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Alternatives municipales, vers des communes en

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1. lt Aujourd hui le pouvoir du peuple ne dure que le temps de l lection et cesse pendant 6 ans dans le cas de la mandature municipale La d mocratie participative repose au contraire sur l id e de la permanence du pouvoir du peuple et sur le refus que l lection conf re aux lu e s un monopole de l exercice du pouvoir La d mocratie participative n est pas la d mocratie consultative elle vise a instituer un v ritable partage du pouvoir entre lu e s et citoyen ne s tout ou partie des tapes du processus de d cision proposer d battre d cider veiller la bonne ex cution des d cisions valuer a posteriori leur effet et donc leur pertinence Elle inclut aussi l id e d un contr le de l action des lu e s notamment du respect de leurs engagements Elle peut aussi recourir des proc dures rarement utilis es telles que le r f rendum local et des modes de d l gation d mocratique oubli s tels le tirage au sort IL n y a aucune formule unique ou d finitive de d mocratie participative Tout est affaire de volont politique des lu e s et d engagement et de pression des citoyen ne s Dans le r seau national de la d mocratie participative 2009 D mopart cr l initiative d lu e s se c toient de nombreuses collectivit s qui s interrogent exp rimentent des outils de participation citoyenne Cela va de la consultation simple des habitant e s la prise de d cisi
2. Plus les logements sont chers plus les m nages pr caires sont renvoy s vers la p riph rie par un mouvement de centrifugeuse sociale renfor ant les in galit s entre les territoires et les discriminations urbaines L enjeu est donc de r guler le march du foncier de l immobilier et des loyers pour le rendre accessible tous d obliger les municipalit s d faillantes atteindre le seuil de 25 de logements sociaux en 2025 fix par la loi d organiser une politique d attribution des HLM qui r ponde aux crit res de justice sociale de r pondre aux situations d urgence en mobilisant ou r quisitionnant les logements et locaux vacants d emp cher les expulsions ou les victions forc es Bien entendu le maire ne d tient pas tous les outils pour conduire une telle politique mais il peut afficher des intentions claires dans ce domaine Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 24 finance C est possible d s demain Le maire d tient des pouvoirs de police il peut dans les situations d urgence prendre des arr t s de r quisition sur des locaux appartenant des administrations o de riches propri taires plut t que de prendre des arr t s antimendicit et autres mesures antipauvres Il peut galement prendre des arr t s anti expulsions mesure symbolique mais p dagogique et dicter des r gles dans l attribution des logements sociaux relevant de sa comp tence 20 minimum d
3. alternatives municipales vers des communes en transition attac faire de l action municipale et des luttes locales des leviers de la transition Cet ouvrage est un pense pas b te pour tou te s celles et ceux qui pensent qu un autre monde est possible et peut se construire d s aujourd hui Les lections municipales de mars 2014 donnent l occasion chacun de se poser la question comment agir l chelle de notre territoire pour la transition vers un monde soutenable Au moment o les politiciens qui d cident nos destins au plan national europ en et mondial appuient sur l acc l rateur in galit s sociales et d sastres cologiques nous citoyen ne s conservons un certain pouvoir sur nos lu e s locaux En collaboration ou en tension avec eux nous pouvons proposer des mesures concr tes imm diatement r alisables qui engagent un changement de logiques Nous pouvons m me le plus souvent commencer les mettre en uvre sans attendre les lu e s municipaux Le monde que nous pouvons ainsi dessiner pr figure les issues qu il faudra inventer plus grande chelle le moment venu C est dire le caract re absolument d cisif de nos initiatives ici et maintenant Il n avance rien de se lamenter sur l goisme des riches et les trahisons des repr sentant e s nous pouvons commencer changer le cours des choses nous m mes Attac propose ici la r flexion des citoyen ne s 18 fiches d crivant des enje
4. des organisations plus institutionnalis es dans lesquelles les lu e s pr parent l ordre du jour la s ance elle m me le compte rendu Depuis quelques ann e d autres instances ont vu le jour telles le groupe finances locales instance dont une vingtaine de citoyen ne s sont tir e s au sort pour participer pendant une ann es l analyse financi re des projets de la ville apr s une formation sp cifique Avec eux agents territoriaux lu e s travaillent ensemble afin d laborer des propositions chiffr es des projets propos s par les habitant e s C est n cessaire juste apr s Les instances participatives dans une ville sont le socle vers plus de d mocratie Il faut aller encore plus loin en imposant ces instances toutes les villes loi qui Pimpose a partir de 40000 habitant e s leurs donner les moyens de fonctionner cong citoyen favoriser la prise de d cision par les habitant e s Permettre la conscientisation de la politique locale de chacune c est aussi aller vers plus d mancipation en imposant la r vision de la constitution par les citoyen ne s eux m mes A eux ensuite de l crire d mocratie Nous pouvons le faire sans attendre Informer les candidat e s les lu e s en poste en leur rappelant que les citoyen ne s ne doivent pas tre seulement sollicit e s pour leur vote qu une r elle vie d mocratique peut se mettre en place r seau demopart Montrer que c est possible en allant rencontrer le
5. de production agricole ou industrielle protection des donn es num riques et licences mesures de pr vention des risques environnementaux et sanitaires etc Ce projet menace directement les collectivit s locales le point 4 du texte du mandat de n gociation de la Commission europ enne mandat vot par les Etats membres unanimes d cide les obligations de l Accord engageront tous les niveaux de gouvernement donc les municipalit s le point 23 du mandat inclut l inacceptable m canisme d arbitrage des diff rends Etats investisseurs Ce type de m canisme dit de protection des investissements ouvre le droit une entreprise de poursuivre une collectivit locale si une r glementation fait entrave au commerce et la prive de b n fices escompt s par exemple une subvention un projet d installation d une centrale photovolta que ou des clauses sociales ou environnementales dans les march s publics Le diff rend sera arbitr par un panel d experts priv s de fa on discr tionnaire Dans un contexte d assechement des budgets locaux les collectivit s locales seront amen es accepter toujours plus de partenariats public priv PPP pour la construction d infrastructures et d l guer toujours plus d exercice de comp tence des prestataires de services de taille internationale face auxquels elles seront largement d munies Chaque fois qu une entreprise le jugera bon elle attaquera la collectivit
6. es en nombre et en taille selon la surface de l entreprise concern e En France en 2013 la commune de Lav rune va m me plus loin Elle a mis en place un arr t interdisant la publicit au sein du village pour des raisons d esth tique Quelques RLP ont des l ments int ressants Ainsi les ville de Paris et de Pau interdisent les crans num riques en tant que publicit R A P a r alis un guide des RLP Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 37 Petit manuel de la transition pour toutes celles et ceux qui aimeraient mais doutent qu un autre monde soit possible LES LIENS QUI LIB RENT commander aupr s de materiel militant attac org 6 2014ko herriko hauteskundeak 20 rue des Cordeliers karrika 64 100 Baiona Bayonne info bizimugi eu www bizimugi eu commander aupr s de www bizimugi eu Attac Alternatives municipales vers des communes en transition notes Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 39 notes Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 40 ont contribu ce travail Jacqueline Balvet Jean Claude Bauduret Colette Boudou Patrick Braibant Didier Brisebourg Josette Combes Thomas Coutrot Jean Michel Dupont Mathilde Dupr David Erhart Jean Baptiste Eyraud Khaled Gaiji Augustin Grosdoy Martine Hantz Fr d ric Lemaire Evelyne Perrin Rozenn Perrot Patrick Sau
7. n ralis des mati res premi res et des ressources nerg tiques Elaborer des alliances entre producteurs trices et consommateurs trices au sein de circuits courts ou de proximit organiser des ventes directes La cr ation d une monnaie locale compl mentaire enfin peut favoriser une relocalisation de la production et de la consommation pour tous les types de marchandises et la mise en synergie des entreprises entre elles en les incitant a rechercher des fournisseurs de proximit Ils Pont fait Il existe en France des SCOP rentables n es de reprises avec l aide de d partements ou collectivit s locales comme la papeterie M REAL d Alizay dans l Eure De m me on compte environ 200 SCIC en France Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 35 transition cologique fiche 18 stop pub Quel est le probl me La publicit est omnipr sente dans notre soci t a envahi tous les espaces Internet rues bars m dias Dans le syst me conomique productiviste et industriel l offre cr e la demande pour couler ses produits Elle ne manque pas d effets n fastes sur le public gaspillage sexisme pollution visuelle et mentale puisement des ressources naturelles ob sit anorexie fatigue uniformisation des envies et des go ts etc Elle contribue la d sinformation des citoyen ne s Les m dias trop d pendants de la rente publicitaire ne pourront pas ind pendamment c
8. quitable D s demain la commune peut ainsi int grer des produits issus de fili res quitables pour la restauration collective pour les v nements organis s par la collectivit pour les distributeurs automatiques g r s par la collectivit acheter des produits artisanaux quitables pour les services accessoires de bureau et de papeterie quitables etc pour les coffrets cadeaux aux salari s ou aux uvres sociales arts de la table jouets paniers gourmand etc organiser des sessions de sensibilisation au commerce quitable dans les coles temps p riscolaires dans ses services et structures C est n cessaire juste apr s Le conseil municipal peut voter une politique d approvisionnement int grant des crit res de commerce quitable responsable et local pour les achats de la collectivit Il peut favoriser l organisation dans toutes les structures li es la collectivit centres sociaux centres a r s coles etc des animations et temps de sensibilisation sur le commerce quitable en lien avec les associations locales Enfin pour contribuer un mouvement plus global il peut engager la commune dans le r seau des Territoires de commerce quitable http www territoires ce fr Nous pouvons le faire sans attendre En tant que citoyen ne s nous pouvons nous engager au quotidien par l achat de produits issus du commerce quitable et du commerce local mais aussi par l engageme
