Texte de la communication - Ministère de la Culture et de la
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1. Communication d Etienne Vacquet Cette op ration d une certaine envergure dura deux ans et fut r sum e ainsi par le p le des groupements op rations pr vention et planification du SDIS d finition d une liste de monuments prioritaires visites d tablissements et tudes de risques cr ation et mise jour de plans d tablissement r pertori s mise en place de trains de d part adapt s mise en service du lot uvres d art avec achat de mat riel ad quat r alisation d un mode d emploi du lot uvre d art organisation d exercices recrutement d une stagiaire d di e ce dossier accord de coop ration entre les groupements Pr vention et Pr vision cr ation d un guide d aide la cr ation d un plan de sauvegarde des uvres sensibilisation des propri taires et exploitant des monuments Il est notamment convenu que le SDIS appelle la CAOA d s qu un incendie se d clare dans l un des lieux recens s ainsi que dans toutes les glises du d partement En effet les conservateurs sont ceux qui ont la meilleure connaissance du patrimoine mobilier du d partement et peuvent ainsi guider les op rations de sauvegarde des uvres d art par ordre de priorit eux m mes n ayant pas l autorisation du SDIS de participer l vacuation des uvres C est effectivement ce qui se produit actuellement Dans chaque site visit des pr conisations ont t mises qui consistent le plus souvent vider les greniers et le2. ci avec l aide des employ s du ch teau d m nager les 90 pi ces de tapisseries du tr sor Plusieurs jours apr s le CRMH vient voir les lieux qui entre temps avaient s ch et nous ordonne de rentrer les tapisseries dans la r serve ce que nous faisons Nous alert mes une nouvelle fois la DRAC en octobre en signalant le d veloppement de champignons mais sans qu il y eut de r actions et il fallut attendre le 23 janvier 2004 pour que le plafond du caisson c de sous le poids de l eau et que plusieurs tapisseries soient mouill es et attaqu es par des champignons Cette fois le CRMH dut reconnaitre qu il fallait en effet sortir les tapisseries de cette pi ce trop humide En attendant que des restaurateurs prennent en charge les uvres les plus contamin es les CAOA surveill rent le s chage des tapisseries en les manipulant chaque jour y compris le samedi et le dimanche Par ailleurs une nouvelle salle souterraine fut affect e l usage de r serve Parall lement gr ce aux indemnit s des assurances l int rieur de la salle du tr sor put tre restaur sans pour autant ter compl tement la cause des infiltrations en avril puis en ao t 2011 et enfin en avril 2012 nous signal mes de nouvelles inondations Esp rons que la r fection des toitures entreprise depuis l t dernier mais sans changer le syst me des ch neaux qui traversent les combles apporte une solution p renne Dans tous ces cas nous ne pouvons qu
3. de long depuis que les 2 registres ont t dissoci s et d licate pour envisager une vacuation rapide La solution retenue tay e par l tude men e par un groupe d l ves de l cole des Arts et M tiers d Angers est de pr voir un syst me de b che ignifuge qui puisse se d rouler devant les tapisseries Certaines soci t s sp cialis es pratiquent ce principe pour de vastes espaces parfois complexes pour les a roports notamment elles seront dans un proche avenir sollicit es Par ailleurs un syst me pour d crocher la tenture ne serait ce que pour des questions d entretien est l tude Cependant lors de la r union pr fectorale d autres pr occupations ont t voqu e l Anjou est le d partement o se trouvent le plus de collections priv es prot g es au titre des Monuments historiques mais aucun plan n tait pr vu pour en assurer la sauvegarde en cas d incendie Le pr fet demanda alors l ABF et la CAOA d tablir une liste des 20 sites les plus sensibles du d partement pour que le SDIS puisse organiser des exercices sur place en pr sence des CAOA Celle ci fut bient t tablie r unissant des difices cultuels insignes mais aussi des ch teaux qui tous pr sentent des probl matiques diff rentes La CAOA se chargea d tablir les premiers contacts avec les propri taires avant les courriers officiels de la pr fecture Journ es professionnelles Le patrimoine a d m nage 14 et 15 mai 2013
