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1. 9 EL EONCHONNELEE DU RESENU ne 9 2 2 LE SCHEMA DIRECTEUR DES BIBLIOTHEQUES 2000 2010 10 2 3 LE PROJET D ETABLISSEMENT 1998 2001 11 3 LE DEPARTEMENT SCIENCES UN SERVICE EN MOUVEMENT 13 3 1 OBJECTIFS DE LA DEPARTEMENTALISATION ET CONSEQUENCES SUR L ORGANISATION DES COLLECTIONS en 13 3 2 LES COLLECTIONS DU DEPARTEMENT 15 3 2 1 La constitution initiale du corpus sciences et techniques 15 3 2 2 La politique documentaire du d partement ss 15 3 3 LE PUBLIC ET LES MISSIONS siemens 18 3 4 1 ACCES AUX COLLECTIONS ET L INFORMATION 20 3 4 1 Une meilleure pr sentation des collections gr ce au plan de classement 20 3 4 2 Le nouveau catalogue er a ra 21 3 4 3 DROLE Et 23 3 4 4 L acces sr 24 3 4 5 La nouvelle salle de 1 ne antenne LE 25 3 3 EES ANIMATIONS vee asa alana 26 Del Les animations clefs en 26 3 5 1 1 Les entretiens de bio m decine 24h Nimes 27 3 5 1 2 Le festival Image et Science les 16 19 21 octobre 19992. 27 342 2 Un grand projet d exposition pour lan 2000 29 3 6 UNE EQUIPE DYNAMIQUE UN EFFECTIF 30 3 6 1 La composition de l quipe et les fonctions exerc es 30 3 6 2 L viede rte raser an NE 31 3 6 3 L effectif et les postes temps partiel talon d Achille du d partement 32 3 7 LES PROJETS DU DEPARTEMENT 33 3 7 1 L am lioration des services rendus par le 4 1 33 3 7 1 1 La mise en valeur des 33 3 7 1 2 d centralisation de la distribution des ouvrages du 5110 33 3 7 2 Une meilleure insertion dans le r seau scientifique culturel et universitaire 34 3 7 3 Un nouveau service rattach au d partement l espace culturel multim dia 35 4 BILAN DU STAGE nine tenants son 37 ANNEXES SEE AE T E E E T E EE I 4 1 GLOSSAIRE Ta a a EE 42 SOURCES ADRESSES UTILES nn ne nimes IV 43 PETITE CHRONOLOGIE criin VI 44 LE DEPARTEMENT EN CHIFFRES sine 4 5 PHOTOGRAPHIES DE LA SALLE DE LECTURE X DEPARTEMENTALISATION PROXIMITE MODERNISATION QUELLE INTEGRATION POUR LES NOUVEAUX RESEAUX L EXPERIENCE DU DEPARTEMENT SCIENCES A LA BM DE LYON 1 LES OBJECTIFS ET LE DEROULEMEN
3. Pourtant vulgariser les sciences c est aussi mettre en valeur les collections en les disposant diff remment dans l espace pour justement renouveler du public Cela prend une dimension plus importante encore pour ce d partement puisque les collections scientifiques sont peu d velopp es dans les annexes Faudrait il d placer d autres services par exemple certains services internes dans d autres lieux et quels co ts pour lib rer de nouvelles surfaces ou bien modifier l quilibre documentaire et le budget d acquisition des biblioth ques de quartier pour que le d partement se recentre mieux encore sur l offre de documents de r f rence Cependant la biblioth caire estime que le volume de la salle permet une bonne accessibilit mat rielle des collections celles ci sont suffisamment a r es sur les rayonnages Gr ce au transfert r gulier de documents peu utilis s dans le silo on vite une densit trop grande des collections dans la salle 3 5 LES ANIMATIONS 3 5 1 Les animations clefs en main Les animations sont planifi es et mises en oeuvre la Part Dieu par un service commun sp cialis Cependant le d partement sciences fait exception puisqu il accueille lui m me des manifestations culturelles r guli res les entretiens de bio m decine et le festival image et sciences Ces animations sont n es de la participation du d partement la semaine de la science organis e chaq
4. en collaboration avec l Enssib Le commissaire de l exposition Monique Sicard chercheur au CNRS d fini en collaboration avec un philosophe Dumas et les professionnels animateurs et conservateurs partenaires du projet la probl matique g n rale de l exposition ainsi que ses axes principaux tant sur le plan intellectuel que sur la r alisation mat rielle Le projet de l exposition est complexe puisqu il se situe la crois e de trois probl matiques la premi re est philosophique autour de l id e de progr s et d utopie la deuxi me est esth tique autour de opposition ombre lumi re la troisi me est socioculturelle autour de la notion de rupture technique invention de l imprimerie de l lectricit de l informatique et des r seaux d information mondiaux L exposition devrait tre visible par le public l automne 2000 Invit e une des r unions pr paratoires qui s est tenue le 8 octobre 1999 j ai pu entrevoir comment se construit une exposition culturelle importante L objectif de la r union tait d impliquer les cadres dans ce projet d s sa gen se Ceux ci ont ainsi t sollicit s pour rechercher des objets et des documents si possible lyonnais pour illustrer le propos scientifique de l exposition Lors de cette r union sont aussi voqu es des questions pratiques on fixe une date butoir fin d cembre ne pas d passer pour d terminer d finitivement le contenu scientif
5. entrevoir les difficult s de la modernisation d une structure aussi complexe Ces difficult s sont essentiellement financi res et institutionnelles Par exemple ce rapport note un d ficit de surface pour les biblioth ques de quartiers de plus de 12 000 gt soit un investissement n cessaire de 133 millions de francs pr conise par ailleurs la recherche d autres financements publics venant par exemple des collectivit s territoriales Il propose l adh sion de la BM de Lyon au Groupement d Int r t Public des biblioth ques universitaires de Lyon 2 et Lyon 3 2 3 LE PROJET D ETABLISSEMENT 1998 2001 Le projet d tablissement vise engager la r novation du r seau sur une p riode plus courte tout en s inscrivant dans une probl matique sur le long terme Il se fixe 3 objectifs l am lioration du service public la valorisation du potentiel documentaire de la Part Dieu le d veloppement des collaborations avec d autres institutions publiques ou priv es Cinq actions de grande envergure sont envisag es pour y parvenir e La r informatisation 1999 2000 11 e Le d veloppement de la dimension num rique de la biblioth que 1998 2001 gr ce a la cr ation de l espace culturel multim dia de la formation des usagers et du personnel de la num risation de collections patrimoniales e restructuration du silo de Part Dieu 1999 L int gration de la biblioth que de Chantilly 199
6. l espace culturel multim dia Elle assure une ou deux permanences hebdomadaires au bureau de renseignements Elle participe des groupes de travail transversaux du p le Part Dieu Cinq assistants territoriaux dont 3 sont des assistants qualifi s traitent les documents quel qu en soit le support acquisitions catalogage classement d sherbage rangement et renseignent le public dans la salle ou au t l phone La plupart des assistants ont la responsabilit d un fonds documentaire informatique m decine sciences de la vie L un d entre eux est correspondant informatique information et formation des autres membres de l quipe pour le nouveau syst me informatique de gestion de biblioth que Best Sellers et pour le syst me d exploitation Windows Deux postes d assistants sont des postes temps partiel 32heures et 18 heures Un agent de valorisation du patrimoine recrut sur un statut d emploi jeune range les livres les entretient bulletine et quipe les p riodiques relie des dossiers Deux initiateurs nouvelles technologies recrut s sur un statut d emploi jeune assurent les formations individuelles internet pour le public Leur affectation dans le d partement 28 septembre 1999 est relativement r cente De ce fait leurs t ches internes dans le service sont encore peu d finies Cette affectation s est faite temps partiel l un est rattach au service informatique l a
7. malgr tout complexes Il nous incombe alors de r fl chir sur la meilleure fa on d expliciter leur mode de fonctionnement au x public s Aucune mode d emploi du catalogue n est disponible c t des postes informatiques de la Part Dieu sur les param trages et les termes choisis sur les am liorations techniques demander au fournisseur exemple notation de la cote d s le premier cran lorsque l ouvrage se trouve dans le d partement o s effectue la recherche fiabilit de l ensemble des index et des tris etc et sur l avenir des acc s l information propos s au public au moment o celle ci explose sous l effet conjugu de l accroissement continu du nombre de r f rences sur les documents imprim s et de l irruption spectaculaire des documents en ligne 22 3 4 3 Le pr t Une banque de pr t centralis e Les enregistrements des pr ts et retours de documents ne s effectuent pas dans les d partements mais au rez de chauss e grace une grande banque de pr t centralis e Les temps d attente sont souvent longs aux heures d affluence D ailleurs des affichettes conseillent aux lecteurs d viter ces heures de pointe Les conditions de travail y sont difficiles fortes cadences et horaires tr s flexibles La centralisation du pr t permet de r aliser une conomie de personnel et lib re les assistants de conservation de t ches r p titives Cependant on peut se demander s