9. 14 305 syndicats intercommunaux et les 2 456 Etablissements Publics de Coop ration Intercommunale fiscalit propre EPCI sorte de super communes financ es par l imp t qui se substituent aux communes pour nombre de comp tences au risque d en faire des coquilles plus ou moins vides Ces derniers EPCI concernent 98 des communes et 92 de la population A l exception des parlementaires qui ont le privil ge exorbitant de statuer eux m mes sur leur r mun ration tou te s les autres lu e s sont soumis un r gime indemnitaire selon trois crit res la nature de la collectivit son importance num rique et la fonction de l lu e2 C est un moyen d estimer le poids du mandat 1 Laurent Bach Faut il abolir le cumul des mandats Editions rue d Ulm 2012 consultable sur internet 2 Voir par exemple http circulaire legifrance gouv fr pdf 2010 07 cir_31468 pdf Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 4 d mocratie C est possible d s demain Tout mandat n cessitant une activit a temps complet doit tre exclusif Il peut se d terminer par un seuil sur le bar me indemnitaire des lu e s Il est bon pour la d mocratie que les conditions de vie de l lu e soient le plus proche possible de celles de ses mandants Autant que possible son ou ses mandats doivent lui laisser le temps n cessaire pour continuer d exercer une activit professionnelle am nag e si n cessaire ll ne devr
10. Quel est le probl me La d signation des lu e s cens s nous repr senter dans la gestion de la vie locale doit s accompagner d un contr le citoyen Les lu e s doivent rendre des comptes et les citoyen ne s peuvent exercer leur contr le partir de documents officiels que les lu e s ont l obligation de mettre la disposition de leurs administr e s Il s agit respectivement du budget primitif des comptes administratifs et de l tat de la dette A partir de ces l ments les administr e s r unis en collectif sont en capacit de r aliser un audit local c est dire tudier et discuter les choix des lu e s analyser la dette locale en vue d identifier la dette l gitime de la dette ill gitime ou ill gale par exemple celle r sultant des pr ts toxiques dont le remboursement peut tre suspendu par la collectivit et contest devant les tribunaux Il faut savoir que si les lu e s refusent d agir contre les banques qui leur ont fait souscrire des pr ts toxiques les citoyen ne s peuvent exercer leur place une action de substitution connue sous le nom d autorisation de plaider pr vue par les articles L 2132 65 7 et l article R 2132 1 3 du CGCL du code g n ral des collectivit s territoriales CGCL compl t e par l article R 421 2 du code de justice administrative CJA Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 20 finance C est possible d s demain Le con
11. conseil d exploitation qui r unit des lu e s des usager ere s des associations locales de d fense de l environnement et les repr sentant e s des travailleurs et travaille la d finition et la mise en uvre de v ritables politiques du bien commun Cependant le passage de la DSP la r gie peut tre co teux si le contrat initial pr voit des p nalit s lev es en cas de rupture de contrat Il peut alors tre pr f rable d attendre la fin du contrat et de surveiller les lu e s pour qu ils ne signent pas de nouvelles d possessions des lecteurs trices travailleu ses rs contribuables Nous pouvons le faire sans attendre M me si les lu e s n y sont pas favorables nous pouvons mobiliser les citoyen ne s pour le transfert depuis la d l gation au priv vers la r gie publique Dans le cas o les services publics locaux sont sous contr le public nous pouvons imposer leur d mocratisation par la participation active des citoyen ne s et des associations Nous pouvons aussi inciter les citoyen ne s la vigilance pour ne pas laisser les lu e s signer des PPP contrats toxiques ruineux pour les finances publiques Ils Pont fait D s la fin 2010 le comit local Evry Centre Essonne a particip a une bataille au sein d un collectif pour le passage en r gie publique de l eau l occasion de la fin pr vue pour 2012 du contrat de d l gation une soci t priv e filiale de GDF Suez Communiqu s de
12. d lib ration doit se concr tiser par des courriers adresser aux tablissements financiers par exemple un courrier du de la vice pr sident e en charge des finances pour rappeler aux partenaires financiers les exigences de transparence financi re Les administrations des collectivit s n tant pas habitu es effectuer ce type de d marches il peut tre utile de leur proposer des textes types dont elles pourront se servir La lutte contre les paradis fiscaux est par ailleurs un enjeu global imposer des mesures fortes au plan national est une premi re tape dans la lutte pour permettre la mise en place des r glementations l chelle europ enne et globale qui permettent d emp cher l vasion fiscale d en finir avec l impunit des multinationales et de rendre le pouvoir aux citoyen ne s C est pourquoi il est essentiel de permettre la mutualisation des initiatives prises par les collectivit s en France et en Europe et d en susciter de nouvelles La campagne Stop Paradis Fiscaux pr pare un appel des lu e s engag s en France afin d acc l rer la mobilisation dans les autres pays europ ens Nous pouvons le faire sans attendre Nous pouvons ainsi interpeller les candidat e s et les mettre face leurs responsabilit s vis vis de la question des paradis fiscaux et leur demander une fois lu e s de prendre des mesures En participant la campagne d Attac contre les Requins 2014 BNP Paribas Soci t g n rale et Un
13. e s est ainsi r duit la portion congrue Les lu e s doivent s opposer tout recul des services publics nationaux dans leur commune et tout ce qui porte atteinte l galit d acc s de tous tes les citoyen ne s ces services C est n cessaire juste apr s Les lu e s peuvent privil gier la ma trise d ouvrage publique pour la r alisation d quipements dans leur commune Pour ce qui est de la fourniture des services publics locaux ils elles peuvent promouvoir gr ce a des r gies publiques des politiques d extension du domaine public des activit s conomiques actuellement confi es au priv capitaliste et affirmer que leur volont est de maintenir et accro tre la ma trise d mocratique sur la gestion la production et la propri t des services publics locaux Tous les services publics locaux tels l eau les cantines scolaires les r seaux de transports publics l clairage public les parkings le chauffage urbain les ordures m nag res les d chets les cr ches etc peuvent tre fournis par des r gies publiques qui remplacent avantageusement les entreprises priv es capitalistes Bien s r ces r gies publiques quand elles existent peuvent tre g r es de facon opaque et client liste par les lu e s Mais ce n est pas fatal car elles disposent d un potentiel de vie d mocratique sans commune mesure avec les entreprises priv es Elles peuvent tre dirig es par un conseil d administration ou un
14. est pas aux tentatives de corruption et signent des contrats n fastes aux contribuables et aux usager re s des services publics en raison de clauses qui attribuent tous les profits au priv et tous les risques au public De nombreux rapports notamment de la Cour des comptes ont d montr que les outils du partenariat public priv DSP d l gation de service public ou CP contrat de partenariat sont ruineux pour d autant qu ils peuvent aussi pousser les lu e s la r alisation de grands Attac Alternatives municipales vers des communes en transition es budgets locaux projets inutiles d mocratie C est possible d s demain Nos imp ts n ont pas vocation payer des dividendes ou des int r ts au priv Ils sont destin s payer les meilleurs services au public au meilleur co t Les lu e s locaux peuvent alors prendre le contre pied de ces politiques Ils peuvent s engager stopper les privatisations effectu es gr ce aux contrats de la gestion d l gu e DSP et SPL soci t publique locale Elles peuvent refuser tout engagement nouveau dans des contrats de partenariat ou PPP par lesquels une soci t de projet priv e se voit confier une mission de longue dur e 20 50 ans englobant toutes les op rations de conception financement construction entretien maintenance et gestion d un quipement public Le priv tant la fois ma tre de l ouvrage et ma tre d uvre le pouvoir des lu
15. et d j une multitude de solutions nerg tiques qui pr sentent l avantage de polluer peu et de provenir de petites unit s locales au service du d veloppement d un territoire en lien avec ses besoins r els De nombreux types d nergies renouvelables peuvent tre disponibles localement le solaire thermique dont le solaire passif architecture bioclimatique la production de chauffage ou d eau chaude le s chage etc et le solaire photovolta que l olien l nergie hydro lectrique la force motrice des cours d eau la g othermie la biomasse g n ratrice d emplois locaux et qui permet la valorisation des for ts et sous forme de biogaz le recyclage des d chets verts le bois des lors qu il est utilis localement et dans des chaudi res de qualit qui r duisent au maximum les pertes Aterme une autonomie nerg tique peut tre assur e par une combinaison des sources plus adapt es chaque situation locale conjugu e a un plan d conomies d nergies au niveau des b timents logements transports Pour que de tels projets puissent susciter l adh sion des habitant e s et du tissu associatif local il est important qu ils soient associ s toute la d marche et de veiller la coh rence cologique des projets par exemple la production de biogaz l installation de panneaux photovolta ques et ne doivent pas tre source de pollutions ou se faire au d triment des terres agricoles Nous pouvons le fa
16. figurait dans les propositions de Francois Mitterrand en 2012 dans celles de Francois Hollande Elles ont t approuv es par une majorit d lecteurs trices Les sondages indiquent depuis de nombreuses ann es que les Francais y demeurent majoritairement favorables malgr les campagnes x nophobes de la droite Certes la gauche n a pas la majorit des 3 5 me requise au Congr s pour la n cessaire r vision constitutionnelle mais il ne peut tre question de c der aux surench res x nophobes de la droite extr me et de l extr me droite Un vaste d bat citoyen doit permettre une nouvelle avanc e de la d mocratie Les candidat e s aux lections municipales doivent s exprimer et s engager pour exiger cette r forme d mocratique Les conseils municipaux lu e s en mars 2014 devront s engager solennellement en faveur du droit de vote et d ligibilit des tranger re s extracommunautaires aux lections locales Ils le feront par le vote de v ux en soutenant l organisation de votations citoyennes en organisant la participation de tous tranger re s aux comit s conseils de quartier et aux consultations locales C est n cessaire juste apr s Reconna tre le droit de vote et d ligibilit c est largir la d mocratie c est faire un pas vers un suffrage r ellement universel vers une citoyennet de r sidence C est aussi conforter l int gration des tranger re s C est une r forme de justice Il est tem
