Jean-Marie POIROT, UNSA France 2025
Contents
1. ce sera selon le mots de Keynes le long terme o nous seront tous morts D autres rapports ont cependant pr sent s plusieurs variantes voire plusieurs scenarii Nous approuvons le mode d analyse et les perspectives contenus dans le rapport du groupe Production et emploi Nous notons l apport du document traitant du regard historique sur la longue p riode et particuli rement la notion de PIB relatif L Unsa cependant regrette que les observations faites en s ance pl ni re sur une piste d explication propos e par Gilbert Cette sur la sp cificit des relations sociales fran aises l clairage du r le des grands corps n ait pas t explor e Cela aurait notre sens enrichi le questionnement sur les relations de confiance entre les acteurs du march du travail ou les relations de travail De m me estimons nous l Unsa que l analyse pertinente sur la multiplication des PME comme facteur de d veloppement aurait due tre prolong e sur des axes sociaux Sur l analyse des facteurs de production et sur le taux d emploi des seniors nous manquons d arguments chronologiquement coh rents avec les autres conditions figurants dans le document r f rence un haut niveau d enseignement notamment L affirmation du president en s ance du fait que des traces de la crise subsisteront en 2025 n cessite une poursuite de l examen des scenarii et leur ajustement Cela renforce aus2. e Lors de la pr sentation de technologies et vie quotidienne de nos concitoyens nous avons montr nos r ticences face une pr sentations qui pouvait tre regard e comme scientiste voire comme empreinte de merveilleux technologique Au del de ce sentiment la pr supposition de mise du malade au centre d un syst me d mat rialis ou la pr gnance de la technologie dans la vie domestique risque pour l Unsa de laisser au second plan l tre humain dans sa dimension individuelle psychologique affective et sociale La r f rence aux robots humano des passe sous silence les motivations de ces axes de recherche au Japon ou en Cor e Plus sujet caution est la priorit donn e la m decine pr dictive dans ce sc nario Quelques s quen ages du g nome humain montrent que dans l tat des connaissances scientifiques actuelles tout n est pas dans les g nes Allier bijectivement g n tique et consommation de biens et services conduit un changement radical du lien social et porte atteinte la libert individuelle L orientation vers les neutraceutiques ou les alicaments enferme l individu dans un processus o sa bonne sant ne d pend que de lui Ne pas accepter ce pr dicat conduit l humain tre coupable de maladie Il est d s lors possible de r sumer un sc nario selon le sch ma suivant il a pris un risque il a t mis en garde il ne s est pas assur en ce sens donc la solidarit ne peut
3. tre averti contre la tentation de consid rer ces documents comme une Mod lisation de l avenir de l humanit e Le sc nario des scenarii est n cessaire il est uniquement politique et r sulte d un choix d mocratique clair et non dict par la fatalit de l expertise En ce sens il conviendra de g n raliser la dimension europ enne du regard et m me de la d marche e Pour Unsa le citoyen est celui qui doit r fl chir la soci t o nous voulons aller e Ces d marches ne doivent pas se limiter un exercice pr dictif national long terme et nous pourrions conclure avec Jules Lagneau Le temps est la forme de mon impuissance l tendue la forme de ma puissance Enfin nous regrettons que notre expression soit ainsi dissoci e des rapports et que lors de la r union d tape l Assembl e Nationale aucune marge de d bat n ait t laiss e aux participants ceux ci apparaissant comme caution ou faire valoir JM Poirot UNSA
4. ils sont disjoints selon les risques sant retraite perte d autonomie emploi Au dela de cette difficult m thodologique nous ressentons une constante assurantielle A titre d exemple le rapport souligne le r quilibrage vers la pr vention sur les risques sanitaires individuels mais cette analyse en utilisant l aspect multifactoriel des pathologies peut tre comprise comme Venfermement du malade dans un processus de responsabilit individuelle voire de culpabilisation De plus les incitations que le rapport voque peuvent tre envisag es comme une atteinte aux libert s individuelles e Le document Etat action publique et services publics fait un inventaire exhaustif de la situation sans c der la facilit de la mode visant la remise en cause des statuts Cependant plusieurs incertitudes subsistent Il n a pas t tudi la d marche de d l gation et le risque de d poss der l action publique de son savoir et son savoir faire Nous aurions souhait l introduction d un questionnement sur la m thodologie de r daction des cahiers des charges sur l laboration des sp cifications sur le contr le de la r alisation sur l valuation des missions ainsi r alis es et plus g n ralement sur la place laiss e la ma trise d ouvrage et sur ses relations avec la ma trise d uvre D s aurait t pos le probl me de l mergence de la demande citoyenne et ensuite celui du processus du contr
