Home

Consultation au format PDF - L`atelier de Virginia Pearl

Contents

1. et K La liaison d un agoniste opiac m thadone sur son r cepteur provoque une r ponse intracellulaire L action antalgique des opioides s exercerait essentiellement sur les r cepteurs p ll existe une relation troite entre l occupation d une cible biologique par une substance et l effet produit Plus une cible est occup e plus la r ponse est forte Les effets produits d pendent de l occupation des cibles dans diff rentes struc tures analg sie euphorie d pression respiratoire par exem ple pour la morphine On tente d expliquer la tol rance et la substitution par le nombre de cibles et la quantit relative de m diateurs lib r s R compense syst me de Syn Syst me h donique Le syst me de r compense participe aux comportements vi taux Il a t mis en vidence chez l animal par des tests d auto stimulation cette technique a t utilis e chez le rat puis chez le singe Apr s implantation d une lectrode dans la structure nerveuse explor e l animal peut activer volontaire ment la stimulation Ainsi le syst me de r compense peut tre mis en jeu de fa on quasi permanente aux d pens des autres fonctions vitales comme la faim ou la soif Cette fonc tion a t retrouv e chez l homme lors d intervention neuro chirurgicale Toutes les structures impliqu es dans le syst me de r com pense appartiennent la voie dopaminergique Sa mise en jeu par des stimulants drogue tabac
2. Assistante sociale de la S curit sociale Nom Tel Prenom Adresse Cellule Pr carit de l h pital le plus proche Nom du responsable Tel Prenom Adresse Association Instruction du RMI Nom de l association Nom du responsable Tel Prenom Adresse Association Domiciliation SDF Nom de l association Nom du responsable Tel Prenom Adresse Association recevant public en grande difficulte Nom de l association Nom du responsable Tel Prenom Adresse Notes personnelles Nom T l Pr nom Adresse Nom Tel Prenom Adresse ae d un sv p w S gt F s gt gt w ha d a sv d u Carnet d adresses national 187 national Act Up Paris Actions politiques revendication d fense des droits des malades BP 287 75525 Paris Cedex 11 T l 0149 29 44 75 Fax 01 48 06 16 74 3615 ACTUP Aides F d ration Nationale Accueil accompagnement formation de volontaires groupes de parole loisirs 23 rue de Ch teau Landon 75010 Paris T l 01 53 26 26 26 Fax 0153 26 27 00 3615 AIDES Asud Auto support des usagers de drogues 23 rue de Ch teau Landon 75010 Paris T l 0153 26 26 53 Centre International de l Enfance et de la Famille Ch teau de Longchamp Bois
3. Arr t de travail FT L arr t maladie p 102 Le souci de Patricia concernant son irr gularit face son employeur peut vous permettre de faire le lien avec son m decin g n raliste ll acceptera probablement d tablir l arr t maladie qui lui permettra de r gulariser son absence rc Le travail en r seau et voir avec Patricia quand elle voudra et pourra reprendre son activit M diation couple et quilibre familial Au del des d marches administratives et du traitement pris la stabilisation de Patricia passera par une am lioration des relations dans le couple ou en cas d impossibilit d am liora tion par une acceptation de la s paration si p nible soit elle Voir avec elle si elle souhaite une m diation pour discuter avec son mari et aborder les questions de discorde et qui serait ce m diateur En cas de s paration il faudra choisir le moment pour discu ter avec Patricia de la garde des enfants Qui du p re et de la mere souhaite l obtenir Pensent ils demander l intervention du juge aux Affaires Familiales ou s entendre l amiable Si Patricia demande garder les deux enfants il faudra voir quelle est sa capacit actuelle s en occuper seule En cas d incapacit m me temporaire une garde momentan e par une assistante maternelle sera une solution proposer ll est probable que Patricia n ait pas pu tablir des relations satisfaisantes dans sa vie il faut entam
4. Presentation des intervenants hospitaliers de l h pital de la prise en charge post natale Le personnel hospitalier n est pas exempt de pr jug s sur les patients toxicomanes afin d viter toute rupture entre l quipe obst tricale et les parents et que la m re parte accou cher hors de l h pital chez elle dans la rue etc au cours de la p riode ant natale 28 semaines les parents seront pr sent s aux diff rents intervenants le p diatre pour la prise en charge post natale e l anesth siste pourra les rassurer sur la douleur de l accou chement leur parler des traitements anti douleur e l quipe obst tricale expliquera le d roulement de l accou chement proprement dit et insistera sur la qualit du suivi s il est bien effectu l accouchement ne pose pas plus de probl mes il n y a pas plus de risque de c sarienne pour une femme UD Dans le m me esprit leur faire visiter la salle d accouchement et la salle de suite de couche Cette pr sentation est essen tielle les parents seront rassur s et cela limitera les tensions avec l quipe Travail avec les proches Vous pourrez proposer aussi de faire venir les grands parents ou des proches la consultation au d but du 3 me trimestre apr s 28 semaines l enfant est consid r viable et les parents ne sont pas encore paniqu s comme ils le seront l approche de la naissance cela permettra de r pondre aux questions
5. N B les b n ficiaires de l API ont droit automatiquement l assurance maladie maternit gratuite s ils sont sans cou verture sociale Lallocation pour jeune enfant APJE L allocation pour jeune enfant APJE est une aide destin e aux familles dont les revenus sont modestes elle est vers e d s le premier enfant partir du cinqui me mois de grossesse et jusqu au troisi me anniversaire de l enfant Conditions d attribution e La grossesse doit tre d clar e dans les quatorze premi res semaines la CAF et la Caisse primaire d assurance mal adie CPAM dont d pend la future m re o Les 7 examens m dicaux de pr vention obligatoires pen dant la grossesse et les 3 examens pr vus apr s la nais sance de l enfant doivent tre effectu s e Les ressources de l ann e fiscale pr c dente de la famille ne doivent pas d passer le plafond correspondant sa situation se renseigner des plafonds en vigueur aupr s de la CAF Le plafond est plus lev si la personne vit seule ou si elle vit en couple et que le couple dispose de deux revenus ne sont pas compris les revenus de remplacement telles les indemnit s journali res les indemnit s de ch mage Montant et dur e L APJE est vers e partir du cinqui me mois de grossesse jus qu au mois pr c dant le troisi me anniversaire de l enfant si les conditions sont toujours remplies N B il est possible de cumuler plusieurs APJE dans deux cas
6. les couronnes incrustation vestibulaire CIV en m tal non pr cieux ne doivent pas d passer un co t unitaire de 2 500 francs N B en r gle g n rale la CPAM n accorde pas d aide finan ci re pour les couronnes c ramo m talliques Toutefois si le montant ne d passe pas 2 500 francs la demande peut tre tudi e 129 Les soins dentaires 130 Les devis ou factures des autres types de proth ses bridges appareils multiples dentiers etc doivent rester dans un tarif raisonnable La S curit sociale notifie l assur un refus quand le mon tant est trop important Les pi ces joindre la demande imprim r f 8101 retirer au centre CPAM et compl ter notification de l accord de la S curit sociale e devis ou facture de la proth se o o justificatif du tarif de remboursement de la mutuelle prise en charge dans le cadre de la carte Paris Sant noti fication du CCAS accord ou refus avis d imposition e quittance d EDF quittance loyer justificatifs des revenus fiches de paie ASSEDIC presta ions familiales etc L aide financi re est vers e directement au praticien le d lai de r ponse de la CPAM est de 1 3 mois plus le montant demand est important plus le d lai d attente est long cer taines demandes peuvent tre trait es en urgence si cela est justifi 4 Laide m dicale La prise en charge des soins proth ses dent
7. 6 e 0 oN Histoire de la toxicomanie Anciennet produits modes d administration Historique des soins des sevrages des traitements pris Produits actuels quantit usages co ts Autres m dicaments alcool Le mode de vie pass et actuel Lieux de vie et d habitat conditions de vie Logement Rapports avec la famille mariage conjoint s paration enfants amis proches Probl mes avec la justice et la police ncarc rations njonctions th rapeutiques obligations de soins sursis Affaires en cours L acc s aux droits et aux soins Couverture S curit sociale Mutuelle Aide m dicale Ressources Allocations Histoire de la formation personnelle Dipl mes formation qualification Postes de travail carri re CV Ch mage maladie invalidit Les principaux probl mes de sant et le suivi m dical D pistages Suivi gyn cologique pour les femmes Soins dentaires Vaccinations Complications li es aux injections abc s septic mies endocardites Hospitalisations Les principaux probl mes et ant c dents psychologiques et psychiatriques Consultations chez un psychologue ou un psychiatre Ant c dents de suivi et d hospitalisations psychiatriques Troubles du comportement dans l enfance retard scolaire Violences familiales sexuelles maltraitance tats d pressifs TS Moments d angoisse et d insomnie etc he vu Nn a dq Nn a
8. Toxicomanie la coca ne co U U po un co o U H patite C et traitement de substitution Le cas de Fanny Lo suit un traitement par la bupr norphine HD et travaille le soir Elle est heureu sement s ron gative au VIH mais s ropositive au virus de l H patite C Son dernier bilan h patique est pertub un doute est pos par l l vation des transami nases et une recherche virale PCR se r v le positive Apr s de longues n gociations elle accepte de passer 24 heures l h pital pour avoir une ponction biopsie du foie L examen permet de diagnostiquer une h patite C chronique et pose l indication d un traitement par interf ron Le debat La prise en charge de l h patite C a pris un jour nouveau depuis l arriv e de nouveaux traitements la bith rapie une clarification de la notion de gu rison et une typologie des patients entre ceux qui voluent lentement ou rapidement Le d pistage prend tout son sens car nous pouvons proposer un traitement qui a pr s de 50 de chances de r ussir Reste qu il existe deux points noirs e celui de l acc s au suivi hospitalier des UD qui est restreint pour plusieurs facteurs dont celui de la r sistance de certains praticiens hospitaliers traiter un patient tiquet de toxicomane et donc priori non observant e et celui de Palcoolisation latente de certains UD qui acc l re l volution de la maladie et emp che parfois le traitement
9. a l h tel un meubl une r sidence universitaire les personnes handicap es ou g es h berg es non gratuitement chez des particuliers en foyer en maison de retraite en en unit ou centre de long s jour dans certains cas les personnes de nationalit trang re munies d un titre de s jour ou d un document administratif attestant la r gularit de leur s jour en France Montant de l aide L aide est calcul e en fonction des ressources et du nombre de personnes charge Autres aides de la CAF La prime de d m nagement Le pr t l am lioration de l habitat 2 Le FSL Fonds de Solidarit pour le Logement Les demandes sont instruites par les AS de la DASS ou des CCAS Toute personne prouvant des difficult s particuli res de logement en raison de l inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d existence peut b n ficier du FSL Aucun m nage quel que soit le niveau de ses ressources ne peut tre exclu a priori du dispositif Car aucune demande ne peut tre rejet e sans avoir fait l objet d un examen par l instance du FSL comp tente pour l attribu tion des aides e l accompagnement social des familles qui connaissent des difficult s de logement est un devoir du FSL que ces familles soient b n ficiaires ou non d une aide financi re du Fonds Les aides financi res du FSL visent maintenir les m nages locataires dans les lieux Elles sont calcul es en f
10. l aspect purement professionnel J Il y a une vie au del de l activit professionnelle ceci d autant plus face la situation actuelle du march du tra vail loin d une situation de plein emploi elle ne permet pas aux plus fragiles d acc der l embauche manque de dipl me d exp rience limite d ge atteinte impossibilit de suivre le cursus pr alable Lorsque l un d eux y parvient la comp ti tivit les cadences de travail g n rent un tel stress qu il met vite en p ril le contrat difficilement obtenu H las la profession est encore un l ment primordial de notre capital et de notre identit on se pr sente aux autres par nos liens familiaux je suis le fils de l poux de et de notre pro fession Ces deux aspects famille et profession sont souvent des l ments pauvres voire n gatifs pour les usagers les plus destructur s Il est pourtant capital pour eux de trouver les voies d une identit retrouv e ou enfin trouv e L acc s et l in vestissement dans des activit s sociales culturelles sportives artistiques voire occupationnelles pour ceux qui cumulent les probl mes de sant est indispensable en vue d une stabilisa tion long terme de leur traitement Tant que perdurera la p riode de sous emploi que nous connaissons il serait logique pour la collectivit de se doter des outils n cessaires en vue d une participation la vie de la cit des personnes sans emp
11. Ahmed n est peut tre pas en mesure de surmonter ce moment seul sil n est pas aid par des membres de ses r seaux naturels pour l appuyer dans ses d marches La gestion de sa vie quotidienne ses besoins d exprimer et d changer avec d autres ne sauraient se limiter l intervention des seuls professionnels Son tat de sant et sa souffrance ont certainement affaibli ses liens avec ses proches Vous rechercherez avec Ahmed les personnes avec lesquelles il a gard des contacts membres de la famille amis etc et qui sont susceptibles de l aider et d changer avec lui Pour cela une discussion sera engag e sur ses relations amicales et familiales et les personnes qui lui sont proches Par ailleurs les professionnels r fl chiront ensemble sur la mani re de constituer autour d Ahmed de nouveaux r seaux de soutien Ils s interrogeront aussi sur le moyen d int grer Ahmed ces r seaux afin qu il se sente l aise et entour J 1 Commission Technique d Orientation et Reclassement Professionnel 2 Allocation Adulte Handicap 3 Revenu Minimum d Insertion 4 Affection de Longue Dur e 5 Allocation Adulte Handicap 6 Centre Communal d Action Sociale 7 Caisse Primaire d Assurance Maladie 23 if roposi ts Icomane e ed X hm A Etre to Le cas de Sevrage ou traitement de substitution Le cas de Fatoumata Fatoumata 19 ans sort d un entretien avec un juge apr s avoir t prise
12. a La mutuelle Le patient dispose d une mutuelle il lui est conseill de faire tablir un devis par le dentiste tenant compte des bar mes de remboursement de sa mutuelle la prise en charge d pend du type de contrat b Pas de mutuelle compl mentaire Il faut envisager des aides ll faut effectuer une demande d aide m dicale partielle Sous condition de ressources elle fonctionne comme une mutuelle Les soins dentaires 3 Les aides financi res de la s curit sociale La S curit sociale en plus du remboursement du tarif de base peut attribuer des aides financi res pour des personnes qui ne peuvent pas faire face des frais importants s agit de demandes exceptionnelles qui sont examin es en fonction des ressources de la personne Conditions d attribution e tre assur social o avoir des ressources modestes e avoir tudi toutes les autres possibilit s de prise en charge remboursement par une mutuelle carte Paris Sant ou autres cartes ticket mod rateur et aides forfai taires des CCAS avoir recu la notification d accord du dentiste conseil adress e par le centre de S curit sociale N B en cas d accord partiel aucune aide ne peut tre accord e pour la partie refus e o les devis et factures des couronnes doivent respecter le cahier des charges suivant les couronnes coul es m talliques en m tal non pr cieux ne doivent pas d passer un co t unitaire de 1 600 francs
13. c t Maintenance par une association partenaire Automates fixes voie publique Distributeurs et changeurs distributeurs R cup rateurs change seringues par une unit mobile bus de pr vention Distribution de mat riel de pr vention dans un centre de soins le local d une association ou une Boutique Kap ou Le Kit Seringues eau PPI tampons alcoolis s pr servatifs eau de Javel brochures containers Kap ou Le Kit Seringues eau PPI tampons alcoolis s pr servatifs eau de Javel brochures containers change Distribue un jeton contre la remise d une seringue usag e Distribue un Kap cylindrique en change d une seringue usag e ou d un jeton un U o n E WY U po 2 Q gt T O SL Source Minist re de l Emploi et de la Solidarit Politique de r duction des risques en direction des usagers de drogues Textes officiels DGS Novembre 1998 Indicateurs et tendances Faits et chiffres Faits et chiffres Le ph nomene des drogues en france Consommation des diff rentes drogues Cannabis la consommation de cannabis est de plus en plus r pandue en particulier chez les jeunes En 1995 envi ron un quart des 18 44 ans avaient exp riment le cannabis au cours de leur vie alors que selon des enqu tes r centes entre 23 et 340 des jeunes d clarent une consommation de cannabis au cours de la seule ann e coul e Le fait le p
14. dans la population UD est celui de l acc s aux soins et plus g n ralement de l acc s la sant Etre s ropositif prendre un traitement antiviral d une part et d autre part tre touch par la d pen dance l h ro ne plus la pr carit constituent un cumul des handicaps sociaux et m dicaux C est cette population qui est risque social de mauvaise observance de traitements antiviraux pour de multiples raisons acc s restreint l information manque de revenu et donc d quilibre alimen taire pr carit sociale et rupture des liens familiaux Trop souvent ces d terminants ne sont pas pris en compte et les professionnels de la sant ont donc dans le cadre de la prise en charge globale se battre point par point afin que l observance soit la meilleure possible M decin pharmacien travailleur social les probl matiques F1 demande 1 demande demande au m decin au pharmacien au travailleur social Qu est ce qu un traitement antiviral Est ce que je peux prendre ma m Je n ai pas de revenus je ne mange comment a se passe Il para t qu il thadone et ma trith rapie ce n est pas ma faim ni r guli rement Mon y en a plusieurs Est ce vous qui pas contre indiqu m decin me r p te chaque consul allez me suivre Comment faut il prendre les compri tation que je dois avoir une bonne m s avant les repas jeun faut il hygi ne de vie boire Est ce que c est cher com ment je vais fai
15. des d pistages et des r gles de pr vention de la contamination dans la vie courante ou sexuelle gravit des infections possibles VIH et H patites Parfois ce sera le contact avec le pharmacien qui sera d ter minant par la d livrance quotidienne faite dans l officine un accompagnement psychologique pourra se faire au quotidien ce que ne peux faire le m decin Mais dans tous les cas la multiplication des contacts avec un professionnel qu il soit m decin ou pharmacien pourra l amener r agir et se laisser prendre en charge par le r seau social FT Les bonnes questions poser l UD p 85 oo A qe La probl matique ZA du travailleur social La demande Passistant social Apr s discussion avec son m decin g n raliste vous revoyez Julien et vous souhaitez lui faire part de vos interrogations sur les blocages qui l emp cheraient de faire les d marches n cessaires et tudier avec lui le comment parvenir la r gularisation de sa situation L valuation de sa situation a d j t effectu e Pessentiet L autonomisation est un processus pour les patients les plus marginalis s sans rep res souvent paralys s par des angoisses aigu s une simple r ponse la demande ne peut suffire loin d une assistance qui ferait r gresser une p riode de prise en charge avec des accompagnements l ext rieur par exem ple est parfois n cessaire il s agit d un d marrage e
16. galement porteur de deman der la personne si elle est suivie sur un plan social ou m di cal dans une association sp cialis e En effet rares sont les usagers ne conna tre aucune institution affairante la toxi comanie que ce soit un centre m thadone une boutique ou un centre d h bergement sp cialis Vous pouvez galement demander Abdelkader quels sont les m dicaments qu il a acheter et s il a consult pour ses mains Si Abdelkader vous dit qu il est suivi pour un traitement de sub stitution vous lui expliquerez que l tat de ses mains vous inqui te et qu il faut discuter avec le m decin d un ventuel sous dosage o d un changement de traitement passage la m thadone mais aussi aborder une ventuelle d pendance la seringue ou la n cessit d un suivi plus rapproch Pour cela vous lui proposerez d entrer en contact avec le m decin lors de l entretien afin de trouver ensemble une solution adapt e ll n a peut tre pas os parler de cela avec le m decin ou le pharma cien il a peut tre besoin de l appui d un tiers pour en parler Vous insisterez sur la n cessit de soigner ses abc s S il n est pas suivi vous l informerez sur les dispositifs de soin et lui proposerez une mise en contact Voir ci dessous 2 et Le cas Comment traiter l urgence p 9 2 La main boursoufl e peut faire penser une trace d injection notamment de coca ne de mauvaise qualit ou de crack mais aus
17. lev e dans le cerveau Elle est consid r e davantage comme un neurotransmetteur Le Gamma OH poss de une action sur le syst me opio de endog ne les endorphines s cr t es par tout organisme en potentialisant les effets des analg siques opio des Avec une dangerosit par une action synergique avec l alcool et les benzodiaz pines dans la d pression respiratoire et celle du syst me nerveux central C est durant l t 98 que le Gamma OH appara t publique ment en France avec la saisie de 4 kilos dans un laboratoire clandestin Surnomm e drogue du cambriolage sexuel cette drogue est administr e l insu des victimes pour ses effets euphori sant et amn siant La k tamine La k tamine est un produit d anesth sie g n rale non barbi turique ll induit une anesth sie dite dissociative se traduisant cliniquement beaucoup plus par une d connexion du patient du r el que par un sommeil profond L un de ses principaux avantages est la bri vet du d lai d ac tion moins d une minute en IV et de la dur e d action demi vie de 3 heures La k tamine est commercialis e en France sous 2 sp cialit s r serv es l usage hospitalier et inscrites en liste 1 KETALARO et K tamine PANPHARMA repr sente surtout le seul anes th sique en m decine v t rinaire la campagne La k tamine base est un puissant psychodysleptique utilis par les toxicomanes aux USA En France cet abus se retrouve dans le p
18. m 3 2 bas seuil d exigences haut seuil de tol rance une question de sant publique D autres personnes dont la probl matique sociale et ou m di cale est extr mement complexe en raison d un d nuement total tant au niveau du logement que des ressources ou encore de l environnement familial et amical demandent au TS des m thodes de travail adapt es c est dire un suivi social de personnes en grande pr carit Les conditions de vie pr caires ainsi qu un tat de d fonce quotidien ne facilitent pas d une part un suivi r gulier RDV non honor s une fois sur deux d autre part l investissement de la personne dans la r gularisation et l am lioration de sa situation sociale qui sera bien souvent chaotique Dans les situations de bas seuil l objectif est au d part mini maliste e que l usager puisse avoir acc s aux soins et aux droits dont il rel ve e maintenir la t te de l usager au dessus de l eau Cela sous entend que l exigence du professionnel est faible que le suivi parsem d emb ches et de rechutes s labore sur du long terme sinon deux probl mes peuvent appara tre dans cette situation e Julien se sent d bord d pass par les d marches entre prendre le risque est alors qu il se sente d courag et renonce poursuivre son traitement e Mais n oublions pas non plus l puisement du professionnel car ces situations lourdes sont peu gratifiantes et les r sul tats extr
19. seul l huissier peut proc der la saisie proprement dite e la proc dure de saisie doit faire l objet d une d cision de justice sauf les dettes concernant le Tr sor public Proc dure 1re tape la signification d un commandement de payer par huissier pour le recouvrement de dettes 2e tape si aucun r glement n est effectu ou aucune conciliation possible un acte de saisie de vente est adress par huissier Une date est arr t e pour la saisie et la mise aux ench res des objets En g n ral suit un avertissement de passage pour valuation des biens l huissier passe ensuite tr s rapidement pour le relev des objets c est la saisie conservatoire Attention l avertissement n est pas obligatoire 3e tape la saisie Pour cela il peut faire ouvrir un logement en l absence du locataire condition d tre en pr sence d un commissaire de police accompagn d un serrurier ll ne peut y avoir de saisie avant 6 heures le matin et apr s 21heures le soir Tous les biens pr sents sont consid r s comme appartenant l occupant des lieux sauf preuve faite du contraire Ne peuvent tre saisis o les l ments du mobilier n cessaires la survie alimentaire et physique de la personne lit table chaises mobilier de cuisine meubles scell s e les meubles et appareils ou v hicules affect s un emploi Sont saisis en priorit les objets consid r s de luxe tels que mat riel hi fi audio vis
20. son AS en prenant contact avec elle Coordonner les tapes Fethi mis en confiance durant l entretien explique aussi qu il ne sera pas libre pour un emploi avant un mois il doit tre prochainement hospitalis pour un bilan et va tr s probable ment suivre un traitement qui peut engendrer des effets secondaires importants Le charg d insertion lui indique alors qu il est pr f rable d viter d avoir fournir des efforts importants dans deux domaines simultan ment adaptation un traitement et une nouvelle activit L tape premi re sera l initiation du trai tement et l on pourra envisager dans un second temps la recherche active d emploi Une organisation qui pourrait a priori sembler rationnelle voudrait qu une personne en ait termin avec une tape pour passer la suivante en un enchainement successif qui m ne rait des soins l entreprise En effet dans tout un ensemble de situations l insertion sociale n est pas assez avanc e une n cessit de soins une absence de logement des probl mes de divers ordres trop pr occupants emp chent un engage ment dans l insertion professionnelle FT Crit res d valuation lors d un entretien pour une in sertion professionnelle p 133 Insertion et orientation socio professionnelle p 131 Comme toujours la constitution d un bon carnet d adresses est un facteur de r ussite du travail en r seau en l occurrence tant sur le plan des soins dentai
21. trangers titulaires d un titre de s jour de plus de 3 mois Sont exclus du b n fice du RMI e les l ves tudiants stagiaires o les salari s en cong sans solde ou sabbatique e les jeunes de 17 25 ans en raison de leur ge O d poser une demande Aupr s e d un centre communal ou intercommunal d Aide Sociale e d un service d partemental d Action sociale e d associations ou organismes but non lucratif agr s notamment pour les personnes sans r sidence stable Le revenu minimum d insertion Quelle protection sociale pour les b n ficiaires Hormis le versement d une allocation compl te ou diff ren tielle de ressources les titulaires du RMI b n ficient 1 d faut de couverture sociale par un r gime obligatoire de S curit sociale de l affiliation automatique au r gime de l Assurance personnelle pour eux m mes et leurs ayants droit le montant de la cotisation tant la charge du D par tement de l Etat ou d une Caisse d Allocations Familiales selon le cas Attention bien que la loi pr voie l automatisme pour l affi lation au r gime d assurance personnelle en pratique nom bre de RMistes ne la poss de pas pour des raisons de manque de coordination des divers services ou tout simplement d ou bli de la part de l assistante sociale de remplir le dossier de demande d assurance personnelle au moment de l instruction du dossier Conduite tenir il faut v rifier que vo
22. tre organis rapidement FT Methadone mode d emploi p 141 Le cadre l gal des traitements de substitution p 145 M decin pharmacien travailleur social les probl matiques moche au dos de la main et vous IEI demande au m decin Carlos vous dit que la bupr norphine HD ne lui convient pas qu il a l im pression de continuer se droguer car il ne peut s emp cher de se l in jecter il est compl tement d cou rag Il vous montre un abc s assez demande votre avis 1 demande au pharmacien Je vais passer la m thadone est ce que je peux continuer venir vous voir demande au travailleur social Carlos d s son arriv e au centre m thadone demande vous voir Moi je voudrais simplement du tra vail et un logement Vous d cidez de faire une valuation globale de sa situation sociale 2 a vu po U po U TD G ce sd Le cas de Carlos 42 La probl matique du m decin Y ne La demande au m decin Carlos vous dit que la bupr norphine HD ne lui convient pas qu il a l impression de continuer se droguer car il ne peut s emp cher de se l injecter il est compl tement d courag ll vous montre un abc s assez moche au dos de la main et vous demande votre avis Fuessentiel En France un patient sur dix b n ficiant d un traite ment de substitution est sous m thadone alors qu il tait l unique traitement chez nos v
23. un w gt So UN u S N u 86 Les 10 bonnes questions poser par le travailleur social lorsqu il re oit un UD Les questions aborder avec tout patient sauf fragilit s trop massives en ce cas valuer moduler diff rer orienter 1 Couverture sociale Droits S curit sociale en place et quel titre Droit 100 en place en cas de pathologie et jusqu quand v rifier sur la notification de l accord du m decin conseil de la CPAM Mutuelle ou aide m dicale Date de la fin de droit 2 Ressources Quelles sont les ressources actuelles Jusqu quelle date il faut veiller au renouvellement si AAH ou aux suites si indemnit s journali res Assedic Quelle possibilit d accro tre les ressources si besoin Quels droits compl mentaires compl ment RMI si ressources inf rieures AAH si handicap suffisant pension d invalidit ou Fonds National de Solidarit si pathologie et travail suffisant aide l autonomie si taux d invalidit 80 et logement Allocation Parent Isol Quelles aides et solidarit s locales quelles sont les aides municipales du lieu de r sidence du patient et quelles sont les associations locales o l adresser 3 Papiers d identit o Patient fran ais a t il une carte d identit gratuite donc exig e le plus souvent attention refaire sa CNI peut tre source de problemes extrait acte naissance d
24. ven uellement recevoir ces personnes qui peuvent se r v ler tr s utiles dans le soutien de proximit Cela peut contribuer les al 1 Caisse d Allocations Familiales 2 Maladie Sexuellement Transmissible 3 Fausse Couche Spontan e 4 Tension Art rielle 5 Revenu Minimum d Insertion 6 Allocation Parent Isol 7 Centre d H bergement et de R insertion Sociale 8 Aide Sociale l Enfance 9 Allocation Jeune Enfant 10 Allocation de Soutien Familial 11 Protection Maternelle et Infantile 12 Direction des Affaires Sanitaires et Sociales tre toxicomane et s ropositif Le cas de Ahmed we poursuit son traitement de substitution par m thadone depuis deux mois avec son m decin g n raliste Il a enfin fait un test de d pistage VIH Le dernier avait t effectu il y a 5 ans en prison Malheureusement il s est r v l non seulement s ro positif mais son bilan immunitaire montre aussi qu il est arriv dans une zone dan gereuse avec un fort d ficit immunitaire Son m decin lui demande de consulter l h pital voisin qui pourra lui proposer un traitement antiviral Ahmed se pose beau coup de questions d autant qu il est dans une situation de fragilit sociale avec pour le moment aucun revenu I Le debat Comment allier continuit observance d un traitement lourd hygi ne de vie et pr carit mais aussi prise en compte tant somatique qu humaine et morale Le d bat autour de la s ropositivit
25. 85 90 des seringues des usagers de drogues proviennent des pharmacies Mat riel de pr vention Les mat riels de pr vention d crits ci dessous permettent l usager de drogues par voie intraveineuse de pratiquer des injections dans des conditions d asepsie qui vitent la conta mination par le virus du sida et les h patites mais aussi les abc s Certains d entre eux contiennent aussi des pr servatifs et des messages de pr vention Le Kit marque d pos e par la DGS Direction g n rale de la Sant pour une trousse de pr vention en carton ou en sachet plastique contenant 2 seringues 2 tampons alcoolis s 2 ampoules d eau PPI 1 pr servatif 1 message de pr vention et 1 message sign du ministre de la Sant Le Kap Kit d Acc s Pr vention cylindrique destin en prio rit aux automates contient 1 ou 2 seringues 1 ou 2 tam pons alcoolis s 1 ampoule d eau PPI 1 pr servatif 1 message de pr vention et 1 message sign du ministre de la Sant St ribox Trousse qui contient 2 seringues 2 tampons alcoo lis s et de l eau st rile pour l injection 1 pr servatif et des messages de pr vention Le prix conseill est de 5 francs Le St ribox 2 va proposer en plus une cupule un filtre et une compresse postinjection C est le St ricup Distribox il est accol la paroi d une pharmacie et fonc tionne lorsque celle ci est ferm e L utilisateur obtient un St ribox en introduisant un jet
26. Attestation de suivi m dical de la grossesse Attestation de suivi m dical et social d un UD aupr s du juge Demande de bilan social Demande d aide m dicale urgente Demande de bilan social pour un UD sous traitement de substitution Demande de report d un jugement Demande d une tude des droits pour la prise en charge d une hospitalisation urgente Attestation de suivi m dical de la grossesse Dans le cas d un d passement du d lai l gal de d claration la CAF Caisse d Allocations Familiales Commission de recours Monsieur le Directeur Comme m decin traitant je suis Madame ____________ pour sa grossesse qui a d but le a Pour des raisons ind pendantes de sa volont et d origine m dicale et psychologique elle n a pas pu effectuer sa d claration de grossesse dans les temps n cessaires Cela tant dit aujourd hui je la suis et j ai pu compl ter son dossier m dical Dans ces conditions je vous prie de bien vouloir lui accorder le b n fice des allocations familiales malgr ce retard de d claration Dans cette attente veuillez recevoir Monsieur le Directeur l expression de mes sentiments distingu s Dr Attestation de suivi m dical de la grossesse Attestation de suivi m dical et social d un UD aupr s du juge Attestation de suivi m dical et social d un UD aupr s du juge par l assistante sociale Ce courrier a pour but de pr parer une audience aupr s d un ju
27. Aujourd hui anecdotiques les cas de coca ne augmentent rapidement Il faut donc s y pr parer FT Indicateurs et tendances p 82 Les produits illicites et leurs effets p 90 M decin travailleur social les probl matiques Pree eee ECU CUS Ur rere rere rer er ere cer reece cere re cere rr rer rere errr reece reer rer reer reer rrr rere reer e rere r er reer rer rrr rere errr errr rere rrr errr I demande au m decin La demande au travailleur social Martine vient vous voir au sujet de son compagnon Jean Vous recevez Jean que vous suivez depuis 3 ans Vous qui tout en prenant la m thadone que vous lui pres l avez suivi quand il tait encore h roinomane Aujourd crivez utilise depuis quinze jours toutes les nuits de la hui Jean est tr s excit labile agressif et vous demande cocaine sous forme injectable Vous d cidez d une visite une aide juridictionnelle il est convoqu au tribunal le domicile VAD son r veil afin d valuer la situation lendemain Toxicomanie a la cocaine oO u u jo n co u gt 58 La probl matique du m decin Y ne La demande au m decin Martine vient vous voir au sujet de son compagnon Jean qui tout en prenant la m thadone que vous lui prescrivez utilise depuis quinze jours toutes les nuits de la cocaine sous forme injectable Vous d cidez d une visite domicile VAD a son r veil afin d valuer la situation F Tressentiel Cette situation e
28. DE SES RESSOURCES 1 Les aides de la CAF ll existe trois types d aide au logement l Aide Personnalis e au logement APL Pour en b n ficier il faut o tre locataire d un logement locatif faisant l objet d une convention entre le propri taire et l Etat par exemple HLM ILM e tre acc dant la propri t ou d j propri taire ayant contract un pr t dit social pour acheter agrandir ou am liorer le confort d un logement neuf ou ancien pr ts PAP PAS ou PC l Allocation de Logement Familiale ALF Pour les familles qui n entrent pas dans le cadre de l APL mais qui e attendent un enfant ont des enfants ou certaines autres personnes charge ou forment un m nage mari depuis moins de 5 ans mariage avant 40 ans des conjoints l Allocation de Logement Sociale ALS Pour ceux qui ne peuvent b n ficier de l APL et de l ALF N B les b n ficiaires du RMI ont droit l ALS Conditions communes e Etre en charge d un logement loyer ou remboursement de pr t e Si location le propri taire n est pas un parent o Le logement doit tre la r sidence principale o Le logement peut tre occup par le locataire conjoint concubin et les personnes sa charge enfants certaines personnes sous conditions de ressources ou d incapacit reconnue de travail e Ne pas d passer le plafond de conditions de ressources Peuvent en b n ficier les personnes qui vivent dans un foyer
29. R duction des risques 19 41 45 61 65 Relation mere enfant 15 Ressources 9 EN BON amp Sevrage 251 E330 F49 E53 E57 Shoot propre 45 6l Signalement 15 Soins dentaires 49 Sortants de prison 9 Squat 151 165 Sulfate de morphine 45 Syndrome de sevrage voir Glossaire p 171 15 Urgence m dicale O OS Urgence sociale 98 159 19H El ESA E65 VIH 45 65 156 129 Demande Aide m dicale urgente 164 Demande report jugement 166 Attestation de suivi au juge 162 147 152 112 1 118 1042 Demande tude de droits 167 Demande bilan social 163 145 147 Attestation de suivi au juge 162 156 Attestation de suivi m dical 161 144 145 147 112 147 156 Attestation de suivi au juge 162 139 Demande report jugement 166 Attestation de suivi au juge 162 134 136 144 137 MASA 1228 11249 51257 0126 11291 11844 1861 187 136 Demande bilan social 163 Demande aide m dicale urgente 164 142 144 156 Demande aide m dicale urgente 164 Attestation de suivi au juge 162 117 122 134 144 152 154 155 179 Index des mots clefs 181 R pertoire du travail en r seau CSST local R pertoire personnel du travail en res
30. alcool expliquerait le plaisir prouv lors de la prise de ces substances Bozard Wise 1981 Un fonctionnement harmonieux du syst me de r compense est indispensable pour viter le passage de l usage l abus La r compense est intense quasi orgasmique avec la coca ne et l h ro ne plus l g re avec l alcool le cannabis quasi inexis tante avec le tabac Sevrage syndrome de R action survenant lorsqu en m dicament ou une drogue est subitement retir e Les manifestations physiques et psychi ques au sevrage doivent tre distingu es du ph nom ne de rebonds de la r apparition de sympt mes de la maladie initialement trait e de l apparition de nouveaux sympt mes ou encore de sympt mes sp cifiques Le sevrage une substance peut tre marqu par des acci dents graves crises convulsives delirium ou des signes phy siques ou psychologiques e d mence troubles amn siques li s l emploi au long cours de l alcool des s datifs des solvants volatils e troubles psychotiques parfois graves Les accidents de sevrage d pendent bien videmment des produits le tabac et alcool n ont pas les m mes risques au sevrage aigu Le sevrage aigu ou crash comporte des sympt mes d pressifs et des risques suicidaires Pour l alcool et les s datifs les troubles psychotiques sont li s un usage important et ancien Des troubles de l humeur troubles anxieux dysfonctions sexuelles troubles du so
31. au bout d un certain temps bi quotidienne ou plus largie et elle se fera par l in term diaire des infirmi res Les contacts r guliers sinon quo tidiens permettront un suivi m dical psychologique et social rendez vous organis s avec l assistante sociale M me si chaque centre a ses sp cificit s son histoire et ses r f rences propres la prescription de m thadone ob it des r gles qui sont dict es dans l AMM et qui se r sument a e prescription initiale de 40mg par exemple un lundi matin avec s jour dans le centre toute la journ e ajustement de 10 en 10mg ou de 20 en 20 mg pendant la journ e afin de combler un tat de manque possible au cours de l apr s midi o le lendemain mardi reprise de la dose globale de la veille et ajustement de 10 en 10 mg au cours de la journ e e ainsi de suite chaque jour jusqu une possible dose sta ble dont l efficacit ne pourra tre valu e qu apr s une bonne dizaine de jours Le m decin restera le seul d cideur de l augmentation des doses et de la d termination de la dose de stabilisation mais mode d emploi pourra d l guer sa responsabilit aux soignants principale ment aux infirmiers qui habituellement ont une grande marge d initiative Certains centres fonctionneront rapidement avec une proposi tion de psychoth rapie et ou de suivi social au fur et mesure des passages du patient La sortie du centre L autorisation de mi
32. couverte sur ses origines d marches commissariat probl mes justice etc e Patient tranger avec carte de r sident o Patient tranger sans papier 4 Situation familiale Quels contacts avec parents et fr res s urs Comment retisser les liens M diation souhait e Couple si cela est possible des le premier entretien sinon lors des prochains RV voir o en est la personne face sa vie de couple stabilit projet de vie d sir de s paration violences subies e Enfants s ils vivent avec le patient relation parent enfant S ils sont plac s ou gard s par un autre membre de la famille grand m re par exemple 5 Insertion professionnelle e Scolarit et formation o Exp rience pass e e R alit actuelle quel emploi D sir de changer parfois n cessaire pour traitement emplois officieux manche vente de produits ou m dicaments prostitution larcins e Projets venir formation travail utopistes ou non pousser ou freiner 6 Domiciliation h bergement logement Quelle adresse administrative et quel lieu d habitation s ils sont diff rents e Si h bergement ou squat quel d sir et quelles possibilit s de changer la situation actuelle Projet terme de logement personnel une demande de logement a t elle t d pos e 7 Endettement Dettes l gales imp ts justice certaines amendes aux Douanes sont gigantesques h pitaux
33. d plorable II faut faire le tour de l tat de la peau exc ma gale surinfections de plaies des dents souvent dans un tat de d labrement avanc L examen gyn cologique fera le tour des ant c dents grossesses IVG salpingites et proposera une contraception et un frottis de d pistage La consultation sera aussi un moment de pr vention et de d pistage Le pr servatif et son mode d utilisation devra tre rappel Les s rologies de d pistage seront pro pos es apr s discussion sur leur importance VIH et VHC sont les principales avec l h patite B Mais l accord du patient doit tre obtenu Le moment du d pistage du VIH doit tre bien choisi apprendre sa s ropositivit long temps ni e n est pas simple pour quelqu un qui sort peine de la gal re de la drogue et dont le manque de confiance en lui m me est important e valuer l tat psychique bilan d une anxi t ou de crises d angoisse troubles du sommeil tat d pressif pass psy chiatrique p riodes d hospitalisation tat d lirants y compris dans l enfance Commencer parler de l utilit d un avis sp cialis Apres l valuation sociale d pister les probl mes non r solus d acc s aux soins d allocations non demand es RMI Ch mage AAH de logement dettes expulsions ou pr carit ainsi que de formation professionnelle et d in sertion Conduite tenir lors des consultations suivantes Ce qu il ne faut
34. d adulte handicap AAH Protection sanitaire et sociale Prise en charge des soins Pendant 1 an sur pr sentation de justificatifs d heures de travail Remplir les conditions d ouverture de droits Sur pr sentation certificat de travail du dernier employeur 3 derniers bulletins de salaire notification d indemnisation Sur pr sentation de la fin d indemnisation par les ASSEDIC et d une attestation sur l honneur de la recherche effective d un emploi Sur pr sentation de la notification de l attribution du RMI par la CAF Fin de la PC d s l interruption du versement Sur pr sentation du titre de retraite personnelle ou de reversion Sur pr sentation du r c piss de demande de statut de r fugi d livr par l OFPRA Sur pr sentation du r c piss de demande de statut de r fugi d livr par l OFPRA 100 sauf les vignettes bleues sur pr sentation de la notification de l attribution de pension D s paiement des cotisations trimestrielles par les assur s le BAS ou la CAF Sur pr sentationde la notification d attribution de l AAH tablie par la COTOREP Ressources Salaires Versement des allocations ch mage Allocation d insertion vers e par les ASSEDIC Versement d une pension invalidit de 11 2e ou 3 cat gorie Pas de ressources autres que celles nonc es pr c demment hormis revenus personnels ou prestations d aide sociale Protection sanitaire et soc
35. e ducative essentielle II est souvent impossible d aborder sereinement l argent d pens dans les produits lors des premiers entretiens sans risquer de mettre en p ril le suivi social Les dettes dites l gales loyer EDF cr dits la consommation amendes PV amendes des Douanes etc li es des condamnations L accumulation de ces dettes peut parfois aboutir un plan de surendettement FT Le surendettement des familles p 125 En mati re locative un Fonds de Solidarit Logement peut tre envisag apr s s tre assur que Bruno per oit l alloca tion logement laquelle il peut pr tendre FT Les aides au logement p 119 Pr venir l expulsion p 122 Les huissiers p 124 Mise sous tutelle En raison d un dysfonctionnement patent dans la gestion budg taire des UD alors qu elle se voudrait rigoureuse lors que l on b n ficie de faibles ressources comme le RMI la mise sous curatelle ou tutelle sera parfois n cessaire Suivant les juridictions et leur aptitude traiter l urgence de la situation la mise en place dans le m me temps d une sau vegarde de justice pourra s imposer Ce type d action ne peut s laborer sans un travail de concert avec le m decin r f rent puisque ces mesures sont prises par le juge suite l tablissement d un certificat m dical N B Ces protections judiciaires s av rent inutiles lorsque les personnes sont encore actives elles peuvent montrer une certai
36. e Pendant une nouvelle grossesse et jusqu au troisi me mois du nouveau n e En cas de naissance multiple jumeaux tripl s ou plus pendant la grossesse et jusqu au troisi me anniversaire des enfants La Tutelle aux prestations sociales TPS a t mise en place en premier lieu par la Caisse d Allocations Familiales face au constat que certaines familles ne faisaient pas bon usage des prestations sociales Il existe deux types de tutelles aux prestations sociales La Tutelle aux Prestations Sociales Familiales dite Tutelle aux Prestations Enfants TPSE et la Tutelle aux Prestations Socia les adulte TPSA dont les fondements sont fix s par la Loi n 66774 Code de la S curit sociale du 18 octobre 1966 Cette loi a pour objet par l interm diaire de la gestion des presta tions familiales ou sociales l exercice d une action duca tive et d accompagnement social aupr s des familles ou adultes momentan ment en difficult Dans certains d partements c est la CAF qui dot e de per sonnel comp tent se charge de g rer les TPS dans d autres ce sont des associations habilit es La CAF ou l association habilit e n est pas le tuteur de la personne mais le tuteur des prestations sociales Le man dat TPS consiste en un accompagnement ducatif qui pr serve la capacit juridique de la personne Le d l gu la tutelle travaille avec la famille et l adulte mais aussi aupr s des partenaires sociaux ou judiciair
37. e fragilisation psychologique provoqu e par sa nouvelle per ception du r el sans produit e non reprise d une relation satisfaisante dans des sous groupes d appartenance isolement Parfois elle est un choix d lib r de celui qui ne d sire pas faire le deuil de sa consommation et pense pouvoir g rer et son traitement de substitution et sa consommation person nelle d h ro ne Si la rechute dans l h ro ne est le motif de consultation l es sentiel du trajet pour le patient est fait En parler au m decin c est d j avoir choisi de lui demander de l aide Outre le red marrage du traitement de substitution qui appa ra t comme naturel v rifier la quantit de flacons de m tha done conomis s mais pas toujours suffisant le soutien psychologique est primordial Dans le cas de Patricia le recours au soutien de l infirmi re du centre m thadone avec laquelle elle avait tiss dans un pass r cent des liens troits semble la meilleure solution l appui de l ensemble d une quipe pluridisciplinaire autour d elle le phar macien le m decin l AS etc est rechercher bien videmment La probl matique du travailleur social a La demande a Passistant social Patricia que vous connaissez vient vous voir car elle n ose pas reprendre son travail apr s 15 jours d absence non justifi s Fiessenticl Le terme rechute est utiliser avec pr caution certes plus bref que nouvelle p riode de
38. intervenant N B si Jean arrive a la permanence dans un tat tr s agres sif il serait tr s utile de le recevoir en bindme deux TS ou un TS et un autre travailleur m dico social En cas de clash il faut que l quipe soit pr te a intervenir en se rendant dans les lieux o l on re oit Jean La simple pr sence de certaines personnes peut l aider se contenir et d samorcer la situation de crise FT Accueil social en urgence p 88 Le travail en r seau Outre la demande mise par Jean il est important de lui signi fier son comportement inhabituel surtout depuis qu il est sous m thadone et ainsi lui demander ce qui se passe Trois possibilit s e Jean nie son comportement s nerve inutile de poursuivre dans cette voie qui risque non seulement d tre st rile mais qui plus est selon les UD met le professionnel dans une situation difficile e Vous pouvez galement d buter l entretien en lui deman dant la raison de sa convocation au tribunal et si c est en relation avec une consommation de stup fiants e Jean accepte de parler et l objectif sera alors de le r orien ter rapidement vers son centre m thadone ou vers le g n raliste qui la lui prescrit afin de prendre des calmants sous forme de tranquilisants Si Jean vous semble trop agressif pour aborder les manifesta tions de son comportement il est important de r pondre sa demande afin de le calmer Cependant il ne vous
39. l ments que l on ne pouvait esp rer pour r diger un CV Au r sul tat final certains patients s tonnent il n y a pas tant de trous que a finalement ce n est pas si mal En tudiant leur par cours ils font des constats je n ai jamais vraiment fait quelque chose par moi m me j ai toujours pris ce qu on m a propos Mais cet aboutissement peut tre long et il ne s agit pas de heurter de front leurs r sistances dans ce travail C est pour quoi le plus souvent le CV ne peut tre construit qu partir des entretiens et un soutien individuels et non des s ances de bilan collectif qui malgr les efforts des formateurs font vio r Le travail en reseau lence aux sujets fragiles et marginalis s Ces derniers d cro chent d ailleurs souvent avant la fin de la session La carte de S curit sociale Ce premier entretien r v le aussi que Fethi poss de une carte de S curit sociale sur laquelle sont indiqu s les 100 de prise en charge li es a la contamination VIH Cela n est pas sans risquer de poser la question a un ventuel employeur inquiet l id e de recruter un salari susceptible d tre malade absent moins efficace Le charg d insertion va alors informer Fethi du fait qu il peut b n ficier d une double carte de S curit sociale sur laquelle la mention 100 ne sera pas indiqu e II lui indiquera com ment obtenir la carte et pourra aussi le r adresser
40. mement modestes r Travail en reseau accueillie favorablement Les demarches aupres des administrations ou des associations doivent se faire avec Julien au risque sinon que rien ne se fasse 3 le temps un facteur incontournable Julien reste sur une autre tape de vie il est marginalis mais pas tant que cela car il habite dans un squat cependant il a des blocages sur les d marches qui ne sont tout simplement pas faciles effectuer Le processus d autonomisation est long il n cessite l acquisi tion de connaissances mais aussi une capacit de circulation dans les offres rep rer les r gles exprimer sa demande se rep rer dans le temps et l espace pour le moment Julien ne peut s y confronter seul Si cette situation dure tr s longtemps il risque de perdre les liens fragiles qu il a avec la soci t S curit sociale squat etc Aller la causalit de ses blocages et les r soudre est souvent li au temps de travail th rapeutique qui selon les cas peut tre de courte ou de tr s longue dur e Dans ce cas un accompagnement permettra un apprentissage des d marches pas pas Si un accompagnement physique s av re indispensable i est important de trouver le cadre dans lequel il pourra se faire Lurgence est ici de chercher une quipe ou une personne pro che qui puisse aider Julien et l accompagner physiquemen dans ses d marches ou tout simplement les faire sa place Dans les centres
41. ne Le cas de Patricia E jeune femme de trente ans mari e et m re de deux enfants travaille depuis neuf ans en qualit d aide soignante dans le centre hospitalier r gional Apr s huit ans de prise d h ro ne par voie nasale elle est maintenant stabilis e gr ce la prise en charge d une quipe pluridisciplinaire en ville et par un traitement de substitution la m thadone Aujourd hui elle vient vous voir en urgence et vous annonce directement J ai des difficult s au sein de mon couple je craque je ne vais plus au boulot et j ai repris de l h ro ne depuis quinze jours JJ Le d bat La rechute l h ro ne diff rencier de la consommation pisodique qu une partie des usagers choi sit comme mode de vie pendant plusieurs ann es fait partie de l histoire naturelle de la toxicomanie et du processus de prise en charge des UD sous traitement de substitution ou sevr s Traiter la rechute l h ro ne demande avant tout qu elle soit discut e entre l quipe soignante et le patient sans nier et sans dramatiser Or la plupart du temps ce n est pas le cas la reprise de produits est cach e par le patient elle est ressentie comme un chec et am ne de forts moments de culpabi lit De fait pour certaines quipes la rechute est un chec pour le patient mais aussi implicitement pour l quipe Quelle attitude adopter face une rechute comment r inscrire ici la personne dans une mono th rapie par m thad
42. nution constante depuis 1979 pour les deux sexes Cette vo lution est attribuable pour l essentiel la diminution des d c s par cirrhose Le cancer des voies a rodigestives sup rieures l vres cavit buccale pharynx oesophage larynx diminue beaucoup chez l homme et moins chez la femme la consom mation de tabac galement facteur de risque pour ces can cers ayant tendance augmenter chez les femmes En 1995 une alcool mie d passant le seuil l gal a t d cel e dans un tiers des d c s survenus lors d accidents de la route la fin des ann es 1990 on consid re que 60000 d c s par an sont imputables la consommation de tabac On pr voit en projetant les consommations selon l volution des com portements au cours des d cennies pr c dentes un double ment des d c s masculins et un d cuplement des d c s f minins li s au tabac l horizon 2025 Les maladies infectieuses sont le seul aspect de la morbidit des usagers de drogues illicites qui soit relativement bien connu Elles continuent tre une des cons quences sanitai res majeures de l usage de drogues illicites principalement chez les usagers de drogues injecteurs Les probl mes psy chiatriques et les tentatives de suicide sont sans conteste d autres traits importants qu il est actuellement difficile de mesurer pr cis ment Depuis le d but des ann es 1990 la pr valence d clar e de la contamination par le VIH a diminu parmi l
43. se renseigner aupr s des h pi taux ou AIDES e Se renseigner aupr s des communes pour d ventuelles prestations compl mentaires e Contacter le m decin pour la prescription de compl ments nutritionnels pris en charge par la S curit sociale sous r serve d une demande pr alable aupr s de la CPAM FT Etat des connaissances sur le VIH p 152 La gros sesse chez la femme enceinte infect e par le VIH et l in fection par le VIH chez l enfant p 154 Virus des h patites et VIH co infection VIH h patite C p 155 E Cf Carnet d adresses national La probl matique du pharmacien a La demande au pharmacien Est ce que je peux prendre ma m thadone et ma trith rapie ce n est pas contre indiqu Comment faut il prendre les comprim s avant les repas jeun faut il boire Est ce que c est cher comment je vais faire pour payer Dita Le r le du pharmacien est de r pondre aux questions d Ahmed en le rassurant et en l aidant concr tement pour la bonne observance de son traitement A cet gard il convient de recevoir Ahmed dans un espace de confidentialit et l entretien peut tre la fois clair et direct l Il n y a pas de contre indication entre la prise de la m tha done et la trith rapie mais il faut valuer les interactions La prise du traitement Outre l explication orale le pharmacien doit concevoir par crit un tableau de posologie De plus il faut donner Anmed d
44. sions de retraite les rentes les pensions alimentaires per ues et les prestations familiales sauf l allocation d ducation sp ciale l allocation de rentr e scolaire et l allocation pour jeune enfant jusqu au troisi me mois de l enfant Montant Le montant de l API per u correspond la diff rence entre la moyenne mensuelle des ressources et le montant maxi mal de l API Si la personne b n ficie d j d une aide au logement ou si elle n a aucune d pense de logement un forfait logement est d duit du montant de l API Dur e de versement e LAPI est vers e d s le mois de la demande tous les trois mois apr s retour par courrier d une d claration trimes trielle de ressources la CAF r examine les droits de la per sonne l API e Si l API est demand e dans un d lais de six mois apr s le d c s le divorce ou la s paration la CAF peut verser l API pendant douze mois de suite ou jusqu au mois pr c dant le troisi me anniversaire du plus jeune enfant si cela est plus favorable la personne e LAPI qui est demand e apr s plus de six mois d isolement prend fin au plus tard au bout de dix huit mois d isole ment ou juste avant le troisi me anniversaire du plus jeune enfant Allocation de parent isol et allocation pour jeune enfant est possible de cumuler tout ou partie de son allocation avec des revenus tir s d une nouvelle activit profession nelle ou d une formation professionnelle
45. sirs Je vais demander une aide hauteur de Mais le service enverra la somme directement l EDF Une aide en liquide 100F maximums ou en tickets service pourra aussi lui tre remise particuli rement si vous n avez pas pu joindre un m decin qui le re oive en urgence e Le patient a ni toute consommation il faut parvenir aux m mes actions aide envoy e directement l EDF et d pan nage pour la personne en liquide ou tickets mais avec d avantage de subtilit J entends votre angoisse face cette dette et je vais donc demander au service de la r gler aupr s de l EDF Mais je pense qu autre chose vous pr occupe peut tre avez vous besoin d argent pour autre chose dont vous n osez pas me parler Je vais demander aussi 100 francs et vous donner rendez vous dans quelques jours nous pourrons parler un peu plus St phane est aujourd hui en manque il faudra ventuelle ment susciter l envie d un rendez vous futur proposer dans un avenir proche o l on pourra valuer la situation globale et pr voir des actions long terme FT Les bonnes questions poser p 85 Couverture sociale FT D tenus Sortants de prison p 112 S il n a pas de droits S curit sociale ouverts leur remise en route s effectuera simplement par l envoi du bulletin de sor tie remis lors de sa lib ration la CPAM de son lieu de r si dence ou de domiciliation Ses droits seront ainsi ouverts pour trois an
