrique petit petit En ce sens il reste fragile par d finition et il l est d autant plus aux yeux de tous ceux qui y prennent part que ce projet est sans arr t confront des activit s dont lun des modes d existence est d tre constamment affect par le changement En r ponse cela F93 endosse le r le dun espace d inscription et de mouvement dans lequel il est possible la fois de voir certaines r alit s des sciences et des techniques mais aussi de trouver des exemples qui chaque fois en perturbent les contours et les mettent l preuve Pour donner vie son proje
57. outons cela cette autre id e plus g n rale L exposition consiste se glisser entre les couleurs ce conjuguer avec elles car on ne commence jamais avec les couleurs on ne part jamais de rien Toujours on se glisse entre on entre au milieu on pouse ou on impose des rythmes COMMENT EXPOSER LA COULEUR Ultra Couleurs dans ce cas precis il s agit d avantage d exp rimenter Cette d marche vise faire cr er des mondes de couleurs particuliers en partant de la qualit des couleurs et surtout de leur capacit affecter ou tre affect Fonder un dispositif sur ce mode s explique par le fait que nous ne savons pas d avance de quoi est capable une couleur C est une longue affaire de perceptions d actions et de r actions en somme d exp rimentations On ne sait jamais ce que peut un jaune un rouge un vert dans telle rencontre dans tel agencement dans telle combinaison Par exemple une couleur donn e quoi cette couleur est elle indiff rente dans un monde des couleurs quoi r agit elle positivement ou n gativement Toute couleur a ses contre couleurs noir et blanc jaune et bleu etc jamais donc une couleur n est s parable de ses rapports avec l ext rieur C est un autre aspect d Ultra Couleurs que de consid rer les rapports et Les pouvoirs entre couleurs diff rentes Rapport d activit 2014 Dans ce cas il s agit de voir si des compositions peuvent former pour une couleur un rapport plu
58. re d l ves 25 Atelier encadr par Johanna Hamon designer Enseignante r f rente Mme Toussaint SORTIE Visite de l exposition Le design interroger les objets du quotidien guid e par une conf renci re Mus e des Arts d coratifs Paris MONTRER Les l ves ont expos leurs objets d tourn s au sein de l cole au mois de juin L exposition a t accompagn e dune dizaine de photos in situ en couleur Rapport d activite 2014 69 Supports et expositions CALL IT ANYTHING 70 En septembre et octobre 2014 au sein de la galerie Greta Meert Bruxelles puis au studio de Li Edelkoort Paris Whether weather l exposition con ue par les plasticiens St phane Sautour et Catharina van Eetvelde a constitu le premier r sultat visible du travail engag par un collectif nomm Call it anything Initi par F93 ce collectif rassemble pour le moment des artistes et des chercheurs d sireux d exposer en public la mani re dont ils entendent d sormais vivre avec Fukushima chacun s effor ant de percevoir travers cette d marche les relais multiples qui se tissent entre le temps pr sent autrement dit l actuel ou l aujourd hui et la catastrophe UN NOM POUR COMMENCER IL est tentant de dire ou de penser que le nom Call it anything est d j le projet et suivant cette logique il serait d j contiendrait d j les diff rents projets d exposition venir En cela vrai morceau choisi du
59. re du Forum pour d Autres Indicateurs de Richesses pS ance 3 Gestion de l eau dans l immeuble Intervenant Renaud Dhont Association des Responsable de Copropri t ARC pS ance 4 Prix de l eau et surfacturation Intervenants Emmanuel Poilane directeur de la Fondation France Libert s et Corinne Rinaldo Conf d ration Nationale de Logement CNL pS ance 5 Changer son compteur une conomie d eau et d argent Intervenant Bernard Barraqu socio conomiste directeur de recherche CNRS au CIRED pS ance 6 Eau du robinet qui d cide Intervenant Francesco Staro anthropologue l Universit Paris 8 pS ance 7 Bilan et r daction des items 9 Lyc e professionnel Joseph Cugnot Classe de re bac professionnel sp cialit Carrosserie R paration Neuilly sur Marne Th matique la chimie de l eau pS ance 1 pr sentation du dispositif QSEC suivie Rapport d activit 2014 d une introduction de la th matique Eau Intervenant St phane Coulaud charg de projets F93 pS ance 2 Le gout de l eau D gustation d eaux min rales d eaux de source d eaux gazeuses et d eau du robinet Intervenant Jonathan Piard docteur en chimie ENS Cachan pS ance 3 analyse chimique l mentaire d eaux en bouteille Intervenant Jonathan Piard docteur en chimie ENS Cachan pS ance 4 visite au pavillon de l Eau Paris 16 me Intervenant m diateur du Pavillon de l eau pS ances 5 7 L eau au cin ma
