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1. dans un pays il doit tre homologu par l auto rite publique L homologation implique un contr le de sa qualit et une v rifi cation du mode d emploi fourni par le fabricant Cela se fait dans le cadre d une proc dure rigoureuse au cours de laquelle une s rie d essais sont r alis s voir enca dr Essais d homologation Pour traiter un champ dont les produits sont destin s l exportation il est indis pensable de n utiliser que des pesticides homologu s car les normes priv es notamment Globalgap le r f rentiel de qualite le plus utilis par la grande dis tribution ne certifient que les denr es alimentaires trait es avec des pesticides d ment autoris s dans le pays d origine Le d partement R amp D veille donc ce que la liste des produits de protection autoris s dans un pays ne fasse pas l impasse sur des substances incontournables Imaginons qu un ravageur invasif fasse son appari tion dans une r gion o les pesticides qui permettent de lutter contre lui ne sont pas autoris s Dans ce cas le d partement intervient de diff rentes mani res II peut entamer des discussions avec l autorit de r f rence pour qu elle accepte d adapter la proc dure d homologation l urgence du terrain gr ce sa connaissance des probl matiques phytosanitaires et des producteurs concern s il peut organiser et soutenir les essais prescrits par la proc dure et profitant de ses contacts dan2. organisation d une vaste formation r gionale sur les contr les officiels et la gestion des risques dans le domaine de la s curit des aliments Cette session a rassembl des agents officiels de 11 PEID du Pacifique Elle a t pour eux l occasion d tablir un contact entre homologues et de jeter les bases d un r seau r gional d changes sur les questions de s curit sanitaire des aliments 20 HORIZONS MARS 2015 UNUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUL Fruit Logistica 2015 rencontre des organisations de producteurs Premier salon mondial pour le commerce des fruits et l gumes frais Fruit Logistica a lieu chaque ann e Berlin au d but du mois de f vrier Des producteurs et des exportateurs du monde entier y viennent pour proposer leurs produits et services aux principaux distributeurs d taillants et transformateurs europ ens Comme l ann e pass e le COLEACP n a pas manqu ce rendez vous au cours duquel il a l occasion de rencontrer ses membres et ses b n ficiaires et d expliquer son action en faveur du d veloppement durable des fili res agricoles ACP Cette ann e parall lement au salon le COLEACP a mis sur pied une table ronde r unissant une douzaine d organisations et d associations de producteurs des ACP afin de leur permettre de mieux se conna tre de pr senter leurs projets d exprimer les difficult s auxquelles elles font face et de d finir la forme d appui dont elles ont besoin Fr
3. Ce nouveau programme cible les pro ducteurs de fruits et l gumes principalement de mangues dans la perspective de mettre un terme leurs pertes de reve nus cons cutives aux infestations de fruits Il s agira donc de d velopper des moyens de lutte efficaces et d en organiser la diss mination tout aussi efficace vers les agriculteurs 3 D nomination officielle Projet d appui au Plan r gional de lutte et de contr le des mouches des fruits en Afrique de l Ouest HORIZONS MARS 2015 11 eZ i DOSSIER RECHERCHE ET D VELOPPEMENT L objectif des interventions du COLEACP dans les proc dures d homologations de produits phytopharmaceutiques est de faire en sorte que les substances indispensables aux agriculteurs soient disponibles et puissent tre utilis es en toute l galit Ananas mettre l induction florale a la port e des petits producteurs Une des particularit s de l ananas est le caract re al atoire de sa floraison Celle ci peut se produire tout moment de l ann e Les planteurs doivent donc recourir l induction florale en appliquant une substance qui d clenche la demande une floraison simultan e de tous les plants de la parcelle Pour les cultures biologiques la r glementation europ enne n autorisait qu une seule substance inductrice l thyl ne gazeux mais jusqu en 2005 cette obligation pr sentait un inconv nient conomique majeur qui excluait les petits producteurs de la fili
4. PORTRAIT KARAMOKO DIARRA Karamoko Diarra recherche scientifique et r silience naturelle L entomologiste s n galais Karamoko Diarra consacre ses recherches aux pratiques agro ecologiques en mati re de protection des cultures Son exp rience l a amen collaborer troitement avec le COLEACP Q st a 26 AM MARS 2015 a B 7 a gt 4 Karamoko Diarra vit Dakar S n gal o il est n et o il a men tout son parcours scolaire et universitaire 54 ans il est professeur titulaire la facult des Sciences et Techniques de l universit Cheikh Anta Diop UCAD C est l qu il a obtenu ses deux doctorats en biologie animale en 1990 et en sciences naturelles en 1999 C est un entomologiste enti rement d vou sa mati re et ses tudiants J tais fait pour l enseignement et la recherche explique t il Aussi loin que je me souvienne j ai toujours aim l tude et le travail Je suis heureux quand je trouve la solution un probl me scientifique Et je n aime pas la routine Les th ses et les travaux que je fais faire mes tudiants ce sont les probl mes que je rencontre sur le terrain et que je transforme en sujets de recherche Sa sp cialit c est la gestion int gr e des agro cosyst mes mati re pour laquelle il a cr un master international UCAD Il y est arriv via les recherches qu il a effectu es pour ses th ses visant identif
5. me conomique de l agri culture bio en ACP est la difficult d en valoriser les produits sur le march local Il faut en effet savoir que la certification bio touche l ensemble d une parcelle Cela veut dire que toutes les cultures de cette parcelle doivent tre men es en respect de la r glementation bio m me celles desti n es au march local comme par exemple les cultures de rotation ou celles que le fermier fait pousser entre les arbres d un verger C est alors la question de la renta bilit de ces cultures locales qui se pose Sur le march l exportation un agricul teur va obtenir un prix plus lev pour ses produits bio poursuit Yessie Meyer Cela justifie le co t de la certification les rende ments un peu moindres et quelques pertes caus es par l interdiction de traiter Mais quand il vend ses surplus ou les autres produits de la parcelle sur le march local il va avoir beaucoup de mal obtenir un prix sup rieur celui des produits conven tionnels Les d bouch s locaux pour les productions biologiques sont actuellement en d ve loppement notamment vers certaines cha nes de distribution et vers les zones touristiques d Afrique de l Est et des Ca raibes Mais l heure actuelle un agricul teur ACP a encore peu de possibilit s de valoriser sa d marche bio sur les fili res locales C est un enjeu de march dont il doit tenir compte HORIZONS MARS 2015 25
6. re de l ananas bio Du charbon actif doit tre enrichi en thyl ne puis appliqu sur les plants d ananas pour provoquer la floraison explique Gilles Delhove Avant l intervention du PIP cette application 12 HORIZONS MARS 2015 ne pouvait se faire qu avec de gros m langeurs pulv risateurs automatiques trop lourds trop sophistiqu s et trop co teux pour les petites exploitations Un producteur exportateur camerounais nous a demand de pallier cet inconv nient et de concevoir une m thode la port e des petits producteurs Cette recherche a t r alis e en 2005 dans le cadre d un consortium form par le COLEACP la facult Agro Bio Tech de Gembloux et le CIRAD C est le professeur Fr d ric Lebeau de la facult Agro Bio Tech qui a d couvert la solution il a mis au point une nouvelle m thode d enrichissement du charbon actif en thyl ne qui pr sente l avantage d tre simple et peu co teuse L appareillage tient sur un petit tabli et consiste en quelques accessoires facile trouver une pompe vide une bouteille d thyl ne avec d tendeur un manometre un r cipient tanche et un peu de tuyauterie L application du charbon enrichi peut se faire avec un pulv risateur dos ou avec un r cipient doseur Les essais ont t r alis s avec succ s en 2005 2006 au Cameroun au Togo et au Ghana sur des parcelles mises la disposition du COLEACP par trois producteurs Pour mettre ce
7. YT Or nous l avons vu la plupart des produits de protection autoris s par la r glemen tation sont plus pr ventifs que curatifs Dans le cas d une attaque inopin e l agri culteur n a souvent pas d autre choix que de limiter les d g ts et d accepter sa perte S il d cidait de traiter avec des pesticides conventionnels pour sauver sa r colte il devrait renoncer sa certification et repasser par une proc dure de conversion de deux ans pour la r cup rer Ces pertes ventuelles doivent entrer en compte Les biopesticides actuellement en plein d veloppement peuvent parfois appor ter des solutions de traitements curatifs Mais leur co t est g n ralement sup rieur celui des substances conventionnelles Il faut galement se poser la question S destin es I 0 ha plantes aro Chiffres Je bio en Afrique gt Surface 1 1 millions ha soit 0 1 de la surface gricole du alimentation Ca Continent f 194 000 ha Source FIBL IFOAM Survey 2014 de leur disponibilit en ACP Les fabri cants sont en effet peu enclins engager les frais d une proc dure d autorisation dans les pays en d veloppement qui pr sentent des perspectives de march limi tees C est un inconv nient pour lequel le COLEACP est constamment en recherche de solutions tant avec les fabricants qu avec les autorit s comp tentes voir le dossier de ce magazine March local L autre probl