8. GIP Groupement d int r t public OPAC Online public access catalogues soit catalogue accessible en ligne par le public PME Petites et moyennes entreprises PUL P le Universitaire Lyonnais r unit les universit s Lyon 1 Lyon 2 Lyon 3 l Ecole centrale de Lyon l Institut national des Sciences Appliqu es de Lyon et l Ecole Normale Sup rieure de Lyon 4 2 SOURCES ET ADRESSES UTILES Sources BAZIN Patrick Projet d tablissement 1998 2001 Biblioth que municipale de Lyon 1998 BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE Lyon Livret d accueil 1999 2000 Biblioth que municipale de Lyon 1990 BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE Lyon Statistiques 1998 Biblioth que municipale de Lyon 1999 BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE Lyon Sch ma directeur des biblioth ques de la Ville de Lyon 1999 document de travail en cours d laboration Biblioth que municipale de Lyon 1999 LENOIR Xavier La r informatisation de la biblioth que municipale de Lyon Document num rique n sp cial Les biblioth ques num riques n 3 4 1998 p 89 104 ROUGE Anne Marie Rapports d activit s 1995 1998 du d partement Sciences et Techniques Biblioth que municipale de Lyon 1995 1998 Adresses Biblioth que municipale de Lyon 30 bd Vivier Merle 69431 Lyon cedex 03 T l phone 04 78 62 18 00 M l bm bm lyon fr Site web http www bm lyon fr IV Pagode Centre de culture scientifique technique et industrielle Domaine
9. est un mus e municipal Il est rattach la Biblioth que de la Part Dieu Il vit actuellement d importantes difficult s de fonctionnement locaux inadapt s manque de personnel questionnement sur la nature de ses collections La transformation l extension et le d placement du mus e sont l objet d une r flexion commune avec l Enssib La coordination de ces 4 secteurs est assur e par le directeur de la biblioth que Patrick Bazin conservateur g n ral avec la collaboration de Catherine Barnier conservatrice responsable de la communication interne Il n existe pas v ritablement d organigramme mais un sch ma fonctionnel qui en tient lieu Celui ci pr cise le nom des services constituant chacun des 4 ensembles Pour chaque service le nom du responsable est not ainsi que les fonctions particuli res des cadres A Les grades et les relations hi rarchiques entre les diff rents responsables n apparaissent pas nettement sur ce sch ma Il existe galement un tableau annuel nominatif des effectifs o les temps partiels sont signal s Chaque membre du personnel y est recens avec son statut son corps ou sa cat gorie d emploi mais sans mention du grade Aucun document ne fait donc le lien entre les fonctions et les grades ou cat gories d emplois Cette particularit semble plus r sulter d une habitude h rit e que d un choix Cependant si un tel document existait 1l permettrait peut tre de fa
10. facilit s pour atteindre l information avec Internet l utilisateur pourra acc der des sites autres que ceux pr s lectionn s par la biblioth que il n y a plus aucune limite si ce n est financi re nombre de terminaux En ce qui concerne les orientations du d partement sciences pour les acquisitions celles ci s expriment dans les rapports d activit s et surtout de fa on orale lors de la r union de s lection hebdomadaire et lors des r unions de d sherbage La responsable du d partement appuie sa r flexion dans ce domaine sur un travail de concertation avec son quipe et sur Vapplication de directives g n rales L autonomie de la responsable du d partement concernant les d cisions de d veloppement des collections est importante dans la limite des moyens qui lui sont accord s En 1999 le budget d achat de documents se compose d une somme de 200 000 F sur le budget municipal et d une somme de 60 000 F provenant du C N L Ce budget permet l achat d environ 2 000 titres par an Ma participation aux r unions d acquisitions la lecture des rapports et mes discussions avec la biblioth caire m a permis de constater l existence d objectifs diversifi s Le d partement accro t les collections qui s adressent au grand public cuisine jardinage vulgarisation m dicale Exception de taille les t moignages sont rarement achet s du fait de la difficult d en d
11. gation r gionale Rh ne Alpes du CNRS a contact le d partement sciences en 1997 pour lui proposer d accueillir le festival Image et Sciences la biblioth que de La Part Dieu C est la troisi me ann e cons cutive que celui ci y a lieu La biblioth caire a soutenu d s le d part le projet et s y est beaucoup investie En effet ce festival permet l tablissement de s inscrire dans une op ration de communication de niveau r gional et national bien couvert par la presse de mener un projet commun avec un organisme scientifique et le PUL de sensibiliser les lus r gionaux au r le primordial que joue une grande biblioth que dans la diffusion de l information scientifique et technique enfin de proposer au public des vid ogrammes et des conf rences visant promouvoir la culture scientifique et technique sans surco t budg taire Le programme 1999 de la manifestation comprenait journ e de projection d une dizaine d missions scientifiques r alis es par de grandes cha nes de t l vision France 3 La Cinqui me Arte La BBC NRK Radio Canada Ces missions sont en comp tition pour l obtention d un prix et sont jug es par deux jurys r gionaux Le jury d adultes se compose de personnalit s diverses journalistes artistes professionnels de l audiovisuel Le jury de jeunes se compose d lus du conseil municipal consultatif de jeunes de Lyon 27 quatre tables ronde
12. important de ce r seau qui se met en place En effet pour continuer a diffuser une documentation large et vari e et r pondre a la demande croissante d information du public la biblioth que doit suivre l volution des savoirs et de ces modes de transmission Sa participation a ce travail de vulgarisation est essentielle et ne peut se d velopper compl tement qu au sein d un r seau de comp tences professionnelles diversifi es On comprend donc tr s bien que le d partement accorde une place forte aux activit s d animation et de relations publiques malgr l absence de moyens suffisants en personnel 34 3 7 3 Un nouveau service rattach au d partement l espace culturel multim dia La biblioth que de la Part Dieu propose des acc s publics internet depuis 1995 Le directeur et des responsables de service se sont rapidement aper us qu une formation structur e la manipulation de ces nouveaux outils tait indispensable aux utilisateurs de la biblioth que En 1999 c est l arriv e du nouveau r seau informatique qui a induit directement et indirectement la cr ation de ce nouveau service D une part la salle des fichiers a t supprim e puisque les notices r tro converties ont pu tre vers es dans la nouvelle base bibliographique lib rant ainsi un espace suffisant D autre part le nouveau syst me permet l acc s internet sur la plupart des postes publics si les biblioth caires le d cide
13. re tape de la d partementalisation consiste dans un projet de d centralisation de cette distribution de documents dans chaque salle de lecture Les objectifs sont doubles d une part favoriser une 33 meilleure connaissance de ces fonds le personnel puis par voie de cons quence par le public d autre part raccourcir le temps d attente des lecteurs qui peut atteindre jusqu a 20 minutes Si ce projet se concr tise pour l instant des obstacles mat riels subsistent une r flexion renouvel e sur la politique de conservation des documents post rieurs 4 1920 devrait s en suivre 3 7 2 Une meilleure insertion dans le r seau scientifique culturel et universitaire Le d veloppement de la culture scientifique et technique d passe largement le cadre de la biblioth que municipale de Lyon Les actions de communication ou d animations diverses des organismes scientifiques des associations et des services culturels des mairies l attestent A Lyon un projet d un grand centre culturel dans ce domaine existe Un quipement de grande envergure devrait ouvrir dans l Espace Confluent en 2005 Ce projet est suivi par des scientifiques et des professionnels de l animation au sein d une association La Pagode rattach e au PUL Dans ce contexte la biblioth caire ne souhaite pas que le d partement cr e lui m me des animations sp cifiques mais envisage le r le de la biblioth que comme celui d un partenaire
