Formation par la Recherche n°47, juin 1994
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1. COMPETENCES Le premier num ro d un nouveau mensuel consacr aux ressources humaines et la forma tion Comp tences est paru en avril 1994 Ce magazine entend livrer chaque mois des exp riences d entre prises des points de vue de chercheurs des outils des adresses des biblio graphies un observatoi re des offres d emploi du secteur Comp tences abonnement 10 num ros 580 F 83 boulevard Magenta 75010 Paris T l 1 48 01 87 00 Formation par la Recherche n 47 Juin 94 GUIDE DES FORMATIONS BIO BIBLE BIBLIO JEUNES CHERCHEURS Biofutur mensuel europ en des biotechno logies vient de publier la seconde dition de son Guide des formations bio avec au sommaire des articles de synth se et des enqu tes sur P volution des besoins et des d bouch s de chaque fili re du baccalaur at la th se ainsi qu un annuaire recensant plus de 350 centres de formation et d enseignement Guide des formation bio Editions scientifiques Elsevier 29 rue Buffon 75005 Paris T l 1 47 07 11 22 Fax 1 43 36 80 93 80 F GRAINE DE MANDARIN LE GUIDE DE LANDES EN 3 VOLUMES n ne pr sente plus le Guide O des aides aux formations doc torales et post doctorales dit et r actualis chaque ann e par l Association Nationale des Docteurs Es Sciences ANDES Les futurs th sards et chercheurs post doctoraux ont av2. CAPTEURS A GAZ L Ecole des Mines de Saint Etienne s int resse aussi aux capteurs gaz L quipe de recherche concern e dans laquelle travaillent 3 th sards labore ces capteurs partir d oxydes m talliques dont la conductivit lectrique varie en pr sence de gaz La soci t lyonnaise Coreci commercialise les produits ainsi d velopp s Les applications concernent le contr le de la qualit de Pair dans les parkings les tunnels routiers l habitacle automobile la s curit sur les lieux de travail notamment en cas de pr sence de solvants organiques la domotique aide la cuisson alimentaire l a rospatial de tels capteurs sont utilis s par Ariane etc Cette quipe de recherche est par ailleurs impliqu e dans deux contrats europ ens Brite Euram Formation par la Recherche n 47 Juin 94 UN GUIDE POUR LES CONTRATS AVEC PME PMI BOUGIES LES ENTREPRISES EN SH Les chercheurs en sciences sociales et humaines qui contractent avec une entreprise sont souvent confront s aux multiples questions engendr es par un contrat de recherche L Anvie en collaboration avec la cellule Science et Droit du Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche leur propose un guide juridique afin de les sensibiliser ces probl mes Les contrats avec les entreprises guide l usage des chercheurs en sciences humaines et sociales
3. Ambassade de France Londres 6 Cromwell Place London SW7 2JN T l 071 838 20 95 Fax 071 838 2096 E mail scientec brunel ac uk Michel Ronis ou Val rie Fleurette FORMATION 1000 THESARDS AU CEA e chiffre symbolique des 1 000 th sards en formation dans les laboratoires du Commissariat l Energie Ato mique CEA a t atteint cette ann e Impliqu d s 1956 dans la forma tion par la recherche par le biais de bourses de th ses financ es sur son budget propre le CEA a engag en 1988 un effort financier tr s impor tant pour augmenter le nombre de ses doctorants De 680 jeunes cher cheurs en th se pr sents d but 1990 le CEA est pass une population de 1000 th sards en 1994 Le CEA a ainsi accompagn l effort national de for mation par la recherche qui s est tra duit par un doublement du flux annuel d allocations de recherche entre 1988 et 1993 L augmentation du nombre de th sards au CEA est due principale ment au d veloppement des activit s de transfert de technologie de l orga nisme qui s est traduit notamment par un accroissement des th ses pr par es en partenariat avec l industrie ou les r gions Actuellement 60 de ces th ses cofinanc es concernent le domaine nucl aire les autres tou chant des domaines aussi vari s que l lectronique les mat riaux les lasers ou le biom dical Le financement des th sards du CEA
4. PX 9090 H a000 90e Juin 94 Lettre de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris EDITORIAL SOLIDARITE Jos Ezratty Directeur de l Association Bernard Gregory epuis 1986 l Associa D tion Bernard Gregory garde un contact s t matique avec les jeunes doc teurs ayant recouru ses services et ayant trouv un emploi en entreprise Plut t que de cr er une association ou un club d anciens nous avons choisi une formule beaucoup plus l g re co tant leur adresser r guli re ment le journal Formation par la Recherche C est ainsi que 2 500 anciens candidats jourd hui tenus au ctivit s de notre association et des volutions du march de l emploi Les difficult s que rencon trent actuellement les jeunes docteurs pour s ins rer sur march du travail j raient que ce r seau d candidats joue un r le plus actif au sein de notre tion De quelle mani re E nous aidant mieux faire conna tre l Association Bi nard Gregory dans les socii o ils travaillent en nou communiquant chaque fois que possible les opportunit s d emploi se pr sentant dans ces soci t s en acceptant d informer leurs jeunes col L Ecole des Mines de Saint Etienne qui vient d inaugurer une extension de ses locaux pour accueillir des promotions plus nombreuses m ne d intenses activit s de recherche qui occupent 90 enseignants chercheurs et 130 doctorants depuis le g nie d
5. chercheurs Nous y reviendrons plus longuement dans le prochain num ro de Formation par la Recherche LA DIFFICILE GESTION DE L EMPLOI SCIENTIFIQUE Ren Luc B nichou a gestion de l emploi scienti L fique est l une des questions les plus importantes qui ait t d battue lors de la consulta tion nationale sur les grands objectifs de la recherche fran ai se si l on en juge par le nombre et la vivacit des interventions sur ce sujet Probl me du recru tement endog ne notamment l universit probl me de la mobilit en cours de carri re Sans oublier bien s r l p e de Damocl s de l valuation qui dans ses formes actuelles consti tue probablement le frein le plus important toute tentative de favoriser la mobilit des cher cheurs C est le mot mobilit qui lui seul peut r sumer l ensemble des probl mes soulev s touchant l emploi scientifique qu il s agisse du recrutement ou de la carri re des chercheurs dans un syst me fran ais o les chercheurs des organismes publics et les enseignants chercheurs des universit s sont fonctionnaires de l Etat Endogamie Au plan g n ral chacun s accorde critiquer parfois m me s v rement la pratique du recrutement endog ne c est dire lorsque les universit s voire les laboratoires n embauchent que des candidats qu ils ont form s eux m mes Il est clair que dans l absolu ce genre d
6. galement soutenir la recherche de base dans tous les secteurs car ses r sultats constituent l humus sur lequel pren dront racines les innovations futures En mati re de fiscalit les d penses de R amp D doivent tre consid r es comme un investissement Mais les actions incitatives peuvent aussi tre le fait de dispositions entre entre prises Ainsi une participation plus syst matique des PME PMI dans les contrats de R amp D des grands groupes hauteur de 15 20 par exemple pourrait tre un moyen de valoriser des comp tences dans le tissu socio conomique cet gard il serait d int r t national que les grandes entreprises consid rent les PME et leurs sous traitants non pas comme un gisement de ressources mais comme de v ritable partenaires coop ratifs De nombreux acteurs cono miques interviennent dans le proces sus d innovation et il est primordial qu ils d veloppent entre eux des contacts S il faut mettre en place des structures comme les interfaces et les r seaux pour faciliter leurs changes on doit avant tout faire tomber les cloisons qui s opposent la mobilit et soutenir la formation par la recherche 40 MESURES ISSUES DE LA CONSULTATION NATIONALE le 21 juin dernier A l heure o nous crivons ces lignes l on sait que 40 mesures devraient tre propos es L engagement de l Etat dans les affaires scien la recherche industrielle sont les quatre grand
