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1. e N laborer des strat gies pour mieux accueillir p 31 Les moyens financiers et en personnel p 31 La m diation au mus e et aux collections 32 W Les enjeUX A ee p 32 Le mus e p le culturel la crois e de l largissement des publics et de l action culturelle 0 0 p 32 Le mus e lieu de partenariats multiples p 33 Le mus e national entre tat et collectivit s locales les conventions de d veloppement culturel p 34 5 Les attentes des mus es nationaux VINS de ON p 35 Personnes CONACI ES GUITENCOMI S En ns ae p 56 Documents de r f rence p 59 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES INTRODUCTION Introduction L objet de cet tat des lieux est de rassembler une connaissance sur le travail r alis par les mus es en direction de publics en situation de difficult sociale ou conomique La nature des projets leurs modalit s le contexte dans lequel ils s inscrivent l impact qu ils ont pu avoir r
2. JL O re 43 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re E L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULT SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 45 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 46 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 47 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 48 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 49 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 50 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 51 L ACCUEIL DE P
3. 1 Theatre 1 23 Musee 256 Arts plastiques Patrimoine 5 o Architecture Urbanisme et paysage 1 Nombre d expositions Mus e patrimoine 20 Ateliers de photographie 25 Pi ces et ateliers de th tre 185 Ateliers d arts plastiques N Nombre d expositions 100 Ateliers de musique 85 Nombre de concerts 500 Une action est significative num riquement entre mus es et milieu social celle condui te avec des Zones d Education Prioritaire 69 mus es sur 550 ayant r pondu en avril 1997 un questionnaire ont men des actions dans ce sens1 L une des cons quences de la faiblesse num rique des actions se trouve tre la difficul t caract riser les m canismes l uvre Toutefois nous verrons que les enjeux se situent assez clairement comme nous l avons voqu la crois e de l acc s la cultu re pour le plus grand nombre et de l int gration par la culture C est dire la crois e de la politique de la ville et du d veloppement culturel 1 soit 8 Questionnaire pour l actualisation du Guide des services culturels L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES INTRODUCTION A la politique de la ville appartiennent des dispositifs ayant pour objectif de r soudre un certain nombre de difficult s des habitants dans les domaines de l habitat de l ur banisation de l conomie de l environnement et du cadre de vie avec l acc s aux loi s
4. rations dans lesquelles sont implant s des mus es nationaux chappent cette concentration de probl mes qui justifie ailleurs une action gouver nementale Mouilleron en pareds et les Eyzies de Tayac Toutefois les mus es des Deux Victoires et de la Pr histoire voquent des actions de proximit r alis es ou potentielles Par ailleurs certains groupes se d placent depuis les r gions Rh ne Alpes et Ile de France en g n ral pour des classes vertes pendant lesquelles une visite au mus e est pro gramm e MM L EFFET ATTENUE DE CERTAINES VARIABLES Les modes de sensibilisation la conduite d actions en direction de publics en difficul t parce qu ils sont inscrits dans une d marche de projet des initiateurs des actions rela tivisent l influence de la situation g ographique de l tablissement de sa taille du type de collections qu il pr sente L importance num rique des mus es concern s et des actions La mise en uvre ou pas par le mus e de politiques culturelles en direction de publics choisis reste n anmoins d terminante Les mus es qui ont accueilli des groupes du sec teur social et socioculturel sont ceux qui sont engag s dans une dynamique de recherche de publics Le nombre de ces groupes varie de 1 150 pour la p riode concern e les chiffres hauts correspondant l accueil de groupes classes L ensemble des activit s quel qu en soit le cadre s adresse en majorit des jeunes d
5. responsable de l action culturelle Mus e national des Ch teaux de Malmaison et Bois Pr au Monsieur Chevallier directeur du mus e Christine Lancestremere conservateur et Marion Pourtout secr taire g n rale Ch teau d couen Michael Erwin charg de l action culturelle Ch teau mus e de Pau C cile Latour secr taire g n rale du Ch teau mus e Claude Menges charg e de commissariats d exposition M Derouet lyc e Saint Cricq M Chevalier entreprise Harry amp Co international Cyril Carrasco Mus e Chagall Sandra Mathieu charg e de l action culturelle Mus e Magnin Guy Dessaillen secr taire g n ral Laurent Bourdereau vacataire pour l action culturelle Mus e des Deux Victoires de Mouilleron en Pareds Jean Fran ois Bourasseau charg de l action culturelle Mus e National Adrien Dubouch Roseline du Manoir charg e des relations ext rieures Mus e de la Pr histoire des Eyzies de Tayac Jacqueline Angot Westin charg e de l action culturelle Personnes contact es ou rencontr es 56 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES PERSONNES CONTACT ES OU RENCONTREES DRAC Alsace Evelyne Schmitt pour les mus es Aquitaine Jean luc Tobie pour les mus es Catherine Lajus pour le milieu scolaire Bourgogne Pascale Harasse affaires intersectorielles et int rim pour les mus es Bretagne Pascal Aumasson pour les mus es Centre Jean Paul Mercier Baudr
6. Mus e national du Moyen Age Elisabeth Clav responsable du service culturel Mus e Eug ne Delacroix agent de surveillance Mus e D Ennery B atrix Fouillet responsable du service culturel Mus e Guimet B atrix Fouillet responsable du service culturel Mus e H bert Madame Gohel documentaliste Mus e Jean Jacques Henner Arlette P richou agent de surveillance Mus e Gustave Moreau Madame Lacambre conservateur Mus e d Orsay Nadine Hodcent responsable de l action ducative pour le primaire Gilles Candar responsable de l action ducative pour le secondaire Jo lle Bolloch responsable de la documentation Orangerie des Tuileries Madame Menegaux secr taire g n rale Mus e Picasso Jean Pierre Chauvet responsable du service culturel Mus e Rodin Fr d rique Leseur responsable du service culturel Ch teau mus e de Versailles Yvonne Jourden responsable des groupes en visites libres Saint Germain en Laye Jo lle Bri re responsable du service d action culturelle S vres Madame Pelloso resposable du service culturel Ch teau mus e de Compi gne Liliane Kl ber responsable du service culturel Jean denis Devauges conservateur charg du mus e national de la Voiture et du Tourisme Granges de Port Royal V ronique Alemany Dessaint directeur du mus e Ch teau de Bl rancourt Lydie Fouilloux assistante et charg e d action culturelle Ch teau mus e de Fontainebleau Madame de Jabrun
7. concevoir une action L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES ACTEURS dans ce domaine Le mus e des Ardennes 8 ainsi pu amorcer un travail en direction des tablissements scolaires de la Zone Franche de Charleville M zi res Certains mus es se sont dot s de moyens sp cifiques pour intervenir dans cette direction Le Louvre 8 cr au sein du service culturel un poste de relations avec le secteur socio culturel tandis que le Centre Georges Pompidou et l Institut du Monde Arabe ont pour leur part institu une mission aupr s des pr sidents de ces tablissements Pour le Centre Georges Pompidou l accent avait t mis sur des actions de pr vention dans l enceinte et aux abords du Centre tandis que la mission Rencontre et Dialogue de l IMA a pour r le de d velopper des partenariats locaux afin de mettre disposition la culture arabe Un travail est ainsi men en direction des acteurs des sch mas locaux d int gration tan dis qu une antenne d centralis e de l IMA a t cr e Vaulx en Velin en Rh ne Alpes L objectif est de mobiliser dans la r gion une f d ration d associations m me de tra vailler sur l interculturel m diterran en Il faudrait ajouter cette diversit des partenaires mobilisables les autres institutions intervenant et les mecenes Citons l ducation nationale avec les Zones d Education Prioritaire le minist re de la Jeunesse et des sports dans le cad
8. connaissaient pas auparavant l existence du mus e ont particip cette journ e 1 autour des objectifs du Contrat Ville 2 Bilan du jumelage de la Zone d ducation Prioritaire du Quartier d Empalot et du Mus e Labit Toulouse 3 se reporter la fiche d analyse de l action L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LA M DIATION AU MUS E ET AUX COLLECTIONS 4 La m diation au mus e et aux collections Em S ADRESSER AUX HABITANTS Comment l information sur les activit s propos es par le mus e peut elle parvenir des habitants non accoutum s s y rendre Des pratiques d invitations personnelles se d ve loppent et avec elles de nouveaux m diateurs et des modes de communication qui modifient compl tement le rapport la manifestation Le mus e de Bretagne Rennes en liaison avec un Office Public de HLM a invit les habitants de plusieurs quartiers pour des visites conduites par le conservateur Le mus e des Beaux arts d Orl ans coup de son public orl anais d cide en 1992 dans le cadre de l Invitation au mus e de sensibiliser non pas un public mais les habitants Plut t que proc der par cat gorie socio professionnelle il fait appel au Service des Affaires administratives et des lections pour obtenir le fichier des lecteurs d Orl ans soit environ cinquante six mille noms Les invitations envoy es conjointement par le maire et le conservateur du mus e sont adress es pe
9. et de maturation des projets 1 Soci t des Amis du mus e Guimet 2 Soci t des Amis du mus e de l Hospice Comtesse Lille pour le projet D couvre ton quartier ta ville ta r gion 3 En Alsace Mus es sans fronti res regroupant six mus es techniques et industriels a mis en place l op ration Musees Musique destin e diversifier le public en particulier le public des jeunes F d ration r gionale des Amis de mus e et Association r gionale des conservateurs pour des actions en direction des publics mal voyants dans la r gion Nord Pas de Calais L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES D MARCHES LA CONVERGENCE DES VOLONT S 3 Les d marches la convergence des volont s LA PARTICIPATION DU MUS E LA LUTTE CONTRE L EXCLUSION DANS LE CADRE DE LA POLITIQUE DE LA VILLE En Alsace la DRAC en liaison avec les municipalit s a mis en place une politique en direction de publics en difficult qui commence depuis la petite enfance Le renouvel lement des projets est envisag dans le cadre de conventions ou jumelages permettant d accro tre ou d largir leur impact tandis qu un r le phare est m nag aux actions pilotes Initier et compl ter l action des porteurs de projet La DRAC ile de France a pour sa part systematise des partenariats tant avec d autres directions sectorielles du minist re de la Culture qu avec des pr fectures de r gion et de d partement Des p