8. alors renforc sa r glementation de 1991 sur la production biologique de mani re en uniformiser les crit res dans tous les Etats membres Ces nouvelles dispositions sont entr es en vigueur en 2009 Les principes de bases sont connus pas de semence g n tique ment modifi e pas d engrais chimique et pas de pesticide de synth se Pour prot ger ses plants l agriculteur doit se r f rer une liste de substances autoris es g n ralement plus pr ventives que cura 6 R glement CE 834 2007 sur la production biologique et l tiquetage des produits biologiques tives par exemple des solutions base de soufre ou de cuivre ou des extraits de plantes comme le pyr thre C est cette r glementation que les pro ducteurs ACP doivent respecter pour pou voir apposer le label bio sur leurs produits exp di s en Europe une r glementation actuellement en processus de r vision au sein des institutions europ ennes Un segment restreint Depuis le d but du si cle le march europ en du bio poursuit une tendance la hausse En 2012 il pesait 22 8 milliards d euros soit 6 de plus que l ann e pr c dente et le double par rapport 2004 Les plus fortes progressions entre 2011 et 2012 ont t enregistr es en Finlande 24 L en Norv ge 17 aux Pays Bas 14 et en Italie 9 6 Par contre le march britannique tait en perte de vitesse 1 5 et cela pour la quatri me a
9. de vente une s rie de pesticides a t renouvel e apr s trois ans pour une seconde p riode quivalente soit jusqu en 2014 M me si cette initiative a suscit l int r t de certaines firmes qui ont obtenu de nouvelles homologations l arsenal phytopharmaceutique la disposition du secteur horticole de la r gion reste toutefois insuffisant ll est difficile notre niveau de lutter contre des d cisions purement commerciales explique Gilles Delhove Par contre le CSP s inqui te de cette situation et nous coop rons avec lui pour inciter les fabricants faire homologuer leurs produits sur les cultures mara ch res et fruiti res Pour pallier cette insuffisance le COLEACP a obtenu une nouvelle proc dure transitoire am nag e pour un programme d essais qui d marrera en 2015 et qui cette fois devrait tre enti rement financ par les fabricants HORIZONS MARS 2015 7 Pour y arriver les chercheurs m nent g n ralement une s rie d essais en champs de mani re a d terminer l efficacit et les modalit s d usage de diff rents pesticides et pour recommander les plus adapt s aux imp ratifs des producteurs ACP Cependant il n est pas facile pour un agriculteur confront des ravageurs tro picaux toujours plus virulents de ma tri ser tous les risques inh rents l utilisa tion des produits conventionnels Pour cette raison les recherches du COLEACP mettent un accent de plus en plus
10. et l gumes vers l Union europ enne UE La raison la r glementation Europhyt de l UE destin e prot ger la v g tation europ enne des esp ces nuisibles invasives qui arriveraient via les importations Si lors des contr les de fronti res les autorit s phytosanitaires des Etats membres d couvrent des marchandises infest es par des nuisibles les lots concern s sont intercept s et rapport s via le syst me Europhyt Au del d un seuil d interceptions trop important la Commission europ enne pr vient l Etat importateur qui doit mettre en place un plan d action pour r gler le probl me constat En l absence de mesures ou si les mesures ne mettent pas terme aux interceptions la Commission europ enne peut interdire ou r duire les importations des marchandises incrimin es Actuellement cinq Etats ACP ont re u une notification des autorit s europ ennes la C te d Ivoire l Ouganda le Kenya le Ghana et la R publique dominicaine pour diff rents nuisibles notamment l une ou l autre esp ce de mouches des fruits Les ressources des programmes PIP et EDES sont mises en uvre pour appuyer les services publics et le secteur priv de ces Etats notamment dans l laboration et l application des plans d action Il s agit d viter un sc nario extr me qui er verait consid rablement les fili res fruits et l gumes de ces pays Caraibes et Pacifique d veloppement des activites au benefice des PEID Le COLEAC
11. l cole Guy Stinglhamber FOCUS FILI RES BR VES PAGE 20 Mouches des fruits viter l interdiction des exportations Cara bes et Pacifique d veloppement des activit s au b n fice des PEID V NEMENTS PAGE 21 SOMMAIRE DOSSIER RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT PAGES 2 3 Recherche retour vers le futur DOSSIER RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT PAGES 4 13 FOCUS MARCHE LE BIO PAGES 22 25 Innover pour prot ger les cultures Le bio un atout commercial mais un march troit ACTUALIT PAGES 14 15 Neven Mimica nouveau commissaire au D veloppement INTERPROFESSIONNEL POUR UN COMMERCE AGRICOLE DURABLE RESEAU FOCUS FILIERES PAGES 16 19 Formation partager pour p renniser INFORMATION DU COLEACP ET DE SES PROGRAMMES PIP ET EDES PORTRAIT KARAMOKO DIARRA PAGES 26 27 Karamoko Diarra recherche scientifique et r silience naturelle MAGAZINE D PAROLES PAGES 28 29 KARAMOKO DIARRA professeur l universit Cheikh Anta Diop de Dakar Le COLEACP est une association interprofessionnelle but non lucratif qui uvre au d veloppement d une agriculture durable A la demande du groupe des Etats ACP le COLEACP g re les programmes de coop ration PIP et EDES PIP et EDES sont financ s par l Union europ enne La pr sente publication a t labor e avec l aide de l UE Le contenu de la publication rel ve de la seule responsabilit du PIP d EDES et du COLEACP et ne peut aucu
12. par le PIP au cours des 13 derni res ann es HORIZONS MARS 2015 17 Premier volet renforcer les capacit s du d partement de formation Deux de ses agents ont re u des formations de forma teurs au Kenya et en Zambie pour tre a m me de former leurs neuf autres coll gues Les mati res enseign es taient les formations de base du PIP comme l usage securise des pesticides les consignes d hygiene la tra abilit la production thique etc L un d eux a suivi une formation de formateur de formateurs la facult Agro Bio Tech de Gembloux Belgique devenant ainsi le pivot p dagogique du syst me thiopien de formations en cas cade Enfin toute l quipe a t form e au Training Needs Assessment pour pouvoir valuer les besoins en formation d une entreprise et en laborer le programme Deuxi me volet coacher le d partement Il s agit ici de renforcer le bagage p dago gique conf r dans le cadre du volet pr c dent Un expert aguerri et critique suit les premi res formations prodigu es par lEHPEA de mani re a en am liorer la qua lit En plus deux formateurs thiopiens ont t instruits en tant que coaches et peuvent PL L LSS Re d sormais assurer eux m mes la poursuite de ce travail de perfectionnement Troisi me volet cr er un hub de la connaissance L EHPEA dispose d j d un Resource Centre o l on peut trouver une documentation agr
13. pro nonc sur des m thodes de protection qui r duisent les risques li s l utilisation de substances toxiques comme la lutte int gree le recours des agents biologiques ou l utilisation de produits de biocontr le Depuis 2012 le COLEACP a ainsi pris contact avec 40 fabricants de biopesti cides pour s informer de leurs poten tialit s et envisager leur utilisation dans les fili res agricoles ACP Le d partement CR mr sms hl his aa a R amp D les inclut syst matiquement dans les essais en champs afin de confronter leur efficacit celle des substances actives conventionnelles A ce jour plus de 100 usages de ces produits ont t test s sur un total de 17 cultures commerciales ainsi que dans le cadre de l horticulture urbaine voir encadr Micro jardins Ed TS Ce 72 ben a 2 M 19 t0 Fan 13 O 7 St dd 33 Les produits de biocontr le ont ainsi pu faire leurs preuves contre des ravageurs tels que les mouches des fruits la cochenille la noc tuelle de la tomate la fausse carpocapse les t tranyques les pucerons et divers insectes suceurs piqueurs Ils s av rent galement efficaces pour pr munir les fruits de la pas sion contre l alternariose et les mangues contre les maladies d apr s r colte Outre les biopesticides la R amp D s int ressera dans l avenir aux biostimulants aux biofer tilisants et aux composts qui peuvent tre tr s ut
