Après le succès des manifestations du 29 mars - Snam-Cgt
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1. JA F N T 6 Vc 877 E 1 Apr s le succ s des manifestafons du 29 mars PREPARONS LA GREVEGEN RATE DU 6 MAI _ 3 AUOURNEEMOR ELA URE N M l UBLICATION TRIMESTRIEL E E L UNION NATIONALE DESISYI 33 MARS 2010 Gu snam infos N 33 ler trimestre 2010 Union Nationale des Syndicats d Artistes Musiciens de France CGT SNAM 14 16 rue des Lilas 75019 Paris En France 01 42 02 30 80 Fax 01 42 02 34 01 International 33 1 42 02 30 80 Fax 33 1 42 02 34 01 e mail snam cgt wanadoo fr site http www snam cgt org Pr sidents d Honneur Jean BERSON Marcel COTTO T BUREAU EXECUTIF COMITE DE GESTION Pr sident Raymond SILVAND Secr taire G n ral Marc SLYPER Secr taires G n raux Adjoints Claudie AMIOT GEAY Yann ASTRUC Tr sorier Lionel DEMAREST Tr sori re adjointe Danielle SEVRETTE Secr taires nationaux Corynne AIME Alain BEGHIN Jean Christophe BERTHET Patrick DESCHE Jean HAAS Jean Pascal INTROVIGNE Louis MANCINI Antony MARSCHUTZ Marc PINKAS Reina PORTUONDO Yves SAPIR Laurent TARDIF COMITE TECHNIQUE BRANCHE NATIONALE DE L ENSEIGNEMENT Jacques SAUSSARD secr taire BRANCHE NATIONALE DES ENSEMBLES PERMANENTS int rim BRANCHE NATIONALE DES INTERMITTENTS Michel VIE Zouhir LAMALCH secr taires Sommaire Apr s le succ s du 29 mars 2010 pr parons la gr ve du 6 mai Du rififi2. Les raisons d un tel comportement sont multiples la volont perverse de faire souffrir le besoin de prouver son pouvoir de masquer sa propre incomp tence etc D un autre c t les m canismes mis en place sont faciles rep rer la victime a une forte personnalit une sant morale au d part du moins toute preuve c est cela qui d range l agresseur la victime est un coll gue consciencieux qui ne compte pas ses heures participe tous les projets reste bien apr s la fin des cours etc disqualifier d valoriser en permanence par des gestes haussement d paules soupirs exasp r s regards m prisants par une mise en doute des comp tences professionnelles souvent par des railleries ou tout simplement en ignorant la victime refuser la communication ainsi le conflit est aggrav cette attitude sous entend que l autre n int resse pas n existe pas rien est dit tout peut tre reproch le tout prend de plus grandes proportions d s que la victime a une propension culpabiliser Qu est ce que je lui ai fait Qu est ce qu il a me reprocher discr diter en insinuant le doute chez les autres pour enfoncer l autre il suffit de l humilier le couvrir de sarcasmes jusqu ce qu il craque vient ensuite l estocade rien d tonnant il est fou isoler quand on est seul il est difficile de se d fendre surtout si on vous fait croire que tout le monde est
3. se d bat et s labore la politique culturelle du FNAS Quel contenu donner aux activit s propos es quelles r ponses apporter l industrie touristique Pour les lus Cat la r flexion culturelle est une question capitale dans les loisirs comme ailleurs Nous devons continuer de la faire avancer c est une r sistance vitale face aux mises en cause syst matiques de l intelligence que nous subis sons Les femmes et les hommes qui sont pr sent s sur nos listes sont des militants investis pour certains dans leurs entreprises comme repr sentants du personnel et de tous les corps professionnels de notre secteur Ils participent aussi la lutte que m ne la Cgt contre les attaques sans pr c dent que N Sarkozy livre contre l ducation l ima ginaire la cr ation et l action culturelle R vision G n rale des Politiques Publiques audit de notre secteur com mand par F Fillon sans a priori ni tabou avec pour mission d conomiser 30 millions sur nos activit s r forme des Collectivit s Territoriales avec suppression de leurs ressources Depuis l AG d Avignon de juillet 2009 jusqu la journ e d action tr s r ussie du 29 mars dernier la Cgt n a cess de mobiliser rejointe par un cercle toujours plus large d organisations Que deviendrait le FNAS sans les cotisations des entreprises qui ne manqueraient pas de dispara tre si les pro jets Sarkozy aboutissaient sans les ouvrant droits qui perdraient leurs e
4. Le Prodiss a particip l ensemble de ces travaux qui ont abord l ensemble des probl matiques de finance ment d emplois de structurations des entreprises de circulation des artistes et des uvres tout comme de l observation Les conclusions des Entretiens ont donn lieu 29 contributions dont celles de Cgt Spec tacle F3C Cfdt Snes Syndeac Profevis Sacd Ufisc mais nulle contribution du Prodiss Ces contributions publiques ont pourtant nourri les d bats les contradic tions les d saccords et les propositions c est le jeu de la d mocratie et du dialogue social Alors sans aucune concertation en catimini le Pro diss fait donc 5 propositions au pr sident de la R pu blique La premi re proposition est une remise en cause de la pr somption de salariat des artistes Le Prodiss n est pas le premier vouloir remettre en cause tout ou partie de la pr somption de salariat des artistes la loi de d cembre 1969 l article L 7121 3 ex L 762 1 et suivants du Code du travail On se souvient qu il a fallu se mobiliser en 1990 et en 1993 pour enrayer les vell it s de certains d put s J Barrot et Mrs Schwint et Bobot entre autres de mettre mal la pr somption de salariat Puis ce fut le Principe de faveur Qualifi de principe fondamental en droit du travail par la Cour de cassation le principe de faveur signifie qu en cas de conflit de normes c est la plus favorable au salari qui
5. frais m dicaux restant la charge effective des int ress s tels que les soins de kin sith rapie d ost opathie d acupuncture les soins dentaires notamment de proth se les frais m dicaux li s au contr le ou l entretien des cordes vocales tous autres soins m dicaux en relation avec l activit professionnelle frais d instruments de musique et frais p riph riques tels que l acquisition d un piano et les frais accessoires ainsi que les frais d acquisition et d utilisation de mat riels techniques Les int r ts d emprunts contract s pour l acquisition d un instrument ne sont pas compris dans le forfait de 14 ils sont d ductibles pour leur montant r el acquitt au cours de l ann e d imposition B FRAIS PROFESSIONNELS CORRESPONDANT AU MONTANT FORFAITAIRE DE 5 2 Pour l ensemble des professions artistiques artistes dramatiques lyriques cin matographiques ou chor graphiques artistes musiciens choristes chefs d orchestre et r gisseurs de th tre frais vestimentaires et de coiffure de repr sentation de communications t l phoniques caract re professionnel frais de fournitures diverses tels que partitions m tronome pupitre frais m dicaux sp cifiques autres que ceux engag s par les artistes chor graphiques et les artistes lyriques solistes et choristes 1 http www snam cgt org rubrique information puis chapitre Frais professionnels dans la sous rubr
6. int grer aux salaires l allocation de saison servie en compensation des frais de double r sidence support s lors des engagements ainsi que les remboursements de frais de d placement allou s pendant la dur e de la saison aux artistes musiciens chefs d orchestre et autres professionnels du spectacle engag s par les casinos ou les th tres municipaux les allocations et remboursements de frais allou s aux musiciens chefs d orchestre et choristes au titre des frais de transport et de s jour h bergement et repas qu ils exposent lors de leurs d placements professionnels notamment l occasion des tourn es des orchestres en France ou l tranger ou de la participation des festivals les indemnit s journali res de d fraiement vers es en compensation des frais suppl mentaires de logement et de nourriture qu ils supportent l occasion de leurs d placements aux artistes dramatiques lyriques et chor graphiques ainsi qu aux r gisseurs de th tre qui participent des tourn es th trales instruction minist rielle du 30 d cembre 1998 Dans ce cas bien videmment l artiste ne peut pas d duire les d penses cens es tre couvertes par les sommes per ues C5 Frais de formation et de documentation les frais d achat d ouvrages professionnels et frais d abonnements des publications professionnelles ex Lettre du musicien S ils ne sont pas d j pris en compte dans le forfait de
7. La pr carit est la situation r currente pour un tr s grand nombre d entre eux Le SAMMIP Syndicat des Artistes Musiciens de Midi Pyr n es a effectu depuis plus d un an un recensement aupr s des coles de musique de la r gion et la vue des r sultats les chiffres parlent d eux m mes Sur 84 demandes de renseignements 75 conservatoires de type CRR CRD CRC et tablissements non class s ont pu tre recens s 9 communes n ont pas r pondu Il y avait pour l ann e scolaire 2008 2009 565 titulaires de la fonction publique territoriale 215 contractuels c est dire en CDD renouvelable chaque ann e au d sir et l humeur de l employeur le restant tant compos d autres types de contrats de stagiaires qui normalement doivent tre titularis s et de cas atypiques ou particuliers Ce qui fait en pourcentage 68 de titulaires de la fonction publique territoriale 26 de CDD et 6 de stagiaires et de cas particuliers d enseignants Conclusion 1 enseignant sur 3 n est pas titulaire de la fonction publique territoriale Pourtant nous sommes bien dans le cadre du secteur public donc avec une l gislation et une r glementation d fi nies des statuts des cadres d emplois bien pr cis Nous imaginions une telle situation Le d pouillement des chiffres nous a prouv qu il s agissait d une v ritable r a lit Vacataires encore D S syndical du SAMMAR Syndicat des Artistes Musiciens de Marse
