Compte rendu - Assemblée nationale
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1. cembre Pour les quartiers qui ne seront choisis qu en d cembre la signature du contrat de ville avant la fin de l ann e semble difficile Nous nous demandons galement si Action Logement finira par se mettre d accord avec le Gouvernement et confirmera qu il financera sa part du nouveau PNRU En mati re de taxe fonci re sur les propri t s b ties TFPB nous cherchons avec votre cabinet des solutions pour mieux associer les lus la d termination des exon rations et l utilisation des fonds Nous constatons avec regret que certains bailleurs ne r investissent dans le quartier prioritaire concern que le montant de l exon ration Ils s inscrivent malheureusement dans une tendance observable depuis trente ans d s lors qu un territoire b n ficie de la politique de la ville ils en excluent l application du droit commun Normalement l exon ration de TFPB devait venir compl ter le droit commun Il arrive m me que le r investissement soit inf rieur au montant de cette exon ration En d autres termes le dispositif applicable aux territoires prioritaires a servi des territoires non prioritaires C est le drame de la politique de la ville depuis trente ans l o elle s applique on transf re ailleurs l application du droit commun Vous avez justement rappel les principes madame la ministre le droit commun s applique partout la politique de la ville arrive en plus Il faut donc assure2. e li e la performance nerg tique des b timents la connectivit ou l environnement Ces crit res permettront de m langer des populations de diff rents niveaux sociaux Vous connaissez mon avis sur Luzenac mais l tat fort heureusement n a pas son mot dire sur le sujet Monsieur Potier je suis favorable aux campus de l ducation dont nous reparlerons ensemble C est un dispositif que nous pourrions soutenir davantage De m me nous aimerions faire monter en puissance les coles de la seconde chance Vous m avez interrog e sur la collaboration du rural et de l urbain La r forme de la politique de la ville celle de l ducation prioritaire et les mesures relatives aux contrats de bourgs centres arrivant en m me temps il est facile de les synchroniser Le dispositif mis en place par Sylvia Pinel s inspire de la politique de la ville puisqu il vise identifier une ing nierie et nouer des partenariats Je vous r pondrai par crit sur la possibilit de pr empter les biens en soci t Monsieur Laurent un d cret en cours de r daction installera l automne la nouvelle version du Conseil national des villes Celui ci exercera des missions plus importantes commencer par l valuation des politiques Je r ponds ainsi la question de M Hammadi sur appr ciation de la r forme en cours Le CNV animera galement les d marches participatives Sa composition sera mod
3. soit 20 de l enveloppe de 5 milliards seront r serv s ces projets qui seront inscrits dans les contrats de projets tat r gion Ces choix s effectueront entre septembre et d cembre prochain S agissant des 1 300 quartiers la discussion des contrats de ville va s engager Nous souhaiterions qu ils soient sign s d s la fin de 2014 ou au plus tard dans les trois premiers mois de l ann e 2015 Les partenaires du contrat l tat chacune des collectivit s territoriales diff rents services publics comme les bailleurs sociaux P le emploi la caisse d allocations familiales etc doivent se mettre d accord sur le projet de territoire et les objectifs strat giques avant la fin de l ann e quitte se donner deux ou trois mois de plus pour signer d finitivement les contrats et leurs conventions d application Les attentes des habitants sont fortes nous devons aller vite Pour am liorer la participation des habitants la r forme introduit galement les conseils citoyens Nous avons travaill ces derni res semaines en lien troit avec l Association des maires de France l association Ville amp banlieue et la coordination citoyenne des associations de quartier la construction d un cadre de r f rence destination des collectivit s locales Ce document que nous diffusons actuellement laisse beaucoup de latitude Il n introduit aucune obligation nouvelle par rapport ce que vous avez inscri
4. tat Elles associeront des territoires urbains p riurbains et ruraux Face aux attitudes d fensives et aux logiques de r tr cissement qui se sont exprim es lors des derni res lections une politique progressiste devrait imposer louverture et la coop ration Savez vous que certaines politiques de la ville ont suscit des coop rations culturelles associatives ou environnementales entre le rural l urbain et le p riurbain Est ce un axe que vous pourriez encourager et financer De belles exp riences men es sur nos territoires m ritent d tre confort es L avenir des politiques publiques sera constitu non de fronti res mais de passerelles Ma derni re remarque est plus technique En examinant la loi pour l acc s au logement et un urbanisme r nov ALUR et le projet de loi d avenir pour l agriculture l alimentation et la for t nous avons d couvert que les soci t s d am nagement foncier et d tablissement rural SAFER ne peuvent pas pr empter les biens en soci t de plus en plus nombreux dans le foncier On constate la m me impasse juridique en ville les tablissements publics fonciers EPF ou les op rateurs publics ne peuvent pas pr empter les biens en soci t Dans les deux cas la modernit ou la financiarisation de l immobilier chappe au contr le public Pourquoi ne pas consacrer ce probl me une mission parlementaire d s 2015 M Jean Luc Laurent Le Conseil national des vil
5. M le pr sident Fran ois Brottes J ajoute une derni re question la nouvelle politique territoriale modifiera t elle la gouvernance des contrats de ville Nous nous sommes demand qui de l agglom ration de la m tropole de la commune de l intercommunalit ou du d partement en piloterait les diff rents aspects Qu adviendra t 1l si ce qui pla t un maire ne convient pas aux responsables de l agglom ration Mme la ministre Monsieur Jibrayel je ne demande qu travailler avec vous sur les probl mes que vous soulevez L arr t du dispositif des emplois francs appelle bien s r un accompagnement Les clubs ambition constituent le meilleur dispositif pour ramener vers l emploi des jeunes qu en loigne un manque d opportunit s ou un blocage une autocensure Un coaching intensif de trois mois les aidera lutter contre ces m canismes psychologiques Nous d velopperons 500 700 clubs dans les quartiers prioritaires 14 Madame Troallic je ne minimise pas le probl me des communes qui sortiront en m me temps du programme de r ussite ducative et de la politique de la ville Les lus locaux devront nous signaler les territoires qui m ritent de b n ficier d une veille active Nous p renniserons les dispositifs qui ont fait leur preuve notamment la r ussite ducative et les adultes relais en les finan ant sur une autre enveloppe Je les soutiendrai en tant que ministre charg e de la vi