14. 9 2000 e La cr ation de 3 nouveaux quipements 1999 2001 ouverture de la m diath que de Vaise d une surface de 2500m pr vue fin 2000 remplacement de la biblioth que du 2 arrondissement par un quipement plus grand de 500 r novation et restructuration de la biblioth que de la Guilloti re Apr s avoir rappel les atouts de l tablissement le projet ne fait pas l impasse sur les contraintes qui peuvent g ner sa mise en uvre un budget direct en baisse un effectif limit un retard pris sur la diversification des supports un manque de moyens mat riels nombre insuffisant de terminaux de places assises 12 3 LE DEPARTEMENT SCIENCES UN SERVICE EN MOUVEMENT Le d partement sciences a t la premi re salle de lecture a ouvrir au public en septembre 1995 apr s un important travail de restructuration du p le Part Dieu Cette restructuration appel e d partementalisation proposait un nouveau mod le de service public pour une grande centrale en modifiant en profondeur l organisation des collections pr sent es au public Auparavant les salles de lecture taient con ues autour d une unit d usage des collections pr t consultation sur place Depuis 1995 1996 les salles sont identifi es non plus en fonction d un usage mais d un contenu culturel Une premi re tape de modernisation de l tablissement a donc t franchie une deuxi me est en gestation avec le d velopp
15. Ecole Nationale Sup rieure des Sciences de l Information et des Bibliotheques Diplome de conservateur de bibliotheque RAPPORT DE STAGE D partement des Sciences et Techniques P le Part Dieu Biblioth que municipale de Lyon 1 septembre 23 novembre 1999 D partementalisation proximit modernisation quelle int gration pour les nouveaux r seaux l exp rience du d partement Sciences la BM de Lyon Laurence Khamkham 8 promotion sous la direction de Anne Marie Rouge Bibliotheque municipale de Lyon 2000 A Anne Marie Brigitte Francoise Hicham Julien Laetitia Pascal Roland Virginie et Martin qui mont si gentiment accueillie dans le d partement et sans qui ce mini pensum n existerait pas Je remercie galement toutes les personnes travaillant la Biblioth que Municipale qui m ont accord une part de leur temps pour me renseigner et m aider R sum Le stagiaire s est fix comme objectif dans ce rapport de pr senter et d analyser le fonctionnement du d partement Sciences et Techniques de la biblioth que municipale de Lyon Ce service a ouvert en septembre 1995 apr s un important travail de restructuration des services publics de la biblioth que centrale de la Part Dieu d marrage du projet 1992 En 1999 les conditions d accueil et de renseignement du public ont t beaucoup am lior es ouverture d une salle de lecture r nov e d une surface de 400
16. MATIONS INDIVIDUELLES RESSOURCES HUMAINES de mai fin octobre 1999 NOVEMBRE 1999 1200 s ances d une heure assur es 9 initiateurs a temps partiel Formations professionnalisantes de niveau bac 2 accord es au 15 11 1999 3 en alternance sur un an 1 en alternance sur deux ans SALLE DE LECTURE BUREAUX INTERNES ouverture 9 11 1999 NOVEMBRE 1999 160 m 24 m 3 micro ordinateurs publics 9 places de travail sur les 12 pr vus terme 4 5 PHOTOGRAPHIES DE LA SALLE DE LECTURE Photographies prises par M Didier Nicole le 28 septembre 1999 num ris es en format JPEG Photographie n 1 salle de lecture vue de entr e Au fond droite on aper oit l entr e de l espace culturel multim dia Photographie n 2 salle de lecture espace d tude avant l installation des nouvelles tables XI
17. T DU STAGE J ai souhait effectuer mon stage d tude la Part Dieu pour deux raisons D une part je suis susceptible d occuper un poste de conservateur territorial la biblioth que de V nissieux l issue de ma formation en juillet 2000 et d autre part j avais travaill jusqu pr sent dans 5 biblioth ques municipales diff rentes dans des villes de 2 000 60 000 habitants Ce choix du lieu de stage r pondait donc a un double objectif nouer des relations avec les professionnels de la biblioth que de Lyon dans la perspective d une collaboration professionnelle future d autre part compl ter ma connaissance partielle des biblioth ques municipales par un passage court mais dense dans un tablissement d une toute autre chelle que ceux que j avais connus jusqu a pr sent D s le mois de janvier j ai pris contact avec la biblioth que bien que celle ci ne pensat pas pouvoir accepter de stagiaire cette ann e du fait de la surcharge de travail induite par le changement de systeme informatique Finalement le d partement Soci t a r pondu favorablement ma demande D s le mois de juin le sujet de mon m moire a t fix il s agissait de r fl chir aux missions et fonctions des emplois jeunes recrut s pour former le public et d aider la biblioth caire pr ciser les services rendus par l espace culturel multim dia La conservatrice responsable du d partement Soci t partant en form
18. am trage a t modifi la recherche s effectue d sormais par d faut uniquement sur le fonds de lecture publique de la Part Dieu La premi re page du formulaire de requ te propose en outre 5 largissements ou limitations possibles pour l interrogation par biblioth ques Part Dieu ou choix des arrondissements par collections par langue par support ou par date Une majorit importante des 92 lecteurs sond s en sciences trouve le catalogue facile a utiliser L OPAC nous sembl relativement performant Un premier cran donne de br ves explications sur la recherche par d faut et les possibilit s d largissement Les limitations sont accessibles d s le deuxi me cran Les donn es d exemplaires s affichent d s le quatri me cran Le lecteur peut choisir l index le type de recherche mots cl s ou alphab tique le format d affichage de la notice bref ou long et acc der s il le souhaite une recherche bool enne avec croisement d index l historique de sa recherche et une fonction panier L aide est en fran ais mais la r daction est peut tre un peu trop technique pour l instant Dans l ensemble la recherche est conviviale aucune connaissance de code de 21 fonction n est requise comme c tait le cas dans la recherche GEAC et les croisements possibles d index sont plus nombreux qu avant Cependant ce nouvel OPAC comporte un certain nombre de difficu
19. ans les deux d partements sciences et soci t pose quelques questions En effet 2 personnes sur 3 sont tudiantes en sciences contre 1 sur 2 en soci t Le nombre de personnes ne poss dant pas le baccalaur at est galement plus faible en sciences 5 92 qu en soci t 11 81 Le nombre d actifs sond s en sciences 29 92 lecteurs rend peu valable une tude des CSP Cependant on remarque que 6 sur 29 des personnes sond es en sciences sont des techniciens ou des agents de ma trise Bien que cette enqu te en privil giant le public en consultation sur place ne permette pas une image juste du public du d partement sur repr sentation probable des tudiants elle m incite m interroger sur les diff rents profils d utilisateurs touch s par le d partement Si la diversification de l offre documentaire a certainement permis une meilleure fr quentation des techniciens le public des professionnels est encore vraisemblablement pas assez pr sent dans le d partement Des actions ult rieures en terme de communication et de visibilit des ressources pour les professionnels seront a pr voir L exp rience de la M diath que de la Cit des Sciences pourrait tre par exemple utilis e en l adaptant au contexte lyonnais Il faut signaler que la jeunesse du d partement 4 ans de fonctionnement rend difficile de mener de front une double action en parall le d veloppement des collections et action forte de communication
20. ation longue dur e en octobre il a t d cid d un commun accord que le stage se d roulerait au d partement sciences D s mon arriv e nous avons r fl chi avec la responsable du d partement sur le contenu du stage Le double objectif du m moire r flexion sur les besoins des utilisateurs fonctions et formations des initiateurs nouvelles technologies entrainait un travail d enqu te assez lourd Par ailleurs il est apparu peu formateur dans mon cas de me faire r aliser d autres travaux pratiques du type catalogage ou dossier documentaire J ai donc propos de situer essentiellement mon apport sur un travail d observation et de questionnement du service tout en restant disponible pour toute t che occasionnelle que l on souhaiterait me confier de ce fait particip des t ches tr s vari es r unions d acquisitions hebdomadaires permanences au bureau de renseignements initiation au catalogage des vid ogrammes r daction de comptes rendus d entretiens pour la biblioth caire participation aux r unions de service hebdomadaires avec les initiateurs nouvelles technologies participation l g re la r installation des collections dans la nouvelle salle de lecture J ai pu ainsi collecter de multiples informations que j ai compl t es par la lecture de divers documents articles de revues rapports et dossiers concernant le d partement ou la biblioth que dans son ensemble La riches