46. tion massive de m thadone dose inadapt e dose d livr e d avance et prise en une fois L overdose d opiac s non compliqu e se manifeste par un coma de profondeur variable avec myosis serr accompagn de d pression respiratoire de cyanose d hypotension de bra dycardie d hypothermie overdose compliqu e arr t cardiaque secondaire l apn e ced me aigu du poumon l sionnel pneumopathie d inhala tion Le traitement d urgence en dehors d un milieu hospitalier est d appeler le SAMU ou le 15 et de d buter une r animation Si on dispose de naloxone on peut injecter une ampoule intra veineuse malade comateux ou 1 2 ampoule malade plus ou moins conscient et installer une voie veineuse p riph rique en attendant le SAMU Pharmacod pendance OMS tat psychique et quelquefois physique r sultant de l interac tion d une personne et d une substance se caract risant par des modifications du comportement et par d autres r actions qui comprennent toujours une compulsion prendre le pro duit de fa on continue ou p riodique afin d en retrouver ses effets psychiques et quelquefois d viter le malaise de la pri vation Cet tat peut ou non s accompagner de tol rance Un m me individu peut tre d pendant de plusieurs produits m R cepteurs opiac s Syn Syst me opio de Les opiac s se fixent dans diff rentes structures du cerveau primitif existe plusieurs r cepteurs aux opiac s
47. un Ys TA e csc Ee es W 4 46 La probl matique du m decin Y La demande au m decin Vous suivez Abdelkader depuis quinze jours pour un traitement de substitution Vous ne le connaissiez pas auparavant II vous a t envoy par le r seau ville h pital local qui lui a donn votre num ro de t l phone apr s avoir obtenu votre accord Alors qu il sort de chez vous avec une nouvelle prescription d une semaine et une demande de d livrance rapproch e par le pharmacien vous recevez un coup de fil de celui ci qui vous indique qu Ab delkader a achet en m me temps que son nouveau traitement un St ribox Vous vous posez tous les deux la question de ce qu il faut faire Pessentier La plupart des tudes toutes fran aises sur la bupr norphine HD montrent qu en pratique m dicale de ville le ph nom ne de l injection reste mod r entre 15 et 20 d une client le d UD d un m decin g n raliste s injectent leur traitement r guli rement Les tudes montrent aussi que tous ont essay au moins une fois l injection de leur traitement mais que l crasante majorit devant l absence d effet de ce mode d usage en reste l Seule une petite minorit restera fid le aux injections et l on parlera au del de la d pendance aux opiac s de la d pendance la seringue Cette d pendance reste probl matique car elle est li e au rituel de l injection acquis pendant des ann es plusieurs
48. valu e par la d tection de l ARN du VHC apr s 6 mois de traitement chez les patients infect s par un VHC de g notype 1 et ayant une forte vir mie le traitement doit tre poursuivi pendant 6 mois suppl mentaires si l ARN du VHC n est pas d tectable La r ponse prolong e doit tre valu e par le dosage des transaminases et par la d tection de l ARN du VHC 6 mois apr s l arr t du traitement Il n est pas n cessaire de r p ter la biopsie pour valuer la r ponse au traitement Les malades ayant une r ponse prolong e doivent tre suivis r guli re ment car l volution long terme reste inconnue 9 Principaux probl mes non r solus traitement vaccination L h patite C est un norme probl me de sant M me en 2010 compte tenu de la diminution de la pr valence de la maladie il restera un grand nombre de malades infect s chez lesquels la maladie aura progress jusqu au stade de cirrhose avec d veloppement possible de complications Le VHC est un adversaire dangereux adversaire qui chappe la r ponse immunitaire De ce fait il est peu probable qu un vaccin efficace soit disponible dans un avenir pr visi ble Il est remarquer que les anticorps neutralisants et les cellules T CD4 et CD8 sont faiblement induits en cas d in fection par le VHC Que savoir sur l h patite C r Etat des connaissances sur le VIH Epidemiologie Depuis 1996 l efficacit des traitements antir trovi
49. vident de la bupr norphine HD comme traitement de substitution qui aurait d amener dans un maximum de 3 mois une stabilisation des doses du comportement et des condui tes toxicomaniaques force est de constater que la m thadone est indiqu e en deuxi me recours Les indications du traitement la m thadone sont aujourd hui sous estim es par le fait d un manque de formation des m decins g n ralistes et des restrictions d acc s ce m dicament qui ne peut tre prescrit qu en centre sp cialis en premi re intention La m thadone est non injectable sous forme de sirop et dans le cas de patients d pendants de la seringue elle est une bonne indication Certains patients se sentent mieux avec un traitement la m thadone gr ce son pouvoir opiac Le d marrage du traitement avec le soutien d une quipe pluridisciplinaire sur site ainsi qu un accompagnement psychosocial rapproch peut contribuer une meilleure compliance Les difficult s d acc s sont rappeler manque de places et patients qui se montrent r ticents aller en centre et en accepter les contraintes Le passage un centre m thadone doit se faire sans rupture avec l quipe soignante initiale le m decin g n raliste le pharmacien le TS s il est d j engag La pr servation des liens tout au long du passage en centre m thadone sera n cessaire afin de permettre une sortie du centre dans de bonnes conditions En effet le relais en ville doit
50. 12 mois de prise de poste pour des personnes qui ont v cu au jour le jour et dans la discontinuit Les premiers postes accept s ne sont pas forc ment choisis l issue d une grande r flexion mais adopt s parce qu ils semblent accessibles pour commencer quelque chose et pour que la personne reprenne confiance en son potentiel suivre avec r g ularit une activit il reprendra confiance en son propre potentiel Nous pourrons alors lui proposer dans quelque temps un bilan d valuation et d orientation vis e plus professionnelle En ce sens un rendez vous avec le charg d inserti dernier faciliter Une bonne con on ANPES sera envisag Un contact avec ce a la premi re rencontre naissance du milieu associatif local facilitera une bonne orientation pour Emmanuel Tout professionnel peut se constituer un carnet d adresses concernant l insertion et aller la rencontre de ces partenai res pour sensibi sonnes substitu liser les acteurs l accompagnement des per es FT Crit res d valuation lors d un entretien pour une insertion professionnelle p 133 Insertion et orientation socio professionnelle p 131 l FT Crit res d valuation lors d un entretien pour une insertion professionnelle p 133 Insertion et orientation socio professionnelle p 131 Lentretien s engage Suite cette difficult exprim e par Emmanuel de reprendre une activit structur e r gu
51. 96 Aide m dicale en urgence La situation la plus critique en urgence est d apprendre que Bruno n a plus de droits ouverts la S curit sociale En urgence et apr s d pres n gociations il est parfois possible de se faire d livrer des feuillets d aide m dicale ce qui permet une consultation m dicale la d livrance de m dicaments sur ordonnance et d examens si n cessaire FT Aides m dicales p 99 Lorsqu il y a rupture familiale et si aucun droit n est ouvert il est int ressant de prendre contact avec la famille si la personne ne sy oppose pas et d entreprendre un rattachement sur la carte de S curit sociale d un parent au titre d ayant droit Par le biais de d marches administratives il est possible de renouer des liens Si cela s av re impossible avec les membres de la famille dans l imm diat on peut recourir la Mesure Jeune Majeur qui permet un suivi rapproch par une quipe FT Mesure Jeune Majeur p 139 On peut aussi rechercher avec Bruno si une quipe pourrait le soutenir ou s il n a pas dans son entourage oncles tantes grands parents amis voisins b n voles du quartier etc quel qu un qui pourrait l aider en attendant que se passe cette crise Le m decin sera contact par t l phone e pour l informer des d marches concernant la S curit sociale et l h bergement e pour lui demander de recevoir le patient en urgence pour un nouvel examen m dical et si besoin une nouvelle pre
52. HAD ainsi que les services d HAD g r s par les tablissements publics BP 136 40103 Dax Cedex T l 05 58 74 35 32 T l 05 58 90 82 69 FNARS F d ration nationale des associations d accueil et de r adaptation sociale 76 rue du Faubourg Saint Denis 75010 Paris T l 0142 47 05 93 Fax 0147 70 27 02 Fonds d indemnisation des h mophiles transfus s BP 115 94303 Vincennes Cedex T l 0143 98 78 78 Fax 01 43 65 46 38 Lettres recommand es avec accus de r ception Haut Comit de la Sant Publique 1 place Fontenoy 75007 Paris T l 01 40 56 60 00 Fax 01 40 56 79 49 INSERM Institut National de la Sant et de la Recherche M dicale 101 rue de Tolbiac 75654 Paris cedex 13 T l 01 44 23 60 00 Fax 01 45 85 68 56 M decins du monde Acc s aux soins des populations vuln rables 62 rue Marcadet 75018 Paris T l 01 44 92 15 15 Fax 01 44 92 99 99 M decins Sans Fronti res Centre de premier accueil m dical 54 rue Leibnitz 75018 Paris T l 01 42 28 54 54 Fax 01 42 28 04 92 Mission sida Direction des H pitaux 8 avenue de S gur 75350 Paris 07 SP T l 01 40 56 46 58 Fax 01 40 56 49 63 MILDT Mission Interminist rielle de lutte contre la drogue et les toxicomanies 8 avenue de S gur 75008 Paris Sida Info droit Service juridique de Sida info service N azur 0 801 636 636 Le mardi de 16 heures 22 heures Sida Info Service
53. La prise en charge des h patites B et C chez les personnes infect es par le VIH est insuffisamment prise en compte Les traitements des h patites sont efficaces mais complexes lorsqu il y a une co morbidit VIH associ e L arr t de la consommation d alcool est un l ment essentiel de la prise en charge d une h patite chronique Il est recommand qu un d pistage syst matique des h patites B et C soit entrepris chez toute personne infect e par le VIH un bilan r alis et que soit discut e l indication d un traitement en fonction des r sultats de la biopsie h patique o d tre particuli rement attentif la pharmacovigilance compte tenu des interactions ventuelles entre les associa tions d antir troviraux et les traitements des h patites C Virus des h patites et VIH co infection VIH h patite C r eseau le travail en r Icomanie Grossesse et tox Le suivi d une grossesse chez une patiente UD demande que soit pr cis s Les contacts des intervenants de ville et Phopital Le m decin traitant doit prendre contact avec un interlocu teur privil gi au sein de la maternit gyn cologue sage femme anesth siste surveillante de la consultation Un professionnel pourra ainsi r pondre aux diff rentes questions pos es par le m decin et notamment l informer du suivi des rendez vous L quipe hospitali re prendra soin de conserver les liens avec les intervenants en ville choisis
54. Le cas de Bruno 32 Le travail en r seau Un tel cas demande un resserrement du travail en r seau Une r union de synth se est sans doute n ces saire faut multiplier les pistes Le m decin peut comme m decin de famille apporter au travail social un IN Avec l accord du patient r el soutien dans la construction d un environnement favorable et surtout en lui d montrant l utilit d une coordination des diff rents intervenants pour la conti nuit et la coh rence de sa prise en charge une liaison t l phonique avec le pharmacien et le m decin traitant doit tre propos e Afin de rassurer la personne ce contact peut se faire en sa pr sence Travail sur les r seaux Avec l effet conjugu de Une r flexion avec lui s aussi importante que ce Il est aussi fondamenta connaissance de ses pro la crise et de l puisement Bruno peut ne pas prendre contact avec des personnes proches ur l tat de ses relations avec ses r seaux personnels est entreprendre car leur intervention est le des professionnels de demander aux diff rents intervenants professionnels qui entourent Bruno de mobiliser leur pres r seaux groupe d appui amis famille ainsi le m decin peut conna tre ses parents Linter vention du m decin aupr s de la famille ou d un ami pourrait peut tre aider un apaisement de la crise on peut ven tuellement aider d ve h berger Bruno momen Si l ensemble des efforts opper
55. S curit sociale Par ailleurs les l ments que vous r colterez sur ses conditions de vie ses ressources son tat de sant sa situation familiale sont pr cieux pour une bonne orientation a l officine L accueil et la prise en charge de l UD ont radicalement chang ces derni res ann es avec la mise en place des traite ments de substitution En effet l UD arrivant dans l officine ne doit plus tre consid r comme un intrus animal aso cial dont on craint le pire mais comme un malade qui vient chercher son traitement A pr sent le pharmacien et l quipe officinale doivent le prendre en charge sans arri re pens e En respectant un cer tain nombre de consignes la prise en charge se d roule bien la fois pour le client mais aussi pour l quipe de l officine Le premier contact avec l UD muni d une ordonnance de substitution est fondamental De celui ci d coulera l ins tauration d un dialogue qui permettra la r ussite de la prise en charge Une bonne connaissance de l interlocuteur de son Accueil de l UD pass th rapeutique de ses habitudes permet de mettre au point les modalit s de la d livrance des produits de substitu tion d livrance quotidienne ou autre La relation avec l UD doit tre empathique d nu e de toute agressivit verbale ou comportementale n anmoins la plus grande fermet reste de rigueur car il faut aussi lui faire com prendre que le pharmacien et le m decin forme
56. Sub Bupr norphine HD a Glossaire 177 Index des mots clefs 178 Index des mots clefs FICHES TECHNIQUES pages CAS CLINIQUES pages Abc s 9 41 45 Aborder la toxicomanie 9116 1335 45 5 Activit s occupationnelles 191 5251 53774 El 569 Aide financi re O MON 5251 6331 E49 Aide m dicale MEIES Alcool voir Glossaire p 171 250 133 41H 498 E61 Angoisse 159 199 932 E32 EZ EST 654 169 Benzodiaz pines 254 183 Bupr norphine 2 339 Al AS 535 RG Centre m thadone O 1157 ae S 057 Cocaine 45 57 Contrat O Sa 25 re 71411 45 65 Couverture sociale 22 BIEN LON Pa ON EUR ss LOS Crack 45 57 D pendance voir Glossaire p 171 O 15451 E57 D pression 29h 53h 614 165 169 D tournement de m dicaments 90 1839 25 Dettes 3391 AI M6 Emploi oh 42 GI E69 Famille ss La ET Grossesse 15 H bergement d urgence 151 29 H patites 45 61 65 H ro ne O M5 254 159 E53 Hospitalisation 159 12 54 Be PET Injecteurs 91 MARI 5454 6574 E61 Insertion professionnelle 9 FA E32 E69 Justice IET AN Ea 065 Logement 159 TON 529 UE o 3 Manque voir Glossaire p 171 9 154 057 M thadone US 1194 ae 4410 4498 i Gl Observance TON 5874 24119 E65 Post cure 25 Pr carit 159 19 2291 49 Gs 9 Protection judiciaire 159 888 Rechute 25 2 7
57. a t expliqu maintes fois mais il ne bouge pas I Le debat Certains usagers remettent s rieusement en question les professionnels qui tentent de s occuper d eux apr s avoir demand leur aide ils semblent adh rer aux projets et d marches propos s mais ne passent jamais l acte Au del de l agacement ou de l envie de baisser les bras qu ils finissent toujours par g n rer quelle attitude tenir Dans quel cas proposer un accompagnement minutieux m me dans les d marches qui semblent simples r gression diront certains assistanat diront d autres Dans quel cas faudra t il au contraire opter pour un discours cadrant exigeant Rep rer et ma triser les sentiments que ces patients g n rent comprendre l origine de leur paralysie sont les premi res t ches que les professionnels entreprendront pour mieux leur venir en aide M decin travailleur social les probl matiques 151 demande au m decin La demande au travailleur social Julien vient sa consultation pour le renouvellement de Apres discussion avec son m decin g n raliste vous son traitement Mais comme la derni re fois il vient sans revoyez Julien et vous souhaitez lui faire part de vos les r sultats d un bilan de sang prescrit depuis de nom interrogations sur les blocages qui l emp cheraient de breuses semaines De nouveau vous essayez de compren faire les d marches n cessaires et tudier avec lui le dre son fonctionnement comment p
58. a droit pour elle m me et les personnes sa charge l aide m dicale pour des d penses de soins qu elle ne peut supporter Convention d assistance r ciproque avec la France Convention europ enne d assistance sociale du 11 d cembre 1953 Allemagne Autriche Belgique Danemark Espagne Grande Bretagne Gr ce Irlande Islande Italie Luxembourg Malte Norvege Pays Bas Portugal Suede Turquie Conventions bilat rales Pologne 1920 Suisse 1931 e Alg rie Accords d Evian e Andorre Conventions d tablissement o Zaire Gabon Togo R publique Centrafricaine Tchad Convention d assistance r ciproque avec la France L aide m dicale des trangers Aide m dicale des trangers Aide m dicale domicile Les trangers r sidants en France peuvent b n ficier de l aide m dicale domicile sans condition de dur e de r sidence s ils sont ressortissants des pays suivant e Cameroun Congo Brazzaville C te d Ivoire Laos Mali Mauritanie iger R publique du B nin R publique du Burkina R publique Malgache S n gal La loi n 831027 du 23 ao t 1993 a modifi e l article du code de la famille d s lors que la carte de s jour est demand e par les CCAS aux personnes des nationalit trang re Les trangers ne peuvent avoir acc s l aide m dicale qu la condition d avoir un titre de s jour ou une preuve de leur s jour
59. abordables Certaines associations notamment de lutte contre le SIDA proposent galement des ateliers et ou stages d expression artistique des groupes de parole du th tre des sorties culturelles des soir es th me Ahmed pourra ventuellement y faire de nouvelles rencontres et cr er des liens sociaux avec ces personnes Conditions de vie 1 Conservation des m dicaments V rifier avec Ahmed les conditions dans lesquelles il vit En cas par exemple d absence de r frig rateur quipement indispen sable la conservation des traitements contre le VIH il faudra lui proposer de demander diff rentes aides financi res pour qu il puisse s en acheter un Exemples de support financier Secours Populaire Secours Catholique associations de lutte contre le SIDA 2 quilibre nutritionnel e Certains CCAS sont en mesure de donner des tickets ser vices ou des aides subsistance pour l alimentaire et l hy gi ne sinon contacter les associations de lutte contre le SIDA et les associations caritatives e Lui communiquer une liste d adresses o il peut manger peu de frais exemple liste AIDES e Une demande d aide financi re ponctuelle aupr s du CCAS est envisager cette d marche pourra faire lien et rassurer Ahmed e Avec son accord organiser un rendez vous avec des grou pes de patients encadr s par un nutritionniste afin de lui donner les bases alimentaires essentielles en ad quation avec des budgets modestes
60. ac ces aux soins leur continuit l observance des traitements Le m decin sattachera contacter l AS ou l ducateur qui suit son patient et inversement dans le respect des identit s professionnelles d s qu un contact s av rera utile dans le cadre de la prise en charge globale m dico sociale du patient De m me qu un assistant social AS s informe d s sa nomination des coordonn es de certains partenaires incontournables Protection de l enfance secteur psychiatrique alcoologie il semble indispensable aujourd hui d avoir quelques contacts locaux afin d orienter une personne d pendante en manque ou en tat de souffrance Ce r seau personnel tout AS peut aujourd hui se le constituer ais ment pour obtenir les coordonn es du r seau le plus proche puis celles des m decins g n ralistes et pharmaciens voisins il lui est possible d interroger Drogue info service DASS service de sant publique de votre d partement E Cf R pertoire du travail en r seau 1 Caisse Primaire d Assurance Maladie 2 Revenu Minimum d Insertion 3 Agence Nationale Pour l Emploi l a cB Q cB OO gt p D qu a di er dl cs DE un Ez Es Os Etre enceinte et toxicomane Le cas de Sonia ES que vous connaissez d j comme UD est enceinte de trois mois Elle est suivie avec un traitement par m thadone et vit avec une copine dans un appartement qu elles squattent Sonia n a fait
61. au logement Aller s inscrire aux antennes locales des offices HLM disposant d un parc locatif sur la commune Attention lui faut se r inscrire chaque ann e dans chaque office en aucun cas les offices HLM ne pr viennent de l obligation de le faire Prendre rendez vous avec une assistante sociale au CCAS ou la DASS qui peut crire pour appuyer la demande in former des droits et effectuer une demande aupr s du FSL si n cessaire Faire un courrier au pr fet du d partement en lui expo sant les motifs de la demande et l urgence Le pr fet peut intervenir deux titres o la pr fecture dispose d un contingent de logements o le pr fet peut aussi intervenir aupr s des offices HLM et des communes en faveur des personnes dont il estime qu elles ont besoin d tre log es en priorit Si le demandeur de logement est salari d une entreprise de plus de dix salari s il est possible que l entreprise cotise au 1 patronal doit se renseigner aupr s du service du per sonnel si c est le cas il doit le pr ciser sur la demande de logement car cela peut faciliter et activer l obtention d un logement 2 Acc der au logement priv ll existe des associations d partementales pour l information sur le logement ADIL qui renseignent gratuitement sur la l gislation en mati re de location Elles connaissent aussi les offres de logements neufs Attention Certains types de logements ne sont soumis aucune
62. aucun examen de grossesse ni sa d claration la CAF2 Elle veut lever seule son enfant et n a plus aucun contact avec le p re I Le debat Respect du patient et secret professionnel l UD est il a priori un parent indigne Quels sont les risques de la m thadone pour l enfant Les tablissements de soins sont ils tous adapt s ce type d accueil D un point de vue social et m dical le suivi devra tre rapproch et le travail en quipe pluridiscipli naire devra s imposer M decin sage femme travailleur social les probl matiques II demande 1 demande demande au m decin la sage femme au travailleur social J ai des douleurs abdominales est ce Je suis enceinte depuis 3 mois est Je n ai pas de s cu et j aimerais bien ma grossesse qui pose un probleme ce que la m thadone est contre in avoir un logement correct pour mon diqu e comme m dicament Est ce b b qu il va falloir d sintoxiquer mon b b A Etre enceinte et toxicomane E N Y un co wu 16 La probl matique du m decin St La demande au m decin J ai des douleurs abdominales est ce ma grossesse qui pose un probl me Fnessentiel La grossesse est un moment privil gi pour parfaire le bilan de sant de la femme UD qui est sous traite ment de substitution La r gularit des consultations rendue indispensable par le traitement permet tant bien que mal l organisation d un suivi
63. avec quelques grammes d h ro ne sur elle Il l invite se soigner Elle vient pour cela Le debat Le d bat d ailleurs tres francais sur le sevrage est encore vif La notion de sevrage et donc d abstinence demeure encore tr s forte sinon majoritaire chez les pro fessionnels La r flexion n est pas termin e En quels cas proposer un sevrage plut t qu un traitement de substitution Quel comportement thique adopter Si la demande de sevrage intervient apr s plusieurs checs nous devons exposer qu il y a une autre voie que l abstinence Le traitement de substitution peut tre expliqu en termes simples chaque UD pour l aider dans son information M decin travailleur social les probl matiques 101 demande au m decin La demande au travailleur social Le juge m a demand de me soigner Dois je faire un J ai besoin d une post cure pour y aller d s ma sortie du sevrage ou prendre des m dicaments sevrage x E o 2 u u gt un ES u gt n Ee n U po d P o F s gt VU oO as pes gt VU un 26 La probl matique du m decin Y Le La demande au m decin Le juge m a demand de me soigner Dois je faire un sevrage ou prendre des m dicaments ER Face une demande de sevrage le m decin a aujour d hui plusieurs cas de figures qui s ouvrent lui en fonction de la situation de son patient et de
64. bien infor m s pr alablement du traitement la m thadone de la m re L enfant sera mis sous surveillance La surveillance consiste r Le travail en reseau en un examen quotidien du p diatre et un examen 6 fois par jour par la sage femme ou la pu ricultrice qui vise d celer une hyper activit Il sera sevr ou trait par un opiac si n cessaire Si l en fant re oit un traitement opiac dont la dur e variera de 1 5 semaines il faut rassurer les parents car le traitement est de tr s courte dur e Cette tape constitue un fort moment de culpabilisation des parents qui peuvent avoir peur du jugement des professionnels Il faut valoriser leur r le et leur expliquer que leur aide est capitale pour que l enfant aille mieux et qu il a besoin d eux Vous les inviterez d s la naissance serrer l enfant dans leurs bras le bercer le toucher lui parler mais viter de le stimuler FT Grossesse et toxicomanie p 156 ll est primordial de toujours se connecter avec les autres intervenants avec l accord des parents en leur en 3 Tous les intervenants doivent rester en relation t l phonique y compris apr s la naissance r le de la PMI ON expliquant le pourquoi et ce qui va tre dit Proc der autrement comporte le risque d une perte de contact Sans protection sociale le suivi m dical restera pr caire Le m decin doit faire la d claration de grossesse II peut en plus attester du suivi de sa patie
65. cessaires Je vous en remercie d avance et vous prie de recevoir Monsieur le Directeur l expression de mes sentiments distingu s Dr Demande de bilan social pour un UD sous traitement de substitution Circonscription d Action Sociale Assistante sociale Ch re Madame Cher Monsieur Je suis le m decin traitant de M me qui fait aujourd hui appel VOS services En accord avec lui elle je vous signale qu il elle est suivi e pour une toxicomanie et qu il elle vient d entreprendre le d but d un traitement de substitution Ce traitement vise le la stabiliser dans sa consommation de produits et lui permettre une r insertion sociale Dans ces conditions je crois qu il est n cessaire que vous puissiez faire un bilan social de son dossier droits revenus logement formation travail afin que sa r insertion soit un succ s N h sitez pas me contacter pour que nous puissions en parler ensemble Dans cette attente veuillez recevoir Madame Monsieur l expression de mes sentiments distingu s Dr Demande de bilan social pour un UD sous traitement de substitution Demande de report d un jugement Demande de report d un jugement par l assistante sociale Ce courrier a pour but de pr parer une audience aupr s d un juge souvent pour une affaire ant rieure aux soins elle est tablir en accord avec le patient Vos r f rences M ou Mme qualit et service si possible indi
66. charge glo bale c est dire en sentourant d un r seau de proximit M thadone Indications Traitement de substitution des pharmacod pendances ma jeures aux opiac s dans le cadre d une prise en charge m di cale sociale et psychologique Ladmission en centre m thadone Chaque centre m thadone de m me que chaque lieu de cure ou post cure fait ses propres choix en mati re de prise en charge et de composition d quipe de cursus d admission 1 4 entretiens liste d attente plus ou moins longue de dur e tr s variable de prise en charge avant passage en m decine de ville Il est important de bien conna tre les pratiques du centre o l on pense orienter un UD car elles forment le cadre o il se stabilisera et s panouira si ce cadre correspond ses besoins contrario si ce cadre demande des rep res temps espace et des d marches qu il n est pas encore en mesure de suivre il chouera avant admission ou se heurtera vite l quipe De fait certains SDF tr s dispers s ou d sorient s ne peuvent honorer plusieurs RV de suite m me si leur venue au quotidien au centre ne fait pas de doute quand la m tha done et l obtention d un h bergement par exemple abaisse ront angoisse et confusion Pratique du centre m thadone Apr s consultation du m decin du centre et parfois de l infir mier de l assistante sociale et de l ensemble de l quipe la d livrance sera d abord quotidienne et
67. chez l enfant Le traitement initial chez l enfant suit les principes recom mand s chez l adulte En p diatrie il convient d tre particu li rement attentif e aux risques importants d chec probablement li s aux for mes gal niques des m dicaments mal adapt es aux enfants aux difficult s d interpr tation des niveaux de charge virale souvent lev s dans les premiers mois et ann es de la vie Il est recommand de parfois temporiser l initiation d un traitement afin de se mettre dans les meilleures conditions d observance e de prescrire un traitement pr coce dans les formes s v res de l infection par le VIH e de tenir compte dans le choix du traitement du nourrisson des antir troviraux auxquels il aura t expos in utero et des ventuelles mutations de r sistance du virus transmis par la m re Virus des h patites et VIH co infection VIH h patite C D apr s le Rapport Delfraissy Minist re de la Sant septembre 1999 Prise en charge th rapeutique des personnes infect es par le VIH Quelques informations La pr valence des h patites C chez les personnes infect es par le VIH est lev e elle est fonction du groupe de transmission Toxicomane etc L infection par le VHC est aggrav e par l infection par le VIH 15 20 des d c s actuels des personnes infect es par le VIH sont dus une cirrhose li e au VHC souvent favoris e par une intoxication alcoolique
68. consomma tion il v hicule cependant l image d un parcours qui n aurait que deux niveaux la vie abstinente et la vie d pendante o l on retombe sans alternative et ne rend pas l id e d un parcours lent avec des p riodes de fragilisation d es aux probl mes r soudre y compris sous substitution Le TS devra donc accueillir l usager avec une bien veillante neutralit qui se manifestera dans les ques tions qui permettront Patricia de dire son retour au produit Absences sans arr t de travail Etiez vous malade avez vous des probl mes avec les coll gues ou la famille Peut tre tes vous d prim e et si tel est le cas n est ce pas difficile c t produit J Soutien psychologique en vue d une reprise du traitement Lorsque Patricia aura pu vous exprimer ses difficult s face aux produits il faudra lui demander si elle vous permet de joindre son m decin g n raliste et ou l quipe du centre o elle tait suivie si elle y a gard de bons contacts De fait elle aura besoin du regard positif et bienveillant de toute une quipe pour r apprendre se faire confiance et croire nouveau en ses chances de parvenir la vie abstinente qu elle souhaite Valoriser le parcours en dehors de cette p riode de reprise de produits qu elle a effectu depuis que vous la connaissez t moigner des progr s constat s dans le pass lui permet tront sans doute d oser se r investir dans des projets d avenir
69. consultation que je dois avoir une bonne hygi ne de vie ende Ahmed est tres pr occup il va certainement tre trait par trith rapie Son medecin g n raliste lui a expliqu que ce type de traitement va de paire avec un bon quilibre alimentaire Son parcours parsem d errance et de rupture le place dans une attitude de m fiance et de difficult cr er des liens Notre d marche doit tendre vers le retissage de ces liens Prendre sa demande voire ses demandes au s rieux sera le premier pas vers une relation durable avec Ahmed Un traitement par trith rapie est tr s contrai gnant moralement et physiquement Lui signifier donc que l on peut entendre sa souffrance est fondamental m me si cette derni re n est pas exprim e JJ Ressources Situation du patient Orientations et d marches effectuer S1 B n ficiaire du RMI Contacter son m decin pour l Instruction de la demande de reconnaissance du statut d Adulte Handicap aupr s de la COTOREP qui donne droit l AAH2 et ventuellement la reconnaissance de la qualit de travailleur handicap FT COTOREP et AAH p 105 S2 N a jamais travaill Faire simultan ment une demande de RMB et les d marches d crites en S1 FT RMI p 107 COTOREP et AAH p 105 S3 Vient d tre licenci V rifier si le licenciement n est pas abusif S il a travaill au moins 122 jours sur les 8 derniers mois faire valoir le r gime d assurance ch mage et s i
70. contracte et peut entendre votre proposition d aide au del de sa demande Une nou velle date de rencontre peut lui tre donn e avec pour objec tif annonc la mise en contact avec un MG une association o sa souffrance puisse tre prise en charge Face au manque persuad que ne rien proposer une per sonne en manque est proche de la non assistance personne en danger le travailleur social s attachera conna tre le les MG proches de son secteur d intervention qui puisse nt recevoir les ventuels UD souffrants De m me qu un AS s in forme d s sa nomination du nom et des coordonn es de ses partenaires en mati re de protection de l enfance de secteur psychiatrique d hygi ne alimentaire il est indispensable au jourd hui de conna tre le r seau MG pharmaciens en mati re de polytoxicomanie Ainsi il est presque m me 18 heures de proposer un UD m d aller consulter un MG qui pourra au min toujours possible alade en manque imum lui prescrire un calmant et peut tre engagera un suivi m dical avec lui A noter les centres sp cialis s ne peuvent accueillir le jour m me un UD et les UD prouvent plus de difficult s s y ren dre qu aupr s d un MG de ville El ments de vigilance Avant toute orientation il est primordial d valuer la situation sociale de l usager afin de s assurer qu il dispose des papiers l mentaires pour faire valoir ses droits papiers d identit et carte de
71. de Fabienne est classique usage d h ro ne dans le cas d un traitement pour une psychose active Le produit h ro ne est en lui m me un antipsychotique puissant et un antid presseur ayant la faveur de certains patients suivis en psychiatrie par rapport un traitement neuroleptique classique La co morbidit psychiatrique est un fait majeur dans le suivi des UD Le travail avec les psychiatres est un axe incontournable M decin travailleur social les probl matiques I demande au m decin La demande au travailleur social Le m decin d cide d hospitaliser sa patiente dans le sec de Ph pital teur psychiatrique Je voudrais partir en maison de repos Comme la mere est en train de craquer il recherche un lieu relais la sortie de l h pital ll contacte alors l AS de l h pital pour que soit recherch e une maison de repos x d U gt Fe A lt W gt N a U im a Q Le cas de Fabienne 54 La probl matique du m decin Y Le La demande au m decin Le m decin d cide d hospitaliser sa patiente dans le secteur psychiatrique Comme la m re est en train de craquer il recherche un lieu relais la sortie de l h pital II contacte alors l AS de l h pital pour que soit recherch e une maison de repos Flessentiel Le cas de Fabienne n est malheureusement pas rare On le sait le recours un avis psychiatrique sinon un suiv
72. de formation ou d emploi demande un minimum d organisation noter et chercher honorer ses rendez vous constituent des tapes importantes Les diff rents professionnels m nent un travail cons quent pour aboutir une plus grande autonomie de l usager Cet effort indispensable porte progressivement ses fruits Un des probl mes essentiels du travail de ces professionnels consiste aussi en la recherche de pr vention des rechutes et en un tayage de ce qui commence se construire 131 ion socio professionnelle Insertion et orientat 132 Lusager et son insertion La demande d aide n est pas toujours exprim e Les personnes prouvent souvent des difficult s s approprier leur projet et leur parcours Certaines d entre elles ne m nent pas leurs d marches bien que comprenant leur utilit Elles agissent parce qu on leur a parl de mener telle ou telle action sachant bien s r que les propositions sont faites en fonction des situations et des souhaits des personnes L impression de devoir faire pour tre pris en compte appr ci exister aux yeux de quelqu un engendre parfois chez les usagers des s ries d actions plus ou moins f briles et non organis es IIs se sentent alors en situation de rendre des comptes au professionnel qui les re oit Vous n allez pas tre content je n ai rien fait cette semaine Chez certains existe aussi un sentiment d tre en dette vis vis du professionnel
73. de plaies o L tat des veines et des lieux des injections multiples e L tat dentaire souvent dans un tat de d labrement avanc l interrogatoire et l examen cardiaque recherchera les si gnes d une toxicomanie la cocaine angor HTA crises de achycardie e L examen pulmonaire recherchera les traces de l inhalation de produits crack h ro ne h morragies et h moptysies bron cho pneumopathies Une radio pulmonaire de contr le de la uberculose en cas d alt ration de l tat g n ral sera faite e L examen gyn cologique fera le tour des ant c dents gros sesses IVG salpingites et proposera une contraception et un frottis de d pistage Le bilan de sant du toxicomane La consultation sera aussi un moment de pr vention et de d pistage Le pr servatif et son mode d utilisation devront tre rappel s Les s rologies de d pistages seront propos es apr s discus sion sur leur importance VIH et VHC sont les principales avec l h patite B Mais l accord du patient doit tre obtenu Le moment du d pistage du VIH doit tre bien choisi apprendre sa s ropositivit longtemps ni e n est pas simple pour quel qu un qui sort peine de la gal re de la drogue et dont le manque de confiance en lui m me est important valuer l tat psychique bilan d une anxi t ou de crises d angoisse troubles du sommeil tat d pressif pass psychiatrique p riodes d hospitalisation tats d lira
74. de sa situation sociale Fiessentiel Apr s son admission dans le centre m thadone et selon les choix du centre le patient peut demander voir ou doit obligatoirement voir l AS du centre Sachant que le substitu viendra au quotidien puis au minimum de fa on hebdomadaire pendant plusieurs mois ou des ann es s il est tr s d structur une occa sion unique s offre au TS de proposer un suivi global et r gulier l UD alors que celui ci a souvent fui tout dispositif sauf urgence Gr ce la stabilisation du patient par la m thadone gr ce au facteur temps une approche des probl mes sociaux familiaux juridiques financiers et professionnels devient possible l Point sur la situation sociale globale de usager substitu Ainsi l AS effectuera une valuation globale de la situation du patient bien au del de sa demande initiale la simple r ponse la demande serait ici une erreur professionnelle De nombreux probl mes issus des ann es gal re sont occult s et enfouis par l UD tant ils sont source d angoisse pour lui une angoisse longtemps anesth si e par le produit Ils devront pourtant tre trait s un jour sous peine de resurgir tout moment et remettre en question les avanc es concer nant le traitement et l insertion Le TS doit donc aider le patient Carlos par exemple verba liser ses probl mes pass s en insistant sur le facteur temps sachant que l approche du r el va le fragilise
75. decin Un soir St phane vient en urgence en fin de consultation dans un tat f brile il est agit et press Doc teur je suis mal j ai besoin de m di caments 4 demande au pharmacien Un soir la fermeture St phane pr sente une ordonnance visiblement non conforme de bupr norphine HD car il m conna t la mise en place de l ordonnance s curis e Compte tenu son tat vous d cidez de l orienter pour des soins en urgence demande au travailleur social St phane vous demande avec insis tance une aide financi re imm diate pour payer une facture d lectricit Je ne repars pas sans rien sinon ils vont me couper l lectricit il me faut 400 francs sinon je vais tre tr s mal a cP Q du Do 2 gt 2 uy E as er ae elk cs oe un Ez Ea Os 10 La probl matique du m decin Y La demande au m decin Un soir St phane vient en urgence en fin de consul tation dans un tat f brile il est agit et press Docteur je suis mal j ai besoin de m dicaments Fuessentiel Derri re cette attitude f brile et agit e qui peut g ner sinon faire peur il ne faut pas oublier qu il y a parfois un patient pr sentant un syndrome infec tieux qui peut tre grave chez une personne touch e par un probl me de d pendance dans un tat de souffrance et d exclusion l Un court entretien permettra de v rifier la r alit de la pharma cod
76. decin de ville et sa d livrance par un pharmacien d officine ne peut se faire que quand une certaine stabilisation a eu lieu e La prescription maximale est de 7 jours et la d livrance peut tre rapproch e si le pharmacien le souhaite o Les flacons de m thadone se pr sentent sous la forme de 5 mg 10 mg 20 mg 40 mg 60 mg sous la forme de sirop non injectable Cadre l gal des traitements de substitution 146 3 Le sulfate de morphine Est prescrit dans certaines conditions restreintes si les aut res traitements ne conviennent pas et en attente d un pro gramme m thadone Il faut avoir un accord crit du m decin de la Caisse Primaire d assurance maladie du patient assur apr s avoir rempli un protocole conjoint La mention accord avec le m decin conseil demand doit tre indiqu e sur l ordonnance s curis e Ob it aux r gles classiques des stup fiants prescriptions maximum de 28 jours pas de chevauchements sauf men tion sp ciale comptabilit tr s stricte des comprim s par le pharmacien Est souvent l objet d injections les comprim s de sulfate de morphine sont lav s de leur pellicule d amidon cras s et dilu s Les micro g lules sont encore plus faciles injecter Selon les recommandations du Minist re de la sant les mor phiniques d ac ion rapide dextromoramide et p thidine et le sulfate de morphine n ont aucune indication en mati re de toxicomanie e ad
77. du Coeur Les quelques autres emplois int rimaires qu il a exerc s il y a bien longtemps avaient dur au plus dix jours Fethi n a jamais eu de curricu lum vitae Un CV s tonne t il si c est ca je laisse tomber que voulez vous que j y mette Le charg d insertion va alors lui proposer un nouvel entretien pour qu ils puissent r fl chir ensemble ce que pourrait bien comporter son CV L laboration d un curriculum vitae constitue une tape de plus en plus difficile viter pour un retour l emploi Les UD ne voient pas comment poser sur papier leur parcours pour tablir ce CV Beaucoup d entre eux souhaiteraient voir dispa ra tre ce pass recommencer zero Peu de patients ont conserv une m moire du contenu et de la chronologie de leur v cu Ils ont besoin de se pr parer pour trouver le courage de se rem morer leur histoire et de compo ser avec elle pour construire un CV qu ils se sentent pr ts remettre un employeur Ils se mettent alors chercher leurs contrats de travail et leurs fiches de paie Lorsqu ils les ont ga r s ils parviennent particuli rement s ils sont aid s indivi duellement reconstituer approximativement la chronologie des v nements qui ont marqu leur vie Ils redonnent de l or dre un pass souvent chaotique en partie effac par la toxi comanie et enfoui pour viter la r surgence de souvenirs douloureux Et l on retrouve alors souvent beaucoup plus d
78. du travail Le refus de s y soumettre peut constituer une cause de licen ciement FT Longue maladie ALD 30 p 103 Arr t de maladie Les prestations en esp ces les indemnit s journali res L indemnit journali re salaire de substitution ne compen sant que partiellement la perte de salaire de l assur en arr t de maladie D lai de carence le droit n est ouvert qu au quatri me jour de l arr t de travail Montant de l indemnit journali re la moiti du gain journalier de l assur dans la limite de 50 du salaire pla fonn Cette indemnit journali re est major e compter du 31 jour d arr t de travail si l assur a au moins trois enfants charge Elle passe alors aux 2 3 du gain journalier ALD 30 Affections de longue dur e exon rantes Votre patient doit tre inform que le Code de la S curit sociale pr voit que la participation financi re de l assur ticket mod rateur peut tre supprim e 1 lorsque le b n ficiaire est atteint d une des affections inscrites sur une liste tablie par d cret apr s avis du Haut Comit M dical comportant un traitement prolong et une th rapeutique particuli rement co teuse D cret du 31 d cembre 1986 Les 30 affections inscrites sur la liste sont les suivantes e accident vasculaire c r bral invalidant aplasie m dullaire e arteriopathie chronique et volutive y compris corona rienne avec manifestations cliniques i
79. effectuer aupr s des CCAS du domicile Le droit la prise en charge des soins au titre de l assurance personnelle est imm diatement reconnu articles L161 15 2 et L741 1 du CSS toute personne apparemment d pourvue de protection maladie r sidant en France depuis au moins trois mois et titulaire d un des titres de s jour mentionn s l article D 115 1 du CSS II s agit d une affiliation provisoire l assurance personnelle dans l attente pour les caisses d assurance maladie de v rifier si la personne peut faire valoir des droits un r gime obliga toire d assurance maladie Laffiliation provisoire prend effet d s la demande et ouvre imm diatement droit aux prestations en nature prise en charge des soins examens m dicaments de l assurance maladie et maternit du r gime g n ral de s curit sociale Toutes les personnes r sidant en France ont vocation tre assur s sociaux et ou tre admises l aide m dicale sous condition de ressources La carte d assur social La prise en charge 100 au titre d une ALD figure sur la carte d assur social Ces informations sont confidentielles et ne concernent ni les employeurs ni l ANPE La circulaire CNAMTS DGR n 98 95 du 28 septembre 1995 a pr cis aux caisses primaires qu elles doivent sur demande de l assur lui d livrer un double de la carte d assur social sur laquelle ne figurent pas les informations confidentielles et notamment pas la menti
80. en rupture familiale sociale affective et conomique qui peut conduire une exclusion souvent rapide et g n ra lement profonde Les prestations concern es e allocation adulte handicap allocation compensatrice allocation suppl mentaire du Fonds national de solidarit allocation d aide sociale certains avantages vieillesse soumis condition de res sources pension d invalidit sous certaines conditions RMI sous certaines conditions L action ducative doit associer la personne la construction d un projet de vie gr ce un accompagnement social person nalis et adapt La gestion des prestations concerne les pos tes logement alimentation sant habillement et loisirs R f D cret n 75 96 du 18 f vrier 1975 fixant les modalit s de mise en uvre d une action de protection judiciaire en faveur de jeunes majeurs Code civil Article 488 La mesure Jeune Majeur donne la facult au jeune majeur de demander au juge des enfants la prolonga tion ou l organisation d une action de protection judi ciaire son gard Qui y a droit toute personne majeure de moins de 21 ans ou tout mineur mancip qui prouve de graves difficult s d insertion sociale Les modalit s Le juge des enfants peut alors prescrire avec l accord de l int ress la poursuite ou la mise en uvre son gard d une ou plusieurs des mesures suivantes observation par un service de consultatio
81. erreurs d orientation dont les cons quences peuvent briser pour longtemps la dyna mique amorc e e La personne peut elle travailler plein temps ou de pr f rence temps partiel Yat il des activit s qu il ne serait pas souhaitable m dica lement que la personne exerce telles de la manutention lourde une cadence de travail tr s soutenue ou un contexte professionnel tr s stressant o Sa r sistance physique Ses capacit s de concentration sa vigilance semblent elles suffisantes pour mener l activit choisie Sa sociabilit en l occurrence son aptitude entendre les r glements o respecter les consignes de la hi rarchie et les conseils fournis o l acceptation de la pr sence de pairs et du travail en quipe doit galement tre prise en compte il s agit de chercher consid rer leur juste place la vio lence ou l agressivit potentielle ainsi que les risques de passage l acte dans des situations frustrantes Son capital formation et experience professionnelle e niveau d tudes emplois exerc s et dur e de ceux ci e savoirs faire y compris extra professionnels Ses go ts et besoins professionnels quels m tiers quelles conditions de travail quel contexte relationnel la personne peut elle faire face Crit res d valuation lors d un entretien pour une insertion professionnelle L h bergement d urgence d urgence L h bergement d ur
82. est grand de d stabiliser les parents La m thadone passe par le placenta le b b re oit la m thadone pendant la grossesse rien ne permet de dire en quelle quantit Dans les jours qui suivent la naissance un syndrome de sevrage peut se d clarer Ce syndrome sera d intensit variable sans apparemment de corr lation avec la quantit de m thadone absorb e par la mere rien ne permet d en pr voir l importance Le d lai de quelques jours permet l installation de la relation m re enfant et facilite la pr paration de ce passage tant redout par les parents La surveillance n onatale de l enfant Le p diatre et l quipe obst tricale seront bien inform s par le r f rent hospitalier du risque que l enfant d veloppe un syndrome de sevrage du fait du traitement la m thadone suivi par la m re Un rendez vous aura t pris avec le p dia tre en pr natal Cette rencontre initiale a pour but de parler de leurs inqui tudes au sujet de l tat de sant de l enfant la naissance L enfant sera mis sous surveillance sera sevr ou trait par un opiac si n cessaire Si l enfant re oit un traitement opiac dont la dur e variera de 1 5 semaines il faut rassurer les parents sur l absence de cons quences imm diates La surveillance consiste en un examen quotidien du p diatre et un examen 6 fois par jour par la sage femme ou la pu ri 157 eseau le travailenr ICOManIe Grosses
83. est n cessaire pour valuer la progression de la fibrose et l existence ou non d une cirrhose La biopsie h pa tique doit tre effectu e tous les 4 5 ans chez les malades non trait s du fait du caract re minime des l sions histolo giques sur la premi re biopsie Durant le traitement les malades doivent avoir une num ra tion formule sanguine y compris une num ration de pla quettes Cette surveillance h matologique doit tre effectu e toutes les semaines pendant les 4 premi res semaines puis p riodiquement chez les malades trait s par la ribavirine chez lesquels une chute de l h moglobine de 3 4 g est fr quente Un dosage de la TSH doit tre effectu tous les 3 6 mois pendant le traitement et 6 mois apr s la fin du traite ment L tat psychique en particulier la d pression doit tre r guli rement valu cause du risque de suicide Les hommes trait s par l association interf ron a 2b ribavi rine doivent appliquer une contraception stricte ainsi que leur partenaire pendant le traitement ainsi et les 7 mois suivants l arr t Les femmes trait es par l association interf ron a 2b ribavi rine et en ge de procr er doivent appliquer une contracep tion stricte ainsi que leur partenaire pendant le traitement et les 4 mois suivant l arr t Un test de grossesse mensuel sera pratiqu pendant ces p riodes La r ponse au traitement par l association interf ron a 2b ribavirine doit tre
84. fois par jour par l usager d h ro ne Ce rituel tait li une angoisse permanente soit de manquer d h ro ne soit d une seringue faisant de la pompe un objet inestimable que l on conserve avec pr caution l Ceux qui restent d pendants de l injection de leur traitement peuvent tre d crits en deux cat gories e ceux qui s injectent parfois le m dicament avec compul sion en utilisant le ph nom ne de la tirette va et vient du piston qui aspire une certaine quantit de sang et qui le r injecte avec ou sans produit ce qui provoque une l g re sensation de chaleur qui monte e ceux qui d crivent leur d pendance la seringue comme une r elle souffrance qui contrecarre leur traitement ce comportement demeurant un danger pour l objectif d ab stinence de produits et est la cause de multiples abc s mais aussi de septic mie et d endocardites Leur vie quotidienn m est d ailleurs largement perturb e par les n cessit s des injections surtout en cas d activit professionnelle La prise en charge de l injecteur n est pas d finie par un large consensus La plupart de ceux qui ont suivi ces patients recon naissent l efficacit de trois pratiques parfois combin es e revoir les modalit s du traitement la d livrance quoti dienne chez le pharmacien qui permet un contact r gu lier une posologie suffisante et la monoprise journali re e le soutien psychoth rapeutique e le passage
85. forme des cristaux blancs G n ralement aval e elle peut aussi tre inject e tr s rare Autres noms champignons champignons magiques LA MESCALINE extraite des boutons d un cactus appel PEYOLT Effets recherch s les hallucinations le d lire la sensation de s paration de son propre corps et la recherche d exp rien ces mystiques pour certains Risques une seule prise peut provoquer des troubles psy chologiques ou psychiatriques en cas d usage massif ou r p t Pr sentation et modes d usage elle se pr sente sous forme de capsules boutons s ch s puis moulus et mis en capsules La mescaline est g n ralement aval e elle peut aussi tre fum e ou inject e 5 Le Cannabis ou Chanvre indien groupe des enivrants euphorisants Le principal produit actif est le t trahydrocannabinol THC substance renferm e dans les plants femelles Produit aux propri t s actives l emploi ancestral dans le traitement des c phal es et des naus es Effets recherch s d tente d sinhibition modification des perceptions sensorielles et de l humeur euphorie sensation de faim d vorante Risques effets cliniques variables selon la personnalit de l utilisateur et de la concentration des produits Peu de d pendance physique peu pas de d pendance psy chique hyper mie conjonctivale Pr sentation et modes d usage l herbe la Marie Jeanne le kif la marijuana c est le m lange l
86. guli re au regard de la l gislation sur le s jour des trangers en France Protection sociale Les trangers en situation r guli re et en s jour temporaire en france Les ressortissants de la Communaut europ enne tomb s malades inopin ment au cours d un d placement en France cong tourisme voyage de travail b n ficient de l acc s aux soins et ventuellement du tiers payant dans les m mes conditions que les assur s sociaux fran ais s ils peuvent pr senter le formulaire communautaire E111 justifiant de leur appartenance un r gime obligatoire de S curit sociale du pays o ils r sident ll en va de m me pour les ressortissants de la CEE venus sp cialement en France recevoir des soins appropri s leur tat et justifiant par un formulaire communautaire que l orga nisme d affiliation du pays de r sidence prendra en charge le remboursement forfaitaire des soins dispens s en France Les trangers non ressortissants de la CEE doivent sauf convention internationale contraire effectuer le r glement des soins de sant qui leur sont dispens s en France Les trangers en situation irr guli re lls n ont aucun droit aux prestations d Assurance sociale mais l acc s aux soins ne leur est pas ferm m me s ils ne disposent pas de ressources suffisantes pour r gler eux m mes les frais de soins Le Code de la Famille et de l Aide sociale pr voit que Toute personne r sidant en France
87. h ro ne la coca ne est la drogue des ann es venir Autres noms COCAINE coke cc neige coco CRACK cailloux roche freebase galette plaquette 4 Les psychodysleptiques ou hallucinog nes Le terme hallucinog ne englobe toute drogue qui alt re la perception de la r alit Une hallucination est une fausse per ception Il existe des hallucinog nes naturels et de synth se Dans cette classe de drogue nous trouvons le LSD acide lysergique la mescaline les graines de certaines vari t s de volubilis apparent es au LSD mais dix fois moins puissantes les feuilles de datura stramoine pomme pineuse qui provoque aussi des troubles de la vision la noix de muscade aval e et sniff e la psilocybine extraite de champignons ou fabriqu e en laboratoire le MDA le PCP phencyclidine rare en France le STP dim thoxym thylamph tamine la K tamine pour ce dernier produit voir FT Nouveaux produits p 95 D autres drogues produisent des hallucinations lorsqu elles sont consomm es doses lev es mais ne sont pas consid r es comme des hallucinog nes la coca ne et l alcool La consommation d hallucinog nes provoque tr s rapidemen une accoutumance les effets ne sont plus ressentis qu doses tr s lev es c est pourquoi elles sont g n ralemen d un usage qui reste occasionnel Une surdose peut tre mor telle Mais les principales causes de mortalit li es ces dro gues resten
88. l Afrique sub saharienne 33 d couvrent leur s ropositivit cette occasion Sous traitement antir troviral le risque de transmission de la m re l enfant est d environ 5 Ce risque d pend de l impor tance du d ficit immunitaire et de la charge virale de la m re Mais la prescription des antir troviraux durant la grossesse appara t particuli rement difficile La prise en charge de la femme enceinte infect e par le VIH n cessite une collaboration troite entre le sp cialiste du VIH l obst tricien le p diatre le m decin de famille et la femme elle m me La plupart des cas de transmission surviennent en fin de gros sesse et autour de la naissance Il est recommand d informer les femmes du b n fice du traitement et du risque de toxicit pour l enfant des antir troviraux admi nistr s pendant la grossesse e de d buter le traitement au troisi me trimestre de le pour suivre au moment de l accouchement puis chez le nou veau n pendant 6 semaines LAZT est le traitement prophylactique de r f rence l option d une c sarienne programm e 38 semaines d am norrh e doit tre envisag e dans la strat gie de pr vention e de d buter un traitement par multith rapie si l tat immu nologique de la femme le n cessite de poursuivre les traitements des femmes trait es par mul tith rapies avant ou en d but de grossesse malgr les incertitudes actuelles Infection par le VIH
89. l absence de soutien de la part de l entourage mais aussi de rituels de deuil dans les soci t s urbaines Beaucoup traversent ce processus l aide de l alcool et des m dicaments surtout si le terrain est d j favorable C est un moment o l on observe couramment une modification rapide des r seaux de socialisation de la personne soit elle retisse des liens soit elle les rompt et s enferme chez elle en r duisant ses activit s quotidiennes Dans le second cas si l ab sence d appui de proximit perdure le risque est que la personne se replie sur elle m me ne paye plus ses factures loyer banque paiement des droits de succession etc et cela peut aller jusqu l enlisement dans un processus de d tachement de la vie sociale Dans ces moments en l absence de possibilit d appui de la part d un tiers les professionnels peuvent jouer un r le impor tant par une coute attentive et un appui psychologique condition que les actions soient bien coordonn es entre eux peut tre opportun de chercher avec lui qui dans la famille cousins oncles tantes etc ou dans ses relations voisins copains etc peut l aider passer cette p riode difficile par des changes sociaux On peut aussi lui proposer des activit s de loisirs et ou d int gration dans d autres groupes pour essayer de pallier cette souffrance li e au manque affectif brutal J 1 Revenu Minimum d Insertion Comment traiter la rechute dans l h ro
90. lais avec une clause r solutoire autre ment dit si les modalit s de remboursement ne sont pas respect es par le locataire le contrat de location prend fin et le locataire doit donc quitter le logement ou ordonner l expulsion rev tue de la forme ex cutoire Le jugement peut aussi pr voir des d lais pour quitter le logement e fixer une indemnit d occupation e ventuellement condamner aux d pens des dommages et int r ts et autoriser le recours si n cessaire la force publique L ex cution du jugement ne peut se faire dans le d lai de 2 mois suivant la signification du jugement Le commandement d avoir lib rer les lieux est un docu ment obligatoire que l huissier est tenu d envoyer au pr fet En tant ainsi au courant des expulsions celui ci a la possibi lite de faire jouer son droit de r servation pour faciliter le relogement des personnes ainsi jet es la rue Seul l huissier peut proc der l expulsion proprement dite FT Huissiers p 124 III Expulsion in vitable Relogement en urgence Le pr fet la possibilit d intervenir directement aupr s des organismes HLM ou les soci t s d conomie mixte sp ciali s es et conventionn es dans le logement social pour y placer les personnes en grande difficult Ecrire au pr fet par l interm diaire d une AS ou d un lu de sa commune il intervient rarement mais la d marche est faire FT Aides au logement p 119 Cer
91. le stress exag r un sommeil perturb une tendance d pressive un taux lev d angoisses fortes et une tendance d autres d pendances comme l alcool le tabac les m dicaments On le sait depuis peu mais il semblerait y avoir une explica tion g n tique la d pendance Certains h ro nomanes au raient une pr disposition g n tique la d pendance et pour cela le traitement de substitution par exemple la m tha done devrait durer toute leur vie Pour d autres le d r gle ment du syst me endomorphinique est bien plus faible et r versible Quoi qu il en soit le sevrage la m thadone m me si la demande du patient est forte ne doit pas tre organis n importe comment doit durer plusieurs mois sinon plu sieurs ann es tout en pr cisant au patient que peut tre qu i n obtiendra jamais de succ s total et fera partie de ceux que l on appelle les patients chroniques avec un programme de maintenance Dans le cas de F thi il est d conseill de baisser le traitement au moment m me o une nouvelle p riode de stress est craindre engendr e par la recherche d un travail FT Crit res d valuation lors d un entretien pour une insertion professionnelle p 133 Insertion et orientation socio professionnelle p 131 La probl matique du travailleur social Y ie La demande au travailleur social LAS de secteur qui le suit au titre de son RMI1 Fethi vient vous voir pour vous de