8. SNAM F d ration Nationale des Syndicats du Spectacle de l Audiovisuel et de l Action Culturelle FNSAC CGT F d ration Internationale des Musiciens FIM Nom et pr nom Le bel endormi Les mobilisations du 29 mars ont t un grand succ s La d fense du service public de la culture contre le sort r serv par le gouvernement au minist re la revendication d un plan de relance d une loi d orientation et de programmation et le rejet des RGPP 1 et 2 ont t soutenus par des milliers de manifestants dans le pays Si nous exigeons la r affirmation du r le et de la place du minist re de la culture et de la communication dot d un budget notamment pour le Spectacle vivant digne de ce nom force est de constater la somnolence dans laquelle le minist re et son ministre ne sortent que pour les chrysanth mes et pour continuer de mettre en uvre les RGPP Le bel endormi n a m me pas ouvert un il lors de la transposition de la directive services ex Bolkestein o il n a pas daign faire la moindre remarque la commission europ enne ce qui est rendu possible par la directive europ enne sur les dangers tripatouiller les licences Le r sultat des lections r gionales a sanctionn la politique sarkozienne Pour autant les pr tendues r formes sont toujours l V ritables casses de la protection sociale et des bases de la d mocratie la r forme annonc e des retraites la r forme des coll
9. aurait d d battre de cette question avec les syndicats d artistes interpr tes avant toute expression en direction des pouvoirs publics Proposition demandant de reconna tre aux produc teurs de spectacle vivant des droits voisins aux droits d auteur Le Prodiss d clare Laiss s pour compte en 1985 loi r formant le droit d auteur puis en 2006 loi DADVSI les producteurs de spectacle vivant sont aujourd hui les seuls ne pas percevoir les fruits de leurs investisse ments et de mani re tr s concr te tre en mesure de par la loi d autoriser ou d interdire les captations de leurs productions En effet depuis 1985 outre les artistes interpr tes diff rentes cat gories de producteurs de bien cultu rels b n ficient d un droit voisin au droit d auteur Il s agit des producteurs de phonogrammes des produc teurs de vid ogrammes des entreprises de communi cation audiovisuelle Cette position du Prodiss est pour nous totalement inacceptable et fait fi de la gen se et de la construction des droits voisins du droit d auteur En effet la loi de 1985 dite loi Lang s est appuy e sur les accords collectifs et la jurisprudence pour recon na tre les droits voisins et permettre la France de rati fier la convention de Rome sur la protection des artistes interpr tes ou ex cutants des producteurs de phono grammes et des organismes de radiodiffusion du 26 octobre 1961 Rappelons que le SNAM dans les ann e
10. contre vous brimer confier la victime des missions d gradantes inutiles ou trop difficiles exigeant des sommes de travail colossales pour ensuite voir le r sultat jet aux orties pousser l autre la faute c est un moyen tr s habile de disqualifier quelqu un pour pouvoir ensuite le critiquer ou le rabaisser le harc lement sexuel il concerne les deux sexes m me si dans la plupart des cas il s agit de femmes agress es par un homme en majorit leur sup rieur hi rarchique il n est pas tant question d obtenir des faveurs sexuelles que de marquer son pouvoir de consid rer la femme comme un objet Qui est le harceleur Dans l entreprise c est de la rencontre de l envie de pouvoir et de la perversit que naissent la violence et le harc lement 1 Quand un tel personnage pervers manipulateur arrive dans un groupe il tend rassembler autour de lui les membres les plus dociles du groupe qu il s duit Celui qui ne s y laisse pas prendre est vite rejet par le groupe et consid r comme bouc missaire Cela peut tre un coll gue Les groupes ont tendance niveler les individus et supportent mal la diff rence Si un des membres poss de quelque chose que les autres n ont pas beaut jeunesse qualit s X ou Y il devient la cible d un sentiment d envie C est souvent le cas des jeunes surdipl m s Cela peut tre un sup rieur hi rarchique C est le cas le plus fr quent surtou
11. dans une logique commerciale et ind pendante s inscrivent en tant que travailleur ind pendant ou constituent leur soci t Ces deux logiques semblent devoir s appr cier de mani re compl mentaire et non contradictoire les Urssaf ne pouvant se pr valoir syst matiquement de la pr somption de salariat vis e par l article L 7121 3 du Code du travail et nier celles de l article 23 de la loi du 1er ao t 2003 relative la pr somption de non salariat des personnes immatricul es au registre du commerce et des soci t s ou encore celle de l article L 622 5 du Code de la s curit sociale qui vise l artiste parmi les professions lib rales On voit bien ce que veut viser le Prodiss quelques dizaines d artistes de vari t s staris s qui ont cr leur bo te de production et sont de fait producteurs 80 des spectacles pour lesquels ils sont par ailleurs tr s bien salari s Le probl me pos par la proposition du Prodiss c est qu elle ne vise en aucun cas les seuls artistes de vari t s concern s En effet soumis la volont de cer tains producteurs diffuseurs ou salles de spectacles de ne pas assumer leurs responsabilit s d employeurs nombre de musiciens de chanteurs d artistes inter pr tes de groupes sont oblig s pour pouvoir travailler de signer des contrats de vente des contrats de ces sion des factures Dans cet esprit ils sont en capacit de n gocier leurs cachets voire comme
12. de rap porter la preuve qu ils n taient pas des travailleurs ind pendants contrairement ce que soutenait M HAR TUNG Le SNAM s est pourvu de cet arr t devant la Cour de cassation Affaire suivre donc Mais attention en tout tat de cause la pr somption de salariat s applique pleinement toute situation qui ne rel ve pas du droit communautaire savoir une situa tion purement nationale ou une situation dans laquelle l entrepreneur de spectacles n est pas tabli dans un tat membre de l Union europ enne ou de l Espace conomique europ en Le Prodiss vient de rajouter son tage l difice C est ainsi qu il propose Pour conclure il appara t que les artistes d une mani re g n rale peuvent tre distingu s entre ceux qui n ayant ni les moyens ni peut tre la volont ou l intention clairement exprim e par un acte positif d inscription en tant que travailleur ind pendant ou de direction d entreprise b n ficient de la pr somption de salariat et peuvent seuls se pr valoir de la pr somption de salariat vis vis tant des organismes sociaux Urssaf retraite assurance ch mage que de leur employeur le producteur de spectacle vivant et ceux qui disposant d une capacit d exercice ind pendant de leur art ne se trouvant pas contraints d agir dans le cadre d un lien de subordination avec le pro ducteur de spectacles pouvant n gocier leur cachet et g rer leur carri re
13. et sign e de Raymond SILVAND et Marc SLYPER eu leur qualit respectivement de Pr sident et Secr taire G n ral vous invitant emp cher la r lection de deux candidats sortants MM LUBRANO et NOWAK S estimant diffam e par les termes de ce courrier la SPEDIDAM a cru devoir faire citer compara tre Ray mond SILVAND Marc SLYPER et le SNAM devant le Tribunal de Police de Paris pour y r pondre de l in fraction de diffamation non publique Le Tribunal n a pas suivi la SPEDIDAM Par jugement du 8 f vrier 2010 le Tribunal relaxe Raymond SIL VAND et Marc SLYPER et met hors de cause le SNAM Tout d abord le Tribunal rappelle qu un syndicat regroupant des travailleurs est dans son r le lorsqu il s exprime pour leur protection au sujet des v nements de la vie professionnelle et notamment dans le cadre des lections et que sa libert d expression doit alors tre la plus large possible Le Tribunal se livre ensuite une analyse m ticuleuse au terme de laquelle il retient qu aucune phrase liti gieuse contenue dans la lettre n est diffamatoire Il rel ve notamment que les propos n exc dent pas le libre exercice du droit de critique et de pol mique syndicale et qu en mati re syndicale le droit de cri tique et de pol mique permet d avoir recours des expressions plus acerbes pour exprimer son m con tentement snam infos n 33 ler trimestre 2010 Ensembles permanents TI Soutenons l ac
14. l Assembl e Nationale et ne reviendrait au S nat que dans peu pr s un an la revoyure Il nous a fait part d une inqui tude du S nat sur cette loi exc dant l op position et nous a confirm que l article 35 sur les comp tences des collectivit s et donc la promesse de Sar kozy sur le maintien de la comp tence culturelle tait parfaitement flou laissant possibles toutes les futures pr cisions au second tour Il faut donc poursuivre la mobilisation et l Assembl e Nationale et pour obtenir des pr cisions sur ces possibles Apr s cette entrevue la d l gation a rencontr un groupe de s nateurs de partis de gauche Mme Bernadette Bourzai PS Mme Catherine Tasca PS M Claude B rit D bat PS M Serge Lagauche PS Mme Marie Chris tine Blandin les Verts M Jack Ralite PC Sur les accusations de mollesse du S nat sur un sujet de cette importance port es par la Cgt nos lus se sont d fendus de fa on v h mente lls se sont battus pied pied consulter le contenu des d bats sur Internet lls se sont engag s demander que la commission culture au complet nous re oive rapidement au moins une fois sinon tous les trimestres pour s informer de l opinion du terrain lls nous ont fait part de leur accord complet avec nos remarques particuli rement sur l int r t du financement crois gage de libert de cr ation en insistant toutefois sur la n cessit de chef de file