60. s tendu si elle peut acqu rir de nouveaux pouvoirs devenir par exemple plus puissante ou plus intense ce propos on peut parler de communaut de couleurs et se demander comment des couleurs se composent pour former une entit sup rieure ou quels sont les diff rents types d association d une couleur ou d un ensemble de couleurs o bien encore quelle diff rence existe t il entre la communaut des clairs et celle des fonc s 19 Supports et expositions Rapport d activit 2014 ULTRA COULEURS 80 81 Questions de Sciences Enjeux Citoyens QSEC SAISON 4 L EAU 82 F93 est l un des fondateurs et op rateurs de Questions de Sciences Enjeux Citoyens l op ration de culture scientifique francilienne qui depuis 2009 invite pendant pr s de huit mois plusieurs centaines d habitants explorer une th matique commune et changer autour de celle ci L eau est le th me propos l ensemble des participants pour la cinqui me et derni re saison de QSEC Comme chaque ann e cette th matique a t l occasion de rapprocher les citoyens de l ensemble des disciplines scientifiques et techniques qui essaient d en analyser les fondements et les m canismes QSEC EN SEINE SAINT DENIS 1 R sidence La Butte aux Pinsons Bagnolet Th matique L eau potable d hier et d aujourd hui pintroduction du th me D gustation de diff rentes eaux en bouteille discussion sur la composition de
61. s Rapport d activit 2014 T moignages Les premiers moments ont et un peu difficiles mais Uintervenante a su capter l attention des l ves et le th me abord a finalement t tres positif enseignante L enseignant s est av r compr hensif et curieux de la d marche et complice au moment de l atelier L enseignant ma donn des cl s pr cieuses en termes de p dagogie et s est assur que tous les l ves comprenaient le d roulement de l atelier gt intervenante Intervenantes psolene Borrat designer pElodie Cardinaud designer pAude Messager designer pJulie Meunier designer pMargot Pons designer tablissements scolaires participants pClasse de 4e SEGPA du coll ge Victor Hugo Aulnay sous Bois pClasse de 4e SEGPA du coll ge Jean Zay Bondy pClasse de 4e SEGPA du coll ge George Politzer La Courneuve pClasse de 3e du coll ge Jean Baptiste Corot Le Raincy pClasse de 4e SEGPA du coll ge L on Jouhaux Livry Gargan La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis Rapport d activit 2014 L USAGE 52 SG La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis LES MOTS ET LES CHOSES 54 Charg e de projets Anna Mezey Caract ristiques chiffr es 2 classes 40 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Dans la plup
62. s l ves des deux tablissements des membres de la communaut ducative des repr sentants officiels etc LE PLEIN DE SAVEURS La restitution commune s est tenue au coll ge L on Jouhaux le jeudi 15 mai 2014 avec au menu pCocktail tranquille fa on Mojito eau gazeuse billes de sirop de menthe et mousse aux citrons p ufs parfaits en deux services mollet et billes de jaune pTruffe noire olives noires poutargue pBrioche toast e pChantilly de chocolat noir ananas au sirop d pices pCoques de caramel en demi lune et mousse de chocolat au lait Rapport d activit 2014 65 La culture en primaire Noisy le Grand LES ARTISTES ET LA GUERRE 66 Le parcours Les artistes et la guerre s inscrivait dans un projet global autour de la c l bration du centenaire de la Grande Guerre il a donc t question d approfondir la question m morielle CLASSE DE CM2 COLE ELEMENTAIRE PAUL SERELLE Nombre d l ves 25 l ves Enseignante r f rente Mme Caquelard Atelier encadr par Claire Garcia docteure en histoire de l art PARCOURS En 4 s ances en classe et une s ance in situ la classe a abord la notion de m moire travers la tradition des monuments aux morts de la Grande Guerre Pour cela les l ves se sont interrog s sur ce qu tait un monument aux morts quelle tait sa signification Quand a t il ete rig Quelle est sa signification aujourd hui Quand a t il t install