17. l ensemble que constituent les propositions 2013 Le Groupe a tabli une liste de priorit des propositions au regard des services publics existants du besoin du plus grand nombre en lien avec l laboration du budget g n ral de la ville Le cycle du budget participatif 2013 se concr tise avec la soir e de mise aux voix Durant cette grande soir e les propositions sont analys es discut es et finalement accept es ou rejet es par environ 150 habitant e s r unis en assembl e d lib rante S 5 http demospart fr reseau collectivites grigny 69 Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 11 d mocratie fiche 6 observatoire des engagements Un des outils de la bo te d mocratie active l observatoire des engagements est une instance de participation citoyenne ne pas n gliger puisque garante de la promesse des lu e s par le droit de regard des citoyen ne s sur la politique municipale Un r el stimulant pour toutes les d l gations municipales progressistes qui acceptent sa cr ation programme propos programme valid programme appliquer L observatoire des engagements pr sente la population un bilan r gulier des projets r alis s par sa municipalit Il utilise des crit res d valuation transparents afin de r pertorier les engagements des lu e s les solliciter par des auditions publiques v rifier les explications donn es diffuser ses travaux restituer son travail
18. locale en moyenne une action co te 8 millions d euros voir http www france attac org articles une declaration transatlantique des droits des multinationales Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 22 finance C est possible d s demain Tout conseil municipal peut adopter une d lib ration pla ant symboliquement la ville ou le village hors PTCI TAFTA l image du mouvement des communes hors AGCS qui avait contest la n gociation dans le cadre de l OMC de l accord multilat ral sur les services Ces d lib rations peuvent souligner les dangers concrets que pourrait faire courir l accord la politique municipale et demander aux autorit s nationales et europ ennes de suspendre les n gociations La multiplication de telles d lib rations renforcera consid rablement le mouvement d ducation populaire et de contestation de l accord de partenariat transatlantique C est n cessaire juste apr s Les politiques municipales doivent tre guid es par le principe rigoureusement inverse de celui que veut imposer le PTCI TAFTA la priorit doit tre donn e non pas la libre concurrence et la maximisation du profit mais la satisfaction des besoins sociaux et la protection de l environnement y compris par la r duction du volume du commerce international circuits courts relocalisation Nous pouvons le faire sans attendre Une large coalition fran aise anim e notammen
19. presse p titions et soutiens d lu e s locaux ont eu raison de l obstination de Manuel Valls par ailleurs signataire du d sastreux PPP de l h pital sud francilien La bataille n a que partiellement t gagn e car seule la distribution de l eau est dor navant g r e en r gie l assainissement tant rest en DSP Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 9 d mocratie fiche 5 budget participatif Quel est le probl me A l heure o les citoyen ne s font de moins en moins confiance aux lu e s politiques et o la droite extr me menace les gadgets pseudo participatifs ne font plus illusion Les citoyen ne s sont pr t e s s impliquer dans la vie de leur cit mais condition que leur participation ne soit pas la simple caution de d cisions d j prises par les lu e s Le renouveau de la d mocratie passera n cessairement par une nouvelle articulation entre repr sentation lective d mocratie d lib rative et d mocratie directe Le budget participatif qui a vu le jour Porto Alegre il y a vingt cinq ans est une d marche qui permet non seulement d associer l ensemble des habitant e s d une commune ou d une agglom ration aux d cisions budg taires mais d en faire v ritablement les d cideurs pour tout ou partie du budget Cette d marche peut tre initi e par les lu e s mais elle peut aussi tre exig e par les citoyen ne s La d marche d un budget participatif repose
20. sur plusieurs conditions ILs agit dabord de permettre aux citoyen ne s et aux acteurs locaux associations syndicats de pouvoir proposer des projets et am nagements ll s agit aussi de pr voir des proc dures par lesquelles il appartiendra aux habitant e s eux m mes de choisir l int rieur d un budget donn quels projets ils jugent prioritaires Il faut enfin permettre le suivi de la r alisation dans le temps des projets d cid s Plus largement la consultation syst matique des citoyen ne s sur les projets port s par les lu e s doit tre une r gle Cette consultation ne doit pas se contenter d un simple document consultable en mairie ou d une r union Elle doit apporter chacun des informations claires et compl tes laisser le temps au d bat pr voir diff rents moyens de remont es des avis avec diverses instances qui laborent les projets et les proposent en transversalit entre habitant e s lu e s agents territoriaux Elle doit enfin et surtout garantir aux habitant e s qu il sera tenu compte de leurs contributions dans la d cision finale Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 10 d mocratie C est possible d s demain La cr ation d instances de citoyen ne s ind pendantes des instances communales pouvant si ger dans les commissions du conseil municipal ou de l agglom ration est un enjeu essentiel Ces instances qui peuvent utiliser le tirage au sort pour d signer
21. t Fin 2011 une commission d enqu te parlementaire recensait pour l ensemble des acteurs publics locaux un encours de 18 8 milliards d euros de pr ts pr sentant un risque dont 15 7 milliards un fort risque On estimait l poque environ 5 000 le nombre de collectivit s impact es Or il faut savoir que la dette repr sent e par les pr ts toxiques est ill gale et ill gitime car plusieurs conditions de fond et de forme sont viol es En effet il est interdit aux collectivit s de souscrire des contrats sp culatifs Par ailleurs certains contrats ne mentionnent pas le taux effectif l gal TEG pourtant obligatoire Une action en justice s imposait donc Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 18 finance C est possible d s demain Lorsque l on sait que les surco ts inh rents aux pr ts toxiques sont estim s 1 milliard d euros par an et se traduisent pour certaines collectivit s par une augmentation significative des imp ts locaux par des coupes budg taires drastiques pouvant aller jusqu des suppressions d emplois l action en justice contre les banques coupables de sp culation s av re tre un geste citoyen n cessaire En juin 2013 on comptait plus de 300 assignations concernant 200 collectivit s publiques La justice ne s est pas encore prononc e d finitivement sur le fond mais nous disposons ce jour de quatre d cisions tr s importantes qui donnent bon espoir de parve
22. 9 d cembre 2013 certains lu e s peuvent refuser d agir contre les banques qui leur ont fait souscrire des pr ts toxiques Dans ce cas les citoyen ne s peuvent exercer a leur place une action de substitution connue sous le nom d autorisation de plaider pr vue par les articles L 2132 5a 7 et l article R 2132 1 3 du CGCL du code g n ral des collectivit s territoriales CGCL compl t e par l article R 421 2 du code de justice administrative CJA La marche suivre pour exercer cette proc dure est disponible gr ce au lien http cadtm org IMG patf Note_sur_les_prets_toxiques pdf Ils Pont fait Ace jour certain e s lu e s n ont pas souhait engager d action contre les banques ou ne l ont fait qu en limitant celle ci une petite partie de l encours de dette toxique C est le cas N mes o le maire a attaqu Dexia sur un seul des emprunts toxiques souscrits par sa collectivit Le 11 janvier 2014 les citoyen ne s r unis en collectif ont refus cette inertie et ont mis le maire en demeure d agir pour d fendre les int r ts de la ville Ils elles ont inform le maire qu en cas de d faillance de sa part ils exerceraient l action en justice sa place en recourant la proc dure d autorisation de plaider D autres collectifs locaux s appr tent suivre les pas de leurs camarades Nimois Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 19 finance fiche 10 audit de la dette locale
23. ait pas pouvoir exercer plus de deux mandats compl mentaires par exemple conseiller municipal et membre d une communaut de communes Le temps partiel acceptable pour que ces mandats soient compatibles serait d termin l aide de la grille indemnitaire La situation scandaleusement avantageuse des parlementaires incite au carri risme politique donc au cumul C est aux citoyen ne s de d terminer les moyens mat riels qu ils accordent leurs repr sentant e s Cela pourrait se faire par l organisation d une Conf rence de Citoyen ne s dont l avis serait ensuite soumis r f rendum C est n cessaire juste apr s Le cumul est aussi une assurance contre le risque de ne pas tre r lu e Pour favoriser le retour la vie normale apr s un mandat un statut de l lu e doit tre labor offrant la garantie de r int grer son activit professionnelle en fin de mandat Chaque cr ation de collectivit territoriale cr e des possibilit s suppl mentaires de cumul Les communaut s urbaines notamment les m tropoles doivent tre supprim es Elles sont antid mocratiques la capitale est pratiquement en mesure d imposer sa volont toutes les communes avoisinantes Elles favorisent la concentration urbaine s opposent de fait aux relocalisations d activit s et la r duction des d placements Nous pouvons le faire sans attendre Nous pouvons divulguer la position des parlementaires du d partement sur l inter
24. autaires de la ville La participation des tranger re s non communautaires la vie locale est possible dans les instances participatives de la ville conseils de quartier conseil th matiques La sollicitation par tirage au sort dans ces communaut s est un moyen de les impliquer davantage Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 15 finance fiche 8 stop paradis fiscaux Quel est le probl me La question des paradis fiscaux est trop souvent consid r e comme une affaire de sp cialistes Or nous tou te s citoyen ne s subissons les effets des activit s de certains dans les paradis fiscaux Par exemple lorsque nous devons mettre la main la poche la place de ceux qui ne paient pas leurs imp ts ou pour garantir les d faillances du syst me bancaire L impact des paradis fiscaux se ressent au plus pr s de chez nous en facilitant l vitement de l imp t par les grandes entreprises ils placent les PME en situation de concurrence d loyale et ils creusent la dette publique 60 milliards d euros c est la somme qui chappe aux recettes publiques en France cause de la fraude et de l vasion fiscales une somme qui pourrait servir entre autres au financement des services publics et des prestations sociales viter l augmentation de la TVA l imp t le plus injuste socialement au lancement de l indispensable transition cologique et sociale de nos soci t s Or lutte