6. la part de la Conf d ration g n rale des petites et moyennes entreprises CGPME Il faut la fois rassurer et expliquer RS M Philippe Kemel Ce week end j ai t interpell ce sujet par une responsable de l institut r gional du travail social IRTS de Lille Cet organisme n accueille plus de stagiaires ce qui emp che les tudiants de valider leur parcours parce que la loi est mal comprise ou mal abord e Peut tre devons nous la revisiter M le pr sident Fran ois Brottes Nous allons nous rapprocher de nos coll gues de la commission des affaires sociales pour essayer de r gler le probl me Madame la ministre je vous remercie lt gt lt Note Membres pr sents ou excus s Commission des affaires conomiques R union du mardi 15 juillet 2014 16h 15 Pr sents Mme Brigitte Allain Mme Marie No lle Battistel M Yves Blein M Christophe Borgel M Andr Chassaigne Mme Corinne Erhel M Daniel Fasquelle M Daniel Goldberg M Jean Grellier M Razzy Hammadi M Henri Jibrayel M Philippe Kemel M Jean Luc Laurent Mme Annick Le Loch Mme Fr d rique Massat M Jean Claude Mathis M Herv Pellois M Dominique Potier M Fran ois Pupponi M Alain Suguenot M Lionel Tardy Mme Catherine Troallic M Fabrice Verdier Excus s Mme Jeanine Dubi Mme Marie H l ne Fabre M Jo l Giraud Assistaient galement la r union Mme Khei ra Bouziane M Guillaume Chevrollie
7. partout signal e des familles monoparentales conduites par une femme Nous avons demand aux pr fets de pr voir dans les contrats de ville une r ponse sp cifique cette question notamment en ce qui concerne les gardes d enfants l articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle et l acc s de ces femmes des emplois associatifs Quant au FISAC il est pr vu d affecter un tiers de ses ressources aux quartiers prioritaires En outre le jour m me o nous signions avec la Caisse des d p ts la convention permettant de mobiliser 400 millions d euros en soutien l investissement priv l tablissement public national d am nagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux EPARECA d cidait d affecter 75 millions d euros la revitalisation des espaces commerciaux et artisanaux des quartiers La mobilisation du droit commun monsieur Chassaigne est un des aspects de l action de mon pr d cesseur Fran ois Lamy qui a pass avec douze minist res des conventions d objectifs Ce n est pas un hasard si 40 des postes cr s depuis deux ans sont all s aux territoires prioritaires c est le r sultat d une volont politique Dans le cadre de la r forme de son r seau d ducation prioritaire l ducation nationale va d ailleurs s appuyer sur les m mes indicateurs de pauvret et de niveau de revenu des familles que nous La nouvelle carte des quartiers pri
8. potentiel financier des collectivit s locales concern es Cette nouvelle cartographie nous a en effet permis d identifier des poches de pauvret dans des territoires qui par ailleurs se portent bien et devront de ce fait apporter un accompagnement plus important Mais la politique de la ville consiste aussi mobiliser le droit commun Nous enregistrons de ce point de vue des progr s int ressants les zones urbaines sensibles b n ficient aujourd hui de 20 des emplois d avenir et de 40 des cr ations de postes dans l ducation nationale Petit petit le droit commun se renforce dans les quartiers prioritaires et nous nous emploierons amplifier ce mouvement Le p rim tre in dit de mon minist re constituera cet gard un atout qu il s agisse des quipements sportifs de la vie associative etc les lus auront d sormais un seul interlocuteur Parall lement la d limitation des quartiers prioritaires nous pr parons le nouveau programme national de renouvellement urbain NPNRU D s le mois de septembre le conseil d administration de l Agence nationale pour la r novation urbaine ANRU proposera aux territoires pr sentant les dysfonctionnements urbains les plus importants 200 op rations d int r t national J ai n anmoins voulu laisser une marge de man uvre aux lus locaux qui souhaiteraient mener des op rations d int r t local ou r gional dans d autres quartiers Un milliard d euros
9. Ve LC S LA TU URE Compte rendu Commission des affaires conomiques Audition ouverte la presse de Mme Najat Vallaud Belkacem ministre des Droits des femmes de la ville de la jeunesse et des sports sur la politique de la ville 2 Mardi 15 juillet 2014 S ance de 16 heures 15 Compte rendu n 108 SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2013 2014 Pr sidence de M Fran ois Brottes Pr sident La commission a auditionn Mme Najat Vallaud Belkacem ministre des Droits des femmes de la ville de la jeunesse et des sports sur la politique de la ville M le pr sident Fran ois Brottes Madame la ministre la politique de la ville est d sormais rattach e votre minist re qui comprend galement les droits des femmes la jeunesse et les sports Elle se trouve ainsi dissoci e du secteur du logement ce qui est une nouveaut Vous avez h rit du travail effectu par Fran ois Lamy qui a longuement pr sent notre commission son projet de loi de programmation pour la ville et la coh sion urbaine La liste des quartiers prioritaires r clam e cor et cri par l opposition lors du d bat en s ance publique est enfin arr t e Environ 300 communes sortent du dispositif et une centaine y entrent sur des crit res dont personne ne conteste la validit Ces sorties peuvent tre v cues de fa on positive comme un signe de la r ussite des politiques men es Nous entamons une nouvelle phase de concertation
10. ait on utiliser une partie des 20 de l enveloppe du NPNRU destin s des op rations d int r t local pour aider ces localit s Mme Brigitte Allain Dans la politique de la ville l cole est le meilleur vecteur d int gration socioprofessionnelle condition qu elle offre des d bouch s tous en fonction de leurs potentialit s Or beaucoup de jeunes ayant obtenu un baccalaur at professionnel dans l espoir d acc der des formations de niveau plus lev ne sont pas admis en IUT institut universitaire de technologie ou en section de BTS brevet de technicien sup rieur Les territoires ruraux loign s des centres urbains sont particuli rement d favoris s de ce point de vue Les centres de formation priv s quant eux proposent des formations standardis es qui ne sont pas adapt es aux volutions du march Dans ma circonscription du Bergeracois nombre d entreprises ne trouvent pas embaucher faute de jeunes suffisamment qualifi s Comme l galit entre les hommes et les femmes entre dans vos comp tences madame la ministre je voudrais souligner que ce sujet est partie int grante de la politique de la ville Beaucoup de petites villes en milieu rural notamment ne proposent pas suffisamment de services d accueil de la petite enfance Ayant la charge des enfants les femmes n ont acc s ni l emploi ni la formation et encore moins la possibilit de cr er leur entreprise comme vous voulez
