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Programmes européens et développement social

1. avec zonage mobilisant du FEDER Pour un centre d agglom ration quilibr Christophe Rochard chef de projet Unicit s www urban unicites com Retenu par la Commission europ enne pour b n ficier du pro gramme Urban 2 Aide au d veloppement urbain conomique et social de quartiers revitaliser ce projet territorial int gr bap tis Unicit s repose sur un double enjeu 1 Affirmer la centralit et l attractivit du c ur de l agglom ra tion bordelaise sur les deux rives de la Garonne 2 Renforcer la coh sion et la proximit en soutenant les initia tives des acteurs et des habitants Sur ce territoire zon une partie de Bordeaux de Cenon et de Floirac regroupant 52 000 habitants marqu par la mise en uvre de projets structurants tramway am nagement des quais ZAC Bastide GPV de la Rive droite ANRU Unicit s constitue un levier qui encourage des actions innovantes dans les domaines de l am nagement de la cr ation d emplois de l galit des chances entre les femmes et les hommes de la protection de l environnement et de la soci t de l information Le fonctionnement d Unicit s repose sur gt Un Comit de suivi annuel qui pr sente au partenariat l tat d avancement global du programme et valide les d cisions gt Un comit de s lection Etat collectivit s territoriales consu laires qui se r unit deux trois fois par an pour retenir des projet
2. Respectivement directrice de R sOvilles directeur du CRPV Paca et charg de mission de PQA 4 Hors s rie Printemps 2006 Le premier s minaire a fait merger trois principales interrogations vis vis des nouveaux programmes europ ens et du d veloppement social urbain Ce cadre servi de questionnement de r f rence pour la conduite des s minaires suivants En s appuyant sur l exp rience de l usage des fonds europ ens par les acteurs ces rencontres ont peu a peu permis de d gager un fil commun pouvant constituer la contribution des acteurs du d veloppement social urbain l laboration du CRSN et des programmes op rationnels r gionaux POR 3 QUESTIONS 4 SEMINAIRES Europe R gion LOCAL R GIONAL Quelles articulations entre les strat gies locales agglom rations Pays et les strat gies r gionales Cherche t on une locomotive europ enne qui tire stimulation d multiplica tion des projets de d veloppement ou une locomotive qui pousse les fonds europ ens comme correctifs sur certains aspects des projets de territoire Ce positionnement est sans doute rechercher sur un axe mettant en tension plusieurs chelles Collectivit s locales Locomotive qui tire Locomotive qui pousse D veloppement structurant D veloppement social P NURIE S LECTIVIT Quels ciblages dans un contexte de p nu rie La perspective de diminution des princip
3. qui r unit les pr sidents du conseil r gional des 4 conseils g n raux et des 10 Communaut s d agglom ration s inscrivent dans cette logique Rennes le 6 f vrier 2006 S agissant du syst me productif l volu tion mondiale contribue l rosion des emplois de pro duction et des emplois faiblement qualifi s Cette disparition est particuli rement sensible dans les r gions et les m tropoles les plus dynamiques et les plus expos es la concurrence internationale l o l on assiste une l vation continue du niveau d exigence pour l emploi Dans ces r gions l rosion des emplois de production faiblement qualifi e n est qu imparfaitement compens e par la cr a tion d emplois de services accessibles du fait notamment d une structure de la population plus jeune plus active qui de fait est moins proportionnellement consommatrice de services que d autres groupes sociaux retrait s inac tifs L tude des ph nom nes migratoires montre que ce sont les r gions les moins productives et les moins expo s es la concurrence mondiale qui parviennent le mieux r sorber la pauvret dans la mesure o elles connais sent un fort d veloppement de la demande en services la personne eux m mes forts r ducteurs d in galit s Il ne s agit pas ici de faire l apologie du secteur des services comme moteur d une certaine coh sion sociale et urbaine mais plut t de montrer qu
4. DA e PROGRAMMES EUROP ENS ET D VELOPPEMENT SOCIAL URBAIN 2007 2013 mm a IA Li A D o E O m UU m d II f Lo i III tO Im mg wl f E i LU TI Eh SJ ees em U ee Al h II A SEH i Od f Re Te PE iers OG Bi e ville Aouitaine V lt Hors s rie Printemps 2006 gt Directeurs de la publication Francis Idrac pr fet de la R gion Aquitaine Alain Rousset pr sident du conseil r gional d Aquitaine R dacteur en chef Herv Castelli PQA Comit de r daction Dominique Michel et Mustapha Berra CRPV Paca Brigitte Maltet R sO villes Bruno Bertrand Michel Chanut St phane Denjean Anne Sophie Gillion Jean Philippe Haufeurt Monique Lafon Bernard Ohl Odile Plantade Xavier Steffan Ont particip ce num ro Philippe Estebe ACADIE Fran is Pougnet et Thierry Gelas Agence PLACE pour la r daction de la synth se Lulu Castelli pour la correction Abonnements V ronique Munoz PQA 05 56 90 81 00 Mis en forme www aggelos fr Pays et Quartiers d Aquitaine www aquitaine pqa fr Centre de ressources r gional sur le d veloppement territorial 1A terrasse du Front du M doc 33076 Bordeaux Cedex 05 56 90 81 00 pqa aquitaine pqa fr ISSN 1768 8183 PQA Pays et Quartiers d Aquitaine est un groupement d int r t public cr l initiative de l Etat du conseil r gio
5. travers le r le m sestim des villes et des r gions urbaines Rapha l Calvelli City Factory European Research amp Development de Florence pr sente un point de vue italien sur les programmes europ ens 3 ateliers anim s par Thierry Gelas Agence Place Jos Da Silva chercheur Institut d Am nagement R gional d Aix en Provence et Philipe Estebe Acadie changent sur la relation Ma trise d ouvrage Ma tre d uvre l effet levier et l articulation des chelles territoriales Exp riences pr sent es par Cl mentine Mouilleron Pr fecture du VAR B n dicte Madelin Profession Banlieue St phane Blanchon Musiques de nuit diffusion Lo c Giraudon Marseille Service D veloppement Chantal Dagault SGAR Pays de la Loire Jean Philippe Haufeurt conseil r gional Aquitaine Alix Roche conseil r gional Paca Ivan Mar chal contrat de ville de l agglom ration p rigourdine et Catherine Alvarez DDE Gironde Quelles contributions S minaire Rennes conseil r gional de Bretagne 6 f vrier 2006 80 participants En pl ni re ouverture de Christian Guyanuarc h vice pr sident du conseil r gional de Bretagne en suivant Claude Marcory DIACT pr sentent l avancement du CRSN l aube des derniers arbitrages interminist riels Nicolas Le Bianic SGAR Bretagne et Chantal Dagault SGAR Pays de la Loire compl tent cette pr sen tation par des clairages r gionaux 2 ateliers anim
6. Maison de la Promotion Sociale Artigues pr s Bordeaux Loris Flandin Lieux Dits Marseille Henri Foissey DDE de la Gironde Hors s rie Printemps 2006 fe Catherine Fourcade CRESS Aquitaine Jean Paul Fouvet FODEM Marseille Nicolas Frachon ARGOS M diterran e Marseille Madame Francois Association L Encrier Biganos Charles Gallavardin ONG Villes en Transition Lyon Tereza Gallavardinova architecte Marseille Gilles Garcia DIV Laurent Garnier conseil r gional Paca Laurent Garrau URCIDF Gradignan Marc Gastambide DIACT Emmanuelle Gay ANAH D l gation locale de Gironde Eliane Gaudry DRE Bretagne Lo c Geindre Agence PLACE Thierry Gelas Agence PLACE Karine Gessner Communaut urbaine de Bordeaux Marie Giaccone mairie de Grasse Edith Gillardin DDE de la Gironde Anne Sophie Gillion Pays et Quartiers d Aquitaine Jo l Gillon DDE de la Gironde Bordeaux Sophie Gimenez tr sorerie g n rale de la r gion Aquitaine Cathy Giorgi mairie de Gardanne Jo l Giraud d put des Hautes Alpes Lo c Giraudon Marseille Service D veloppement Nadine Gouard Association L Encrier Biganos Catherine Gouttefarde Communaut urbaine de Strasbourg Fatima Gras mairie de Bergerac Monsieur Gris Communaut de communes du pays de Lauzun Christian Grisoni R seau Urban France Sylviane Guillermet CREPI M diterran e Eiffage Construction Provence Michel Guillon Centre Ville pour Tous Marseille Christi
7. culturelle des personnes moins favoris es la lutte contre la discrimination l am lioration de l acc s aux services de base 5 La planification plus long terme condition pr alable de succ s qui permet de s assurer de la coh rence et de la qualit environ nementale des investissements de l engagement et de la participation du secteur priv au renouvellement urbain 28 Hors s rie Printemps 2006 AU CYCLE Corinne Alenda Copitet Mairie de Toulon Malik Allam ARGOS M diterrann e Catherine Alvarez DDE de la Gironde Florent Arene Cath Film Villelaure Christophe Arpaillange GPV des Hauts de Garonne Thierry Asni Toulon Provence M diterran e Florence Aubray SCET Marseille Dominique Aubry Coll ge Coop ratif Aix en Provence Marie Baduel conseil r gional Paca Soazig Barre R sOvilles Jean Marie Bayle CLCV Union locale La Teste Sud Bassin d Arcachon Annie Begot Danse Tous les tages Rennes Rachid Bela d Association d insertion par la m diation Lormont Annie Ber CRPV Paca Olivier Bernard mairie Cenon Mustapha Berra CRPV Paca Marseille Bruno Bertrand Pays et Quartiers d Aquitaine Olivier Bessin Nantes M tropole B atrice Bini Soutien Partage Evasion Douville Dominique Blanc Toulon Provence M diterran e St phane Blanchon Musiques de nuit diffusion Bordeaux Gwena l Bodo Rennes M tropole Michel Bonnamy DRAC Aquitaine Jean Paul Bonnetain pr fec
8. ens sont l occasion d intervenir dans des domaines de services qui plus que d autres sont des porteurs et des vecteurs de coop ration et de coproduc tion entre les acteurs et donc porteurs et vecteurs de r forme au quotidien l ducation et la formation en g n ral la s ret la sant l accessibilit globale la ville notam ment pour les personnes en situation de handicap un public beaucoup plus large que celui des handicap s Ils sont aussi l occasion d explorer ce qu un rapport pour l Union europ enne en 1991 appelait les gisements d em plois dans le secteur des services moins d localisables et relativement faibles qualifications savoir services li s la vie quotidienne destination des enfants des personnes g es des personnes en situation de handicap des migrants des services culturels et de loisirs des services li s l am nagement urbain espaces publics l environne ment gestion ordure m nag re conomie d nergie Sou lignons ici ce que ne pr cisait pas alors le rapport que ces secteurs d activit s sont tous positionn s sur le bouclage des cycles de production consommation ouverts sans pr caution au moment de l industrialisation et de l explosion de la consommation de masse Ces programmes int gr s de d veloppement urbain durable sont aussi l occasion de souligner l importance des approches de genre et le r le essentiel que jouent les femmes
9. s par Philippe Estebe Acadie et Thierry Gelas Agence Place discutent et valident les proposi tions issues des 3 s minaires pr c dents relier coh sion comp titivit innover optimiser l architecture op rationnelle et favoriser la mise en r seau des acteurs au niveau europ en T moignages de Olivier Bessin Nantes M tropole B a trice Prieur Brest m troplole Oc ance Anne Coldef Rennes M tropole Michelle Moreau Angers M tropole Conclusion par Jean Yves Le Drian pr sident du conseil r gional de Bretagne Deux soir es d bats organis es les veilles des s minaires 2 et 3 dans un restaurant d insertion Aix en Provence l atelier Mandarine et dans un atelier d exploration urbaine Bordeaux Passe Muraille Bruit du Frigo ont enrichi la r flexion et le contenu de ce cycle interr gional 6 Hors s rie Printemps 2006 RELIER ET NON ACCOLER COH SION ET COMP TITIVIT Les participants au cycle de s minaires partagent le constat selon lequel la coh sion urbaine ne proc de pas m caniquement de la prosp rit et de la comp titivit des vil les Ils constatent notamment que les r gions fran aises les plus riches et les plus comp titives notamment en terme de PIB par habi tant sont aussi celles o la pauvret la fois absolue et relative a le plus augment dans la derni re d cennie Il faut y voir les cons quences de l volution du syst me productif mais aussi
10. taient dans une situation peu pr s homog ne il tait rela tivement facile pour l UE de d terminer les zones les plus en difficult Aujourd hui dans une Europe 25 beaucoup plus h t rog ne cela n est plus possible Par ailleurs il ne faut pas oublier avant de les condamner le sens et la pertinence de cer tains ciblages initiaux qui au del des effets de fronti res ont favoris le d veloppement le rattrapage de zones rurales peu dynamiques de zones industrielles en d clin Bret la notion d un projet ancr sur un territoire donn reste pr ser ver avec OU sans zonage Pessac le 1 juillet 2005 Une approche territoriale trop troite peut aussi avoir comme cons quence de masquer des enjeux sociaux discriminations ethniques mobilit s individuelles galit des chances Reposer la question du rapport entre comp titivit et coh sion urbaines Ainsi il serait donc limit de n envisager la question de la coh sion dans les futurs programmes europ ens que sous la forme d une compensation de handicaps troitement territorialis s La r daction actuelle du CSRN illustre un risque latent d s lors que l on accole coh sion et comp titivit En effet elle sou ligne que la France conduit deux types de politiques urbaines des politiques de comp titivit d un c t avec notamment les appels projet m tropolitains des politiques de coh sion de l autre avec notamme
11. Alpes Herv Chiron mairie de Cenon H l ne Clique R sOvilles Paul Cloutour Nantes M tropole Anne Coldefy Rennes M tropole Bruno Collin DRS P nitentiaire Rennes V fa Collin Rennes M tropole Marie Laure Comiti direction de la politique de la ville Marseille Corinne Courreges fall CCPD de Cenon Beno t Cruege mairie de Lormont Chantal Dagault SGAR Pays de la Loire Annie Dalon pr fecture de la Gironde Catherine Dameron Rennes M tropole Ga lle Daniel Carene Saint Nazaire C cile Danneels IEP Aix en Provence Jos Da Silva Institut d Am nagement R gional d Aix en Provence Alain Deframond Contrat de ville de l agglom ration bordelaise Gilbert Delanoix DDE Bouches du Rh ne V ronique Delannoy CCAS de Bordeaux Arnaud Dehedin Espace Picard pour l Int gration St phane Denjean Pays et Quartiers d Aquitaine Yvan Detraz Association Bruit du frigo Bordeaux Florence De thieulloy R sOvilles Manuel Dias Comit de pilotage aquitain sur la m moire de l immigration Michel Didier DIV Lucio Di Martino architecte Paca Mike Dohel Conf rence des villes de l Arc Atlantique Nathalie Donadille SGAR Pays de La Loire Christian Du boislouveau conseil r gional de Bretagne Samantha Ducroquet F d ration des centres sociaux et socioculturels de France Paca Jeanne Dupouey mairie de Bassens Carine Dupuis Paris Anne Marie Duro mairie de Vannes Philippe Estebe ACADIE Fran ois Faure