25. cela permet de montrer que c est possible et d analyser les difficult s rencontr es Exigeons des lu e s la mise en place d instances participatives Les commissions de citoyen ne s pr vues actuellement dans les textes r glementaires ne peuvent satisfaire l exigence d une v ritable d marche participative Cr ons des collectifs citoyen ne s locaux en cas de refus des lu e s Ces collectifs pourront avoir une expression sur les projets et choix des lu e s Cela peut se faire par exemple sous la forme d observatoires du respect des engagements des candidat e s Ils Pont fait P renne depuis 8 ann es le budget participatif est l v nement incontournable de la d mocratie participative Grigny 69 Les Grignerots ont leur disposition tout un panel d outils participatifs allant des conseils de quartiers visite de quartier conseil associatif conseil de jeunes conseil de ville site internet aux groupes de travail en passant par des questionnaires qui leur sont soumis En 2013 de nombreuses nouvelles propositions ont t recueillies et mises en d bat dans les conseils de quartiers lesquels se sont prononc s sur la pertinence des demandes et l int r t g n ral A l issue de ces r flexions 56 propositions ont t retenues par les habitant e s puis analys es par les services municipaux Un groupe de travail Budget participatif d une trentaine d habitant e s s est constitu afin de r fl chir sur
26. ci t Fonci re Terre de Liens qui permet de les prot ger de la sp culation et de les louer des personnes pratiquant une agriculture paysanne biologique voire biodynamique terredeliens org La mise en place d une monnaie locale compl mentaire de par la limitation g ographique de son territoire d utilisation et la s lection des prestataires membres de son r seau vise promouvoir des relations de proximit et de confiance entre consommateurs et professionnels soucieux de d velopper des pratiques plus respectueuses de l humanit et de la nature Elle permet le d veloppement d activit s que le syst me conomique et financier traditionnel n glige Ils Pont fait Depuis fin 2011 le restaurant scolaire de la commune de Loubeyrat 63 sert 170 repas bio et locaux par jour cuisin s sur place la grande satisfaction des enfants et de leurs parents factur 3 55 euros aux familles pour un co t de revient de 4 25 euros par repas mati res premi res main d uvre et nergie Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 27 transition cologique fiche 14 achats publics quitables et responsables Quel est le probl me Par le biais de la commande publique l Etat et les collectivit s territoriales sont des acheteurs potentiels d envergure En effet les march s publics repr sentent en France 15 du PIB Ils constituent donc un important levier pour promouvoir un commerce quitable vect
27. ciologiques dans la commune depuis 20 ans senqu rir de la hausse des prix du terrain b tir de l immobilier et des loyers depuis au moins 2001 s assurer que l quipe sortante a bien r alis son quota de logements sociaux D noncer les logements et locaux vacants est une forme d action concr te qui peut d boucher galement sur des r quisitions citoyennes comme il sen fait r guli rement pour abriter des personnes vuln rables la rue Pour ce faire se rapprocher d un comit Droit au logement DAL droitaulogement org ou cr er une antenne Ils Pont fait R quisitions du maire Saint Denis Montreuil Arr t s anti expulsion les villes communistes et cologistes en g n ral Justice dans les attributions HLM Paris a un peu montr l exemple Pr empter pour juguler la sp culation Saint Ouen est l exemple le plus d velopp Produire des logements sociaux massivement pour rattraper le retard Paris est pass depuis 2001 de 13 5 de logements sociaux a 20 5 dont au moins un tiers qui ne sont pas vraiment sociaux car il sont inaccessibles aux couches populaires Cet effort n a donc pas t suffisant pour stopper h morragie des couches populaires dans la capitale Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 25 transition cologique fiche 13 circuits courts de proximit Quel est le probl me Le syst me actuel de libre change se traduit en particulier dans la grande d
28. cro tre la participation populaire aux d cisions le r f rendum local est un outil pr cieux ILest pr vu par la loi depuis 2003 mais n est quasiment jamais utilis par les maires En effet l initiative ne peut tre prise que par l ex cutif local Or presque toutes les quipes municipales consid rent que le vote majoritaire leur donne carte blanche sur la dur e de leur mandat et ne souhaitent pas redonner la parole aux lecteurs trices entre deux lections Quant au droit de p tition qui est lui l initiative des habitant e s il stipule qu 1 5 des lecteurs trices peuvent demander aux lu e s d organiser une consultation sur toute affaire de la comp tence de la municipalit Mais consultation n est pas r f rendum les lu e s ne sont pas oblig e s d ob ir au r sultat de la consultation 3 https sites google com a excentric news info la lettre de la decentralisation accueil 63 referendums locaux et droit de petition Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 6 d mocratie C est possible d s demain Les candidat e s ou lu e s locaux peuvent au contraire affirmer qu ils prennent la d mocratie participative au s rieux et que leur lection n est pas pour eux un permis de gouverner leur guise pendant 6 ans Ils peuvent s engager associer troitement les habitant e s aux d cisions importantes et organiser r guli rement des r f rendums locaux sur des questions n
29. d des citoyen ne s constitu de volontaires membres d associations de comit s de quartier l action des lu e s est questionn e pendant toute leur mandature Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 13 d mocratie fiche 7 droit de vote des tranger re s Quel est le probl me Cela fait plus de 30 ans que durent les tergiversations sur le droit de vote et d ligibilit des tranger re s non communautaires aux lections locales Etranger re s comme nationaux sont impliqu s dans la vie de la cit aux niveaux social associatif sportif syndical ou politique La citoyennet ne s octroie pas elle est le droit de toute personne de proposer de participer et d accompagner les d cisions qui la concernent Nul ne peut tre exclu de la participation d mocratique partir du moment o il contribue en fonction des ses moyens la construction du vivre ensemble C est un imp ratif d galit et de d mocratie mais aussi une n cessit pour lutter contre la d gradation permanente de la situation des tranger re s Leurs conditions d existence sont mises mal par des politiques qui l gitiment les discriminations de fait contr le au faci s suspicion syst matique remise en question des titres de s jour Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 14 d mocratie C est possible d s demain En 1981 le droit de vote aux lections locales
30. diction des cumuls http www assemblee nationale fr 14 scrutins jo0702 asp et http www senat fr scrutin public 2012 scr2012 347 html et interpeller les candidat e s par ailleurs parlementaires pour qu ils s engagent appliquer par anticipation la loi sans attendre 201 7 Ils Pont fait Non pas encore Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 5 d mocratie fiche 3 r f rendum local et d initiative citoyenne Quel est le probl me Les lu e s ont la l gitimit des urnes Leur lection sur un programme leur donne la l gitimit de l appliquer Toutefois de nombreuses d cisions doivent tre prises au cours du mandat qui n ont pas t d battues pendant la campagne lectorale D autres d cisions r sultent d engagements pris devant les lecteurs trices mais doivent tre appliqu es dans des circonstances parfois impr vues Enfin les habitant e s peuvent ressentir la n cessit de d cisions nouvelles et importantes cr ation d un quipement municipalisation d un service public qui n ont pas t d battues dans la campagne Pour viter les d rives autoritaire ou technocratique pour rapprocher les lu e s des citoyen ne s et s assurer que leurs d cisions correspondent bien a la volont populaire la d mocratie participative classique n est pas suffisante Les conseils de quartier n ont qu un r le consultatif et sont souvent de ce fait peu fr quent s Pour ac
31. du programme demeurent non r alis s c est un moyen de mettre en vidence en toute transparence les freins et les difficult s politiques financi res ou juridiques Ce retour sur exp rience peut m me tre utile pour les lu e s et leur permettre de repositionner leur programme Nous pouvons le faire sans attendre Nous pouvons bien s r proposer aux candidat e s puis aux lu e s de cr er un observatoire des engagements l autonomie de ses membres vis vis de la municipalit mais aussi la volont de celle ci d accorder les moyens de fonctionnement et de jouer le jeu sont des conditions d cisives Mais en cas de refus des lu e s les citoyen n es peuvent tr s bien cr er directement un observatoire citoyen des engagements ind pendant de la municipalit Ils Pont fait Bagneux un observatoire des engagements ind pendant cr par les habitant e s et aujourd hui soutenu par la municipalit Dix huit membres provenant d instances participatives associations ainsi que des citoyen ne s volontaires Cet observatoire donne son avis sur les actions men es par la ville propose des rectificatifs fait le bilan de ce qui est fait en cours reste faire Cinq r unions pl ni res avec les lu e s des r unions publiques chaque ann e Aubervilliers observatoire des engagements cr par le conseil municipal avec un charg de mission d vou l observatoire Auditions par vid o des lu e s sous le regar
32. ement des propositions qui d s lors ont plus de chances d tre investies Elles peuvent faire conna tre les producteurs trices locaux assurant une vente directe d pliants bulletin communal et mettre disposition le maximum des terres et espaces communaux disponibles pour des initiatives comme les jardins partag s les incroyables comestibles C est n cessaire juste apr s Il s agit ensuite de promouvoir au niveau de la commune et de la communaut de communes l installation de professionnels s inscrivant dans une agriculture paysanne voire biologique orient e vers une consommation locale et respectueuse de l environnement via la location de terres communales ainsi que l laboration des plans d urbanismes locaux mais aussi par une gestion de proximit des achats publics pour les cantines scolaires les EHPAD les syst mes de portage de repas aux personnes g es etc On peut aussi mettre en place au niveau intercommunal ou d partemental une centrale d achat de produits locaux bio et ou thiques alimentaires et non alimentaires afin de permettre aux producteurs et aux PME du territoire de r pondre aux appels d offre si n cessaire en se regroupant Nous pouvons le faire sans attendre Chacun peut participer une AMAR un groupement d achat de produits locaux ou susciter sa cr ation s il nen existe pas encore Nous pouvons aussi acqu rir des parts de terres agricoles par l interm diaire de la So
33. ement par une publicit particuli rement envahissan Attac Alternatives municipales vers des communes en transition urel de l agriculture des autres modes de d placements des espaces ion tie de la population ui freine de mani re transition vers des modes de d placements doux marche v lo un grand plan te 32 transition cologique C est possible d s demain Lorsqu il existe d j un r seau de transports en commun efficace une municipalit peut prendre rapidement des mesures visant d courager l utilisation des voitures individuelles diminution du nombre de voies attribu es aux automobiles en faveur de celles r serv es aux bus r duction des stationnements et augmentation de leurs tarifs En outre une politique tarifaire mod r e pouvant aller jusqu la gratuit totale du transport favorise puissamment le recours aux transports en commun et le lien social Lorsque ce n est pas le cas en particulier en zone p riurbaine ou rurale la municipalit peut accueillir les offres et les demandes de covoiturage sur son site et en version papier cautionnant et s curisant ainsi ces formes de partages tout en veillant ce qu elles soient compl mentaires et non concurrentes aux offres de transports en commun qui peuvent exister encore et qui sont d velopper C est n cessaire juste apr s Entreprendre une analyse fine des besoins de d placements peut aider un ajustement des transp