11. ans Certes avec ses 7 000 habitants Lavelanet est assez loin du seuil de 10000 La nouvelle n en suscite pas moins une certaine incompr hension sur le territoire Allez vous mettre en place une op ration de rep chage Pouvez vous nous en dire plus sur votre volont de faire merger des territoires d excellence Ma derni re question a trait au football et s adresse la ministre des sports Combien de temps la Direction nationale de contr le de gestion DNCG emp chera t elle la commune de Luzenac qui compte 650 habitants de monter en ligue 2 ce qui cr e chez nous une grande frustration Il faut croire que dans ce sport l argent est vraiment roi M Dominique Potier Je formulerai trois propositions d ouverture pour viter que la g ographie prioritaire ne fragmente le territoire Le ministre de l ducation nationale parle de cr er des campus des m tiers en lieu et place des lyc es professionnels ou des campus de formation alliant lyc es classiques et lyc es professionnels Ne peut on pas articuler ce dossier avec celui de la g ographie prioritaire afin de cr er des parcours de formation adapt s et d assurer la mixit sociale qui apr s le coll ge fait tant d faut au syst me actuel Les communaut s de communes agglom rations et territoires vont grandir puisque les intercommunalit s reprendront les comp tences des d partements et recevront des d l gations des grandes r gions et de l
12. aphiques Au cours de la grande conf rence sociale des 7 et 8 juillet derniers nous avons d cid avec les partenaires sociaux de nous attaquer enfin au probl me en traitant en priorit les modes de recrutement qui pourront s effectuer par simulation et sans curriculum vitae et en d finissant une action collective contre les discriminations au travail Un groupe de travail en cours de formation sera op rationnel en septembre Si vous voulez y participer vous tes le bienvenu mais sans attendre ses conclusions nous financerons des actions de testing aux diff rentes tapes du parcours des jeunes car la discrimination intervient aussi lors de l apprentissage ou de la recherche d un stage En cas de dysfonctionnement le testing p dagogique d bouchera sur des actions de formation et de sensibilisation des recruteurs ou des int ress s Peut tre ai je t un peu lapidaire en vous r pondant madame Allain Je n ai pas voulu dire qu il ne fallait proposer aux femmes des quartiers que des emplois dans le secteur associatif ou les coles R cemment le Haut Conseil l galit entre les femmes et les hommes m a remis un rapport sur la situation des femmes dans les quartiers Le taux d emploi de celles ci est tr s faible Elles ne b n ficient de la clause d insertion dans les march s publics que dans 6 des cas ce qui est d risoire m me si ces march s concernent surtout le secteur du b timent Il
13. attacher une attention particuli re aux territoires qui risquent si on les abandonne de s isoler et de se paup riser davantage Les lus comprennent fort bien que tout quartier inscrit en g ographie prioritaire ait vocation apr s que les investissements ont produit leurs effets sortir du dispositif Mais comme les habitants ils s inqui tent des cons quences financi res de leur nouvelle situation qui les loignera de la dotation de solidarit urbaine DSU ou des cr dits de la r ussite ducative Pouvez vous les rassurer sur ce point Enfin j ai eu l occasion d voquer avec le ministre de l ducation nationale la r vision des zones d ducation prioritaire Si sa carte se confond avec la v tre certains quartiers seront exclus en m me temps des deux dispositifs M Fabrice Verdier Dans mon d partement du Gard et plus particuli rement dans le bassin de vie d Al s La Grand Combe une commune entre dans le dispositif alors que six autres en sortent Bien que le choix d une maille de 1 000 habitants exclue d embl e les communes rurales o l habitat est diffus je ne parviens pas expliquer la d cision aux lus car la situation du bassin de vie s est objectivement d grad e et le ch mage y frappe 20 de la population a ee Je souhaite moi aussi que l occasion d une rencontre nous puissions comprendre les crit res d exclusion pr ciser le m canisme de veille et peut tre
14. au terme de laquelle seront pr cis s les p rim tres concern s pour une entr e en vigueur au 1 janvier 2015 Outre ce sujet d actualit nous souhaiterions vous poser des questions sur diff rents sujets notamment l avenir des zones franches urbaines auxquelles notre coll gue Henri Jibrayel a consacr l ann e derni re un rapport et le sort r serv au fonds Action Logement ann e apr s ann e se profilent des redistributions budg taires peu favorables la construction de logements Mme Najat Vallaud Belkacem ministre des droits des femmes de la ville de la jeunesse et des sports sur la politique de la ville J ai en effet h rit du travail consid rable r alis par Fran ois Lamy pour faire aboutir une r forme attendue depuis des d cennies et souvent report e Gr ce aux crit res objectifs et transparents que vous avez retenus nous pouvons aujourd hui mieux concentrer nos moyens sur les territoires qui en ont le plus besoin Votre commission a beaucoup apport ce projet de loi dont je salue tout particuli rement le rapporteur Fran ois Pupponi Adopt e une large majorit cette r forme n est pas un ni me plan Marshall pour les banlieues formule dont on conna t l inefficacit En revanche elle rendra notre politique de la ville beaucoup plus efficace Elle entrait dans sa phase op rationnelle lorsque j ai pris mes nouvelles fonctions Les 1 300 quartiers prioritaires de m
15. chaque collectivit Comptabilisera t on leur intervention en pourcentage ou en volume Vous voquez la mobilisation du droit commun mais les 40 de cr ations de postes d enseignants dans des territoires concern s par la politique de la ville ne sont ils pas purement fortuits Lorsque l ducation nationale d cide la fermeture d une classe ou tablit la dotation horaire globale d un tablissement je doute qu elle prenne sp cifiquement en compte les quartiers en question Dans les localit s ayant b n fici d une politique volontariste de r novation urbaine avec des r sultats tangibles en mati re de logement social les leviers pour accompagner les propri taires priv s dans la r novation de leur logement se r v lent insuffisants si bien qu on assiste une forme de ghetto sation he Le soutien aux commerces de proximit se fera t 1l en lien avec le FISAC sachant que ce fonds va d sormais fixer annuellement des domaines d intervention prioritaires ou cette d marche est elle d connect e de la politique men e par le minist re charg du commerce et de l artisanat Je veux aussi attirer votre attention sur la situation de certaines petites villes qui n entrent pas dans la politique de la ville et dont l habitat est tel point d grad que des maisons s effondrent Pour les municipalit s le co t de tels incidents repr sente deux trois ans de budget d investissement Ne pourr