4. historiques Nantes c est dire 80 km est inform e mais ne pourra agir ce jour l un samedi A ce stade le premier constat est que protocole d appels n a pas fonctionn comme il aurait d il tait de la responsabilit de l administrateur du ch teau d avertir tous ces services et non celle d un simple passant Les pompiers alors sur place avaient d j d croch les tapisseries expos es et les avaient d pos es en tas dans la r serve des tapisseries en sous sol non loin de la tenture de l Apocalypse la localisation du feu ne faisait pas craindre une propagation cette partie Les CAOA s occupent alors la lueur des blocs de secours d examiner les tapisseries et surtout des les rouler convenablement fort heureusement aucune n avait t d tremp e par les lances incendie Dans le m me temps ils s enqui rent des coffres des XV et XVI si cles qui se trouvaient dans le b timent en flamme l administrateur avait omis de les signaler Ces meubles purent tre extraits par les pompiers lorsqu il fallut cesser d arroser les flammes pour mettre en action des pompes qui puissent ter l eau s accumulant sur les planchers avec la menace de les faire c der Pendant plusieurs heures les pompiers tent rent vainement d teindre l incendie mais ils r ussirent viter toute propagation d autres b timents du ch teau Ce fut l occasion de constater que le mat riel dont disposait le SDIS n tait plus dans s
5. temps d pos es dans la mairie dans un local sous alarme sous la direction de la CAOA puis dans les jours qui ont suivi ils ont t pris en charge par nos services en attendant que les travaux de restauration de l glise soient achev s Les inondations Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2003 une tornade traverse le d partement d versant des trombes d eau Les alarmes de la cath drale sonnent r guli rement et les CAOA avertis de fa on automatique par la t l surveillance n ayant pas les clefs de l difice ne peuvent que constater chaque fois que le quartier est calme et qu il ne s agit vraisemblablement pas d un vol Enfin pour la 4 fois 2 heures du matin les CAOA sont appel s mais cette fois par le sacristain qui auparavant n tait pas joignable tant aux prises avec un syst me d alarme devenu passablement d r gl par les v nements En pr sence de deux pompiers d bord s videmment cette nuit l ils p n trent dans la cath drale obscure le disjoncteur ayant fonctionn et entrent dans la salle du tr sor transform e en pataugeoire Un sac de gravats ayant t oubli dans les ch neaux par les ouvriers qui r paraient la toiture les eaux se sont amplement d vers es dans le grenier puis dans les reins des vo tains avant de tomber en filet continu dans la salle du tr sor sur le syst me d alarme et le syst me lectrique Les pompiers estim rent qu en l absence de courant lectrique leur pr sen
6. La pr vention des incendies et des inondations des collections patrimoniales le cas du Maine et Loire Cette communication n a d autre ambition que de d crire les dispositions de sauvegarde prises la suite d v nements graves qui ont eu lieu en Anjou ces vingt derni res ann es Ils sont de trois ordres l incendie l inondation la suite d orage et l inondation due au d bordement des rivi res Pour les expliquer il convient de pr ciser les motifs qui ont permis de consid rer les points de faiblesse des dispositifs de s curit existants Les incendies Le samedi 10 janvier 2009 dans l apr s midi un visiteur du ch teau d Angers signale au personnel du site une fum e qui se d gage au dessus du logis royal Une employ e monte au dernier tage et d couvre un convecteur en flamme Les pompiers sont aussit t alert s Le feu prend de l ampleur et une demi heure plus tard un d put qui passait non loin appelle la conservation des antiquit s et objets d art s inqui tant de possibles menaces sur la tenture de l Apocalypse ignorant alors qu une vingtaine de tapisseries des XVI au XVII si cle prot g es au titre des Monuments historiques et appartenant au tr sor de la cath drale d Angers taient alors pr sent es dans le logis en flamme Les conservateurs se rendent imm diatement sur place et alertent l architecte des b timents de France conservateur de l difice Parall lement la conservation r gionale des Monuments