10. l insertion La culture est maintenant reconnue comme un l ment ins parable de l insertion Si l on s en tient aux actions dont la finalit n est pas la formation des m tiers du mus e des projets ont t men s tant dans le cadre de stages de mobilisation que dans ceux de la pr qualification ou de la qualification Lors de l op ration Objets recommand s initi e par la DMF confi e l association Artemisia le mus e du Barrois Bar le Duc et l comus e du Roannais ont travaill en liaison avec des organismes de formation Le projet a ainsi t int gr dans les stages de formation de stagiaires de 18 25 ans Ces organismes ont par la suite renouvel ce type de sensibilisation des jeunes l art avec d autres thematiques3 POperation les jeunes repr sentent leur ville co financ e par la DMF Le FAS les collectivit s locales des mus es d appui s est d roul e en 1996 sur le m me principe Le mus e du Louvre a pour sa part r alis une semaine de formation pour des jeunes en pr qualification aux m tiers sanitaires et sociaux tandis que l Association de Pr vention du Site de La Villette APSV a int gr au contrat de qualification de jeunes 4 un module de sensibilisation l art Certains stagiaires ont ainsi rencontr l univers du mus e L un d entre eux a assist techniquement une artiste au MAAO tandis que le MNAM a propos l ensemble du groupe un cycle de trois visites Les centres
11. n en recense aucune dans ses grands secteurs d action 1 Meymac Vassiviere le mus e d partemental de Rochechouart L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES R SEAUX D APPUI La r partition par secteur des actions culturelles des FOL en 1997 19 63 19 34 En pourcentage 3 98 4 18 Th tre Diffusion Science Culture Actions Lecture Formation spectacles et tourisme Services conte spectacle criture expositions Lutte Education Cin ma Formation Musique Pluridisciplinaire Arts D veloppement contre l ill trisme artistique audio du citoyen chant plastiques social et l echec scolaire photo chorale urbain Source D apr s Enqu te sur les actions culturelles des FOL dition 1997 Ligue de l Enseignement Les op rateurs culturels Les op rateurs culturels sont essentiellement tourn s vers le spectacle vivant les arts de la rue et vers l accompagnement des expressions artistiques urbaines Musique et Danse forment l essentiel des projets en Lorraine et Rh ne Alpes tandis qu il s agit davantage du Th tre en Haute Normandie et dans le Limousin Toutefois des projets li s aux arts plastiques apparaissent Ils sont surtout ax s sur la cr ation avec des r sidences d artistes en Aquitaine dans le Limousin en Haute Normandie Une mise en relation avec le mus e pourrait tre envisag e par cet interm diaire L Art sur la Place projet culturel de quart
12. non scolaire peut alors devenir t nue tant les passerelles sont nombreuses avec l en vironnement social 1 Les agents de d veloppement culturel sont rattach s l quipe de la ma trise d uvre urbaine et sociale Reims il y a un double rattachement au service culturel de la ville et la M O U S 2 Centre de formation pour des jeunes en insertion professionnelle foyer d ducation sp cialis 16 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES D MARCHES LA CONVERGENCE DES VOLONT S Aussi les propositions effectu es pour les conventions de jumelage ZEP Mus es renfor cent et s integrent parfois aux objectifs d finis localement C est le cas pour le jumela ge entre la ZEP d Empalot et le Mus e Labit Autour de la familiarisation avec l envi ronnement culturel le jumelage est devenu un projet culturel perennise par la ville des expositions ont t organis es dans plusieurs quipements sociaux ou culturels de proximit Le fait que l ensemble du projet soit subventionn par l ducation Nationale la DRAC la ville de Toulouse et une Convention de D veloppement culturel a permis de reconduire cette action d une ann e sur l autre2 Hors convention le service culturel du mus e national Picasso 8 propos une centai ne de classes de l enseignement primaire une sensibilisation au mus e pendant deux ann es cons cutives en liaison avec la direction des affaires scolaires de la ville d Aube
13. pour l alphab tisation et des associations contre l ill trisme Proches des enjeux de l insertion et de la r insertion sociale et professionnelle des asso ciations parfois les m mes conduisent des actions d alphabetisation ou de lutte contre l ill trisme Confront s la complexit du rapport au savoir et l apprentissage de la langue du pays d accueil ou d habitation pour des adultes les formateurs trouvent dans la venue au mus e une autre voie pour traiter des apprentissages 1 Une op ration Jeunes Mus es destin e 120 jeunes de 18 25 ans a t mise en uvre en mars 1986 par la D l gation la Formation Professionnelle et le minist re de la Culture 2 destin s remobiliser les jeunes vers une d marche professionnelle 3 Art misia Objets recommand s 1994 1995 4 jeunes en formation d op rateurs polyvalents en reprographie 5 se reporter la fiche d analyse de l action L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES R SEAUX D APPUI Au Louvre o une collaboration avec des centres d alphabetisation pour adultes se d ve loppe la venue au mus e est inscrite en amont et en aval au sein des modules de for mation propos s aux stagiaires LES F D RATIONS D ASSOCIATIONS Dans cette recherche des interlocuteurs la notion de r seau prime Informer et propo ser des programmes aux associations travers leurs f d rations offre tant une l giti mat
14. significatives pour le quar tier la commune ou l agglom ration dont ils ont la responsabilit sont galement en mesure d tre int ress s par des actions symboliquement fortes Le Louvre la deman de de l un d entre eux a tenu un stand aux c t s d associations de la ville lors d une pre mi re f te organis e par un quartier en Contrat Ville 1 La MOUS peut tre organis e au niveau de l agglom ration de la commune ou des quartiers L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES ACTEURS La direction des affaires culturelles des villes L chelle des coop rations au niveau de la municipalit est le reflet de la place que la Ville accorde la Culture dans la lutte contre l exclusion et la repr sentation qu elle se fait du mus e dans cette lutte Amiens et Mulhouse en sont deux exemples La ville d Amiens qui a mis en place un Comit de Direction Culture travaille avec le mus e comme avec les autres tablissements culturels Quant la ville de Mulhouse elle avait opt pour la valorisation de son patrimoine industriel comme facteur d une identit forte sur un territoire en proie aux difficult s li es au ch mage Plusieurs mus es repr sentatifs d un p le technique fort chemin de fer textiles automobile ont ainsi t f d r s Les autres acteurs municipaux D autres acteurs municipaux se positionnent comme interlocuteurs du mus e dans des projets li s des publics
15. A l chelle du mus e municipal la convergence des volont s peut se r v ler tre une coop ration troite ou une indiff rence compl te qui laisse le mus e sans beaucoup de recours En revanche le mus e municipal engag dans une politique volontariste c t d autres tablissements b n ficie de la lisibilit de l offre culturelle de la ville Les muni cipalit s demandent parfois explicitement aux mus es de participer l acc s la cultu re de publics d favoris s ou d accompagner la venue de publics ne venant jamais au mus e Ponctuelle ou inscrite dans la dur e la collaboration mobilise des ressources importantes et a un impact sur la perception du mus e par les habitants Si la mise en r seau des tablissements structurants avec des quipements de proximit est l une des r ponses apport es en particulier pour agir efficacement dans le cadre de la politique de la ville c est le plus souvent le domaine du spectacle vivant et des arts de la rue qui est concern L exemple du mus e de Picardie Amiens est particuli rement int ressant ce titre d montre puisque c est n cessaire que le mus e a tout fait sa place dans une politique d am nagement culturel du territoire Dans le cadre de la politique de la ville la ville d Amiens a entrepris une action directe et inci tative Le mus e de Picardie sollicit pour un partenariat avec un tablissement culturel de proximit a choisi le centre Guy
16. L ENSEIGNEMENT Enqu te sur les actions culturelles des FOL dtition 1997 GRAPHIQUE 01 53 41 00 43 MAQUETTE
17. MINISTERE DE LA CULTURE DIRECTION DES MUSEES DE FRANCE DEPARTEMENT DES PUBLICS L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULT SOCIALE DANS LES MUS ES ETAT DES LIEUX MICH LE PROTOYERIDES OCTOBRE1997 MINISTERE DE LA CULTURE DIRECTION DES MUSEES DE FRANCE DEPARTEMENT DES PUBLICS MICHELE PROTOYERIDES Consultante en Museologie et Mediation Culturelle 86 RUE HENRI BARBUSSE 92110 CLICHY TELEPHONE ET TELECOPIE 01 47 37 83 22 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES SOMMAIRE L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULT SOCIALE pages 36 a 41 DANS LES MUSEES lt lt l gt 5 2 17 0 p 1 e La notion de public en difficult 1 e L importance num rique des actions 55 2 La disparite des partenariats e ep rA EAA EEEE 4 pages Ar 1 Les acteurs 42 55 e Le niveau d intervention regional p 5 gt e Le niveau d intervention municipal p 6 lt gt s E echelle du mus e do rasna ee et ta del ele p 7 lt E 2 Les 0 11 a a p 9 e Le r seau de l ducation nationale les conventions de jumelage ZEP Musees 9 Ir e Le r seau des acteurs sociaux 10 e Les f d rations d associations 11 3 Les d marches la convergence des volont s p 12 e La participation d