15. le dit le Prodiss de g rer leur carri re dans une logique commerciale et ind pendante lls s inscriraient donc en tant que tra Vailleurs ind pendants ou constitueraient leur soci t La position du Prodiss reviendrait les exclure du sala riat Les d bats et les scandales qui fleurissent aujour d hui dans la presse sur les entreprises qui imposent aux salari s de se d clarer comme auto entrepreneurs toucheraient alors le spectacle vivant Nombre d artistes aujourd hui n ont pas de producteurs et sont oblig s pour travailler pour jouer d entrer dans une logique d auto production Le plus souvent parce que leurs vrais employeurs refusent d assumer leurs responsabilit s La position du Prodiss reviendrait faire basculer ces milliers d artistes interpr tes dans le champ du travail ind pendant Rappelons que le Prodiss revendique quelques 300 adh rents ce qui implique que des milliers d artistes interpr tes se d brouillent avec des petites associa ives DE Hect IONS CO t Pa gocia N snam infos n 33 ler trimestre 2010 ives DS Hect Ions CO t z gocia N snam infos N 33 ler trimestre 2010 tions structures de productions Vouloir toucher l di fice c est tout remettre en cause Au del toucher d une quelconque fa on la pr somp tion de salariat c est ouvrir la bo te de Pandore comme en attestent les jugements de la CJCE A tout le moins le Prodiss
16. pr voyance pargne logement action sociale Pour en savoir plus 0811 65 50 50 www audiens org
17. rappel le processus engendr dans les Entretiens de Valois au sein du Conseil National des collectivit s pour la Culture pour d finir ces chefs de file a t bloqu par les d cisions Sarkozyiennes tant par la RGPP que par l agression contre les collectivit s territoriales Bref pas beaucoup de grain moudre sinon par une mobilisation s accroissant jusqu en mai Vers 18h apr s dispersion de la manifestation une assembl e g n rale s est tenue au Th tre de l Od on qui tait comble avec plus de 800 participants Nicolas Monquaut repr sentant de la CGT Culture a fait le point sur la r vision g n rale des politiques publiques telle qu elle avait t engag e au Minist re de la Culture et dans sa deuxi me phase telle qu elle allait concerner les DRAC et l ensemble des tablissements et structures financ es par l tat avec des cons quences d sas treuses pour le secteur de l art et de la culture Les membres de la d l gation qui ont t re us au S nat se sont f licit s de l intensit de la mobilisation r unis sant largement les professionnels Apr s avoir fait le constat de l absence de dialogue avec le gouvernement qui veut passer en force ils ont fait le compte rendu de l entretien avec les parlementaires Le danger est r el la comp tence culturelle n est pas clairement accord e aux d partements et aux r gions Les financements n tant pas prot g s vont tre lamin s La RGPP2 pr v
18. septi me alin a du 3 de l article 83 du code g n ral des imp ts telles qu elles sont pr cis es par le B O I 5F 1 99 section 4 concernant les professions artistiques et le DB 5 F 2544 s tablissent comme suit pour l Imposition de mes r mun rations de l ann e 2009 NATURE DES FRAIS FORFAITAIRES MONTANTS A Frais d instrument s de musique et frais accessoires Artistes musiciens Frais de formation frais m dicaux et frais d instrument s de musique et p riph riques Artistes chor graphiques lyriques et choristes 14 de R 1 soit B Frais vestimentaires et de coiffure de repr sentation de communications t l phoniques professionnelles de formation et de fournitures diverses partitions pupitre 5 de R 1 soit NATURE DES FRAIS R ELS MONTANTS C1 Frais de transport entre le domicile et le lieu de travail 2 C2 Autres frais de transport 2 C3 Frais suppl mentaires de repas sur le lieu de travail C4 Frais de repas et d h bergement en d placement C5 Frais de formation et de documentation C6 Frais de local professionnel C7 Frais de mat riel mobilier et fournitures autres que celles vis es au B ci dessus C8 Cotisations professionnelles C9 Autres frais D Artistes intermittents frais pour recherche d emploi TOTAL DES FRAIS D DUITS reporter la ligne correspondante de la d claration 1 R R mun ration d clar e au titre de l activit artistique concern
19. 14 les frais correspondant aux cours de chant ou de danse notamment engag s en vue de se perfectionner enrichir le r pertoire ou simplement entretenir les qualit s artistiques les frais correspondant des cours ou sessions de formation permettant de s inscrire des concours renomm s ou prestigieux C6 Frais de local professionnel Les services des imp ts admettent que certains salari s affectent une partie de leur habitation leur activit professionnelle C est ainsi qu il est admis que pour les artistes musiciens l affectation d une pi ce de la r sidence principale des fins professionnelles sera justifi e par la disposition au domicile d instruments de 3 Les frais de garage de parking et les frais de p age d autoroute engag s pour l exercice de la profession peuvent sur justificatifs tre ajout s au montant des frais de transport d finis ci dessus Frais professionnels mode d emploi BE snam infos n 33 ler trimestre 2010 w Frais professionnels mode d emploi EE snam infos n 33 ler trimestre 2010 gt musique d di s aux r p titions ou par la r alisation d agencements sp cifiques comme l insonorisation Cette pi ce peut tre affect e en partie ou en totalit l activit professionnelle Ainsi il peut tre admis que la partie d un logement affect e l exercice de la profession repr sente pour un logement comportant plus d une pi ce d habitation une pi ce de ce lo
20. V d inscription des annuaires professionnels ainsi que celles relatives l entretien et au d veloppement de leurs connaissances ou de leur pratique professionnelle JUSTIFICATIFS Tous les justificatifs des frais list s hormis pour les forfaits de 14 et 5 doivent tre tenus la disposition de l inspection des imp ts Cela ne signifie pas qu ils doivent tre joints la d claration des revenus mais ils doivent tre conserv s jusqu la fin de la 3 me ann e suivant celle au titre de laquelle l imposition est due ce d lai est appel d lai de reprise afin de pouvoir les pr senter l inspection des imp ts en cas de contr le Exemple pour les revenus de 2009 d clar s en 2010 les justificatifs pourront tre demand s par l inspection des imp ts jusqu au 31 d cembre 2012 date d expiration du d lai de reprise De la m me fa on les contribuables b n ficient du m me d lai pour exposer leurs r clamations notamment lorsque les services fiscaux ne tiennent pas compte de la d claration des frais r els et appliquent la d duction forfaitaire de 10 Raymond SILVAND Pr sident du SNAM 20 03 2010 NOTE ANNEXE A LA D CLARATION DES REVENUS TAT DETAILL DES FRAIS PROFESSIONNELS D DUITS POUR LEUR MONTANT R EL Professions artistiques Nom et pr nom Adresse Profession exerc e Mes frais professionnels d duits pour leur montant r el sur le fondement des dispositions du
21. _EXT navSiteBrochureslR ou sur le site du SNAM 1 Les forfaits peuvent s appliquer jusqu au plafond de 139 480 pour 2009 sur le salaire net imposable auquel s ajoutent s il y a lieu les indemnit s vers es par le r gime sp cifique d assurance ch mage les remboursements et allocations pour frais professionnels hors d fraiements les indemnit s journali res de maladie ou de maternit les r mun rations per ues au titre d une activit d enseignement pr cisions sur le site 1 A FRAIS PROFESSIONNELS CORRESPONDANT AU MONTANT FORFAITAIRE DE 14 2 Pour les artistes musiciens frais d achat d entretien et de protection notamment les primes d assurance des instruments de musique Les int r ts d emprunts contract s pour l acquisition d un instrument ne sont pas compris dans le forfait de 14 ils sont d ductibles pour leur montant r el acquitt au cours de l ann e d imposition frais d achat de mat riels techniques affect s partiellement ou totalement un usage professionnel tels que platines disques casques micros s il y a lieu un second instrument un piano par exemple Pour les artistes chor graphiques et lyriques frais de formation tels que les cours de danse ou de chant selon le cas les cours de piano les cours de solf ge les honoraires de pianiste r p titeur les cours de langues trang res pour les choristes selon les n cessit s du r pertoire
22. aient on ne peut plus claires diminuer de fa on drastique les budgets les productions et recourir tou jours plus des spectacles clefs en main de qualit m diocre achet s bas prix Cette politique faisait fi de la qualit artistique et du nombre d artistes employ s par les maisons d op ra artistes des ch urs de l orchestre voire des ballets et tout le savoir faire des ateliers de coutures et de d cors devenus rares ainsi que des techniciens reconnus pour leur comp tence dans ce domaine II fallait donc r agir et ce f t le cas en deux fois premi rement en juin 2009 puis en f vrier 2010 avec deux pr avis de gr ve et des manifestations des conf rences de presse qui ont forc les responsables se mettre autour de la table En accord avec la nouvelle direction de Daniel Bizeray ex Op ra de Rouen les lus ont du r pondre favorablement un certain nombre de revendi cations concernant notamment la quantit de travail environ l quivalent de 5 ouvrages les effectifs main tien les salaires et d autres aspects comme la cotisation l AFDAS lls nous ont garanti leur volont de maintenir ce cap Nous serons donc particuli rement vigilants Depuis plus de 40 ans maintenant les troupes d Op ra ont peu peu disparu c dant la place au dumping social au m pris de la qualit artistique et tous les d lires de salaires pour les metteurs en sc ne les agents Les troupes permanentes accu