5. Jean Marie POIROT UNSA France 2025 Eric Besson Secr taire d tat charg de la Prospective de l valuation des politiques publiques et du D veloppement de l conomie num rique a initi un exercice de prospective ayant l ambition d identifier les meilleures opportunit s pour mieux viter les sc narios les plus sombres Il a souhait y associer des parlementaires partenaires sociaux hauts fonctionnaires experts et repr sentants de la soci t civile pour examiner huit sujets majeurs pour l avenir 1 Quel r le pour l Unsa L Unsa a souhait limiter sa participation au Diagnostic France 2025 l observation des analyses et scenarii propos s Nous avons privil gi la veille technologique afin de laisser au Centre d analyse strat gique son r le tout en soulignant l int r t d une planification indicative n cessaire la mise en uvre d une politique conomique et sociale efficace pertinente et transparente L Unsa a mis en garde les initiateurs de ce diagnostic face au risque de mise en place d une boite id es pr dictive Nous avons alors souhait un clairage de ces travaux la lumi re des diffuseurs de pens es de 1985 Nous constatons qu aujourd hui les pr occupations de nos concitoyens sont loign es des questions et pr dictions d alors Lors des rencontres pr paratoires l Unsa a fait part de ses craintes que les scenarii bloquant les pa
6. artenaires et surtout sur l orientation des march s publics il y aura tr s rapidement un d bat sur la s lection des soumissionnaires entre new business act et smal business act D une fa on plus prosa que nous ne sommes pas certains que les petites entreprises soient les mieux m me de r pondre comme nous ne sommes pas surs que les nouvelles soient les plus innovantes Le rapport Vivre ensemble satisfait l Unsa au niveau de la description des trois mod les Il est un des rares documents fixer des perspectives dans le cadre de l Europe A notre sens il peut tre consid r comme la cl d entr e des perspectives sur les ann es prochaines notamment gr ce un constat argument sur la situation actuelle Le plus important nous semble tre l interp n tration des regards des points de vues et des scenarii Cependant l abondance de la documentation et surtout la multiplicit des combinaisons possibles demandent un effort important d analyse pour permettre une orientation politique bien comprise Cette complexit doit s accompagner d un suivi tant au niveau de l actualisation des donn es que de celle des perspectives Cela claire la difficult du choix politique partir d analyses rationnelles qui ne peuvent qu tre difficilement partag es et le risque de r tr cir le champ des possibles e Le rapport du groupe Risques et protection labore plusieurs scenarii Cependant
7. le afin que La Soci t puisse demander compte tout Agent public de son administration Dans sa conclusion g n rale le document issu de ce groupe met en lumi re les d marches possibles Encore faut il que le sc nario le plus plausible La puissance publique prend en charge de nouveaux besoins puisse tre sujet de d bat et objet d orientations politiques 3 L utilisation des rapports La structure et le contenu de la plupart des documents s appuient essentiellement sur les travaux du Centre d Analyse Strat gique Si cette source est un gage de qualit cela conduit une uniformit Afin de ne pas risquer la pens e unique il est n cessaire de s interroger sur le statut de ce travail e Quelles interactions y a t il entre les rapports Les diff rentes analyses sont assez rarement en opposition Cela signifie t il qu il y a harmonisation ou contrainte commune Comment pr senter l ext rieur une d marche d action sans tre soup onn de d marche univoque e Le raisonnement parait parfois trop rigide le SI ALORS se r sumant une seule orientation sans espoir de retour e La participation des membres non experts a pu tre ressentie comme un pr texte au politiquement correct La publication ou la mise en ligne de ces documents ne peut pas tre consid r comme une caution ni de la m thode ni du contenu ni des orientations qui pourraient en r sulter e Le lecteur devra