63. s quence non conclusive et ouverte sur des artistes post 1945 donnait l occasion aux l ves d appr hender la persistance de formes de la modernit duchampienne et de mesurer l influence de l artiste sur les productions r centes Sorties s lection p Modernit s plurielles mus e national d Art moderne Paris p Le surr alisme mus e national d Art moderne Paris Montrer R alisation dun jeu de 10 affiches imprim es en quadrichromie au format AQ 80x120 Elles pr sentaient les commentaires et analyses des l ves par rapport l tude faite sur le theme de la modernit et particuli rement les apports plastiques de Marcel Duchamp et les th ories conceptualis es par l artiste Chaque classe a install les affiches au sein m me de l tablissement T moignages d enseignants Les l ves se sont r ellement investis dans le parcours et pas seulement pour l preuve orale d histoire des arts Travailler sur Duchamp tait assez audacieux Certains l ves ont pens que faire de l art tait facile mais le parcours leur a permis de comprendre l importance aussi de la d marche Rapport d activit 2014 Intervenantes Sandrine Hyacinthe doctorante en histoire de l art Camille Feurer doctorante en histoire de l art et sociologie Claire Garcia docteure en histoire de l art Marie Vicet doctorante en histoire de l art Roberta Trapani doctorante en histoire de l art Remerc
64. s se sont par la suite concentr es sur des religions plus famili res comme celles du Livre Les visites suivantes se sont alors effectu es la Grande Synagogue de Paris la chapelle de Notre Dame de Bonne D livrance et la Grande Mosqu e de Paris Les l ves ont effectu des entretiens avec les repr sentants de chaque communaut l aide des grilles labor es en classe Un travail d observation des lieux a t galement entrepris par ces l ves Les deux derni res s ances de l atelier taient consacr es des r flexions comparatives ressemblances et diff rences entre les religions Sorties pMus e du Quai Branly pChapelle Notre Dame de la Bonne D livrance Neuilly sur Seine pGrande Mosqu e de Paris pGrande Synagogue de Paris Montrer Production d un jeu de 15 affiches imprim es en Noir et Blanc au format A1 partir d un questionnaire qu ils ont labor pendant l atelier les l ves ont interrog des repr sentants des trois religions monotheistes Ils ont assimil les r ponses afin den restituer la teneur par une formulation dont ils sont les auteurs Rapport d activit 2014 T moignage d enseignant Aborder la religion dans le cadre scolaire est souvent difficile Mais lanthropologue a su anticiper et d samorcer des situations et faire passer un discours scientifique aux l ves Le bilan est donc positif pour nous et pour eux Intervenante pSepideh Parsapajouh doct
65. sition Sorties s lection pinstitut Sup rieur International du Parfum de la Cosm tique et de l Aromatique Alimentaire ISIPCA visite du laboratoire de formulation pOsmotheque Conservatoire International des Parfums visite sur le theme de l histoire du parfum pPalais de la d couverte visite du d partement ar mes et parfums pSoci t Givaudan visite du site de production de mati re premi re Montrer Les parfums r alis s par les l ves ont t pr sent s dans chacun des tablissements participants Pour cela plus de 700 chantillons ont t produits et expos s dans une sorte de parfumerie ph m re Rapport d activit 2014 cr e au sein de chaque coll ge permettant ainsi la communaut ducative de d couvrir Les cr ations des l ves C est en quelque sorte une trace olfactive du projet qui a t donn e sentir Morceaux choisis Quel bonheur de voir dans des yeux parfois un brin voil s par le manque de confiance en eux s adoucir puis s clairer en comprenant que nous sommes tous gaux devant nos motions quune fois r veill secou meme par une mati re premiere un monde imagin en un quart de seconde se d robe sous nos pieds Cette exp rience n a fait que confirmer ma foi en la puissance si b n fique de l olfaction Alice Dattee Intervenante Intervenants pSarah Burri parfumeur pAlice Dattee parfumeur pCamille Leguay parfumeur pS gol ne Rolland