12. Carene Saint Nazaire Claude Reynoird Europ le m diterran en de l Arbois Aix en Provence Monsieur Rizoulieres IEP Aix en Provence Christophe Rochard PIC Urban Unicit s Bordeaux Cenon Floirac Alix Roche conseil r gional Paca Serge Rodriguez SGAR Aquitaine Michel Roger Association Don Bosco Marie Jos Roque Marie Soisig Rosmorduc DRE Aquitaine Olivier Roubieu Contrat de ville de l agglom ration Bayonnaise Denis Rouillon mairie de Floirac GLOSSAIRE CNRS Centre national de la recherche scientifique CIACT Comit interminist riel d am nagement et de comp titivit des territoires CRESS chambre r gionale de l conomie sociale et soli daire CRPV Paca centre de ressources sur la politique de la ville Provence Alpes C te d Azur CRSN cadre de r f rence strat gique national DATAR D l gation l Am nagement du Territoire et l action r gionale DIACT D l gation interminist rielle l am nagement et la comp titivit des territoires ex DATAR DIV D l gation interminist rielle la ville DOCUP document unique de programmation DSU d veloppement social urbain EPCI Etablissement public de coop ration intercommunale Michel Rousseau conseil g n ral de la Gironde Sandrine Salier Association Renaissance des cit s d Europe Bernadette Sallenave Tec Ge Coop Mont de Marsan St phane Salord mairie d Aix en Provence Chantal Salvat tr sorerie g n rale de la r
13. La planification des transports doit prendre en consid ration les personnes qui ne poss dent pas de voiture ou qui ne savent pas conduire en particulier personnes g es et mobilit r duite Cette mesure vise garantir l acc s l emploi et aux services soins de sant commerces et faci liter l autonomie des personnes gt La garde des enfants qui permet aux adultes de travailler ou de suivre une formation est un enjeu sp cifique particuli rement important pour la promotion de l galit entre hommes et femmes gt La participation accrue de personnes issues de diff rents milieux la planification et la mise en uvre de services en faveur des habitants devrait contribuer pr venir la discrimination et garantir la prise en consid ration des barri res culturelles v Les villes doivent promouvoir une culture vivante compos e de facteurs permanents la dispo nibilit de structures telles que des centres cul turels des quartiers historiques des mus es et des biblioth ques et de facteurs provisoires acti vit s culturelles vie nocturne concerts Ces l ments offrent un attrait suppl mentaire aux personnes qui peuvent choisir leur lieu de r si dence et renforcent le sentiment de fiert et d identit de la population locale De plus la cul ture forme en elle m me un secteur croissance rapide Les v nements socioculturels consti tuent de pr cieux instruments
14. acc l ration de l inclusion des probl mes sociaux co nomiques et environnementaux un rapprochement entre le temps du terrain et le temps de l administration avec un pas sage de la culture du formel la culture de l action une modernisation de structures au fonctionnement archa que ex centre pour l emploi une communication citoyenne lors des op rations de renouvellement urbain ex G nes un change d exp riences au niveau national Enfin le CRSN italien s est construit en s enrichissant du contenu des documento strategico regionale pour la Programma zione dei fundi strutturali 2007 2013 Elabor s en concerta tion avec les autorit s locales ces derniers se composent d un document de programmation conomique et financier et d un programme r gional de d veloppement Le soutien au renou veau urbain rel ve 2 priorit s sp cifiques le d veloppement des transports publics et les infrastructures urbaines d un c t et les plans de mobilit urbaine le d tournement des flux des centres urbains et la planification urbaine de l autre Ciao Aix en Provence le 25 novembre 2005 19 Hors s rie Printemps 2006 ANNEXES REGARDS INT RIEURS EXT RIEURS 1 Claude Jacquier 2 Jos Da Silva 3 R seau national des centres de resources 4 DIACT DIV 5 DG R gion REGARDS EXT RIEURS 1 Entretien avec Claude Jacquier directeur de r
15. cha cune d entre elles ne passent pas tou jours par les voyages Des plates formes de travail et une m thodologie r d e permet tent de travailler distance Ces changes internationaux ont une r elle contamina tion positive sur nos pratiques La visite du Job center de Wigan a par exemple per mis de calibrer notre projet de maison de l emploi Ceci dit mieux vaut parler anglais Rennes 6 f vrier 2006 Christelle Carrere charg e de mission Mission locale de l Agenais et de l Albret La Mission locale est partie la recherche d exp riences et de partenaires pour concevoir et promouvoir le projet Euro job Mediator dans le cadre du programme Leo nardo Da Vinci D pos en novembre 2002 et cl tur fin avril 2005 dans le cadre d un appel projet intelligent ce projet dispose d un budget de 600000 dispatch s entre partenaires europ ens italiens espagnol grec tch que finlandais L objectif de ce travail transnational est de cr er une fonction de m diateur en entreprise pour accom pagner les jeunes salari s en insertion Une Charte des meilleures pratiques du m diateur en entreprise europ en a ainsi t co labor e Pessac 1 juillet 2005 Facteur d innovation dans les pratiques et r les m thodes d exp rimentation d actions nouvelles les fonds europ ens mobilis s par les politiques de coh sion urbaine sont tr s souvent rep r s comme des leviers tr
16. db Derni re cl de lecture le sc nario dont s lectivit tr s affirm e a b n fici ce cycle avec une actualit plut t f conde et plu t t synchrone faite de rebondissements de larmes et de happy end qu il a fallu dig rer en cours de route En 10 mois nous avons connu une premi re version du cadre de r f rence strat gique national CRSN la dimension urbaine peu affir m e une seconde version plus favorable des concertations r gio nales de dramatiques crises dans les banlieues un s v re refus du Parlement europ en des Eurod put s de voter le budget de l Union malgr la validation d un rapport et d un budget par la Commission europ enne pour finir par un Comit interminist riel d am nagement et de comp titivit des territoires CIACT du 6 mars qui valide un CRSN mentionnant un soutien aux espaces urbains porteurs de dynamisme conomique social et culturel Ouf Rennes le 6 f vrier 2006 Telle tait notre qu te nous ne saurons jamais l influence r elle de ce cycle sur les r dacteurs du CRSN l es sentiel tant que le niveau europ en et national ouvre une porte pour soutenir dans le cadre des futurs programmes op rationnels PO des projets urbains int gr s de d veloppement durable qui n oublient pas les habitants des quartiers en difficult Bonne lecture de ce manuel qui n en est pas tout fait un Brigitte Maltet Dominique Michel et Herv Castelli
17. docu ment de travail sur les orientations strat giques com munautaires de la politique de coh sion qui d finira avec les r glements des fonds structurels le cadre et les priorit s des programmes financ s par l Union europ enne pendant la p riode 2007 2013 et sur le cadre de r f rence strat gique national En 2005 2006 sur la dimension urbaine du CRSN et des PO travers un cycle interr gional compos de 4 s minaires d une plate forme ressources sur inter net et de publications pour anticiper et contribuer la r daction des documents op rationnels pr cit s 2 Des journ es de formation et de qualification sur le montage de dossiers relevant des fonds structurels FEDER FSE 3 Des actions de qualification sur les dispositifs de suivi et d valuation des interventions des fonds structurels ou du FSE partir du programme MEANS M thodes d valuation des actions de nature structurelle coor donn es par la DG XVI et mises en uvre par C3E Centre europ en d expertise en valuation 4 La publication de guides m thodologiques sur le montage de projets ou sur l valuation des politiques publiques Outre la poursuite et le d ve loppement de cette offre de qualification les centres de ressources peuvent d velopper d autres actions de forma tion r ciproque par l change d exp riences la capitali sation du savoir faire acquis et sa diss mination en relais des actions qui seront enga
18. ens Projets pilotes en mati re d int gration pluriculturelle Equal diff rents centres de ressources ont entre 2000 et 2006 mis localement dis position des porteurs de projets une offre de qualification voire d assistance m thodologique sur le montage des dos siers FEDER et FSE Objectif 2 et Objectif 3 Cette offre de service renouvel e pour la p riode 2007 2013 est construite sur un principe de subsidiarit elle est d ve lopp e en fonction des besoins locaux et la demande des professionnels des politiques urbaines int gr es Elle r pond une double pr occupation 26 Hors s rie Printemps 2006 la mobilisation le plus en amont possible des respon sables des politiques urbaines sur les orientations strat giques europ ennes la qualification des porteurs de projets notamment les petits porteurs de projets qui ne peuvent acc der d au tres offres Au titre de cette offre de service citons 1 Des journ es de formation et de qualification des acteurs des politiques urbaines sur les orientations de la politique structurelle communautaire et ses enjeux en 1999 sur les orientations des interventions euro p ennes fonds structurels fonds social europ en Programmes d int r t communautaire et sur le DOCUP en 2005 sur La politique de coh sion et les villes la contribution des villes et des agglom rations la croissance et l emploi au sein des r gions
19. l action et le d cloisonnement des politiques sectorielles Donc comp titivit et coh sion mariage impossible Depuis 2002 les gouverne ments successifs ont fait de la comp titivit le cheval de bataille de l action territoriale sur le volet conomique Cette convergence entre politique nationale et l ambition communautaire port e par la strat gie de Lisbonne de 2000 illustre une certaine uniformit des items de l ac tion publique aujourd hui l excellence va jusqu s ins crire dans les pratiques des collectivit s et de l administration d Etat La D l gation l am nagement du territoire et l action r gionale DATAR interlocuteur cl de la Commission europ enne sur le dossier de la poli tique r gionale europ enne dispara t au profit de la D l gation interminist rielle l am nagement et la comp titivit des territoires DIACT Pourtant la traduc tion op rationnelle de ces volutions s mantiques et id ologiques de l action publique territoriale dans le champ des solidarit s reste ambigu La baisse des cr dits aux associations de terrain dans les quartiers illustre cette tendance mat rialiste des politiques urbaines alors que la restauration des subventions suite la crise des banlieues marque la n cessit de r introduire les actions pr ventives immat rielles Que reste t il de nos amours les initiatives associatives Dans ces s minaires les
20. tout ce qui va se passer de l instruction au contr le pour qu il anticipe sur ce qu il aura produire et d montrer Aix en Provence le 25 novembre 2005 Lahbib Maouhoub directeur du CLAP Sud Ouest L intervention du FSE a constitu un s rieux coup de pouce Notamment pour les ateliers p dagogiques interculturels Cependant plusieurs critiques peuvent tre port es sur le dis positif gt une forte pression sur la tr sorerie des associations li e au mode de d blocage des cr dits ce qui peut aboutir mettre les associations en danger gt un manque de coh rence entre les services instructeurs et les services payeurs qui am ne parfois des distorsions for tes entre les subventions attendues et celles effectivement lib r es gt un effet double peine li dans le m canisme des contre parties au d sengagement d un financeur Pessac le 1 juillet 2005 St phane Blanchon charg de mission Musiques de nuit diffusion Comment appr cier la plue value des financements eu rop ens Certainement vis vis des partenariats qu ils nous ont permis de d velopper la crois e du social du cultu rel du d veloppement territorial et de la participation des habitants Des actions concr tes se sont ainsi mises en uvre avec des centres culturels des centres d animation des associations socioculturelles des collectivit s territoria les des services de l Etat etc Sans parle
21. Cette confusion est fr quente et source de nombreux checs Le d veloppement des ter ritoires est affaire de processus alors qu on se rabat trop souvent sur la proc dure impos e par les textes qui en est l exact inverse La r ussite d un programme int gr de d veloppement urbain durable d nomination europ enne de la politique de la ville est toujours la r sultante d un processus qui articule troitement et de mani re singuli re territoire atmosph re projet savoir faire C est ce que j appelle l algorithme du jardinier en ce que ce processus fait penser la pratique du jardinier ou de la jardini re ter roir climat plante main verte C est cette combinatoire innovante et singuli re qui construit les bonnes pratiques tant recherch es par les instances europ ennes mais qui les rend en grande partie intransf rables En effet impos sible de transf rer un territoire impossible de transf rer une atmosph re impossible de transf rer un projet innovant produits de subtils arrangements En revanche il est pos sible de transf rer des id es et des savoir faire d o l im portance de l change entre exp riences singuli res de la capitalisation des savoir faire et de leur diffusion par la for mation cf le programme europ en Urbact Pour r unir ces conditions parses saisir les opportunit s et cr er cette confiance mutuelle entre acteurs il faut des savoir faire et des talents professionnels s
22. Ouest et Pascal Chazaud CPC consultant Quelles comparaisons S minaire Pessac Centre Condorcet 6 janvier 2006 70 participants La matin en pl ni re Sabine Brun Rageul Mission Europe SGAR Aquitaine rappelle le calendrier r gional d laboration du CRSN et son articulation avec le cycle interr gional sur la dimension urbaine Christian Hutten loher R seau Urban Allemagne Autriche pr sente dans un fran ais remarquable la place de l urbain dans les CRSN allemand et autrichien Sen suit un d bat sur l ar ticulation des chelles territoriales Claude Jacquier CNRS IEP Grenoble propose une analyse compar e des politiques de coh sion vues d Europe L apr s midi en pl ni re une table ronde anim e par Philippe Estebe avec Marc Gastambide DIACT Moni que Lafon SGAR Aquitaine et Jean Claude Grisonni R seau Urban France lance des propositions sur la mise en uvre de la dimension urbaine des futurs program mes op rationnels r gionaux Le contenu de la seconde version du CRSN et les acquis du programme Urban2 alimentent le d bat Quelles transitions S minaire Aix en Provence Europole m diterran en de l Arbois 25 novembre 2005 90 participants En pl ni re Sylvie Harburger Commission Europ enne informe sur l actualit et l esprit de la politique de coh sion 2007 2013 Claude Jacquier chercheur CNRS d taille les articulations entre comp titivit et coh sion territo riale
23. Rennes Thierry Lemi re mairie de Pessac Jacques Le Roux Agence d urbanisme Adour Pyr n es Arnaud Leroux mairie de Floirac Isabelle Leroy mairie de Cholet Sophie Lescure PLIE de Bordeaux Fran ois Xavier Leuret URPACT Aquitaine et Poitou Charente Magali Lingois Diot mairie de Vitrolles Chantal Loste stancill Communaut urbaine de Bordeaux B n dicte Madelin Profession Banlieue Elisabeth Malaurie Rennes M tropole Brigitte Maltet R sOVilles Claude Magistri Accompagnement Bilan Formation Forum Meyrargues Nicole Magistri Accompagnement Bilan Formation Forum Meyrargues Henri Mandrile conseil r gional Paca Patrice Manuel Mission locale de Pau Labhib Maouhoub CLAP Sud Ouest CRI Aquitaine Ivan Marechal Contrat de ville de l agglom ration P rigourdine Claude Marcory DIACT Isabelle Marguerite CRPV Paca Marl ne Margui mairie de Lormont Alexis Mariani Rennes M tropole Daniel Marie Anne F d ration des quartiers de Pessac S bastien Markoussi Vaucluse Logement Michel Masdoumier pr fecture de la Gironde Jean Luc Masson Nantes M tropole Pascale Margueretaz mairie de Saint Maximin Marcel Masson Aix en Provence G rard Mattei SCET SNI Marseille St phanie Maupile Talence Serge Mauvilain DRDJS Aquitaine Patrice Meyniel mairie d Angers Joseph Menage Centre socioculturel La Pastorale Marseille Catherine Micaleff Cath film Villelaure Dominique Michel CRPV Paca Liliane Michel DDTEFP d