7. a version moderne adapt au ch teau l unique acc s tant un ch telet aux dimensions contraignantes il a fallu utiliser des v hicules plus petits que l on s appr tait au mettre au rebut mais stationn s 40 kilom tres de l Ils furent n anmoins appel s Journ es professionnelles Le patrimoine a d m nage 14 et 15 mai 2013 Communication d Etienne Vacquet L moi fut grand en Anjou de voir ainsi d truit le logis dans lequel naquit le roi Ren et dont on s appr tait une semaine apr s lancer les comm morations du 6 centenaire de sa naissance par des manifestations qui dur rent toute l ann e et eurent des r percussions internationales Le ministre de la culture vint sur place le lendemain Le lundi le pr fet de Maine et Loire r unit dans son bureau le chef du SDIS l architecte des b timents de France et le CAOA pour tirer les conclusions de ce dramatique v nement Malgr l ampleur des d g ts aucune uvre d art n avait disparu mais de fa on extraordinaire cependant En effet six mois auparavant la situation tait la suivante dans les salles qui brul rent se trouvait depuis plus de 40 ans l une des plus importantes collections d ornements liturgiques pr cieux de France en grande partie prot g e au titre des Monuments historiques appartenant tant l Etat qu des communes La CAOA en ayant la gestion elle dut lutter seule pendant des ann es pour r clamer que le feu d artifice du 14 ju
8. adre d un tableau uniquement dut en p tir Parall lement la mission Val de Loire alerta tous les riverains du fleuve depuis 1863 il n y avait pas eu de crue centennale avec le danger de voir la lev e rompue ce qui dans ce cas l inonde avec force et rapidit un tr s vaste bassin de population notamment en Anjou La CAOA fut charg e d tablir la liste des difices o des uvres d art seraient vacuer et d envisager des lieux de replis grande chelle Un crit re important est prendre en compte il est impossible de traverser un pont en cas de crue et un d p t doit tre trouv de chaque c t du fleuve Cela implique aussi l impossibilit pour les CAOA de pouvoir agir dans tous les endroits D j en 1995 leur action s tait cantonn e dans un premier temps t l phoner toutes les communes inond es pour conna tre le niveau des eaux et savoir si des uvres devaient tre sauv es En effet lors de ces v nements personnes ne se pr occupe des uvres d art A Angers m me la plus grande difficult avait t de trouver une quipe de quatre personnes pour sortir une Piet du XV si cle d une crypte inond e sans la pr sence d un CAOA l uvre polychrome eut t noy e En effet les hommes qui p n tr rent dans la crypte n avaient pas identifi la bonne uvre et rapportaient un petit reliquaire qui n tait certes pas sans int r t la place de la pesante statue nous f mes 6 la porter
9. ce tait inutile L ABF aussit t appel vient sur place apporter son concours Le reste de la nuit s est pass ponger les Journ es professionnelles Le patrimoine a d m nage 14 et 15 mai 2013 Communication d Etienne Vacquet dizaines de litres d eau au sol et vider toutes les vitrines d orf vrerie d tremp es La sacristie l oppos e de la cath drale se r v la le lieu de replis le plus vident mais il apparut clairement qu il manquait d une salle s curis e pour pouvoir accueillir ces uvres l ABF y pourvut dans les mois qui suivirent Au matin avec l aide de l entreprise fautive nous d pla ons hors du tr sor le tableau de Jean Boucher du XVII si cle pour l entreposer dans le palais piscopal en attendant qu un restaurateur puisse agir contre les moisissures D s 8 heures nous prenons contact avec le ch teau d Angers pour nous enqu rir de l tat de la salle de r serve des tapisseries qui se trouvait encore dans une tour de la forteresse Notre inqui tude se justifiait par le fait que depuis plusieurs mois nous avions signal que de l eau s gouttait sur les fils lectriques que la pi ce au dessus tait appel e par le personnel la piscine et que par pr caution une b che plastique avait t pos e sur le caisson en simple contreplaqu renfermant les tapisseries Comme nous le craignions le sol tait mouill ainsi que la b che plastique Nous poursuivons donc notre journ e mais cette fois