14. sur la faune utile qui est d truite En plus les ravageurs d veloppent des r sistances aux pesticides chimiques et tu n as plus d outil pour lutter contre eux Tu as alors ce qu on appelle un ph nom ne de r surgence avec une explosion des populations de ravageurs C est un cercle vicieux Pour viter ces cercles vicieux le professeur Diarra travaille au d veloppement d alternatives aux intrants chimiques tant en mati re de pesticides que de fertilisants Avec ses tudiants il explore les possibilit s de jouer sur l quilibre naturel des agro cosyst mes et d utiliser des produits de biocontr le des pesticides naturels et des amendements biologiques Tout cela dans un seul but contribuer une agriculture durable et naturellement r siliente Ses travaux l ont amen collaborer avec le COLEACP notamment en 2012 2013 dans le cadre du projet micro jardins de Dakar voir le dossier de ce magazine Il s agissait alors de tester l efficacit de diff rents biopesticides pour une utilisation en horticulture urbaine et p ri urbaine Certains de ces produits se sont r v l s tr s efficaces se souvient il Par apr s des repr sentants de firmes sont venus me voir pour me parler de notre travail et faire la promotion de ces produits Ceux ci commencent d ailleurs tre diffus s au niveau local comme alternatives aux pesticides chimiques HORIZONS MARS 2015 27 Neven Mimica B
15. ts de la certification car si un inspecteur doit v ri fier lui m me toutes les exploitations du groupement cela prend du temps et de l argent Malgr cela le co t annuel moyen de la certification tourne quand m me autour de 3000 par groupement Le premier imp ratif du producteur est de s assurer que le march permettra de couvrir ce co t En g n ral le prix sup rieur des produits labellis s permet de conclure la rentabilit de l op ration Pertes De m me en excluant les intrants chimiques le passage au bio limine un poste co teux des frais de production En ce sens le bio est un mode de production particuli re ment adapt aux petits producteurs car il demande moins d investissements et repose davantage sur le savoir faire de l agriculteur Cependant d autres imp ratifs entrent dans l analyse Certaines cultures sont plus faciles mener en bio que d autres Parfois la production est d j de facto biologique Par exemple pour certaines formes d arboriculture Dans ce cas la conversion ne pose pas de probleme conomique Par contre d autres cultures sont difficilement r alisables en bio dans un contexte tropical humide tant elles sont sujettes aux maladies et aux attaques de ravageurs C est notamment le cas de la tomate ou du haricot gt Principales Culture ol aginey 5900 gt Producteurs 580 000 gt Principaux pa ving TT RL AL L F ca WAAC Act AS
16. Croate Neven Mimica 61 ans qui est commissaire la Coop ration internationale et au D veloppement Il est conomiste de formation Social d mocrate il a t par deux fois en charge de l int gration europ enne de son pays lorsque son parti tait au gouverne ment Le 1er juillet 2013 lors de l adh sion de la Croatie l UE il a pris place au sein de la 4 JEAN CLAUDE JUNCKER Un nouvel lan pour l Europe mon programme pour l emploi la croissance l quit et le changement d mocratique Orientations politiques pour la prochaine Commission europ enne Strasbourg 15 07 2014 5 COM 637 2011 Accro tre l impact de la politique de d veloppement de l UE un programme pour le changement pr c dente Commission o il tait en charge de la politique des consommateurs L apres 2015 Lors de son audition devant le Parlement europ en le 29 septembre dernier Neven Mimica a pr sent les priorit s de la politique europ enne de d veloppement La premi re est l laboration d un nouveau cadre strat gique pour l apr s 2015 Ce cadre poursuivra les m mes objectifs de r duction de la pauvret et de d veloppement durable et inclusif mais on y trouve galement des accents d quit financi re et fiscale Nous devons aider nos partenaires accro tre leurs ressources nationales explique t il y compris par une bonne gouvernance une meilleure gestion des finances la lutte contre l vasion fisc
17. HORIZONS LE MAGAZINE D INFORMATION DU COLEACP ET DE SES PROGRAMMES PIP ET EDES N 4 MARS 2015 capisur la durabilit a PAGES 2 13 4 f plj j k a 3 Ye Yi le COLEACP transfere son savoir faire PAGES 16 19 un atout commercial mais un marche troit PAGES 22 25 COLEACP EDITORIAL Aussi vert que possible L agriculture des pays ACP est dans un contexte mouvant Sur terre d abord la population africaine doublera d ici 2050 ce qui implique une n cessaire augmentation de la productivit pour anticiper les probl mes de s curit alimentaire Dans le ciel ensuite le changement climatique impose une adaptation a des perturbations m t orologiques plus flagrantes que dans les parties temp r es du globe notamment des saisons s ches et humides moins marqu es Pour faire face ces changements les pays ACP doivent repenser leurs pratiques agricoles augmenter les rendements faire face l instabilit de la m t o renforcer la r sistance aux maladies et aux ravageurs am liorer la valeur nutritionnelle des produits ou encore optimiser les revenus des agriculteurs De nombreux experts en appellent une nouvelle r volution verte et pr nent une g n ralisation de intensification durable Cette voie consiste entre autres d velopper les pratiques d intensification cologique des syst mes de culture Par exemple la polyculture la fertilisation verte l agrof
18. P renforce ses activit s dans les petits Etats insulaires en d veloppement PEID Coup sur coup il a conclu des accords de collaboration avec l Organisation des Etats de la Cara be occidentale 17 novembre 2014 et du Vanuatu 8 d cembre 2014 Des deux c t s l objectif est de soutenir la modernisation du secteur agricole via le d veloppement des fili res locales r gionales et internationales Les deux accords pr voient l change d informations sur les besoins du secteur le d veloppement des relations avec les acteurs agricoles locaux publics et priv s et la mise en place d une coop ration structur e En outre le COLEACP recherche avec ces Etats des solutions pour pallier les inconv nients r currents de la coop ration avec les PEID L isolement et la petite taille de ces pays contribuent en effet augmenter les co ts et a r duire l efficience de l assistance technique dont la mise en uvre peut tre frein e par des consid rations budg taires et logistiques Parmi les solutions envisag es le COLEACP pr conise celles qu il exp rimente depuis de longues ann es dans sa mission de soutien aux pays en d veloppement l apprentissage a distance les formations en cascade la constitution d un staff d experts locaux et la mise en place de r seaux d information r gionaux pour faciliter les echanges en ligne entre acteurs Une exp rience a recemment eu lieu a Fidji en novembre 2014 dans le cadre du programme EDES avec l
19. ale et la mise en place de syst mes d imposition quitables et efficaces Pour lui la politique fonci re participe cette gouvernance quitable et doit se ie ps i puet A La Commission Juncker veut renforcer la coh rence de l action ext rieure de l UE en liant au sein d une m me logique les politiques trang re de voisinage et commerciale la participation aux institutions financi res internationales et l aide au d veloppement mettre au service du d veloppement agri cole en garantissant un acc s la terre pour les petits agriculteurs Les investissements grande chelle dans les terres arables ne doivent pas compro mettre la stabilit du r gime foncier et ni les droits d usage des terres a t il soulign dans ses r ponses y va de la s curit alimen taire et de la durabilit du secteur agricole C est galement crucial pour r duire la pau vret en particulier pour les femmes et les groupes autochtones Je voudrais mener des actions qui fixent ces droits dans le contexte des coutumes et des traditions locales C est dans cette logique qu il veut renforcer le soutien aux petits producteurs car selon lui c est un investissement qui a d j donn les preuves de son efficacit dans l all ge ment de la pauvret et le renforcement de la s curit alimentaire Il entend donc mettre la priorit sur des actions et des projets qui augmentent les revenus des petit
20. ation soit continue et p renne Et pour assurer la p rennit il faut une passation du flambeau du COLEACP vers une organisation locale qui prend la responsabilit de g rer de maintenir et de financer le syst me de formations en cascade que nous avons mis en place C est ainsi que le COLEACP a aid le CICC a se doter d un d partement de formation Le choix du CICC tait incontournable car cette association r pondait tous les crit res de repr sentativit de s rieux de motivation et de financement nonc s plus haut On a d marr de z ro poursuit Hilary Barry Nous avons analys les besoins et les com p tences requises et nous avons adapt le fonctionnement du d partement Formation d EDES la structure du CICC Il y a eu un r el transfert de comp tences Nous avons r dig les descriptions des fonctions du d parte ment le directeur des op rations les assis tants de formation les coaches et les forma teurs Et nous avons mis en place tout le suivi administratif logistique et p dagogique des activit s de formation planification moni toring reporting gestion du mat riel res sources humaines Le partage en question Depuis octobre 2014 le COLEACP suit le CICC dans une phase pilote consistant former 400 petits producteurs dans les r gions de Nyanon et de Ndom Apr s les ajustements cons cutifs cette premi re phase l accompagnement sera maintenu sous la forme de co