34. en g n ral un homme en g n ral justifi e au nom de l efficacit n est elle pas plut t un facteur d autoritarisme et de client lisme vouloir cumuler deux mandats ou plus ne risque t on pas de n en exercer correctement aucun En r gle g n rale mis part les petites et moyennes communes la r ponse est oui aux trois questions Le cumul des mandats permet de verrouiller l acc s aux postes de pouvoir notamment l encontre des jeunes et des femmes Il favorise la carri re politique vie et la constitution d une oligarchie politique intouchable Une tude men e sur l activit des d put e s d montre que le cumul a des cons quences dramatiques sur le fonctionnement du Parlement En effet s ils ne pouvaient pas cumuler la participation des d put s aux travaux des commissions et aux s ances publiques serait plus importante d au moins un quart pour l ensemble de l Assembl e nationale L impact est aussi qualitatif les d put s qui cumulent concentrent leurs activit s au palais Bourbon sur les sujets qui touchent soit leur circonscription particuli re soit la gestion des collectivit s locales Mais la loi en d bat ne suffira pas supposer qu elle soit adopt e et appliqu e en principe partir de 2017 r glementer tous les cumuls possibles tant il y a de mandats lectifs dans les assembl es territoriales interm diaires entre les communes et le Parlement Notamment les
35. es attributions jusqu 60 Il peut modifier les r gles du PLU pour permettre suivant la situation de la commune de construire plus de logement densifier notamment des logements sociaux d velopper les coop ratives de construction et Pautoconstruction permettre l installation d habitats r versibles et l gers caravane yourtes Cot loyer la loi Duflot pourrait ouvrir des opportunit s aux maires pour exiger une baisse des loyers dans leur commune lorsque les pr fets prendront les arr t s sur les niveaux de loyer C est n cessaire juste apr s On peut r aliser les 25 de logements sociaux pr vus par la loi d ici 2025 Il faut alors privil gier la r alisation de logements tr s sociaux et sociaux standards PLUS Il faut d courager la sp culation immobili re en privil giant le tiers secteur du logement logement social logement autoconstruit coop rative d habitant e s secteur hors marchand La pr emption est un outil indispensable pour encadrer les prix limiter la flamb e et r server terrains et immeubles au logement social Il faut soutenir la production d habitats tr s faible consommation d nergie et autonomes Il devrait tre aussi pr vu de donner du pouvoir aux habitant e s des quartiers populaires HLM ou non en mati re d urbanisme de gestion des services municipaux et de gestion des bailleurs sociaux Nous pouvons le faire sans attendre Il faut identifier les volutions so
36. et devons mettre en uvre des maintenant sans attendre de changement d quipe municipale Car la transition sociale et cologique commence dans les luttes sociales et les initiatives citoyennes et aucun changement politique maura de port e s il ne devient le relais et l instrument de ces luttes et de ces initiatives individuelles et collectives Ils Pont fait Des exemples de bonnes pratiques qui peuvent servir d inspiration Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 1 d mocratie fiche 1 d marches participatives Quel est le probl me En mati re d exercice du pouvoir la France n est pas dans un r gime de d mocratie mais d oligarchie lective La constitution de la V me R publique interdit le mandat imp ratif article 27 Seul le mandat repr sentatif ou mandat libre est l gal Nos repr sentant e s ne sont donc pas tenus de respecter leurs promesses lectorales une fois lu e s ils ont le plein pouvoir les lecteurs trices n en ont plus Les avez vous vus se retourner vers les citoyen ne s et leur redonner la parole face une situation qui n existait pas au moment de leur lection et qui n avait donc fait l objet d aucun d bat lors de la campagne lectorale cela s ajoute leur faible repr sentativit sociologique les maires ouvriers ne repr sentent que 0 8 du total et parmi les maires des communes de plus de 2000 habitant e s seulement 0 sont des femmes
37. eur de justice sociale et environnementale l chelle mondiale mais aussi locale En effet le commerce quitable et la justice dans les changes ne s arr tent pas au commerce avec les pays du Sud le travail avec des producteurs trices locaux engag s dans des d marches agro cologiques et responsables fait partie int grante de la dynamique du commerce quitable Par son action mod le la commune peut ainsi contribuer faire conna tre le commerce quitable et sensibiliser la solidarit internationale montrer ainsi l iniquit des changes actuels et la situation des producteurs trices du Sud et du Nord soutenir des fili res de production et de distribution respectueuses des droits humains et environnementaux proposer une nourriture qualitative saine tr s souvent biologique Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 28 transition cologique C est possible d s demain L Etat a labor un Plan national d action pour des achats publics durables en 2007 Le Code des march s publics permet aux acheteurs publics d tablir un cahier des charges incluant des crit res sociaux et environnementaux tout en garantissant la possibilit d obtenir pour leurs march s le meilleur rapport qualit prix Il existe de nombreuses organisations capables d offrir des produits issus de fili res quitables tant dans les produits alimentaires qu artisanaux Plateforme fran aise de commerce
38. exprim s ont vot non ce projet a indiqu le maire Lucien Palix UMP qui a jug ce r sultat sans quivoque affirmant qu un conseil municipal mardi allait ent riner ces r sultats et que le projet sera retir La participation ce r f rendum a t de 50 20 Le oui a recueilli 902 voix soit 32 2 des votes exprim s De m me Mouans Sartoux Alpes Maritimes un collectif d habitant e s a organis le 20 novembre 2011 un r f rendum citoyen pour que la population se prononce sur l int gration dans la grande communaut d agglom ration que voulait imposer le pr fet 46 des habitant e s ont vot 95 contre le projet du pr fet lequel a quand m me t adopt par les lu e s d partementaux 4 www maire info com etat administration centrale elections referendum le premier des referendums d initiative populaire s est tenu saint remy de provence article 4283 Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 7 d mocratie fiche 4 services publics locaux Quel est le probl me Depuis de nombreuses ann es nos imp ts sont de plus en plus utilis s pour verser des dividendes aux d tenteurs de capitaux et pour payer de juteux int r ts aux banques Les politiques publiques aussi bien nationales que locales font la part belle au priv Pour r aliser des quipements ou fournir des services publics les lu e s cedent la facilit quand ce n
39. fermer m me lorsqu elles sont rentables pour d localiser la production dans les pays bas salaire allant jusqu cloner les comp tences acquises par la main d uvre qualifi e ici pour les transf rer Par ailleurs les importations bas prix produites en dehors de toute norme sociale et environnementale cassent nos entreprises et d truisent nos emplois Bient t beaucoup de nos territoires productifs historiques seront transform s en d serts industriels et vou s au ch mage Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 34 transition cologique C est possible d s demain M me si les communes et communaut s de communes ne peuvent le plus souvent elles seules sauver des entreprises menac es de fermeture ce qui rel ve aussi du r le des r gions et de l Etat elles peuvent acheter le foncier comme dans le cas de Fralib G menos Elles peuvent aussi contribuer par divers moyens la cr ation ou la reprise d entreprises en coop ratives les aider trouver des fournisseurs et des march s de proximit Elles peuvent leur faciliter l acc s au cr dit bancaire et enfin s engager financi rement dans des coop ratives d activit et d emploi ou des SCIC soci t s coop ratives d int r t collectif C est n cessaire juste apr s Les communes et regroupements de communes peuvent s associer a des plans de relance industrielle de cr ation de nouvelles fili res d emplois productifs dans le
40. ilever nous pouvons mettre en difficult ces entreprises sp cialistes de l vasion fiscale et les obliger changer de comportement Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 17 finance fiche 9 pr ts toxiques Mode d emploi pour s en d barrasser une bonne fois pour toutes Quel est le probl me Pour financer leurs investissements les communes les d partements les r gions les h pitaux et les organismes de logement social ont recours l emprunt Les collectivit s ont un r le essentiel dans l conomie car elles assurent plus de 70 de l investissement public en France Or ces derni res ann es au lieu de les financer comme par le pass avec des emprunts sans risques les pr ts taux fixe et taux r visable classiques les banques ont propos ces acteurs des produits plus r mun rateurs pour elles connus sous Le nom de produits structur s mais beaucoup plus risqu s pour leurs emprunteurs En effet le taux de ces pr ts volue a partir d indicateurs susceptibles de fluctuations impr visibles comme le taux de change des monnaies La crise financi re de 2007 2008 a vu ces pr ts structur s se transformer en pr ts toxiques les collectivit s prises au pi ge n ayant d autre choix que de continuer payer des int r ts exorbitants ou rembourser leurs emprunts par anticipation moyennant le r glement d une indemnit consid rable parfois sup rieure au montant du pr
41. ire sans attendre Nous pouvons tous tre acteurs trices de la transition nerg tique en r duisant notre propre consommation nerg tique et en utilisant des nergies renouvelables Encourageons la production d nergie renouvelable en participant Enercoop http www enercoop fr ou Energie partag e http www energie partagee org Enercoop est une Soci t Coop rative d int r t collectif dont les parties prenantes sont les producteurs trices consommateurs trices associations collectivit s locales et salari e s de la SCIC Elle promeut la cr ation d nergie renouvelable et le choix citoyen pour une nergie respectueuse de l environnement Energie partag e accompagne et finance les projets citoyen ne s de production locale d nergie renouvelable En effet les citoyen ne s seuls ou en association avec les collectivit s locales ont la possibilit et la capacit de monter des op rations de production d nergie renouvelable locale Des montages de type coop ratif permettent la mise en place d une v ritable d mocratie au sein de ces structures avec un objectif conomique non sp culatif et en orientant les flux financiers g n r s vers des r alisations r pondant aux int r ts de la collectivit et g r s par les citoyen ne s Ils Pont fait Cr e en 1925 a Montdidier la R gie Communale est un tablissement public de proximit qui assure la fourniture parc olien et r seau de panneaux photovolta