10. des volontaires qui ne sont pas recrut s pour leurs connaissances en histoire de l art et on ne peut leur demander de diff rencier un fauteuil d une berg re un tableau majeur d un mineur Par ailleurs si de la fum e se d gage d j ou s il fait nuit une identification est encore plus difficile L image reste encore ce qui est le plus ais utiliser Dans chaque unit de secours deux personnes ont t plus sp cialement affect es au d placement des uvres d art ils poss dent un brassard d une couleur diff rente ce qui permet aux propri taires comme aux CAOA de les identifier de les guider et de les aider D une fa on g n rale des exercices de jour ou de nuit ont eu lieu dans Journ es professionnelles Le patrimoine a d m nage 14 et 15 mai 2013 Communication d Etienne Vacquet tous les sites et c est l ensemble des pompiers qui a t sensibilis la mani re de prendre les objets pour viter de les ab mer un guide leur usage a t publi largement illustr Enfin ce qui appara t comme l vidence le premier souci a t d tablir les points d eau utilisables la pr sence de douves ou d tangs voire de bassins s ils sont suffisamment grands se r v lent alors capitale Parfois il est alors demand aux propri taires de pr voir d am liorer les acc s pour que les camions ne s embourbent pas en certaines saisons mais un autre probl me est plus d licat la police de l eau interdisant la pr s
11. e louer l harmonie qui r gne entre l ABF la CAOA et le personnel responsable des difices sans lequel il eut t difficile d assurer la sauvegarde des uvres La proximit de ces services des lieux des sinistres assure le plus grand succ s de ces op rations gr ce leur grande r activit Le d bordement des rivi res et des fleuves Enfin un dernier mot sur les inondations mais cette fois ci provoqu es par le d bordement des rivi res Ce ph nom ne est r curent en Anjou travers e par de nombreux cours d eau La Sarthe la Mayenne et le Loir d bordent tous les ans un tiers des communes du d partement sont concern es par ce ph nom ne dont Angers Habitu s cette fluctuation les riverains vivent en cons quence pla ant les prises lectriques en hauteur ne laissant qu un mobilier l ger au rez de chauss e pr voyant des acc s l arri re des maisons et surtout des barques De m me la Loire bien que contenue dans un lit assez troit par une turcie encore appel e Journ es professionnelles Le patrimoine a d m nage 14 et 15 mai 2013 Communication d Etienne Vacquet lev e insubmersible poss de des niveaux hauts impressionnants qui affectent les habitations des les et de plusieurs villages riverains Cependant les grandes crues sont craintes Il fallut attendre celle de f vrier 1995 pour que la protection des uvres d art soit un sujet r el de r flexion Seules trois glises furent inond es et le c
12. ence de barrages sur les cours d eau il a t demand de supprimer des tangs cr s il y a deux ou trois si cles r duisant de facto les prises d eau utilisables par les pompiers la question s est pos e pour certains sites majeurs comme le ch teau de Brissac L autre pr occupation est bien videmment les acc s la pr sence de ponts levis et autres passages troits a n cessit le maintien ou l acquisition de v hicules ad quats A partir de ces exp riences deux r unions de sensibilisation des propri taires ont t organis es par le SDIS avec le concours de la Demeure Historiques et des Vieilles Maisons Fran aises Ces r unions seront r p t es l avenir pour maintenir la vigilance de chacun Enfin l un des exercices au ch teau de Serrant avec l aide de sa propri taire la princesse de Merode a t film et diffus sur FR3 La coop ration entre le SDIS et la CAOA s est r v l e particuli rement fructueuse et dans les meilleures conditions permettant de faire comprendre les pr occupations de chaque service et d en am liorer l efficacit L incendie de l glise de la Tourlandry le 5 ao t 2010 l a confirm aucun mobilier autre que les bancs n a t ab m Ainsi un tableau d pos par le Louvre a t sauvegard Il est vrai cependant qu un autre tableau don de l Etat a chapp de fa on miraculeuse au d sastre Toutes les uvres prot g s monuments historiques ont t dans un premier