92. les d marches parfois des quipes de b n voles sont en mesure d assurer de tels accompagnements E Cf Etude de cas Le cas de Emmanuel La probl matique du pharmacien a La demande au pharmacien Un soir a la fermeture David vous demande sans ordonnance une bo te de flunitraz pam C est le seul m dicament dit il capable de me faire dormir pour le m decin il est trop tard vous ne pouvez pas me d panner Fiessentiel Partant du principe que David est connu de l officine le probl me est relativement simple g rer Comme de nombreux UD David est beaucoup plus deman deur de benzodiaz pines que d opiac s Son attitude n est d ailleurs pas sans pr m ditation en venant l heure de la fermeture il sait que le pharmacien aura beaucoup de mal joindre son m decin traitant J L incapacit contacter le m decin doit obliger le pharmacien v rifier la derni re date de sortie de flunitraz pam FT L accueil de l UD l officine p 89 1er cas la derni re d livrance est tr s proche et la demande est anormale ll surconsomme ou deale le flunitr zapam le pharmacien ne doit pas c der la pression de David et la plus grande fermet doit tre de mise 2e cas la derni re d livrance montre qu il a respect la posologie mais qu il est en rupture pour un probl me de ren dez vous d cal avec son m decin Pour tenir compte de la d tresse de David et de fa on excep ti
93. lev avant traitement et en asso ciation avec un ARN VHC la fin des 6 mois Les contre indications absolues l interf ron sont les suivantes psychose ou d pression s v re actuelle ou pass e neutrop nie et ou thrombop nie transplantation d organes l exception du foie cardiopathie s v re insuffisance r nale ou h patite s v re cirrhose d compens e pilepsie non contr l e Les contre indications relatives sont les suivantes dia bete non contr l maladies auto immunes en particulier thyro dite Les contre indications absolues la ribavirine sont les suivantes insuffisance r nale terminale an mie h moglobi nopathie cardiopathie s v re grossesse absence de contra ception Les contre indications relatives la ribavirine sont les suivantes hypertension art rielle ge avanc La transplantation h patique est indiqu e chez les malades dont la vie est menac e par une cirrhose s v re et chez les malades chez lesquels la cirrhose s est compliqu e de carci nome h patocellulaire 8 Comment les malades trait s et non trait s doivent ils tre surveilles Les examens de laboratoire ne sont pas tr s utiles pour sur veiller la progression de la maladie h patique chez les ma lades atteints d h patite C Toutefois la num ration sanguine en particulier la num ration des plaquettes et le dosage des transaminases tous les six mois sont recommand s La biopsie h patique
94. ll est recommand 3 m dicaments d embl e mais la dur e dans laquelle s inscrivent maintenant les traitements antir troviraux impose de plus en plus des adaptations pour tenir compte de la vie quotidienne des patients et de leur capacit de tol rance Etat des connaissances sur le VIH D apr s le Rapport Delfraissy Minist re de la Sant septembre 1999 Prise en charge th rapeutique des personnes infect es par le VIH Les modifications seront de plus en plus souvent li es ces pro bl mes ind pendamment de tout chec virologique Une asso ciation antir trovirale ne peut donc tre d finitivement fig e et doit s adapter chaque patient dans ses conditions de vie En cas d chec virologique il convient d en comprendre les raisons l histoire m dicale du patient sera reprise les volu tions des r sultats immunovirologiques et les diff rents types de prescriptions antir trovirales analys s On sassurera qu il n y a pas d interactions m dicamenteuses ou des difficult s d adh sion au traitement Les patients en multi chec avec virus multir sistants 8 des patients constituent une priorit th rapeutique Des nouvel les strat gies sont en cours d valuation interruption pro gramm e du traitement antir troviral et ou m gath rapie utilisant un nombre maximal de mol cules antir trovirales dans le sch ma th rapeutique L introduction d une seule nouvelle mol cule n est pas souhaitable devant l
95. loyers cr dits divers Dettes hors champs l gal dette aux dealers par exemple Quelles d marches possibles dossier FSL Fonds de Solidarit Logement dossier surendettement m diation aupr s des cr diteurs emprunt possible e Lors des prochains RV tablir un budget mensuel et voir talement des dettes 8 Situation judiciaire o Y a t il une mesure en cours mise l preuve contr le judiciaire travail d int r t g n ral effectuer e En ce cas y a t il respect des convocations e Le patient conna t il sa situation exacte Pas de risque de condamnations inconnues jugement par d faut 9 Activit s Activit s sociales ou humanitaires si l orientation vers l insertion professionnelle est pr matur e e Contact avec des associations boutiques pour SDF plates formes RMI associations pour s ropositifs 10 Vie sociale valuation du potentiel de soutien social des r seaux naturels e Relations amicales de travail de voisinage e Nature des contacts fr quence nature des changes et fr quence L interrogatoire s attachera faire le point sur les ant c dents les plus graves e septic mies endocardites infections microbiennes ou mycosiques e chirurgicaux abc s accidents divers L examen clinique et Pinterrogatoire rechercheront e Un tat d hygi ne est souvent d plorable II faut faire le tour de l tat de la peau ecz ma gale surinfections
96. maintien de droit aux prestations en nature maladie maternit Apr s les 12 mois suivant la fin de l indemnisation o Personne inscrite comme demandeur d emploi l ANPE prestations en nature des assurances maladie maternit Non demandeur d emploi adh sion l assurance person nelle ou demande d Aide sociale Demandeurs d emploi non indemnisables o Ex salari priv d emploi b n ficie de 12 mois de ses droits acquis la rupture du contrat de travail e Personne sans activit pr alable adh sion l assurance personnelle ou demande d Aide sociale 111 Couverture sociale des ch meurs D tenus sortants de prison L LES D TENUS a Couverture sociale Les d tenus sont d sormais affili s obligatoirement aux assu rances maladie et maternit du r gime g n ral compter de la date de leur incarc ration Code de la S curit sociale art L 381 30 Qui peut en b n ficier eux m mes e leurs ayants droit lls b n ficient des prestations en nature des assurances mala die maternit durant toute la dur e de leur incarc ration Attention les d tenus de nationalit trang re en situation irr guli re ne peuvent b n ficier que pour eux m mes de ces prestations Si le d tenu exerce une activit salari e pendant sa d tention M mes droits la S curit sociale du r gime salari FT Cou verture sociale r gime g n ral P 96 condition d avoir effect
97. mais plusieurs cas de figure peuvent se pr senter aux m decins g n ralistes et son patient 1 Dans certains h pitaux il existe encore une certaine r ti cence prendre en charge les UD Souvent c est par une igno rance des effets positifs sur la personne des traitements Arriver avec l image d un UD dans certains services est parfois l objet d un refus de traitement 2 La d cision de faire une ponction biopsie du foie PBH est souvent en corr lation avec la d cision d envisager un traite ment Mais pas toujours certains services ont avanc sur la question et font des PBH pour documenter un dossier qui doit prendre en compte les ventuels l ments d aide la d cision que sont e un tat d pressif e une instabilit familiale et personnelle e un faible degr d adh sion du patient e son alcoolisation 3 Une fois l indication pos e suivant les scores d activit d une cirrhose ventuelle et en l absence de contre indications le traitement est maintenant bien connu FT Le point sur l h patite C p 149 Virus des h patites et VIH co infection VIH h patite C p 155 Il faut tre clair d s le d but il est relativement lourd 3 injec tions par semaine pendant un an associ la prise d un autre m dicament la Ribavirine 6 g lules par jour Le patient pr sentera quelques effets secondaires ma trisables toutefois il ne faut pas n gliger la d pression qui constitue un e
98. manque avec des dou leurs multiples et une agitation Rien ne sert de temporiser sauf augmenter la pression Il faut r pondre a la question s agit il v ritablement d un h roinomane pharmaco d pendant Comment le reconna tre l interrogatoire sera tr s pr cis sur les ant c dents les signes cliniques la consommation de drogues l histoire personnelle la marginalisation les incarc rations Parfois pour les injecteurs les traces de piq res seront recherch es e S il s agit d un h ro nomane en manque on peut pres crire en urgence et titre exceptionnel un opiac facile d utilisation tel que la bupr norphine HD o Faire une d livrance imm diate trousse d urgence ou une prescription courte maximum une semaine avec une d livrance rapproch e y compris quotidienne par le phar macien e Prescrire une posologie moyenne et revoir la personn entre un et trois jours apr s m Cette pratique n est pas recommand e dans l AMM Conduite tenir lors d un premier entretien avec un UD Avant qu il ne prenne son traitement e V rifier qu il n a pas pris d h ro ne ou de cod ine depuis au minimum 4h ni de m thadone ou de mor phine depuis au minimum 12h Lui expliquer de prendre par voie sublinguale com prim par comprim la dose n cessaire pour qu il aille bien et ne ressente plus le syndrome du manque Demander au pharmacien une d livrance quotidienne avec un entretien pour assurer le
99. memb res suivants e pr fet o tr sorier g n ral payeur repr sentant des cr anciers repr sentant des consommateurs repr sentant de la Banque de France La proc dure 1 Cest lui le d biteur d engager la proc dure A l aide d une demande crite sign e et adress e la com mission laquelle il demande d intervenir Il y d crit sa situa tion familiale ses revenus la justification de ses dettes et y joint un tat des dettes o figurent les noms et adresses des d biteurs 2 re oit alors une lettre de la commission stipulant que la demande a bien t re ue 3 La commission examine la recevabilit de la demande sur les crit res suivants e les dettes sont non professionnelles e le d biteur doit pouvoir faire la preuve de sa bonne foi 4 la commission fait ensuite l tat de l endettement du d biteur elle peut s enqu rir aupr s de la Banque de France des inci dents de paiement du d biteur elle peut faire des recherches aupr s des cr anciers 5 La commission tablit un plan de redressement acceptable par les deux parties d biteur et cr anciers Elle peut proposer un r chelonnement de la dette une r duction du taux de cr dit l effacement de p nalit s Les deux parties signent le plan qui dans les quinze jours qui suivent doit donner lieu un d but de r glement d faut la seule issue demeure la justice Le plan de r chelonnement du paiement de la dette
100. mis en place d passe rarement 5 ans Attention Les dettes fiscales sont exclues de la possibilit de r chelonnement FT Aides au logement p 119 Pr venir l expulsion p 122 Huissiers p 124 Aide judiciaire p 126 Surendettement II LE CR DIT MUNICIPAL Le recours au cr dit municipal est une solution rapide pour un talement du remboursement de dette et lorsque que l on dispose d un salaire Le cr dit municipal proc de un rachat de dette et devient le cr ancier e les pr ts sont garantis par les salaires le d biteur ne doit pas avoir eu d accident de paiement ou tre fich comme tel la Banque de France e moyennant un taux de cr dit de base de 8 95 titre indicatif en 1998 les ch ances sont en r gle g n rale diminu es de moiti les cr dits ont une dur e de 2 7 ans Pour plus de renseignements contacter Le Cr dit Municipal 55 rue des Francs Bourgeois 75004 Paris T l 01 44 61 64 00 125 Surendettement des familles Aide judiciaire Aide judiciaire Pour obtenir une aide juridique gratuite Nature de l aide e des permanences juridiques pour s informer valuer les chances d une proc dure judiciaire e les permanences sont tenues par des avocats des juristes voire des m diateurs pour tenter de r gler certains petits litiges l amiable contacter le service juridique de la mairie contacter les antennes de justice
101. montrer le c t humain de l h pital Il s agit de cr er un lien de confiance entre les futurs parents et la maternit La sage femme essaiera de voir les futures m res ou les cou ples le plus t t possible dans la grossesse Les premiers entretiens seront longs et rapproch s c est une mise en confiance progressive et une valuation des besoins des futurs parents Elle abordera tous les axes m dicaux situation sociale et familiale histoire de la toxicomanie en prenant bien soin d expliquer que ces informations resteront confidentielles et mises sous clef Le point sera fait avec la future m re ou le couple sur ce qui est possible ou pas e sevrage ou traitement de substitution e le shoot peut tre arr t ou pas e logement personnel ou foyer etc La sage femme pr cisera au fur et mesure les avantages et inconv nients de chaque choix par rapport la grossesse et l arriv e de l enfant Le suivi de la grossesse l importance de la qualit du suivi La sage femme expliquera l objectif de son travail aux parents celui de mener la grossesse terme et que l enfant soit en bonne sant est rare que cet objectif ne soit pas par tag La p riode de la grossesse est un moment privil gi de resocialisation La future m re le couple sera partenaire de son suivi et associ tr s troitement son organisation Bien souvent un travail de m diation avec les autres servi ces ou d aut
102. ne Q Le cas de Emmanuel 70 La probl matique du m decin y JC La demande au m decin Emmanuel que vous suivez pour un traitement de substitution et qui jusqu ici ne posait pas de pro bl mes vient vous voir pour des troubles du som meil Alors qu il s endort facilement et se r veille au petit matin pendant plusieurs heures il est pris de moments d angoisse dans la journ e et vous parle de sentiments de d prime avec un discours de d valorisation de lui m me Fuessentiel Comme pour tout patient pr sentant une d pression masqu e le d cryptage du discours d Emmanuel doit faire penser l existence d une r elle d pression chez ce patient Les troubles du sommeil on le sait sont un symp t me fr quent et classique de la d pression mais bien s r il faut dans l interrogatoire faire le point sur cette question et d pister une ventuelle vraie A Emmanuel dans ce cas l aura besoin d un traitement antid presseur que l on pourra choisir parmi la classe des s roto nergiques qui permet des progr s manifestes dans la ma trise de l humeur L accompagnement et le soutien psychologique sont impor tants et parfois les troubles du sommeil n cessitent un traite ment rapide et court par une benzodiaz pine qui peut tre prescrite pendant une semaine ou deux pas plus Dans la mesure o cet tat d pressif est r actionnel l arr t de la toxicomanie et la d r gulation de son r seau primaire p
103. opium sous forme gal nique poudre extrait elixir dont les plus connus sont le Laudanum et l Elixir par gorique teinture d opium dilu e m lang e avec du camphre L opium peut tre inhale inject rare ou ing r MORPHINE Effets recherch s c est avant tout un analg sique majeur puissant Pr sentation et modes d usage elle peut se pr senter sous trois formes e poudre cristalline petit cachet blanc o liquide incolore Elle est utilis e principalement par voie intraveineuse mais aussi en l ing rant ou en suppositoire HEROINE diac tylmorphine c est un d riv semi synth tique de la morphine Effets recherch s avant tout le flash accentu par la prise par injection IV qui provoque imm diatement une sensation brutale de plaisir mais s installe apr s aussi le soulagement de la douleur l euphorie un tat de bien tre et ensuite une apathie la d fonce et de fortes d tentes psychiques et physiques Risques Plus la dose est importante plus le risque d une d pression respiratoire est pr sent Les risques sont aussi ceux li s l injection h patites VIH t tanos abc s cutan s ou vei neux septic mie d me du poumon pneumonie maladies du foie etc et au sniff L h ro ne est cinq fois plus toxique que la morphine elle entra ne avec une rapidit impression nante la d pendance tablissant une v ritable servitude au produit Pr sentation et modes d usage
104. pas de soins pour sa bronchite elle pourrait voluer vers une pneumonie une hospitalisation co teuse et d ventuelles s quelles m dicales Le m decin doit donc conna tre dans les grandes lignes les actions possibles de l AS dans cette situation ou s en informer aupr s de lui Du fait de la pr carit de leurs conditions de vie les patients qui vivent la rue sont particuli re ment expos s au risque infectieux au vol la violence la rechute M decin pharmacien travailleur social les probl matiques demande E demande au m decin au pharmacien Je suis la rue J ai perdu mes anti ll est 15 heures je ne sais pas o biotiques Je tousse toujours Je veux dormir ce soir J ai perdu tous mes tre hospitalis en fait je suis fati papiers ma carte de S curit sociale gu je veux me reposer J en ai ma carte d identit marre demande au travailleur social J ai besoin de cette ordonnance celle que vient de me donner le m decin mais j ai perdu ma carte de S curit sociale J Le cas de Bruno En Un h bergement en urgence est ce possible 30 La probl matique du m decin Y J La demande au m decin Je suis la rue J ai perdu mes antibiotiques Je tousse toujours Je veux tre hospitalis en fait je suis fatigu je veux me reposer J en ai marre Fuessentiel Par sa demande Bruno exprime sa solitude et son mal tre Il est seul d c
105. pas faire o Laisser passer les consultations dans un suivi de routine o la prescription sera l essentiel de la consultation Accepter les d tournements toujours possibles injec tion distribution de comprim s parmi les proches o Baisser les bras si le suivi m dical sp cialis n est pas obtenu e N gliger un tat de solitude d isolement ou une v ri table d pression qui seront responsables de rechutes tou jours possibles de consommation de psychotropes comme les benzodiaz pines d alcool ou de coca ne Le contrat entre le m decin et son patient toxicomane Jamais la notion de contrat n aura autant t employ e dans ce type de consultation si particuli re Notons qu en m de cine g n rale on pourrait parler de contrat dans bien d autres situations avec le patient alcoolique qui rechute sans cesse avec l hypertendu peu observant le diab tique gourmand avec la personne g e devenue d pendante de son petit com prim pour dormir Le toxicomane il est vrai est classiquement le premier ne pas prendre de rendez vous tre toujours press comme un homme d affaires d tourner les prescriptions Et cela est pass dans les images et les clich s couramment employ s depuis des ann es sur le sujet Pourtant cette image est aujourd hui pour le toxicomane suivi en traitement de substitution compl tement d pass e Le toxicomane ainsi trait devient presque un mod le de patient toujours
106. possible en tat de manque Deux probl mes se posent e l hospitalisation la demande d un tiers HDT qui peut tre difficile pour le m decin g n raliste et la famille e l arriv e du patient l h pital il faudra l organiser dans les quelques de p riodes de lucidit et de motivation du patient qui vont se pr senter Reste trouver un service hospitalier pour le prendre en charge les services de psychiatrie habituels n tant pas tou jours adapt s L aide du CSST local qui a d j tiss des liens de longue date avec le secteur psychiatrique et propose cer taines cures de sevrage peut se r v ler indispensable FT Indicateurs et tendances p 82 Les produits illicites et leurs effets p 90 La probl matique du travailleur social Y A La demande au travailleur social Vous recevez Jean que vous suivez depuis 3 ans Vous l avez suivi quand il tait encore h roinomane Aujourd hui Jean est tr s excit labile agressif et vous demande une aide juridictionnelle il est convoqu au tribunal le lendemain Fiessentiel Il est tr s important d couter Jean et de ne pas por ter de jugement afin de faciliter le dialogue Etre attentif et surtout ne pas donner le sentiment de l abandonner semblerait tre la condition sine qua non au bon d roulement d une prise en charge globale Une r union de synth se pourrait permettre de mieux d finir la prise en charge de Jean et le r le de chaque
107. poudre blanche ou brun tre sniff e fum e et inject e Autres noms blanche h ro came cheval brune 2 Les colles et solvants COLLES ET SOLVANTS c est le type de drogues qui tra ne dans tous les coins de la maison garage sous sol placards ou sous l vier de la cuisine etc On y trouve les colles ma quettes les dissolvants la gazoline le diluant peinture les produits nettoyants le fixatif les solvants les a rosols l essence briquet etc Cette toxicomanie demeure rare en France Effets recherch s planer se d foncer l euphorie la sensa tion de flotter la sensation d tre s par du monde r el la perte d inhibition et l alt ration de la perception les hallucinations Risques les effets court terme peuvent tre un stress car diaque intense la parano a la confusion la somnolence l inca pacit de marcher la vision double la faiblesse et la douleur musculaire les hallucinations Le foie les reins le c ur et les poumons peuvent tre gravement endommag s Les colles et les solvants sont causes de graves intoxications pouvant entrai ner la mort ou des l sions c r brales graves et irr versibles Modes d usage le produit est mis dans un sac en plastique et inhal par le nez et la bouche 5 Les psychostimulants AMPHETAMINES OU SPEEDS auparavant essentiellement utilis es comme traitement de l ob sit de l pilepsie Ces sub stances purement chimique
108. qu l ment d un programme global d un traitement devant s inscrire dans le long terme Si l intention du professionnel du soignant reste avant tout de parvenir terme ce que la personne d pendante se lib re d finitivement de sa conduite toxicomaniaque il existe un consensus pour reconna tre que ce r sultat ne pourra tre obtenu qu au terme d un parcours souvent tr s long maill de nombreuses rechutes au cours duquel les soins consistent d abord aider le patient d placer sa d pendance sur d au Le sevrage Conf rence de consensus 148 tres objets C est pourquoi il importe de saisir la premi re rencontre non seulement pour r pondre une ventuelle demande de sevrage mais aussi pour essayer avant tout de nouer une relation th rapeutique consid rant l urgence de cette demande de sevrage comme tant aussi le sympt me de l vitement d une trajectoire plus longue Le volontariat est un des l ments majeurs de la d marche de sevrage qu il soit ambulatoire si les conditions de vie et l environnement du patient le permettent ou s effectuant dans le cadre d une institution Prise en charge pluridisciplinaire Il existe galement un large consensus sur la n cessit d une prise en charge pluridisciplinaire des personnes d pendantes aux opiac s et tous les auteurs pr conisent la coordination des diff rents acteurs dans une organisation de soins centr s sur le patient affirmation r p t e
109. qui peut ignorer ces dispositions Dans chaque d partement deux dispositifs un plan d partemental pour le logement destin am lio rer l offre e un Fonds de Solidarit pour le Logement FSL I OBTENIR UN LOGEMENT 1 Acc der au logement social Les candidats sont nombreux et les logements rares il faut compter de un a deux ans d attente Pour y acc der il faut remplir certaines conditions e tre de nationalit fran aise ou tre tranger admis s journer r guli rement en France et e disposer de ressources ne d passant pas un certain plafond Votre patient doit faire une demande de logement aupr s du service logement de la commune ou de la pr fecture du d partement o il souhaite r sider une attesta tion d inscription lui sera alors d livr e comportant un num ro de mal log La commune transmet directement la pr fecture cette inscription et le num ro d enregistrement Attention e lui faut conserver pr cieusement cette feuille qui atteste de l inscription sur la liste des demandeurs de logement Elle lui sera demand e pour chaque d marche o Et se r inscrire chaque ann e toutes les communes et pr fectures ne pr viennent pas il faut le faire avant expi ration du d lai de validit Prendre rendez vous avec l Adjoint au Maire charg du logement et lui exposer sa demande en lui demandant d in tervenir La commune dispose d un contingent de logements Aides
110. r gle mentation Ce sont les locaux meubl s o les logements foyers les logements de fonction les logements caract re saisonnier 3 L entr e dans le logement les garanties de solvabilit o le d p t de garantie le bail Aides au logement 120 tat des lieux a fixation du loyer a r valuation du loyer les charges les menus travaux qui incombent chacun a r habilitation l assurance habitation a r siliation du bail l tat des lieux la sortie surloyer ou SLS am lioration du confort existant Pour conna tre ses droits et devoirs votre patient peut contacter o La CAF e LADIL de son d partement e LANIL Agence Nationale pour l Information sur le Loge ment t l 01 42 02 65 95 3615 INFOLOGEMENT 4 Les aides l acc s au logement Elles sont limit es dans le temps Le FSL La nature et l ampleur de l aide sont adapt es chaque cas e garantie de paiement des loyers et des charges e prise en charge du d p t de garantie e prise en charge de tout ou partie des frais d installation dans le logement dans certains cas mobilier de base ouverture des compteurs d m nagement Les demandes sont instruites par les services sociaux de la commune ou du d partement Le FSL se doit d assurer l accompagnement social de ces aides De plus le FSL peut contre garantir ou doter des associations interm diaires qui mettent des lo
111. r gulier payant d une mani re ou d une autre sa consultation La notion de contrat change donc beaucoup et il doit tre quilibr d un c t le patient ex toxicomane s engage tre suivi par le m me m decin et le m me pharmacien dont le nom sera indiqu sur l ordonnance s curis e La r insertion est un processus qui demande beaucoup d effort sur soi m me accompagn par l quipe m decin pharmacien travailleur social le patient s engage effectuer toutes les d marches d cid es conjointement e de l autre le m decin s engage assurer la continuit des soins m me en son absence car le traitement ne peut tre interrompu brutalement sauf risquer un tat de manque Il faut donc travailler en r seau Les traitements de substitution sont l une des modalit s de prise en charge des pharmacod pendances majeures aux opiac s Deux m dicaments la m thadone et la bupr nor phine HD ont cette indication Ce sont des morphiniques ou d riv s de longue dur e d action ce qui favorise la stabilisa tion des posologies et am liore la situation des patients en termes de confort affectif somatique et social Peu euphorisants absence de flash r el ces traitements impliquent une forte motivation du patient dans le cas contraire il pourrait tre amen associer son traitement d autres produits stimulants ou toxiques ainsi que de l al cool Rappelons d ailleurs que ces traitements ne sont
112. respecter Il est important de r fl chir simultan ment l apr s post cure l Le sevrage Apr s l indication m dicale de sevrage le TS devra se pr oc cuper si le sevrage peut tre pris en charge dans le cadre de la loi de 70 assurant l anonymat et la gratuit des soins Sinon il faudra v rifier la prise en charge S curit sociale et com pl mentaire afin que son hospitalisation pour sevrage ne soit pas un probl me ajout FT La Loi 70 p 77 Le sevrage p 147 Couverture sociale R gime g n ral p 96 Aides m dicales p 99 Documents n cessaires l hospitalisation p 98 Demande de post cure Faire une demande de post cure est un long chemin durant lequel le TS devra soutenir la personne Quelle que soit la post cure choisie ce sera le volontariat de l UD qui sera primordial Sa demande devra suivant les post cures tre accompagn e d un rapport social et parfois d un compte rendu m dical Cependant certaines institutions sou haitent que la demande mane uniquement de la personne sans qu aucun professionnel ne prenne contact avec le centre La d marche entreprendre est un contact t l phonique pour conna tre les modalit s d admission Commun ment la suite de ce contact t l phonique une lettre de motivation sera envoy e La personne aura se manifester r guli rement afin d tre admise en post cure ce qui n est pas sans provo quer d couragement car les d lais d admission
113. resse les cas o des peines d emprisonnement ont t prononc es N B e Le nouveau code p nal pr voit galement un ajournement avec mise l preuve du prononc de la peine sous r serve d obligations particuli res et notamment l obligation de soins 0 e Une obligation de soins peut galement tre prononc e par le juge d application des peines dans le cadre d une lib ra tion conditionnelle dont peut b n ficier une personne condamn e apr s ex cution de la moiti de sa peine de pri son ferme Ainsi bien que l article 729 du code de proc dure p nale ait pr vu initialement un dispositif restrictif et complexe les volutions de la soci t depuis 1970 ont entra n une n ces saire adaptation des prononc s de peines par les magistrats Cela se traduit pr cis ment par l emploi de l ensemble de l ar senal judiciaire mis disposition des juges pour remplir leur mission dans un contexte social en pleine mutation 1 Article L 355 14 du code p nal 2 article L 355 15 du code p nal 3 article L 355 16 du code p nal 4 article L 355 16 du code p nal 5 article L355 17 du code p nal 6 article L628 1 et suivant du code de la sant publique 7 circulaire du 17 9 1984 Minist re de la Justice 8 circulaire interminist rielle DGLDT CRIM DGS n 20 du 30 juin 1995 9 article 132 45 alin a 3 du nouveau code de proc dure p nale 10 article 132 65 du nouveau code de proc dure p nale Les p
114. rifier qu elle est compatible avec la d ontologie professionnelle Domaines d intervention la pr vention de l enfance et de la famille l aide financi re la sant l aide l insertion le travail le logement le surendettement l aide aux vacances la recherche de lieux adapt s d activit s de loisirs ou cultu relles etc L AS travaille g n ralement en partenariat avec les autres services administratifs sanitaires et sociaux du d parte ment COTOREP CDES PMI ASE Adoption Une politique de pr vention et d action sociale existe dans chaque d parte ment selon la convention et le r glement et s applique ga lement au service social de polyvalence IL Les services specialises lls ont une mission sp cifique CAF S curit sociale h pi tal hygiene mentale Centre M dical Psychologique ser vices sociaux de l entreprise scolaires associations sp cialis es dans la prise en charge ou l accompagne ment de certains publics etc 127 Role des assistantes sociales Le syst me de protection judiciaire de l enfant et de la jeunesse Le syst me de protection judiciaire de l enfant et de la jeu nesse repose sur deux instances Une instance administrative qui a surtout un r le de pr vention et qui intervient aupr s de la famille avec la PMI et l ASE aide sociale l enfance Elle ne place l enfant qu avec l accord des parents Une instance juridique qui intervient sur signalement
115. se renseigner aupr s de la DASS ou du Conseil g n ral les proc dures diff rent consid rablement suivant les d partements La pr paration du retour de post cure Suivant la dur e du s jour en post cure un projet plus long terme est s rement d j envisager formation stage h ber gement etc Si la vie la campagne hors de l environnement habituel facilite l loignement du ou des produits elle ne pr pare pas le retour aux r alit s quotidiennes Le retour est un moment de fragilit donc de risques la vigilance est par cons quent de mise La plupart des personnes qui partent en post cure reviennent leurs lieux naturels leur ville et leur quartier Il est impor tant de souligner que dans le parcours de l UD le sevrage et la post cure ne sont que des parenth ses L accompagnement social ne fera pas l conomie de recevoir Fatoumata son retour de post cure ni celle de la pr para tion du retour lors des premiers entretiens De fait les d marches concernant le logement ou la recher che d une place en foyer la recherche de stages de formation et la pr paration de la famille et de l entourage au retour de Fatoumata seront effectu es en amont Le cas de Fatoumata o Sevrage ou traitement de substitution 28 Le travail en r seau La coordination de d part entre le m decin traitant l AS et le centre de post cure est primordiale mais tout autant la continuit de la coordina
116. sera pas possible d acc der sa requ te relative une aide juridiction nelle FT Aide judiciaire p 126 En effet la procedure admi nistrative constitution du dossier puis commission pour son acceptation est de plusieurs semaines ll est cependant possible d aider Jean face sa convocation au tribunal Pour cela il suffit d crire une lettre au Juge Courrier attestation de suivi pr cisant la situation sociale dans laquelle se trouve Jean et surtout les efforts qu il a entrepris durant ces derni res ann es II est galement important de noter la r gu larit de son suivi Vous pouvez demander un report De m me vous pouvez contacter lorsque le temps le permet l avocat commis d office afin d expliquer au mieux la situation dans laquelle il se trouve E Cf Carnet d adresses national est essentiel que tous les intervenants qui connaissent Jean le m decin g n raliste le pharmacien l AS de secteur l quipe du centre m thadone et Martine se concertent m me par t l phone il s agit d valuer qui est le mieux plac pour parler avec Jean sans qu il ne se sente agress risque de parano a est aussi fondamental de savoir reconna tre le moment o Jean sera pr t entendre une proposition d aide Il s agit d organiser ensemble si Jean est d accord une hospitalisation et un d part en post cure ou maison de repos avec relais m thadone l 1 Centre de Soins Sp cialis s en Toxicomanie
117. suivi de l augmentation des doses e Le revoir au bout de 48 h 3 jours e V rifier l ouverture des droits l assurance maladie orien ter vers l aide m dicale si besoin Demander voir la carte de S curit sociale et v rifier si elle est en cours de validit Demander aussi si la Carte d identit indispensable toute d marche n est pas perdue Pour l aide m dicale une adresse est n cessaire S il est SDF l orienter vers une association qui pourra faire une domiciliation Ce qu il ne faut pas faire Temporiser avec l id e de v rifier la r alit de la motivation arr ter l h ro ne car elle est toujours avou e mais jamais labor e dans cette p riode o le m dicament prescrit est avant tout un produit soit au mieux d antalgie imm diate soit recherch avec l espoir d effets morphiniques e Prescrire sur une longue p riode de la bupr norphine HD ou pire associ e d autres benzodiaz pines o Laisser le toxicomane g rer seul ses m dicaments sans l aide du pharmacien 143 Conduite tenir lors d un second entretien avec un UD D s la seconde consultation Ce qu il ne faut pas faire 2 3 jours apr s o Rel cher l encadrement initial trop rapidement faut maintenir des prescriptions courtes et des d livrances rap Ce qu il faut faire proch es par le pharmacien Pas de polyprescriptions d au e V rifier que la posologie est correctement adapt e s il tres psychot
118. totalit des frais e si la personne est assur e ticket mod rateur et forfait journalier Proc dure e la demande doit tre faite lors de l admission l h pital ou dans les quelques jours qui suivent Aucune demande de prise en charge r troactive ne sera prise en compte sauf exception e la demande doit tre faite aupr s du service des frais de s jours ou de l assistante sociale hospitali re Quels sont les b n ficiaires o lassur e sociale e l ayant droit conjointe concubine autre personne charge enfant Quelles sont les formalit s que votre patiente doit accomplir pour b n ficier des prestations La d claration de la grossesse doit tre faite aupr s de CPAM dans les 14 premi res semaines et au plus tard 4 mois avant la date pr sum e de l accouchement De quelles prestations peut b n ficier la future m re Prestations en nature o les examens obligatoires 7 examens pr natals examen postnatal les examens non obligatoires mais pris en charge 100 Pour la future m re dosage de la glyc mie d pistage VIH amniocent se et caryotype foetal pr paration l accouchement r ducation abdominale apr s l accouchement Pour le futur p re examen de sant analyse et examens compl mentaires adapt s dont d pistage du VIH Pour l enfant examens de surveillance jusqu 6 ans les examens obligatoires ainsi que tous les soins dispen
119. types de r ponses 1 H bergement collectif sp cialis UD Il permet non seulement de trouver un toit pour quelques nuits mais aussi de l orienter sur une quipe sp cialis e et pluridisciplinaire qui sera m me de faire une valuation m dico sociale 2 Nuit es d h tel Elles permettent la personne d tre autonome L encadre ment est de facto moins important que dans un foyer 3 L h bergement collectif non sp cialis Le seul crit re commun a tous les h berg s est le fait qu ils soient la rue La r ponse est tr s souvent uniquement sociale et cibl e SDF en grande pr carit ll est donc n ces saire que la personne soit orient e vers une quipe sp cialis e si ce n est d j fait Points de vigilance o ll est pr f rable que la recherche d une place d h berge ment soit effectu e par une assistante sociale e Certaines personnes sous traitement de substitution refu sent d int grer un h bergement qui n accueillent que des UD ou des ex UD C est une demande entendre s il existe d autres types de structures d accueil De fa on quasi syst matique les associations non sp cia lis es dans la prise en charge des UD acceptent l h berge ment mais demandent ce que le suivi m dical et souvent social soit entrepris par le professionnel par qui la demande mane e L h bergement d urgence n est donc que ponctuel Il est donc indispensable que le travailleur social qui oriente la pe
120. une r flexion nouvelle sur le bin me m decin pharmacien FT La r duction des risques p 79 L accueil l officine p 89 L accueil social en urgence p 88 M decin pharmacien travailleur social les probl matiques 1 demande au m decin Vous suivez Abdelkader depuis quinze jours pour un traitement de substitu tion Vous ne le connaissiez pas au paravant Il vous a t envoy par le r seau ville h pital local qui lui a donn votre num ro de t l phone apr s avoir obtenu votre accord Alors qu il sort de chez vous avec une nouvelle prescription d une se maine et une demande de d livrance rapproch e par le pharmacien vous recevez un coup de fil de celui ci qui vous indique qu Abdelkader a achet en m me temps que son nouveau traitement un St ribox Vous vous posez tous les deux la question de ce qu il faut faire 1 demande au pharmacien Abdelkader se pr sente avec une or donnance de bupr norphine HD d li vr e par un m decin de la ville et il demande dans le m me temps un St ribox demande au travailleur social Vous connaissez Abdelkader depuis 3 semaines suite a des difficult s ad ministratives Je souhaite un 100 car j ai des m dicaments acheter vous d clare t il Or vous vous aper cevez pour la premi re fois que ses mains sont boursouffl es et mont rent des traces de piq res Comment aborder la toxicomanie avec lui x 5 U un 2 E
121. usage de crack sont tr s proches de ceux pr sent s par l usage de la coca ne Pr sentation et modes d usage la cocaine se pr sente sous forme de poudre blanche cristalline Elle peut soit se fumer chasser le dragon soit se sniffer soit s injecter Elle peut aussi se m langer avec de l h ro ne On d signe ce m lange sous le nom de speedball La cocaine met 2 3 minutes avant d atteindre le cerveau en sniff 12 secondes en injection IV en fumant la base ou le crack 5 8 secondes Plus les effets sont rapides et concen tr s plus les d g ts sont importants au niveau du syst me nerveux central En France le crack est pr par partir de la coca ne en y additionnant du bicarbonate de soude ou de l ammoniaque Le crack peut soit se fumer l aide de pipes eau ou plus cou ramment avec un doseur soit s injecter Comme les effets disparaissent rapidement certains usagers prennent de petites doses r p t es d autres prennent des doses importantes Une personne tr s d pendante peut tout moment avoir un d sir compulsif d en reprendre et ne plus axer son quotidien que sur la recherche du produit La coca ne est rest e pendant longtemps l apanage de cer tains milieux artistes milieu boursier m dias etc et chez d autres publics d un usage g n ralement occasionnel et fes tif aujourd hui le march des drogues est transform avec l apparition des produits de substitution et la baisse du prix de l
122. 000 seringues ont t vendues aux usagers de drogues en pharmacie en 1997 Sur ce total 4 6 millions correspondent aux ventes de Steribox en augmentation constante et mod r e depuis leur apparition l automne 1994 Il semblerait que les ventes de seringues sous d autres conditionnements soient rest es stationnaires Le nombre de seringues distribu es gratuitement par les pro grammes d change de seringues repr sentaient 10 11 du total des seringues utilis es par les usagers de drogues en 1996 L volution des quantit s de mat riel d injection distri bu es ou vendues peut tre interpr t e comme le r sultat d une augmentation des infections moindre risque moins Indicateurs et tendances Faits et chiffres 84 de r utilisations moins de partages et de l impact des traite ments de substitution qui tendent faire baisser le recours l injection La contribution respective de ces deux facteurs ne peut tre valu e L impact de la politique d accessibilit au mat riel d injection bien que difficile quantifier para t incontestable sur la transmission du virus du sida chez les usagers de drogues Elle semble en revanche avoir moins d effet sur la transmission du virus de l h patite C Les recours des usagers de drogues aux structures sani taires et sociales ont augment champ constant de 10 entre 1996 et 1997 Cette augmentation est en large partie due la progression des pris
123. 15 mars un locataire ne peut tre expuls sans qu un jugement ait t prononc et lui ait t signifi 1 Le commandement d livr par un huissier officialise le d but de la proc dure Il indique o le d lai dont dispose votre patient pour r gulariser sa situation souvent tr s court o la somme payer 2 Le d lai indiqu peut permettre e de v rifier le bien fond de la cr ance e ventuellement de contester la cr ance et d engager une opposition au commandement de payer de saisir le FSL par l interm diaire d une AS N B l intervention du FSL au moment de l expulsion est pr vue par la loi du 31 mai 1990 le locataire expuls ou menac de l tre peut saisir le FSL 3 Si rien n est fait le propri taire poursuit sa d marche et saisit le Tribunal d instance et la personne menac e d expul sion est convoqu e Il faut absolument s y rendre tout locataire de bonne foi a int r t se pr senter et expliquer sa situation ses difficult s ventuellement les d marches entam es pour r soudre le probl me Au besoin se faire repr senter par un avocat ou un parent Dans le cas contraire seuls les arguments du propri taire ris quent d tre pris en compte 4 Le jugement et ses cons quences Le jugement a lieu apr s une ou plusieurs audiences Il peut soit accorder des d lais de paiement au locataire sans que l ex pulsion soit prononc e ou accorder ces d
124. 8 d cem bre 1996 Dans tous les cas compte tenu du co t de ces traitements il est essentiel que la proc dure de dispense d avance des frais soit mise en uvre au b n fice des assur s sociaux l aide m dicale tant quant elle vers e en tiers payant Le maintien des droits sociaux Un salari atteint d une ALD peut percevoir des indemnit s journali res durant trois ans au maximum Au del de cette p riode et si la reprise de son activit professionnelle est compromise du fait de son tat de sant la personne peut pr tendre sous certaines conditions une pension d invali dit Dans le cas contraire une demande de RMI ou d alloca tion adulte handicap AAH peut tre envisag e FT Le revenu minimum d insersion p 107 La COTOREP et l allo cation adulte handicap p 105 En cas de cessation d activit les droits sociaux sont mainte nus durant une p riode de douze mois Les p riodes de ch mage indemnis prolongent les droits au m me titre qu une activit salari e Cependant le travailleur social devra rester tr s vigilant afin d viter que l assur ne soit confront une rupture de droits sociaux ou une absence totale de ressources En effet bien avant la fin du maintien des droits la nouvelle couverture sociale les revenus de substitution AAH RMI doivent tre envisag s compte tenu des d lais d attente La pension d invalidit Une pension d invalidit peut tre v
125. Belge D fonce au Rohypnol Fixe Injection intraveineuse de drogue Flash Sensation de plaisir intense au moment d une injection Flash back Retour des sympt mes distance d une nouvelle prise de LSD angoisse avec impression de devenir fou H Haschich Herbe Feuilles de marihuana s ch es Huile Haschich liquide Joint Cigarette de cannabis Junck Junckie Utilisateur d h ro ne g Kheppa Enveloppe de papier pli contenant la drogue OD Overdose Parano effet parano tat de m fiance de sentiment de pers cution fr quent avec la coca ne les amph tamines certains hallucinog nes Poppers Ampoule de nitrite d amyle inhal e utilis e comme aphrodisiaque dans certains milieux notamment homosexuels Poudre H ro ne Poussette Faire une poussette aspirer le sang de la seringue pour la rincer apr s la premi re injection avant de s administrer ce qui reste dans la seringue synonyme tirette Poussi re Faire une poussi re pisode f brile avec frisson survenant apr s une injection intraveineuse li aux impuret s contenues dans la seringue P tard Cigarette de haschich Shit Haschich Shoot se shooter la shooteuse Injection intraveineuse de drogue Schnouff H ro ne Sniffer Consommer de la drogue par voie nasale Speed Ball Association d un psychostimulant la plupart du temps Cocaine et d un opiac H ro ne Stick Cigarette de haschich
126. CNAVTS e Allocation Adulte Handicap AAH v e Allocation Parent Isol API e allocation de Revenu Minimum d Insertion RMI a 5 Si votre patient ne rel ve d aucun des r gimes obligatoires I d j cit s l informer qu il peut demander une assurance 2 personnelle Les cotisations sont prises en charge par l aide 5 sociale s il est sans ressources 9 La protection sociale a laquelle les personnes peuvent pr u tendre se maintient pendant les 12 mois suivant le changement de situation et m me au del sous certaines conditions se renseigner aupr s du centre de paiement Le Service social sp cialis des CRAM intervient dans le domaine de l acc s aux soins et du droit la sant en r ali Q sant un accompagnement personnalis Quelle que soit leur situation tous les malades ont acc s aux soins et peuvent b n ficier de ressources sous certaines conditions Situations Pee emcee serene EE ETES EEE ECTS CS ECS rr rr rr EEE ET Pros EEE EEE EEE EEE ET ECTS ETES SECTE TES ETES ETES TEST EEE CETTE CEE CE ETS ETS ETES TE ECC ET ES CEE TEE CETTE EEE EEE TE ET EEE CEE ET EEE Ch meurs indemnis s cnrs rr rr rr rr rr EEE EEE EEE EEE EEE LE LE EEE ro CORO emer eee EEE ET EEE CE EEE ECTS EE TETE ETES SECTE CETTE ET ESS ETES EEE CETTE CE CEST EEE TE ET EEE ESO O EEO EEEHOS EH TETE TE EEE ETS TE ET ET CEE IEEE Pree eee ere CEE EE CEE TEE EE CE ETES ES EC EEE rr rr ESS SES B n ficiaires de l allocation
127. Des d c s ont t rapport s pour des prises uniques d ecstasy des doses inf rieures 150 mg De multiples atteintes les effets secondaires graves affec tent preferentiellement le syst me nerveux central le syst me cardio vasculaire et le m tabolisme Les troubles du rythme cardiaque sont la principale cause de d c s Certains patients sont d c d s en quelques heures en hyperthermie maligne Les circonstances dans lesquelles sont consomm es l ecstasy les soir es rave participent la gen se de ces troubles Etat de mal convulsif collapsus coagulopathie et insuffisance r nale aigu et h patite fulminante sont aussi des accidents constat s Pas d antidote la prise en charge des manifestations aigu s secondaires la consommation d ecstasy n est pas codifi e Le traitement est avant tout symptomatique Les nouveaux produits D apr s le Centre d tude et d Information sur les pharmacod pendances R gion Ile de France Centre Hopital Fernand Widal Le Gamma OH Le Gamma OH est un narcotique pur dont la seule indication actuelle est en anesth sie g n rale Son utilisation est par cons quent strictement hospitali re bien que le produit soit disponible sur liste 1 en pharmacie D autres applications th rapeutiques telles que le sevrage alcoolique Gallimberti 1989 ont t propos es mais n ont pas encore t valid es Cette substance est par ailleurs retrouv e en concentration
128. FT Le point sur l h patite C p 149 Virus des h patites et VIH co infection VIH h patite C p 155 M decin travailleur social les probl matiques Porro EEE EEE EEE EEE ETES TETE ETES ECTS EEE EEE ETC TESTS ST EEE CESSE ETS reer rrr re rrr ree reser rrr TEE CEE ET EEE EEE TE EE EEE CE EEE EEE CEE EEE EE ET I demande au m decin La demande au travailleur social doi cidad de l entreprise Je viens de recevoir une convocation de l h pital m invi P tant me pr senter suite l examen du foie que j ai subi Je vais commencer un traitement par Interf ron et mon lls m expliquent que je dois prendre un traitement par m decin m a dit qu apr s le traitement prendre chaque Interf ron Qu en pensez vous comment cela va t il se soir au calme je serai tr s fatigu e Or je travaille de 16h passer y a t il des probl mes avec la bupr norphine HD minuit Je m inqui te 2 gt Nn O gt Nn vu po U w pan du Q P a U E Le cas de Fanny 62 La probl matique du m decin Y Le La demande au m decin Je viens de recevoir une convocation de l h pital m invitant me pr senter suite l examen du foie que j ai subi Ils m expliquent que je dois prendre un traitement par Interf ron Qu en pensez vous comment cela va t il se passer y a t il des proble mes avec la bupr norphine HD Pessentiet Nous le savons malheureusement ent
129. Il faut donc valuer le co t de l op ration pour le patient Pour cela le m decin orien tera son patient vers une AS Y a La demande au travailleur social Je n ai plus d argent pour payer mon loyer David se rend votre permanence car au 11 du mois il n a plus de ressources pour payer ses factu res courantes loyer EDF Apr s un entretien vous apprenez que David qui b n ficie d un F1 a une dette locative importante La probl matique du travailleur social Fuessentiel Le suivi des UD fait appara tre leur difficult assu mer les charges de la vie courante En effet leurs res sources servent quasi exclusivement financer les produits psycho actifs C est pourquoi le sevrage ou la mise sous traitement de substitution peuvent avoir un impact certain sur le budget des usagers Toute fois il est parfois n cessaire de mettre en place des actions permettant d assainir certaines dettes d au tant que les UD optent pour la politique de l autru che nient la r alit et accumulent les courriers sans souvent prendre connaissance de leur contenu J Parler du co t engendr par la consommation des produits illi cites ou licites alcool ou m dicaments d tourn s de leur usage est certes complexe Cependant lorsque la relation de confiance est install e qu un certain travail a d j pu tre amorc avec PUD parler de l argent d pens mais aussi des conomies engendr es par l arr t a une port
130. QUES Le sevrage ambulatoire peut tre effectu si l UD vit dans un environnement favorable compagnon compagne famille pa rents Il devra s appuyer sur le m decin qui effectuera des consultations rapproch es le pharmacien qui pourra avoir un contact quotidien et l entourage qu il faudra soutenir particu li rement dans la gestion des diff rents m dicaments utilis s Classiquement les psychotropes sont utilis s doses fil es e parfois aussi la guanfacine ou la clonidine les antalgiques peuvent tre donn s exceptes les opiac s Les soins d un kin sith rapeute peuvent tre associ s des massages soins en piscine et traitement physioth rapeutique ce moment l le travail avec un psychoth rapeute peut s engager C est une ouverture propice la d marche Le sevrage hospitalier Un sevrage hospitalier peut tre organis avec le concours habituellement du centre sp cialis local qui aura d j tiss des liens avec un service de m decine ou de psychiatrie Le rendez vous sera programm l avance avec le r f rent toxicomanie de l h pital et un lit de libre sera recherch Le sevrage peut durer de huit jours trois semaines et asso cier plusieurs th rapies antalgiques relaxantes ainsi que la physioth rapie et la kin sith rapie La pr sence du centre sp cialis assur e par un ducateur ou un psychologue est pr vue de mani re r guli re Les contraintes de ce type de sevrage
131. SIS Information et soutien 24h 24 N vert O 800 840 800 3615 SIDA INFO Sol En Si Solidarit enfants sida Aide aux familles touch es par le sida halte garderie soutien domicile recherche d emploi et de logement 35 rue Duris 75020 Paris T l 01 43 49 63 63 Fax 01 43 49 01 07 Du lundi au vendredi de 8 heures 20 heures 3617 TOXIBASE r seau national de documentation sur les pharmacod pendances 3617 BDSP Base de donn es Sant Publique Pour contacter le R seau Ville H pital le plus proche appeler Drogues Info Service S 19 S n U N n U gt 5 gt U Q u l 192 S P C L Sant Promotion Conseil Insertion 19 Avenue d Italie 75015 Paris Tel 01 45 40 06 00 Fax 01 45 40 06 09 Association Loi 1901 Siret 411 824 774 000 11 URSSAF 757 64 0135753 001 011 Lutter contre l exclusion c est aussi construire des liens souples et efficaces entre les usagers et les institutions Depuis 1996 s est r unie autour de l association SPCI une quipe qui m ne des actions de pr vention et formation pour e Am liorer la qualit et l accessibilit des services offerts aux populations e Cr er et concevoir une nouvelle m thodologie d intervention sociale et de nouveaux services de proximit e Former l action e Constituer une force de proposition en mati re d acc s aux droits sociaux et sanitaires Actions e Conception et r alisation d
132. Toxicomanie Guide pratique du travail des r seaux Ouels reseaux Comment Sous la direction de Sibel BILAL Dr Patrick DE LA SELLE Comit de r daction Directrice de SPCI M decin g n raliste Vitry sur Seine Pr sident du r seau Val de Bi vre 94 Coordination et secr tariat de r daction Val rie TECHER Groupe de travail H l ne DAVID Claire DUPONT Pierre MERJAN Liliane LASSET Dr William LOWENSTEIN Fran ois LAFRAGETTE Dani le DELABARRE Dr Jean Louis BOUJENAH Dr Michel GUILBERT Jean Marc ARNOULT Vanessa PELTIER Avec la collaboration de Adriana JUEZ Corinne CHANAL Marie Claude MERJAN Mesdames LEGENDRE DURANCE BAYLE DAQUIN Remerciements SPCI Assistante sociale Centre m thadone EMERGENCE Paris Assistante sociale ECIMUD CHU Piti Salp tri re Paris Pharmacien Vitry sur Seine R seau Sant Vitry 94 Psychologue La Corde raide Paris Comit de relecture M decin Directeur du Centre Monte Cristo H pital Laennec AP HP Paris Pharmacien Officine Lafragette Paris 7 Ex Assistante sociale Chef CRAM le de France M decin G n raliste Bagneux 92 M decin G n raliste Bagneux 92 Infirmier ECIMUD Bic tre CHU de Bic tre Paris Assistante sociale CAS Paris 14 Assistante sociale Responsable de l Equipe sociale mobile SPCI Sage Femme CHU Montpellier Pharmacie Merjan Vitry sur Seine Assistantes sociales Inter En
133. able S int resser sa personne au del du probl me financier voqu sera accueilli positivement Orientation pour des soins On pourra nommer les impressions questions que l usager nous renvoie J ai l impression que vous tes angoiss Vous semblez malade tes vous suivi par un m decin Sachez que si vous avez un probl me de d pendance un m decin g n raliste peut vous aider Si la proposition de rencontrer un m decin remporte son adh sion un appel t l phonique un m decin de votre r seau personnel facilitera la d marche et la pr parera Vous lui indiquerez si St phane a les ressources et la prise en charge S curit sociale n cessaires pour payer les honoraires de la consultation il s agit ici de rassurer le m decin L orientation vers un centre sp cialis n est pas privil gier en urgence sauf rares exceptions Aide financi re Suivant les possibilit s d aide du service votre disposition il est important d accueillir la demande financi re de l UD actif comme celle de tout citoyen tout en s obligeant engager la discussion sur le comment va tre d pens l argent Il est pri mordial d aborder pr alablement la consommation des produits e Le patient a entam une reconnaissance m me partielle de sa consommation il est donc possible de lui dire J ai confiance en vos capacit s profondes mais je sais que le produit peut vous faire agir au del de vos d
134. aires et orthodon tie dans le cadre de l aide m dicale est soit partielle pour les assur s sociaux soit totale pour les non assur s sociaux Elle rel ve soit du conseil g n ral soit de l tat selon le type de domiciliation des personnes Aide m dicale partielle FT Aide m dicale p 99 en compl ment du remboursement de la S curit Sociale ticket mod rateur accord e pour un an fonctionne comme une mutuelle tiers payant sous forme d une carte Paris carte Paris Sant permet une prise en charge des soins en ville et l h pital Aide m dicale totale FT Aide m dicale p 99 Aide m dicale d partementale e s adresse aux personnes domicili es dans le d partement se pr senter au CCAS de son lieu de r sidence se pr sente sous forme de feuilles de soins pour les prises en charge des proth ses et orthodontie une entente pr alable plus un devis sont adresser au CCAS pour les d passements le secteur associatif associations caritatives associations d aide aux malades etc peut tre sollicit pour une aide financi re Aide m dicale de l Etat e s adresse aux personnes sans domicile fixe domicili es au sein d une association agr e se pr sente sous forme d un feuillet de soins de couleur rose dans l attente de l instruction du dossier puis notifi cation d admission l aide m dicale pour les proth ses adresser le devis la DASS o l
135. aires et sociales DRASS d instruire un dos sier d appel aupr s de la Cour nationale de l incapacit 5 Les comp tences Insertion professionnelle e Les entreprises sont soumises l obligation d employer des travailleurs handicap s Une garantie de ressources est attribu e au travailleur handicap si son salaire subit un abattement o Les ateliers prot g s et les centres de distribution de travail domicile qui permettent aux travailleurs handi cap s de travailler dans un environnement adapt leur handicap Le salaire vers par l employeur est compl t au titre de la garantie de ressources afin que le salari b n ficie d un salaire au moins gal 90 du SMIC et l allocation adulte handicap La fonction publique dispose d emplois r serv s aux handicap s et organise un examen annuel pour pourvoir ces postes o Les centres d aide par le travail ces tablissements m dico sociaux offrent aux personnes handicap es une activit productive et un accompagnement social duca tif m dical et psychologique Formation professionnelle o La r ducation professionnelle permet la personne handicap e de se pr parer un m tier dans des centres sp cialis s et agr s par la S curit sociale Le contrat de r ducation chez un employeur vise l en seignement d un m tier ou la r ducation un m tier d j exerc fait l objet d un contrat de travail L apprentissage
136. an dicap es ne disposant pas d un emploi e Les foyers d h bergement destin aux travailleurs han dicap s e Les maisons d accueil sp cialis es pour les personnes totalement d pendantes qui n cessitent des soins et une surveillance m dicale constante Les personnes paient leur h bergement en fonction de leurs ressources IL ALLOCATION ADULTE HANDICAPE AAH Elle est attribu e aux personnes ne disposant que de revenus modestes et reconnues handicap es par la COTOREP Com mission Technique d Orientation et de Reclassement Profes sionnel La d cision d attribution et le montant de l allocation sont examin s par la CAF Caisse d Allocations Familiales qui est charg e de son versement Conditions techniques m dicales d attribution e Soit tre reconnu un taux d incapacit permanente d au moins 80 e Soit tre reconnu en incapacit permanente comprise entre 50 et 80 et tre dans l impossibilit de se procu rer un emploi compte tenu de son handicap Conditions administratives d attribution e Etre francais ou ressortissant d un pays signataire d une convention internationale de r ciprocit en la mati re ou avoir obtenu le statut de r fugi e Resider sur le territoire francais y compris d outre mer Etre g de plus de 20 ans e Ne pas b n ficier d allocation vieillesse d invalidit ou d une rente d accident du travail d un montant sup rieur l AAH Si votre patient