16. communalit s des acteurs de notre politique En tant que Lyonnaise j ai constat que les intercommunalit s peuvent beaucoup quand elles se mobilisent La politique de la ville appartient d sormais leurs comp tences En outre elles poss dent une chelle qui permettra de favoriser la mixit sociale et d assurer la fluidit des fonctions et des populations La commune continuera jouer son r le mais elle ne se retrouvera plus seule face au probl me de la pr carit Comme vous monsieur Hammadi je consid re que pour favoriser l entrepreneuriat il ne suffit pas d accorder des aides la cr ation d entreprise Il faut offrir dans un m me bloc de la formation la cr ation d entreprise du coaching de l accompagnement financier du suivi moyen et long terme C est pourquoi avec la BPI des coles de commerce et des acteurs de l accompagnement nous construisons un nouveau mod le d cole de l entrepreneuriat que nous implanterons dans les quartiers prioritaires Pour viter le d crochage scolaire vous proposez monsieur Kemel d interdire l exclusion Je vais nouveau faire tat de mon exp rience d lue locale Certains centres sociaux d autres acteurs pourraient porter le m me projet veillent ne jamais laisser un coll gien exclu dans la rue et le font accueillir par une autre structure C est le type m me de projet que doivent soutenir la vie associative et l ducatio
17. du Conseil conomique social et environnemental CESE est venu le compl ter Les ZFU repr sentent un co t important dans le budget du minist re 360 millions d euros montant comparer aux 330 millions de cr dits d intervention de l Agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances Il est indispensable de s assurer que cette d pense publique est utile et produit les r sultats souhait s Or tous les rapports montrent que les effets r els des ZFU sur l emploi sont difficiles appr cier et variables d un territoire l autre mais que pour autant les ZFU sont un atout l o les acteurs locaux ont su bien les g rer De mon point de vue compte tenu du contexte conomique et social que l on conna t et de la faiblesse de l activit dans les quartiers il serait tr s compliqu de mettre un terme brutal ce dispositif la fin de l ann e comme l avait pr vu la majorit pr c dente Mais on ne peut simplement proroger un syst me qui n est pas enti rement satisfaisant 1l faut le remettre plat et rechercher un meilleur rapport co t efficacit Je propose votre commission que nous y travaillions ensemble S agissant des exon rations sociales il est propos d y mettre fin comme cela tait pr vu dans la mesure o elles sont rendues sans objet par les exon rations de droit commun que le Gouvernement a introduites par le cr dit d imp t pour la comp titivi
18. e associative Le travail se fera en lien avec les pr fets qui se tiennent votre disposition pour vous recevoir et r pondre vos questions Le contour exact des quartiers et la d finition des territoires n cessitent toute notre vigilance Si la commune de Lavelanet cit e par Mme Massat n entre pas dans la politique de la ville elle peut sans doute b n ficier des mesures en faveur des bourgs centres qui d pendent du minist re du logement et de l galit des territoires Pour la mise en uvre de la r forme j ai laiss une importante marge de man uvre aux pr fets et aux lus locaux N h sitez pas en profiter Le montant des interventions de l tat ne peut tre identique dans tous les territoires Il sera d autant plus lev que le potentiel fiscal de l agglom ration est faible C est un des l ments que d finira le contrat de ville Sur ce point nous lancerons rapidement la n gociation Il est fr quent monsieur Goldberg qu on constate une diff rence entre les mots et la r alit Les sommes effectivement d caiss es au titre du PNRU qui a t prorog jusqu fin 2015 sont inf rieures de 6 milliards d euros aux pr visions Cela signifie que le gouvernement ajoutera cette somme aux 5 milliards qu il apportera jusqu 2020 pour financer le nouveau PNRU Je vous remercie d avoir introduit dans la loi sur la ville un amendement destin combattre les discriminations g ogr
19. es discussions avec Action Logement avan aient de fa on satisfaisante Le montant de la contribution de l organisme l ensemble des politiques nationales sera relev hauteur de 1 milliard d euros en 2016 900 millions en 2017 et 700 millions en 2018 Cette enveloppe financera le nouveau PNRU hauteur de 850 millions sur les trois prochaines ann es sachant qu il faut galement acquitter ce qui restait payer du premier programme Les discussions avec Action Logement devraient s achever au mois de septembre CE Lors de la derni re r union du conseil d administration de l ANRU au mois de juin nous avons engag la modification du r glement int rieur de l Agence afin de permettre de lancer des tudes dans le cadre du nouveau programme La premi re liste des quartiers consid r s comme les plus prioritaires sera propos e en septembre et les d cisions prises au d but de 2015 Les territoires qui auraient d j sign leur contrat de ville ont la possibilit d y adjoindre un protocole de pr figuration qui sera videmment pris en compte S agissant de l exon ration de TFPB il est vrai que les bailleurs n ont pas toujours jou le jeu et r investi les montants appropri s dans les quartiers prioritaires Nous sommes d ailleurs en train de travailler avec l Union sociale pour l habitat une charte rassemblant les engagements que nous souhaitons lui voir prendre Je vous invite bien volontiers vous
20. faut que les dispositifs en faveur de l emploi profitent autant aux femmes qu aux hommes Cette dimension doit tre prise en compte dans le soutien l entrepreneuriat more S1 les femmes sont sous repr sent es dans l entreprise elles sont nombreuses jouer le r le d adultes relais emplois de m diation que la politique de la ville soutient depuis des ann es Avec le ministre du travail et la ministre des affaires sociales nous r fl chissons au moyen de professionnaliser les m tiers de m diation De ce fait ceux qui les occupent b n ficieraient d une formation r guli re et d un avancement et ils sortiraient du syst me des contrats aid s La politique de la ville men e depuis trente ans et la r novation urbaine commenc e il y a dix ans ont chou produire de la mixit sociale seule mani re de sortir les quartiers de leurs difficult s Pour favoriser le m lange des populations on pense d sormais la r novation en termes de performance sup rieure S ils veulent attirer une population ais e qui ne viendrait pas s y installer spontan ment les quartiers r nov s doivent offrir de meilleures prestations que les autres C est pourquoi nous avons travaill avec l ANRU sur la clause du quartier le plus favoris Les 200 quartiers qui b n ficieront de la r novation urbaine ou tous ceux qui feront l objet d une op ration d int r t local ou r gional disposeront d une valeur ajout