8. pas jouer Plus l g rement tout l encadrement des volutions des orientations alimentaires fait au mieux sourire au pire isole l individu dans un r gime alimentaire sans doute strict et certainement bien triste Se laisser gouverner par la seule technologie c est abandonner la dimension humaine qui doit notre sens prendre en main la technique et rechercher I essence de cette technique Sur l Energie nous partageons globalement les analyses d autant que l aspect sp culatif a t r introduit dans les travaux Cependant cette pr sentation n envisage pas assez d autres voies et ne pr sente pas d objection alternative Dans le cadre du raisonnement de ce document les cons quences sont d clin es partir d un consensus insuffisamment argument Par exemple les options sur les niveaux de r chauffement sont des hypoth ses que nous pouvons retenir mais qui ne nous semblent pas pouvoir tre oppos es au monde entier tant pour des raison de volont de croissance des PMA que pour une certaine faiblesse de la d monstration Il conviendrait sans doute de nuancer les statistiques de production de gaz effet de serre GES l clairage du niveau de PIB par habitant de la croissance conomique et de la structure d mographique L aspect pr dictif incertain est renforc dans notre esprit par le fait que le rapport rejette les cons quences les plus graves mais les plus incertaines au del de 2050
9. rticipants dans des questions ferm es Nous consid rons que chacun peut faire son miel de telles r flexions condition que seules quelques grandes tendances soient retenues la fois pour leurs aspects plausibles et r alistes Par ailleurs nous avons trouv le document introductif particuli rement document d taill et tay mais dans le m me temps peu en prise avec les grands probl mes transversaux au niveau mondial Nous avons eu le sentiment que l Europe n tait abord e dans ce document introductif qu en filigrane ou par une cl d entr e strictement nationale Pour ces raisons l Unsa a limit sa participation aux r unions pl ni res dans une d marche d objection et de questionnement Le pr sent document n a pas l ambition de proposer des solutions ou des axes de r flexions mais de mettre le lecteur en garde face un travail technique labor mais sans doute par trop ferm 2 L int r t des rapports Ils ont t con us pour viser une d marche de consensus Force est de constater cependant que les interventions faites en r unions pl ni res n ont eu aucun cho dans la pr sentation des rapports d finitifs L Unsa n avait pour ambition que d mettre des doutes ou des r flexions sur certaines d marches Nous n avons m me pas trouv l vocation ni m me la trace de nos questionnements dans les documents pr sent s lors des r unions finales a Quelques exemples
10. si l opinion de l Unsa selon laquelle une r gulation est n cessaire et qu elle ne doit pas tre impuls e seulement au niveau national ni en d sordre Il convient pour nous de d passer l entit France positionn e en regard du reste du monde Nous r mettons des r serves dans ce rapport comme dans les autres aux seules solutions tout Hi Tech Elles portent notre sens trop de risques sectateurs Le document Cr ation Recherche innovation est sans doute celui qui ouvre le plus les champs des possibles En ce sens il convient de ne pas l envisager comme le mode d emploi d une action politique Les scenarii fixent des hypoth ses des grands axes et pour nous ne sont pas d finitifs Il convient de compl ter l analyse sur les syst mes ducatifs en vitant l auto flagellation Les critiques sur le syst me universitaire sont un point de vue il semble partag au niveau mondial voire europ en il semble parfois par trop r ducteur Le document a le m rite d insister sur le r le du r seau de la recherche de l excellence et de l excellence de la recherche pour maintenir l attractivit de la France dans ces domaines le tout int gr dans une dimension europ enne Encore faudra t il que les priorit s puissent tre fix es au niveau europ en Dans le d roulement et le choix des sc narios une attention particuli re devrait tre port e aux relations avec les entreprises Sur le choix des p
Download Pdf Manuals
Related Search