7. L exemple de la R gion Rh ne Alpes tr s active en ce domaine permet de tirer quelques enseignements quant aux axes strat giques d une poli tique scientifique et technolo gique r gionale Depuis la loi du 2 mars 1982 il entre dans les comp tences des r gions de promouvoir le progr s conomique social culturel et scien tifique Toutefois les r gions d ri et technologique restent peu nom breuses du fait de la r partition du potentiel de recherche sur le territoi re national En outre je suis ferme ment convaincu qu il ne saurait y avoir de politique de recherche r gio nale autonome Il appartient avant tout la nation de d cider des grandes orientations scientifiques et tech niques Les op rations r gionales d une certaine ampleur ne prennent donc un sens que si elles s inscrivent dans une structuration nationale Un r le de structuration et de mobilisation En revanche la r gion offre un cadre propice au d cloisonnement des services l innovation et au transfert des connaissances En prise directe avec le tissu conomique elle a la taille ad quate pour permettre la rencontre du scientifique et de l industriel Elle peut favoriser la constitution de p les d excellence publics et priv s v ritables moteurs de la recherche et de l innovation technologique Elle est galement particuli rement comp tente pour veiller la compl mentarit de ses diff rents cent
8. de la produc tion nationale Les deux tiers des travaux de R amp D sont assur s par les branches lectronique a ronautique et spatial automobile chimie et pharmacie Il convient tout de m me de s pa rer ces entreprises en deux groupes au demeurant tr s in gaux En effet 174 entreprises de plus de 2 000 sala ri s r alisent 63 de la recherche industrielle et re oivent 84 des financements publics tandis qu l oppos 2 807 entreprises de moins de 500 salari s r alisent 26 des tra vaux de R amp D et se voient accorder seulement 13 des financements publics ces derniers englobant les subventions l exclusion du cr dit d imp t recherche et les achats de prestations de R amp D civile et militaire Evolution des effectifs d ing nieurs de recherche dans les entreprises che d veloppement c est dire 0000 qu elles emploient au moins l quiva 55 000 lent d un chercheur temps plein Ce 50 000 chiffre est en progression constante et 45 000 importante depuis 1983 Cette volu tion est due en grande partie 40000 l impact du cr dit d imp t recherche 35 000 une incitation fiscale permettant 30 000 notamment de nombreuses petites 25 000 et moyennes entreprises d engager et de renforcer des activit s de R amp D 20 000 m C est ainsi que le nombre d entre PANNA BNATAN
9. s Etran g res mais rien pour les boursiers de doctorat les chercheurs associ s ou les professeurs associ s Cet aspect de nos relations scientifiques internatio nales semblait faire le d shonneur du pays Encore aujourd hui la presque totalit des scientifiques trangers en visite chez nous comprennent tr s vite que leurs frais de voyage ne seront pas rembours s qu il leur fau dra p riodiquement faire la queue dans l escalier de la pr fecture de poli ce pour obtenir leur permis de travail et surtout le plus grave qu ils devront survivre plusieurs mois avant de toucher leur premier traitement Bien s r tout ceci s arrange le plus souvent gr ce au porte monnaie des directeurs des laboratoires d accueil et aux ficelles que finissent par conna tre leurs secr taires mais ces pratiques ne peuvent tenir lieu de v ritable politique d accueil La question du suivi n est pas plus brillante Nos h tes une fois rentr s chez eux ne conservent que des contacts personnels avec leur milieu d accueil et il semble m me impos sible d obtenir de l administration ou des organismes une liste des adresses des professeurs ou des chercheurs invit s les ann es pr c dentes L exemple allemand Cette absence de suivi est pr judi ciable aussi bien aux chercheurs qu aux int r ts fran ais qu ils soient scientifiques politiques industriels ou commerciaux Aussi Guy Ourisson a t il partic
10. tait engag prendre toutes les mesures pour am liorer et simplifier les conditions de s jour en France des chercheurs trangers Les dispositions d taill es dans la circulaire concernent les chercheurs et universitaires trangers ne relevant pas de la communaut europ enne ainsi que leurs familles Tr s sch ma tiquement les pr fectures d signe ront en leur sein un correspondant pour les chercheurs trangers qui sera charg de suivre plus sp ciale ment ces dossiers De la m me mani re les organismes de recherche et les tablissements d enseignement sup rieur fran ais d signeront eux aussi un correspondant qui prendra en charge les relations avec les pr fec tures pour l accueil des visiteurs trangers La circulaire insiste pour que ces dossiers soient trait s dans les meilleures conditions de rapidit pos sible car si les chercheurs tran gers ne trouvent pas en France un accueil satisfaisant ils risquent daller exercer leur activit de recherche dans d autres pays Formation par la Recherche n 47 Juin 94 POINT DE VUE LE ROLE DES REGIONS DANS LE DEVELOPPEMENT DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Alain M rieux Pr sident de l Institut M rieux Membre du Conseil R gional de Rh ne Alpes es R gions interviennent L de plus en plus pour soute nir les laboratoires de recherche les tablissements d enseignement sup rieur et les entreprises
11. Bourses co fnanc es 2 Financements publics 16 Parall lement pour ne pas laisser cette augmentation se faire au d tri ment de la qualit de sa formation par la recherche le CEA a mis en place des outils d valuation des th ses permet tant notamment aux jeunes cher cheurs de s exprimer sur leurs conditions de travail et d encadrement Formation par la Recherche 47 Juin 94 DU SAVOIR TERRE D ACCUEIL Dans cet ouvrage Charles Halary professeur l universit du Qu bec dessine les grands courants de la circulation scientifique mondiale en situant l Europe et la France au sein des enjeux contemporains pos s par les migrations scientifiques internationales Les Exil s du savoir L Harmattan 160 F 18 F de port 7 rue de l Ecole Polytechnique 75005 Paris T l 1 43 54 79 10 Fax 1 43 25 82 03 LA FONDATION NATIONALE ALFRED KASTLER Fabrice Martin a France accueille mal les chercheurs trangers venant s journer dans ses laboratoires et les oublie aussit t repartis C est pour rem dier cette situation pour le moins pr judiciable notre pays qu a t cr e la Fondation Nationale Alfred Kastler Tout a commenc en mars 1992 avec un rapport du professeur Guy Ourisson sur l accueil et le suivi des scientifiques trangers de haut niveau Le bilan tait s v re bien s r il existait une Association pour l Accueil des Personnalit
12. CNRS Editions 20 22 rue St Amand 75015 Paris T l 1 45 33 16 00 80F L ANVAR ASSOUPLIT L AIDE A L EMBAUCHE DE CHERCHEURS Ren Luc B nichou our r pondre aux sp ci t s des entreprises faisant traditionnellement appel ses services d aide l innovation l Agence Nationale de Valorisa tion de la Recherche ANVAR a assoupli sa proc dure d aide l embauche de chercheurs Le chercheur est d sormais d fini comme un ing nieur de niveau bac 5 ce qui n implique donc plus n cessairement une exp rience ou une formation la recherche comme c tait le cas jusqu pr sent Pour aider les PME de moins de 2000 salari s recruter du personnel scientifique l Anvar a enrichi en 1988 sa panoplie de soutiens l innovation d une aide sp cifique l embauche de chercheurs Il s agit concr tement d une subvention pla fonn e 200 000 francs couvrant jusqu 50 des d penses li es l embauche d un chercheur Cette mesure a rencontr un franc succ s aupr s des petites entre prises de haute technologie et de cr a tion r cente notamment dans les secteurs de l informatique lectro nique de l instrumentation du bio m dical de la chimie et de la pharmacie 67 des aides l embauche accord es en 1993 l ont t des petites soci t s de haute technologie employant moins de 20 personnes Mais ces entreprises ne consti tuent pas l
13. O UAGAGET BA HN S EFFECTIF Une r partition aussi in gale des BRANCHES D ACTIVITE ENTREPRISES CHERCHEURS TOTAL DE R amp D personnels de recherche peut tre Agriculture observ e entre d un c t 184 entre EE a prises seulement qui emploient cha industries agricoles et alimentaires 177 1236 3580 cune plus de 50 chercheurs alors que Energie 24 1987 4451 2 409 soci t s ne disposent chacune Mat riaux de construction et c ramique 47 309 840 que moins de dix chercheurs M tallurgie et premi re transformation des m taux 58 1257 3809 Les effectifs totaux de R amp D s l Fonderie travaux des m taux 157 605 1955 yent ae 300 personnes aa 594 EST chercheurs et 96 706 techniciens ser DRE o A zE ouvriers et administratifs Sur la Hat sense 177 2420 6534 p riode allant de 1970 1991 la Mat riel lectronique 391 15299 31732 population des chercheurs en entre Mat riel de traitement de l information 76 3710 5540 presi plus que ue on ee le z z ux de croissance des autres catego Dies Due 280 4677 15285 ries de personnels de R amp D se situe Industrie pharmaceutique 192 3983 11936 aux alentours de 11 Les secteurs de Caoutchouc et plastique 113 909 4581 l lectronique de l a rospatial de Industrie textile 68 275 816 automobile sl chimie et g la z pharmacie se partagent pr s des deux Industrie a ronautique et spatiale 7981 23319 tiers des personnels de R amp D Enfin Construction automobile 96 3537 17289 56 des ch