42. istribution par la recherche du moins disant au niveau des prix quelles que soient les cons quences en termes de d gradation des conditions de travail de destruction des emplois locaux de sant publique et de d r glement climatique du fait du d veloppement exponentiel des transports de marchandises L enjeu est de d velopper des fili res de production de transformation et de distribution qui soient la fois de proximit courtes et de qualit La proximit en r duisant la distance parcourue par les produits permet de limiter les missions de gaz effet de serre Le circuit court permet de limiter au maximum les interm diaires et de construire une relation directe entre producteurs trices et consommateurs trices La qualit s obtient par la mise en uvre de modes de production cologiques Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 26 transition cologique C est possible d s demain Il faut soutenir au plan local toutes les initiatives visant la prise de conscience cologique et la promotion des productions locales de qualit ayant un impact r duit en termes environnemental et respectant des conditions thiques de travail et de commercialisation Les municipalit s peuvent mettre en place un plan de formation des lu e s et personnels des diff rents services municipaux sur ces th matiques et impliquer les habitant e s dans une d marche participative pour laborer collectiv
43. leurs membres doivent avoir des moyens de fonctionnement et organiser un dialogue permanent avec les habitant e s Le budget participatif est un d bouch naturel de cette d marche Il est possible de commencer par une partie seulement du budget investissements dans le domaine de la voirie des transports etc lessentiel tant d exp rimenter des formes qui p rennisent un engagement r el des citoyen n es en leur garantissant que leurs choix seront effectivement mis en ceuvre C est n cessaire juste apr s La cr ation d un budget participatif est un projet politique de grande ampleur l laboration du budget traduction financi re des choix de la communaut des habitant e s doit tre accessible tou te s Il doit tre d battu au plus pr s des citoyen ne s et les arbitrages doivent en derni re instance tre confi s au vote des habitant e s Le d bat doit porter sur lensemble du budget de la collectivit tant au niveau investissement que fonctionnement abordant les priorit s mettre en avant les recettes quel recours l emprunt quels investissements La municipalit doit utiliser tous les moyens pour rendre transparents les projets radio TV presse locale et assurer la plus grand publicit aux d bats et aux d cisions finales qui doivent intervenir avec le vote du budget par les habitant e s Nous pouvons le faire sans attendre Faisons conna tre les initiatives de d marches et de budget participatif
44. municipale limitant ou interdisant la publicit sur et autour des immeubles repr sentant des caract res historiques ou pittoresques C est n cessaire juste apr s La ville peut se doter ou changer le R glement local de publicit RLP Il permet d interdire les formats tels que les crans num riques publicitaires les b ches g antes les panneaux de 12 m2 les panneaux lumineux la publicit sur les v hicules et aussi d instaurer des mobiliers urbains abris voyageurs restreindre le nombre de publicit s ou teindre des mobiliers urbains publicitaires la nuit etc Les lu e s peuvent surtout tre pionnier e s et limiter tout affichage 50 cm x 70 cm sur un dispositif de 2m sans usage de dispositifs nerg tiques Nous pouvons le faire sans attendre Avant les lections les citoyen e s peuvent interpeller les candidat e s aux municipales pour qu ils elles r pondent au questionnaire de l association R A P dans le cadre d une action nomm e op ration ville propre http antipub org Les citoyen e s peuvent aussi rejoindre ou cr er un groupe local R A P ou un autre groupe antipub l association r alise une campagne de mobilisation contre les crans publicitaires Ils Pont fait La ville de S o Paulo dispose d une r glementation limitant strictement l affichage publicitaire sauf le mobilier urbain conditions drastiques de taille de hauteur d espacement Les enseignes et les pr enseignes sont limit
45. nir des succ s le 31 mai 2012 la chambre r gionale des comptes d Auvergne Rh ne Alpes a donn raison la commune de Sassenage concernant son refus de payer les int r ts exorbitants d un pr t toxique le 4 juillet 2012 la cour d appel de Paris a confirm que Saint Etienne avait raison de contester l engagement des finances de la collectivit dans des op rations de nature sp culatives r alis es par Royal Bank of Scotland RBS le 8 f vrier 2013 le tribunal de grande instance de Nanterre sur plainte du Conseil g n ral de Seine Saint Denis a condamn Dexia l ancienne banque des collectivit s pour d faut de mention du taux effectif global dans les fax de confirmation des pr ts enfin le 29 d cembre 2013 le Conseil constitutionnel a d clar inconstitutionnelles deux dispositions essentielles de l article 92 l article 60 dans le projet initial du projet de loi de finances pour 2014 qui visait valider r troactivement des contrats d pourvus de taux effectif global TEG alors que la loi exige cette mention C est n cessaire juste apr s La mise en cause des charges d int r t abusives peut d boucher sur un audit des finances locales et une intervention citoyenne plus syst matique sur le budget municipal cf fiche audit de la dette locale Nous pouvons le faire sans attendre Malgr des d cisions de justice favorables et la r cente d cision du Conseil constitutionnel du 2
46. nt au sein de structures comme Artisans du Monde http www artisansdumonde org des AMAP http www reseau amap org ou cr er des collectifs de transition htto www festival transition coop Si l engagement individuel est n cessaire et important il n en reste pas moins que celui des collectivit s reste irrempla able pour provoquer un effet levier et acc l rer un changement politique des r gles du commerce Ils Pont fait 40 collectivit s territoriales ont obtenu le titre Territoire de Commerce Equitable en France ainsi la Ville de Paris a habill ses agents de la Direction de la propret et de l eau avec des v tements professionnels en coton quitable Ou Villeurbanne qui se fournit chez Artisans du Monde en produits quitables pour ses accueils caf et pots dans le cadre de r unions en mairie et v nements et soutient galement leurs activit s de sensibilisation au commerce quitable Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 29 transition cologique fiche 15 promouvoir les nergies renouvelables Quel est le probl me Les r serves d nergies fossiles seront puis es dans quelques d cennies de 50 ans pour le p trole 200 ans pour le charbon Si l humanit continue de br ler toutes ces r serves les missions de gaz effet de serre provoqueront des d sastres climatiques de grande ampleur Les nergies fossiles cr ent une d pendance l gard des pa
47. observatoire des engagements avec un objectif central de d marche de co d cision habitant e s lu e s agents territoriaux Il s agit aussi de d velopper un climat de confiance lu e s habitant e s par la transparence de la gestion municipale Ils peuvent proposer aux habitant e s volontaires tir s au sort hors liste lectorale sur la liste de l annuaire t l phonique par exemple ce qui permet l ouverture aux tranger ere s non communautaires de participer l observatoire comme toute autre instance participative comit de quartier conseil jeunes conseil th matique conseil des entreprises afin de favoriser l mergence de l implication citoyenne Ils doivent donner les moyens mat riels financiers en ouvrant l observatoire aux commissions de la ville Les lu e s doivent accepter d tre audit s en toute transparence sur leur mandature par les habitant e s travers l observatoire des engagements l observatoire assure la publicit de ses travaux par la presse t l vision radio locale mais aussi en proposant par exemple des forums d di s aux th matiques de la vie de la cit C est n cessaire juste apr s Par la v rification r guli re de la r alisation du programme propos tout au long de la mandature par ses rencontres m diatis es l observatoire permet d accro tre la transparence de la d cision politique Il peut faciliter le passage de la d fiance l implication citoyenne Si des l ments
48. on totale avec laboration et vote du budget de la ville par les citoyen ne s Limplication des citoyen ne s est un travail de longue haleine la d mocratie ne se d cr te pas elle sexp rimente au quotidien par du partage de pratiques et de savoirs ducation populaire La difficult de prendre conscience de notre capacit agir penser d cider offrir de son temps pour le collectif se donner les moyens de d battre d accepter le conflit sont souvent les freins l engagement citoyen dans une soci t qui ne le favorise pas Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 2 d mocratie C est possible d s demain Les d marches participatives sont en majorit impuls es par une volont politique rarement par des citoyen ne s Mais ceux ci peuvent inciter vivement les candidat e s mettre en place des instances participatives dans leurs villes Leurs objectifs changes d bats laboration de projets concrets qui seront le socle de d cisions pour vivre ensemble dans sa ville sa commune Les instances participatives ce sont des groupes de citoyen ne s r uni e s l int rieur de conseils de quartier de conseils d associations d entreprises de jeunes des instances th matiques sur la mise en place des nouveaux rythmes scolaires par exemple des conseils de citoyen ne s pour pr parer la r union du conseil municipal Vandoncourt Torderes Leur organisation va de l autogestion Grigny 69
49. ondre aux appels d offre publics et donc d tre en capacit d imposer ses prix et conditions Utilisons et promouvons autour de nous les transports alternatifs coresponsables Organisons nous collectivement pour faire remonter aux collectivit s locales les besoins les probl mes rencontr s et les propositions Incitons nos entreprises organiser une information sur le covoiturage et une mise en lien des offres et demandes Ils Pont fait Apr s plusieurs villes moyennes la communaut de commune d Aubagne a mis en place depuis 2009 la gratuit pour tou te s dans tout le r seau public de transport en commun Elle est associ e une r novation totale du r seau avec mise en place de bus la demande aux heures creuses construction d un tramway accessibilit aux personnes mobilit r duite am nagement de chemins pour l cole pr ts de v los Cette d marche a fait l objet d un travail important de concertation avec les habitant e s qui a eu un impact tr s positif sur le plan du lien social et de la mobilit Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 33 transition cologique fiche 17 transition industrielle Quel est le probl me Notre appareil productif chappe de plus en plus aux d cisions locales Les entreprises sont trop souvent reprises par des investisseurs tranger re s ou des multinationales la recherche de taux de rentabilit deux chiffres ils peuvent les