18. Orsay 1996 1997 20 classes pour la ZEP d pinay mus e Guimet 1993 1995 18 classes 2 se reporter aux fiches d analyse des actions L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES MODES DE SENSIBILISATION ET PUBLICS EM LE MILIEU SCOLAIRE ET P RISCOLAIRE Les conventions de jumelage ZEP Mus es Que les jumelages soient ou pas officialis s par une convention une pratique ZEP Mus es est effective pour 1 5 des mus es nationaux Le travail men entre la ZEP d Epinay et le mus e d Orsay est l exemple d un partena riat fructueux La ZEP d pinay qui souhaitait cr er une dynamique en arts plastiques a d velopp en collaboration avec le mus e une s rie d actions qui a permis pendant trois ann es l accueil d une cinquantaine de classes en visites guid es une formation au mus e de plus d une soixantaine d enseignants la cr ation d v nements invitation au mus e des parents dans le cadre de l op ration l invitation au musee 1 La responsa bilit de la formation a t partag e entre le mus e et l ducation Nationale un pro fesseur d IUFM et une conseill re en arts plastiques permettant ainsi chacune des parties en pr sence de r aliser ses objectifs Les centres a r s et de loisirs La volont de proposer aux enfants des activit s culturelles diversifi es et de les mettre en relation avec une culture artistique sont l origine des projets avec les centres a r s Les initiatives qua
19. S LES ACTEURS Autres partenaires institutionnels Des projets sont men s directement entre le mus e et des partenaires institutionnels En le de France la mission Ville s est faite l cho au sein du comit de pilotage de l cole Ouverte des propositions d activit s de l Aquarium du MAAO suscitant ainsi la venue de groupes pour des visites l t dernier De m me le sous pr fet la ville de la Seine Saint Denis t il organis en liaison avec la Galerie du Jeu de Paume un module pour des jeunes l occasion d une r trospective du peintre Olivier Debr L identification des interlocuteurs n est toutefois pas aussi simple et ce mode de mise en relation trouve ses limites tant dans la m connaissance habituelle des professionnels en pr sence que dans le manque de temps pouvant tre accord la mise en uvre et au d veloppement des projets LE NIVEAU D INTERVENTION MUNICIPAL Les quipes de la ma trise d uvre urbaine et sociale Les agents de d veloppement culturel des quipes de la ma trise d uvre urbaine et sociale ont les moyens de jouer un r le important de mise en relation du mus e avec les associations locales avec lesquelles ils sont de par leur fonction en troite relation C est le cas Reims o un travail en liaison avec le mus e Saint Remi et maintenant avec celui des beaux arts se d veloppe dans le cadre du contrat Ville Les chefs de projet soucieux de mettre en uvre des actions
20. UBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 52 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 53 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 54 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re 55 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS D ACTIONS lt JL O re L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES PERSONNES CONTACT ES OU RENCONTREES Personnes contact es o rencontr es MUS ES NATIONAUX Louvre Jean Galard chef du service culturel Isabelle Vieiville Noury charg e des relations avec les relais du secteur socio culturel MAAO Afrique et Oc anie Philippe de la Rosa responsable du service culturel Monsieur Bozon pour l ac tion ducative MAAO aquarium tropical Michel Hignette directeur de l Aquarium Corinne Loiseau Gl naz charg e de l action culturelle ATP Elisabeth Loison charg e de l action culturelle
21. act de la diffusion du CD ROM par les jeunes l occasion des salons du Livre de Pau et de Bordeaux de la Foire de Pau dans la galerie commerciale du dis tributeur Leclerc et savoir que l un des jeunes ayant pu faire valoir la qualit de son tra vail a trouv un poste dans une entreprise de la r gion Dans ce projet le mus e a jou un r le essentiel l articulation de l Enseignement de l Entreprise de la Formation du monde du Travail LE MUS E NATIONAL ENTRE TAT ET COLLECTIVIT S LOCALES LES CONVENTIONS DE D VELOPPEMENT CULTUREL Nous avons voqu les possibilit s de partenariats dans le cadre de dispositifs sp cifiques la politique de la ville VVV et cole ouverte L implication des mus es nationaux dans le tissu social peut de fa on durable s incarner dans les conventions de d veloppement culturel Le mus e en liaison avec la collectivit locale s inscrit alors dans une recherche de nouveaux publics et de partenaires Le ch teau mus e d Ecouen s est impliqu dans l une de ces conventions 1 une Mention Compl mentaire en un an de Ma trise des Techniques Multim dia destin e aux titulaires d un BTS ou d un DUT du Secteur Industriel 2 voir supra p 17 34 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES ATTENTES DES MUS ES NATIONAUX VIS AVIS DE LA DMF 5 Les attentes des mus es nationaux vis vis de la DMF Les attentes en direction de la DMF portent sur une dem
22. agogique rep res historiques 38 f dactyl juin 1996 D E P un nouveau regard sur les mus es n 105 octobre 1994 MINIST RE DE LA CULTURE DIRECTION DES MUS ES DE FRANCE D PARTEMENT DES PUBLICS Une saison en banlieue ASSOCIATION ARTEMESIA 16 1 dactyl 1992 9 Une saison en banlieue observations de groupes BRENAC Nicole VIROUX Pierre 9 f dactyl 1992 Une saison en banlieue BOURRET Mich le Des jeunes au mus e MANCEAU Sophie 17 dactyl 1994 Recensement des actions men es en direction de publics en difficult 38 1 dactyl juin 1996 MINIST RE DE LA CULTURE MINIST RE DE L DUCATION NATIONALE Les services ducatifs des mus es l ments de r flexion strat gique sur leur devenir BROCHIER Denis PIETTRE Fran ois LITTOZ BARITEL Maurice Octobre 1995 MINIST RE DE LA CULTURE DIRECTION REGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DE HAUTE NORMANDIE R capitulatif des projets culturels men s dans le cadre de la politique de la ville 1994 1995 1996 MINIST RE DE LA CULTURE DIRECTION REGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DE HAUTE NORMANDIE Politique de la ville et culture pourquoi Comment 7 Rouen 17 novembre 1995 MINIST RE DE LA CULTURE DIRECTION REGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES D ILE DE FRANCE Politique de la ville et culture BEN OTHMAN Moncef POPOVICS Christophe assistant SCHWEIG Emmanuelle assistante 25 f dactyl LIGUE DE
23. ande d organisation et d im pulsion d un r seau envisag e en trois points 1 Un r le d expert 2 La mutualisation de certaines ressources 3 la formation Le r le d expert de la DMF est envisag autour d une aide la constitution de fichiers dans le champ social et socio culturel et d une mise en relation avec le r seau des par tenaires Un accompagnement pour l organisation d activit s pendant les p riodes de vacances est vivement souhait e par certains mus es Les probl mes de gestion sont galement abord s est il possible de trouver pour ces actions qui n cessitent une grande dynamique des solutions de r mun ration rapide des intervenants Des alternatives l augmentation des tarifs des prestations peuvent elles tre examin es de fa on sp cifique pour ces publics La mutualisation des ressources est voqu e pour la constitution d un fichier de parte naires en direction desquels une strat gie concert e de diffusion d une information serait construite L ensemble des propositions des mus es nationaux en direction de ce secteur social et socioculturel pourrait ainsi tre non seulement rassembl e mais gale ment identifi e par les interlocuteurs Une mise disposition des projets et de l analyse des pratiques appara t comme d ter minante pour leur extension Deux suggestions sont faites l organisation de journ es d tudes ainsi que la constitution d une base de donn es pour les actions conce
24. artir de laquelle le mus e peut se situer vis vis des demandes multiples de ces partenaires et d un champ avec lequel il n a pas encore une longue habitude de travail le mus e acteur culturel dans la ville avec quelles sp cificit s quels projets pour quels enjeux C est l encore l inscription dans la dur e et avec elle le renouvellement ou pas la diffusion ou non des projets qui permettra de dire si le mus e est engag dans une action la fois sociale culturelle et conomique D ores et d j on s aper oit que se syst matise dans des logiques identiques aux com munications de proximit que nous avons d crites un travail de proche en proche de r seau L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES D MARCHES ET PERSPECTIVES L information et la formation se trouvent alors semble t il au c ur de la mise en uvre des actions L information parce que le choix de travailler dans le champ social n cessite d tre bien identifi et de se faire conna tre la formation parce qu il peut lui tre d volu la t che d articuler la convergence des volont s vis vis de la multiplicit des partenaires gr ce l identification de ressources de partenaires e la sensibilisation des r seaux d appui e la lisibilit d autres logiques la systematisation ou la mod lisation des actions por teuses l accompagnement des professionnels de la culture et du champ social dans c
25. ce qui n est pas le cas du mus e Magnin e Le mus e des Granges de Port Royal le mus e du Louvre le mus e National de la Voiture et du Tourisme ont chacun pu tre le creuset de riches partenariats autour de projets li s respectivement un Domaine une collection de beaux arts une col lection de voitures anciennes 2 2 Modes de sensibilisation et publics LA P RIODE DE R F RENCE Les entretiens avec les professionnels des mus es de l le de France ont fait merger une p riode de r f rence celle des activit s propos es l occasion d une Saison en ban lieue contribution du Minist re de la Culture au dispositif gouvernemental des Op rations Pr vention t Il semble que ces op rations aient permis de communiquer une r alit tangible la notion abstraite de publics en difficult On peut avancer que les jumelages ZEP Mus es ont eu un effet similaire m me si cela appara t moins directement dans les propos La p riode retenue commence en 1992 date de la deuxi me dition d une Saison en banlieue pour laquelle un bilan chiffr est disponible Cette p riode de r f rence a t conserv e par d faut pour l ensemble des mus es qu ils se situent en le de France ou en r gion parce qu elle tait suffisamment large pour observer la reconduction ven tuelle de projets Pour le MAAO qui initie des actions depuis 1983 c est cette date qui a t retenue 1 mus e d