14. Yann Jaslier par exemple ing nieur ENSMA et en cours de PhD l Advanced Materials Group du Cranfield Institute of Tech nology a longuement pr sent le tra vail qu il a accompli pour dresser un qui fait quoi outre Manche en ing nierie des surfaces sous l oeil attentif de son directeur de th se anglais qui en attend des retomb es en termes de contacts nouveaux avec des quipes fran aises du secteur Pierre Etienne Nicod CSN au service scientifique de l ambassade de France a effectu un travail similaire dans le domaine des mat riaux composites haute temp rature en collaboration avec le repr sentant de la Snecma Londres Pour Michel Ronis conseiller scientifique l ambassade de France ces face face sont tr s utiles en ce sens qu ils permettent de consolider le r seau des chercheurs fran ais en Grande Bretagne en compl ment du d veloppement des outils de commu nication que sont les messageries lectroniques Selon lui il revient aux services scientifiques fran ais l tranger d aider les jeunes cher cheurs fran ais expatri s acc der facilement aux informations sur l emploi et la r insertion en France Cela permet en retour explique t il en substance d impliquer davantage ces jeunes chercheurs dans le travail quotidien du service scientifique qui consiste essentiellement d velopper les coop rations scientifiques entre la France et la Grande Bretagne
15. action d une r gion doit se foca liser essentiellement sur les petites et moyennes entreprises disposant d un esprit d ouverture et de r els poten tiels de d veloppement Nous nous sommes efforc s pour notre part de mettre en place et de faire vivre un certain nombre de structures et de proc dures de soutien au transfert de technologie vers les petites et moyennes entreprises r gionales nous appuyant notamment sur les centres techniques et les centres r gionaux d innovation et de transfert de technologie CRITT Nous avons d ailleurs r ussi faire en sorte que tous les acteurs du d veloppement technologique en Rh ne Alpes soient f d r s au sein d une structure de coordination Pr sence Technologie Rh ne Alpes Je crois n anmoins que toutes ces actions gagneraient en efficacit si Ton instaurait une forme de service national qui l exemple des CSN mobiliserait nos jeunes ing nieurs en vue de renforcer le potentiel techno logique des PME manufacturi res leur permettant ainsi de mieux r sis ter la guerre conomique Favoriser Pouverture internationale Le troisi me domaine d interven tion de la r gion est celui de l ouver ture internationale L objectif est multiple ouverture internationale des hommes par la formation parte nariats europ ens et internationaux et surtout valuation de la recherche selon des crit res internationaux Il faut donc absolument encourag
16. d lastom res Le dernier d ve loppement en date de l entreprise la construction d une usine d extrusion du caoutchouc en mousse a permis d embl e Acaplast d occuper la deuxi me position fran aise de ce march qui ne compte que deux acteurs Un march techniquement exigeant Une autre difficult de cette activi t provient du tr s haut niveau de technicit qu elle impose Car si la production d Acaplast est destin e en majeure partie aux constructeurs automobiles ceux ci ne sont pas les interlocuteurs directs de l entreprise Acaplast se situe en effet un second niveau de sous traitance or le dia logue est souvent difficile avec les quipementiers qui n ont pas forc ment les comp tences leur permet tant de formuler correctement les probl mes qu ils soumettent Aca plast Les fonctions demand es aux lastom res sont en effet tr s vari es et d pendent de leurs applications pour une t tine on recherchera l innocuit pour une pi ce de r ser voir de carburant on visera plut t l imperm abilit Il n est pas rare qu Acaplast soit oblig e de revoir le cahier des charges qui lui est fourni de mani re pr venir certains pro bl mes qui auraient chapp au don neur d ordres Et la m me vigilance pr vaut pour adapter le mat riau fourni aux machines et aux m thodes de production des clients Enfin on ne saurait passer sous silence le souci constant d aba
17. de 1000 fiches apr s deux mois d exis tence Bien que ses activit s se canton nent encore la r gion Alsace la FNAK a l ambition d tendre son action tout le territoire avant 1996 et de se rapprocher ainsi de ce qui reste la r f rence en la mati re la fon dation allemande Alexander von Humboldt Fondation nationale Alfred Kastler 2 rue Br l e 67000 Strasbourg T l 88 75 56 06 Fax 88 22 24 77 Contact Antony Mauvais secr taire g n ral adjoint TERRE D ACCUEIL L ETAT ASSOUPLIT LES PROCEDURES D ACCUEIL DES CHERCHEURS ETRANGERS ne circulaire de mars der nier a t adress e aux pr fets en vue de simpli fier les modalit s de d livrance des titres de s jour et de travail en France des chercheurs et enseignants trangers Les minist res charg s des Affaires sociales et de l Int rieur avaient t alert s sur certaines diffi cult s administratives que rencon traient des chercheurs et univer sitaires trangers recrut s ou invit s par des organismes publics ou des tablissements d enseignement sup rieur La Commission pour la simpli fication des formalit s admini stratives avait elle m me recomman d que des mesures soient prises pour faciliter l admission en France de ces visiteurs de haut niveau Enfin lors des d bats parlemen taires sur le projet de loi relatif la ma trise de l immigration le gouver nement s
18. doctoraux manant du monde entier Pour recevoir le catalogue des fichiers disponibles et le mode d emploi envoyer la commande get index ssaclayceafr ASSOCIATION BERNARD GREGORY L Association Bernard Gregory peut tre jointe Rene Luc Benichou inria fr pour obtenir des informations sur ses services pour recevoir la version lectronique de Formation par la Recherche etc disposant dune adresse lectronique e mail Frognews Frogmag Washington Ces services sont accessibles aux personnes 2 Frogobs sont des productons de a Misson sdentfique de Ambassade de France Francobals est une production de l institut d Etudes Poltiques de Lyon Postdoc Intemational est anim par des doctorants du CEA Sadoy Formation par la Recherche n 47 Juin 94 DU COTE DES LABORATOIRES LA RECHERCHE A L ECOLE DES MINES DE SAINT ETIENNE Ren Luc B nichou l heure o l Ecole des A de Saint Etienne inaugure une extension de ses locaux pour accueillir des pro motions plus nombreuses bien t t 120 l ves par promotion la recherche est r organis e pour mieux soutenir les activit s d enseignement et se recentrer sur les comp tences fondamen tales de l cole en mat riaux g nie des proc d s et g ni industriel informatique et g nie de l environnement Le nom de l Ecole des mines de Saint Etienne devient de moins en moins vocateur des recherches qui y sont men
19. es dire vrai si la mine connu son heure de gloire aux d buts de l cole fond e en 1816 elle a aujourd hui compl tement disparu des enseignements et des recherches Aussi le gisement des comp tences g ologiques et g ophysiques est il maintenant exploit au b n fice des tudes sur l environnement grands renforts de math matiques et d infor matique On mod lise donc des cou lements souterrains on con oit des postes centraux de commande pour superviser les installations de traite ment d effluents industriels on d ve loppe des syst mes d aide la d cision pour s lectionner des sites de stocka ge de d chets R organisation La recherche de l Ecole des mines de Saint Etienne a fait l objet d une r organisation r cente dans le cadre du plan strat gique Mines 2000 La finalit industrielle des recherches a t r affirm e de m me que son cou plage aux activit s d enseignement La recherche est fondamentale pour l cole condition qu elle soit li e aux fins p dagogiques souligne Phi lippe Hirtzman directeur de l cole Traduction les centres de recherche deviennent des acteurs part enti re des enseignements de l cole dont ils assurent notamment la mise niveau et le renouvellement L une des premi res cons quences de cette r organisation a t le regroupement des quipes de recherche en 16 programmes scienti fiques eux m mes r