21. aux intervalles avant r colte etc Pour pallier l inconv nient des d lais de publication le d partement R amp D a r cemment cr une base de donn es en ligne qui peut tre mise jour plus rapidement D s qu un essai entra ne la modification d une bonne pratique agricole un syst me d alerte signale aux utilisateurs qu il y a lieu de se r f rer aux indications contenues dans la base de donn es et non plus celles du guide Adresse http pip coleacp org rubrique Appui aux b n ficiaires sous rubrique Recherche et d veloppement protection des cultures HORIZONS MARS 2015 5 sur le taro quinze sur l aubergine et seize sur le concombre amer pour d terminer les bonnes pratiques gr ce auxquelles les l gumes trait s seront exportables vers l UE Le COLEACP a confi le suivi de cette tude la soci t locale ProComAs de Pedro Jorge un expert ind pendant Celui ci a synth tis les r sultats de ces essais En juin 2013 il les a restitues en espagnol devant un parterre d acteurs de la fili re horticole dominicaine r unis a La Vega Les agronomes du d partement R amp D du COLEACP ont ensuite utilis ces r sultats pour actualiser les Guides de bonnes pratiques phytosanitaires concern s en l occurence celui du taro celui de auber gine et celui du concombre et autres cucurbitac es peau comestible Ces trois ouvrages sont t l chargeables depuis la rubrique Publications
22. avageurs et les maladies tout en respectant les bonnes pratiques agricoles Autrement dit emp cher les d gats avec un impact minimum sur l environnement sans nuire la sant des travailleurs ni celle des consommateurs La s curit des aliments restera un l ment important de notre travail de R amp D explique Guy Stinglhamber d l gue g n ral du COLEACP mais nous allons largir nos domaines d action L agriculture doit devenir plus verte Dans le cadre de nos nouveaux pro grammes nous comptons orienter nos projets de recherche vers un appui des pratiques agricoles respectueuses de l environnement qui favorisent l inten sification naturelle dans des structures de production chelle humaine L intensification durable Le COLEACP adopte en cela les conclusions du panel de Montpellier du nom de ce groupe d experts internationaux qui a travaill pendant trois ans a laborer les lignes directrices du soutien europ en a l agriculture et la s curit alimentaire L intensification durable est une voie qui conduit produire plus avec moins en utilisant mieux les intrants en economisant les ressources en terre et en eau en r duisant l impact environnemental en minimisant en Afrique Son rapport final pr conise la g n ralisation de l intensification durable exemples concrets l appui Cette voie conduit produire plus avec moins en utilisant mieux les intrant
23. du site web du PIP Des projets de recherche de ce genre le d partement R amp D du COLEACP en a r alis s sur plus de 120 combinaisons pesticides cultures depuis le lancement du programme PIP en 2001 Compos de trois ing nieurs agronomes exp riment s ce d partement intervient lorsqu il faut apporter des solutions nouvelles ou actualis es aux probl mes agronomiques rencontr s par les producteurs des pays ACP La plupart de ces projets visent a trouver le meilleur moyen de prot ger une culture contre un ravageur ou une maladie Il s agit alors de d gager une solution effi cace contre l agresseur sans danger pour les personnes ni pour l environnement et Sans consequence sur la commercialisa tion ult rieure des produits Zone sahelienne faciliter les homologations a l chelle r gionale Le COLEACP a commenc collaborer avec le Comit sah lien des pesticides CSP dans les premi res ann es du programme PIP en 2004 Le CSP est une institution inter tatique charg e de mettre en oeuvre la r glementation phytosanitaire commune de neuf Etats de la zone sah lienne le Burkina Faso le Cap Vert la Gambie la Guin e Bissau le Mali la Mauritanie le Niger le S n gal et le Tchad C est lui qu incombe la responsabilit d homologuer les produits phytopharmaceutiques autorisant ainsi leur utilisation dans toute la r gion amp responsable gy ove qi ba indispensables N cessitant m
24. e Boselie Gen ve Suisse 2 octobre 2014 Trade for Sustainable Development Forum Les m canismes d analyse comparative que nous avons mis en place pour examiner l offre des normes de durabilit plaident maintenant pour les normes locales et r gionales Nous devons nous rendre l vidence qu un syst me reposant sur des normes locales destin es au march int rieur s av re plus appropri que s il repose sur quelques normes internationales Arancha Gonzalez Gen ve Suisse 1er octobre 2014 Trade for Sustainable Development Forum Ces initiatives en mati re de durabilit telles que l application d une norme durable peuvent offrir de a nouvelles opportunit s commerciales am liorer la qualit a des produits att nuer la d gradation de l environnement v w am liorer la conformit aux normes sociales et du travail et i renforcer la comp titivit globale des petites et moyennes entreprises exportatrices Pour arriver cela nous avons ARANCHA GONZALEZ besoin d investissements cons quents en ressources financi res et techniques pour r pondre ces normes Guy Stinglhamber Gen ve Suisse 2 octobre 2014 Trade for Sustainable Development Forum Dans le cadre de la session consacr e la mise en uvre des normes de durabilit qui a mis l accent sur la n cessit de rendre ces normes accessibles tous les acteurs des cha nes d approvisionnement des petits product
25. e qui im pose au producteur d envisager un certain nombre de param tres de march avant de se lancer dans le cr neau biologique Le bio peut tre un atout pour se posi tionner sur le march international Mais l troitesse de ce segment ne peut pas accueillir une infinit de fournisseurs Le COLEACP en tient compte dans son sou tien aux fili res agricoles il n apporte son HORIZONS MARS 2015 23 appui la conversion bio qu aux produc teurs qui ont d j un d bouch potentiel via par exemple la demande d un client Cet appui commence par une valuation des besoins de l entreprise ou du groupe ment de petits producteurs Les cadres sont ensuite form s sur la r glementa tion sur le syst me de certification et sur la structure de production mettre en place S ensuivent alors les formations techniques de mani re cr er un staff d encadreurs charg s de communiquer les gestes bio aux ouvriers de la plantation et ou aux petits producteurs et d en v ri fier la bonne application En g n ral nous appuyons des certifica tions de groupe explique Yessie Mever responsable g ographique du COLEACP Cela implique la mise en place d un sys t me de contr le interne par lequel le grou pement organise lui m me l inspection de ses membres Le r le de l organisme certi ficateur externe est alors de s assurer que l inspection interne est bien men e Ce syst me permet de r duire les co
26. es Principes pour un investissement responsable dans l agriculture et les syst mes alimentaires actuellement en cours d laboration Ban Ki moon New York Etats Unis 23 septembre 2014 Sommet 2014 sur le Climat Le changement climatique est la question d terminante de notre poque Il d finit notre pr sent Notre r ponse va d finir notre avenir Pour faire face ce d fi nous avons besoin que tout le monde se mobilise C est pour cela que nous sommes ici aujourd hui Nous avons besoin d une vision claire Le co t humain environnemental et financier du changement climatique est en train de devenir insupportable Nous n avons jamais t face un tel d fi ni une si grande opportunit Copenhague Danemark 27 octobre 2014 pr sentation du Rapport de synth se du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat L action sur le changement climatique peut contribuer la prosp rit conomique l am lioration de la sant et des villes plus vivables tout en r duisant les risques de d gradation de l environnement La croissance conomique et l action climatique peuvent se renforcer mutuellement Un mythe qui ne repose sur aucune base scientifique ni conomique affirme que l action climatique co tera beaucoup Mais je vous affirme que l inaction climatique co tera beaucoup plus L action pour le climat et la croissance conomique sont les deux faces d une seule pi ce Dav
27. eurs aux grandes entreprises Les normes peuvent se r sumer avec les trois P de Profit Population Plan te Le profit est la vision court terme la population fait l objet de la vision moyen terme et la plan te est le long terme et tous trois sont importants Achim Steiner Nairobi Kenya 12 ao t 2014 pr sentation du rapport Le suivi des mesures d adaptation en Afrique Avec 94 de l agriculture d pendant de la pluviom trie les effets futurs du changement climatique notamment l augmentation des s cheresses des inondations et de la mont e du niveau de la mer peuvent r duire le rendement des cultures dans certaines r gions d Afrique de 15 20 Si aucune solution n est mise en oeuvre un tel sc nario pourrait avoir de graves implications pour les Etats les plus vuln rables d Afrique S appuyant sur des projets mis en oeuvre dans divers pays d Afrique subsaharienne le rapport montre clairement comment les investissements dans les mesures d adaptation peuvent fournir non seulement des solutions faible co t aux d fis du changement climatique mais peuvent aussi r ellement stimuler les conomies locales travers une utilisation plus efficace du capital naturel cr er des emplois et accro tre les revenus des m nages En int grant les strat gies d adaptation au changement climatique dans les politiques de d veloppement nationales les gouvernements peuvent fournir une transition vers