137. ance maternit p 101 H bergement FT H bergement d urgence p 134 Les aides au logement p 119 L acc s un logement social est souvent long aussi peut on privil gier une orientation vers un centre maternel qui permet tra un accompagnement la relation m re enfant Compte tenu du nombre restreint de places une admission en pr natal est favoriser Dans l impossibilit d acc der un centre maternel un h ber gement en foyer CHRS ou en appartement th rapeutique sont galement possibles Si aucune solution n est trouv e et si Sonia n y est pas oppos e ASE8 pourra prendre en charge quelques nuit es d h tel Ressources V rifier les ressources actuelles de Sonia en fonction de sa si tuation familiale et au regard de l emploi API AJE9 ASF10 FT Assurance maternit p 101 Allocation Parent Isol Allocation Jeune Enfant p 136 Inscription en cr che Les difficult s d acc s en cr che sont rappeler une inscrip tion pr coce est effectuer par ailleurs cette d marche peut avoir une port e ducative Protection de l enfance La relation mere enfant et les capacit s de Sonia prendre en charge son b b sont galement valuer D s que l on voque une toxicomanie chez une m re ou un p re souvent en amalgamant d une part usage r cr atif usage excessif et d pendance et d autre part produit effet l ger et produit effet massif nombre d
138. ans une chambre et peu vent y rester la journ e Pour conna tre les ressources locales sur votre d partement interroger Drogue Info Service L h bergement H bergement non sp cialis en toxicomanie Nombreuses sont les associations sp cialis es dans le VIH qui accueillent les personnes sous traitement de substitution ou abstinent si bien entendu elles sont touch es par le VIH Elles financent g n ralement des nuit es d h tel tout comme certaines associations de sortants de prison Les associations pour personnes sans domicile ou le Samu Social sont galement disposition Notons que pour des personnes ayant une pathologie b ni gne ou n cessitant des soins type pansements le Samu Social dispose de lits infirmiers coordonn s par une quipe m dicale infirmi re et sociale La demande d admission doit tre n go ci e par un m decin si possible Centres d h bergement et de r adaptation sociale chrs lls accueillent des personnes et des familles en grande diffi cult qui sont priv es de logement Les CHRS n ont pas pour seule vocation l accueil en urgence mais aussi un h berge ment avec un soutien la r insertion sociale concernant le logement le travail l acc s aux soins et la citoyennet L h bergement dans les CHRS est limit et une dur e qui varie en fonction de la structure et du d partement Un travail pour promouvoir l autonomie de la personne est effectu de concert avec les se
139. apr s constatation d un danger Pour les cas graves de d linquance le juge d instruction est saisi de l affaire Pour un mineur d linquant le juge pour enfants Tri bunal de Grande Instance peut utiliser plusieurs mesu res y compris titre ducatif mesure d assistance ducative en obtenant l adh sion de la famille la mesure envisag e L enfant ou le mineur dans ce cas peut rester dans la famille e Si le juge d cide d appliquer une mesure d ducation en milieu ouvert il nomme un ducateur charg d aider et de conseiller la famille avec l accord du jeune et des parents art 375 8 du code civil Si le mineur est en danger physique ou moral le juge peut juger seul dans son cabinet mineurs d linquants mineurs en danger physique ou moral jeunes avec de gra ves difficult s d insertion sociale Le syst me de protection judiciaire de l enfant et de la jeunesse La pr vention des mauvais traitements enfant s inscrit dans la loi de la protection de l enfance de 1989 Le juge peut d cider d une ordonnance de placement provisoire opp ou d un retrait des droits parentaux placement dans un foyer DASS famille d accueil Le conseil g n ral et le conseil d partemental de pr vention des mauvais traitements enfants ou l gard de mineurs appliquent la loi de 1989 en mettant en place des comit s de pr vention en milieu scolaire Les instances concern es sont la PMI et la p diatr
140. apr s le rapport Roques Manque L tat de manque chez un toxicomane est l ensemble des manifestations p nibles qui traduisent un besoin imp rieux de la substance II constitue l un des l ments de la pharma cod pendance Il est imm diatement apais par un nouvel apport de la substance Sur le plan physiopathologique on explique le syndrome de sevrage par le nombre accru des r cepteurs opioides nicoti niques canabinoides que ne peuvent satisfaire les m dia teurs disponibles Les syndromes de manque les plus marqu s sont li s au sevrage de l h ro ne des benzodiaz pines de l alcool et du tabac Les signes de manque pour la coca ne sont essentielle ment d ordre psychique M susage Utilisation d un m dicament en dehors de son indication th rapeutique reconnue Opio des endog nes Les substances individuelles et endog nes des r cepteurs opiac s sont les endomorphines s agit d une vingtaine de substances Ces substances sont concentr es dans le cerveau primitif En modulant la transmission dopaminergique ils semblent jouer un grand r le dans la r gulation des motions Overdose Accident grave cons cutif une dose massive de substance additive L overdose survient essentiellement par injection intravei neuse d h ro ne mais elle s observe aussi apr s injection intraveineuse de coca ne ou injection d tourn e de bupr norphine HD associ e des benzodiaz pines ou apr s inges
141. ar une loi du 1er d cembre 1988 il est g r et vers par les Caisses d Allocations Familiales CAF pour le compte de l E tat La finalit du Revenu Minimum d Insertion RMD est double 1 Apporter aux personnes en situation de pr carit un revenu minimum dont le taux est modulable en fonction de la composition du foyer et des autres ressources 2 Lutter contre l exclusion sociale en subordonnant le verse ment de cette allocation la mise en ceuvre d un contrat d in sertion pour le b n ficiaire en relation avec les dispositifs mis en place Commissions D partementales ou Locales d Insertion Le programme d partemental d insertion est tr s vari d un d partement un autre faut v rifier aupr s de la pr fec ture et si n cessaire demander un exemplaire de celui ci pour obtenir les informations n cessaires sur les dispositifs d insertion dans votre d partement Attention Les contrats d insertion ne sont pas syst mati quement propos s aux RMlstes Il est important de les infor mer sur l existence de ce dispositif qui peut offrir des aides suppl mentaires prise en charge des factures EDF GDF une fois par an acc s des formations sp cifiques ou aides sp cifiques pour les cr ations d emploi etc Qui peut en b n ficier o les personnes g es de plus de 25 ans les personnes g es de moins de 25 ans ayant au moins un enfant n ou na tre les Fran ais r sidant en France ou
142. arvenir la r gularisation de sa situation ll vous parle de ses contacts avec l AS que vous avez mis L valuation de sa situation a d j t effectu e dans le coup Accueil haut seuil Accueil bas seuil Accompagnement ou assistance Le cas de Julien 66 La probl matique du m decin Y La demande au m decin Julien vient sa consultation pour le renouvelle ment de son traitement Mais comme la derni re fois il vient sans les r sultats d un bilan de sang prescrit depuis de nombreuses semaines De nouveau vous essayez de comprendre son fone tionnement Il vous parle de ses contacts avec l AS que vous avez mis dans le coup Fiessentier Parfois le processus d autonomie est bloqu Le m decin arrive stabiliser la toxicomanie r duire consid rablement la consommation d h ro ne et le patient rentre dans une routine rythm e par les consultations qui s gr nent au fil du temps Com ment r agir l D un point de vue m dical il faut envisager l existence d une r elle d pression et faire un interrogatoire clinique complet Si elle est av r e il faut entreprendre un traitement anti d presseur que l on choisira dans les m dicaments classiques de la classe des s rotoninergiques D un point de vue relationnel il est parfois n cessaire de faire retomber sur ses pieds et dans la r alit le patient qui aura tendance vivre sur son nuage rappel de l importance d un bilan de sant
143. ation et de Reclassement Professionnel est la commission comp tente pour reconna tre le travailleur handicap d finir son taux d invalidit et qui peut le faire b n ficier de diverses prestations 1 Comment y acc der Les dossiers sont retirer la COTOREP ou l ANPE la CAF ou au Bureau d aide sociale Deux sections examinent et instrui sent les dossiers l une statue sur l aptitude au travail du patient et son orientation l autre d cide de l attribution des diff rentes aides Les dossiers sont instruits par diff rents professionnels m decin assistante sociale un m decin du travail et un repr sentant du monde du travail Le demandeur est re u au moins une fois par la commission compos e de repr sen tants de la DITEFP de la DASS de la S curit sociale d asso ciations de l ANPE La d cision est notifi e par courrier et elle est soumise renouvellement Dans le cas d une r ponse favorable la COTOREP informe les diff rents organismes concern s la CAF le Bureau d aide sociale etc 2 Les recours e En cas de r ponse d favorable des recours sont possibles dans un d lais de 2 mois r ception de l avis de la COTO REP et par courrier recommand AR recours aupr s de la COTOREP aupr s du Tribunal du contentieux de l incapacit En cas d un deuxi me avis d favorable dans un d lai d un mois le patient peut alors demander la Direction r gionale des affaires sanit
144. aut tenter de r soudre l amiable Si cela s av re impossible par oral votre patient devra lui crire pour exposer les griefs En cas d chec il ne lui reste qu aller en justice Les proc dures judiciaires La proc dure normale consiste s adresser au tribunal d ins tance de son lieu d habitation en respectant un d lai de 5 ans au del duquel il y a prescription S il s agit d un petit litige de 13000F e s adresser au greffe du tribunal en remplissant une d cla ration d taill e Linjonction de payer concerne les cas o le litige ne porte pas sur le montant de la r clamation mais sur le refus de payer Linjonction de faire concerne les litiges qui n ont pas un caract re financier par exemple la non r alisation d obligations contenues dans le contrat lorsque cette obligation repr sente une valeur inf rieure 30000F Le r f r permet d obtenir un jugement rapide dans les situations d urgence Contester un jugement toutes les d cisions prises contradictoirement sont suscep tibles d un recours c est dire un second jugement en appel sauf pour petits litiges de 13000F gt l opposition permet d obtenir un nouvel examen de l af faire devant le m me tribunal si l on a t absent l au dience ou non repr sent IL Les r gles de la proc dure d expulsion Votre patient doit savoir que les expulsions sont interdites entre le 1er novembre et le
145. b n ficie d une allocation invalidit inf rieure ce montant il peut n anmoins toucher l AAH qui sera r duit dudit montant o Percevoir des ressources ne d passant pas l Allocation vieillesse de travailleurs salari s ce plafond est double si la personne est mari e et non s par e ou si elle vit maritalement il est major de 50 par enfant charge Taux r duit Si votre patient est dans une des situations suivantes le montant de l AAH peut tre r duit gt Hospitalisation de plus de 60 jours dans un tablisse ment de soins ll ne touchera que 17 de son AAH en plus du forfait journalier qu il devra reverser l h pital S il s agit d un enfant ou d un ascendant charge il n y aura aucune r duction e S jour de plus de 45 jours dans une Maison d Accueil Sp cialis e MAS touchera une allocation au moins gale 12 du montant maximum de l AAH en plus du forfait hospita lier qu il devra reverser la MAS Sil a au moins un enfant ou un ascendant charge ou si son conjoint ne travaille pas pour un motif valable reconnu par la COTOREP il peut ne pas tre d duit e Incarc ration de plus de 45 jours peut conserver une allocation au moins gale 12 du montant maximum de AAH Sil a au moins un enfant ou un ascendant charge ou si son conjoint ne travaille pas pour un motif valable reconnu par la COTOREP il peut ne pas tre d duit RMI Cr p
146. ce Le cas de Julien Ch mage ennui solitude chez le toxicomane Le cas de Emmanuel gM d tre sous traitement de substitution Emmanuel menait une vie tr s active avec des r seaux de connaissances nombreux pour sa propre consommation et ses besoins de chaque jour il achetait puis revendait de l h ro ne dans des milieux ais s Aujourd hui il a rompu avec ses anciennes relations comme cela lui a t conseill et n en a pas acquis de nouvelles sa famille n a pas encore reconnu son avanc e et refuse toujours de le revoir Il n a pas encore commenc une recherche d emploi il ne s y sent pas pr t Ses ressources si leur origine est maintenant officielle et honn te ont s rieusement baiss il a d revendre la voiture qui lui aurait permis de se d placer et se distraire Il s ennuie et d prime J Le d bat Prendre en charge des usagers de drogues n cessite une connaissance de leur mode de vie des modes d usages de vente et de revente des produits Il faut prendre en consid ration les diff ren tes ruptures relationnelles souvent douloureuses qui accompagnent la sortie du milieu De plus ne pas sous estimer le r le important que jouera ventuellement un ennui lancinant qui s installe parfois apr s quelque temps d euphorie La capacit de l usager s investir ou non dans de nouvelles activit s est alors d terminante FT Les produits illicites et leurs effets p 90 Crit res d valuation lors
147. ce dans le discours et une s curit relationnelle une deuxi me tape d accom Les professionnels doivent tre pr par s des checs et des ruptures dans l accompagnement des UD Si la construction de iens avec les intervenants est v cue de mani re positive par l UD il sait qu il aura toujours la possibilit de revenir vers eux et ce qui sera alors essentiel c est qu ils soient pr ts red marrer un accompagnement avec lui l L insertion professionnelle r ve ou r alit Le cas de Fethi er n a pas consomm d h roine depuis longtemps il est aujourd hui bien stabilis gr ce un traitement par m thadone qu il suit avec r gularit II souffre cependant de son peu d activit s sociales et de son isolement b n ficiaire du RMI1 il vit chez sa m re Depuis l an pass il est b n vole aux Restos du c ur durant l hiver Il a voqu plusieurs fois son d sir de se faire refaire les dents mais n a pas encore effectu les d marches n cessaires Il parle aujourd hui de rechercher un emploi _ Le d bat Pour le m decin g n raliste il s agit d expliquer que la m thadone tout comme la bupr norphine HD ne modifie pas la perception du r el ne constitue pas un obstacle l emploi elle le permet au contraire si le traitement est bien ajust on n observe pas d endormissement et d effets ind sirables sur les facult s de la personne Pour le TS il s agit de montrer que l insertion professionnel
148. ciens n ont pas t ou peu form s cette action l engagement des pharmaciens est pourtant patent puisqu en 1997 le programme de vente de trousses de pr ven tion prix r duit a rencontr un grand succ s 192 000 trous ses vendues par mois Le r le des m decins Peu de m decins ont eu acc s aux kits de pr vention pour les donner lors des consultations d s que la question se posait En effet les kits de pr vention la plupart du temps taient soit vendus comme le St ribox soit l objet de programmes associatifs subventionn s Certaines CPAM dans les ann es 1996 97 ont soutenu la campagne de pr vention en achetant des kits qui ont t don n s aux usagers de drogues via les professionnels de sant La d livrance de ce mat riel dans le cadre d une consultation demeure probl matique En effet d s qu il s agit d injection soit de drogues illicites soit de produits d tourn s le m de cin a tendance insister prioritairement sur les soins et le sevrage avant la r duction des risques Le r le des infirmiers Au sein des r seaux ville h pital le d bat sur le r le des infir miers par rapport aux seringues st riles a t tr s pr sent Les infirmiers ont comme outil habituel et quotidien les serin gues Comment peuvent ils d un c t effectuer leurs soins et de l autre donner une seringue st rile leurs patients injec teurs Une partie d entre eux l a fait mais il faut
149. compa gnement des usagers vers des lieux de soin VIH et plus g n ralement somatiques et vers les services sp cialis s en toxicomanie l acc s aux droits sociaux Ces programmes vont la rencontre des usagers dans leur environnement naturel G n ralement ce sont des v hicules am nag s de type bus de pr vention La distribution des seringues dans des centres les cent res m dico sociaux Boutiques dispensaires qui accueillent les populations d usagers de drogues et qui ont pour mission la pr vention et l ducation la sant des populations accueillies distribuent du mat riel de pr vention Le r le des pharmaciens La mise en vente libre de seringues et mat riels de pr vention en officine a plac du m me coup en premi re ligne le pharmacien Ne pas laisser le pharmacien seul face des pro bl mes de conscience des craintes justifi es ou non et des situations parfois difficiles assumer dans une officine tel est le r le d actions de formation et du travail en r seau Les actions de formation visent pr parer les professionnels g rer dans leur pratique quotidienne les situations li es infection par le VIH auxquelles ils peuvent tre confront s et favoriser un travail en partenariat avec les diff rents inter venants locaux afin de permettre un soutien global et continu aux personnes touch es et leurs proches Elles apportent ga lement des connaissances et une se
150. cord sera indispensable pour poursuivre l action et contac ter les diff rents partenaires en interne et en externe L En interne a le M decin du Travail Si Fanny n a pas cess son travail le m decin du travail peut conseiller des am nagements d horaires n gocier avec le Directeur des Ressources Humaines Cette organisation doit r pondre aux besoins engendr s par l tat de sant de l int ress e ainsi qu ceux de l entreprise ll est possible galement d envisager une p riode de travail mi temps th rapeutique sachant que celui ci ne peut suivre en principe qu un arr t de travail m me court Cependant il est maintenant admis qu une dur e d activit temps plein d une semaine peut avoir lieu entre l arr t total et le mi temps th rapeutique cette dur e peut m me tre plus lon gue si le M decin Conseil donne son accord cf Guide UCANSS Assurance Maladie n 1 p 94 Le mi temps th rapeutique est prescrit par le m decin trai tant de Fanny qui le transmet son centre de S curit sociale Cette prescription d une dur e de 1 3 mois est renouvelable sur une p riode de 6 mois voire plus quelques fois Le mi temps th rapeutique peut prendre plusieurs formes e activit r partie sur demi journ e tous les jours e ou sur 2 jours et demi par semaine e ou sur 3 jours la premi re semaine et 2 jours la semaine suivante ll y aura collaboration entre m decin du travail et AS pour le suivi d
151. d tre r vis en fonc tion des variations de la situation de l invalide Changement de cat gorie e d classement en cas d am lioration de l tat de sant e surclassement en cas de d t rioration de l tat de sant Suspension totale ou partielle en cas de reprise de travail en cas de cumul avec d autres avantages rente accident de travail pension militaire etc en cas d impossibilit de contr le m dical Contestations Le recours doit tre pr sent dans un delai de deux mois compter du jour o la caisse a fait conna tre sa decision savoir II elle peut travailler condition que e La reprise du travail de moins de 6 mois n entra ne pas de suspension ou de r duction de la pension d invalidit e Au del de 6 mois c est la r gle du cumul qui intervient Le montant total de la pension d invalidit en plus d autres ressources salaires indemnit s des assedic et autres ne doit pas tre sup rieur au salaire de comparaison salaire moyen des 12 mois d arr t pr c dents Si votre patient a plus de 60 ans et ne peut pas travailler Son invalidit est remplac e par la pension vieillesse au titre de l inaptitude au travail s adresser la CRAM Si votre patient a plus de 60 ans et une activit profes sionnelle Il peut s opposer la transformation de pension d invalidit en pension vieillesse La COTOREP I LA COTOREP La Commission Technique d Orient
152. d un entretien pour une insertion professionnelle p 133 Insertion et orientation socio professionnelle p 131 M decin charg d insertion travailleur social les probl matiques EN demande au m decin Emmanuel que vous suivez pour un traitement de substitution et qui jusqu ici ne posait pas de probl mes vient vous voir pour des troubles du sommeil Alors qu il s endort facile ment et se r veille au petit matin pendant plusieurs heures il est pris de moments d angoisse dans la jour n e et vous parle de sentiments de d prime avec un discours de d valo risation de lui m me 1 demande au charg d insertion ANPE Emmanuel semble d sempar Je m ennuie je ne sais pas quoi faire de mes journ es et j ai besoin d occu pation Cela dit je ne me sens pas l nergie de reprendre imm diate ment un emploi des horaires fixes le rythme du boulot la hi rarchie les coll gues demande au travailleur social Vous recevez Emmanuel pour signer un nouveau contrat RMI le premier tait ax sur une insertion par les soins ll vous explique aujourd hui qu il ne se sent pas pr t retravailler il travaillait comme commercial il y a une dizaine d ann es Je crains de ne pas pouvoir assurer c t rythme et horaires Pourtant je m ennuie et souhaiterais faire quelque chose de mes journ es d CG x w N U ne Q U ge E un E P o Dd
153. d un panel de solutions dont l objectif est d anticiper toute rupture de suivi par une bonne ma trise du calendrier Par exemple la recherche d un accueil en maison de convalescence appara t comme la solution imm diate mais dans le m me temps il faudra anticiper les d marches pour l obtention d un appartement th rapeutique ou s assurer que les conditions sont r unies pour un retour la maison Bien souvent apr s les premi res orientations les quipes rel chent le suivi et ne sont pas pr par es quelques jours du retour domicile La situation est alors trait e dans l urgence alors que le calendrier est connu depuis longtemps J Y CG x d U gt ao ae B lt Oo gt N a U 2 gt rs T Q Le cas de Fabienne Toxicomanie a la coca ne Le cas de Jean paa compagne de Jean que vous suivez pour un traitement de substitution la m thadone se pr sente aujourd hui fatigu e et anxieuse depuis 15 jours son ami consomme de la coca ne qu il s injecte et lui fait vivre un enfer rien ne parvient le raisonner il part fr n tiquement en fin de soir e et rentre au petit matin compl te ment d fonc Elle vous demande de l aider I Le debat La cocaine produit majeur de la liste des psycho stimulants provoque avant tout une grande d pen dance psychique qui commence tr s vite d s les premi res injections si la personne est fragile et v
154. dans certains h pitaux peuvent s av rer tr s s v res contrat interdisant tout contact avec la famille fouille l entr e interdiction de sortie inter diction de contact avec les autres malades La non accepta tion de ces contraintes ou l incapacit les tenir am nent parfois le sevrage tre court et sont une cause non n gli geable d chec Post cure l issue du sevrage qu il soit ambulatoire ou hospitalier il est classique de proposer une post cure c est dire un s jour dans un centre orientation ducative et communautaire avec une probl matique occupationnelle La question pos e en France demeure l acc s restreint ce type de centres et leurs longues listes d attente Un d lai trop long entre la sortie du sevrage et le d part en post cure est aussi source d chec La probl matique du travailleur social a La demande a Passistant social J ai besoin d une post cure pour y aller d s ma sortie du sevrage Fnessenticl Pr parer le sevrage est une tape essentielle mais insuffisante En effet il est pr f rable de pr parer avec Fatoumata une admission dans un centre de post cure avant m me son hospitalisation pour sevrage en raison des d lais d admission Le choix de la post cure se fera suivant sa localisation mais sur tout en fonction de la probl matique psychologique et sociale de l usager voir la composition de l quipe les activit s propos es le r glement
155. dans une r sidence ininterrompue en France m tro politaine depuis au moins 3 ans cette condition de r sidence en France depuis 3 ans ne s applique pas aux trangers en situation r guli re Les titres de s jour n cessaires pour b n ficier de l aide m di cale sont d finis dans le d cret n 94294 du 13 avril 1994 e la carte de r sident ou la carte de s jour temporaire le r c piss de demande de renouvellement ou dossier en cours de renouvellement e la premi re demande de carte de s jour d une dur e de validit sup rieure trois mois une carte de s jour avec mention r fugi politique vala ble 6 mois renouvelable e demandeur d asile r c piss de la demande le livret de circulation Aide m dicale hospitali re L AMH est accessible en droit aux personnes de nationa lit trang re Les d penses d hospitalisation des personnes de nationalit trang re sont couvertes par l aide m dicale en cas de soins dispens s dans un tablissement de sant et sans aucune condition de s jour Attention comme pour l aide m dicale domicile une enqu te sociale est demand e par le CCAS pour l ins truction du dossier Ce dossier donne lieu une d cision de la commission d par tementale de l aide sociale La r ponse est transmise l h pi tal Lorsque la demande est refus e le malade re oit la facture des soins Une non r ponse la convocation du CCAS entra
156. de Boulogne 75016 Paris T l 01 44 30 20 00 Fax 0145 25 73 67 CNIL Commission Nationale de l Informatique et des Libert s 21 rue Saint Guillaume 75340 Paris cedex 7 T l 0153 73 22 22 ou 0153 73 22 00 CRIPS Aquitaine Universit de Bordeaux Il 3 ter place de la Victoire 33076 Bordeaux Cedex T l 05 57 57 18 80 Fax 05 57 57 18 82 Carnet d adresses CRIPS Ile de France 192 rue Lecourbe 75015 Paris T l 0153 68 88 88 Fax 0153 68 88 89 3614 CRIPS CRIPS Nord Pas de Calais 13 rue Faidherbe 59800 Lille T l 03 20 15 49 10 Fax 03 20 15 49 01 CRIPS Pays de la Loire ORS Pays de la Loire H tel de la R gion 1 rue de la Loire 44066 Nantes Cedex 02 T l 02 40 4141 28 Fax 02 40 41 36 94 CRIPS Provence Alpes C te d Azur e Antenne Marseille BP 9 18 rue Laffon 13251 Marseille Cedex 20 T l 04 91 13 03 40 Fax 04 91 33 32 46 e Antenne Nice Route de Saint Antoine de Ginesti re BP 79 06202 Nice Cedex T l 04 92 03 56 21 Fax 04 92 03 58 84 Division sida Direction G n rale de la Sant 8 avenue de S gur 75350 Paris 07 SP T l 01 40 56 56 01 Fax 01 40 56 56 20 n d un N w p po y T vd Q u Drogues Info Service Information et soutien 24h 24 T l n vert 0800 23 13 13 F d ration Nationale des tablissements d Hospitalisation Domicile Regroupe la plupart des associations d
157. de de la famille et de l aide sociale pr cise que l aide m di cale est accessible en droit quelle que soit la situation admi nistrative de la personne alin a 1 2 3 Certaines dispositions sont r serv es aux personnes en situation administrative r guli re alin as 4 et 5 FT Aide m dicale des trangers p 110 Prise en charge honoraires m dicaux soins effectu s par les auxiliaires m dicaux infirmiers kin examens de laboratoire soins de r ducation fonctionnelle transports sanitaires produits pharmaceutiques proth ses et appareils orthop diques Le patient ne fait pas l avance des frais Proc dure e une commission d admission appr cie l insuffisance des ressources du demandeur et des d biteurs alimentaires ascendants descendants e Faire la demande d obtention de la carte d aide sociale e Les m decins soignants doivent avoir l agr ment par l aide sociale Aides m dicales 100 Laide m dicale hospitaliere ll est tr s important de pr parer l hospitalisation du patient afin d viter les saisies sur salaires des huissiers la suite de l hospitalisation B n ficiaires toute personne ayant besoin de soins ne disposant pas de ressources suffisantes quelque soit sa nationalit son lieu de r sidence sa situa ion administrative r guli re ou irr guli re Prise en charge e frais d hospitalisation sila personne n est pas assur e sociale
158. de l autre Le contact sera pris pr cocement avec la maternit qui accueillera la m re et son enfant Le suivi d une femme sous m thadone n est pas courant et nous devons choisir une maternit sp cialis e avec une exp rience de ce type de situations On entrera directement en contact avec les sages femmes et l on s assurera que l AS hospitali re soit entr e en relation avec l AS de secteur E La demande Passistant social Je n ai pas de s cu et j aimerais bien avoir un logement correct pour mon b b aia Un grand nombre d actions sont mettre en place d un point de vue social c est clair il faut faire un diagnostic global entamer les rapports avec la CAF la recherche d un logement etc et tisser un r seau plu ridisciplinaire de proximit en partenariat tr s troit avec l h pital pour accompagner Sonia dans son pro jet de vie La probl matique du travailleur social Couverture sociale Sonia peut b n ficier d une prise en charge 100 par la S curit sociale dans le cadre de sa grossesse Pour cela il faut faire la d claration de grossesse aupr s de la CAF si elle per coit une allocation RMIS APIS ou aupr s de son centre de S curit sociale si elle est salari e Elle recevra alors un carnet de maternit dans lequel se trouvent les formulaires d examens m dicaux obligatoires renvoyer la S curit sociale FT Couverture sociale R gime g n ral p 96 Assur
159. de la n cessit du travail en r seau ne pr juge pas d un mod le organisationnel mais signifie l im p rieuse obligation de d velopper un abord multidisciplinaire et partenarial autour de la personne Le patient doit rester parfai tement libre de s adresser aux interlocuteurs de son choix Le contrat de soin Le contrat syst matiquement tabli entre le patient et l quipe de soins varie suivant les institutions Le contrat comp rend habituellement une p riode pendant laquelle le patient accepte une limitation plus ou moins compl te des sorties des visites et des appels t l phoniques personnels sa dur e d pend des institutions Grossesse Une demande de sevrage est tr s souvent exprim e par les femmes enceintes d pendantes de substances psychoacti ves La femme enceinte toxicomane est consid r e comme risque ll a t montr que le sevrage est contre indiqu prin cipalement au premier trimestre de la grossesse du fait de la suspicion d une souffrance f tale et de la possible survenue de mort in utero lors d un sevrage brutal D autre part les rechutes sont particuli rement fr quentes apr s un sevrage d but au cours de la grossesse ou dans les mois qui suivent l accouchement valuation des cures de sevrage ll appara t que la majorit des rechutes a lieu dans un d lai inf rieur six mois surtout le premier mois d apr s les don n es de la litt rature mais qu au del les r sultat
160. de la population sans aucun crit re de s lection L assistante sociale de sec teur intervient sur une zone g ographique d finie de la loca lit Elle re oit sur rendez vous ou sa permanence les usagers r sidant sur cette zone et peut tre appel e se ren dre au domicile de la famille sur rendez vous ou pour proc der une enqu te sociale D ontologie l AS fait une approche globale de la situation de la famille ou de la personne mais elle doit respecter la vie priv e des usagers secret professionnel loi du code civil art 9 et convention Europ enne art 8 Il ne peut y avoir ing rence ni au domicile ni dans le courrier Cependant si un enfant est en danger la loi pr voit que la justice doit intervenir pour le prot ger Dans ce cas l AS ne fait un signalement que si elle conna t la famille ou effectue un Suivi FT Le syst me de protection judiciaire de l enfant et de la jeunesse p 128 Mission l accueil l information l coute et le soutien des usa gers en difficult s Le rep rage des besoins et l laboration d un projet social intervention en urgence ou suivi long terme Enqu te sociale il ne s agit pas d une enqu te de police R le des assistantes sociales mais d un recueil d informations indispensables pour valuer la gravit ou la r alit des probl mes sociaux d une famille Circulaire 26 1 62 et 12 12 66 Si une enqu te sociale est demand e l assistante sociale doit v
161. destin des jeunes de 16 26 ans c est une formation dipl mante CAP th orique et pratique exerc e dans le cadre d un contrat de travail et r mun r par l employeur Allocations e l allocation aux adultes handicap s voir ci dessous o l allocation compensatrice toute personne handicap e dont le taux d incapacit d passe 80 peut b n ficier de cette allocation et qui n cessite l aide d une tierce per sonne pour les actes de la vie quotidienne ou qui a une activit professionnelle qui lui impose des frais suppl mentaires Cette allocation est soumise condition de res sources d ge et de r sidence o l allocation logement en fonction des ressources et du montant du loyer cette aide suppl mentaire li e aux d pen ses est attribu e aux personnes qui remplissent les condi tions d attribution de l allocation aux adultes handicap s Avantages o La carte d invalidit permet aux personnes handicap es dont le taux d incapacit d passe 80 de b n ficier de certains avantages fiscaux et de transport o L affiliation l assurance vieillesse destin e aux per sonnes qui ont la charge de personnes handicap es dont le taux d incapacit d passe 80 et dont la COTOREP juge le maintien domicile n cessaire Laffiliation est soumise un plafond de ressources La COTOREP et l allocation adulte handicap 106 H bergement e Les foyers occupationnels destin s aux personnes h
162. dicaments autres produits illicites alcool tabac Lecstasy L ecstasy est connue depuis le d but du si cle Pr vue pour tre utilis e comme anorexig ne elle n a jamais t commer cialis e dans cette indication Elle a t utilis e pour ses pro pri t s psychostimulantes depuis les ann es 1980 d abord vis e th rapeutique puis de fa on illicite Son usage a t pr sent comme anodin jusqu la fin des ann es 1980 Lors de sa vente illicite l ecstasy se pr sente le plus souvent sous forme de comprim s contenant 50 150 mg de MDMA Une consommation en hausse l ecstasy est un d riv des amph tamines consomm pour ses propri t s psychostimulan tes Sa consommation suit un mouvement de mode venu des pays anglo saxons Elle est en constante progression depuis 1987 comme en t moigne indirectement l augmentation du nombre d appels parvenant au Centre Anti Poisons de Paris pour des effets ind sirables cons cutifs la prise d ecstasy Ces appels concernaient une population d adultes jeunes 78 d entre eux ayant moins de 26 ans Pour 39 des appels la consommation d ecstasy tait associ e la consommation d autres toxiques stup fiants alcool et benzodiaz pines Des effets secondaires mineurs d autres graves les effets secondaires mineurs sont attendus et le plus souvent tol r s par les consommateurs Les secondaires graves peuvent conduire au d c s en l absence m me d une overdose
163. dictive perm fate de morphi peuvent tre dangereux dans leur utilisation anente Plusieurs d c s ont t not s Le sul ne ne constitue pas le traitement de substitu tion id al et ne peut tre prescrit sur une longue dur e Les candidats ce en France aurai type de traitement non autoris par l AMM ent dans un pays voisin comme la Suisse droit un programme d h ro ne injectable Le sevrage 1 SEVRAGE Modalit s de sevrage La loi du 31 d cembre 1970 pr voit que les d penses d hospi talisation et de soins des toxicomanes sont la charge de l E tat dans le cadre d un sevrage en tablissement de sant Les soins sont donc anonymes et gratuits Textes de r f rences loi du 31 d cembre 1970 d crets du 19 ao t 1971 et du 20 juillet 1977 e circulaires DGS SD du 2 octobre 1990 et DGS DH du 7 mars 1994 Les frais de s jour ne seront rembours s que sous cer taines conditions 1 Le sevrage doit obligatoirement se d rouler dans un service hospitalier agr par arr t pr fectoral Seuls les services psy chiatriques sectoris s sont agr s de droit Certains services hospitaliers le sont apr s demande du chef de service 2 La cure hospitali re dont la dur e moyenne est de huit jours doit obligatoirement s appliquer un sevrage physique d une substance illicite h ro ne coca ne l exclusion de tout autre Ainsi les sevrages cannabis ceux dus l arr t des tra
164. die pour le compte de l aide m dicale Etat si la personne est sans r sidence stable et a proc d l lection de domicile article 189 6 du CFAS L admission imm diate intervient pour les b n ficiaires du revenu minimum d insertion et pour les demandeurs dont la situation l exige article 189 7 du Cfas Il en est ainsi notamment chaque fois qu il y a urgence et que le d lai normal d instruction peut avoir des cons quences graves sur l tat de sant du demandeur L infection VIH entre dans ce cadre La transmission imm diate par t l copie par exemple de la demande de l int ress l autorit comp tente est recom mand e circulaire DAS DH DGS DPM DSS DIRMI DIV n 9508 du 21 mars 1995 apr s s tre assur du respect des condi tions de confidentialit lors de la r ception de la t l copie Pour en savoir plus FT Aides m dicales p 99 115 Sida et aide sociale 116 Il LALLOCATION ADULTE HANDICAPE L allocation adulte handicap AAH est attribu e aux person nes b n ficiant de revenus modestes g es de plus de 20 ans ou plus de 16 ans si le demandeur n est plus la charge de ses parents et dont le taux d incapacit permanente est au moins gal 50 La demande comporte deux volets administratif et m dical qui doivent imp rativement tre instruits simultan ment pour limiter le ralentissement de la proc dure Le dossier est adresser au m decin de la Commission t
165. du d partement permanences juridiques gratuites du Palais de Justice du d partement Attention En aucun cas l aide juridique ne consiste plaider Conditions d acc s e r sider dans la commune ou le d partement Pour les permanences du palais de justice e disposer de faibles revenus pour une aide totale ou par tielle e il faut justifier de ses ressources au moment de l entrevue pr senter bulletins de salaires des 3 derniers mois dernier avis d imposition et livret de famille Pour obtenir l aide juridictionnelle Nature de l aide Conditions d acc s avec l aide juridictionnelle l Etat prend en charge tout ou partie des frais de justice frais d avocat inclus c est une aide qui garantit tous l acc s la justice contacter le Bureau d aide juridictionnelle du Tribunal de Grande Instance les formulaires de demande ainsi que la liste des pi ces fournir sont retirer la mairie ou au tribunal r sider dans la commune ou le d partement disposer de faibles revenus pour une aide totale ou partielle Les plafonds sont major s par personne charge il faut justifier de ses ressources au moment de l entrevue pr senter bulletins de salaires des 3 derniers mois dernier avis d imposition et livret de famille Attention Il faut attendre entre trois et quatre mois pour obtenir une r ponse L Le service social de polyvalence de secteur C est un service ouvert l ensemble
166. e cirrhose susceptible d entra ner la mort en l absence de transplantation Plusieurs co facteurs jouent un r le important dans le d ve loppement de la cirrhose a l ge au moment de la contamination en g n ral les patients contamin s un ge avanc ont une maladie d vo lution rapide alors que les sujets jeunes ont une maladie d volution plus lente b l alcoolisme toutes les tudes montrent que l alcool est un facteur important influen ant la progression de l h patite chronique vers la cirrhose c la co infection par le virus du SIDA d la co infection par le virus de l h patite B L incidence du cancer h patocellulaire est de 1 4 par an chez les malades atteints de cirrhose Ce risque justifie la sur veillance r guli re des malades Que savoir sur l h patite C D apr s les conclusions de la derni re conf rence de consensus f vrier 99 3 Quels sont les tests diagnostiques Les tests ELISA sont d usage facile peu on reux et sont les meilleurs tests pour le d pistage Dans les populations faible risque comme les donneurs de sang ou les sujets soumis un d pistage syst matique chez qui il peut y avoir jusqu 25 de faux positifs un test de confirmation tel qu un RIBA est n cessaire Dans les populations risque lev ou chez les malades sus pects d tre atteints d h patite C un test ELISA positif doit tre confirm par un test qualitatif de d tection de l ARN d
167. e Fanny en raison des cons quences entra n es par sa situation 2 gt N D gt Nn vu po U w CG Fest d Q w 3 a U m Le cas de Fanny 64 b L infirmi re de l entreprise avec laquelle l AS aura des changes r guliers En effet celle ci aura connaissance au quotidien des difficult s ventuelles rencontr es par Fanny du fait de son tat de sant c Le Directeur des Ressources Humaines et la hi rarchie lls seront sollicit s par le m decin du travail et ou l AS pour la mise en place du mi temps ou l adoption d un autre rythme de travail voire un changement d quipe de service d horaires Lassistante sociale envisagera avec le Directeur des Ressour ces Humaines la possibilit d aides financi res ou d un main tien de salaire en cas de modification des ressources e en cas de mi temps th rapeutique il y a perte en ce qui concerne les primes l int ressement e suppression des heures suppl mentaires e ventuel passage du r gime des 2 8 en travail de jour d Le comit d entreprise et sa commission d entraide quand elle existe F Le travail en r seau certains dans le parcours de soin IL En externe a Le m decin traitant Il sera contact par AS de l entreprise pour une meilleure compr hension r ciproque de la situation de Fanny et paral l lement par le m decin du travail b Le service social de secteur pour une
168. e certains pr jug s Enfin tout doit tre fait pour ne pas s parer la m re et l enfant Chaque professionnel qui l entoure devra prendre en consid ration l entourage proche de Sonia Il est essentiel qu elle puisse reconstruire ses liens sociaux dits naturels et se retrouver petit petit dans des r seaux proches d elle Quel que soit e mode d entr e m dical social etc n oublions pas que ces r seaux permettront de cr er un environnement social favo rable l accompagnement de la personne et de son enfant Sonia a certainement eu dans son entourage des personnes avec lesquelles elle a interrompu les relations du fait de sa prise de produits aider reconstruire une relation Le professionnel tentera de chercher avec elle avec qui elle pourra ventuellement retisser des liens amis d cole parents membres de sa famille etc afin qu elle puisse avoir un appui de proximit ll est important d amener Sonia rencontrer d au res jeunes m res afin de lui permettre d exprimer d changer et de se confronter la probl matique de la jeune m re On peut aussi l inviter rechercher dans son voisinage avec qui elle pourrait entrer en contact et changer des services Dans la mesure o des personnes de son entourage souhaiteraient plus d information par exemple sur la substitution ou exprimeraient des craintes vis vis de la situation de Sonia il serait souhaitable de pr parer Sonia ces r ticences et
169. e de 12 17 Apr s avoir connu une forte progression entre 1992 et 1995 le nombre d injonctions th rapeutiques prononc es a stagn en 1996 et r gresse l g rement en 1997 Cette baisse du nombre d injonctions en 1997 peut tre mise en relation avec la baisse du nombre d interpellations des usagers d h roine en 1996 et 1997 N anmoins ce ph nom ne n explique que par tiellement une telle volution dans la mesure o 60 des injonctions sont prononc es suite des interpellations pour usage de cannabis lesquelles sont en forte augmentation Le d veloppement des obligations de soins condamnations avec sursis et mise l preuve assortie d obligations de soins venant partiellement se substituer l injonction th rapeu tique pourrait constituer un autre l ment d explication Le nombre de condamnations pour infractions li es au trafic de stup fiants est rest pratiquement stable entre 1991 et 1997 11798 condamnations en 1997 alors que le nombre de condamnations comportant au moins une infrac tion d usage a augment de pr s de 50 15685 condamna tions en 1997 L essentiel de l augmentation du nombre de condamnations comportant au moins une infraction d usage mentation concerne principalement la bupr norphine HD alors que celle d anxiolytiques d hypnotiques e diminu d antalgiques provient de l a associ au trafi ugmentation des condamnations pour usage c au transport ou
170. e de l invalidit r sul tant d une usure pr matur e de l organisme Comment l admission en invalidit peut tre d cid e l initiative du m decin conseil sur la pr sentation d un certificat m dical r dig par le m decin traitant dans les cas e de stabilisation e de consolidation d une blessure non imputable un acci dent de travail e d usure pr matur e de l organisme Quelles prestations La pension Elle est accord e au patient pour compenser la perte de salaire due la r duction de sa capacit de travail et lui per met d assurer les soins n cessit s par son tat Elle est vers e l assur titre temporaire Elle est calcul e sur la base du salaire annuel moyen soumis cotisations et plafonn des dix meilleures ann es de salaire Assurance invalidit Montant et cat gorie cat gorie 1 invalide capable d exercer une activit remu n r e pension gale 30 du salaire annuel moyen de base e cat gorie 2 invalide absolument incapable d exercer une profession pension gale 50 du salaire annuel moyen de base e cat gorie 3 invalide absolument incapable d exercer une profession avec obligation d avoir recours l aide d une tierce personne pour les actes de la vie courante pension gale 50 du salaire annuel moyen et qui sera aug ment d une majoration pour tierce personne les modifications Le service de la pension est susceptible
171. e faire effectuer les soins dans le cadre de certains centres de sant mutualistes S cu rit sociale et associatifs ou encore des services hospitaliers Une fois que les devis seront tablis il restera pr voir un montage financier c est dire e faire une demande d aide financi re au Fonds social de la S curit sociale e dispositif RMI e CCAS3 CAS4 ou BASS Paris e Association caritative Si ces d marches n apportent pas les r sultats attendus si nous n avons pas obtenu la somme correspondant aux frais de la proth se Fethi pourra peut tre n gocier avec son den tiste l chelonnement de la dette qui restera r gler Insertion professionnelle Avant toute proposition de solution et d orientation il est essentiel d examiner la situation de la personne et d valuer les ressources dont elle dispose pour sa progression c est dire sa motivation sa tonicit son tat de sant sa sociabi lit son capital formation et son exp rience professionnelle ainsi que ses go ts et ses besoins professionnels Tous ces points sont d taill s en FT Crit res d valua tion lors d un entretien pour une insertion professionnelle p 133 Insertion et orientation socio professionnelle p 131 ll serait int ressant de sugg rer Fethi de prendre contact avec l association o il a t b n vole pour obtenir une attes tation de b n volat qui peut l aider constituer son CV La probl mat
172. e guides de bonnes pratiques cliniques et professionnels e Formation des professionnels de sant dans le domaine du social m decins pharmaciens quipes de soins domicile IDE r seaux de soins e Formation de travailleurs sociaux et des quipes pluridisciplinaires sur les grandes questions de sant publique et leurs implications sociales e Flaboration et exp rimentation de projets d approche communautaire cr ation de comit s de quartiers de groupes d auto support d usagers de drogue etc e Missions d tude de conseil et d expertise e Conception et cr ation de projets innovants Exp rimentation du nouveau m tier COURSIER SANITAIRE ET SOCIAL les coursiers sanitaires et sociaux effectuent l accompagnement physique si n cessaire des usagers dans l accomplissement de leurs d marches administratives ou de sant Mise en place d une QUIPE SOCIALE MOBILE intervenant aupr s des patients suivis par des m decins g n ralistes de ville Paris et proche banlieue Son objectif ma tre est de cr er une d marche globale de pr ven tion par l am lioration de la coordination entre les diff rents acteurs et institutions Des projets d implantation en province sont l tude D veloppement d un nouveau mode d intervention sociale bas sur le travail en bin me m decin travailleur social Le diagnostic social vient compl ter le diagnostic m dical ce partenariat renforce les r seaux de soins qui trouven
173. e insertion professionnelle L h bergement d urgence Allocation de parent isol et allocation pour jeune enfant Tutelles aux prestations sociales TPSE et TPSA Mesure jeune majeur Traitements de substitution Les r gles de la Bupr norphine HD M thadone mode d emploi Conduite a tenir lors d un premier entretien avec un UD Conduite a tenir lors d un second entretien avec un UD Conduite tenir lors des consultations suivantes Cadre l gal des traitements de substitution Le sevrage Le sevrage conf rence de consensus H patite C Le point sur l h patite C Sida Etat des connaissances sur le VIH La grossesse chez la femme infect e par le VIH et l infection par le VIH chez l enfant Virus des h patites et VIH co infection VIH h patite C Grossesse Grossesse et toxicomanie le travail en r seau Cette ouvrage ne prend pas en compte les modifications occasionn es par la mise en place de la Couverture M dicale Universelle CMU La loi 70 En France la loi n 70 1320 du 31 d cembre 1970 cons titue le fondement l gislatif du dispositif institutionnel Il faut y int grer la loi du 12 juillet 1916 qui pose le principe d tablir par voie r glementaire la liste des produits illicites Ce texte permet ainsi de ne pas recourir au l gislateur pour modifier cette classification La mise en place des d crets subs quents la loi de 1970 repose ainsi sur le caract re licite ou illicite du produit S
174. e la Justice ou Mesure jeune majeur Les r gles de la bupr norphine HD Les regles Indications Traitement de substitution des pharmacod pendances majeures aux opiac s dans le cadre d une prise en charge m dicale sociale et psychologique Mode de prescription et de d livrance Peut tre prescrite en premi re intention par tout m de cin sur ordonnance s curis e pour une p riode maximale de 28 jours Ecrire le nom pr nom sexe ge posologie nombre d uni s th rapeutiques par prise nombre de prises et dur e en outes lettres faut noter apr s accord le nom du pharmacien sur l or donnance et le rythme de la d livrance devra sauf men ion expresse de la part du m decin d livrer le traitement par fractions de 7 jours de la bupr norphine HD Si l ordonnance est pr sent e plus de 24 h apr s sa date d tablissement elle ne peut tre ex cut e que pour la dur e du traitement restant courir En cas de chevauche ment il faut le mentionner Faire des prescriptions courtes dans un premier temps jus qu la stabilisation II est recommand de ne pas d passer la dose de 16mgj jour en une prise ll ne faut l associer ni aux opiac s ni aux cod ines ni au dextropropoxyph ne et laisser un laps de temps de 4h minimum entre l h ro ne ou la cod ine et la bupr nor phine HD et 24h minimum apr s la morphine LP ou la m thadone Sa prescription doit se faire dans une prise en
175. e moins riche en principes actifs 4 10 C est un compos de feuilles de graines et de portions de tige e Le haschich le shit ou r sine c est la poudre du m lange pr c dent qui a t tamis e et agglom r e le rendant plus riche en principe actif 10 40 e L huile on peut l extraire de la r sine au moyen de solvant pour pr parer un liquide huileux tr s concentr 30 80 de principe actif de la r sine e l herbe couleur allant du vert p le au vert fonc e Le haschich shit chichon couleur vert brun p le brun fonc Se vend au d tail en barrette de 3 4 grammes de qualit diff rente suivant le pays d origine marocain liba nais rouge ou noir afghan e Huile couleur jaune orang au marron fonc ou noir Chacune de ces pr parations peut tre fum e ing r e ou bue en d coction E Les produits illicites et leurs effets dance r valuation de la d pen M mo M mo valuation de la d pendance Les principaux crit res d valuation e Doses voie d administration e Fr quence des prises e Dur e des effets Montant des d penses li es l achat de drogues Importance de la drogue dans la vie sociale de l usager Nombre et dur e des p riodes d abstinence e Degr d implication dans le milieu des drogues e Facilit s d approvisionnement e Alt ration du comportement social e Degr de d pendance psychique e Usages associ s m
176. e nouvellement pos e Il engage le dialogue mon AS m a conseill de venir vous voir pour trouver un travail Vous savez je voudrais me sentir utile et tre comme tout le monde avec une occupation un salaire L hiver dernier j ai d j tra vaill dans la restauration demande au travailleur social Fethi vient vous voir pour vous demander comment il peut faire face aux frais importants qu il doit engager pour une proth se dentaire Il vous annonce que cette d marche de soins est indispensable car elle lui permettra pense t il de rechercher un travail U T sv i o U gt u lt un O q Sa 2 Se U Nn Le cas de Fethi 50 La probl matique du m decin Y La demande au m decin Maintenant je vais mieux alors j aimerais tra vailler mais je me demande si mon traitement me le permet Ne faut il pas que j arr te F isessentiel Le cas de Fethi est exemplaire des questions qui se posent lors du suivi a long terme d un traitement de substitution Bien souvent la question de la r insertion profession nelle n appara t qu au bout d un certain temps de suivi Les populations dont on s occupe sont loin du monde du travail et de la formation professionnelle C t revenu le syst me fran ais permet des aides sociales comme le RMI facile d acc s mais qui repousse dans le temps une insertion professionnelle solide l Le m decin s
177. e risque d ap parition de mutations de r sistance Limmunoth rapie Les r sultats des essais de stimulation de l immunit person nelle sont encourageants chez certains patients Un nouveau m dicament le Macrolin vient d obtenir une autorisation temporaire d utilisation Primo infection Les r sultats pr liminaires d essais th rapeutiques chez les sujets en primo infections symptomatiques ont montr qu un traitement puissant et pr coce permet de pr server un sys t me immunitaire sp cifique contre le VIH Une consultation hospitali re est indispensable Complications des traitements antir troviraux Plus de 50 des patients trait s par antir troviraux pr sen tent des degr s divers des d p ts de graisse sur le corps lipodystrophies c est dire une r partition anormale des graisses ou troubles des graisses et du sucre dans le sang ll est recommand de proposer aux patients une valuation du bilan lipidoglucidique annuel et des conseils di t tiques avant puis apr s l instauration Pr vention des infections opportunistes La restauration de l immunit observ e chez la plupart des patients recevant une multith rapie antir trovirale permet aujourd hui d envisager dans certains cas l interruption des traitements prophylactiques d infections opportunistes mis en place alors que l immunod ficience tait prononc e ll est recommand en pr vention primaire l interruption des traitemen
178. e traitement avec les unit s th rapeutiques et la dur e e est recommand de noter apr s accord le nom du phar macien sur l ordonnance et le rythme de la d livrance e Sans mention expresse le pharmacien doit d livrer par p riode de 7 jours o Les r gles du chevauchement s appliquent comme pour tout stup fiant e Le pharmacien au del de 24 heures apr s la prescription devra d conditionner le traitement o faut faire des prescriptions courtes dans un premier temps 7 jours maximum et pendant la p riode d induction du traitement demander une d livrance quotidienne e ll est recommand de ne pas d passer la dose de 16 mg e L initiation du traitement respectera la proc dure suivante 0 8 4 mg par jour puis un ajustement progressif jusqu un maximum de 16 mg par jour e Il ne faut l associer ni aux opiac s ni aux cod ines ni au dextropropoxyph ne car c est un agoniste partiel Un d lai entre la derni re prise d opiac s et la premi re prise de bupr norphine HD doit tre respect il est au minimum de 4 heures ou d s les premiers signes de manque e Sa prescription doit se faire dans le cadre d une prise en charge globale c est dire en s entourant d un r seau de proximit 2 La M thadone Son traitement doit tre initi dans un centre sp cialis liste des centres locaux disponible la DASS et est plac sous la responsabilit du m decin du centre e Sa prescription par un m
179. e trouve devant une double question 1 Comment aider son patient dans son projet de vie trou ver une activit professionnelle et ou sociale panouissante et qui lui permette une r mun ration La question de l auto nomie financi re est pos e Le travail en r seau est de ce point de vue l indispensable Les m decins g n ralistes dans leur travail social ne sont pas les mieux plac s pour orienter vers les structures type ANPE ASSEDIC formations profes sionnelles bilan orientation Ils peuvent par l interm diaire de la probl matique sant des RMistes tre concern s par ces orientations II faut donc dans le carnet d adresses du m de cin quelques noms et quelques num ros de t l phone Bien souvent il sera utile qu il appelle lui m me le conseiller de l ANPE afin que son patient soit bien re u 2 La poursuite du traitement de substitution appara t donc en seconde ligne Pourtant le m decin verra obligatoirement son patient r guli rement chaque semaine tous les 15 jours ou chaque mois Une routine donc s installe Souvent se pose la question d un arr t dans l avenir du traitement opiace ll faut tre clair m me si on peut imaginer pour une partie des UD sous traitements de substitution un arr t total terme de tout opiac et un red marrage complet de leur pro pre syst me endomorphinique ce terme ne peut pas tre actuellement programm La demande de baisse et d arr t de traitements de substi
180. e vos mains sont boursoufl es et je m inqui te pour vous Orientation Si vous recueillez l information du suivi d un traitement de substitution voir plus haut 1 Si la personne n est pas sous traitement voir plus haut 2 et le cas Comment traiter l urgence p 9 FT Le cadre l gal des traitements de substitution p 145 Les conduites tenir lors des consultations p 142 143 144 M thadone mode d emploi p 141 La r duction des risques p 79 L accueil social en urgence p 88 Abdelkader commence seulement entrer en contact avec les professionnels il est essentiel qu il se sente en confiance et qu il trouve une quipe bien rod e et compr hensive L objectif est ici que le patient soit valoris dans sa d marche de prise de contact et qu il puisse avoir d s ormais en t te qu il existe une quipe de professionnels qui est pr te le soutenir s il envisage de se soigner En cela tre capable d informer sur les dispositifs existants en les rendant concrets et accessibles par des propositions de connexion imm diates est tr s important pagnement peut se mettre en place avec lui 1 Affection de Longue Dur e L UD selon sa personnalit parviendra au bout de plus ou moins de temps tablir des liens et se sentir en confiance avec es professionnels Les premiers entretiens sont d terminants car si vous observez l UD lui aussi vous observe Dans la mesure o il trouvera une coh ren
181. e vrai qui ont besoin d tre accept s tels qu ils sont Se composer un personnage en d calage avec l image de soi pr sente des difficult s pour tout un chacun Cette difficult est encore plus grande pour des personnes fragiles sur le plan narcissique et qui ne peuvent faire tat d une grande part de leur pass en entretien de recrute ment Les techniques de recherche d emploi qui les guident dans leur fa on de se pr senter aux employeurs leur sem blent souvent artificielles La recherche d emploi s av re difficile le manque d estime de soi des personnes rend dif ficile la confrontation au jugement d autrui la s lection et au risque de voir rejet e sa candidature Pourtant le fait de renforcer le lien social constitue un point d appui essen tiel pour l volution de toute une part des usagers La proposition du charg d insertion Un stage de redynamisation resocialisation qui ne comporte pas d s le d part un bilan de comp tence semble l une des solutions appropri es dans le cas d Emmanuel ne s agit pas cependant de l unique solution si un temps plein ne para t pas indiqu cette tape du parcours d Emmanuel des s quences de travail plus courtes ou am nag es et dans des cadres adapt s peuvent tre envisag es avec lui En effet il existe aussi les EMT valua ions en Milieu du Tra vail qui peuvent tre mises en uvre par un conseiller ANPE d s lors que le charg d insertion a pri