20. les et aux communi cations informatiques messageries multim dias L quipe Images cr e en 1980 travaille par exemple la syn th se d images se pr occupant notam ment des algorithmes de rendus permettant d obtenir les images les plus r alistes de g om trie algorithmique mod lisation de terrains partir de donn es relativement complexes et des bases de donn es associ es aux syst mes de simulation Derni re ment une th sarde en arts plastiques s est appuy e sur les comp tences de cette quipe pour r aliser un film de 7 minutes en images de synth se met tant en sc ne les diff rentes notions de la perspective que l on peut obser ver au cours de l histoire de l art Feuilles d aluminium ultra minces pour enjeux conomiques majeurs Les mat riaux enfin sont tudi s depuis 25 ans l Ecole des mines de Saint Etienne Ce d partement accueille lui seul une quarantaine de th sards Les c ramiques les m taux purs les techniques d laboration de demi produits emboutissage lami nage les monocristaux les bioma t riaux les ph nom nes de vieillissement et de corrosion sont quelques uns des th mes principaux des recherches en mat riaux Ici les applications industrielles concernent souvent des industries de tr s grande production La diversification de P chiney dans le domaine du bo tage s est traduite tr s concr tement pour nous par un cert
21. partis au sein de 4 grands axes scientifiques le g nie industriel et g nie des proc d s le g nie de l environnement le g nie informatique et le g nie des mat riaux Cette image de synth se est extraite d un fim de 7 mn r alis par une th sarde en ans plastiques au sein de l quipe Ir synth se de l Ecole des Mines de ee La mod lisation est devenue le ma tre mot des recherches conduites l cole Avec quelques succ s l actif des 90 enseignants chercheurs et 130 th sards qui contribuent la produc tion scientifique de l cole C est ainsi que l axe de recherche en g nie indus triel qui organise ses travaux autour du th me central de la mod lisation du syst me de production des entre prises manufacturi res a d velopp un concept dit d int gration vertica le de la gestion de production faisant fortement appel la simulation le concept SIM Ce v ritable syst me intelligent d enseignement assist par ordinateur pour la gestion de produc tion a rencontr un tel succ s dans les manifestations et congr s o il tait pr sent qu une version commercia lisable SIM 1 a t d velopp e en col laboration avec l ADEPA Agence pour le d veloppement de la produc tion automatis e Synth se d images C t informatique les chercheurs s int ressent aux images au parall lis me ou plus exactement aux environ nements de programmation des machines parall
22. reclasser les personnes en fin de contrat Certaines d entre elles Utrecht Nim gue Amsterdam Rotterdam et Gro ningue ont m me mis en place le r seau Mobinet en collaboration avec l Acad mie n erlandaise des sciences et l Organisation pour la science n er landaise touch es elles aussi par cette r glementation Les taux de reclasse ment affich s par ces bureaux seraient de l ordre de 30 40 Une responsabilisation accrue des universit s vis vis des docteurs qu elles forment La plupart de ces bureaux invitent le personnel concern prendre contact avec eux avant la fin du contrat pour mieux pr parer la r in sertion De plus certaines universit s imposent aux laboratoires un non renouvellement des postes de th sard stants tant que le titulaire sortant n a pas trouv d emploi Cette responsabi versit s fait qu elles attachent da tage d int r t au produit chercheur qu elles doivent mettre sur le march du travail De plus certaines n h si tent pas interagir avec le directeur de th se sur le contenu de la forma tion doctorale La EUROPE LA COMMISSION EUROPEENNE SE DOTE D UNE ASSEMBLEE DE LA SCIENCE ET es institutions scientifiques DE LA TECHNOLOGIE europ ennes vont s enrichir L d une nouvelle Assembl e Europ enne de la Science et de la Technologie dont la vocation sera d tablir une liaison troite et perma nente entre la Commissi
23. Le laboratoire associ est le CIRTES le nouveau Centre d Ing nierie de Recherche et de Transfert de l Ecole Sup rieur des Sciences et Technologies de l Ing nieur de Nancy et plus particuli re ment son Equipe de Recherche en Interfa ce Num riques ERIN La r alisation du projet a t confi e Didier Humbert jeune dipl m de l Ecole Nationale Sup rieure d Electricit et de M canique de Nancy sp en ing nierie des sys t mes automatis s E La 5 000 r Formation par la Recherche mr 47 Juin 94 FOYER DOUX FOYER REUNION DU R SEAU DES JEUNES CHERCHEURS FRANCAIS DE GRANDE BRETAGNE Ren Luc B nichou pr s le Forum USA qui est d roul en deux tapes Boston et Los Angeles en mars dernier et au cours duquel une d l gation d employeurs fran ais a pu ren contrer sur place 550 jeunes scientifiques poursuivant leurs tudes aux Etats Unis c est la capitale britannique qui a accueilli les 17 et 18 mai der niers une rencontre entre cher cheurs fran ais en poste en Grande Bretagne et industrie organismes de recherche fran ais Une rencontre similaire s tait d j tenue en 1992 Organis e par le Service Science et Technologie de l Ambassade de France Londres cette r union a r uni 130 jeunes scientifiques et une quarantaine de repr sentants d entre prises et d organismes de recherche fran ais Parmi ces jeunes cher cheurs on compt
24. ain nombre d tudes sur le laminage de feuilles extr me ment fines et surtout sur l emboutis sage des cadences tr s rapides indique par exemple l un des respon sables du centre Au contraire des feuilles d aluminium des canettes de boisson un dixi me de millim tre les enjeux conomiques eux ne sont pas minces on lamine chaque ann e dans le monde des millions de kilo m tres de t les d aluminium et d acier toute optimisation du rende ment des quipements et du proces sus m me de transformation se traduit par cons quent par des cono mies substantielles dans les co ts de production Et le d partement des mat riaux de l Ecole des mines de Saint Etienne compte parmi les quelques laboratoires mondiaux les plus r put s en la mati re E Ecole des Mines de Saint Etienne 158 cours Fauriel 42023 Saint Etienne Cedex T l 77 42 OI 23 Fax 77 42 00 00 Directeur Philippe Hirtzman Directeur adjoint charg de l enseignement et de la formation Albert Mathon Directeur adjoint charg de la recherche Michel Soustelle D l gu aux relations internationales et la communication Francis Lancelot Correspondant de l Association Bernard Gregory Bernard Guilhot Responsables des axes de programmes g nie industriel et g nie des proc d s Michel Coumi environnement Christian Brodhag g nie des mat riaux Alain Vautrin g nie informatique Lucien Vincent
25. ait 66 coop rants du service national CSN 23 doctorants PhD et 38 chercheurs post docto raux le reste tant constitu de dipl m s de Master of Sciences ou de chercheurs titulaires Les principales sp cialit s repr sent es taient les sciences de la vie 32 jeunes cher cheurs l informatique 18 la chi mie 17 les mat riaux 17 l lectronique 15 et la physique 13 Les autres dipl m s se r partissaient entre la m canique les math ma tiques les sciences de la Terre les sciences conomiques et de gestion Impliquer les jeunes chercheurs dans le d veloppement de la coop ration scientifique i franco britannique Cette rencontre a bien s r favori s la premi re journ e les contacts directs formels et informels entre les repr sentants de l industrie et de la recherche fran aises et les jeunes scientifiques dans le but d aider ces derniers mieux pr parer leur retour professionnel en France apr s leur for mation PhD stage post doctoral ou leurs obligations militaires coop ra tion scientifique et technique Mais le service scientifique londo nien a galement profit de l occasion pour sensibiliser ces jeunes cher cheurs parmi lesquels on comptait une moiti de coop rants du service national CSN au r le qu ils peuvent jouer en mati re d information scien tifique et technique et de partenariat scientifique entre la France et la Grande Bretagne
26. ard Gregory sur Minitel Profils de jeunes scientifiques disponibles sur le march du travail Acc s direct 36 29 00 32 Offres d emploi pour jeunes scientifiques Acc s direct 36 15 code ABG L Association Bernard Gregory a pour vocation d aider l insertion professionnelle des jeunes scientifiques de niveau doctoral S appuyant sur un r seau de 70 Bourses de l Emploi r gionales compos es de 400 enseignants et chercheurs elle diffuse r guli rement plus de 500 entreprises les profils de ses candidats Elle traite galement les demandes ponctuelles des entreprises en diffusant largement leurs offres d emploi dans les universit s coles et centres de formation par la recherche Si vous souhaitez recevoir r guli rement Formation par la Recherche il vous suffit de nous retourner le bulletin ci dessous l adresse suivante Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris Nom Pr nom Soci t Fonction Adresse KI Formation par la Recherche Lettre trimestrielle de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris Wl 1 42 74 27 40 Fax 1 42 74 18 03 Directeur de la Publication Jos Ezratty R dacteur en chef Ren Luc B nichou R daction G rard Bessi re Raymond D niau Fabrice Martin Abonnement cqueline Garcia Comit d orientation Michel Delamarr pr sident G rard Bessi re Alain Carette Mich le Hannoyer Trong L n Nguyen Juliette Ra