23. antre de la r gression sociale et de la remise en cause des pratiques contractuelles et paritaires dans nos champs d activit Plus grave tournant le dos nos pratiques de partenariat reven dicatif le Prodiss fait aujourd hui cavalier seul y com pris dans la remise en cause d acquis sociaux et contractuels fondamentaux C est ainsi que le Prodiss a adress au pr sident de la R publique CINQ PROPOSITIONS EN VUE DE PROMOUVOIR LA CREATION ET LA DIVERSITE DES SPECTACLES POUR LA MUSIQUE ET LES VARIETES De quoi s agit il Le Prodiss affirme les Entretiens de Valois foca lis s sur les dispositifs et labels ont exclu de facto les entrepreneurs de spectacles qui supportent les risques financiers de la cr ation et de la diffusion des concerts com dies musicales spectacles d humour et one man shows Ceci est totalement faux les Entretiens de Valois ont mis en uvre six groupes de travail Groupe 1 la place du service public de la culture de l artiste et de la cr ation dans les politiques publiques d aujourd hui Groupe 2 l articulation cr ation production diffusion les liens public priv Groupe 3 les missions des r seaux Groupe 4 politique culturelle de l emploi artistique structuration professionnalisation formation transmis sion des savoirs Groupe 5 les politiques culturelles europ ennes et internationales Groupe 6 l observation et la connaissance du spec tacle vivant
24. assistant territorial sp cialis tous les deux ans voire plus Tel tait le rythme de croisi re en vigueur D but 2010 le SNAM a crit la F d ration nationale des CDG pour exprimer les inqui tudes et poser des ques tions Nous avons re u une r ponse qui nous laisse un go t doux amer Un calendrier pr visionnel est tabli Ce calendrier d pend directement des besoins exprim s par les collecti vit s Le CDG ne tiendra donc pas compte de la pr carit dans la profession ne sera pas tenu par d ventuels accords pris entre des organisations syndicales et le gouvernement sur certains secteurs d activit s La p riodicit des concours grosse d ception La f d ration ne tient compte que des concours traditionnels et pr voit une moyenne de quatre ans pour chaque cadre d emploi L le d saccord est patent Prochaine session de professeur assistant sp cialis et directeur territorial 2012 Soit un vide de trois ans pour tablir le transfert de comp tence C est norme Mais il nous est r pondu que la volont de rencontre et de dialogue est bien act e avec notre organisation syndi cale Un peu court quand m me Voil seize ans que le premier concours a t organis Un certain rythme de croisi re tait tabli Nous avons du l attendre de longues ann es Notre profession n acceptera pas une r gression ce niveau A l heure o le CDI public touche de plus en plus d enseignants artistiques nouvell
25. augmenter le nombre de ses adh rent e s Certes la loi fran aise pr voit que la repr sentativit accord e aux syndicats est fonction des voix obtenues aux derni res lections professionnelles de chaque organisation Mais ce fonctionnement n est pas identique d une nation une autre Le syst me fran ais est un parmi d autres possibles que nous n avons de toutes fa ons pas le choix de modifier Nous le savons tous en mati re de luttes syndicales l union fait la force Cependant cette union repose sur le principe de solidarit qui reste la pierre angulaire de toute activit syndicale Nous pourrions l gitimement choisir d avoir peu d adh rent e s solidaires plut t que de tr s nombreux adh rents et adh rentes individualistes La question se pose nous r guli rement Enfin un syndicat n est pas soumis la loi de l offre et de la demande l ne vend rien Les adh rents ne signent aucun contrat en ce sens avec notre organisation Certes notre activit suppose entre autres que nous informions nos adh rent e s et c est ce que nous faisons dans la mesure de nos moyens la fois en terme de budget et de ressources humaines Les membres v ritablement actifs sont rares et se demandent r guli rement si notre fonctionnement ne devrait pas tre modifi Certains d entre nous posent la question ne serait il pas pr f rable de limiter le nombre d adh sions quelques centaines de personnes se
26. cc s normal aux biblioth ques m dia th ques galeries d art mais invitations d lus et des publics des compagnies orchestres op ras CDN CCN sc nes nationales pour informer d battre faire signer la p tition D s aujourd hui et jusqu au 6 mai affichettes dans les biblioth ques et galeries prises de paroles avant ou apr s les spectacles et toute autre forme choisie r gionalement pour largir la mobilisation sont fortement conseill es En mai doit se tenir un comit de modernisation des Politiques Publiques nous devons leur fournir des l ments de r flexion La Cgt Spectacle et ses syndicats pour leur part appelleront la gr ve les salari s Qu on se le dise Compte rendu des d l gations au S nat Le courrier de demande de rendez vous envoy G Larcher Pr sident du S nat a provoqu un renvoi sur la com mission culture G Larcher s engageant nous recevoir plus tard La commission culture tait priv e de son pr sident Legendre et de tous ses membres UMP convoqu s pour la journ e pour un s minaire des parlementaires UMP dirig par F Fillon objectif resserrer les rangs Nous avons donc t re us dans un premier temps par le rapporteur PS de la commission le s nateur Lagauche Il a pris bonne note de nos observations nous a inform s que le premier tour de la premi re loi il y aura 3 lois de la r forme des collectivit s territoriales s tait achev au S nat partait
27. che des cotisations des entreprises du spectacle vivant subventionn des plus grosses aux plus petites 97 des entreprises de notre branche d activit ont moins de 10 salari s Des milliers de professionnels du spectacle ne b n ficieraient ainsi de rien si cette association n existait pas Le FNAS offre en effet plus de 25 000 salari s et leurs familles la possibilit de prises en charge de leurs acti vit s culturelles sportives de loisirs et de vacances Il permet galement de rassembler les salari s qu ils soient permanents ou intermittents artistes techniciens personnels administratifs ou d accueil II donne aussi aux lus du personnel l occasion de pouvoir b n ficier de formations lors des journ es d tudes A l heure o notre secteur subit de plein fouet une crise sans pr c dent coupl e une politique r gressive du gouvernement en mati re sociale et culturelle l heure o les salari s sont pr caris s par la baisse du volume d emploi et la stagnation r currente des salaires le FNAS est plus que jamais un outil de lien de solidarit C est bien l activit de la Cgt et de ses lus leur gestion qui auront permis au FNAS d tre cet outil indispensable reconnu par les salari s de notre branche professionnelle Nous d fendons l id e que le FNAS pour le plus grand nombre doit tre construit par le plus grand nombre C est cette id e qui est l origine de la cr ation de commissions o
28. doit recevoir application Cassation sociale 17 juill 1996 feuilleton de la Copdaf A la suite de la chute du mur de Berlin et des changements politiques en Europe de l Est de nombreux orchestres troupes musiciens se sont pr sent s sur le march de l emploi et des contrats en Europe de l Ouest et en France Cette offre artistique avait lieu sur fond de dumping social de concurrence d loyale de d r glementation C est ainsi que certains entrepreneurs festivals salles de spectacle se permet taient de programmer des Op ras cl s en main pour 10 000 des orchestres des musiciens sans appliquer les conventions collectives le droit social fran ais cordes bulgares pay es le quart des minima conven tionnels dans des tourn es de grandes stars Notre r ponse fut de faire appliquer la pr somption de salariat des artistes et donc la l gislation sociale fran aise En 1995 un regroupement de Festivals l Association de Festivals Internationaux de Musique des producteurs des diffuseurs et des programmateurs ind licats ainsi que Zone Franche dans un premier temps mais le mal tait fait saisissent la commission europ enne contre la pr somption de salariat Apr s lettres de mise en demeure avis motiv la France la commission saisira la Cour de Justice des Communaut s Europ ennes CJCE On conna t maintenant la suite condamnation de la France par la CJCE pour violation du principe de libre pres