66. ssai ce ne sont pas des id es mais des langages c est dire des formes que chacun peut interpr ter diff remment C est pourquoi dans notre d marche la notion de circulation semblerait plus juste que celle d influence pour tenter de d crire la vie du collectif Le collectif Call it anything est amen voluer dans le temps au gr des d parts et des arriv es Certains vont y passer plusieurs ann es d autres quelques heures A ce jour il est compos de Sophie Houdart Anthropologue Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Alexandre Schubnel Sismologue ENS Paris V r na Paravel Lucien Castaing Taylor cin astes Sensory Ethnography Lab de Harvard Ernst Karel compositeur Sensory Ethnography Lab de Harvard St phane Sautour et Catharina van Eetvelde artistes plasticiens A l occasion de l exposition chez Li Edeelkoort le collectif a invit la philosophe Patricia Falguieres et l anthropologue Yoann Moreau se joindre eux le temps dune table ronde intitul e Staying with the trouble r Pal P i a E de Sa AU Catr 72 is Supports et expositions LA O C TAIT PLUSIEURS 74 A l invitation de F93 le cin aste Philippe Troyon s est install l Institut Curie et plus particuli rement aupr s de deux quipes de recherche l une dirig e par Mathieu Piel et l autre par Claire Hivroz Pour expliquer sa d marche Philippe Troyon aime donner l image dun cin as
67. stoire locale Ville Neuilly sur Marne Th matique La Marne d hier aujourd hui pS ance 1 presentation du projet choix du theme et laboration du calendrier Intervenante Jennifer Parize mediatrice pS ance 2 La Marne et sa biodiversit Intervenant Jean Pierre Jurado historien pS ance 3 La Marne et sa biodiversit suite Intervenant Christian Weiss biog ographe pS ance 4 la Marne et ses loisirs Intervenante Christine De Klerk association culture guinguette pS ance et 6 volution du transport sur la Marne Intervenant historien universit de Picardie pS ance 7 Bilan et r daction des items Intervenante Jennifer Parize mediatrice pS ance de cl ture D jeuner au bord de la Marne Les Guinguettes Nogent sur Marne 5 Maison du temps libre Stains Th matique L eau au quotidien pS ance 1 pr sentation du projet choix du th me et laboration du calendrier Intervenant Mathieu Marion F93 pS ance 2 le cycle de l eau Intervenante Fran oise Gigleux association l eau est le pont pS ance 3 la facture d eau le prix de l eau Intervenante Fran oise Gigleux association l eau est le pont pS ance 4 visite du Pavillon de l eau Paris XVI me pS ance 5 l eau un bien commun Intervenante Fran oise Gigleux association l eau est le pont pS ance 6 Bilan et r daction des items pintervenante Jennifer Parize m diatrice 83 Quest
68. t l association F93 dispose d une quipe permanente et dun important r seau de contributeurs scientifiques ducatifs et artistiques F93 est actuellement pr sid e par Daniel V ron et dirig e par Marc Boissonnade F93 est membre de l association des mus es et des centres pour le d veloppement de la culture scientifique technique et industrielle AMCSTI elle est aussi membre du comit international des mus es et des professionnels de mus e ICOM Depuis 2008 F93 b n ficie du label Science et Culture Innovation d cern par le minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche BUDGET 2014 Rapport d activit 2014 PARTENAIRES FINANCIERS Conseil g n ral de la Seine Saint Denis 66 Subvention de fonctionnement 20 Appel projets la Culture et l Art au Coll ge 10 Conseil r gional d le de France 1 5 Etat Delegation r gionale la recherche et la technologie DRRT Ga A i 2 5 Autres REPARTITION DES FINANCEMENTS 61 Charges de fonctionnement structure et quipe permanente 19 La Culture et l Art au Coll ge 8 D marches ducatives num riques 9 Expositions 3 Questions de Sciences et Enjeux Citoyens QSEC F93 PARTENAIRES PARTENAIRES PERMANENTS CONSEIL G N RAL DE LA SEINE SAINT DENIS ainsi que MINIST RE DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET DE LA RECHERCHE D L GATION R GIONALE LA RECHERCHE ET LA TECHNOLOGIE PR
69. t entre ces deux institutions capables d offrir du monde une image unifi e Sortie pVisite et enqu te de deux jours au CERN situ Meyrin Suisse et l ONU situ e a Gen ve Suisse Montrer partir des l ments recens s tout au long du parcours les l ves ont con u plusieurs ressources visuelles destin es partager leur enqu te L ensemble a ensuite t diffus sur iPad au sein du coll ge T moignages Le temps consacr l enqu te de terrain proprement dite deux jours a Gen ve tait un temps fort du programme gui permettait de rendre effectives les questions qu on avait con ues avec les l ves dans les s ances qui pr cedaient Ces deux jours ont permis de faire connaissance avec les l ves sur un autre mode que le mode strictement scolaire ce qui a t tr s riche pour moi Sophie Houdart anthropologue Intervenante pSophie Houdart anthropologue charg e de recherche au CNRS universit Paris X Nanterre tablissements scolaires participants pClasse de 3e du coll ge Jean Jaures Pantin pClasse de 3e du coll ge Camille Claudel Villepinte e hn L La Culture et l Art au Coll ge Appel projets du Conseil g n ral de la Seine Saint Denis CHERCHEURS D AR MES Charg de projets Mathieu Marion Caract ristiques chiffr es 5 classes 110 l ves environ Dur e du projet 40 heures cumul es en classe et l ext rieur Objectifs Quelles