50. orts publics articuler les diff rents modes de transport en commun rail bus interurbain bus urbain au niveau des trajets et des horaires en lien avec les collectivit s d partementales et r gionales chelonner les heures d entr e et de sortie des entreprises des lieux scolaires etc pour limiter la saturation aux heures de pointe Des campagnes d ducation peuvent faire prendre conscience du co t de revient d une voiture qui ne se limite pas au carburant 0 34 0 50 euros le kilom tre selon les bar mes soit plus de 5 000 euros par an pour 15 000 km annuels tandis que 50 du prix des abonnements des transports en commun doit tre pris en charge par les employeurs Repenser l am nagement du territoire permet de r duire les distances parcourues en inversant la tendance rechercher des logements de plus en plus loign s des villes am nagement plus convivial et vert de l espace urbain limitation du prix du foncier et des loyers PLU vitant l parpillement des habitats Enfinilest indispensable de d velopper des r seaux coh rents agr ables et s curis s de pistes cyclables et de voies pi tonnes en concertation avec leurs usager ere s Nous pouvons le faire sans attendre Mobilisons nous pour analyser les contrats public priv existants Transdev V olia l une des plus grosses transnationales de transports publics au monde a acquis un quasi monopole dans certains territoires au point d tre seule r p
51. ouvelles ou impr vues qui surgiraient durant leur mandat C est n cessaire juste apr s La loi r serve l initiative du r f rendum local aux maires mais les lu e s locaux peuvent fort bien organiser un r f rendum local d cisionnaire au cas o des citoyen ne s exer ant leur droit de p tition r uniraient les signatures d un cinqui me des lecteurs trices inscrit e s voire moins La loi pr voit que les r f rendums locaux ne peuvent compromettre l exercice d une libert publique ou individuelle ce qui pr munit en partie contre linstrumentalisation possible par l extr me droite dans certaines communes Nous pouvons le faire sans attendre Nous pouvons organiser localement et de fa on autonome des votations citoyennes sur des sujets d int r t municipal l image de celle nationale sur la privatisation de La Poste en 2009 ou des nombreuses votations sur le droit de vote des tranger re s organis es par des groupes locaux de la Ligue des droits de l Homme ou d autres associations antiracistes Ils Pont fait Un projet municipal concernant le transfert d une cole primaire a t rejet dimanche 25 avril 2004 Saint R my de Provence Bouches du Rh ne lors du premier r f rendum d initiative populaire souhait par la population selon l opposition municipale qui l a suscit en appliquant la loi du 27 f vrier 2002 d mocratie de proximit Sur les 7 549 inscrits 2 824 soit 75 79 des suffrages
52. par des bilans annuels Dans les exp riences de d marches participatives cf r seau national de la d mocratie participative les citoyen ne s sont plus ou moins acteurs selon les municipalit s cela va de la simple consultation a la d cision des projets de la ville par les habitant e s L observatoire des engagements existe dans des municipalit s avec un degr d autonomie variable d une instance qui mane du conseil municipal Aubervilliers une instance ind pendante Bagneux Bobigny Ainsi l observatoire peut tre constitu de membres d sign e s par la mairie des entrepreneurs pr sident e s de comit s de quartier enseignant e s lu e s municipaux avec le risque d avoir un groupe en majorit politiquement correct et peu d rangeant pour les lu e s de membres lu e s par les comit s de quartier des membres d associations de la ville de membres tir s au sort parmi la population volontaire en veillant aux possibles conflits d int r ts Des moyens doivent tre mis disposition pour l observatoire des engagements mat riel salle budget sp cifique acc s complet aux documents formation des participant e s acc s aux commissions ex cutives de la ville 6 http demospart fr Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 12 d mocratie C est possible d s demain Les candidat e s ou lu e s municipaux peuvent s engager dans la cr ation d un
53. ps que la citoyennet de r sidence trouve sa place dans notre pays Nous pouvons le faire sans attendre La soci t civile le r clame depuis des d cennies et de multiples expressions de cette aspiration l galit sont possibles Dans des dizaines de communes des votations citoyennes pour le droit de vote des tranger re s ont permis de faire vivre le d bat et de contrer la x nophobie Ils Pont fait La France persiste refuser ce droit de vote alors que 17 des 27 Etats de l Union europ enne Pont d j reconnu avec ou sans condition d anciennet de r sidence En Irlande il suffit tout e s tranger ere de justifier de sa r sidence Au Portugal et en Espagne il est soumis une condition de r sidence de trois ans doubl e d une exigence de r ciprocit La Su de la Finlande le Danemark les Pays Bas le Luxembourg la Belgique l Estonie la Slov nie la Lituanie la Hongrie et la Slovaquie octroient ce droit de vote tous les tranger re s qui r sident sur leur territoire depuis plusieurs ann es entre deux et cinq ans Strasbourg ou Reims ont cr un conseil des r sident e s tranger ere s Le conseil peut tre constitu de plusieurs coll ges dont des membres d associations d immigration de lutte contre le racisme et les discriminations des habitant e s volontaires tir s au sort des membres qualifi s nomm s par la mairie afin de repr senter les tranger re s extra commun
54. que pr fecture C est n cessaire juste apr s Pour tre efficace l audit citoyen et l activit de contr le qui lui est consubstantielle doivent tre exerc s dans la dur e Le suivi peut tre cal sur les s ances du conseil municipal qui se r unit au moins une fois par trimestre Nous pouvons le faire sans attendre La mise en place d un audit local peut se faire tr s facilement dans le cadre d un collectif d audit citoyen r unissant des membres d associations de syndicats de partis politiques ainsi que des personnes n appartenant aucune structure Cette association permet une mise en commun de comp tences de savoir faire et surtout de volont s Des outils existent d ja et sont disponibles sur le site du Collectif d audit citoyen http www audit citoyen org ou sur celui du CADTM http cadtm org Francais Ils Pont fait Un peu plus de deux ans apres la cr ation du collectif d audit citoyen national et de la mise en place de ses d clinaisons locales on ne peut que saluer la qualit des travaux men s par beaucoup de ces collectifs On peut citer notamment les travaux m ticuleux et exhaustifs du Collectif contre la dette et l aust rit de Rouen qui a r alis l audit de 9 acteurs publics locaux o bien ceux des Collectifs des pays viennois et rhodanien qui ont patiemment et m thodiquement fait lautopsie de la dette de Vienne et de Viennaglo ou encore le bras de fer engag par les camarades des Collectif
55. ques et lacheminement de l lectricit l lectricit produite localement assure 56 des besoins de la commune et les revenus li s la revente sont totalement r investis pour la r alisation des travaux neufs et l entretien du r seau d clairage public pour le compte de la ville L action de la r gie est guid e par le souci permanent de garantir un service public de proximit accessible aux abonn e s tout en contribuant au d veloppement local Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 31 transition cologique fiche 16 alternatives au tout voiture Quel est le probl me La voiture a acquis une place excessive dans nos soci t s que ce soit en termes d usage des terres pour les routes et autoroutes le stationnement aux d pens de l environnement nat communs et de convivialit d utilisation intensive des ressources fossiles avec des cons quences importantes sur la pollution de l air d o une augmentation conomique et social sensible la n cessaire e d r glement climatique mais aussi leur rar fact de leur co t accentuant la pr carisation d une par la France est un grand producteur automobile ce q ou collectifs du fait du obbying des entreprises mais aussi de l absence d de reconversion pour les salari e s du secteur d imaginaire associant la voiture la libert la virilit la force la vitesse imaginaire aliment quotidienn
56. r contre la fraude et l vasion fiscales est une question de volont politique et celle ci doit s exprimer au niveau national comme au niveau local Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 16 finance C est possible d s demain Les collectivit s locales peuvent s lever contre l opacit financi re par un moyen simple et pertinent demander leurs partenaires conomiques et financiers les banques et entreprises multinationales de s expliquer chaque ann e sur leurs activit s dans chacun des pays ou ils sont install s C est ce qu on appelle la transparence pays par pays Elles peuvent prendre une d lib ration afin que toutes les entreprises avec lesquelles elles travaillent soient tenues de rendre des comptes sur leur pr sence dans les paradis fiscaux via les clauses d ex cution des contrats La connaissance par l administration fiscale et la soci t civile de l implantation et des activit s des multinationales permettra de mettre un frein consid rable aux strat gies d vitement de l imp t C est n cessaire juste apr s Le vote de la d lib ration doit s accompagner d un suivi particulier de la part des lu e s pour gagner en efficience En particulier il est essentiel d organiser un retour annuel sur les effets du dispositif qui permet aux lu e s de conna tre les r ponses des partenaires financiers et contractants de la collectivit et les choix de l administration La
57. respect de l environnement des acquis sociaux et des droits des salari e s Elles peuvent contribuer aux luttes des salari e s contre les plans sociaux les fermetures les d localisations trop souvent justifi s par des d ficits mont s de toute pi ce par exemple en saisissant la justice comme dans le cas des Contis Changer nos modes de production lever les obstacles financiers et juridiques qui s opposent la reprise d entreprises par leurs salari e s contribuer redonner ces derniers du pouvoir sur leur production relocaliser l activit et l emploi suppose des politiques fortes et des partenariats entre collectivit s territoriales et Etat La nationalisation et surtout a socialisation sous le contr le des salari e s des repr sentant e s des consommateurs et des lu e s locaux ne doit plus tre un tabou Nous pouvons le faire sans attendre Nous pouvons tre acteurs de la relocalisation de la production en nous informant et en informant sur les conditions et les lieux de production sans tre dupes de certaines politiques marketing made in France en trompe l il Le changement de nos pratiques d achat est frein par les diff rences de prix d o la n cessit de faire prendre conscience de l absurdit de la sur consommation actuelle et d inciter consommer moins mais mieux et local en acceptant de payer Le prix juste ce qui permet par ailleurs de r pondre la rar faction et au pillage g