27. e nouveaux partenariats Un certain consensus s est d gag pour estimer n cessaire de v rifier par une proc dure d valuation et de suivi que ces interfaces r pondent bien aux attentes des entreprises Les r seaux Les crit res de regroupement des entreprises autour de programmes doivent tre significatifs d un int r t commun d un m me objectif strat gique dans une perspective de march et non d une proximit g ographique ou d activit Les r seaux doivent pro fiter de la diversit m me des m tiers de la recherche tous les exemples r ussis de collaborations laboratoires mixtes qui interagissent dans l entre prise projets liant grands groupes industriels et sous traitants collabo rations entre laboratoires publics et priv s groupements de recherche pluridisciplinaire etc sont le fait de r seaux de professionnels dont la palette de comp tences couvre bien le probl me pos Les formations Mais les efforts pour encourager les partenariats et les coop rations que ce soit par l interm diaire d inter faces ou de r seaux ne constituent pas en soi une politique pour la recherche industrielle D autres points tout aussi importants doivent tre pris en consid ration la forma tion la mobilit ou les actions incita tives On constate notamment que la formation technologique bac 2 correspond une r elle demande de la part des PME PMI Il faut gale ment souligner le s
28. e de man darin peut para tre ringard comme l admet d embl e l auteur Mais il a le m rite de parfaitement r sumer le contenu de l ouvrage qui dresse les portraits et oeuvres succes sives de la dynastie des Friedel qui la science de ces deux derniers si cles doit tant de la zoologie la supracon ductivit en passant par la chimie la min ralogie la cristallographie la g ologie et la physique du solide W Jacques Friedel Graine de mandarin Editions Odile Jacob 160 F L ASSOCIATION DES DOCTORANTS EN SCIENCES es doctorants en sciences de DE LA ROCHELLE l universit de La Rochelle ont L constitu une association l ADocs qui couvre l ensemble des fili res scientifiques pr sentes l uni versit g nie civil biologie biochi mie chimie physique math ma tiques et informatique Lassociation entend bien s r pro mouvoir avant tout la formation par la recherche de ses adh rents peine n e elle s est donc attach e organi ser une journ e d information ras semblant les doctorants les cher cheurs de l universit des industriels et des lus locaux qui s est tenue le 13 juin dernier CL ADocs Universit de La Rochelle 23 avenue Albert Einstein 17071 La Rochelle Cedex 9 T l 46 45 82 10 Fax 46 45 82 42 e mail ndagouas srv bio univr fr Contacts Pierre Loonis pr sident ou Nathalie Dagouassa L Association Bern
29. e pratique ne favo rise gu re la diversit d origine de formation et d exp rience des cher cheurs qui forment les quipes de recherche acad mique En particu lier on regrette que le poids du recru tement purement local dans les traditions universitaires p nalise les jeunes chercheurs de plus en plus nombreux ayant une exp rience de recherche post doctorale l tranger et candidats au retour Dans la pratique et au cas par cas les choses ne sont cependant pas si simples Le fait que les chercheurs soient propri taires de leur poste conduit les directeurs de laboratoire faire preuve d une prudence l men taire lorsqu ils ont un poste pour voir entre un candidat qu ils connaissent de longue date et un can didat peut tre excellent mais totale ment inconnu ils choisissent bien souvent le premier Doit on leur jeter forc ment la pierre lorsque l on constate par ailleurs que les grandes entreprises ont elles aussi tendance puiser d abord dans le vivier des jeunes chercheurs dont elles ont pu encadrer le travail de th se par le biais de financements int graux ou parta g s L on se reportera aussi l exp rience des conventions Cifre qui tend montrer que souvent l loigne ment g ographique du jeune ing nieur Cifre par rapport l entreprise qui l emploie est un obstacle son int gration finale La consultation nationale a quand m me abouti au souhait d une m
30. ec ce document un v ritable guide du routard pour trouver un financement leur formation par la recherche tant en France qu l tranger La nouvelle dition ne comporte pas moins de trois volumes les finan cements publics les financement des organisations internationales conseils r gionaux industriels fonda tions et associations enrichis d un nouveau chapitre concernant les prix scientifiques notamment en sciences m dicales enfin les financements pr vus par les accords intergouverne mentaux inter organismes etc Le guide est disponible contre 175E 25 F de frais d envoi Ce prix concerne l ensemble des 3 volumes qui ne peuvent tre achet s s par ment Les volumes seront envoy s au fur et mesure de leur parution le premier est paru d but juin le troisi me volume est annonc pour sep tembre prochain L ANDES 16 rue Claude Bernard 75231 Paris Cedex 05 T l 1 4337 51 12 Fax 1 43 37 1842 e mail andes mnhn fr acques Friedel est physicien du solide et fut professeur l univer sit de Paris Sud avant d occuper aujourd hui le fauteuil de pr sident de l Acad mie des Sciences Pour notre part nous le connaissons surtout en qualit de pr sident de l Association Bernard Gregory Un pr sident pas si loin tain d ailleurs contrairement ce que sa modestie l am ne crire dans l ouvrage qu il vient de publier chez Odile Jacob Le titre Grain
31. en b ton Gilles est parfaitement l aise lors qu il s agit de reformuler les solutions que nous pr conisons des clients qui ne sont pas sp cialistes de notre m tier Ce r le d interface de meilleu re communication est essentiel Selon lui le docteur galement une vision plus globale un savoir compl mentaire l activit indus trielle et commerciale de l entreprise Il est ainsi capable de prendre en compte tant les contraintes finan ci res que la sp cificit de la techno logie du client La comp tence scientifique reste quand m me l atout primordial en particulier pour r soudre rapidement les probl mes de cohabitation des lastom res avec tous les environne ments possibles Car les produits sur lesquels travaille Acaplast imposent un rythme de progr s effr n dans l laboration d lastom res toujours plus performants et moins chers une voiture est remise en cause tous les deux ou trois ans pour pr parer une nouvelle gamme Sans oublier la n cessit d anticiper des r glementa tions qui du jour au lendemain obli gent les constructeurs automobiles modifier radicalement certaines de leurs pi ces L arriv e de Gilles M li au moment o Acaplast s appr te produire des caoutchoucs cellulaires tanches compatibles avec les nou veaux carburants n est videmment pas une co ncidence L Acaplast 23210 B n vent l Abbaye T k 55 62 61 93 Fax 55 62 64 92
32. er les s jours scientifiques l tranger les exp riences post doctorales les changes de professeurs ainsi que les partenariats internationaux initi s par des acteurs r gionaux La r gion Rh ne Alpes a mis en place voici sept a un programme de bourses l tranger qui permet chaque ann e 2500 tudiants de partir pour des stages de longue dur e soit en entre prise soit en universit Cet effort r gional participe ce que j appelle l ensemencement international de la culture rh ne alpine Le d part l tranger de ces jeunes a en effet for tement contribu l internationalisa tion des tablissements d ensei gnement sup rieur et au d veloppe ment de programmes communs internationaux Cette initiative a ga lement permis gr ce l insertion dans l conomie r gionale de ces sta giaires de renforcer la pr occupation internationale des responsables de nos entreprises Enfin je crois que la R gion a un r le important jouer dans la diffu sion des connaissances scientifiques aupr s des lus et du grand public Certes une telle volont politique et un tel effort financier de l ordre de 400 millions de francs par an en Rh ne Alpes ne sont pas la port e de toutes les r gions Mais celles qui disposent de la taille critique suffisan te doivent oeuvrer en accord avec les imp ratifs nationaux pour leur d cloisonnement Rapprocher tous les acteurs du d velo