21. ifi e Un coll ge r unissant des repr sentants des habitants et des associations de proximit si gera d sormais c t des lus Le Pr sident de la R publique vient d annoncer qu un effort budg taire permettrait que en 2017 100 000 jeunes b n ficient du service civique qui constitue un excellent dispositif Selon le bilan d tape que m a remis Fran ois Ch r que la semaine derni re seuls 15 des jeunes issus des quartiers prioritaires demandent l effectuer Nous visons le taux de 25 Cela dit il est important que le service civique offre comme autrefois le service militaire une occasion de se m langer Nous travaillons sur son financement La somme qu y consacre mon minist re augmentera de 100 millions Pour compl ter l enveloppe nous envisageons de signer des partenariats priv s et de solliciter d autres minist res galement concern s par ces missions 0e Monsieur Hammadi le crit re du revenu qui vous semble contraint ne constitue qu un point de d part Nous travaillons avec les acteurs locaux pour d finir des p rim tres et comprendre une r alit que le carroyage ne permet pas toujours d identifier Je l ai dit nous disposons d une marge de man uvre importante pourvu que la population des communes ne d passe pas de 10 le seuil que nous avons fix La r alit vous l avez dit se joue sur un territoire plus vaste que la ville La r forme vise faire des inter
22. le paquet sur le d veloppement de l activit conomique outre les 600 millions d euros de soutien aux entreprises issus de la Caisse des d p ts et du programme d investissements d avenir nous avons obtenu que la Banque E o ex publique d investissement double ses pr ts la cr ation d entreprises dans ces quartiers et nous avons largi les garanties de pr ts bancaires Nous constatons aussi que le dispositif des emplois francs n a pas fait ses preuves alors qu on escomptait annuellement 5000 emplois on en est 130 cette ann e Par pragmatisme et souci d efficacit nous avons d cid d y mettre fin et de soutenir les clubs ambition dispositif de terrain qui a vu le jour en 2006 en Provence Alpes C te d Azur Ces structures permettent d accompagner de coacher les jeunes en recherche d emploi avec trois mois de formation intensive pour qu ils se mettent en phase avec le march du travail Les r sultats sont probants 58 d insertion en emploi la fin des trois mois Notre objectif est de mettre en place 500 700 de ces clubs dans les quartiers prioritaires d ici 2020 En mati re sociale je vous renvoie mes propos sur le soutien aux associations la sanctuarisation des cr dits d intervention de la politique de la ville et le r le des bailleurs sociaux dans la gestion urbaine de proximit Nous accordons une attention particuli re madame Allain la pr carisation
23. les CNV est arriv ch ance en ao t 2013 Quand le nouveau Conseil sera t il mis en place l occasion de son installation une annonce positive peut elle intervenir en ce qui concerne son secr tariat g n ral qui est autonome et permet ind pendamment du minist re d accompagner le travail d valuation et de recherche du CNV Le Pr sident de la R publique a annonc hier son intention de d velopper le service civique ce qui me para t n cessaire compte tenu du besoin de R publique dans les quartiers populaires Sachant qu il existe d j une convention entre l tat et l Agence du service civique comment intensifierez vous les efforts de recrutement dans les quartiers prioritaires Lors du vote de la loi sur la ville j avais d pos un amendement en ce sens L id e semble faire son chemin Qu en est il des actes M Razzy Hammadi Je salue votre volont de concentrer les aides de mettre fin l parpillement d assurer l galit entre les territoires et d viter l empilement des sigles Cela dit le revenu ne me semble pas le seul crit re prendre en compte pour int grer ou non une commune au dispositif Il est des territoires o du fait des zonages locaux ou europ ens il n existe plus de continuit urbaine ou territoriale permettant de mener des politiques conomiques et sociales Une valuation est elle pr vue pour appr cier les effets de la r forme Je le r p te le cri
24. les sur Mer dans ma circonscription les lus se plaignent du caract re d sormais anecdotique de la politique de la ville alors que la commune souffre norm ment que son taux de ch mage explose et qu elle a besoin d aide Ce que vous faites au profit des uns ne le faites vous pas au d triment des autres Comme vous n avez pas la charge au sein du nouveau gouvernement de l galit des territoires permettez moi de vous mettre en garde contre la d stabilisation des territoires ruraux Nous l avons dit au sujet des crit res d attribution du fonds d intervention pour les services l artisanat et le commerce FISAC si les budgets se restreignent ce que l on donnera pour la politique de la ville c est ce que l on retirera aux territoires ruraux et aux territoires touristiques Dans les zones de revitalisation rurale les maisons familiales et rurales sont beaucoup moins aid es que par le pass et s en trouvent tr s fragilis es Enfin vous tes vous fix des objectifs pr cis qui permettraient de mesurer l efficacit de cette politique Le nombre de commerces ne cesse de diminuer les petites entreprises ont beaucoup de mal se maintenir dans les quartiers difficiles et les habitants s en plaignent Chaque nouveau ministre annonce de nouvelles actions mais on ne retrouve pas les r sultats escompt s sur le terrain M Andr Chassaigne Comment se fera la prise en compte du potentiel financier de