24. an Guyanvarc h conseil r gional de Bretagne Sylvie Harburger Commission Europ enne DG R gio Jean Philippe Haufeurt conseil r gional d Aquitaine Monsieur Hergoualc h mairie de Marseille Gwen Herve R sO Villes Michel Hibon mairie de Bassens Elodie Horard mairie de Salon en Provence Christian Huttenloher R seau Urban Allemagne Autriche Monsieur lfghallal F d ration nationale L o Lagrange Paca Claude Jacquier CNRS IEP Grenoble Damien Jalby ADIE Gironde Isabelle Janin CERVL IEP Bordeaux Marie Jauneau SCET Marseille Carole Jorda Dedieu mairie de Bordeaux Fabienne Jouart Compagnons b tisseurs Aquitaine Ren Jouquand F d ration des uvres La que Ille et Vilaine Farbod Khansari Association AVISE Paris Mireille Kerbaol mairie de Lormont Fran oise Kieffer SGAR Bretagne Sophie Kotras mairie d Angers Jean Pierre Lacaze conseil r gional Paca Monique Lafon SGAR Aquitaine C line Lapeyre Agence PLACE Jean Charles Lardic mairie de Marseille Pierre Larrey pr fecture de Vaucluse Jean Paul Lascar association P riph ries Productions Cenon Andr Lassanssa SAEMCIB B gles Monsieur Laurens F d ration nationale L o Lagrange Paca Nicolas Le Bianic SGAR Bretagne Brigitte Le Clech Nantes M tropole Jean Yves Le Drian conseil r gional Bretagne Marion Lefeu DIACT Yann Le Formal FASILD Aquitaine Roselyne Lefrancois Rennes M tropole Marie H l ne Le Goascoz IDEA Recherche
25. ans la n cessit d agir vite et fort sur des quartiers o l enjeu du bascu lement d image est d terminant L environnement a un impact essentiel sur le cadre de vie la vision des quartiers N anmoins il existe un probl me de temporalit les projets ANRU courent jusqu en 2008 2010 alors que la programmation FEDER doit se terminer en 2006 2007 il manque 2 ans pour finir les projets Pessac le 1 juillet 2005 Jean Claude Grisoni directeur R seau Urban France Parmi les 5 acquis d Urban soulign s par les acteurs euro p ens participant la conf rence de Sarrebruck en juin der nier rappelons que gt les interventions urbaines doivent se concentrer sur des quartiers urbains g ographiquement d limit s et d favoris s en raison de moyens financiers limit s et d une recherche de lisibilit et d efficacit Toutefois eu gard aux objectifs de Lis bonne il faudra veiller travers les projets d velopp s encourager ces territoires devenir plus comp titifs et plus novateurs gt les acteurs locaux doivent tre directement impliqu s dans la mise en uvre des mesures urbaines afin d obtenir une meilleure orientation des probl mes locaux et des ressources citoyennes Pessac le 6 janvier 2006 Laurent Caillaud charg de mission du SGAR Aquitaine Concernant les zonages il faut noter que le contexte a radi calement chang Dans une Europe 15 dont les territoires
26. aux fonds europ ens ren voie au ciblage donner leur intervention Ce ciblage est envisager sous plusieurs aspects domaines d intervention des fonds p rennit des financements Quels sont les effets attendus et les plus values rechercher par la mobilisation des fonds europ ens Faut il op rer un recentrage des fonds europ ens Ou l inverse rechercher un largis sement des domaines d intervention pour se saisir de champs nouveaux ou peu explor s environnement sant ducation par exemple Faut il mettre l accent sur les m thodes et l ing nierie de projet sur le sou tien l innovation et l exp rimentation promouvoir les d marches participatives Comment positionner globalement les nouveaux fonds europ ens dans une perspective de coup de pouce certaines actions ou dans celle d un appui sur le long terme sur des projets de territoires PILOTAGE GESTION Quelle gestion et quels modes de pilo tage Les fonds europ ens sont souvent reconnus pour leur capacit dynamiser le partenariat et les op rateurs cependant plusieurs points font question Crise de confiance face au d couplage qui appa ra t parfois entre l instruction en amont des projets et les fonctions de contr le associ es la liquidation des fonds notamment autour du FSE d calage entre conception suivi de l action et valuation de l action liquidation des financements manque de coh rence entre services instructeur
27. b n ficiaires finaux ont pu s exprimer sur leurs difficult s mener bien des projets dont d pendent leur propre subsistance C est un plus tant que les cr dits europ ens constituent une contribution financi re incontournable dans le montage d un projet L attribution de ces aides agit de surcro t comme un label de qualit et le gage d un partenariat diversifi avec l Europe et au moins un acteur public national Pour tant au del de la reconnaissance du projet les aides euro p ennes ne peuvent s affranchir d une profonde r flexion autour des conditions d absorption des cr dits par les asso ciations Bien que tr s dynamiques dans le montage de microprojets ces b n ficiaires sont aussi tr s fragiles Pour tant ils sont certainement les principaux promoteurs de lien social et les premiers cr ateurs de coh sion sociale et terri toriale La prise en compte de leur fragilit financi re contri bue de l approche strat gique qui fait d faut aux programmes europ ens dans les quartiers de la Politique de la ville Le sys t me d avance de tr sorerie est aujourd hui encore demand par les associations Or cette requ te tait d j pr sente lors de l valuation des programmes 1994 1999 Depuis elle ne semble pas avoir trouv satisfaction Les acteurs associatifs ne sont pas les principaux b n ficiaires de cr dits euro p ens en volume A l inverse ils sont d positaires d un grand nombre de do
28. bilisateur des aides individuelles au logement de fa on assurer une r elle galit d ac c s au march du logement et viter la captivit dans certains seg ments du parc du logement social On peut aussi imaginer un m canisme assurantiel permettant de financer un service collectif du soutien scolaire pour les l ves dont les parents prouvent des difficult s assurer la p dagogie invisible ingr dient essentiel de la r ussite scolaire des m canismes renfor ant l galit d acc s l initiative conomi que pour les groupes sociaux d favoris s partir des dispositifs exis tants d pargne de proximit de microcr dit etc gt L am lioration de l acc s aux sources de financement Par exemple des partenariats entre les autorit s locales les investisseurs les fournisseurs de services et les PME facilitent la mise en commun d instruments financiers et non financiers destin s satisfaire les besoins locaux Parmi ces instruments peuvent figurer des subventions des syst mes de micro cr dit des programmes de garantie pour le partage des risques des fonds d emprunt entre le secteur priv et le secteur public des finan cements mezzanine des conseils et des formations Les villes peuvent jouer un r le d initiateur de premier plan dans ce domaine Les villes doivent attirer et retenir les travailleurs du savoir et de mani re plus g n rale une part impo
29. ccupation sociale dans des op rations qui en sont a priori d pourvues En r gion Paca la question est pr gnante pour des projets tels que Eurom diterran e ou la plate forme logistique Fos 2XL Quels sont les enjeux pour la suite Lors des s minaires ont merg 3 axes de r flexion qui se recoupent la confi guration spatiale de l intervention l quilibre entre com p titivit et solidarit et la place des b n ficiaires dans la cha ne de programmation Cette d licate quation revient poser des questions r currentes O Com ment Avec qui Alors que les r glements des Fonds Structurels abandonnent la logique de zonage la n ces sit de prioriser les territoires d intervention demeure 23 Hors s rie Printemps 2006 une question pr gnante Elle est d autant plus impor tante que la r duction des aides europ ennes implique une n cessaire concentration de l action en quelques lieux et ou autour de quelques th matiques cl s Depuis le d but des ann es 70 le zonage et la polarisation des aides ont inspir les politiques d am nagement successi ves Cette d marche a eu un effet inverse celui attendu 1 Conforter le millefeuille institutionnel et la superposi tion des dispositifs de soutien 2 Cr er des sites surprio ris s et surinvestis par la puissance publique Or chacun s accorde penser qu une approche territoriale perti nente peut garantir la transversalit de
30. ces de chacun Ainsi les nouveaux programmes europ ens qui s offrent nous doivent s inscrire dans une compl mentarit indispensable la bonne allocation des res sources pour r pondre des objectifs de comp titivit et de coop ration dans une approche int gr e qui n oublie pas les exigences du d veloppement durable et de la solidarit de compensation des politiques de comp titivit Autre ment dit il ne suffit pas pour avancer dans le sens de vil les plus solidaires de stimuler les p les de croissance d un c t et de l autre de redistribuer des subsides en direction des territoires d connect s des dynamiques de d velop pement Ce serait notamment en France faire l impasse sur un ensemble de causes qui paraissent l exp rience lar gement renforcer les m canismes producteurs d in galit et d exclusion Lesquels sont de divers ordres on peut en citer quelques uns Un principe g n ral d galit formelle d acc s aux droits qui continue d avoir du mal percevoir et traiter les in galit s r elles dans la ma trise et l usage des dispositifs et des services publics Un syst me de protection sociale et d assurance qui prend mal en compte les nouvelles ins curit s par exem ple les ins curit s li es des carri res professionnelles heurt es et qui perd peu peu son caract re universel Une difficult structurelle des politiques publiques et de l a
31. d un certain nombre de caract ristiques fran aises qui doivent tre questionn es si l on souhaite avancer dans une politique de d ve URBAINES loppement local int gr e reliant comp titivit et coh sion Comp titivit et coh sion tendance g n rale et exception fran aise Jean Yves Le Drian gt gt pr sident du conseil r gional de Bretagne Souvent pr sent e comme blanche le haut de la page des programmes op rationnels r gionaux m appara t cependant d j noirci tant la pr f rence pour la strat gie de Lisbonne comp titivit s impose devant celle de G teborg d veloppe ment durable Le concept d am nagement comp titif gagne du terrain en France t moin la r cente transformation de la DATAR en DIACT Cependant si Lisbonne reste le moteur G teborg repr sente toujours l quilibre Je ne sais pas encore comment seront r dig s les programmes op rationnels r gio naux mais il sera d terminant d analyser les enseignements du pass avant d mettre des pr conisations M me si l exception fran aise et son salmigondis de dispositifs ne favorise pas la recherche de coh rence territoriale il faut nous en rapprocher en partenariat avec l Etat pour ne pas dilapider de l argent public et souligner que l attractivit d une r gion passe par une solidarit et un quilibre retrouv entre ses diff rentes compo santes territoriales Les travaux de la Conf rence territoriale
32. dans les strat gies de d ve loppement en ayant cette capacit d articuler l conomie marchande l conomie de redistribution aides l cono mie domestique l conomie sociale et solidaire conomies identifi es par K Polanyi et ce que j appelle l conomie de braconnage les tomb es du camion mais aussi la corrup tion Il faut pour cela construire des opportunit s de nouveaux arrangements innovants sur les territoires et comme le disait Jank l vitch occasionner des occasions Tout cela n cessite moins de finance ments qu une mobilisation opportune de savoir et de savoir faire capables d appr cier finement quelles sont les chelles des probl mes et les chelles des solutions afin de construire des strat gies de d veloppement adapt es aux enjeux Leur laboration et leur mise en uvre repo sent sur des acteurs hybrides l interface entre les champs sectoriels et la fronti re des territoires traditionnels capables donc de nouer des complicit s parfois d tre des h r tiques et toujours de participer des op rations qui 22 Hors s rie Printemps 2006 s inscrivent dans ce qui s apparente une conspiration des r formistes A l re du papy boom des soixante huitards une nouvelle g n ration professionnelle est en train d ar river celle qui est curieusement n e la fin des ann es soixante et au d but des ann es soixante dix N en faites vous pas parti PQA Bi
33. des citoyens L intensification des changes travers les programmes urbains europ ens est aussi l occasion de d velopper la conscience d appartenance europ enne 8 Hors s rie Printemps 2006 Laurent Garrau charg de mission Union r gionale des CIDF d Aquitaine Ces changes europ ens tendent de plus en plus vers des co productions qui commencent faire sens ls posent cepen dant la question de l ing nierie disponible dans les collectivit s et dans les associations autour de cette fonction Europe Il est bon enfin de rappeler que l change de bonnes pratiques fait partie des priorit s transversa les des programmes europ ens au m me titre que l galit homme femme d ailleurs Rennes 6 f vrier 2006 gt gt Isabelle Chenevez direc trice du CRDSU Rh ne Alpes Nous avions sorti un num ro sp cial des Cahiers du CRDSU sur la coop ration internationales des villes n 42 2005 www crdsu org qui au gr des exp riences capitalis es identifient des savoir faire tout en illustrant la difficile coop ration au sein des collectivit s territoriales entre les services d di s au d veloppement international et ceux d di s au d veloppement territorial Rennes 6 f vrier 2006 Quelques outils de mise en gt gt r seau www projetsdeurope gouv fr En visitant ce site de la DIACT d couvrez l actua lit de la politique europ enne de co
34. dministration prendre en compte la diversit cultu relle sous toutes ses formes la reconna tre et la valo riser Aix en Provence le 25 novembre 2005 Gilles Garcia charg de mission DIV Le bilan 2000 2006 de l objectif 2 en faveur des territoires de la politique de la ville laisse entrevoir des points forts intervention cons quente en faveur des territoires urbains plus value lors que les partenaires locaux portent une strat gie de territoire appr ciation positive des subventions globales diffusion d une m thode communautaire et des limites peu de projets d envergure r gio nale faible degr d anticipation effets pervers du N 2 et handicap du zonage Pessac le 1 juillet 2005 Les a d sillusions de la m ritocratie notamment dans le cadre scolaire du fait des comp titions invisibles qui op rent des tris permanents et favorisent la reproduction sociale Quel acquis de la politique de la ville Dans leur ensemble les politiques ter ritoriales visant la coh sion sociale d veloppement social des quartiers renouvellement urbain n ont trait qu la marge les ph nom nes producteurs d in galit s sociales et spatiales Si l inven tion de la g ographie prioritaire de la politique de la ville a constitu un progr s en ce sens qu elle a permis de porter sur l agenda public le probl me de la relation entre s gr gation spa tiale et in galit s socia