26. cr dits de droit commun Position strat gique vis vis de partenaires vari s qui se pose galement pour les conseillers mus es La mobili sation de financements peut se r v ler un argument important pour l implication des volont s dans des projets tant pour les moyens financiers que pour l engagement que cela repr sente vis vis de partenaires ne relevant pas du secteur culturel La limitation des budgets pose avec acuite la question des missions premi res du conseiller pour les mus es en DRAC Inventaire restauration et publication scientifique accaparant la presque totalit du budget disponible La DRAC Ile de France pour initier dans le cadre du dispositif Ville Vie Vacances des visites culturelles s est adjoint un personnel stable et form dans la personne d inter venants Les animateurs tant un personnel temporaire pour la r gion le de France 7 8 seulement sont permanents il est possible de les sensibiliser dans le cadre de journ es d information et de bilan organis es cet effet mais difficile de les mobiliser pour la mise en uvre de projets Il faut rappeler que la plupart sont non acquis au mus e et que cette pratique n entre pas dans leurs habitudes culturelles 1 R capitulatif des projets culturels men s dans le cadre de la politique de la ville 1994 1995 1996 DIRECTION REGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DE HAUTE NORMANDIE U1 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS E
27. e moins de 14 ans Des politiques tarifaires ont t envisag es pour r pondre aux demandes qui taient exprim es Elles portent sur des exon rations du droit d entr e et sur la gratuit de prestations De petits groupes sont accueillis dans le flux habituel des visiteurs de certains mus es il n est pas possible de les d nombrer Toutefois la connaissances des pratiques culturelles de la grande partie de ces publics et des professionnels charg s de leur encadrement permettent de penser qu ils sont peu nombreux S il n est pas possible l heure actuelle d effectuer un recueil statistique des actions leur faiblesse num rique n ayant pas incit la mise en place d outils communs il est toutefois possible de donner des ordres de grandeur Ceux ci sont davantage significa tifs de modes de sensibilisation 1 Sur les 33 mus es nationaux presque la moiti 15 mus es sur 33 entre 1992 et 1997 se reporter au tableau r capitulatif L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES MODES DE SENSIBILISATION ET PUBLICS e Entre 1992 et 1997 l Aquarium du MAAO a sign autant de conventions avec les ZEP que le mus e d Orsay 5 conventions Le mus e Magnin a re u autant de classes d fa voris es en visite accompagn e que le mus e d Orsay et davantage que le mus e Guimet la r serve pr s que le mus e d Orsay a probablement re u plusieurs classes d favoris es qui n ont pas t identifi es comme telles
28. ectorat de la r gion Rh ne Alpes Josie Sabatier conseill re p dagogique en arts plastiques ZEP de Compi gne Madame H rin coordonnatrice de la ZEP PR FECTURE Sous pr fecture la ville Marc tienne Pinauldt sous pr fet la ville de la Seine Saint Denis COLLECTIVIT S LOCALES Direction des affaires culturelles et sport de la ville d Amiens Jean Pierre Marcos directeur Direction des affaires culturelles de la ville de Reims Alain Patrolin agent de d veloppement culturel ACTEURS CULTURELS ET SOCIAUX Article 27 Vias Unesco Ahmed Debbouze directeur Association Artemisia R mi Calzada et Didier Schwechlen Conferenciers Andr Avril artiste plasticien au mus e national d art moderne du Centre Georges Pompidou URIOPSS Ile de France Christophe Boyer conseiller technique Soci t des Amis de Mus e de Chamb ry Pierre Ricc vice pr sident Personnes contact es ou rencontr es 58 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES DOCUMENTS DE R F RENCE Documents de r f rence ACTEURS MAGAZINE Magazine interne de l administration sanitaire et sociale de l tat La lutte contre l ille trisme n 18 mai 1997 P7 10 APSV Fragments d un paysage amoureux 1e d France Actes Sud d cembre 1995 90 p Art et Nature DDF 100 aventures culturelles pour les jeunes dossiers Direct f vrier 1997 D L GATION INTERMINIST RIELLE LA VILLE Document p d
29. epr sentent l un des axes autour duquel la question est clair e tandis qu un second traverse la question des enjeux de l accueil de ces publics pour l institu tion mus ale Tenter de dresser un inventaire des ces l ments necessitait la mise en regard de plu sieurs exp riences Celle des mus es des DRAC mais galement celle des partenaires professionnels et interlocuteurs institutionnels sans lesquels ces actions ne se d ve lopperaient pas Les descriptions et analyses qui sont propos es ici s appuient sur les donn es recueillies lors de rencontres aupr s de 15 mus es nationaux 5 DRAC 8 mus es en r gion 8 repr sentants institutionnels 6 acteurs culturels et sociaux ainsi que sur des entretiens t l phoniques Les mus es nationaux pour lesquels la Direction des Mus es de France 8 une comp tence particuli re et dont la diversit tait une source d observation utile font l objet d une tude de cas d taill e Em LA NOTION DE PUBLIC EN DIFFICULT La premi re des questions serait de caract riser la notion de publics en difficult Mais les fronti res sont difficiles tracer d autant plus si l on veut bien consid rer que l ex clusion n est pas un tat mais le r sultat d un processus aux causes vari es Les politiques publiques retiennent comme crit re la notion de danger Danger de mar ginalisation de la vie de la cit et de son r seau d changes et de communication cris tallis par certai
30. es trans formations qui pour certaines d entre elles cherchent s inscrire dans le quotidien l mergence de nouveaux m diateurs partenaires de demain Autour des questions pos es ici des acteurs des r seaux d appui et des d marches pour rait s laborer un guide m thodologique Deux axes sont envisageables concer nant la conception d une information regroupant les offres d acc s l ensemble des mus es pour ces publics l autre la mise en perspective des objectifs et des r alit s par l interm diaire de groupes de travail des professionnels int ress s Ainsi la r alisation de ce guide pourrait elle repr senter la premi re pierre dans la r flexion et la produc tion d outils communs 24 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES MUS ES NATIONAUX es mus es nationaux L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES SENSIBILISATION DES MUS ES NATIONAUX L ACCUEIL DES PUBLICS EN DIFFICULT 1 La sensibilisation des mus es nationaux l accueil des publics en difficult Em LA NATURE ET LES MODALIT S DES ACTIONS Est il possible de parler de sensibilisation des mus es nationaux Si c est le cas comment celle ci s est elle produite Les mus es nationaux de par l importance des tablissements la nature de la fr quen tation l implantation g ographique des moyens humains et des modes de gestion dis semblables forment un ensemble particuli rement
31. extr mement difficile sont l origine des actions hors les murs Celles ci ont volu vers de nouvelles formes L encore le partenariat y imprime la marque de la diversit On en prendra pour exemple les Espaces Rencontres avec l uvre d Art EROA tels qu ils ont t mis en place dans la r gion Nord Pas De Calais Les espaces de rencontres avec l uvre d art Les EROA cr ation conjointe du rectorat de l acad mie de Lille et de la direction r gio nale des affaires culturelles du Nord Pas De Calais sont int ressants deux titres ils s adressent des grands adolescents public g n ralement d laiss et ils sont le lieu de partenariats multiples Les EROA sont n s du constat que moins de 5 des l ves de la r gion scolaris s dans l enseignement secondaire allaient au musee1 Quarante EROA ont donc t am nag s au sein de coll ges lyc es professionnels et lyc es de la r gion Ils ont t implant s priori tairement en zone rurale en zone loign e de tout quipement culturel d importance en zone sensible ZEP DSQ DSU 2 Ces espaces rencontres avec l uvre d art ne sont pas seulement des lieux sp cifiques permanents am nag s pour la pr sentation d uvres ils constituent autour de la r union d une quipe p dagogique pluridisciplinaire un projet de sensibilisation l uvre d art contemporain Des artistes th oriciens et critiques d art sont galement invit s Les quipes ducatives s enga
32. gent pour trois ans L EROA est ouvert sur le quartier la commune et donc un public non scolaire Il est en lien avec les diff rentes possibilit s r gionales et nationales d acc s aux collections que celles ci soient publiques ou priv es Celles ci ont t r pertori es dans un guide des res sources afin d en faciliter l exploitation4 Le co t des Espaces de Rencontre avec l uvre d Art Environ 3000F 5000F par EROA sont la charge de la DRAC l ducation nationale prend en charge les heures suppl mentaires des quipes duca tives les collectivit s locales l am nagement des lieux sauf exceptions l assurance et le transport des uvres Le budget total s l ve 10 000F 20 000F par EROA 1 enqu te men e par le rectorat 2 2 3 sont install s dans la r gion Nord 1 3 dans le Nord Pas De Calais 3 La DRAC a particip l am nagement de quinze de ces lieux L effort est essentiellement port sur leur clairage et sur la pr paration des murs 4 Source cahier des charges relatif l am nagement et au fonctionnement des EROA DRAC Nord Pas de Calais L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LA M DIATION AU MUS E ET AUX COLLECTIONS LA M DIATION AUX COLLECTIONS L INT RIEUR DU MUS E La n cessit d laborer des strat gies de m diation au mus e pour les publics en diffi cult est ressentie tr s vivement Non qu un incident ou un autre soit d plorer penda
33. h t rog ne Sont ils concern s au m me titre Cat gories retenues pour l analyse Plusieurs cat gories ont t retenues pour l analyse les milieux auxquels les actions pouvaient tre subordonn es milieu scolaire p ri scolaire hors cadre scolaire Les dispositifs au sein desquels les projets taient susceptibles d tre rattach s Les publics int ress s c est soit le niveau de scolarisation soit l ge soit la situation qui ont t pris en compte Les formes du handicap ne font pas fait l objet de notre enqu te La p riode de r f rence de la mise en uvre des actions dans ce sens leur importan ce num rique les politiques tarifaires qu elles ont occasionnees e L existence d un poste pour l animation culturelle Mus es nationaux et g ographie prioritaire de la ville Certains mus es seraient ils d embl e loign s de la pr occupation des publics en diffi cult par leur situation g ographique La g ographie prioritaire de la Ville est particuli rement dense en le de France et en Picardie et des Contrats Ville ont t institu s pour les villes de Nice d Ajaccio de Pau et de Limoges 1 1 Document p dagogique rep res historiques D l gation Interministerielle la Ville 38 f dactyl juin 1996 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES SENSIBILISATION DES MUS ES NATIONAUX L ACCUEIL DES PUBLICS EN DIFFICULT Seules deux des agglom