25. les y inciter Disposer de cr ches proximit mais aussi de services d urgence d tablissements de sant et d instances judiciaires est une condition de l acc s l emploi Mme la ministre Le calendrier est en effet assez volontariste et ambitieux monsieur Pupponi mais il tait important de d clencher une dynamique Dans la plupart des territoires cependant il y aura tr s probablement deux temps d abord la fin de 2014 la d finition des objectifs strat giques du contrat de ville puis dans les trois premiers mois de 2015 la signature de ces contrats par chacun des partenaires Ces dispositifs seront d autant plus efficaces que les partenaires seront plus nombreux Nous sommes d ailleurs convenus avec la Caisse des d p ts que le repr sentant de la Caisse sur le territoire concern sera signataire du contrat de ville ce qui devrait r pondre votre question concernant le mode d emploi Quant aux conseils citoyens il ne s agit pas de plaquer sur un territoire un dispositif superficiel Je suis agr ablement surprise de la rapidit de leur mise en place dans votre circonscription Peut tre cela prendra t 1l plus de temps dans d autres quartiers Mais dans tous les cas la continuit du financement des associations sur le terrain n est nullement remise en question Par ailleurs Sylvia Pinel ministre du logement et de l galit des territoires a indiqu cet apr s midi que l
26. lvia Pinel sous l angle de l am nagement du territoire notamment en ce qui concerne les zones rurales et moi m me sous l angle de la politique de la ville Ma coll gue est en train de mettre en place un dispositif de contrats de centre bourg destin donner un coup de pouce aux territoires ruraux en difficult Alors que par le pass les probl mes des zones rurales et ceux des quartiers urbains taient trait s de fa on s par e nous avons d sormais une seule structure le commissariat g n ral l galit des territoires qui regroupe l ancienne DATAR d l gation interminist rielle l am nagement du territoire et l attractivit r gionale et le SGCIV secr tariat g n ral du comit interminist riel des villes L objectif de la politique de la ville dans les 1 300 quartiers prioritaires repose sur trois piliers un pilier urbain un pilier conomique et un pilier social En mati re d urbanisme il s agit de remplacer de l habitat tr s d grad et d offrir une meilleure qualit de vie ce qui inclut le b ti mais aussi les transports les commerces etc Du point de vue conomique le taux d emploi des habitants de ces quartiers est de 18 points inf rieur la moyenne nationale Le ch mage des jeunes ne cesse d y augmenter alors qu il a plut t r gress en France ces derniers mois Notre objectif est de r duire cet cart de moiti en 2017 ce qui suppose que nous mettions
27. n populaire Lyon j ai constat le succ s de solutions proposant en cas d chec scolaire un projet alternatif l cole Sur ces sujets nous devons travailler avec l ducation nationale Je terminerai par votre question monsieur le pr sident Pour viter que la r forme territoriale dont on ne conna t pas pr cis ment les contours ne freine la politique de la ville j ai re u le pr sident de l Assembl e des d partements de France ADF et celui de l Association des r gions de France ARF Nous avan ons sur la base des comp tences actuelles des collectivit s quitte amender les contrats par la suite car nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps M le pr sident Fran ois Brottes J ai d j alert Mme Fioraso sur un point que je veux porter votre connaissance En r ponse aux demandes de stage certains organismes interprofessionnels adressent aux candidats une lettre type indiquant que la loi est devenue si compliqu e qu ils n accueillent plus de stagiaires Le Gouvernement doit faire cet gard un travail de p dagogie Sans doute avons nous communiqu en direction des jeunes plus que des entreprises mais 1l serait regrettable qu une certaine incompr hension entra ne une rupture du lien avec les chefs d entreprise et une diminution du nombre de stages Mme la ministre Lors de la grande conf rence sociale j ai observ une lev e de boucliers sur le sujet notamment de
28. oritaires fait particuli rement ressortir la d gradation de l habitat priv dont vous faites tat L ANRU passera un partenariat avec l Agence nationale de l habitat ANAH pour traiter ce probl me Madame Allain dans le cadre de la charte Entreprises et quartiers qui engage les grandes entreprises mener des actions sp cifiques dans les quartiers prioritaires nous avons sign il y a dix jours une convention aux termes de laquelle cinquante grandes entreprises s engagent recruter davantage dans les quartiers Elles chargeront leurs salari s d y parrainer ou d y accompagner des projets Elles proposeront des apprentissages aux jeunes Je vous donnerai si vous le souhaitez le d tail de ces mesures re M Henri Jibrayel Le gouvernement pr c dent ayant cr un million de ch meurs suppl mentaires on comprend que vous n ayez pas cru bon de proroger le dispositif des zones franches urbaines Vos propositions sont int ressantes Le pr sident Brottes mettra rapidement sur pied une commission pour nous permettre de les tudier en liaison avec vos services mais il appara t d ores et d j que le dispositif ne peut se limiter aux commerces M Pupponi et M Fasquelle ont soulign juste titre la n cessit d y int grer des TPE ou des autoentrepreneurs Vous avez annonc la fin des emplois francs alors qu on avait laiss croire aux pr sidents et aux entrepreneurs des zones franches urbaine
29. r Mme Pascale Crozon M Yves Foulon
30. r un suivi tr s pr cis de l exon ration de TFPB pre S agissant des 400 millions d euros de la Caisse des d p ts et des 200 millions du programme d investissements d avenir je r p te qu il faut faire pression sur la Caisse pour qu elle nous donne enfin le mode d emploi de ses financements Sur le terrain nous ne savons ni aupr s de qui ni comment d poser les dossiers pour les obtenir Dans le pr c dent plan alors que la Caisse des d p ts devait investir plus de 400 millions d euros elle n en a d pens que 300 millions pour cette m me raison Pour ce qui est de l avenir des zones franches urbaines des mesures en faveur des commerces de proximit seront les bienvenues mais n oublions pas les autres petites entreprises pourvoyeuses d emploi notamment pour les jeunes Il est important de donner un coup de pouce fiscal pour aider les habitants cr er leur entreprise M Daniel Fasquelle Ne pourrait on op rer une r elle simplification en mati re de politique de la ville Je doute que les d put s dans leur grande majorit et encore moins les acteurs et chefs d entreprise de ces quartiers comprennent quoi que ce soit cet ensemble confus o les sigles prolif rent et que certains journalistes qualifient d usine gaz Comment rendre cette politique plus accessible nos concitoyens Du fait du resserrement que vous avez voulu il y a forc ment les heureux lus et les autres tap