21. bibliographique qui lui reste inchang Ainsi les ouvrages sur la physiologie de la grossesse de l accouchement et de l embryon seront class s dans le rayon obst trique en utilisant l indice de classement 618 2 alors que les indices bibliographique 612 62 612 64 seront de fa on classique conserv s dans les notices 20 3 4 2 Le nouveau catalogue informatis Le nouveau catalogue informatis r alis par la soci t Best Seller et param tr par des membres du comit de pilotage informatique a t mis a disposition du public le 22 juin 1999 Le nombre de notices accessibles a t multipli par deux On est pass de 400 000 notices sur l ancien syst me environ 800 000 aujourd hui ce qui repr sente 1 500 000 exemplaires Cet apport de notices concerne essentiellement les livres de 1801 1988 conserv s dans le silo le fonds ancien et des fonds sp cialis s Par ailleurs la biblioth que a fait le choix de proposer un OPAC Web ces lecteurs accessible dans ses locaux par l interface d un navigateur sp cifique la soci t Best Seller pas de possibilit de t l chargement par exemple Les possibilit s offertes par le logiciel de param trage de OPAC laissent une marge de man uvre importante la biblioth que Pendant plusieurs mois l interrogation se faisait par d faut sur la totalit du catalogue y compris le fonds ancien ce qui perturbait certains lecteurs R cemment le par
22. ciences et techniques et la volont de ne pas segmenter les publics en fonction des d partements de fa on favoriser la 14 communication entre les lecteurs familles tudiants et mieux valoriser les collections en diff renciant les usages 3 2 LES COLLECTIONS DU DEPARTEMENT 3 2 1 La constitution initiale du corpus sciences et techniques Le choix des disciplines qui sont regroup es dans le d partement des sciences et techniques a t d fini au moment de la d partementalisation en 1995 et a peu volu depuis On y retrouve l informatique la biblioth conomie les sciences pures les sciences de la terre et de la nature les techniques l exception des techniques de la gestion int gr es au fonds soci t Cette d finition du corpus scientifique h rit e en partie de la classification Dewey correspond ce qui se fait couramment dans les biblioth ques municipales qui sectorisent leurs acquisitions sauf pour la biblioth conomie Cette exception est due deux facteurs l ancienne proximit g ographique de la salle des fichiers qui a t r cemment supprim e et une proximit de type intellectuel avec les collections sur l informatique qui a permis la constitution d un rayon documentaire sciences de l information 3 2 2 La politique documentaire du d partement Il n existe pas de politique documentaire au sens propre du terme la biblioth que municipale de Lyon En effet a
23. e r seau animations Les biblioth ques de quartiers ont dans l ensemble une taille relativement r duite Seules 3 d entre elles d passent les 500m Les locaux des annexes ont en moyenne environ 15 ans d existence et ont rarement t enti rement r nov s 2 1 ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET FONCTIONNELLE DU RESEAU Le r seau est structur en 4 grands ensembles le p le Part Dieu les services communs les p les urbains le Mus e de I Imprimerie Le p le Part Dieu r unit les 8 d partements de la biblioth que de la Part Dieu et un service g n ral Arts et loisirs Civilisation Documentation r gionale et d p t l gal Fonds ancien auquel sont rattach s atelier photographique la reliure et le pr t entre biblioth ques Jeunesse Langues et litt ratures Sciences et techniques Soci t Silo de conservation La coordination du p le est assur par un conservateur en chef Les services communs tout le r seau r unissent les services administratifs et techniques le service du public et du pr t la communication externe la coordination bibliographique la coordination des acquisitions Les p les urbains correspondent au r seau des biblioth ques de quartiers et des 3 bibliobus Ils sont divis s en 5 secteurs g ographiques p le Nord 1 4 6 p le Centre 2 5 p le Sud 3 7 8 p le Ouest 9 p le mobile 3 bibliobus Le Mus e de l Imprimerie
24. ement du num rique et le d veloppement des liens avec d autres institutions culturelles cf le paragraphe 2 1 3 sur le projet d tablissement Le d partement est particuli rement touch par cette deuxi me tape On lui en effet rattach l espace culturel multim dia D autre part par la nature de ses collections de son public et de ses animations il est un des points d appui de la politique de rapprochement de l tablissement avec les universit s lyonnaises Mais pour bien comprendre le fonctionnement du d partement il est utile de revenir sur les objectifs de cette restructuration ainsi que les logiques qui ont pr valu pour constituer les collections de ces nouvelles salles Je d crirai ensuite les diff rentes activit s du d partement ses ressources ainsi que ses projets 3 1 OBJECTIFS DE LA DEPARTEMENTALISATION CONSEQUENCES SUR L ORGANISATION DES COLLECTIONS 13 La d partementalisation a t un des premiers projets d envergure impuls par un nouveau directeur M Bazin nomm en 1992 Elle r pondait plusieurs objectifs Le directeur souhaitait donner plus de vitalit au p le de lecture publique de la Part Dieu par un accroissement consid rable du volume des collections en pr t dynamiser les quipes de travail nouvelles missions nouvelles qualifications plus grande autonomie enfin moderniser la biblioth que en diversifiant les supports Les deux premiers objectifs on
25. envers des publics particuliers PME coles professionnelles etc D autre part le public usager des fonds scientifiques et techniques des biblioth ques municipales est encore peu connu surtout en ce qui concerne les actifs On peut sugg rer au 18 d partement de proposer ce sujet d tude a un e tudiant e en sociologie ou en sciences de l information de fa on aider les biblioth caires analyser plus finement ces publics Impressions sur le public du d partement sciences Les enqu tes fournissent aux professionnels des informations chiffr es et d taill es Mais elles ne remplacent pas une connaissance intuitive du lectorat que ceux ci pr cisent au fil du temps gr ce aux permanences effectu es au bureau de renseignements La responsable du d partement assure une ou deux permanences par semaine d une dur e de quelques heures Cette pr sence des cadres au public m apparait comme la biblioth caire essentielle conserver quelle que soit par ailleurs la charge de travail qui s accumule Ne nous laissons pas absorber compl tement par la gestion et diverses t ches techniques et sachons garder une oreille attentive aux demandes du public Ma participation quelques permanences m a beaucoup int ress e En effet le spectre des demandes documentaires est tr s large Telle personne g e s int resse aux nombres p adiques et trouvera les renseignements recherch s dans un livre de r f
26. i 1999 et que l am nagement des locaux tait termin d s fin octobre 35 Apr s r flexion il a t d cid lors d une r union de cadres du p le Part Dieu d ouvrir la salle avant la fin de l ann e en y transf rant 3 postes internet auparavant localis s dans diff rents d partements Dans l attente du d blocage des financements un service minimal est propos dans cette salle depuis le 9 novembre 1999 Sont d di s la consultation sur place sur rendez vous 2 postes la consultation d internet l poste la formation individuelle du public Ces services ne sont pas nouveaux puisqu ils existaient pr c demment dans les d partements Cependant 115 seront rendus dans de meilleures conditions mobilier et local adapt s D autre part cela facilitera une meilleure dynamique au sein de l quipe des initiateurs auparavant dispers e dans plusieurs lieux ainsi qu une meilleure gestion du planning des rendez vous Ce contretemps ne remet pas du tout en cause le projet mais retarde son plein d veloppement une date ult rieure L enqu te que j ai men e dans le cadre de mon m moire montre en effet que la demande du public en formation est toujours forte et a tendance se diversifier ce qui justifie s il en tait besoin l essor de ces nouveaux services la biblioth que 36 4 BILAN DU STAGE Ce stage t tr s positif jai pu recueillir des donn es for