29. e c est dire nette notamment de cotisations sociales obligatoires et de la part d ductible de la CSG le cas ch ant plafonn e 139 480 2 Le cas ch ant applications des bar mes administratifs du prix de revient kilom trique des v hicules automobiles ou deux roues moteur Puissance fiscale du des v hicule s cv ou cm3 cv ou cm3 Kilom trage professionnel parcouru Frais d ductibles reporter lignes C1 et ou C2 Frais professionnels mode d emploi r snam infos N 33 ler trimestre 2010 O7 L Artiste Enseignant THA BE snam infos n 33 ler trimestre 2010 o Il n y a pas qu France Telecom Que la pression met en danger la sant des salari s Ph nom ne de soci t ou tabou r v l le harc lement moral sur le lieu de travail touche de plus en plus souvent les enseignants Il est possible de d truire quelqu un juste avec des mots des regards des sous entendus 1 Il est souvent difficile pour un syndicat de prendre position dans de telles situations Tout est dans le non dit le dissimul souvent imbriqu de multiples mani res avec d autres probl mes l est aussi du devoir des repr sentants syndicaux de soutenir leurs coll gues en difficult ne serait ce qu en leur pr tant une oreille attentive sans parler de donner quelques conseils d alerter la hi rarchie Comment reconna tre une man uvre de harc lement Comment reconna tre un coll gue en danger
30. e forme de pr carit une p riodicit de quatre ans encouragera forc ment employeurs et salari s se replier soi disant en attendant sur le CDI La d rive vers le statut bis serait alors confort Inacceptable Pour m moire ci dessous la liste des concours et examens organis s par le CNFPT depuis la parution de la fili re culturelle en septembre1991 et de la parution des d crets concours en septembre 1992 1994 concours traditionnels PROF 2005 concours traditionnels PROF 1995 examens professionnels AEA et ASEA 2006 concours r serv s Sapin ASEA et PROF 1996 concours traditionnels ASEA 2007 examens professionnels ASEA et PROF 1997 concours r serv s Perben ASEA et PROF 2008 concours traditionnels ASEA 1999 concours traditionnels PROF 2009 concours traditionnels PROF 2000 concours traditionnels AEA 2001 concours traditionnels ASEA 2002 concours traditionnels PROF PROF professeur territorial d enseignement artistique 2002 concours r serv s Sapin ASEA et PROF AEA assistant territorial d enseignement artistique 2003 concours traditionnels AEA ASEA assistant territorial sp cialis d enseignement 2004 concours traditionnels ASEA artistique Br ves m Les CDD fleurissent en Midi Pyr n es gt Midi Pyr n es comme dans bien d autres r gions de France la situation des enseignants territoriaux des coles de musique de danse et de th tre n est gu re r jouissante
31. ectivit s territoriales et de leur fiscalit le renforcement du d sengagement de l Etat seront maintenus malgr les lections et les mobilisations Alors mobilisons mobiliser convaincre d battre se r unir Nous serons l lors de toutes les mobilisations contre leur r forme des retraites D ores et d j nous sonnons le r veil du minist re et appelons poursuivre le 29 mars les initiatives par un appel et l organisation des gr ves pour le 6 mai prochain Demande d adh sion Adresse Code postal et ville Profession A renvoyer au SNAM CGT 14 16 rue des Lilas 75019 Paris Edito E Actualit sociale lll snam infos n 33 ler trimestre 2010 Apr s le succ s du 29 mars 2010 pr parons la gr ve du 6 mai ous pouvons ensemble nous f liciter de la mobilisation exceptionnelle du 29 mars Plus de 4000 personnes Paris et plusieurs autres centaines en r gions comme Lyon Nantes Bordeaux Il y a longtemps que nous n avions pas connu cela Merci tous ceux qui ont contribu ce succ s Il ne faut surtout pas laisser refroidir L AG de l Od on a ent rin la proposition de la Cgt Spectacle pour le prochain rendez vous collectif savoir le 6 mai jour anniversaire de l lection de Sarkozy Journ e particuli re Aucun des lieux d pendant des diverses organisations participant au mouvement ne doit fonctionner normalement Pas de spectacles pas de concerts pas d a
32. gement pour un studio la moiti au plus de la surface de celui ci Pour une surface sup rieure la revendication doit tre justifi e Le pourcentage d termin entre le local professionnel et la surface totale de l habitation s applique aux d penses d entretien de r paration et d am lioration aux d penses des grosses r parations aux charges de copropri t aux diverses d penses caract re locatif telles que les frais de nettoyage de gardiennage de ramonage d clairage de chauffage de primes d assurance aux d penses d agencements sp cifiques l exercice de la profession concurrence du montant de la d pr ciation subie aux imp ts locaux tels que taxe fonci re sur les propri t s b ties taxe d habitation taxes facultatives institu es par les collectivit s locales ex taxe d enl vement des ordures taxe de balayage au loyer proprement dit pour les locataires augment des sommes rembours es au bailleur aux int r ts pour les propri taires des emprunts contract s pour l acquisition de la r sidence principale ou son agrandissement ou pour sa reconstruction partielle C7 Frais de mat riel mobilier et fournitures autres que celles vis es au B ci dessus Ce sont des frais se rapportant l exercice de la profession frais de fournitures et d imprim s frais de communication t l phone t l copie d penses de mobilier de mat riel et d outil
33. ille et sa R gion je re ois un mes sage sur mon portable d un coll gue enseignant que je ne connais pas Il cherche des renseignements sur sa situation statutaire J en re ois 3 ou 4 par semaine des comme a Allo Dans l cole de musique o je travaille environ 450 l ves nous sommes 6 titulaires et 7 vacataires dont moi et a fait d j 4 ans Ma question est simple quelle la r glementation en vigueur concernant mon statut de vacataire La r ponse est simple aucune Comment a Mon employeur a t il le doit d utiliser un statut qui n existe pas Je vais vous expliquer Et l je prends un bon coup de vieux Je m entends lui dire ce que je r p te depuis plus de 20 ans ce genre de question que la jurisprudence est venue d terminer les contours de cette position je repense ma propre situa tion quand je suis rest vacataire pendant 5 ans qu il faut r unir 3 conditions cumulatives que sont l acte d termin la limitation dans le temps et la r mun ration li e l acte je mesure le peu d avanc es salariales depuis le premier jugement d un enseignant artistique en 1988 que devant un juge il serait directement requalifi en qualit de non titulaire je me revois n gocier en face du Directeur des affaires culturelles dans ma collectivit mon premier contrat que si lui et ses coll gues ne r agissent pas collectivement a peut durer encore des ann es comme a je me rends comp
34. ique informations utiles 2 Les forfaits de 14 et 5 sont ind pendants l un de l autre Les artistes peuvent opter pour les deux forfaits ou pour un seulement ou pour aucun selon le montant des frais r ellement engag s lls n ont pas tre justifi s d s lors que la qualit d artiste est incontestable Au cas o le montant des frais num r s ci dessus d passerait le forfait celui ci peut tre abandonn et les frais sont d clar s pour leur montant r el qui doit alors tre justifi C AUTRES FRAIS PROFESSIONNELS D CLAR S POUR LEUR MONTANT R EL C1 Frais de transport entre le domicile et le lieu de travail 3 Deux cas de figure peuvent se pr senter la distance entre le domicile et le lieu de travail est a inf rieure ou gale 40 km les seuls justificatifs fournir concernent l utilisation du v hicule personnel et le nombre d allers et retours dans la journ e b sup rieure 40 km la prise en compte de la totalit des frais de transport sera effective si l loignement ne r sulte pas d un choix personnel A d faut la d duction des frais de transport est limit e 40 km Les frais engendr s par l utilisation d un v hicule personnel sont calcul s selon le bar me administratif Si le v hicule est achet cr dit on peut d duire la proportion des int r ts correspondant l utilisation professionnelle du v hicule C2 Autres frais de transport 3 D penses engag es pour toute acti
35. lage En cas d utilisation mixte la d pense doit tre r duite en proportion de l utilisation des fins priv es C8 Cotisations professionnelles a Les cotisations syndicales sont d clar es pour leur montant r el sans limitation b Les cotisations pour assurance professionnelle peuvent tre d duites sous certaines conditions notamment lorsque l assurance est obligatoire convention collective accord d tablissement Bien que n en ayant jamais eu aucune confirmation le SNAM estime l gitime de d duire les cotisations d une assurance professionnelle non obligatoire C9 Autres frais a Les d penses engag es pour l exercice du mandat de repr sentation du personnel d l gu syndical d l gu du personnel ont le caract re de frais professionnels d duction faite des allocations pour frais ou remboursements de frais de la part de l employeur b Tous autres frais ayant un caract re professionnel ne figurant pas dans les rubriques de ce mode d emploi Par exemple les frais de d m nagement y compris les frais de transport des personnes occasionn s pour les besoins d un nouvel emploi ou d une nouvelle affectation dans l emploi occup D FRAIS PROFESSIONNELS SP CIFIQUES aux artistes intermittents Les artistes intermittents peuvent d duire les d penses li es la recherche de leurs emplois successifs frais de d placement de communications t l phoniques de photographies de confection et d envoi de C