34. i appa ra t bien souvent radicale entre expression cr ativit et d couverte de collections Entre art vivant et mus e Quelques chiffres illustrent cette r alit Pour 100 actions culturelles men es pour les jeunes en 1995 1996 deux seulement concernent les mus es mus e national des Granges de Port Royal Saint Quentin en Yvelines mus e de Picardie Amiens Les porteurs de projet ne se manifestent pas dans le cadre de la politique de la ville pour des actions en direction du mus e et les disciplines artistiques se r partissent essentiellement entre le th tre la musique le Livre le cin ma les arts plastiques la danse e Pour un millier d actions culturelles en milieu p nitentiaire une vingtaine seulement concernent de pr s ou de loin les collections mus ales R partition par discipline artistique de 100 projets culturels men s en 1995 1996 pour les jeunes dans toutes les r gions de France Source d apr s DDF 100 aventures cultu relles pour les jeunes dossiers Direct f vrier 1997 L action culturelle en milieu p nitentiaire Source Direction de l Administration P nitentiaire Sous direction de la r insertion F vrier 1997 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULT SOCIALE DANS LES MUS ES INTRODUCTION R sidence d artistes 2 Cin ma Audiovisuel Divers o 2 Livre Pluridisciplinaire et lecture 17 9 Danse 5 Musique 1 Chant 17
35. ier pour les mus es J r me Normand pour la politique de la ville Champagne Ardennes Marc Vaudey pour les arts plastiques les mus es et l architecture Corse Jean Fran ois Mozziconacci directeur r gional Haute Normandie Madame Duval Mauger assistante pour les mus es Fabrice Morio pour l action culturel le et le cin ma de France Blanche Grinbaum Salgas et Armand Amman pour les mus es Moncef Ben Othman pour la politique de la ville Limousin Madame Cantie pour les mus es M Landr pour l action culturelle et la politique de la ville Lorraine Fran ois Derruder pour la politique de la ville musique et danse Nord Pas De Calais Genevi ve Becquart pour les mus es Jean Marie Potriquet et Didier Troussard pour la politique de la ville ric Le Moal pour l ducation Picardie Norbert Duffort pour les mus es Pays de la Loire M Arn pour les mus es Rh ne Alpes Roland May pour les mus es Beno t Guillemont pour l action culturelle MUS ES EN R GION Centre Eric Moinet conservateur et directeur Isabelle Klinka conservateur V ronique Galliot Rateau char g e de l action culturelle mus e des beaux arts d Orl ans Champagne Ardennes Catherine Delot conservateur responsable du service animation mus e des beaux arts de Reims Monsieur Tourneu conservateur charg du mus e des Ardennes Ile de France V ronique Hahn responsable de l action p dagogique du mus e nat
36. ier pour Lyon a ainsi permis quinze groupes venus de quartiers d favoris s la d couverte de la quatri me Biennale d Art Contemporain autour de r a lisations plastiques Les associations li es aux mus es Certaines soci t s d Amis de Mus e pourraient s engager dans des actions en direction de publics en difficult Preuve en est celles qui se sont d j impliqu es dans ce sens L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES R SEAUX D APPUI prise en charge financi re d activit s pour des classes defavorisees1 soutien logistique conduite d actions La Soci t des Amis du mus e national de la Voiture et du Tourisme en liaison avec le mus e a con u un projet de restauration de voitures anciennes auquel seront associ es des classes en ZEP Quant la Soci t des Amis de Mus e de Chamb ry elle a commen c une action avec un quartier de Chamb ry en contrat Ville Elle est de plus l initia tive de la r union d un comit local autour du Maire adjoint du centre socio culturel de la biblioth que annexe d ducateurs d animateurs ainsi que de peintres du quar tier L objectif est de cr er des m diations entre ce quartier et les mus es de Chamb ry Les f d rations de mus es et les Associations r gionales des conservateurs s inscrivent elles aussi dans des op rations et des politiques en direction de publics elles repr sen tent par ailleurs un espace privil gi de confrontation
37. ion au mus e qu une fa on de pouvoir demultiplier son action tout en restant au plus pr s des r alit s des partenaires et des relais Le mus e d Art Moderne de Villeneuve d Asq s attache ainsi structurer son action aupr s de centres sociaux autour d une f d ration locale de ces centres C est alors la f d ration qui informe et sensibilise ses adh rents Le mus e du Louvre 8 emprunt un chemin identique avec une f d ration d uvres sanitaires et sociales Il semble que cette ouverture soit plus difficile avec les grandes associations caritatives et les associations de b n voles l ventail des relais permanents lus et b n voles leur mobilit compliquent la diffusion de l information et l ancrage des projets Toutefois certains peuvent s inscrire dans la dur e comme cela a t le cas avec le mus e des Beaux arts de Lyon Un projet de m diation entre un groupe de personnes en grande pr cari t et le mus e a ainsi vu le jour et s est d roul avec les m mes interlocuteurs pendant trois ann es Les f d rations de l ducation Populaire Except Peuple et Culture qui sert de lien entre trois centres d art du Limousin et des groupes de personnes d favoris es le r seau de l ducation populaire est malheureu sement presque absent des actions en direction du mus e Des visites ponctuelles sont probablement organis es mais s rement en petit nombre L enqu te sur les actions cul turelles des FOL en 1997
38. ional d art moderne du Centre Georges Pompidou Annick Couapel charg e des relations publiques du mus e de la musique de la Villette Wardia Oussedik responsable de l action ducative Soufiane Bencharif charg du d veloppement des publics Marie Pierre de Li ge charg e du secteur Rencontre et Dialogue Institut du Monde Arabe Nord Pas De Calais Sylvie F rey et Arnaud Ceglazski responsables du service culturel pour le mus e de Villeneuve d Asq Picardie Matthieu Pinette directeur des mus es d Amiens Christelle Martin Leverbe directeur adjoint Jacqueline Pringarbe responsable de l accueil et de l administration Rh ne Alpes Catherine F rey service des publics du mus e d Art contemporain de Lyon Laurence Tilliard conservateur responsable du service culturel du mus e des Beaux Arts de Lyon Personnes contactees ou rencontr es 57 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES PERSONNES CONTACT ES OU RENCONTREES PARTENAIRES ACTEURS CULTURELS ET SOCIAUX Partenaires institutionnels DIV Claude Renard charg e de mission DDF d partement de l ducation et du d veloppement artistique Annie Dehayes Claudie Tabet charg es de mission Direction de l administration p nitentiaire sous direction de la r insertion Thierry Dumanoir charg du d veloppement culturel EDUCATION NATIONALE Institut National de Recherche P dagogique Centre Alain Savary Alain Bourgarel R
39. irs Au d veloppement culturel appartient une conception de l action culturelle o les populations davantage que les publics sont concern s Ainsi dans le cadre de la politique de la ville comme dans celui du d veloppement cul turel l chelle est celle du territoire et la dynamique celle du partenariat LA DISPARIT DES PARTENARIATS L accueil de publics en difficult s est jusqu pr sent appuy sur le r seau du spectacle vivant Toutefois on remarque une sensibilisation de l ensemble des mus es Enfants de classes d favoris es jeunes et adultes de quartiers de la p riph rie jeunes et adultes en insertion ou en r insertion populations issues de l immigration ont t accueillis pour des projets dans au moins deux ou trois mus es par r gion D une fa on g n rale ce sont les mus es phares de la r gion c est dire les mus es d j engag s dans des poli tiques de publics qui ont re u ces groupes Toutefois les ressources mobilis es sont dis parates e le mus e r pond une demande par nature al atoire les pr occupations des acteurs sociaux et socioculturels n tant pas prioritairement tourn s vers le mus e l inverse les projets s inscrivent dans une politique concert e qui est elle m me g n ratrice de nouveaux projets au sein de laquelle acteurs r seaux d appui d marches sont indissociables 1 Ben Othman Moncef Popovics Christophe assistant Schweig Emmanuelle assistan
40. le aux co productions avec les associations culturelles lorsque le lien avec les expositions pr sent es peut tre fait est fortement identifi comme lieu res sources Recevant de multiples propositions pour l organisation de festivals d exposi tions il oriente les associations culturelles vers des quipements correspondant leur demande Ce r le le place au c ur de plusieurs r seaux Le mus e du Louvre qui suite la cr ation d un poste de relations avec le secteur social a r alis plusieurs cycles de rencontres avec des professionnels du champ social et socio culturel s est vu octroyer un r le similaire l Aquarium du MAAO est devenu le partenaire d organismes aussi vari s que l duca tion nationale l administration p nitentiaire les centres hospitaliers et les maisons de retraite avec l installation d aquariumsf Au ch teau mus e de Pau et au Mus e national de la Voiture et du Tourisme les centres de documentation du mus e s ouvrent aux participants des projets occasionnant ainsi de multiples changes entre le mus e et ces visiteurs privil gi s Em LE MUS E LIEU DE PARTENARIATS MULTIPLES Le mus e travers la volont de participer des actions significatives en direction de publics soit d favoris s soit non accoutum s venir au mus e devient le fer de lance de partenariats avec des secteurs d activit s de la ville Ainsi le mus e National de la Voiture et du Tourisme sur le point de rece
41. live Bois a permis de mettre disposition en 1996 un Mus e de Picardie Amiens gt me 5 budget suppl mentaire et de solliciter ainsi des mus ographes La mise en r seau du mus e avec les acteurs locaux Dans certains cas et nous voquerons celui de Reims pr cis ment la mise en r seau du mus e avec les acteurs locaux b n ficie de l infrastructure du Contrat Ville en termes la fois financiers et m thodologiques Reims l agent de d veloppement culturel a t l articulation entre le mus e et des structures sociales et de formation mise en relation des professionnels inscription des projets dans une dimension de d veloppe ment culturel et dans la gestion administrative du contrat ville Une op ration initi e en 1995 autour de la reconstitution d une mosa que gallo romaine se prolonge avec les m mes partenaires en 1997 1998 cette fois avec les techniques de l apprentissage de la fresque LA PARTICIPATION DU MUS E LA LUTTE CONTRE L CHEC SCOLAIRE le travail avec des tablissements de Zone d ducation Prioritaire Si le travail avec le milieu scolaire rel ve du dialogue entre minist re de la culture et ducation nationale la nature des objectifs et la r alit des situations am nent l inter vention d interlocuteurs multiples partenariats pour la gratuit du transport aide au financement et la logistique par la municipalit La s paration entre milieu scolaire et