31. revenir sur certaines d cisions d autant que toutes les communes entrant dans le dispositif sont loin d tre pauvres Un maire s est tonn d y tre int gr ce qui ne l int ressait gu re en termes d image Il faut tenir compte du potentiel fiscal des communes et utiliser une maille tr s fine pour d finir des soutiens appropri s Peut tre est ce aux pr fets d organiser une rencontre qui garantira la transparence des d cisions Au reste je me f licite de ce recentrage car certaines communes b n ficiaires n avaient aucun titre figurer dans le dispositif M Daniel Goldberg Madame la ministre je me r jouis de la mani re dont vous consid rez la politique de la ville Pour vous il s agit non d une manifestation de solidarit des quartiers favoris s vers ceux qui le sont moins mais d un m canisme d ensemble La faiblesse des quartiers populaires p se sur le d veloppement du pays Les zones de fracture constituent un handicap pour toute la nation Avant de r fl chir sur le PNRU 2 auquel vous avez fait allusion il faut d j terminer le PNRU 1 qui n a pas re u de l tat les engagements financiers attendus Nous l avions d nonc sans succ s monsieur Fasquelle quand nous tions dans l opposition Achevons ce qui avait t engag Peut tre la ministre nous apportera t elle des pr cisions cet gard Lors de l examen de la loi sur la ville au d but de l ann e l A
32. s acteurs locaux attendaient avec impatience la mise en uvre de cette loi de programmation Elle est maintenant effective puisque la quasi totalit des pr fets a pris contact avec les collectivit s locales concern es et que le travail est engag Beaucoup de craintes s taient exprim es sur les quartiers qui entraient dans le dispositif ou en sortaient Elles se sont largement dissip es tant donn le crit re incontestable que nous avons retenu celui de la pauvret des populations concern es Vous souhaiteriez que les contrats soient sign s avant la fin de l ann e madame la ministre et je comprends votre impatience Ce sera n anmoins tr s compliqu dans certains territoires Il faudra parfois d passer un peu ce d lai pour laborer un vrai contrat de territoire prenant en compte l ensemble des besoins Pour exp rimenter actuellement la mise en uvre des conseils citoyens je pense qu ils ne pourront tre op rationnels que fin septembre au mieux ou courant octobre le temps de lancer un appel candidatures de faire le tirage au sort de r unir les personnes S il faut comme il est probable d border un peu sur 2015 qu adviendra t il du financement des associations en 2015 L autre grande attente est le financement de ANRU et le NPNRU Quand l Agence indiquera t elle quels sont les quartiers retenus parmi les 1 300 quartiers prioritaires On annonce une premi re vague en septembre puis une seconde en d
33. s qu un syst me palliatif serait mis en place vitons de proc der avec brutalit Aucun outil ne permet de mesurer le nombre d emplois cr s dans ces zones Si le bilan est mitig le rapport que j ai r dig avec Michel Sordi a t confort par l analyse du CESE Au cours des auditions personne m me parmi les chefs d entreprise n a su proposer un dispositif quivalent dans la p riode de faible croissance que nous connaissons Quand des acteurs locaux et des collectivit s y ont consacr des moyens en termes de transports de structures ou de cr ches les zones franches urbaines ont bien fonctionn Celles de N mes Mulhouse ou Marseille en plein essor ont cr de l emploi et m ritent d tre confort es On peut en revanche parler d chec Montfermeil o les lus n ont pas employ tous les moyens n cessaires Nous sommes convaincus de la n cessit de nous mettre autour d une table pour tudier le sujet mais il faut aller vite car le projet de loi de finances pour 2015 sera discut dans peu de temps Mme Catherine Troallic Il est plus facile pour un lu d accepter de sortir du dispositif quand les revenus de ses habitants d passent nettement le seuil de 11 400 euros par personne et par an que lorsque ce n est pas le cas comme dans certains quartiers tr s populaires de ma circonscription Vous avez annonc que ceux ci b n ficieraient d une veille active Je vous demande d
34. s s tendront dans nos quartiers populaires pour peu qu on fasse voluer notamment dans le cadre l gislatif leur pertinence et le contr le d mocratique dont ils doivent b n ficier M Philippe Kemel Aujourd hui gr ce aux crit res qui ont t introduits la politique de la ville est devenue lisible Comme mes coll gues j insiste sur la veille qui doit accompagner les communes ou les quartiers qui sortent du dispositif Dans ceux qui restent b n ficiaires pourquoi ne pas mettre en place des mesures particuli res pendant une p riode transitoire de douze dix huit mois destination des personnes qui sont sorties du monde du travail depuis des ann es parfois dix ou quinze ans ou qui n y sont jamais entr es Ces mesures qui ne concerneraient pas plus de dix quinze personnes sur un millier permettraient d adresser un signe aux familles de redonner confiance aux int ress s et de modifier l ambiance de certains secteurs Dans les coll ges situ s proximit des quartiers difficiles on constate un d crochage qui m ne souvent l exclusion Dans les coll ges uniques peut tre faut il laborer une carte de propositions qui prenne en compte de l h t rog n it des niveaux Il faudrait aussi emp cher qu on exclue les l ves des tablissements Enfin dans les villes pauvres comment la DSU viendra t elle pond rer la dotation globale de fonctionnement partout en diminution
35. ssembl e a d cid l unanimit que le lieu de r sidence serait le vingti me crit re de discrimination sanctionn par la l gislation On peut sans doute aller plus loin Comment un citoyen victime d une discrimination l adresse peut il saisir la justice Existe t il en la mati re des m diations voire des op rations de testing Mme Brigitte Allain Madame la ministre je vous remercie de votre r ponse qui appelle cependant une r serve de ma part Vous envisagez de proposer des femmes en situation de pr carit des emplois dans les coles ou les services publics Je suis choqu e que les m tiers tourn s vers le p riscolaire ou l aide aux enseignants comme ceux qu exercent les animateurs de centre de loisirs ou les agents territoriaux sp cialis s des coles maternelles ATSEM ne soient pas reconnus comme de vrais m tiers soumis au code du travail et r mun r s par de vrais salaires Mme Fr d rique Massat Quand nous avons vot la loi sur la ville je ne me doutais pas qu elle concernerait des communes du d partement montagneux de l Ari ge Trois unit s urbaines sont entr es dans le dispositif Si elles ne refusent pas cette aide au contraire elles s tonnent d y tre ligibles alors m me que celle ci est refus e la commune de Lavelanet victime de la d sindustrialisation qui conna t un taux de ch mage de 20 et de 46 pour les jeunes de quinze vingt quatre