35. e d exp riences la capitalisation du savoir faire acquis et sa diss mination aupr s de l en semble des acteurs des politiques urbaines Les program mes europ ens pourraient ainsi devenir le banc d essai des strat gies et des m thodes qui seront mettre en uvre dans les futurs dispositifs contractuels Cadre de r f rence strat gique national Les villes les r gions et les Etats membres doivent disposer d un m canisme d change d exp riences sur les enseignements tir s des actions urbaines entreprises Ce m canisme permet d ins taurer un cycle d apprentissage continu et repr sente l une des sources fondamentales de valeur ajout e au niveau europ en Il constitue une ressource importante pour les villes les r gions et les Etats membres La politique de coh sion et les villes document de travail des services de la Commission Europ enne 7 4 En accompagnement des poli tiques de d veloppement social urbain les centres de res sources pour la politique de la ville existent depuis 1993 Implant s aujourd hui dans 12 r gions ils exercent aupr s des acteurs locaux de la politique de la ville une mission d animation d accompagnement et de qualification par la mise en r seau l change d exp riences la capitalisa tion du savoir faire acquis et sa diss mination aupr s de l ensemble des acteurs des politiques urbaines en rela tion avec les d cideurs institutionnels et politiques hi
36. echerche au CNRS enseignant l IEP Grenoble Iconoclaste engag et chapeaut Claude Jacquier est un homme qui aime surprendre Et tre surpris De Bamako Berlin de Qu bec Grenoble il ballade et enrichit sa r flexion en changeant avec ses contemporains Attention si je viens vos s minai res ce n est pas pour faire couler l eau ti de nous avait il dit pr venu Effectivement Voici sous la forme d interview une partie de son analyse de son combat contre l anachronisme fran ais mis en d bat lors des s minaires 2 et 3 d Aix en Provence et de Pessac Bienvenue dans le Jacquier illustr Si je vous dis comp titivit vous nous d tes Que cette notion est incertaine et diffici lement mesurable Elle recouvre deux probl matiques trop souvent assimil es qui rel vent pourtant de logiques diff rentes Celle de la comp titivit productivit des conomies nationales qui associe plein emploi et pr servation du mod le social et celle de la com p tivit attractivit d un territoire avec ses effets sur les localisations et d localisations d entreprises Depuis les Conseils europ ens de Lisbonne et de G teborg la d finition officielle s est largie pour devenir la capacit am liorer durablement le niveau de vie des habitants et leur procurer un haut niveau d emploi et de coh sion sociale Ainsi cette d finition met en jeu la quasi totalit des c
37. en ces et des aptitudes compl mentaires Un partenariat public priv efficace requiert une vision long terme de la part des autorit s locales source Www europa eu int 12 Hors s rie Printemps 2006 M THODO OPTIMISER L ARCHITECTURE OP RATIONNELLE DU DISPOSITIF gt gt Olivier Bessin directeur de la mission am nagement du territoire Nantes M troplole Cette nouvelle g n ration de pro grammes europ ens est une occasion for midable pour passer des discours aux actes Trois ma tres mots animent ma r flexion sur ce sujet simplification transparence et professionnalisation L enjeu est de tendre non pas vers plus de partenariat mais vers mieux de partenariat vers un par tenariat qui d passe le hard Un guichet unique avec un syst me de subvention glo bale plus pouss reposant sur des crit res lisibles d ligibilit des projets avec un accompagnement qualifi des porteurs de projet serait une r elle avanc e Rennes le 6 f vrier 2006 La complexit d utilisation des fonds europ ens appara t comme un handicap r current dans les bilans tir s des politiques de renouvellement urbain Revenir sur ces lour deurs de gestion administrative est une vidence Mais au del de cette certitude deux questions li es aux dispositifs op rationnels m ritent d tre mentionn es Comment garantir l laboration de strat gies r gionales et locales i
38. ences r gionales et politiques de solidarit Les programmes op rationnels r gionaux pourraient afficher la volont des acteurs de construire des liens entre les champs de comp tence des r gions et les enjeux de solidarit mis en avant dans les territoires de projet comment la R gion sort elle de ses comp tences de base pour exercer une responsabilit dans les poli tiques de solidarit autour de quels effets leviers attendus D velopper une animation sans tutelle Le renforcement de la pr sence des R gions dans les politiques de d veloppement urbain soul ve la question du risque de tutelle d une collectivit sur les autres Sans doute la dimension d anima tion d interpellation d accompagnement dans la mise en uvre des programmes est privil gier dans la logique du chef de file wwvw europa eu int Qui ne conna t pas LE portail de UE de l Union Europ enne Az Euro pai Unio Portalja en hongrois Irrempla able source d informations pour d couvrir l UE vivre dans l UE et dialoguer avec l UE En se connec tant sur le site relatif la politique r gionale tapez INFOREGIO sur votre moteur de recherche a ira plus vite on parcoure toute l actualit gr ce la newsroom Ne pas h siter t l charger le magazine Inforegio Panorama dont le num ro 19 avril 2006 zoome sur la dimension urbaine des Fonds structurels Indispensable www urbact org Urbact e
39. ens et syst me plut t communal Raphael Calvelli Factory European Research amp Development de Florence raphaelcalvili libero it Si la d centralisation italienne date de 1972 le maire est r elle ment responsable des checs et des r ussites de la collectivit locale depuis 1993 et son lection au suffrage universel direct De son c t l intercommunalit institu e en 2000 avec une loi sur les aires m tropolitaines se d veloppe difficilement car il n y a que 8000 communes en Italie L organisation territo riale se caract rise enfin par l existence de Ufficio de relazione con il pubblico bureaux de relation aupr s du public qui pla cent le citoyen au c ur de l action territoriale et des Forums qui organisent le partenariat inter administratif travers des lieux de rencontre et de productions Les politiques de la ville se sont plus particuli rement d velop p es depuis 1992 travers diff rents programmes et diff rents sigles PRII PRIU PRU avec un co financement priv devenu obligatoire dans les Programmi de riqualificazione urbana qui soutiennent une urbanisation primaire L Europe le mod le communautaire inspire depuis 1998 de nouvelles approches intersectorielles avec une implication des acteurs locaux sans d coupage g ographique La plus value des programmes europ ens sur ces contrats de quartiers s est caract ris e par gt une
40. es Landes Philippe Moran Clairsienne Bordeaux Michelle Moreau mairie d Angers Guy Morilhat CCI du Lot et Garonne Dominique Morincome CODES des Landes V ronique Munoz Pays et Quartiers d Aquitaine Cl mentine Mouilleron mairie de la Seyne sur Mer Brigitte Nabet mairie de Cenon Marisa Naclerio conseil g n ral de la Gironde Laurence Navarro mairie de Martigues 30 Hors s rie Printemps 2006 Marie Ange Orihuela Conf rence des villes de l Arc Atlantique Vincent Paillart CRESS Aquitaine Olivier Paillaud Mission locale de l Agenais et de l Albret Jacques Palard IEP Institut d Etudes Politiques de Bordeaux Etienne Parin GPV des Hauts de Garonne Jean Pierre Pauillacq mairie de Pessac Violaine Pauline lempereur pr fecture de la Gironde Sandrine Pellegrino mairie de Grasse Yves Pena Centre socio culturel La Pastorale Paca Genevi ve Perrin mairie de Marseille John Petit communaut de communes du pays de Lauzun Sophie Picamal mairie de Lormont Mich le Pietfroid conseil g n ral de la Gironde Laure Portale CRPV Paca Marseille Francis Pougnet Agence PLACE C line Poulin mairie de Pau B atrice Prieur Brest M tropole Oc ane Philippe Py PLIE Martigues Christian Raclot CLCV Union locale La Teste Sud Bassin d Arcachon Nathalie Ramu conseil r gional Paca Sarah Rebiere Op ra national de Bordeaux Sylvie Rebiere Pouyade Contrat de ville de l agglom ration Bayonnaise Mathilde Rebulard
41. es proc dures au d triment de la bonne marche des programmes Les acteurs les plus fragiles notamment les associations ont p ti de ces logiques comptables excessives Concernant la gestion du FSE la ligne jaune qui s pare le contr le du manque de confiance dans les op ra teurs associatifs est trop souvent d pass e au point que nombreux sont ceux qui fuient ce dispositif TL Je Au sujet des contr les il existe toute de m me une lourde responsabilit pesant sur les porteurs de projet car il est d j arriv que l autorit de gestion fasse une erreur et que la responsabilit en revienne pourtant au porteur de projet Les associations font confiance l administration en mati re de gestion en retour leur responsabilit para t exces sive Le financement du FSE est utile car il permet travers ses contr les et ses v rifications de recadrer un certain nombre de choses dans notre action Catherine Alvarez charg e de mission DDE de la Gironde Nous essayons en tant que service instructeur de passer d une logique de guichet une logique de projet avec une mission de conseil et d aide au montage A partir d une rencontre avec le ma tre d ouvrage qui nous expose son pro jet on tudie l opportunit du projet sa faisabilit techni que et administrative son co t et son financement L assistance c est aussi informer tr s en amont le ma tre d ouvrage sur
42. et d instruction modalit s de suivi et d valuation 13 Hors s rie Printemps 2006 Pascal Chazaud CPC Consultants Le fonctionnement d INTERREG m rite d tre analys Car il repose sur un principe de chef de file qui coordonne l laboration du projet impliquant des organismes d au moins 2 tats membres et la mise en uvre de l op ration avec une forte responsabilit juridique et financi re dans la mesure o le FEDER lui est direc tement vers lui de redistribuer ensuite aupr s de ses partenaires en fonction des d penses r ellement engag es et justifi es par chacun aux diff rents stades d avan cement de l op ration Le chef de file pro duit des rapports d avancement techniques et financiers pour l ensemble du partenariat Tous les territoires peuvent marger lors des appels projets lanc s intervalle r gulier Pessac le 1 juillet 2005 Catherine Gouttefarde gt gt PIC Urban II communaut urbaine de Starsbourg La mise en r seau des associations et des techniciens repose sur la cr ation d un Eurogroupe Alsace rassemblant tous les gestionnaires et acteurs des fonds euro p ens INTERREG URBAN Objectif 2 qui se r unit une fois par mois H permet une meilleure coh rence Concernant la r gle du d gagement d office n 2 elle nous oblige travailler vite et privil gier les projets qui se montent rapidement Elle permet sur
43. et leur qualification Elle se fait sur la base d un regroupement par fonction chefs de projet agents de d veloppement char g s de mission pr vention s curit etc ou th matique r novation urbaine d veloppement conomique et inser tion ou territorial d partement agglom ration De m me l accompagnement sur site participe de cette qualification Capitalisation diffusion Autre fonction dominante d un centre de ressources la capitalisation est surtout une d marche de production de connaissances territorialis es partir de l change de l exp rience puis d accumulation s lective et de diffusion La production de connaissances sollicite aussi l expertise l valuation la recherche D o l importance de construire des coop rations avec les cher cheurs et experts La diffusion des connaissances repose sur les services d velopp s par les centres de ressources documentation sites internet services SVP info doc Publications Aujourd hui tous les centres de ressources d veloppent une politique de publication et de diffusion de leurs travaux Que ce soit autour de let tres d informations de publications actes cahiers annuaires et outils de comptes rendus ou de docu ments de r f rence Ils peuvent tre mis en ligne sur les sites des centres de ressources ou dit s Le r seau national Constitu s en r seau national avec le centre de ressources de la DIV les centres de res sou
44. eur culturel Aix en Provence le 25 novembre 2005 INNOVATION w Si l on pose cette orientation d ensemble des fonds europ ens venant soutenir les politiques locales de coh sion et de comp titivit plut t que la politique nationale de la ville elle conduit envisager le ciblage des fonds europ ens vers un dou ble objectif soutien l innovation dans la gestion urbaine promotion d interface entre les p les de d veloppement et les popu lations ou les territoires l cart de la prosp rit urbaine Pour illustrer ces deux objectifs on peut voquer quelques th mes sans que cela constitue une liste exhaus tive ou limitative l innovation et la qualit d mocratique de la gestion urbaine Les fonds europ ens pourraient encoura ger les actions visant l inscription durable de la d mocratie parti cipative et des processus de coproduction institutions habitants dans les m thodes ordinaires de gestion territoriale Sous ce registre peuvent figurer la fois des instances et des m thodes participatives classiques conseils de quartiers budgets participatifs m thodes consultatives sur les modalit s de gestion urbaine des formes nouvelles de production et de gestion de services urbains gestion des temps sociaux nouveaux services la popu lation et aux entreprises entretien durable de l espace urbain des actions anti discrimination cibl es sur certains gr
45. g es par le PNAT et le r seau Urban France Les centres de ressources seront encourag s faire conna tre les r alisations exem plaires fran aises au sein des r seaux de connaissance europ ens et en particulier dans le dispositif EUKN Les frais de traduction pourront en particulier tre pris en charge gt gt Les centres de ressources r gionaux pour la politique de la ville Profession Banlieue Seine Saint Denis 1993 www professionbanlieue org CR DSU Rh ne Alpes 1993 www crdsu org ORIV Observatoire r gional de l int gration et de la ville Alsace 1996 www oriv alsace org P le de ressources d partemental Villes et D veloppement social Val d Oise 1998 www poleressources95 org IREV Institut r gional de la ville Nord Pas de Calais 1998 www irev fr Centre de ressources r gional ville et hauts La R union 2000 www reunion amenagement org R sOVilles Bretagne Pays de la Loire 2001 www resovilles com Ressources amp Territoires Midi Pyr n es 2001 wwWw ressources territoires com EPI Espace picard pour l int gration et la ville Picardie 2001 www epi centre org Centre de ressources Ville Essonne 2001 www ressourcespolville maisondebanlieue ass o fr Pays et quartiers d Aquitaine 2002 www aquitaine pqa fr Centre de ressources pour la politique de la ville de Provence Alpes C te d Azur 2002 WWW crpv paca org Centre Ville Guyane 2002 ce