42. loisirs exploiter une visite des collections un moment de loisirs parmi d autres Quels supports p dagogiques utiliser faut il en exclure certains Faut il envisager de r duire la dur e des visites guid es ou d en adapter la forme Le public des adultes n est pas possible de ne pas distinguer le public des adultes de celui des jeunes Le public des adultes en difficult est moins re u au mus e que celui des jeunes et beau coup plus diversifi on peut en prendre pour exemple un groupe d adultes en situation de pr carit sociale et conomique accompagn par ATD quart monde pendant trois ann es au mus e des beaux arts de Lyon pour une sensibilisation l art et aux arts plastiques 1 Se reporter aux fiches d analyse des actions L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LA M DIATION AU MUS E ET AUX COLLECTIONS e des groupes d adultes suivant des cours d alphabetisation ou en situation d ill trisme accompagn s par leurs formateurs au mus e pour de nouveaux apprentissages e un groupe d adultes venus d un quartier risques de Nantes pour visiter le mus e des beaux arts dans le cadre d une politique de pr vention d accidents psychiatriques Les objectifs des professionnels l initiative de la venue au mus e sont pr gnants et d terminent en coop ration avec le mus e les bases de la m diation Le probl me du public des jeunes Le probl me du public des jeu
43. ls se sont mobilis s pour l accueil de ces publics Orl ans la municipalit a initi une formation l accueil des publics en difficult pour tous les tablissements culturels les agents de surveillance y ont particip Les services de la surveillance du Ch teau mus e de Pau et du mus e du Louvre sen 1 Un nouveau regard sur les mus es DEP 1994 2 Conditions de l accueil du public adolescent dans les mus es d art Mich le Protoyerides DEA de museologie Universit Jean Monnet Saint tienne L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LA M DIATION AU MUS E ET AUX COLLECTIONS sibles l accueil de ce public ont souhaite prendre part aux r flexions men es dans sens Au ch teau de Pau un groupe d agents d sireux de concevoir des visites thema tiques a b n fici d une formation mise en place par la DMF Au mus e du Louvre des membres du service de la surveillance ont t convi s des r unions organis es pour les partenaires et la conduite d une partie des visites destin es aux publics du secteur social mus e des beaux arts de Lyon l ensemble du personnel a r fl chi la lutte contre l ex clusion Pendant trois quatre mois des d bats ont t organis s et des films projet s Em LES POLITIQUES TARIFAIRES Exon rations du droit d entr e et des prestations sont tr s largement pratiqu es par l ensemble des mus es pour les publics en difficult Le
44. mus e des beaux arts de Lyon a con u pour l atelier art avec ATD quart monde une carte gratuite d acc s toute la programmation du mus e partir de la deuxi me ann e du projet Une carte d adh sion annuelle comme la carte Louvre Jeunes qui s adresse aux jeunes en m me temps qu aux professionnels exer ant des fonctions aupr s d eux enseignants mais aussi travailleurs sociaux animateurs repr sente un outil pour le d veloppement de projets dans la dur e qu ils soient de d couverte des collections ou de formation Pour les publics et les acteurs concern s les conditions d acc s aux mus es sont igno r es La gratuit accord e par les mus es nationaux aux jeunes de moins de 18 ans aux personnes la recherche d un emploi aux b n ficiaires du RMI n est pas connue Le mus e d Orsay a dit une affiche afin de diffuser ces renseignements Toutefois il faut souligner que les repr sentations attach es l image du mus e et ce pour la majorit des publics sont pr gnantes et l id e de la gratuit s accommode mal de la perception du mus e lieu inaccessible ou litiste L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES D MARCHES ET PERSPECTIVES 5 D marches et perspectives Ce sont actuellement les modalit s du d roulement des projets qui caract risent l ac tion des mus es en direction des publics en difficult sociale On remarque diff rentes d marches l u
45. nd elles sont individuelles restent tr s ponctuelles les centres a r s et de loisirs ne sont pas particuli rement familiaris s avec des sorties au mus e le per sonnel d animation est un personnel temporaire qui n est pas forc ment sensibilis d une ann e sur l autre N anmoins si un partenaire est clairement identifi un r seau peut se tisser Un op rateur culturel3 travaillant l articulation entre mus es et centres a r s depuis trois ans r ussit renouveler son action aupr s des centres ou des animateurs Ceux ci se manifestent maintenant r guli rement parfois d ailleurs la demande des enfants qui ont pris plaisir l activit Le mus e d Orsay qui pour sa part a sign une convention avec la Direction des affaires scolaires de la ville de Paris accueille ainsi envi ron 40 groupes par an 1 se r f rer la fiche descriptive de l action 2 Des jeunes au mus e Sophie MANCEAU Minist re de la culture et de la francophonie 1994 3 Association Art misia L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES MODES DE SENSIBILISATION ET PUBLICS LE HORS CADRE SCOLAIRE Centres de formation pour jeunes adultes et adultes foyers d ducation sp cialis e repr sentent l ventail des structures avec lesquelles des projets sont r alis s stricte ment parler en dehors du cadre scolaire Toutefois le cadre n en reste pas moins duca tif avec des prescripteurs pour lesquels la venue au mu
46. nemer Celui ci g r par la ville abrite entre autres activi t s un centre d art et la pr sence d interlocu teurs appropri s pour le mus e tait av r e Le mus e a d cid de s engager dans une col Centre Guynemer salle de l exposition Objets insolites 1996 laboration troite avec le centre Guynemer Le mus e sort de sa r serve Mus e de Picardie Te avec la r alisation symboliquement forte d une exposition au sein du centre Tant pour la s curit des collections que pour la sensibi lisation d un large public incit se d placer du centre ville vers le quartier pour voir des uvres qui ne sont pas pr sent es habituelle ment les collections ont t sorties des r serves avec une th matique federatrice 1 Le mus e sort de sa r serve expositions en 1994 1995 1996 Didier Cry L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES D MARCHES LA CONVERGENCE DES VOLONT S Cette op ration maintenant reconduite chaque ann e se structure autour de l quipe scientifique et de l action culturelle du mus e de celle du Centre Guynemer et de l quipe municipale Des am liorations techniques sont apport es au Centre Guynemer le finance ment de l exposition est pris sur le budget des expositions du mus e L int gration d Amiens au dispositif des projets culturels de quartier Figures humaines France XVI XVIIe si cle extr mit sculpt e d une so
47. nes en difficult se pose tr s diff remment de celui des adultes n est pas separable des pratiques culturelles de l ensemble des jeunes vis vis du mus e Ceux ci sont la fois les plus nombreux et les moins dispos s venir pendant leurs loisirs Le mus e ne les int resse pas et ils y vont parce que c est obligatoire 1 Un comportement faussement d sinvolte bruyant ou mal adapt peut alors s installer pendant la visite Parfois les chocs culturels sont forts entre l univers de jeunes en diffi cult et celui des uvres et de leur transmission Sont alors relev es l effervescence des jeunes leur manque de concentration la fatigue occasionn e par ces groupes qui demandent une plus grande attention que les autres l inverse c est le plaisir de tra vailler avec eux qui peut pr dominer ces groupes bien pr par s etonnent par leur grande curiosit ils sont communicatifs dans leur plaisir d couvrir cet univers une fois que les premiers obstacles ont t surmont s et se montrent d une grande sensibilit Leurs r sistances au mus e n tant pas fondamentalement d une autre nature que celle de leurs pairs c est plut t la question de la m diation pour ces publics jeunes qui est pos e au mus e L IMPLICATION DES PROFESSIONNELS DE MUS E DANS L ACCUEIL DES PUBLICS EN DIFFICULT Au mus e des beaux arts Orl ans et Lyon au Ch teau mus e de Pau et au mus e du Louvre les professionne
48. nes situations e le fait d tre jeune parce que les fragilisations peuvent engendrer cette p riode de la vie des obstacles devenant rapidement insurmontables parce qu un quart des jeunes sont au ch mage le fait de ne pas savoir lire ou crire qui concerne 20 de la population le fait d tre en situation de pr carit conomique L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES INTRODUCTION e le fait d habiter dans des quartiers concentrant habitats d grad s absence de services de l tat voire de services quels qu ils soient Toutefois la p riode que nous traversons marqu e par de profondes mutations qui bou leversent parfois tr s durement mod les et rep res brouille les cat gories bien tablies On peut le mesurer aux interrogations suscit es par la notion de public en difficult mal d finie dans une zone entre politique d elargissement des publics et actions d in t gration par la culture faut bien entendu distinguer l des logiques de projet diff rentes pourtant nous verrons que dans la r alit ces deux volets des politiques cultu relles se croisent bien souvent Em L IMPORTANCE NUM RIQUE DES ACTIONS La place des mus es dans l action culturelle en direction de publics en difficult est par ticuli rement restreinte Les projets se d veloppent davantage dans l accompagnement de l expression artistique des participants et le mus e h rite d une s paration qu