28. gment troit Le premier Imp ratif de producteurs est des assurer Le le march Permettra de Couvri 1 vrir le co t de la certification 22 HORIZONS MARS 2015 En 2012 le march europ en du bio pesait 22 8 milliards d euros soit 6 de plus que l ann e pr c dente et le double par rapport 2004 L agriculture biologique existe depuis tr s longtemps Mais son d veloppement com mercial plus large chelle en Europe date surtout des dix derni res ann es Avant le bio n int ressait qu une niche de consom mateurs g n ralement engag s qui y voyaient un choix avant tout cologique En effet l agriculture biologique est n e dans les ann es 1920 et 1930 Ses fon dateurs s opposaient la mani re dont l agrochimie faisait voluer les m thodes agricoles En mati re de production v g tale ils s opposaient ce qu ils d non Gaient comme une instrumentalisa tion des sols pr nant un respect des rythmes naturels et rejetant les intrants chimiques A partir de la fin du 20 si cle les scan dales alimentaires de la vache folle et du poulet la dioxine ont amen vers le bio un public plus g n raliste en perte de confiance par rapport l agriculture conventionnelle et plut t motiv par sa sant Suite cet largissement les pro duits bio ont acquis une visibilit plus importante dans les circuits de la grande distribution L Union europ enne a
29. horticoles thiopiennes se sont diversifi es vers les cultures mara ch res principale A partir du moment o nous avons affaire une association forte s rieuse repr sentative du secteur qui manifeste la volont de d velopper un syst me de formation pour ses membres avec la clef une r flexion r aliste sur son financement nous avons mon avis l obligation d tudier la situation et de nous lancer dans ces transferts de comp tences Yessie Meyer Responsable g ographique au PIP La P rennisation du renforcement des capaci Les est E POursuivi arnement Par le C OLEACP eS transferts de 7 OMp tences vers des ne ganisations r pondant des cri l res QUalitati Indispensables sont ifs h autement en visageables ment celle des condiments frais comme la ciboulette aneth le basi lic ou l estragon L EHPEA doit donc largir son ventail de formations pour apporter son soutien au sous secteur l gumes fines herbes et fruits et galement pour d velopper la responsabilit soci tale d entreprise C est dans ce contexte d largissement que l EHPEA a sollicit le soutien du pro gramme PIP Apr s un examen minutieux des besoins du d partement et du sec teur le COLEACP a labor en septembre 2013 un plan d action ambitieux Celui ci revient en quelque sorte partager avec l EHPEA une partie du savoir faire et des outils p dagogiques d velopp s
30. ier les souches locales de diff rents microbes affectant les moustiques et les invert br s d eau douce en vue de les utiliser comme insecticides biologiques n in P 3 Da ni CT A 4 Va Pd F k P j J L 1 r J ji ap tr a 4 Par la suite j ai prouv le besoin de recentrer mes activit s sur le d veloppement poursuit il J ai orient mes recherches vers les ravageurs de cultures mais en les largissant la th matique agro cologique J ai travaill sur les relations entre les plantes cultiv es leurs ravageurs et la faune utile qui contr le ces ravageurs C est ce qu on appelle les relations tritrophiques La r silience naturelle Ses recherches le conduisent une large r flexion sur le recours aux pratiques agro cologiques qui redonnent la biodiversit naturelle et au paysage rural des r les de premiers plans dans les m thodes de production agricoles Quand tu travailles dans ce domaine tu te rends compte que dans un milieu resilient naturel il y a un autocontr le et qu il ne faut pas beaucoup de pesticides Mais d s que tu te trouves dans un milieu o les paysans utilisent les pesticides n importe comment Dans un milieu r silient naturel il y a un autocontr le et il ne faut pas beaucoup de pesticides il y a non seulement la probl matique de la pollution de l environnement qui se pose mais galement celle de l impact
31. iles pour renforcer la r sistance des plantes a certains parasites et maladies Son r le sera aussi d amener les fabricants de ces produits int grer les pays ACP dans leurs circuits commerciaux Ces produits non conventionnels pr sentent l avantage d tre en phase avec les principes delaresponsabilit soci tale des entreprises car ils apportent des solutions de lutte plus respectueuses de l environnement plus s res pour les agriculteurs et leur entourage et souvent moins risqu es en cas de mauvaise utilisation Prot ger les micro jardins de Dakar En 2012 la ville de Dakar S n gal a sollicit le PIP dans le cadre de son programme micro jardins Un micro jardin est un potager sur table d environ 1 5 m qui peut tre cultiv sur la terrasse d un appartement sur un toit ou dans une cour S il est bien g r il peut assurer les besoins quotidiens d une famille en l gumes et m me produire un surplus commercialisable De par cette contribution la s curit alimentaire l usage des micro jardins est depuis 1999 au coeur d un programme de d veloppement men par la ville et soutenu par l Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture On compte ce jour 7000 familles b n ficiaires encadr es par douze centres de formation r partis dans toute la conurbation Comme tous les potagers ces micro jardins ont besoin d tre r gu li rement trait s contre les ravageurs et le
32. ique pour le d ve loppement CIRAD la facult Agro Bio Tech de Gembloux ou le Natural Resources Institute NRI Les publications sont r guli rement mises jour en fonction du progres des connaissances scientifiques et de l volution des r glementations en mati re de pesticides et de LMR voir encadr Base de donn es Les nouvelles donn es sont galement transf r es dans le contenu des formations du COLEACP et vulgaris es dans le mat riel didactique qui les accompagne Elles sont ainsi communiqu es aux travailleurs des plantations et aux petits producteurs par l interm diaire des entreprises ou des encadreurs Lutter contre les mouches des fruits Les mouches des fruits occupent le d partement R amp D du COLEACP depuis de longues ann es Ces petits dipt res de la famille des Tephritidae sont de v ritables fl aux pour la fili re mangue d Afrique de l Ouest Ils ont la f cheuse habitude de pondre dans les fruits o leurs larves frugivores se d veloppent L Union europ enne interdit l importation des fruits parasit s Si les services phytosanitaires en d couvrent un lors d un contr le de fronti re ils saisissent et d truisent tout le lot au pr judice de l exportateur On parle des mouches des fruits au pluriel car une douzaine d esp ces africaines de Tephritidae suivent ce comportement ravageur avec plus ou moins de virulence Il faut galement tenir compte d un nouvel arrivant Bact
33. la croissance verte prot ger et am liorer les moyens de subsistance de centaines de millions d africains Plateforme E learning COLEACP LEARN SHARE http training coleacp org COLEACP COLEACP i fo coleacp ore www coleacp org Ede a
34. nement tre consid r comme refl tant le point de vue de l Union europ enne Photos COLEACP Aur lien Chauvaud Chris Saunders iStockphoto Fotolia Reporters Vincent Duterne eo te Ce document est imprim sur du papier 100 recycl avec des encres respectueuses de l environnement el QO a EDES Eg COLEACP PIP EU sy te DOSSIER RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT Recherche retour vers le futur Mettre les progres de l agronomie la port e des producteurs et des entreprises agricoles des pays ACP telest l objectif dela strat gie de Recherche et D veloppement du COLEACP Une strat gie en cours d largissement pour rencontrer les d fis de l intensification durable chelle humaine ESA 2 HORIZONS MARS 2015 La Recherche et D veloppement R amp D est une composante essentielle de l action du COLEACP Sa vocation est avant tout de trouver des solutions aux problemes de culture rencontr s par les agriculteurs des pays en d veloppement Jusqu a present ce soutien a principalement t d di la s curit sanitaire des aliments conform ment l engagement pris lors du lancement du programme PIP2 de soutenir toutes les mesures technique ment et conomiquement accessibles aux producteurs ACP pour fournir des fruits et l gumes sans r sidu de pesticides La plupart des projets R amp D du COLEACP visent d gager des moyens de lutter contre les r
35. ni re de la combattre C est dans cette direction que nous dirigerons notre appui en R amp D La recherche agronomique du COLEACP se d ploiera donc en relation directe d une part avec les imp ratifs socio conomiques des agriculteurs et d autre part avec les traditions agricoles des communaut s pour lesquelles elle travaille tout cela dans un seul but am liorer la qualit la quantit et les revenus de la production agricole pour permettre aux petits producteurs de passer harmonieusement du secteur informel l conomie formelle HORIZONS MARS 2015 3 ae Tha IZONS MAR i SLED Of SRL PEDES nh E TE m ea r Piloto R publique dominicaine octobre 2008 Les trois parcelles de 5 ares que la plan tation Hermanos Pe a a mises la dispo sition du COLEACP sont pr tes recevoir leur traitement exp rimental Celui ci consiste en un essai de produits phyto pharmaceutiques sur des cultures de taro Les deux premi res parcelles seront trait es avec des combinaisons de diff rents produits La troisi me est la parcelle t moin elle restera sans traitement L objectif est de mesurer les niveaux de r sidus de pesticides sur les feuilles et les racines de taro lors de la r colte Sur base de ces mesures les chercheurs d termi neront les doses les fr quences de pul v risation et les intervalles avant r colte autrement dit les bonnes pratiques agricoles qui permet