46. gion Aquitaine Pierre Samsonoff DRE Bretagne Arnaud Sapor SGAR Aquitaine Arnold Schudel mairie de Marseille Ronan Scouarnec conseil r gional Bretagne Guillaume Sengenes P riph ries productions Cenon Nicole Smadja SGAR Ile de France Abiboulaye Sow chercheur Paca Bernard Sourice mairie de Manosque Patricia Spano mairie d Aubagne Xavier Steffan Pays et Quartiers d Aquitaine Luc Stephano mairie de Bergerac Anelise Talbourdeau Chorus BE Marseille Christelle Tessier christmann communaut d agglom ration du Bassin Arcachon Liza Thorn mairie d Aix en Provence Nad ge Tomachevsky GPV des Hauts de Garonne Denis Tricoire P le Ressources Val d Oise Maria Vadillo conseil r gional Bretagne Monsieur Valenza mairie de Grasse Luc Varenne SGAR Aquitaine Val rie Verge pr fecture de la Gironde Catherine Vignerte communaut urbaine de Bordeaux Katy Welsch MAZARS Paris Madame Yagoubi conseil g n ral de la Gironde Carole Line Zarragoza communaut d Agglom ration Drac noise Nos excuses pour les rares oubli s FEADER Fonds europ en agricole pour le d veloppe ment rural FEDER Fonds europ en de d veloppement r gional FSE Fonds social europ en GIP Groupement d int r t public GPV Grand projet de ville OSC Orientation strat gique communataire PIC Programme d initiative communautaire PO Programme op rationnel ex DOCUP PNAT Programme national d assistance techni
47. h sion tra vers la r alit des projets b n ficiant de subventions de l Europe Les rubriques Aides europ ennes C est moi qui l ai fait Si j avais un projet et Ressources sont au service d une esp ce en voie de disparition le porteur de projet d Eu rope Ludique et pratique dans son utilisation ce site h berge une int ressante base de donn es d exp riences en tout genre www eukn org European Urban Knowledge Netwrok is a European initiative to share knowledge and experience on tackling urban issues This website is the portal to all information on the member states urban policy initiatives and the parties involved En Fran ais dans le texte ce r seau europ en des centres de ressources des politiques urbaines anim par la DIV en France est un portail vers les ressources exp riences politiques r seaux recherches apport es par 15 Etats membres de l UE la Com mission Europ enne le programme Urbact et le r seau Eurocit s En phase de d veloppement l enjeu est bien ici de d passer l image de l Europe facilitatrice de d collage pour les Pays en parcours d int gration europ enne travers le financement des grandes infrastructures pour affirmer sa pr sence dans les politiques quotidiennes de d veloppement et de solidarit Enrichir l approche locale des projets de territoire Conforter les R gions dans les politiques locales Articuler comp t
48. hamps d activit d une nation D s lors comment rendre compte de tous ces champs par un indicateur synth tique mesurable pou vant faire l objet de comparaisons dans le temps et l espace A l vidence le PIB par t te pr n ici et l est insatisfaisant ne serait ce que par la valorisation d activit s qui n ont rien voir avec la pro duction de richesses et la non prise en compte de l conomie non mon taire pourtant essentielle dans les m canismes de reproduction des soci t s En utilisant le revenu disponible par t te on aurait d j une tout autre repr sentation de la r partition de la richesse sur le territoire Enfin l utilisation de l indice de d veloppement humain IDH du PNUD bien qu imparfait sur le plan th orique permettrait une mesure plus juste de cette notion de bien tre social au c ur de l am lioration de la comp titivit europ enne Hors s rie Printemps 2006 Quelle place et quel r le pour les villes Les villes sont des vecteurs essentiels de la comp titivit des territoires Acteurs col lectifs elles cr ent de la valeur car elles sont au c ur des processus innovants l articulation des trois piliers du d veloppement durable l conomie le social et l envi ronnement Ainsi dans les diff rents pays les villes se retrouvent en situation d avoir r guler l quilibre dyna mique entre ces piliers entre comp titivit conomique et coh sion sociale ent
49. il de TUE qui fut labor par l architecte hollandais Rem Koolhaas
50. il n y a pas m caniquement correspondance territoriale entre la comp titivit et la coh sion Les r gions parisiennes et lyonnaises montrent que des p les conomiques et scien tifiques tr s comp titifs peuvent tr s bien coexister avec des quar tiers de rel gation et des poches de pauvret 8 A Hors s rie Printemps 2006 Il ne suffit donc pas de faire reposer la coh sion sur la comp titivit des villes Pour autant il ne faudrait pas non plus consid rer les politiques de coh sion comme une sorte gt gt Alix Roche directrice g n rale adjointe conseil r gional Paca Tous les partenaires sont aujourd hui confront s la raret des moyens financiers et la n cessit de trouver des modes op ratoires efficaces pour mettre en uvre les projets Dans un contexte national et europ en en transformation o le rapport l Etat et dans une certaine mesure la R gion se d complexe avec la mont e des comp tences et des savoir faire des collectivit s locales et des nouveaux acteurs EPCI Pays PNR la n cessaire articulation des chelles territoriales devient indispensable Le niveau supra Etat et R gion doit en cons quence adopter un positionnement renouvel qui ne saurait tre celui de simple financeur mais plut t d claireur d animateur pour pr parer l avenir garantir l qui libre la coh sion sociale et territoriale dans le respect des com p ten
51. innovation et la cr ativit dans les relations entre acteurs pour articuler les territoires de projets europ anis s avec l ensemble des territoires v cus d un m me syst me spatial a trouv un cho lors des 4s minaires Il nous livre ici son point de vue sur ce cycle qui a selon lui su donner la parole aux b n ficiaires finaux les associations A chaud ou froid que retenir de ce cycle Qu il a mis en relief les grands enjeux territoriaux actuels En effet la r organi sation de l architecture des aides europ ennes ouvre une opportunit pour les appr hender dans une r flexion plus vaste qui est celle des politiques territoriales contem poraines Cette tribune organis e autour de quelques t tes de r seau r gional de la Politique de la ville a ouvert un espace de consultation pour les acteurs locaux La journ e organis e Aix en Provence le 25 novembre 2005 au lendemain de la crise des banlieues a per mis un clairage pragmatique sur les facettes de la notion de coh sion qui renvoie l id e de coalition entre les territoires et la capacit de leurs acteurs de g n rer des m canismes de redistribution des ressources efficaces Ainsi la coh sion sociale questionne les dimensions qualitatives de ces processus redistributifs Il s agit alors de d terminer au travers des investissements d quipe ments lourds financ s collectivement la part qu oc cupe la pr o
52. institutions et responsables asso ciatifs Ce sont des lieux de prise de recul et d analyse collective tant sur la compr hension des r alit s locales que sur les enjeux ou les conditions de mise en uvre d une politique de d veloppement territorial Ils per mettent les confrontations partenariales et facilitent la compr hension r ciproque entre acteurs des enjeux des champs de comp tence et des limites de chacun Outil de qualification des acteurs Sans vouloir se constituer en organisme de formation les centres de ressources sont appel s jouer un r le en ce domaine tude de besoins ing nierie de cycles et de s minaires proposition aux res ponsables des organismes de formations de besoins non couverts et ventuellement interventions ponctuelles Si les centres de ressources ne s investissent pas tous direc tement dans le champ de la formation ils participent tous par leurs activit s habituelles un processus plus large de qualification Modes d action des centres de ressources Qualification des acteurs mise en r seaux Fonction dominante des cen tres de ressources elle se d cline de diff rentes mani res groupes de travail cycles de qualification journ es d tude groupes d change de pratiques soir es d bats L animation des milieux professionnels groupes d change de prati ques d exp riences et de savoir faire favorise le d veloppe ment du r seau des professionnels et des lus
53. la recevabilit des dossiers int r t du projet contexte impact risques condition de p rennisation de l action et le cas ch ant la recherche de substituts possibles hors de la mesure 10 b Si pr s de 30 des projets pr sent s concernent des cr ations d activit des initiatives diverses et nombreuses sont prises en compte chantiers d insertion jar dins de cocagne aide la mobilit insertion par le sport etc Un accompagnement int gr projet par projet est r alis par une charg e de mission de la CRESS qui joue lors du mon tage du dossier un r le de facilitateur aupr s de l association doubl d une fonction d expertise l attention de la commis sion mixte qui situe mieux le p rim tre de risque de sa d ci sion Tout au long de la mise en uvre de l action cet accompagnement s attache mobiliser des acteurs autour de l initiative cr ation d un Comit de Pilotage ad hoc pour pr parer la p rennisation de l action Enfin l accompagnement assure le contr le du service fait Un des acquis est semble t il la constitution d un effet d accul turation des membres de la commission autour de crit res et de valeurs partag s Un autre acquis porte sur la qualification des op rateurs apprentissage de m thodes li es au dossier administratif la comptabilit l valuation qui a favoris la promotion de r gles de gestion rigoureuses Pessac 1 juillet 2005
54. les elle a n anmoins conduit une focali sation trop importante sur le zonage ainsi d fini en vitant de questionner les m canismes qui produisent localement les ph nom nes de rel gation notamment les effets de s lection et d vic tion sur les principaux march s scolaires du travail et du logement La focalisation sur la g ographie prio ritaire a permis une consid rable am lioration des conditions de vie des habitants des quartiers qualit du logement des services et des espaces publics mais elle trouve clairement ses limites avec la politique des zones franches urbaines qui d un point de vue co nomique peuvent remporter des succ s av r s mais dont l impact social sur les esp rances et les carri res des habitants des quar tiers de la politique de la ville demeure marginal 8 Hors s rie Printemps 2006 Etienne Parin directeur du GPV des Hauts de Garonne Dans le domaine de la politique de la ville la valeur ajout e du FEDER est peu discutable Ces cr dits permettent de renforcer la coh rence des interventions publiques l chelle de l agglom ra tion dans la mesure o le DOCUP priorisait les actions conduire au b n fice des quartiers socialement d favoris s N cessit confir m e par la position fiscale tr s tendue des communes ma tres d ou vrage qui ne b n ficient pas de marges d autofinancement suffisantes Plus g n ralement la valeur ajout e s inscrit d
55. les plus discriminants et venir en appui aux projets les plus inno vants dont l effet levier ex ante para t le plus fort 9 Hors s rie Printemps 2006 INVENTER DES INTERFACES ENTRE D VELOPPEMENT ET SOLIDARIT Sylvie Harburger actions urbaines DG R gio Commission Europ enne 60 de la population de l UE vit dans des agglom rations de plus de 50000 habitants Si la taille de la ville reste un cri t re relatif le d veloppement urbain durable ne concerne pas uniquement les grandes villes la prosp rit d une r gion d pend de la prosp rit de ces villes Et inversement C est pourquoi il est n cessaire d introduire une dimension urbaine dans les politiques men es l chelle nationale et euro p enne afin de contribuer surmonter les d faillances du mar ch sources de ch mage et d exclusion sociale et de r aliser de nouveaux investissements qui permettent aux villes d ex ploiter au mieux leurs potentialit s pour parvenir un d veloppement durable et quilibr et ainsi r aliser des sustainables communities Il est essentiel de cr er au niveau local des partenariats entre acteurs publics priv s asso ciatifs ainsi qu avec la population Quatre points fondamen taux au moins doivent tre pris en consid ration gt les transports l accessibilit et la mobilit gt l acc s aux services et aux quipements gt l environnement naturel et physique gt le sect
56. lide la diapositive de sa pr sentation www europa eu int 1 Une approche participative et int gr e qui repose sur un diagnostic en mati re de lutte contre l exclusion sociale de niveau et de progression de la d linquance de l aggravation g n rale des conditions de vie dans les zones urbaines d favoris es concentration des probl mes de toutes natures d laboration de strat gies int gr es et participatives 2 La r g n ration physique et l environnement urbain qui sous tend des actions de r habilitation de l environnement physique de restauration de friches industrielles de pr servation de l h ritage culturel ou historique de r g n ration d espaces publics et de sites indus triels de cr ation d infrastructures pour un d veloppement conomique durable 3 La promotion de l conomie de la connaissance et de l emploi en encourageant l entreprenariat emploi local d veloppement des projets de quartiers fourniture de services la popu lation l activit hautement qualifi e mesures relatives l ac cessibilit la fourniture de prestations ducatives et culturelles de qualit s opportunit s en mati re de recherche et d veloppement et innovation 4 Le combat contre l exclusion sociale travers des actions qui favorisent le renforcement de la s curit la promotion de l int gration conomique sociale et
57. n il s agissait d anticiper la prochaine g n ration des programmes europ ens en questionnant les articulations souhaitables avec les poli tiques urbaines notamment celles de la ville La r forme de la politique r gionale euro p enne li e la fois l largissement aux nouveaux tats membres de l Union et la volont de simplifier les programmes communautaires entra ne plusieurs cons quences pour les politiques urbaines D une mani re g n rale cette volution des fonds structurels invite une approche plus strat gique plus int gr e et plus coop rative en exigeant une concertation pouss e sur les objec tifs nationaux et r gionaux de l Etat des collectivit s territoriales et des grands op rateurs du d veloppement du territoire De juillet 2005 f vrier 2006 de Pessac Rennes en passant par Aix en Provence des directeurs d associations des chefs de projet politique de la ville des lus des directeurs g n raux et des charg s de mission de communes de communaut s d agglom ration de com munaut s urbaines de conseils g n raux et r gionaux des chefs de services d concentr s de l Etat des chercheurs des consulaires des consultants des Europ ens sont venus revenus pour certains d entre eux pour se cultiver s acculturer et imaginer ensemble un meilleur usage des fonds europ ens Des rencontres et des frictions cf partie 4 sur la n cessit d am liorer l architect