27. i une certaine qualit de contact avec les lecteurs qui n utilisent pas les services du bureau de renseignements n en patit pas un peu 23 Un nombre de pr ts qui a consid rablement augment Le nombre de pr ts des documents du d partement a plus que doubl de 1996 1998 Avec un chiffre de 96 000 pr ts annuels le d partement d tient la deuxi me place du palmar s 1998 du p le Part Dieu pour le nombre de documentaires pr t s En 1998 sur 16 500 exemplaires disponibles seuls 10 sont r serv s la consultation sur place dans la salle et 8 au patrimoine Un taux de rotation lev pour certaines cat gories de documents En 1997 le taux de rotation annuelle tait de 7 3 tout document confondu il tait de 12 5 pour les c d roms et de 8 4 pour les vid os pr tables La diversification des supports 90 des exemplaires achet s en 1998 sont des livres se fait donc lentement et ne r ussit pas suivre la demande du public faute de moyens ou d offre ditoriale suffisante En 1998 le taux de rotation annuelle est de 9 pour les documents informatiques imprim s et autres supports alors que le taux moyen est de 6 L aussi le d partement ne peut suivre la demande du public 3 4 4 L acc s a l information les probl mes mat riels Le d partement propose au public 3 postes OPAC dont un ne fonctionne pas actuellement 1 poste enti rement d di la consultation internet sur rendez vo
28. ique de l exposition et on rappelle la n cessit de continuer le travail de prospection de partenaires susceptibles de financer le projet Le d partement sciences sera directement impliqu dans cette exposition puisqu une des conf rences des entretiens de bio m decine fera partie du programme de la manifestation En conclusion l activit li e aux animations est relativement forte dans le d partement Cette activit repose actuellement uniquement sur la biblioth caire Cependant les assistants de conservation assistent r guli rement aux projections et conf rences 29 3 6 UNE EQUIPE DYNAMIQUE UN EFFECTIF REDUIT 3 6 1 La composition de l quipe et les fonctions exerc es L quipe propre au d partement comporte 10 personnes ce qui repr sente 7 3 quivalents temps plein Un conservateur d tat en chef est charg de la coordination du pdle Part Dieu Cette responsabilit occupe l essentiel de son temps Il participe de nombreuses r unions r guli res commission personnel comit de pilotage informatique ou occasionnelles sur des sujets vari s s curit des collections acc s convoque anime et r dige les comptes rendus des r unions des cadres du p le Part Dieu et des services communs Il assure un r le de m diation et d interface entre les diff rents d partements ou entre les personnels si n cessaire Il est appel r soudre en dernier resso
29. ire appara tre les anomalies et pourrait servir de point d appui suppl mentaire une r flexion sur les qualifications des personnels qui s effectue actuellement uniquement au sein de la commission formation 2 2 LE SCHEMA DIRECTEUR DES BIBLIOTHEQUES 2000 2010 Un travail de r flexion de haut niveau a t engag en 1999 sur l avenir de toutes les composantes du r seau Il s agit de concevoir un sch ma directeur des biblioth ques lyonnaises pour les dix ans venir en s appuyant sur une tude commandit e par les lus et 10 les professionnels l agence Abcd L objectif est de reformuler les missions de la biblioth que en tenant compte des volutions g ographiques socioculturelles et techniques de cette fin de si cle et par voie de cons quence de pr voir une restructuration des outils et moyens tant humains que techniques financiers et juridiques du r seau Un document de travail pr sentant ce sch ma est en cours d laboration Il est riche d enseignements Par exemple il aborde la restructuration du r seau sous un angle de g ographie urbaine r partition des populations n uds de communications coupures physiques dans les quartiers Il valide la n cessaire cr ation sur la ville de Lyon de plusieurs quipements de taille interm diaire des m diath ques de 1500 2000 venant compl ter ou remplacer les biblioth ques de quartiers existantes Il permet galement d
30. liser au mieux une marge de man uvre un peu troite 37 ANNEXES SOMMAIRE DETAILLE DES ANNEXES ANNEXES I 4 1 GLOSSAIRE hit un 22 SOURCES ET ADRESSES UTILES 4 3 PETITE CHRONOLOGIE nn a e VI 4 4 LE DEPARTEMENT EN CHIFFRES nan nus au ee 4 5 PHOTOGRAPHIES DE LA SALLE DE LECTURE X Les annexes de la version num rique du rapport sont diff rentes de la version imprim e suppression de tous les documents reproduits par photocopie 4 1 GLOSSAIRE Agence Abcd cabinet de consultant engag en 1999 par la biblioth que pour contribuer par une tude la conception du sch ma directeur des biblioth ques de la Ville de Lyon Best Sellers Soci t qui a fourni le nouveau syst me int gr de gestion des biblioth ques mis en service en 1999 Lyon Biblioth que municipale CNL Centre National des Lettres CNRS Centre National de la Recherche Scientifique CSP Cat gories socioprofessionnelles Dewey Melvil 1851 1931 bibliographe am ricain dou qui inventa le syst me d cimal de classification des livres dans les biblioth ques GEAC Geac Computers France soci t qui a fourni l ancien syst me de gestion int gr de biblioth que utilis Lyon de 1986 a 1999 GED Gestion lectronique de documents
31. lt s dont certaines sont inh rentes ces qualit s Trop de choses sur l cran am liorez le catalogue d clare une lectrice insatisfaite C est vrai beaucoup de choix c est aussi beaucoup d informations parfois inutiles pour nombre de lecteurs La complexit de la base bibliographique de la BM de Lyon n est pas simple a appr hender Un travail de r flexion est en cours sur certaines formulations Ainsi le terme documents depuis 1920 dans les largissements propos s n est pas clair pour le lecteur pas plus que les termes retenus pour diff rencier les cat gories de documents audiovisuels D autres lecteurs n ophytes ont du mal voir les donn es d exemplaires car l information ne figure pas sur la liste simplifi e des titres Et sur le quatri me cran o ces donn es s affichent il faut souvent utiliser m me sur une notice br ve l ascenseur pour y parvenir Par ailleurs le catalogue va progressivement voluer avec l introduction de multiples r f rences de documents num riques notices bibliographiques de sites web liens avec des documents num ris s accessibles en GED sur l intranet liens avec des sites internet ext rieurs Une commission de cadres acc s l information s est cr e r cemment pour r fl chir une politique de la biblioth que dans ce domaine On s aper oit donc que si les outils de recherche bibliographique se perfectionnent ils restent
32. m pour le d partement Sciences et Techniques et meilleures possibilit s d interrogation de la base bibliographique g n rale grace au nouveau catalogue informatis Parall lement depuis plusieurs ann es l offre documentaire se diversifie progressivement avec le pr t de vid ogrammes et de c d roms scientifiques et l acc s au r seau mondial d information par internet Le service s implique galement dans une politique d animation Pour autant l effectif initial de l quipe a peu augment La formation des usagers aux nouvelles technologies est une pr occupation r cente Pour combler ce manque un nouveau service l espace culturel multim dia anim par des emplois jeunes t cr 1999 est rattach au d partement La conclusion du rapport se termine sur une question non r solue les biblioth ques municipales ont elles les moyens financiers n cessaires leur indispensable volution Descripteurs Biblioth que municipale Lyon Fonds sp ciaux Sciences Sciences Vulgarisation SOMMAIRE A DEPARTEMENTALISATION PROXIMITE MODERNISATION QUELLE INTEGRATION POUR LES NOUVEAUX RESEAUX L EXPERIENCE DU DEPARTEMENT SCIENCES A LA BM DE LYON 1 LES OBJECTIFS ET LE DEROULEMENT DU 7 2 L EVOLUTION DU RESEAU DES BIBLIOTHEQUES MUNICIPALES DE LYON UN CHANTIER GIGANTESQUE sssnnnnnnnnennesnesnsee 9 2 1 ORGANISATION