36. lles la p rennisation et le d veloppement des emplois techniques et artistiques n cessaires des garanties dans le domaine social avec entre autres l expertise des propositions alternatives concernant les annexes sp cifiques de l assurance ch mage des artistes et des techniciens du spectacle vivant et enre gistr qu un coup d arr t soit donn la R vision G n rale des Politiques Publiques RGPP dans le domaine de la culture qui dans sa phase 2 s tendrait progressivement aux op rateurs de l Etat des garanties sur les r gulations professionnelles menac es par la transposition de la directive europ enne services dite Bolkestein la dissolution du Conseil de la cr ation artistique v ritable contre minist re pr sid par N Sarkozy et anim par M Karmitz Nous refusons la tr s r sistible r gression qui se pr pare El ments incontournables d mancipation de l individu et de lien collectif l art la culture et la connaissance sont les raisons d tre d une soci t d mocratique et peuvent apporter des r ponses la crise A renvoyer au SNAM 14 16 rue des Lilas 75019 Paris le EEE 7 e SOCIA Actualif snam infos n 33 ler trimestre 2010 ives D Hect fions co gocia N snam infos n 33 ler trimestre 2010 Du rififi sur la n gociation collective et les rapports sociaux n se souvient des difficult s consid rables qui depuis plus de 5 ans rendent impr
37. mplois Le processus est d j en marche Enfin la modification des statuts du FNAS issue de la n gociation collective pr voit que les employeurs ne si ge ront plus au sein m me des instances de l association mais dans un comit de suivi Le FNAS sera donc d sor mais pr sid par un lu du coll ge salari s Cela nous exhorte plus d exigence encore vis vis de nous m mes Les 17 personnes qui seront lues par l Assembl e g n rale le 21 juin prochain au Conseil de gestion devront exercer leur mandat de 2 ans dans un contexte in dit Ce sont les salari s seuls qui assumeront les orientations du FNAS Voil toutes les raisons pour lesquelles il est important de voter pour les listes Cat Elections Fnas SE fos n 33 ler trimestre 2010 SNAM1 IM Frais professionnels mode d emploi BE snam infos n 33 ler trimestre 2010 N La d claration des frais professionnels r els engag s par les artistes RAPPEL Pour les artistes interpr tes instrumentistes choristes et chor graphiques l instruction minist rielle du 30 d cembre 1998 diffus e par le Bulletin Officiel des Imp ts B O I 5 F 1 99 du 7 janvier 1999 a instaur deux forfaits sp cifiques aux professions artistiques l un de 14 l autre de 5 Ces dispositions sp cifiques portant la r f rence DB 5 F 2544 sont consultables en ligne http doc impots gouv fr aida2003 Apw fcgi FILE FrameDocExt html amp REF_ID DB5F2544 amp FROM_SITE
38. obables les possibilit s de parvenir Une signature de la convention collective du spectacle vivant priv D j menac e par la volont de certaines chambres patronales de ren gocier la baisse les garanties collectives d j acquises dans les accords collectifs pr existants tourneurs th tres priv s tendus et chanson vari t s jazz non tendu la n gociation de la nouvelle convention collective unique du spectacle vivant priv fournit l occasion certains syndicats d employeurs suivant l initiative du Prodiss de remettre en cause le principe de faveur Cette nouvelle provocation est totalement inad missible Le Snam Cgjt le Sfa et le Synptac la Cgc Snacopva et FO Snla et Snm ont fait savoir aux organisations d employeurs notre opposition radicale la remise en cause du principe de faveur C est ainsi que nous avons demand le report de tous les groupes de tra vail dans l attente de la r union de la CMP du 31 mars 2010 o nous exigerons la r affirmation totale du prin cipe de faveur dans les clauses communes de la convention Mais ces avidit s de r gression sociale ne sont pas isol es Alors que depuis de nombreuses ann es nous avons d velopp des rapports privil gi s avec le Prodiss au regard de son attitude dans la n gociation et la conclu sion de la convention collective chanson vari t s jazz musiques actuelles et populaires ce dernier se fait aujourd hui le ch
39. oit des baisses de cr dits alors que notre secteur a besoin d un plan de relance et de d veloppement Plusieurs interventions venant de la salle ont t moign de la pr carisation grandissante des m tiers du spectacle et de la culture et des suppressions d emplois que connaissent d j certains secteurs Tous ont appel l exten sion de la mobilisation d autres secteurs Le 6 Mai c est rideau D ici l mobiliser mobiliser mobiliser Refusons la r gression signez la p tition Nous demandons l laboration et le vote d une loi d orientation et de programmation pour la culture et la cr ation Cette loi d terminera la place de l art de l artiste et de la culture en conformit avec l un des droits fondamentaux de notre consti tution l acc s pour tous les citoyens l ducation l art la culture et la connaissance une nouvelle tape de la d centralisation qui pr ciserait le croisement des responsabilit s des collectivit s publiques et garantirait leurs ressources le d ploiement d un plan g n ral en faveur de l ducation artistique et d une v ritable d mocratisation cultu relle la mise en uvre d une politique culturelle ambitieuse europ enne et internationale De plus nous exigeons en urgence la mise en place d un plan de relance et de d veloppement pour l art et la culture la p rennisation des institutions tablissements compagnies et entreprises culture
40. ons se sont pos es Un peu d histoire Le premier concours de professeur territorial d enseignement artistique organis par le CNFPT en 1994 ne concernait que quatre disciplines violon piano FM et danse classique et la sp cialit art plastique En effet autant la complexit que la nouveaut de la fili re avait contraint l organisateur limiter cette premi re session En 1995 face la pr carit g n rale dans la FPT le CNFPT organisait des examens professionnels pour toute la cat gorie B dont les assistants territoriaux et assistants territoriaux sp cialis s Toutes les disciplines furent alors introduites Et depuis chaque ann e sauf en 1998 notre profession a vu des concours ou examens organis s L organisation de ces multiples preuves tait complexe Certaines ont t annul es Les candidats devaient retraverser la France leurs frais pour repasser Depuis 2003 le concours d assistant territorial n est plus organis Mais petit petit le CNFPT a d velopp une exp rience certaine dans cette organisation Cette exp rience sera t elle transmise Au fil de la vie politique fran aise nous avons vu les concours r serv s Perben et puis leurs homologues Sapin Au c t des concours traditionnels nous avons vu quelques examens professionnels Ci dessous une liste exhaustive de tous ces concours et examens Depuis 2004 il a t organis un concours et ou un examen de professeur territorial ou d
41. r qui ne r pond pas aux revendications exprim es des producteurs de spectacle vivant Encore une fois il aurait t pr f rable comme nous le faisons depuis des ann es de d battre entre nous de ces ques tions avant de s adresser au Pr sident de la R publique Autre proposition le Prodiss revendique le dispositif Z ro charges Depuis plus d un an le gouvernement a mis un dispositif destination des petites entreprises dit Z ro charges Ce dispositif a t tudi par le groupe entreprise et emploi du CNPS qui fait suite au groupe 4 des Entre tiens de Valois L ensemble des participants ce groupe apr s tude du dispositif a d clar qu il n tait pas adapt nos entreprises mais que nous pr coni sions la mise en place d aides l emploi afin de lutter contre le constat d une r alit les salari s sont les variables d ajustement des budgets des entreprises Cette position que nous continuons d tudier et de d velopper dans le cadre de ce groupe de travail avec l Etat et les collectivit s territoriales prend en compte l ensemble des probl matiques de l emploi En catimini en contradiction avec les d cisions com munes du groupe de travail le Prodiss s est adress au Pr sident de la R publique pour demander qu un dispo sitif Z ro charges lui soit adapt Nous ne pouvons accepter cette rupture des rapports que nous entrete nons dans les diff rents groupes de travail au CNPS dans le
42. remier point c est que nous sommes tous b n voles n utilisant pas pour la totalit d entre nous de d charge horaire pour activit syndicale Nous b n ficions quelques fois d autorisations d absence pour assister des r unions nationales Compte tenu de la particularit de notre profession que nous soyons musiciens d orchestres permanents intermittents ou enseignants il nous est tr s difficile de nous absenter pour activit syndicale sans provoquer des remous importants au sein de nos services Le second point c est que nous ne sommes que rarement totalement d fray s pour nos activit s syndicales il y a toujours des faux frais Nous ne profitons pas de mat riels achet s par le syndicat ou d arrangements quels qu ils soient pas m me d abonnement t l phonique gratuit C est notre choix individuel et collectif et nous l assumons S agissant de l activit syndicale nous sommes confront s tr s souvent des adh rents consommateurs Comme s ils taient abonn s une entreprise commerciale de presse ou de services d informations Et nous subissons des r primandes en cons quence En effet il n y aurait aucune raison de payer pour un service ou un objet que l on n obtient pas Ces personnes n ont souvent aucune conscience que l action collective est notre credo Un syndicat professionnel n a pas vocation s enrichir ni augmenter sans cesse son activit ni m me vocation