58. nal d Aquitaine du CESR d Aquitaine de l universit Michel de Montaigne Bordeaux 3 l universit Montesquieu Bordeaux IV l institut d tudes politiques de Bordeaux et l universit de Pau et des pays de l Adour Ce document est issu d un appel projet de la DIACT d l gation interminist rielle l am nagement et la comp titivit des territoires auquel ont r pondu le centre de ressources pour la politique de la ville Provence Alpes C te d Azur CRPV Paca le centre de ressources pour la politique de la ville Bretagne Pays de la Loire R sOvilles et le centre de ressources r gional sur le d veloppement territorial Pays et Quartiers d Aquitaine PQA Les centres de ressources offrent aux acteurs de la politique de la ville et du d veloppement territorial un support d animation de qualification et de d bat C est donc ce r seau d acteurs qui a t mobilis pour produire une contribution de nature nourrir l laboration du cadre strat gique de r f rence national mode d emploi des programmes europ ens pour la p riode 2007 2013 Edito gt 4 s minaires et 3 questions cadre p 5 1 Enjeux gt Relier et non accoler coh sion et comp titivit urbaine p 7 2 Innovation gt inventer des interfaces entre d veloppement et solidarit p 10 3 M thodologie gt Optimiser l architecture op rationnelle du dispositif p 13 4 Mise en r seau gt S inscrire dans des pr
59. nale et l emploi pour en France la m tropole actuels Objectifs 2 et 3 La coop ration europ enne actuel programme Interreg III coop ration transfrontali re transnationale et interr gio nale l accent est notamment mis sur l importance de la mise en place de r seaux de coop ration afin de faciliter les changes d exp riences Afin d articuler cette politique de coh sion conomique et sociale avec les objectifs de la strat gie de Lisbonne G teborg les politiques nationales programme national de r forme politiques nationales de comp titivit et de coh sion et les priorit s r gionales qui se traduiront dans les programmes op rationnels PO un Cadre de r f rence strat gique national CRSN pour le Fonds europ en de d veloppement r gional FEDER et le Fonds social europ en FSE devra tre pr par par chaque Etat membre Le CRSN fran ais s appr te rete nir 3 priorit s NDLR confirm le 6 mars lors du CIACT gt environnement conomique et soutien aux entreprises sou tien l innovation et excellence territoriale gt formation emploi gestion des ressources humaines et inclu sion sociale avec un soutien particulier aux zones urbaines en difficult gt environnement et pr vention des risques Pessac le 6 janvier 2006 entre les programmes europ ens et les politiques de d ve loppement social et urbain Destin tous ceux qui font et refont la ville au quotidie
60. ngo Juste une derni re p pite d couverte lors d un voyage d valuation de centres de recherche au Canada les ARUC alliances recherche uni versit communaut Sous la forme d un appel projet 4 millions de dollars par an l Etat f d ral finance des coop rations entre les forces vives d un territoire pour g n rer des processus innovants fond s sur la curiosit et l envie de d couvrir la collaboration et l apprentissage mutuel la fertilisation crois e des savoirs et des savoir faire l accumulation et le transfert en temps r el de nou velles connaissances dans des domaines importants pour le d veloppement social culturel ou conomique des communaut s Voil ce que les r gions fran aises pour raient encourager des ARUC des centaines d ARUC dans les villes et sur les territoires les plus d favoris s qui pourraient ainsi devenir des p les de croissance et de d veloppement cf conf rence donn e au colloque de l OCDE Montr al en octobre 2005 J aime cette amer tume toute baudelairienne du savoir tir des voyages REGARDS 2 Entretien avec Jos Da Silva chercheur Institut d am nagement r gional d Aix en Provence d l gu g n ral du R seau Eurom diterra n en pour la protection des mineurs isol s Chercheur acteur associatif ex Aquitain n o Proven al Jos Da Silva am ne un regard plu t t frais et plut t panoramique sur les fonds europ ens Son appel l
61. nt gr es Deux positionnements strat giques pour raient tre recherch s dans la mise en uvre des programmes urbains europ ens accompagner la mont e en puissance de la d centralisation en jouant le plus possible la carte des politiques r gionales et celle des projets de territoires men s par les collectivit s locales Pays Communes communaut s de communes et d agglom ration EPCI Il est important de mettre profit les programmes europ ens pour faire monter en puissance le chef de filat des r gions en mati re de d veloppement et d am nagement du territoire et des commu naut s urbaines et d agglom ration en mati re de coh sion et de soli darit territoriale Ceci conduit recommander une d centralisation forte des fonds y compris le FSE favoriser l laboration collective des Programmes Op rationnels R gionaux en associant l Etat les conseils r gionaux et g n raux les territoires de projet et leurs partenaires locaux Cette collaboration pourrait notam ment s exprimer sur trois grands registres l laboration du diagnostic avec notamment l explicitation des enjeux r gionaux dans la tension coh sion comp titivit des terri toires les r gles d ligibilit aux fonds urbains europ ens en pr cisant notamment les registres d actions prioritairement aid s le mode de fonctionnement des POR compl mentarit des diff rents financements fili res d aide
62. nt la politique de la ville et le programme national de renouvellement urbain On peut s inqui ter que cette formule maintienne une stricte s paration entre ce qui rel ve de la comp titivit et ce qui rel ve de la coh sion alors qu l vidence les deux sont fortement li s la perte de coh sion interne dans une ville ou un territoire constitue un risque terme pour sa comp titivit globale Par ailleurs il para t paradoxal au moment o l UE prend ses distances avec les zonages que cette question revienne comme le principal instrument de la coh sion urbaine dans le CSRN Cela conduit sugg rer deux orientations D une part les programmes europ ens ne devraient pas venir en appui aux politiques nationales de coh sion et de comp titivit mais en appui aux politiques locales conduites par les communes ou leurs groupements d s lors qu elles prennent en compte les deux aspects des orientations communautaires D autre part ces programmes op rationnels r gionaux ne devraient pas d limiter des zonages mais indiquer des priorit s territoriales d chelle r gionale qui peuvent donc concerner des m tropoles des villes moyennes ou des territoires ruraux d battues publiquement entre l ensemble des partenaires du d veloppement durable r gional Du fait de la r duction des fonds euro p ens cette intervention devra tre s lective et se concen trer sur les m canismes et les situations
63. ntre ville guyane wanadoo fr Le Centre de ressources national pour la politique de la ville Centre de ressources de la d l gation intermi nist rielle la ville 1993 www ville gouv fr 27 Hors s rie Printemps 2006 REGARDS 4 En provenance de la DIACT et de la DIV Pr sents lors des 4 s minaires les repr sen tants de la DIACT Marion Lefeu Marc Gas tambide Claude Marcory et de la DIV Gilles Garcia ont tour tour distill des l ments sur les futurs PO En voici un pr cipit Sur un plan formel le contenu des futurs PO Analyse de la situation et de la strat gie Justification des priorit s retenues Axes prioritaires et leurs objectifs R partition par domaine d intervention Plan de financement Compl mentarit avec les actions du FSE FEADER Dispositions de mise en uvre appels projet r gio nal subventions globales aux autorit s urbaines qui le souhaitent Liste des grands projets Les PO financent des op rations caract re structurant qui auront un impact significa tif sur le d veloppement social culturel et conomique des villes dont la gen se r sultera d une approche globale des forces faiblesses atouts et opportunit s l chelle des territoires pertinents et impliquant les acteurs du d veloppement Les PO favorisent une approche r gionale int grant la dimension urbaine y compris sous l angle de la politique de la
64. o fran ais grands ensembles Par exemple la probl matique des grands ensembles est tr s franco fran aise Empruntant Baudelaire on peut dire quel amer savoir celui qu on tire d un voyage la recherche de la politique de la ville ailleurs Bien entendu on n en trouve pas trace sous cette appellation Dans les ann es quatre vingt dix on a entendu parler de la politique City Challenge en Angleterre plus r cemment de la politique des gran des villes en Belgique et aux Pays Bas de politique urbaine au Danemark de politique Sozial Stadt en Allemagne etc Que sont nos quartiers sensibles une fois pass s l preuve de la traduction La community notion tr s valoris e au Royaume Uni mais aussi dans nombre de pays europ ens en Am rique du Nord et au Qu bec francophone devient chez nous une communaut eth nique ou religieuse qui ne peut avoir droit de cit 21 Hors s rie Printemps 2006 Pour comparer des r alit s ou plut t les repr sentations de ces r alit s pour transposer les m thodes pour rendre compte des bonnes pratiques il faut se r aliser un travail assimilable la trans position musicale qui est une sorte de changement de point de vue sur un th me musical d j parfaitement connu transposition qui r v le les traits essentiels formels et structurels et met en vidence les possibilit s et les incompatibilit s Cela n a bien s r rien voir avec un relativisme
65. ogrammes d changes europ ens p 17 5 Annexes gt Regards int rieurs ext rieurs p 20 2 Hors s rie Printemps 2006 Dans le cadre du VIR du PNAT de la DIACT ex DATAR anim par PQA CRPV Paca et R SOvilles les OSC le CRSN et les PO ex DOCUP mobilisant du FEDER du FSE du FEADER ex FEAOGA et du FED selon les Objectifs 1 2 et 3 pour r pondre aux orientations de Lisbonne et de G teborg STOP De l eurojargon la siglonite aigu il n y a qu un pas que nous avons essay de ne pas franchir lors des 4 s mi naires d un cycle interr gional de qualification sur l articulation Marc Gastambide conseiller aux affaires europ ennes la DIACT En mars 2000 les chefs d Etat et de gouvernement r unis Lisbonne ont fix une strat gie pour 2010 visant faire de l Eu rope l conomie fond e sur la connaissance la plus comp titive et la plus dynamique du monde Le conseil de G teborg de juin 2001 a largi cette strat gie la protection de l envi ronnement et la r alisation d un mod le de d veloppement durable reposant sur le triptyque comp titivit emploi inclu sion sociale environnement pr vention des risques Ainsi la nouvelle politique de coh sion de l UE s articulera autour de 3 objectifs prioritaires pour la p riode 2007 2013 La convergence qui portera en France sur les d partements d outre mer actuel Objectif 1 La comp titivit r gio
66. ommunaut vis e dans la planifica tion et l organisation de telles formations L inclusion des femmes immigr es dans ces actions constitue l une des cl s d une int gration r ussie gt La coop ration entre les autorit s urbaines les coles et la communaut locale en vue de dispenser des formations aux jeunes Certaines villes ont obtenu des r sultats tr s positifs en impliquant les jeunes dans la conception et la r alisation de tels programmes gt L adoption de mesures destin es renforcer les comp tences et les qualifications des femmes faciliter leur r insertion sur le march du travail apr s une p riode d absence leur offrir la possibilit d obtenir les connaissances et les qualifications n cessaires pour la cr ation d une entreprise ou l exercice d une activit ind pendante ainsi qu assister les m res c libataires et d autres femmes notamment celles issues de minorit s ethniques surmonter les obstacles rencontr s sur le march de l emploi gt Les villes doivent recevoir de l aide pour cr er et d velopper les comp tences requises pour g rer tous les aspects du d ve loppement urbain De plus en plus souvent les tats membres et l Union europ enne offrent des comp tences et des cen tres de ressources ainsi que des possibilit s de cr er des r seaux pour changer les exp riences Les comp tences dans de nouveaux domaines par del les fronti res profes
67. oupes sociaux particuli rement d favoris s face l ducation l emploi ou le loge ment femmes jeunes immigr s L invention et la gestion d interfaces entre les grands syst mes urbains les territoires et les habitants Les fonds europ ens pourraient inciter la cr ation de dispositifs assurant une retomb e quitable des grands investissements urbains qu il s agisse d quipements d infrastructures ou de p les de d ve loppement conomiques et scientifiques par exemple es connexions capillaires aux grands r seaux de transports mobilisant diff rents modes et assurant un acc s quitable y compris tarifaire aux transports en commun les retomb es sociales conomiques et urbaines des p les d velop pement conomique scientifique ou technologique dans l intra urbain et entre les m tropoles et les territoires voisins d veloppe ment des services aux entreprises programmes de formation inno vation dans la conception et la gestion des zones d activit liaisons entre ces p les et le syst me ducatif et associatif etc Hors s rie Printemps 2006 Quelques tr s bonnes id es piqu es dans le remarquable e Document de travail Working paper des services de la Com mission sur la politique de coh sion et les villes nov 2005 V ritable mode d emploi europ en de l utilisation possible du nouveau FEDER art 8 en faveur de l urbain gt
68. p cifiques Nous devons former des T men et des T women sp cialistes d un domaine conomie urbanisme culture am nagement etc soit la barre verticale du T mais aussi capables d entrer dans des coo p rations horizontales pour animer des r seaux atti rer capter accumuler et redistribuer les ressources afin de nourrir un processus de d veloppement qui pourra prendre la forme de contrats et de conventions Ces approches interactives fond es sur des coop rations conflictuelles entre les acteurs au sein des communaut s locales permettent une coproduction des programmes et projets de d veloppement des territoires La notion de communaut nous emm ne au del des fronti res que vous prenez plaisir traverser n est ce pas Le voyage est un r v lateur C est une vieille id e vieille comme le monde Ulysse G the etc Le voyage nous contraint modifier notre perspective et voir les choses cens es bien connues sous un autre point de vue En fait en voyageant au loin on en apprend plus sur son propre pays que sur les autres Faut il encore pratiquer cet art du voyage avec la dis tance suffisante I me semble que les Fran ais ont une dif ficult avec le d paysement et plus pr cis ment dans la rencontre avec l autre Alors que la r alit de la fragmen tation sociale et spatiale des villes europ ennes est tr s diverse on a tendance en France rabattre la question sur les tr s franc
69. pour la construc tion de ponts entre les communaut s gt La promotion de syst mes de coop ration entre par tenaires locaux comprenant les entreprises les universit s les instituts de formation et la com munaut locale Des r seaux de soutien favori sent de nouveaux m canismes de partage des connaissances et d exp rience L organisation d ate liers de r seaux et d expositions constitue un moyen efficace de mettre en contact des partenai res potentiels a l accessibilit des grands quipements culturels et l appui l mer gence de soci t s locales cr atives par la diffusion culturelle la pra tique des expressions artistiques L exp rimentation de dispositifs permet tant de renforcer les solidarit s territoriales au del de la mutuali sation de la taxe professionnelle De fa on plus cibl e les fonds europ ens pourraient aider la conception et au d marrage d exp rimentations plus ambitieuses visant la cr ation de dispositifs financiers de type assu rantiel mat rialisant la solidarit territoriale l chelle d agglom ration ou de grands territoires du type SCOT par exemple On pense notamment deux types de m canismes des m canismes visant assurer une quit d acc s l ducation et au logement On peut imaginer des fonds d agglom ration abon d s par les cr dits europ ens nationaux r gionaux et d partemen taux visant am liorer le pouvoir solva