33. matique et multim dia avec les soci t s Best Seller et l Entreprise Industrielle Audiovisuelle Arriv e des 400 000 ouvrages de la biblioth que j suite du Centre culturel des Fontaines Novembre 1999 ouverture de l espace culturel multim dia la Part Dieu CALENDRIER PREVISIONNEL Printemps 2000 R ouverture de la biblioth que de la Guilloti re r nov e VI FIN 2000 Fin de la r informatisation GED Ouverture de la nouvelle M diath que de Vaise vil 4 4 LE DEPARTEMENT EN CHIFFRES SCIENCES OUVERTURE 1995 RESSOURCES DOCUMENTAIRES EN 1998 BUDGET D ACQUISITIONS LIVRES EN 1999 200 000 F Ville de Lyon 18 000 en salle de lecture 60 000 F Etat 7 500 c d roms 5 000 vid os 120 titres de p riodiques en acc s direct 90 titres dans le silo PRETS RESSOURCES HUMAINES EN 1998 EFFECTIFS AU 1 11 1999 96 000 pr ts 10 personnes 7 3 quivalent temps plein 27 jours de formation en 1998 SALLE DE LECTURE BUREAUX INTERNES NOVEMBRE 1999 NOVEMBRE 1999 400 m 75 m 82 places assises 5 micro ordinateurs publics 2 postes de consultation vid os publics 2 micro ordinateurs professionnels 8 places de travail 4 micro ordinateurs 1 imprimante connect s a internet et au r seau de c d roms augmentation du nombre d exemplaires par rapport 1998 s explique par l int gration du fonds de la salle des fichiers ESPACE CULTUREL MULTIMEDIA FOR
34. ment trait es 3 4 5 La nouvelle salle de lecture Cet t la salle de lecture et les bureaux internes du d partement sciences ont t r nov s et d plac s Le plancher a t remplac l clairage et les murs seront refaits l ann e prochaine Ce d placement a permis d une part de rapprocher la salle de lecture des flux principaux de circulation du public en la situant proximit imm diate des ascenseurs et des escaliers et d autre part d augmenter la surface d accueil Auparavant il fallait passer par la salle des fichiers pour acc der au d partement Sciences Ceci constitue une am lioration importante pour le service d autant plus que celui ci est situ au troisi me tage de l tablissement On est pass d une surface de 265 gt une surface de 400 m La surface d accueil suppl mentaire a t peu utilis e pour augmenter les collections en acc s direct ou pour les desserrer mais a plut t t affect e la fonction tude on est pass de 45 places assises 82 aujourd hui Toutes les places assises sont des places de travail avec tables il n y a pas de chauffeuses On s apercoit ici d une limite tr s importante du d veloppement du p le Part Dieu Comment en effet diversifier les publics tout en maintenant ou en am liorant une qualit d accueil suffisante pour les tudiants alors que la surface accessible au public ne peut plus 25 techniquement voluer
35. nt L volution de la base bibliographique qui devrait int grer des liens sur des sites web ext rieurs multipliera vraisemblablement le nombre de postes publics connect s au r seau mondial Le besoin de formation devrait donc s intensifier Par ailleurs le Minist re de la Culture est susceptible de financer des espaces culturels multim dias dans les institutions qui s engagent assurer deux services principaux 1 formation g n rale du public aux nouvelles technologies et l aide la cr ation culturelle multim dia La n cessit de d velopper des services d information modernes et les opportunit s mat rielles qui se sont pr sent es ont donc conduit la direction et le d partement sciences concevoir ce nouveau service Les activit s qui y sont envisag es sont tr s diverses formation l interrogation de diff rents outils OPAC internet c d roms d monstrations de documents num riques animations interactives forums des lecteurs apprentissage de la cr ation de pages web Ce nouvel espace devait ouvrir d s l automne 1999 avec une dizaine de nouveaux postes informatiques et tre anim par plusieurs initiateurs nouvelles technologies Malheureusement les financements attendus de la mairie de la DRAC et de la Courly pour l achat des postes informatiques n ont pas pu tre obtenus temps et ont retard l ouverture de la salle alors que le personnel tait d j recrut depuis ma
36. rence paru chez Vuibert Un jeune homme cherchera en vain un ouvrage sur la programmation Perl indispensable au webmestre technique qu il est s rement Malheureusement ils sont tous emprunt s Un lecteur surpris par la disparition de la salle des fichiers sera content de retrouver par mon interm diaire car il n aime pas utiliser l informatique les r f rences d un annuaire sur les m tiers du spectacle archiv dans le silo Une jeune femme se documente sur les productions v g tales pour pr parer un concours une autre sur les vaccins obligatoires Une d coratrice trouvera son bonheur dans un ouvrage tr s technique sur les usages de la chaux dans le b timent Une tudiante en art le trouvera galement dans un livre agricole sur les vaches l iconographie qu il rec le lui convient parfaitement Mais c est bien sir le public des fonds scientifiques et techniques en biblioth que municipale est bien plus divers qu on ne le cro t Et l on comprend que si le recrutement d assistantes de conservation a t difficile au d but beaucoup se piquent maintenant au jeu 19 Une tude r alis e par la responsable montre que 8 des demandes conduisent une r orientation des lecteurs dans une autre lieu de la BM On peut donc faire l hypoth se que les lecteurs ont bien compris les principes de la d partementalisation et que le bureau d accueil ainsi que les grands panneaux de signalisation si
37. rer un climat de confiance Elle exprime fermement et honn tement ses choix et ne personnalise pas les conflits Il serait regrettable que le surcro t de travail engendr par le d veloppement des activit s du d partement et la double responsabilit de service qui p se sur la biblioth caire remettent en cause cet quilibre impossibilit par exemple d impliquer suffisamment les cadres B dans la modernisation du service faute de temps D autant plus que si au moment de la constitution initiale de l quipe certains assistants ont t nomm s d office dans le d partement faute de candidature ceux qui sont pr sents aujourd hui partagent le souci de vulgariser les sciences aupr s d un large public 3 6 3 L effectif et les postes a temps partiel talon d Achille du d partement Cinq postes sont relativement stables mais d autres le sont beaucoup moins rotation importante sur les postes temps partiel incertitude sur les 3 postes d emplois jeunes moyen ou long terme resteront ils tous cinq ans et que se passera t il la fin du contrat D autre part le nombre d quivalents temps plein 7 3 est un des plus faibles du p le Part Dieu 32 La responsabilit de l espace culturel multim dia qui a t r cemment attribu e la biblioth caire m me si celle ci est int ressante pour le d partement n a pas arrang la situation De fait la responsable du d partement est souvent pri
38. rt toute sorte de probl mes li s la vie quotidienne de l tablissement ou valider les d cisions prises comme par exemple la suppression de quelques tourn es du bibliobus suite des dysfonctionnements informatiques Il param tre les modules de pr t et de l Opac dans la base de donn es informatique Une connaissance approfondie du fonctionnement interne de l tablissement et des diff rentes cat gories de personnel qui y travaillent sont indispensables ce poste qui a donc t confi un conservateur en chef qui a une longue exp rience de la lecture publique la Part Dieu Par ailleurs ce conservateur collabore aux activit s du d partement auquel il est rattach II effectue les recherches bibliographiques pr alables la r union d acquisitions hebdomadaire laquelle il participe et assure une permanence hebdomadaire au bureau de renseignements Une biblioth caire territoriale est charg e de la responsabilit du service Ses t ches sont tr s vari es Elle coordonne deux quipes celle du d partement 7personnes celle des initiateurs nouvelles technologies 9 personnes Elle participe aux acquisitions assure la responsabilit du d veloppement des collections ainsi que la responsabilit de la salle de lecture am nagement signalisation suivi des plannings Elle d veloppe organise les animations scientifiques et s occupe des relations publiques du d partement Elle cr e 30