70. t la meilleure garantie de l avenir de F93 dito M MOIRE SANS SOUVENIRS Marc Boissonnade directeur Pour fabriquer une saison les gens de F93 se r unissent se parlent se tel phonent ce qui signifie des heures et des heures de discussions de reconsid rations et de changements d opinions Et puis tout dun coup un projet s crit Pour nous a na jamais t compr hensible que des personnes puissent aimer les sciences et n en parlent pas Ne pas crire de projet admettons mais ne pas en parler La culture scientifique ne consiste pas s int resser aux d couvertes seul et dans son coin Si elle oblige chacun dans un premier temps se taire pour mieux regarder et couter il nous faut ensuite rattraper le retard et trouver quelqu un qui parler Quattend on d une saison Il faut l vidence de bons projets notion discutable disputable m me mais que je vous invite juger sur pi ces grace ce rapport d activit Avec le recul l ann e 2014 m apparait d autant plus mouvante que la r ussite dune telle entreprise ne semble jamais acquise ce qui mamene penser d ailleurs au moment d crire cet dito qu il ne me sera pas facile de donner une unit r trospective une ann e coul e qui de l aveu m me de ceux qui l ont v cue s est forc ment conque diff rents moments De ce point de vue je n prouve pas le besoin darranger apres coup les tatonnements ou les contradictions Cela ta
71. t nous tenons qu il ne faut pas essayer de maitriser cette destination C est d ailleurs pour cela que Lon s engage dans un projet Cela tant si nous refusons une certaine tyrannie du destinataire o de la cible ce n est pas pour r server une place d terminante au concepteur On a beau r fl chir prendre toutes les pr cautions qu on voudra pour qu une initiative sur la couleur soit ceci ou cela il y a un moment o l exposition vous surprend Et de la m me mani re une fois expos e cest le regard du public qui finalement emporte et d cide Ainsi nous croyons que dans Ultra Couleurs la m me chose se produira QUE FAUT IL ENTENDRE DERRI RE LE TITRE ULTRA COULEURS Ultra Couleurs il faut entendre La couleur et nous une formule qui doit se comprendre comme nous au milieu de la couleur Cela implique pour le projet une certaine fa on de faire vivre la couleur Dans cette installation la couleur se dit au moins de deux mani res Dune part une couleur si faible soit elle comporte toujours une infinit de qualit s ce sont toujours des rapports d intensit entre coloris teintes lumi res et tons qui d finissent la singularit d une couleur D autre part une couleur affecte une autre couleur ou est affect e par d autres couleurs C est ce pouvoir daffecter ou d tre impressionn qui d finit aussi la singularit d une couleur Deux propositions tres simples l une est optique l autre est dynamique Aj
72. t son quipe ne savaient pas comment soigner Val rie parce que pour la soulager il fallait que le sang circule mais en m me temps en faisant circuler le sang on prenait le risque d une h morragie C tait un truc impossible soigner pour eux Et moi je suis rest sur ce constat qui me rendait un peu fou On me montrait des IRM du cerveau je n en avais rien foutre Ils taient dans le constat tout en me disant qu il y avait une cellule de recherche la Salpetriere Alors c est vrai que cela m est remont quand j ai voulu faire ce film 2014 c est donc pour moi l ann e ou je passe du film impossible cette question dune maladie non soign e en me disant que je veux bien me poser des questions sur la recherche mais condition d avoir un moteur et ce moteur c est cette question Qu en pensent les chercheurs de Curie Car ils ont d j beaucoup avanc au sujet des maladies complexes et rares C est cela qui est assez tonnant et passionnant et c est cela qui mint resse present dans ce film Aujourd hui je filme dans les unit s de l Institut Curie mais avec mon histoire Je n y vais pas seule ment pour poser des questions aux chercheurs notamment sur ce qu ils savent faire a ils ont toujours su me r pondre et avec pr cision je peux galement leur poser ma question moi comment se fait il que Lon na pas pu soigner Val rie qui est morte de la maladie de Sneddon Et mon grand tonnement a les int r