58. rin maquette St phane Dupont impression Expressions 2 dit par Attac France f vrier 2014 Attac France 21 ter rue Voltaire 75011 Paris france attac org
59. ritiquer la main des firmes qui leur donnent manger Il n est pas rare qu un annonceur menace de supprimer sa manne publicitaire si une information d favorable son entreprise est publi e Pour viter ces probl mes une seule solution le respect de la libert de r ception de chacun e Or la loi est trop permissive La r glementation sur l affichage publicitaire autorise l installation des crans num riques de 8 m et jusqu 50 m dans l enceinte et aux abords des a roports et des gares les b ches publicitaires sans restriction de format le mobilier urbain n est pas concern par l extinction nocturne et pourra supporter de la publicit num rique etc Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 36 transition cologique C est possible d s demain La collectivit peut faire un audit de l affichage et de l tat des op rations publicitaires et faire d monter des publicit s ill gales distribuer des autocollants stop pub dans ma boite au lettre installer des bloqueurs de pubs et de fichage des donn es personnelles sur tous les ordinateurs voir http surfezcouvert net refuser de faire financer ses activit s sponsors et de financer les campagnes de publicit d entreprises interdire les op rations de marketing de rue mener des campagnes de sensibilisation aux nuisance publicitaires addiction sant mettre en place un arr t
60. s pour un audit citoyen de la dette de Lyon et des Monts du Lyonnais qui ont pouss dans ses derniers retranchements Michel Mercier pr sident du Conseil g n ral du Rh ne oblig de reconna tre que sa collectivit avait souscrit des emprunts toxiques sous sa mandature Tous ces travaux ont contribu informer la population faire pression sur les lu e s qui se savent d sormais davantage contr l s et surtout poser les premiers jalons d un combat venir contre les banques Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 21 finance fiche 11 stop TAFTA non au grand march transatlantique Quel est le probl me Depuis juillet 2013 a t engag e une n gociation entre l Union europ enne UE et les Etats Unis EU Cet accord vise parvenir l o l Organisation mondiale du commerce OMC a chou le plus haut niveau possible de lib ralisation du commerce c est dire de mise en concurrence g n ralis e de tous les op rateurs dans tous les secteurs de l activit humaine ou presque industrie nergie propri t intellectuelle services agriculture etc allant au del des r gles actuelles de l OMC Ce projet de partenariat transatlantique sur le commerce et l investissement PTCI TAFTA s attaque aux droits de douane en particulier dans les secteurs ou ils sont rest s importants comme dans l agriculture mais il vise avant tout une harmonisation des r gles en mati re
61. s villes en d mopart Aubagne Grigny Bagneux Morsang Orge Constituer un collectif de citoyen ne s pour peser sur la campagne lectorale et la politique locale pour plus de d mocratie http inversonslacampagne wordpress Ils Pont fait Les exemples sont innombrables le budget participatif 100 citoyen ne s les instances participatives d cisionnelles Grigny la participation des jeunes la vie municipale Bagneux le PLU 100 citoyen ne s Morsang Orge sans oublier le d sormais c l bre village de Marinaleda en Andalousie Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 3 d mocratie fiche 2 non cumul des mandats Quel est le probl me La loi actuellement en discussion au Parlement qui se heurte l hostilit du S nat porte sur Le cumul de mandats des seuls parlementaires Elle constitue un progr s n cessaire La France demeure la championne du monde du cumul En 2012 82 des d put s et 77 des s nateurs exer aient un 2 me mandat lectif contre moins de 20 dans les autres d mocraties parlementaires d Europe Dans pr s de la moiti des cas ce 2 me mandat tait celui de maire de pr sident e de Conseil g n ral ou r gional Le cumul doit tre examin sous trois angles le cumul des r mun rations ne fait il pas de l lu e un e privil gi e et de la politique une carri re excessivement lucrative la concentration des pouvoirs dans les mains d un seul
62. seau S2B From Seattle to Brussels signent l appel a la suspension des n gociations Il ne fait pas de doute que la r sistance internationale l AGCS a t l une des causes de l enlisement de l OMC Mais le retour en force se pr pare aujourd hui au niveau bilat ral avec le PTCI TAFTA 7 www hors agcs org agcs article php3 id_article 48 Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 23 finance fiche 12 droit au logement Quel est le probl me Le logement est devenu trop cher et inaccessible aux couches populaires et pr caires et parfois aux classes moyennes suite aux politiques de d r gulation du foncier de l immobilier et des loyers conduites en France depuis 30 ans Les maires ont le pouvoir de d livrer les permis de construire et d cident de la politique d urbanisme depuis 1981 Ils ont le pouvoir de choisir la nature des logements et des maisons difi es et donc de s lectionner les cat gories sociales qui r sident sur le territoire communal et leur lectorat Un processus de gentrification ou embourgeoisement s est install dans la plupart de nos centres d agglom ration En effet les couches populaires et pr caires sont vinc es par les lois du march et sont souvent jug es ind sirables revenant plus cher la commune puisqu elles ne payent pas ou peu d imp ts et doivent tre aid es pour la cantine scolaire les activit s sportives ou culturelles les vacances
63. t par Attac s est mise en place pour mener un travail d analyse et de d nonciation des n gociations du PTCI TAFTA Ce travail peut tre d multipli par l organisation de r unions locales d information et de sensibilisation des habitant e s des communes Nous pouvons ainsi faire pression sur les lu e s locaux et nationaux pour qu ils s opposent au processus Ils Pont fait En 2004 la plateforme Stop the GATS attack a t sign e par 580 organisations de 63 pays Les campagnes prennent des formes tr s diverses lobbying meetings publications actions spectaculaires manifestations celle de Bruxelles du 9 f vrier 2003 a rassembl plus de 15 000 personnes Cette campagne a pris un nouveau souffle quand les premi res municipalit s se sont d clar es Zones Hors AGCS l impulsion est venue du Canada Tr s rapidement Toronto Vancouver Ottawa Qu bec etc ont pass des d lib rations dans ce sens Les conseils municipaux reprenaient les outils qu ils avaient forg s contre AMI et la m me dynamique lu e s citoyen ne s qui s tait propag e autour des MAI free zones Le mouvement s est tendu en Australie Nouvelle Z lande et en Europe Sur notre continent de tr s nombreuses municipalit s ont vot des d lib rations contre l AGCS Autriche Italie Grande Bretagne Belgique et en France avec plus de 800 collectivit s hors AGCS Des parlementaires europ ens interpell s par le r
64. tr le citoyen peut s exercer de plusieurs fa ons L article L 2121 18 du code g n ral des collectivit s territoriales pr cise Les s ances des conseils municipaux sont publiques N anmoins sur la demande de trois membres ou du maire le conseil municipal peut d cider sans d bat la majorit absolue des membres pr sents ou repr sent s qu il se r unit huis clos La loi No 78 753 du 17 juillet 1978 pr voit que toute personne physique ou morale a le droit de demander communication des proc s verbaux du conseil municipal des budgets et des comptes de la commune et des arr t s municipaux Chacun peut les publier sous sa responsabilit Cette loi concerne non seulement les communes et les autres collectivit s territoriales communaut s de communes d partement r gions organismes de coop ration intercommunale mais galement les tablissements publics notamment les tablissements publics hospitaliers ainsi que les structures de droit priv charg es d une mission de service public Ainsi les membres des collectifs locaux d audit citoyen de la dette publique ont le droit de prendre connaissance des documents administratifs relatifs ces personnes morales Le fait de ne pas communiquer les documents dans le d lai d un mois vaut refus Le demandeur dispose alors d un d lai de deux mois pour saisir la Commission d Acc s aux Documents Administratifs CADA dont un r f rent peut tre joint dans cha
65. ux imm diats de politiques municipales et d action citoyenne l chelle locale Ce pense pas b te se veut un outil pour le d bat lors de la campagne lectorale de 2014 et surtout par la suite pour l action citoyenne l chelle des territoires Les chantiers ici pr sent s s articulent autour de 3 grands th mes 1 La d mocratie comment lutter contre la monopolisation du pouvoir par des lu e s locaux et pour la participation active des citoyen ne s aux d cisions qui les concernent 2 La finance comment r duire l emprise de la logique du profit priv sur les politiques municipales et favoriser le contr le des habitant e s sur les services publics locaux 3 La transition cologique comment r duire l empreinte cologique des communes gr ce des politiques municipales coh rentes en soutien aux modes alternatifs de production de commercialisation et de consommation Pour chaque th me nous vous proposons quatre points d entr e Quel est Le probl me Une explication claire des enjeux li s la question C est possible d s demain Pour les mesures qu une municipalit progressiste pourrait mettre en uvre imm diatement par simple d cision C est n cessaire juste apr s Pour les transformations plus structurelles qui peuvent s inscrire dans l horizon d une mandature municipale Nous pouvons le faire sans attendre Pour les actions que nous citoyen ne s et mouvements collectifs pouvons
66. ys producteurs et sont sources de conflits dont certains ont d bouch sur des guerres l nergie nucl aire si elle d gage moins de gaz effets de serre pr sente d autres dangers majeurs le risque d accident extr mement grave l absence de solutions pour la gestion des d chets et l usage militaire Par ailleurs les modes de production centralis s favorisent un immense gaspillage un kilowatt r ellement utile un kilowatt perdu ainsi que le d veloppement de structures conomiques dominantes dont l objectif est de produire et vendre toujours plus d nergie pour accro tre leurs profits Enfin les d cisions nerg tiques chappent totalement au contr le citoyen Attac Alternatives municipales vers des communes en transition 30 transition cologique C est possible d s demain Les municipalit s peuvent organiser une information sur les conomies d nergies et les nergies renouvelables aupr s des habitant e s afin de les inciter modifier leurs comportements effectuer les travaux n cessaires et pour les associer la r flexion municipale Un bilan nerg tique des quipements municipaux et du parc d habitat social est n cessaire la priorit tant d organiser leur r novation thermique Il faut recenser les sources d nergie mobilisables localement et lancer une tude d opportunit pour installer des unit s de production d nergies renouvelables C est n cessaire juste apr s Il existe d ores

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