33. ercheurs des entreprises Construction navale et autres mat riels de transport 8 337 1227 travaillent en r gion parisienne W Instruments et mat riels de pr cision TT 732 1805 Industrie du verre 19 344 1100 Industries diverses 141 1052 3924 P PRE 5 Recherche et d veloppement B timent et il le imen g nie civil et agricole 46 656 1250 dsl Erai Services de transport 4 261 434 pare HA Ing nierie 177 1486 2523 Minist re de l Enseignement Sup rieur Ao s et de la Recherche janvier 1994 Teis m 3791 4807 I rue Descartes 75231 Paris Cedex 05 TOTAL 3192 59594 156300 Formation par ia Recherche n 47 Juin 94 ENTREPRISES PORTES OUVERTES ACAPLAST Fabrice Martin M li docteur en sciences de l universit de Poitiers inscrit l Association Bernard Gregory tait embauch par Acaplast petite entreprise produisant des lastom res et employant une centaine de personnes Le recru tement s est fait un moment o l entreprise tait au creux de la vague ce qui ne l a pas emp ch e de parier sur l avenir en cr ant une nouvelle unit de pro duction et en pla ant un docteur la t te de son laboratoire de recherche l y a aujourd hui un an Gilles Acaplast a une double activit la production d lastom res synth tiques et la fabrication de pi ces haute valeur ajout e base d lasto m res Bien qu elle compte a
34. es clients habituels de l Anvar La majorit des aides l inno vation fournies par l agence vont plu t t en effet des entreprises de secteurs dits traditionnels et ayant g n ralement plus de trois ans d exis tence 63 du millier d aides aux pro jets d innovation accord es par l agence en 1993 ont b n fici des PME de basse et moyenne intensit technologique c est dire selon la classification adopt e par l OCDE des entreprises relevant de secteurs qui consacrent moins de 4 de leur chiffre d affaires la R amp D Ces entre prises sont devenues la cible prioritai re de l Anvar depuis 1990 Ainsi les trois secteurs traditionnels qui ont connu la plus forte progression en nombre de projets soutenus de 1991 1993 sont le travail des m taux le bois ameublement et le caoutchouc plastique Les secteurs dits de haute technologie plus de 4 du chiffre d affaires investis en R amp D repr sen tent pour leur part 37 des aides Par ailleurs l analyse des profils des chercheurs recrut s gr ce l aide l embauche montre que les ing nieurs titulaires d un dipl me d tudes approfondies ou ayant une exp rience limit e en recherche niveau bac 6 pour sch matiser sont majoritaires avec 45 du total des embauches Les universitaires docteurs en sciences repr sentaient 27 des chercheurs embauch s en 993 les ing nieurs titulaires d une ser la bar
35. es mat riaux l environnement en passant par le g nie des proc d s le g nie industriel et l informatique avec ici une illustration de l axe de recherche en synth se d images l gues sur les m tiers de la R amp D dans un contexte indus SOMMAIRE triel Les besoins ne man FR a quent pas et nous invitons Enqu te Consultation nationale sur la recherche fran aise 2 tous les anciens candidats participer ainsi nos c t s un effort renouvel de promo 3 Z Se E Laboratoire La recherche l Ecole des Mines de Saint Etienne 5 mamu formation par la PME PMI L Anvar assouplit l aide l embauche de chercheurs be a te 8 9 entreprises Li Terre d accueil La Fondation Nationale Alfred Kastler Point de vue Les r gions et la recherche d veloppement R amp D Les effectifs de R amp D dans les entreprises en 1991 10 Entreprise Les lastom res d Acaplast Il Formation par la Recherche n 47 Juin 94 LA CONDITION DES PERSONNELS CONSULTATION NATIONALE ENSEIGNANTS DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Le Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recher che vient de rendre public le rapport de la commission pr sid e par le recteur Maurice Quenet sur La condition des personnels enseignants de l enseignement sup rieur La commission met 30 recommandations pour am liorer la formation le recrutement et la gestion des carri res des enseignants
36. isser le prix de revient C est tr s simple r sume Patrick Choukroun les mat riaux que nous proposons doivent tre faciles mettre en oeuvre peu on reux et tr s performants Ce qui n cessite des efforts permanents de cr ativit si l on veut r ussir contrer les produits du tiers monde o la main d oeuvre est meilleur march Un docteur pour mettre en place une d marche scientifique dans entreprise Dans ce contexte le recrutement de Gilles M li visait mettre en place une v ritable d marche scientifique dans le d veloppement des nouveaux produits On m a confi ce challenge d introduire la rigueur scientifique dans un m tier qui repose encore sur un savoir faire rare et pr cieux mais tr s empirique se f licite l int ress qui souhaitait faire de la recherche appliqu e Lorsque j ai pris la d ci sion de recruter j avais le choix entre trois profils possibles l ing nieur caoutchoutier l ing nieur g n raliste ou le docteur soit en chimie soit en g nie des proc d s Mon choix s est finalement port sur celui qui aurait un bagage compl mentaire au n tre t moigne Patrick Choukroun Et si Ton s est montr capable de d fendre sa th se cela veut dire que l on a une capacit d expression coh rente d argumentation et de synth se des r sultats ajoute t il en pensant forte ment au fait d arriver maintenant chez les clients avec des dossiers
37. iversit s et les coles 5000 CIFRE L a 5000 me convention indus trielle de formation par la recherche CIFRE a t sign e le 31 mai 1994 en pr sence de Fran ois Fillon ministre de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche Rappelons bri vement que les conventions Cifre ont t cr es en 1981 et associent autour d un projet industriel trois partenaires une entreprise un jeune dipl m et un laboratoire de recherche L entreprise embauche le jeune dipl m pour lui confier un travail de recherche ou d innovation en relation directe avec le laboratoire de recherche Ce projet donne lieu la soutenance d une th se de doctorat Pendant les trois ans que dure la convention l entreprise re oit une subvention annuelle de l ordre de 92700 francs Les conventions Cifre sont g r es par l Association Nationale de la Recherche Technique ANRT pour le compte du minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche Sanglots longs en automne nvention Cifre a t attribu e la des Chevalets Aubert fond e en 1865 is e dans la fabrica tion des instruments et accessoires de lutherie 48 salari s 8 2 millions de francs de chiffre d affaires dont 85 l exporta tion Cette convention Cifre vient appuyer un programme d innovation por tant sur la modernisation de l outil de pro duction et faisant appel en particulier des techniques de CFAO et de prototypage rapide
38. lis s dans la protection et la restauration du patrimoine Cette brochure a re u le soutien de la mission de la Recherche et de la Technologie du minist re de la Culture Environnement amp biens culturels SFIIC 29 rue de Paris 77420 Champs sur Mame Formation par la Recherche nr 47 Juin 94 R amp D LES EFFECTIFS DE R amp D DANS LES ENTREPRISES EN 1991 e Minist re de l Enseigne ment Sup rieur et de la Recherche vient de publier les r sultats 1991 de son enqu te annuelle sur la recherche et d ve loppement dans les entreprises Il en ressort qu un peu plus de 3 000 entreprises font de la R amp D en France employant pour cela 59 600 chercheurs et ing nieurs de recherche La part des PME PMI ne cesse d augmenter 3 179 entreprises ont une activit permanente et organis e de recher prises de moins de 500 salari s effec tuant de la recherche avec au moins un chercheur temps plein a plus que tripl en l espace de huit ans on en recense aujourd hui 2 807 On esti me par ailleurs qu un millier d entre prises non comptabilis es dans cette enqu te effectuent de la R amp D avec moins d un chercheur temps plein ou font appel des ressources externes de R amp D Ces entreprises faisant de la R amp D occupent une place importante dans le tissu industriel fran ais puisqu elles emploient plus du tiers des effectifs industriels et assurent 42
39. obi lit initiale lors du recrutement des chercheurs et des enseignants cher cheurs suivant en cela l exemple des Etats Unis o en principe l on ne peut pas tre embauch dans l univer sit o l on a fait ses tudes Mais aucune mesure concr te n a t pro pos e quant la mise en pratique de ce voeu Une mobilit souhait e et encourag e mais p nalis e au quotidien L autre paradoxe introduit par la stabilit de l emploi des chercheurs du secteur public r side dans le fait qu ils ne profitent pas de cette stabili t pour prendre le risque de la mobili t en cours de carri re Pourtant cette mobilit est encourag e de longue date qu ils s agisse d aider l industrie d velopper sa recherche ou bien de mettre ses comp tences au service de l enseignement sup rieur qui aura de plus en plus besoin de ren forts pour compenser d une part les d parts en retraite et pour faire face d autre part l augmentation sans pr c dent du nombre d tudiants Mais force est de constater que jusqu pr sent toutes les incitations la mobilit que cette derni re soit temporaire ou permanente se sont heurt es au mieux l indiff rence g n rale au pire l extr me r serve des principaux int ress s Les avantages de la mobilit pour la vitalit du dispositif de recherche et d enseignement sup rieur fran ais ne manquent certes pas Meilleure gestion des carri res b