73. te qui se trouverait dans les parages de la science Pour lui cela signifie un voisinage mais un voisinage une distance difficile mesurer qui n est ni proche ni lointain une parent une proximit mais sans que l un arrive l autre Dans ce projet de plusieurs ann es il est question de rencontre de r ception de perception mais aussi et peut tre de mani re plus rigoureuse de mouvement et de travers e Pour le cin aste et Les chercheurs de Curie faire cette exp rience en commun c est avancer en naviguant marcher en traversant Dans les propos qui suivent Philippe Troyon revient sur la travers e de cet espace qui n est pas donn d avance mais qui s ouvre mesure qu on avance Ce projet est parti de cette id e curieuse qu on peut faire un film partir des Observatoires documentaires un dispositif que japplique depuis tres longtemps dans les lieux de travail Le challenge de cet observatoire Curie contrairement aux autres c est que la disponibilit des chercheurs est quasiment nulle On a pourtant l impression qu ils ont beaucoup de temps parce qu ils sont toujours en attente dun r sultat En fait et c est ce qui ma un peu surpris au d but ce temps l ne rien faire en apparence est pour eux un temps extr mement important de r flexion et de pens e En 2013 un peu par tatonnement j ai cherch comment utiliser ce temps en apparence oisif dans le cadre du cinema documentaire En 2014 il s a
74. tes et montrent ainsi tout le dynamisme de F93 avec la mise en uvre des r formes de l organisation territoriale du pays s est ouverte une p riode de mutations et d incertitudes pour tous et notamment pour les acteurs culturels des territoires que nous sommes S il est encore trop tot pour conna tre pr cis ment les orientations qui seront d cid es par le gouvernement et les lus et ce d autant plus qu ce jour les choses ne sont pas d finitivement tranch es en ce qui concerne les comp tences des uns et des autres en mati re culturelle ces r formes nous imposent de r fl chir d s maintenant la place que pourra prendre F93 dans cette nouvelle organisation territoriale Au niveau r gional les premi res mutations sont d j en cours la DRRT D l gation R gionale la Recherche et la Technologie a transf r d s 2014 ses cr dits pour la culture scientifique et technique la R gion lle de France Si ce transfert na t que technique en 2014 la R gion nous a verse l int gralit de la subvention 2014 initialement pr vue par la DRRI de grandes incertitudes p sent sur le maintien de cette subvention vers e F93 depuis sa cr ation en 1982 En effet force est de constater que lorsque nous avons rencontr la R gion en juillet 2014 il ne nous a t donn aucune assurance quant au maintien de cette subvention en 2015 et dans les ann es venir La situation est heureusement bien diff rente a
75. vec le Conseil g n ral de la Seine Saint Denis dans la mesure o celui ci principal financeur et premier partenaire institutionnel de notre association a maintenu en 2014 et galement pour 2015 l essentiel de ses orientations en mati re de culture et d ducation ainsi que la totalit du financement accord notre association ce dont nous le remercions vivement Cela tant et m me si les d partements ne disparaitront pas au moins court ou moyen terme la mise en place dans les toutes prochaines ann es du Grand Paris ne sera pas sans cons quences sur les choix de la future assembl e d partementale et donc sur les activit s de F93 Rapport d activit 2014 Au del de ces interrogations d ordre institutionnel il reste plus que jamais l ordre du jour de F93 d inscrire dans la vie de la cit les questions que pose notre soci t le d veloppement des sciences et des techniques ce sujet Le bilan d activit que nous vous pr sentons qu il s agisse des activit s imaginees pour le dispositif La Culture et l Art au Coll ge ou de la cr ation et de la diffusion de nos expositions montre la vitalit et la diversit des actions mises en uvre par notre association pour permettre chacun quel que soit son ge ou sa place de se saisir de ces probl matiques En cette p riode de mutations cette dynamique et l investissement de toute l quipe permanente que je tiens remercier ici resten

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