39. s sur un th me d actualit les biotechnologies du XXI me si cle J ai assist la journ e de projection du samedi 16 octobre Les films propos s sont d une grande qualit et pr sentent une r elle diversit de forme et de contenu C est le film The true story of Elephant man de Emma Walker et John Hayes Fisher r alis par la BBC qui a t s lectionn au final par le jury pr f rant ainsi nettement un film grand public a des films plus difficiles d acc s comme G ne thique de Robert Nardonne qui traite des enjeux de la r flexion bio thique L audience de la manifestation est bonne la salle de projection tait presque pleine ce qui ne va jamais de soi pour ce genre de manifestation Cela confirme la fois l attractivit de la biblioth que de la Part Dieu comme lieu de vie culturelle de l agglom ration et l existence relativement r cente de questionnements scientifiques chez nos concitoyens En t moigne l int r t que les jeunes coll giens du jury ont port au film Les b b s de la science de Laurence Serfaty r alis par France 3 28 3 5 2 Un grand projet d exposition pour 2000 En plus de ces animations propres le d partement sciences a t sollicit comme l ensemble des services de la BM pour contribuer a enrichir le programme d une exposition phare pour la biblioth que De l ombre la lumi re le chemin des utopies Le projet est men
40. scientifique de la Doua 43 bd du 11 novembre 1918 69622 Villeurbanne cedex T l phone 04 72 43 26 85 M l pul csti univ lyon1 fr Site web http www univ lyon asso fr 4 3 PETITE CHRONOLOGIE HISTORIQUE 1519 Fondation d une cole par la confr rie de la Trinit 1527 Adjonction d un coll ge dot d une biblioth que 1565 R ouverture du Coll ge de la Trinit actuel lyc e Amp re confi aux J suites 1732 Cr ation de la premi re biblioth que publique lyonnaise l H tel de Fl ch res Saint Jean 1765 Fusion des deux tablissements La Biblioth que du Coll ge devient publique 1803 La gestion de la biblioth que est confi e la municipalit 1831 Cr ation d une seconde biblioth que municipale au Palais des Arts 1912 Fusion de la Biblioth que du Coll ge et de la Biblioth que du Palais des Arts Installation de la biblioth que au Palais Saint Jean 1972 Transfert de la biblioth que municipale dans les locaux de la Part Dieu 1972 1982 Informatisation des pr ts Echec de l informatisation des commandes et du catalogage 1983 1989 Choix d un nouveau syst me informatique int gr GEAC 1992 Premier terminal multim dia avec consultation de 6 c d roms 1993 Mise en place du r seau multim dia Num risation de dossiers de presse Septembre 1995 Ouverture du d partement Sciences et Techniques Juin 1995 Premier acc s internet 1999 Installation du nouveau r seau infor
41. se de ce lieu d tude et la grande disponibilit mon gard de la responsable du d partement m ont permis d acqu rir diverses connaissances et d approfondir certains de mes questionnements ant rieurs sur l volution des biblioth ques municipales Cependant la masse des informations r unies n ont pu toutes tre exploit es imm diatement Le pr sent rapport t moigne donc de ce travail d observation tout en ne faisant qu aborder partiellement les enjeux auxquels le d partement sciences est confront aujourd hui Le d partement n tant pas une entit autonome mais tant tr s impliqu dans les changements que la biblioth que vit aujourd hui j ai essay de percevoir le plus possible les volutions en cours dans l tablissement sans toutefois pouvoir en comprendre tous les m canismes du fait de la dur e limit e du stage 2 L EVOLUTION DU RESEAU DES BIBLIOTHEQUES MUNICIPALES DE LYON UN CHANTIER GIGANTESQUE Le r seau des biblioth ques de la ville de Lyon comprend 15 tablissements et 3 bibliobus Il s agit d un tablissement municipal rattach aux services culturels et administratifs de la mairie Le r seau se caract rise par la pr sence d une centrale forte dot e d une tr s grande surface 27 000m et qui cumule de nombreuses fonctions li es son histoire mission patrimoniale p le d tude et de lecture publique services techniques et administratifs communs tout l
42. se par des activit s hors du service lui m me alors qu il n existe pas de poste d adjoint proprement parler Des risques existent donc coupure entre cadres et impossibilit mat rielle faute de temps de d velopper les activit s du d partement voire m me de les maintenir toutes malgr la demande croissante du public me semble donc que le renforcement de l quipe par un poste qualifi et stable est devenu indispensable un fonctionnement correct du service 3 7 LES PROJETS DU DEPARTEMENT 3 7 1 L am lioration des services rendus par le d partement 3 7 1 1 La mise en valeur des collections Les collections scientifiques et techniques du p le Part Dieu se sont consid rablement accrues depuis l ouverture du d partement Quatre ans plus tard il est n cessaire de revoir de mani re approfondie les collections pr sent es au public de fa on leur conserver un aspect attractif La biblioth caire souhaite donc inciter son quipe un travail important de d sherbage limination ou transfert dans le silo d un certain nombre de documents 3 7 1 2 La d centralisation de la distribution des ouvrages du silo Actuellement les ouvrages retir s des salles de lecture au cours du temps sont stock s dans les tages du silo et sont communiqu s surtout sur place mais parfois domicile sur demande du public gr ce une banque de distribution centrale situ e au tage derni
43. t t atteints Le troisi me n est que partiellement r alis par manque de moyens financiers suffisants Par ailleurs on s aper oit que l offre documentaire propos e dans des salles de lecture diff renci es les d partements a suivi essentiellement deux logiques une li e aux disciplines l autre au public la logique scientifique Elle consiste d terminer selon la production ditoriale et l volution du savoir des ensembles documentaires coh rents Cette r partition peut tre traditionnelle On distinguera alors par exemple les documents traitant des sciences cognitives en fonction d un point de vue disciplinaire qui sera soit philosophique d partement Civilisations soit biologique d partement Sciences Elle peut tre galement plus moderne et circonstancielle en fonction d une volution interdisciplinaire r cente Par exemple les ouvrages sur les sciences de l information ou la bio thique seront enti rement regroup s dans le d partement Sciences la logique de l accueil du public Elle consiste proposer dans une m me salle des documents s adressant diff rentes cat gories de public ou correspondant des usages de nature diff rente Informations concernant la vie quotidienne cuisine jardinage bricolage sant Informations sp cialis es manuels de m decine math matiques techniques de l ing nieur Cela correspond la fois une vision non acad mique des s
44. t utiles sur l offre ditoriale scientifique et technique et sur le traitement des documents non livres Par ailleurs la position d observateur ext rieur est int ressante en particulier dans le domaine de la gestion du personnel J ai pu voir par exemple comment la mise en place d un nouveau service dans une situation donn e g n rait des tensions entre cadres A et initiateurs nouvelles technologies horaires demandes de formation ponctualit galement pu enrichir ma r flexion sur la notion de r seau que celui ci soit documentaire culturel territorial ou professionnel Cependant beaucoup de questions sont encore floues En particulier dans les perspectives d volution du statut administratif des grandes biblioth ques municipales Faut il les transformer en tablissement public les int grer des ensembles plus vastes comme les GIP changer leur tutelle territoriale Cela suffira t il am liorer suffisamment leurs ressources Par ailleurs le probl me du financement public des transformations en cours dans les biblioth ques municipales se pose avec acuit Les biblioth ques publiques sont engag es depuis plusieurs ann es dans une profonde mutation Feront elles face leurs nouvelles missions seront elles oblig es de choisir au d triment de certains usagers En attendant d hypoth tiques r ponses r vons encore plus une biblioth que id ale ce qui nous aidera s rement uti
45. ter des ouvrages pointus Les biblioth caires se soucient de la qualit ditoriale Elles rep rent et s lectionnent des collections fiables et elles d pouillent la presse sp cialis e En conclusion les biblioth caires savent que le d partement est un p le documentaire pour toute l agglom ration En effet les fonds scientifiques des biblioth ques de quartiers lyonnaises et m me des communes environnantes sont en g n ral peu d velopp s Par ailleurs l offre universitaire n est pas assez large dans certains secteurs ou bien ne touche pas tous les tudiants classes pr paratoires par exemple Elles essayent donc par une politique d acquisition assez large de combler les manques existants dans le r seau documentaire du Grand Lyon 17 3 3 LE PUBLIC ET LES MISSIONS Deux des missions de la BM de Lyon concernent particuli rement le d partement sciences d velopper l acc s du plus grand nombre au public et a la lecture renforcer le r seau documentaire universitaire par la mise disposition des tudiants et des chercheurs des collections encyclop diques cf livret d accueil 1999 2000 La politique d acquisition suivie s inspire de ces principes Cette volont tr s nette de la biblioth caire de diversifier l offre documentaire du d partement se concr tise t elle aujourd hui par une r elle diversification du public L examen de l enqu te que j ai r alis e d