182. eau Nom du m decin coordinateur T l Pr nom Nom de l assistant social Pr nom Adresse Centre de post cure Nom du responsable T l Pr nom Adresse Pharmacie Nom T l Pr nom Adresse Pharmacie Nom T l Pr nom Adresse Psychiatre Nom T l Pr nom Adresse Association auto support usagers de drogues Nom de l association Nom du responsable Tel Prenom Adresse H pital Nom de l association Nom du responsable T l Pr nom Adresse a vu un sv u S gt iss F s po w o U E sv d 184 Centre d hygi ne mentale Nom du responsable T l Pr nom Adresse PMI Nom Tel Prenom Adresse Comit de probation Nom Tel Prenom Adresse Reseau ville h pital Nom du coordinateur Tel Prenom Adresse DASS Nom du m decin inspecteur Tel Prenom Adresse ANPE Nom du responsable Tel Prenom Adresse Mission locale Nom du responsable Tel Prenom Adresse Assistante sociale du secteur Nom Tel Prenom Adresse Assistante sociale de la CAF Nom T l Pr nom Adresse
183. ech ique d orientation et de reclassement professionnel COTO REP Celle ci d termine le taux d invalidit et transmet ensuite le dossier la caisse d allocations familiales ou la mutualit sociale agricole qui assurent le paiement de l AAH Pour en savoir plus FT COTOREP et AAH p 105 HI LE REVENU MINIMUM D INSERTION RMD Le RMI est une prestation sociale qui ouvre un double droit au revenu minimum et l insertion sociale et professionnelle Cette derni re est d finie dans le cadre d un contrat pr vu par la loi entre les int ress s et la Commission locale d inser tion CLI Ce dispositif permet aux personnes de plus de 25 ans ou moins si elles ont des enfants charge r sidant en France de nationalit fran aise ou trang re mais titulaires d un titre de s jour de b n ficier du minimum vital Les personnes sans domicile fixe peuvent solliciter une association agr e pour leur domiciliation Le RMI ouvre des droits l allocation logement et la cou verture sociale pour le demandeur et ses ayants droit Pour en savoir plus FT RMI p 107 ASSEDIC Comment b n ficier de Passurance ch mage Avoir travaill dans une entreprise entrant dans le champ d application du r gime d assurance ch mage employeurs du secteur priv certaines collectivit s territoriales pour leurs agents titulaires Avoir perdu involontairement son emploi fin CDD licencie ment ou d
184. efus d ordre administratif L assur peut alors saisir la Commission de recours amiable puis le Tribunal des affaires de la S curit sociale les litiges d ordre administratif relevant de la comp tence du conten tieux g n ral ArtL 142 1 du Code de la S curit sociale HE Longue maladie ALD 30 Assurance invalidit Qui peut en b n ficier L attribution d une pension d invalidit peut tre propos e l assur social lorsque sa capacit de travail est r duite d au moins 2 3 par suite d une maladie ou d un accident non pro fessionnel quelles conditions Conditions administratives ge moins de 60 ans o justifier avoir t immatricul la S curite sociale Voir avec l assistante sociale de SS condition d ouverture des droits l invalidit Conditions m dicales reconnaissance par le m decin conseil d une incapacit de travail au moins de 2 3 L tat d invalidit est appr ci en fonction de la capacit de travail restante compte tenu de l tat g n ral de l ge des facult s physiques et mentales des aptitudes et de la formation professionnelle de l interess Cet tat d invalidit est appr ci soit e apr s consolidation d une blessure non imputable un accident de travail e expiration de la p riode de versement des prestations en esp ces de l assurance maladie e apr s stabilisation de l tat de l assur au moment de la constatation m dical
185. eigner aupr s de l ambassade du pays concern pour conna tre la l gislation en vigueur Le passage en centre pour le traitement de substitution est un v nement important pour Carlos Si les dis cours des professionnels ne sont pas coordonn s m decin pharmacien assistant social le risque est d augmenter l angoisse d j pr sente de Carlos face au changement En valorisant cet v nement et l i mage du centre les professionnels aideront le patient mieux appr hender cette tape de son parcours de soin et l ac cepter comme telle Le changement du principe d un suivi en ville pour celui en centre fait partie d une d marche qui est celle de toute l quipe de ville permettre Carlos d tre mieux accompagn et d largir le panel d intervenants autour de lui pour l aider mieux se soigner et envisager l avenir Il lui sera rappel que les liens ne sont pas rompus pour autant il peut venir voir chaque professionnel quand il le souhaite tout simplement pour une coute ou pour toute d marche qui lui semblerait n cessaire mais aussi que le contact entre la ville et le centre sera gard l Les pharmaciens et le St ribox Le cas de Abdelkader Abdelkader est un client habituel de la pharmacie du centre commercial II y ach te r guli rement de la cod ine et comme usager d h roine il s y procure aussi chaque jour un Steribox Souvent le pharmacien lui glisse dans la pochette un d p
186. ent l assistante sociale d entreprise par un suivi global assurera un travail de soutien Elle s inqui tera de l adaptation de Fanny la nouvelle organisation du temps de travail et verra si des am nagements sont n cessaires Elle se pr occupera galement de la tol rance de l entou rage Elle sera vigilante vis vis du budget Durant toute cette phase elle sera disponible et ouverte aux besoins d coute et de parole dans les moments difficiles l l assistante sociale d entreprise qui re oit Fanny doit d finir aussit t si elle vient de son propre chef ou si elle est adress e par une tierce personne e m decin du travail e direction du personnel e hi rarchie e coll gue e m decin traitant e travailleur social ext rieur Ceci d termine partiellement les partenariats tablis ou tablir Lors de ce premier entretien l AS va faire le point sur la situa tion personnelle de Fanny et cerner sa demande ceci comme tout TS Compte tenu des probables retentissements professionnels il convient de prendre en compte diff rents l ments concer nant l entreprise car ils auront leur importance dans l labo ration de la solution mettre en place Le domaine d activit de l entreprise sa taille son organisation les contraintes im pos es par la nature de l activit etc Une fois ces l ments pris en compte l AS va inventorier les contraintes impos es par la maladie et le traitement Elle devra est
187. ent ou risques de rechute un ami dealer qui lui veut du bien Aborder son tat de sant et sp cialement ses ant c dents psychiatriques qui peuvent peser lourdement sur la prise en charge Conduite tenir lors d un second entretien avec un UD Conduite a tenir lors des consultations suivantes Ce qu il faut faire Assurer la transition entre la p riode de sevrage de l h ro ne qui peut durer quelques semaines et la p riode de stabilisation celle o la dose utile est trouv e et reconduite o V rifier que la bupr norphine HD est bien adapt e l chec est possible La stabilisation ne se fait pas Le suivi est maill d incidents pertes des bo tes surconsomma tion polytoxicomanie alcoolisation rechute m me courte de reprise de l h ro ne Il faut aller poser l indication de la m thadone et orienter son patient vers un centre sp cialis seul habilit en d livrer Le suivi pourra tre repris par la suite par le m decin g n raliste pour le renouvelle ment de la prescription d s que la p riode de stabilisation sera atteinte Commencer le bilan de sant examen clinique examen gyn cologique pour les femmes tat de la dentition s ro logies de d pistage autres d pendances alcool tabac etc L examen clinique s attachera faire le point sur les ant c dents m dicaux septic mies endocardites et chirurgi caux abc s accidents L tat d hygi ne est souvent
188. ent afin qu elle ne soit pas cach e d s qu elle a FT Les produits illicites et leurs effets p 90 Lorsque l on accompagne une personne consommatrice de substances psychotropes il faut conna tre et accepter les ph nom nes li s au cursus de sortie de la d pendance pro gression stabilisation mais aussi r gression dans la consom mation de produit La reprise d une consommation de substance psycho active pendant un temps et peut tre plusieurs reprises fait sou vent partie int grante du parcours P riode importante elle doit tre accompagn e par les intervenants sanitaires et sociaux un soutien rapproch est indispensable sans juge ment sans abandon avec une parole qui d dramatise qui aide rechercher les causes et redonne l envie de vaincre cette nouvelle p riode de perturbation Cette r gression est presque toujours li e une nouvelle fra gilisation de la personne Si elle survient c est bien souvent dans des circonstances tr s pr cises e rencontre impr vue avec un ancien dealer qui relance le d sir de d fonce e situation de crise li e un conflit personnel familial parents couple e situation d chec personnel dans la vie sociale ou profes sionnelle e phase de d pression e phase de retour sur le pass peine de prison dettes etc e situation anxiog ne comme l annonce d une s ropositivit ou d une pathologie ignor e r ussite un examen ou un test
189. ent le temps libre se manifeste appara t aussi le souhait d exercer un m tier Comment r pondre cette demande Avant toute proposition de solution il est essentiel d exami ner la situation de la personne et d valuer les ressources dont elle dispose pour sa progression Sa motivation dans sa force et sa nature besoin d argent pour vivre projet de vie de couple projet d enfant d sir ou obligation de prendre ou changer de logement viter une r incarc ration rompre avec le d sceuvrement ou avec l isolement r duire la tentation de reprendre des produits se sentir utile trouver une place socio professionnelle faire plaisir ou viter la sanction juge d application des peines du responsable du foyer qui l h berge de sa famille m re conjoint Sa tonicit sa capacit re devenir actif r pondre des exigences nouvelles se lever t t le matin se rendre dans un lieu nouveau faire ses preuves face des personnes inconnues qui vont observer son comportement son travail s adapter devant des t ches nouvelles avoir le d sir d apprendre avoir confiance en soi Criteres d valuation lors d un entretien pour une insertion professionnelle Son tat de sant sans se substituer au m decin il est bon de se poser quelques questions avant d accompagner un patient dans l laboration et la r alisation d un projet profes sionnel il s agit d viter de grosses
190. er sonnel avec sa famille et ses amis le m decin doit rechercher les meilleures solutions pour reconstruire ses liens sociaux En tant que m decin de famille il est bien plac pour pouvoir stimuler sa famille pour l entourer l accompagner et l aider dans cette p riode difficile La probl matique du travailleur social E La demande au travailleur social Vous recevez Emmanuel pour signer un nouveau contrat RMI le premier tait ax sur une insertion par les soins Il vous explique aujourd hui qu il ne se sent pas pr t retravailler il travaillait comme commercial il y a une dizaine d ann es Je crains de ne pas pouvoir assurer c t rythme et horaires Pourtant je m ennuie et souhaiterais faire quelque chose de mes journ es Fuessentiel La loi de 1988 instituant le Revenu Minimum d ln sertion d butait avec ce postulat Toute personne qui en raison de son ge de son tat physique ou mental de la situation de l cono mie et de l emploi se trouve dans l incapacit de tra vailler a le droit d obtenir de la collectivit des moyens convenables d existence L insertion sociale et professionnelle des personnes en difficult consti tue un imp ratif national En 1988 le versement seul d un revenu minimum tait bel et bien exclu la r insertion de la personne exclue dans la vie de la collectivit tait l objectif atteindre et une insertion SOCIALE donc qui ne devait pas se limiter
191. er une r flexion avec elle sur la nature de sa sociabilisation hors du couple activit s loisirs contacts avec ses r seaux naturels nature et fr quence de ces contacts etc Par ailleurs on peut aborder avec elle comment combler le vide cr par l abstinence et comment remplacer progressivement le plaisir d au produit par d autres plaisirs Si la personne n arrive pas cr er le moment ou l espace de nouvelles rencontres les professionnels peuvent l aider en lui sug g rant des pistes de recherche activit s culturelles sportives se mettre en relation avec des voisins formation continue b n volat etc l Comment traiter la rechute dans l h ro ne un o a u un u Methadone mode d emploi Le cas de Carlos Dm vous avez rencontr Carlos il tait consommateur d h ro ne de m dicaments non prescrits et d alcool il n avait pas de domicile et vivait de d lits mineurs Il y a six mois a t initi un traitement de substitution la bupr norphine HD Apr s une courte am lioration les premi res semaines faute de stabilisation il a sembl n ces saire d augmenter le dosage du traitement hauteur de 16 mg ce qui ne paraissait pas m me suffisant Il s injecte son traitement qu il associe une consommation r gu li re d alcool et pr sente r guli rement des abc s L indication d un traitement par la m thadone est alors pos e Le debat Face un chec
192. ers e l assur lorsqu il a puis ses droits aux indemnit s journali res au del des trois ans de prise en charge ou plus t t si son tat de sant est consid r par le m decin conseil de la S curit sociale comme tant stabilis Le Fonds national de solidarit peut compl ter la pension si le montant de celle ci est insuffisant I AIDE MEDICALE La circulaire cadre DGS DSS DH DAS n 97 166 du 4 mars 1997 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antiviraux mis en place depuis le 1er jan vier 1997 rappelle le cadre de la protection sociale l acc s aux droits sociaux des personnes s ropositives Les proc dures de l aide m dicale sont rappel es Protection sociale et aide m dicale Toutes les personnes r sidant en France ont vocation tre assur s sociaux et ou tre admises l aide m dicale sous condition de ressources Les assistantes et assistants de ser vice social aident les patients dans leurs d marches II en est de m me des cellules d accueil sp cialis es dans l aide aux d marches administratives dans les tablissements de sant qui s en sont dot s Par ailleurs tous les patients doivent pouvoir tre pris en charge par le service public hospitalier article L711 4 du CSP quelle que soit leur situation administrative Les tablissements de sant garantissent l gal acc s de tous aux soins qu ils dispensent et veillent la continuit des
193. ersonnel soignant mais ces derni res ann es il se retrouve dans les soir es rave traduisant son arriv e dans la rue n E ES a x D gt un 9 a Couverture sociale r gime g n ral L objectif de la S curit sociale est de prot ger toute la popu Toutefois s il se d clare dans l une des situations sui lation contre les risques financiers li s la maladie et la vantes il est assur social maternit o Si votre patient poss de une carte d assur social 1 Salari actualis e il est assur social e S il ne poss de pas de carte lui conseiller de se rensei 2 Au ch mage mais percevant des indemnit s gner aupr s du centre de S curit sociale o lui seront pr par les ASSEDIC cis es les pi ces fournir pour obtenir le renouvellement 3 Ayant droit d un assur social c est dire de la carte conjoint les d marches entreprendre pour avoir e enfants de moins de 16 ans une couverture sociale par l assurance personnelle e enfants de 16 20 ans qui poursuivent des tudes membres de la famille se consacrant l ducation de 2 en fants de moins de 14 ans toute personne qui vit au foyer depuis au moins 12 mois et est la charge totale effective et permanente d un assur 4 Pensionn ou titulaire d une allocation e pension invalidit S curit sociale c e avantage vieillesse servi par la S curit sociale
194. es il peut tre amen n gocier avec des cr anciers et il travaille en parte nariat avec la CAF la PMI les services AEMO la COTOREP les magistrats les CHRS les h pitaux associations etc N B le d cret d application de la loi du 25 avril 1969 pr voit l utilisation des prestations dans l int r t des enfants ou de l adulte et l exigence envers le tuteur d un travail ducatif de qualit orient vers la r habilitation des personnes Tutelle aux prestations sociales TPSE et TPSA Qui peut prononcer une mesure a Le signalement les personnes pouvant signaler les situa tions sont pr vues par la loi elles sont en principe d abord o le b n ficiaire des prestations familiales lui m me e puis son conjoint moins que la communaut de vie n ait cess entre eux ses ascendants ses descendants ses fr res et S urs le pr fet les organismes ou services d biteurs des prestations sociales le directeur r gional de la S curit sociale l inspecteur divisionnaire des lois sociales en agriculture le directeur d partemental de l action sanitaire et sociale le procureur de la r publique toute personne autorit organisme ou service autre que le directeur d partemental de l action sanitaire et sociale qui prend l initiative de saisir le juge doit en informer imm dia tement le directeur d partemental qui fait conna tre son avis au juge comp tent En pratique c est souvent un serv
195. es conseils pratiques permettant d augmenter l efficacit du traitement Par exemple e prise du saquinavir avec du jus de pamplemousse et en post prandiale e meilleure biodisponibilit jeun pour l indinavir etc Par ailleurs le pharmacien doit exercer une surveillance stricte des associations m dicamenteuses d conseill es qui sont tr s nombreuses Co t et prix en charge du traitement Ahmed b n ficiant d une prise en charge 100 il faut lui rappeler qu il n engagera aucune d pense Conservation des m dicaments En ce qui concerne la conservation des m dicaments le phar macien peut proposer de les stocker dans le r frig rateur de l officine FT Etat des connaissances sur le VIH p 152 Le travail en r seau L essentiel du travail en r seau s articulera entre le m decin hospitalier et le m decin g n raliste entre le m decin traitant et le pharmacien et avec les structures sociales Une r union de synth se semble s imposer Beaucoup d actions sont entreprendre tant du c t m dical que social Une concertation du bin me m decin AS est indispensable afin de planifier et organiser les tapes successives un rythme supportable pour le patient L objectif est clair non seulement changer entre professionnels mais alerter l autre le m decin ne sait pas forc ment que son patient ne mange pas sa faim le pharmacien ignore qu il ne prend pas la prise du midi apr s un repas L AS de son c
196. es d passements peuvent tre pris en charge par le fonds de secours de la DASS sous r serve d en effectuer la demande Laide Pinsertion professionnelle De la part de l usager il s agit de fournir l effort de l action vers un but diff r et ne plus se situer dans la recherche de la satisfaction imm diate d un d sir ou le tout tout de suite Il doit se pr parer modifier ses habitudes De la part du professionnel il s agit en premier lieu de facili ter la relation de confiance de prendre en compte l tat psychologique de chaque personne l angoisse de la maladie et la mort la douleur et la culpabilit li es au d c s de pro ches les tendances d pressives l isolement la d valorisation de soi N B une orientation vers un autre professionnel tel un psychoth rapeute peut s av rer n cessaire parall lement Pr parer concr tement l insertion professionnelle c est propo ser un cadre de travail heures de rendez vous outils de bilan r flexion et mise par crit entretiens Deux objectifs sont poursuivis parall lement une reprise de la confiance en soi et en ses capacit s r fl chir changer et envisager de nouveaux projets une r appropriation de la capacit respecter les engage ments pris La demande des personnes Elles se pr sentent dans un d sir de changement d occuper le temps autrement pour ne plus sennuyer pour tre moins port es reprendre la toxicoma
197. es en charge dans les centres sp cialis s Elle pourrait s expliquer par le d veloppement de l of fre de traitements de substitution La proportion d usagers pris en charge directement ce titre par les centres sp ciali s s augmente de mani re tr s importante 1 2 en 1993 32 en 1996 Le nombre d usagers pris en charge par les m decins g n ralistes a augment entre 1995 et 1997 Le nombre de m decins recevant des usagers de drogues semble assez sta ble et cette croissance des prises en charge semble surtout li e l augmentation du nombre de personnes vues par les m decins qui recevaient d j ce type de patients Les usagers de drogues sont plus souvent des patients r guliers en 1997 qu en 1995 La prise en charge par les m decins g n ralistes est plus globale en 1997 les probl mes somatiques et sociaux sont tr s largement pris en compte La prescription de pro duits de substitution a tr s fortement augmen t cette aug assez fortement entre 1996 et 1998 passant de 8412 5541 On retrouve en 1998 peu pr s le m me nombre d interpel lations que dans les ann es 1991 92 En 1998 les trafiquants de cannabis repr sentaient un peu plus de la moiti des tra fiquants interpell s 52 proportion peine inf rieure celle de 1997 53 5 La part des trafiquants d h roine a chut de 33 24 de 1997 1998 alors que celle des tra fiquants de coca ne et de crack est pass
198. es femmes tait estim 10 de la population des plus de 18 ans en 1991 1992 Environ 8 des 18 75 ans pr sentaient un risque d alcoolo d pendance en 1995 1996 Tabac la consommation moyenne de tabac est en diminu tion depuis la fin des ann es 1980 volution qui se poursuit en 1997 Chez les 12 18 ans la proportion de consommateurs est pass e de 46 en 1977 25 en 1997 En 1998 environ un tiers des Fran ais de plus de 15 ans se d clarent fumeurs La consommation d clar e des hommes est en r gression en revanche celle des femmes est en augmentation M dicaments les ventes de m dicaments antid presseurs ont beaucoup augment jusqu en 1997 40 depuis 1991 l inverse les ventes d anxiolytiques ont eu tendance dimi nuer 9 depuis 1991 L augmentation de la consomma tion des antid presseurs semble tr s largement li e l arriv e sur le march d un nouveau type d antid presseurs inhibi teurs de la recapture de la s rotonine Globalement la consommation r guli re de m dicaments psychoactifs pour rait toucher environ un adulte sur dix En 1998 chez les jeu nes 8 7 des 12 19 ans ont pris un m dicament psychoactif au cours des trente derniers jours 10 des lyc ens ont pris plus ou moins r guli rement des m dicaments psychoactifs au cours de l ann e et 20 tout fait exceptionnellement ces chiffres tant en augmentation par rapport 1993 Les cons quences sanitaires Les
199. es usagers de drogues ayant recours au syst me de soins Elle se situait entre 14 et 20 en 1993 elle s tablit entre 12 et 15 en 1997 Depuis le milieu des ann es 1990 cette baisse semble se poursuivre un rythme plus faible tout du moins parmi les usagers de drogues ayant recours aux centres sp cialis s Le nombre de nouveaux cas de sida d cla r s a par ailleurs fortement diminu La pr valence d clar e de l h patite C se situe toujours un niveau lev parmi les usagers de drogues ayant recours au syst me de soins Elle se situait entre 44 et 66 en 1994 et s tablit en 1997 entre 52 et 66 La proportion d usagers d clarant ne pas conna tre leur statut a diminu depuis quelques ann es un tiers des personnes ayant recours au syst me sanitaire et social en 1997 Dans les enqu tes reposant sur des tests biologiques la pr valence de l h patite C d clar e par les usagers est en moyenne inf rieure la pr valence r elle un tiers des per sonnes d clarant tre s ron gatives sont r v l es positives au test salivaire Les donn es disponibles en mati re d hospitalisation permet tent de conclure qu une part importante des s jours hospita liers est li e directement ou indirectement la consommation nocive d alcool Ainsi 20 30 des hommes hospitalis s auraient besoin d un traitement pour cette consommation 10 des hospitalisations seraient directement li es pour les hommes de
200. estations en nature de l assurance maladie maternit du r gime obliga toire dont ils relevaient avant leur d tention ou d faut du r gime g n ral pendant une ann e compter de la date de leur lib ration Code de la S curit sociale art L 161 13 Attention souvent des d tenus d pendent d un comit de probation qui est charg de leur insertion la sortie de prison Renseignez vous aupr s des instances judiciaires ou aupr s de votre patient Si votre patient n est pas au courant de ce r gime sp cifique de la S curit sociale et des allocations sp cifiques au b n fice des sortants de prison les travailleurs sociaux peuvent l aider en b n ficier N B en compl ment de l allocation d insertion demander aupr s des ASSEDIC il ne faut pas oublier d effectuer une demande de RMI diff rentiel Conseillez votre patient de e prendre contact avec le comit de probation e de se faire conna tre aupr s des associations sp cifiques aidant les sortants de prison e garder son bulletin de sortie Prendre contact o avec les institutions cit es plus haut afin de permettre votre patient un meilleur acc s aux services La circulaire cadre DGS DSS DH DAS n 97 166 du 4 mars 1997 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antiviraux mis en place depuis le Ter jan vier 1997 rappelle le cadre de la protection sociale et l acc s aux droits sociaux des personnes
201. et d avoir fournir de l action pour en faire cadeau celui qui les accompagne dans un parcours dont ils commen cent voir le sens Nombre de personnes re ues ont aussi le d sir de r ussir de prouver qu elles sont capables et de montrer ceux qui les ont accompagn s dans leur progression qu ils ont cru juste titre en leur potentiel Quelques points clefs Le fait de se s dentariser aupr s d un employeur et un poste pr cis cr e de l appr hension chez des personnes qui sattachent difficilement La motivation financi re est tr s relative certains deman deurs sont accoutum s vivre sur un train de vie bien sup rieur celui auquel ils peuvent acc der avec un emploi r mun r au SMIG La prise en compte d un tel changement est essentielle pour une insertion professionnelle ll y a aussi un tr s fort besoin de ne pas tre soumis l arbi traire de comprendre le bien fond des r gles respecter Par ailleurs la restauration de leur confiance en eux passe par une reconnaissance des efforts de travail fournis de la part de la hi rarchie Le suivi des prescriptions de traitements de substitution et le d tachement de la toxicomanie permettent aux personnes d envisager progressivement des projets de vie Ils entra nent aussi un fort changement de la perception du temps Ce der nier n est plus consacr une recherche en urgence de pro duits et d argent Un besoin d occuper autrem
202. et leur accompagnement l adh sion au traitement des per sonnes infect es L valuation des actions men es dans ce domaine et des outils utilis s pourra permettre d am liorer la prise en charge des patients Il est recommand une attention particuli re o Ala pr paration au traitement puis la r valuation per manente des difficult s rencontr es par le patient e Au dialogue et l instauration d une coute attentive e A la coop ration entre les diff rents intervenants centr e sur les besoins de la personne sur ces conditions de vie sur son environnement naturel Ce point est particuli rement important pour les personnes en situation pr caire Un tra vail multidisciplinaire est primordial Le r le du m decin g n raliste est ici capital 153 Etat des connaissances sur le VIH dd g u N U Q pu h u gt da Ce uv U Ge U 5 E e N U Q VU un un Vu un un Les D ae l La grossesse chez la femme infect e par le VIH et l infection par le VIH chez l enfant D apr s le Rapport Delfraissy Minist re de la Sant septembre 1999 Prise en charge th rapeutique des personnes infect es par le VIH La grossesse Les progr s th rapeutiques ont renforc le d sir d enfant des femmes infect es par le VIH Environ 800 femmes VIH m nent une grossesse terme par an 45 d entre elles sont d origine de
203. evez pour la pre mi re fois que ses mains sont boursouffl es et montrent des traces de piq res Comment aborder la toxicomanie avec lui Fiessentier De prime abord il peut para tre complexe d aborder la toxicod pendance de la personne de peur soit de la braquer soit de ne plus la revoir si elle se sent prise au pi ge notamment lorsqu elle vient pour une aide financi re ou si elle est charg e de famille et plus particuli rement lorsqu elle a des enfants en bas ge Il est vrai que le contexte et l institution o la ren contre s effectue peuvent jouer un r le pr pond rant Cependant maintenir un non dit un jeu de dupe risque bien plus de mettre en p ril le travail que le professionnel labore avec l UD l Une demande d ALD 30 ou demander si la personne est 100 permet au professionnel d aborder par une voie d tourn e la toxicomanie Dans le cas d Abderkader nous avons 3 entr es pour aborder une toxicod pendance suppos e e la demande de 100 e sa main boursoufl e e ses difficult s administratives 1 La demande de 100 Par ce biais et avant d informer la personne que cette demande est m dicale afin de ne pas couper court au dialo gue nous pouvons parler de la maladie qui n cessiterait une prise en charge 100 par la S curit sociale Si elle est rela tive l h patite C et ou au VIH aborder si on se sent l aise le mode de contamination Si cela semble pr matur il est
204. ffet secondaire s rieux et qui peut obliger l arr t du traitement L activit professionnelle est compatible et le m decin g n raliste doit organiser lui m me le suivi du traitement en col laboration avec son correspondant hospitalier 4 Pour les UD anciens injecteurs le fait de faire eux m mes leurs injections et de leur remettre une seringue peut poser probl me Suivant la personnalit de chacun le m decin pourra juger s il confie les injections une infirmi re liberale ou s il uti lise le stylo Le stylo actuellement disponible est facile d utilisa tion et a aussi l avantage de pouvoir mesurer le nombre de prises et d unit s d Interf ron et donc de pouvoir appr cier objectivement chaque consultation l observance r elle 5 La continuit du traitement de substitution s impose II n y a pas de relations n gatives entre la bupr norphine ou m thadone et l Interf ron et bien au contraire le traitement de substitution est l pour aider dans cette phase difficile de la vie du patient malade la stabilisation globale de son tat La probl matique du travailleur social a La demande au travailleur social de l entreprise o travaille Fanny Je vais commencer un traitement par Interf ron et mon m decin m a dit qu apr s le traitement prendre chaque soir au calme je serai tr s fatigu e Or je travaille de 16h minuit Je m inqui te Fnessenticl Pendant tout le temps du traitem
205. ge ils vont poser la m me question tous les intervenants pour se rassurer est tr s important que tous r pondent la m me chose sinon le risque est grand de d stabiliser les parents La m thadone passe dans le placenta le b b re oit la m tha done pendant la grossesse rien ne permet de dire en quelle quantit Dans les jours qui suivent la naissance un syndrome de sevrage peut se d clarer Ce syndrome sera d intensit varia ble sans apparemment de corr lation avec la quantit de m thadone absorb e par la m re rien ne permet d en pr voir l importance Le d lai de quelques jours permet l installation de la relation mere enfant et facilite la pr paration de ce passage A Etre enceinte et toxicomane 2 o Yn uU Nn co YU wu 18 tant redout par les parents Il faut inviter les parents des la naissance passer le plus de temps possible avec leur enfant Ne pas s parer la m re et l enfant la maternit a une efficacit clinique et sociale cela permet une bonne va luation de la qualit de la relation m re enfant et en cas de n cessit de placement un placement constructif viter de trop judicialiser le placement dans la mesure du possible le plus souvent il sera temporaire chez une assistante maternelle dans l attente de la resocialisation de la m re logement etc La surveillance n onatale de Penfant Attention le p diatre et l quipe obst tricale seront
206. ge souvent pour une affaire ant rieure aux soins elle est tablir en accord avec le patient Vos r f rences M ou Mme qualit et service si possible indiquer la Chambre et le n d instruction de l affaire Madame Monsieur Le Juge Le vous recevez en audience M me __ o gt o que notre service suit depuis le E Nous souhaitons attester des avanc es manifestes que nous avons pu constater depuis lors dans sa situation sanitaire et sociale Depuis_____________ M me a choisi de se soigner illelle suit depuis lors et avec r gularit un traitement de substitution dispens par le Docteur X ou le centre X Ce traitement a permis sa stabilisation et la prise en charge de ses probl mes sociaux il elle a pu ainsi renouveler sa carte d identit r tablir sa couverture sociale r gler ses probl mes d endettement faire valoir ses droits au RMI ou AAH etc C t logement M me demeure aujourd hui si cet l ment est nouveau et positif En mati re d insertion professionnelle M me est entr e en formation X ou travaille depuis le ou est actuellement aid e dans sa recherche d emploi par l association Y ou l ANPE de __________ ou a en vue le projet d une formation dans le domaine d s que son tat de sant le permettra Ajouter tout autre l ment t moignant d une am lioration de la situation sociale familiale psychologique et donc l arr t de tout comportement d lictue
207. gements a disposition des m nages d favoris s par sous location ou octroi de garan ties voir ci dessous Les baux glissants Ils sont destin s aux m nages en difficult Il s agit de baux pr sentant une garantie pour le bailleur le locataire tant dans un premier temps le plus souvent une association Dans un second temps le bail peut tre transmis au sous locataire L exon ration des imp ts sur les revenus de la location Objectif inciter des propri taires louer des personnes d favoris es Le propri taire b n ficie d une exon ration de ses imp ts sur les revenus de la location sous r serve de conditions du loyer et de la qualit du logement Un contrat de location doit tre pass entre le propri taire et des b n ficiaires du RMI des tudiants percevant une bourse caract re social e un organisme sans but lucratif mettant le logement la disposition des plus d munis Se renseigner au centre des imp ts du domicile du propri taire 5 Changer de logement e s adresser en priorit son bailleur qui peut proposer directement au locataire un autre logement sinon m mes d marches que pour acc der au logement social ou priv le FSL peut tre saisi pour permettre un m nage d favo ris d acc der un logement locatif gr ce un syst me de garanties Il est saisi par l interm diaire d une AS FT Aides au logement p 119 IL PAYER UN LOYER EN FONCTION
208. gence laquelle tout m decin peut sinon doit r pondre Une fois le traitement prescrit un nouveau rendez vous est pris pour le lendemain La plupart du temps l UD y sera pr sent car il aura trouv en vous une coute et une r ponse coh rente sa souffrance FT Conduite tenir lors d un second entretien avec un UD p 143 Conduite tenir lors des consultations sui vantes p 144 Alors vous vous poserez la question du suivi Soit vous aurez la possibilit de faire vous m me ce suivi et de passer un contrat avec le patient soit vous l adresserez une structure sp cialis e centre sp cialis ou R seau Ville H pital ou un confr re que Vous connaissez EE Cf Repertoire du travail en r seau La probl matique du travailleur social a La demande a Passistant social St phane vous demande avec insistance une aide financi re imm diate pour payer une facture d lec tricit Je ne repars pas sans rien sinon ils vont me couper l lectricit il me faut 400 francs sinon je vais tre tr s mal Pessentiet Au del des appr hensions possibles et l gitimes face l usage qui sera fait de l aide financi re n gocier et r pondre une partie de la demande pourront per mettre d entamer un dialogue apais par la perspec tive de recevoir un peu d argent St phane voudra peut tre discuter de ses autres probl mes Parler avec un usager de sa consommation de pro duits illicites n es
209. gence comme son acception l indique est normalement un h bergement disponible rapidement le soir m me de la demande dans la semaine mais aussi parfois dans la quinzaine de jours venir en raison du manque de place Ce type d h bergement est dur e variable Il peut tre d une nuit ou de six mois suivant les structures Il existe diff rents types d h bergements d urgence selon qu ils soient sp cialis s dans la prise en charge des usagers de drogues ou non H bergements sp cialis s UD ou ex UD Peu nombreux ils ne peuvent d s lors r pondre toutes les demandes d o la n cessit d avoir un r seau confirm non sp cialis e L h bergement collectif Le sleep in structure parisienne accueille apr s r serva tion t l phonique et contre une participation de 10 francs par nuit tous les usagers de drogues C est une structure dite bas seuil avec changeur de seringues l entr e qui n est gu re adapt e aux ex UD La demande par l UD ou un travailleur social est r it rer chaque jour D autres types de foyers gratuits align s sur le mod le des structures non sp cialis es sont disposition mais sont embolis es par le nombre de demandes Certains ont donc adopt la solution des listes d attente e Les nuit es d h tels Certaines associations comme Horizons peuvent financer quelques nuits l h tel Ce syst me est plus appr ci des UD ou ex UD car ils se trouvent seuls d
210. ger Vu la complexit des multiples probl matiques soulev es par les situations des usagers il tait n cessaire d offrir une palette de services par le biais de cette quipe pluridisciplinaire L analyse de plusieurs cas dans le groupe et le processus de r daction ont montr que chaque personne exprime sa demande en fonction de l identit professionnelle du lieu d accueil de l tape de sa vie et des besoins du moment Cependant la pratique qui consiste r pondre ponctuellement aux besoins ne permet pas d aider efficacement la personne la cr ation de liens et l entr e dans un parcours d in sertion Le groupe a fait le choix d une d finition plus large de l insertion entendue dans le sens d une socialisation hors des milieux dits de gal re Les usagers de drogues actifs disposent d un r seau de sociabilit souvent de taille consid rable leur mode de vie quotidien articul autour de la recherche et la consommation des drogues les conduisent de multiples rencontres et changes mais pour l essentiel au sein des r seaux de gal re et rarement dans des r seaux plus normalisateurs famille voisins amis hors du milieu de la drogue etc Le degr de marginalisation devient fonction de la capacit des usagers s entourer de personnes avec lesquelles des changes enrichissants ont lieu et de la satisfaction qu ils leur procurent Nous avons pleinement conscience que les professionnels et intervenants a
211. gime de solidarit la charge de l Etat versant sous conditions de ressources une allocation de solidarit sp cifique aux ch meurs ayant puis leurs droits l indemnisation l gale une allocation d insertion destin e aux demandeurs d emploi sans activit pr alable ou ne r unissant pas les conditions suffisantes pour b n ficier du r gime d assu rance 117 ASSEDIC Fonds social de l ASSEDIC Fonds social de l ASSEDIC Si le patient rencontre de tr s graves difficult s financi res informer qu il est possible de demander une aide au fonds social de l ASSEDIC Qui y a droit o Certains demandeurs d emploi en particulier ceux se trou vant dans une situation qui n est pas express ment pr vue par le r glement g n ral de l assurance ch mage Exemples les travailleurs ind pendants qui ont cotis au moins un jour dans les trois derni res ann es ou anciens salari s qui n ont pas assez cotis pour avoir droit l allocation unique d gressive Dans quelles situations les demander e Difficult s payer le loyer ou rembourser les mensuali s de l emprunt immobilier e Tr s faibles ressources restantes une fois le loyer et l lec ricit pay s e Revenus insuffisants pour payer des frais d inscription un stage de formation les frais de d placement ou le logement o N cessit de prendre des cong s non pay s Quand faire la demande e Sil y a rup
212. i l aise Vous pouvez aussi lui expliquer le bien fond de contacter par exemple le Comit de probation afin qu une strat gie d insertion soit mise en place son profit La probl matique du pharmacien a La demande au pharmacien Un soir a la fermeture St phane pr sente une ordonnance visiblement non conforme de bupr norphine HD car il m conna t la mise en place de l ordonnance s curis e Compte tenu son tat vous d cidez de l orienter pour des soins en urgence Fuessentiel Devant cette ordonnance vol e et falsifi e le phar macien doit sans animosit aucune expliquer St phane en quoi son ordonnance n est plus valable d sormais pour obtenir de la bupr norphine il faut tre en possession d une ordonnance s curis e Autant que faire se peut le pharmacien doit tenter de mettre St phane l aise et le plus en confiance possible l Le pharmacien doit essayer de le faire parler si St phane admet qu il s agit d une ordonnance vol e il admet tre dans une situation d sesp r e sans aucun soutien m dical hors de tout circuit organis Si St phane y consent le pharmacien peut le mettre en rap port imm diatement avec un m decin g n raliste qui pourra analyser sa situation et r pondre de fa on adapt e ses besoins les plus urgents On peut consid rer que si St phane quitte l officine sans l espoir d une prochaine et rapide prise en charge c est un chec FT L acc
213. i lourd concerne entre 10 et 15 de la client le des m decins g n ralistes qui suivent des patients sous traitements de substitution Rappelons que dans l anamn se il faut avoir des informations pr cises sur les ant c dents psychiatriques de la personne J Il faut rechercher e Les pisodes d pressifs les suivis dans l enfance ou l ge de la scolarit par un p dopsychiatre ou CMPP Centre M dico Psycho P dagogique les troubles scolaires graves les conduites d linquantes et les recours aux juges fugues vols les violences physiques ou sexuelles qui ne sont pas rares une notion de famille d structur e de divorce des parents et de conflits e Plus graves sont les personnalit s psychotiques qui peu vent d compenser en fin d adolescence et dont on retrou vera la trace par le recours des hospitalisations en milieu psychiatrique ou des hospitalisations la demande d un tiers ou m me des hospitalisations d office avec un traite ment psychotrope lourd Dans le cas de Fabienne l attitude du m decin ne se discute pas il doit l hospitaliser dans le secteur psychiatrique Rappelons que pour les personnes ayant une structure psy chotique la rencontre avec l h ro ne peut les amener une autom dication dont les effets seront mieux ressentis que ceux des neuroleptiques car les vertus pharmacologiques de l h ro ne sont bien connues au del de l euphorie et d un certain plaisir en prendre des trouble
214. iale Documents n cessaires en vue d une hospitalisation Pour l admission l h pital votre patient s il est assur social doit se munir des documents suivants e carte d identit ou titre de s jour e carte d assur social ou d faut des pi ces r pertori es dans le tableau suivant un justificatif de domicile facture EDF quittance de loyer carte d adh rent une mutuelle carte de sant pour les b n ficiaires de l aide m dicale Salari Dernier bulletin de salaire minimum de 120 heures de travail au cours du dernier trimestre Demandeur d emploi Pour les ch meurs indemnis s inscription l ANPE attestation de paiement des ASSEDIC Pour les non indemnis s dernier bulletin de salaire document des ASSEDIC puisement des droits d claration sur l honneur toujours la recherche d un emploi RMiste Notification de la CAF dernier d compte de la CAF Assur volontaire R c piss du dernier versement des cotisations du trimestre Assur personnel R c piss du versement des cotisations du trimestre en cours Lyc en de de 16 ans Carte de SS de la personne assurant certificat de scolarit Etudiant Carte d immatriculation attestation d inscription Documents n cessaires en vue d une hospitalisation Travailleur non salari Carte d affiliation attestation de paiement des cotisations En cong de maladie Bordereau de paiement de
215. ice social qui transmet le signalement au juge ou au procureur de la r publique b L audience le juge peut d office ouvrir la tutelle e le magistrat apr s avoir rassembl tous les documents utiles convoque le b n ficiaire des prestations sociales ou l adulte il prend alors une ordonnance et la motive le juge d signe le tuteur personne physique ou morale e le juge peut tout moment soit d office soit la demande de l int ress demander que les comptes de la tutelle lui soient produits et s informer de la situation sociale de la famille ou de l adulte c Les d cisions notifi es et susceptibles d appel dans les 15 jours sont prises pour une dur e d termin e ventuellement renouvelable Les d cisions sont ex cutoires c est dire exerc es tant que le demandeur n est pas d bout E Tutelle aux prestations sociales TPSE et TPSA 138 1 La Tutelle aux Prestations Sociales Familiales dite Tutelle aux Prestations Enfants TPSE est une mesure judiciaire de protection de l enfance prononc e par le juge pour enfant qui met sous tutelle les prestations familiales lorsque celles ci ne sont pas employ es dans l int r t des enfants L objectif du tuteur dans le cadre de la TPSE est de g rer les prestations sociales soumises la mesure de tutelle dans l int r t des familles en exer ant une action ducative en vue d un retour l autonomie Les prestations concern es al
216. ie la justice TGI pour enfants et l ASE l ducation nationale les h pitaux et les Centres M dicaux Psychologiques Attention dans tous les cas il est n cessaire d attendre la r ponse des divers organismes concernant la prise en charge avant d entreprendre les soins POUR LES PATIENTS ASSUR S SOCIAUX 1 S curit sociale a les soins dont soins conservateurs i e plombages d tartrage petite chirurgie radios feuille de soins e les soins sont factur s par le dentiste et rembours s nor malement 70 par la S curit sociale b les proth ses couronne pivot bridge dentier e le patient fait tablir un devis au dentiste obligatoire e le dentiste remet au patient une demande de soins dentaires feuille verte o le patient adresse cette demande au dentiste conseil de la CPAM dont il d pend demande d entente pr alable e le centre de S curit sociale notifie l assur l accord ou le refus par simple lettre le centre conserve la demande de soins dentaires e d but des soins apr s r ception de l accord du dentiste conseil faute d accord les soins ne sont pas rembours s les traitements doivent tre commenc s au plus tard 6 mois apr s la date de l accord N B il faut conserver la r ponse du centre elle est joindre imp rativement a la nouvelle feuille de soins tablie par le dentiste au moment du traitement pour le remboursement 2 Compl ment de remboursement
217. ien condition qu il d livre la prescription N B Ici le service hospitalier accepte un suivi conjoint ville h pital ce qui n est pas le cas le plus fr quent Concernant le suivi conjoint il restera une bataille mener la plupart du temps afin que le travail en bin me qui n est pas vident au d part puisse se construire et que le patient ait la certitude d tre pris en compte par une quipe m dicale soud e FT Etat des connaissances sur le VIH p 152 La gros sesse chez la femme enceinte infect e par le VIH et l in fection par le VIH chez l enfant p 154 Virus des h patites et VIH co infection VIH h patite C p 155 E Cf Carnet d adresses national Pr carit sociale Il est conseill au m decin de prendre contact avec l AS r f rent afin de mettre en uvre les actions conjointes Souvent le m decin g n raliste le m decin de famille est celui qui l on s adresse pour avoir de plus amples informations sur les traitements et sur le fonctionnement de l h pital Nous avons notre disposition plusieurs plaquettes d infor mations dit es en g n ral par les associations et ou par le Minist re de la sant elles sont pr cieuses et il est recom mand de s en procurer afin d en avoir toujours sous la main La probl matique du travailleur social La demande l assistant social Je n ai pas de revenus je ne mange pas ma faim ni r guli rement Mon m decin me r p te chaque
218. imer leur compatibilit avec le service dans lequel elle travaille ses horaires sa charge de travail son temps de transport si la maladie de Fanny est connue de son entourage professionnel et par qui et quel est le positionnement de Fanny et de son entourage professionnel dans cette derni re probl matique Si la maladie n est pas connue l AS jouera son r le de soutien et d accompagnement pour faire prendre conscience Fanny de la n cessit de la communication de renseignements la concernant aupr s des personnes qui auront un r le jouer dans la r solution de son probl me LAS s int ressera galement la fa on dont Fanny est int gr e dans son service la qualit de ses relations avec ses coll gues et son sup rieur hi rarchique Comment la maladie si elle est connue est v cue par ses coll gues sa hi rarchie le comporte ment de celle ci induisant partiellement celui de l quipe Cet entretien a permis l valuation globale de la situation per sonnelle et professionnelle de Fanny et la mise au clair de sa demande L objectif aura t de faire merger un projet d action o Fanny sera impliqu e tant dans l laboration que dans l application Son activit tant soumise au respect du secret professionnel article 225 du Code de la Famille et de l Aide Sociale et arti cle 378 du Code P nal l AS va d finir avec Fanny quelles sont les informations n cessaires et qui les communiquer Son ac
219. intervenants qui ne maitrisent pas la question s effrayent et envisagent rapide ment un loignement de l enfant Pourtant ne sont pas rares les parents qui savent g rer leur usage sans jamais mettre en p ril leur enfant et l duquer comme tout un chacun en le tenant loign de leurs pratiques Cependant si une action est entreprendre orientation sur la PMI signalement au substitut du Procureur de la R pu blique ou demande d une mesure d assistance ducative cela se fera apr s la naissance de concert avec l h pital o Sonia aura accouch FT Le syst me de protection judiciaire de l enfant et de la jeunesse p 128 Force est de constater que les relations de l UD avec ses pro pres parents sont souvent conflictuelles une rupture du lien familial existe parfois depuis de nombreuses ann es La gros sesse est alors un moment privil gi pour restaurer ce lien l AS pourra proposer une prise de contact avec les futurs grands parents Le changement de statut parents devenant grands parents peut impulser un investissement affectif de leur part dont l enfant b n ficiera De plus leur soutien aupr s de Sonia et de son b b sera un l ment d terminant en mati re de protection de l enfance La probl matique de la sage femme M E La demande la sage femme Je suis enceinte depuis 3 mois est ce que la m thadone est contre indiqu e comme m dicament Est ce qu il va falloir d sint
220. ique S du charg d insertion Sr La demande au charg d insertion Fethi serre la main du charg d insertion avec un large sourire que lui permet maintenant sa proth se dentaire nouvellement pos e Il engage le dialogue mon AS m a conseill de venir vous voir pour trou ver un travail Vous savez je voudrais me sentir utile et tre comme tout le monde avec une occupation un salaire L hiver dernier j ai d j travaill dans la restauration F iessentier Il s av re essentiel de permettre une personne de commencer anticiper un parcours d insertion avant m me qu il ne soit temps de le concr tiser Le fait de proposer au patient de prendre en compte son pro pre rythme l ensemble de ses difficult s lors de la p riode de soins lui permet d envisager diverses ta pes possibles De surcro t cela participe cr er chez lui une dynamique qui l aide s imaginer un nouvel avenir Cela le rassure aussi quant la faisabilit de l entreprise d insertion professionnelle il voit qu il ne sera pas seul face ce probl me l U T sv a w gt lt W 2 un O t a a U Nn j Le cas de Fethi 52 Le curriculum vitae Au cours de ce premier entretien le charg d insertion app rend que Fethi n a pas travaill durant ces quinze derni res ann es except six mois alors qu il tait incarc r et trois mois b n volement aux Restos
221. is aussi des m dicaments en vente libre comme les sirops cod in s pour calmer la toux et des drogues de la rue comme l h ro ne et l opium Plus la dose prise et la puret du produit sont importantes plus les effets sont intenses et longs mais aussi plus dangereux Les effets Les principaux effets des opiac s concernent le cerveau En touchant le cerveau ils insensibilisent la douleur inhibent les centres de la toux cr ent un tat de relaxation et de somno lence peuvent provoquer un engourdissement de l esprit et une incapacit se concentrer Ils ont une action s dative Les risques li s la prise d opiac s D pression respiratoire d pression entra nant une inhibition du r flexe de la toux d pression du myocarde hypotension art rielle trouble urinaire r tention baisse des s cr tions biliaires naus e vomissement perturbation du cycle mens truel am norrh e troubles sexuels scl rose des veines pour les injecteurs uniquement passage de la barri re placentaire Les produits illicites OPIUM papaver somniferum album latex obtenu par sca rification des capsules vertes du pavot Effets recherch s tr s grande d tente euphorie somnolence sommeil avoir la sensation de flotter ou de ne rien peser Risques d pendance physique et psychique importante Pr sentation et modes d usage sa substance peut tre vis queuse ou solide Sa couleur va du brun fonc au noir On trouve l
222. it peut s av rer d cisif en cas de crise ou de d sillusion Il n est pas exclu que le m decin ou le TS ait se proposer comme interm diaire Le r apprentissage d un nouveau mode de vie plus dans les normes est un processus souvent tr s long Une recherche d emploi n est pas une entreprise ais e surtout quand le nouveau comportement de la personne arr t de l h ro ne stabi isation avec le traitement de substitution n est pas encore reconnu et valoris par ses proches Une interm diation aupr s de la famille peut tre n cessaire pour mettre en valeur les efforts men s et solliciter un sou ien Le m decin peut tre ce tiers ou une personne de l entourage de son patient qui est reconnu par la famille La mobi isation de l ensemble des professionnels et des membres de l entourage peut contribuer cr er un environnement social favorable au processus de socialisation de l usager 1 Revenu Minimum d Insertion 2 Centre d H bergement et de R adaptation Sociale 3 Agence Nationale Pour l Emploi l Ch mage ennui solitude chez le toxicomane Le cas de Emmanuel Pages 77 79 82 85 87 88 89 90 94 95 96 97 98 99 101 102 103 104 105 107 108 109 110 111 112 113 115 117 118 119 122 124 125 75 Fiches techniques G n ralit s La Loi 70 La r duction des risques Indicateurs et tendances L accueil des UD Les bonnes questions poser Le bila
223. itements de substitution m thadone bupr norphine HD les sevrages BZD ou tout autre m dicament d tourn de son usage ne peuvent tre pris en charge dans le cadre de la loi de 70 Modalit s de prise en charge Les tablissements de sant ayant effectu un sevrage loi de 70 remplissant toutes les conditions susnomm es doivent faire parvenir au m decin g n ral de la DASS du d partement o a t effectu le sevrage un certificat m dical un compte rendu d hospitalisation e la facture correspondant la date du s jour N B Au cas o le dossier de demande de prise en charge DASS serait incomplet celui ci sera retourn au service hospi talier en r clamant les pi ces manquantes N B Au cas o la demande de prise en charge ne rel verait pas de la loi de 70 la demande est refus e La facture d hospitalisation sera alors adress e au patient Il conviendra de solliciter l assurance maladie et ou l aide m dicale A noter certains m decins lib raux ou en centres sp cialis s op rent des sevrages en ambulatoire Conf rence de consensus IL CONF RENCE DE CONSENSUS Suite la conf rence de consensus relative aux modalit s de sevrage chez les toxicomanes d pendants des opiac s qui a eu lieu les 23 et 24 avril 1998 au S nat certaines recomman dations ont t pr conis es Objectif du sevrage Le sevrage ou la substitution permet aux usagers de drogues d arr
224. l UD Certaines grandes entreprises plus particuli rement les entreprises publiques disposent parfois d un service d aide l insertion professionnelle et accueillent dans le cadre d em plois aid s des demandeurs d emploi Les Contrats Emploi Solidarit CES constituent un exemple des tremplins appr ciables pour des personnes fortement d sins r es Cependant concernant ce type de contrats pr caires il ne faut jamais oublier qu il s agit d une tape et qu un important et difficile travail est mener pour viter les cruelles d sillusions qu occasionnent les fins de ces contrats Le travail en r seau On a vu pr c demment l importance des relations partenariales construites et solides le charg d insertion 3 doit galement avoir pris contact avec toutes les institutions et associations d insertion de bilan et de for SE mation qui peuvent proposer des permanences d accueil des stages en atelier et en entreprise Les mairies font partie des premiers interlocuteurs contacter pour s enqu rir des noms des personnes ou des associations qui proposent des appuis aux demandeurs d emploi Il faut parfois beaucoup de pers v rance pour d velopper un carnet d adresses mais la curiosit et l ouverture un parte nariat largi s av rent souvent efficaces Le soutien des professionnels non sp cialis s dans l insertion professionnelle en dehors d une valorisation de la d marche de l usager qui semble aller de so
225. l eau qui doit tre st rile ou min rale De plus la cuill re doit tre d sinfect e avant chaque utilisation e le citron ne doit pas tre r utilis et il est pr f rable de se servir d acide citrique ou ascorbique compresser avec un coton apres le shoot e apr s utilisation de la seringue il est recommand de la jeter dans un r cup rateur de seringue ou de la ramener dans un programme d change de seringue Ces recommandations permettent non seulement de r duire les risques de contamination au VIH ou aux h patites mais aussi de limiter les risques d infection cutan e li s un mat riel non septique ll est bien entendu que le risque est seulement r duit et non nul Le risque des abc s est aussi en lien direct avec les pro duits inject s et leur qualit Orientation La proposition de mise en contact avec une association d auto support d usagers est alors privil gier en donnant dans le m me temps l information sur les lieux d changes de seringues et la remise d un d pliant sur les diff rentes struc tures de soins existantes dans le secteur boutiques bus de proximit etc Vous proposerez aussi la personne de la mettre en relation imm diatement avec un m decin qui pourra l informer sur les diff rentes modalit s de soins en toxicomanie soigner les abc s et de mani re g n rale l aider s occuper de sa sant en insis tant sur les avantages d un contact de proximit pour le pa
226. l est impor tant de s assurer aupr s de lui que se rendre dans ce lieu ne sera pas un probl me ajout En effet certains UD ont au sein des commissariats des fiches de recherche leur nom suite des jugements par d faut par exemple et se voient interpell s alors qu ils venaient juste pour leur carte d identit Si l UD ne sait pas ou il en est c t situation judiciaire seul un avocat pourra se renseigner aupr s des services comp tents et savoir s il y a une fiche de recherche son nom Le timbre fiscal a t supprim pour la carte d identit Photo d identit extrait d acte de naissance et justificatifs de domi cile sont suffisants S curit sociale Il est indispensable que Bruno puisse se faire d livrer les m dicaments prescrits par le m decin Pour cela vous pouvez t l phoner son centre de S curit sociale et n gocier que soit fax e une attestation de prise en charge S curit sociale Bruno peut galement se d placer jusqu son centre de S curit sociale o il lui sera remis son attestation en temps r el Si cela n est pas possible en urgence et si la CPAM2 vous a confirm l ouverture de droits de Bruno les pharmaciens acceptent sans trop de difficult de d livrer les m dicaments pour quelques jours le temps de r gulariser la situation si un TS s engage suivre le dossier Faites appuyer cette demande par le m decin prescripteur FT Couverture sociale r gime g n ral p