36. nn e cons cutive Malgr cette progression constante le bio reste un petit segment de march Dans la plupart des pays europ ens les produits alimentaires bio ne repr sentent pas plus de 3 des ventes au d tail En 2012 ce plafond n tait d pass que dans quatre pays le Danemark 7 6 l Autriche 6 5 la Suisse 6 3 et l Allemagne 3 7 L 7 FIBL amp IFOAM The World of Organic Agriculture Statistics and Emerging Trends 2014 Principale raison de l troitesse de ce march le prix de vente plus lev que celui des denr es conventionnelles De ce fait les produits bio sont achet s par une frange limit e de consommateurs appartenant aux classes sociales hautes moyennes Cette position pr sente un avantage ces classes sociales subissent moins que les autres la baisse de pouvoir d achat r sultant de la r cession cono mique ceci explique pourquoi le march bio europ en continue se d velopper Deux exceptions cette tendance le Royaume Uni et la Gr ce Certification Le COLEACP a d velopp son appui l agriculture biologique lors de la deuxi me phase du programme PIP lanc e en 2009 Le PIP2 met en effet l accent sur la durabilit et l agriculture biologique est un moyen efficace et incontestable de consolider le pilier environnemental de cet objectif Cependant dans le cadre du d veloppe ment durable il faut galement examiner la solidit du pilier conomique c
37. nnelles il faut mener des exp rimentations plus grande chelle F Flu L E a i 7 f y i gt 2 ni a 1 1 at a a oa Pi mv HORIZONS MARS 2015 9 J vy P a En D r f N af oa y ka ywr b 4 LA 7 kia ad Lorsque la solution est identifi e il est videmment essentiel de ne pas la laisser dormir dans un rapport scientifique Une autre t che importante du d partement R amp D est de faire connaitre les r sultats des essais et des recherches et de les mettre la disposition des fili res ACP Car m me si les essais ont t r alis s une chelle locale les pratiques agricoles qui en d coulent font l objet de recommandations toutes les fili res confront es aux m mes difficult s C est le principe de la mutuali sation des probl mes et des moyens cher au COLEACP La centralisation des pro bl mes au niveau de la R amp D permet grace aux conomies d chelle de d velopper des solutions globales qui n auraient pu tre d gag es ni au niveau de l entreprise ni au niveau national faute de moyens Les r sultats vont nourrir les guides de production et les brochures techniques disponibles en t l chargement sur le site web du PIP Ces publications ont t la bor es par le d partement souvent avec la collaboration d une institution comme le Centre de coop ration internationale en recherche agronom
38. ns de producteurs d acheteurs d exportateurs et de transfor mateurs de cacao et de caf du pays Le CICC est soutenu par le programme EDES depuis juillet 2013 Objectif am lio rer la quantite la croissance et la qualite Sanitaire de la production cacaov re ca merounaise La difficult c est que cette production est assur e par 400 000 petits producteurs de cacao r partis dans tout le pays Un v ritable d fi qui ne pouvait tre relev que par la mise en place d une cas cade de formations suffisamment efficace pour toucher tous ces agriculteurs Premi re tape doter chacune des sept zones de production de cacao du pays d un staff de vulgarisateurs capables d apporter une guidance technique aux petits producteurs Sept formations de formateurs chacune de deux semaines intensives ont permis de former 77 encadreurs pr alablement s lectionn s par le CICC et par le COLEACP Outre un solide bagage technique ceux ci ont appris utiliser le mat riel p dagogique con u par EDES pour la culture et le traitement des f ves de cacao Quatorze d entre eux qui avaient manifest des aptitudes p dagogiques particuli res ont re u une formation suppl mentaire de coach pour accompagner les autres Mais cela ne ne suffit pas explique Hilary Barry responsable des Formations d EDES Les pratiques agricoles voluent de m me que les exigences du march Pour pouvoir rester la pointe il faut que la form
39. nseils la demande pendant environ un an Et ailleurs La p rennisation du renforcement des capa cit s est un des objectifs poursuivis avec acharnement par le COLEACP Des trans ferts de comp tences vers d autres orga nisations pr sentant les m mes crit res qualitatifs que les deux pr c dentes sont donc hautement envisageables Le PIP compte entreprendre cette d marche en privil giant les associations qui ont leur propre d partement de formation EDES de son c t travaille des projets semblables dans d autres fili res cacao au Nigeria avec le Cocoa Research Institute of Nigeria le SPS Cocoa Africa Nigeria et la Federation of Agricultural Commodity Associations of Nigeria et au Ghana avec le Cocobod Il d veloppe galement pour la fili re caf camerounaise ce qui a t fait pour le cacao toujours avec le CICC En marge du salon international Fruit Logistica le COLEACP a organis Berlin un v nement consacr au partage des savoir faire au cours duquel il a pr sent ses projets en mati re de transferts de comp tences vers les organi sations de producteurs des ACP Fruit Logistica Berlin Allemagne 04 06 02 2015 www fruitlogistica de HORIZONS MARS 2015 19 10 FOCUS FILI RES BR VES Mouches des fruits eviter l interdiction des exportations Le COLEACP met ses ressources en oeuvre pour viter certains pays ACP de devoir interrompre leurs exportations de fruits
40. oins d essais sur une p riode plus courte cette proc dure pr sentait l avantage d tre moins co teuse pour les fabricants qui l ont financ e hauteur de 70 Le solde a t pris en charge par le COLEACP qui voulait obtenir des homologations pour des cultures comme le gombo et la mangue moins int ressantes pour l industrie phytosanitaire Le programme d essais a d bouch partir de 2008 sur l homologation provisoire de 11 produits pour 18 usages Pour la plupart de ces produits l autorisation de vente Ce sont habituellement les fabricants qui financent les essais pr alables aux demandes d homologation explique Gilles Delhove Cela ne pose g n ralement pas de probl me car c est une tape indispensable la commercialisation de leurs produits dans le ou les pays concern s Mais de leur point de vue le march des fruits et l gumes de la zone sah lienne est trop restreint par rapport aux co ts de la proc dure d homologation Cons quence le nombre de produits phytosanitaires autoris s tait insuffisant pour couvrir les besoins des producteurs de fruits et de l gumes Le probl me se posait de mani re aigu pour la fili re d exportation car les normes priv es ne certifient que les denr es trait es avec des produits homologu s dans le pays d origine En 2005 le COLEACP a donc demand au CSP de recourir une proc dure transitoire dite am nag e pour donner une autorisation provisoire
41. onomique et du mat riel de formation Le plan d action vise renforcer ce centre en lui donnant acc s davantage de documentation et de bases de donn es en ligne Le COLEACP lui a galement fourni toutes ses brochures techniques et manuels p dagogiques charge pour l EHPEA d en g rer la duplica tion et la diss mination Ce centre dispose galement d un lien privil gi avec la pla teforme de formation distance du PIP Yessie Meyer responsable g ographique du PIP pour l Ethiopie A partir du moment o nous avons affaire a une association forte s rieuse repr sentative du secteur et qui manifeste la volont de d velopper un sys t me de formation pour ses membres avec la clef une r flexion r aliste sur son finan cement nous avons mon avis l obliga tion d tudier la situation et de nous lancer dans ces transferts de connaissances Dans une telle situation le COLEACP devrait confier ses formations de base l associa tion tout en maintenant un accompagne ment des formateurs pour perfectionner la qualit p dagogique de ce service Cameroun atteindre 600 000 petits producteurs de cacao et de caf Le Cameroun a galement t le th tre d un important transfert de comp tences en faveur d une association de produc teurs en l occurence le Conseil interpro fessionnel du cacao et du caf CICC Cette large f d ration regroupe toutes les coop ratives et les associatio