40. on des Com munaut s europ ennes et les institutions de recherche publiques et priv es Compos e d une centaine de personnalit s propos es par les diff rentes organisations europ ennes cette assembl e sera consult e sur le contenu et l valuation des pro grammes scientifiques et techniques europ ens FROGNEWS frog guvax georgetown edu FROGMAG georgetown edu FROGJOBS FORUMS ELECTRONIQUES POUR LES JEUNES CHERCHEURS FRANCAIS A L ETRANGER Revue de presse fran aise quotidienne Pour la recevoir envoyer une demande edu Le magazine des Fran ais aux Etats Unis Pour le recevoir envoyer une demande Forum de l emploi et du retour en France Pour s inscrire envoyer la commande subscribe frogjobs votre nom listproc yukon cren org Frogjobs diffuse des offres d emploi les avis de concours des organismes et des universit s une lettre hebdomadaire sur l emploi scientifique en France des questions et r ponses concernant l emploi et des contacts professionnels en France Frogjobs est anim par l Association Bernard Gregory FRENCHTALK Forum de libre discussion Pour s inscrire envoyer la commande subscribe frenchtalk votre nom listproc yukon cren org FRANCOPOLIS Forum de discussion sur des sujets d actualit politique Pour s inscrire envoyer la commande sub francopolis votre nom listserv univ lyon2 fr POSTDOC INTERNATIONAL Propositions d emploi et de stages post
41. oul Duval Alain Rollet Jacques Roman Raymond Deniau Edition Atelier Paul Bertrand 1 bis Passage des Patriarches 75005 Paris Siret 712010855900023 r Toute reproduction d article ou d informations contenus dans ce journal est autoris e avec mention de leur origine D n t l nnt me trimestre 04
42. ppement r gio nal rapprocher la r gion de ses parte naires trangers mais aussi promouvoir une science parfois mal per ue du grand public et des respon sables politiques tels sont les grands axes strat giques que doivent adopter les r gions pour soutenir l effort national de d veloppement scienti fique technologique et conomique E 1 Cet article est la synth se d un expos prononc par M M rieux lors de FAssembl e G n rale de l Association Bemard Gregory le 27 janvier 1994 RONNEMENT VS CULTURELS LA TROUSSE DE SECOURS DU PATRIMOINE CULTUREL L air le feu la terre et l eau les quatre l ments sont sans piti pour le patrimoine culturel Les peintures sur bois s caillent dans les glises trop chauff es la gangr ne menace les sculptures et les b timents expos s la pollution la lumi re d colore les tapisseries les micro organismes attaquent les clich s photographiques Pour tous les respon sables du patrimoine culturel fran ais mais aussi pour les lus les membres du clerg les architectes et plus g n ralement chacun d entre nous la Section fran aise de l Institut international de conservation vient d diter une brochure fort bien faite sur les dangers qui guettent les oeuvres d art et sur les pr cautions l men taires prendre pour les sauvegarder Le tout compl t par la liste des organismes et des laboratoires sp cia
43. ras sage accru des comp tences entre les organismes publics de recherche les tablissements d enseignement sup rieur et les entreprises souplesse plus grande pour faire face aux mis sions multiples de la recherche et de l enseignement sup rieur etc Adapter les proc dures d valuation Mais le b t blesse dans les proces sus d valuation des chercheurs Mal heureusement pour la mobilit les commissions charg es d valuer les chercheurs des organismes et les enseignants chercheurs universi taires ne jurent encore que par des crit res de production scientifique savoir essentiellement les publica tions effectu es par les chercheurs dans les revues scientifiques interna tionales M me si ici ou l quelques efforts ont t d marr s on pense notamment aux commissions trans versales du Comit national de la recherche leurs effets ne se font pas encore suffisamment sentir Et l on doit admettre qu il est assez paradoxal de voir l Universit juger ses ensei gnants chercheurs sur le seul crit re de leurs travaux scientifiques alors m me qu ils sont satur s d autres t ches tout aussi importantes com mencer par l enseignement Bref quel que soit le bout par lequel on aborde le probl me de la mobilit on en revient toujours la n cessit d introduire dans les proces sus d valuation des crit ri mentaires couvrant les mi les chercheurs seraient amen s exe
44. rcer en faisant acte de mobilit Ce que la synth se nationale de la consultation r sume en trois points cl s pour une meilleure gestion de l emploi scientifique une mobilit initiale que le pre mier recrutement corresponde un emploi permanent ou temporaire une mobilit fonctionnelle sur l ensemble de la carri re des individus et assortie de m canismes d valua tion pertinents une gestion pr visionnelle de l emploi scientifique sur des dur es compatibles avec les constantes de temps propres au syst me Reste savoir si de telles proposi tions seront suivies d effets Formation par la Recherche rr 47 juin 94 CONSULTATION NATIONALE RECHERCHE ET INNOVATION DANS LES ENTREPRISES Fabrice Martin e soutien l innovation et L la recherche industrielle notamment dans les PME PMI est un th me qui a suscit beaucoup de r flexions et d interventions parmi les partici pants la consultation nationale sur les grands objectifs de la recherche fran aise Le r le essentiel des structures d interfa ce et des r seaux de l innovation a t soulign maintes reprises Ainsi que la n cessit de d velop per la formation par la recherche et la mobilit de tous les acteurs de l innovation Le d veloppement de l innovation dans les entreprises passant notam ment par l tablissement et le renfor cement des liens entre la recherche publique et l indu
45. re un niveau bac probable que cet assouplissement de l aide l embauche am nera plus de PME traditionnelles y recourir partir du moment o le chercheur peut se pr senter sous les traits d un jeune ing nieur fra chement dipl m un profil qui effraie moins les patrons de ces entreprises que celui du docteur en sciences per u tort comme trop savant et trop inacces sible en fait surtout trop m connu Tout en en comprenant les raisons on peut regretter cette d cision les jeunes docteurs qu ils soient univer sitaires ou ing nieurs ont une forma tion qui leur permet d accompagner sur le long terme les efforts d innova tion d une PME notamment par leur aptitude exercer une veille techno logique pertinente La nouvelle dispo sition ne s accompagnant pas d une augmentation du nombre des aides il est craindre qu ils ne soient malheu reusement exclus dans les faits de la nouvelle proc dure alors que toutes les tudes d insertion professionnelle ont montr jusqu ici qu ils sont plus enclins s ins rer dans le tissu des petites et moyennes entreprises que les ing nieurs sortant d coles De m me malgr toutes leurs qualit s on peut se demander si les jeunes ing nieurs n ayant pas re u une for mation par la recherche sont les mieux plac s pour rapprocher ce type de PME des potentialit s et opportu nit s offertes par la recherche men e dans les organismes les un
46. res scientifiques et constituer des r seaux de partenaires int grant chercheurs industriels et acteurs du d veloppement internatio nal C est ainsi que la cr ation en Rh ne Alpes d une association r gionale de l utilisation des fibres optiques et de l optique guid e regroupant des chercheurs et des industriels du secteur pas seulement de Rh ne Alpes d ailleurs a permis d intensifier des actions de formation initiale et continue ainsi que le trans fert de technologie entre les labora toires et les entreprises Avec le soutien de la R gion ce groupement a pu galement lancer des actions de recherche et de coop ration en Chine ainsi qu un programme de recherche universit s entreprises avec nos par tenaires du Bade Wurtemberg en Allemagne Parall lement ce r le de struc turation la R gion peut jouer aussi un r le important de mobilisation et de f d ration Rh ne Alpes a par exemple mis en place en partenariat avec l Etat des actions f d ratives de recherche sur quelques grands th mes r gionaux se traduisant notamment par la signature avec les grands tablissements r gionaux de contrats globaux pluriannuels por tant sur des priorit s de recherche de formation de technologie de trans fert de technologie et de d veloppe ment international Favoriser le d veloppement technologique des PME En ce qui concerne le d veloppe ment technologique il me semble que l