227. l est le pre mier intervenant tre contact orienter cet UD vers le dispo sitif social d aide et d accompagnement Pour cela il peut prendre un contact t l phonique imm diat avec un service social ou pr parer un courrier qui facilitera l accueil de son patient par ledit service cela confortera Bruno dans l id e qu il est activement appuy par son m decin E Cf Courrier type Demande de bilan social 1 Sans Domicile Fixe La probl matique du travailleur social a La demande au travailleur social ll est 15 heures je ne sais pas o dormir ce soir J ai perdu tous mes papiers ma carte de S curit sociale ma carte d identit Fuessentiel Bruno se pr sente dans une situation d extr me fra gilit la fois sur le plan social et m dical Le profes sionnel doit r agir vite car la demande telle qu elle est exprim e indique qu il appelle au secours il est au bout du rouleau en pensant qu il doit faire face seul une situation dont il per oit l ampleur de la difficult L entretien doit s engager en rassurant Bruno et en lui expliquant rapidement que chaque demande va tre prise en compte point par point le logement la S curit sociale les papiers d identit l aide m dicale la visite chez son m decin l Logement Plusieurs facteurs sont appr hender afin de savoir pourquoi Bruno se retrouve sans logement depuis une semaine Bruno habitait chez ses parents ou chez un tier
228. l est malade l arr t maladie pour les indemnit s jour nali res voir avec le m decin Elles sont parfois plus int ressantes financi re ment que les ASSEDIC et repoussent d autant les droits Un dossier de demande d aide financi re peut tre instruit aupr s du Fonds social de l ASSEDIC FT Arr t de maladie p 102 ASSEDIC p 117 Fonds social de l ASSEDIC p 118 S4 Salari Son m decin s il le croit opportun peut lui proposer un arr t maladie et dans ce cas faire valoir les indemnit s journali res FT Arr t de maladie p 102 S5 Si sa pathologie peut acc der la maladie de longue dur e indemnit s journali res devient invalidante prise en charge par la S curit sociale pendant trois ans Au del de cette p riode une pension d invalidit peut tre vers e N B cas des assur s du r gime g n ral FT Arr t de maladie p 102 Longue maladie ALD 30 p 103 Sida et protection sociale p 113 Proposer Ahmed de contacter son m decin g n raliste ou hospitalier pour la mise en place de l AAHS et pour remplir le dos sier COTOREP V rifier s il a droit une allocation logement et s il peut pr tendre une allocation d aide l autonomie FT Aides au logement p 119 A Etre toxicomane et s ropositif Le cas de Ahmed 22 Activit s Gestion du temps libre S il s ennuie l orienter vers la mairie pour des activit s de loi sirs ou sportives car les prix sont souvent
229. l histo rique de toxicod pendance l S il s agit d une personne qui a d j eu recours plusieurs cures de sevrage et qui reste sur un constat d chec il est inutile de lui en proposer un nouveau L indication d un trai tement de substitution par la bupr norphine HD ou par la m thadone se pose alors FT Les r gles de la bupr norphine HD p 140 M tha done mode d emploi p 141 Face une polytoxicomanie associant h ro ne m dicaments et alcool l indication d un sevrage en milieu sp cialis peut tre discut e non pas tant pour l h ro ne qui peut tre l objet d un traitement opiac mais pour les benzodiaz pines et l al cool pour lesquels il n existe aucun traitement de substitu tion qui n cessitent un sevrage confi une quipe form e et comp tente avec toutes les garanties de suivi et de sur veillance n cessaires Attention La prise en charge de ce type d hospitalisation fera l objet d un contact avec l AS FT Sevrage et conf rence de consensus p 147 La loi 1970 p 77 Pour un UD jeune comme Fatoumata ayant une courte p riode d usage d h roine de 1 2 ans avec une pharmaco d pendance faible un environnement favorable ainsi qu un entourage present il est pr f rable de ne pas entamer de trai tement de substitution mais d essayer un sevrage classique en ambulatoire ou l h pital Dans ce cas pr cis ils peuvent tre couronn s de succ s STRAT GIES TH RAPEUTI
230. l u sage est associ d autres d lits demeurant un niveau assez stable Il est difficile de savoir si l explication de cette volution r side dans le fait que davantage d usagers sont impliqu s dans le commerce des stup fiants davantage d usagers sont utilis s pour transporter des stup fiants et franchir les fronti res ou si les parquets ont modifi leurs pratiques de qualifica tion en ayant recours deux infractions usage et trafic l o auparavant seule l infraction d usage aurait t retenue Le nombre de personnes entr es dans les tablissements p ni tentiaires suite une infraction principale d usage est en diminution r guli re entre 1993 1 213 personnes incarc r es et 1997 700 personnes incarc r es Les entr es li es au trafic ont brusquement chut en 1997 apr s tre rest es tr s stables entre 1993 et 1996 Cette derni re volution peut tre rappro ch e de la diminution du nombre des interpellations de trafi quants Si l on observe non plus les flux d entr es annuels mais la population incarc r e une date donn e on constate une diminution de 21 du nombre de d tenus condamn s pour infraction la l gislation sur les stup fiants entre le 1er janvier 1996 et le 1er janvier 1998 Les bonnes questions a poser Les 7 bonnes questions poser par le m decin lorsqu il recoit un UD Usager de Drogue 1 ee e amp e o o e A 4 5
231. la cession c est dire les infractions o les usagers sont en principe impliqu s dans le commerce de s up fiants Les condamnations pour usage seul Le dispositif d application de la loi Les interpellations pour infraction la l gislation sur les stup fiants ont fortement augment ces derni res ann es de 45206 en 1993 85507 en 1998 Cette volution masque des mouvements contradictoires forte croissance des inter pellations des usagers de cannabis 30344 en 1993 72 281 en 1998 diminution de celles des usagers d h ro ne 14959 en 1993 7469 en 1998 apr s une pointe 17356 en 1995 Les interpellations d usagers de coca ne ont beaucoup progress en 1997 et 1998 m me si elles ne repr sentent qu une faible proportion des interpellations pour usage 4 en 1998 Dans un certain nombre de d partements les interpellations pour usage de coca ne sont devenues plus nombreuses que celles pour usage d h ro ne ce qui n avait jamais t le cas aupa ravant Les interpellations d usagers simples progressent plus vite que celles des usagers revendeurs La part des usagers revendeurs dans le total des interpellations environ 12 en 1998 a l g rement diminu depuis 1993 l inverse les usagers simples ont vu leur part dans le total des interpellations augmenter de 74 6 en 1993 82 en 1998 Le nombre des interpellations de trafiquants chute ont eu tendance diminuer entre 1991 et 1997 celles o
232. la m thadone qui sous forme de sirop ne peut s injecter FT Le cadre l gal des traitements de substitution p 145 Les conduites conduites tenir lors des consultations p 142 143 144 M thadone mode d emploi p 141 Le plus grave en mati re de sant publique ne se rencontre pas chez les injecteurs de bupr norphine HD mais chez ceux qui utilisent le sulfate de morphine qui comme les opiac s agonis tes purs peut tre apparent de fa on tr s proche de l h ro ne m dicalement d livr e overdoses d pressions respiratoires abc s transmission de virus tels le VIH et les h patites Les m decins g n ralistes doivent tre prudents dans leurs prescriptions de sulfate de morphine qui pour le coup est inject dans 50 des cas et correspond rarement un projet th rapeutique La probl matique du pharmacien a La demande au pharmacien Abdelkader se pr sente avec une ordonnance de bu pr norphine HD d livr e par un m decin de la ville et il demande dans le m me temps un St ribox Dementia La demande d Abdelkader est une demande fr quente l officine et elle pose un r el cas de conscience En effet la collectivit par le biais de la substitution donne une chance a Abdelkader de sortir de la spirale infernale dans laquelle l usage de drogue l a plong L achat d un St ribox concomitant avec la d livrance de bupr norphine indique une d viation ou un cha
233. la progression des l sions La d cision de traiter d pend elle du niveau de la vir mie Seuls les malades qui ont de l ARN du VHC d tectable sont candidats au traitement est g n ralement admis que les malades avec une forte vir mie gt 2 millions de g no mes ml r pondent moins bien au traitement Cependant le niveau de la vir mie ne doit pas faire r cuser un traitement La d cision de traiter d pend elle du g notype du virus ll est g n ralement admis que les malades infect s par un VHC de g notype 1 r pondent moins bien au traitement que les malades infect s par un VHC de g notype 2 ou 3 Toute fois le g notype ne doit pas faire r cuser un traitement Les malades co infect s par le virus du SIDA doivent ils tre trait s l h patite chronique C est fr quente chez les malades infect s par le virus du SIDA VIH Il a t clairement tabli que la progression de l h patite chronique C est acc l r e chez les malades co infect s par le VIH Les malades atteints de cirrhose compens e doivent ils tre trait s Les malades atteints de cirrhose compens e peuvent tres trait s L effet ventuel du traitement sur la r duction du risque de d compensation et la diminution du risque de cancer h patocellulaire n est pas prouv Les malades ayant des transaminases normales doi vent ils tre trait s Les malades ayant de l ARN du VHC d tectable et des transaminases normales ont g n ralement de
234. le est possible mais elle est envisager dans un cursus qui sera probablement long et difficile rien de magique n est attendre rien d im m diat Il faudra aider la valorisation de la personne l UD est souvent dans une logique d chec lui faire reprendre confiance en ses propres capacit s est indispensable tout en ne cr ant pas d illu sion nous sommes responsables des illusions que nous provoquons et toute d sillusion est v cue comme un chec suppl mentaire Endurance et t nacit seront n cessaires Les lois du march du travail sont sans concession Se placer sur ce march devient alors une preuve car cela implique la confrontation au r el la comp tition L AS et ses partenaires devront effectuer une bonne valuation et faire attention aux voies choisies pour cette valuation les relectures du cursus pass ont souvent des effets n gatifs M decin charg d insertion travailleur social les probl matiques POU eee CeCe eer CEE TEE EE EEE EEE CT ET EE TEST EEE CEE SECTE EEE CESSE STE STE ESS ET ETS CEE ETES EEE EEE CT EEE CEE CT ETS CE EEE EEE EEE STE EEE ETES ET LEE CEE ET EEE ET II demande au m decin Maintenant je vais mieux alors j aimerais travailler mais je me de mande si mon traitement me le per met Ne faut il pas que j arr te 1 demande au charg d insertion Fethi serre la main du charg d inser tion avec un large sourire que lui permet maintenant sa proth se den tair
235. lement insupportable L UD se met alors en qu te effr n e soit d h ro ne d o une n cessit d argent soit d opiac s m dicaments antalgiques ou codei n s ou de tranquillisants qui masquent le manque pendant quelques heures Au del de la crainte que nous pouvons ressentir face un usager de drogue en tat de manque il est important de r pondre sa demande exprim e ou non De plus persuad que la consommation de produits modifiant la perception du r el n a rien voir avec la morale il faudra sortir du discours bien mal que l usager a souvent re u Partir de la souf france que la personne nous laisse voir m me sans l expri mer permet alors d viter d entrer dans sa vraisemblable parano a et lui indique que l on a entendu sa douleur et que l on souhaite la soulager Avant de pouvoir aborder la question de sa consomma tion il faudra construire une relation de confiance ce qui n cessitera souvent du temps et le don d une r ponse aux demandes imm diates m me partielle L accueil social en urgence Accorder une aide financi re une personne alcoolique ou toxicomane pose souvent question au travailleur social il va le boire Nous observons que l octroi d une aide mat rielle est cependant une porte qui sentrouvre chez l UD personne marginalis e qui fuit les dispositifs d aide classique une fois assur e que vous allez r pondre sa demande ou une part de sa demande la personne se d
236. les infirmiers psychiatriques peuvent assu mer de tels accompagnements ces accompagnements ne sont pas toujours vidents r aliser pour une AS de secteur mais une solution sera recherch e dans ce sens ll se peut que dans le squat de Julien il y ait des personnes plus l aise dans ce genre de d marches qui peuvent l aider dans ce cas l AS peut effectuer la d marche d introduction vers le service par une com munication t l phonique une prise de rendez vous et un courrier afin que la personne en question soit Malgr cet accompagnement rapproch si la situation de Julien reste dans l tat c est alors avec le m decin qu une d cision sera prise quant la continuit du suivi Un travail de concert s av re dans ce cas indispensable car Julien fait partie des personnes que les professionnels portent plut t qu ils n accompagnent Il peut tre aussi discut avec le m decin et l int ress d une d livrance plus rapproch e de son traitement en lui expliquant que ce traitement s inscrit dans une d marche globale o la partie sociale occupe donc une place essentielle Cette carotte peut mobiliser Julien qui n est sans doute pas sans comprendre l importance de la continuit de son trai tement par bupr norphine Parfois le changement de m decin peut tre utile pour reprendre les choses z ro 1 Aide M dicale d tat l Accueil haut seuil Accueil bas seuil Accompagnement ou assistan
237. les ont trait la mise en place d une surveillance sanitaire relevant des dispo sitions du code de la sant publique INJONCTION TH RAPEUTIQUE ET OBLIGATION DE SOIN La pratique des dispositions de la Loi du 31 d cembre 1970 qui int ressent l autorit sanitaire va tr s vite trou ver ses limites et conduire la prise en charge des seuls usa gers signal s par le procureur de la R publique la Ddass2 Cet article pr voit que o l autorit sanitaire fait proc der un examen m dical et une enqu te familiale et sociale3 avant d orienter la per sonne interpell e vers le dispositif de soins e Dans le cas o cette personne se revelerait d pendante aux substances psychoactives le code p nal stipule que l autorit sanitaire lui enjoigne de suivre une cure de d sintoxication e Si son tat ne n cessite pas de cure de d sintoxication la personne est plac e sous surveillance m dicales 1 Lobligation de soin Mise en uvre de l obligation de soins le code p nal pr voit express ment Les personnes inculp es du d lit pr vu par l article L628 lorsqu il aura t tabli qu elles rel vent d un traitement m dical pourront tre astreintes par ordonnance du juge d instruction ou du juge des enfants subir une cure de d sintoxication accompagn e de toutes les mesures de surveillance m dicale et de r adaptation appro pri es leur tat Elles pourront alors b n ficier de la reduc ti
238. li re dans un contexte profes sionnel exigeant le charg professionnel va explorer un peu mieux la situation de l usager pour s assurer que d autres freins importants l insertion ne soient pas l uvre Suite l valuation les questions de RMI dettes contraventions et imp ts font surface Le charg d insertion apprend qu Emmanuel a contract de multiples dettes et affaires aupr s de plusieurs banques sait U CG x lt w N d A Q U ge gt n 5 u o Do G ne O Le cas de Emmanuel 72 que d s qu il va reprendre un emploi tous les probl mes d ar gent plus ou moins en suspens depuis qu il est allocataire du RMI vont sabattre sur lui Pourquoi fournir un effort d adaptation pour une insertion professionnelle alors qu ils vont le retrouver banques RATP et SNCF pour ses contraventions et probablement se profilent des saisies sur salaire Ses inqui tudes concernent aussi les imp ts il n a jamais fait de d claration De plus ne risque t il pas de perdre le RMI et la carte Sant Quand il fait le compte des risques envisag s et des probl mes li s un changement de situation il pr f re se conten ter d activit s occupationnelles qui ne remettent pas en cause sa situation d allocataire du RMI Un contact avec l AS sera n cessaire pour prendre en compte des inqui tudes l gitimes et envisager des solutions L acc s l emp
239. liant du r seau ville h pital local avec un num ro de t l phone appeler pour faire une demande de soins Abdel kader le jette chaque fois plus pr occup d utiliser tr s rapidement le mat riel d injec tion propre sous le porche de l immeuble d c t Il se fait une injection d h roine sous les yeux du pharmacien et des voisins Tout le monde se sent impuissant Aujourd hui la situation est nouvelle pour l quipe de la pharmacie Abdelkader se pr sente avec une ordonnance de bupr norphine HD d livr e par un m decin de la ville et il demande dans le m me temps un St ribox Le d bat La place du pharmacien d officine est fondamentale dans la prise en charge globale de l UD Il agit dif f rents niveaux lors de la d livrance qui peut tre fractionn e lors des conseils quotidiens dans le cadre de la r duction des risques li s aux injections intraveineuses lors de la vente de seringues ou de St ribox Occuper cette place n est pas simple et il a t demand aux pharmaciens d organiser la d livrance libre des seringues sans l accompagner d une r flexion et d une formation sur la r duction des risques Beaucoup ont refus ou h sitent en ayant tout simplement le sentiment d tre complices et dealer Pourtant ce sont eux qui diffusent l essentiel des seringues en France Ils tiennent un r le majeur dans la sant publique et leur implication dans les r seaux depuis plusieurs ann es a contri bu
240. locations familiales allocation parent isol compl ment familial allocation jeune enfant allocation parentale d ducation allocation soutien familial allocation logement allocation de rentr e scolaire allocation d ducation sp ciale L action ducative le d l gu la tutelle travailleur social sp cialis accorde une priorit dans son action ducative budg taire Il apprend aux familles g rer les prestations familiales dans l int r t des enfants Cela concerne les postes logement alimentation scolarit sant habillement et loisirs Il s agit de percevoir les prestations et les g rer avec les parents dans l int r t des enfants favoriser l organisation budg taire en vue d une autonomie aider l ouverture et au maintien la restauration des droits et proposer un soutien dans l ducation des enfants 2 La Tutelle aux Prestations Sociales adulte TPSA est une mesure de protection dur e d termin e et caract re individuel de la comp tence du juge des tutelles Elle prot ge certaines prestations vers es des adultes lorsque celles ci ne sont pas utilis es dans l int r t des b n ficiaires L objectif du tuteur dans le cadre de la TPSE est de g rer les prestations sociales soumises la mesure de tutelle dans l int r t de l adulte en exer ant une action ducative en vue d un retour l autonomie Cette tutelle s adresse des per sonnes
241. loi alors qu ils ne peuvent parti ciper la marche conomique du pays En p riode d emplois rar fi s les dispositifs d insertion sociale doivent s ouvrir des modes de participation et d identification dans la soci t autres que celle du travail Quelques lieux existent d j m me s ils sont nettement insuffisants et s ils sont souvent destin s des publics parti culiers personnes sans domicile fixe personnes s ropositives ou personnes connaissant des troubles psychiatriques Des associations type CHRS ou boutiques proposent galement La probl matique AP ANPE La demande au charg d insertion ANPE Emmanuel semble d sempar Je m ennuie je ne sais pas quoi faire de mes journ es et j ai besoin d occupation Cela dit je ne me sens pas l nergie de reprendre imm diatement un emploi des horai res fixes le rythme du boulot la hi rarchie les col des activit s pour leurs accueillis l gues Les activit s propos es sont par exemple atelier criture r bande dessin e th tre informatique poterie bridge checs L essentiel peinture expression corporelle Viet Vo Dao Ici toute inno vation est permise Il ne faut pas oublier non plus les centres culturels munici paux auxquels certains patients peuvent participer d s lors qu ils sont en capacit d aller au devant d un groupe de per sonnes plus classiques auxquelles ils ne s identifient pas En ce qui concerne Emma
242. loi provoque un ensemble de change ments particuli rement sur le plan des droits sociaux Certains d entre eux constituent des freins l engage ment de la personne Voici quelques exemples de ce qui peut quelque temps arr ter les usagers e Sengager sur un long terme conduit perdre le b n fice de la carte Sant alors que des soins dentaires longs et co teux sont indispensables Certains patients ont contract des dettes importantes et ne se sont jamais manifest s vis vis de leurs cr anciers ils n ont entam aucune d marche telle que mettre en place un chelonne ment des paiements ells ne se sont jamais fait conna tre des imp ts et craignent de mettre en uvre toute une machine administrative dont les cons quences pourraient leur chapper et leur tre court terme pr judiciables faute d avoir anticip la situation et d avoir effectu les d marches n cessaires temps Les pr c dents essais de recherche d emploi d Emmanuel Malgr ses craintes relatives ses impay s et la perte de situation de RMiste Emmanuel a d j cherch par lui m me retravailler l hiver pr c dent Se pr sentant directement aux employeurs il a obtenu quelques entretiens qui chaque fois aboutissaient l chec e Les techniques d emploi sont peu int gr es On a souvent entendu dire les UD sont menteurs com diens pour ant nombreux sont les patients qui ressentent le besoin de dir
243. lt ration du fonctionnement ou une souffrance clini quement significative caract ris e par la pr sence d au moins une des manifestations suivantes sur une p riode de 12 mois e Utilisation r p t e d une substance conduisant l incapacit de remplir une fonction sociale e Utilisation r p t e d une substance dans une situation ou cela peut tre dangereux e Probl mes judiciaires r p t s li s l utilisation d une substance e Utilisation de la substance malgr des probl mes interpersonnels ou sociaux disputes conjugales bagarres Ces sympt mes sont ant rieurs ceux de la d pendance D apr s le DMS IV 1996 Agoniste Lagoniste stimule la r ponse physiologique de l effecteur na turel qui mime son action On distingue les agonistes endog nes par exemple les endo morphines des agonistes exog nes par exemple l h ro ne Un agoniste partiel ne produit pas l effet maximum g n r par leffecteur naturel ou par un autre agoniste par exemple la bupr norphine HD alors que la m thadone est un agoniste pur Alcoolisme chronique Maladie chronique caract ris e par une perte de contr le de ingestion d alcool une pr occupation constante vis vis du produit une consommation persistant en d pit de l appari tion de cons quences n gatives une distorsion de la percep tion de l alcool et un d ni de l alcoolisation Alcoolod pendance La d pendance l alcool a une double origine e Les sch
244. lus marquant concerne les usages fr quents au lyc e la part des jeunes d clarant avoir consomm du cannabis au moins 10 fois au cours de l ann e a augment de plus de moiti entre 1993 et 1997 Opiac s au milieu des ann es 1990 le nombre d usagers d opiac s probl mes ayant une consommation impli quant ou pouvant impliquer des dommages de nature sani taire sociale judiciaire et ou une d pendance pouvait tre estim entre 140000 et 170000 Ce nombre inclut aujourd hui une proportion importante de personnes sous traitement de substitution ou consommant des produits de substitution hors cadre de prescription m dicale cette population ayant tr s fortement augment depuis 1996 D apr s les indicateurs indirects dont on dispose interpellations saisies d c s par surdose la consommation d h ro ne est en diminution en 1997 et 1998 en raison tout d abord de la diffusion des pro duits de substitution mais galement d une certaine d saf fection des jeunes l gard de l h ro ne Les observations de terrain sugg rent une diminution de la pratique de l injection chez les h ro nomanes On note en revanche l apparition du recours l injection pour les produits stimulants La consommation de coca ne est en augmentation ph no m ne qui transpara t dans les statistiques d interpellation Produits multiples les consommations festives avec asso ciation de multiples produits dont les produits licite
245. m thodes d valuation de la mortalit li e la consom mation de drogues illicites d alcool et de tabac n tant pas identiques les donn es recueillies ne sont pas comparables d un produit l autre On ne dispose pas en France d une vision globale de la mor talit des usagers de drogues illicites Pour ces derniers seu les deux causes de mortalit sont document es gr ce des syst mes de suivi sp cifiques le sida et les surdoses Les d c s par surdose diminuent fortement d ann e en ann e depuis le milieu des ann es 1990 564 en 1994 143 en 1998 apr s une croissance quasiment ininterrompue depuis les ann es 1970 M me si elle reste majoritaire la part de l h ro ne dans les produits mis en cause r gresse 64 en 1998 en revan che celle des m dicaments augmente de 7 en 1990 et 1991 29 en 1998 Les d c s par sida li s l usage de dro gues par injection ont galement connu une baisse spectacu laire en quelques ann es 1037 en 1994 267 en 1997 cette volution tant surtout imputable aux progr s th rapeu tiques r cents qui ont fait globalement reculer le nombre de d c s pour tous les malades ind pendamment du mode de contamination On estime que 26000 d c s par an sont directement li s la consommation d alcool Ce chiffre se situerait entre 40000 et 50000 en tenant compte des d c s indirectement li s cette consommation Le taux de d c s li l alcoolisme est en dimi
246. mander comment il peut faire face aux frais importants qu il doit enga ger pour une proth se dentaire Il vous annonce que cette d marche de soins est indispensable car elle lui permettra pense t il de rechercher un travail RES Il ne faut pas m nager les efforts encourager Fethi en lui signifiant le bien fond e de sa d marche et exprimer votre satisfaction de le voir progressivement s inscrire dans un franc processus d insertion ou de r insertion par les soins Le d sir de Fethi est de se pr senter aupr s d un ven tuel employeur avec une image corporelle positive Nous parlons d sormais de la prise en compte du regard des autres du lien qui rena t et des projets qu il dessine Tant de progr s que nous ne pouvons pas ignorer J Les soins dentaires FT Soins dentaires p 129 Ils sont pris en charge par le dispositif de droit commun e S curit sociale e aide m dicale e carte sant selon le d partement e mutuelle Les proth ses sont galement en partie prises en charge par le m me dispositif mais les remboursements sont si peu cons quents que toutes les possibilit s d un montage finan cier doivent tre tudi es Tout d abord conseiller Fethi de faire jouer la concurrence il doit aller voir plusieurs dentistes pour demander des devis il devra expliquer chaque praticien qu il acceptera bien entendu la proposition la moins on reuse II existe galement la possibilit d
247. mas comportementaux des substances psychoactives e Des m canisme physiologiques conditionn s comme celui de la r compense du cerveau Antagoniste L antagoniste bloque la r ponse physiologique de l effecteur naturel en r duisant la proportion de r cepteurs actifs par exemple la naltroxone est un antagoniste de l h ro ne Cibles sp cifiques On conna t les cibles sp cifiques de toutes les substances risque d abus Ce sont des prot ines situ es la surface des cellules nerveuses Les substances exog nes m dicaments drogues se lient aux cibles naturellement recrut es par les effecteurs endog nes cat cholamines enk phalines Une substance exog ne l h ro ne par exemple active de mani re ubiquitaire tous les r cepteurs m me ceux qui sont habituellement peu utilis s Ils provoquent une rupture des quilibres physiologiques souhaitable lorsqu il s agit de sou lager une douleur D apr s le rapport Roques Craving Mot nord am ricain signifiant d sir ardent Ce terme illustre une envie irr pressible d utiliser un produit psychoactif alcool h ro ne surgissant parfois longtemps apr s le sevrage D pendance La substance ou l un voire plusieurs de ses m tabolites sont devenus indispensables au fonctionnement de certains pro cessus organiques ll en r sulte chez la personne d pendante de v ritables signes physiques d finis et cliniquement recon naissables au moment du sevrage lor
248. ment qu elle favorise Cependant la place et le r le des travailleurs sociaux diff rent d un centre l autre certains privil giant la prise en charge somatique et ou th rapeutique d autres une prise en charge globale incluant la dimension sociale de l usager Ainsi son travail sera plus ou moins soutenu ou reconnu par le reste de l quipe m dicale M thadone mode d emploi Conduite tenir lors d un premier entretien avec un UD Les premiers contacts entre le toxicomane et le m decin g n raliste L essentiel de la relation future entre le g n raliste et toxico mane se joue lors des premi res consultations Le toxicomane peut se pr senter une consultation avec l id e qu il pourra obtenir un produit dont la symbolique est peu diff rente de la drogue aupr s d un prescripteur peu diff rent de son dea ler habituel L obtention d un produit qui doit le soulager l emporte sur toutes les consid rations qui sont celle du m decin diagnos tic et valuation de la toxicomanie arr t de l h ro ne bilan de sant suivi psychologique etc Il faut donc avoir un pro gramme de prise en charge sur plusieurs consultations avec une r partition des objectifs sur une p riode de plusieurs consultations dans un temps donn Dans la toute premi re consultation d un h ro nomane actif Ce qu il faut faire e Faire une premi re consultation rapide si le toxicomane se pr sente dans un contexte de
249. mission pour motif l gitime Justifier d une p riode de travail accompli dans une ou plu sieurs entreprise s au minimum 122 jours de travail sur les 8 derniers mois Attention attirez l attention des travailleurs int rimaires qui souvent l ignorent qu ils peuvent obtenir une allocation ch mage s ils ont effectu au minimum 122 jours sur les 8 derniers mois Etre en recherche effective et permanente d un emploi sauf les personnes de 57 ans et demi ou plus Attention conseillez vos patients de garder toujours un justificatif de recherche d emploi par exemple une lettre de refus d embauche ou une candidature en l absence de justi ficatif les ASSEDIC pourraient interrompre ces indemnit s tre g de moins de 60 ans les personnes ne justifiant pas de 153 trimestres de travail l ge de 60 ans peuvent conti nuer percevoir des allocations ch mage jusqu la justifica tion des 153 trimestres au plus tard 65 ans Etre physiquement apte l exercice d un emploi Ne pas tre ch meur saisonnier Quelle indemnisation par les ASSEDIC ll existe en effet deux syst mes distincts d indemnisation 1 R gime d assurance ch mage versant aux seuls ex sala ri s involontairement priv s d emploi une garantie de res sources sous forme d allocation unique d gressive calcul e en de leur salaire ant rieur dont la dur e et le taux sont fonction de la dur e d affiliation au r gime ch mage 2 R
250. mmeil sont au premier plan de l in toxication et du sevrage de coca ne et d amph tamine Les troubles anxieux concernent aussi le sevrage des opiac s et de la nicotine D apr s le rapport Roques Tol rance Syn Accoutumance Diminution des effets obtenus avec une m me dose au fur et mesure de l administration chronique d une substance Elle se traduit par la tendance l augmentation des doses de cette substance chaque prise et ou au rapprochement des prises pour obtenir un effet analogue E Glossaire 174 Jargon de la rue tre Accro Etre d pendant physiquement une drogue Acide LSD Hallucinog ne Amph Amph tamines Barbis Barbituriques Bombe R sine pure de cannabis Boulette Haschich Bourrin H ro ne Blanche H ro ne blanche Buvard D p t de quelques gouttes de solution de LDS sur un petit morceau de buvard qui est ensuite sucr Cam Drogu Cheval H ro ne Coke Coca ne Caillou Crack Cocaine base volatile Crash Etat succ dant la prise d une forte dose d amph tamine ou d ecstasy D cro Sevrage abstinence D fonce Etat de qui tude et de distanciation cons cutive l usage de stup fiant Descente Etat cons cutif l arr t ou la dissipation des effets d une drogue stimulante coca ne ecstasy Dope Drogue en g n ral Dragon Chasser le dragon inhaler la fum e d h ro ne tre en Roche Expression
251. n de sant du toxicomane L accueil social en urgence des UD L accueil de l UD l officine Les produits consomm s par les UD Les produits illicites et leurs effets M mo valuation de la d pendance Les nouveaux produits Fiches sociales Couverture sociale r gime g n ral Protection sanitaire et sociale Documents n cessaires en vue d une hospitalisation Aides m dicales Assurance maternit Arr t de maladie Longue maladie ALD 30 Assurance invalidit La COTOREP et l allocation adulte handicap Le revenu minimum d insertion RMI Protection sociale des trangers Convention d assistance r ciproque avec la France Aide m dicale des trangers Couverture sociale des ch meurs D tenus Sortants de prison Sida et protection sociale Sida et aides sociales ASSEDIC Fond social de l ASSEDIC Aides au logement Pr venir l expulsion Les huissiers Surendettement des familles Cette ouvrage ne prend pas en compte les modifications occasionn es par la mise en place de la Couverture M dicale Universelle CMU Pages 126 127 128 129 131 133 134 136 137 139 140 141 142 143 144 145 147 149 152 154 155 156 Fiches techniques uit Aide judiciaire R le des assistantes sociales Le syst me de protection judiciaire de l enfant et de la jeunesse Les soins dentaires Insertion et orientation socio professionnelle Crit res d valuation lors d un entretien pour un
252. n ou de milieu ouvert e action ducative en milieu ouvert e maintien ou admission dans un tablissement sp cialis assurant des fonctions d accueil d orientation d ducation ou de formation professionnelle dont frais d h bergement et prise en charge des frais courants d ducation Mesure jeune majeur Le juge confie l ex cution de la mesure soit un service ou tablissement public d ducation surveill e soit un service ou tablissement priv habilit Le juge peut sous les m mes conditions modifier les modali t s d application de la mesure Un rapport est envoy tous les trois mois au Juge par le ser vice ou l tablissement charg de l ex cution Ce rapport informe du comportement du b n ficiaire Le juge est pr venu imm diatement de tout v nement de nature entrai ner la modification ou la cessation de l action entreprise La mesure prend fin l expiration du d lai fix en accord avec le jeune ou lorsque celui ci atteint l ge de 21 ans Il y est mis fin de plein droit tout moment la demande du jeune ou l initiative du juge Les frais Les frais r sultant des mesures intervenues en application de la mesure de protection judiciaire incombent celui qui les a sollicit es le jeune b n ficiaire sauf la facult pour le juge des enfants de l en d charger de tout ou partie Les d penses non support es par le b n ficiaire sont imput es sur le budget du minist re d
253. n vue d un parcours vers l autonomie l Trois cas de figures peuvent se pr senter 1 angoisses et dangers r els Julien fait partie des patients sous bupr norphine ou m tha done qui ont des p riodes o ils ne peuvent faire seuls la moindre d marche ce en raison d angoisses paralysantes Certains ont des sympt mes psychosomatiques lors de sim ples d marches la S curit sociale sueurs tremblements ou en raison des dangers qu ils encourent en effectuant ces d marches fiche de recherche qui pourraient ressortir en cas de d marches au commissariat par exemple Certains probl mes sont issus des ann es gal re que les UD souhaitent oublier probl me d identit difficile de devoir dire et redire sa situation compliqu e peu glorieuse des agents d accueil ou techniciens des administrations associations M me si l AS n est pas un psychologue il a normalement re u les bases qui permettent au moins une vocation des probl mes et une proposition d orienter vers un sp cialiste On peut toujours et cela est tr s s curisant pour une personne ngoiss e renvoyer les interrogations les impressions d im uissance que nous pouvons ressentir face a une personne our peu que cela soit fait avec empathie sans jugement ni oralisation Si le TS n a pu aider a verbaliser les probl mes est qu ils sont tr s profond ment ancr s Un accompagne ent dans les d marches est ici indispensable om Ke 33
254. nduites je suis pr t com mencer un stage propos d une personne assomm e par l absorption de somnif res depuis plusieurs semaines Dans ces cas le travail de concertation avec les r f rents m dico sociaux peut tre b n fique il est cependant de lon gue haleine Les d marches pour l emploi et la formation Il s agit de proposer d informer d expliquer reformuler et d couter faire expliciter les probl mes d insertion professionnelle rencontr s probl mes que l on n a parfois pas imagin s On n approche la r alit int rieure d une personne que dans l coute et la confiance qui prend aussi du temps s instaurer Les efforts fournir pourraient sembler mineurs ils sont sou vent banalis s crire un CV ce n est pas la mer boire ou avec un peu de volont on va l ANPE Cependant ces actes peuvent tre en grand d calage avec ce dont les per sonnes simaginent r ellement capables Elles peuvent les associer un fort sentiment d humiliation et de frustration ils vont me faire attendre 2 heures pour rien il n y aura pas de travail Certaines actions peuvent leur sembler impossibles r aliser La passivit constitue alors un moyen de se prot ger des res sentis que la personne ne se sent pas pr te supporter s a git pourtant de les aider d passer ces obstacles pour atteindre leurs objectifs et cela au moment appropri S inscrire dans une d marche de recherche
255. ne agressivit l encontre de leur tuteur ne pouvant obtenir assez d argent pour se procurer les produits n cessai res leur d fonce Dans le cas de Bruno une tutelle aux prestations sociales adulte appara t plus indiqu e certains d l gu s de tutelles ont l exp rience du travail avec les UD et avec les intervenants en toxicomanie FT Tutelles aux prestations sociales p 137 Les dettes dites ill gales li es aux produits Nombreux sont les UD avoir des dettes et notamment aupr s de leurs dealers qui peuvent atteindre une somme importante 20000 francs Ces dettes sont souvent anxiog nes pour l UD qui peut par ailleurs se sentir en danger sou vent juste titre Cela peut parasiter la relation entre le professionnel et l usager Sur un plan thique il appara t dif ficile de faire des d marches en vue d une aide financi re pour de telles dettes e dettes aux dealers e dettes envers la famille les proches Aussi il semble opportun afin de lever toute ambigu t que l aide financi re accord e au titre de dettes l gales soit ver s e directement aux cr diteurs Vu son degr de rupture des liens il est fort possible que David n effectue pas ses d marches tout seul Il peut tout fait tra ner pour rapporter les justificatifs n cessaires au mon tage des diff rents dossiers ou tout simplement ne pas les d poser du tout ll est important de rechercher une aide l accompagnement dans
256. ne le rejet du dossier Cela est souvent li au fait que les personnes n ont pas de domicile stable ou que l adresse a chang ou qu elle est fausse Il faut savoir que 50 des demandes sont d bout es pour cette raison L article 38 de la loi du 24 ao t 1993 pr voit qu excep tionnellement il peut y avoir une d rogation sur d cision de Minist re de la sant et des affaires sociales pour que les d penses de soins soient couvertes par l tat Pour tout savoir sur l aide m dicale FT Aides m dicales p 99 des ch meurs Les ch meurs sont des personnes sans emploi la recherche d un emploi et imm diatement disponibles Selon leur situation ant rieure ex salari ou sans activit pr alable l indemnisation et la protection sociale seront dif f rentes Quelle protection sociale pour les demandeurs d emploi Elle varie selon la qualit du b n ficiaire avant d tre deman deur d emploi Pendant l indemnisation e Ex salari priv d emploi conserve l int gralit des droits acquis la rupture du contrat de travail maladie mater nit invalidit e Personne sans activit pr alable b n ficiant des presta tions en nature maladie maternit Couverture sociale A l issue de la p riode d indemnisation o Ex salari priv d emploi b n ficie de 12 mois de maintien des droits acquis aux m mes conditions Personne sans activit pr alable b n ficie de 12 mois de
257. ne n cessite du repos des pansements des soins pour un pisode infectieux aigu Pour obtenir un lit infirmier il est n cessaire qu un m decin contact directement le m decin r gulateur du Samu Social afin d expliquer la situation somatique de la personne Attention les lits infirmiers du Samu Social n ont pas l qui pement logistique et humain d un service hospitalier Le patient ne doit donc pas relever d un service d hospitalisation De nuit le dispositif se compl te gr ce l intervention de la Maraude Ce sont des quipes mobiles d aide qui sont com pos es e d un conducteur e d un infirmier e d un travailleur social La Maraude sillonne les rues afin d aller au devant des per sonnes les plus d munies Suivant le diagnostic infirmier et l valuation sociale la personne sera orient e soit vers un ser vice m dical d urgence vers un lit infirmier soit vers une structure d h bergement ou enfin vers un service de psychia trie de secteur S il n y a aucune urgence vitale ou de situation de danger la personne est libre de refuser l h bergement qui lui est propos Paris il existe 5 centres d h bergement d urgence simple du Samu Social soit au total 394 places auxquelles viennent s a jouter d autres lits mis disposition par des associations Les centres d h bergement d urgence pour soins infirmiers sont au nombre de 4 et repr sentent 230 lits En r sum Selon la demande du patient 3
258. nie ou pour r duire plus faci lement leur consommation d alcool Le souhait d exercer un m tier nouveau appara t chez certains pour mieux tourner la page Conjointement na t l id e de se former Quelques uns viennent aussi dans l urgence pour r gler leur loyer ou rendre plus cl ment un jugement proche Certains n ont pas clairement s ri leurs ordres de priorit s logement pr caire absence de pi ces d identit CAF localis e dans un autre d partement probl mes dentaires retour l emploi D autres sont encore en grande d pendance aux benzodiaz pines la coca ne et envisagent difficilement de perdre les b n fices du produit ou bien tr s fragiles face l alcool lls pr sentent souvent un fort sentiment d chec et de d va lorisation de soi je me sens complex d tre un ancien toxico si je vais en formation j aurai honte que les autres apprennent que j ai t toxicomane et les larmes aux yeux Je ne voudrais plus retomber dans l chec Insertion et orientation socio professionnelle La progression n appara t pas toujours imm diatement alors que le travail de maturation est en cours Les b n ficiaires se chargent aussi de pointer l volution Vous avez remarqu maintenant j arrive l heure aux entretiens Les personnes sont plus ou moins lucides quant l importance des obstacles surmonter Le refus de prendre en compte les probl mes appara t dans les propos ou les co
259. nouvelle orga nisation de la vie familiale de Fanny garde des enfants si changement d horaires de travail si volution vers une hospi talisation aides financi res etc FT Le point sur l h patite C p 149 Virus des h patites et VIH co infection VIH h patite C p 155 Le travail de coordination et de concertation des professionnels autour de Fanny devrait permettre de trou ver les accompagnements les plus appropri s sa situation Ici les services sp cialis s m decin du travail AS de l entreprise mais aussi les professionnels de ville peuvent fournir un soutien et un accompagnement Eventuellement ils pourront aider Fanny rep rer les personnes susceptibles d tre pr sentes coll gues de travail amis famille autour d elle en termes de soutien l Accueil haut seuil Accueil bas seuil Accompagnement ou assistance Le cas de Julien Lu est sous traitement de substitution depuis 4 mois II vit dans un squat et fait la manche C est un patient tr s gentil cependant il est d sesp rant il n effectue pas les d marches de sant que lui demande le m decin d pistages etc pas plus que celles demand es par l AS de secteur Il dispose d une AME la suite d une hospitalisation Or Julien va bient t se trouver sans S curit sociale son AME arrive expiration son traitement et sa situation sociale sont en p rils Il sait pertinemment ce qu il doit faire pour r cup rer des droits cela lui
260. nsibilisation l accueil et l coute des usagers de drogues qui sont amen s fr quenter leur officine L annexe 1 de la circulaire n 37 du 12 avril 1995 la vente de Steribox dans le circuit officinal pr cise les modalit s de l accompagnement de l action des pharmaciens les actions de formation mener et la mise en r seau des acteurs sanitaires et sociaux Au niveau du travail en r seau il est pr cis Ces actions doivent permettre au pharmacien de se sentir int gr r elle ment dans un r seau d acteurs de sant et de pr vention e non per u comme un simple dispensateur C est un moyen de sensibiliser les pharmaciens leur r le essentiel en mati re de sant publique et donc de favoriser l acc s aux seringues e aux trousses de pr vention dans les meilleures conditions non seulement d accueil mais aussi financi res Le travail des pharmaciens s inscrit donc dans un travail en r seau comprenant celui des associations de lutte contre le sida des centres sp cialis s de soins aux toxicomanes des r seaux ville h pital des r seaux de soins de proximit et des m decins de ville Le pharmacien peut d livrer avec le mat riel de pr vention des plaquettes avec les adresses des services de soins sp cialis s Il est important qu il puisse s appuyer sur le savoir faire d autres disciplines changer et rencontrer les acteurs locaux de la r duction des risques Si nombre de pharma
261. nt fort et tr s long quelqu un peut rester 15 jours 3 semaines en tenant le coup puis subitement l id e d un shoot le reprend et c est plus fort que tout raisonnement logique En ce cas un sevrage hospitalier est conseill se vrage s lectif si la personne est sous traitement de substitu tion un loignement la suite de cette hospitalisation est le bienvenu dans la famille ou en maison de repos en atten dant que les post cures classiques acceptent ce style de temps de rupture Il n existe pas de traitement de substitution la coca ne Le seul traitement est e soit comportementaliste accompagnement rapproch par l entourage en famille ou en centre de la personne sous coca ne suivi psychoth rapeutique entourage d une quipe pluridisciplinaire on peut s aider de tranquilisants e soit hospitalier par une cure de sevrage qui en dix quinze jours peut aider l usager se lib rer de l emprise psychique de la coca ne Coca ne et m thadone font bon m nage Alors que les effets de la coca ne montent avec une forte stimulation psychique la m thadone est l pour amortir la descente Sans m tha done l usager utilisera le speed ball qui est un m lange IV d h roine et de coca ne dont les effets conjugu s am liorent la tol rance au produit Dans un cas comme celui de Jean l objectif est d organiser une hospitalisation en milieu ferm afin d anticiper une sor tie pr matur e toujours
262. nt les conditions d admission au RMI titulaires de l allocation veuvage toute personne selon ses ressources Prise en charge e prestations en nature de l assurance maladie maternit frais d hospitalisation ticket mod rateur forfait hospitalier cotisation de l assurance personnelle si la personne n est pas rattach e au R gime g n ral de la S curit sociale Proc dure o les feuilles de demande de l aide m dicale doivent tre retir es au guichet du CCAS de la mairie dont d pend le demandeur documents joindre carte d identit carte d assur social o tout document relatif des soins m dicaux sur lequel peut figurer le dernier num ro de s curit sociale justificatifs de ressources Bulletins de salaire alloca tions pensions justificatif de domicile Quittance de loyer factures EDF t l phone Aides m dicales Laide m dicale partielle Selon chaque r glement d partemental d Aide sociale qui fixe le montant des frais restant la charge du b n ficiaire en fonction des ressources Laide m dicale a domicile B n ficiaires toute personne ayant besoin de soins et ne disposant pas de ressources suffisantes e tant de nationalit francaise ou e r sidant en France depuis au moins 3 ans sauf accord pass entre le pays d origine et la France e ayant un domicile Pour les trangers en situation irr guli re l article 186 du co
263. nt une quipe soud e qui ne peut s autoriser le moindre laxisme Sur une base saine et sans quivoque de bons rapports peuvent s tablir entre l UD et toute l quipe officinale La cl d une substitution bien conduite d pend de la d termi nation du bin me m decin pharmacien capable d endiguer tout d bordement Acceuil de l UD l officine Les produits illicites et leurs effets et leurs effets Les produits de coupage les drogues sont coup es l aide de diff rents produits toutes les tapes de revente ces pro duits ont pour objectif d augmenter la quantit de produit et ainsi g n rer plus de profits Les produits de coupage peuvent avoir leurs propres effets n fastes titre d exemple on trouve parmi ceux ci du talc de la caf ine du pl tre etc Certains d entre eux sont toxiques d autres notamment en cas d injection peuvent causer de graves complications Les prix les prix pratiqu s varient selon bien s r la quantit mais aussi la qualit Les prix pratiqu s dans la rue sont en constante baisse Certains produits de substitution ou m di caments sont moins chers dans la rue qu en officine 1 Opiac s et morphiniques On appelle narcotiques ou opiac s les m dicaments qui ont une propri t analg sique La famille des narcotiques re groupe notamment certains m dicaments d livr s tr s stric tement sur ordonnance ou dans le contexte hospitalier comme la morphine ma
264. nte afin que la CAF accepte la d claration malgr les d lais E Cf Courrier type attestation de suivi medical de la grossesse Il contactera une maternit ayant l exp rience des traitements de substitution afin que la m re soit accueillie au mieux pour cela contacter la DASS12 du d partement Il est essentiel que le TS prenne contact avec le m decin g n raliste qui suit Sonia notamment afin de se faire confirmer que la d claration de grossesse malgr le retard ainsi que le premier examen m dical ont bien t effectu s Ce premier contact permettra un travail de concert pour un meilleur suivi de la grossesse Un contact pr coce s av re indispensable avec l AS de la maternit choisie suivant son exp rience et celle de son quipe en mati re de toxicomanie votre valuation de la situation compl tera les donn es recueillies par la maternit et ou att nuera la repr sentation de l UD comme mauvaise m re Si Sonia n est pas prise en charge par un centre maternel mais acc de au logement l orientation sur la PMI de son sec eur sera envisag e est important de pr parer la sortie de l h pital tous les professionnels qui interviennent t t dans la p riode ant natale auront ensuite une relation privil gi e avec les parents Par ailleurs l implication pr coce des diff rents intervenants m dico sociaux dans le suivi vitera par la suite le r flexe de placement de l enfant du fait d
265. nts Dans ce cas commencer parler de la n cessit d un avis sp cialis Les ant c dents psychiques de l enfance sont particuli rement importants il faut rechercher un retard scolaire une consul tation en p dopsychiatrie des violences ou abus sexuels Le bilan de sant du toxicomane L accueil social en urgence des UD des UD Il n est pas rare d entendre qu il n y a pas d urgence en mati re de toxicomanie qu il faut prouver le d sir r el du patient et v rifier la vraie demande en lui demandant de venir plusieurs entretiens par exemple Telle n est pas notre approche force est de constater qu une personne fortement d pendante souffre r ellement ses angoisses sont souvent tr s aigu s et apr s une p riode dite de lune de miel avec le produit de quelques ann es parfois l UD ressent les cons quences n gatives de sa consommation probl mes familiaux professionnels dettes errance incarceration alors qu il ne ressent plus que faiblement les effets b n fiques recherch s des produits Sa venue en urgence est alors un cri un SOS qu il lance lors de ces moments de d tresse et de prise de conscience m me s il n exprime pas son probl me clairement mais en langage cod j ai mal aux lombaires j ai besoin d une aide finan ci re LOD overdose est parfois nous l avons vu la fa on la plus connue des UD de se suicider L tat de manque est r el
266. nuel il faut valoriser le chemin d j parcouru si le premier contrat d insertion s orientait autour de la n cessit de se soigner le second doit d j tenir compte du d sir d insertion sociale m me s il ne s agit pas encore proprement parl d une insertion professionnelle faudra du temps pour faire merger un projet en ce sens Proposer Emmanuel de contractualiser sur la poursuite des d marches de soins et sur un suivi social plus r gulier c est dire hebdo madaire si possible pendant quelque temps rendu n cessaire par le risque de d prime qu il exprime et par la recherche d ac tivit s m me si elles sont encore de type occupationnel Avec lui prendre contact avec divers partenaires disposant d ateliers o il puisse s inscrire S il parvient se mobiliser et Une des premi res tapes consiste aider le patient envisager concr tement une activit court terme Des propositions de d marches telle une rencontre avec le professionnel de l institution X qui est pr t informer sur une perspective de travail permettent au patient de commencer s imaginer dans tel ou tel contexte mener une telle activit et s int grer une quipe de coll gues Il s agit de ranimer le d sir de s engager dans une action pour que l envie d aller de l avant supplante la tendance au repli sur soi et la crainte de l chec L laboration d un projet professionnel n est parfois possible qu apr s 6
267. o a psychose phobies etc particuli rement chez les sujets qui pr sentaient d j un terrain fragile ou des ant c dents Ces troubles apparaissent graduellement en cas d usage massif ou r p t Un usage chronique peut aussi entra ner des troubles de la m moire Le LSD serait responsa ble d avortements spontan s et de l sions cong nitales Pr sentation et modes d usage il se pr sente sous forme de papier imbib buvard souvent d cor d un dessin Boud dha Om Vassarelli ou de micropointes bleues ou grises qui ressemblent une mine de crayon ou encore de pilules pills Les dosages sont tr s al atoires un usager peut consommer sous la m me apparence une dose de 25 ou de 400 microgrammes Le LSD n a pas d odeur et de go t Il est soit aval ou plus rarement inject ou sniff Autres noms acide trip buvard micropointe LA PSILOCYBINE champignons Effets recherch s les hallucinations le d lire et l euphorie sensation de d tente recherche d exp riences mystiques pour certains Le trip peut durer plusieurs heures maill de nombreuses crises de fous rires l usager le finit puis et a du mal retrou ver le sommeil Risques une seule prise peut provoquer des troubles psychologiques ou psychiatriques Pr sentation et modes d usage elle se pr sente g n rale ment sous forme de champignons s ch s ou r duits en pou dre et ou mis en capsules La psilocybine purifi e
268. oisins europ ens jusqu maintenant Telle est la situation sp cifique de la France qui a pr f r d velopper les soins en ville avec un acc s plus facile la bupr norphine HD Alors que bupr norphine HD peut tre prescrite par n importe quel m decin sur une ordonnance s curis e la m thadone est un m dicament usage plus limit dont la primo prescription doit tre faite dans un centre sp cialis Les indications du passage de la bupr norphine HD la m thadone demeurent empiriques La bupr norphine HD est le traitement de premi re intention du m decin g n raliste dans sa pratique de soins de premier recours La m thadone est pour le m decin g n raliste un traitement de seconde intention en cas d chec du premier FT M thadone mode d emploi p 141 Le cadre l gal des traitements de substitution p 145 Comment d terminer s il y a chec ou pas Apr s trois mois de traitement environ le m decin doit va luer l tat de sant global de son patient Si le suivi n est pas r gulier les rendez vous ne sont pas respect s si les premiers bilans de sant et sociaux ne sont pas largement entam s si nous assistons une consommation concomitante excessive de benzodiaz pines et ou d alcool et ou de coca ne ou si la consommation d h ro ne est encore largement pr sente le m decin doit reconna tre l chec de son traitement et se poser la question de l indication d une autre th
269. olitiques de r duction des risques visent la modification des pratiques et non l limination des comportements cette nuance explique les difficult s rencontr es par les pouvoirs publics et les associations militantes face l opinion de la soci t La soci t fran aise a plus de mal appr hender la r duction des risques aupr s des usagers de drogues que la r duction des risques aupr s des automobilistes par exemple De cela certains professionnels de la sant et du social qui sont en premi re ligne aupr s des toxicomanes ne sont d ailleurs pas exempts Les pouvoirs publics et en grande majorit les professionnels se sont fait obligation morale et d ontologique d apporter les soins n cessaires aux toxicomanes et de s en donner les moyens dispositif l gislatif mise en place de programmes exp rimentaux d veloppement des traitements de substitu tion campagnes d information cr dits formation pour les professionnels etc mais aussi de r duire l ensemble des risques encourus par les usagers de drogues La r duction des risques na t avec l apparition de l pi d mie du SIDA dans les ann es 80 il s agit alors de pr ve nir la transmission d une maladie transmissible par voie sexuelle et sanguine Concr tement la r duction des risques est articul e autour de trois grands axes o le travail pluridisciplinaire des acteurs de la sant et du social renforcement du r le du m decin g n ralis
270. on donn par une association ou par le pharmacien l occasion d un achat de St ribox o Les automates les associations porteuses des projets de mise en place de ces appareils approvisionnent les machi nes et sont financ es par la DGS Un accord de partenariat est pass entre le financeur de l installation de la machine g n ralement la commune et l association qui l approvi sionne un U un Nn U T Q gt T D i a e Les distributeurs changeurs et les distributeurs voie publique ils sont install s sur la voie publique le plus sou vent l initiative des municipalit s les machines fonctionnent avec des jetons ou sous forme d changeur en change l usa ger re oit un mat riel de pr vention sous forme de trousse e Les r cup rateurs voie publique g n ralement instal l s par les communes ils permettent de r cup rer les serin gues usag es et d viter leur abandon sur la voie publique Les r cup rateurs d livrent un jeton qui permet d obtenir en change gratuitement du mat riel propre L change se fait alors soit dans une pharmacie approvisionn e par une association soit par une quipe de pr vention Les programmes d change de seringues ont pour princi paux objectifs l information et le conseil personnalis l ac cessibilit aux moyens de pr vention l accessibilit au d pistage de l infection par le VIH et les h patites l ac
271. on voire de l exon ration de leur peine N B m me si l usager se soumet cette proc dure l inscrip tion au casier judiciaire demeure 2 Linjonction th rapeutique Depuis 1981 l injonction th rapeutique du fait de l volution du dispositif de l obligation de soins n int resse plus que le premier niveau du temps de proc dure judiciaire savoir le moment de l interpellation Cette mesure est limit es aux usagers de produits stup fiants tels que l h ro ne la coca ne l usage massif du cannabis Cette mesure conna t depuis 1987 une application renforc e du fait du d veloppement des politiques de lutte contre les risques et de l octroi de cr dits suppl mentaires Une r flexion portant sur l actualisation de l application de cette mesure est en Cours visant notamment recentrer la mesure d injonction th rapeutique aux usagers d pendants Les autres obligations de soins d termin es par le l gislateur ne sont plus gu re utilis es par les magistrats La loi 70 18 Des mesures de droit commun sont d sormais mises en place elles pr voient des mesures de surveillance m dicale applicables quel que soit le d lit en est ainsi des mesu res inscrites dans le cadre du contr le judiciaire celui ci peut tre prononc lors de proc dures directes de renvoi devant le tribunal correctionnel ou lors d une mise l instruction 3 Le cadre du sursis Le cadre du sursis avec mise l preuve int