42. oresterie La liste n est pas exhaustive Ces pratiques favorisent l accroissement des performances des agro cosyst mes et permettent ainsi de r duire l apport en engrais chimique en eau en pesticides et en nergie Elles s averent donc plus durables et plus efficaces along terme que les mod les d intensification conventionnels qui ont l inconv nient d appauvrir la biodiversit et la fertilit des cosyst mes Au COLEACP nous estimons qu il faut faire confiance l habilet des agriculteurs en les soutenant dans une volution alliant leurs traditions agricoles les pratiques agroecologiques et les nouvelles technologies Autrement dit le savoir faire des grands parents complete par la virtuosit de leurs petits enfants Sur un smartphone La Recherche et D veloppement du COLEACP travaillera dans ce sens pour apporter aux communaut s rurales des ACP les solutions agronomiques et technologiques qui leur permettront de construire un mod le agricole respectueux de la ressource et des trois piliers du d veloppement durable Notre objectif ultime est de contribuer l volution d une agriculture attractive pour les jeunes pour que ceux ci puissent envisager un avenir d cent dans leur exploitation familiale Une agriculture qui les aidera maintenir le cap sur le chemin du progr s passer du secteur informel l conomie formelle nourrir leur famille construire leur maison et envoyer leurs enfants
43. prit de v ritable partenariat Les JED sont un incubateur de nouvelles id es pour infor mer notre objectif partag d un monde durable sans pauvret et juste o chacun a une chance d acc der une vie d cente Plus de 15000 experts ont pris part aux JED depuis leur cr ation Des chefs d Etat aux agents de services communautaires de laur ats du prix Nobel aux gestion naires de projet tout le monde a une voix aux JED chaque niveau les partici pants mod rateurs et pan listes de tous les coins du monde peuvent proposer des id es et examiner des solutions cr atives des probl mes communs En 2013 der ni re dition des JED le COLEACP a plac le secteur priv au c ur des d bats En 2015 le fil rouge de l v nement est l an n e europ enne pour le d veloppement et les JED2015 en seront l v nement phare Le COLEACP en collaboration avec des partenaires cl s sera pr sent toujours du point de vue d un partenariat public priv servant une croissance durable et inclusive du secteur agricole ACP Journ es europ ennes du d veloppement Bruxelles Belgique 3 4 Juin 2015 www eudevdays eu HORIZONS MARS 2015 21 o J Le bio un atout commercial mais un march troit L agriculture bio se d veloppe dans les pays ACP principalement en Afrique de l Est et pour le march l exportation Mais s il est en progression r guli re le march bio international reste un se
44. re Le Letton Andris Piebalgs a c d le portefeuille du D veloppement au Croate Neven Mimica Un nouveau cadre strat gique est en pr paration pour l apr s 2015 avec une attention soutenue aux petits agriculteurs Commission europ enne European Commission 14 HORIZONS MAR 9 01 Depuis le 1er novembre 2014 un nouveau coll ge est la t te de la Commission euro p enne sous la pr sidence du Luxembour geois Jean Claude Juncker Sa composition a t approuv e le 22 octobre par le Parlement europ en apres l audition de tous les Com missaires et la pr sentation du programme de travail des cing prochaines ann es Dans ce programme Jean Claude Juncker ne definit pas d orientation pr cise en mati re de politique de d veloppement Il voque bri vement un renforcement de la coh rence de l action ext rieure de l Union europ enne UE en liant au sein d une m me logique les politiques trang re de voisinage et commerciale la participation aux institutions financi res internationales et l aide au d veloppement Il faut rappeler que la politique de d velop pement de l UE s inscrit depuis 2011 dans le cadre strat gique d fini par le Programme pour le changement Cette strat gie adop tee par la Commission Barroso Il vise a r duire la pauvret en organisant l aide de mani re efficace et cibl e dans une perspec tive de d veloppement durable et inclusif C est le
45. rocera dorsalis une esp ce invasive originaire du Sri Lanka qui infeste les vergers d Afrique de l Ouest depuis une dizaine d ann es Le COLEACP a commenc combattre ces parasites en 2005 l occasion de l intervention du programme PIP dans l homo logation de 11 produits phytopharmaceutiques par le CSP voir encadr Zone sah lienne Un produit de protection contre les mouches des fruits avait alors obtenu une autorisation provisoire de vente dans les pays sah liens cette occasion deux brochures et deux affiches d crivant l utilisation de ce produit ainsi que diff rentes techniques de pi geage avaient t publi es et sont toujours disponibles sur le site web du PIP Parall lement ces travaux de recherche le COLEACP a con u et organis plusieurs formations sur la protection des vergers de manguiers Il a galement particip diff rents partages d exp riences et de recherches histoire de se tenir au courant des avanc es scientifiques en la mati re C est dans ce cadre qu il a co organis un important atelier r gio nal en f vrier 2012 Ouagadougou Burkina Faso pour faire le point sur la lutte contre les mouches des fruits avec une attention particuli re aux petits producteurs de mangues En pointant la n cessit de d velopper des approches de lutte int gr e cet ate lier a t l occasion pour diff rents intervenants de regretter le manque de diversit des substances actives di
46. ruxelles Belgique 29 septembre 2014 Parlement europ en La politique de D veloppement vise un partenariat fond sur des int r ts mutuels Lorsque des tats fragiles s effondrent ou lorsque le terrorisme se d veloppe en Afrique c est une menace directe pour l Europe Lorsque les flux commerciaux augmentent et que l environnement de l entreprise s am liore ce sont des perspectives qui s ouvrent pour l Europe La propri t et les droits fonciers ont un r le essentiel jouer dans l Agenda post 2015 Ils rendent les gens plus forts en leur donnant les moyens de travailler et de produire leur nourriture de gagner leur vie et de formaliser une partie importante de l conomie informelle Ce faisant ils peuvent galement contribuer augmenter les recettes int rieures Je crois que les droits de propri t sont l l ment essentiel d une politique fonci re nationale efficace n cessitant l engagement des gouvernements prendre des mesures prioritaires Dans cette perspective je vais augmenter la participation de l Union europ enne dans les initiatives internationales qui visent encadrer les investissements responsables dans les terres agricoles en mati re de durabilit de respect des droits l hommes et de garantie des moyens de subsistance comme les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des r gimes fonciers approuv es en 2012 par le Comit de la s curit alimentaire mondiale et l
47. s agriculteurs et consolident la r silience des communaut s rurales A L i a j w j 4 h P ie a ae didi oleh detainee Bet ee a kojila bi de a DE Li ik g o es La a ms 3 2 3 4 p t t 4 h LUE tentent tentes Jeil had heer er I J 4 4 3 4 J t z y 3 F y i E 2 i Li ri ar ae er hy h I i mr a LE T s an aa S i aie all tails k SR ha a A a a J j pr TE j 1 a re a pa pr wF Pa re etal USATEGI RE de dt s ES ee Wat eee er ragam ss a gt rare Len ell i i p TE RE a less k LE ae SS Neal a ail lia a 2 gt E gt ae ee Se ee h To e er ra tr Ki td a wala a st ee als sde E meee dit ee ee PENETAN in gt i i als i a E L ce L HORIZONS MARS 2015 15 Avec le d veloppement des fili res certaines associations et organisations professionnelles gagnent en exp rience et diversifient les services qu elles offrent leurs membres notamment en mati re de formation et de vulgarisation agrono mique Le COLEACP doit tenir compte de cette volution D abord pour ne pas se retrouver dans la position du concurrent malgr lui en proposant aux entreprises un appui que ces organisations assurent d j Ensuite parce que contrairement des programmes d aide comme le PIP et EDES ces organi
48. s en conomisant lesressourcesenterreeteneau enr duisant l impact environnemental en minimisant les missions de gaz effet de serre et en renfor ant la r silience alimentaire L intensification durable implique l innova tion Les pratiques qui en d coulent se r f rent des m thodes cologiques comme les asso ciations de cultures les cultures de conser vation la gestion int gr e des ravageurs ou l agriculture biologique Mais elles se r f rent galement l am lioration du capital g n tique des plantes pour en d velopper la pro ductivit la valeur nutritive et la r sistance aux agresseurs et aux ph nom nes climatiques 1 The Montpellier Panel Sustainable intensification a new paradigm for African agriculture London April 2013 http ag4impact org publications montpellier panel report2013 les emissions de gaz a effet de serre et en renforcant la r silience pour la s curit alimentaire ll faut la fois plus d agro cologie et plus de technicit poursuit Guy Stinglhamber Nous devons davantage nous baser sur les m thodes agricoles traditionnelles et ancestrales enrichies par les avanc es agronomiques et alli es une utilisation optimale des technologies modernes Le petit planteur hi tech d ploiera son savoir faire sur une exploitation taille humaine et utilisera par exemple son smartphone pour diagnostiquer une maladie et pour obtenir des informations sur la ma