13. illet ne soit plus tir du ch teau d Angers et qu un local plus convenable soit trouv C est le Conseil g n ral de Maine et Loire qui apporta alors la solution six mois avant l incendie toutes les collections avaient t d m nag es malgr la ferme opposition du CRMH dans un lieu que le charg de mission s curit des uvres d art du minist re de la culture avait trouv des plus satisfaisants Au del des constats d j mentionn s sur les transmissions d alerte et sur l inad quation du mat riel auquel il fut ais de rem dier force tait de reconna tre qu il n avait rien t pr vu en cas d incendie atteignant la galerie de la tenture de l Apocalypse ou les r serves de tapisseries du tr sor de la cath drale d Angers La tenture elle m me depuis les nouveaux am nagements ne pouvait tre d croch e impossibilit d installer un chafaudage impossibilit d abaisser le registre sup rieur qui se trouve plus de 6 m de hauteur anneaux emp chant le d crochage des tapisseries et enfin pas de lieu de replis Deux r unions eurent lieu depuis lors pour estimer les risques SDIS administrateur et architecte du ch teau CRMH CAOA En l absence de mat riaux combustibles dans la galerie les craintes rel vent essentiellement du d gagement de gaz polluants Par ailleurs les pompiers ont reconnu l impossibilit de manipuler les tapisseries en cas d incendie la tenture est beaucoup trop importante pr s de 200 m
14. pour la d poser dans la sacristie L une des difficult s lors des inondations fluviales est d agir bon escient En effet il est tr s peu ais de pr venir le sinistre la mont e du niveau des eaux est toujours une inconnue et trop anticiper on manipule inutilement les uvres avec le risque de les ab mer mais surtout de d mobiliser les intervenants qui ne peuvent qu tre les employ s municipaux En effet la CAOA et l ABF ne r unissent au mieux que six personnes ne pouvant pas toutes porter des objets pesants et ils sont dans ces cas l bien souvent appel s sur plusieurs points simultan ment et ne disposent pas de mat riel Pour des v nements de cette ampleur ils ne peuvent agir qu en information pr alable et en coordination Fort heureusement les dispositifs imagin s jusqu alors n ont jamais eut de raison d tre appliqu s esp rons qu ils seraient d une efficacit suffisante Etienne Vacquet Conservateur d l gu des Antiquit s et objets d art de Maine et Loire 1 mai 2013 Journ es professionnelles Le patrimoine a d m nage 14 et 15 mai 2013 Communication d Etienne Vacquet
15. s recouper par des cloisons pour n obtenir que des espaces de 200 m Certains difices poss dent des uvres inamovibles et pourtant fragiles comme des plafonds peints du XV si cle des tableaux monumentaux ou des tapisseries ench ss es dans des boiseries La solution pr conis e est alors d utiliser des b ches ignifuges clouer dans les murs au dessus des uvres ou tendre sur le sol au dessus des plafonds peints Si un mat riel sp cifique a t acquis pour chaque unit de secours b ches marteau et pointes crochets pour soulever le mobilier ainsi que des patins gants de coton pour toucher les uvres les propri taires ont t incit s faire de m me Par ailleurs des lieux de repli des uvres ont t d finis dans chaque difice une grande attention a t port e sur la n cessit de gardienner ces lieux de stockage durant les op rations il y a tant de personnes agissant lors d un incendie qu il est indispensable de s assurer qu aucun vol ne puisse se produire dans la confusion La pr sence de la gendarmerie peut s av rer dans ce cas pr cis d un pr cieux secours Par ailleurs les propri taires ont t incit s tablir leur propre usage des fiches si possible sous protection plastique num rant dans chaque pi ce les uvres sauvegarder avec des dimensions indicatives et des photographies En effet les ch teaux se trouvant g n ralement la campagne la plupart des pompiers sont
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