272. on de l exon ration du ticket mod rateur taux de remboursement 100 Cette disposition s impose l ensemble des caisses primaires Sida et protection sociale 114 La prise en charge 100 Depuis 1986 le sida est inscrit au tableau des affections lon gue dur e ALD Toute personne s ropositive ou malade peut b n ficier d une prise en charge 100 si ses droits sont ouverts Cette mesure impliquant l exon ration du ticket mod rateur n est relative qu aux soins li s l infection II est recommand de conserver une mutuelle En cas d hospitalisation le forfait journalier reste la charge de l assur ou de sa mutuelle Si le patient n en b n ficie pas l aide sociale peut intervenir sous conditions de ressources La demande de prise en charge 100 est effectu e par le m decin traitant Les antir troviraux sont des m dicaments rembours s 100 Le taux de remboursement des antir troviraux par l as surance maladie est de 100 m dicaments irrempla a bles et particuli rement co teux au titre de l article R322 1 du CSS que le malade soit exon r ou non du ticket mod rateur au titre d une affection de longue dur e ALD article L324 1 du CSS Cette prise en charge 100 quel que soit le statut du patient au regard de l exon ration du ticket mod rateur est d ores et d j mise en application pour la r trocession hospi tali re circulaire budg taire DH AF2 96 n 754 du 1
273. onction des ressources et sont distribu es directement aux m nages sous forme de pr ts ou de subventions en cas d impay s afin de les aider s installer FT Pr venir l expulsion p 122 Les huissiers p 124 II CAS PARTICULIERS Peut on sous louer son appartement ll est interdit de sous louer le logement dont on est locataire moins d en demander l autorisation formelle son propri taire Se risquer le demander peut entra ner la r siliation du bail En revanche chacun est libre de recevoir sans limitation de dur e les personnes de son choix La jurisprudence est g n ralement favorable au locataire m me quand une clause du contrat interdit l occupation du logement par une tierce personne Ainsi le paiement une seule fois du loyer ou d une facture par un tiers ne constitue pas une preuve suffisante de la sous location e La sous location est absolument interdite en logements loyer mod r HLM ILMetc o Les logements de type loyer 48 ne sont pas soumis l in terdiction de sous location o Les logements loyer libre peuvent donner lieu la sous location sous r serve de l accord crit du propri taire Lallocation logement est possible dans la mesure ou il ya accord du propri taire e il faut alors tablir un bail de convenance entre le locataire en titre et la personne qui sous loue o figurent la dur e du bail et le montant du loyer et sign par le locataire et le so
274. one Quels sont les outils qui sont en notre possession retour au centre m tha done pour une rediscussion de la posologie soutien psychosocial mobilisation de l quipe et de l environnement autour de la personne touch e M decin travailleur social les probl matiques POee eee OR EEE EE CEE TEE EE CEE EEE EEE TEE TETE ET EEE ET rro rro rer re rrr rrr rrr rrr errr rrr rrr rrr re rrr reer EEE EEE TE EEE rro ro EEE TE EEE EEE EE EEE EEE CEE IEEE ET 1 demande au m decin La demande au travailleur social Patricia vient vous voir pour un arr t de travail Patricia que vous connaissez vient vous voir car elle n ose pas reprendre son travail apr s 15 jours d absence non justifi s Comment traiter la rechute dans l h ro ne Le cas de Patricia 38 La probl matique du m decin Y La demande au m decin Patricia vient vous voir pour un arr t de travail Fiessentier Les plus grandes tudes sur les traitements de substi tution m thadone ont t men es aux Etats unis et indiquent toutes que le d lai entre le d but du trai tement et l arr t complet de l usage d h ro ne peut tre de plusieurs mois sinon plusieurs ann es La d pendance l h ro ne ne serait pas ce qu elle est si le traitement de substitution tait un rem de mira cle qui pouvait gu rir de la toxicomanie comme un traitement antibiotique peut gu rir d une infection La rechute doit tre expliqu e d s le d but du traite m
275. onnelle le pharmacien peut avancer un comprim de fluni traz pam ainsi le patient peut attendre plus sereinement son prochain rendez vous sans tre tent de pallier ce manque par la consommation de produits illicites Cette fa on de proc der permet au pharmacien d viter tout d rapage de ne pas c der la facilit qui serait en l occur rence la d livrance d une bo te enti re de benzodiaz pines Par cette attitude ferme et responsable mais aussi empa thique et humaine le pharmacien recadre clairement ses rela tions avec David 2 gt a wu n u 3 49 U n U E a sv N E gt N U gt E dre u O n U gt dd S U u 36 En effet si celui ci n a d autre id e que celle d obtenir sa bo te entorse ponctuelle et exceptionnelle au contrat tacitement de benzodiaz pines bon compte et par dessus l autorit tabli entre le bin me m decin pharmacien et lui m me du m decin il en est pour ses frais Cette prise en charge complice et solidaire du m decin et du Enfin le pharmacien doit indiquer la personne que son m de pharmacien constitue le pivot de toute substitution bien cin sera pr venu le lendemain la premi re heure de cette conduite r Le travail en r seau Le processus de deuil d un proche est un v nement qui favorise la fragilisation des personnes et ceci particuli rement en
276. ont eu des patients qui consommaient le matin pour d marrer la jour n e une boite de flunitraz pan et plusieurs comprim s de bromaz pam dans la journ e A c t de ces cas extr mes certains usagers ont une consom mation de benzodiaz pines responsable d accoutumance et de tol rance En ce qui concerne David la demande n est pas une demande de sevrage mais une prescription pour avoir un tat de d fonce Le discours du m decin sera celui de la n cessit d un sevrage terme qui doit se d rouler en milieu hospita lier accompagn par une quipe sp cialis e En attendant la prescription de benzodiaz pines peut tre n cessaire en cas de troubles psychiques comme l angoisse l insomnie la d pression tout comme les traitements antid presseurs sont indiqu s chez les patients d prim s Vous rechercherez l adh sion de votre patient un contrat qui associe une r duction des doses la d livrance rapproch e par le pharmacien et la surveillance de la consommation d alcool Rappelons 1 que les d c s accidentels qui touchent la bupr norphine HD en France sont li s l association de l injection du trai tement d une forte consommation de benzodiaz pines et d une consommation d alcool 2 qu il n existe pas de traitement de substitution aux benzo diaz pines et que le sevrage ne peut s effectuer dans le cadre de la loi du 31 d cembre 1970 par cons quent il ne peut tre anonyme et gratuit
277. ourag et ne croit plus son traitement Face une telle situation de d tresse physique et morale le m decin sait que son r le ne peut tre que compl mentaire celui de l intervention sociale Il n est pas en mesure de soigner correctement une personne qui vit dans des conditions sociales tr s d labr es qui ne peut dormir et manger dans des conditions satisfaisantes et acheter les m dicaments prescrits Le m decin peut malgr tout par l coute et le suivi apporter une aide morale certaine l Il peut aussi diagnostiquer une r elle d pression et pour cela il ne faut pas h siter engager un traitement antid presseur classique comme pour n importe quel malade Traitements La bupr norphine HD doit bien s r tre continu e co te que co te car ce traitement est la base de toute la prise en charge El ments de vigilance Attention l utilisation concomitante de benzodiaz pines chez un jeune qui peut devenir polytoxicomane Ne pas h si ter tout comme pour la bupr norphine HD demander une d livrance fractionn e par le pharmacien de fa on permet tre un meilleur cadrage de son suivi Quant sa bronchite il faut lui donner des antibiotiques de sa propre r serve de m dicaments si l on veut tre efficace sur le champ ll est clair que l intervention du m decin est dans le cas de Bruno bien limit e La cause et la solution de son mal tre sont avant tout sociales Le m decin doit rapidement s i
278. ouvent compl t e par des textes r glementaires cette loi n a jamais t modifi e par le l gislateur Elle s inscrit dans le cadre de la lutte contre les fl aux au Titre Il du Code de la Sant Publique Cette inscription souligne la complexit du probl me soulev par la toxicomanie et conforte les tabous sociaux Le l gislateur de 1970 pose des principes qui s appliquent encore aujourd hui D finition de la toxicomanie qui est d crite comme une pratique portant atteinte aux individus et travers eux la soci t Interdiction d usage en priv des produits stup fiants D s lors la mise en place des dispositions de la loi vise ra diquer la drogue en articulant les actions autour de deux principes compl mentaires l abstinence et la d sintoxica tion pour les usagers d pendants La loi de 1970 s articule autour de trois p les e Le principe d interdiction d usage de produits stup fiants et la r pression du trafic e Une mesure alternative th rapeutique injonction th ra peutique e Le principe de gratuit des soins et d anonymat pour les usagers demandeurs d une cure de sevrage Si ce texte demeure majeur dans la l gislation francaise c est qu il conf re l Etat le soin de prendre en charge le toxicomane Ce principe n a pas t remis en cause par les lois de d centralisation Les diverses dispositions d ordre g n ral inscrites dans le texte de 1970 s appliquent toujours aujourd hui El
279. oxiquer mon b b Fiessentiel Le suivi sera rapproch comme pour toute grossesse risque les 2 principaux risques de la toxicomanie sur la grossesse sont la pr maturit et le risque de souf france f tale li e l ventuel manque de la m re Les risques sont r duits en cas de prise de m thadone Il faut l expliquer d s le d but la patiente pour qu elle soit partenaire de son suivi et consciente de l impor tance de la qualit de ce suivi JJ Grossesse et m thadone La m thadone n est pas contre indiqu e elle est au contraire indiqu e pour une patiente enceinte d pendante l h ro ne Ce qui est contre indiqu c est l arr t brutal de la m thadone pendant la grossesse ou la diminution avant 14 semaines ou apr s 32 semaines En dehors de ces p riodes on peut diminuer lentement la m thadone mais sous surveillance obst tricale Il n y a pas de risque de malformation li la m thadone Il n est pas inutile de rappeler aux parents que c est beaucoup moins dangereux que l h ro ne et qu il faut prendre un seul pro duit et non plusieurs Soyez vigilant face la polytoxicomanie N B Contre indication il faudra rappeler l quipe obst tri cale de ne pas d livrer de nalbuphine une patiente sous m thadone risque une crise de manque c est le r le de l a nesth siste d en informer les sages femmes La d sintoxication du b b C est la premi re inqui tude des parents et de leur entoura
280. oyez vigilant car tous les centres n ac ceptent pas l aide m dicale e Ne pas oublier que si le centre de convalescence est plus de 150km une demande d entente pr alable pour le trans port sera indispensable e Fabienne a la possibilit de sortir 48 heures entre l h pital et son admission en convalescence si par exemple elle sou haite passer son domicile prendre des affaires Au del il faut faire une demande d entente pr alable d admission en centre de convalescence aupr s de sa caisse d assurance maladie Organiser la sortie de la maison de convalescence ll est important de r fl chir en collaboration avec l AS de l h pital et le m decin traitant de ville sur ce qui peut ventuel lement se passer apr s la sortie de la maison de convalescence Tr s souvent le temps passe vite et vu l tat de sant de Fabienne et l puisement de sa famille il faut peut tre envi sager d s maintenant de proposer et rechercher un h berge ment de type appartement th rapeutique ou un CAT etc Ce type d affection de longue dur e n cessite un accompa gnement de longue dur e bien coordonn ll est important de veiller ce que le processus de soins com menc ne soit pas interrompu cause de probl matiques li es des facteurs environnementaux aux de ville et hospitaliers et la famille est importante les uver une solution bien adapt e d aboutir pour ces patients la recherche sur le long terme
281. par la patiente et compl tera la prise en charge si cela s av re n cessaire L assistante sociale de secteur contactera son homologue hospitali re afin d entamer un travail de concert pr coce et pr parer la sortie l hopital en maternit Les objectifs de l quipe de la maternit ou du r f rent un accouchement terme e la naissance d un enfant en bonne sant qui sera pris en charge apr s la naissance de fa on adapt e o viter la s paration mere enfant e la sortie en s curit pour la mere et l enfant Aupr s des futurs parents e accueillir les femmes UD comme toutes femmes enceintes en situation de vuln rabilit avec bienveillance et sans jugement le plus t t possible pendant la grossesse e r duire les risques de la toxicomanie sur la grossesse e cr er les conditions favorables l panouissement du lien mere enfant soutenir la place du futur p re soutenir les parents dans la prise en charge de leur toxico manie aupr s de professionnels sp cialis s Aupr s des quipes Soutenir les diverses quipes en lien avec les parents au tour de la naissance en interne et en externe Maternit p diatrie PMI r seau social m decin lib ral et sage femme lib rale etc Grossesse et toxicomanie le travail en r seau Accueil et entretiens ambulatoires avec la sage femme Ces entretiens tenteront d aplanir les difficult s d acc s aux soins des UD et de leur
282. pas efficaces pour des d pendances d autres produits comme les benzodiaz pines la coca ne le crack les amph tamines Le projet th rapeutique Ces traitements saccompagnent d un projet th rapeutique qui tient compte des difficult s psychologiques m dicales et socia les de chaque patient Le profil du patient d terminera aussi le cadre de la prise en charge du traitement le suivi sera effectu dans un cadre institutionnel obligatoirement pour une primo prescription de methadone ou plus souple en m decine de ville l adh sion du patient un contrat sera recherch e en ter mes de prise en charge globale m dico psychologique et socio ducative d acceptation des contraintes de l int r t et des limites du traitement L quivoque les non dits pourraient mettre en p ril le projet th rapeutique On admet couramment que le suivi en centre est plus parti culi rement destin aux patients qui pr sentent des troubles psychopathologiques importants et sont dans une situation de marginalisation sociale Le suivi rapproch et un contact quotidien avec le personnel infirmier et social faciliteraient la compliance aux soins et l insertion Cadre l gal des traitements de substitution 1 La bupr norphine haut dosage BHD e Peut tre prescrite en premi re intention par tout m decin sur ordonnance s curis e pour une p riode maximale de 28jours indiquer en toute lettre les noms pr nom du patient l
283. pas pay s depuis deux mois ou plus les aides CAF pour le logement sont suspendues Mais si en avertissant la CAF le propri taire ou la banque met en place un plan d apurement de dettes qui est respect l al location logement pourra tre vers e directement au propri taire ou la banque Si l endettement est trop important la CAF peut saisir le FSL de m me que le bailleur La CAF peut aussi intervenir seule il faut voir une AS de la CAF FT Aides au logement p 119 Le FSL ou un autre organisme analogue pourra dans la me sure du possible aider apurer les dettes Les aides sont dispens es sous forme de pr ts ou de subventions dans le but de r sorber les dettes li es directement au logement factu res lectricit gaz loyer emprunt etc Contacter aussi le CCAS ou la mairie Le concordat CAF La CAF dispose aussi de ce dispositif pour les dettes pour les quelles le FSL ne suffit pas II s agit d un contrat pass entre une famille en difficult la CAF et les HLM qui pr voit un apurement de dettes Alors e 1 3 est abandonn par le bailleur 1 3 est pay par la CAF 1 3 reste payer par la famille Conditions d acc s ressources consid r es comme tr s faibles e dettes de loyer de plus de 25000F et datant de plus de 24 mois danger d expulsion Prevenir l expulsion En cas de litige avec le propri taire sur travaux ou de non respect du bail En premier lieu il f
284. passage l acte d une n cessaire surveillance mais aussi de son traitement Enfin l AS la demande des psychiatres pourra si l hospitalisa tion de Fabienne n est pas relative un pisode passager trans mettre son centre de S curit sociale un protocole d accord en vue d obtenir dans le cadre d une ALD 30 un 100 FT Longue maladie et ALD 30 p 103 Documents n ces saires l hospitalisation p 98 Pr alables pour une admission en maison de convalescence e Toute demande se fait par la transmission d un dossier m dical d admission Certains centres ont d j leurs impri m s Sur ce dossier est g n ralement inscrit outre l tat civil du patient le motif d admission l h pital ses ant c dents ainsi que les examens et le traitement mis en place lors de son s jour e Ce dossier est examin par le chef de service ou par un col lege m dical qui donnera ou non son accord pour l admis sion de la patiente e Puis il faudra attendre plus ou moins longtemps suivant les centres qui ont des d lais d admission variables e Bien entendu tout cela est corr l avec une ouverture de Le travail en r seau La coordination entre les praticiens services soci efforts ne doivent pas tre m nag s afin de tro Le cas de Fabienne peut tre consid r comme un tr s long suivi une concertation bien men e tentera droits la S curit sociale compl t e par une aide m dicale ou une mutuelle S
285. pendance de St phane par quelques questions concernant son pass l usage de diff rents produits les m dicaments pres crits par d autres m decins il est encore temps de contacter son m decin r f rent par t l phone FT Les bonnes questions poser aux UD p 85 Conduite tenir lors d un Ter entretien avec un UD p 142 Examen clinique Le m decin apr s un bref examen clinique v rifiera l absence de syndrome infectieux pneumopathie abc s septic mie c est dire les pathologies li es aux injections intraveineuses la marginalit ou au VIH ll s assurera de la d pendance l h ro ne IV en recherchant les traces d injections qui peuvent parfois tres cach es sur une jambe ou un pied FT Le bilan de sant du toxicomane p 87 Attitude th rapeutique Ensuite la seule attitude th rapeutique coh rente sera de lui prescrire ou de lui d livrer en urgence un m dicament opiac telle la bupr norphine HD pour passer le cap de la nuit et de convenir d un nouveau rendez vous pour le lendemain matin Prescription Bupr norphine HD par palier de 2 mg jusqu disparition des sympt mes Cf AMM FT Les r gles de la bupr norphine HD p 140 N B Les comprim s pourront ventuellement tres donn s par le m decin lui m me sil dispose d une r serve et sil n y a pas de pharmacien disponible Le suivi Ici la probl matique n est pas celle d un suivi d un UD Elle est celle de l ur
286. perceptions sensoriel les faire dispara tre la sensation de fatigue d sinhibition qui facilitent les contacts avec les autres sensation d amour universel paix int rieure associ la musique et aux lumi res intenses l ecstasy permet selon certains usagers par fois de faire l exp rience d un tat de transe individuelle ou collective confiance en soi et nergie multipli es Risques e Physiques crampes musculaires l effort d shydratation corporelle acc l ration arti augmentation de la pression cardiaques Comportementaux crises d tion de la facult de discern d alcool troubles de la coordi Psychiques sentiment de tri ficielle du rythme cardiaque art rielle risques d accidents e panique bad trip diminu ement accentu e par la prise nation stesse avec repliement de soi m me agressivit perte d app tit difficult s scolaires troubles du sommeil Comme les amph tamines en g n ral la prise d ecstasy com porte le risque de provoquer des ph nom nes d pressifs l arr t de la consommation et ou une maladie psychiatrique majeure parano a schizophr nie en cas de prises r p t es Les comprim s d ecstasy contiennent toutes sortes de sub stances LSD amph tamines et parfois des m dicaments uti lis s dans le traitement des maladies psychiatriques qui peuvent avoir leurs propres effets n fastes Pr sentation et mode d usage elle se p
287. pharmacien se doit de le rassurer au sujet de la m tha done qui ne pr sente pas d inconv nient majeur Pour ren forcer son propos le pharmacien doit mettre l accent sur les points positifs e l tat de sant de Carlos devrait aller en s am liorant par rapport tous les risques li s aux injections e Carlos pourrait m me envisager plus facilement sa r inser tion dans le tissu social Les modalit s du passage en ville En ce qui concerne les modalit s du passage en ville il serait heureux que le m decin prescripteur de m thadone prenne contact avec le pharmacien pour d finir la posologie et la fr quence de la d livrance Cette relation directe permet au pharmacien de prendre en char ge correctement les diff rents passages de Carlos l officine e stock suffisant e surveillance et suivi r Le travail en r seau D part en vacances et d placements Par ailleurs dans le cadre souhaitable d une relation de confiance le pharmacien doit tre pr venu par Carlos de tout projet de vacances ou de d placement l tranger afin de pouvoir l anticiper avec efficacit Voyage en France Gr ce la liste des centres m thadone Carlos pourra trouver un m decin g n raliste et un pharmacien susceptibles de d livrer La liste des CSST locaux peut tre obtenue aupr s de la DASS du d partement Voyage l tranger Selon les pays la l gislation est tr s variable Carlos devra se rens
288. points sont d taill s sur la FT Le sevrage conf rence de consensus p 147 Voir aussi FT M thadone mode d emploi p 141 Le cadre l gal des traitements de substi tution p 145 La probl matique du pharmacien La demande au pharmacien Je vais passer la m thadone est ce que je peux continuer venir vous voir Fuessentiel Le passage de la bupr norphine la m thadone est toujours v cu difficilement par un UD En effet celui ci a conscience de l chec de la premi re substi tution qui ne lui a pas permis de changer ses habitu des d UD D autre part il s interroge sur les conditions de d li vrance de la m thadone devra t il se rendre tous les jours dans un centre sp cialis l La question apparemment simple de Carlos r v le en fait une grande angoisse puisque tout changement d habitude est redout Donc pour lui savoir qu il peut continuer venir l of ficine pour obtenir de la m thadone ne peut tre que rassurant Ceci tant clairement dit par le pharmacien Carlos va finir par exprimer sa principale inqui tude quels sont les effets ind sirables de la m thadone 2 a LV TD U po U TD G s sd Le cas de Carlos 44 Paradoxalement il craint de devenir accro cette mol cule En effet dans les milieux UD la m thadone a mauvaise presse I s agit d un cap psychologique tr s difficile franchir Le
289. ppement th rapeutique l Deux attitudes peuvent tre envisag es par le pharmacien Refuser la vente de St ribox En agissant ainsi le pharmacien se donne bonne conscience mais le probl me reste entier puisque Abdelkader pourra sans difficult se le procurer dans une autre officine Engager un dialogue Apr s s tre renseign sur les intentions r elles d Abdelkader le pharmacien doit lui rappeler le contrat moral tacitement tabli avec le bin me m decin pharmacien Ensuite il doit mettre l accent sur les risques d abc s li s l injection des comprim s de bupr norphine Enfin il doit pr venir le m decin qui abordera ce probl me lors de la prochaine consultation Pour qu Abdelkader renonce ses injections le m decin et le pharmacien ne doivent pas h siter le menacer de suspendre son traitement de substitution le passage la m thadone peut galement tre envisag FT La r duction des risques p 79 L accueil a l officine p 89 L accueil social en urgence p 88 Le cadre l gal des traitements de substitution p 145 Les conduites tenir lors des consultations p 142 143 144 M thadone mode d emploi p 141 La probl matique gt du travailleur social Sr La demande au travailleur social Vous connaissez Abdelkader depuis 3 semaines suite a des difficult s administratives Je souhaite un 100 car j ai des m dicaments acheter vous d clare t il Or vous vous aperc
290. preuve assignation r sidence etc et qu il respecte bien les conditions de sa lib ration Probl me familial Puisque vous connaissez la famille vous pourrez proposer e si St phane a besoin de gagner en autonomie un h ber gement en dehors du milieu familial par exemple FT L h bergement d urgence p 134 e sil ne veut pas ou ne peut quitter sa famille un travail aupr s de la famille puis ventuellement terme si n ces saire une th rapie familiale si la famille est consentante et pr te s y investir D marrer un processus d insertion Vous avez entam une relation avec St phane il est possible qu il revienne vous voir il est alors primordial de d velopper un accompagnement de la personne une fois que les pro bl matiques administratives sont solutionn es et que le suivi m dical commence porter les fruits d une stabilisation En seconde tape il faudra essayer de trouver avec St phane qui parmi les personnes de son entourage hors r seaux de gal re et non usager de drogue pourra le soutenir dans ce parcours d accompagnement Bien que dans le cas de St phane les r ponses soient aujourd hui limit es des r ponses d urgence il est possible qu une relation de confiance s ins talle et que le travail puisse aller au del Il faudrait lui demander s il a d j t suivi par d autres professionnels et s il vous autorise contacter l un d entre eux avec lequel il s est sent
291. probl me majeur de sant publique incidence des nouveaux cas symptomatiques d infection par le VHC a t estim e en France 1 3 cas par an pour 100 000 individus l incidence r elle des nouveaux cas d in fection par le VHC est beaucoup plus lev e la majorit des cas tant asymptomatiques l incidence est en voie de dimi nution pour deux raisons a la transmission par les produits sanguins a t pratique ment r duite z ro b les mesures de pr caution actuellement appliqu es ont fortement r duit la transmission nosocomiale La toxicoma nie intraveineuse reste le principal mode de transmission mais m me ici on assiste une diminution des transmissions du fait d une meilleure connaissance du risque de partage de la seringue et dans certains pays de la vente libre de seringues 2 Quelle est l histoire naturelle de l h patite C Quels sont les facteurs influencant la maladie L h patite C est une maladie dont l volution est variable En g n ral l volution est lentement progressive 40 Des sujets gu rissent ou ont une maladie chronique b nigne Enfin environ 60 des malades ont une augmentation des trans aminases t moignant d une h patite chronique Chez ces malades le pronostic long terme est mal connu mais pro bablement la plupart des malades ne mouront pas de leur maladie du foie Environ 20 des malades atteints d h patite chronique C d veloppent apr s 10 20 ans d volution un
292. quer la Chambre et le n d instruction de l affaire Madame Monsieur Le Juge A la r ception de votre convocation M me ____ a manifest une forte angoisse qui s est traduit par une incapacit organiser sa d fense Inform e de cette audience dans des d lais qui ne me permette aucune d marche je me permets de solliciter de votre haute bienveillance le report de l audience du Dans cette attente veuillez agr er l expression de ma consid ration respectueuse Fait JE Demande d une tude des droits pour la prise en charge d une hospitalisation urgente Circonscription d Action sociale Assistante sociale Ch re Madame Cher Monsieur Mon ma patient e M me doit recevoir des soins urgents en milieu hospitalier II elle a besoin d une couverture sociale pouvant lui permettre la prise en charge m dicale de son hospitalisation du compl ment ticket mod rateur ainsi que du forfait hospitalier car il elle ne dispose pas de ressources suffisantes Auriez vous la gentillesse de lui permettre de compl ter les dossiers n cessaires et de suivre leur avancement Dans cette attente je vous prie de recevoir Madame Monsieur l expression de mes sentiments distingu s Dr Demande d une tude des droits pour la prise en charge d une hospitalisation urgente Glossaire Glossaire Abus Mode d utilisation inad quat d une substance conduisant une a
293. qui les assaillent comme les parents L enfant sera t il potentiellement un toxicomane plus tard Sera t il tre en manque la naissance Risque t il d tre mal form etc Le travail avec les proches permet de cr er les conditions d un environnement social favorable la m re et l enfant la sor tie de la maternit Pendant l hospitalisation la sage femme prendra soin de veiller au bien tre des patients d tre vigilante aux relations parents quipe La naissance et l valuation de la relation m re enfant ll faut inviter les parents des la naissance passer le plus de temps possible avec leur enfant et les associer le plus possible aux soins l enfant compte tenu des sentiments de culpabi lit qui les envahissent Ne pas s parer la m re et l enfant la maternit a une efficacit clinique et sociale cela permet une bonne va luation de la qualit de la relation m re enfant En outre en cas de n cessit de placement cela facilitera un placement constructif viter de trop judicialiser le placement dans la mesure du possible qui le plus souvent sera temporaire chez une assistante maternelle dans l attente de la resocialisation de la m re logement etc Le sevrage du b b C est la premi re inqui tude des parents et des proches qui vont alors poser la m me question tous les intervenants pour se rassurer ll est tr s important que tous r pondent la m me chose sinon le risque
294. r gulier Dans tous les cas m me en l absence de probl mes sociaux le travail en r seau doit s imposer L orienta tion vers une maternit sp cialis e est importante J Examen clinique FT Le bilan de sant du toxicomane p 87 En ce qui concerne les douleurs abdominales chez une femme enceinte de 3 mois le m decin fera un examen clini que minutieux afin d carter un probl me infectieux infection urinaire MST2 ou une menace de fausse couche spontan e pr sence de contractions etc La recherche d une infection urinaire syst matique la bande lette permet le d pistage d une bact riurie asymptomatique surtout en cas d ant c dents uropathie pr existante diab te Une menace de FCS3 est toujours pr sente En dehors de cela les classiques douleurs coliques major es par l angoisse on le sait sont souvent l Prescription Apr s l examen clinique pes e hauteur ut rine TA4 consi gnation des l ments sur un dossier l chographie sera l exa men de choix pour v rifier la vitalit du b b et le risque d une grossesse pathologique En cas de doute ne pas h siter prendre d s maintenant contact avec la maternit pour avoir un avis sp cialis Dans ce cadre la m thadone sera poursuivie Le sevrage est absolument contre indiqu FT Grossesse et toxicomanie p 156 Le suivi Un contact sera tabli avec le TS qui suit Sonia afin d chan ger sur son cas et soutenir le travail
295. r sente sous forme de comprim ou de capsule pris par voie orale mais elle aussi vendue en poudre qui est alors sniff e Les formes des com prim s sont tr s vari es et d pendent des fabricants Autres noms XCT Adam Ecsta Sucettes Bonbos Love Pilule d amour LE MDA m thyl ne dioxyamph tamine Effets recherch s les hallucinations la recherche d exp riences mystiques tre plus pr s de soi pour certains Risques une seule prise peut provoquer des troubles psychologiques ou psychiatriques durables Ces troubles apparaissent graduellement en cas d usage massif ou r p t Pr sentation et modes d usage il se pr sente sous forme de poudre variant du blanc au brun p le ou de liquide dor Habituellement aval il peut aussi tre sniff ou inject COCAINE et CRACK est l un des alcaloides de l Eythroxylon coca Ce sont les feuilles de cet arbuste qui sont successive ment transform es en p te ou pasta en coca ne base ou free base crack en sel ou chlorhydrate de coca ne Effets recherch s forte stimulation psychique et physique sentiment de puissance Stimulation ou acc l ration du syst me nerveux les sens de la vue et du toucher sont particuli rement aiguis s sensation de plaisir intense et de bien tre vigilance accrue surpassement de soi physique et psychique effacement des difficult s r flexes plus rapides baisse de l app tit et du sommeil dose lev e l usager peu
296. r car source d an goisse il est important d avancer au rythme de ses capacit s retrouv es physiques et surtout morales Pour quelques pa tients les plus ab m s par la vie il faudra parfois plusieurs ann es avant d aborder certains obstacles contacts avec leur enfant par exemple situation p nale pass e laiss e en suspens dettes Le premier entretien entre l AS et le patient du centre est donc important il requiert temps et calme Face Carlos l AS doit positiver le d sir de r insertion qu il manifeste travail logement et l informer ce propos tout en restituant une notion de r alit et de temps qui semble absente c tait souvent l effet demand aux produits consomm s Certains ne pourront d ailleurs s y confronter ne me sortez pas de mon r ve ils rel veront alors plus de l intervention du psychologue que de l AS Questions aborder en vue d une valuation globale de la situation En un deuxi me temps tous les points suivants sont abor der afin d obtenir une vision globale de la situation sauf fra gilit s trop massives en ce cas valuer moduler diff rer e couverture sociale e ressources papiers d identit situation familiale insertion professionnelle domiciliation h bergement logement endettement situation judiciaire activit s nature de ses r seaux densit et fr quence des rencontres avec les membres de ses r seaux Tous ces
297. rapie L indication de m thadone port e le m decin adressera son patient au centre sp cialis local en pr cisant qu il souhaite maintenir des liens avec lui afin de pouvoir reprendre le suivi le plus t t possible Le maintien des liens devient possible si le centre sp cialis renvoie r guli rement son patient pour les soins courants somatiques chez son m decin traitant par exemple La sortie du centre L Autorisation de Mise sur le March AMM pour le passage d un centre sp cialis un m decin de ville s effectue trois conditions e la capacit du malade g rer de fa on autonome son trai tement e une posologie stabilis e e une r elle abstinence l h ro ne Ces trois conditions relativement floues restent l appr ciation du m decin et de l quipe du centre sp cialis Les pratiques cet gard sont h t rog nes certains centres ont tendance garder leurs patients pendant un temps certain alors que d autres passent le relais la m decine de ville tr s rapidement Pratique du centre m thadone Apr s consultation du m decin du centre et parfois de l infir mier de l AS et de l ensemble de l quipe la d livrance sera d abord quotidienne et au bout d un certain temps biquoti dienne ou plus largie elle se fera par l interm diaire des infirmi res Les contacts r guliers sinon quotidiens permet tront un suivi m dical psychologique et social rende
298. raux a r duit l int r t d une surveillance seulement bas e sur les cas de SIDA l estimation de la vitesse actuelle de propagation de l pid mie en France incidence et de l volution du nombre de personnes infect es par le VIH pr valence semble mont rer que l pid mie en France concerne de plus en plus des per sonnes d origine trang re et en situation de pr carit Quelques chiffres SIDA Cas cumul s de Sida en France depuis 1983 50000 e Nouveaux cas moins de 2000 par an dont 14 d tran gers vivant en France e D c s pas an moins de 700 Suivi virologique L objectif du traitement antir troviral est la r duction de l ARN VIH plasmatique la plus importante et la plus durable possible Les nouveaux tests ont des seuils sensibilit inf rieurs 50 copies ml Tests de r sistance aux antir troviraux La r sistance aux antir troviraux est une des causes de l chec th rapeutique Les tests g notypiques de r sistance sont au jourd hui disponibles Traitement antir troviral Traitement initial L instauration du traitement antir troviral n cessite une d marche de pr paration et d accompagnement de la per sonne l analyse des avantages et des inconv nients de cha que strat gie th rapeutique est n cessaire ainsi que les possibilit s de relais moyen et long terme Plusieurs possibi lit s d associations multiples d antir troviraux sont envisage ables pour le traitement initial
299. re 50 70 des UD sont s ropositifs au virus de l h patite C Ils doi vent repr senter donc une fraction non n gligeable de l ensemble de la population fran aise affect e qui s l ve 500000 personnes selon l estimation des pid miologistes Rappelons que le mode de conta mination des UD aujourd hui n est pas l utilisation de seringues souill es puisqu ils ont largement repris les conseils du shoot propre et que les pharmaciens sont la pour leur d livrer des St ribox mais l utilisa tion du mat riel d injection partag avec un autre UD s ropositif au virus c est dire la petite cuill re le liquide de rin age le coton et le filtre etc l Il ne faut pas avoir trop d illusion sur la notion d abstinence et nous le savons dans le parcours d un UD sous traitement de substitution les rechutes d injection l h ro ne et les dan gers donc de diffusion de l pid mie restent pr sents La d couverte d une s rologie positive au virus C engage une surveillance clinique et biologique par le dosage des trans aminases et la recherche de la pr sence du virus lui m me l ARN plasmatique Concernant Fanny ce processus qui a t parall le son trai tement de substitution la r cup ration des liens familiaux son bilan de sant globale a amen de longues discussions entre elle et son m decin sur l h patite C Dans le cas de Fanny l intervention de l h pital est l tape majeure du moment
300. re pour payer A Etre toxicomane et s ropositif Le cas de Ahmed 20 La probl matique du m decin Y Le La demande au m decin Qu est ce qu un traitement antiviral comment a se passe Il para t qu il y en a plusieurs Est ce vous qui allez me suivre Poessentiet L annonce cons cutive du fait d tre touch par le VIH et d avoir un d ficit immunitaire n cessitant un traitement c est dire avoir le sida est extr me ment anxiog ne et n cessite la participation de toute une quipe m dico psychosociale pour accompagner la personne Soutien psychologique La difficult sera pour Ahmed peu enclin culturellement a tre suivi dans une telle structure d accepter l h pital comme lieu de soin Le m decin g n raliste au fur et mesure des consultations qui devront tre rapproch es expliquera l infection VIH les diff rents traitements le suivi ainsi que les r gles de pr ven tion II s assurera galement que la situation psychologique et sociale de son patient sont bien prises en compte notamment en ce qui concerne les conditions de vie Les traitements Aujourd hui les traitements antiviraux sont bien plus simples prendre Parfois ils se prennent m me en deux prises Le m de cin traitant accompagne la personne face ses difficult s aide l observance et veille aux effets secondaires Il surveille les interactions m dicamenteuses Ceci se fait de concert avec le pharmac
301. reconna tre que ce n est pas une situation fr quente dans leur pratique quotidienne Certains ont agi dans la r duction des risques li s aux injections en tant que citoyens le fait qu ils aient dans leur cabinet ou dans leur sacoche du mat riel st rile tait pour eux une invitation faire de la pr vention Des infirmiers ont rapport qu ils discutaient avec les usagers de drogues en bas des immeubles dans certaines cit s du shoot propre des conditions d hygi ne alimentaire et leur don naient quelquefois des seringues Tableau r capitulatif des diff rents dispositifs d acc s au mat riel de pr vention Action de pr vention Produits d livr s Modalit s Steribox 1 et 2 seringues pr servatifs Vente libre au prix unitaire conseill de 5 francs Vente libre Le Kit dans sa version carton ou plastique Kap change programmes pilotes d changes de Kit contre des seringues usag es Remise de Kit aux pharmaciens et gestion des d chets par une association partenaire Automate l ext rieur d une pharmacie Distribox et autres distributeurs de Steribox St ribox change fonctionne avec des jetons d livr s par les r cup rateurs les pharmaciens ou les associations contre la remise de seringues usag es L automate est accol aux parois d une pharmacie Il est conseill d installer un r cup rateur de seringues distributeur de jetons
302. res professionnels sera indispensable afin que le meilleur accueil soit r serv aux parents notamment s ils sont tr s d socialis s ll est n cessaire de e pr senter aux futurs parents les personnes qui vont s oc cuper d eux montrer que ces personnes ne sont pas sp cifiques et s oc cupent de toute femme enceinte faire visiter les lieux faire avancer ou reculer un rendez vous accepter les retards les rendez vous manqu s les reprendre expliquer et excuser la lourdeur administrative Le suivi La patiente sera vue en consultation par la sage femme tous les 15 jours partir du 2 trimestre en alternance avec le gyn cologue Trois chographies seront accomplies partir de 28 semaines un monitoring par semaine sera effectu si possible par une sage femme d une PMI et domicile afin de mettre pr cocement en contact la patiente avec les intervenants de proximit que sont les professionnels de la PMI Un soutien psychologique par un p dopsychiatre sera propos si les parents expriment des difficult s avec l enfant venir ou si eux m mes ont eu des probl mes avec leurs parents D livrance du traitement de substitution L h pital doit fournir tous les traitements aux patients hospitalis s La sage femme ou le gyn cologue de la patiente demandera en accord avec elle au m decin traitant ou au centre m tha done un courrier pr cisant le traitement du patient posolo gie etc
303. res que sur l insertion professionnelle les contacts pris avec les partenaires sp cialis s centres de soins associations ANPE cellules pr carit des h pitaux etc per mettront une orientation de qualit La ma trise des offres locales est capitale 1 Revenu Minimum d Insertion 2 Agence Nationale Pour l Emploi 3 Centre Communal d Action Sociale 4 Centre d Action Sociale 5 Bureau d Aide Sociale Co morbidit psychiatrique et toxicomanie Le cas de Fabienne le est maintenant sous traitement de substitution depuis 6 mois avec de la bupr norphine HD 10 mg par jour Vous l avez connue il y a 5 ans pour une demande de sevrage l h ro ne Elle vous avait alors d clar utiliser de temps autre de la coca ne Aujourd hui elle vient vous voir exceptionnellement accompagn e par sa m re Elle est dans une torpeur ind finissable assise devant vous elle ne bouge pas ne s exprime pas Sa m re inqui te vous dit qu elle a du mal la faire sortir de sa chambre et la faire manger sa fille prend peu soin d elle et suit difficilement son traitement Selon sa m re cet tat ressemble celui dans lequel Fabienne a t 20 ans quand elle a fait une bouff e d lirante subite et a pass 3 mois l h pital psychiatrique Sa pre mi re prise d h roine a eu lieu d s la sortie de cet h pital d Le d bat Faire le point sur la co morbidit psychiatrique dans la population des UD le cas pr cis
304. rop tard vous ne pouvez pas me d panner au travailleur social Je n ai plus d argent pour payer mon loyer David se rend votre permanence car au 11 du mois il n a plus de ressources pour payer ses factures courantes loyer EDF Apr s un entretien vous apprenez que David qui b n ficie d un F1 a une dette locative importante gt a u TD un v u 2 G u un d SE U N po N U gt S n gt E pra Nn gt N U qe U w CG pr im 34 La probl matique du m decin Y La demande au m decin David vient vous voir pour une prescription de dia z pam car para t il le flunitraz pam ne lui convient pas Il est devant vous affal un peu confus et somnolent Fuessentiel Il est primordial de rappeler que le sevrage brutal aux benzodiaz pines est dangereux car il peut provoquer entre autres une crise commitiale ll ne s agit donc pas de refuser sans autre discours toute prescription de benzodiaz pines mais de r duire les risques en prescrivant des petites doses dans un processus de sevrage moyen terme La France a le triste privilege du record en pourcen tage de prescriptions et de consommation de benzo diaz pines dans le monde prescriptions par les m decins traitants et forte demande des patients l La consommation de benzodiaz pines pour un UD peut se r v ler tr s importante certains d entre nous
305. ropes imm diatement y a surdosage les effets secondaires d crits sont la fatigue Croire que si les premiers jours se passent bien c est et la somnolence gagn dans la bataille contre l h ro ne il est d montr e S il ya sous dosage tat de manque ressenti par le patient qu il faut parfois plusieurs semaines pour obtenir un arr t lui m me malaise mal tre douleurs diverses Il faut constant de la consommation d h roine faut dire que la alors adapter la dose de bupr norphine HD et passer une rechute fait partie du suivi et qu il faut en parler dose sup rieure e Il faut communiquer avec le pharmacien pour avoir son avis sur le traitement le v cu du patient l observance Le pharmacien appara t comme le partenaire indispensable II est m me plus proche que le m decin du patient au quo tidien ll aura m me d j rencontr la famille ou il sera le t moin des fr quentations du patient pas toujours recom mandables Il sera le confident au quotidien pourra d pis ter un sous dosage ou une anxi t majeur qui ne vous serait pas apparue e Il faut s assurer des d marches administratives et sociales effectu es qui auront du mal tre assur es les premiers jours avant stabilisation du traitement Commencer tablir le dossier m dical et social mieux conna tre son environnement imm diat amis famille quartier et identifier les facteurs favorisants un conjoint hors de la drogue et tr s pr s
306. rsonne puisse pr voir un projet post h bergement d ur gence avec l int ress Par ailleurs certaines structures le demandent avant toute admission e Si c est un professionnel hors champ social qui oriente le patient il est indispensable que ce dernier prenne rapide ment contact avec le travailleur social de la structure accueillante s il n a pas d j un travailleur social r f rent o Paradoxe bien que ces structures soient sp cialis es dans l urgence certaines demandent un ou plusieurs entretiens avant d int grer le foyer Renseignez vous L h bergement d urgence Allocation de parent isol et allocation pour jeune enfant Allocation de parent isol API l allocation de parent isol API est une allocation de res sources destin e au parent qui vit seul avec au moins un enfant n ou na tre et qui a des ressources tr s faibles Conditions d attribution e Etre enceinte ou avoir au moins un enfant charge e Vivre seul e ou dans sa proche famille en centre maternel ou dans un centre d h bergement e Avoir dispos d une moyenne mensuelle de ressources durant les trois derniers mois qui est inf rieure au montant maximal de l allocation de parent isol variable selon le nombre d enfants charge Pour valuer les ressources de la personne la CAF prend en compte les revenus d activit s avant abattements fiscaux les indemnit s de maladie et les allocations Assedic les pen
307. rvices de droit commun exis tants services sociaux m dicaux etc et quand des enfants sont accueillis avec la PMI les cr ches les coles etc Les centres d accueil d urgence Renseignez vous aupr s de la DASS et de la Pr fecture de votre d partement pour conna tre la liste et les modalit s d acc s ces offres Les tablissements maternels Les centres maternels ont pour mission l accueil et le soutien mat riel et psychologique des femmes enceintes et des m res isol es en difficult avec des enfants de moins de trois ans Ils sont sous la comp tence des d partements et financ s par l Aide Sociale l Enfance ASE Sur place des professionnels qualifi s ducateurs psycholo gue sp cialistes de la petite enfance travaillent en partena riat troit avec les services de droit commun comp tents PMI cr ches services sociaux et m dicaux La m re et les enfants b n ficient d un accompagnement appropri ces tablissements peuvent aussi accompagner un projet de d insertion professionnelle La dimension projet d in sertion sociale et familiale est largement prise en compte Les h tels sociaux Les h tels sociaux sadressent en priorit aux personnes qui sont entr es dans un processus d insertion sociale ils ont sur tout vocation d tre un lieu d h bergement dur e limit e dans l attente de l obtention d un logement individuel En principe aucun suivi social n est effectu dans ces
308. s N B il faudra signaler tout changement d adresse Attention ne pas oublier d indiquer que son dossier est r cup rer aupr s de la CPAM de la commune d incarc ration Aide m dicale E Cf Courrier type Aide m dicale en urgence On peut obtenir quelques feuilles d aide m dicale en urgence elles se demandent aupr s du Service de l Aide M dicale de la commune du demandeur Un appel ou un courrier du m de cin facilite la d marche FT Aides m dicales p 99 E Cf Courrier type Demande d aide m dicale d urgence Ressources Si St phane n a aucune ressource il peut b n ficier d une Allo cation d Insertion pendant une ann e apr s sa sortie de prison FT D tenus Sortants de prison p 112 La demande se fait aupr s des Assedic Une demande de RMI2 revenu diff rentiel est galement d poser en compl ment FT RMI p 107 Insertion professionnelle des sortants de prison ll existe des structures et des ANPE3 sp cialis es ou des conseillers sp cialis s dans certaines ANPE charg es de la r insertion professionnelle des sortants de prison Elles pour ront conseiller St phane sur une orientation professionnelle une formation a cP Q du Do gt uy qu 5e w cs DE un Ez Es Os 12 Mesures judiciaires Vous vous assurerez aupr s de St phane d une ventuelle mesure assortie la sortie de prison lib ration conditionnelle sursis mise l
309. s cription d autant que Bruno a perdu tous ses papiers et probablement son ordonnance La probl matique du pharmacien E La demande au pharmacien J ai besoin de cette ordonnance celle que vient de me donner le m decin mais j ai perdu ma carte de S curit sociale Pessentiet Un pharmacien peut toujours v rifier l ouverture des droits d un de ses clients partir de son seul num ro de S curit sociale Pour cela il dispose d un moyen tr s simple le ser vice Minitel FEU VERT de la CPAM2 ce service est accessible sur simple demande l 1er cas les droits de Bruno sont ouverts La d livrance des m dicaments ne pose aucun probl me Si le client n a pas de mutuelle le compl ment de la prise en charge S curit sociale peut faire l objet d un arrangement du type paiement par ch que d pos au d but du mois suivant etc Pour autant on ne fera pas l conomie d un appel une AS afin de v rifier les ventuels droits une aide m dicale ou une carte Sant FT Aides m dicales p 99 E Cf Courrier type Demande de bilan social 2 cas les droits de Bruno ne sont pas ouverts Le pharmacien doit prendre contact avec le m decin traitant et l AS afin que le n cessaire soit fait pour que Bruno b n fi cie de l aide m dicale En attendant cette r gularisation de situation le pharmacien peut sans aucun risque avancer les m dicaments Un h bergement en urgence est ce possible
310. s avec l ac cord de Bruno il semble important de reprendre contact avec sa famille d valuer la crise et si cela est possible d apaiser la situation en expliquant sa prise en charge m dico sociale et en appuyant sur le r le moteur que peut jouer la famille Le m decin de famille peut y aider Cela a fait suite une expulsion il est possible de s adresser la mairie afin de n gocier un relogement ou d envisager un h bergement d urgence FT Aides au logement p 119 H bergement d urgence p 134 Pr venir l expulsion p 122 Cependant l h bergement collectif d urgence risque d tre un environnement peu favorable au moral de Bruno d j fragilis Une structure de type h tel peut donc tre envisag e avec l aide d associations ou de structures sp cialis es en toxico manie qui pourront soutenir et accompagner Bruno dans un relogement ou un foyer de plus long terme Il faudra aussi solliciter les Centres Communaux d Action Sociale pour des nuit es d h tel ou une orientation vers un centre d h bergement tant expuls de chez lui depuis quelques jours il rel ve encore de leur comp tence Dans le m me temps vous entamerez des d marches aupr s d une association qui lui procurera l indispensable domicilia tion associations domiciliant les SDF Carte d identit nationale Apr s avoir conseill Bruno de se rendre au commissariat pour faire une d claration de perte de sa carte d identit i
311. s ropositives La s ropositivit n est pas en soi une maladie mais un tat impliquant la perspective d une maladie Il est important de conseiller a votre patient de prot ger ses droits fondamen taux de se maintenir en position de veille sociale pour lut ter contre le renforcement des pr carit s et la perte de la dignit qu elles peuvent engendrer L acc s aux droits sociaux est conditionn e soit par une cotisation obligatoire d pendant de l activit professionnelle e soit titre d ayant droit d un assur social e soit par une situation particuli re les droits l assurance maladie sont ouverts notamment d s la perception d une prestation sociale comme le revenu minimum d insertion RMI l allocation aux adultes handicap s l allocation de parent isol etc Ont des droits maintenus l assurance maladie sans limitation de dur e les ch meurs en fin d in demnisation tant qu ils sont la recherche d un emploi ou lorsqu ils ont plus de 55 ans ch meurs indemnis s per sonnes en p riode de maintien de droit certains allocatai res o pensionn s d invalidit stagiaires en formation appel s lib r s du contingent ex d tenus etc soit par une adh sion au r gime d assurance personnelle Sida et protection sociale Assurance personnelle Les personnes non assujetties un r gime obligatoire d assu rance maladie peuvent cotiser l assurance personnelle La demande est
312. s s partir du 4 mois pr c dant la date pr sum e de l accou chement sont exon r s du ticket mod rateur l exception des m dicaments vignette bleue Assurance maternit Prestations en esp ces pour l assur e sociale uniquement l occasion du cong maternit L accouchement n a pas lieu la date pr vue o avant la date pr vue la p riode de repos pr natal non ndemnis est en g n ral o report l expiration du repos postnatal pr s la date pr vue les indemnit s journali res dues au itre du repos pr natal continuent tre vers es jusqu la date r elle de l accouchement sans que la dur e du repos postnatal ne soit diminu e om En cas de grossesse pathologique sur justification m dicale la future m re peut b n ficier de 15 jours de repos pr natal suppl mentaire 101 Assurance maternit Arr t de maladie L apparition des diff rents sympt mes peut entra ner l ab sence du patient son poste de travail Celle ci doit faire l ob jet d un arr t maladie signal l employeur sous 48 heures Une absence injustifi e peut avoir des cons quences graves rupture du versement des indemnit s journali res licencie ment faut v rifier que le patient a la capacit d envoyer ses arr ts maladie comme l exige la r glementation Arr t de longue maladie en cas d absence exc dant 21 jours une visite m dicale doit avoir lieu lors de la reprise
313. s se d veloppent chez les jeunes L usage du tabac et de l alcool est souvent associ celui du cannabis Les trois quarts des exp rimentateurs de cannabis d clarent fumer du tabac ne serait ce que de temps en temps 55 en fument r guli re ment Plus de la moiti des usagers de cannabis d clarent par ailleurs consommer r guli rement de l alcool au moins une fois par semaine au cours des douze derniers mois et quatre exp rimentateurs sur cing d clarent avoir t ivres au moins une fois au cours de leur vie Alcool depuis le d but des ann es 1970 la consommation moyenne d alcoo par habitant calcul e en litres d alcool pur Indicateurs et tendances D apr s Indicateurs et tendances en 1999 OFDT s inscrit la baisse Les donn es disponibles ne permettent pas de retracer de fa on certaine l volution globale de la consommation depuis le milieu des ann es 1990 Il est n an moins possible de faire tat chez les jeunes d une augmen tation du nombre d pisodes d ivresse et de la proportion de consommateurs r guliers pour les alcools autres que le vin Un peu plus d un Fran ais sur cinq d clare consommer de l al cool tous les jours selon des enqu tes r alis es en 1995 et 1996 Par ailleurs le pourcentage de personnes faisant un usage de l alcool potentiellement dangereux pour la sant on constate une hausse de la mortalit au del de 4 verres par jour pour les hommes et de 2 verres pour l
314. s complications de l alcoolisme Selon une enqu te r alis e en milieu hospitalier portant sur les ann es 1991 et 1992 la consommation d alcool serait en lien avec 29 des hospitalisations pour troubles mentaux 12 des hospitalisations pour tumeurs 12 des hospitalisations pour maladies de l appareil circulatoire 8 des hospitalisations pour traumatismes ou empoisonnements et 8 des hospita lisations pour maladies de l appareil digestif Les hospitalisa tions pour maladies de l appareil respiratoire et du syst me nerveux viennent ensuite Le tabagisme est signal comme facteur de risque pour 16 des personnes hospitalis es Le dispositif sanitaire et social face aux drogues illicites La croissance rapide et soutenue des ventes de bupr norphine HD depuis sa mise sur le march en mars 1996 t moigne de la mise et du maintien sous traitement de sub stitution d un nombre important d usagers d pendant de l h ro ne Depuis l automne 1995 la distribution de m tha done en officine a connu une croissance mod r e Cette mod ration peut tre mise en relation avec un cadre de d li vrance plus strict initiation du traitement de m thadone en centre sp cialis dont les capacit s sont limit es du fait que les patients doivent venir chaque jour ou au moins chaque semaine stabilisation de l usager requise pour un relais en m decine de ville dur e de prescription limit e 7 jours etc On estime que 13800
315. s de l humeur du som meil et les effets analg siques L h ro ne a des effets anti d presseurs qui sont recherch s FT Les produits illicites et leurs effets p 90 D s qu un traitement de substitution est entrepris m me s il maintient des prises d opiac s on ne peut pas toujours viter une mergence d lirante qui est connue en cas de sevrage classique ou brutal en prison Un traitement de substitution bien conduit n am ne pas les m mes effets qu une utilisation compulsive et importante d h roine et il n est pas rare de voir ressurgir les sympt mes psychotiques d une personne sous traitement de substitution au bout de quelque temps Le m decin de famille n oubliera pas que l accompagnement au jour le jour d un psychotique est tr s lourd il faut envisa ger un soutien de la famille une aide aux aidants il s agit ici de la m re de Fabienne On doit aussi anticiper la sortie de l h pital psychiatrique qui doit durer quelques semaines en pr voyant un relais la sortie de l h pital de type maison de repos La probl matique du travailleur social a IN La demande au travailleur social de l h pital Je voudrais partir en maison de repos ressentiel Dans cette situation le TS intervient en aval c est dire une fois le probl me m dical pris en charge Ici pr c demment le m decin traitant a jou un r le fon damental dans l orientation de Fabienne Il conna
316. s indemnit s journali res Derni re prescription de repos En accident de travail D claration d accident de travail justificatif des droits la SS Pensionn invalidit Retrait Titre d invalidit ou de retraite Dernier talon de mandat de son titre de pension Coordonn es de sa caisse d affiliation B n ficiaire de L AAH Attestation de versement de l allocation vers e par la CAF B n ficiaire de l API Attestation de versement de l allocation parent isol en cours Nationalit trang re Carte de s jour ou passeport o travaillant en France documents identiques ceux de mand s au malade de nationalit fran aise ne travaillant pas en France ressortissant CEE attestation de prise en charge hors CEE prise en charge d livr e par ambassade Si votre patient n est pas assur FT Aides M dicales p 99 Sous certaines conditions de ressources et de r sidence toute personne peut b n ficier de l aide m dicale et recevoir les soins dont elle a besoin l h pital ou son domicile L aide m dicale intervient e en faveur des personnes qui ne sont pas assur es sociales pour la prise en charge de tout ou partie des frais des cotisations d assurance personnelle en compl ment de la s curit sociale pour prendre en charge le ticket mod rateur le forfait journalier Laide m dicale totale B n ficiaires e RMistes moins de 25 ans r unissa