49. nt les visites aucun n est signal en particulier mais de nombreuses interrogations portent sur les modes de familiarisation possibles au mus e Ceux ci s organisent autour de deux notions celle de projet celle de valorisation des actions De plus en plus fr quemment la dur e des expositions et des manifestations associant les participants et les partenaires sont comprises comme des l ments consti tutifs des projets permettant des rencontres significatives autour de l uvre Le bien fond de ces pratiques n est plus d montrer mais il place le mus e face des choix nouveaux le mus e a t il des exigences dans la r alisation finale d une exposition ou d une r alisation ou cela appartient il en propre aux partenaires et aux relais Que fait il valoir le cas ch ant Le discours sur l uvre fait lui aussi l objet de multiples interrogations certaines col lections sont elles par nature plus difficiles transmettre que d autres soit cause d une iconographie savante ou religieuse soit par le rapport intime qu elles entretiennent avec une p riode historique aujourd hui mal connue Qui doit parler des uvres quelqu un du mus e ou quelqu un d autre artistes his toriens accompagnateurs des groupes l approche est elle une approche d histoire de l art d histoire de la vie sociale de la vie conomique de l architecture et de l ur banisme Les abords du mus e ne sont ils pas des lieux de
50. re de dispositifs de la poli tique de la Ville ou de l ducation artistique la direction de l Administration P nitentiaire du minist re de la Justice le FAS Le mus e National des Arts Africains et Oc aniens a b n fici pendant plusieurs ann es pour son action en direction des populations issues de l immigration du soutien du FAS Il re oit depuis deux ann es un m c nat d entreprise Agn s b qui lui a permis en par ticulier de diffuser le catalogue de l exposition Ch ri Samba aupr s de toutes les asso ciations za roises qu il avait r pertori es 03 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES R SEAUX D APPUI 2 Les r seaux d appui La diversit des partenaires dans des milieux parfois mal connus d couragent beaucoup d actions La repr sentation traditionnelle d une coupure entre publics captifs ratta ch s au milieu scolaire et public non captif parce que non scolaris et donc insaisis sable renforce cette vision des choses Pourtant des r seaux d appui en dehors d un cadre strictement scolaire existent avec des prescripteurs bien identifi s pour lesquels la venue s int gre dans des objectifs ducatifs ou dans des apprentissages d finis qui inci tent l laboration de projets inscrits dans la dur e EM LE R SEAU DE L DUCATION NATIONALE LES CONVENTIONS DE JUMELAGE ZEP MUS ES Le milieu scolaire reste l interlocuteur et le partenaire privil gi du m
51. rnant secteur Les services culturels souhaiteraient une formation qui leur permette d intervenir en meilleure connaissance de cause tant sur les aspects organisationnels que sur ceux de la m diation au mus e pour ces publics L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES TABLEAU R CAPITULATIF ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULT SOCIALE DANS LES MUS ES NATIONAUX ENTRE 1992 ET 1997 Ce tableau est le r sultat d entretiens t l phoniques ou de rencontres avec les pro fessionnels des mus es nationaux Le bilan chiffr d une Saison en banlieue pour 1992 y a t introduit Pour les actions se d roulant dans le cadre de dispositifs particuliers ceux ci sont indi qu s en italique Les mus es nationaux sont pr sent s selon les trois groupes habituels Paris environs de Paris y compris la Picardie et autres r gions D m R CAPITULATIF L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES FICHES D ANALYSE D ACTIONS FICHES D ANALYSE D ACTIONS MEN ES EN DIRECTION DE PUBLICS EN DIFFICULT Ces fiches d analyse s appuient sur les donn es recueillies lors des rencontres et des entretiens t l phoniques men s aupr s des mus es nationaux Elles ne sont pas exhaustives de l ensemble des actions conduites La rubrique production ne prend pas en compte la r alisation de parcours des collections D ACTIONS gt
52. rojets avec les mus es ont t envisag s dans le cadre de dispo sitifs politique de la ville ainsi que dans celui des Conventions de D veloppement Culturel Les comit s de pilotage des dispositifs politique de la ville r unissent des partenaires ayant des fonctions et donc des priorit s diff rentes Ceci rejaillit sur la conception des finalit s accord es la culture et l opposition entre socio culture et culture est souvent sous jacente l alternative mise en place par la DRAC ile de France dans le cadre du dis positif Ville Vie Vacances VVV appara t int ressant double titre La DRAC a initi douze op rations VVV en 1996 Responsabilit a t donn e des intervenants pho tographes architectes urbanistes crivains op rateurs culturels de conduire les pro jets La DRAC a ainsi suscit des actions en direction des mus es dans un dispositif qui per u comme caract re extr mement social est parfois d laiss Le Ch teau mus e de Fontainebleau le Louvre et le MAAO ont ainsi pu accueillir ces visiteurs pour des acti vit s en atelier2 1 en partenariat avec les Mission Ville de pr fectures de r gion et la CNMHS 2 se reporter au tableau r capitulatif des actions men es par les mus es nationaux 14 Didier Cry L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES D MARCHES LA CONVERGENCE DES VOLONT S Mise en r seau du mus e avec un tablissement de proximit
53. rsonnellement aux habitants Ceux ci sont ensuite re us pour une visite gratuite assur e par le conservateur et l quipe du service culturel Le mus e a accueilli ce mois l trois fois plus de visiteurs que pour la m me op ration l ann e pr c dente Vraisemblablement beaucoup d entre eux n avaient jamais franchi le seuil du mus e Les expositions du mus e de Picardie au centre Guynemer ont donn lieu une com munication de proximit tr s forte Une habitante du quartier dans lequel est situ le centre culturel a t engag e par la municipalit pour d marcher appartement par appartement les locataires les informer de l exposition et les sensibiliser ce qui y tait pr sent Mille personnes environ ont ainsi t pr venues de cette manifestation avant et pendant sa dur e En RAPPROCHER L UVRE DES PUBLICS LES ACTIONS HORS LES MURS L id e que c est le mus e temple de l art qui repr sente un obstacle majeur aux uvres pour les publics non acquis la prise en compte d un loignement g ographique relatif tant des milieux ruraux en proie la d sertification qu une distance spatiale sym 1 Source Bilan de l Op ration Mus es en T te octobre 1992 V ronique Galliot Rateau mus e des beaux arts d Orl ans L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LA M DIATION AU MUS E ET AUX COLLECTIONS boliquement infranchissable pour des publics pour lesquels la mobilit est
54. rvilliers Les prolongements en terme d impact sur l environnement culturel local sont comparables avec ceux de la ZEP D Empalot Quant au mus e des Granges de Port Royal il a accueilli des classes de pratique artis tique dans un contexte scolaire avec une association pour ma tre d uvre et ceci dans la perspective d une production de festival5 On mesure avec ces exemples la limite des d finitions en m me temps que l on per oit d autres logiques l uvre qui rel vent de l action culturelle LES CONVENTIONS DE D VELOPPEMENT CULTUREL L implication des mus es dans le tissu social s incarne galement dans les conventions de d veloppement culturel sign es entre tat et collectivit s territoriales Des articles de la convention peuvent alors porter soit sur le partenariat avec des structures sociales de la ville soit sur des actions d largissement des publics Le ch teau mus e d Annecy 8 entrepris dans ce cadre des actions en partenariat avec des structures sociales de la ville centres de formation missions locales associations L v nement de la c l bration de l anniversaire du Ch teau d Ecouen a b n fici de la convention de d veloppement culturel sign e avec la ville Une manifestation a pu se r aliser au c ur du tissu associatif de la ville mobilis pour l organisation d une f te de la Renaissance Le jour de la f te lui m me environ cinq mille visiteurs de proximi t dont certains ne
55. s Ville Vie Vacances VVV et l op ration cole Ouverte ont per mis d amorcer une collaboration avec les mus es pendant les p riodes estivales temps fort de mobilisation pour la pr vention Avec l extension de ces dispositifs d autres p riodes de vacances et aux jours de cong une dynamique est susceptible de se mettre en place On peut en prendre pour exemple le mus e du Louvre qui a re u un groupe dans le cadre de VVV l t 1996 cinq l t 1997 et projette maintenant de prolonger cet accueil les mercredis 1 Se reporter aux fiches d analyse des actions L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES ELABORER DES STRAT GIES POUR MIEUX ACCUEILLIR 3 laborer des strat gies pour mieux accueillir LES MOYENS FINANCIERS ET EN PERSONNEL L apport de financements diff rents de ceux du minist re de la Culture appara t sous forme de subventions de m c nat ou de convention Le MAAO a b n fici du soutien du FAS pendant plusieurs ann es pour son travail en direction des populations issues de l immigration Des budgets suppl mentaires sont galement attribu s pour des actions int gr es des dispositifs pouvant profiter des publics en difficult m me s il ne s agit pas de leur vocation premi re Le Ch teau mus e de Pau a ainsi pu mener bien dans le cadre du Plan de site l dition d un Ab c daire du mus e national du Ch teau de Pau r sul tat du travail avec de
56. s e s inscrit dans des objectifs d apprentissages multiples depuis celui d un langage jusqu celui d un m tier Au Louvre o une collaboration avec des centres d alphabetisation pour adultes se d ve loppe la venue au mus e est inscrite en amont et en aval au sein des modules de for mation propos s aux stagiaires Au MAAO et dans treize autres mus es parisiens des jeunes en stage d insertion professionnelle avec l APSV ont mobilis leur savoir faire technique Un autre type d actions rel ve de questions d int gration par la culture L action cultu relle envisag e comme une alternative l exclusion appara t alors en liaison avec le milieu associatif et plus g n ralement avec le tissu social Le mus e se voit alors confron t des structures ayant une fonction et des enjeux dans la ville animation centres sociaux maisons des jeunes et de quartiers centres culturels insertion sociale quipes de pr vention d un quartier La d finition de la politique de publics de l tablissement entre mus e national ou p le culturel de proximit n est pas toujours simple Convaincre impliquer le r le des dispositifs Les dispositifs peuvent dans ce cas jouer un role de d clencheur pour le mus e Sa par ticipation des programmes d finis en collaboration entre plusieurs services pour des habitants davantage que pour des publics est susceptible de favoriser une familiari sation Deux de ces dispositif