46. terminer l int r t disciplinaire et de les distinguer des fameux V CUS 16 Il acquiert presque syst matiquement les documents qui inscrivent le d veloppement des sciences dans un processus social fonds bio thique ouvrage de r flexion sur l histoire et l pist mologie des sciences Il d veloppe les collections sp cialis es qui s adressent a un public de professionnels et d amateurs clair s diversifiant et en augmentant d une part la place de la documentation technique informatique sp cialis e g nie civil techniques de l ing nieur d autre part la place des documents de r f rence en pr t ou en consultation sur place exemple l ouvrage les prot ines v g tales a satisfait un technicien qui s int ressait un descriptif d taill de la prot ine de soja Il continue acqu rir de nombreux ouvrages qui s adressent aux tudiants en privil giant plut t le public des coles professionnelles et des cycles courts Exemple pour le fonds m dical on s attache surtout au choix de documents utiles pour les tudes param dicales Il d termine des p les d excellence correspondant aux missions de r f rence du p le Part Dieu sciences de l information biotechnologies et toute techno science ou discipline mergeante si celle ci est relativement m diatis e aupr s d un public cultiv mais non sp cialis On n h site pas dans ces domaines ache
47. tu s au rez de chauss e r pondent bien a leurs fonctions Cette m me tude signale que 12 27 des usagers selon les jours sollicitent le personnel au bureau de renseignements et que 64 des demandes sont de nature documentaire Le bureau de renseignements n est donc qu un des l ments qui permettent un bon acc s aux ressources de la biblioth que 3 4 ACCES AUX COLLECTIONS ET A L INFORMATION En parall le avec le bureau de renseignements des interm diaires et outils techniques directs ou indirects tels que le plan de classement le catalogue informatis la recherche sur internet permettent au lecteur d acc der aux documents et l information qu il recherche 3 4 1 Une meilleure pr sentation des collections gr ce au plan de classement Cela n tonnera pas beaucoup les professionnels des biblioth ques la classification Dewey n est plus compl tement adapt e m me dans le cas d un classement disciplinaire et non par centre d int r t une pr sentation logique des collections pour le public dans une biblioth que donn e Certains indices sont trop longs d autres ne correspondent plus la r alit ditoriale ou bien ne correspondent plus du tout la d marche de recherche des publics Le d partement a donc adopt un plan de classement qui effectue un certain nombre d am nagements dans les indices qui sont ensuite uniquement utilis s dans la cote et non dans l indice de la notice
48. ucun document pr cisant globalement les objectifs les moyens et les m thodes d valuation d une telle politique n a t formalis ce jour que ce soit pour les d partements ou pour l ensemble du r seau Des orientations existent pourtant deux niveaux celui de la direction et celui des d partements En ce qui concerne la direction la politique d acquisition de l tablissement a t r cemment explicit e dans un article de presse A sa lecture se d gagent plusieurs principes tablis 15 e le pluralisme mais pas la neutralit il n y pas de limites au pluralisme Dans le cadre de la d mocratie les biblioth ques s adressent des citoyens libres de leurs choix tous les documents ont leur place dans une biblioth que Il est vident que nous n allons pas mettre en avant les ouvrages de Faurisson mais il est primordial que ceux chercheurs ou pas qui veulent se faire une id e des th ses n gationnistes le puissent e l encyclop disme et la recherche de la qualit ditoriale avec le souci quotidien de recherche qualitative les biblioth ques arrivent une sorte d quilibre pour proposer dans chaque domaine id ologique compris un panel le plus large possible des parutions lerefus de l litisme pas pr senter les best sellers n aurait pas de sens e notion de service public nous sommes l pour fournir aux gens des outils de travail et des
49. ue ann e par le Minist re de la Recherche et de la Technologie Ces animations clefs en main sont con ues par les partenaires de la biblioth que qui assure quant elle une bonne partie de la logistique communication accueil des intervenants et du public compte rendu des r unions pr paratoires coordination Par ailleurs la biblioth que conserve une m moire des conf rences d bats puisque celles ci sont film es Des vid ocassettes sont ensuite produites en un exemplaire et viennent enrichir le fonds de documents consultables sur place dans le d partement J ai pu remarquer lors de mes permanences au bureau de renseignements que celles ci correspondaient bien certaines demandes du public 26 3 5 1 1 Les entretiens de bio m decine Ces entretiens ont d but en 1992 II s agit d un cycle annuel de ou 4 conf rences organis par un comit scientifique essentiellement compos de m decins lyonnais Les th mes choisis sont toujours li s une probl matique sociale la m decine humanitaire l conomie et la m decine etc Ces conf rences s adressent aux professionnels de la sant ou un public cultiv concern de pr s par les questions pos es 3 5 1 2 Le festival Image et Science les 16 19 21 octobre 1999 Chaque ann e depuis 16 ans le CNRS organise les rencontres internationales de audiovisuel scientifique Une partie de cette manifestation est d centralis e La d l
50. us 1 poste polyvalent OPAC Internet 2 postes de consultation pour les vid ogrammes Les files d attente pour l acc s l interrogation du catalogue sont fr quentes et certains lecteurs s impatientent La mise disposition du 3 me poste ne r glera pas compl tement le probl me Il est clair que l insuffisance du nombre de postes informatiques mis disposition des lecteurs constitue aujourd hui un des freins importants l acc s l information 24 l acc s aux r seaux mondiaux d information Le d partement sciences a t le premier d partement offrir l acc s internet ses lecteurs en 1995 donc capitalis une certaine exp rience dans ce domaine Le personnel s est investi a donn quelques rudiments de formation au public Il est rapidement apparu que le personnel ne pouvait faire face l importante demande de formation La direction a donc envisag d s 1998 le recrutement d emplois jeunes les initiateurs nouvelles technologies pour pallier cette difficult ainsi que la cr ation d un espace culturel multim dia Ce recrutement a suscit diverses r actions au sein du personnel de la BM C est dans ce contexte que le sujet de mon m moire les initiateurs nouvelles technologies face aux besoins des utilisateurs m a t propos Ces questions touchant la fois aux besoins de formation des usagers et aux incidences sur les personnels y seront plus large
51. utre la communication interne 3 6 2 La vie de l quipe Le mercredi matin la r union d acquisition est un temps fort de la vie de l quipe Elle permet d une part la prise de d cision collective sur les acquisitions et d autre part des changes fructueux sur les contenus actualisation des connaissances de chacun informations et parfois d bats sur l actualit scientifique Le d sherbage fait aussi l objet de r unions ponctuelles On peut dire que la vie de l quipe tourne autour de la mission essentielle du service le d veloppement quantitatif et surtout qualitatif des collections On sent que la r union du mercredi matin est un temps d change enrichissant que tout le monde appr cie J ai pu constater que l quipe tait tr s ouverte Chacun a montr une grande qualit d coute 31 a mon gard et a pris sur son temps de travail pour r pondre mes questions a par exemple tenu compte chaque fois que cela tait possible de mes avis sur les suggestions d acquisitions Il arrive que la r union d acquisition soit pr c d e d une r union de service compte rendu des r unions de cadres informations diverses Peut tre cette partie plus g n rale de la r union pourrait tre plus fr quente Il existe un bonne atmosph re de travail dans l quipe les changes entre les personnes sont conviviaux l autonomie de chacun est importante La biblioth caire a su instau
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