36. t et l emploi CICE et le pacte de responsabilit Les mesures font doublon 90 S agissant des d penses fiscales en revanche deux options se pr sentent La premi re serait de les proroger au del de 2014 mais en les optimisant le CESE sugg re ainsi de r duire la dur e des exon rations et d abaisser le plafond des b n fices exon r s et en les resserrant sur les quartiers prioritaires La seconde serait d y mettre fin mais en conservant les moyens pour mettre en place un dispositif plus efficace de soutien aux commerces de proximit dans les quartiers prioritaires Il s agirait d offrir un abattement de taxe fonci re l instar de celui dont b n ficient les bailleurs sociaux des boulangeries piceries bars tabacs pharmacies etc sus Mon opinion n est pas faite entre ces deux pistes Si vous le voulez bien monsieur le pr sident nous pourrions constituer un groupe de travail r unissant des membres de votre commission les services de mon minist re et ceux du budget afin de co construire un dispositif M le pr sident Fran ois Brottes Nous sommes tout fait ouverts une telle coop ration La question des zones franches urbaines nous pr occupe depuis longtemps et parfois nous divise car leurs effets peuvent se r v ler tr s diff rents selon les territoires En outre le pacte de comp titivit modifie significativement la donne pour les entreprises M Fran ois Pupponi Le
37. t re financier est restrictif Ce qu il fera gagner en justice et en objectivit il le fera perdre en efficacit ni Des mesures ont t vot es dans la loi de finances pour 2013 et pour 2014 Des enveloppes ont t consacr es la politique de la ville en plus de l action de la BPI Quelle que soit notre sensibilit politique nous avons int r t communiquer sur ces sujets L optimisme que ressentiront les quartiers populaires participera au redressement du pays qui n avancera pas sans la confiance des 8 millions de personnes vivant dans les anciennes zones urbaines sensibles Il manque aussi une appr ciation qualitative de l entrepreneuriat et de l investissement dans ces quartiers Qu y fait on Pourquoi Comment Avec quels moyens et quelle formation La semaine derni re j ai rencontr deux jeunes entrepreneurs de ces quartiers qui se sont lanc s dans la production d applications pour smartphones Alors qu ils disposaient d un capital d un peu plus de 100 000 euros ils sont condamn s par les prud hommes indemniser hauteur de 30 000 euros une secr taire dont ils avaient mal rempli le dossier de licenciement Il ne s agit pas de remettre en cause le code du travail mais on doit reconna tre qu il est difficile d appr hender certaines r alit s Dans le m me ordre d id e les contrats de partenariat public priv ne doivent pas tre cantonn s au XV arrondissement de Paris Il
38. t dans la loi Il s agit surtout de proposer des outils m thodologiques aux communes pour constituer ces conseils et former les habitants qui en feront partie 4 Nous souhaitons aussi que la r forme soit l occasion de pr ciser le r le des bailleurs sociaux Nous avons d cid de reconduire l abattement de taxe fonci re dont b n ficient les organismes HLM dans les quartiers prioritaires mais en fixant une contrepartie accept e du reste par l Union sociale pour l habitat la signature au mois de septembre d une charte par laquelle les bailleurs sociaux prennent de vrais engagements quant la qualit du service rendu aux usagers Il existe en effet de r elles difficult s en termes de gestion urbaine de proximit Les nouveaux contrats de ville donneront une place privil gi e l activit conomique et l emploi Nous r servons une enveloppe de 600 millions d euros pour soutenir Pinvestissement dans les quartiers Ces cr dits permettront de lever des investissements priv s de co investir dans des projets structurants des p pini res d entreprises des maisons de sant Ils se r partissent en 400 millions venant de la Caisse des d p ts et consignations et 200 millions au titre du programme d investissements d avenir Pour ce qui est de l avenir des zones franches urbaines ZFU j ai pris connaissance avec beaucoup d attention du rapport du d put Henri Jibrayel Depuis un rapport
39. tropole sont d sormais identifi s et la liste de ceux des d partements et collectivit s d outre mer sera publi e en septembre Vous connaissez parfaitement la m thode de carroyage selon le niveau de revenu des habitants qui s est appliqu e partir de cette carte les lus locaux et les pr fets ont engag un travail de d limitation pr cise de ces nouveaux territoires en tenant compte de la r alit fine du terrain Nous esp rons que cette phase s ach vera en septembre Les quartiers qui ne r pondent pas aux crit res de concentration urbaine de pauvret et sortent de la politique de la ville b n ficieront comme vous l avez pr vu dans la loi d une veille active Ils pourront ainsi profiter de l ing nierie de la politique de la ville pour construire un contrat de ville Nous nous attacherons tout particuli rement mobiliser le droit commun en faveur de ces quartiers a de Concentrer les moyens ne signifie pas en l occurrence faire des conomies cet gard je suis heureuse de confirmer que les 330 millions d euros de cr dits d intervention de la politique de la ville seront pr serv s dans le prochain budget triennal Ces cr dits je le rappelle sont consacr s au monde associatif au lien social aux programmes de r ussite ducative aux adultes relais etc Nous pourrons donc redistribuer davantage aux territoires qui en ont le plus besoin Ces financements seront diff renci s selon le
40. y associer Il faudra organiser par la suite un suivi du respect de ces engagements La simplification des dispositifs est pr cis ment un des objectifs de cette r forme monsieur Fasquelle nous avons d sormais une cartographie unique 1 300 quartiers pas de sigles divers et vari s mais des cr dits d intervention de la politique de la ville et un renforcement de la mobilisation du droit commun dans les quartiers prioritaires Lorsque des communes sortent du dispositif c est soit qu elles vont mieux la vocation d un territoire b n ficiant de la politique de la ville est d en sortir un moment ou un autre soit qu elles n auraient jamais d y entrer nous en avons d couvert quelques exemples soit qu elles ne r pondent pas au crit re unique retenu qui est je le rappelle un revenu des habitants inf rieur de 60 au revenu moyen en France Cela tant lorsqu il existe un risque de fragilisation du fait de la sortie du dispositif la veille active que nous pr voyons permettra de mobiliser davantage le droit commun leur b n fice et de les aider mener bien les contrats de ville Nous avons re u beaucoup d lus depuis trois mois et nous continuerons de le faire pour examiner en d tail la situation des territoires Mais si l on veut faire cette r forme il faut bien se plier la r gle adopt e Aujourd hui deux ministres s occupent en r alit de l galit des territoires Sy
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