57. s s avec les lieux d enseignement des futurs professionnels du secteur social et socioculturel en partie gr ce une d marche d ac cueil de stagiaires animateurs ou ducateurs La formation au mus e de ces futurs pro fessionnels comme celles que le Louvre a engag es depuis 1996 repr sente un autre aspect de ces changes l issue desquels plusieurs d entre eux sont revenus avec des groupes dont ils avaient la responsabilit 4 Les enjeux LE MUS E P LE CULTUREL LA CROIS E DE L LARGISSEMENT DES PUBLICS ET DE L ACTION CULTURELLE Si les actions en direction des publics en difficult rel vent effectivement des poli tiques culturelles l enjeu principal de leur extension serait la possibilit pour le mus e de devenir un acteur dans la ville et d tre pleinement associ l ensemble de la vie culturelle et sociale Trois voies sont emprunt es par le mus e dans ce sens 1 identifi comme lieu ressources il repr sente un lieu de r f rence pour le secteur associatif qui vient y chercher des informations et des conseils 2 Il devient un p le culturel d terminant aux c t s de diff rents partenaires dans le cadre d une action dans laquelle il s implique 3 la crois e de l largissement des publics et de l action culturelle il d veloppe une collaboration avec le milieu local L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES ENJEUX Le mus e Lieu ressources Le MAAO favorab
58. s classes de cours pr paratoire dont certaines taient d favoris es Ab c daire du mus e national du ch teau de Pau Plan de site 1994 1995 Wi Ecole l mentaire Paul Fort Lescar mus e national du ch teau de Pau Les moyens en personnel L existence d un poste pour l animation culturelle conditionne la r alisation bien sou vent soulign e comme co teuse en temps de projets avec ces nouveaux publics Les exceptions comme celle du mus e des Granges de Port Royal s expliquent par le fait que les partenaires ont t les organisateurs principaux tant du projet que de son vo lution tandis que la direction du mus e a pour sa part accept de s impliquer dans une L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES ENJEUX participation active qui n entre pas dans ses attributions professionnelles Les ch teaux mus es de Pau et Fontainebleau ont pu par l interm diaire du plan de Site obtenir des heures de vacation pour l animation culturelle Certains mus es b n ficient de la pr sence d appeles du contingent effectuant un Service National Ville Outre le fait qu ils soient en partie charg s d accro tre les rela tions avec les publics en difficult certains jouent un r le de m diateur pr cieux Em LA M DIATION AU MUS E ET AUX COLLECTIONS La m me remarque vaut pour les tudiants venant effectuer un stage au mus e Au Louvre et Orsay des liens troits sont tis
59. sp cifiques Le service des affaires scolaires et p riscolaires peut se montrer attentif au d veloppement des activit s en direction des mus es Le mus e d Orsay a ainsi sign une convention avec la sous direction des affaires p riscolaires de la Ville de Paris et re oit environ quarante groupes par an Le mus e de Villeneuve d Asq travaille en relation avec les services de la petite enfance des municipalit s de Roubaix et Tourcoing qui diffusent une information sur leurs acti vit s ainsi qu avec le service jeunesse de Lille La r alisation au mus e d une sculpture par des enfants de deux classes maternelle de ZEP ensuite destin e tre install e dans l espace public a donn lieu un compl ment de financement par un Fonds d initiative Habitants Nous verrons galement avec l exemple de Chamb ry que des actions sont projet es autour de la constitution d un comit de quartier L CHELLE DU MUS E Dans les mus es c est en g n ral soit le service culturel ou ducatif soit le conservateur charg de la direction de l tablissement quand il a pas de poste pour l action cul turelle qui initie ou r pond aux demandes L existence d un poste pour l animation cul turelle conditionne si ce n est la r alisation du moins l extension de projets avec ces nouveaux publics Souvent des jeunes effectuant leur service civil au mus e sont char g s en corr lation avec la nature de leur pr sence au mus e de
60. te Politique de la ville et cul ture mode d emploi Direction r gionale des affaires culturelles d Ile de France A L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES ACTEURS 1 Les acteurs 2 LE NIVEAU D INTERVENTION R GIONAL Les DRAC La place des mus es vis vis de la politique de la ville se pose dans les r gions plu sieurs niveaux celui des moyens en personnel celui des moyens financiers et des mis sions premi res des conseillers pour les mus es celui des porteurs de projet La pr sence ou pas d un conseiller politique de la ville au sein des DRAC se r v le d ter minante La complexit et l imbrication des dispositifs la multiplicit des r unions aux diff rents niveaux d intervention l implication des structures et des professionnels n ces sitent un fort investissement de temps Or le tiers seulement des DRAC b n ficie d un poste pour la politique de la ville Une r ponse apport e par la DRAC Haute Normandie a t de choisir d int grer une dimension politique de la ville chacun de ses secteurs la coordination de l ensemble tant effectu e par le conseiller pour l action culturelle Ce choix en favorisant la pr sence accrue de la DRAC aux multiples r unions a permis autant d y faire valoir sa conception de la culture que d y rencontrer des porteurs de projets La DRAC a galement opt pour un accompagnement des financements des actions politique de la ville par des
61. u mus e la lutte contre l exclusion dans le cadre de la politique de la ville 3 participation du mus e la lutte contre l chec scolaire ue e Les conventions de d veloppement culturel 4 La m diation au mus e et aux collections e S adresser aux habitants e Rapprocher l uvre des publics les actions hors les murs Rue e La m diation aux collections l int rieur du mus e L implication des professionnels de mus e dans l accueil des publics en difficult p 21 8 Ees 8601110 65 1611131065 ir e eret demi m enr en res Me p 22 5 D marches et perspectives 0ricccrcncniennnnnnn p 22 LES MUS ES NATIONAUX p 25 1 La sensibilisation des mus es nationaux l accueil des publics en 11101 La nature et les modalit s des actions Masse L effet attenue de certaines variables Modes de sensibilisation et publics La p riode de Le milieu scolaire et periscolaire rene rer L hors cadre scolaire names de en
62. us e travers le tra vail en direction des ZEP Les conventions de partenariat ZEP mus es conclues en 1991 entre le minist re de la culture DMF DDF et l ducation nationale ont identifi et parfois syst matis un tra vail en direction d tablissements scolaires engag s dans la lutte contre l chec scolaire Quand les jumelages ne sont pas officialis s une pratique ZEP Mus es est effective Comparativement au nombre de scolaires accueillis ceux ci sont peu nombreux La complexit administrative avec la multiplicit des sources de financements en fonc tion du projet de Zone les d lais de paiement n cessitant un temps de gestion impor tant et qualifi le co t des transports urbains quand aucune convention n a pu se mettre en place dans ce sens paraissent autant d obstacles leur mise en uvre Le cadre des coop rations qui est celui du projet n cessite une mobilisation de plusieurs partenaires qui fait autant la richesse des projets que leur fragilit Les coordonnateurs de ZEP deviennent alors d terminants pour la mise en coh rence des diff rents l ments et la contractualisation de projets 1 Les visites scolaires repr sentent en moyenne entre le quart et le tiers des entr es de l ensemble des mus es Source Mus ostat N 3 octobre 1995 L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES R SEAUX D APPUI LE R SEAU DES ACTEURS SOCIAUX Les associations pour la formation et
63. voir en dona tion une collection de voitures anciennes a con u un projet de restauration en liaison avec des tablissements scolaires dont certains sont en ZEP Sont associ s pour l labo ration du cahier des charges et pour le pilotage de l action des partenaires priv s diver sifi s artisans industriels collectionneurs Au ch teau mus e de Pau une quipe pluridisciplinaire s est r unie autour de la r ali sation d un CD ROM dans le cadre du plan de Site de 1995 1996 Des jeunes deux de leurs enseignants des industriels des universitaires et le conservateur ont travaill ensemble pendant une ann e Cette collaboration a donn lieu l ouverture aux jeunes d un lieu de documentation et de recherche au mus e ainsi que nous venons de l voquer 1 se reporter aux fiches d analyse des actions L ACCUEIL DE PUBLICS EN DIFFICULTE SOCIALE DANS LES MUS ES LES ENJEUX e int r t des professionnels du mus e vers les proc d s technologiques du multim dia des jeunes vers l uvre et le document historique une mise en r seau des entreprises locales qui a permis celles ci d experimenter le fait qu elles avaient suffisamment de ressources pour produire l ensemble de la fabrica tion except le pressage fait Paris La conception par le lyc e et l entreprise d une nouvelle formation labor e suite cette action entre le Lyc e et l entreprise concernes1 Il faut imaginer l imp
64. vre qui pourraient devenir significatives pour des d velop pements ult rieurs e Certains mus es r pondent une demande par nature al atoire qui laisse augu rer d un risque de discontinuite dans la r alisation de projets D autres ont l inverse une d marche volontaire qui les am ne inscrire cette pr occupation en priorit dans leur politique de publics pour l tablissement Des mus es interviennent en liaison avec les diff rents acteurs et r seaux approfon dissant ainsi leurs capacit s d action devenir un lieu dans la ville L importance num rique des actions sera examiner en relation avec ces trois modes quand ces politiques de publics seront moins r centes Entre sensibilisation d marche volontaire et politique de publics quelle place le mus e souhaite t il accorder au d veloppement de tels projets caract re de mobilisation sociale pour r pondre des demandes isol es mais lui Darais sant significatives de l un des volets de ses missions volont de diversifier une fr quentation r pondant des crit res socio professionnels variant peu D veloppement d une politique de publics susceptible de repr senter une source d in novations la crois e entre int gration par la culture et largissement des publics La dynamique de l ensemble de ces actions est une conjugaison entre partenariat et m diation C est cette double relation qui est la position p

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