317. s l sions minimes et une faible r ponse la th rapeutique Actuellement il n est pas recommand de mettre en uvre un traitement chez ces malades Ces malades doivent tres surveill s tous les 4 6 mois Quels malades doivent tres trait s Etant donn l effica cit faible et les effets secondaires du traitement actuel de l h patite C beaucoup de malades atteints d h patite C ne sont pas candidats un traitement En particulier les malades qui continuent consommer de l alcool et les malades qui poursuivent leur toxicomanie ne doivent pas tres trait s cause du risque de r infection En outre la compliance au traitement est faible chez les alcooliques et chez les toxico manes 7 Quels sont les traitements disponibles Chez les malades na fs c est dire jamais trait par interf ron a le traitement par l association interf ron ribavirine peut tre propos en l absence de contre indication l un ou l autre des produits La dur e du traitement d pend du g notype et du niveau de la vir mie Chez les malades infect s par un VHC de g notype 2 o 3 la dur e du traitement est de 6 mois quel que soit le niveau de la vir mie Chez les malades infect s par un VHC de g notype 1 les donn es actuelles sugg rent qu un traite ment de 6 mois est suffisant si le niveau de la vir mie pr th rapeutique est bas Un traitement de 12 mois est justifi si le niveau de la vir mie est
318. s le temps de mettre en place un partenariat avec cette institution ne faut pas non plus n gliger l int r t des entreprises interm diaires des entreprises d insertion et des entreprises d int rim d insertion Ces derni res permettent des personnes parfois tr s d so cialis es de reprendre une activit professionnelle de fa on plus progressive en moyenne que l entreprise de droit com mun Selon les aptitudes physiques les motivations et le comportement relationnel de la personne le charg d inser tion va choisir plut t tel organisme que tel autre pour enta mer un dialogue avec l UD ce sujet Les moyens disposition du charg d insertion Il s agit cependant de bien conna tre les sp cificit s de chaque lieu d insertion quel type de contrat peut tre propos et de quelle dur e peut il tre Certaines propositions peuvent tre d une deux journ es certaines autres peuvent s organiser mi temps Quel niveau d exigence aura t on vis vis du nouvel embauch Des l ments pr cis et fiables doivent tre transmis la personne avant qu elle ne d cide de s y rendre ou pas De plus il para t indispensable d avoir des contacts avec des interlocuteurs rencontr s au pr alable dans leurs locaux avant d adresser un patient encore fragile dans un lieu o il pourra tester ses aptitudes progressivement retravailler Une bonne connaissance du lieu d insertion s av re s curisante pour
319. s seuil Accompagnement ou assistance Le cas de Julien Ch mage ennui solitude chez le toxicomane Le cas de Emmanuel Comment traiter l urgence Le cas de St phane St phane ne vous est pas inconnu Il est d une famille du quartier que vous connaissez en raison de ses nombreux probl mes sociaux lui m me est au ch mage depuis des ann es Il a t incarc r r cemment pour vol l talage St phane arrive aujourd hui f brile agit angoiss Vous suspectez un tat de manque Le debat Tout usager de drogue UD qui fait une demande de soins m rite une attention et une bienveillance car il s agit d un malade et non d un d linquant Il faut d celer derri re la demande la souffrance c est dire ici la d pendance l h ro ne Une relation doit pouvoir s engager et le diagnostic s o rienter vers l usage de l h ro ne dans ce cas pr cis Lurgence est avant tout m dicale c est le m decin qui peut avec un m dicament de substitution calmer le jeu et permettre aux Travailleurs Sociaux TS apr s quelques jours de faire un diagnos tic social et d buter un suivi Comment traiter l urgence en toxicomanie Peut on d livrer de l argent un UD actif et comment L UD est il aujourd hui consid r comme un citoyen et un malade comme les autres Fiche Technique FT La loi 70 p 77 Indicateurs et tendances p 82 M decin pharmacien travailleur social les probl matiques iY demande au m
320. s sont aujourd hui largement fabri qu es dans les laboratoires clandestins Plus les doses prises sont importantes plus les effets sont n fastes Effets recherch s stimulation du syst me nerveux central sentiment de confiance en soi nergie volubilit imitation des effets de l adr naline effet coupe faim Risques elles donnent lieu des crises d angoisses des palpi tations cardiaques une l vation du rythme respiratoire une baisse d app tit une parano a une agitation extr me une absence de sommeil et sont source de passages l acte de vio lence Une surdose peut causer des convulsions de la fi vre une h morragie c r brale un collapsus cardiovasculaire le coma ou la mort La prise d amph tamine comporte le risque de provo quer des ph nom nes d pressifs l arr t de la consommation Pr sentation et modes d usage elles sont vendues sous forme de cristaux de gros morceaux ou de poudre brillante dont la couleur varie entre le blanc cass et le jaune ou de comprim s Elles sont aval es inject es fum es ou sniff es Autres noms cristal ice glace speeds amph ts Les trois amph tamines les plus r pandues sont les amph ta mines les dextroamph tamines et les m thamph tamines ECSTASY substance psychotrope mol cule synth tis e au d but du si cle qui a la structure d une amph tamine le MDMA m thyl ne dioxy 3 4 m tamph tamine Effets recherch s renforcement des
321. s sont rela tivement stables II est habituellement tabli que le risque de rechute est maximum dans les douze premiers mois qui sui vent le d but d une r mission Parmi ceux qui restent absti nents pendant deux ans au moins pr s de 90 resteront abstinents au del de dix ans La fr quence des rechutes et des d c s apr s un sevrage forc montre que la contrainte et les pressions sont non seulement incompatibles avec l tablissement d un contrat de soin mais aussi inefficaces au plan th rapeutique voire nuisibles Ce taux de rechutes ne doit en aucun cas conduire l abdica tion du th rapeute En effet la rechute fait partie du proces sus de sevrage Elle est souvent une r ponse que trouve le sujet pour faire face ses difficult s Les th rapeutes doivent tenter d utiliser les rechutes qu un travail de pr vention n a pu viter comme moment de maturation du sujet Les soignants travailleront en fonction de trois tapes pr visibles 1 En apprenant au patient viter les surdoses accidentelles li es la diminution de la tol rance apr s un sevrage et vi ter dans l avenir les contaminations par l usage de mat riels souilles 2 En diminuant la culpabilit et la dramatisation de ces rechutes et de ces derapages 3 Enfin en aidant le sujet garder les contacts avec son soi gnant referent 1 Quelles sont les implications de Ph patite C en sant publique L h patite C est un
322. sch miques bilharziose compliqu e e cardiopathie cong nitale mal tol r e insuffisance cardia que grave et valvulopathie grave e d ficit immunitaire primitif grave n cessitant un traite ment prolong infection par le virus de l immunod fi cience humaine e diab te insulino d pendant ou non insulino d pendant ne pouvant pas tre quilibr par le seul r gime e forme grave d une affection neuro musculaire dont myo pathie h moglobinopathie homozygote h mophilie hypertension art rielle s v re infarctus du myocarde datant de moins de six mois insuffisance respiratoire chronique grave l pre maladies chroniques actives du foie et cirrhoses maladie de Parkinson maladies m taboliques h r ditaires n cessitant un traite ment prolong sp cialis mucoviscidose n phropathie chronique grave et syndrome n phrotique pur primitif e parapl gie e p riart rite noueuse lupus ryth mateux aigu diss min scl rodermie g n ralis e volutive polyarthrite rhumato de volutive grave psychose trouble grave de la personnalit arri ration mentale Longue maladie rectocolite h morragique et maladie de Crohn volutives e scl rose en plaques invalidante scoliose structurale volutive dont l angle est gal ou su p rieur 25 degr s jusqu maturation rachidienne spondylarthrite ankylosante grave suites de transplantation d organe tuberc
323. se et tox 158 cultrice qui vise tablir un score d valuation du syndrome de manque de l enfant Finnegan ou autre Ce score indique s il faut mettre en place ou non un traitement et permet d adap ter le traitement l enfant Cette tape constitue un fort moment de culpabilisa tion des parents ils ont souvent peur du jugement des professionnels Il faut valoriser le r le des parents et leur expliquer que leur aide est capitale pour que l enfant aille mieux et qu il a besoin d eux Les pratiques professionnelles diff rent d un tablissement l autre certains services traitent les enfants plus que d autres qui donnent la priorit au nursing Le nursing l enfant sera mis dans une pi ce calme pas trop clair e Si l tablissement est une unit kangourou il sera de pr f rence dans la chambre de la m re Il faut inviter les parents d s la naissance serrer l enfant dans leurs bras le bercer le toucher lui parler et viter de le stimuler La pr paration de la sortie C est un travail de liaison entre les quipes pluridisciplinaires intra et extra hospitali res pour une coh rence dans la conti nuit de la prise en charge Les parents doivent tre au centre de toutes les transmissions Cela implique de nombreux coups de t l phones des rencon tres avec les parents et les professionnels souvent en semi urgence Pages 161 162 163 164 165 166 167 159 Courriers types
324. se sur le march AMM pour le passage d un centre sp cialis un m decin de ville s effectue trois conditions e la capacit du malade g rer de fa on autonome son trai tement e une posologie stabilis e une r elle abstinence de l h ro ne Ces trois conditions relativement floues restent l appr ciation du m decin et de l quipe du centre sp cialis Les pratiques cet gard sont h t rog nes certains centres ont tendance garder leurs patients pendant un temps certain alors que d autres passent le relais la m decine de ville tr s rapidement En ce qui concerne la sortie On observe des estimations tr s divergentes de la stabilisa tion d o un d lai plus ou moins long avant le passage en m decine de ville On voit aujourd hui certains MG qui h si tent proposer un traitement m thadone bien que celui ci serait indiqu du fait du peu de places dans la majorit des centres peu de turn over et du fait du retour difficile en m decine de ville Place et r le de l assistant social dans un centre m thadone Rompant avec des ann es de pratiques dans le champ fran ais de la toxicomanie o la question sociale tait remise plus tard c est dire apr s sevrage presque tous les cen tres m thadone ont aujourd hui un assistant social les conditions sociales familiales professionnelles sont prises en compte leur am lioration faisant partie du traite
325. si d un m dicament d tourn de son usage Poser la question en prenant pr texte de la main appara int ressant Libre l usager d attraper cette perche ou non est parfois d licat d insister car cela peut braquer la per sonne au risque de ne pas la revoir Suivant votre aisance aborder ce sujet l UD aura d autant plus de facilit parler Cependant il est tout fait possible que la personne nie sa toxicod pendance Peut tre est ce encore trop pr coce et faut il laisser encore un peu de temps Le harc lement verbal vouloir faire avouer la toxicomanie est bien entendu prohibe Dans ce cas l important dans l imm diat est de r duire les risques et de l orienter pour faire soigner ses abc s En qualit de TS il appara t important d avoir quelques notions sur l injection En effet rappelons que la bupr nor phine HD n est pas un m dicament injectable D tourn e de son usage par voie intraveineuse cela peut engendrer des abc s pouvant n cessiter une intervention chirurgicale x Fe ge SU de n 2 U un Os De Es DS ET as un ES 4 48 Sans connaissance particuli re en m decine un TS peut informer l UD de la bonne pratique du schoot dit schoot propre e bien nettoyer la peau ou la d sinfecter e ne jamais changer ses seringues ou utiliser une seringue qui a d j servi e ne jamais changer sa cuill re le filtre le coton ainsi que
326. soins Recours l aide m dicale L aide m dicale comporte un syst me de tiers payant Le patient est dispens de toute avance de frais L aide m dicale est accord e pour une dur e d un an sauf exceptions article 45 5 du d cret du 2 septembre 1954 modifi Principes de l aide m dicale rappels L aide m dicale est attribu e en fonction des ressources du foyer demandeur L aide m dicale peut tre partielle et compl ter la participa tion de l assurance maladie L aide m dicale perrnet aussi d assurer la protection sociale des personnes qui ne sont pas susceptibles de b n ficier d une assurance maladie L aide m dicale dans un tablissement de sant est ouverte notamment aux personnes de nationalit trang re qui r si dent en France sans titre de s jour r gulier Elle permet la prise en charge des soins dispens s par l tablissement y compris en cas de consultation externe Elle int gre la prise en charge des prescriptions ordonn es cette occasion article 186 3 du CFAS Les examens biologiques r alis s par un laboratoire d analyses de biologie m dicale priv et les m dicaments dispens s par une officine appartiennent cette derni re cat gorie Sida et aide sociale De plus les personnes de nationalit trang re qui justifient d un titre exig pour s journer r guli rement en France y compris si elles r sident en France depuis moins de trois mois ainsi que toutes les per
327. sonnes qui justifient d une r sidence ininterrompue en France m tropolitaine depuis plus de trois ans m me sans titre de s jour r gulier peuvent toujours sous condition de ressources b n ficier en plus de l aide m dicale domicile article 186 4 du CFAS Admission l aide m dicale L admission l aide m dicale n cessite une demande de la part des patients Plusieurs possibilit s s offrent eux pour le d p t de cette demande qui peut intervenir article 189 1 du CFAS e soit aupr s du centre communal d action sociale CCAS ou intercommunal d action sociale CIAS de la commune de r sidence soit aupr s des services sanitaires et sociaux du d parte ment de r sidence e soit aupr s des associations ou organismes but non lucratif agr s cet effet par d cision conjointe du pr si dent du conseil g n ral et du pr fet e soit aupr s des organismes d assurance maladie lorsque cette proc dure est pr vue par une convention d parte mentale conclue en application de l article L 182 1 du CSS soit encore aupr s de l h pital lui m me lorsque l tablis sement s est dot d une cellule d accueil sp cialis e pour assurer une aide aux d marches administratives L admission l aide m dicale est prononc e soit par le pr si dent du conseil g n ral si la personne a une r sidence stable dans le d partement soit par le directeur de la caisse primaire d assurance mala
328. sont souvent tr s longs un deux mois Notons que certains lieux de post cure n admettent pas les patients substitu s il est indispensable d voquer cette ques tion d s le premier entretien Une certaine vigilance est adopter quant la composition de l quipe de la post cure la dur e du s jour et au projet d tablissement Concernant le financement de la post cure il n y a pas de d marche particuli re entreprendre puisque c est une prise en charge DDASS et il incombe l tablissement de s occu per de tout Transport Les centres ne se trouvant que tr s rarement proches du domicile de la personne il est n cessaire de se pr occuper du transport Deux possibilit s s offrent au professionnel La personne n a pas de ressource ou trop peu bien n goci notamment sur un plan somatique la S curit sociale peut alors prendre en charge le transport Sinon il est possible de faire des demandes d aide financi re aupr s d associations Pour certains UD il peut tre th rapeutique de participer financi rement aux soins Ainsi payer tout ou une partie du transport pourra tre travaill durant les entretiens avant le d part Attention faut penser demander une aide financi re pour soutenir le projet de d part ou faire face aux menus frais personnels sur place Dans le cas de Fatoumata vu son ge une demande au Fonds d Aide au Jeune peut tre effectu e Pour le Fonds d Aide au Jeune
329. sque l administration de produit est suspendue brusquement syndrome de sevrage d abstinence ou de manque La d pendance psychique ou assu tude est le d sir souvent irr pressible de r p ter les prises afin de retrouver le plaisir de la satisfaction ou d viter l angoisse Ce terme implique qu un sevrage ventuel se traduira par des composantes de r ac tions purement motionnelles sans sympt me physique Cette d pendance peut tre consid r e comme une r action pharmacologique la substance elle m me ou comme une conduite destin e viter l angoisse ou encore comme une r ponse aboutissant un conditionnement positif en termes comportementaux Pour les opiac s les d pendances physiques et psychiques sont indissociables Diff rents organismes se sont attach s d finir la d pen dance Pharmacod pendance OMS D pendance DSM IV 1996 ME Glossaire 172 Dopaminergiques voies Syn Syst me dopaminergique Voie nerveuse impliqu e dans le syst me de r compense mis en uvre notamment par les substances addictives La voie dopaminergique est activ e soit directement par les substances qui agissent en augmentant la lib ration de dopa mine amph tamine alcool nicotine soit en inhibant sa recap ture coca ne ecstasy Les benzodiaz pines seraient galement capables de lib rer de la dopamine L alcool pourrait agir en augmentant les opioides endog nes Voie de recherche D
330. st relativement peu fr quente en m decine g n rale Elle peut survenir dans les centres villes lieux de distribution de la coca ne cependant elle risque de le devenir avec l arriv e des traitements de substitution qui a modifi la physionomie du mar ch de la drogue L h ro ne dont le prix a baiss est de moins en moins consomm e Les dealers se sont reconvertis et le march de la coca ne se d veloppe rapidement l Il faut de fait faire une diff rence entre e les usagers qui n ont jamais t que consommateurs de coca ne en sniff ceux l recherchent surtout un stimulant fort il n y a que tr s rarement des dangers de d rives de ype parano aques m me si une certaine forme de d pen dance psychique est constat e lors d un usage massif e les anciens h roinomanes habitu s aux effets flash et injection intraveineuse ceux l risquent de chercher dans a coca ne inject e une mont e flash De plus il faut bien diff rencier la coca ne sniff e qui se g re bien le plus souvent et la coca ne inject e qui se consomme de fa on compulsive dont l effet est g ant selon les usa gers mais tr s bref C est l qu il y a risque parce qu il s agit le plus souvent d usagers habitu s l aiguille et qu il existe une d pendance psychique et de gros dangers de comporte ment parano aque Pour ces usagers l il faut savoir que le d sir compulsif d y retourner est viole
331. t n h sitera pas contacter les autres professionnels pour les informer des difficult s rencontr es par le patient Le travail en bin me permet au patient d avoir une quipe m dico sociale parfaitement inform e de sa situation ainsi qu une coh rence et une coh sion du projet ce qui est tr s rassurant C est avec le patient que nous allons cr er un petit r seau constitu de disciplines diversifi es et compl mentaires Chaque membre de l quipe sera tr s vigilant et facilitera l expression des difficult s physiques et psychologiques associ es la prise du traitement et des effets secondaires ind sirables en particulier durant les premiers mois Cette coute compr hensive peut emp cher le patient d en arriver une attitude de rejet et ou d abandon du traitement sans m me le signaler ses interlocuteurs Le suivi de l observance pour un tel patient doit tre la pr occupation de tout intervenant le m decin bien s r et le phar macien qui est en premi re ligne car d acc s facile LAS peut tre conduit en parler non pas d un point de vue technique mais relationnel c est un traitement dur les encouragements ne doivent pas tres limit s LAS peut aussi constater une fai ble observance non dite au m decin que le patient ne voudra pas inqui ter Le travail en r seau est donc ici primordial Travail sur les r seaux de Ahmed Le travail en r seau des professionnels est important mais pas suffisant
332. t non seulement la patiente mais aussi le contexte familial dans lequel cette jeune femme volue Le m decin de famille est donc le professionnel incontournable contacter afin de pr parer le projet de sortie de l h pital psychiatrique Force est de constater que la dur e moyenne des s jours hospitaliers est de plus en plus courte C est pourquoi les transmissions entre professionnels doivent se faire dans un temps relativement bref l instar de la mise en place des pro jets de sortie lorsque l on souhaite orienter le patient vers une structure de suite Ainsi pour Fabienne il s av re essentiel qu apr s son hospita lisation elle ne retourne pas directement au domicile de sa m re elle m me puis e par cette situation Une maison de convalescence sera recherch e en accord avec les m decins du service de psychiatrie Suivant les h pitaux cette d mar che est effectu e soit par l AS du service clinique qui met en uvre le centre de convalescence soit par la secr taire en accord avec le patient et sa famille Dans le cas de Fabienne une concertation de l quipe du ser vice clinique sera n cessaire afin de savoir si le centre doit tre sp cialis ou non dans la prise en charge des pathologies psychiatriques En effet une hospitalisation en psychiatrie peut tout fait aboutir vers une maison de convalescence dite simple Cela sera en fonction de l tat somatique de Fabienne du risque potentiel d un
333. t ainsi le relais social de leurs actions Le travail en bin me permet une implication du m decin dans les probl mes sociaux syst matiquement lorsque le besoin s en fait sentir faisant de lui un observateur mais aussi et surtout un acteur de la lutte contre l exclusion quipe Sociologues de sant ing nieurs des tudes travailleurs sociaux m decins g n ralistes conomistes de sant psychologues du travail pharmaciens pid miologistes Pour toute information sur nos activit s de conseil la conception de programmes de formation et le conseil technique la mise en place d quipes sociales mobiles nous sommes votre disposition au 01 45 40 06 00 Pour recevoir le programme de formation crivez spci club internet fr ou SPCI 19 avenue d Italie 75013 PARIS Avertissement au lecteur Dans le cadre de la loi contre l exclusion la mise en place de la Couverture Maladie Universelle CMU est en cours elle devrait tre effective le premier trimestre 2000 Au moment o cet ouvrage est mis sous presse les modalit s d acc s demandent tre claircies Une fiche technique compl mentaire sera diffus e ult rieurement GB Schering Plough Nous partageons votre pr occupation pour la Sant Publique 92 rue Baudin 92307 Levallois Perret Cedex T l 01 41 06 35 00 Fax 01 41 06 35 28 SOLEDAD LSUB0006D 150001 Janvier 2000
334. t ais pour personne y compris pour un professionnel en lutte avec sa propre culture ou ses propres tabous En parler avec naturel et spontan it sans laisser appara tre la moindre d sapprobation est difficile partir de la souffrance constitue donc un bon point d ancrage pour initier le dialogue Approche de la question des consommations de produits FT Les produits illicites et leurs effets p 90 L accueil social en urgence des UD p 88 Culturellement il est peu fr quent pour le travailleur social TS d aborder des sujets au del de la demande exprim e sauf en mati re de protection de l enfance Pourtant bon nombre d adultes ne parviennent plus exprimer des souffrances cach es honteuses selon les repr sentations sociales et se trouvent dans un tat o leur libert se trouve ali n e Ils ne parviennent crier qu la p riph rie de leurs maux profonds A la place d esquiver cette plainte souvent exprim e de ma niere d routante le dialogue pourra tre amorc ainsi Au del de ce que vous me dites j entends que vous souffrez je n en connais pas le motif mais cela vaudrait la peine que nous en parlions Il y a toujours quelque chose faire ll n est pas n cessaire d attendre qu une relation de confiance existe depuis des mois pour aborder la question de la consommation de produits avec un usager Partir de sa souffrance permet d viter une attitude moralisatrice qui lui serait insupport
335. t d esprit de l usager humeur attentes vis vis du produit exp riences pass es au moment de la consomma tion et des circonstances Un risque majeur est d acheter une drogue pour une autre parfois plus puissante certains revendeurs dealers ven dent du PCP ou du LSD pour de la mescaline de la psilocybine ou du MDA LSD 25 ou acide lysergique est obtenu partir de l ergot de seigle Effets recherch s les hallucinations et le d lire comme toute drogue r cr ative Le trip commence par une l g re confusion et un sentiment d anxi t qui commencent appara tre au bout d environ une heure voire plusieurs L effet recherch est la p riode du trip o les id es d filent tr s vite le sentiment d une hyper lucidit un aiguisement des sens certains usagers pr tendent avoir des r v lations mystiques comme la sensation d tre immortel ou encore la sensation d un v cu de mort et de r surrection D importantes modifications sensorielles sont couramment cit es telle la fusion de certaines perceptions sensorielles les sons ont des couleurs les objets respirent etc le temps n existe plus des crises de fou rire peuvent appara tre Le trip ou voyage int rieur peut durer de 5 12 heures l usager le finit puis et a du mal retrouver le sommeil Risques une seule prise peut provoquer des troubles psycho logiques ou psychiatriques durables d pression nerveuse insomnie paran
336. t le passage l acte de violence ou tou simplement la perte de contr le menant l accident fatal On parle peu de d pendance physique propos de ces drogues Le risque de d clencher des probl mes psychiatriques ou psychologiques graves est tr s lev Le risque de bad trip panique de la perte de contr le est tr s pr sent avec les hallucinog nes les usagers qui sont anxieux face aux effets de la drogue peuvent tre en proie des acc s de panique ou de psychose G n ralement les effets de la drogue pass e ces crises s estompent mais chez certains elles peuvent tre persistantes et bouleverser leur quilibre psy chique d veloppement de phobies bouff es d lirantes etc Un autre risque est le flash back qui voit se r p ter la remont e d un mauvais souvenir ou d une exp rience tr s d sagr able et qui peut intervenir tout moment des jours des semaines des mois apr s l exp rience sous produit En g n ral le flash back dure tr s peu longtemps de quelques secondes quelques minutes mais l usager a la sensation d un temps beaucoup plus important Enfin certains usagers ont beaucoup de mal appr hender certaines r v lations ou remises en question propres aux dro gues psych d liques et il en d coule un profond mal tre qui peut s av rer durable De mani re g n rale ces drogues ont des effets impr visibles qui sont major s par l environnement et d pendent beaucoup de l ta
337. t ressentir de l euphorie Risques La descente apr s une mont e extr mement stimulante peut engendrer un tat d anxi t et de panique chez certains usagers elle donne lieu des tremblements des Nn D P n 6 a 9 Nn 9 Nn T a un U 92 vertiges et des spasmes musculaires qui peuvent s av rer importants Une d pendance psychologique puissante reconnue comme tant nettement plus importante chez les injecteurs et les fumeurs qui pousse un d sir compulsif de reprendre de la drogue risque d appara tre chez les usagers chroniques La parano a est fr quente certains usagers peu vent tre en proie des acc s de panique ou des crises d an xi t intenses mais aussi des hallucinations des crises de violence l arr t de la consommation l usager peut s effon drer il est ext nu et dort pendant de longues heures au r veil il est d prim et affam Risques li s la prise de coca ne On parle uniquement de d pendance psychique Tachycardie hypertension art rielle troubles du rythme car diaque insuffisance coronarienne aigu convulsion et risque d arr t respiratoire complication psychiatrique hallucina tions psychose parano aque sensation et vision de parasites sous la peau qui conduisent se gratter de mani re compul sive et pouvant entra ner des l sions graves acc s d pressif Les tableaux cliniques pr sent s par l
338. tablis sements Par cons quent des personnes tr s d socialis es pourraient s en voir refuser l acc s En l absence de d autres solutions d h bergement faute de place ou du fait de d lais tr s importants ils peuvent tre sol licit s mais dans la limite de leur comp tences Le Samu Social ou 115 Le Samu Social dispositif parisien a t cr en 1993 puis s est tendu sur le territoire fran ais La mission du Samu Social de Paris a pour objet comme l indique article 1 de sa Convention Constitutive d aller la rencontre des personnes qui dans la rue paraissent en d tresse physique ou sociale et de r pondre aux appels t l phoniques concernant les personnes sans abri Le Samu Social de Paris peut leur proposer une orientation soit vers un lieu de soins m dicaux ou infirmiers soit vers un lieu d h berge ment d urgence soit vers un lieu d accueil de jour ll effectue le cas ch ant leur transport puis s assure de leur prise en charge sanitaire et sociale dans ces lieux Comment y acc der Les personnes sans domicile peuvent directement en compo sant le num ro d urgence 115 faire appel au service du Samu Social Les permanenciers t l phoniques qui r gulent 24h 24h ces appels op reront une orientation en fonction de la situation pr sent e ll est galement possible en tant que professionnel de solli citer directement le Samu Social soit en h bergement soit en lit infirmier si la person
339. taines communes se sont fait un devoir d viter toute expulsion La pr sence d un lu au moment de l expulsion peut permettre une ultime n gociation ou un relogement imm diat Il ne faut pas h siter prendre contact avec l Ad joint au Maire charg du logement Pr venir l expulsion Les huissiers Les huissiers FT Aides au logement p 119 Pr venir l expulsion p 122 Surendettement des familles p 125 Aide judiciaire p 126 Attirer l attention de votre patient sur un point important Si le commandement de payer concerne une dette hospita li re il faut solliciter le service des frais de s jour de l h pital afin que celui ci demande la Tr sorerie g n rale de l Assis tance publique l arr t des proc dures selon le formulaire r f renc annexe 2 1 Le commandement d livr par un huissier officialise le d but d une proc dure Il indique e le d lai dont on dispose pour r gulariser sa situation sou vent tr s court la somme payer ou la chose faire Le d lai indiqu peut permettre de r gler le litige de v rifier le bien fond de la cr ance ventuellement de contester la cr ance et d engager une opposition au commandement de payer de saisir le FSL par l interm diaire d une AS L intervention du FSL au moment de l expulsion est pr vue par la loi du 31 mai 1990 le locataire expuls ou menac de l tre peut saisir le FSL e N 1 Saisie
340. te du pharmacien travail de proximit et travail en r seau e l largissement des possibilit s de prescription d opiac s de synth se mise en place des traitements de substitution e la mise en uvre d actions pour r duire les risques li s aux conditions de l usage de drogues soutien la mise en place de messages de communication mise en vente libre des seringues ouverture de boutiques bus de pr vention pro grammes d changes de seringues etc R duction des risques li s Pinjection intraveineuse des drogues Mat riel de pr vention description et dispo sitifs d acc s Deux dates importantes 1987 Autorisation exp rimentale de mise en vente libre des seringues en pharmacie pour les personnes majeures Les tex tes rendent possibles et initient une d marche de sant publique par les pharmaciens d officine L acc s au mat riel La r duction des risques d injection propre de proximit est rendu possible 1995 Autorisation de d livrance gratuite de seringues par les associations menant des actions de pr vention du sida et des h patites Ces textes ent rinent le succ s des actions men es par les associations et permettent de les d velopper Actuellement en France on compte janvier 99 86 programmes d change de seringues 32 lieux de contact appel s commun ment Boutiques et environ 150 distributeurs automatiques dans les principales villes fran aises On estime qu en 1998
341. ter leur consommation ou d en r duire les risques En effet les objectifs de sant publique sont domin s par la r duction des risques que sont les infections virales et les cons quences sociales de la d pendance aux opiac s La cure de sevrage a donc une utilit directe diminution de la consommation d opiac s voire m me abstinence totale mais aussi indirecte prise de conscience de la d pendance d sir du sujet d int grer le syst me de soin m dical et m dico social am lioration de la qualit de vie et des aides l insertion familiale professionnelle et sociale Comme le pr cise la conf rence de consensus l objectif du sevrage est de r guler la consommation sans aspirer une abstinence durable ou le moyen d une s paration d finitive avec le produit Points de vigilance Il ne peut tre mis en place de sevrages sans consid rer le risque lev de rechutes et sans l entourer d une d marche qui permette de prendre des mesures de protection m dicale et d insertion sociale De m me il ne peut tre mis en place de programme unique de m dicaments de substitution sans prise en charge individuelle et projet th rapeutique long terme La demande de sevrage La demande de sevrage mise par la personne r pond un certain nombre de motivations individuelles motivations pri v es contraintes externes effet n gatif de l h ro ne Seule ment la cure de sevrage ne s entend que si elle s inscrit en tant
342. tient rc Le travail en r seau Lobjectif pour le TS est de ne pas couper le contact et que la personne ait envie de revenir Abdelkader est en contact avec vous seulement depuis trois semaines tout d rapage pourrait rompre le travail d j effectu r solution de probl mes admi nistratifs L abord du shoot propre permet d viter une atti tude moralisatrice et peut tre ressentie par la personne comme la marque d un int r t de votre part pour sa sant et donc pour son bien tre en g n ral C est un signe fort pour la mise en confiance et donc l orientation et le suivi de la personne Si vous recueillez l information du suivi d un traitement de substitution voir plus haut 1 3 Ses difficult s administratives Les UD en raison de leur mode de vie souvent chaotique associ parfois des probl mes judiciaires complexifient leur situation administrative Les d marches effectuer aupr s des diff rentes institutions sont souvent anxiog nes Aussi il n est pas rare que les d mar ches ne soient pas effectu es et l accompagnement physique si n cessaire d un professionnel soit privil gier II est tout fait possible d asseoir l entretien sur les difficult s administrati ves afin d interroger Abdelkader sur l tat de ses mains Vous avez des difficult s avec vos papiers cela vous angoisse Avez vous repris des produits pour calmer ces angoisses Je vous demande cela car il me semble qu
343. tion entre le centre de post cure et les membres du r seau en ville pour pr parer la sortie du patient en collaboration Ainsi on limitera le risque de rechute li un environnement social d favorable et cela aidera maintenir l abstinence Il n est pas suffisant de pr parer la patiente mais il faudrait aussi le soutien des personnes qui vont l entourer son retour de post cure famille amis voisins du quartier Soulignons que l absence de produits dans la vie des usagers cr er un vide social Les intervenants des r seaux doivent discuter avec la personne et r fl chir avec elle comment remplacer petit petit ce vide par des r seaux d appartenance divers pour que Fatoumata se sente l aise II faudra chercher parmi les membres les plus proches de sa communaut qui pourrait l aider trouver un appui affectif J 1 Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales est ce possible Le cas de Bruno Un h bergement en urgence Bruno 20 ans est la rue depuis une semaine ll est fatigu Il vient quand m me vous voir car il a rendez vous Cependant son moral est au plus bas Il observe tant bien que mal son traitement de bupr norphine HD mais ne prend plus les antibio tiques prescrits lors d un passage aux urgences pour une bronchite Le d bat Un environnement favorable est n cessaire pour se soigner le social est intimement li la pr ven tion m dicale ici si le patient ne re oit
344. tre patient poss de une carte de S curit sociale actualis e Dans le cas contraire n h sitez pas le diriger vers l assistante sociale de la SS avec un courrier de votre part De la prise en charge par l Aide m dicale du ticket mod rateur et du forfait journalier hospitalier Sous conditions de ressources de l Allocation de Loge ment Social ALS et d une fourniture minimum d eau et d nergie Attention certaines villes mettent la disposition des RMIs tes des cellules Sant RMI o ils peuvent e v rifier leurs droits l acc s aux soins b n ficier d une consultation m dico sociale e demander la prise en charge des appareils lunettes pro th ses etc Renseignements aupr s de la DASS ou d une association ayant l agr ment RMI TE Le revenu minimum d insertion RMI Protection sociale des trangers des trangers Les trangers en situation r guli re r sidant et travaillant en france Conditions d acc s aux soins o tre en situation r guli re au regard de la loi e r sider en France ou dans un pays ayant pass une convention a cet effet tre r guli rement affili un r gime de S curit sociale Documents justificatifs titre de s jour qui varie en fonction du pays d origine Les ayants droit majeurs dont le conjoint de nationalit trang re d un assur b n ficient de ces prestations condi tion d tre en situation r
345. treprises CELFAS Abdalla TOUFIK sociologue OFDT Alain BEAUDOUIN Educateur Sp cialis Centre Emergence Fran oise MOISAN Educatrice Sp cialis e SPCI Alexandra SOWA Equipe sociale Mobile SPCI Toxicomanie Guide pratique du travail des r seaux Quels r seaux Comment Premi re dition Ann e 1999 Presentation Ce guide est un outil de travail en r seau des professionnels autour des usagers de drogue sous traitement de substitution afin de faciliter l accueil et l orientation des usagers ainsi que l valuation de leur situation Cet ouvrage ne pr tend pas tre exhaustif car il est impossible de restituer dans sa complexit la tota lit des probl matiques humaines sociales et m dicales existantes chaque personne est unique et chaque situation est particuli re On ne peut ni g n raliser ni syst matiser les conduites tenir mais travers des situations types fr quemment rencontr es dans le r seau de prise en charge des usagers le comit de r daction a fait l essai de la visualisation d une pratique clinique et de l action envisager Le processus de r int gration et de r insertion des usagers est tr s long Notre exp rience depuis plusieurs ann es aupr s du public en difficult nous a montr la n cessit d un accompagnement par une quipe pluridisciplinaire sur un temps plus ou moins important et dont l objectif est terme l autonomisation de l usa
346. ts prophylactiques d infections opportunistes lorsque le nombre de lymphocyles CD4 est sup rieur 200 mm depuis plus de 6 mois et le taux de lymphocytes CD4 par rapport aux lymphocytes totaux est sup rieur 15 Accidents d exposition au risque de transmission du VIH En cas d exposition un risque d infection piq re acciden telle le choix du traitement antir troviral doit se faire dans une consultation en urgence l h pital au cas par cas en tenant compte en premier lieu du type d exposition de sa s v rit et du traitement ventuellement re u par la personne source L valuation du risque d infection ne doit pas se limi ter l infection par le VIH et doit tre largi aux h patites Toxicomanie substitution et antir troviraux Il existe des interactions entre certains m dicaments les anti prot ases et la m thadone r duisant la concentration de m thadone Cette diminution conduit des sympt mes de sous dosage proches du manque Les interactions avec la bupr norphine HD sont moindres Un dosage plasmatique de la m thadone peut tre utile afin de faciliter l individualisation de la prescription Accompagnement et adh sion au traitement Les contraintes des strat gies th rapeutiques actuelles sont importantes prises de nombreux m dicaments effets secon daires traitement vie observance stricte des prescriptions Elles n cessitent que les soignants facilitent par leur soutien
347. ture du contrat de travail Dans un d lai de 3 ans augment de la dur e de versement de l allocation compter de la date de rupture du contrat de travail du patient e Sil y a reprise d activit Dans les trois premiers mois apr s la reprise d activit pour surmonter des difficult s li es la p riode de ch mage du patient e Si le patient ne peut recevoir d allocations ch mage tra vailleur ind pendant ou activit salari e insuffisante Le d lai pour demander une aide est de 3 ans partir de la fin du dernier contrat de travail A qui s adresser Retirer les formulaires de demande d aide dans toutes les antennes ASSEDIC D poser la demande l antenne ASSEDIC dont le patient d pend charg e de transmettre la demande au comit paritaire de gestion des fonds sociaux e Attendre la r ponse crite et motiv e du comit La loi Besson du 31 mai 1990 relative la mise en uvre du droit au logement affirme l article premier Garantir le droit au logement constitue un devoir de solida rit de l ensemble de la nation Toute personne ou famille prouvant des difficult s particuli res en raison notamment de l inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d existence a le droit une aide de la collectivit dans les conditions fix es par la pr sente loi pour acc der un loge ment d cent et ind pendant ou s y maintenir Il est important d en informer le patient
348. tution est souvent pr sente cette tape La r ponse du m decin doit tre la suivante Ne pas se presser La d cision doit tre commune au bin me M decin Patient et doit tre envisag e dans un contexte de plusieurs mois Si la d cision de diminuer le traitement de substitution est prise il faut respecter les protocoles en cours pour la m tha done baisser de 5 mg par mois en respectant des plateaux si n cessaire e C est l tat clinique et psychologique du patient qui d ter minera si la baisse d un traitement opiac est support e supportable et doit tre continu e Bien souvent apr s quelques mois de baisse le patient demandera dans certaines conditions psychologiques cri ses petite d prime ennui de remonter la dose pendant quelque temps il faut accepter ce cheminement e faut assurer qu il est possible terme d arr ter tout trai tement opiac et expliquer le fonctionnement personnel des endorphines L image permettant un red marrage pro gressif de la machine endocrinologique qui fabrique des neurom diateurs endomorphiniques est utiliser Nous savons qu une stimulation r p t e et excessive flash des r cepteurs morphiniques par l h ro ne entra ne ce que l on appelle un blindage des syst mes La r gulation opio de qui existe est donc compl tement d r gl e et les d g ts peuvent tre irr versibles Cette d r gulation provoque on le sait certains sympt mes comme
349. u suffisamment d heures de travail Concerne souvent les condamn s qui b n ficient d une mesure de semi libert ou de placement l ext rieur Si les int ress s ne remplissent pas les conditions lls sont affili s au r gime d assurance personnelle b Services de sant en prison Le service public hospitalier est en charge des examens et des soins dispens s aux d tenus soit en milieu p nitentiaire soit l h pital si cela est n cessaire Le service public hospitalier concourt galement aux actions de pr vention et d ducation pour la sant organis es dans les tablissements p nitentiaires Code de la sant publique art L 718 3 La nature de la prise en charge des frais de soins D tenus Sortants de prison L tat prend en charge en compl ment de la S curit sociale ticket mod rateur forfait journalier frais de traitement du personnel hospitalier produits et petits mat riels usage m dical produits pharmaceutiques frais d am nagement des locaux s curis s dans les tablis sements de sant IL LES SORTANTS DE PRISON Ceux qui sont couverts par la S curit sociale du r gime g n ral le sont car ils ont travaill pendant leur d tention o ils avaient d j des droits ouverts pour les prestations en nature et en esp ces Ceux qui ne remplissent pas les conditions d ouverture des droits au r gime g n ral Eux m mes et leurs ayants droit retrouvent les pr
350. u VHC Chez les patients atteints d h patite aigu de cause inconnue un test ELISA doit d abord tre effectu Si les tests pour l h patite et pour l h patite B sont n gatifs il conviendra d ef fectuer un test qualitatif de d tection de l ARN du VHC 4 Qui doit tre test pour l h patite C Un d pistage g n ralis n est pas recommand Le d pistage doit tre limit aux groupes risque a les personnes qui ont re u ou pourraient avoir re u des produits sanguins avant la mise en uvre des tests ELISA de deuxi me g n ration 1991 b les h mophiles c les h modialys s d les enfants n s d une m re atteinte d h patite C e la toxicomanie intraveineuse actuelle ou pass e m me de courte dur e f les donneurs d organe ou de tissu 5 Comment la transmission de l h patite C peut elle tre pr venue Les deux sources principales de contamination sont la toxico manie intraveineuse et l administration de produits sanguins transfusion sanguine Cette derni re cause a pratiquement compl tement disparu depuis 1991 La transmission sexuelle est tr s rare La pr valence de l infec tion par le VHC chez les partenaires d un couple homosexuel ou heterosexuel stable est tr s basse mais elle est plus lev e chez les personnes ayant des partenaires multiples L usage des pr servatifs dans les couples stables n est pas justifi l usage des pr servatifs est fortement encourag che
351. ueil de l UD l officine p 89 L accueil social en urgence des UD p 88 Pour finir un questionnement empathique permettra au phar macien de v rifier si St phane a de quoi se loger et se nourrir Sinon le pharmacien doit contacter un TS ainsi que les asso ciations locales qui g rent ce type d exclusion Dans ce type d actions la rapidit est un facteur fondamental St phane est sans doute en d tresse l officine doit tre un lieu d accueil d coute et d orientation Ceci tant ce probl me reste difficile g rer le contr le exerc ne peut tre que partiel car le nomadisme m dical est une r alit pharmacien de son c t d d rapages il serait en effet assez pervers e LA Le travail en r seau Le bin me m decin pharmacien est la base de l initialisation d un traitement de substitution Si le m decin d cide de la prescription en premi re intention et peut revoir la personne dans une consultation rapproch e le ivrera les m dicaments quotidiennement dans son officine avec le projet d viter les dangereux de laisser l UD ayant un gros probl me d addiction seul avec plusieurs bo tes de m dicaments opiac s et ou psychotropes LAS et le m decin tous deux soumis au secret professionnel ont un int r t vident travailler de concert en d passant le cloi sonnement culturel du sanitaire et du socia Certaines probl matiques sociales influent consid rablement sur la qualit de l
352. uel v hicule etc 2 Expulsion e Les expulsions sont interdites entre le 1er novembre et le 15 mars Un locataire ne peut tre expuls sans qu un juge ment ait t prononc et lui ait t signifi e l ex cution du jugement ne peut se faire dans le d lai de 2 mois suivant la signification du jugement Le commandement d avoir lib rer les lieux est un docu ment obligatoire que l huissier est tenu d envoyer au pr fet En tant ainsi au courant des expulsions celui ci a la possibi lit de faire jouer son droit de r servation pour faciliter le relogement des personnes ainsi jet es la rue Seul l huissier peut proc der l expulsion proprement dite Pour cela il peut changer la serrure d un logement en l ab sence du locataire condition d tre en pr sence d un com missaire de police accompagn d un serrurier Recommandez votre patient de ne pas s aviser de rentrer nouveau dans le logement car il pourrait alors tre poursuivi pour tentative d effraction de domicile En cas d opposition et de r sistance l ex cution de l expul sion l huissier peut demander au pr fet le concours de la force publique des familles I LA COMMISSION DE SURENDETTEMENT DES FAMILLES Votre patient dans une situation de surendettement doit savoir qu il existe une commission de surendette ment par d partement Elle est pr sid e par le pr fet La commission de surendettement est compos e des
353. uln rable la diff rence de ceux qui sniffent occasionnellement Cette d pendance psychique entra ne des comportements psychopathologiques n cessit absolue de se procurer sa drogue quelle que soit l heure violence impr visible y compris envers l entourage pour aller s en procurer comportement addictif et compulsif La coca ne qu elle soit prise par voie intraveineuse plus s v re car les effets durent moins longtemps d o une consommation plus importante ou par voie nasale produit chez l usager d s quelle est prise une sorte de mont e induisant un sentiment de confiance en soi de sup riorit de d ta chement du monde d loignement de toutes les difficult s mais aussi de pers cution Ce comportement pseudo parano aque est tr s recherch particuli rement chez les personnes d prim es la chute quelques minutes et au maximum une heure apr s l injection de la coca ne est ressentie par les usagers comme tant un moment de profonde d pression et d angoisse avec une souffrance morale intol rable n cessitant pour pouvoir s interrompre la reprise de cocaine ou un autre produit pour all ger la descente Face cela les professionnels sont d sarm s Nous n avons pas pour ce type de drogue de m dica ment de substitution et la relation avec un usager de coca ne en manque est complexe et difficile Pourtant la coca ne sera la drogue majeure des temps venir Le march se d place des USA vers l Eu rope
354. ulose active tumeur maligne affection maligne du tissu lymphatique ou h matopo tique 2 lorsque le b n ficiaire est atteint d une forme volutive ou invalidante d une affection grave caract ris e ne figurant pas sur la liste des 30 affections pour des soins conti nus d une dur e pr visible sup rieure 6 mois arr t du 7 septembre 1988 3 lorsque le b n ficiaire est atteint de plusieurs affections caract ris es entra nant un tat pathologique invalidant pour lequel des soins continus d une dur e pr visible sup rieure 6 mois sont n cessaires arr t du 7 septembre 1988 La reconnaissance de ces affections intervient la demande de l assur Un examen conjoint doit ensuite tre effectu par le m decin conseil et le m decin traitant en vue de d terminer le traite ment que le patient doit suivre L laboration de ce protocole inter r gimes examen sp cial PIRES donne lieu un verse ment par la caisse d un honoraire Les voies de recours Pour un refus d ordre m dical Si le d saccord porte sur le diagnostic et ou sur le projet th rapeutique concernant l affection l assur ou le m decin conseil peut demander une expertise m dicale expertise L141 1 du Code de la S curit sociale L avis de l expert sim posera alors l assur comme la caisse primaire Un recours est cependant possible aupr s du Tribunal des affaires de la S curit sociale TASS Pour un r
355. une ouverture de ces groupes pour inclure Bruno De plus il se peut que la famille puisse an ment de recherche des r seaux ne donne aucun r sultat il est possible d envisager l int gration de Bruno dans de nouveaux r sea ux travers par exemple une activit ou encore par des copains de foyer 1 Sans Domicile Fixe 2 Caisse Primaire D assurance Maladie Traitement de substitution benzodiaz pines et alcool Le cas de David ET n a plus de famille Vous l avez rencontr alors qu il venait de perdre sa m re et l on pouvait alors observer une alt ration de son tat g n ral Aujourd hui il est sous traitement de substitution la bupr norphine HD cependant la plupart du temps il ach te du diaz pam et du flunitraz pam dans la rue qu il prend avec de l alcool Quand il vient vous voir c est pour r duire sinon arr ter sa consommation de benzo diaz pines qui l a conduit r cemment en prison apr s une agression contre un passant suite une prise massive de flunitraz pam Le debat La consommation excessive addictive et associ e a de nombreux produits des benzodiaz pines est un ph nom ne majeur de sant publique tout en ayant une place particuli re en France haut pres cripteur de psychotropes La consommation de psychotropes et sp cialement du flunitraz pam am ne des conduites addictives agressives et toxicomaniaques qui sont d une extr me gravit La plus grande vigilance est de mise quant au
356. us locataire e le locataire perd alors ses droits l aide au logement au profit du sous locataire En cas d arri r s de loyer e s assurer que le loyer demand tient compte des ressources e contacter au plus vite son bailleur et le pr venir des diffi cult s contacter une assistante sociale pour une demande de FSL FT Surendettement des familles p 125 Pr venir l expul sion p 122 Les huissiers p 124 ADRESSES ET NUM ROS UTILES ANAH Agence Nationale pour l Am lioration de l Habitat T l 01 44 77 39 39 Association des Comit s de D fense des Locataires ACDL 11 rue Bellefonds 75009 Paris T l 01 48 78 54 11 Conf d ration G n rale du Logement CGL 143 147 boulevard Anatole France 93285 Saint Denis Cedex T l 01 48 09 37 41 Observatoires des loyers Agglom ration parisienne OLAP t l 01 40 65 05 44 Ille et Vilaine OLIV t l 02 99 78 27 27 Besan on OLAB t l 03 81 61 92 41 Aides au logement Pr venir l expulsion FT Aides au logement p 119 Les huissiers p 124 Suren dettement des familles p 125 Aide judiciaire p 126 I Regler le probl me financi rement Contacter une assistante sociale qui peut faire debloquer des fonds de solidarit Fonds social des Assedics Fonds de Solidarit pour le Logement aide exceptionnelle de la DASS fonds sociaux d associations Si le loyer ou les mensualit s de pr ts dits sociaux ne sont
357. utour des patients ne constituent qu une petite partie de la vie des personnes Les liens cr s avec le patient s inscrivent un moment donn dans son parcours de vie et ne peuvent perdurer il s agit pour nous de faire le mieux possible un bout de chemin ensemble Sibel Bilal Directrice de SPCI Sant Promotion Conseil et Insertion Pages 75 159 169 177 181 187 Sommaire Cas cliniques Fiches techniques Courriers types Glossaire Index des mots clefs R pertoire du travail en r seau Carnet d adresses national Pages 15 19 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65 69 Cas cliniques Comment traiter l urgence Le cas de St phane Etre enceinte et toxicomane Le cas de Sonia tre toxicomane et s ropositif Le cas de Ahmed Sevrage ou traitement de substitution Le cas de Fatoumata Un h bergement en urgence est ce possible Le cas de Bruno Traitement du substitution benzodiaz pines et alcool Le cas de David Comment traiter la rechute l h ro ne Le cas de Patricia M thadone mode d emploi Le cas de Carlos Les pharmaciens et le St ribox Le cas de Abdelkader L insertion professionnelle r ve ou r alit Le cas de Fethi Co morbidit psychiatrique et toxicomanie Le cas de Fabienne Toxicomanie la coca ne Le cas de Jean H patite C et traitement de substitution Le cas de Fanny Accueil haut seuil accueil ba
358. ux Nous pouvons donc attester des efforts de M me afin de parvenir une vie stable et une insertion sociale authentique Compte tenu de ces efforts malgr les difficult s rencontr es nous pensons qu une nouvelle incarc ration risquerait de mettre en p ril les d marches r ellement positives qui ont t pos es Fait ie Demande de bilan social AS de secteur Service Mme M Adresse Cher e Madame Monsieur Je vous vous remercie de recevoir mon ma patient e Mr Mme qui me dit ne plus disposer de ressources Pourriez vous effectuer un bilan social et l orienter afin qu il elle puisse b n ficier des ressources possibles en fonction de sa situation sociale Merci par avance de l aide que vous pourrez lui apporter Je reste votre disposition pour tout renseignement que vous jugeriez utile Bien cordialement Dr 163 Demande de bilan social Demande d aide m dicale urgente Demande d aide m dicale urgente Monsieur le Directeur CCAS Monsieur J ai demand mon ma patient e M me _____ de venir chercher au bureau de l aide m dicale un dossier afin d obtenir une aide m dicale En effet M me souffre d une pathologie aigu et grave n cessitant des soins urgents Vous voudrez bien lui d livrer dans les plus brefs d lais une prise en charge de fa on ce quiil elle puisse avoir acc s aux consultations examens compl mentaires et m dicaments n
359. x prescriptions FT Les produits illicites et leurs effets p 90 La mise en place d une quipe pluridisciplinaire autour de ces patients doit permettre d agir diff rents niveaux cure de sevrage hospitali re la plupart du temps n cessaire soutien psychoth rapeutique soutien de l environnement naturel pour permettre une meilleure stabilisation et viter les rechutes On constate malgr l absence d tat de manque sous traitement de substitution que des personnes substitu es consomment des benzodiaz pines et ou de l alcool en association avec leur traitement On doit s interroger sur l origine de cette recherche d effets est ce un sous dosage du traitement de substitution est ce une incapacit affronter le r el tel quel sans produit ou encore une recher che de d fonce Dans le premier cas il faudra revoir le dosage dans le second il faudra un traitement de l angoisse et dans le dernier cas reprendre les termes du contrat avec le patient M decin pharmacien travailleur social les probl matiques IEI demande i demande demande au m decin David vient vous voir pour une pres cription de diaz pam car parait il le flunitraz pam ne lui convient pas II est devant vous affal un peu confus et somnolent au pharmacien Un soir la fermeture David vous demande sans ordonnance une boite de flunitraz pan C est le seul m dicament dit il capable de me faire dormir pour le m decin il est t
360. z les personnes ayant des partenaires multiples La grossesse n est pas contre indiqu e chez les femmes infec t es par le VHC Le d pistage syst matique du VHC n est pas recommand chez les femmes enceintes La transmission verticale du VHC est rare La pr valence de la transmission de la m re l enfant est inf rieure 6 Le Que savoir sur l h patite C 150 risque de transmission appara t plus grand chez les femmes ayant une forte vir mie ou une co infection par le VIH Le mode de d livrance c sarienne naturelle ne semble pas avoir d effet sur la transmission du VHC de la m re l enfant L allaitement maternel n est pas associ la transmission de la m re l enfant 6 Quels malades doivent etre trait s La d cision de traiter doit tre soigneusement pes e en te nant compte de l ge du malade de son tat de sant du risque de cirrhose des chances de succ s et d ventuelles maladies susceptibles de diminuer la dur e de vie ou contre indiquant la mise sous traitement La d cision de traiter d pend elle des l sions histolo giques est indispensable d effectuer une biopsie percuta n e avant la mise en uvre du traitement La biopsie permet d valuer la s v rit des l sions ces l sions doivent tre appr ci es en fonction de la dur e suppos e de la maladie de l tat clinique et des anomalies biochimiques La biopsie four nit la base d une comparaison pour valuer
361. z vous organis s avec l AS M me si chaque centre a ses sp cificit s son histoire et ses r f rences propres la prescription de m thadone ob it des r gles qui sont dict es dans l AMM FT M thadone mode d emploi p 141 et qui se r sument e une prescription initiale de 40mg par exemple un lundi matin avec s jour dans le centre toute la journ e e un ajustement de 10 en 10 mg ou de 20 en 20 mg pendant la journ e afin de combler un tat de manque possible au cours de l apr s midi e le lendemain mardi reprise de la dose globale de la veille et ajustement de 10 en 10 mg au cours de la journ e e ainsi de suite chaque jour jusqu une possible dose stable dont l efficacit ne pourra tre valu e qu apr s une bonne dizaine de jours Le m decin restera le seul d cideur de l augmentation des doses et de la d termination de la dose de stabilisation mais pourra d l guer sa responsabilit aux soignants principale ment aux infirmiers qui habituellement ont une grande marge d initiative Certains centres fonctionneront rapidement avec une pro position de psychoth rapie et ou de suivi social au fur et mesure des passages du patient La probl matique du travailleur social Y e La demande au travailleur social Carlos des son arriv e au centre m thadone de mande vous voir Moi je voudrais simplement du travail et un logement Vous d cidez de faire une valuation globale

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

取扱いについて  経営に貢献するコンタクトセンターのRecipe(レシピ)  ENGLISH ITALIANO    Black Box MDR293A-KIT    取扱説明書 - ホライズンフィットネス HORIZON FITNESS  PDFダウンロード - Help  Gateway MAN FX510 Personal Computer User Manual  Watt Meter Power Analyzer User`s Manual  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file