43. s es de co ter trop cher repr sentent en fait les conditions conomiques et artis tiques n cessaires pour garantir un avenir la cr ation et la production lyriques F d ration S YnP tac des syndicats CGT du spectacle N 4 snam QU m NATIONALE DES ped Fa MUSICIENS Fag MUSICIENS Em CGT FNAS Votez pour les listes CGT D notre dernier rendez vous lectoral en 2006 nous avons men une v ritable bataille au long de la ren gociation de la convention collective des entreprises artistiques et culturelles pour le maintien des lections l Assembl e G n rale du FNAS et pour sa gestion par les salari s Certaines organisations auraient pr f r qu il soit g r paritairement sans lections directement par des organisations galit de voix quelle que soit leur repr sentativit quitte pour certaines qui manquent cruellement de salari s syndiqu s leur substituer des repr sentants de l appareil Curieuse conception du respect de la d mocratie sociale et de l expression des salari s Nous avons sauvegard le principe des lections vous de vous en emparer afin de faire entendre votre voix et d exprimer votre choix de la d mocratie en votant pour les listes pr sent es par les syndicats Cgt Alors que moins d un salari sur 2 b n ficie en France d un comit d entreprise nous avons cr le FNAS qui en remplit certaines des fonctions gr ce la mutualisation au sein de la bran
44. s 50 a n goci des accords avec les producteurs de phono grammes les producteurs de films reconnaissant aux uns et aux autres des droits de propri t intellectuelle ce qui a amen les artistes musiciens cr er la SPE DIDAM tout comme les artistes interpr tes ont cr l ADAMI Il n existe nulle part un accord avec les producteurs de spectacle vivant pouvant permettre d aller vers la recon naissance de ces droits pour ces derniers Par ailleurs nous pouvons constater que d s que le spectacle vivant est capt fix pour tre rediffus il devient du spectacle enregistr La diffusion ou la redif fusion n tant plus de la repr sentation du spectacle vivant Pour autant il est anormal que les producteurs de spec tacle vivant qui prennent l initiative de la cr ation et de la production cr ant les conditions conomiques et mat rielles pour une captation ou une fixation du spec tacle vivant par les producteurs de phonogrammes ou d audiovisuel ne puissent en retirer aucune retomb e conomique ce titre l nous avons toujours pr cis au sein du Cnv que nous soutenions l id e que la taxe sur les spectacles soit tendue l ensemble des produits d riv s du spectacle vivant Notons d ailleurs que le Code de la propri t intellectuelle reconna t un droit de propri t industrielle ll y a l mati re r flexion revendication sans entrer sur le terrain du droit voisin au droit d auteu
45. s dits ind pendants qui viennent exercer dans notre pays dans le cadre de travail d pendant enfin toute une s rie de mesures pour les salles de spectacle Encore une fois la moindre des choses aurait t d en d battre avec l ensemble des partenaires sociaux de la branche et tout particuli rement les organisations syndi cales repr sentatives des artistes interpr tes Sur la n gociation de la convention collective du spectacle vivant priv Nous avons depuis des ann es soutenu la convention collective chanson vari t s jazz musiques actuelles d fendu la place du Prodiss au sein de la Commission mixte paritaire ce qui nous a amen s ne pas parti ciper pendant de nombreuses ann es aux n gociations annuelles obligatoires de la convention collective tendue des tourneurs Curieuse fa on de nous remercier dans le cadre de la convention collective unique du spectacle vivant priv le Prodiss cherche ren gocier les clauses de la convention collective chanson vari t s jazz a minima pr coniser l emploi des salari s aux forfaits d heures faire dispara tre l association charg e des activit s sociales et culturelles refuser de s engager dans la construction d un CHSCT de branche revoir consid ra blement la hausse la jauge des petites salles et cerise sur le g teau remettre en cause le principe de faveur etc ll nous faudrait donc pour parvenir une signature de la convention collective du spec
46. s institutions sociales avec nos employeurs Cette attitude du seul contre tous et du refus de l avis g n ral ressemble trangement la posture que le MEDEF se donne dans toutes les n gociations interpro fessionnelles tout comme l UNEDIC Par ailleurs nous tenons rappeler au Prodiss que les artistes interpr tes et certains techniciens participent l emploi par le dispositif d abattement pour frais profes sionnels de 20 et de 25 aucun moment cette ques tion n est abord e dans les 5 propositions du Prodiss tout comme d ailleurs les questions centrales d emploi Nous avons bonne m moire des pratiques gouverne mentales concernant les exon rations de cotisations sociales Ces diff rents dispositifs depuis des ann es ont abouti renforcer consid rablement les d ficits ou difficult s des caisses de protection sociale l Etat n as surant pas le plus souvent le versement des cotisa tions sociales dues en change des exon rations Les autres propositions du Prodiss visent obtenir pour les seuls producteurs g n rateurs de spectacles des cr dits d imp ts faciliter la mobilit internationale notamment des artistes l interpr tation qui est faite des nouvelles dispositions de l article L 7121 3 du CT sur la pr somption de salariat et le statut de travailleur ind pendant est totalement unilat rale et ne nous laisserait m me plus la possibilit de requalifier en salari s les travailleur
47. s officielles persuader la victime d aller consulter le m decin du travail mieux si la collectivit en dispose consulter le psychologue maison ces deux praticiens ont le devoir de signaler les cas de harc lement l autorit territoriale discuter avec le harceleur attention celui ci niera tout en bloc ou pire reconna tra les faits en minimisant leur impact un harceleur n est pas toujours conscient de son comportement cette discussion doit imp rativement avoir lieu en pr sence de t moins le mieux serait encore en pr sence de la hi rarchie directeur s il n est pas le harceleur directeur des affaires culturelles directeur des ressources humaines lus etc pr venir la hi rarchie ne pas h siter en cas d inaction alerter jusqu l autorit territoriale pr venir le C H S C T Reste enfin la voie judiciaire Certains coll gues estimeront que le recours contentieux par saisine du Tribunal Administratif n est envisager qu en toute derni re extr mit d autres estimeront que seul le recours contentieux sera la bonne r ponse au harc lement subi Il sera de toute fa on n cessaire de prendre des avis les plus nombreux possibles et de bien s informer avant de prendre sa d cision La question des d lais pour que le jugement soit prononc trois quatre ans doit aussi tre prise en compte Qui sont les militants de la Branche Nationale de l Enseignement du SNAM e p
48. sur la n gociation collective et les rapports sociaux La libert d expression et le ton du d bat syndical fausse note de la SPEDIDAM c c ccc ecce cerc cercare Soutenons l action de sauvegarde du ch ur de l op ra de Rouen Une autre vision de l Op ra Th tre de Saint Etienne celle des artistes FNAS Votez pour les listes CGT Frais professionnels mode d emploi L ArtisteEnseignaNt du earannan naa Publicit AUdi fiS c c c c c c Snam infos Bulletin trimestriel du SNAM Correspondance SNAM 14 16 rue des Lilas 75019 Paris En France T l 01 42 02 30 80 Fax 01 42 02 34 01 International T l 33 1 42 02 30 80 Fax 33 1 42 02 34 01 e mail snam cgt wanadoo fr site http www snam cgt org Tarifs et abonnement Prix du num ro 4 Euros port en sus tarif lettre Abonnement 15 Euros 4 num ros Directeur de la publication Raymond Silvand R dacteur en chef Marc Slyper Maquette photocomposition Nadine Hourlier Photo en Une Fnsac Cgt Photogravure impression RIRO 24 rue des Montiboeufs 75020 Paris Routage O R P P Commission paritaire 0110 S 06341 D p t l gal 1er trimestre 2010 ISSN 1260 1691 Union Nationale des Syndicats d Artistes Musiciens de France CGT
49. t notre poque o l on fait croire qu il faut tout accepter pour garder un emploi Les employeurs laissent agir ces individus de fa on tyrannique ou perverse soit parce que cela les arrange soit parce qu ils ne consid rent pas cela comme important Deux cas de figure se pr sentent le banal abus de pouvoir celui des petits chefs qui ont peur de perdre le contr le sur leurs subordonn s et ou la man uvre perverse d un individu qui a besoin pour se rehausser d craser les autres ou qui a besoin pour exister de d molir un bouc missaire Que faire Aupr s du coll gue mis ainsi en danger il y a quelques petites choses faire Il faut d abord le soutenir de mani re visible l couter passer du temps avec lui Ensuite il est primordial de pr venir le reste de l quipe leur expliquer la situation leur faire prendre conscience de tous ces petits riens qui individuellement ne sont pas grand chose mais qui mis bout bout constituent un v ritable calvaire Il faut briser l isolement Et vous vous rendrez compte que cette victime n est pas la seule Autre man uvre triste mais n cessaire d s que vous rep rez un coll gue qui commence subir des man uvres de harc lement lui conseiller de tenir un journal de toutes les agressions subies et d s qu il s en sent le courage de d poser une des mains courantes au commissariat 1 M F Hirigoyen Le harc lement moral POCKET Il y a aussi les actions plu