70. programmes Urban allemands concernent autant des grandes villes comme Berlin 3 4 millions d habitants que des petites comme Luckenwalde 23 000 habitants L au torit de gestion est globalement exerc e par les L nders la coor dination du programme est assur e par des villes autorit s locales avec le soutien d agences professionnelles et structures de quartiers En Autriche seulement 2 Urban Graz et Vienne sur des quartiers marqu s par le d clin industriel avec une auto rit de gestion confi e aux villes Demain l int gration dans les CRSN et les PO de l approche int gr e et multisectorielle d Urban est recherch e pour connecter des quartiers en difficult aux zones d opportuni t s avoisinantes assurer une flexibilit des investissements et r a liser des approches innovantes Si tous les L nders allemands pr parent des volets urbains dans leur PO un relatif manque de concept et de strat gie profonde se fait ressentir dans l ar ticulation nationale locale L Autriche mise de son c t dans un CRSN la dimension urbaine affin e sur un soutien aux infrastructures et aux technologies li es la recherche l en vironnement l nergie aux investissements innovants dans les petites entreprises dans la culture les mobilit s les transports et les emplacements infra urbains type friches Auf viedersen Pessac le 6 janvier 2006 Italie Italia Programmes europ
71. que PQA Pays et quartiers d Aquitaine PSN Plan strat gique national SGAR Secr tariat r gional pour les affaires r gionales Pr fecture de R gion UE Union europ enne VIR Volet d initiative r gionale 371 Hors s rie Printemps 2006 Il Comment faire mieux avec moins d argent La r organisation de l architecture des aides europ ennes ouvre l opportunit de les appr hender dans une r flexion plus vaste celle des politiques territoriales contemporaines D un point de vue strictement financier l apport des Fonds structurels Europ ens sera plus marginal leur plus value est rechercher ailleurs du c t de l innovation des m thodes et de la mise en r seau des acteurs et des exp riences Conto de Ressources pow la Pollique de Lavite PQA 05 56 90 81 00 RESOVILLES 02 40 58 02 03 CRPV Paca 04 96 11 50 41 Centre de ressources r gional Centre de ressources politique de la ville Centre de ressources sur le d veloppement territorial Bretagne Pays de La Loire pour la politique de la ville Ga Provence Alpes C te d Azur www aquitaine pqa fr www resovilles com i i ba pqa aquitaine pqa fr resovilles resovilles com WWW Crpv paca org gt crpv paca wanadoo fr 1A terrasse du Front du M doc avenue Romain Roland 33076 Bordeaux Cedex 44100 Nantes 4 place Sadi Carnot escalier C 13002 Marseille Couverture d apr s le logo de la Pr sidence autrichienne du Conse
72. r des effets li s la m thodologie de travail des programmes europ ens sur la structuration de notre association et des effets leviers finan ciers avec des subventions suppl mentaires des villes et conseil r gional Aix en Provence le 25 novembre 2005 15 Hors s rie Printemps 2006 2 EXP RIENCES EN MIROIR Sans zonage mobilisant du FSE Appui aux micro projets associatifs Catherine Fourcade charg e de mission CRESS Aquitaine wwvw cressaquitaine org Cette mesure la 10 b de l axe 6 du DOCUP de l Objectif 3 marque la volont de prendre en compte l action des petites structures qui ne peuvent pas entrer sans risque dans les dis positifs europ ens complexit et lourdeur des dossiers d lais importants de d gagement des cr dits La gestion de cette mesure est d l gu e un organisme tiers la CRESS qui en est l autorit de gestion Comment a marche Une subvention est attribu e rapidement l association sans obligation de contrepartie Elle peut tre mobilis e au titre du remboursement l action pouvant d j avoir t conduite comme au titre de l avance de fonds D un montant maxi mum de 23 000 elle ne peut tre accord e qu une fois Une commission mixte r gionale de 16 membres repr sentants de l conomie sociale 8 membres et des pouvoirs publics 2 pour la R gion 6 pour les services de l Etat se r unit une fois par mois pour examiner
73. rarchies et lus Constitu s en r seau national avec le centre de ressources de la DIV ils couvrent d sormais 70 des territoires urbains De nouveaux centres de res sources sont en cours de cr ation Lorraine Champagne Ardennes R gion centre les centres de ressources devraient donc dans un avenir proche couvrir l ensem ble du territoire national Ces centres de ressources dont la pertinence a t attest e par diff rentes valua tions sont des lieux tiers pour changer r fl chir pro duire de la connais sance et laborer des r ponses aux enjeux pos s par les territoires de la politique de la ville Il para t donc particuli rement opportun de s appuyer localement sur ces structures leurs acquis et savoir faire et au plan national sur leur r seau d changes pour favoriser la formation r ciproque l change d exp rien ces la capitalisation du savoir faire et sa diss mination aupr s de l ensemble des acteurs des politiques urbaines notamment quand il s agit d exp rimenter des strat gies int gr es et participatives de revitalisation urbaine ou de mettre en uvre les politiques publiques d inclusion sociale et de lutte contre les discriminations Principes d action des centres de ressources Proches et distanci s des r alit s de terrain Les centres de ressources sont proches des r alit s de terrain par leur implantation g o graphique qui leur permet d avoir des contacts e
74. rces sont en capacit de mutualiser des outils d iden tifier des compl mentarit s et de d gager des analyses communes et des propositions partir de leur connais sance des r alit s de terrain Ils peuvent ainsi faire remon ter aux niveaux d cisionnels en particulier au niveau national les questions auxquelles sont confront s les acteurs locaux et les territoires Le r seau national des cen tres de ressources permet ainsi la structuration des r flexions sur les politiques urbaines int gr es la capita lisation des connaissances et les changes d exp riences l chelle nationale en lien avec le niveau local Dans le contexte actuel o l volution du r le de l tat et la fragmentation des res ponsabilit s obligent repenser l organisation et la dif fusion des ressources l chelle nationale le r seau des centres de ressources de la politique de la ville par son fonctionnement original son positionnement vis vis de la commande publique et son ancrage territorial consti tue d ores et d j un point d appui strat gique pour structurer le lien entre national et local et contribue uti lement la constitution des r seaux d changes euro p ens Propositions des centres de ressources pour le CRSN Assistance technique et m thodologique sur les politiques europ ennes Outre leur participation diff rents programmes europ ens Quartiers en crise Program mes transnationaux europ
75. re comp titivit conomique et qualit environnementale et enfin entre coh sion sociale et qualit environnementale Il faut donc adapter et r for mer les syst mes de gouvernement de nouveaux d fis et les villes sont plac es en premi re ligne pour ce faire L heure n est plus comme dans les ann es du boom de l urbanisation au faire la ville dans les sites vierges de la p riph rie urbaine mais au faire avec la ville faire avec les composantes des territoires telles qu el les existent savoir des lieux place d j am nag s des gens people qui y habitent ou qui y travaillent et des ins titutions publiques et priv es existantes que ces gens se sont donn es ou qui s imposent eux ce sont en fait les piliers du d veloppement durable L quilibre de ces composantes est instable et ce que l on appelle la crise urbaine ou la crise des quartiers a voir avec la perte de coh rence entre ces composantes Reconstruire de la coh rence territoriale suppose d agir avec doigt sur ces trois composantes du territoire lieux gens institutions tenir compte de l atmosph re au sens marshallien du terme ou du climat local le capital social imaginer des projets les plus en phase avec ce territoire et cette atmosph re et pour cela mobiliser les savoir faire profes sionnels ad hoc Comment faire pour ne pas c der l urgence qui pousse souvent confondre proc dure et processus
76. rojets leur maturation leur volutivit au fil de leur mise en uvre doit s inscrire naturellement dans cette notion d appel projet C est toute la dimension d exp rimentation d innovation qui en d pend 14 Hors s rie Printemps 2006 Du TAC au TAC du FEDER au FSE S parer la gestion du FEDER et du FSE aux niveaux national et r gional s pare n cessairement les porteurs de projet Feder et FSE sur le terrain I me semble que la question de la r partition FEDER FSE n est qu une partie du probl me l autre tant celle de l usage fait de ces deux fonds Ils ont trop souvent servi jusqu pr sent de tiroir caisse pour boucler des tours de table financiers FEDER ou financer des projets que les politiques de droit commun ne souhaitaient pas soutenir FSE sans apporter de r elle plus value sur la m thode de projet ce qui devrait pourtant tre leur principal objectif Quant au FSE on peut toujours souhaiter en avoir plus tant donn e l ampleur des besoins mais il me semble que la vraie piste de progr s est de mieux le g rer dans une plus grande proximit avec les porteurs de projet Les r glements des fonds structurels imposent aux Etats membres de proc der aux contr les prouvant la bonne consommation des cr dits et de l argent public La France a d ploy d importants efforts pour satisfaire ses obligations au risque de complexifier et de rigidifier l
77. rtante des r sidents dipl m s de Ten seignement sup rieur L attrait de la ville en termes de transports de ser vices d environnement et de culture constitue l un des facteurs fondamentaux guidant le choix de ces travailleurs V v Les villes doivent soutenir l adoption rapide d co innovations et de syst mes de gestion environnementale La r alisation d investissements dans ce domaine d s aujourd hui permettra aux entreprises europ en nes de se mettre en position de leader dans un secteur en croissance v Les villes doivent prendre appui sur leurs forces Elles peuvent notam ment cr er des partenariats et des pactes pour l emploi et l innovation qui r unissent des acteurs cl s d une zone des repr sentants lus des chefs d entreprises des ONG des groupes d int r t et des universit s afin de se lancer dans des actions de d veloppement conomique et social positives et dynamiques Les villes doivent combattre leurs faibles ses en favorisant l employabilit parmi les groupes de population qui prouvent le plus de difficult acc der l emploi par exemple les fem mes les jeunes les travailleurs g s les immigr s et les minorit s ainsi que les personnes handicap es 1 Hors s rie Printemps 2006 gt La mise en uvre d actions pour int grer les immigr s notam ment des formations linguistiques et plus g n rales Il est essentiel d impliquer la c
78. s dans le cadre de l appel projet permanent gt Un chef de projet qui anime le partenariat autour de ce pro gramme en lien avec le SGAR Aquitaine et les communes de Bordeaux Cenon et Floirac Il accompagne les porteurs de pro jet collectivit s et associations veille au suivi de l instruction et la coordination de la communication site Internet lettre L autorit de gestion du programme est confi e la pr fecture de r gion Aquitaine l autorit de paiement la Caisse des D p ts et Consignations et l instruction la pr fecture de la Gironde Cette clart dans la s paration et la compl mentarit des fonc tions favorise l efficacit de ce dispositif original et partenarial qui a financ une grande vari t de projets de la cr ation d une maison du v lo l accueil de jour pour les personnes prostitu es d une halte nautique un atelier d exploration urbaine de chan tiers d insertion pour SDF l am nagement de places Fin 2005 le programme Urban a cofinanc une centaine d op rations dont un bon tiers de ma trises d ouvrage associatives Pessac 1 juillet 2005 16 Hors s rie Printemps 2006 ER NES NE S INSCRIRE DANS DES PROGRAMMES D CHANGES EUROP ENS Michelle Moreau vice pr sidente Angers Loire M tropole gt gt les travaux de coop ration que nous menons avec le r seau Urbact ou avec les villes ju melles avec un ambassadeur dans
79. s dyna miques et les nouveaux programmes urbains europ ens devront bien s r s attacher pr server ces qualit s intrins ques Pour autant ces qualit s demandent tre pr cis es et explicitement crites dans les programmes op rationnels r gionaux Deux axes strat gi ques pourraient permettre de donner une plus forte lisibilit cette ambition d enrichissement des projets de territoire Elargir la vision franco fran aise des politiques urbaines Faire reprendre pied l Europe dans les politiques locales Soulever des questions nouvelles en mettant l accent sur des dimensions peu ou pas trait es dans le cadre franco fran ais prise en compte des minorit s d veloppement conomique soutien l initiative conomique des territoires de projet par exemple travers ces questions il s agit sans doute aussi de relayer les points de d bat qui ont anim le conseil de Bristol sur la question du logement social et de la coh sion urbaine et notamment le plaidoyer pour l approche int gr e du renouvellement urbain Proposer par l exemple des autres pays europ ens des m thodes et des outils nouveaux dans la gestion des projets et des programmes dans leur accompagnement et leur va luation En ce sens les programmes d changes et de visi tes entre territoires l adresse des habitants des techniciens et des politiques constituent un instrument essentiel pour la qualification des acteurs et
80. s et d concen tr s Pour faire fonctionner tout ce bric brac institu tionnel qui au niveau territorial ne respecte d ailleurs pas le principe fondamental de la s paration des pouvoirs il faut construire de v ritables usines gaz capables de palier quelques uns des disfonctionnements rencontr s La politique de la ville dans sa version proc durale est assur ment une des preuves du g nie fran ais en ce domaine Fort heureusement elle ne se limite pas cela Cela dit la n cessaire mise en uvre de politiques int gr es de d veloppement urbain r v le dans tous les pays la difficult o l on se trouve de r aliser des coo p rations transversales entre des politiques sectorielles devenues trop souvent inop rantes qui ne peuvent se r former que tr s lentement pr minence des d ontolo gies et des cultures professionnelles pesanteur des orga nisations corporatistes Peut tre que le d part la retraite des classes nombreuses du baby boom facilitera les cho ses si tant est que les nouveaux embauch s aient re us d autres formations adaptation du milieu universitaire et professionnalisation et qu on saisisse ce moment l pri vil gi et qui ne se repr sentera pas de sit t pour modi fier les organisations administratives En attendant la r alisation improbable de r formes institutionnelles qui pourtant sont grandement n cessaires les programmes int gr s de d ve loppement durable europ