49. s le secteur phytopharmaceutique il peut galement aider les fabricants soumettre leur dossier voir encadr s Zone sah lienne et Mouches des fruits A la base de ce travail essentiel il y a une attention permanente au progr s des connaissances agronomiques et au contexte dans lequel les fili res voluent Le travail du d partement R amp D du COLEACP c est anticiper l mergence des ravageurs et des maladies dans les zones de pro duction c est suivre les modifications des r glementations alimentaires et phyto sanitaires de l UE et des pays ACP c est galement tre attentif aux changements de crit res des normes priv es maintenir le contact avec les centres de recherche du monde entier pour tre inform des derni res avanc es de la science agrono mique entretenir des relations avec l in dustrie phytopharmaceutique pour tre au courant des nouveaux produits c est enfin garder en t te la liste des substances homologu es dans les diff rents pays ACP Grace a cette veille scientifique et r gle mentaire le COLEACP peut proposer des solutions toujours appropri es aux pro bl mes agronomiques des fili res agri coles ACP et accompagner harmonieuse ment l volution de celles ci AL Wt Ped d a M Ve L i _ Lu ee cwr 3 AG i ACTUALIT Neven Mimica nouveau commissaire au D veloppement Nouvelle Commission nouveau commissai
50. s maladies Le probl me c est qu il est hors de question de pulv riser des substances toxiques sur de si petites surfaces et dans des zones dens ment habit es Les promoteurs du programme micro jardins ont donc demand au COLEACP de r aliser une s rie d essais de produits de biocontr le faibles risques et de recommander les plus appropri s Les essais ont t r alis s entre septembre 2012 et juillet 2073 et ont t suivis par Karamoko Diarra professeur l universit Cheikh Anta Diop de Dakar voir pp 26 27 Ils ont eu lieu dans trois centres de formation ceux de Grand Dakar de Derkl et de HLM Sept substances actives ont t test es sur plusieurs cultures en fonction des trois saisons de production le concombre le chou et le poivron en saison humide le chou le concombre et la tomate en saison s che fraiche le chou le piment et l aubergine africaine en saison s che chaude Ces essais sur table ont r v l l efficacit de certains produits que le COLEACP a recommand s aux promoteurs du programme Ces substances doivent pr sent tre homologu es pour pouvoir tre mises la disposition des jardiniers urbains Ce programme ouvre en outre des perspectives d extrapolations vers d autres formes d horticulture car il a permis d identifier des substances alternatives aux produits phytopharmaceutiques conventionnels Mais pour leur homologation sur les cultures maraiche res professio
51. sations de producteurs ont t cr es pour durer et peuvent tre des alli es pr cieuses pour p renniser le renforcement des fili res Ethiopie d l guer les formations de base C est dans cette perspective que le COLEACP travaille avec l association ethiopienne des producteurs horticoles Ethiopian Hor ticultural Producer and Exporter Associa tion EHPEA Cette association regroupe 85 entreprises horticoles repr sentant 70 de la production de produits frais du pays Elle a t cr e en 2002 pour soutenir les exportations de fleurs alors en plein boum Sit t cr e elle a dict un code d usages pour tablir des normes minimales de bonnes pratiques agricoles de protection de l environnement et de conditions de travail cela pour r pondre aux exigences des acheteurs internationaux voire pour les anticiper Pour aider les producteurs appliquer ce code l EHPEA s est dot e d un d parte ment de formation mis sur pied avec l aide de la coop ration n erlandaise Les onze formateurs de ce d partement apportent leur soutien aux entreprises membres et non membres pour les familiariser entre autres l usage s curis des pesticides la gestion de la qualit aux premiers secours ou la pr servation de l envi ronnement Ces cours taient l origine orient s vers la production des fleurs Avec la crise conomique mondiale la de mande en fleurs a baiss Les entreprises
52. sponibles Suite cet atelier plusieurs producteurs et autorit s comp tentes ont fait appel au programme PIP afin que d autres pro duits de protection fassent l objet de nouveaux essais C est dans ce cadre que le COLEACP a obtenu du CSP une proc dure am nag e cibl e sur la probl matique des mouches des fruits afin de faire homologuer plus rapidement de nouveaux produits Nous avons centr ces essais sur des produits de biocontr le qui ne posent pas de probl me de r sidus explique Gilles Delhove Notam ment des r pulsifs et des produits dits attract and kill ainsi nom m s parce qu ils attirent les mouches vers un insecticide contenu dans un r cipient Nous avons r alis plusieurs s ries d essais entre 2012 et 2014 au S n gal en Gambie au Burkina Faso et au Mali Cela nous a permis d identifier plusieurs produits efficaces Ceux ci pourront tre homologu s d s que les fabricants se d cideront introduire leurs dossiers et r aliser les essais compl mentaires La lutte contre les mouches des fruits a r cemment pris une nouvelle dimension Le COLEACP fait en effet partie du consortium s lectionn pour appuyer la lutte contre ces parasites dans les 15 pays de la Communaut conomique des tats de l Afrique de l Ouest CEDEAO Ce projet de cinq ans est financ par l UE et l Agence francaise de d veloppe ment Il vise renforcer le plan de lutte r gional lanc par la CEDEAO en 2010
53. tront ces niveaux de rester en de des limites maximales de r sidus LMR autoris es Jusqu la mi 2012 le d partement R amp D du COLEACP conduira plusieurs s ries d essais similaires dans quatre plantations mara ch res de R publique dominicaine deux dans la province de Valverde sur des cultures de taro et deux dans la province DAME BE SOMMES PRATIQUES FHYTDANTAINES gunt SA PRUTI PRATIQUES PNY ERAAT LUE de La Vega sur des cultures d aubergine et de concombre amer Ces essais en champ ont t r alis s dans un contexte de crise Au cours des mois pr c dents plusieurs lots de fruits et l gumes export s vers l Union europ enne UE avaient t intercept s lors de contr les de fronti re En cause trop de r sidus de pes ticides Un constat confirm en juin 2008 par une mission de l Office alimentaire et v t rinaire de l UE qui recommandait la 2 DG SANCO 2008 7848 Une base de donn es utile R publique dominicaine de mieux encadrer l usage des pesticides et de s attaquer la probl matique des d passements de la LMR C est pour apporter une r ponse cette probl matique que le COLEACP a entre pris cette recherche dans le cadre du pro gramme PIP Huit pesticides ont t test s Chaque fois que des essais g n rent de nouveaux r sultats le COLEACP adapte ses guides de production actualisant les r f rences relatives aux doses aux fr quences d utilisation
54. tte m thodologie la port e de tous le COLEACP la d crite dans une brochure technique tr s d taill e et richement illustr e disponible sur le site web du PIP dans la rubrique Publications Cette m thode s est r pandue et est toujours utilis e dans certaines plantations notamment dans les Antilles et en Guyane Cependant l induction au carbure de calcium tant tol r e par certains certificateurs bio de nombreux producteurs pr f rent pr sent utiliser ce proc d plus facile a mettre en oeuvre Nous avons voulu aller plus loin en ma ti re de visibilit poursuit Gilles Delhove responsable du d partement R amp D Nous avons d cid de rendre disponibles en ligne tous les r sum s d essais r alis s depuis 2009 Car m me si les produits test s ne sont pas encore homologu s ou disponibles dans certains pays ces r sul tats peuvent s av rer utiles tant pour les agriculteurs que pour les fabricants et les distributeurs L un ou l autre pourrait ainsi d cider d introduire une demande d homo logation pour un produit dont le r sultat aurait veill son int r t Les homologations repr sentent un autre volet important des activit s de R amp D du COLEACP L objectif est ici de faire en sorte que les produits de protection indispen sables aux agriculteurs soient disponibles et puissent tre utilis s en toute l galit Pour qu un produit phytopharmaceutique puisse tre commercialis et utilis
55. uit Logistica 2015 Berlin Allemagne 4 6 f vrier 2015 www fruitlogistica de Journ e portes ouvertes ACP rencontres et pr sentation Chaque ann e le COLEACP participe la journ e portes ouvertes organis e Bruxelles par le d partement du D veloppement conomique et du Commerce du Secr tariat des Etats ACP L objectif de cette journ e est avant tout informatif Les repr sentants des ambassades des missions et des organisations r gionales ACP viennent pour y rencontrer les acteurs des diff rents programmes de coop ration financ s par le Fonds europ en de d veloppement Ils peuvent ainsi se tenir au courant des avanc es et des r alisations de ces programmes Le COLEACP y a tenu un stand et a pr sent les r sultats de ses programmes PIP et EDES de m me que ses projets pour l apr s 2015 5 Journ e portes ouvertes du Secr tariat des Etats ACP Bruxelles Belgique 29 octobre 2014 www acp int EVENEMENTS weU P eudevaa S Les JED2015 Organis es par la Commission europ enne les Journ es europ ennes du d velop pement JED constituent le principal forum de l Europe sur le d veloppement et la coop ration internationale Le forum est b ti sur un principe fondamental la coop ration est la pierre angulaire d un monde plus juste Un objectif essen tiel est de faciliter la mise en r seau et d inspirer le d sir de travailler ensemble encore plus troitement dans un es
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