50. t l gitimes il est vident qu une fois de plus l investissement de ces derni res ann es est remis en cause Face cette situation la profession se doit de r agir afin de d noncer un processus d emploi kleenex qui remet en question l avenir du ch ur de l Op ra de Rouen et de ses chanteurs On ne peut en permanence consid rer les artistes interpr tes notamment des ch urs comme des variables d ajustement sNAM INfOSs N 33 ler trimestre 2010 O utilis es au gr des changements de direction et des vell it s caract rielles de certains responsables artistiques Je soutiens l action de mes coll gues chanteurs du Ch ur de l Op ra de Rouen Nom Pr nom Profession Signature A renvoyer au SNAM 14 16 rue des Lilas 75019 Paris Une autre vision de l Op ra Th tre de Saint Etienne celle des artistes l Op ra est un genre artistique majeur et populaire Et ce tout particuli rement tous ceux qui ont pr tendu le contraire qu on se le dise Une bonne fois pour toute Saint Etienne patrie de Jules Massenet o cette tradition remonte 1778 o plus r cemment encore les mineurs de fond en fid les abonn s chantonnaient tue t te les grands airs du r pertoire Lorsque Maurice Vincent est arriv la mairie de Saint Etienne une nouvelle politique culturelle dirig e par Fran oise Gourbeyre a t mise en place En ce qui concerne l Op ra Th tre les premi res ambi tions t
51. tacle vivant priv renier les accords conclus en 2004 apr s 10 ans de n gociations et qui ont t sign s dans le cadre de la convention chanson vari t s jazz Nous souhaitons qu tout le moins le Prodiss revienne dans un esprit de d bat de concertation de n gocia tion et cesse de faire cavalier seul en s exprimant tou jours sur des propositions qui reviennent minorer l en semble des droits et r mun rations des artistes inter pr tes et des techniciens Nous proposons donc au Pro diss un d bat large sans ambigu t sur les positions des uns et des autres afin de redonner une chance la n gociation collective Dans une p riode o les financements publics sont remis en cause o la transposition de la directive ser vices porte atteinte la licence d entrepreneurs de spectacles et aux dispositifs de soutien du Centre national des vari t s nous avons besoin plus que jamais d un front commun des organisations syndicales de salari s et d employeurs Si cela est encore possible nous proposons au Prodiss l ouverture rapide de ce d bat sur les intentions et le positionnement des uns et des autres lectives HUU Ions CO t 7 gocia N La libert d expression et le ton du d bat syndical fausse note de la SPEDIDAM y a bient t un an l occasion de l lection des membres du conseil d administration de la SPEDIDAM le SNAM adressait ses adh rents une lettre dat e du 10 juin 2009
52. tation de service et obligation de la France et modification de la loi de mani re soustraire les situa tions r gies par le droit communautaire l application de la pr somption de salariat d o l introduction de l article L 7121 5 CT La pr somption de salariat pr vue l article L 7121 3 ne s applique pas aux artistes reconnus comme prestataires de services tablis dans un Etat membre de la Communaut europ enne ou dans un autre Etat partie l accord sur l Espace cono mique europ en o ils fournissent habituellement des services analogues et qui viennent exercer leur activit en France par la voie de la prestation de services titre temporaire et ind pendant Cela semble aboutir inverser la charge de la preuve Ce ne serait plus l organisateur au producteur de spectacle de d montrer que les artistes europ ens sont des travailleurs ind pendants mais au d fenseur de l application de notre droit social de d montrer qu ils rel vent d un travail d pendant du salariat Cette modification substantielle de notre droit a entra n la relaxe de Volker Hartung chef d orchestre et employeur adepte du dumping social par la Cour d appel de Colmar La Cour a retenu que par application des dispositions de l article L 7121 5 ce n tait pas M HARTUNG pr venu de travail dissimul de rap porter la preuve que les musiciens qu il employait n taient pas ses salari s mais au minist re public
53. te de la distance parcourue depuis que j tais dans la m me situation que lui que depuis j ai eu un enfant Victor qui a maintenant 14 ans qu ils doivent s organiser que je vais lui envoyer des informations par internet je me souviens qu l poque nous n avions que le fax que j assimile sa situation celle d un v ritable mer cenaire pay pour une mission et se taire je me rappelle avoir t l phon en 1990 Georges secr taire g n ral du SAMMAR pour lui demander des informations sur mon statut de vacataire Un bon coup de vieux Mais lui est au d but de sa carri re et il a besoin de moi Il faut p renniser sa situation beau coup plus vite que ce qui m est arriv moi mon poque Mais je me rends bien compte que ma situation sala riale est meilleure que la sienne et que la mienne est moins bonne que celle de mes parents Pourtant quand j y repense pourquoi est ce que je fais tout a cette activit syndicale de militant depuis 20 ans Je me disais au d but c est pour que mon fils connaisse une meilleure situation d emploi que la mienne et ainsi de suite les g n rations se succ dant Et ce coup de fil comme un coup de tonnerre me d montre mon erreur c est l inverse qui est arriv Depuis 20 ans L Artiste Enseignant TII snhnam infos N 33 ler trimestre 2010 GROUPE Ga ad Professionnels du spectacle VOS COLOS tout au long de votre vie F a sant retraite
54. tion de sauvegarde du ch ur de l op ra de Rouen a situation de l emploi pr caire dans nos professions et ses cons quences artistiques et manes doivent nous obliger mener une r flexion sur la g n ralisation de ces proc d s intol rables Pour toutes ces raisons nous vous proposons de signer une p tition de soutien en faveur du ch ur de l Op ra de Rouen PETITION Au pr alable un rappel du pass douloureux qui a pr c d la constitution du ch ur de l Op ra de Rouen Haute Normandie est n ces saire ant rieurement 1997 l effectif permanent et artistique sans parler de l quipe technique du Th tre des Arts de Rouen est constitu d une quarantaine de musiciens d une vingtaine de choristes et d un corps de ballet Suite au transfert de la r gie directe du Th tre l association L onard de Vinci ceux ci sont soit remerci s soit licenci s Aujourd hui le ch ur se compose au gr des pro ductions d une quarantaine de choristes fid lis s Il a assur toutes les productions lyriques des quatre derni res ann es ainsi que des concerts ch ur orchestre et des concerts avec piano Un nouveau directeur vient d tre nomm la t te de l Op ra de Rouen Celui ci a clarifi son projet dans une note diffus e l ensemble du personnel Le projet est clairement de constituer un nouveau ch ur Accentus Op ra et dans ce but de nouvelles auditions de recrutement sont pr vues Les inqui tudes des chanteurs son
55. ulement par exemple en s arrangeant pour que chaque adh rent e participe r ellement et solidairement toutes les t ches de gestion d administration et aux actions sur le terrain De plus comme toute organisation syndicale nous ne fonctionnons pas sur le mod le pyramidal propre aux soci t s commerciales Nous fonctionnons sur le mode d mocratique toutes les d cisions importantes sont prises en commun C est plus contraignant en termes d organisation et d implication personnelle mais c est le prix payer pour que le mot d mocratie conserve tout son sens Notre organisation fonctionne plut t sur un sch ma d organisation par cercles concentriques Ainsi notre activit prend elle tout son sens et s inscrit dans le long terme C est sur la base de ces valeurs que les militants de la BNE du SNAM poursuivent leurs activit s des dizaines d ann es durant L Artiste Enseignant SSSR BE snam infos n 33 ler trimestre 2010 N L Artiste Enseignant SRE snam infos n 33 ler trimestre 2010 Concours et centres de gestion epuis le 1er janvier 2010 les Centres d partementaux de gestion CDG sont d sormais en charge d organiser presque tous les concours de la fonction publique territoriale dont tous ceux relevant de la sous fili re de l enseignement artistique Une forte inqui tude s est exprim e dans la profession suite ce transfert des CNFPT vers les CDG En m me temps beaucoup de questi
56. vit professionnelle en dehors des frais cit s au pr c dent paragraphe par exemple dans le cadre d un contrat avec un employeur occasionnel C3 Frais suppl mentaires de repas sur le lieu de travail Il s agit des d penses support es lorsque les repas ne peuvent pas tre pris au domicile en raison des horaires de travail ou de l loignement Ces d penses ne sont pas prises en compte s il existe une cantine ou un restaurant d entreprise moins d une n cessit m dicale Compte tenu de ce que les frais de nourriture constituent une d pense d ordre personnel la d pense r elle est diminu e de la valeur du repas qui aurait t pris au domicile soit 4 30 pour l ann e 2009 La d pense suppl mentaire est diminu e de la participation de l employeur le cas ch ant l acquisition de titres restaurant En l absence de justificatifs suffisamment pr cis la d pense suppl mentaire par repas peut tre valu e forfaitairement 4 30 pour l ann e 2009 C4 Frais de repas et d h bergement en d placement D penses de repas et d h bergement engag es pour toute activit professionnelle en dehors du lieu de travail Lorsque l artiste per oit certaines allocations indemnit s ou remboursement de frais de la part de l employeur ces sommes sont int grer aux salaires per us et les d penses sont d clar es pour leur montant r el et justifiable Cependant il est admis par l administration fiscale que NE SONT PAS
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