81. s et services payeurs variabilit du contr le selon les territoires Lourdeur administrative et prise de risque li es aux d lais souvent longs de d blocage des cr dits et effet double peine lorsque le d sengagement d un financeur fragilise la mobilisation des contreparties voire d clenche la r gle du d gagement d office 5 Hors s rie Printemps 2006 Du Quels constats S minaire Pessac Centre Condorcet 1 juillet 2005 80 participants En pl ni re Marion Lefeu DATAR et Gilles Garcia DIV pr sentent les enjeux et le calendrier des Orien tations strat giques communautaires OSC et du Cadre de r f rence strat gique national CRSN 3 ateliers anim s par Fran ois Xavier Leuret URPACT Aquitaine Jean Philippe Haufeurt conseil r gional d Aqui taine et Monique Lafon SGAR Aquitaine croisent des regards sur l usage des fonds europ ens FEDER FSE Exp riences pr sent es par Vincent Paillart et Catherine Fourcade CRESS Aquitaine Serge Rodriguez et Chris tophe Rochard Urban2 Unicit s Bordeaux Cenon Floirac Patrice Manuel Mission Locale Adour Pyr n es Catherine Gouttefarde communaut urbaine de Stras bourg Etienne Parin GPV des Hauts de Garonne Chris telle Carrere Mission locale de l Agenais et de l Albret Sylvie Rebi re Pouyade contrat de ville de l agglom ration bayonnaise C line Poulin communaut d agglo m ration de Pau Lahbib Maouhoub CLAP Sud
82. sionnelles traditionnelles sont particuli rement importantes gt Les villes doivent disposer d un plan coh rent et long terme pour chacun des diff rents facteurs de croissance durable et d emploi Les actions men es dans un domaine doivent tre compatibles avec celles entreprises dans un autre domaine Par exemple il importe que les mesures conomiques soient durables en termes sociaux et environnementaux Il convient de mettre en place des syst mes de suivi et d valuation pour v rifier les r sultats sur le terrain Il importe de mobili ser les partenaires cl s le secteur priv et la population locale ainsi que les gouvernements locaux r gionaux et nationaux pour participer la planification la mise en uvre et l valuation du d veloppement urbain La mise disposition de formations et d autres formes de renforcement des capacit s et des comp tences des groupes locaux constitue une caract ristique commune et fondamen tale d une implication r ussie des citoyens Il convient de r duire le foss entre le temps des citoyens et le calendrier poli tique le plus souvent les acteurs locaux ne comprennent pas les d lais induits par l agenda politique et les proc dures administratives ou bureaucratiques Les financements priv s sont utiles et souvent n cessaires pour compl ter les fonds publics Le secteur priv apporte non seulement des moyens financiers mais aussi des comp t
83. ssiers Leur place est certainement reconsid rer Porteurs d innovation ils investissent des champs nouveaux la culture l inclusion l ducation Leur port e pourrait parfois tre sous estim e par rapport aux poids des quipements productifs traditionnels dans la programmation des Fonds structurels Pourtant des tudes r centes montrent que la culture urbaine alterna tive n e du mouvement associatif et relay e par des politiques publiques est un facteur de rayonnement des villes Elle va jusqu avoir un r le structurant sur l espace m tropolitain Ce constat nous ram ne vers la dimension strat gique nouvelle qui mergera des futurs programmes europ ens et devra se nouer autour des recommandations des participants ce cycle de s minaires 24 Hors s rie Printemps 2006 REGARDS 3 Contribution du r seau national des centres de ressources tir part A l initiative de Profession Banlieue et de sa directrice B n dicte Madelin le r seau national des centres de ressources sur la politique de la ville a coproduit et cosign une contribution au CRSN l enjeu Rappeler notre accroche territo riale et nos savoir faire dans les domaines de la mise en r seau des acteurs et de la capitalisation des exp riences pour s inscrire dans les futurs programmes d assistance technique La mise en r seau au niveau national des acteurs de ces projets permettra la formation r ciproque et l chang
84. st un programme d initiative communautaire destin favoriser les changes et la diffusion des connaissances entre acteurs des villes pour en faire b n ficier l ensemble des populations et quartiers en difficult en Europe D couvrez les enseignements et les contacts de la quinzaine de r seaux th matiques initi s Constitu s de plusieurs villes 5 au moins de plusieurs pays 3 au moins dont l une est chef de file ils facilitent l ta blissement de coop rations et la prise de d cision des d cideurs locaux A noter la base politique de la ville qui d crit les politiques nationales de la ville dans les pays membres de l UE Eclairant www urban france org Avec des rubriques sur L avenir des fonds europ ens 2007 2013 Forum et Documentation r glementation le site du r seau Urban 2 d passe la seule et n anmoins riche actualit des 9 sites Urban fran ais La rubrique Projets propose une solide base de donn es de fiches d exp riences r alis es partir des actions financ es Enfin gr ce aux Autres programmes Urban en Europe on parcoure l Europe et ses ter ritoires urbains Utile tout comme la newsletter de ce site Ne pas oublier les sites Internet des centres de ressources politique de la ville p 27 qui disposent tous de fiches d exp riences de contacts et de donn es sans parler des pages ressources sur l E
85. t des connaissances approfondies des r alit s locales et des sys t mes d acteurs locaux Ils en sont aussi distanci s parce qu ils ne sont pas dans les syst mes institutionnels op rationnels Ils sont un lieu tiers dans les confrontations et les concertations entre les divers partenaires de la politi que de la ville tat collectivit s territoriales associations lus professionnels Cette posture particuli re qu elle soit d partementale r gionale ou interr gionale leur per met de construire une vision transversale et consolid e de ce qui se passe sur les territoires et d tre l gitimes dans le lien avec ces diff rents acteurs Espaces d information de r flexion de d bats et de pro duction de connaissance La mobilisation des cher cheurs est un des fondements des centres de ressour ces Les milieux scientifiques dans les champs des sciences humaines et sociales apportent leurs contribu tions une meilleure compr hension des volutions et des processus de production de l exclusion urbaine sociale et conomique Ces connaissances par leur mise en d bat entre praticiens et chercheurs sont repri ses et transform es par leur confrontation aux r alit s des territoires 25 Hors s rie Printemps 2006 Lieux de rencontres interinstitutionnelles et interpartenariales Les centres de ressources sont des lieux qui rassemblent lus locaux services de l tat professionnels de toutes
86. ti de ou un clectisme chevel Ces appro ches comparatives sont aujourd hui essentielles l heure de la mondialisation et de l int gration des grands ensem bles politiques continentaux tels que l Union europ enne l Alena en Am rique du nord le Mercosur en Am rique latine et surtout l ensemble asiatique Elles le sont aussi parce qu elles nous permettent de faire retour sur nos pro pres repr sentations de la r alit dans chaque pays et nous obligent questionner notre enfermement dans ce qui est de l ordre de l vidence Belles prisons en effet que cel les de l vidence du sens commun et du bon sens Ainsi un regard port depuis l Europe sur l architecture politico administrative fran aise nous indique ce qu elle a de baroque voire de rococo ou de postmoderne Le d co rum de la pr fectorale et de l Etat d concentr n ont nulle part d quivalent sauf peut tre dans les anciennes d mocraties populaires qui viennent d int grer l Union Quelles pistes pour conclure et pour construire cette coh sion urbaine partir du terrain Il faut certainement reconsi d rer les raisons de la politique de la ville en France Celle ci a certainement moins faire avec ce qui est affi ch explicitement cf la crise des banlieues ou des grands ensembles qu avec l invraisemblable empile ment et enchev trement sans gal ailleurs des niveaux de pouvoirs et de comp tences d centralis
87. tout une utilisation r elle et effi cace des fonds Ce qui n etait pas toujours le cas il arrive que des collectivit s re oi vent des arr t s de subventions sign s sans demander pour autant le versement Avec cette r gle des projets qui seraient rest s dans les tiroirs sortent plus facilement pour viter de perdre des fonds Pessac le 1 juillet 2005 Comment garantir dans la dur e un fonctionnement optimal des programmes urbains europ ens Par la lisibilit et la visibilit des pro grammes op rationnels r gionaux POR qu ils peuvent mettre en uvre l appel projet semble tre une proc dure particuli re ment adapt e pour l interpellation des territoires de projet Pour autant cette mise en concurrence des porteurs de projet demande que le dispositif s assure sur deux points Garantir l galit des chances entre territoires Il s agit principalement de compenser les disparit s d ing nierie interne et d op rateurs potentiels existantes de fait entre les territoi res Le dispositif de mise en uvre et de suivi des POR devra donc s attacher ce que les territoires les moins outill s aient acc s une assistance laboration de projet Permettre la progressivit la mont e en puissance la maturation des projets L appel projet ne doit pas s entendre uniquement comme l embo tement m canique demande r ponse ou probl me solution Le d veloppement des p
88. ture de r gion Paca et pr sident du GIP CRPV Paca C dric Borderie G ographe Bordeaux Jacques Borochier Aix en Provence Christophe Boscher Ville de Saint Brieuc Mich le Boucau Ville Le Bouscat Jeanne Boucherie Mouvement jeunes femmes Bergerac Pascal Bourgois Claude H l ne Bret Pochet centre interminist riel formation des per sonnels Aix en Provence Jean Fran ois Brocherieux DDE de la Gironde Bernard Brun mairie d Aix en Provence H l ne Brouxel Rennes M tropole Sabine Brun rageul SGAR Aquitaine Fran ois Burbaud conseil g n ral de la Gironde Laurent Caillaud SGAR Aquitaine Rapha l Calvelli City Factory European Research amp Development Florence Claudine Camilleri PLIE Grand Avignon Denis Caraire PACT Habitat et d veloppement Agen Christelle Carrere Mission locale de l Agenais et de l Albret Ir ne Casteillan Centre Hospitalier de Mont de Marsan Herv Castelli Pays et Quartiers d Aquitaine Franck Cavallini mairie de Cenon LES PARTICIPANTS Marie C line Cazauba communaut d agglom ration Pau Pyr n es Thomas Chantraine Mairie du Luc en Provence Laure Charpentier conseil r gional de Bretagne Alain Chauvet mairie de Lormont Eric Chauvin Chambre r gionale de commerce et d industrie Aquitaine Pascal Chazaud C P C Toulouse Ramonville V ronique Cheval Aix en Provence Michelle Chevallier Association Promo Femmes St Michel Bordeaux Isabelle Chenevez CR DSU Rh ne
89. ure op rationnelle ont eu lieu entre les repr sentants du niveau national et des acteurs locaux de diverses r gions entre des por teurs de projets et des services instructeurs pour d fendre au final une logique de projet et non de guichet 8 3 Hors s rie Printemps 2006 Chaque s minaire se devait d informer chemin faisant sur l actualit r glementaire tout en pr parant Claude Marcory d un s minaire sur l autre une contribution sur un futur Z gt gt conseill re aux affaires europ ennes la DIACT envisageable Acadie et l agence Place groupe Reflex nous ont servi de fil rouge d assistance ma trise d ouvrage pour concevoir des s ances qui garantissent cette progression Nous sommes dans une nouvelle politique m thodologique Ainsi la forme de ce document r pond de coh sion en rupture avec l ancienne La ce double imp ratif avec une synth se des 4 s minaires r gle nationale le CRSN permet de faire en 5 J 8 i d E 8 d coup e en 5 parties enjeux innovation m thode mise sorte que a se passe le mieux possible g S es apr s et selon un r el principe de subsidia en r seau et annexes pontu e de paroles d acteurs qui illus rit c est au partenariat local de d montrer trent la diversit g ographique et professionnelle des parti sa capacit faire ensemble en r digeant cipants des programmes op rationnels adapt s aux gt 1 budgets allou s avec neexikenc
90. urope qui apparaissent ici et l 18 Hors s rie Printemps 2006 2 T MOIGNAGES EUROP ENS Allemagne Autriche Programmes europ ens et syst mes f d raux Christian Huttenloher R seau Urban Allemagne Autriche wwvw urban netzwerk de Malgr des structures administratives similaires l Allemagne et l Autriche se distinguent dans la mise en uvre des politiques urbaines Si l Autriche cherche promouvoir des structures quilibr es et emp cher la s gr gation l Allemagne favorise un objectif d galit des conditions de vie En Allemagne l articulation des comp tences entre les diff rents niveaux d intervention souffre d une certaine complexit asso ci e de r elles luttes de pouvoir entre un Etat f d ral qui donne des principes de base un cadre l gislatif et un soutien aux actions des acteurs inf rieurs les L nders qui ont de fortes comp tences pour de nombreux aspects de la vie urbaine et des communes qui ont une aussi forte autonomie et ind pen dance avec des ressources propres En Autriche pays plut t rural et montagneux il n y pas de vraie politique urbaine au niveau national et au niveau des L nders ce sont unique ment les communes qui l exercent Globalement la gestion est plus pragmatique en Autriche et plus bureaucratique en Alle magne mais a ne veut pas dire que cela fonctionne mieux en Autriche Aujourd hui les 12
91. ville afin de pr server une strat gie territoriale int gr e qui ne compartimente pas le territoire par politiques sectorielles mais favorise le dialogue des acteurs r gio naux et locaux Les PO sont centr s sur un nombre limit de priorit s et d op rations d finies le plus en amont possible l aide de crit res comme la valeur ajout e communautaire transf rabilit effet levier dimension transfrontali re la logique de projet capacit d animation partenariat l articulation entre les fonds le caract re innovant et int gr du projet Le contenu et le p rim tre des projets est laiss au choix du partenariat local avec un objectif g n ral lier revitali sation des quartiers en difficult la dynamique de d ve loppement de l agglom ration Quelques points de m thode au service de cet objectif Un axe d di la revitalisation urbaine au sein de chaque PO r gional Un cahier des charges des projets financ s au titre de cet axe labor au niveau r gional Un appel projet r gional lanc par l autorit de gestion du programme pour s lectionner les projets ligibles Les projets ligibles pourront faire l objet d une subven tion globale aux villes qui le souhaitent REGARDS 5 En provenance de la DG R gion Commission europ enne Pr sente Aix en Provence Sylvie Harburger a d livr dans sa pr sentation quelques orienta tions pour les PO Voici le s

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