47. s chapitres couverts par ces 40 mesures dont beauco Formation par la Recherche n 47 Juin 94 RECTIFICATIF Suite la publication de l article sur les enseignants chercheurs dans le pr c dent num ro de Formation par la Recherche un professeur l INSA de Lyon nous a fait aimablement remarquer qu il aimerait bien que les heures suppl mentaires qu il effectue soient r mun r es hauteur de 8 700 F par mois en moyenne comme nous Pavons indiqu Malheureusement la r alit est moins g n reuse les heures suppl mentaires rapportent bien 8 700 F en moyenne mais par an PAYS BAS LES UNIVERSITES INDEMNISENT LEURS DOCTEURS SANS EMPLOI e dernier num ro de Tech nopol der lettre du Service scientifique de l Ambassade de France aux Pays Bas cite des informations publi es par le jour nal Chemish Weekblad selon lesquelles les universit s n erlan daises en seraient arriv es ver ser 277 millions de florins chaque ann e 837 millions de francs pour les indemnit s de ch mage de leurs personnels temporaires arriv s en fin de contrat Parmi ces derniers on compte de nom breux docteurs ayant b n fici de bourses d assistants Les nombreux personnels enga g s pour une dur e d termin e par les universit s n erlandaises dans les ann es 80 n ont pas tous trouv un emploi l issue de leur contrat prin cipalement dans les disciplines li
48. strie d une part entre les entreprises d autre part notamment entre les grands groupes et les PME PMI est aujourd hui r par deux types de structures les interfaces et les r seaux Les interfaces Comme tout interm diaire sur un march les interfaces doivent tre adapt es aux attentes de la demande et aux contraintes de l offre Or le principe d autofinancement des orga nismes d interface m me partiel les conduit privil gier les op rations les plus faciles et donc concentrer l aide l innovation sur des aires de proximit et sur des populations de PMI de hautes technologies La ten dance des interfaces est ainsi de s adresser aux entreprises qui corres pondent le mieux aux comp tences qu elles d sirent promouvoir alors que le probl me consiste essentielle ment associer des ressources cogni tives des recherches finalis es et des processus industriels dans lesquels il faut inclure les aspects financiers juridiques et internationaux Les participants la consultation nationale ont pr conis d viter la cr ation de super instituts nationaux ou r gionaux de technologie pr f rant favoriser la mise en r seaux des comp tences pour r soudre des cas particuliers Les interfaces doivent elles m mes tre int gr es des r seaux car elles n ont pas pour voca tion de fid liser la client le de quelques PME PMI mais de susciter toujours de nouveaux contacts d
49. tt raires et sociales Ce sont des personnels techniques et admi tifs mais aussi souvent d anciens th sards dont un grand nombre a b n fici du syst me de bourses d assistants AIO un millier de ces bourses est attribu chaque ann e La loi n erlandaise pr voit que l employeur doit verser des subsides d attente wachtgelden ces employ s en fin de contrat Depuis 1991 le minist re de l Int rieur a pru demment transf r cette obligation aux universit s en leur attribuant un cr dit forfaitaire cet effet Le besoin de financement de ces indemnit s ne cesse de cro tre atteignant 277 mil lions de florins 837 millions de frar 93 pour les 13 universi t s ce qui repr sente environ 10 de leurs d penses totales de personnel Les dotations annuelles sont devenues insuffisantes La charge qui en r sulte est devenue difficilement soutenable principalement pour les grosses uni versit s orient es essentiellement vers les sciences humaines et sociales les universit s d Amsterdam et d Utrecht par exemple Une r glementation plus restrictive mise en place depuis le ler mars dernier devrait att nuer les co ts pour les contrats qui se termi nent apr s cette date cependant la contribution publique va tre abaiss e en proportion Cette situation comporte toute fois des aspects positifs Les universi t s ont cr des bureaux de placement et de mobilit charg de
50. ucc s des proc dures existantes comme les conventions Cifre ou les Cortechs proc dure similaire mais impli quant des techniciens sup rieurs En revanche la formation par la recherche souffre encore trop d un manque de reconnaissance des th ses et des habilitations diriger des recherches de la part de l industrie Inversement il faudrait que soient reconnus dans les carri res universi taires les travaux effectu s en entre prise L activit professionnelle est formatrice et la formation fait donc partie des fonctions de l entreprise La qualification ainsi acquise pourrait m me tre reconnue et valoris e pour l obtention d un dipl me La mobilit D autre part il est indispensable de revoir les r gles administratives d su tes souvent rigides et opaques qui dissuadent toute tentative de mobilit statuts retraites change ment de corps etc Bien qu il faille encore soutenir activement la mobili t des enseignants et des chercheurs il faut faire attention ne pas la limi ter ces deux cat gories La mobilit doit s effectuer aussi bien de la recherche vers l industrie que de l industrie vers la recherche elle concerne donc galement les ing nieurs et les techniciens et doit tre un facteur de promotion de carri re au d part comme au retour Les actions incitatives L Etat a son r le jouer pour impulser les collaborations n ces saires la mobilit Il doit
51. ujourd hui plus d une centaine d employ s elle conserve du fait de son histoire un fort cachet familial Mon grand p re a commenc par faire du cuir en Afrique du Nord mon p re a poursuivi en fabriquant des semelles de cr pe Paris aujourd hui nous transformons du caoutchouc dans la Creuse raconte le PDG Patrick Choukroun Quand on parle de caoutchouc on pense in vitablement l norme industrie du pneumatique mais ce n est pas sur ce march qu volue Acaplast En dehors du pneumatique et de quelques produits manufactur s classiques quelques pourcents de la transformation d lastom res en France concernent des produits industriels Sur ces quelques pour cents deux grandes entreprises contr lent 70 du march Toutes les PME comme Acaplast se battent donc sur un march en d finitive tr s troit Dans ces conditions la seule solution est de se sp cialiser de trou ver une niche c est dire une acti vit o la concurrence est r duite voire nulle Patrick Choukroun aime citer l exemple de cet artisan qui surmoule avec du caoutchouc des diamants sur des c bles d acier pour fabriquer des cha nes d couper le granit il est le seul exercer cette activit en France Pour sa part Aca plast produit des lastom res pour l automobile et dans une moindre mesure pour le b timent Elle com pl te cette activit en laborant des compos s pour d autres transforma teurs
52. uli rement insist sur l exemple allemand de la fondation Alexander von Humboldt qui traite ses boursiers comme les membres d une grande famille La fondation s occupe des formalit s administra tives et bancaires organise des activi t s collectives permettant de conna tre un peu mieux la langue et le pays et reste en contact permanent avec les humboldtiens pendant leur s jour Une fois rentr s chez eux les boursiers restent des membres privi l gi s de la famille et se tournent donc naturellement vers elle pour trouver des collaborations ou d cro cher des march s Suite au rapport Ourisson et pour mettre fin cette situation pour le moins anormale l Acad mie des Sciences a d pos en f vrier 1994 les statuts de la Fondation Nationale Alfred Kastler Pr sid e par Jacques Friedel pr sident de l Acad mie des Sciences et dirig e par Guy Ourisson elle est financ e par quatre minis t res par le conseil r gional et la Communaut urbaine de Strasbourg La FNAK b n ficie galement de quelques soutiens priv s qui l int grent dans son environnement stras bourgeois Elle se propose d assurer l accueil des scientifiques trangers en liaison avec les organismes accor s bourses et les services admi concern s ainsi que de constituer un fond tant d assurer un p des bourses et des concerne le suivi travail est de constituer un fichier r trospectif qui comporte d j plus
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